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CFD & Tech 2016 02 – 03 Mai 2016, CRND-Draria, Alger
1
SIMULATION NUMERIQUE DE TRANSFERT THERMIQUE D'UN
NON-NEWTONIEN NANO FLUIDE PAR LA
METHODE DES VOLUMES FINIS
A. Tahiri1, 2
, K. Mansouri1
1LEMI. Université M’hamed Bougara, Boumerdès 35000
2LDMM. Université Ziane Achour, Djelfa 17000
Résumé : L’objectif de ce travail est la simulation numérique par la méthode des volumes finis,
du transfert thermique de nouvelle classe de fluides caloporteurs composés de
nanoparticules métalliques (particules de taille nanométrique) dispersées dans l'eau, et
d'un nanofluide dont on connu ces paramètres rhéologiques empiriques du modèle dite
loi de puissance (Ostwald - de Waele). L'écoulement du fluide est laminaire et
stationnaire à travers une conduite circulaire, est maintenu à une température constante
à la paroi. La dissipation visqueuse est prise en compte, et la conduction axiale dans le
fluide est négligée.
Cette étude traite l'effet de la dissipation visqueuse pour les nano non-Newtoniens
fluides, les effets de la fraction volumique des nanoparticules et le régime d'écoulement
(Penf) sont analysés.
En conclusion, la présence des nano particules dans le fluide de base a amélioré
considérablement le transfert thermique, par rapport au fluide de base. La valeur
asymptotique a été affecté par la présence de la dissipation visqueuse en élevant sa
valeur par rapport au cas ou la dissipation est négligée, mais cette valeur est
indépendante du nombre de Brinkman quelque soit (positive ou négative).
Mots clés : Transfert thermo convectif, Nano non-Newtonien fluide, Méthode des
volumes finis.
I. INTRODUCTION
Dans le présent travail on a choisi la méthode des volumes finis, pour résoudre le
problème de transfert thermo convectif d'un nano non-Newtonien fluide, avec la
présence de la dissipation visqueuse, un tel problème n'est pas traité auparavant avec les
nano fluides. Dans la littérature on trouve l'extension du problème de Graetz vers les
fluides non-Newtonien, sans dissipation visqueuse, Bird et al (1960), pour les nano
fluides on trouve l'expérimentale de Heris et al (2007), le travail numérique de Maïga et
al (2005) et Seider et Tate (1936). Avec dissipation visqueuse dans les non-Newtoniens
fluide, on trouve les travaux d'O. Jambal (2005) et H. Ragueb (2013). Pour les non-
Newtoniens nano fluides on trouve le travail d'Apurba et al (2008). Dans le présent
travail on a introduit le terme de la dissipation visqueuse au nano non-Newtonien fluide.
II. DESCRIPTION ET FORMULATION DU PROBLEME:
Le problème à étudier, est ce lui de la convection forcée d’un écoulement laminaire
d’un nano non-Newtonien fluide, abordant la section d’entrée d’un conduit de
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2
forme cylindrique, avec une température constante eT , la paroi est soumise à une
température constante wT .
Figure 1. La géométrie d'étude.
L'équation d'énergie gouvernant le problème est:
1p nf rxnf
T T uc u r k r
x r r r r
(1.a)
avec les conditions aux limites suivantes:
à l'entrée de la conduite:
0
, exT x r T
(1.b)
La condition de symétrie:
0
,0
r
T x r
r
(1.c)
Condition à la paroi:
, wr RT x r T
(1.d)
On a la contrainte tangentielle est définie par: 1n
xr
u um
r r
(2.a)
D’où le profile de la vitesse est :
(2.b)
L'équation (1a) devient:
1
111 3 1
( )
nnn
nav
p nfnf
uT T n rc u r k r m
x r r r n R R
(3)
Introduisant les paramètres adimensionnels suivants:
1 1
1
, , , , ,
3 1
1
n n
w ave w
e w nf
n
av nfnf
nf
T T mu Rx rx
n
r T T T BrT T R R k T
u R CpPe
Kn
(4)
Le système (1) devient:
1 11
1 1 1 3 11
n n
n
nf nf
n
nn
r Br rx Pe r r Pe n
rr
(5a)
u(r)
r
Tw
x
R
0
Te
13 1
( ) (1 )1
n
nn
u r rn
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3
, 1, 0x r x (5b)
0
,0, 0
r
x rx
r
(5c)
,1 0, 0x x (5d)
II. 1 Description de la méthode:
Deux étapes sont nécessaires pour l'application de la méthode des volumes finis.
II. 1. 1. Le maillage: Dans cette étape on divise le domaine de calcul en un nombre fini
des volumes de contrôle, entourant chacun un nœud du maillage. La variable x+
présente l'évolution par rapport à l'entrée de la conduite, on envisage un balayage
suivant la direction axiale, le maillage du domaine de calcul porte seulement sur la
variable r+, les figures (2) et (3) représentent le maillage utilisé.
Le volume de contrôle est donné par :
2 2
2
n
n s
s
r rV r dr
(6)
II. 1. 2. L'intégration:
La deuxième étape dans l'application de la méthode des volumes finis est l'intégration
de l'équation (5a) sur le volume de contrôle.
1
1 1
1 11
3 1
n
n
n x x x x n
nfs sx x
nx x n n
n
nfsx
r dx r dr r drx Pe r r r
Br nr r dr dx
Pe n
(7)
Figure 3. Volume de contrôle. Figure 2. Maillage du domaine de calcul.
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4
Pour l'intégration de () sur l'intervalle x+ à x
++ x
+ on a:
1 01 0 1
x x
p p p
x
dx x
(8)
avec:
Schéma explicite.
Schéma implicite.
Schéma Crank Nicholson.
Pour s'assurer de la convergence et la stabilité de la méthode, on a choisi un schéma
implicite pour la direction axiale. Pour la direction transversale r+ on a opté pour un
schéma de différence finie centrale.
L'équation discrétisée avec l'implication des conditions aux limites prend la forme
générale suivante:
0 0
p p n n s s p pa a a b a (9)
III. RESOLUTION DU SYSTEME D'EQUATIONS:
La discrétisation de l'équation d'énergie donne pour chaque nœud une équation, ce qui
résulte un système d'équations algébrique, de la forme:
[A][] = [B] (10)
La résolution de ce système pour la température, ce fait par l’utilisation des méthodes
itératives TDMA. En effet, ces méthodes itératives sont choisies pour leurs
convergences. Le système (10) peut être écrit sous la forme:
1 1 1 1
1 1
k k k k
i i i i i i iA B C V
, 1 i N (11)
avec:
(12a)
i p i N i sA a B a C a (12b)
L'itération k+1 représente la situation actuelle dés l'entrée du conduit.
IV. TRANSFERT THERMIQUE DU NANO FLUIDE AL2O3/EAU:
On considère maintenant l'écoulement laminaire du nano fluide Al2O3/ Eau,
dans une conduite à section circulaire, avec la paroi soumise à une température
constante, une telle configuration à été étudié expérimentalement par Heris (2007), et
numériquement par Maïga et al (2005). La validation sera faite avec les résultats
obtenus expérimentales par Heris (2007), et la corrélation de Maïga et al (2005)
l'équation (13), et celle de Seider et Tate (1936), l'équation (14).
0.35 0.360.28Re Prnf nfNu Re 1000, 6 Pr 753 (13)
0.141
3
1.68 Re Pr nfnf nf
wnf
DNu th
L
(14)
0
1 1, , , k
i p i N i s i p iV a b
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Dans l'équation (13) les nombres Renf et Prnf pour les nanofluides sont définie par:
Re nf avnf
nf
u D
(15)
Pr nf nfnf
nf
Cp
K
(16)
Les propriétés thermo physiques du nano fluide utilisés dans les équations (15) et (16)
sont calculées en utilisant les équations (17) et (18), pour la viscosité dynamique du
nanofluide on utilise l'équation d'Einstein (19) qui est valable pour les particules
sphériques et pour une concentration inferieur à 5%.
La masse volumique du nano fluide:
1nf f p (17)
La capacité calorifique:
1p p pnf f p
c c c (18)
1 2.5nf f (19)
La conductivité thermique est en général le facteur important indiquant l'amélioration
du transfert thermique des nano fluides, Yu et Choi (2003) ont proposés une corrélation
qu'on l'utilise pour calculer la conductivité effective du nano fluide, équation (20).
3
3
2 2 1
2 1
p f p f
nf f
p f p f
k k k kk k
k k k k
(20)
Avec = 0.1 est le rapport entre l'épaisseur de la couche limite enveloppant le nano
particule et son rayon.
V. VALIDATION DES RESULTATS:
En premier lieu, il faut signaler, qu'un calcul de vérification du maillage utilisé a
conduit à l'adaptation du maillage avec les pas dans les deux directions longitudinale et
radiale (dx+=0.001 et dr
+=0.0001).
Pour le cas de la dissipation visqueuse (prise en compte), nous avons fait recours aux
travaux d'O. Jambal (2005), et de H. Ragueb et K. Mansouri (2013), ce dernier avec le
cas d'une conduite à section circulaire, c'est-à-dire avec un rapport de forme égal à 0.99
de la section elliptique.
Les figures (4 a, b et c) montrent l'évolution axiale du nombre de Nusselt local en
fonction du nombre de Brinkman, le nombre de Peclet est pris égal à 1.
On constate, l'existence d'une position axiale dans laquelle le nombre de Nusselt local
tend vers plus et moins l'infini, puis tend vers sa valeur asymptotique, qui est
indépendante du nombre de Brinkman, et que cette valeur est plus grande que celle
correspond à Br =0, ce qui indique l'effet de la dissipation visqueuse dans
l'augmentation du transfert thermique.
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Figure 4. Evolution du nombre de Nusselt local pour différents fluides.
La figure (5a) expose la comparaison entre des résultats du nombre de Nusselt moyen
obtenus par cette étude, avec ceux des références (2, 3, et 4) indiquées précédemment,
pour le nano fluide Al2O3/Eau.
On constate qu'à la faible valeur du nombre de Peclet (2230), notre résultat est supérieur
aux autres, avec une erreur égale à 4.26%, 10.64% et 11.39% en comparaison avec ceux
obtenus par Heris et al (2007), la corrélation de Maiga et al (2005) et la corrélation de
Seider et Tate (1936) respectivement. Pour le nombre de Peclet égale à (5300), l'erreur
relative est faible est égale à 8.19%, 7.73 et 8.83 pour les mêmes référence
respectivement. Pour la valeur de Peclet (9000), l'erreur relative est 0.86%, -2.92% et
0.03% respectivement, ce qui montre une approche améliorée de nos résultats avec les
références citées précédemment avec l'augmentation du nombre de Peclet. Il faut
signaler que le fluide utilisé dans ce cas est de l'eau pure, c'est-à-dire pas d'influence
des nano particules.
La figure (5b) illustre la comparaison des résultats de la présente simulation, en
présence des nano particules d'Al2O3 dans le fluide de base Newtonien (l'eau), avec une
concentration des nano particules de 1%. L'erreur enregistrée dans ce cas, bascule entre
10-4
10-3
10-2
10-1
100
-16
-8
0
8
16
24
n= 0.5, Penf =1
Nu
(x+)
x+
Nu = 3.948 Présente étude
Nu = 3.965 [7]
Nu = 3.950 [8]
Nu = 11.67 Présente étude
Nu = 11.67 [7]
Nu = 11.54 [8]
Br =1
Br =0.5
Br =0
Br = -0.5
Br = -1
(a)
10-4
10-3
10-2
10-1
100
-24
-20
-16
-12
-8
-4
0
4
8
12
16
20
24
(b)
Nu
(x+)
n=1, Penf =1
x+
Nu = 3.656 Présente étude
Nu = 3.659 [7]
Nu = 3.657 [8]
Nu = 9.60 Présente étude
Nu = 9.60 [7]
Nu = 9.522 [8]
Br =1
Br =-1
Br =0
Br = 0.5
Br = -0.5
10-4
10-3
10-2
10-1
100
-16
-8
0
8
16
24
32
(c)
Nu
(x+)
x+
n = 1.5, Penf = 1
Br =1
Br =0.5
Br =0
Br = -0.5
Br = -1
Nu = 3.538 Présente étude
Nu = 3.491 [7]
Nu = 3.540 [8]
Nu = 8.905 Présente étude
Nu = 8.905 [7]
Nu = 8.843 [8]
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une valeur maximale de -11.52%, 7.55% et 8.42% en confrontation avec les résultats
expérimentaux de Heris (2007), Numérique de Maiga (2005) et la corrélation de Seider
(1936) respectivement est d'une erreur minimale de -2.51%, 1.61% et 3.62% par rapport
aux mêmes référence et dans le même ordre. Notre résultat est plus proche aux résultats
numériques de Maiga.
La figure (5c) présente la comparaison entre les résultats obtenus avec la concentration
en nano particule de 2.5%. L'erreur maximale enregistrée dans ce cas varie de -15.73,
11.46% et 11.58 par rapport aux résultats des mêmes références, et d'une erreur
minimale de -1.49%, 3.71% et 5.20% respectivement. En effet, notre modèle a donné
des résultats proches à ceux obtenus par Maiga.
Figure 5. Nusselt moyen en fonction du nombre de Peclet pour différent concentration.
Pour le cas d'un nano non-Newtonien fluide on fait recours, aux résultats de l'étude de
Apurba et al (2008), qui ont donnés les valeurs numériques des paramètres empiriques
du modèle de loi de puissance (m, n) en fonction de la concentration des nano particule
de Al2O3 dans l'eau, ce nano fluide est maintenant traité comme un non-Newtonien nano
fluide pseudoplastique (n > 1).
2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000 10000
4.0
4.5
5.0
5.5
6.0
6.5
7.0
S. Z. Heris et al [2]
S. E. B Maïga et al [3]
Seider et Tate [4]
Présente étude vol. Finis
Nu
av
Penf
(a)
L'eau pur
2500 3000 3500 4000 4500 5000 5500 6000
4.5
5.0
5.5
6.0
6.5
7.0
S. Z. Heris et al [2]
S. E. B Maïga et al [3]
Seider et Tate [4]
Présente étude vol. Finis
(b)
Al2O
3/water
Nu
av
Penf
2000 3000 4000 5000 6000 7000
4.0
4.5
5.0
5.5
6.0
6.5
7.0
7.5
8.0
S. Z. Heris et al [2]
S. E. B Maïga et al [3]
Seider et Tate [4]
Présente étude vol. Finis
Al2O
3 /Eau
Nu
av
Penf
(c)
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Tableau n° 5. Valeurs Numériques des paramètres rhéologiques (m, n)
d'après Apurba et al (2008).
( m (N secn m
-2) n
0.5 0.00187 0.880
1.0 0.00230 0.830
1.5 0.00283 0.780
2.0 0.00347 0.730
2.5 0.00426 0.680
3.0 0.00535 0.625
3.5 0.00641 0.580
4.0 0.00750 0.540
4.5 0.00876 0.500
5.0 0.01020 0.460
Les figures (6, 7 et 8) montrent l'effet du nombre de Peclet sur l'évolution du nombre
Nusselt pour trois concentrations volumiques en particules, à savoir (. L'effet de la dissipation visqueuse est introduite par les deux valeurs du nombre de
Brinkman (Br =1 et Br = -1), les courbes représentatives pour le cas de Brinkman
négatif, montrent l'existence d'une position axiale dans laquelle Nusselt tend vers plus et
moins l'infinie, ce point s'éloigne de l'entrée de la conduite au fur et à mesure que le
nombre de Peclet augmente.
Figure 6. Effet du nombre de Peclet sur l'évolution du nombre de Nusselt.
(a) Br = 1, (b) Br = -1
10
-310
-210
-110
010
110
210
3
2
4
6
8
10
12
14
16
18
20
Penf = 1
Penf = 5
Penf = 20
Penf = 100
Penf = 1000
Nu
(x
+)
x+
n = 0.460, Br = 1, = 5 %
Al2O
3/ Eau
Nu =12.02
(a)
10-3
10-2
10-1
100
101
102
103
-24
-20
-16
-12
-8
-4
0
4
8
12
16
20
24
(b)
Nu
(x
+)
n = 0.460, Br= -1, = 5 %
Al2O
3 /Eau
Nu = 12.02
Penf = 1
Penf = 5
Penf = 20
Penf = 100
Penf = 1000
x+
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Figure 7. Effet du nombre de Peclet sur l'évolution du nombre de Nusselt.
(a) Br = 1, (b) Br = -1
Figure 8. Effet du nombre de Peclet sur l'évolution du nombre de Nusselt.
(a) Br = 1, (b) Br = -1
La valeur asymptotique du nombre de Nusselt est constante, pour chaque concentration
volumique en particule, on remarque aussi que le nombre de Peclet joue le rôle d'un
facteur retardataire pour atteindre cette valeur asymptotique. Pour le cas de Brinkman
positif, on constate que chaque courbe présente une valeur minimale positive et que
cette valeur devienne de plus en plus faible et s'éloigne de l'entrée de la conduite avec
l'accroissement du nombre de Peclet.
VI. CONCLUSION:
Le problème de transfert thermique pour un écoulement laminaire, stationnaire
dans les conduites circulaires a été traité par la méthode des volumes finis, en incluant la
10-3
10-2
10-1
100
101
102
103
2
4
6
8
10
12
14
16
18
20
22
24
Nu = 9.88
n = 0.880, Br = 1, = 0.5 %
Al2O
3 / Eau
Penf = 1
Penf = 5
Penf = 20
Penf = 100
Penf = 1000
x+
Nu
(x+)
(a)
10-3
10-2
10-1
100
101
102
103
-16
-12
-8
-4
0
4
8
12
16
20
24
(b)
Nu
x+
Nu = 9.88
Penf = 1
Penf = 5
Penf = 20
Penf = 100
Penf = 1000
n = 0.880
Br = -1
= 0.5 %
Al2O
3 / Eau
10-4
10-3
10-2
10-1
100
101
102
103
2
4
6
8
10
12
14
16
18
20
22
24N
u(x
+)
x+
n = 0.680, Br= 1, = 2.5%
Al2O
3 / Eau
Nu = 10.57
Penf = 1
Penf = 5
Penf = 20
Penf = 100
Penf = 1000
(a)
10-3
10-2
10-1
100
101
102
103
-16
-12
-8
-4
0
4
8
12
16
20
24
28
32
(b)
Nu
(x
+)
x+
Al2O
3/ Eau
n = 0.680, Br= -1, = 2.5%
Nu = 10.57
Penf = 1
Penf = 5
Penf = 20
Penf = 100
Penf = 1000
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dissipation visqueuse, les résultats obtenus ont été comparées aux données disponibles
par les travaux de cherches précédents, et l'accord était excellent. Les résultats obtenus
sont donnés graphiquement en terme de nombre conventionnel de Nusselt pour les
fluides non-Newtoniens, modélisés par le modèle loi de puissance, en montrant les
effets du nombre de Brinkman et du nombre de Peclet, ce dernier a un effet qu'on doit
tenir en compte, et cela se voit par le retard à l'établissement du régime complètement
développé. On a étendu le problème au nanofluide qui se comporte comme un fluide
non–Newtonien, l'effet de la concentration volumique sur le transfert de chaleur est clair
par l'augmentation de la valeur asymptotique du nombre du Nusselt avec
l'augmentation de la concentration en particule d'oxyde de l'aluminium(Al2O3).
VII. REFERENCES
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