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Limpact, sur les finances publiques, de la 2me rforme de limposition des entreprises se rvle au moins sept (!) fois plus important que promis par le Conseil fdral. Page 5
De la caisse maladie publique au salaire minimum en passant par lhoraire continu: le Congrs de Zurich a dtermin les 10 priorits du PS pour la prochaine lgis-lature.
Pages 6 et 7
Scandale
Par ici la sortie!Jamais les perspectives dun abandon progressif du nuclaire nauront t aussi solides. Face lobstination du lobby atomique, il aura malheureusement fallu une catastrophe sans prcdent pour en arriver l
socialistes.chJournal du PS Suisse50 avril 2011 AZB 3001 Berne
Bilan rjouissant pour le PS alors que les communales du prin-temps sachvent dans trois cantons romands. Il confirme son emprise sur les grands centres comme les villes de moyenne importance. Page 9
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Engags depuis 75 ans pour le travail et lintgration
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les consquences de la concurrence excessive entre les caisses dans lassurance-maladie obligatoire causent de plus en plus dirritation auprs des assurs :
un domaine public essentiel, ne peuvent pas tre lapanage de quelques affairistes.
Notre initiative pour une caisse-maladie pu-blique vise contrer cette volution et repla-cer le patient au centre des proccupations. La caisse publique nationale permettra dutiliser meilleur escient les 500 millions gaspills an-nuellement dans la concurrence entre caisses.
Elle mettra fin la pratique des assureurs consistant demander le non-remboursement de prestations pour pouvoir les offrir ensuite par le biais de coteuses assurances compl-mentaires. Enfin, si elle nentranera pas une baisse subite des primes, elle permettra de crer le climat de confiance indispensable aux rformes dont a besoin notre systme de sant.
IMPRESSUM
Editeur PS Suisse et und Verein SP-InfoSpitalgasse 34, 3001 Berne, Tl. 031 329 69 69, Fax 031 329 69 70, [email protected]
Rdaction Jean-Yves Gentil
Production Atelier Kurt Bluer, Berne
editorial(in)certitudes
Facteur surprise en cette anne lectorale, l effet Fukushima a fait brutalement irruption dans le discours et lanalyse poli-tique. Si son impact rel sur les rsultats sor-
tis ou sortir des urnes de-meure encore difficilement quantifiable, ses cons-quences sur le positionne-ment des partis de droite ont t spectaculaires. En moins de temps quil nen faut pour dire volte-face ,
les voil qui fustigent ces centrales hier indis-pensables au destin nergtique suisse, au-jourdhui sacrifies sur lautel des sondages, impitoyables rvlateurs de lvolution de lopinion publique. Car, inutile de se leurrer : bien que rattrape par le principe de ralit, la majorit bourgeoise ne change pas de cap parce quelle se serait subitement comme nous, depuis des dcennies convaincue de la dangerosit et de limpasse dans laquelle nous conduit lnergie nuclaire, mais bien parce quelle craint de se voir sanctionne par llectorat. Cest sans doute que le rai-sonnement court terme gnralement induit par la recherche tout prix du pro-fit immdiat fait partie intgrante de son gnome. De l en conclure que la droite ne ragit qu la pression (des vnements, de lopinion, de la communaut interna-tionale, etc.), il ny a quun pas. Aprs tout, cest la mme conjonction qui a sign larrt de mort du secret bancaire et qui pourrait aboutir ladhsion de notre pays lUnion europenne. De quoi sinterroger aussi sur la solidit comme la justesse de convictions dont il semble si facile de se dfaire du jour au lendemain. Sagissant du PS en gnral et de son apprciation du nuclaire en par-ticulier, nous navons jamais vari. Jen veux pour preuve qualors que vous tenez dans vos mains le 50 me numro de socialistes.ch, lditorial de sa premire dition tait no-tamment consacr (voil 8 ans dj !) notre volont d difier une Suisse favorable aux nergies renouvelables et indpendante de lnergie nuclaire . a ne sinvente pas ! ...
Jean-Yves Gentil
[email protected] conseiller national (FR), vice-prsident de la
Fdration suisse des patients
dans lintrt des assurs et des patients
des intermdiaires pays avec nos primespour nous dranger au tlphone le soir ou le samedi ; des centaines demillions de francs dpen-ss nos frais pour financer de coteuses annonces et de la publicit tlvise pour des offres dassurance ; avecplusdunmilliondassursquichangentdassureur chaque anne, des cots administratifs levs et sans aucune uti-lit pour la qualit de notre systme de sant ; unrefusdeplusenpluscatgorique de la part des assureurs dinvestir dans la qualit et la prvention mme lorsque les conomies que cela peut induire sont prouves par peur de faire pro-fiter des caisses bon march qui ne mettent pas un sou dans la prvention.
Chaque anne, quelque 500 millions de francs sont ainsi dilapids alors quils pour-raient tre utiliss de manire bien plus utile. A cela sajoute la tendance des grands assu-reurs de dfinir la politique de la sant au lieu de se contenter de jouer correctement leur rle dassureur. Lorsque des cadres anonymes dassureurs privs cherchent imposer, aux patients, des hpitaux et des mdecins leur convenance, ils oublient que nous vivons dans une dmocratie, o les choix politiques, dans
Signez et faites signer la carteannexe ce journal ! Si elle ny est plus, rendez-vous www.caissepublique.ch !
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cleantech : viter la fois la peste et le cholra !latome ou le ptrole ? cest avec ce dilemme queconomiesuisse et la droite parlementaire essaie de faire peur la population. Si vous renoncez au nuclaire, alors il faudra produire de llectricit avec du gaz et du char-bon , nous menacent les nuclocrates. Si leur message a un peu volu avec Fukushima, la morgue et le catchisme de ces milieux nont gure t bran-ls. Roger Nordmann
de lnergie consomme en Suisse, savoir 50 % de renouvelable en 2030, contre 19 % aujourdhui. Or ce palier intermdiaire ne peut tre atteint quen remplaant compltement le nuclaire par les renouvelables. En effet, la transition de la production lectrique vers ces sources dnergie propres et sans danger est plus rapide que lassainissement du parc de btiments et du parc automobile, aliments par le ptrole et le gaz. En cas dacceptation par le peuple et les cantons, la Suisse sera donc bien oblige de sortir du nuclaire une bonne fois pour toutes.
Linitiative offre aussi une garantie contre le remplacement en masse du nuclaire par le gaz naturel (fossile) auquel essaient de nous
contraindre la conseillre fdrale Doris Leuthard et certains
barons de llectricit. En effet, notre ini-
tiative prescrit de sloigner tant du
fossile et que nu-claire. Il sagit l dun atout important, car il ne saurait tre question de chasser la peste par le cholera.
Reste quil faut rcolter au
moins 120 000 si-gnatures pour faire
aboutir une initiative avec la marge de scurit
requise. Or nous en avons ac-tuellement 98 000. Plus vite nous rcolterons les 22 000 signatures restantes, plus grande sera la pression sexerant sur le Parlement et le lobby nuclaire. Vous trouverez des feuilles de signatures et des informations supplmen-taires sur notre site Internet spcial ladresse : www.initiative-cleantech.ch. Si chaque lectrice et lecteur de cet article fait signer 2 proches, connaissances ou collgues cette feuille de signature, laboutissement sera de lordre de la formalit. Donc, vos stylos et merci de tout cur.
conseiller national (VD)
Pourtant, les solutions existent pour rduire la fois nos missions dnergies fossiles et renoncer au nuclaire. Comme le PS la dmontr en dtail la fin mars en prsentant ses solutions dans le cadre dune confrence de presse, il faut accrotre lefficacit nergtique et dvelopper les nergies renouvelables. Cest prcisment ce que demande linitiative populaire fdrale De nouveaux emplois grce aux nergies renouvelables Clean-tech lance par le PS onze mois (!) avant la ca-tastrophe de Fukushima.
Linitiative Cleantech ap-pelle la Confdration faire en sorte que la Suisse sapprovi-sionne, terme, exclusivement entire-ment en nergie renouvelable, sans nuclaire ni autres lments fossiles. Elle fixe aussi un objectif intermdiaire calcul sur lensemble
Pour en savoir plus sur les dtails de notre sc-nario Cleantech :Roger Nordmann, Librer la Suisse des nergies fossiles Projets concrets pour lhabitat, les transports et llectricit , 2010, Editions Favre (Fr. 36., en librairie ou via www.roger-nordmann.ch)
ultime journe nationale daction le samedi 16 avril. objectif : 22 000 signatures dans toute la Suisse !
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[email protected] national (NE)
rforme de la fiscalit des entreprises : le scandale de trop combattue par rfrendum en 2008, la 2me rforme de limposition des entreprises est entre en vigueur au 1er janvier de cette anne. trois mois plus tard, son impact sur les finances publiques se rvle au moins sept(!) fois plus important que ne lavait affirm, bouche en cur, hans-rudolf merz lors de la campagne prcdant la votation. Pour le PS, il y a incontesta-blement tromperie, ou alors incomp-tence manifeste. en tous les cas, il faut y revenir, notamment lors de la session extraordinaire, en ce mois davril, du conseil national. Jacques-Andr Maire
Aprs des mois dune campagne rfrendaire couteaux tirs, la votation stait joue 19 000 voix dcart (50,5 % des votant-e-s), en faveur du projet du Conseil fdral. Dans le message adress aux citoyen-ne-s en vue du scrutin, le gouvernement estimait la diminu-tion des recettes fiscales 84 millions de francs pour la Confdration et au maximum 850 millions de francs pour les cantons et les communes. Or, aujourdhui, le coulage semble devoir atteindre un montant de lordre dau moins 7 milliards pour lensemble des collec-tivits publiques de notre pays !
Cest la nouvelle cheffe du Dpartement des finances, Evelyne Widmer-Schlumpf qui la concd lors de la dernire session du Par-lement : la perte pour limpt anticip sera de 1,2 milliard pour cette anne puis de 200 300 millions pour les prochaines. Un dficit com-parable devrait en outre affecter limpt sur le revenu qui va la Confdration, aux cantons et aux communes !
Le problme, cest que jusquen 2011 tout ce qui tait distribu lactionnaire et dpassant la valeur nominale, constituait des dividendes qui taient imposables. Dsor-mais, les dividendes ne sont plus taxs sils proviennent dapports de capital, de rserves ou dagios (lensemble des rmunrations, intrts, commissions et frais perus par une banque loccasion de certaines oprations).
Voici trois ans, la majorit du Conseil fd-ral vantait pourtant les avantages du nouveau systme en soulignant quil profiterait avant tout aux propritaires de PME qui investissent dans leur propre entreprise. Aujourdhui, on ralise que ce sont les grandes banques et leurs actionnaires qui sont les principaux bnfi-
Defaonplusgnrale,leConseilfdrala-t-il fait preuve de suffisamment de transparence dans la prsentation, aux citoyens, des effets de la rforme de la fiscalit des entreprises lors de la campagne de fvrier 2008 ? Loctroiduneffet rtroactifdunedurede14 ans est-il conforme aux intentions dune courte majorit de citoyens lors de la votation ? Comment se fait-il quau Parlement, per-sonne nait prt attention aux consquences de ce changement alors que la publication des rsultats des entreprises et des banques montre bien, aujourdhui, quel usage celles-ci peuvent faire de ce nouvel article de loi ? Quellepartdes200milliardsdapportsenca-pital annoncs concerne des investissements effectivement raliss en faveur de petites et moyennes entreprises (PME) ?
Pour le PS, il convient dempcher tout prix les entreprises et les banques dabuser de la rforme de la fiscalit pour verser des dividendes (sur agios) leurs actionnaires sans que ces derniers ne sacquittent dimpts qui feront cruellement dfaut aux collectivits publiques !
ciaires. Ainsi, Crdit Suisse et UBS pourraient ensemble verser jusqu 56 milliards de francs de dividendes non soumis limpt ! Alors mme quUBS a t sauve de la faillite grce linjection massive dargent public et donc du produit dimpts que le nouveau systme lui permettrait aujourdhui dviter davoir verser. Pire encore, il a t dcid doctroyer un effet rtroactif de 14 ans (soit jusquen 1997) pour la suppression de limpt sur les dividendes provenant dune augmenta-tion de capital des entreprises !
Laccumulation de ces scandales a lectris le Groupe socialiste des Chambres fdrales qui a demand un dbat urgent sur la 2me
rforme de limposition des entreprises. Nous exigeons que le Conseil fdral renonce, par le biais dun arrt fdral urgent. Notamment leffet rtroactif susmentionn, afin dviter de creuser un trou de plusieurs milliards de francs dans la caisse de la Confdration.
Personnellement, jai demand que la Com-mission de gestion enqute sur les origines de cette situation catastrophique. Au vu de lcart gigantesque entre lestimation annonce aux citoyen-ne-s et le montant effectif des pertes fiscales, il est indispensable de faire la lumire sur la faon dont le Conseil fdral a gr ce dossier et donc quil rponde aux questions suivantes : Que savait Hans-Rudolf Merz, lpoqueministre des Finances ?
Plutt que les PME, ce sont les grandes entreprises et leurs actionnaires qui touchent le jackpot.
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oui aux nergies renouvelables, non au nuclaireDici 2030, les nergies renouve-lables devront couvrir au moins
50 % de nos besoins. Grace notre initiative Cleantech, les investissements en particulier publics consentis dans ce secteur permet-tront la cration de 100 000 emplois en Suisse. Il faut donc promouvoir massivement les transports publics, les nergies renouvelables ou encore lisolation des btiments. Le PS veut laisser une plante aussi intacte que possible aux gnrations futures sans les sacrifier aux intrts court terme du lobby atomique. Les centrales nuclaires sont chres, dangereuses et produisent des dchets dont on ne sait toujours pas que faire tandis que les nergies renouvelables reprsentent un futur aussi co-logiquement quconomiquement sens.
oui une caisse-maladie publique, non la toute puissance des assureurs privsLe PS sengage pour un systme de
sant de qualit, accessible tous. Alors que de plus en plus de mnages ont des difficults payer des primes maladies qui, chaque anne, prennent lascenseur, la pseudo-concurrence que se livrent les assureurs privs ne sert que leurs intrts au dtriment de ceux des assur-e-s. Nous voulons donc, grce une initiative, introduire une caisse publique sur le modle de la SUVA : efficace, transparente, sengageant rsolument en matire de prvention. En pa-rallle, les subsides lassurance-maladie doivent tre augments pour allger la charge que reprsentent les primes pour le budget des mnages.
dix priorits pour convaincre !Prs de 700 dlgu-e-s socialistes de toute la Suisse se sont retrouvs, le 26 mars dernier Zurich, pour lan-cer officiellement la campagne du PS en vue des lections fdrales de cet automne. Principal document lordre du jour de ce congrs extraordinaire : la plateforme lectorale du parti qui a t approuve lunanimit, moins quelques abstentions. le texte, volon-tairement resserr sur les dix priorits sur lesquelles le PS entend centrer son action politique lors de la prochaine lgislature, na t que trs lgrement amend par les dlgu-e-s. en pri-meur, socialistes.ch vous propose de dcouvrir sa version finale.
oui un salaire minimum, non au dumping salarialQuiconque travaille a temps com-plet doit pouvoir vivre dcemment
grce son salaire. Nous ne pouvons pas ad-mettre que des entreprises, se refusant verser des salaires convenables, obligent laide sociale faire lappoint. Notre initiative rtablit des salaires quitables et vise permettre toute la population active de bnficier des fruits de la croissance. Ces dernires annes, lexplosion des bonus et autres rmunrations abusives a considrablement distendu lcart entre hauts et bas salaires. Lintroduction dun salaire mini-mum permettra de le combler au bnfice du plus grand nombre tout comme il constituera une contribution majeure lindispensable galit des salaires entre femmes et hommes. Une telle volution passe galement par lini-tiative 1:12 qui prvoit que personne dans une mme entreprise ne puisse gagner plus en un mois que quiconque en une anne.
oui des logements abordables, non au diktat des propritairesLes loyers ne cessent daugmenter dans les villes et les agglomrations.
Les propritaires profitent de la pnurie pour
engranger de juteux bnfices aux dpens des locataires tandis que dans les communes ou cantons qui pratiquent la sous-enchre fis-cale, mme la classe moyenne narrive plus se loger. Pour le PS, les loyers doivent refl-ter la ralit des cots. Il faut promouvoir la construction publique de logements sociaux, les droits des locataires, encourager fortement la constitution de coopratives dhabitation de mme quun immobilier socialement et colo-giquement responsable.
oui lgalit des chances, non lcole dautrefoisEn matire de formation, le dvelop-pement des enfants est fortement
tributaire du statut social et conomique de leurs parents. Une ingalit que lcole actuelle nest pas en mesure de rsorber. Le PS milite donc en faveur du passage, partout, de lcole publique lhoraire continu sur une base volon-taire, offrant un encadrement des lves, gale-ment en dehors des heures denseignement. Ce systme promeut lgalit des chances puisque les lves bnficient dun soutien comparable durant leur cursus scolaire. Il contribue tout autant concilier vies familiale et profession-nelle.
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Pour touS, SanS PrivilgeS !
7socialistes.ch 50 / avril 2011 congrS
rSolument
Lors du Congrs de Zurich, la base socialiste a galement approuv plusieurs rsolutions. La premire, adopte lunanimit, exige la sortie du nuclaire, notamment par le dbranchement dans un court dlai des centrales nuclaires de Mhleberg, Beznau 1 et 2 et linterdiction de toute nouvelle installation future. Il sagit gale-ment de mettre en place un programme coh-rent damlioration de lefficacit nergtique comme de dveloppement des nergies renou-velables. Mme unanimit pour un texte consa-cr au logement et visant stopper laugmenta-tion effrne des prix des terrains, encourager les investissements des collectivits publiques et amliorer la protection comme les droits des locataires. Les dlgu-e-s se sont galement prononcs favorablement sur un appel une rforme en profondeur de lInternationale socia-liste afin quelle retrouve une crdibilit et un poids politique qui, aujourdhui, lui font dfaut. Quitte, pour ce faire, exclure les partis qui font fi des valeurs de libert, dmocratie et de res-pect des droits humains. Marqu par une sym-pathique manifestation spontane (voir photo), le dernier texte adopt condamne la suppres-sion de la participation de lassurance de base aux frais dachat des verres de lunettes ou len-tilles de contact.
oui la formation continue, non labsence de perspectives pour les personnes peu qualifiesSe former sa vie durant est essen-
tiel et, si les personnes trs qualifies peuvent souvent y prtendre, cette opportunit doit stendre toutes et tous. La formation conti-nue des employ-e-s bnficiant aux entre-prises, il est normal quelles la subventionnent, dune part en accordant des congs, dautre part en participant son financement. Le PS revendique la constitution dun fonds natio-nal prenant en charge les cots de formation et la perte de salaire en cas de formation au long cours tout comme linstauration du droit la reconversion professionnelle, notamment pour les personnes en situation de chmage, pris en charge par le mme fonds. Son finan-cement sera assure par le dplafonnement des cotisations salariales fix aujourdhui 126 000 francs annuels lassurance-ch-mage. Les contributions de ces rmunrations, plus que confortables, permettront ainsi de dgager entre 450 et 600 millions directement affects ce fonds.
oui un impt sur les successions pour financer lavS, non aux privi-lges fiscaux1 % des Suisses possdent une for-
tune suprieure celle des 99 % restants et sont en outre fiscalement avantags, notamment
en cas dhritage. Ainsi, chaque anne, 45 mil-liards de francs changent de mains sans tre taxs. En imposant les successions suprieures 2 millions de francs, cette profonde ingalit est corrige et des ressources supplmentaires peuvent tre attribues a lAVS.
oui une avS selon les annes de cotisations, non la hausse de lge de la retraite
Le droit une rente doit dpendre de la carrire professionnelle et de sa pnibilit dans la me-sure o son incidence sur lesprance de vie est incontestable. Le droit la retraite ne doit pas seulement dpendre de lge, mais aussi des annes passes au travail. En rgle gnrale, elle doit donc intervenir aprs 42 ans de cotisa-tions au plus tt 62 ans, au plus tard 65. Le PS refusera ainsi catgoriquement toute tenta-tive de relvement de lge de la retraite dans le cadre de la 12me rvision de lAVS.
oui au service public universel, non aux programmes dconomies aveuglesToute la population profite dun ser-
vice public fort et dinfrastructures solides. Les lignes de bus et de chemin de fer, les bureaux de poste, les coles et les hpitaux sont essen-tiels la cohsion nationale, pour notre qualit de vie et nos emplois. Le PS sopposera toute
nouvelle libralisation ou privatisation des ser-vices publics ainsi quaux mesures dcono-mies qui viseraient affaiblir leur qualit. Tail-ler dans ces prestations, cest prtriter le futur. Plutt que de multiplier les programmes dco-nomies, il faut au contraire investir avec dis-cernement. Dans les transports publics, quil sagisse des transports de proximit comme des lignes internationales, une hausse de limposi-tion du bnfice des entreprises permettrait par exemple dviter de mettre exclusivement les usagers contribution. En outre, le trafic de marchandises doit tre transfr de la route au rail afin de soulager les axes de transit. Le PS soppose enfin au percement dun 2me tunnel sous le Gothard.
oui lconomie relle, non la tutelle bancaireLa crise financire a cot 3000 billions de francs de par le monde.
Les banques et les spculateurs tiennent lco-nomie relle en otage. Marqu, ces dernires annes, par une confiance quasi aveugle dans lquilibre du march, le systme a chou. Pour le PS, il faut renforcer la place conomique et rguler la place financire, des solutions la problmatique des banques trop grandes pour faire faillite, limiter les bonus excessifs et intro-duire une taxe internationale sur les transac-tions financires pour endiguer la spculation sur les marchs.
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Clin dil la rsolution vaudoise contre la suppression du subventionnement des lunettes par la LAMal : nombre de dlgu-e-s sont venus spontanment dposer leurs bsicles sur le podium.
8 socialistes.ch 50 / avril 2011tranSPortS
avec le projet de message sur le financement et lamnagement de linfrastruc-ture ferroviaire (FaiF), le conseil fdral soumet ses propositions aux milieux intresss. lenjeu est important: il sagit de faire en sorte que les gnrations futures disposent dun systme ferroviaire la hauteur de la rputation quil avait jusquici. alors que la consultation vient peine de dmarrer, il ne sagit pas dmettre un avis dfinitif mais plus modestement dnoncer quelques rflexions pour alimenter le dbat. Claude Hche
Projets ferroviaires : un manque dambition inquitant
ports publics offrent une mobilit de base lensemble de la population !
Financement : du bon et du moins bonEn remplacement du fonds pour les grands projets ferroviaires (FTP), le Conseil fdral propose la cration dun Fonds dinfrastructure ferroviaire (FinFer). Alors que le premier est li-mit dans le temps et ne concerne que le dve-loppement du rseau, le nouveau fonds devrait assurer durablement le financement la fois de lentretien et du dveloppement du rseau. Cest une bonne chose, condition toutefois que des rgles strictes vitent que lessentiel des moyens soit dvor par lentretien au dtri-ment du dveloppement du rseau.
Les ressources actuelles du FTP taxe poids lourds + TVA + taxes essence seront main-tenues et iront dans le FinFer. Cest aussi une bonne chose. Mais ces ressources ne suffiront pas et cest l que les choses se gtent... La pro-position du Conseil fdral est insuffisante et mal inspire. En regard des immenses besoins, le DETEC propose dajouter 850 mios de francs par anne dans le FinFer. Or dici 2030, cest
plus ou moins le double quil faudrait si lon veut vritablement donner un peu doxygne un rseau qui touffe. Si lon peut entrer en matire sur les trois mesures proposes aug-mentation du prix du sillon, plafonnement de la dduction pour les frais de dplacement et contribution des cantons il faut par contre imprativement en revoir lampleur. En ce qui concerne la dduction fiscale pour frais de dplacement par exemple, le Conseil fdral propose de la plafonner 800 francs. Un tel plafond nest pas quitable lgard des pen-dulaires des rgions priphriques. Dautre part, on peut admettre que les utilisateurs contribuent au financement des amliorations du rseau condition que les augmentations correspondent lvolution du pouvoir dachat. Ainsi, la hausse propose (augmentation rsul-tant des propositions du Conseil fdral et celle annonce par les CFF) pourrait atteindre 15 20 %, ce qui est inacceptable.
Quant au montant du financement com-plmentaire fix 850 mios de francs par an-ne, il est dramatiquement insuffisant. A titre indicatif, le retard accumul dans lentretien du rseau ncessitera plus de 500 mios de francs par anne. La Confdration, garante de luni-versalit dune prestation de base comme les transports publics, doit assumer sa respon-sabilit via une augmentation de sa contri-bution dans le cadre de la convention de pres-tations, la TVA ou un autre biais trouver de manire runir une somme plus proche du milliard et demi que des 850 mios proposs. Par ailleurs, elle pourrait taler (sur 20 annes au lieu de 10) le remboursement des avances quelle a consenties pour la construction du Go-thard notamment et renoncer au prlvement des intrts sur ses avances. Des amliorations seront de toute faon indispensables si le FAIF se veut une vritable alternative linitiative de lATE, ce dont on est trs loin actuellement.
Le Conseil fdral nous propose une vision minimaliste qui contraste non seulement avec lattente lgitime des utilisateurs et des rgions de notre pays mais galement avec le succs enregistr par les chemins de fer chaque an-ne. Certains auraient-ils oublis que ce sont un million de personnes qui prennent le train chaque jour ?
[email protected] aux Etats (JU), prsident
dOuestrail
Limportance de disposer dun systme de transport performant nest plus dmontrer. Dans son nouveau Livre blanc rendu public le 28 mars 2011, la Commission europenne des transports est galement davis que Les transports sont fondamentaux pour notre conomie et notre socit. () Les transports permettent la croissance conomique et la cration demplois : ils doivent tre durables face aux nouveaux dfis qui nous attendent .
De leur ct, les CFF (rapport de gestion 2009) ont galement constat dans une tude que les communes pour lesquelles loffre fer-roviaire a t amliore se dveloppent mieux que les autres.
avantage aux transports publicsCe qui est sr par contre, cest que la croissance de la mobilit doit tre absorbe majoritaire-ment par les transports publics, ceci pour des raisons pratiques videntes : le rseau routier est engorg et on ne peut construire de nou-velles routes linfini, sans mme parler des atteintes au cadre de vie et des accidents. Et il ne faut pas oublier non plus que seuls les trans-
Seuls les transports publics offrent une mobilit de base lensemble de la population !
9socialistes.ch 50 / avril 2011 communaleS
genve : surtout ne rien lcher!
Les lections communales fribourgeoises marquent une belle victoire du Parti socialiste dans les excutifs communaux. La progression quil enregistre dans des communes comme Bulle (+ 8 %), Belfaux (+ 4 %) et Marly (+ 3 %) d-montre sa vitalit. Sajoutent ces rsultats en-courageants les excellents scores de la gauche Fribourg et Villars-sur-Glne. Pour la premire fois en ville de Fribourg, la gauche est mme doublement majoritaire au Conseil commu-nal (excutif) et au Conseil gnral (lgislatif).
Dans les lgislatifs, le nombre de siges du Parti socialiste progresse trs lgrement, mais de fortes progressions en pourcentages sont enregistres notamment Fribourg (+3 siges et 30,1 %), Bulle (+ 3 siges et 34 %) et Marly (+ 1 sige). Leffondrement du PDC permet au PS de devenir le premier parti du canton avec 149 lu-e-s.
Aprs les communales, cap sur les fdrales : les candidat-e-s du PS Fribourg ont t dsign-e-s le 22 mars dernier. De g. dr: Christian Levrat, Valrie Piller, Andrea Wassmer, Martin Tschopp, Alain Berset, Gatan Emonet et Jean-Franois Steiert. Manque : Ursula Schneider Schttel
Le PSF a fait campagne sur des thmes comme le renforcement de la cohsion sociale ainsi que la promotion et le dveloppement de la qualit de vie. Vecteurs du dveloppement social et conomique rgional, ces deux axes thmatiques ont trouv leur dclinaison au ni-veau communal sous la forme de propositions concrtes imagines pour le bien commun de toute la population.
Le PSF ne peut que se rjouir des rsul-tats obtenus, qui correspondent aux objectifs quil stait fixs. Il attend avec impatience les campagnes lectorales de lautomne, qui devraient lui permettre de confirmer son am-bition : devenir premier parti du canton. Non pas pour lui, mais pour tous les habitant-e-s de Fribourg qui croient une politique plus axe sur le bien commun que sur la dfense dint-rts particuliers.
communales fribourgeoises : le PS premier parti du canton dans les lgislatifs !
communalesvaudoises : le PS cartonne
Dans le canton de Vaud, le PS tire un bilan excellent des lections communales 2011, savoir quil maintient non seulement de nom-breuses conqutes obtenues en 2006 (progres-sion historique du PS) mais russit encore faire basculer plusieurs municipalits gauche. Il passe de 71 76 lu-e-s la Municipalit dans les communes la proportionnelle.
Aprs de belles victoires au premier tour dj Lausanne (6 lus de gauche, 1 de droite), Morges (52), Renens (52) et Chavannes (32), des deuximes tours ont permis de confirmer les majorits de gauche dYverdon-les-Bains, Nyon, Vevey et Bex. Le PS russit en plus faire
lamlioration des transports publics, de lac-cessibilit des logements et des structures daccueil extrafamilial des enfants remportent ladhsion dune part grandissante de la popu-lation.
Par ailleurs, mme si les lections sont presque termines, exception faite de quelques syndicatures, les campagnes de proximit se poursuivront. La population est effet appele nouveau aux urnes, le 15 mai prochain, pour des votations cantonales sur les thmes sociaux que sont les prestations complmentaires pour les familles et le salaire minimum cantonal. Le PS prne bien entendu un double OUI.
basculer gauche trois villes : La Tour-de-Peilz, Rolle et Epalinges. Seules les villes de Montreux, Aigle et Gland rsistent encore cette tendance.
Dans la majeure partie des autres com-munes, le PS confirme ses positions, le plus souvent avec des scores en nette progression sur le plan municipal. Ces victoires sont pro-metteuses et constituent un signal la fois encourageant et motivant quelques mois de nouvelles chances lectorales.
Ces victoires emblmatiques peuvent sex-pliquer tant par la solide alliance du PS avec les Verts dans plusieurs communes que par les priorits quil a fixes dans la campagne :
Les lections du 17 avril au Conseil adminis-tratif des communes dans le Canton de Genve se prsentent plutt bien au vu des lections lgislatives du 13 mars. Le Parti socialiste sort en tte dans les grandes villes, comme Genve, Carouge, Vernier et Meyrin. Lun des grands risques serait de ne pas considrer devoir nous mobiliser pour dfendre nos candi dat-e-s. Il est donc vital de rester uni-e-s et aller jusquau bout en votant compact.
La droite est compltement dsoriente et ne sait plus comment faire pour sen sortir. Elle se ridiculise, comme Vernier, o le PDC (qui na pas atteint le quorum) prsente deux can-didats. Le MCG (parti populiste qui soppose la venue des frontaliers) peut trs bien passer devant et nous prendre des siges, comme Onex. Nous avons les arguments pour rsis-ter : 6 femmes sur 9 candidat-e-s et dexcel-lents bilans comme ceux de Carole-Anne Kast, Monique Boget, Sandrine Salerno, Thierry Apothloz et Frdric Renevey. En un mot, il est vital de ne rien lcher !
10 socialistes.ch 50 / avril 2011Solidarit
a loccasion de ses 75 ans, loSeo devient Solidar Suisse. ce changement de nom reflte les mutations de la coopration au dveloppement et exprime clairement la valeur centrale de notre organisation: la solidarit. Alexandre Marithoz
lOrganisation internationale du travail (OIT): un travail dcent pour une vie dcente . Des conditions de travail dignes constituent la clef pour sortir durablement de la pauvret. Cette stratgie est plus ncessaire que jamais, dans un monde globalis o la prcarit des tra-vailleurs et travailleuses augmente sans cesse. Quelques chiffres pour sen convaincre. Lamoiti environ de la main-duvre mondiale gagne moins de deux dollars par jour. 80 % des salari-e-s sont dpourvus dune protection so-ciale suffisante. En 2010, le chmage mondial est rest un niveau record avec 205 millions de personnes touches. Et la situation pourrait empirer en 2011.
agir localement penser globalementPour contrer cette volution, il est absolument urgent de globaliser la solidarit. Cela implique un combat, ltranger et en Suisse, pour des conditions de travail dcentes. A ltranger en luttant, en collaboration troite avec les syn-dicats, pour des salaires corrects et le respect des normes lmentaires du travail. En Suisse via des campagnes de sensibilisation, articu-les autour de la logique penser globalement agir localement. La campagne Non lex-ploitation grce nos impts! a, par exemple, convaincu 200 communes suisses dacheter uniquement des produits fabriqus dans des conditions dcentes. Ce faisant, des collec-tivits publiques contribuent amliorer les conditions de vie dans le Sud.
La solidarit change le quotidien de millions dtres humains. Solidar naura de cesse de le rappeler.
loSeo devient Solidar Suisse
LOSEO a t cre en 1936, par le Parti socia-liste et lUnion syndicale suisse, afin de venir en aide aux familles ouvrires en Suisse et ltranger. Durant son histoire, elle a toujours dfendu, au sein du mouvement socialiste et syndical, des conditions de travail dcentes. Au fil des annes, lOSEO a tendu ses activits. Le dbut des annes nonante, qui a concid avec une forte pousse du chmage, a vu la cration en Suisse de dix bureaux rgionaux, aujourdhui associations indpendantes sur les plans juridique et finan-cier (voir encadr). Les OSEO rgionales conserveront leur nom actuel.
coopration solidaireA loccasion de ses 75 ans, lOSEO a dcid de soffrir un nouveau nom: Solidar Suisse. Ce nom exprime clairement notre message central: la soli-darit. Il met aussi en exergue notre terrain daction princi-pal: la coopration au dve-loppement. Solidar mne des projets en Afrique, en Asie, en Amrique latine et en Europe du Sud-Est.
Le nom Solidar reflte parfaitement notre approche actuelle de la coopration au dveloppement. Cette dernire a connu, depuis une vingtaine dannes, une volution trs sensible. Le dveloppement est aujourdhui davantage quune aide; il sagit dune coopration solidaire entre partenaires. Solidar ne se considre, ds lors, plus simplement comme une uvre dentraide, mais comme une organisation qui sengage dans le monde entier, en partenariat et dans le cadre de rseaux, pour la dmocra-tie, la justice sociale, ainsi que pour les droits humains et du travail.
valeurs identiquesDepuis 75 ans, notre organi-sation a connu dimportantes transformations. En revanche, ses valeurs et son ancrage au
Solidar et leS oSeorgionaleS
En 2005, lOSEO sest restructure: ses bureaux rgionaux sont devenus des associations ind-pendantes sur les plans financier et juridique. De son ct, elle a poursuivi les projets inter-nationaux et men de nombreuses campagnes en lien avec la coopration au dveloppement. Les OSEO rgionales, au nombre de dix, conti-nueront leurs activits en faveur notamment des personnes au chmage et des migrant-e-s. Soli-dar Suisse entretiendra des liens troits avec les OSEO rgionales.
[email protected] Suisse
sein du mouvement syndical demeurent. Cest pourquoi le nom actuel uvre suisse den-traide ouvrire OSEO sera mentionn au bas du nouveau nom. Solidar continuera dailleurs entretenir des liens troits avec les OSEO r-gionales.
hausse de la prcaritLe travail de Solidar Suisse correspond la stratgie Decent work for a decent life de
11socialistes.ch 50 / avril 2011 agenda
agenda
PS Suisse www.pssuisse.chLundi11 au jeudi 14 avril : session spciale du Conseil nationalMercredi 13 avril : Coordination des PS ro-mands LausanneSamedi 16 avril : journe nationale de rcoltes de signatures initiative CleantechSamedi 30 avril : photoshooting candidat-e-s aux fdrales BerneMercredi 11 mai : Coordination des PS romands LausanneDimanche 22 mai : Sortons du nuclaire marche et action prs de la centrale de Beznau Samedi 18 juin : photoshooting candidat-e-s aux fdrales LausanneVendredi 24 juin : Confrence de coordination Olten
Femmes socialistes suisses www.ps-femmes.ch Mardi 14 juin : 20 ans de la grve des femmes : Femmes en mouvement. Lgalit absolument ! www.14juin2011.ch o des infos plus dtailles suivront.
JS Suisse www.jss.ch Samedi 21 mai de 11h15 18h : assemble des dlgus (AD), lieu confirmer
Genve www.ps-ge.chDimanche 17 avril: lections au Conseil admi-nistratif. RDV Unimail et, ds 13h, au Caf Mtis (Bd Carl-Vogt 75) Mardi 19 avril : confrence Aux sources du Socialisme : Lnine , par Ivo Rens, 12h30, locaux du PSGDimanche 1er mai : fte du travail au Parc des BastionsMardi 3 mai : confrence Aux sources du Socialisme : Bakounine, la naissance de lanar-chisme , par Marc Vuilleumier, 12h30, locaux du PSG. Dimanche 15 mai : votations cantonales (loi constitutionnelle et sur limposition des per-sonnes physiques)Mardi 17 mai : confrence Aux sources du Socialisme : Socialisme et anarchisme , par Ric-cardo Rodari, 12h30, locaux du PSG. Jeudi 26 mai : AG ordinaire du PS Ville de Ge-nve, 20h30 locaux du PSG. Ordre du jour : lec-tion des membres du Comit et du bureau Mardi 7 juin : confrence Aux sources du So-cialisme : Jaurs, le mconnu le plus clbre , par Franois Courvoisier, 12h30, locaux du PSG.
Valais romand www.psvr.ch Samedi 9 avril 14h30 : Congrs ordinaire et lectoral, salle de gymnastique, Veyras Dimanche 1er mai : fte du travail au couvert des Iles, Sion
Vaud www.ps-vd.ch Mercredi 13 avril de 20h 22h : confrence caisse-maladie publique, enjeux sociaux et sant en prsence de Pierre-Yves Maillard, buvette de la salle du Verger, PenthalazSamedi 16 avril de 9h 13h30 : formation pour les conseillers communaux, salle Jean-Villard Gilles, Maison du Peuple, LausanneJeudi 21 avril de 20h 22h : confrence caisse-maladie publique, enjeux sociaux et sant en pr-sence de Pierre-Yves Maillard, YverdonJeudi 28 avril de 20h 22h : confrence caisse-maladie publique, enjeux sociaux et sant en prsence de Pierre-Yves Maillard, LausanneSamedi 30 avril de 14h 18h : Congrs ordi-naire du PSV, salle de Montoly, GlandDimanche 1er mai : fte du travail Aigle, Yver-don, Orbe, Lausanne et au SentierDimanche 15 mai : votations cantonales (initia-tive pour un salaire minimum et PC familles) Samedi 21 mai de 9h 16h30 : assises du PSV, salle Jean-Villard Gilles, Maison du Peuple, Lau-sanne
Neuchtel www.psn.ch Dimanche 1er mai : fte du travail au Locle, Neuchtel et FleurierSamedi 14 mai de 9h 12h : Notre avenir nergtique , cit universitaire, NeuchtelLundi 18 mai 19h30 : assemble gnrale des Femmes socialistes, secrtariat cantonal, NeuchtelVendredi 17 juin 19h15 : Congrs du PSN, La Chaux-de-Fonds
Jura www.psju.ch Dimanche 1er mai : fte du travail interjuras-sienne PorrentruyDimanche 15 mai : votations cantonales (loi dincompatibilit et organisation du Parlement)Mercredi 8 juin : Congrs lectoral (lieu dter-miner)
Jura bernois www.psjb.chDimanche 1er mai : fte du travail interjuras-sienne PorrentruyDimanche 15 mai : votations cantonales (Loi sur lnergie et projet populaire.)
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