32
Séquence didactique Thème : Univers personnel. Relations intrafamiliales (enfants-parents) Niveau : B1+(public- adolescents) Supports : articles de journal, texte-lettre, un document audio, photos, des fiches d’exercices. Compétence visée : production écrite (Peut écrire une lettre personnelle décrivant des expériences, des sentiments et des opinions) Nombre d’élèves : 30 Nombre des séances : 4 séances à 50 minutes chacune Objectifs des séances: 1.- parcourir un texte assez long d’un article de journal sur les rapports des enfants avec leurs parents pour y trouver les informations significatives afin d’accomplir une tâche spécifique. - Reconnaitre et utiliser des mots et des expressions de sentiments. 2. -Employer le subjonctif présent après des verbes ou expressions impersonnelles de volonté, désir, sentiments, opinion a la forme négative. 3.-Exprimer l’incertitude et le désaccord. 1

Sequence B1

Embed Size (px)

DESCRIPTION

secventa didactica cu activitati diverse pentru liceeni si adulti care au dobandit nivelul B1 la limba franceza.

Citation preview

Squence didactique

Thme: Univers personnel. Relations intrafamiliales (enfants-parents)Niveau: B1+(public- adolescents)Supports: articles de journal, texte-lettre, un document audio, photos, des fiches dexercices.

Comptence vise: production crite (Peut crire une lettre personnelle dcrivant des expriences, des sentiments et des opinions)

Nombre dlves: 30

Nombre des sances: 4 sances 50 minutes chacune Objectifs des sances:

1.- parcourir un texte assez long dun article de journal sur les rapports des enfants avec leurs parents pour y trouver les informations significatives afin daccomplir une tche spcifique. - Reconnaitre et utiliser des mots et des expressions de sentiments.

2. -Employer le subjonctif prsent aprs des verbes ou expressions impersonnelles de volont, dsir, sentiments, opinion a la forme ngative.

3.-Exprimer lincertitude et le dsaccord. 4. -crire une lettre personnelle dcrivant des expriences, des sentiments et des opinions.Objectifs de communication:Objectifs:

a. linguistiques Llve sera capable de:

Utiliser le subjonctif prsent aprs des verbes de volont, sentiments, opinion ( la forme ngative)

b. communicatifs Llve sera capable de: Exprimer des sentiments, parler de son tat desprit. Exprimer lincertitude.

Parler des relations familiales.Savoir-tre:

-travailler en groupe cooprer, ngocier, interagir;

-savoir partager les tches au niveau du groupe;Stratgies didactiques:

Travail individuel, collectif, par groupes, en binme

Conversation, lecture du texte, coute, exercices structuraux et en interaction

Critres dvaluation: (pour lensemble de la squence)

Pr-requis: -Lindicatif prsent et imparfait; -Formules pour exprimer une opinion personnelle. -la structure de la lettre personnelle.Droulement des activits:

EtapesCe que fait lenseignantCe que font les apprenantsDure

Type dactivit

Sance 1

Objectif: parcourir un texte assez long dun article de journal sur un sujet familier pour y trouver les informations significatives afin daccomplir une tche spcifique.

Eveil de lintrtActivit 1Dcouverte

du vocabulaire

Activit 2

Activit 3Fixation et utilisation du vocabulaire

Devoir a la maisonConversation initiale.Il trace deux colonnes sur le tableau (1. Ce que jaime chez mes parents; 2. Ce que je naime pas chez mes parents). Il demande aux lves de dire ce quils apprcient ou non chez leurs parents et note dans chaque colonne les rponses fournies par les lves.Il prcise le fait que le thme de la squence porte sur les relations entre les adolescents et leurs parents ou dautres adultes, surtout sur les problmes qui surgissent entre les deux gnrations. Il ajoute quon continue identifier les problmes et leurs causes, apprendre formuler des opinions sur ces sujets, apprendre exprimer des sentiments relatifs la situation donne.

Il partage les trente lves en deux groupes, distribue des feuilles contenant deux articles de journal (lun pour un groupe, lun pour lautre groupe). Il leur demande de lire larticle et de rpondre aux questions lintrieur de chaque groupe.

Il surveille le travail de chaque groupe, donne des indications.

Il passe la mise en commun des rponses de chaque groupe; il dit aux lves de complter les tableaux avec les informations prsentes par lautre groupe.Il partage les lves en groupes de deux personnes, lune faisant partie du groupe initial 1 et lautre, du groupe initial 2.Il demande aux lves de poser des questions sur le contenu des articles et de donner des informations sur le contenu des deux articles

Il communique le devoir et explique ce que les lves ont faire. Conversation initiale.Les lves font attention, tracent, eux-aussi, les deux colonnes dans leurs cahiers.

Ils indiquent les choses quils apprcient et quils napprcient pas chez leurs parents. Ils notent ce que disent leurs camarades de classe.Ils coutent les objectifs des activits.

Ils se divisent en deux groupes. Ils prennent larticle correspondant a leur groupe, font sa lecture, discutent et rpondent aux questions.

Ils prsentent les mots et les expressions trouvs dans les deux textes.

Ils compltent le tableau avec les informations de lautre groupe.

Ils forment des binmes. Ils portent une conversation deux pour apprendre de quoi il sagit dans chaque article.Il note le devoir.2minFrontale

5min

Frontale

20 min

Par groupes

10min

Frontale

10 minEn binme

3min

frontale

Sance 2

Objectif:

Utiliser le subjonctif prsent aprs des verbes de volont, sentiments, verbe dopinion la forme ngative, expressions verbales impersonnelles

Vrification du devoir

Activit 1

Systmatisation

Activit 2

fixation

Conclusion/devoir

la maisonConversation initiale. Vrification du devoir.

Il demande aux lves de lire des phrases reprsentant des affirmations de quelques adolescents.Il demande aux lves dindiquer les verbes qui introduisent les ides et de prciser ce quils expriment. Il fait une liste au tableau. Il prcise que ces types de verbes exigent lemploi des formes spciales aprs que.Il demande aux lves de travailler trois et danalyser la formation des verbes secondaires.

On fait la mise en commun des rponses des lves.

Lenseignant affiche une planche avec la rgle de formation du subjonctif prsent pour les verbes rguliers et pour des verbes aux formes spciales. Il offre des explications aux lves. Il annonce les lves quils continuent travailler trois, leur distribue des fiches dexercices. 1. Associez

2. Transformez

Il fait la mise en commun des rponses et les corrige, sil y a le cas.

Il propose aux lves de travailler trois et de regarder les photos quil distribue chaque groupe, de nommer le sentiment qui ressort de chaque image et puis de travailler quelques minutes pour formuler des nonces daprs le schma: verbe/expression de sentiment +que+verbe au subjonctif prsent. Il demande aux groupes de communiquer les nonces construits. Il corrige, fait des prcisions.Il analyse et prsente ses conclusions aprs le travail des lves. Il leur communique le devoir. Conversation initiale. Vrification du devoir.Ils regardent les boules, lisent les phrases, indiquent les verbes principaux et ce quils expriment. Ils notent ces verbes dans leurs cahiers.

Ils forment des groupent de trois personnes et discutent pour trouver des informations sur la formation des verbes des subordonnes.

Ils communiquent leurs rponses la classe.

Ils regardent la planche et coutent les prcisions de lenseignant. Ils posent des questions.

Ils travaillent lintrieur du groupe.Ils prsentent leurs solutions.

Ils regardent les images, identifient le sentiment exprim et travaillent ensemble pour construire des phrases daprs le schma donn.Ils prsentent les rponses et les corrigent, ventuellement, en fonction des prcisions de lenseignant.

Ils coutent, pose des questions et notent le devoir.3 minFrontale

5 min

Frontale

15min

Par groupes

Frontale

6min

A trois

4min

Frontale

9 min

A trois

5 min

Groupe-classe

4min

frontale

Sance 3Objectif: exprimer lincertitude et le dsaccord.

Vrification du devoir:r-actualisationConsolidation des connaissances

ConclusionsConversation initiale. Vrification du devoir.Il propose aux lves dcouter un document enregistr.

Apres la premire coute, il demande aux lves de rpondre quelques questions de comprhension globale du document.

Il demande aux lves dcouter encore une fois le document.Il distribue des fiches avec des questions de comprhension dtaille de lenregistrement. Les lves doivent lire des affirmations et dire si celles-ci sont vraies ou fausses.On fait la mise en commun des rponses.

Il demande aux lves de relire les phrases fausses et de dliminer des lments afin quelles correspondent ce quon a affirm dans lenregistrement.

Il distribue des morceaux de papier contenant des formules pour exprimer une opinion. Il leur demande de commenter les dix affirmations de lexercice prcdent dans un dialogue deux. Il fait le tour des petits groupes et suit la progression de leur conversation. Il intervient pour offrir des explications.Il propose aux lves de lire une lettre et de rpondre aux questions de la comprhension du texte. Il leur dit de travailler par groupes de cinq lves. On fait la mise en commun des rponses et des opinions sur le sujet de la lettre.

Il fait des apprciations sur les rponses des lves.Il communique le devoir: crivez un texte court pour parler de relation que vous avez avec vos parents.

Conversation initiale. Vrification du devoir.

Ils coutent lenregistrement et puis rpondent aux questions.

Ils coutent lenregistrement.

Ils lisent les affirmations et indiquent si celles-ci sont vraies ou fausses.

Ils reprennent les phrases indiques comme fausses et les transforment pour quelles correspondent lenregistrement.

Ils lisent les formules. Il pose des questions au professeur sil y a quelque chose clarifier.

Ils travaillent deux et expriment des opinions.

Ils lisent la lettre et rpondent aux questions.

Ils prsentent les rponses et leurs opinions.

Ils coutent les prcisions. Ils notent le devoir.9minFrontale

5min

Frontale

3min

Frontale

5 min

A deux

2 min

A deux

3min

5 min

A deux

10min

Par groupe

5min

Par groupe-classe

3 min

frontale

Sance 4

Objectif: crire une lettre personnelle dcrivant en dtail des expriences, des sentiments et des vnements.

Evaluation

testConversation initiale.Il distribue des feuilles contenant la lettre analyse pendant la sance prcdente.

Il explique la consigne. Ils laisser les lves travailler individuellement et les surveille.Ils font attention a toutes les prcisions de lenseignant.Ils crivent la lettre.5 min

frontale

45 min

individuellement

Supports:

Sance 1:

Article: Groupe 1: http://www.la-croix.com/Famille/Parents-Enfants/Dossiers/Dis-moi-que-tu-m-aimes-2013-12-03-1070447

Embrasser, cajoler, fliciter, partager Il existe de multiples faons de dire son attachement ses enfants. Chaque famille sefforce de trouver son code, son juste dosage entre lexcs et lvitement. La caresse sur la joue, le bisou magique pour apaiser un bobo, le bercement pour endormir, le clin en lisant un livre, la friction au sortir du bain, la main qui bouriffe les cheveux Il existe mille et une manires de manifester son affection son enfant. Et il est primordial que cet amour se manifeste, ds la naissance, pour donner au bb le got de la vie.Laffection reue est un tuteur pour grandir et un moteur pour toute lexistence, rappelle Constance Pons, conseillre conjugale et familiale au Cler Amour et famille(1).

Les parents expriment leurs sentiments par la tendresse physique, bien sr, mais aussi par les compliments, les paroles positives, les regards Ils le flicitent lorsquil fait ses premiers pas, lorsquil devient propre. Au temps des premires fois, les occasions sont multiples et les adultes ne se privent pas de montrer leur fiert et leur lan affectueux.

Ces dmonstrations sont lexpression de lattachement, au sens dfini par le psychiatre Michel Delage, cest--dire la faon dontchacun peut se sentir soutenu par lautre, en qui il a confiance et qui le comprend.Ainsi, prcise le spcialiste,lenfant a le sentiment que ses parents sont uniques, ils lui appartiennent. Lenfant est unique pour ses parents, il leur appartient.

Lorsque lenfant grandit, ses besoins voluent. Le papa (ou la maman) ne le peroit pas forcment aussitt. Il est sur sa propre longueur donde, ne voit pas forcment grandir sa progniture. Et il continue peut-tre prendre sur les genoux un fiston qui prfrerait partager un jeu mais nose pas le dire son pre pour ne pas lui faire de peine. Sils sont attentifs, les parents peuvent dcoder les attentes de leur enfant et y rpondre de telle sorte que celui-ci se sente aim. Puis ils continueront de sajuster ses besoins. Certains enfants sont demandeurs de bisous et clins. Dautres ont besoin dtre encourags, valoriss.

Selon Gary Chapman,il existe plusieurs faons diffrentes de manifester de lamour ses proches: votre enfant prouve-t-il le besoin dtre pris dans les bras, dtre embrass, de faire un clin?

Souhaite-t-il entendre des paroles gentilles(Je suis fire de toi, tu as russi ta comptition)? Est-il sensible au temps gratuit pass ensemble? Aime-t-il par-dessus tout recevoir des cadeaux? Apprcie-t-il particulirement que vous lui rendiez service lorsque vous laidez travailler ou ranger sa chambre?

Chacun est plus ou moins sensible tel ou tel langage damour. ladolescence, la tche se complique parce quil faut dcrypter les besoins contradictoires de lenfant.Et on a parfois du mal embrasser un ado que lon vient de sermonner! Pour savoir si son enfant se sent aim, Constance Pons conseille de lui poser la question de faon dtourne:Connais-tu tes qualits?Sil sait rpondre, cest bon signe.

Dans certaines familles, on manifeste peu ses sentiments, par pudeur, ou par manque de disponibilit. Cela ne signifie pas forcment quon saime moins mais cette retenue peut tre source de malaise ou de malentendu.Tout dpend de la qualit de lattachement, prvient Michel Delage. Il y a des liens scurisants o laffection nest pas remise en cause.

Mais si le lien est inscurisant, lattachement nest pas clairement exprim. Et dans ce cas, souligne le psychiatre,lexpression des sentiments passe alors par des stratgies, des savoirs dcods,une mise distance motionnelle. Lenfant apprend ne pas trop exprimer ses motions. On dira de lui quil est autonome, cest--dire nayant pas besoin quon soccupe de lui, alors quil se trouve peut-tre en souffrance

Les dmonstrations physiques trop appuyes peuvent aussi tre problmatiques, notamment ladolescence. Dans un foyer monoparental, le comportement dune mre qui continue de cajoler son grand fils provoque une ambigut, parfois gnante pour lentourage, et surtout complique grer par lado travaill par sa sexualit.Pour chaque famille, il y a un quilibre trouver entre le trop ou le pas assez en vitant toute attitude excessive dans un sens ou dans lautre, rsume Michel Delage.

Lorsqu il y a plusieurs enfants, les parents sinquitent parfois de ne pas distribuer quitablement leur affection.Lgalit ne permet pas de rpondre aux besoins spcifiques de chacun,rectifie Constance Pons qui prfre se rfrer la notion de justice.Donner un cadeau pour apaiser la jalousie dun frre ou dune sur dont ce nest pas lanniversaire est une fausse stratgie, qui brouille les signaux, illustre-t-elle.

Adolescente, ma fille ane nous lanait un bonsoir sans nous embrasser alors que sa petite sur avait besoin dune histoire et dun petit clin. Nous instaurons des relations en fonction de la personnalit et des besoins de chacune,analyse Anne, une mre de famille.

viter aussi, le chantage affectif (Maman sera trs triste si) qui place lenfant dans une situation difficile. Il nempche que les parents peuvent aussi exprimer leurs attentes (Cela me ferait plaisir si). Lorsque lenfant est peu port sur les effusions, on peut lui demander un baiser le soir, un autre le matin.

Entre frres et surs, laffection se teinte de rivalit et de comptition par rapport lattachement que chacun attend de ses parents, histoire de vrifier quon a bien sa place dans la famille. Lambiance est plus dtendue du ct des grands-parents qui incarnent des figures dattachement plus tranquilles pour les petits-enfants.

une poque o les sentiments sexpriment plus librement, les ans se montrent parfois dbordants lgard des tout-petits.Ils nont pas os avec leurs propres enfants, alors avec eux, ils se lchent,dit, en substance, Bernadette Alambret, lcole des grands-parents europens (EGPE) (2).Au risque de causer des rivalits,ajoute Marie-Claire Chain. Cette responsable dcoute et dchanges lEGPE prconise deveiller garder la bonne distance lgard des parents et ne pas tre trop dpendants du lien tiss avec les petits-enfants.En somme, donner sans rien attendre.Consigne:

1. Compltez le tableau suivant:

Nom de sentimentsManifestations, gestes, attitudes

Enfants Rivalit

ParentsEx. Attachement

Ex. Embrasser

Caresse sur la joue

Ex. Faire de la peine

Groupe 2: http://www.la-croix.com/Famille/Parents-Enfants/Dossiers/Enfants-et-Adolescents/13-a-18-ans/Elever-un-adolescent-entre-autorite-et-liberte-2012-01-03-753485

Comment obtenir quun adolescent ne laisse pas traner ses affaires partout, ne passe pas des heures sur son ordinateur, prvienne quand il rentre du lyceou ne se couche pas rgulirement trois heures du matin, sans tre en permanence sur son dos?

Ils sont un ge o ils ne supportent pas quon leur dise quoi que ce soit,rsume Sylvie, mre de deux enfants (18 et 15ans).Ils nous font comprendre quon est des vieux, des nuls et quon ny comprend rien. Il ne faut pas lcher prise.Leur ordonner quelque chose est improductif. Il faut employer les formes, sans tre trop brutal et on na pas le droit dtre impatient!,observe Anne, mre de deux filles (13 et 16ans).Elles nous poussent bout, je nai jamais eu utiliser cette expression quand elles taient enfants, alors que les ados ne nous lchent pas, comme si elles cherchaient la sanction. Avec mon mari, a tourne vite au clash, il peut tre trs blessant, ce qui ne fait quenkyster le problme Moi, jessaie de ngocier.cest trs fatiguant.

Exercer son autorit sur un adolescent nest pas facile.Cest le motif le plus frquent des plaintes et des questions des parents,observe le pdopsychiatre Stphane Clerget, auteur dunGuide de lado lusage des parents: comment sen faire obir? Quest-on en droit dexiger deux? Et surtout, est-on lgitime, quand on pose ces limites ou ces exigences-l?

DES PARENTS SOUVENT DSTABILISS

Lautorit ne va plus de soi, se partage dsormais entre le pre et la mre, se nourrit de ngociations permanentes. Les parents ne savent plus comment poser des limites ou nosent pas le faire. Ils se sentent encore plus dmunis face des adolescents qui font vaciller leurs certitudes.Il est nanmoins normal quils bousculent un peu leurs parents.

Les comportements dopposition quils avaient 3-4ans ressurgissent la pubert,rappelle Stphane Clerget.Ils remettent en question le sens des rgles, des lois, et la lgitimit des parents face aux demandes de libertquils expriment. Ou font preuve dune certaine indolence, dune rsistance passive, qui correspond ce mme dsir dmancipation, cette volont dtre regard autrement que comme un enfant.

Les parents sont souvent dstabiliss face leur enfant qui se transforme physiquement et moralement.Il nest pas rare quil leur paraisse tranger,souligne Stphane Clerget. Il rveille leur insu leur propre adolescence, ce qui les fragilise.

Il ne faut pas faire comme si rien ne stait pass; il faut marquer le coup, lui reconnatre de nouveaux droits et de nouveaux devoirs, lui laisser plus de libert, mais aussi lui confier plus de responsabilits (baby-sitting, courses pour toute la famille...).Lautorit, cest dabord autoriser,rappelle-t-il.Or les parents ont tendance la fois autonomiser prcocement les enfants et surprotger leurs adolescents. On vit dans une socit o ne veut plus prendre de risque. Les parents doiventfaire la part entre leurs angoisses et les risques rels.

LES LAISSER AUSSI RESPIRER UN PEU

Il est ncessaire aussi de les laisser respirer un peu.Les parents sont paradoxalement la fois absents et trop sur leur dos le reste du temps,poursuit le pdopsychiatre.Les relations ont tendance devenir trop fusionnelles. Ce qui peut susciter des conflits, car les ados ont besoin de se dcoller de leurs parents,rappelle-t-il.

Mais trouver la bonne distance nest pas toujours facile. Comme il nest pas facile de trouver la juste autorit: tre souple sans tre laxiste, viter les piges de lautoritarisme, qui repose sur la force et lhumiliation; mais aussi ceux de lasduction,contraire de lducation,selon Daniel Marcelli.Plus les parents confondent autorit et pouvoir, plus ladolescent va chercher les pousser bout et les provoquer. Ladolescent a legnie dimposer ses positions ses parents, quand il est men par le bout du nez ou au contraire trop gt.

La plupart des parents ont du mal user de leur autorit sur leurs enfants, car ils ont peur de ne pas tre aims, observe Stphane Clerget. Cest la gnration de parents la plus dpendante de lamour de ses enfants, dit-il. Ils misent tellement sur laffection des ados, quils les mettent en position de pouvoir, par le chantage affectifpar exemple.

La bonne autorit est celle qui contient ladolescent, le protge, le rassure. Cette gangue protectrice se construit tout au long de lenfance, comme le souligne le professeur Marcelli. Pour quun adolescent puisse accder une certaine autonomie, il est indispensable quil soit capable de se fixer lui-mme des limites, parce quil a intrioris certains interdits. Cette capacit se donner des limites se rvle ladolescence, mais est le rsultat de la manire dont il a t lev enfant. Pour pouvoir contrler ses pulsions pubertaires, il faut avoir t confront la frustration, mais aussi des adultes capables de se frustrer eux-mmes.

DFINIR CERTAINES RGLES DE VIE

Pour autant, un enfant bien duqu ne fait pas ncessairement un adolescent facile.Lducation contemporaine a pour objectif de former des individus panouis, capables de ngocier, dexprimer leurs positions,souligne-t-il.On la habitu revendiquer, discuter, il sen sert. Un enfant bien duqu devient donc un adolescent difficile piloter!

Mais ngocier en permanence demande de lnergie et du temps. Et quand les parents rentrent fatigus le soir, ils ont tendance baisser les bras. Daniel Marcelli conseille donc de dfinir certaines rgles de vie pour que tout ne soit pas en permanence sujet discussion et de les rajuster rgulirement en fonction de lge et des besoins de ladolescent: largent de poche, les tches accomplir, le rythme des sorties, les heures de coucher

Et si ladolescent continue provoquer ses parents, ils sont en droit de prendre des sanctions, estime-t-il. condition quelles ne soient pas prises sous limpulsion de la colre. Car quand on est en colre, on a envie de faire mal lautre. Elles doivent tre par ailleurs limites dans lespace et le temps: supprimer une sortie ou lutilisation de lordinateur pendant 48heures par exemple. Mais priver de foot un jeune qui est passionn, cest du sadisme.

Stphane Clerget insiste galement sur la ncessit dtre convaincu soi-mme du bien-fond et du sens des limites quon impose. Et de relativiser les sources de conflits qui se cristallisent trop souvent autour du travail scolaire.Car le dsinvestissement scolaire de certains ados sinscrit dans leur volont de smanciper de leurs parents. On juge trop le bien-tre des adolescents sur leurs qualits scolaires et, a contrario, quand ils sont en chec, les parents sont capables de leur dire des choses terribles.

Certes, duquer un adolescent est un art dquilibriste.Cest la fois une question de savoir-faire, mais aussi de volont de bien faire,nuance-t-il.Autant que les comportements, cest lintention qui compte. Le rigide bienveillant na pas le mme impact que le rigide sadique; et le laxiste rflchi que celui qui dprime ou sen fiche.Et les enfants, comme les adolescents, rassure-t-il, sentent trs bien quand leurs parents agissent pour leur bien.

Consigne:Compltez le tableau suivant:

Mots relatifs aux sentimentsManifestations, gestes, attitudes

Enfants Ex. amourEx. bousculer les parents

ParentsEx. colre

Ex. ngocier

Devoir la maison: a. Indiquez les adjectifs correspondants aux noms suivants:

Affection, fiert, confiance, pudeur, disponibilit, motion, amour, attachement, tendresse, souffrance, quilibre, justice, jalousie, comptition, autorit, libert, humiliation, indolence.b. Indiquez les noms qui correspondent aux verbes suivants: embrasser, fliciter, partager, caresser, apaiser, rassurer, encourager, valoriser, conseiller, comprendre, ordonner, ngocier, automatiser, frustrer, manciper, dprimer.

Sance 2:

Lisez les affirmations suivantes de diffrents adolescents franais. De quoi parlent-ils? Comment expriment-ils leurs penses?

Verbes introductifs Verbes secondaires

Formation du subjonctif prsent

Rgle gnrale: le radical de lindicatif prsent de la IIIme personne pluriel + e

es

e

ions

iez

ent

Verbes irrguliers:

Verbe+ Radical

Faire fass-Savoir sach-

Pouvoir puiss-

Venir vienn-(singulier, IIIeme pluriel)

ven-(Ire, IIme pluriel)

prendre prenn-/ pren-

devoir doiv-/dev-

aller aill-/all-

vouloir veuill-/voul-

voir voi-/voy-

il faut quil failleil pleut quil pleuve

Exemple: choisir (ils) choisissent

que je choisisse

que tu choisisses

quil/elle/on choisisse

que nous choisissions

que vous choisissiez

quils/elles choisissentPouvoir Avoir EtreQue je puisse que jaie que je sois

Que tu puisses que tu aies que tu sois

Quil/elle/on puisse quil/elle/on ait quil/elle/on soit

Que nous puissions que nous ayons que nous soyons

Que vous puissiez que vous ayez que vous soyez

Quils/elles puissent quils/elles aient quil/elles soient

2. Associez les lments pour former des phrases correctes(plusieurs variantes sont possibles):

a. Je veux 1. que son frre prenne ses affaires.b. Tu aimerais 2. que notre fils nous mente.c. Elles voudraient 3. que tu lui donnes un coup de main de temps en temps.d. Il nest pas content 4. que ces enfants doivent tre punis. e. Nous sommes furieux 5. que nous fassions une runion de famille.f. Vous tes joyeuses 6. quelle souffre en ce moment.g. Il est triste 7. que leur mre intervienne dans leur discussion. h. On ne pense pas que 8. que je russisse obtenir de bonnes notes.i. Elle prfre 9. que tes parents soient plus comprhensifs.j. Je suis heureux 10. quils se rconcilient. 3. Transformez les phrases daprs le modle. Modle: Vous allez consulter le conseiller scolaire. (jaimerais que) -> Jaimerais que vous alliez consulter le conseiller scolaire.

a. Tu discutes ce problme avec tes parents. (il se rjouit que).b. Les parents ne respectent pas le dsir des petits. (il est dommage que).c. Les adolescents sortent tard le soir. (on ne veut pas que)

d. Sa mre lencourage tous les jours. (il est heureux que).

e. Nous avons une bonne communication avec les enfants. (il est merveilleux que).

f. Je peux parler de mes angoisses mes amis. (tu ne crois pas que)

4. Regardez attentivement ces photos. Dites quel sentiment est exprim dans chaque image, puis construisez des nonces sur le schma verbe/expression de sentiment +que +verbe au subjonctif prsent.

http://davedjamou.files.wordpress.com/2013/05/joie-11-copie-1.jpg

http://images.lpcdn.ca/435x290/200907/12/93357-inquietude-lisait-visages-ceux-celles.jpghttp://www.maformation-web.info/wp-content/uploads/2013/12/emerveille2.jpg http://www.bonjourdefrance.com/image/le-bonheur-de-la-vie-de-famille.jpg http://lesdemocrates.fr/wp-content/uploads/2011/11/peches-colere260.jpg

5. Devoir: Construisez des phrases en commenant par:a. Je voudrais que

b. Tu souhaites que

c. Nous sommes surpris que

d. Il est joyeux que

e. Il est triste que

f. Elle est inquite que

g. Je ne pense pas que

h. Vous tes contents queSance 3:Document enregistr: http://naitreetgrandir.com/fr/etape/3-5-ans/vie-famille/fiche.aspx?doc=ik-naitre-grandir-cause-dispute-chicane-parent-enfantComprhension:

A. Qui parle dans lenregistrement?

Est-ce que cest un extrait d

a. un tmoignage b. une mission la radio c. une prsentation des opinions dun spcialiste

De quoi parle-t-on dans lenregistrement?

a. des problmes de communication des enfants

b. des origines des situations conflictuelles entre les parents et les enfants

c. des origines des situations conflictuelles entre les parents

B. Dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses:

a. Les enfants aiment se disputer avec leurs parents.b. Cest vers 5 ans que les enfants dveloppent pleinement leur capacit comprendre les adultes.

c. Les enfants napprennent pas toujours ngocier avec respect.

d. Il est ncessaire que les parents offrent lexemple en montrant aux enfants comment dpasser les situations problmatiques.

e. Les enfants savent trs bien que chacun doit cder un peu pour maintenir la paix.

f. Les enfants veulent tre indpendants.

g. Apprendre tre soi-mme ne constitue pas une part importante de lapprentissage de lge adulte.

h. Les motions peuvent gnrer des conflits.

i. Les enfants contrlent et expriment trs bien leurs motions.

j. Les parents doivent savoir comment matriser leurs propres motions.http://carmenvera.wikispaces.com/file/view/exprimer%20son%20opinion.jpg/366460412/exprimer%20son%20opinion.jpg

Lettre: Bucarest, le 10 janvier 2014

Cher ami,

Je ne tai plus crit depuis si longtempsa va bien?? Moi, je suis assez triste. Je voudrais te parler dun problme qui existe entre moi et mes parentes. Ils sont trs autoritaires. Selon moi, je suis dj lge auquel je peux sortir le soir dans la ville, mais ils ne sont pas daccord. Ils voudraient que je passe toutes les soires, mme celles du week-end a la maison, pour faire mes devoirs, mais jai besoin de libert, de sortir, lier damiti. Ils ne veulent pas couter ce que je leur dis, ils ne se rendent pas compte que jai grandi et que je ne dois plus tre trait comme un enfant. Parfois, jai limpression quils ne sintressent pas moi, dautres fois il me semble quils considrent agir pour mon bien. Qui sait? Mais ils sont trop protectifs.

Jaimerais quils mcoutent et je voudrais quils ne se rfrent tout le temps leur priode dadolescence. Ils affirment Avant, je nallais pas a et l, Avant je ne faisais pas a Je me demande sils peuvent changer davis, dattitude. Je veux quils communiquent avec moi! Pour ma part, jessaie de leur parler, mais ils refusent de me prter attention. Je suis trs angoiss Quelle est ton opinion? Est-ce que je demande trop de mes parents? Et comment sont les relations avec tes parents?

Bien amicalement,

Didier

Questions:Identifiez dans le texte de la lettre les formules pour exprimer des opinions.

Identifiez dans le texte les mots et les expressions de sentiments.

Identifiez dans le texte les verbes au subjonctif. Quels verbes exigent leur emploi?

Est-ce que lauteur de la lettre est un enfant ou un adolescent? Pourquoi Didier crit-il la lettre?

Quel dsir Didier a-t-il?

Est-ce que ses parents sont daccord avec les sorties?

Quels problmes y a-t-il entre Didier et ses parents?

Quelle est la cause de cette attitude des parents?

Est-ce que vous tes daccord avec les parents de Didier?TEST

Comptence vise: production crite lettre personnelleObjectif: Peut crire une lettre personnelle dcrivant des expriences, des sentiments et des opinions.Niveau B1+Thme: relations intrafamiliales parents/enfantsDure: 45 minutesSituation de communication: Ecrire une lettre un ami pour lui parler de la relation avec les parents Consigne: Ecrivez une lettre rponse la lettre de Didier. Vous aurez lui rpondre ses questions (vous exprimer votre opinion, vous lui parler de votre relation avec vos parents, de vos sentiments)10 points Barme et grille dvaluation:Peut mettre en adquation sa production avec le sujet propos.0,5p

Peut respecter la longueur indique de la production.0,5p

Peut prsenter ses ides, ses sentiments et formuler des opinions personnelles.3p

Peut enchainer les ides de son discours par des lments simples et courts.2p

Peut utiliser un vocabulaire suffisant 2p

Peut formuler des phrases simples et complexes les plus courantes ayant un bon contrle grammatical mme si influenc par la langue maternelle.1p

Peut orthographier correctement les mots du vocabulaire lmentaire et les lments morphosyntaxiques (tel que marques verbales, pronoms, accord nom-adjectif, sujet- prdicat).1p

TestLisez la lettre:

Ecrivez une lettre rponse la lettre de Didier. Vous aurez lui rpondre ses questions (vous exprimer votre opinion, vous lui parler de votre relation avec vos parents, de vos sentiments) environ 170 mots.

10 points

Bucarest, le 10 janvier 2014

Cher ami,

Je ne tai plus crit depuis si longtempsa va bien?? Moi, je suis assez triste. Je voudrais te parler dun problme qui existe entre moi et mes parentes. Ils sont trs autoritaires. Selon moi, je suis dj lge auquel je peux sortir le soir dans la ville, mais ils ne sont pas daccord. Ils voudraient que je passe toutes les soires, mme celles du week-end a la maison, pour faire mes devoirs, mais jai besoin de libert, de sortir, lier damiti. Ils ne veulent pas couter ce que je leur dis, ils ne se rendent pas compte que jai grandi et que je ne dois plus tre trait comme un enfant.

Parfois, jai limpression quils ne sintressent pas moi, dautres fois il me semble quils considrent agir pour mon bien. Qui sait? Mais ils sont trop protectifs.

Jaimerais quils mcoutent et je voudrais quils ne se rfrent tout le temps leur priode dadolescence. Ils affirment Avant, je nallais pas a et l, Avant je ne faisais pas a Je me demande sils peuvent changer davis, dattitude. Je veux quils communiquent avec moi! Pour ma part, jessaie de leur parler, mais ils refusent de me prter attention. Je suis trs angoiss

Quelle est ton opinion? Est-ce que je demande trop de mes parents? Et comment sont les relations avec tes parents?

Bien amicalement,

Didier

1