4
Le quotidien des journées de Chamonix - JIES 2013 u Q uand un chercheur ren- contre un autre chercheur, qu’est-ce qu’ils se racontent ? Des histoires de chercheurs. Mais quand il rencontre un médiateur, un enseignant, un formateur, un créateur de jeux... ? A vous de nous le dire ! Après les journées préparatoires organisées en 2012 à l’espace des sciences Pierre-Gilles de Gennes de l’ESPCI-ParisTech, dont vous trouverez les comptes rendus dans les archives de notre site (lire p. 4), nous voici tous réu- nis dans le magnifique cadre de Chamonix pour échanger sur la base de vos propositions autour du même thème : les jeux dans l’éducation et la médiation scientifiques. Le journal que vous avez entre les mains, Slalom, sera chaque jour un espace de plus pour échanger, vous informer, découvrir et vous détendre lors de ces journées. Vous pourrez notamment y re- trouver les temps forts (lire p. 2), des nouvelles du grand jeu (p. 3), des retours sur les discus- sions précédentes (p. 4) et bien entendu, des jeux. Vous êtes vivement encouragés à vous emparer de cet espace pour partager avec les autres parti- cipants vos réflexions, coups de cœur ou de gueule, projets, propositions de collaboration, demandes d’aide, retours sous forme de fiction sur le Grand Jeu, photos, dessins, blagues, jeux, etc. Dans ce 1 er numéro, retrouvez également tous les outils à votre disposition durant les Journées de Chamonix (p. 2). Excellentes rencontres à tous ! Participez à Slalom ! Vous pouvez envoyer chaque jour vos articles, photos ou anecdotes avant 18 h pour le numéro suivant à Vanesssa Mignan [email protected]. Au plaisir de lire bientôt vos messages. lEdito 32 e édition des Journées internationales de l’éducation et de la médiation scientifiques – Chamonix 2013 L’édito La citation du jour Le rendez-vous Le livre du jour Les outils des JIES Ping pong Un participant, un jeu En direct d’Eurythmion Retour sur les JIES 2012 2 questions à... Causerie 2.0 oSommaire © Groupe Traces La citation du jour « Tout dépend du hasard, et la vie est un jeu. » Jean de Rotrou mercredi 22 mai 2013 numéro 1 1 1 2 2 2 3 3 3 4 4 4 Bienvenue aux journées de Chamonix ! Les journées préparatoires, JIES Paris, à l’Espace des sciences Pierre-Gilles de Gennes (ESPGG) en 2012

Slalom n° 1

Embed Size (px)

DESCRIPTION

1er numéro du journal des JIES Chamonix sur le jeu dans l'éducation et la médiation scientifiques, publié le mardi 21 mai 2013.

Citation preview

Page 1: Slalom n° 1

Le quotidien des journées de Chamonix - JIES 2013u

Quand un chercheur ren-contre un autre chercheur,

qu’est-ce qu’ils se racontent ?Des histoires de chercheurs. Mais quand il rencontre un médiateur, un enseignant, un formateur, un créateur de jeux... ? A vous de nous le dire !

Après les journées préparatoires organisées en 2012 à l’espace des sciences Pierre-Gilles de Gennes de l’ESPCI-ParisTech, dont vous trouverez les comptes rendus dans les archives de notre site (lire p. 4), nous voici tous réu-nis dans le magnifique cadre de Chamonix pour échanger sur la base de vos propositions autour du même thème : les jeux dans l’éducation et la médiation scientifiques.

Le journal que vous avez entre les mains, Slalom, sera chaque jour un espace de plus pour échanger, vous informer, découvrir et vous détendre lors de ces journées.

Vous pourrez notamment y re-trouver les temps forts (lire p. 2), des nouvelles du grand jeu (p. 3), des retours sur les discus-sions précédentes (p. 4) et bien entendu, des jeux.

Vous êtes vivement encouragés à vous emparer de cet espace pour partager avec les autres parti-cipants vos réflexions, coups de cœur ou de gueule, projets, propositions de collaboration, demandes d’aide, retours sous forme de fiction sur le Grand Jeu, photos, dessins, blagues, jeux, etc. Dans ce 1er numéro, retrouvez également tous les outils à votre disposition durant les Journées de Chamonix (p. 2).

Excellentes rencontres à tous !

Participez à Slalom ! Vous pouvez envoyer chaque jour vos articles, photos ou anecdotes avant 18 h pour le numéro suivant à Vanesssa Mignan [email protected] plaisir de lire bientôt vos messages.

lEdito

32e édition des Journées internationales de l’éducation et de la médiation scientifiques – Chamonix 2013

L’éditoLa citation du jour Le rendez-vousLe livre du jourLes outils des JIESPing pongUn participant, un jeuEn direct d’EurythmionRetour sur les JIES 20122 questions à...Causerie 2.0

oSommaire

© G

roup

e Tr

aces

La citation du jour

« Tout dépend du hasard, et la vie est un jeu. »

Jean de Rotrou

mercredi 22 mai 2013 numéro 1

11222333444

Bienvenue aux journées de Chamonix !

Les journées préparatoires, JIES Paris, à l’Espace des sciences Pierre-Gilles de Gennes (ESPGG) en 2012

Page 2: Slalom n° 1

u

S

kPing-pong

hLe livre du jour

Dans nos sociétés, le monde numérique est omnipré-

sent. Suscitant de l’intérêt par les perspectives qu’il ouvre en de nombreux domaines (notamment pédagogiques et récréatifs), il est simultanément source d’inquiétude chez les parents, les enseignants et les acteurs de santé. Paradoxa-lement, à l’école le sujet est peu exploré alors que les attentes des enseignants sont nombreuses. La main à la pâte a souhaité se saisir de ce sujet dans un ouvrage.

Retrouvez ce livre au stand librairie du salon des jeux jeudi.

Les écrans, le cerveau... et l’enfant

jLe rendez-vous« Jeu et addiction : de la roulette aux écrans »

Conférence animée, mercredi 22 mai 2013 à 20 h 30 au Majestic

Combien de chances y a-t-il réel-lement de gagner à un jeu de

grattage ? Quel lien y a-t-il pour le cerveau de votre enfant entre son jeu vidéo préféré et un énorme gâ-teau au chocolat ?

Des jeux vidéo aux jeux de grattage en passant par les jeux de casino, les occasions de ne manquent pas de développer un rapport de dé-pendance au jeu. Le mercredi 22 mai 2013, nous vous donnons ren-dez-vous au Centre des congrès de Chamonix pour explorer deux phé-nomènes de société majeurs liés à l’addiction au jeu.

Deux intervenants se succèderont pour une soirée d’échanges aux couleurs de l’Italie :

• Elena Pasquinelli, chercheuse à l’Institut d’étude de la cognition de l’Ecole normale supérieure, pro-posera une lecture de nos rapports aux écrans qui pourrait bien vous surprendre

• Diego Rizzuto, de l’association Taxi1729 basée à Turin, Italie, jon-glera entre mathématiques et jeux d’argent et de hasard pour vous faire découvrir dans une confé-rence interactive et spectaculaire les rouages qui se cachent der-rière certains jeux, et l’ampleur du fléau social qu’est la dépendance aux jeux. Il proposera ainsi une approche ludique mais sérieuse et passionnée de phénomènes sociaux majeurs liés : l’addiction et le jeu.

Auteurs : Elena Pasquinelli, Gabrielle Zimmerman, Béatrice Descamps-Latscha et Anne BernardÉdition : Le Pommier

Les outils des JIES

Fidèles à l’esprit d’échange et de partage entretenu pendant plus de 30 éditions, les JIES persistent et signent en s’appropriant les réseaux sociaux !

Retrouvez-nous et participez sur :

• Twitter Suivez les sessions, commentez les contributions et partagez l’information avec le mot-dièse #JIES2013

• Sched Personnalisez le programme et retrouvez les dernières mises à jour surjies2013.sched.org ainsi que les liens pour la prise de note collaborative

• FlickrDécouvrez les dernières images des Journées surwww.flickr.com/photos/groupe-traces/ et envoyez-nous vos propres clichés sur [email protected](objet : Flickr) pour qu’ils soient publiés en ligne

De la confiturePetites cuillérées de savoir pour briller en société

oLe plus ancien jeu de Dames a été découvert en Irak et remonte au 3e millénaire avant notre ère.

Slalom en version numérique

Retrouvez tous les numéros de Slalom 2013 sur notre site www.jies-chamonix.org à la rubrique Slalom !

Questions croisées entre participants d’horizons différentsMarc Genevey est professeur de ma-thématiques en Guadeloupe et se définit lui-même comme passionné compulsif de jeux. Charlet Denner, quant à lui, a conçu des jeux d’aven-ture éducatifs et un jeu d’aventure policier. Il enseigne notamment le game design à Strasbourg.

Charlet Denner : Avez-vous déjà créé un jeu et lequel ? Qu’en avez-vous retiré vous-même et qu’en ont retiré vos utilisateurs ?

Marc Genevey : J’ai créé une bonne douzaine de jeux, plusieurs à objec-tif prioritairement pédagogique, mais la plupart pour le seul plaisir de la création ludique. J’en amène-rai d’ailleurs plusieurs avec moi : hoan kiem, détours, pat !, poker croisé, dovinos, sudéku... je suis hé-las limité par la contenance de ma valise (au passage j’ai dû renoncer à plusieurs jeux que j’avais ambi-tionné d’amener. Il faut bien que je glisse quelques vêtements...) !J’en ai retiré un plaisir à nul autre pareil. Sentiment d’accomplisse-ment, excitation de la découverte, plaisir de la réalisation pratique d’une idée au départ théorique... et grande jouissance à voir d’autres joueurs prendre plaisir à y jouer ! Hélas je manque dramatiquement de testeurs dans mon entourage.

oIl y a peu, un gène sur le chromo-some humain n° 7 était surnommé « Sonic le Hérisson » !

Page 3: Slalom n° 1

Des rencontres autour du jeu où l’on ne jouerait pas ?Inconcevable !

Si vous participez à ces JIES et que vous êtes de cet avis, alors venez tester, en exclusivité, le grand jeu conçu par la Haute école pédagogique de Fribourg. Jeu de rôle sérieux, « L’empire des hyperplaneurs » vous propose de rejoindre une des peuplades de l’ancien monde merveilleux d’Euryth-mion, où une mission vous sera confiée. Résolution d’énigmes, défis, interactions avec d’autres joueurs et des personnages à rencontrer vous attendent dans cet univers !

Ce jeu est-il accessible à tous ? D’une hospitalité légendaire, les habitants d’Eu-rythmion sauront accueillir les joueurs invétérés comme les novices enthousiastes.

Ce jeu fait-il travailler la tête ou les jambes ? Les deux ! Mais il est possible de se partager les tâches entre coéquipiers pour mettre à profit les talents de chacun.

Où a lieu le jeu ? En partie au Majestic en partie dans le vieux village de Chamonix.

Combien de temps nécessite une participation à ce jeu ? En vous inscrivant, vous serez intégré à une équipe de joueurs dans laquelle vous pouvez vous partager les tâches à accomplir. L’investissement minimum demandé est de participer à une des activités centrales, d’une durée de 1 h 30 à 2 h pour ensuite passer le relai. Re-trouvez les plages horaires dédiées au Grand jeu dans le programme interactif des Journées. Il est également possible de participer, si vous le souhaitez, à plusieurs activités centrales ainsi qu’à des interactions libres pour la durée qu’il vous plaira.

Comment se préparer pour profiter pleinement du jeu ? Toutes les informa-tions utiles sont à disposition sur le blog dédié au jeu où vous pourrez bientôt faire connaissance avec chaque peuplade et avec vos coéquipiers : eurythmionle-gendesrumeurs.blogspot.ch.

Vous pourrez également vous diriger vers les ambassadeurs d’Eurythmion qui vous feront part de tous les secrets de leur mystérieuse contrée...

t En direct d’Eurythmion

Z

pM. G. : Comment expliquez-vous le succès mondial de jeux tels que la belote, le Monopoly, les petits che-vaux... qui ne semblent pourtant pas offrir de grande richesse ludique ?

C. D. : Chacun des jeux que vous citez fonctionne sur un gameplay différent, ancien et bien éprouvé. Le Monopoly est un type de jeu de l’oie qui a été enrichi par l’ajout de cartes de rebondissement fon-dé sur le hazard et surtout par les cartes terrains/immeubles et objets des constructions qui élaborent un univers des relations à la propriété aussi grégaire que pulsionnelle dont le principe a donné naissance à des milliers de jeux dits de pla-teaux. Il me semble que c’est celui qui a su le premier exploiter la dy-namique d’un scénario primitif, actif, addictif léger, qui touche la plupart d’entre-nous. J’entends par là, que nous avons tous en nous une forme d’instinct cupide et proprié-taire que ce jeu travaille au corps. A titre personnel, la phase de ce jeu que je trouve la plus intéressante est celle des « transactions », lorsque tous les terrains ou presque ont été vendus. Elle ouvre alors une phase

que je qualifierai de psycho- dynamique et dramatique qui permet à chaque joueur, selon sa bonne fortune ou ses alliances, de découvrir les autres et lui-même à l’égard de ces sortes de pulsions. La richesse ludique du jeu est selon moi bien en place dans ce jeu, plus comme conséquence scénaristique et dramaturgique que comme ga-meplay (qui reste puissant même s’il est simple). La même méca-nique de jeu peut-être appliquée à un autre scénario, qui pourra être riche ou pauvre. Ludique ou non. La force de détournement de ce jeu est également très puissante. Mon fils, qui a toujours adoré ce jeu, qui permet de tricher, inventer des alliances de paires de joueurs, et d’autres variantes, me l’a ren-du très fascinant. Et je crois que j’apprécie ce jeu parce qu’il est un véritable révélateur de la psyché humaine. Vous avez certainement des souvenirs des situations dans lesquelles ce jeu laisse les joueurs. On se sent un vilain salaud ga-gneur ou un généreux perdant, voire un filou pas très net si on a mis la main à la caisse si on était banquier ou conçu une alliance

(pas dans la règle officielle) qui nous a favorisé…Je ne sais pas ce que vous entendez exactement par richesse ludique d’un jeu. Mais pour ce qui concerne celui-là, je crois qu’en définitive il n’en est pas dépourvu.Je connais mal la belote mais il me semble, que comme pour le monopoly, elle fournit un espace tran-sactionnel et de communication qui rend les joueurs très bavards et actifs.Une facette de la richesse ludique ? Pour les petits chevaux, je crois que c’est sa simplicité, inspirée du Royal d’Ur, qui plait particulièrement aux petits enfants qui en aiment les ré-currences. Ici, ce ne sont ni la variété ni les inattendus du gameplay qui sont appréciés par les petits, mais plutôt la morne circularité qui rap-pelle le manège des chevaux de bois et aussi je crois cette simple course sans obstacle. Très facile. Il est agréable de jouer à un jeu trop facile et très simple. La richesse ludique me semble une propriété à discuter par l’expérience des joueurs.

Retrouvez Charlet Denner lors de la session Conception de jeux et apprentissage jeudi à 14 h 30.

El KHARBGA est un jeu de réflexion et de stratégie.Dans une 1e étape, les deux adver-saires s’assoient par terre, tracent 49 cases (7x7). Au milieu, un trou appelé « melha ». Parmi 24 pierres de couleur, chaque joueur en choi-sit une. Le premier qui ouvre le jeu met deux pierres dans des cases qu’il choisit, suivi de l’autre joueur qui en met aussi 2. Et, selon une stratégie, chacun à son tour met deux pierres dans les cases de son choix.Dans la 2e étape, chaque joueur déplace une pierre verticalement ou horizontalement. Chaque pièce qui se trouve entre deux autres de même couleur est éliminée.Le jeu se termine quand le joueur perd toutes ses pierres ou quand il lui est impossible de déplacer une pièce. Petite, j’ai beaucoup assisté à ce jeu auprès de mon grand-père. En jouant avec lui je n’ai jamais réussi à gagner. Généralement la partie s’achève par « j’ai des devoirs

à faire » pour échapper au gage.

Rym

Lar

ibi

Inst

itu

t su

pér

ieu

r d

es c

adre

s d

e l’

enfa

nce

(Tu

nis

ie)

b Un participant, un jeu

Dans l’esprit de la rubrique Ping-pong, d’autres questions vous attendent sur le mur de libre expression du Majestic.

Page 4: Slalom n° 1

M

g

Édition Groupe Traces

Rédactrices en chef Vanessa Mignan et Meriem Fresson

Équipe de rédaction Claire Stewart, Jean-Marc Galan, Charlotte Barrois de Sarigny

Directeur de la publication Richard-Emmanuel Eastes

Fondateur Hubert Desrues

Les journées des 2 et 3 mai 2012 à Paris visaient à défricher la

vaste thématique des jeux dans l’optique de préparer les JIES 2013. Nous nous sommes interrogés sur ce qui rapproche et différencie le jeu et la pratique scientifique, mais éga-lement sur les manières de rendre les apprentissages ludiques, dans la perspective d’en évaluer l’impact.

Ces deux journées avaient pour objectif de faire un premier état des lieux en allant à la rencontre des spécialistes des domaines de l’apprentissage par le jeu. Parmi eux, Nicolas Pelay du Laboratoire de didactique André Revuz, Uni-versité Paris 7, nous présentait en introduction ses recherches sur le contrat didactique et ludique.

qRetour sur… 2012, les JIES Paris

Par la suite, André Giordan du LDES de l’université de Genève nous faisait un historique des rela-tions entre jeux et apprentissage de Rabelais à nos jours en définis-sant le jeu comme un outil pour apprendre. En parallèle, François Taddei du Centre de recherche interdisciplinaire (CRI), nous a pré-senté des exemples de jeux comme Fold-it ou EteRNA, archétype des « jeux recherche ». Il profitait de sa présence pour nous interroger sur l’omniprésence de l’ordinateur dans nos sociétés et la manière de repenser l’apprentissage avec cette nouvelle donnée. Entre ces temps d’écoute et de réflexion, les partici-pants étaient amenés à se rencontrer autour de jeux présentés dans la galerie de projets.

Vous retrouverez certain de ces in-tervenants cette année aux JIES 2013 de Chamonix. Suite aux journées de 2012, nous avons pu clarifier notre thématique et c’est avec beaucoup de plaisir que nous accueillons éga-lement cette année de nombreux autres intervenants passionnés

et passionnants venus présenter leurs projets et leurs réflexions sur la thématique.

Les comptes rendus des JIES 2012 sont disponibles à l’adresse jies-chamonix.org/?p=1215.

© N

icol

as L

oube

t

n 2 questions à…Bruno Faidutti vous êtes en même temps créateur de jeu et enseignant dans le secondaire, faites vous un lien entre ces deux activités ?

Pas tant que cela… pour moi il s’agit d’activités bien distinctes qui ne ré-pondent pas aux mêmes objectifs et qui sont soumises à des contraintes très différentes. Mes élèves savent que je crée des jeux, j’en discute parfois avec eux, mais je n’utilise pas de jeux comme outils pédagogiques.

Les jeux comme outils d’apprentis-sage à l’école, vous n’y croyez pas ?

Je vois plusieurs problèmes… Tout d’abord les jeux fonctionnent car ils sont purement récréatifs et « gra-tuits », déconnectés de toute autre activité. Utiliser les jeux comme outil didactique, c’est pour moi un peu contre nature, une sorte de détournement. Jouer doit res-ter un moment de plaisir avant tout. Les élèves d’ailleurs ne s’y trompent pas, ils font parfaitement la différence entre un jeu purement ludique et un dispositif pédago-gique déguisé en jeu. Par ailleurs, la plupart des jeux font appel à des modes de rai-sonnement analytique et logique. Raisonnement analytique qui est déjà omniprésent à l’école, souvent au détriment de modes de pensée basés sur l’intuition, l’analogie, la critique ou la créativité… Bref, utiliser les jeux à l’école ne ferait finalement que renforcer la domi-nation du raisonnement analytique ce qui, à mon sens, n’est pas ce dont l’école a le plus besoin ! Ça vous intéresse ? Assistez à la session Jouer ou apprendre avec Bruno Faidutti mercredi à 11 h.

Les discussions ont déjà com-mencé en ligne ! Un aperçu avec

la conversation lancée par Bruno Faidutti, en intégralité sur : face-book.com/bruno.faidutti.7

rCauserie 2.0

Remy D. D’expérience d’instit de maternelle en GS : on peut jouer et apprendre. Le jeu déve-

loppe des compétences servant aux apprentissages : à mon humble avis, il est un outil transversal, un support au même titre qu’un album de littérature de jeunesse.

28 avril, 18:12 · J’aime

Bruno F. Jouer ou apprendre ? Un nouvel article sur mon blog

28 avril, 17:57 · J’aime

Simon Bachelier (Universcience) lors de son intervention « Petite taxidermie des jeux »

Un slogan pour les JIES !Envoyez-nous par mail à [email protected] ou via Twitter avec #JIES2013 vos plus beaux slogans pour les JIES 2013 ! Rendez-vous au prochain numéro.

Thomas H. Jouer ça apprend des choses, ok, mais peut-on faire apprendre par le jeu ?

Peut-on affirmer qu’un enfant « joue à apprendre » sous prétexte qu’on le met face à un jeu pédagogique ? Ce n’est pas une forme de dépossession du pou-voir ultime du joueur, celui de décider s’il joue ou non ?

28 avril, 18:32 · J’aime

[...]

[...]