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mm /2 VimKnH— ff !!.! Pagres) S fiDlïfiiêS —HOT BCffATTw — § Ccufisiês Pa^ss? VèJf&n2 f'évri>r !ÜCT CBBBE5BSBSB Adraiwstralea?* Délésrné- Gérant O. RANDOLET HafflflfatiM Iss^rassiaai ?!issoncis. TEL. 10.® S6, Rue Fontenelle, 35 AStïsss Télêgraphique : RANDOLET Ha"??» Le Petit RÉDACTEUR EN CHSF J.-J, CASPAR -JORDAN Télöphone t S S.HO SaorétairaGénéral : TH. VALLÊ1 Rédactlon, 35,rue Fontanel!»- Té!.7.60 AAAOXCE8 ORGAN E RÉPUBLICAIN DÉMOCRATI Qü E AU HAVRE. Bureau do Journal, 118,boa!' de Strasoourg. L'AGENOEHAVAS.8, place de ia Bourse, est seule chargée de reeevoir les Annoaces pour ( le Journal. LePETITHP. VHF tft déstgn»pour los Anneness/uilcta/ros ft têgales t ui. i. Ba—mm——tg«am^jggjaagfej 1 agmgsmm A PARIS. Le plas fort Tirage des Joumaux de la Region ABOrtiNERSENTS' Tbois Mois Stx Mois Un Ah | Le Hivre, la Seino-Inférleure, l'Eure, -4 BO » Fr. 18 Fr. & Fr, « t »o ®SP » , IO » 30 Fr. to » 1 || On s'abonne «galement . SANSFHAtS,dans toss us Bureaux de Posts de Frsrvs «tfey jggaHteOOMgl raaaMnreMgaas^iwrag'SsaHiaaMci^ag^^gigSg^ Réponse Allemande It M. Wilson Le gouvernement de Berlin a fait remet- tre uue Note au gouvernement des Euts- Uriis, en réponse au Message du président Wilson, adressé ie 22 janvier, au Sénat américain. Si M. Wilson n'est pas édiflé, cette fois, sur l'insigne dupliciic boehe, c'est que, décidément, les róalités n'ont aucune prise sur son Sine ravie en des regions idéaies. Après les formules de politesse obliga- loires, laNote déciare qu'il est trés agréuble au gouvernement imperial « de constater que les lignes directrices du Manifeste de M. Wilson concordenl, dans de grandes proportions, a vee les principes et les voeux auxquels souscrit l'Allemagne ». Puis eile poursuit. sur un ton d'ironie, cn souhai- lant a l'lriande et aux lades un régime d'in- dépendance et de liberté et en offrant la e joyeuse coilaboration » de l'Allemagne 4 tous les efforts qui tendraient a emjiêcher les guerres futures, et en réclamant la li¬ berté des mers. Et eest au moment mime ils s'effor- cent de faire combattre les Polonais et les Liüiuaniens contre leur patrie, c'est au mo¬ ment leurs pirates sèment, panni les neutres, la terreur et !a mort que les bour- reaux de ia Belgique osent leuir de pareils propos ! Ils continuent sur an ton hypocrite : « Par la paix qu'elle cherchait a conclure avec Ia Belgique, l'Allemagne préteudait simpiemenl se mutiir de précautions, aün que eet Et.it, avec lequel elle désire enlre- tenii des relations de bon voisinage, ne puisse être exploité et servir les desseins des adversaires. » D'ailleurs, l'Allemagne et ses ailiés ne visaient ui a l'éerasement, ai a i'anéantissernent de 'eurs enneniis. Or, tandis que M. Zimmermann parle ainsi au nom de son maitre, la fureur des pangermanistes se donne libre carrière ; ils réclamenile bassin de Bricy, qui leur four- nit actueiiement les trois quarts de leur acier ; ils réclament les cdïes de Flandre et le comte Westrop ne dissimule pas que la prochaine guerre déchaiuée par les AlIe¬ mands sera dirigée contre l'Angleterre. grfice a l'assujetlissement projeté de la Uei- gique, — qualiflé, dans la Note allemande, de « précaution « nécessaire. Mnis oü la réponse de l'Allemagne est vraiment cruelle pour les Elats Unis, et aussi pour tous les neutres, c'est iorsque reprenant ia thèse de la liberté des mers, M. Zimmermann vient déclarertoat net que o devant l'humanité, devant l'histoire et devant sa propi;e conscience, ie gouverne¬ ment impérial ne peut prendre la responsa- bilité de renoneer aux moyens, quels qu'ils soient, de héter la fin de la guerrc. » Et c'est en recourant 4 « toutes les armes » que l'Allemagne prétend «servir un idéal élevé d'huuianité. » M, Wilson, en son Message, avail dé- fendu ce principe de la liberté de la na¬ vigation, telle qu'elle est garantie par les traités internationanx, telle qu'elle est res- pectée par les Allies, mais que les pirates allemands ont outrageusement méconnue. Or, par une insolente transposition des responsabilités, laNote allemande prétend que ce sont les Aliiés et particulièrement l'Angleterre qui metlent un obstacle a cette liberté du commerce maritime. Elle feiut de croire que « les protestations des neu¬ tres, gravement lésés », se sont éievées, non pas contre les pirates allemands. contre leurs sous-marins coupables de toutes les forfai lures et de tous les crimes, mais contre les flottes ailiées en legitime action de guerre et tenant le bloeus des cötes en- nemies. Et la Note allemande se términe par une veritable menace adressée a tous les neutres. C'est la le point particulièrement intéres¬ sant et grave de !a nouvelle Note allemande, laquelle, pour le surplus. me fait guère que répéter le Manifeste antérieurement adressé aux neutres. II reste A savoir comment ces menaces seront aecueillies aux Etais Unis a un mo¬ ment oü, de toutes parts, les incidents s#r- gisser.t entre les neutres et l'Allemagne, par suite de la recrudescence de ia pira- terie sous-marine. Th. Vailés. « LesAllemandsont oraiment iles « Booties» dit un ecciésiastique bavarois .. Le BercMesgiden pnblie une lettre d'un ecclé- Siastiquc bovaroi3, aoat voici un pussage edi- flain : Vo'iS me demand z: < Pourquoi la guerre ? » D'. bord k cause do la malignité 3e nob ennemis. Mais ne soyons pas Phari- aien , ne uotis eoulenlons pas de dé «oneer les fantes d'autrui. Ua trop grand nombra d'enlre nous etaiaat Allemands de» nom, snais pas de coeur. A l'ombre da pa»idon allemand. ils es- a?yaient de pilIer le monde avec c- tte möme Cup.dhé qu'ils apporter.i aujoord'hui 4 piiler leurs compairiotes. Et com me l'espru de Mammon va toujour» de pair avec l'amour «ies ptaisirs Berun et sa vie nocturne ont trausl'o mé, les Allemands en véritables « Böche8 ». La vie de nombreux so'dits jnstifie les saiommes de nos adv<rsaires, tesqoeis pre- Serdent qa« l'Aliemsnd est ua bomme sans pi cours. LE PARLEMENT Impressionsde Sêenee 1MBKOÏRS CORaMPORBANTPARTICULAR! AU SÉNAT ITotroDèfensscontre la Guerresous-marine 0ÉCLAR \T10NSDU MNISTIÏED. Lv MARINE Au moment oü l'Allemagne, dans un su¬ prème accès de fureur, se lance plus que jamais dans le crime en iritensitiant la guerre sous-marine, ('interpellation de M. d'Estournelles de Constant, sur les respon- sabilité du gouvernement dans les surpri¬ ses de la guerre sous-marine, est arrivée ü souhait puisqu'elle nous a valu de préci- ses et réconfortantes déclarations du minis- tre de ia marine, Le sé nateur de la Sarthe se plaint qu'en France on ne laisse conuaitre que les sinis- tres, alors qu'en Allemagne on ne laisse connaitre que des triomphes de la guerre sous-marine. M. d'Estournelles de Cons¬ tant deinande quelles mesures sont prises pour résister éfficacoment. I! exprime sa confiarice dans nos moyens de defense, il espère que nous saurons résister, tandis que nos ennemis resteront voués a 1'exécration générale. L'arniral Lacaze réponda l'isuerpeilaleur. II dit que la declaration du blocus corres¬ pond a ce que les Allemands téchent de faire depuis toujours. Ils ne tiennent au- cun compte des engagements h l'égard de l'humanité pris a La Haye. lis ne feront rien de plus horrible que ce qu'ils ont fait d<>ja.Conservons notre calme devant ces forfaits. L'arniral Lacaze ajoute : « Aucun moyen de defense ne sera négligé. Nous armons nos navires de commerce qui se défendroul comme un honnête homnie qui, assailii par un malandrin au coin <l'un bois, tire son revolver pour sa sécurité « Le ministre, en terminant.donne des chif- fres rassurants. Dans les onze derniers mois, sur 51 millions de tonnes de mar- chandises dirigées sur nos ports, 273,000 seulement, soit un demi pour cent seule- ment, a été au fond de l'eau par le fait des sous-marins. L'arniral est trés applaudi ct le Sénat vote l'ordre du jour pur et simple en lui dormant sur la demaudc de M. Reveillaud, ia signi¬ fication de coiitianee. Avant cetts interpellation, le Sénat av.it adopié un proj t de loi aoLois mt la nomi¬ nation dans ia marine, de» élèvesde premiè¬ re an nee de l'éeoie Polyierhoique. En fin da séance, Ie S^nat aorès nn déb.i auquel participant MM Pe chO', Clémeatel •et Codet, a voté nn projet reiaiif au credit au petit et moyen commarca. L'Assemblée a fixe au ji»adi 8 février, sa prochaine séance, la discussion de ('inter¬ pellation sur les charbons. A LA CHAMBRB Les Exeniptêset les Rêformés li y a autant d'araatenrs pour assists a la di80iis»ioa devsnt ia Ghambre du projft re- lalif aux exei"pté8 et léforraé» qn'il y en avait en anü S915 poor la loi Daiho-z con- cernant la mAtieure utilisation possible des iff ciifs. II est naturel qua ces questions pass<on- nent le pubhe. I.e» intéressés sont d'ai ieurs nombrei x.900 000 pergoone» anjourd'hni di- rectement iniéie»»és aiiendem leor sort et i'on ne peut compter celles que ceia touche iudireneinent. Le vota de i'ariicle preminr avec la rédac- tion de la Commission » iCtuellement pmr conséqnence q .e 350.000b mme» senlemt nt seront de nouveau examines, msis aUen- dons la fin. La suite de la discussion nous reserve peut ètre des surprises... Et puis il y aura encore le Senat. D, ns les couloir» du Palais Bonrboa on s'occupe d'one lettre d • M. Raoiu P-»r.'t aa sujet de l'iaterprétatioa de ia oi d i 18j sil— lei 1914 relative k l'impös géneral sur ie ra- venu. On dnnonoa que M Riboi vieui de faire com al re au rapporteur genérai de la Commission du budget qn'il p.iriageait. son Oiioion et qn'il estimait qu i' y avail lom de déduire du revenu imposab e ie rnooiant de i'irapöt génerai sur le levenu de i'aanóe prrcédeate. La d>scusion du projet relatif aux exemp- iés et réformes leprend è I'ariicle 2 concer- nant ia composition des Commis-iuns de ré- forme Uo amendement de M. Doisy dou- naoi la wajorbé aux uiedecins n'obiient que cinq ou six voix. Par contre, un amendement de M Cozas- sns, tendant è introduire un cooseiller «'ar¬ rondissement a p us de snccès. Ii est adupte A mai-iS levees malg'é i'upposition du gou¬ vernement, et l'exnême-gauche appiauait broyamment ce résnhat. La Gommission a accept.- que les deux tné- deci"s militaire» p-u-smi ètre r meiaces par « d-ux médecin» re bibs» sou no >». M Lefas dr-f nd l'aneieo t-xta, mais Ia Gbambre lui prefere le nouveau. L'article 2 est voté arec deux Douveües dispouiious, l'une dounait uue voix pre- pouderante au prefer, president ; l'a ure sti- puiaot que i^s Commissions se réunissent au chef li«u d'ari ood!ss»meot. 1,'aruc e 3 est adi-.piè apres diverges obser¬ vation» de M. Merlin sur ia nécessité de ne pas mco'porer les tubercuienx. L'amendt'meni Kerniec, les di»o<nsant d'un nouvt'i exameu,e8t disjoint par 238 voix contre 222 après pointage. L'articie 4 est vofé. L'ariime 5 est l'obj't d'un important amen- den e>" de M. Ln»ce qm dero<.nde que les e.'giges tpeciaux ne so'eot pa» dispenses d'une nouvebe visite. M. Igaace a combattu toutes les exceptions è la loi au nom de ia justice et de l'ega iié. Sa ttiese, det. ndue avec b^biiete et e ooueoce, i'ernporte apres pointage par 22ti voix contte 222. La suite de la rtisc-ssion esi reuvoyóe 4 domain. Et certain meut on finira, car ii reste seulemeni k ex» miner un article et de» dispositions additionuellrs. Toutes les interpeilduons qui oevaient é re d'»cutées d-mai i oni été, en conséquent», r»n»o)ée« 4 mardi. Tii. fifcXftV COMMUNIQUÉS 0FF1CIELS ©13» JOUTHVBJSS COMMUNIQUÉS FRANQAIS Paris, 1" férrier, 14 heures. Rencontres de patrouilles sur di vers points du front, na tarn ment a l'E-it de Reims et dans la region au Aard d'Alikirch, Nuit calme partout aillears. AVIATION L'adjndant Madon a abattu , dans la journée d'hier, son cinquièrne avion allemand. Pendant la nuit du 3i janvier au Jcr Jévrier, une de nos escadrilles a bombardê les gares et les dépots enne¬ mis a Curchy et Voyenncs, ainsi que les bivouacs a VEst de Nesle.' Un de nos avions-canons a tiré une cinqnantaine d'obus sur les canlonne- ments ennemis de Mesnil, St-JVicaize et Herly-Somme. S3 heures. Aucun événement important a si¬ gnaler au cours de la journcc, en de- hors de la latte d' artillerie assez ac¬ tive a iJIartmannswillerkopJ et a VEst de Metzeral, COMIHMQl'l BRITAl'IQCE Les trsupes brHanniqaes reponsen! plusisurs soups domainennuis E® janvier, elbs ont fait 1,329 prieonuieris dont 27 ofiiicif r« 1" février, *0 h. 33 Nous avons de nouveau légèrement amelioré notre position, la nuit der- nière, au Nord de Beaumont Hamel. L'enncmi a encore essaré, dès ce matin, d'enlever tin de nos posies vers Grandcourt. II a été rejeté. Un coup de main, execute avec suc- cès an début de la nuitinée contre les tranchces allemandes, an Sud-Ést de Eeuville- Saint- Vaast, n'a entrainé pour nous aucune per le L'ennemi a tenté de s'approeher de nos lignes , au cours de la nuit et au début de la matinee, au Sud-Est d'Armentières et a VEst d' Ypres, 11 a été repoussé avec pertes. Deux autres attaques ont été exê- catées ce matin vers Wytschaete par de Jorts dêtachements ennemis revê- tus de capotes blanches. lis ont été rejetês avec des pertes sérieuses avant d'avoir pu atteindre nos lignes. Un certain nombre de prisonniers sont tombés entre nos mains an cours de ces deux engagements. Des tirs de contre- batteries et des bombardements des positions enne- mies ont été ejffectués avec succès au cours de la journée en de nombreux points du Jront. L' artillerie allemande s'est montrée plus active que d' ordinaire au Sud d' Ypres. Le total des prisonniers allemands fails par les troupes britanniques en France pendant le mois de janvier s'est élevé a mille deux cent vingt-huit, dont vingt-sept officiers. COMMUNIQUÉ BELGS l" février. Activité des patrouilles allemandes au cours de la nuit. Partout elles ont été repoussées par notre feu. Ié artillerie allemande a été trés active dans la région de Heisas et vers Dixmude. Lutte d' artillerie dans les sec tears de Ramscapelle, de Pervyse et de Noord- schoote. COMMUNIQUE ITALIË» Koiae, 1« février. Activité de l'artiiierie. Nous avons detpersó, dans ia zona de Ga- rizia, des troupes massées aux environs de Itigiia. COMMUNIQUÉ ROSSE Double succès russs retrograde, i« février. Nous avons délogé les Allemands des tranchees qu'ils occupaient a l'Eat de la chaussée de Kalutcem. Sur lo front roumain, nous avons repoussé l'ennemi, lui infligeant de grosses pertes sur les collines a l'Eat de Jacobsni. Le 30 janvier, dans eet, te région, nous avons capture li cfB- et plus de 1,000 soldata, DANSLESBALKANS COMMUNIQUÉ ROUMAIN LaViolöirs deJaeeiiéo? Jaisy, 29janvier. Au Nord de Dorna Vatra, lea trou¬ pes russas ont attaqué de nouveau dans la direction de Jacobéry, après nn& puissante preparation d'artitle- rie ; ©lies ont forcé, sous le feu vio¬ lent de l ennemi, les réseaux de fils de fer barbeiés posés sur une grande profondeur et, avanqant a travers la neig» jusqu'è la ceinture, elles ont réussi 4 eniever è Ia baïonnette deux hauteurs fortement organisées l'une derrière l'autre. L'ennemi a subi de grandes pertes. A part les 45 officiers et les 1,156 soldats faits prisonniers dans ia jour¬ née du 14/27 janvier, les troupes rus- ses ont capturé, dans cette nouvelle action, dee prisonniers et du matériel de guerre. Jusqu'a présent, on a compté 11 officiers, plus de 1,000 soldats, 10 mitrailleuses, un canon de campagne et plusfours lance- bombes, Dmièrt Heart La Bote fles Empires Central ET LES NEUTRES EN ESPAGNE SLnsituation est extréinement grave Madrid,f«' février. Les dernières impressions de la soirée sont que ie gouvernement va clöturerim- me-ii'ternent la session parlementaire afin ö'éviier <ie»debais dangereux. Les ministre» oni tra»aillé toute ia nuit. Le ministre des affaires éirangères s'entre- tint iongaement avec l'ambass deur des Etats Unis. Les joomisux sont nnsnimes k con sidér er la situation eomine extrêmement grave. Us jugent ia décisien de» empires ceutraux comrno un lort coup porté aux neutres. EN SUISSE • Les mesnres n黫»»alres vo'.u être prises » Berce, C' février. Le gouvernement fédé^al a examiué lon- guement la note des empires eemranx rela¬ tive an bloeus. I! a convoqué la Gooterence des représeD- tams des département» intéressés « en vne de prendre les mesures nécessaires, EN HOI.LANDE La Hsye. {" février. Le minirtre des affaires étrangères a re^u dans ia seine communication de ia ooie conccrnant lebioqusaüesiaaé, AU DANEMARK Copenhsgue, 1" février. Le Rig'dad s'est réoni en seance secrète. Tous lt*smembres et les ministres etaient presents. Les dé.'égnés du commerce et de l'agricul- tnre ont discutó dans l'après-midi avec le gouvernement, sur Ia situation créée par Ia i.ote des empires centraux. La Bourse 'est ftrmée cette semaine et la suivanie. DeuxAméricainsprotestent,.. Paris, I" février. MM.Halo, sénaleur américdn, et Simond, nd -cteurench fdu Nrto-York Tribune, ont télégraphié a MM.Wilso.s et Lansing, leur demandant d«s insiruction». f s sont veuns a Par s sur la foi de i'enga- gemeni do gouvern -ment allemand pri» a ï< suite de I' lïore <ui Snwi. ds dè-trent reiourner en Araérique et ne peu»ent tron- ver un navire en parlance dans ie dé;ai fixé par la note allemande. Les Etats-ünis ont pris tine JÉcision Ncw-Voik, 1" février. I.' « Associated Press b, de Was¬ hington, dit que MM. Wilson et Lan¬ sing ontconféré pendant une heure. Ün consioère qu'en face de la situa¬ tion, considérée comme on ne peut plus grave, le gouvernement des Etats-Unis a commencé déj& de for- muler des dispositions 4 prendre et qu'une mesure, dont on n'indique pas la nature, a été déja priso. L'ALLEMAGNE UUÜ contre Iemonde entier Le lias de!aFeanre, del'ltilietdei'flBgleterrs ofticielieniint decide pariliiemape TÖUTKS LES PROMESSES FAITES AUX ETATS-UXIS S0\TVIÖLÉE3 Voir la suits as la DER - NIÈREHEUREQ ia secuiwe paga, Réponse de l'Allemagne Al PRËS1DEAT WILSON Ls nole sulraste, sign^e do M Z mme-mano, s été remise au gouvertu ment des Elsis Unis : Le mei'credi 31 janvier, une note dn gou¬ vernement aliemand a été remise an gou¬ vernement d-s Eiais U'iis. Getto note eons- titna la répT o de l'Allemagne au malaga du prèsid» nt Wüsou, adressé, lé 28 janvier, au S nat américain. Les passages principiux ds cette nota responsive, remiso 4 1'ambassBdeur améri¬ cain k Oerlin, sont les saivacts : « Voire Exeeüence m'a commaniqoé, le 22 janvier, ie message que le président Wil¬ son a adrevé aa Sénat américain. Le g u- vernement allemand ayant prisconnaissance du contenu da co massage avec toute l'at- tf-ntion qne comporte l'exposo du président W"son, constats avec satisfaction qua les lignes directrices de cette importante mani¬ festation s'acco d'rU (lans de grandes pro¬ portions awc les principes et les vooux aux¬ quels i'Alirraagne adhère. En premier hen v:ent le droit de tout?3 les nations d'öiré l'arbitre leur sort et d'être iraitées d'nne f ?on identique. Ea re¬ connaissance da ce priücipe, l'AUeru gne se réjooira't «iocèrement si d s paup os leis que i'lria'-da et las lodes, qui ne juaissent pas de» bienfaits da l'lndépendance poiiu- que, étaiept appelés rnaintenant 4 jouir de la liberté. De raême le peuple allemand est oppas* aux alliances qui poussent les peoples mms une knie pour la puissance et q< i e» enla cent dans nn róseau d'intrigues fg ï des. Par contre, sa joyeuse cobaburdtion est assurée 4 tous les efforts qui tenlront 4 em pêcher les guerre? futures La liberté de» mers comma condition préï'ab'o de la hbre existence etde.» relations puifiques de» peo¬ ples, de mêroe quo la poiitiq ie de ia porte ouv-rte aa commerce de toutes les na'ion>, ont toujours éte au nombre des principes directeurs de la po it'qne allemande. C'est p mrqnoi ie goav0rncna<>iii,impérial rvgretie d'autant plas profoadément que l'aitttnd hostile 4 i t ptix da ses acivemires ait empêcbe le moad» cl'»border Ia réalisa- tion d» ces buts élevé». L'Allemagne et se» albés ét kent orêts 4 eatamer do suite des pourparlers do pais et, comme btse de ces pourparlers, ils avai>nt indiqué la protec¬ tion d(?'a vie, de l'honnenr et du libre déve- loppement du people. Amsi qu'ils l'irdi qutienj dans leur note du lïdécembre 1916. ienr plan ne visait pas 4 i'écias ment, ni 4 l'anéaniissement de leurs advarsaires. Pas d'annexloii de la Belgique En ce qui concern© notarament la B»!si- que, pottr laquei'e il existe aux K'.atvUois une chaude sympathie, le chancwiier avait dej4 déclaré ptusieurs semaine» aop .ravant que l'annexion de ce pays n'a jamais été dans les intentions i'AHemagne. Par la paix qu'elle cherchait 4 conckire avec la Belgique, EAi'-m gae préteudait simple ment sa rannir de precautions, afin que eet* Etit avec lequel l'Allemagne désire entrete- ntr des relations de boa vui-inage ne oui»se être expioité et servir les desseins de l'adver- saire. La prévision de ces questions êtait d'an- tant plus urgente que les gouvernement» ennemis, dans leurs discours et surtout p«r leurs decisions de la contereuce éconoauque de Peris, ont manifesté ouverteraent l inten tioo de ne pas reeonnsitre 4 l'Allemagne l'égahté des drf .its, après Ie rétablissement de la paix, mais bien da conttnuer 4 ia com¬ battre sysieraatiquement. Ls teiiiative de paix des quatre pniasances centrales a échouè en presence dj Eappeiit de conquèie des adversaires qui vmilsutd'C- trr Ienr ptix soos l'*g'dé do principe des nationalité». L<-spui-sauces de i'En.ente ont fait conn itre leurs buts de g >erre, qni con¬ sistent 4 d -membrer rAlieraagne, i'Autricbe II >ng!ie, li Turquie et la II iigarie. An dé-ir de reconciliation, ei les opposènt un? vo'onte de destruction. E les désirent le combat 4 ou tra tic *. C'est cette attitude qni oblige l'Al¬ lemagne a.prendre de nouvelles decisions. Le Mocus Depuis denx an» et demi l'A ug'eterre abuse de la puis-ance de sa maiine pour essayrr crimiuellement de réduire l'Ailenna- gne par la faim Foulant aux pieds ie droit des gei s, le grous e de puis»aacas nienées par I'Angletsrre paralyse non smlem-nt faction de ses adversairë», mais il ob ige en- corfxua r nne pression impilovab e les Et->ts neuiTe» 4 renoneer a tout traiiic coramerciat qui lui déplait. L'Améi ique connait les efforts faits poor déciaer l'Ai g ete re et ses AHiés 4 revrnir an droit des gens »t au respect de la liberté des mers. Le gouvernement bntannique poursuit une guei re de f ^raine qui, évidv-rn- ment, n'entame pas la force armee de i'ad- versaire, mais qui oblige des fetnmes, des enfauts, des malades ei des vieiilards a sup¬ porter patriotiquemeat les duuloureuses privations, comproruettant ain»i la s n'é de fa nation, de telle sorte que la soit"de domi¬ nation bntannique accumule troidemmt les soi tlran ces de I univers, sansse sonciar des lei» de l'humanité et des protestation des nemres, gravement lésés, sans se soucier mème de l'ardent dégir qni existe chez les peup'es de ses oropres aliiés. Ghaque jonr- hée apporte, dan» 'a ''itte qui sa po rsuk, denouveaaxrsvageséld#BQUTfUfg tavrls Gltaqno jonrnée qui abrégera la gaerro con» servera la vie des deux cótés 4 des midiera d? v Plants eciobattants et sera un bienfaU ponr l'humanité éprouvée. Devant l'humanité, devant l'histoire c' de¬ vant fa propre conscience, la gouvernement impérial na peut prendre la respoeskbilitó det renoneer aux moyens, quels qu'ï/s skiën!, 'do h&ter la fin de la guerre. II avait ospéré pon- voir atteindro lo but par des négqciations avaa le président des Etats Unis : nos advcrsairea ayant rópondu 4 cette démarche conciilatrioo par l'annonce d'une aggravation das combats, Ie gouvernement impérial doitdorénavam pour- suivre la lutte qui lui est de nouveau imposes, en recourant a toutes les armes, s'il veut ser¬ vir un idéal élevé d'humanité, et s'il ne veut pas pêchor contre ses propree compatriotaa. L'Allemagne renie les engagements pris avec les Etats-Unig Par suite, le gouvernement impérial est dé- oidê 4 abolir /es rectrictions qu'il s'était im- posées jusqu'ioi dans l'emploi de ses moyens de combat sur mer, dans l'espoir quo le peupl» américain et son gouvernement oomprendront los causes de cette decision et de sa nécessité. Le gouvernement impérial espère quo les Eats Uuis, apprrcieront Ie nottvel état de choses de ia haute tribune do i'impirt-aüté et, de Ienr cutó, qu'Ps aidoront aussi 4 em- pèchar de nouveanx miux et des sacuhce» d vies humaines é»ttab!>s. Je me rófè-e pour L s d tails des raesnre8 da guerre sur mer projetêes au mémoire annexe, et j'espère qne le gouvernsmeni américain déconseiliera a ses ré-sortiss nU et aux n-ivii e.»américiins de comnt miqner avec les ports des eaux déc;arée« t>r.>hbeos. Sigfté : ZlMMtiRMANN. a LaNote alteiaiÈ aux ïïeutres LAGIJEIIliE SOIS-JIAIII.VE Voici i'annoxe dont il est parlé plas haal et qui accompigne la réponse ailemandeaa message dn président Wilson : « A partir du1" février, les empires ceu¬ traux s'emploieront sans noavei avis et par tous les moyens a inierrompre le trafic ma¬ ritime autour de l'Angleterre, de la France et de I'ltalie, ainsi que dans la Méditerra- née oriëntale, dans les zones prohibées qui sont spéciüées et quo publiera le Journal ojficiel. » Les navires nenlres, actuellernenl mouillés dans les ports des zones prohi¬ bées, seront autorisés 4 quitter ces ports avant Ie 5 février et è suivre des routes plus courtes pour arriver en eaux libres. » Les puissances centrales ont égalernent adapté des dispositions pour accorder ls délai vouiu aux navires neutres 4 destina¬ tion de ports d'une zone prohibée qui, 4 la date du lor février, se trouverout 4 peu d« distance dc cette zone. » Ges eaox blcqnées sont: at Au Nord : nne région autour de l'Angleterre el do Is Franc<*dóliruiteepsr une ligne de 20rail- les iiiariusde distnice, lo long de ia có e h illsn- dnise jusqu'au öaieau-feu de Tersch iling, le da- vré de loniiiiude du bateau-Tea de Ter cheiuog jusqu'a U<l»ie, une ligne ailant psr le point 61» la,iui-1e Nord et 0*longitude, jusqu'au Si»Uegré latitude No!d el 5"ion.ilude Oitest, pu s jusqu'au point a 3 raiiles marins au Sud de la pointe Sud des Feroë ; de la, par lo puin!62*latitude Nord et 10»longitude Ouest jusqu'au 6 • degre latitude Nird ei 15' long m te Ouest ; ensuite, 57» latitude Nord,20»longi'ude Ouest ; puis Ie lo -,gdu degré de longitude Li*N >rd. ju-qu'a 20 iniiles rairins du cip Flnislerio et sur 20 uulles ra irins de dis¬ tance le long de ta cöte espsguole ju.-qu'a ia frontére fran<;aise: />}AuSud : la dediterranée demeurera ouv?r!e a la navigation neutre dans la zine navale située a l'Ouest de ia ligne : point du l'ltspiquetie jus- qu s ."W' !0' Nord el ti'O rast, ainsi qu'au Nord e st 1Ouest d'une bande targe (la 20nulles raa ins ie lung de ta eöte da Nird de l'Afrique coraraengiat a 2°de longitude Ouest. Le 'erve des vapenrs américain» rêga- liers de passagers peut coutiuuer Saus êo'« luquieté : a) S Ft'monlh e3t pris comme port da destitution ; b) Si 4 i'aüer et au retoar cn se dinge sur Sci iy et un p unt situé pir 50» latitude Nord et 20° longitude O <est. (Des mints alleman- di s ne tont pas posées sur cette room) ; c) Silesvapeurs portent ies insigues spé« cianx énuméres dans la note ; d) Un vapeur circulera cbaque senvina danschaque direction ; l'arrivee aura Qe • 4 Faimouih ie oimaucüe et ie depart de Fal¬ mouth Ie mnrcredi ; e) Le gouvernement améric'iin devra don» oer la garantie que se» vapt urs n'oot pas 4 leur bord de man h -ndise» de contrei) =ud© de guerre (d'après les iistes allemandes da cooirebard ). Oo fait counai r»en ontre que l'Allemagna est disposèe 4 tenir compte des besoirts da service continental des passagers en perntet- tsnt chique s maine le hbre pass-ge tt tna les deux sens d'un batean 4 rotte» hoiiandala entre Flessingue et Southwold. Ces bateaux 4 rones ne penvent fran"Wr Ir» z <n»s privés- que de jour ; sis dmv- A dn goc4i'aüsret rewur sur ic

SfiDlïfiiêS—HOT BCffATTw—§Ccufisiês Pa^ss? LePetit...mm /2 VimKnH—ff!!.! Pagres) SfiDlïfiiêS—HOT BCffATTw— Ccufisiês Pa^ss? VèJf&n2f'évri>r!ÜCT CBBBE5BSBSB Adraiwstralea?*Délésrné-Gérant

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VimKnH— ff !!.! Pagres) S fiDlïfiiêS— HOT BCffATTw— §Ccufisiês Pa^ss? VèJf&n2 f'évri>r!ÜCTCBBBE5BSBSB

Adraiwstralea?*Délésrné-GérantO. RANDOLETHafflflfatiMIss^rassiaai?!issoncis.TEL.10.®S6, Rue Fontenelle, 35

AStïsssTélêgraphique: RANDOLETHa"??» Le Petit RÉDACTEUR EN CHSF

J.-J, CASPAR -JORDANTélöphone t S S.HO

SaorétairaGénéral: TH. VALLÊ1Rédactlon,35, rue Fontanel!»- Té!.7.60

AAAOXCE8 ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATI Qü EAU HAVRE. Bureau do Journal, 118,boa!' de Strasoourg.

L'AGENOEHAVAS.8, place de ia Bourse, estseule chargée de reeevoir les Annoaces pour( le Journal.

LePETITHP.VHFtft déstgn»pour los Anneness/uilcta/ros ft têgalest ui. i. Ba—mm——tg «am^jggjaagfej 1 agmgsmm

A PARIS. Le plas fort Tirage des Joumaux de la Region

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Réponse AllemandeIt M. WilsonLe gouvernement de Berlin a fait remet-tre uue Note au gouvernement des Euts-Uriis, en réponse au Message du présidentWilson, adressé ie 22 janvier, au Sénataméricain. Si M. Wilson n'est pas édiflé,cette fois, sur l'insigne dupliciic boehe,c'est que, décidément, les róalités n'ontaucune prise sur son Sine ravie en desregions idéaies.Après les formules de politesse obliga-loires, laNote déciare qu'il est trés agréubleau gouvernement imperial « de constaterque les lignes directrices du Manifeste deM. Wilson concordenl, dans de grandesproportions, a vee les principes et les voeuxauxquels souscrit l'Allemagne ». Puis eilepoursuit. sur un ton d'ironie, cn souhai-lant a l'lriande et aux lades un régime d'in-dépendance et de liberté et en offrant lae joyeuse coilaboration » de l'Allemagne 4tous les efforts qui tendraient a emjiêcherles guerres futures, et en réclamant la li¬berté des mers.Et eest au moment mime oü ils s'effor-cent de faire combattre les Polonais et lesLiüiuaniens contre leur patrie, c'est au mo¬ment oü leurs pirates sèment, panni lesneutres, la terreur et !a mort que les bour-reaux de ia Belgique osent leuir de pareilspropos !Ils continuent sur an ton hypocrite :« Par la paix qu'elle cherchait a conclureavec Ia Belgique, l'Allemagne préteudaitsimpiemenl se mutiir de précautions, aünque eet Et.it, avec lequel elle désire enlre-tenii des relations de bon voisinage, nepuisse être exploité et servir les desseinsdes adversaires. » D'ailleurs, l'Allemagneet ses ailiés ne visaient ui a l'éerasement,ai a i'anéantissernent de 'eurs enneniis.Or, tandis que M. Zimmermann parleainsi au nom de son maitre, la fureur despangermanistes se donne libre carrière ; ilsréclamenile bassin de Bricy, qui leur four-nit actueiiement les trois quarts de leuracier ; ils réclament les cdïes de Flandre etle comte Westrop ne dissimule pas que laprochaine guerre déchaiuée par les AlIe¬mands sera dirigée contre l'Angleterre.grfice a l'assujetlissement projeté de la Uei-gique, — qualiflé, dans la Note allemande,de « précaution « nécessaire.Mnis oü la réponse de l'Allemagne estvraiment cruelle pour les Elats Unis, etaussi pour tous les neutres, c'est iorsquereprenant ia thèse de la liberté des mers,M. Zimmermann vient déclarertoat net queo devant l'humanité, devant l'histoire etdevant sa propi;e conscience, ie gouverne¬ment impérial ne peut prendre la responsa-bilité de renoneer aux moyens, quels qu'ilssoient, de héter la fin de la guerrc. » Etc'est en recourant 4 « toutes les armes »que l'Allemagne prétend «servir un idéalélevé d'huuianité. »M, Wilson, en son Message, avail dé-fendu ce principe de la liberté de la na¬vigation, telle qu'elle est garantie par lestraités internationanx, telle qu'elle est res-pectée par les Allies, mais que les piratesallemands ont outrageusement méconnue.Or, par une insolente transposition desresponsabilités, laNote allemande prétendque ce sont les Aliiés et particulièrementl'Angleterre qui metlent un obstacle a cetteliberté du commerce maritime. Elle feiutde croire que « les protestations des neu¬tres, gravement lésés », se sont éievées,non pas contre les pirates allemands. contreleurs sous-marins coupables de toutes lesforfai lures et de tous les crimes, maiscontre les flottes ailiées en legitime actionde guerre et tenant le bloeus des cötes en-nemies. Et la Note allemande se términepar une veritable menace adressée a tousles neutres.C'est la le point particulièrement intéres¬sant et grave de !a nouvelle Note allemande,laquelle, pour le surplus. me fait guère querépéter le Manifeste antérieurement adresséaux neutres.II reste A savoir comment ces menacesseront aecueillies aux Etais Unis a un mo¬ment oü, de toutes parts, les incidents s#r-gisser.t entre les neutres et l'Allemagne,par suite de la recrudescence de ia pira-terie sous-marine.

Th. Vailés.

«LesAllemandssontoraimentiles « Booties»

dit un ecciésiastique bavarois ..

Le BercMesgiden pnblie une lettre d'un ecclé-Siastiquc bovaroi3, aoat voici un pussage edi-flain :Vo'iS me demand z : < Pourquoi laguerre ? » D'. bord k cause do la malignité3e nob ennemis. Mais ne soyons pas Phari-aien , ne uotis eoulenlons pas de dé «oneerles fantes d'autrui. Ua trop grand nombrad'enlre nous etaiaat Allemands de» nom,snais pas de coeur.A l'ombre da pa»idon allemand. ils es-a?yaient de pilIer le monde avec c- tte mömeCup.dhé qu'ils apporter.i aujoord'hui 4 piilerleurs compairiotes. Et com me l'espru deMammon va toujour» de pair avec l'amour«ies ptaisirs Berun et sa vie nocturne onttrausl'o mé, les Allemands en véritables« Böche8 ».La vie de nombreux so'dits jnstifie lessaiommes de nos adv<rsaires, tesqoeis pre-Serdent qa« l'Aliemsnd est ua bomme sanspi cours.

LE PARLEMENTImpressionsde Sêenee1MBKOÏRS CORaMPORBANTPARTICULAR!

AU SÉNAT

ITotroDèfensscontrela Guerresous-marine

0ÉCLAR\T10NSDUMNISTIÏED . LvMARINEAu moment oü l'Allemagne, dans un su¬prème accès de fureur, se lance plus quejamais dans le crime en iritensitiant laguerre sous-marine, ('interpellation de M.d'Estournelles de Constant, sur les respon-sabilité du gouvernement dans les surpri¬ses de la guerre sous-marine, est arrivée üsouhait puisqu'elle nous a valu de préci-ses et réconfortantes déclarations du minis-tre de ia marine,Le sé nateur de la Sarthe se plaint qu'enFrance on ne laisse conuaitre que les sinis-tres, alors qu'en Allemagne on ne laisseconnaitre que des triomphes de la guerresous-marine. M. d'Estournelles de Cons¬tant deinande quelles mesures sont prisespour résister éfficacoment. I! exprime saconfiarice dans nos moyens de defense, ilespère que nous saurons résister, tandis quenos ennemis resteront voués a 1'exécrationgénérale.L'arniral Lacaze réponda l'isuerpeilaleur.II dit que la declaration du blocus corres¬pond a ce que les Allemands téchent defaire depuis toujours. Ils ne tiennent au-cun compte des engagements h l'égard del'humanité pris a La Haye. lis ne ferontrien de plus horrible que ce qu'ils ont faitd<>ja.Conservons notre calme devant cesforfaits. L'arniral Lacaze ajoute : « Aucunmoyen de defense ne sera négligé. Nousarmons nos navires de commerce qui sedéfendroul comme un honnête homnie qui,assailii par un malandrin au coin <l'unbois, tire son revolver pour sa sécurité «Le ministre, en terminant.donne des chif-fres rassurants. Dans les onze derniersmois, sur 51 millions de tonnes de mar-chandises dirigées sur nos ports, 273,000seulement, soit un demi pour cent seule-ment, a été au fond de l'eau par le fait dessous-marins.L'arniral est trés applaudi ct le Sénat votel'ordre du jour pur et simple en lui dormantsur la demaudc de M. Reveillaud, ia signi¬fication de coiitianee.Avant cetts interpellation, le Sénat av.itadopié un proj t de loi aoLois mt la nomi¬nation dans ia marine, de» élèvesde premiè¬re an nee de l'éeoie Polyierhoique.En fin da séance, Ie S^nat aorès nn déb.iauquel participant MM Pe chO', Clémeatel•et Codet, a voté nn projet reiaiif au creditau petit et moyen commarca.L'Assemblée a fixe au ji»adi 8 février, saprochaine séance, la discussion de ('inter¬pellation sur les charbons.

A LA CHAMBRB

Les Exeniptêset les Rêformésli y a autant d'araatenrs pour assists a ladi80iis»ioa devsnt ia Ghambre du projft re-lalif aux exei"pté8 et léforraé» qn'il y enavait en anü S915 poor la loi Daiho-z con-cernant la mAtieure utilisation possible desiff ciifs.II est naturel qua ces questions pass<on-nent le pubhe. I.e» intéressés sont d'ai ieursnombrei x.900 000 pergoone» anjourd'hni di-rectement iniéie»»és aiiendem leor sort eti'on ne peut compter celles que ceia toucheiudireneinent.Le vota de i'ariicle preminr avec la rédac-tion de la Commission » iCtuellement pmrconséqnence q .e 350.000b mme» senlemt ntseront de nouveau examines, msis aUen-dons la fin. La suite de la discussion nousreserve peut ètre des surprises... Et puis ily aura encore le Senat.D, ns les couloir» du Palais Bonrboa ons'occupe d'one lettre d • M. Raoiu P-»r.'t aasujet de l'iaterprétatioa de ia oi d i 18 j sil—lei 1914 relative k l'impös géneral sur ie ra-venu. On dnnonoa que M Riboi vieui defaire com al re au rapporteur genérai de laCommission du budget qn'il p.iriageait. sonOiioion et qn'il estimait qu i' y avail lom dedéduire du revenu imposab e ie rnooiant dei'irapöt génerai sur le levenu de i'aanóeprrcédeate.La d>scusion du projet relatif aux exemp-iés et réformes leprend è I'ariicle 2 concer-nant ia composition des Commis-iuns de ré-forme Uo amendement de M. Doisy dou-naoi la wajorbé aux uiedecins n'obiient quecinq ou six voix.Par contre, un amendement de M Cozas-sns, tendant è introduire un cooseiller «'ar¬rondissement a p us de snccès. Ii est adupteAmai-iS levees malg'é i'upposition du gou¬vernement, et l'exnême-gauche appiauaitbroyamment ce résnhat.La Gommission a accept.- que les deux tné-deci"s militaire» p-u-smi ètre r meiacespar « d-ux médecin» re bibs» sou no >».M Lefas dr-f nd l'aneieo t-xta, mais IaGbambre lui prefere le nouveau.L'article 2 est voté arec deux Douveüesdispouiious, l'une dounait uue voix pre-pouderante au prefer, president ; l'a ure sti-puiaot que i^s Commissions se réunissentau chef li«u d'ari ood!ss»meot.1,'aruc e 3 est adi-.piè apres diverges obser¬vation» de M.Merlin sur ia nécessité de nepas mco'porer les tubercuienx.L'amendt'meni Kerniec, les di»o<nsantd'un nouvt'i exameu,e8t disjoint par 238 voixcontre 222 après pointage.L'articie 4 est vofé.L'ariime 5 est l'obj't d'un important amen-den e>" de M. Ln»ce qm dero<.nde que lese.'giges tpeciaux ne so'eot pa» dispensesd'une nouvebe visite. M. Igaace a combattutoutes les exceptions è la loi au nom de iajustice et de l'ega iié. Sa ttiese, det. ndueavec b^biiete et e ooueoce, i'ernporte aprespointage par 22ti voix contte 222.La suite de la rtisc-ssion esi reuvoyóe 4domain. Et certain meut on finira, car iireste seulemeni k ex»miner un article etde» dispositions additionuellrs. Toutes lesinterpeilduons qui oevaient é re d'»cutéesd-mai i oni été, en conséquent», r»n»o)ée«4 mardi.

Tii. fifcXftV

COMMUNIQUÉS0FF1CIELS©13» JOUTHVBJSS

COMMUNIQUÉSFRANQAISParis, 1" férrier, 14 heures.

Rencontres de patrouilles sur divers points du front, na tarn ment al'E-it de Reims et dans la region auAard d'Alikirch,Nuit calme partout aillears.

AVIATION

L'adjndant Madon a abattu , dansla journée d'hier, son cinquièrne avionallemand.Pendant la nuit du 3i janvier auJcr Jévrier, une de nos escadrilles abombardê les gares et les dépots enne¬mis a Curchy et Voyenncs, ainsi queles bivouacs a VEst de Nesle.'Un de nos avions-canons a tiré unecinqnantaine d'obus sur les canlonne-ments ennemis de Mesnil, St-JVicaize etHerly-Somme.

S3 heures.Aucun événement important a si¬gnaler au cours de la journcc, en de-hors de la latte d' artillerie assez ac¬tive a iJIartmannswillerkopJ et a VEstde Metzeral,

COMIHMQl'lBRITAl'IQCELestrsupesbrHanniqaesreponsen!plusisurssoupsdomainennuis

E® janvier, elbs ont fait1,329 prieonuieris dont 27 ofiiicif r«

1" février, *0h. 33Nous avons de nouveau légèrementamelioré notre position, la nuit der-nière, au Nord de Beaumont Hamel.L'enncmi a encore essaré, dès cematin, d'enlever tin de nos posies versGrandcourt. II a été rejeté.Un coup de main, execute avec suc-cès an début de la nuitinée contre lestranchces allemandes, an Sud-Ést deEeuville- Saint- Vaast, n'a entrainépour nous aucune per leL'ennemi a tenté de s'approeher denos lignes , au cours de la nuit et audébut de la matinee, au Sud-Estd'Armentières et a VEst d' Ypres, 11 aété repoussé avec pertes.Deux autres attaques ont été exê-catées ce matin vers Wytschaete parde Jorts dêtachements ennemis revê-tus de capotes blanches. lis ont étérejetês avec des pertes sérieuses avantd'avoir pu atteindre nos lignes. Uncertain nombre de prisonniers sonttombés entre nos mains an cours deces deux engagements.Des tirs de contre- batteries et desbombardements des positions enne-mies ont été ejffectués avec succès aucours de la journée en de nombreuxpoints du Jront.L' artillerie allemande s'est montréeplus active que d' ordinaire au Sudd' Ypres.Le total des prisonniers allemandsfails par les troupes britanniques enFrance pendant le mois de janvier

s'est élevé a mille deux cent vingt-huit,dont vingt-sept officiers.

COMMUNIQUÉBELGSl" février.

Activité des patrouilles allemandesau cours de la nuit. Partout elles ontété repoussées par notre feu.Ié artillerie allemande a été trésactive dans la région de Heisas etvers Dixmude.Lutte d' artillerie dans les sec tears deRamscapelle, de Pervyse et de Noord-schoote.

COMMUNIQUEITALIË»Koiae, 1« février.

Activité de l'artiiierie.Nous avons detpersó, dans ia zona de Ga-rizia, des troupes massées aux environs deItigiia.

COMMUNIQUÉROSSEDoublesuccèsrusss

retrograde, i« février.Nous avons délogé les Allemandsdes tranchees qu'ils occupaient a l'Eatde la chaussée de Kalutcem.Sur lo front roumain, nous avonsrepoussé l'ennemi, lui infligeant degrosses pertes sur les collines a l'Eatde Jacobsni. Le 30 janvier, dans eet, terégion, nous avons capture li cfB-et plus de 1,000 soldata,

DANSLESBALKANSCOMMUNIQUÉ ROUMAIN

LaViolöirsdeJaeeiiéo?Jaisy, 29janvier.

Au Nord de Dorna Vatra, lea trou¬pes russas ont attaqué de nouveaudans la direction de Jacobéry, aprèsnn& puissante preparation d'artitle-rie ; ©lies ont forcé, sous le feu vio¬lent de l ennemi, les réseaux de fils defer barbeiés posés sur une grandeprofondeur et, avanqant a travers laneig» jusqu'è la ceinture, elles ontréussi 4 eniever è Ia baïonnette deuxhauteurs fortement organisées l'unederrière l'autre. L'ennemi a subi degrandes pertes.A part les 45 officiers et les 1,156soldats faits prisonniers dans ia jour¬née du 14/27 janvier, les troupes rus-ses ont capturé, dans cette nouvelleaction, dee prisonniers et du matérielde guerre. Jusqu'a présent, on acompté 11 officiers, plus de 1,000soldats, 10 mitrailleuses, un canonde campagne et plusfours lance-bombes,

DmièrtHeartLaBoteflesEmpiresCentralET LES NEUTRES

EN ESPAGNESLnsituation est extréinement grave

■ Madrid,f«' février.Les dernières impressions de la soiréesont que ie gouvernement va clöturerim-me-ii'ternent la session parlementaire afinö'éviier <ie»debais dangereux.Les ministre» oni tra»aillé toute ia nuit.Le ministre des affaires éirangères s'entre-tint iongaement avec l'ambass deur desEtats Unis.Les joomisux sont nnsnimes k con sidér erla situation eomine extrêmement grave. Usjugent ia décisien de» empires ceutrauxcomrno un lort coup porté aux neutres.

EN SUISSE• Les mesnres n黫»»alres

vo'.u être prises »Berce, C' février.

Le gouvernement fédé^al a examiué lon-guement la note des empires eemranx rela¬tive an bloeus.I! a convoqué la Gooterence des représeD-tams des département» intéressés « en vnede prendre les mesures nécessaires, •

EN HOI.LANDELaHsye. {" février.

Le minirtre des affaires étrangères a re^udans ia seine communication de ia ooieconccrnantlebioqusaüesiaaé,

AU DANEMARKCopenhsgue, 1" février.

Le Rig'dad s'est réoni en seance secrète.Tous lt*smembres et les ministres etaientpresents.Les dé.'égnés du commerce et de l'agricul-tnre ont discutó dans l'après-midi avec legouvernement, sur Ia situation créée par Iai.ote des empires centraux.La Bourse 'est ftrmée cette semaine et lasuivanie.

DeuxAméricainsprotestent,..Paris, I" février.

MM.Halo, sénaleur américdn, et Simond,nd -cteurench fdu Nrto-York Tribune, onttélégraphié a MM.Wilso.s et Lansing, leurdemandant d«s insiruction».f s sont veuns a Par s sur la foi de i'enga-gemeni do gouvern -ment allemand pri» aï< suite de I' lïore <ui Snwi. ds dè-trentreiourner en Araérique et ne peu»ent tron-ver un navire en parlance dans ie dé;ai fixépar la note allemande.

LesEtats-ünisontpristineJÉcisionNcw-Voik,1" février.

I.' « Associated Press b, de Was¬hington, dit que MM. Wilson et Lan¬sing ontconféré pendant une heure.Ün consioère qu'en face de la situa¬tion, considérée comme on ne peutplus grave, le gouvernement desEtats-Unis a commencé déj& de for-muler des dispositions 4 prendre etqu'une mesure, dont on n'indique pasla nature, a été déja priso.

L'ALLEMAGNEUUÜcontreIemondeentierLelias de!aFeanre,del'ltilieetdei'flBgleterrsofticielieniintdecideparriliiemape

TÖUTKSLESPROMESSESFAITESAUXETATS-UXISS0\TVIÖLÉE3

Voir la suits as la DER-NIÈREHEUREQ ia secuiwepaga,

Réponsedel'AllemagneAlPRËS1DEATWILSONLs nole sulraste, sign^e do M Zmme-mano, sété remise au gouvertu ment des Elsis Unis :Le mei'credi 31 janvier, une note dn gou¬vernement aliemand a été remise an gou¬vernement d-s Eiais U'iis. Getto note eons-titna la répT o de l'Allemagne au malagadu prèsid» nt Wüsou, adressé, lé 28 janvier,au S nat américain.Les passages principiux ds cette notaresponsive, remiso 4 1'ambassBdeur améri¬cain k Oerlin, sont les saivacts :« Voire Exeeüence m'a commaniqoé, le22 janvier, ie message que le président Wil¬son a adrevé aa Sénat américain. Le g u-vernement allemand ayant prisconnaissancedu contenu da co massage avec toute l'at-tf-ntion qne comporte l'exposo du présidentW"son, constats avec satisfaction qua leslignes directrices de cette importante mani¬festation s'acco d'rU (lans de grandes pro¬portions awc les principes et les vooux aux¬quels i'Alirraagne adhère.En premier hen v:ent le droit de tout?3les nations d'öiré l'arbitre dé leur sort etd'être iraitées d'nne f ?on identique. Ea re¬connaissance da ce priücipe, l'AUeru gne seréjooira't «iocèrement si d s paup os leisque i'lria'-da et las lodes, qui ne juaissentpas de» bienfaits da l'lndépendance poiiu-que, étaiept appelés rnaintenant 4 jouir dela liberté.De raême le peuple allemand est oppas*aux alliances qui poussent les peoples mmsune knie pour la puissance et q< i e» enlacent dans nn róseau d'intrigues fg ï des.Par contre, sa joyeuse cobaburdtion estassurée 4 tous les efforts qui tenlront 4 empêcher les guerre? futures La liberté de»mers comma condition préï'ab'o de la hbreexistence etde.» relations puifiques de» peo¬ples, de mêroe quo la poiitiq ie de ia porteouv-rte aa commerce de toutes les na'ion>,ont toujours éte au nombre des principesdirecteurs de la po it'qne allemande.C'est p mrqnoi ie goav0rncna<>iii,impérialrvgretie d'autant plas profoadément quel'aitttnd hostile 4 i t ptix da ses acivemiresait empêcbe le moad» cl'»border Ia réalisa-tion d» ces buts élevé». L'Allemagne et se»albés ét kent orêts 4 eatamer do suite despourparlers do pais et, comme btse de cespourparlers, ils avai>nt indiqué la protec¬tion d(?'a vie, de l'honnenr et du libre déve-loppement du people. Amsi qu'ils l'irdiqutienj dans leur note du lïdécembre 1916.ienr plan ne visait pas 4 i'écias ment, ni 4l'anéaniissement de leurs advarsaires.

Pas d'annexloii de la BelgiqueEn ce qui concern© notarament la B»!si-que, pottr laquei'e il existe aux K'.atvUoisune chaude sympathie, le chancwiier avaitdej4 déclaré ptusieurs semaine» aop .ravantque l'annexion de ce pays n'a jamais étédans les intentions dé i'AHemagne. Par lapaix qu'elle cherchait 4 conckire avec laBelgique, EAi'-m gae préteudait simplement sa rannir de precautions, afin que eet*Etit avec lequel l'Allemagne désire entrete-ntr des relations de boa vui-inage ne oui»seêtre expioité et servir les desseins de l'adver-saire.La prévision de ces questions êtait d'an-tant plus urgente que les gouvernement»ennemis, dans leurs discours et surtout p«rleurs decisions de la contereuce éconoauquede Peris, ont manifesté ouverteraent l intentioo de ne pas reeonnsitre 4 l'Allemagnel'égahté des drf .its, après Ie rétablissementde la paix, mais bien da conttnuer 4 ia com¬battre sysieraatiquement.Ls teiiiative de paix des quatre pniasancescentrales a échouè en presence dj Eappeiitde conquèie des adversaires qui vmilsutd'C-trr Ienr ptix soos l'*g'dé do principe desnationalité». L<-spui-sauces de i'En.ente ontfait conn itre leurs buts de g >erre, qni con¬sistent 4 d -membrer rAlieraagne, i'AutricbeII >ng!ie, li Turquie et la II iigarie. An dé-irde reconciliation, ei les opposènt un? vo'ontede destruction. E les désirent le combat 4ou tra tic *. C'est cette attitude qni oblige l'Al¬lemagne a.prendre de nouvelles decisions.

Le MocusDepuis denx an» et demi l'Aug'eterreabuse de la puis-ance de sa maiine pouressayrr crimiuellement de réduire l'Ailenna-gne par la faim Foulant aux pieds ie droitdes gei s, le grous e de puis»aacas nienéespar I'Angletsrre paralyse non smlem-ntfaction de ses adversairë», mais il ob ige en-corfxua r nne pression impilovab e les Et->tsneuiTe» 4 renoneer a tout traiiic coramerciatqui lui déplait.L'Améi ique connait les efforts faits poordéciaer l'Ai g ete re et ses AHiés 4 revrniran droit des gens »t au respect de la libertédes mers. Le gouvernement bntanniquepoursuit une guei re de f ^raine qui, évidv-rn-ment, n'entame pas la force armee de i'ad-versaire, mais qui oblige des fetnmes, desenfauts, des malades ei des vieiilards a sup¬porter patriotiquemeat les duuloureusesprivations, comproruettant ain»i la s n'é defa nation, de telle sorte que la soit"de domi¬nation bntannique accumule troidemmt lessoi tlran ces de I univers, sansse sonciar deslei» de l'humanité et des protestation desnemres, gravement lésés, sans se souciermème de l'ardent dégir qni existe chez lespeup'es de ses oropres aliiés. Ghaque jonr-hée apporte, dan» 'a ''itte qui sa po rsuk,denouveaaxrsvagesél d#BQUTfUfgtavrls

Gltaqno jonrnée qui abrégera la gaerro con»servera la vie des deux cótés 4 des midierad? v Plants eciobattants et sera un bienfaUponr l'humanité éprouvée.Devant l'humanité, devant l'histoire c' de¬vant fa propre conscience, la gouvernementimpérial na peut prendre la respoeskbilitó detrenoneer aux moyens, quels qu'ï/s skiën!, 'doh&ter la fin de la guerre. II avait ospéré pon-voir atteindro lo but par des négqciations avaale président des Etats Unis : nos advcrsaireaayant rópondu 4 cette démarche conciilatrioopar l'annonce d'une aggravation das combats,Ie gouvernement impérial doitdorénavam pour-suivre la lutte qui lui est de nouveau imposes,en recourant a toutes les armes, s'il veut ser¬vir un idéal élevé d'humanité, et s'il ne veutpas pêchor contre ses propree compatriotaa.

L'Allemagne renieles engagements prisavec les Etats-Unig

Par suite, le gouvernement impérial est dé-oidê 4 abolir /es rectrictions qu'il s'était im-posées jusqu'ioi dans l'emploi de ses moyens decombat sur mer, dans l'espoir quo le peupl»américain et son gouvernement oomprendrontlos causes de cette decision et de sa nécessité.Le gouvernement impérial espère quo lesEats Uuis, apprrcieront Ie nottvel état dechoses de ia haute tribune do i'impirt-aütéet, de Ienr cutó, qu'Ps aidoront aussi 4 em-pèchar de nouveanx miux et des sacuhce»d vies humaines é»ttab!>s.Je me rófè-e pour L s d tails des raesnre8da guerre sur mer projetêes au mémoireannexe, et j'espère qne le gouvernsmeniaméricain déconseiliera a ses ré-sortiss nUet aux n-ivii e.»américiins de comnt miqneravec les ports des eaux déc;arée« t>r.>hbeos.

Sigfté : ZlMMtiRMANN.a

LaNotealteiaiÈauxïïeutresLAGIJEIIliESOIS-JIAIII.VEVoici i'annoxe dont il est parlé plas haalet qui accompigne la réponse ailemandeaamessage dn président Wilson :« A partir du1" février, les empires ceu¬traux s'emploieront sans noavei avis et partous les moyens a inierrompre le trafic ma¬ritime autour de l'Angleterre, de la Franceet de I'ltalie, ainsi que dans la Méditerra-née oriëntale, dans les zones prohibées quisont spéciüées et quo publiera le Journalojficiel.» Les navires nenlres, actuellernenlmouillés dans les ports des zones prohi¬bées, seront autorisés 4 quitter ces portsavant Ie 5 février et è suivre des routesplus courtes pour arriver en eaux libres.» Les puissances centrales ont égalernentadapté des dispositions pour accorder lsdélai vouiu aux navires neutres 4 destina¬tion de ports d'une zone prohibée qui, 4 ladate du lor février, se trouverout 4 peu d«distance dc cette zone. »Ges eaox blcqnées sont:at Au Nord : nne région autour de l'Angleterreel do Is Franc<*dóliruitee psr une ligne de 20rail-les iiiariusde distnice, lo long de ia có e h illsn-dnise jusqu'au öaieau-feude Tersch iling, le da-vré de loniiiiude du bateau-Tea de Ter cheiuogjusqu'a U<l»ie,une ligne ailant psr le point 61»la,iui-1e Nord et 0*longitude, jusqu'au Si»Uegrélatitude No!d el 5" ion.ilude Oitest, pu s jusqu'aupoint a 3 raiiles marins au Sud de la pointe Suddes Feroë ; de la, par lo puin! 62*latitude Nord et10»longitude Ouest jusqu'au 6 • degre latitudeNird ei 15' longmte Ouest ; ensuite, 57»latitudeNord,20»longi'ude Ouest ; puis Ie lo -,gdu degréde longitude Li*N>rd. ju-qu'a 20 iniiles rairinsdu cip Flnislerio et sur 20 uulles ra irins de dis¬tance le long de ta cöte espsguole ju.-qu'a iafront ére fran<;aise:/>}Au Sud : la dediterranée demeurera ouv?r!ea la navigation neutre dans la zine navale situéea l'Ouest de ia ligne : point du l'ltspiquetie jus-qu s ."W'!0' Nordel ti'O rast, ainsi qu'au Norde st1Ouest d'une bande targe (la 20nulles raa ins ielungde ta eöte da Nird de l'Afrique coraraengiata 2°de longitudeOuest.Le 'erve des vapenrs américain» rêga-liers de passagers peut coutiuuer Saus êo'«luquieté :a) S Ft'monlh e3t pris comme port dadestitution ;b) Si 4 i'aüer et au retoar cn se dinge surSci iy et un p unt situé pir 50» latitude Nordet 20° longitude O <est. (Des mints alleman-di s ne tont pas posées sur cette room) ;c) Silesvapeurs portent ies insigues spé«cianx énuméres dans la note ;d) Un vapeur circulera cbaque senvinadanschaque direction ; l'arrivee aura Qe • 4Faimouih ie oimaucüe et ie depart de Fal¬mouth Ie mnrcredi ;e) Le gouvernement améric'iin devra don»oer la garantie que se» vapt urs n'oot pas 4leur bord de man h -ndise» de contrei) =ud©de guerre (d'après les iistes allemandes dacooirebard ).Oo fait counai r»en ontre que l'Allemagnaest disposèe 4 tenir compte des besoirts daservice continental des passagers en perntet-tsnt chique s maine le hbre pass-ge tt tnales deux sens d'un batean 4 rotte» hoiiandalaentre Flessingue et Southwold.Ces bateaux 4 rones ne penvent fran"WrIr» z <n»sprivés- que de jour ; sis dmv- Adn goc4 i'aüsret rewur sur ic

Page 2: SfiDlïfiiêS—HOT BCffATTw—§Ccufisiês Pa^ss? LePetit...mm /2 VimKnH—ff!!.! Pagres) SfiDlïfiiêS—HOT BCffATTw— Ccufisiês Pa^ss? VèJf&n2f'évri>r!ÜCT CBBBE5BSBSB Adraiwstralea?*Délésrné-Gérant

^hare de Nnrddfeiader. Sat' cette iigno il ne«era 'pa« t«Qsédr>mines aileöi.i»aes. La si¬ssies spéci ux por»és sar ces b&liicenjs pén-Sant c '(te trav*rsée et les au tres conditionssoni ies niènx'S que pear les vipeuts Apas-si g rs am'-rieain*.O '.te n«t« a é'é remise anx nen'rcs parIt-a ambassadeurs d'Micmagne èt a'A uincfte-jjrie.

L'impression en EspagneL'siuoaaSadeur d'Ai em gne sVsi rendupo sOi'OPllement an ministère des iff; irest ■ egeres pour reaielire lo document.L' mbi-aadeur d'Autricha l'a entoyé sousc« v, ioppe.•le communication a prodnit fine gran-do impr< ;,sio« en E pagne.!,-•conseil «les uiinistres s'est rénni mer¬er! di soir ; ii s'e&toccupe de la note aiie-mande. .Les din cteurs dejournanx se font reamsiM tuin stère de l'in ipvkur. On ;eur a recom-Biïvidé !a pins grauob "prudence dans ieursr^tSrnetitaire de la note allemande.

L'Emotion aux Etats-UnisLa nouvel e note annonpmt anx Etatsrent res no regiino de gu-rre rons-m »riae«: as extréme ngoeur. a causé ruis Etata-Gois une emo-ion consldérable.On considè'e a W«»hiogton qne ca renon-vetlemeui de menaces <ie 'a part da i'Atie-u "gne cons itue on- fl graote viulaiio ■' 'esprumesses tant de ids fakes anx Eials-U-.isïjue Ies mviies de guerre allemanus rtsp^c-(irMenl la navigation n-ratie, ne torpibe-jaient p-.s sans avsrUsseinent et sauveraienties rq ipages.On «-aoiéite que !e président Wilson, danssa note d'avril 1916. ava't men ce de rompr-imtné iiateroeni bs relations diplomauqufsav>c l'AUemagoc si eslic ei centimiait a vio-for ie- tois de FhuitKinilé. La nose du prési¬dent Wilson se tern inait air.si :Si !e g-ouverneaieBt taipérial a Fictontion depou suivre Is guerre sons-msriao iaipftoy-bec-ent et sans distketion centre les navires decommerce, sans eg-.i-Jpour ee qu« ie gouverne-fciiiil des Etats OnIs c nsidérc OutBKieies dispo¬sitions sacrées et ia t!ai|uables en droit interoa-tionai et jcommeie-, principes .d'bnmanité anani-inen ent reeonr.us. ie gouvernemei t des Et«is-tjnis lievrn 9 aiemcBten (lor !a euBChisionqu'ilne lui resle qu'itne vcia a sulvre.Amolos q ui FAILmagne n'anncace immédia-teaient qu'el e »■endonne ses mé'h >desd'ailnquessous-ma iüés 8Clueiies contre Ie» osvires lisas-coiiant des gassiigt-rscl des msFfiiaiidi-es lesEi ls-üuis n'siiroL't d'autre choix que la rupturedi s reiiitionsdiploiastiqaes.UVst nvt-e is plus Krsnde rèpiigTsaceeqne (egouvernement des Êats-Unis fait lbs cema ehstie ce genre, aiajs il se vc.itohligè de rennénr. n-jire su noui de i'iiuinaiiitè ei des droits des na¬tions ceutres.

ffsventesiiisrfssnavlreshopllauxLe gonverntment Witanniqda comma-«ique ceue *nr.ie eiiicei'e -n réponsoft i n mémoirs du gouvernement aflemandcnuceruant i'.bns fait des nar Ires höpi-tii li X«* T.egonvensc-nent ailemsnd pré-iend qn'ila : nuoncé par ia voi" dtpiomatiqne qu'ilaviüi de» pre; v-fs conciuantes que ies navt-jes-hotiitaux ennemi» sérvaient a trar.'por-tcr f-ef troaj. f, et qn'en coaseqoecee, leg uveicemt-nt aiiefitand re re fuseit h res-p<eter dé orm -is les navkes-hópitaax endehors Be i zone llmltce par les ngoesTer hell irjj-FlimborOdg-Iiead et Ouessant-Ldnasetid.r> gor.vernemen t I)"itinnique effirmeqn'tl n'a re t;n nne telle comnrunïcstioii, rtipar voie diplomatique, ci autrmir nt. A isurplus, i! declare fausses catégoriquetiieiitles a seriious ailetuandes.» D'aptès les conventions, ie? lifiiigéranisont I» aron de visiter ies oaviras-Mpiurnx,et Segouv oinemmt aüemaud a, par suite,no excei icnl rnoyen de emu 6 o en eas de80t;pc in, moyen" qa'il n'a jamais utiiist.» ü'autès ia declaration du gouvernementaHemand. e ; navires-bdpitaux ne stront pastolé és pius iongtemps daaa Ies Umbos in-diquées. Laseule concitis on qui peat enêtru tirée est que I'iotentnntion da gouver-nr mrnt ailemand est d'ajootrr encore è lalo Koe lists dr ses crimes inquai ft b! 'S con¬tre i'humanité. Daosces conditions, le gou-ve n ment snglsis a demsndö an gou-Vfrnenient ties Etats Uois d'^nformer legonVernèfnént atieaiafid qu'il s décldé quesi la ntèdiacé est éxécqfèfe, des représaillesseront idimedia tehteflt ••xercées. »L est A remarquer que la dée'araUcn ,'.Ue-mande lei d A tntf rdire Complèiement ia na¬vigation de !a Kancheaox navires-hApiia x.Les b!es»és on b s raalade» du front anglaisdevraieni done èire cotticiis sur an portffsr.Qais d* FOcéan.

DISCOURSli Glaïliêrit Beiteawi-HtiWÈgAu i.otns «Ie !a së-nce d-> !a grande GumHiisiion du R ichst-ig, ie chance'ier de ('Em¬pire a fa»t ü graves declarations qui s nt Aretenir. E Ie»ont été presentees avec inten¬tion po r jus ifirr ans ysux dn peup;e ai Ie¬mand la déctsion qui vient d'ètre prise parl'Aibm gtte de recOurir désormais anxEioytn» extrêmes, autrement «1st,A tous iesforfait 8.L< clwncéüer rappeile les propositions depaix llemansle, !o r. fus de FE nents. srspréictiiio. s. Aces int ntions d'anéanti.-se-meni, J'A Icmague va répondre par one re-ürcdescti cu urease do ia guerre sous-ma-fine. M.d- B-thmann-Il .iowg esplique eu-tn.fe ponrq.-oi, en mars <uen mai demiers,ji etatt oppose Anne gnerre sous-tnarloe iliio'itce et (Ourquoi, cn spptcmbre rncore,l'èfl'jire, de i'av.s ananime de» chefs pbüti-ques et n i itaires, n'était pas en éiat d'êirejtigée.Ii s raooelé Acette occasion sa r.'c;nte dé-elar .tion J« Dès que, d'accordsvec le bant comman-dement de l'artnée, j'anrai ta convictionqu'unr g.icrce sous-tuarine sans merci nousapprocbe d une paix victorieuse, on feraCi-f.e guerte sous-marine. »Ce moment, poursnit le chancciier, estmain e-'iartt arrivé.A l'auiomne dernier, on nVtait pas rncore anpoint, triais aujoo'd'h i le raomerii est vena njbous puuvona ri qner cette cnlrrp'Le av. c lesplus krand-s chasers de sijreès Noas ne pmi-vo s done pas uon plus alter d;e nne époque plastardive.Q"e-t ee qui e«t arrivé depuis ? Tout ö'iberd.le nomhre de nos sous-marins s'esi accrit eonsi-de«niiieinempar rapport au prkdemos dernier.Atasi »e tronve créö ito foadeinept solide a noireauccès.Ensuite, te sceond motif t?isan»percher la ba¬lance : la maitvaise réeoite d. s eoraies dans !eniunde a n'ores et déj» placé i'Aovleterre. faFrance et llislie en prés nee de sdieus-s difficubes. Nous avons le f -rins cspoir, iqout" leCh»nrell-r, que ces dernières seront pari» guerretons-marine sans restriction, accrues au pointde devenir intoiérabbs.■a question dn ctiaibon est nnssi en temps defuerre une question vitale. Eile est est déjs cri¬tique en France ei en lulie, comme von» le sS-vez, et les sous-marins la readronl encore plusCm que.a ce a. s'ajoule notammenl pour l'Anglelerre,F'miiortation du mineral pour la fanticaiinn desmuniii..ns, et du bols pour s<s mines Les«tjfli-euiiês de Femein! dsns ces doni»>nes,ront en-C r> accrues par ('augmentationdc la pénurie duix\ ténel de trans:.or maritime lei, e'es> ie tempse. »g lerre de erooiero «et sous-fflarilis qui oatpré paré le eoup decwlï,

LSpenurie des b.«t<aux, fait s'euffnr rEntentadans tou»£03membres. Élte se f-it seali pourl'llaiiö et ta Fn-BiC,nun moins que pour l'Angto-lerra.Dautre part, si nous pouvor.s us'intenant alta-cber peaucoup plu- de vateur qu'au print»ransderni. r «ux r.v.nisges positrf»d'un» g ierrq sous-Biarine sacs te»friction, en mó ne lem. s, les dan-g»is d m O.;meda^ait notre guerre fious-inanneont dimiiiuê d. puis cette époque.Ir chancelser, tximm ntmt c-nsnite la si¬tuation politique géuerale, poersuit en cestet mes :!! y a psu de jours. !e fetdmaréchal Hindenburga dépeint Is si uaiio comme sljii : « Notrefronti s solide tie.toils cö é» ; nous avons P" :<>utdesro>erves nécessaires j le moral des troupes estbotset plein de conliance. »L't-nsimbie de la situaiion ni'liinke nou' f er¬me! d ine de p>cndresur t ou» toutes les «ousfi-quences que pourrait er-traine. is gnerre sous-mariDPa ouf snee el puisque celto »uerre, qu iq.i'il arrive, o»i 1»moyen de m.ire de la f $on laplus grave « tos ennemis. eüe doit commencer.L'amraulé rt L il .Hede luute m r ont la f»rtneconvieiion appny.e p at q i»ment p»r les e-pé-ra-cesde la gup ie -tuis ut rine d- cr islere. qu"i'Aoglctcrre p. urra é r auièpèe a taire la pnxp.rceuioyen Nos slltés s'lPerenl anssi a nosvip s L'Aub tb - ongrie se joint eussi, pratique-meiit « noire action.Deii éne que pour,é'aMifous sutonr de I'An-gP lerre el de 1«cö'.e occidcnUIcdel» France uneZoneint»rnite dan- laqué !e nous n. us . ffocnerons d'etüpécher toüte n-vigaiirin «vee les p»ysennemis, do niênie nAütrcbe-fiongiie a dét:areline zone inlerdiDjautour de i Uaiie.Duevoie 1bre est laissée » tous fes pay* neu-tre» pour ! u;s relations enirc eux tl en dehorsdt 1 zore b oquéeA l'Ameriqne, pous laissons, rons cer'ainesmodaiiiés, comme ntuis i'avo. s déj.t fa t en 19t.s,ud service d« «pyageurs assure autsi avec ctr-tams poits angGis.Le chtneeiier öohne plors lecture de lano e du gou.er eme t arera»ndau g;uiver-n-»ment des E ais-Uüis et annotce que desutiles analogues oat été adrestées aux au-tres Etats nets',fes.Le . h ncelier a ccncla par les parolessi i antes :Aticun(i'enlre rous ue fermf-ra l?3 yenx de-vant is gravité de ia demstch'' qoe nous fsiions.Qu'ile fiiitede noire vie, (haaiiu le ssi. dopuisie muis d'voQt131, et Is certtiude en a é«o soulignée en traits ssrglants par is rtfus de notreOllrede p. is.Loisqu'. n S9i4,nons avons dü tirer Fépée enpresence dé la nu biiisHtiünrusse, n; us l'a»onsf»it «vee iib serPifueai d »pio onde resporrs-bi ténvers n>t?e peupic et dscs la Cou e ei c- d miefir ce rósolue qui rious nisait : a Nous dmo.is,done nöds pt nv: ns »Dipuis, de» tl.its interminsh'esde sang ent cou-le. mais ils n'ont pa»emporté duns leur tourant!e rievoi et le pou«oir.Si noés sommes in»intenanld;'cidês a employernotre srme, la oir-iiJeure et ia plus tranebnoie,nou» re nou» laissons »ui'ter par ri. n d'autie q iep»r ua caimeex-inien de tantes !es Ciconsiapc •»entrant ea iigne de cérapte, rien que p»r ia fer-ine vo onte d'gidr-rnoire peupl ' a »cb-pper suxma x et igcomibi»Scü nos enneais »duur ieni Ieplonger.Le sue és dependde queiqu'ün de plus haut. Dejout ce quo p»uf f tire la force iiumaine. soyezC»itains, messieurs, que rien ne sera mg ige etque tont sera fsit dans cobut.Aprè? ia di-coi.r» du cbaneeiier, ie s cré-tair d Eial a la marine a pris ia par le et afan dès conto*<!«tic»iid.ns au point de vueBiiiuaire et tie t-ch ique mvale.Le secrétaire «FEtat A i'intèrieur a trutéde ia situation ëeonomiqu • du monde, sebmant eur d'abondantes dounees stalistiques.E fta, le secrétaire d'EUt A l'office desafl in s étrangères a f itdescmnmonicattonssur une série ue questions spec a es.

Le lselït Hwvrè Vendredi2 F^vrler 1017

NHTP.LITÊ

DERKIÈREHEURE(®nite)

LesressousGssés Aülés!?«riisureslInéviiabltiinéft!laYisfofra

Lopdres, t" feviier.M. Asqniih a pronoaeé un discours aLedybji'k (Ecos e).li deciara qu'i.l ne parleralt pas des cir-CohstnEC s «ai t ia»nèreat sa retraite, nevr-otanl pas déföuiner i'i it n ion du p.y»du sèul objet devant absorber to tès si-s.j ensues et toutes ses forces ; ia goarre querous «tévons poursuivre saus réptt ju-qit'Ala p x honor b o.Les ressources miiiiaires, r.avales et éeo-DOmiquss d. s Adiés, sagement orgsnisées,sss rent inévitabif ment la vi -to re.L'kfée que is gijerre poorraH se terminerp r une p.ix b'ï ease est purement ch'me-rique. Lhaq'ie mois qui e'écou e »oit laba'anes neacherde piti3 en pius au cö é desAiiiés.

UNE EXPLOSIONRen. »s. i" fóvrirr.

Cs matin, Asix bsares, one exp.-oi.ioa s'estprod bite dans i'ateiier des mêdBés-etofrpü-fes d l'ars- nai.Do oo vr er f t deax oavfièrös Oat été tués,une virigt. iue blesses.

UN COWIBLE!LSEafpereur Gailiaume,» calidiiiat au fjfix Nobel 1

Gcrève, i" f. vricr.Use dépêche de Corst'niii.ople annonceque I U ivorsité de Stanib til a proposecomrok card dat au prix Nobei sur la p. ix,I'enipvreur G u'iaorne, ceiui ci, dil-e le,« ayant ouv rt le combat en faveur de lapaix. »(Si les Tares veiMtis è I'A'bm'gne n'étnient•vaat tool des »ssa-sin- quo le sa g des A-mé-mens eondamne a jamais, i!a pouriaienl passi r,aurès nne parciiia nouvelle, po r les plus fa¬me x iroaist ;s tie ces temps troublSa).

La Piraterie allemandeLoudrfc-, i" février.

L" L'oyd annonce que les vo i -es Mrit,Wak iviihrtU et le vapeur ho l.«odais Ep-Situn Out é é COUoiS.

Lesprépsratifsallemandsh la frontièrehoilandaise

La Telegraaf reproduit nne lettre reqoe deB ok o k nop, t"è' de la from ére pi,01 tin , t-t repr d ite pir le Iw nUch" Cou-r. nt d'Almelo. Dan ceite let. ri-, esi chtque "* i pi pie commecc A s'tuqn éter «e«preparatif» inifidiires (joe fait I'Aiieniagne leloog de U fronnère.Pendant des seuialnes, de nombronsestrunchóf s araient été cr»'Os?es. puis desContingents de troupes abemandr» furentamenés tur o t sieurs fndro t». notammentAU I-en ei Neuenhas, oü 40 000 hotnm s detr iipes sont concentrés avec une artiderieDomhreuse.Le tiri it conrt que Ies psysans allemsnds,le long de la front'ère, aur.ieot rrqu I'ordred'evaciu-r lenrs maUons et de s'eioigner.

HINDENBURGSURNOTREFRONTOn m»nde de la Haye. 3i janvier, au DailyExpress :i.e roa'éch.l Hindenburg est atlendu dj-m.-i'tt a Broxebes. II inspect r t I • fro-i desPi inures, <ü it rciidra visite au pirnce deWurteeiuerg.

ENAHEMAGNELA CRISE DES VIVRESLa question (la pain

La gravité da la crise ahmen'aire qui saprodnit A Berlin est nvse en i« oière p ,r lési<f-.irma ions qu'appurte le B rltner Tage-blatt du 30 janvier.Le Gonseil municipal de la capita'» prus-sienne ayaöi dócidé qu'il n'y aurau plu» dé¬sormais q.i'iine seine espèce de pai r (fortm»uvai«e probabiemen»), et que es tiou. an¬gers i e p iurr. ient en fournir qu'aux c 'eotfpot tés sur ieurs iistes, ces mesures. qui ag-gravent h'otab ement ie regime de la « cotede paiu », p ovoquent la plus viva resis-tmce par ini I» populair. n berlinoise.N >n seuiement les b uilangers syridiquésde B r in et dt-s loca ités suburbames se,rum proaoncés contre Ie système do painunique, mais encore on a ru la surprise devo r ;es con ei IIers rnuotcioauxde cèr ainsPjubourgs, qui en p incipe devrai-nt ètreparlisans d'innovuiio.is égautur-s, prot s'»rc mt.e i iuterdickon du p.uu Diauc et despeüts pains.

Le ratlonnemenSLes voypgeuis ar» ivaiit a'Allemsgne rao-nortvnt que I s ouvriers aheataads ont f.it.g êve dursnt de'ux jours pendant la sem<»i-11»de b" ëi pour Contra udre le gouvcrua-mecit a augmantcr la raiiou de vivres.

EN BELG1QÜE

ET

Les Déportés sa révoltentcoatre ieurs Bourreaux.

Des incidents se toot produits dans iaCampine unyer-oise au cours de fa premièreduiuzaioe d.» Janvier, a propos dVn »ve-inents odieux oe jeunes grns par les autori¬t-s a leuiund* s. Bans diverges cqion»un«s,i<s Aliemauds présePdirént eniever bousi-ui imnt ies cbömeuis, ma s au«si ieshommes ayi»nt un Mivrage r»gut-er assuré,tets que les . gncuiteurs, lei s bot ers, etan»s b'S propneiaires Hs les c->nvaquèreptdone tons sur les piece» p ba ijues. G'estau.rs que, voyant ;;vfc quel a bi r lire lesAHemaods procéduirnt, ies jeunes gens,maigre les soidats, cavati rs ei faniassins,qui les gardai-nt, s'eofuir at en grand notn-brc et p-iryjorent A gagner les boa et lesla: d s de bi uyèrc-s Siites, a«sez l on b-euxen ca-pays. B-puis lora, ils Uênueat la c m-p gue, se soutenam. pir des moyens de for¬tune.Lés Aüemands org nisèrent d^s battues,mais p: e que sans soccès. Mors, irrites, ils{-rirent. d s meynres draconiennes, firentp»-isonniers dans ch ique commune ie bourg-uiestre, ies conseiders conim na x, les no-taires, les notables divers. Gelo se prodmsitnot»mmcnt a Sanihovon, L»vl-n, K»s»el,Be laer, Pulle, Hal», 11 yt, Bomhun. Lesprisonn-ers, icte'-nes a Malines. restèrent lanuit eriisère, n'ay-iiit qu'un • <'liats<-pour ser.-poser, bien que plusieurs de t-eeux fus-Serii des vieili. rrls de pdis o» 70 ans. L'ad-ri'inihti'slion commuoa e u» M i u-s, i fo--mée, envoya ces objels de couchage et uueiióurriiure convenabie.L»s Alif-mands préie; dirent iricarcsrer lesot ges comme prisonrdi-i », rous Ie pré extequ'ils etai -ni de connivence avec Ie.»fuy ras,ru i» ils duren' reconn itre qu'iis u'av ientaoenne preuve A l'»ppui de cette accusa¬tion. Les All«inands av inot d'ailleura ar»êtéd.-snotables étrangers Ai'adrrnn straüoncom-munale, ma s alors i'autpriié aiiemsn ie de-clara qu'ede gardait t»>utce m- n k commeot.gcs pour contraindre ies fuyards A geconstituer prison ni rs.Cette m«-u -e de 'igneur, absolnmint il'é-gale au rcgird du droit po. i 'f cnime dnuroit des gens, n'a ea aucoa - ffet. Lesfuyards ne sont pas revonus el les recher¬ches faitcs par ies Aiieotauds restent tou¬jour» va-nes.Asgravan! encore lenrs prcm'èrcs mesures, les Aiiemauds om envoys s BerUer arstu lip's et les om caiuonnces ch»z ies nota¬bles ies phi? riches de ('end or , è titre dep- BMion.C'pst le renouve tem ut d'une d spratiques les plus tiraconieuóes des ancunstemp». : ie sys ème ö»s g ruisaires.En outre, <i»ns tome la région, ils ont in-teiditaux haiii acts de quiit»r leur maison«prés trots hétnes 'do i'après-tnidi N tuie-lemetit, il résülfe de la ane entrave cons d-'-ratbe poor les travans des champs ei pourtunic la vie ecooomique.Matgré eet achainem- nt dans l'srhï'.rafre,les fisyard. persisiem a ne pas revemr, p é-fer»nt tpnir les bols. même par c tie saisoncxt'êm m r.t rigourftiisfi, qoe o'al.er travail-Icr puur ie compte de i'euuetui.

ENGRANDE-BRETRGNEA propos de I'excFosion de WoolwichVu démenti officie!

a la presse allemandeL'ageüca Reuter pubiie l'ihformaiion sui-Varite :« Les jottrnanx allemands ont annoncé Iadestruction de l'ars-nal de Woo'wi.ih, lorsdu l'expiosion qui s'est produce a i'Esi deLoud res.» G-tie intormaüon est officiellr ment dé-tueotie. L'expióaton s'est pri daite <t,ins unensme p rticu ière et les antres >si >e* ay»ntsubi d s durum gi s sont egu emeot des'ea-irei ri-»s particuliere».» Aucune u»irte d i gouverr-ement n'a étéatten t.' ft F fabrication des munitions n'aete poer airui dire pas aff ctée. »

SUR MERLeTöFpiüsipa's!' «Artist»Nouvelle vio'atton des promesses

faites a l'AmèriqueL'Am'rauté cominnnfque ec»t»-noto:Le steamer Artist a ét»1 torpi Ié par finso s-marin alu ma d saitred. d rnier, a 60k omèues de la tóe et pendant line Vio-i»rue tempé e de l'Est.En répoö»ea e s appel» i»srT.S.F., Ie pa-trouiileur auxili ire C oft pari t a sa r<ch*r-rhe, m .is s.ns i.rouver a moiodre trace dub; e u ou de ses survivants.Trui- jour* plus tard, le vaneor iuchonarencomra en bateau ay nt A bo-d J6 survi-van's, sur 23 qu'il y avnit primitivement.Se.ii. étaient «iort* de ble sures et d ' fruidei f r nt j tés A la o er. Sur les »eize servi-v. n's, cinq souffi -nt ne m inlues g lés etun autre a uts b as cassé.L'e-iuip g ' avait éte furc d'abandonner !pbo d ei d'affrooter la tourinente dans d>scha'oupes et sans secours, et ion» dureutvutuer pendant trois jours, exposés a lap us éomivautab e ternpérature.L'Allem gue a* it donue aux Etat«-Unisl'a»surai ce nu'aricun navire de commercene serait cou ésans a*0'r assuré la vie snuvedes l'a.*» gers ei de l'équipage Gps promes¬ses n'out jan. eis été tenues, m,»is ju-qu'icielles n'avsient ^as éte violess dans d>s cir-consiARces autst dures et aa»si brutfttes.

RégimeSticcessoi'alParnii les prob'èmcs qui s'imposeml anotre attention, et dunt la guerre actuclleaura rendu la recherche d'une soiutionpratique et ef'ficace plus urgente que ja¬mais, i! en est peut êlre, ii en est oertaine-ment peu qui soit aussi iiiipnrtuut que celuide Sapopulation.Ou entend assoz souvent dire A ce sujetque notre population est en décroissanee.Ainsi formulée, !a proposition est oertuine-ment inexacte. Notre dernier recensement,qui date du 5 mars 1911, attribue en elïeta la France prés de 40 millions d'ii ibilants,cltiffre'qu'elle n'avait alteinta aucune dateantéricure, et chaeun des recensementsquinquennaux prëcédents (è l'exception,bienentendu.de celui qui sui vit le traité deFrancfort et la perte de i'Alsace et de la Lor¬raine) permet d'afTtrmer que notre popula¬tion s'est accrue, légèrement il est vraimais indiscutabiemeht, au cours des cinqannées dont il faisait couaaitre les résul-tats démographiques.Malheureusement — et c'est IAvraimenlque sc trouve le probième a rësoudre, —cette augmentation, d'aiileurs miniine, duchilïre do notre population n'était pas due aia nataliié, mats bien plutöt A la diminu¬tion de la mortaiil.1, grace aux progrès de1'bygiène sociale, et «aussi AFirnmigrationsans cesse eroissantc d ëtfarigèrs, auxquelsnotre législation permettait d'accorder lalialufalisation avec une faciiité qui futsouvent dangereuse, èt que ies circonstatl-ces de la guerre actuellc nous out autenés Aamèrement regrefter.Quant A la patalité, ellc diminue d'unemauière incontestable et alarmaute, et cettediminution se manifeste a la fois absoiüedans ie total des haissances. et relative sur-tbut sous le rapport de ee total a celui deshabitants. On peut done dire que c'est laféeonditë de la race qui va en rétrogradant.Ge mal, qui remonte au commencementdu siècle dernier, a éié étudié et dénoncéapai'tir de la guerre 1870-71 par bien deséeohomistes, des démographes et des socio-logues ; citons notamment F. Le Play, ledocteur L. A. Dertiüon père, MM. E. Le-vassfur, Arsètic üumont.le docteur JacquesDt r ïilion fbs, Pau! Leroy-Beaulieu, etc.Des cbiffreset des statistiquesétablis parIeurs travaux, retenons que le nombre desnaissances qui était de 33 pour 1.000 habi¬tants pendant la période décadaire 1801-1810 éiait tombé a 20, 24 pendant la période1901-1910. et n'était plus qüe de 18.8 en1913. dernière année dont les statistiquess'étendent A l'ensëmble du territoire. Sinous Cornparons «os cbiffrës avec ceux despays ëtratigers, nous voyo'tis qüe pour lapériode triënnale 1808 09 10, le taiix de ianatalilë a été en France de 19:8, alors qu'ilétait de 31,6 en A'liémagrtè,- de 33,2 en Au-trielie, de 33 en Italië, de 26 en Anglcterre,de 24 en Belgique, de 26 en Suisse, de 29en IKdlande ct de plus do 40 en Rounianie.II y a la une situation des plus alarmaft-les, qUe lés vides créös par la guerre vafendre plus grave encore ; aüssi y a-t illieu d'en chereiier les causes pour en pou-voir trouver les rëmèdes. Qnatid on setivfe è ces recherches, on arrive Adetermi¬ner qu'il est des eatises de frois surles :psychologique, mora! et économiquc, et iesreinèdes proposés rentrent eux aussi toutnaiureflement dans ces trois cadres.Paf trii les causes économiqücs de la de¬population Ie pius fréquent rneut formufée-on trouve les reproches adressës au regimesuceessoral tel que l'a étabii lé Code civil,et, par suite, parlhi les remèdès, dos modi¬fications a ee régime süecessorai.La premiere en date des modificationsproposées est celle qui le fat par Le Play,et qui est encore soutenue et défondue denos jours par Ies disciples du gruupe de laRéfoYüieSociale cotnme par ceux — qu'onpourrait appeler les dissidents, ou tout aumoins les rndépendanls — du groupe de laScience Sociale . Le Piay proposait — maisdu reste surtout pour rentbrcer l'aütoritédu père de familie qu'il jugeait diminuéepar Ie régime du Code civil, et subsidiaire-ment pour remédier a la crise de la nata-lité — d'établir la liberté dc tester. II ne lademandait d'aiileurs que partielle, maiscertains de ses adeptes out été jusqu'A lapréconiser integrale.Plus pi ès de nous, le commandant — au-jöurd hui général — Touiée exposa dans unïhésnoire a l'Acadéinie des Sciences Moraleset Politiques un systems qui proportionne-rait les parts héréditaires aux charges defamilies. M. T«utée défendit lui-même sonsvsfème dans la séance de i'Académie du27 décentbce 1902, oü il souleva de nombreuses et vives critiques do plusieursmembres de la dóete assemlilée et noiam-ment de MM. Levasseur, Cheysson, PaulLeroy-Beaulieu. Gabriel Tarde. ClémentJuglar. Waddington, Albert Sorcl, Giasson,Louis Passy, etc.La guerre devait avoir pour résutfad'attirer plus eneóre l'alteiiiion sur le pro-blètne de la diminution de la nataüié etsur les moyens d'y remédier, ct Ton a vuéciore plusieurs propositions nouveiles,qui s'inspirenl gënéralement des diversesétudes antërieures, ct en amalgainent lescbnditionSj fout en y apportant, trien enten-du. des moditieations. II seinble qu'il y aitsurtout iieu de tenir comple du sysièmepro[>osé sous forme de voeu par la Li,gueFrancaise. dont on eonnalt l'activité et('intelligence des initiatives en faveur detoules !e§ mesures capables de faire plusbelle et plus forte la France de demain.Voici Igs voeux émis par la Ligue et quiconcernenl les modifications a apporter iturégime süecessorai pour remédier Ala erisede la nataiité :Premier vmi. — Et tonte succession "6 ««-.testat d voloe anx desc-ndaots, il est Lit cetoos Jes biens «Pnx pariie* égales.La pi-eiuière e-t uartaeée égaiement entreies eolints du défuntou leors reurasentanis.La sscoade esl paiUgée de la maulere eui-

vante entrs les ecfanls du défunt (on feursreprésentant®) : On .'joule une nnité aun mhre des enfants d®eh cun de ces des¬cendants au premier degrê et la par age safait propartionneilaoient aux ncmbres ainslobtëaos.Li même r.ïg'e est app'ifjuéa A toutes lesantres successions ob intéslat sans qn'ii soiten rièu dé Oüé aux priheipes du Code civilrégLnt le* droits a ia succession.Les «oe x vxprimes en ca qui concerne t?ssuccessions cb intfstat doivent être appltqtiésa la ré «erve des sm ce^ions avec testaou-nt.Lx quoilté dispoftibie, telle qa'eile est fixespir ies nrtioles 913 et suivant dn Code ci vi!uon ê re étendue, dans le cas <ü lo dbpo-sant se propose d'en faire usage, Au profitde i'uo Ou n'a'sknrs de sës descendants.Second can — Dms se partage der saeces-sloas ab iirtrsl if, la loi, r.o pré"ccupint sea-léinent d'assmer A Chaquo h»fitier uneég.iité en v denr, no c mfère p us Achacunn'n droit eur chaq e nature de bien; sin»!la s ende pariio de l'crtic'e 832 du Codee vil serdit supprimée, l'artsc'.e S3J restantainsi concc :« Daas ia formation do la composition deslots, on doit éviter, amant que possible, dernorceler les hiritag.s et da dimar ies ex¬ploitations. »Les dispofiiions dïodivisrbili'é analoguesA cel'es des hsititations A bon raarché se¬ront étenrfU'8 a i'ensemble dea exp'mta-ttons egricoies, iudustrieiies et ct tnmereis las.Les droits sur ces bleos des divers h4r!-tiers sefohl représemés par dés « actionsd'une nature spéciale n co.mportapt la pre¬emption ea f ivenr des hériticrs.Jusqu'A quel point ftut-il suivrc cés ré-lormaieurs et modifier ainsi un régime suc¬eessoral qui satisfdit liol're désir inné d'é-galité, et trui a pour lui un siècle d'expé-rienee ? Les avis sont, è ce sujet, tres par-tagés. C'est ainsi que la Faculté de Droitde l'Univcfsité de Paris ayant choisi cettequestion pour sujet du concours Rossi dede législation civile de 1916, a récnmpCnséle mémoire de M. René Worms, docteurès lettres et ès sciences ct sgrégé des Fa-cultés de Droit.Or ce mémoire, trés abondamment docu-menté, cl dans lequcl nous avons puisé laplupart des renseignements statistiques etiiistoriques dont nous nous sommes servidans eet article, ce méirtoire, tout en ad-rtiettant la ftscessité, ou plutöt l'utilité, decertaines réformes de détail, cofiCiut A tietoucher qu'avèc énormément de prudenceau Code civil, dont il présente une tréshabile défense controles reproches qui luisont fails. (I)Nous hésitons a prendre parti danseeücquestion délicate, mais nous souhaitonsen tous cas qüe nos législatcurs, s'ils alior-dent ce cólé de la question, se méflönt «lessolutions TiStives, quils se souv'iennentqu'en ces matiérès comme en bien d'autres,le mieux est souvent 1'cnnemi du bien, ettju'ils inürissèrU ies conscils de prudenceque leur dunne AI. Retië Worms.

F. l'OLET.

(li Le icémólre öe M.Wi-rmsvient do parsltreeo lïbtaifia 'ttb z Payot, sitas lo litre Na.a ité etvegms succc.soral —1 vol. 3.50.

« Les coloniescooqtiisesue feront jatTials

retour h S'AlIemagsie»dit itn Ministro britsnnlque

Le ministre des colonies, M. WMfèr Long,a pris ia s>arole daas un meeting orgioiséAu We8tiDio»ter-Giiy-H 1!en faveur de l'tm-p.-uu.t aoglais.Après avo r conseillê A ses auditeurs deronvacrer Jootej l-ur* écj ntmies "A i'em-prunt, M."W Iter Long fit allu ion au ftitut1 uur des colonies aliemandes, question qui,do ie sail, ne fut pas aba tW- dans la réponsedes A-liés au president W.lson :a N ius avons, dit b, par suite de cettegnerre, corujuis tbns les diverses panicsmonde d fféreotes colonies alhmandes. Ehti en ! Je vous parie iet ea toute eoo-natHsance de cause, en pieine re»ponsa-bilite en tónt qu» représentant de ces Domi¬nions d'au cela des tners qui sont aujour-d'hui l'orgueil et ia gioke do nut re empire,que personae ne «'imagine que nous avoBseu vain sootena cjs combats ! Que personuene pense que cés terr tosre3 retourncront ja¬mais sous (e jong alh mand I »

eiLocaleLm Pertnia»Ia»a de arpt jaiirsC'é ait Is ier févïier, quVxpiraii la délaipo- r l'obtön io i de la première série despermis» o >sde sept jours. Le ministre de lagü-rre vieni, Aca propos, u'adresser la cir-uulaire smva >te aux généraux commandantles reg ons :« Commesuite è la c'renla're du2*octobre I9t0qtii avau prévu l'oetroi a tous tos ofiici.-rsei b m-ni"s de iroupe do peirais«ions e sepi jours idu-iais de r one ron c nioris; avsni b- t« tevrier19 7. je presens que ces p;rthissioos coDlinneroBta ft r.' aocordée»dorénavaat daas tos mèrtiescon-dtiions. dans cbsqae période de quaire mois, Apart r du it; février t.-{7.« Le»mitit-tres n'»y»nt pn, par suite de cireon*-lances iuiprévors. obienir ia pernnss on de s.-ptjours n lüjiieile ifs om droit avaut le f,r fóvrior4917.devrÓDIen létu-ficlftrdans le plu- bier délaipo-sibl -, é'ant rnlendu qubts cons. rvent te rdro t a t'ail caiiou regl-niéiitaire p évue pour lanouvelle periode de ijuatre mois s'éieatlsct jus-qu'au i" juin 19*7.

Ba gein» Inférieure dans la zone^ dr I intérlrurL'srrê'é "snivaui du mimmre de ia gorr-eet do m*ni»tre de .i'iut»ripür. en dato du 39janvier 1917, a ptru au Journal officirl :Vu i'a.-tiele i dn d»e.-etdu 2 décembre 1913snrle serv.ee en campagne;»u le décret du t" aoAt 1914 prescrivant lamooiiisaiioa sfönerated>-s aroióes de terro el danou ;Vu l'arrêlé du f" sep'emb'e I9li relat:f 4 Iafixilioa de la zone d;s arm -es du Nord-Est. rao-difioet com lé é par les arrê és des 3o clob.-e,17, 19,24 noveuibre I91i, 4 janvier ct »3fevrierI9i«:L'article l" de l'arrêté du 6 décembre 1916,rattach-iut 1c dopir ement de la Seine-Lniéiieurea la zone ilc l'intérieüf, est eompiélé ai,i3 qu'ilsuil :Le département de !a Krine Inférieure, com-pns antórleureuipnt d*ns la zone des armées duNord-Est, pst ratlache a la zone de 1'lnlériPiir,Les dispositions de I'aiêié du t" sepu mbre1918de M. le ministre de Fiatérieur ne *oni pasapolicahles aux 8eeÜemérations rouenna»se rthavreise ni aux communes cè iéres de F.-camp,SaintValery. Dieppeet LeT ép rt, el aux com¬munes dc .Duelair, Giutseïah, iiaueourl et Crj-quiers.

Un appel aut hamntre libéréi itseiitisationa tnilitalrea

M,!o rasifa do Ravro a reca de M. Ie sons-préfet ta circulairs ci sprès, slgnée de M.MAvv.ministre de Fiatérieur :« Lps eifconstaftses acta=S'es imposent Sifout. fiaoqiiis tFgané par son Ageet son étafde s»n te des obligations mi it ures, le devoirc'^pporter sous la forme ia plus ntile soacon -ours A l'oedvre de Defense nationale.» Je vous pi se de f óre appel A to is coaxanciens fnncttonnairrs retribés, c toyensvalides honor blés et capables dont les con-naisfances et i'expérieuce ppuvent trouverleur chiploi dans certaines administratioazet service- de la Béfens- nation Ie.» Tun ceux qui (icovrnt se re idfe utilesrêpondron , j'en suis sü*, A voire appel.Vmis n'0ier--z leurs anciennes profusions et.I u s aptit! d^s et m'enveir z tous les étitsdans te phia brti' délai. sPiirmi ies empiois qui pourraient être ac-»'j lipineni oceuoés p »r des prrsonn-s déga-g 't'S de toute «i>!pation militaire figure isgarde des voie- de communications.Le inaire du ITivra pi ie csiis de ses admt-nisirês oni couser.tiraient a et trer dans iacomposition o'tin posie da gurde de *e faireiascrire Aia Mairie, bureau du Secretaiixt.

Ua fort* SoeraTe Syfidieat du commerce dc I'éprcerio na'iiscbmmuB'que cette sole :Le Sy dic-t de i'épiceri8 da Havre np-pellc »ux epiciérs d'taiiiants qu'il ne fautd irinrrdo sdcreaux c insommateurs q Fauxper onnes nincies d'uue c«rie de suco;enfreindre eet avertiss» ment serait ailer audevant «e futers ennuis.I s devroat done detacher ie ticket porfantIe ri* 1 pour la p emière d»cade d» léniaret le conrerver soigneuseiuent t>fin d-*pou»voir ohtenir A nou v.-au da sucr.' t-h z tearlöuroisseur habitue1, qui leur dóh»tvra leso'.ianüiëa repiésetuéC-s par les tickets re-ra -s.L'orgaftïsatioo par la MtinielpblBé de cesC'irtcs a occasiooné un énorme travail, leshesoias de chaque déuiilant n'cnt été con-flus qii'liier seuiement de sorts que les sa-cres r mi* aux rpiciérs poor leur cüen èl©ont èie ilrrés approxiuiativcraeht et sacscont.'öle exact.li est done indi-psnsahle qne chaqne com-rberqmt apporte A la mise au paint de eenouveau mode de commerce tout l'appuinéces-aiiea son bon foncóonncment.Si qnelqnea f pieiers déuili, nis ont reenme pro »i ion Dop large, ils ne doivent oisdi-pöserde i'excedé ut. est exé teut dev«n£c re retuis Aeoiix qui contraireriieat aaroatri cu nae quaniité insufiisante.Le Sy dicat de l'epiceii f»it anpei Atonte®b9 bonnas v-Jontre, fou- niaseurs et con-vöinftiateurs, peur facilitór une organi**tionnutivelle qui dévra donoer satisfaction Atöus.

Cession die; Tanrteaux d'lraeltiifesè grrix réiiuits

Cèmmuniqné de la Prefecture :Le v-peur WnUe-tlall, spporiant do M^rselifeun kt öe vingt rnuli;quintaux (te 'ourtéaux d'.ira-chWos décor»iqaéi-sie Coroinandel. mis jwr iemimstra du lavibUlement a la dispoatttoo dupr f-t deta Selm Life ieure. est arrive dans Iepbri du Havre lo 31;a- vier ; après d baiquementan Havre d'un i»aide b'ó. ii remr ntera a R>uen,uü la rüi»oa qusi el IVxpédiii.ia des iourteaaxpjiirront comAtetMhira partir du luoöi 6 février.II ,estrappeté sux agriêullenrs de la Serae Infé¬rieure et des dtiparieiiieBlsdu la region quo cesloiiriéaux trds reconeuandable*,en r.dsoo do leurg.'aridori hèsse en molières «zoiées, poor les vs-cfes ialtiércs, les bftiesd'élevage et los animaliss Fenjfrais, soul off;ris au prix de 28 fr 25 leq iinta>logé, sur w-goos depart an q »aide débsr-qhemeat ou s la s>-rie des enireföis, pour paie-BK-'nl,av.-intIVxpëdiüon.Par suite des bouve ies dispOsH'ons FOlaUvesanx transports par voie ferrée. u s . xpédkions nojo .rroni avoir lieu que par wagons c»mplels de10,CO ki!>gs.Lrs en tivaletirs oru invité".Atrans-,met re ieor» comiiiand-s a la prefecture de laSpina-Inférieure Service dn ravllailleroent dc. Isphpp.'atioacivile", do préfér.-nee p.ir Fint;rrné-di ire.de ieurs syndjCdts egrieob s ou de Ieursin files qui iff eiuen nt los gruupemvois néces¬saires et ies paiomcnls.

gnr If Ht-sran des W4püSüpp ession ie plusieurs TrainsL» rêsean ö»ïs eh»roins de fer da Nordinfosme qu'A parur da 1" fóvri-r, troigtraios-pastes, «Her et retour,' eutro P»iij,Atniens, Le Tiéport, C lais, et on certainnomhre de t-ains deaservant certaines villessöai suporimés.La public est prié de ee renaeigner danslas gares,

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LE RHAITRE POTIER, è f'Oiympia

Ue Froir?La tempépatcre s'est légèrement relevé©daas ia journée ée jeudi, et le üégel a com-nleneó.La neig» a encore fait nns timide appari¬tion. Eüe était toinbée trés rïiense A plu¬sieurs reprises.Nous avons dit que Ia navigation était sns-pènd'.ie en amoot de Runen. li est c-pen-diot arrivé Aanal du punt fluvial un balean-p ;Heui' dess en iaot de Paris. II avait en Aratter contre i« bmmisa mobile qui, daasceit iias eoudes du tleuve et 1-s nas ages ré¬servé» emre des lies, avait lendance A s'im-muhiliier et Ase souder aux uves.En busse Seine, la navigation n'est plusautorisée dJp uis inndi, que pour les naviresde rner. Ghüa. di ea pé m-hes ne peuvent»elne!iement detcundre pius bas que Du-clair.Autre eonvéqnence de l'SDt dn fbuve. Lespiiotes du Havre, qm ét leut n-mpLces AVill«quier pui- crux de ceue station, ne peu¬vent plus y descendre, par sufte des amasde pi co au miiieu desquels les canots riepenvent se frayer passage sans (larger. Hs(■fintobiigés sle monter jusqu'A Runen. Dan è tie ceux qui fmbarqueiu AlWuea doi-vënt alier jnsqu'au Havre.A SMturs, ies sfiaces dérivsntós, rpjrtéesvers le large au moment du fio', se foutentIe* nnes anx and- s et ontdt-s asi ects eaho-tiquss. Plusieurs barqtu-s legerrs ont éiébusses par leur choc ou sons leur pressiou.

F <ur|mfioa dS33«iiti(éNon5 «vous r«'tHé iösarre»taiions opêrêesf»r M. P r in, coromissairo do police, a lasèite de* 'O » commi* au préjudice du ma»gasin de »h assures R ionl. L'un des iodivi-dus ariê.és avait déctaré s'appeler A-Jolphant-umas et portait des pipiers Ac? nom.Eu voyant cettó Mertué daos le jnn^nat,le véritohle Aduiphe Thomas, né au H.vre21 mars 1900, uctueliement oovri-r auxTrt-liieries et demeurant A Gravi le, 34. iusde ia Yaitée, se recdit corapts que le vo-b ur svau iis"rpé son nom ei. s'étnit servi doses p-ipi.rs d'ideniité qu'il avait p^rdus au.mei* d'aoflt dvrnier.Ii s'es e up ; s*ó d'en ftii-e fa dscf»ra'Io»atip es de M. Parein, com missaire de police,L" fa"x Thuquas va êtrecoufundu et pour-sntvi ce ea chaf.

Ch- rae intrréiteLes nommés Joseph Mallard, Agé de K5aos, dsmeu aei quai Yidècoq. 25, rt J 1-sW"ber, are do 60 ans, drmeurant ri»e daPemy, 48, tous deux pêcheurs, ont été s »r-pris sur la g.-ève par l'agent Q.-«stille, a l'es-trenoté de ia rue dc la Maiibr-yr, en trainde chassor avec ces fiiets. Hs venaient, d uncoup de fiiet, d'atirapper 29 oiseaux.L'-urs eugins ont eté aaisis et les ei rear Xroufiu; A la tif.erté.Pfyèèa TefbM a éié dr*seé mx éféüa.^

Page 3: SfiDlïfiiêS—HOT BCffATTw—§Ccufisiês Pa^ss? LePetit...mm /2 VimKnH—ff!!.! Pagres) SfiDlïfiiêS—HOT BCffATTw— Ccufisiês Pa^ss? VèJf&n2f'évri>r!ÜCT CBBBE5BSBSB Adraiwstralea?*Délésrné-Gérant

f # Havre — Vendredi $ Féwie? 1917 9Inlrr^it <ïe Séf/acei?

Ar*êïé puur i»resse et recounn eu infrac¬tion avec nn arrëie d'interdiction de sfjjour,té Kümmélean N-iveaua ólé Klis«SJa dispo¬sition du parquet.

6, CAiLURD,aQBK-^m IT,!MftffcM'iJ

Kits V®?®Trout ó en possession cis divers f-bjet*prc-venant a'iiïi gra' d roagaria de no re ville eid'.-n b'iiet de 50 francs, !e jean» Raph e*D iamotte. :Vïéda iOarts, fat mis a !adiapo-■itioodo eoii>mi*8i,irede police do !a pre¬mière section. II pré'.pndit avoir tronvé cesObj ts <t i argent d.ns ia rue de Paris.}>•<;cès-vtrbal lui a é.é drestO et iibêfiéaccoidée.Nous avions reisté, <5*8jOtm-Ci.levoJccm-Eiis an tirrj-.dice de M. Paul Hammond,vovageur do C rnnoeicede ta ziwi-ooUioiannfièV'B,fnbritauih o'hoi logerie. a Pans.Lesasnn s de la Sfiretc LevêqueetHorrPie?ont arrèïé, mete eui, nn nomine R vtnondMatey. t(>,.ns demnir.-nt p ate da Docienr-Fauvel, 17,qui est tncnioe de ce vol, clout IsHioatam est estime a 3,000francs.

DONS ET SOUSCRIPTIONS

AssociationdesOrpfeel^EsdsIs ferreLap och -im permanence de 1'Assoehtion Nc-fionr!<•de- On be in» de la 6ucr>e. aura lieu to8 feni'T, a i'Hoei Mnderpe,boulevard de Stras¬bourg, de 9 h du iratin a h h du soir.Lcs dons si/reni r«cus avec reconaaissaace.

lions en natureKite Lreoq rbaussettes ; Mies Jamais, chaus-sett.' s et lolmges.

Dons ert fspicesMM.le Per?onnet ties ch<muTsNnrn38sei,"00fr.;MmeSanflret, 10 fr ; M.Ob Gros. «0 fr ; MM.lePersonnel du service tecbaiqne et Oovriers de iaCompagniede» Chargcuï» Rêunis, 180ff. ; M.Ro¬bert MoneyroD,7 fr. ; MmsLaforest, reeueilii parges itévottées c llaboratiioft». Miles Laboorier,48 fr. 45 : Miw*Faovcl 20 fr ; Mle de B-Ss-y,10 fr ; M. et MmeDubtiffct, 380 fr. — Total :1.512 fr. 13.Sur ceite liste on remarqnera d^ns som-s»e... i'i ne de 7 francs v- rsée par M. Rnb<rtM. néyion, l'autre de 40 fr. 45 due è MilesLabour.er.Peut ê re n'est il pas eans infrèt de sou-ligne! era vmements qui soot dus d ia gé-béreuse et pi ïsevc-rante aetiviié d'enfants deBos s peut 8-poropkfa.Lomtiie les aonèes préeédeotes, ia jeuneRobn t Money ou a tenn a faire unecoüectepa: mi ses pe.iis camarades 5 l'otc sion desRois. E'te a produit one somme de 7 francs,aussi t>ne jeune orphetine, Alice Rey auBom de ses cam. rad*s a-t-efie tenu è expri-Bter s» graiitude a Robert Monryron pour satoochmU' iastiative.La som me de 45 fr. 48, rnenüonoée plusliaut est due a la voute de cartes postalesque cooiieurnt inlassablement, MUes Mar¬guerite et Alice Labourer.Ei- ö Btois. 5 et'es s«u!cs, ces fil'eUes ontrétitti one somme oe 613 fr. 28.L'an passé, è pareine êpoqne, les enfants|p la caserne des pompiers avaient vendu13 7(18ca>os qui avaient prodt it on totalde 2 006 Ir.OS Aujuor 'hoi le total fles cartesdiMribuees e^t de 22,603 »t ia sonsme globalertcoeiille attpiot 3 6ï8 P . 75.C'est iè nn trés beau résuiiat qui fait bon-Beur aux sentiments de sotiaarité <ieceuxqui se sent dévoués poar réuuir Cette som-ine, comme oes peisonnes qui out répoodafaror-jbKment oux öeniaodea qui leurétaient Liies en faveur des enfant* victteesde la guerre.

THEATRESI COjiGERTSGrt*nd-ThêMretfne solrée arttstiqn®

Le Depö Bcgedes Invalides do ia iStifirre,rexceitcöie lond tion d« M. F. S boitaert,prrsutem de laCltanibre des P.epiès utants,a béoi flciè, hier, d'tinr foirée arti.-tique quiavail a lire au Grand-Th' être, malgré la nei-ge et le frotd, nne assisionce chotsie.Des ta eots divers s'éiaient groupés pourcomposer un programme qui tuttin vèrita-b e siiccès.Nou» ne sacr ions laisser passer cetle hca-r- use occasion a'enregi trer los nu rvei ïcuxprogrè? léilisés par la Facfare des luvaitdes,sous l'halule dtriction üe son chef M. LöonTancré.Les cuivres ont nne sonori é trés ours etparfois nne dot ceur esq<i!S^qui lenr a per-mis de faire ar prfcler les finesses dn balietde Fewt. pnis 1Uirtovie, ta grande polonaisede T; rinue, imposèe bh concottrs interna¬tional cL Bruxebes de 1904 ; enfin nne bril¬ls nu fant asie sur Ilervdhuie. De long» ap-plaudissaments saluèrens, thacune de etsexecutions.Plusicurs srlistés lyrJqres firent aussi 'esdéuces de i'auditoire : Mme Twirnie-Il rb,dans Prtsaye, de Wooiiett ; Mme Liwa-recr.c. de lOp^ra-C- m qua. dm- Le Pa>>tonie-Ploërmcl, de Meyerbeer ; M.WifcU, t- nor,««vu»legrand air d Patlfosse ; M.Ntö!, oa-ry on oe 1'OoTa, dans Paine et dans Thaïs.P i sieitrs duos ont couronnó Coiie partielyriui t q u tut trés g<ütée.Uo [Lnote de 'alent, M. Dh. Mousse', fiapp'éciei des ixécutiotis brttlantes de pagesde Lizst : Sur lts Airs du Moe et Polonaise enmi m jrur.Eu i'ai sence de Mtie Berthe Bovy, de Iafiomrdi -Fracc»ise, Mite Chapetle, notre

charmante diseuse, obiiut nu vér i.able soc-cès daus plusleurs poésles satiriaues : LeCobeaud" Postdamet LesdeuxCultures, puisLe Pos,brisé,de Suljy Pro homme, deel. meavec nn reel sentimeul d'art. Fleors et rap¬pels out souügnó ces bnllaDtes interpreta¬tions.Ajoutons qn'une qnête frnctnense fut 'ai'»entre ie»deüx parties du concert, au pr. fitee (S3.vre de»In*ai'd-s,p.>r d ch.rmaute»jeunes lilies de la coionie beige.

Rcprds- nfn'ions d'Oi.éca-CoKilqnoG'e-1a. jonrd'ho , a 10 be- res du matin,que Ie bin eau dë location ousrira ses portespour fis eeux reprósemations de gala dedimanrhe procbai".En maiio. e, 5 2 henres, Lnlemé, avec IeConCitirs oe M. Leon Divid, l«r énor de i'Opeia-Comiqae, et de Mile Dcvtlloy, de l'Opé-ra-Coroiqus.Le soir, a 8h. 1/2. Carmen, avec le con¬cours de M Leon Divi >, l«r ténor de IOpca-Comique, et do M ie llathi do Comes, del'Onera.L'orcbcstre sera dirigé par M. A. Amalon,pi emier chtl'd'. rchestrade la Gaïté Lyrique.

RA Ï»ASS«©ATL'op.Ttvre«!e M. R.-Ch. Martin sera exécn-tée a l'egbse Sci tMu hrl, !e dimanch^ d sRamratix. Le» réi.eiinons pour les damescommenceront "ès <j»e la tenipératur e seramoms inclem-nte. M. Martin adresse uupressant ; ppel 4 ternes les dames qui luipi êlè ent l'anuée pa-sée nn si preeieux conCours S^cbant con.bisn elles apportent de(Sévouement è s. rvir ia cause d.-s oenvres degnerre, il ose espérer que 'eur uombre s<raencore dus important que k jour de la pre¬mière execution.

Foiies - Bertjër®A 8 fc. 1/2, Hcvik-. S èn s nouveües :{o Pêch'Uf de mines ; 2° Lu M lelute ; 3° FWJ-frz. murms, veatez ; 4° Un Chalatter en m r,décor sensanom-l. — G n u final par tomela troupe O' l ob ient un imraeaseet l. gi imesoceè ; 8« Une crapute.LoC'tion do li heures è midi et de i h. 1/2è 5 heores.

de

Tlèéêire-Girque Omnia02ss<a&ssaa «S^btac»Cs«53si

Anjotird'hui vendr di. en soirée 5 8 h. 1/2,cóotinnauon du Befis tionn- I nr. g amme d->la ternaine compren-ut : 58rad Ipï«s«, jolidsvme de Jules Sirdeau. 5» 8i»ssie5ïisrs®t, drame historiqbe, ceox èo.e epo-q ,e, firn de grande vaicnr, me- veiib-usei. se n Cène. 8,e »ee* d- «s»blasaeiseM, suite. Putbé Journal et DerntèresAciuaiues.Location onverte comrne d'tis»ge. La salieest trés conlortabiement chaufiee.

Select-PniaceAnjonrd'hui vendrea., en soirée è 8 h 1/2;t o nouveau pro^ramo. e compren; nt '

« ('sin a, grand" Cinemadrame en 3 p r"tics, L's Mc veilles de In Nature. Un M^ssaij"duns t'Ombre, LeMahlet de chariot, les dt-nne"re» actijalités tie ia Guerre au jour le jour»eic.Location onverte tons les jour»,de spec¬tacle, de 10heures Èmidi et de 1 beate 1/246 heures.La salie est chatiflée..

IE K1AITREPOTIERGniml .iMitncict rpivié parAlbert Cbeva iiT

l.e Masqueau\ DentsD'auebes14,r. EstsuariLarus /"'« H f J « uail/C soi:s-3!nrlii pirateTons les jours, matinee et soirée

KURSAAL CiM-éma22, rue de Paris

Anjonrd hui, com'nenfeme-.tduNOUVEAU PR0GRAW1IVIÊUoemcrveille ciiémstographique

HECTOR iFIEPLAlvEOSC-A.Cini-dr,me a grand *pctacle en 4 actesBaE «'Eltsve m et«*l7€iJS (10«épisode)

3EjO BEé' o® cS«-- ï!»i»ItyBRONCHO BILL, chercheur d'cr33r-LA3VMiM

CHARXjOT Êela, BBn.qvie

§ommunicatwns(Biversestérlfiralifla annnelle des peit's rt mc-Siires én («17. —L»s commero»t>s, Irdusb iels,etc.. interesses, soni infnrmé- q ie le bureau devériflcition, slluè rue Jacques Griichct. nu i, seraouveri eo outre du snoodi, jour ordinaire d'ou-verinre, le nvirdi et to jeudi, de U beures a löbeure», dn 6 févner au 3" avrli11. si tout particulièrernent rappelé aux mar-ch.uds aiiibiilants et étaiaai-tes qu'ils doiv-ntfaire verifier leur matériel avant le premier avrll.

iti\ï it'.iHE :Lundi 5 fèvier. — Due Beroardin-dp-Sainl-Plerre, nM34 i ï ; E rnie Zola, n" 39 a 59, 48 a32 ; Volistte, 19 8 ö'l, 74 • 58; Moltere. Gor-neilie, n Bordeaux, n" 33 e 83. So a 3S.Uardr 6 [in er. - Plu e Gambetta, rue Victor-Hugo, n" 73 n 109, 9S a SS.Mei eredi 7 fèvrier. — hue de Paris.

Jeutl ■8 fiorier. —QuaiSatnl-Ju'ien.Vendredi 0 fiprier ' — Roes desGaffe, DüZin, quai Notre O,me.

Southampton,meCaiions,de la

§ulktin des SoctétésSonate Stumstis Ce Prevnyanee 4n Reipioyét* de t ammar ce. an eicge eoci&l, 8«meCaiigny. — rue,shone rr 120.Cotir* Techniques CommeroiauxCour# des MarAI et VendrediLanuuii Fbakcaisk iprof. M. Pignè, Directeurd'Erole Comn unalel. — Dr 8 b. 1/2 s 9 h. 1/2ABITBMKTIOUÏËIKMKKTAIHE(Prof. M. PïgDé, Di-iccieui a'Fcole Lonimunaiei. — De 9 h. 1/2 a10 b. 1/2Calligbaphik iProf M. Laurent, Directeur d'EcoleConimunalei. —De 8 h. t/2 a 9 h. 1/2.AII1T1I5IRTIUUKLOMMKlIOlAIJt(Prof. M. I.ÏUfOnt,Directeur fl'Ecole Conimunale). — De 9 b. (/24 (0 h. 1)2.Anglais. 2' année (Prof. M.A. Mongulllon,pro-fe»se. r "e i Ecole Priinai/e supérieure. — De8 b t/i s 9 h 1/2Anglais Commrkcial (Prof. M. A. Monguilloc,prole»»,ur de Itcuie Primaire Supérieure. —Le 9 h. 1/2 a t. h. i/2.Langtie italiennb .Prof M E. Vassia),vtce-Coi,»u ■'D»ie 1" année, de 8 h 1/2 a 9 h. l/i.Iangüe rosse Prof. M.Wayss.— De 9 b. 1/2 a10 b i,iSténogbaphik (Prof. M. Faraut), employé decomm. ree mobilise. Interimaire ; M. A. Lefèvre.— i" annee, de 8 h. l/i a 9 h. l/s.La Sociétê se charge de procurer a MM.les Nego-Cianis, B''iiquiers.*l Courtiers, les employés diversdom its auraient besom duns leurs bureaux.Le chef du service re beul tous les jours, a laBourse, de midi a midi et demi, a la dispositiondes sodétahes saus empfoi

l.en Pi-évoyxnts de l'Avenip.— [33*-804'-1907' Section) - La r. cede pour ces seeiiunsaura in u dim .DCbe procbrin, 4 février. Hótel deVille. d 9 heures slib ures.Remise «es eeriiflcats de vie pour les rentiersde i9i 7.Le Bureau informe les mè'es ou luteurs d' r-ph.iins de guerre qui désir raienl les faire béné-fwii-r d. s bu nl/iiis d'uue ceuvre ami ricaine de sefaire onna! re- Se munir au livret du sociétairemort pour la Franeo.

Koeiété llavraiH.' de Tambours ct Clairoas et d'eduetitinn militaire - Les socie-_l»ires aiu»i q « ,es jeune» genadésirant faire p»r-"li--de la Soci. té soni pries d a sisler a ta r p"ti-tiO'. qui aura lieu le v*ndredi 2 couram. de s b.a 9 h. i/2 du soir, au siegj social, 4, rue Pa.fray.

I.'nion P'raieritesle. — fees soeiétaires soitin»iie» a ass s er a .a reunion gem rale qui auralieu auj.ui ■'h i 4 fevrier, a 8h.i;2 précises dusoir, au sièg social, llö e de Ville. salie B.Ordre du jour : Patemenl dos cotisatloDS, ques¬tions divei ses.Le» soc éiaires nor. présents s eelte réunion se-ront pass.bles de i'aineude prévue aux statuis.

giilletta des (§p@sUFttcbaü Asaaeistieii

Barre At' i tic C u . — 1" equipe contre ASF. 4Vi-rnon |(',o 'p< des Alliés). Depart par le train de7'h 3«. R. nd. z-vous a 7 hi ures a la gare. |Se mü-nir d'un .aisser-paaser indtvidueii.Som coi.voques : F eu.ont, Hermann, Scberr,Delabaye And é Mé el Li'nuble, Mictaud, Loui-ver, Lang. Letber, L.,i g, Pierre,2' . q ii,.e co. re B Ke.ies, a 3 beures, h Smvie.Soni eonv qués : Jto.z-He, Léost f ê'es, Avem-i,Long e. Goiguel, de VI,esehouver. Van Winkel,Sonew. y. Oavier. Mar-cal3" eqtnp contre équice A, » 4 h.i/1. a Sanvic.3» : G ild, Lel.on g Ro i.ain, Berthelol. Mnbitle,Dut' rtr . L ui. Quan V.nü, !a guan, Biowd, Biicka,N ël Thieu leut.Equipe A : Bo del. flarré. Vallet, Giieu, de So-movv. lApanebe Tira'd. Pigeon, Beiienger, On-froy Fortune, Rou iet, Le Du.Eqiiipu li contre PsSm, a Montivifiiers. Sontcon.oqués a 1 u. n l'Hó1 I d Ville :Periiiiel. Qu travaux. Gardye, Arroqui. Masure,Issandou BeC et. B uiloi. Bellet, BretOD, Maré-cbii, t>piaiii, Feiiloley, Lepeiit, Fossey.

OHBOSIQÏÏBRBBIQ1ALESsnvlc

Précoynntsde t'Aocalr 6(9' si ction). — La re¬cede nieiou' lie a. r» tien le dimaocbe 4 février,a la Mairie,de 9 heures A 10beures du maiiu.

Grav'H'e-Sainte-HonorinePniementifallocations.— t.e paiemeut des allo"eaiions aux lefugi--»»er»eff.-ciuepar le receveufDiuniciiisi le lundl 5 févrt r, de 10 h. a mid1et de 2 bi-ure*a >héures, dans la Satiodes Socié-tês Mairi- d. Graville.L>» n ftigif» s >nt instammeut priés de venir ledit jour avec l'appoint necessaire pour faciliterles paieureots.

B é'ipeAppelaux ntraifó.s— Le maire de Blévillofaitsp e mix meiens foncioni aTes, retraites, ci-toyens vat/das honorable* e' copahles. dont lesconi aissn ce» et i'expértence p. uvent lionverleur emploi dsns certaines fdminisirstious etservices de ta d f nse nattonale.Se faire in-erire a la M<iriele plus tót possible.

BolbecMortau champ tfhonneur — Ou annonee lamort de M a (.uonse t.i.enet, prê»ident du Co-uiiti Onvrier lépub ieaio oe B'Ihec, nrobiLsêdansnn égiin»nl terriion-ai, decédé le 17 j8uvier al'hópi al de Cboisy-au-B c, des suites d'un acci¬dent.La guerre. , u fauchaot ee bon citoyen, privé lacla»K o vriè e de Bo bec d'un de »es plus vatl-lau.s défe.iseur», d» celui qui, peui-ê re, fut lep u» ntde a l'.irganisalion morale, politique etmaièrieue des travail eurs bolbeeal».Fin conseiile municipal alors qn 'tl était ou-vrier dsns o é usl e, il perrtil »a piaee a la suitedes li.ttes olitiques tres fipres. Ge renvoi futCause que Gil- nei dont l'inu liigence et Tnclivitéétsient digU' » d une condition ptus é evée. putmener une vie i. depei danie, en s'etabdssani res-

Feuilleton on PETITHAVRE 178

Grand Roman patriotiqiieFAR ,

Marc

II jetait des regards fnribonds dans !a di-rection du eoteau on il se irouvait tantAt.— lleuicuseinetii, personne ne sail quec'est die !. . . songea-t il.» Oni, mais on peurrait !edéeouvrir !. . .Mod. il ne faut pas que Tonsaehel...Aiors le eotnpiice d'Elsa reflechit, cher-ebant ce qu'i! avail a faire dans i'ordred'idi es qui venaient de s'cniparer de lui.— C'est fa!... — résolut-il promfite-menl. — Personne ne saura rien I1!élendit le corps de respiorme au fondde la voiiureel le reeouvrit avec sa pelissede I'ourrure qui se trouvait pliée sous sonsiege.Ensuite, i! amena I'auto dans la partie laplus sombre du bois qu'entourail un fourréfcuais,et rayaiit dissimulée sous des bran¬dies qu'il eoupa, il gagna ia lisière..t -itielques ceiitaines de ntètres du bois,Sado Athanasiii aperfut un village dont lesrutt.es incendiées fumajent encore.(jo village, ehaleureusement défendu etabaadetaad maiutcfiani ofic ia iigue du front

était modifiéeavait été ie ihefitre d'uue lutieacharnée.TLqjuisplusieurs jours, de notnbreux ca-davres y étaient entassés.Hue fosse large et profonde venuit d'êtrecreusée et les corps, dont on avait reiiréles médailles d'ideutité, y étaient descea-dus.Des lonibereanx de cbaux venaient d'êtreapportés pour les ensevelir en préservantdes miiismes pestilentiëls.Personne nefit attention au Rouinain quis'était arrêté a distance, a l'abri d unehaie,observant ce qui se passait,Lorsque la nuit fut tombée et que la soli¬tude se fut éleudue dans loute la campa¬gne, un homme yarut au débunclié d'uacheniin qui conduisai' a ce village.Sur son épaule robuste, il portait uncorps inairimé. enveloppé dans une capotede fantassin aileniand.C'était le corps de LEspionno. dépotiilléde ses vêtements fémitiins et sa eiievelureblonde entièrement coupée.Le Rouinain s'approcha lentement de lafosse, surveillant autour de lui. s'assurantque personne ne pouvait le voir.I! était bien seul.Alois, tout douceinent, avec des préeau-lions minutieuses, il déposa son lugubrefardeau sur !e bord de la fosse qui n"étaitpas complètemeiit recouverte, car la nuitavait interrompu la ftinèbre besogne, el il yfit glisser Ie corps.— Adieu ! . . balbalia-t-il.Et avec une fourehe qui se trouvart présde !è. il fit disparaïlre le eadavre de l'Es-pieuRe sous le lit de ehaux vive.

LXVIILA CONSIGNE

Le major n'avait pu se prononcer sur lagraviie «iela blessure du lieutenaut Rolaud-Bèaupré.II avait dCt se borner, a l'ambulance, ènn lavage de ia plaie,dont il assurail l'asep-sie, et a faire transporter a l'hópital le plusrapproefié Patrice, qui se trouvait plongédans Ie coma.La seulemcnt l'opération nécessaire putêtfe prairquée dèsque l'état du jeune blesséle permit, et ene réussit a merveiile.Lorsqu'il reviiit a lui, les elb-ts du chlo¬roform» s'étitnt peil a pen disdpés, il seuiitse noser sur son front entouré de banda¬ges, des lèvres tremblaiites, et en ouvrantles yeux. il reconnut le visage bien-aiméde la tendre uïeule qu'il appelait « bounemarman».Patrice levait la main vers el le, mais.obéissaut aux recominandations instaniesdu major principal. Moe de Tornade. quiavait peine a relenir ses larmes, posa undmgt sur ses lèvres qui tout bas pronou-cèrent :— Cbut!...moncherpetit!...Chut!...Et elle s'éloigoa tout doueement, suiviepar son üls, Ie contre-amiral de Tornade.Petit Vidoeq, iitfomé saus retard de cequi venait de se passer, alors .qu'il étaitavec Choisil a la recherelie de respionne,les avait rapidement prévenus, et de Tou¬lon ils étaieni accourus.Mafs la 'onsigtte ëtait sévère.Jasaua cequel'état du cher blesséne

laurateur place Carcot ; ti-bilenarnt et eeurageu-»eiae!)! secoröé par son épouse, objet rte la re-eonii»is»snce de se< anciens camaradesouvriers,»es affaires prospnè ' nt et il rut. que!qm»s ac-ners avanl la guer.e góref un hd(6l important,voisin (le son restaurant primifif.S situation de coram rqmt lui crésit des lol-sirs, i! n-s eonsacra o is » la classe otivrière, ense dévouant a ia Cooperative et au Comité ouvrierréi'iiblicain.Aiphons.' Guenet, eomme tant d'autros, auraitpu cousidériT que soa mstnlai (te conseiller kiunicipat etait son htHon do maréehal .-! s'eadormirau spin de» bonneur» aliacbés a ce tiire : il ne ievonii/t pas. ii e limait que la encore c'était nnpos'e de tracail auquel !a cor fiance de se» cam*-r des l'svait appeté Guenet el quclqoes démo-cr»ie«. eomme le r. greiié Hanqiii(.c»ni, t r.te ent,en 19)2, de ne tonir leur u.andat que de la volmaiéoiivrière ; il« fehoiièrent Gnenei,dont la pbilo-sopbie était soiui nie, n'en souff ii pas : II est, dari-sie, e( riames d' faites politiques qui sont plusbonorab.es que certaines victoires.

Fécrmptmêlioraticns duns le serotce postal —Ponr anaö-Ikii . i te srrvci- pusla! tres del. ctueux a cause (lesre.arrts d,*train q ü font mmquer ie» corresp n-dnnc. s a Bréauté, (t 8 été decidé qu'une hoonepariie du cunrr er, ceile venani notan.m nt duH vre et de Rouen, sersit ach. miné.- sur Fécamp. ès la vcille au »oir par le train qui. venaot deBréauié. doit air.ver ii 10 beures zö du soir. Gecurrier sera disl(ibué le Jendemshi dans la matinée ce qui s. u airera d'autant le tri et la Attri¬bution du couirier de Paris devsnt srriver 4tb 13 (lu maiia, mais qui no parvient presquejao.aii, ei qui est sm<-né par Ie 'rain de midi Si.avec une b. ure et inétne ■( ux heures de retard.Pom nietir Dn a eel'e silu tien, on propose decreer, en re diveis parliculie.» qui ont de- auto¬mobiles un servic qui trail ebereher le courrfe r8 ia gTi de Bre-ute, dés qm- le irsin postal ve¬nani de Paris serail rigasie. 0u bien. ce q i se-rar' préférable, on va demsnder que le Courriersoil am- né p r nn train de marcb»ndises allantde Breauté > Fé smp dan» la ma'.tnée. au hesd «ttendre le train de voyageurs de midi 52.

TIRAGES FINANCIERSDu 31 Janvier l|ji7

VIII© de PartsEmp'-v.nt de 1905

Le numéro Sii.747 est remboursé par 100,600francs.Les ï numé. os suivants sont remboursés cha-cun par 25.0U>francs :

4.5,072 | 188 049Les 10 nnui ros suivants sont remboursés ehs-enn par 4.00u francs :34.7/2 I 181.594 I ï 03. 213 I 2)3.320 l 234.39340.881 I 184.080 1211.827 | 219 526 | 434.838

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Du 1" février. — Jean BLONDEL, caserne desDouanes ; E 'géne BHEUL. rue Réenard. 14 ; Ger-m .ice BASSET rue d'E.retal (62 ; Felix GAUL-TIER rue B.-au verger, 3 •; Je»n GOfTANCfN. rued t'Eg (se, 52 ; Anna DE GEETER, rue Phals-bowg, 88.

DÉCÈSVu 1" février. — Rose VIVIER. vsnve TOR-QUET. 7t acs sans profession, roe des Scenrs,9 Marie DELAMARE. epouse LAFORGE,22 »nsssn- profession, rue Thiers. 97 ; Jeanne LED iNTRO, 44ans. iue de Saint-Rom»in, 8 : RolandB ETTE, 4 mois 1/2, roe du P.rrey, 22 ; HenriMAi.EUVRE, 88 ans. jonrnalier, me 6ust»veF.auberi, 60 ; Adèle TOUÏ41N, épouso MABIRE,69 ans, sans profession, rue J -J. Rousseau, 53 ;Alphoase FEUILl OLEY. 56 an-, cou'Her, cours deia Repoblique, 118 ; Victor MÈTaUT, 62 aes. sansprofession, rue Phaisbonrg. 67 ; VINGENOT,mi.ri-né feminin, rue des Gallons, 25 ; Léopo!-dine LE SCOUR, veuve BODROS 37 ans, sansp." fession, rue L fèvrevi.le, i( ; M»« Alexan¬drine GASTS,, 67 ans, sans profession, Hospice ;Lé« CA-TEL, 18 ans, sans profession, rue duPcrr. y 20.

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Muittilde GOAVEC;0. et <#■"G orges 80UR0IGRONtl leur Sis ; S)Georges et «"• Gsbneils G0i VEC; M— osuoeSENAROet es niicss; Les famines PAIN,GOAV£C.BOUGDIGh'ONet us Aims,Oni la douieur de vous f«irepart de la pertecrueUoqu'ils viennent d'óprouver en la per¬sonne deMadame Veuve GOAVEGNée Zoö PAIN

décédée lo 3) janvier 49t7,nans sa 71*année.munie des S»crements de I'Eglhe,Et vous p-ieut de bi n vonloir assislcr ases convoi. service e! inhuniaiion, qui anronilien !e 3 fevrier, a dtx h.-ures du nia.ia, enta eh.pelie de I'Ho-p.Ct-General.On re réunira &I'hospice Général, rue G.-H»ubert.

PriczDienposriereposde sonAffle1Le Havre, 43, rue de Bordeaux.II no sera p»s envoyé de lettres d'in-viiat on le présent av s en tenant lieu

(72587.)

IK'' osuoeErnest VINCENT;M.et «»' Stt/CEet teur Ells;SI—osuoeArthurCOTV,ses Enfantset PetIts-Enfants;to. et to- FOUQUEst teur Fits;M et tG—Charles VINCENTst tsars Enfants;M l'abbe VWCtnT.cure d'Ecivinviiio;La fumil/e et ies Amis,Oni1- douieur de vous faire part de la pertecri.e.le qu'ils viennent ó'eprouver en la per¬sonae deMo sisur Gastave-Alfred VINCENTleur besu-frè e, ouclo grand-oncie, parent elami. decédé ie 31 janvier I9i7, a 2 beures deIaprës-midi,d ns sa 77»année, muni des Sa-erements de l E.lise,Et vous prient de bien vonioir assfsler a seaconvui, service el Inhum turn, nwi auroat 4w>ute samedi 3 février, a dix heures du maiin, enI'ég i»ede Montivilliers.On se réunira an domicile mortcaire, 52.ruo du Havre, Montivilliers.

frillSisstiir!<Ri;h(i ta ish!Sulvant la vohntè idti dèju-l oh est prié den'encoyir ni fl urs tii couronnes.II ne sora pas envoyé da lettres d'invitation. le present avis en tenant lieu

(7592,

#. tugène LAFOI6£, sou éuoux , to—osuoeCOUSSln,s» gr-iiid mé'e; Mademoiselle SuzanneOtitic ARE; to et to- LETR0UITef I ars fn-f nts ; to et B—LouistoARtSTet Lur FiUs:Ies Families LAFORGEOELAMARE.COUSilNiETENORE. PlEOtLEVRE, BAREST, PARISlESAULT.et las Amis,Ont lr dou eur de vous fatre part do la perteerueiie qu'i s viennent d'éprouveren la per¬sonne detëadsme Eugène LAFORGENée Mar e-Jo»èphe DELAMAREdécédée le 31 j nvier, dan* sa Si' anaöe, munie des sacreiuunts de l'Egii*e.Et vous pri, nt da bien vouloJrassister h sescoi.voi, service r-t inhumation, qui auronilieu le same-ii 3 fe»rier. a quioze hfuresirente. en I Eglise Saint Mich I. sa paroissi .On se réunira au domicile murtuaire, 97, rueThiers.L>e pré -est avis tient lieu de lettrede faire part (7378z)

La Familie ex hs Amis, vous p i. nt de vou-(olr bien as»ister aux convoi, service et inbu-m»tioo deMademoiselle Sophie KEYMAN•léerdée a i'Sge de 22 »ns. qui auroni lieu Ifsamedi 3 eourMit, a a>a f beures du matin, enl'êgiise Notie-Dame. sa paroisseLe convoi so réunira au domicile morluaire,quai d'OrloabS, Bra- serie dos Yachts.Le présent avis tiendra lieu de lettresd'invttat on.

to. <?'to- BIETTiet tear Fits ; to. et to-EmileBIETTEsesg-a ds pareuis ; to. et to—Aug COlSVetteurs Enfants; to et to—EugbneVERGERei ieurs Enfa ts ; to—VeuetVERGERetses Enfants, et toate ta Earndie. prienl leu sAmis et Gonaais-nnces de vouloir bien as-is-ter aux eonvoi, service et inhumation deRoland-Georges B ETTE

qui suront lieu le samefi 3 courant, Aubpbeure (U soir, en iVgtise Saint-Joseph, saparoisse.Le convoi se réunira au Domicilemortualre.rue du Perrey, 22.Le présent avis tiendra lieu de lettreed'invitation.

to— Veoce VictortSETAUT.née PROVOSTto et to—Charles FL0CRnéeMETAUTet leursEnfants; to. ei tomeVictortoETiUTneePORTEei tears Infants , et la Faudita prienl leursamis et connaisssnces de bien vouloir assister aux convoi, service rt inhumationdeVictor METAUT

qui auront lieu Ie dimancbu* courant, 4 trölsheures et demie.Le convoi se réunira su domicilemortuaire,67,rue pu»l honrg.Le present avis tiendra lieu de lettred'invitatioa

I

to—oeuoaEmitstoORISSEet so Fills, to. et to—LouisAIORISIE ; to. et to—Vicor RcNAlEOON.eitouts la Ermine,reinereient |e- p. rsonnes quiout bien vouiu axsister aux convoi, service etinhumationdeMonsieur lou's-Emlle MORISSEditrehé é (a 22' sertion

préseiitAt plus aucun danger, toute visitedevait être interdite.La iiioiHdreemotion, nne simple fatiguecérébrale, pouvait faire declarer uiteinéuiu-gite mortelie.

Le rapport transmis au général sur latrabison qui avait décimé la 15®compagniedu 4G®d'infaniei ie, se terminait en disantque, les (iromples recherches effectuées parla section du sergeut Renaud, qui avaitbatiu tous les environs, il n'avait pas étépossible de relrouver la trace de l'atito griseet de respionne que l'on avait vuehanceler,atieinte certainement par la balie du revol¬ver du lieutenant Roland-Beaupcé.Mais si les recherches fu-rent vaines, etsteriies ayssi les résullats de ('informationaussilót ouverte par ('autorité militaire.Petit Vidoeqqui venait d'arriver et quiavait éte mis tout de suite ati courant deces événeinents par Renaud, com|iril coaunelui que l'espionne abattue par la balie dePatrice ne pouvait ètre que la fitted'HeiuriehSciiiifter.— Quel juste chfitiment ! — pensait-il.Ii lui importait de poursuivre. sur unautre terrain que l'autorité militaire, sesinvestigations rapides et ininutieuses.Le eeièbre policier avait a tenir la pro¬messe sacrée qu'il avait faite è l'amiral deTornade.II avait è prendre toutes fes mesures né¬cessaires pour empêcher d'éclaier un sean-dalequi, loin de survir les intéréts de iaFrance, risquait d'éreiüer de pénibles ru-meurs, et dont l'ëeiat serait si préjudicia-bicauSisinnocentdo ectte misérabW,a

ce jeune officier auréolisé déjè par iagioire.li fallait que Patrice ignorèt que cetteespionne qu'il avail ttiée était ceiie qui•iui avait donnée le jour. . . qu'elle étaitcette mère qui venait a peine de se révelerk lui. -N'était-il pas préférable de laisser dansson coeur affectueux l'illusion consolatricedu sentimen,t que sa ntère lui avait ins-piré ?MmeRoland Beaupré ne reparaltrait pluset si sa disparition qui ne serail coiinueque plus tard, pouvait faire quelque bruit,en raison de la notoriété qu'elle s'était ac-qui»e, il ne serait pas difficile d'en fournirune vraiseuiblahle explication.Ceite femme dévouée — snggèrerait onloisqu'on eu serait la, — avait eté vue surIe front, au milieu des blessés et elle s'étaittrop exposée, emportée par son infatigabledévoueinentSi sou corps n'avait pas été retrouvé,c'est que frappée a Inort è proximité duchamp de bataille, elle avait été atteintepar l'éclaiement d'un de ces engins terri-bles, le «fPiiseners » qui pulvérisent leschairs sans qu'il resleaucune trace de leursviclimes.Après avoir informé Laurent de Tornadede la blessure de son neveu. Petit Vidoeqétait aussitót parti pour Paris, emmenautReuaud avec lui.C'est è Paris qu'il aurait la chance de re-trouver le eompliee de l'espionne, ce cttauf-feur qui avait fait feu sur le jeune officier,ear il prévoyail bien que c»t homme, aprèsavoir mis eu sfireté 'a misérable dont il.s'étaitfait le cvgtjilice,devait avoirl'tar-

Si.George CASHAGOm^mbrode la Ghambrede Gommerc»*et ses Enfants;to—VsuosMantisSAILHUBet ses Enfants;fl et to—Ande CaILLAROet eurs Enfants;fl. et IB•' Victor-Noél CaILlAROit teurs Es-f nts ;to. et IS—intlri SABaTHIERst leurs Enfants;to AnarcieLEhONEUtR ;to—VelioeArthur LEMONNIERet sesEnfants;to—VeueePierre CA/lLAROet ses Enfants;Et toute la Familie.Rumcrciim le» persamsesqui oni bienvouiuassister aux couvoi, service et inhumationdeMadame Veuve Victor CAitLARDnée Claire Marie LEMONNIER

naan

La Familie BOOALLtER.Parents et Amis,R, mercicnt Ies pi-rsonnuj qui ont men vouiuassister aux coDVui, service et inhumation deMonsieur Florimond G00ALLIERHetralté d s Ch rnirs de fer

to ConstantPERROCHOrtet tea Enfants,Rem reienl les personnes qui ont bienvouiuassister aux con'voi, se vie- et inhumalion doMadame PERROCHONNée Augustine JAMARD

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EArlSlSiISMJK3VTiS4 I>E MER

QciêeECts). — Le st fr. Qujb-c repose par uafond de )2 4 13mèires. ies eboiuinee»décon-vrsnt a peine a morée b»s»e. Dsns ces cona¬tions, ie gauvtlage parc.it presque impossible.

, Blarégraphe du 3 Février

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gente préoccupation dc faire disparaftretout ce qui pouvait servir a ia démasquer.

***La nonvefle de Ia blessure de Palrfeé1parv'int rapidement a Boureuilles.Ce fut Félieien de Rouvenel qui en IR'forma son «mi Georges d'Aiban, qui déjèlui avail écrit pour lui apprendre la lamcifetable odyssée de sa cousine Emma qui setrouvait maintenarit, avec sa gouvernante,au cliilteau deMinede Terral ; la cbételaineavait elle-même préveuu Mme de Roti-venel.Suzanne qui, dès ies premiers jours,avait éveiilé loutes les sympathies, dontl'angélique et radieuse beauié ainsi queles sublimes qualités. avail médamorphosébiènlót eette sympathie en une affectionsenibiable è eelie que Georges lui avaitvoiiée, se cbargea d'annoncer elle-inêtne laernelle nouvelle è sa petite amie Geneviève.Elle s'acquitla de cetle mission si péni-ble avec de teis méuagernents, parlant a lafiancée de Patrice avec l'exquise tendressed une soeur, qu'elle parvint a la réconforteren mêrac temps que la clière enfant s'alar-mail.Une lettre de Famiral a Mme de Terralviiit, du reste, bientót la rassurer.Laurent de Tornade dissimulait bien. ttest vrai. la gravité de i'état de son citerneveu, mais II assurait, lui qui venait dele voir après son opération qui avait mer-veilleusement réussi. et sur la foi du majorde l'hópital, que sa guérisoa compléte adfaisaitaucaudoutc<

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Page 4: SfiDlïfiiêS—HOT BCffATTw—§Ccufisiês Pa^ss? LePetit...mm /2 VimKnH—ff!!.! Pagres) SfiDlïfiiêS—HOT BCffATTw— Ccufisiês Pa^ss? VèJf&n2f'évri>r!ÜCT CBBBE5BSBSB Adraiwstralea?*Délésrné-Gérant

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C'esfc chez les enfants peut-fitra qua !n digestionintestinale a le phis d'importanr-e. I! ne faut jamaislaisser sans snins énergiquas un enfant, qui «a ios vers p.f.es pauvres petits «iouffrenkénormérnenfc de l'envahis-sementde cea parwéifey éclos dans le bo! alimentaire eitfermentation, et on a vu guelquefois des complicationstrés graves (crises d'étouffeinenta,convulsions,etc.) survemr.Que les mères de familie surveillent et ne s'endormentpas dans une confianc© trompeuse; &ia première alerte,vite un peu de The des Families.Demsndez la brochure °ta Santépar le»Remèéetda

qui vous sera euvoyóe gratuiiemcai

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CessiondeFonds (!er Avis)Suivaut acte s s p. en date au H.vre dn 39Janvier 49 7. M. Tousxatut GASMEK pro-pr'èlaire. >m uran »u Havre, q.oii <le l'tlc n»!8.b V' nm a 15 Seri-re Jiarle-HagilelrioeEÓL'TEILi EK. n.viga eur, d menrani au Havre,qa»i üa-iu.ir D"t*vl. oó. b» 29 ie Fonds ds com-m-rtu de CafeBéidi qui lui apparti- .it et qu'ii . x-Eloi e «u bavrr, quai Casiaur-D'-iavigne. o« 49.e fondn de commerce contpre d : l eascgne, ieB.Hi comtnercini. ia cii-clele, l'«chaiaadage, leflrou au bail des i.e. x oü il est eiph-ite, le m«té-riel el ies tnareb aclises eo dèpendaet. ba prisede possession a Cte lixêe au 30 janvier 1917.Les oppositions s'ii y a lit-ti. devroot 6trefailcs an plus tard dans los dis jours de la se¬conde ins. .t on au C.-biset de 41 Loeien MAU-JEA.N. rue iiéiiéral-GiiiiieBi, 15, oü les parties ooiélu d.itaicile. i73 2|

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