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Belgique -België P.P. 1099 Bruxelles X 1/17017 Périodique trimestriel Numéro 1/2011 Janvier - Février - Mars 2011 Bureau de dépôt: 1099 Bruxelles X P. 005 295 Éditeur responsable: Robert DE MEULENEIRE 5 place de Londres 1050 Bruxelles Cercle Royal des Amis de l’Athénée Charles Janssens - A.S.B.L. - 5 place de Londres - B 1050 Bruxelles Soirée promotion 1 Le jeudi 28 avril 2011 à partir de 18h00 Merci aux parents de nos anciens de faire suivre ce document et de communiquer l’éventuelle nouvelle adresse de ces derniers (voir dernière page) Monsieur G. OUBLIÉ rue de la Mémoire, 13 1100 Sous-Viens M ?? N° 0011 Si M 11 n’apparaît pas sur votre étiquette, vous n’êtes plus en ordre de cotisation. Modalités de paiement voir page Ce serait dommage que ceci soit, peut-être, votre dernier Maillon…

Soirée promotion 1 Le jeudi 28 avril 2011 à partir de 18h00 · Avec Mme Kirt, la Préfète, avec M. Guy Pi-rard, le Proviseur, avec les professeurs, anciens et présents, avec tous

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Belgique -België P.P.

1099 Bruxelles X 1/17017

Périodique trimestriel Numéro 1/2011 Janvier - Février - Mars 2011 Bureau de dépôt: 1099 Bruxelles X P. 005 295

Éditeur responsable: Robert DE MEULENEIRE 5 place de Londres

1050 Bruxelles

Cercle Royal des Amis de l’Athénée Charles Janssens - A.S.B.L. - 5 place de Londres - B 1050 Bruxelles

Soirée promotion 1 Le jeudi 28 avril 2011 à partir de 18h00

Merci aux parents de nos anciens de faire suivre ce document et de communiquer l’éventuelle nouvelle adresse de ces derniers (voir dernière page)

Monsieur G. OUBLIÉ rue de la Mémoire, 13 1100 Sous-Viens

M ?? N° 0011

Si M 11 n’apparaît pas sur votre étiquette, vous n’êtes plus en ordre de cotisation. Modalités de paiement voir page

Ce serait dommage que ceci soit, peut-être, votre dernier Maillon…

SOMMAIRE

Édito 3 Secrétariat: Rapport des activités de l’année 2010 4 Trésorerie: Balance au 31 décembre 2010 7 P.V. de l’Assemblée Générale Statutaire 2011 8 Rapport des vérificateurs aux comptes 2010 8 Cotisation - Abonnement 2011 9 À l’agenda - d’avril à juin 2011 10 Afric ACJ 11

Lu, vu, entendu, ... 12

Hommage à Roland Delronche 13 La chemise de l’homme heureux 14 Leamssi: la star de Téléfoot sur TF1 15 Retrouvailles d’ancien(ne)s … et des amis 16

Résultats de nos ancien(ne)s 19

Une belle tranche - Soirée jeux entre nous 20

Visite de Leuven 21

Chronique - Sainte Rose 22

Billet d’humour - Automation 23

Infos du Cercle 26

Rédaction: Jean-Claude Lequeux Robert De Meuleneire Jean-Jacques Poncelet Francine Baertsoen Francine van Santen André Volant Francis Bonnet Michel Calonger Jean-Jacques Lamon Bernard André Gus Rongy Yasmina Mertens (3TB) T.V. (Sudpresse)

Photos: Jean-Jacques Poncelet Michel Calonger JJ (Sudpresse)

Mise en page: Jean-Jacques Poncelet Impression: Jean-Jacques Poncelet

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DANS CE NUMÉRO

À gauche M. Roland DELRONCHE en voyage scolaire avec sa classe, à droite André VOLANT.

I l faut éduquer les peuples à la paix, sans quoi on pas-sera d’une dictature à une dictature... C’est le com-

mentaire générique qu’on a pu entendre ces dernières semaines sur toutes les ondes, sur toutes les chaînes, s’agissant du prin-temps arabe. L’heure est grave. L’heure est grande. De nom-breux pays se remettent en cause, cherchant à s’aligner sur des valeurs occidentales réputées sages. Hélas, les valeurs et les intérêts ne font pas bon ménage. Nicolas Sarkozy estimait na-guère que l’évaluation des pays arabes avait été mauvaise et que les pays européens auraient à répondre de cette mauvaise évaluation.

On le voit, même en temps de crise et de guerre, l’ensei-gnement, l’éducation restent la référence, l’espoir uniques des peuples. Éduquer, le maître verbe. Chacun dans son domaine, chacun dans sa partie se doit d’être pédagogue et de conduire l’autre vers le meilleur. Sans verser dans l’utopie naïve, com-ment ne pas voir que l’éducation est la première source de dé-mocratie? Chaque jour, et particulièrement lorsque le monde se bouleverse et remet en question ses limites, l’enseignant est le premier appelé à la barre de la sagesse. Sans lui, la barbarie est et sera toujours à nos portes. Et notre bourreau.

L’A.C.J. n’échappe pas à l’actualité. Rencontrer nos An-ciens, c’est précisément faire le lien entre le passé et le pré-sent, et convoquer l’actualité. Cette année donc, le 28 avril 2011, nous faisons appel à tous nos Anciens de la Promo 1, dès 18h.30, au préau Hergé, pour le verre et le pain de l’amitié, des retrou-vailles, du souvenir. Avec Mme Kirt, la Préfète, avec M. Guy Pi-rard, le Proviseur, avec les professeurs, anciens et présents, avec tous les amis de l’École. Tant que le lien sera maintenu entre les Anciens et les Actuels, tant que brillera cette petite flamme sacrée de l’énergie et du souvenir, l’histoire de l’École sera forte et s’imposera. Il est essentiel, en effet, que la conti-nuité se fasse dans la mémoire. Une école sans mémoire est une naufragée du temps.

On pourrait comparer une école à un ferry, avec toute son infrastructure, avec son personnel navigant, avec ses comman-dants de bord, avec son éclairage nocturne et ses divertisse-ments du jour. Lâchée dans la mer du monde, une école va son chemin, se maintient à flot, contre vents et marées, et fait route d’un port à l’autre, avec pour unique mission d’arriver à bon port. La haute mer, c’est le travail. Le bon vent, c’est l’esprit. Le port, c’est le résultat.

C’est ce résultat-là que nous avons plaisir, chaque année, à vérifier en rencontrant nos Anciens, ceux de la Promotion 1 en

EDITO

l’occurrence, mais aussi ceux qui nous ont quittés récemment et que nous avons laissés à quai, avec armes et bagages. Nous aimons revoir ceux avec qui nous avons fait la traversée, nous aimons savoir comment ils se sont débrouillés, une fois qu’ils ont eu mis pied à terre, nous voulons connaître de quel appareil ils sont à présent eux-mêmes mousses, timoniers, comman-dants, ou autres… Et quand ils viennent de fait nous parler de leurs aventures, quand ils nous lisent leur carnet de bord ou leur feuille de route, quand nous pouvons remarquer leurs ga-lons, leurs barrettes, leurs grades, rien ne nous fait plus plaisir que de leur dire bravo. N’avons-nous pas été, du temps où ils étaient nos élèves, leurs capitaines?

Et sans quitter la métaphore maritime, comment ne pas saluer les acquits sans cesse sauvegardés de l’A.C.J.? Notre population, elle-même toujours grandissante, reste réellement saine et conviviale. Nous ne sommes pas peu fiers de nos pas-sagers qui, chaque jour, viennent à l’embarquement avec une tranquille bonhomie, et qui, chaque jour, quittent le bord avec la même sérénité respectueuse, personne ne bousculant personne et tous devisant aimablement. Nos élèves, dans leur grande majorité, savent vivre ensemble, cohabiter, échanger. S’il fallait donner une image d’une inter culturalité réussie – seul accès possible à toute démocratie –, nous pourrions sans gêne aucune donner l’image de nos élèves au sein de notre établissement. Notre vieux slogan, « Une école où il fait bon vivre », n’a pas à rougir car il est toujours d’application, et peut-être aujourd’hui plus que jamais. Nos Anciens peuvent être fiers de ce qu’ils ont laissé après eux, la relève est là, en d’assez bonnes mains – qui n’attendent que de mûrir, certes. Faites-nous le grand plaisir, chers Anciens, des plus anciens aux plus récents, de venir vérifier nos dires sur place, le 28 avril prochain. Le Petit Prince nous a tous concernés le jour où il a dit qu’on était responsable de ce qu’on apprivoise. Que l’on soit directeur, enseignant ou élève, en somme, ne sommes-nous pas toujours responsables de l’école où nous avons fait nos pre-miers pas intellectuels? Nous lui devons bien une petite visite ponctuelle. Quelqu’un disait, il y a longtemps, qu’il y a toujours, dans chaque livre, une page au moins, une ligne au moins qui mérite notre grande admiration et qui contribuera à notre des-tin. Ce 28 avril prochain, il y aura, je veux le parier, un tout petit quelque chose qui fera que vous ne regretterez pas d’avoir été des nôtres.

Jean-Claude LEQUEUX.

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L a g r a n d e s o i r é e d e l a P r o m o t i o n 1 à l ’ A . C . J .

A S S E M B L É E G É N É R A L E S T A T U T A I R E

D U L U N D I 1 7 J A N V I E R 2 0 1 1

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RAPPORT DU SECRÉTAIRE CONCERNANT LES ACTIVITÉS DU CERCLE AU COURS DE L'ANNÉE 2010

� L’assemblée générale ordinaire a eu lieu le lundi 18 janvier 2010.

1. Approbation du procès-verbal de l’assemblée générale du lundi 19 janvier 2009.

2. Jean-Jacques PONCELET a rédigé et remis à l’assemblée pour lecture le Rapport du Secrétaire sur les activités de 2009. Francis BONNET se dit content du contenu du Maillon, diversité des textes, belles photos, écrits de plusieurs anciens, page sur l’A.C.J. et surtout très heureux de ne plus être le seul à écrire dans notre périodique.

3. Rapport du Trésorier: bilan 2009. Francine BAERTSOEN a rédigé et remis le rapport de sa mission pour indications claires des chiffres. Elle explique les résultats, les différences et l’étendue du travail qu’elle a accompli avec l’aide de Jean-Jacques PONCELET et des vérificateurs aux comptes.

4. Rapport des Vérificateurs aux comptes. Francine VAN SANTEN et André VOLANT ont assuré leur mission et nous les en remercions vivement. Francine BAERTSOEN lit le rapport des Vérificateurs: les comptes sont corrects et l’assemblée générale décharge les commissaires de leur mission pour l’exercice 2009.

5. Approbation des différents rapports: ils sont approuvés par l’assemblée.

6. Approbation du budget pour 2010: aucun budget particulier. D’autres activités devraient voir le jour lors de l’année 2010.

7. Élection des Vérificateurs aux comptes pour 2010: nos deux vérificateurs reconduisent leur mandat. Approbation de l’assemblée pour nos deux vérificateurs.

8. Fixation du montant de la cotisation pour 2011: le montant reste inchangé.

9. Nomination de membres associés: Maria Sofia ALCAMO a été nommée par l’assemblée.

10. Élection des membres du Conseil d’administration: � se présente: Maria Sofia ALCAMO, mais comme le Comité est au complet soit 12 personnes, il n’y a pas de place pour elle cette

année; � sont sortants et réélus: Bernard ANDRÉ, Francine BAERTSOEN, Christian COLLIGE, Marc LEJEUNE et Jean-Jacques PONCELET.

11. Divers: Bal ou soirée privée extérieure de l’Athénée et du Cercle. Francis BONNET déclare avoir été outré par les manœuvres faites pour l’organisation d’une soirée privée avec les lettres « ACJ » du sigle de l’Athénée (faux Maillon, intrusion à la salle des professeurs, utilisation de son nom dans une demande à M. le Bourgmestre DECOURTY). Il souligne qu’il est vain de toujours faire référence au passé. L’école et la société ont changé. Il insiste sur l’excellent climat qui règne entre l’Athénée et le Cercle et remercie la Direction pour son travail. Maria Sofia ALCAMO demande l’autorisation de distribuer une lettre aux membres présents qui en prennent connaissance. Elle ne comprend pas pourquoi ses invitations ont été retirées des casiers des professeurs et souhaite les récupérer. Robert DE MEULENEIRE assume les avoir retirées après avoir pris connaissance de l’absence d’autorisation de la Direction de l’Athénée. Comme responsable du Cercle, il ne pouvait laisser s’installer une confusion dangereuse. Il est disposé à rendre ces invitations et répète que la salle des professeurs n’est pas un lieu public. Jacques PLAS ne comprend pas le refus du Cercle de louer ou de vendre les coordonnées des anciens ou des élèves alors que le Cercle a déjà publié un annuaire des anciens. Robert DE MEULENEIRE répond que ces données ont un caractère privé et doivent être protégées. Les personnes ayant figuré dans l’annuaire l’étaient sur base volontaire (après avoir rempli une fiche de renseignement renvoyée à l’A.C.J. Jacques PLAS souhaite connaître la position de la Direction de l’A.C.J. Guy PIRARD, proviseur, estime que cette confusion a crée un climat malsain. Il répète que la Direction n’a jamais donné son accord pour l’utilisation des lettres du sigle de l’ACJ et a refusé la diffusion au sein de l’école d’affiches pour une soirée privée. Pour lui, le Cercle est la seule organisation représentative des anciens élèves. Il ajoute que par rapport à sa déontologie et à son éducation familiale il a appris qu’il était normal de s’annoncer à la Direction lors de la visite d’une école. Guy PIRARD fait ensuite lecture de la lettre adressée par la Direction de l’A.C.J. à M. PRYGIEL, au cabinet du Bourgmestre, au sujet des événements du 18 décembre 2009.

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Jean-Claude LEQUEUX déclare que le faux Maillon n’a pas été fait pour nuire mais pour interpeller les membres du Conseil d’Adminis-tration.

� Le jeudi 11 février nous avons reçu les Promotions « 0 ». Tout s’est très bien passé, une formidable ambiance, mais la date et un temps désastreux nous a joué un mauvais tour. Très peu d’anciens élèves et aucun des rhétos de l’année passée. Ont assisté à la réunion Mme KIRT, Préfète et M. PIRARD, Proviseur, ainsi que le Préfet honoraire MM. BONNET, quelques anciens enseignants: Mmes MARTIN et VAN GASSE, MM RONGY et VERSTRAETEN, et quelques enseignants actuels. Un grand merci à l’équipe du bar: Marie-Claire, Bernard, … (Voir l’article dans « Le Maillon » n° 1/2010)

� Enfin une nouvelle activité. Sous l’impulsion de Jean-Jacques LAMON et des collègues: Astrid ROEGIERS, Candice LENOBLE, Marie DEPELCHIN, Charlotte WÉRY, Quentin ROUSSEAUX, Youssef BEN ACHIR, ont organisés pour tout le personnel de l’Athénée une soirée « Jeux entre nous ». Elle a attiré une vingtaine de joueurs les plus futés de l’A.C.J. pour battre les cartes et jouer à d’autres jeux ludiques dans une ambiance amicale et démontré, une fois encore, que le jeu est un atout majeur dans les relations sociales. (Voir l’article dans « Le Maillon » n° 2/2010)

� Nous étions 16 convives le samedi 8 mai au soir, autour d’une très bonne table au restaurant « Le Diabolo » à Uccle, choisi par notre vice-président José SORÉE et, une fois encore, la bonne humeur était au rendez-vous. (Voir l’article dans « Le Maillon » n° 2/2010)

� 17 copains et copines pour ce week-end culturel à Paris du 13 au 15 mai, organisé d’une main de maître par Bernard et Maria ANDRÉ-RUSNOV. Cette escapade de trois jours froids mais secs pour visiter le Château de Vincennes, la Bibliothèque Mitterrand, Cour Saint-Émilion, les puces de Saint-Ouen, … et comme d’habitude dans une excellente ambiance et beaucoup d’humour. (Voir l’article dans « Le Maillon » n° 2/2010)

� Le Cercle a offert des prix à différents élèves de l’Athénée, lors de la distribution du lundi 29 juin 2009: Prix « Fondation Charles Janssens »: Mariam EL BOUCHTILI de 6 TC1. Le prix « Eddy Scaut »: Selma ASBAI de 6 EM. Meilleurs travaux de fin d’étude: Darya GAREGANI (6 LG), Nicolas GEMANDER (6 LSM2), Margarete da Conceiçao SIMOES, Sarah TOURNEUR (6 LMA) et Nathan VANDERMAELEN (6 LSM2). Meilleurs stages: Aimen KHAN (6 TC3) et Nissi MALUMBA MPONGO (6 AAA) Meilleurs rapports de stage: Antoine DINJART (6 TC2), Aimen KHAN (6 TC3), Julie NESPOLO (6 TS) et Thuy Tien PHAN (7 AAA) Qualification: Evelyn ARRIAGA MALDONADO (6 AAA) (Voir l’article dans le Maillon n° 3/2010)

� Les rhétoriciens 10 ont organisé un dîner barbecue à l’Athénée après la remise des prix. Le barbecue était tenu de main de maître par nos amis Paul-Henri DOM et Marc LEJEUNE. Le buffet qui accompagnait ces délicieuses viandes avait été réalisé par le secrétariat Hergé et certains rhétoriciens. Le Comité a tenu le bar lors de cette agréable soirée. Merci à José SORÉE, Paule LINTERMANS, Bernard ANDRÉ, Patrick KIABA, Samir NAFIR, Jean-Jacques LAMON et Jean-Jacques PONCELET pour avoir passé leur temps au magasin et/ou avoir tenu le bar. Les bénéfices de la soirée ont été versés à la caisse Haïti. (Voir l’article dans le Maillon n° 3/2010)

� Sous l’impulsion de Jean-Jacques LAMON (82 inscriptions), nous avons organisé le vendredi 1er octobre, une soirée rencontre/barbecue suivie d’une soirée dansante avec tout le personnel de l’Athénée au Domaine Madeleine Clément à Basse-Wavre, sous la direction d’Aland HEYENS. (Voir l’article dans le Maillon n° 4/2010)

� Manque de participants, nous avons dû malheureusement déplacer l’excursion à Leuven prévue le 16 octobre à l’année prochaine.

� Le Comité a organisé le mercredi 17 novembre, un repas pour nos anciens enseignants et nos familiers de l’A.C.J. (43 convives) au Domaine Madeleine Clément à Basse-Wavre, sous la direction d’Aland HEYENS. C’est une tradition bien établie. Merci encore à tous familiers et pensionnés pour ces retrouvailles bien joyeuses et plein de sourires. (Voir l’article dans le Maillon n° 4/2010)

� Saint Nicolas a reçu les enfants des membres au préau Hergé le samedi 27 novembre. Un grand merci à Thérèse et José SORÉE (bonbons et le grand…), Mireille CROKAERT (achat des jouets), Bernard et Maria ANDRÉ-RUSNOV (achat, service au bar et remise en place de la salle), Christian COLLIGE et Marc LEJEUNE (repas), Paule LINTERMANS (trône et service), Fernand et Monique Ràcz (Mère Fouettard et vaisselle), Laura ANDRÉ (photos), Jean-Claude LEQUEUX (décoration et remise en place de la

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salle), Georges et Francine DEHENAIN-BAERTSOEN ainsi que Jo et Francine VAN SANTEN-MICHIELSEN (service et vaisselle), Coralie BLAVIER (09LMO) pour l’animation, Marc DE WITTE (rampe de spots), Robert DE MEULENEIRE (notre Président), certains parents et Jean-Jacques PONCELET (sets de table, photos et décoration) pour leur contribution à cette féerique fête familiale. (Voir l’article dans le Maillon n° 4/2010)

� Notre périodique trimestriel « Le Maillon » a paru aux dates suivantes: n° 1 le 23 mars 10 - n° 2 le 21 juin 10 – n° 3 le 28 septembre 10 – n° 4 le 16 décembre 10. C’est l’un de nos points forts. Il faut toujours se réjouir des brillants éditoriaux et comptes rendus de Jean-Claude LEQUEUX, de la créati-vité de Gus RONGY. La rédaction s’est étendue et diversifiée. C’est ainsi que notre périodique donne davantage d’informations sur l’Athé-née et d’anciens élèves. Mentionnons les collaborateurs: Mmes BAERTSOEN, DUBUISSON (FNRS-NEWS), KERREMANS, KIRT, LINTERMANS, MOURMEAUX, RAFIN et VAN SANTEN, MM. ANDRÉ, BLAIRON (LE SOIR), BONNET, CALONGER Mi., DE JONGE ED., DE MEULENEIRE, JACQUEMART (SUDPRESSE BX), JANSSENS, LAMON JJ, LEQUEUX, NIZET (LE SOIR), PIRARD, PONCELET, RÀCZ, RONGY, STELLA (SUDPRESSE BX), VANTROYEN (LE SOIR), VOLANT et l’équipe Bénin 2010 pour la rédaction régulière ou occasionnelle d’articles pour « Le Maillon ». Les photos: Mlle Laura ANDRÉ, Mmes RAFIN, VAN SANTEN, MM. ARIU, BROQUIER, CALONGER Mi., DEHENAIN, PONCELET, PIRAUX (Le Soir). M. PONCELET assure la mise en page, l’impression, l’étiquetage et veille à la régularité de la parution. Et avec Marc DE WITTE le transport du journal à la poste. Un très grand merci à Pierre BROUHIER pour son travail dans l’ombre qu’il effectue avec moi (informatique entre autres).

� Le Conseil d’administration s’est réuni à dix reprises. Voir tableau ci-dessous:

18/01 01/02 01/03 19/04 17/05 07/06 20/09 11/10 08/11 06/12 Prés.

Bernard ANDRÉ P P P E P E P P P E 7/10

Francine Baertsoen P P P P E P E P P P 8/10

Christian COLLIGE A E E P P E E E P E 3/10

Robert DE MEULENEIRE P P P P P P P P P P/E 9/10

Jean-Jacques LAMON P P P P E P P E E E 6/10

Marc LEJEUNE P A E P P E A A P E 4/10 Jean-Claude LEQUEUX P A A P P E E P E P 5/10 Paule LINTERMANS E E P P P E P P P E 6/10

Jean-Jacques PONCELET P P P P P E P P P P 9/10

Ingrid RENARD P

José SORÉE P P P P P P P P P E 9/10

Didier THIRY P E E E E E E P E E 2/10 Présences 10 6 7 9 8 4 6 8 8 4

Légende: P = présent E = excusé A = Absent D = démissionnaire

Francis Bonnet, la Direction de l’Athénée Charles Janssens et Marie-Claire DEFAYS sont invités à toutes les réunions.

� Le Conseil d’Administration et moi-même tenons à remercier tout particulièrement les Services de l’Administration commu-nale d’Ixelles, pour nous avoir apporté leur appui lors de nos rencontres bien plaisantes, le prêt de matériel et d’occupation de locaux.

� Merci aussi à mes amies et amis Administrateurs, pour leur coopération aux diverses activités que nous avons organisées.

� Je tiens également à remercier Filipa CAIRES PINTO et Leonardo GIOIA technicien(ne) de surface, pour le nettoyage occasionnel du local du Cercle.

Jean-Jacques PONCELET, Secrétaire.

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BALANCE AU 31 DÉCEMBRE 2010

SOLDES 2009 FRAIS ADMINISTRATIFS CAISSE 636,46 Réunions 83,74 C/C ING 1.062,41 Frais de représentation 100,00 LIVRET ING 5.500,48 Frais de fonctionnement 0,00 Bonus account ING 10.273,90 Gratifications 200,00 ING (portefeuille) 4.673,53

22.146,78 383,74

Intérêts bancaires 471,75 Frais bancaires 169,25

Subsides communaux Ixellois 100,00 Taxes communales & autres 111,32

Assurances & Cautions 173,75 Assurances & Cautions 173,75

Cotisations 2.515,00 Cotisations remboursées 160,00

ACTIVITÉS: ACTIVITÉS:

Marche spaghetti 0,00 Marche spaghetti 0,00 Repas du comité 480,00 Repas du comité 485,00 Rencontre des familiers 756,00 Rencontre des familiers 733,30 Saint-Nicolas 982,89 Saint-Nicolas 1.047,61 Soirée des Promotions 243,46 Soirée des Promotions 209,32 Excursions 0,00 Excursions 0,00 Voyage à Paris 3.460,00 Voyage à Paris 3.803,80 Soirée des Rhétos 658,07 Soirée des Rhétos 355,40 Repas de Promotion à Wavre 0,00 Repas de Promotion à Wavre 0,00 Repas Enseignants à Wavre 1.664,47 Repas Enseignants à Wavre 1.558,17

8.412,89 8.342,40

Stock au 31/12/09 80,13 Stock au 31/12/10 370,77 Déprédation stock au 31/12/10 0,00 ACTIONS ÉDUCATIVES

Réunions 0,00 Prix de fin d'année ACJ 825,00

Divers 0,00 Divers 0,00

Frais du périodique 184,14

33.900,30 10.720,37 SOLDES À REPORTER

CAISSE 841,08 C/C ING 922,65 LIVRET ING 6.380,55 Bonus account ING 10.362,12 ING (portefeuille) 4.673,53 23.179,93 33.900,30 Fondation Charles Janssens 4.673,53 Disponible 8.144,28 12.817,81

Soirée Jeux 168,00 Soirée Jeux 149,80

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P.V. DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU CERCLE DES AMIS DE L’ATHÉNÉE CHARLES JANSSENS DU 17 JANVIER 2011

Présents: Robert DE MEULENEIRE, José SORÉE, Bernard ANDRÉ, Jean-Jacques LAMON, Francine BAERTSOEN, Paule LINTERMANS, Jean-Claude LEQUEUX, Noëlle HUBIN, Éric SAVONET, Francis BONNET et Jean-Jacques PONCELET.

L’assemblée débute à 19h00 au local du Cercle.

ORDRE DU JOUR:

1. Approbation du procès-verbal de l’assemblée générale du lundi 18 janvier 2010.

2. Jean-Jacques PONCELET a rédigé et remis à l’assemblée pour lecture le Rapport du Secrétaire sur les activités de 2010.

3. Rapport du Trésorier: bilan 2010. Francine BAERTSOEN a rédigé et remis le rapport de sa mission pour indications claires des chiffres. Elle explique les résultats, les diffé-rences et l’étendue du travail qu’elle a accompli avec l’aide de Jean-Jacques PONCELET et des vérificateurs aux comptes.

4. Rapport des Vérificateurs aux comptes. Francine VAN SANTEN et André VOLANT ont assuré leur mission et nous les en remercions vivement. Francine BAERTSOEN lit le rapport des Vérificateurs: les comptes sont corrects et l’assemblée générale décharge les commissaires de leur mission pour l’exercice 2010.

5. Approbation des différents rapports: ils sont approuvés par l’assemblée.

6. Approbation du budget pour 2011: aucun budget particulier.

7. Élection des Vérificateurs aux comptes pour 2011: nos deux vérificateurs reconduisent leur mandat, approuvé par l’assemblée.

8. Fixation du montant de la cotisation pour 2012: le montant reste inchangé.

9. Nomination de membres associés: Noëlle HUBIN et Éric SAVONET ont été nommés et applaudis par l’assemblée.

10. Élection des membres du Conseil d’administration: sont sortants et réélus: Robert DE MEULENEIRE, Jean-Jacques LAMON, Jean-Claude LEQUEUX, Paula LINTERMANS, José SORÉE et Didier THIRY. Marc LEJEUNE et Didier THIRY démissionnent de leur poste d’administrateur, Se présentent: Noëlle HUBIN et Éric SAVONET, le Comité accepte leur demande et les nomment administrateurs sous les applaudissements de l’assemblée.

11. Divers: Fusion du service social, coopérative scolaire et le Cercle en une seule entité. Avantage, inconvénients? Approfondir la question.

Jean-Jacques PONCELET, Secrétaire.

RAPPORT DES VÉRIFICATEURS AUX COMPTES

Conformément à la mission que nous a confiée le Comité du Cercle Royal des Amis de l’Athénée Charles Janssens, nous avons examiné la balance des comptes du susdit cercle arrêtée au 31 décembre 2010.

Nous avons procédé à un contrôle minutieux des comptes par sondages, pointages et comportant l’examen des pièces justificatives et leur collationnement.

Tous les documents et explications demandés nous ont été fournis par la trésorière du Cercle, Madame Francine DEHENAIN-BAERTSOEN. Nous tenons à souligner la qualité du travail et la disponibilité de celle-ci.

Nous pouvons attester la concordance de la balance des comptes avec les pièces comptables.

Notre contrôle nous a permis de conclure à l’exactitude des comptes arrêtés au 31 décembre 2010, tels qu’ils sont soumis à votre approba-tion au cours de la présente assemblée. L’exercice 2010 se clôture par un résultat positif de 1.033,15 €.

Nous recommandons donc à l’Assemblée d’approuver les comptes et de nous donner décharge pour notre mission.

Francine VAN SANTEN. André VOLANT.

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MONTANTS POUR L’ANNÉE 2011

� Cotisation individuelle 10 € − Ancien ou ancienne élève de l’A.C.J.; − Parents; − Membre ou ancien membre du personnel; − Sympathisant.

� Cotisation pour toute la famille 15 €

� Cotisation individuelle pour les élèves actuels de l’A.C.J. 5 €

� Cotisation individuelle pour les élèves qui ont terminé leur scolarité en JUIN ou SEPTEMBRE 2010, devenant ainsi la « Promotion 10 » 5 €

C O T I S A T I O N - A B O N N E M E N T 2 0 1 1

A U P É R I O D I Q U E « L E M A I L L O N »

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A L ’ A G E N D A

D ’ A V R I L À J U I N 2 0 1 1

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WeekWeekWeekWeek----end printanier à Parisend printanier à Parisend printanier à Parisend printanier à Paris.

• Samedi 2 avril 2011Samedi 2 avril 2011Samedi 2 avril 2011Samedi 2 avril 2011

Excursion à LeuvenExcursion à LeuvenExcursion à LeuvenExcursion à Leuven.

(voir information en page 21)

• Lundi 4 avril 2011 à 19h00Lundi 4 avril 2011 à 19h00Lundi 4 avril 2011 à 19h00Lundi 4 avril 2011 à 19h00

Conseil d’Administration Conseil d’Administration Conseil d’Administration Conseil d’Administration au Local du

Cercle.

• Jeudi 28 avril 2011 à 18h00Jeudi 28 avril 2011 à 18h00Jeudi 28 avril 2011 à 18h00Jeudi 28 avril 2011 à 18h00

Soirée des Promotions «Soirée des Promotions «Soirée des Promotions «Soirée des Promotions « 1111 » » » » au Préau

Hergé, entrée par le 35 rue Major René

Dubreucq.

Toute les autres Promotions sont les Toute les autres Promotions sont les Toute les autres Promotions sont les Toute les autres Promotions sont les

bienvenues.bienvenues.bienvenues.bienvenues. (voir information en page 16)

• Samedi 28 mai 2011 à 19h00Samedi 28 mai 2011 à 19h00Samedi 28 mai 2011 à 19h00Samedi 28 mai 2011 à 19h00

Souper du Conseil d’AdministrationSouper du Conseil d’AdministrationSouper du Conseil d’AdministrationSouper du Conseil d’Administration

avec les épouses ou amis

• Vendredi 17 juin 2011 à 12h00Vendredi 17 juin 2011 à 12h00Vendredi 17 juin 2011 à 12h00Vendredi 17 juin 2011 à 12h00

Déjeuner de la Promotion 57 COM Promotion 57 COM Promotion 57 COM Promotion 57 COM au Domaine Madeleine Clément à Wavre.

• Lundi 6 juin 2011 à 19h00Lundi 6 juin 2011 à 19h00Lundi 6 juin 2011 à 19h00Lundi 6 juin 2011 à 19h00 Conseil d’Administration Conseil d’Administration Conseil d’Administration Conseil d’Administration au Local du Cercle.

• Lundi 16 mai 2011 à 19h00Lundi 16 mai 2011 à 19h00Lundi 16 mai 2011 à 19h00Lundi 16 mai 2011 à 19h00 Conseil d’Administration Conseil d’Administration Conseil d’Administration Conseil d’Administration au Local du Cercle.

• Mercredi 29 juin 2011 à 19h00Mercredi 29 juin 2011 à 19h00Mercredi 29 juin 2011 à 19h00Mercredi 29 juin 2011 à 19h00 Soirée des RhétosSoirée des RhétosSoirée des RhétosSoirée des Rhétos au préau Hergé

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A F R I C A C J

B É N I N 2 0 1 2

MERCI DE LES AIDER PAR VOTRE CONTRIBUTION A RENDRE, A LEUR PETITE ECHELLE, LE MONDE PLUS SOLIDAIRE ET PLUS HUMAIN

Compte: AFRICA CJ 363-0226499-44 Communication: « Bénin 2012»

A l’initiative cette fois des élèves, le quatrième projet humanitaire en

terre africaine de l’ACJ se met en place! Cet engouement, soutenu par la directi-on, nous encourage à recommencer l’aventure, malgré l’investissement et la responsabilité que cela représente.

Une nouvelle difficulté pour nous est de devoir déterminer qui sont les plus mo-tivés à partir: en effet, 30 élèves étaient présents à la réunion du 10 février, et 26 lettres de motivation nous sont parve-nues à la date limite du jeudi 24 (soirée portes-ouvertes). 18/20 places maximum étant disponi-bles, le choix sera douloureux.

Nous continuerons en 2012 notre parte-nariat avec l’ASBL « Terres rouges » qui s’occupe entre autre de la réinser-tion des enfants des rues à Cotonou au Bénin. L’association évolue, grandit et de nouvelles possibilités existent pour nos jeunes de se rendre utiles sur le ter-rain.

Mais avant tout, comme à chaque fois, il y aura la formation, la récolte de fonds et de matériel. Retourner où nous étions l’an passé nous donne une connaissance plus pointue des besoins sur place. En s’y prenant donc bien à temps, nous pouvons être plus efficace et soulager également le travail des élè-ves, la plupart en 6 année lors du projet 2011/2012.

Nous vous tiendrons régulièrement au courant de l’évolution du projet. Si par ailleurs parmi vous se cachent de généreux donateurs qui désirent soutenir le projet, vous pouvez toujours vous manifester (en stipulant bien vos coor-données) par l’intermédiaire du compte:

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L U , V U , E N T E N D U , . . .

• Tim est né chez Alex et Barbara SCHEPERS-PIGEON. Barbara PIGEON est professeur de langues germaniques à l’ACJ.

• Victoria est née chez Georges et Magaly STRUMONT-DEHENAIN. Victoria est la troisième petite f ille de notre Trésorière Francine BARTSOEN-DEHENAIN.

Nos félicitations à toutes les familles.

• Nos collègues Patricia et Jean-Jacques LAMON ont perdu leur frère.

• La maman notre techni-cienne de surface Maria GROSSI est décédée en Italie.

Le Conseil d’administration présente aux familles éprouvées ses plus sincères condoléances.

• Emmanuel DE JONGE, professeur de lan-gues germaniques à l’ACJ a dû subir une opération chirurgicale urgente. Nous espérons le revoir bientôt en pleine forme au sein de notre Athénée.

• Maria GROSSI, en fonction à l’Athénée Charles Janssens depuis le 7 juin 1966, a subi une importante intervention chirurgicale. Carine MISSON, également en fonction à l’Athénée depuis 15 ans, a de graves problèmes de dos.

Nous souhaitons une prompte guérison à ces techniciennes de surface souriantes et travailleuses.

Roland DELRONCHE est décédé. Il fut professeur de français à l’Athénée Charles Janssens et à l’Institut Lucien Cooremans. Il fut aussi lecteur à l’ULB. Roland DELRONCHE était Président honoraire de la Société belge des Professeurs de français et vice-Président honoraire de la Fédération internationale des Professeurs de français.

Son « portrait » par Jean-Claude LEQUEUX est paru dans « Le Maillon » n° 4 de octo-bre/novembre/décembre 2000.

A son épouse, à ses enfants et petits-enfants, nous présentons nos condoléan-ces.

Lors de la première cérémonie des Magritte, notre ancien élève, Joffrey VERBRUGGEN (08 HUM) a décroché l’espoir du meilleur espoir masculin.

N O U V E L L E S D E S A N C I E N S

Notre ancienne élève, Suzanne EMOND (02 LAG) a mis en scène la pièce de son papa Paul EMOND « Mon chat s’appelle Odilon » au théâtre de la Samaritaine fin décembre 2010.

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H O M M A G E À R O L A N D D E L R O N C H E

R oland Delronche parlait volontiers de ses parents, qui n’avaient pas été au-delà de l’enseignement primaire.

Son père conduisait des locomotives et sa mère était issue d’une famille de petits commerçants. On imagine l’étonnement de ces braves gens quand Roland leur a dit un jour qu’il voulait étudier le grec et le latin pour devenir professeur de français. Son père n’avait d’ailleurs rien compris au terme «Philologie romane», répli-quant «C’est quoi, ça?» Tant qu’à faire, leur fils serait bien devenu ingénieur ou médecin. Roland évoquait également le fait qu’il n’y avait pas de livres dans la maison familiale, pas d’œuvres d’art aux murs. Juste un très vieux dictionnaire remplacé à l’occasion d’une Saint-Nicolas par un neuf qui l’avait déçu… parce que trop neuf. En somme, comme bien des jeunes de son temps, Roland s’était dé-brouillé seul, mais toujours encouragé et soutenu par la famille. C’est de la radio que Roland avait le plus appris, radio remplaçant les livres absents et lui donnant très tôt le goût, pour ne pas dire la passion, des médias.

Roland était arrivé à l’École de Commerce Charles Janssens en 1952, au moment où la durée des études passait de quatre à six ans, l’école étant alors agrée par l’État dans l’enseignement techni-que. Cette année-là, riche en enseignants, la rentrée avait été retardée de quinze jours à cause d’une épidémie de polio. Le jeune professeur n’avait d’autre expérience que celle de l’Athénée de Wavre, où il avait fait tout son secondaire, et celle, très épisodique, de l’Athénée de Schaerbeek, où il avait fait un bref stage. Il était ainsi largué dans la création pure, se faisant pourtant très vite des amis parmi les enseignants en place, notamment Robert Van-damme. Marcel Roothooft, le directeur de l’Institut, fort axé sur les sports, lui avait dit d’entrée de jeu: «Vous plaisez aux élèves parce que vous ressemblez à un footballeur!»

Toute la carrière de Roland s’est pratiquement déroulée à l’Institut puis à l’Athénée Charles Janssens, avec quelques petites infidélités, notamment à «Lucien Cooremans» (graduats en assu-rance et en comptabilité), à l’ULB (Institut de phonétique) et à l’EPFC (Chambre de Commerce).

Mais comme l’Histoire de l’Art le passionnait, insatiable éru-dit, Roland avait suivi des cours dans ce domaine, parallèlement à son métier d’enseignant, ainsi que des cours de publicité, disant que la publicité est la poésie du commerce. Résultat, il fut engagé comme directeur d’une école de publicité en cours du soir, pendant environ quatre ans. Une école très professionnelle où il côtoya des professeurs comme les romanciers Hubert Nyssen et Jacques-Gérard Linze.

Attentif aux avancées modernes, Roland avait investi dans les nouvelles techniques d’enseignement du français comme langue étrangère, le FLE (français langue étrangère) et la méthode SGAV, centrée sur les outils audiovisuels. Enseignement révolutionnaire. Rien de semblable entre enseigner le français à des francophones et le français à des allophones. Ce qui lui valut d’être sollicité à la Chambre de Commerce où il travailla jusqu’à sa retraite. On se

doute que l’enseignement aux allophones allait enrichir de beau-coup l’enseignement aux francophones. Toute la richesse de l’in-terculturalité…

Roland n’aimait pas l’inactivité, l’oisiveté. Ni dans sa vie ac-tive, ni dans sa retraite. La SBPF (Société des Professeurs de fran-çais), dont il fut trésorier puis président de très nombreuses an-nées durant, et la FIPF (Fédération internationale des Professeurs de français), qu’il présida également un certain nombre d’années, ont toutes deux largement occupé ses temps libres en le faisant beaucoup voyager un peu partout dans le monde. Pourtant, disait-il, les plus beaux voyages sont ceux qu’on fait en parlant avec les gens. Surtout quand ils connaissent le français.

Roland se définissait comme quelqu’un qui ne s’était spéciali-sé en rien pour rester ouvert à tout. Il rêvait d’universel et ne pouvait se limiter, par exemple, à l’étude du bantou, comme l’Uni-versité le lui avait proposé au début de sa carrière. Pour ce qui est du français, qu’il aimait par-dessus tout, on l’aura compris, il n’a-vait jamais maintenu ses élèves dans une conception étriquée ou administrative d’une langue juste adaptée aux lois du marketing. Dans l’enseignement, on sème et on ne sait pas toujours quand ça poussera. Mais ça pousse toujours… un jour.

Roland regrettait qu’on n’ait pas droit à plusieurs vies, ce qui aurait réglé le problème des frustrations professionnelles. Mais il se réjouissait d’avoir enrichi ses élèves de ses propres passions. La grande découverte que fait le jeune professeur, disait Roland Delronche, que ce soit le professeur d’hier, d’aujourd’hui ou de demain, c’est qu’il a sous sa responsabilité des personnalités diver-ses, malléables encore, mais uniques, qu’il doit convertir en hom-mes et en femmes, loin de tous les absolus et aptes à vivre dans la société. Le grand mérite de l’Athénée Charles Janssens, concluait Roland, était d’avoir créé, avec leurs directeurs et préfets, une tradition de qualité, qui inspire la confiance et qui se lègue, de gé-nération en génération. Sans aucun doute, Roland Delronche a été un maillon efficace de la tradition de notre école. Par-delà l’ab-sence, il est et sera toujours des nôtres.

Jean-Claude LEQUEUX.

M. & Mme Delronche, lors de la rencontre des familier en 2006, il reçoit un livre de M. Robert Van Damme.

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L A C H E M I S E D E L ’ H O M M E H E U R E U X

Y A SM I N A M E R T E N S É L È V E D E 3 T B

L a radio est un outil de communication on ne peut plus précieux. Naguère j’ai eu le plaisir de capter une émission animée par le rabbin Shalom Benizri, le frère de notre brillant collègue Salomon Benizri. Il y racontait, pour illustrer la notion très relative du bien-être, l’histoire d’un homme malheureux en

quête de bonheur. Il faut savoir que cet homme malheureux avait pourtant tout pour être heureux, le pouvoir, les biens matériels, la richesse, tout, sauf ce petit quelque chose qui fait qu’on est vraiment heureux. Il convoque donc le sage de sa région et le prie instamment de lui communiquer la recette du bonheur. C’est simple, lui dit le sage, il te faut porter la chemise d’un homme heureux. Ravi de l’allégorie entendue, je me suis empressé le lendemain de la raconter à mes élèves de 3TB, de a à z, en essayant d’être le plus fidèle possible au récit du rabbin Shalom Benizri. Histoire de vérifier leur compréhen-sion, je leur ai demandé de mettre par écrit le récit qu’ils avaient écouté avec le même étonnement admiratif que le mien, le soir de l’émission radiophoni-que, sans oublier la chute singulière qui fait toute la saveur allégorique du conte juif. Le résultat fut, pour l’ensemble de la classe, une petite merveille. Je livre ici le texte qui m’a le plus épaté et auquel j’ai apporté un nettoyage minimal. Yasmina Mertens, élève de 3TB, en est l’auteure.

Jean-Claude LEQUEUX.

I l était beau, grand, fort et fortuné. Il gouvernait tout un comté, il possédait tout ce qu’il désirait – car rien n’était refusé à un homme

fortuné dans un monde où il n’y a que l’argent qui tourne. Malheureuse-ment, cet homme, enfermé dans la forteresse de son ego, vivait seul car on lui avait enseigné que l’amour était une faiblesse.

Avec le temps, il comprit que ce qui lui manquait, c’était le bonheur. Depuis son enfance, il sentait ses ailes clouées au sol et, maintenant qu’il connaissait la raison qui retardait son envol, il sut que sa vie était miséra-ble et bel et bien indésirable à ses yeux rivés sur un autre horizon.

Ainsi, notre comte se demanda pendant plusieurs jours comment il pourrait goûter au bonheur des autres si enviable… Enfin, il se décida à aller voir un sorcier maître en magie noire et lui demanda, en lui tendant un petit coffre garni de piécettes d’or:

- Grand sorcier, dis-moi comment je peux accéder au bonheur… - Je vois que Monseigneur n’est pas satisfait de sa vie bien qu’il nage

dans l’or… Eh bien, c’est simple, tu devras porter la chemise d’un homme heureux.

- Une chemise?! (Air étonné.) - Oui, une chemise, mais pas n’importe laquelle, celle d’un homme

heureux. - Mais ne pourrais-je pas tout simplement acheter cette chemise? - Ha! Ha! Ha! Il y a des choses qu’on n’achète pas, Monseigneur. Le

bonheur fait partie de ces choses.

Perplexe, le seigneur se leva et partit. Une fois rentré chez lui, il convoqua ses conseillers. Il leur intima de parcourir tout le comté afin de trouver un homme heureux et de le lui ramener en personne. Les conseil-lers ratissèrent le territoire en posant la même question à tous les habi-tants: « Es-tu heureux, toi? » La plupart affirmaient ne pas être heureux car ils manquaient tous de quelque chose, abri, terre, femme, enfant, bétail, argent… Ils continuèrent à chercher jusqu’à tomber tout à coup sur un homme ricanant, seul au milieu d’une clairière. Ils s’approchèrent de lui et l’un des conseillers l’interrogea:

Eh! toi! Est-ce que tu heureux? Eh! Eh! Eh! Pourquoi ne le serais-je pas? Donc, tu es heureux?! Mais bien sûr! Tu es l’homme qu’il nous faut! Suis-nous, on t’emmène chez le Comte. L’homme donc, sans savoir pourquoi, suivit les conseillers. Une fois

parvenus chez le Comte, les conseillers le présentèrent à l’homme mal-heureux qui s’empressa de le questionner:

- Alors, c’est toi l’homme heureux?

- Apparemment… (Air moqueur.) - Mais pourquoi es-tu heureux? C’est ta femme, ce sont tes enfants

qui te rendent heureux? Ou c’est l’argent? Tu m’as volé de l’argent, c’est ça?

- Non, non, non! Je n’ai pas d’argent, je n’ai pas de famille, pas de maison, je n’ai rien… Mais je suis heureux…

- Très bien, donne-moi ta chemise, dans ce cas… Et, surprise: Mais je n’ai pas de chemise…

(N.D.L.R.) C’est ici que s’arrêtait subtilement l’allégorie du rabbin Shalom Benizri, faisant comprendre que le bonheur absolu est dans le dénuement absolu. Mais Yasmina a voulu donner une suite à cette allégorie, suite que voici:)

Pas de chemise?! Tu n’as pas de chemise?! Mais pourquoi voulez-vous ma chemise… puisque vous avez tout? Pour connaître ton bonheur… - Mais, seigneur, le bonheur ne se trouve pas en prenant la chemise

d’un homme heureux… Le bonheur est en nous-mêmes… Que dois-je faire, dis-moi? (Air désespéré.) - Être bien dans votre peau et, pour que vous le soyez, il faut que les

gens qui vous entourent le soient aussi. Commencez par visiter vos gens et venez-leur en aide.

À ces mots, le seigneur solitaire parcourut à son tour le comté et visita ses gens, qu’il aida par ses deniers. Il revint au coucher du soleil, le cœur léger, et interrogea à nouveau l’homme heureux.

- Maintenant que votre cœur est léger, seigneur, vivez de votre liber-té. Car le bonheur, le vrai, c’est la liberté. L’argent ne fait que contribuer au bonheur, la famille aussi, et la liberté remplace toutes ces contribu-tions. Mon bonheur à moi, c’est ma liberté.

Sur ce, l’homme heureux s’en alla et le seigneur malheureux resta seul, bouche bée. Celui-ci se donna plusieurs jours de réflexion. C’est alors qu’il rencontra une femme qui fit chavirer son cœur. Il l’épousa, eut beaucoup d’enfants d’elle et devint un authentique homme heureux. Le sorcier fut tué, allez savoir pourquoi. L’homme sans che-mise, lui, avait quitté le comté pour découvrir le monde grâce à l’argent que lui avait donné le seigneur en récom-pense. Et son malheur commença…

Yasmina MERTENS.

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L E A M S S I ( ISMAÏL AZZAHAFI ÉLÈVE DE 4 CS2) L A S T A R D E T É L É F O O T S U R T F 1

C e B r u x e l l o i s d e 1 8 a n s p a s s e p o u r l a d e u x i è m e f o i s d a n s l ’ é m i s s i o n

Ce dimanche matin, Téléfoot, la célè-bre émission dédiée au football de TF1, avait un petit goût bruxellois. Les téléspectateurs ont pu découvrir les talents d’un jeune prodige du ballon rond issu de notre capitale. Rencontre avec cette graine de star.

Ce n’est pas encore une star du ballon rond mais il a cette graine qui pousse en lui. Ismaïl Azzahafi dit Leamssi, son nom de scène, est un virtuose du frees-tyle. Entendez une discipline qui consiste à réaliser des figures « impossibles » avec la balle. Il n’a pas encore passé le cap de la vingtaine d’année qu’il suscite déjà l’effervescence. Après avoir agité la toile l’année passée en créant le buzz avec des vidéos où il s’illustre au frees-tyle, c’est aujourd’hui la sphère médiati-que qui s’emballe et s’intéresse à lui. Ce dimanche matin, il a été le centre d’attention d’un reportage de la célèbre émission Téléfoot sur TF1. La chaîne française privée le surnomme déjà « le Belge aux pieds d’or ». Un pseudonyme qui lui sied à ravir lorsqu’on voit ses exploits, ballon aux pieds. Ou quand le football s’acoquine avec l’art. « Ce n’est pas la première fois que je passe sur TF1 », dit d’emblée Leamssi. « Il y a pile poil un an, je passais dans la rubrique zapping de Téléfoot. Je n’avais que quel-ques secondes d’attention. Ils avaient été impressionnés par les vidéos qui circu-laient sur Internet. Mais cette fois-ci, c’est un véritable reportage. Les journa-listes sont venus me chercher à l’école et ont demandé à réaliser quelques vidéos notamment dans ma chambre et sur la place Flagey pour des démonstrations de freestyle », explique le freestyler avec la satisfaction dans la voix. Un beau cadeau pour celui qui vient fraîchement de pas-ser le cap des 18 années d’existence le 25 février dernier. « Ensuite, les journalistes m’ont demandé quel était mon agenda pour qu’on puisse se revoir afin de réali-ser d’autres vidéos pour compléter le sujet. J’avais quelques événements sur Paris dont notamment une publicité pour Nike et des concours de freestyle. Et ils sont venus me filmer. » Mais si à 18 ans c’est déjà un indéniable artiste, il souhaite avant tout devenir un sportif de haut niveau. « Mon rêve, c’est de devenir joueur professionnel. Il y a deux ans, j’ai refusé d’aller dans le centre de formation du Standard car je ne me

sentais pas encore prêt à quitter ma famille et aller en internat. Mais au-jourd’hui, si cela se représente, je ne refuserai plus cette occasion! »

T.V.

AVENIR

« Mon rêve, devenir pro »

Les talents de Leamssi dépassent les frontières et impressionnent les journalistes français qui lui consacrent un reportage sur TF1 � J.J.

Si Ismaïl Azzahafi s’est avant tout illustré dans l’art de rue du freestyle, il n’en garde pas moins l’envie d’être joueur professionnel de football. D’ail-leurs, le jeune Bruxellois de 18 ans évolue dans un club de foot de la capi-tale. « L’année passée, j’étais à Mali-nes. Maintenant, je joue au Royal White Star. Et après on verra bien », dit-il. Mais son rêve, « c’est de devenir pro. » Et si possible à Marseille. « Je ne me vois pas encore dans tel ou tel club mais c’est vrai que j’adore Mar-seille, c’est mon équipe favorite », avoue le freestyler. S’il le freestyle n’a rien à voir avec le

football, certaines aptitudes perfection-nées avec cet art de rue peuvent lui servir en match. « J’ai toujours déve-loppé le freestyle et le football en même temps. Ce sont deux disciplines fort différentes. La première est un art purement individuel. Le freestyle m’ap-porte beaucoup quand il y a des échan-ges en un contre un lors d’une ren-contre par exemple. Mais hormis cette situation, cette discipline ne se re-trouve que très peu dans le football qui est avant tout un sport collectif où il est important de jouer en fonction des coéquipiers. »

T.V.

Extrait du: BX BW SUDPRESSE LUNDI 28 FÉVRIER 2011 Bruxelles Actualité MÉDIAS TALENTS

AZZAHAFI Ismaïl Élève de l’Athénée en 4 CS2

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R E T R O U V A I L L E S D ’ A N C I E N ( N E ) S

P r o m o t i o n « 1 » e t l e s a u t r e s p r o m o t i o n s

Le JEUDI 28 AVRIL à partir de 18 heures entrée par la rue Major René Dubreucq, 35

TU AS ACHEVÉ TON PARCOURS À L ’A. C.J.:

� En 1961 à l’ÉCOLE DE COMMERCE CHARLES JANSSENS � En 1971 à l’INSTITUT CHARLES JANSSENS � En 1981 ou 1991 ou 2001 à l’ATHÉNÉE CHARLES JANSSENS

Dans la liste des promotions, les noms qui sont en italique gras, sont les élèves dont nous n’avons plus l’adresse.

TU ES PARTICULIÈREMENT CONCERNÉ(E) PAR CE QUI SUIT

La réunion annuelle des ancien(ne)s fait partie d’une des traditions du Cercle.

OUVERTE À TOUTES ET À TOUS, elle a pour objectif de rassembler les élèves ayant obtenu leur diplôme ou leur certificat de fin d’études 10, 20, 30, 40 et 50 ans plus tôt. Les enseignants de ces années sont également invités.

ET LES AUTRES

Ancien(ne)s d’autres promotions et aux élèves actuels de l’A.C.J.

� L’expérience des années précédentes a démontré que la participation est beaucoup plus élevée lorsqu’un(e) ancien(ne) prend l’initiative de « battre le rappel » de sa promotion.

� A cette fin, la liste des élèves des promotions (éventuellement limitée à une section ou à une option), avec les coordonnées utiles, sera envoyée sur demande. Les indications utiles (courrier, fax, téléphone, GSM, e-mail) pour nous contacter figurent en dernière page de ce numéro.

AJARCHOUH MIMOUN Youssef AMAR Abdelhafed BARDIJN Catherine FÜKI Paul

GÉVENOIS Claude GUCCIARDI Martine

80 - 81

� CPT

� LMO

BEECKMANS Jacques DANEAU Jacques DENGIS Michel DE VOS Yvan ���� DOMINIQUE Jean-Michel GILBERT Marc HENRION Guy HOEYLAERTS Raymond LOUVIAUX Jacques MASQUELIER Luc MESSELIER Raymond ROSMAN Alain THIRY Olivier VAN BEVER Alain VOLKAERTS Edgard

� LAT

CHORFI Farida GNYCH Sabine

HELSZAJN Diane SCAUT Catherine

HERBAYS Alain HEYMBEECK Nadine JANSSENS Pascale LAURENZANA Angelo LEDUC Bernard LENOIR Véronique

LIBOTTE Serge MIZRAHI Aaron MOLDES GONZALEZ Maria-Luisa OP DE BEECK Daniel PITEUS Sylviane SCHUEREMANS Carole SMITS Linda SOETENS Catherine TRICOT Eric WASLET Paul

DEMEYER Albert GAVROY Raymond GEERTS Willy ���� MALAISE Guido VANDERPERRE Robert VAN HEMELRIJCK Roland

60 - 61

� COM

BEGEIN Roland DE KEYSER Guy DURY Edouard ���� FELLEMANS Christian ���� GABAY Richard GYSBRECHTS Michel HOTON Jean Louis LAMBINET Guy MEERT Michel MERLINO Albert RAHM Josse

SEKKAT Abdelaziz WILLEAUME François

70 - 71

� COM

� LMO

ANDRÉ Jean-Jacques BREEM Michel

CASTROP Alain DE TEMMERMAN Guy ���� DUBIÉ Arielle GHARBI Mohamed MARTIN FRAILE Maria Carmen PARMENTIER Sylvie PAULY Jean-Marc SAMBE Aminata

SESENA-TELLO Juan TABAK Anne TUYLS Patricia � TUYTSCHAEVER Karina VANDENHOVE d'ERTSENRYCK Carine

VANDER SEYPEN Vital

ACHBANY Nadia ARTIGES Isabelle DEMEULEMEESTER Murielle HULSBOSCH Nicolas LUYTENS Ivan PIRARD Fabien

RODRIGUEZ ENCISO Nefri SOLOMON Nathalie SRIKHI Jamila VERMEULEN Olivier VIERENDEEL Frédéric VIGNERON Muriel

90 - 91

� CPT

DAÂOIK Jamila GENIN Christine HOUDRET Marie-Anne HOUGARDY Martine

MARTINEZ GOMEZ Juan PARFAIT Joanne ZÜMBÜLTAS Agime

00 - 01

� CPT

� LSM

CLAUS Sylvie FERREIRA FERNANDEZ Soledad MOLTER Colin

TIJUS Isabelle

� SCE

BEN HSAIN LACHIRI Mohamed ���� D'HONDT Marc EENINCKX Viviane RADERMACHER Pascal

ROMERO José

� SCI

de BARSE Christian DEGOTTE Charles-Henri

GAILLY Paul Raoul PAOLILLO Anna Maria SCAUT Anne VAN GEYT Bernard

� SEC

BERNARD Anne CERRO-FLORES Maria De Los Angele

COMINETTI Bianca DI VITO Rosella GUARINO Angelina GUARINO Franchina LAMBERT Pascale

LÉONARD Françoise MELON Nora

NEYOLOFF Catherine RECCHIA Silvana THEYS Fabienne

� HUM

BEECKMANS Rachel DELATTRE Olivier EL BOUSTAMI Randa

� LMO

BAYOT Nathalie BOLLEZ Isabelle BORRÉ Marie-Claude

BOUSONO ALONSO José Luis DECK Natacha DELVALLÉE Christophe DENEYER Georges DESTREBECQ Sarah

DEVRIENDT Thierry GULEKJIAN Araz

KALECHMAN Tamara LE BRUN François

MOERENHOUT Tristan SENGUN Arzu TILLEUL Carine VERZIN Aurore

WAUTERS David

� SCE

BARONE Rosaria DE MARTELAERE Joëlle

LAVENNE Valérie MARKUS Attila OCAKOGLU Bekime

OJIMA Chiyuki PERT Martin

POLISOIDIS Maria PRUSEK Pavel

VERBEECK Sandra

� SCI

BARROS DOS REIS BORGES Nuno DAELE Stephane DELCOUR Olivier HADDACHE Hamid MESSIN Serge RIETHMULLER Pascal ����

ROGGEMANS Frédéric TREFOIS Caroline WYNANT Gérald

� TDB7

BECKERS Evelyne CAMINO-GARCIA Katti

� HUM

BENSALEM Karim GÉRARD Julie HERREMANS Aurélie VAN der STICHELEN ROGIER Chloé

� LAG

BAILLY Elsa BOON Grégori BOURSEAUX Jessica CHATT Mehdi DAVILA Caroll-Isabelle DIALLO Julie DURNEZ Laura FERRANDO Raffaele HERREMANS Régis HOYAUX Marine LISON Sara LOSCAUX Lavinie MOURTADA Rime OBOLENSKY Eugénie VANDERBORGHT Nicolas VANPARYS Nathalie

� LMO

ANDRIEU Gaëlle BOGA Ozlem

COUNET Jane DE GROEF Julien DELCOURT Caroline FIERENS Charlotte HERRMANN Kiéran HERSHKOWITZ Laura JACQUEMYNS Catherine JOORIS Jessy KINNAR Isabelle LAHAYE Bénédicte LAMBOTTE Sophie LAMON Laure LANGSTAFF Christophe LEFÈVRE Benjamin MESTREZ-SZYFFER Raphaëlle MIHALY Alice MONET Alexandra POURTOIS Anaïs VAIANA François VAN AELBROUCK Colin

VANDELEENE Dorothée

� SEC

ACKEN Laurence BURTON Muriel CARDOEN Cindy HUMBERT Joëlle JANSSENS Cathy

RENARDY Fabienne TRAWEELS Nancy VANDER MAELEN Nathalie

WILANTE Sylviane

� LAG

ANSAY Alexandre BRACKE Martine COOL Fiorella DE BELDER France DEHOUX Mark DEVILLEZ Frédérique

BARRIDEZ Dimitri BELLARAJ Mohammed CASTELAO del DAGO David CETINKAYA Süleyman

CHÂTEAU Manuel DELSAERT Frédéric

DE WINTER Nathalie EL BOUENANI Khadija EL HITORI Yasmina GÜNDÜZ Derya HERMANT Xavier NGO Duy Duong NTAMBWE Tshimanga Jean-François ROCHETTE Antoine ROSTENNE Charles-Benoît SAVOIE Cécile ZINGA BOTAO TSHABA

DEVOS Olivier DOBRYNINE Morgan GEORGOULIS Dimitrios HUBAUT Cécile JACQMAIN Catherine LAMBERT Michel-Antoine LAMBOTTE Axelle LEDENT Perrine MANALIS Georgy MICHOTTE Pascal SEGERS Marianne SERGY David VAN LANDER Barbara

Page 17

� LSM

APPOURCHAUX Ariel BROZE Bérangère BRUNSON Aurore CARON Julie DEBELLE Margaux GALLE Maud GAUTHIER Thomas GUIOT Oriel HUYGENS Gaëtan JADOUL Antonin LORNE Fabrice

MAGABE-MWENE Budandi Karel NGUYEN Mai Nha Uyen ROCHA David RUIZ de ARCAUTE Elisa SAMPERMANS Mélanie STUDER Mathieu SYED AZOR ALI Shazna VAN AELST Nicolas VAN HUMBEECK Félix VAN LOOCK Alice VREBOSCH Aurélie WENS Perrine

� LSM

AUGENLICHT Alice BILLE Jeanne CAMARGO HUAMAN Q'ori Ch'aska DE MESMAEKER Sophie-Eileen DURT Théo GEMANDER Nicolas GÓRKA Radoslaw GROSJEAN Zoé HEBBORN Chloé IGNACIO Beverly ILZKOVITZ Maxime KURTI Enada LISEIN Lena MORIAU Léonard NDUPU Hadrien PIETRUSZEWSKI Dorota POPOFF Florence TOUSSAINT Martin TRIVIÈRE Elisabeth VANDAELE Camille VANDERMAELEN Nathan

� SCE

AFAILAL Bachir ANTHOINE David CABAÇO Fernando de LANNOY Jorge EL HASSANI Nadia MUKANDILA Mbuyi Wa Nathalie VANDEMEERSCHE Christel VERDICKT Houssane

� SCI

ADAMIDIS Jordanis AUBRY Pierre BURNET Maud CARDOSO Miguel CAROLA Matteo CREVECOEUR Ariane DE COOMAN Sébastien de JAER Julien

FOUCART Xavier GUERRA LEAL Frédéric HAMWI Omar

ISAKOV Marko KALONGA KAMWANYA Arlette MOERENHOUT Jérémie RISTAGNO Sergio VANDERHOFSTADT Nicolas VAN EERDEWEGH Pierre WARNAND David

� SEC

AMAN Moazama ATTIK Ali BEN MOHAMED Louiza CHAMORRA PRATAS Sara EL ABDI Fadel

EUGENI Laura KRAJISNIK Sanel

UYTTENHOVE Valerie

� TDB

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ATOUILI Sana BEN AMAR Nadia CIFTCI Vildan EL HADJ Kina EL HAYANI Fatiha FALL Djeïnaba FERREIRA SOARES de SOUSA Nelson GIELIS Virginie IZMAR Hakima MBUKU ILELA Pierrette MERCHANI NAZIH Ikram

� HUM

EVRARD Elisabeth FOSCHIA Pauline LOUHENAPESSY Laye WILLEMS Agathe

� LAG

DELE PEDRO Maïté GAREGANI Darya GARNY Naïke IBERDEMAJ Lorik JESPERS Milan LAMBLOT Jérémy LARUE Romain LEFEBVRE Pablo MACCARIO Inès ROULIN Naomi SCHUCHEWYTSCH Alexandre SMETS Lola VANGHELUWE Thomas VOVK Sasha WAUTERS Mathilde

� LMO

BAKHTAOUI Yassine BAUMAN Laura BRATSCH Amira CLAASEN Natalia CLAESSENS Barbara CLINCKEMAILLE Nina DASSY Dorothée FASSI-FIHRI Sonia HERMANT Louise IFKIRIN Younes LEFEBVRE Noé MAGNETTE Claire NEJJAR Aïcha PAPAGNI Sabrina PINTO Nicolas RAMIREZ CARRASCO Emma ROMERO-PINAZO Sarah SABER Brahim SIMOES Margarete da Conceiçao SOTO BUSTAMANTE Jhazbleidy TITEUX Pauline TOURNEUR Sarah TSHIBOLA ILUNGA-KABEYA Mélissa VAUTHIER Ghalia

� SCE

AFFELLAH-EL JÂFARI Anissa ASBAI Selma BEN YAGHLANE Ferdaouss DARTOIS Maud HAJDAJ Liridona HAMADE Houssam KARAMAN Sébastien LARROUMETS Cédric PENXTEN Hugo TAHIRI Ayoub TOGGIA Matteo TRIPPELSDORF Sébastien VAN BOXEM Fabian WASTIAUX Victor

� SCI

AL MORABET Chaïmaa BRUNEAU Gaël CHEMAIS Rémi COUNE Alice DEFISE Antoine DE LAET Félicia HALSBERGHE Antoine KOOLS Gabriel KUMAR Karn MORAIS DOS SANTOS Ruben RAOUI Yamina ROMERO-PINAZO Lola SMET Loïc VAES Oscar VANDERCAMMEN Arthur VANDEWATTYNE Victor VAN ESSCHE Virgile VEKEMANS Emilien ZEEBROEK Martin

� SEC

ACEVEDO URIBE Diego BERRAJAÂ Houria DANDOIS Purdey DEBOUILLE Laura EL AOUNI Jihane LAURIA Sandra MICHELET Florian RENARD Laura SUAREZ Mélanie SURESS Geoffrey

� TDB

AMRANI Narimen ASAÏDI Soumia BENALI Shaymàa BUCOLLI Edona

ARCARESE Vanessa CARPENTIER Cédric CHERPION Jonas DAUMERIE François DINJART Antoine EL BOUCHTILI Mariam FARES Hicham FARRUGGIO Letizia FERNANDEZ Cédric GADEYNE Viviane KHAN Aimen MBONDA Bismarck MUSIC Dina NESPOLO Julie PASSAGEZ Aquilino SEBAHI Sarah STORMACQ Jérémy TOMBOY Julie VAN HOEIJ Stéphanie VARAS MANZANO Cristobal VICENTE ALMEIDA Joaô VICO Jérome

09 - 10

� CPT

NBERRI Hanane SBAÏ Yassine VANCAMPENHOUT Nathalie

GONÇALVES Nvumi Eduardo HADI Fatiha KAUR Kamaljeet KILANDANI Chloé LACHOWSKA Karolina PHAN Thuy Tien SHEIKH Iqra

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R É S U L T A T S D E N O S A N C I E N ( N E ) S

2009 - 2010

Haute École Économique et Technique

− Abdelhakim MESSALKHERE (94 SCE) obtient son baccalauréat en Marke-ting.

− Mathieu MORMONT (06 LSM) et Paulina SZYMANSKA (07 LMO) ont obtenu le baccalauréat en Commerce extérieur.

Facultés universitaires Saint-Louis

− Anaïs CARTON DE TOURNAI (06 LAG) a réussi sa troisième année du pro-gramme de bachelier en droit.

Université Libre de Bruxelles

− Naher ARSLAN (05 CPT) a réussi sa troisième année de bachelier en langues et Littératures anciennes: orientation orientales.

Université de Liège – Gembloux agro bio techn.

− Lara DE BACKER (06 SCI), Fanny BILLE et Romain DE BUYL (07 LSM) ont réussi leur troisième année de bachelier en Sciences ingé.

− Mathilde DE BECKER (07 SCI) a réussi sa deuxième année de bachelier en Sciences ingé.

− Jonathan LISEIN (05 SCI) a réussi sa première année de master en Bioingé.: gestion forêts et espaces naturels.

Institut Libre Marie Haps

− Sofia AFFELLAH-EL JAFARI et Yasmina EL FAKIRI (08 LMO) ont réussi leur deuxième année de bachelier en Logopédie.

− Kenza EL MARSNI (08 SCI) a réussi sa deuxième année en Physiologie option clinique.

− Leyla ULUSOY (08 SCI) a réussi sa première année de bachelier assis-tant en Psychologie.

− Rupana SYED AZOR ALI (00 LSM) a réussi avec Grande distinction sa troisième année de bachelier assis-tant en Psychologie.

Haute École Francisco Ferrer

− Jamila BARIH (03 LAG) a réussi sa première année en Traduction – Interprétariat.

− Fanny DEHOUCK (08 LMO) a réussi avec Grande distinction sa troi-sième année en Arts du tissu.

− Arthur DURIAU (09 LMO) a réussi sa première année en Sciences admi-nistratives.

− Marta ZARZUELO BARBERO (06 SEC) a réussi sa deuxième année en Se-crétariat de direction.

− Deborah KATZ (08 SEC) a réussi sa première année en Secrétariat de direction avec Grande distinction.

− Yasmina BEN SALAH (06 CPT) a réus-si sa troisième année en Secréta-riat de direction.

− Eva BORZYKOWSKI (02 LAG) a réussi sa troisième année en Sciences administratives.

− Thi Thao Nguyen CHE (97 SCI), Céline DEGREZ (07 LAG) et Zaccaria LAMKA-

DEM (08 SCE) ont réussi leur pre-mière année en Sciences commer-ciales.

− Joséphine BAYOT (08 SCE) a réussi sa deuxième année en Soins infir-miers.

− Mame Penda SARR (06 SCE) a réussi sa troisième année en Soins infir-miers.

− Coralie BLAVIER (09 LMO) a réussi sa première année en Normale prés-colaire.

− Priscilla FRAITURE (08 SCE) et Aamna CHAUDHRY (07 CPT) ont réussi leur deuxième année en Normale pri-maire.

− Photios KOURGIAS (02 TDB) a réussi sa première année en Normale primaire.

− Gaëlle De Ridder (07 LSM) a réussi sa troisième année en Normale secondaire.

− Laury HUGHES (07 LAG) a réussi sa troisième année en Techniques graphiques.

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U N E B E L L E T R A N C H E !

S o i r é e j e u x e n t r e n o u s

C e 18 février dernier, nous organisions la seconde édition de la « Soirée jeux entre nous ». Une fois encore, une table bien fournie en jeux de tous ordres, amenés par les convives pour les faire découvrir et apprécier des autres par-ticipants.

Au menu

Mise en bouche expressive Une partie de « Time’s up » à 20!

Entrée Quelques « Petits meurtres en famille » et « Jungle speed » (ouwawh!)

Plat de résistance « Taboo » et « Privacy », de quoi se livrer à quelques fous rires éclatants

Digestif Une « Chaise musicale » bin oui quoi! Je fus même finaliste, face à la plus jeune d’entre nous!!!

Dessert De franches rigolades enrobées de sentiments de partage et d’amitié, le tout « ganaché » d’une saine complicité.

Café, vin, sandwiches et tartes inclus, servis avec convivialité par Ponpon et Robert.

Merci à Astrid, Candice, Carine, Catherine, Dido, Dominique, Jalila, Jean-Jacques, Jehanne, Laure, Léa, Marie, Marie-Anne, Mickaël, Michel, Nora, Patricia, Pierre, Robert, Sarah Marie et Youssef pour ce nouveau délicieux moment.

Jean-Jacques LAMON.

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V I S I T E D E L E U V E N

Le SAMEDI 2 AVRIL 2011, le Cercle vous propose une journée dans la ville universitaire brabançonne. Deux formules sont proposées: trajet en voiture (covoiturage possible) ou en train (pour ceux qui bénéficient de tarifs réduits. Sur place, tour de ville, les collèges, le Béguinage, l’église Saint-Pierre… Déjeuner dans une brasserie (prix démocratiques) précédé de l’apéritif offert par le Cercle. Après-midi au Kruidtuin, le jardin botanique. Merci de vous inscrire avant le 28 mars aux contacts rensei-gnés en dernière page de votre Maillon en indiquant le type de transport choisi: train ou voiture. Nous vous contacterons pour les détails d’organisation.

Bernard ANDRÉ, Responsable de l’activité.

Le diagramme ci-dessous illustre le processus dans un cerveau d'homme et de femme en réaction à une phrase aussi simple que : « Sortons boire un verre! »

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S A I N T E R O S E

C h r o n i q u e

« Les cimetières sont remplis de gens irremplaçables » disait Léo Campion.

Il suffit du décès d'un personnage politique, pour que, lors de ses funérailles, les panégyriques foi-sonnent.

Durant tout son mandat, il a été décrié, vilipendé, voire condamné. Le voilà absous, honoré, encen-sé post mortem. C'est à qui trouvera le plus de qualités insoupçonnées de son vivant. Tout le monde s'accorde à mettre en avant la bonté, la droiture, le travail du défunt, et plus particulièrement ses ad-versaires, dont l'objectivité ne pourra ainsi être mise en doute.

Les exemples sont légion. Le 12 février dernier encore, nous en avons eu une flagrante démonstra-tion.

Dans la cathédrale d'Anvers se déroulaient les obsèques de Marie-Rose Morel, ex-miss Flandre, ex-députée du Vlaams Belang, suivies par plus de deux mille personnes.

Magnifique hommage rendu par la foule à une jeune mère de deux enfants, décédée du cancer de l'utérus.

On pourrait s'étonner de cette participation massive si on ne savait que cette jeune femme avait médiatisé sa maladie pendant des mois, accédant ainsi au rang de bekende Vlaming. Tout le monde avait pu suivre sur la Toile l'évolution du mal, supporté sans faille par cette mère courage. Le procédé peut choquer, les grandes douleurs restant muettes. J'ai connu une femme, jeune, mère, courageuse et presque aussi belle, qui a subi son calvaire dans la discrétion.

Cependant, le passé politique sulfureux de la défunte était connu. Cela voudrait-il dire que les as-sistants ont fait table rase des thèses radicales, flamingantes et racistes que la jeune femme n'avait cessé de défendre depuis son inscription au parti d'extrême droite?

En Flandre, ce parti est devenu fréquentable. On l'invite sur les plateaux de télévision. Depuis belle lurette, le cordon sanitaire n'est plus qu'un vain mot.

En annonçant le décès de Marie-Rose Morel, le journaliste de la R.T.B.F. a ajouté qu'elle avait été une « xénophobe pure et dure ».

Sacrilège! Les éditorialistes flamands se sont déchaînés comme un seul homme pour fustiger cette insulte inexpiable, confondant allègrement les contextes. Quoi? Les francophones ne respectent même pas la mort et n'ont aucune compassion pour le courage de cette femme dans sa lutte contre l'atroce maladie, ni pour la peine immense que son décès a causée à ses proches, ses enfants, ses pa-rents, son époux (Franck Vanhecke, « un grand homme », a souligné le président de la N.V.A.)...

Ah! l'étonnante, l'admirable, la parfaite hypocrisie... De son vivant, on regrettait au nord du pays que cette ex-reine de beauté soit une députée d'extrême droite, aux théories un peu trop radicales. De-puis son décès, cette belle jeune femme est devenue aux yeux de la Flandre une héroïne de la lutte contre le cancer en même temps qu'une martyre de la cause flamande.

Une occasion de plus d'ajouter quelques briques au mur qui sépare le nord et le sud du pays.

Nul doute que les larmes de De Wever auront amené quelques milliers de nouveaux adeptes à la cause sacrée...

Gus RONGY.

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A U T O M A T I O N

B i l l e t d ' h u m e u r

Le métro était bondé, comme tous les jours aux heures de pointe. La plupart des passagers étaient debout, pressés les uns contre les autres.

Depuis ma retraite, j'évite ces heures de grande af-fluence mais ce jour-là, exceptionnellement, j'avais été retenu chez un ami par un orage subit qui s'était prolongé.

Il était plus de cinq heures quand les éléments s'étaient enfin calmés, suffisamment pour que je me risque à mettre le nez dehors sans subir trop de dégâts.

Comme j'étais monté non loin du terminus, la rame n'avait pas encore été prise d'assaut et j'avais facilement trouvé une place assise. Heureusement, parce que, depuis mon opération de la hanche, je supporte difficilement une station debout prolongée.

J'étais donc assis confortablement et, suivant mon ha-bitude, j'étais plongé dans le livre que j'emporte toujours en prévision des trajets.

Malgré l'attention que je portais à ma lecture, j'avais l'impression, depuis un moment, d'être observé.

J'avais levé les yeux de ma page à plusieurs reprises et parmi tous ces visages anonymes, il m'avait semblé en repérer un dont l'expression ne m'était pas tout à fait in-connue. Il s'agissait probablement de quelqu'un que j'avais dû rencontrer un jour... Quant à savoir où et quand...

Lorsque j'arrivai vingt-cinq minutes plus tard à ma station habituelle, l'individu descendit derrière moi et m'emboîta le pas sur l'escalator.

Arrivé au sommet, il parut prendre subitement une décision et m'aborda:

− Monsieur... Je me retournai. − Vous ne me reconnaissez pas? demanda-t-il. Devant ma moue dubitative, il insista: − Loriot... Dans les années septante... J'étais dans votre

classe... Alors, tout s'éclaircit dans ma mémoire. Loriot, bien

sûr, un élève appliqué sans être brillant, qui obtenait des résultats satisfaisants en français. Nous avions d'excellents contacts bien que je sois obligé fréquemment de lui retirer des points à cause d'une orthographe assez fantaisiste.

− Vous me remettez, maintenant? − Ton prénom est Albert, c'est ça? Ça me revient...Tu

habites par ici? − C'est mon quartier, depuis un an environ. Ses traits devenaient plus précis dans ma mémoire. A

l'image de l'homme d'une quarantaine d'années que j'avais devant moi se substituait le visage de l'adolescent que j'avais connu.

Il insista: « Vous vous souvenez d'Emma Capot? » Je me rappelais vaguement une élève de sa classe, au

visage avenant mais à l'allure timide, que certains garçons, avec un sens raffiné de la poésie et l'humour délicat propre à leur âge, n'avaient pas manqué de surnommer Ma ca-pote.

La pauvre n'en paraissait pas offusquée. Savait-elle seulement de quoi il s'agissait?

− Ça me dit quelque chose... Une fille assez jolie, me semble-t-il.

Je me gardai d'évoquer le sobriquet dont on l'affublait. Bien m'en prit, car mon interlocuteur poursuivit:

− C'est ma femme depuis vingt ans. − Le grand amour alors? Vous avez des enfants? − Oui, un garçon de dix-sept ans. − Il travaille bien à l'école? Vous êtes contents? Et patati et patata... Les banalités d'usage se succédèrent pendant quelques

minutes sur l'esplanade. Je n'étais pas pressé et il avait l'air heureux de me voir. J'appris qu'Emma et lui étaient titulai-res d'une licence en informatique et qu'ils étaient em-ployés tous deux par la même société dans des départe-ments différents.

− Ça vous dirait de venir manger un bout sur le pouce samedi prochain vers midi? me proposa-t-il tout à coup. Je pourrais vous montrer les réalisations domestiques que j'ai développées dans notre appartement. Vous verrez, c'est assez étonnant.

Comment faire pour refuser poliment sans le vexer? Il semblait tellement désireux d'épater son ancien profes-seur...

Il se trouvait que ce samedi, ma femme était chez sa mère et que je n'avais rien d'important à faire. Alors, pour-quoi pas?

Quand je suis arrivé devant cet immeuble de dix éta-ges, la concierge lavait le hall et le trottoir à grande eau. Je n'étais pas très sûr du numéro que mon ancien élève avait griffonné sur un bout de papier.

− Loriot, c'est bien ici? demandai-je. La concierge tourna vers moi un visage revêche,

contrariée sans doute que je la distraie de son travail. − Au troisième. Ça ne sert à rien de sonner, l'interpho-

nie est en panne. Il y a déjà une semaine que j'ai téléphoné au syndic mais on ne voit toujours rien venir.

Je pris l'ascenseur. Sur le palier du troisième, il y avait trois portes, où figurait le nom des occupants.

Alors que les deux autres portes s'ornaient d'un bou-ton, chez les Loriot, aucune trace de sonnette ni de mar-teau ni de quelque timbre que ce soit. Je me dis que j'avais mal examiné les chambranles, où pouvait être dissimulé un poussoir ou une chaînette.

Pendant mes recherches, la lumière s'éteignit et j'eus quelque peine à trouver l'interrupteur.

J'étais prêt à tambouriner au risque de me couvrir de ridicule quand la porte s'ouvrit.

Dans l'encadrement, une femme me souriait. J'eus du mal à reconnaître l'adolescente que j'avais connue vingt-cinq ans auparavant. Ses traits s'étaient empâtés et elle avait pris du poids avec les années.

− Il y a longtemps que vous attendez? me demanda-t-elle d'une voix amusée.

− C'est bête, mais je ne trouvais pas la sonnette, dis-je avec embarras.

− C'est normal. Il n'y en a pas. Il fallait simplement nous appeler, sans élever la voix.

− Comme ça, sans vous voir? − C'est un système de reconnaissance vocale, com-

mandé par ordinateur, qui réagit à la parole. − Je pouvais dire n'importe quoi? − Non, bien sûr. Elle ne s'ouvre qu'à l'énoncé de notre

nom. A condition qu'elle ne soit pas verrouillée, naturelle-ment.

− Encore fallait-il le savoir. C'est impressionnant. − Heureusement, je passais dans le hall d'entrée et je

vous ai vu sur l'écran. Mais entrez donc. Albert surgit du salon la main tendue. − Excusez-moi, j'avais oublié de vous expliquer. En-

fin, ce n'est pas grave. Emma vous a aperçu en train d'es-suyer vos chaussures sur les franges de la carpette. Ne vous excusez pas, tout le monde le fait. D'ici, on peut sur-veiller le palier même lorsque la lumière est éteinte, grâce à la caméra infrarouge. Qu'est-ce que vous en dites?

Il savourait manifestement mon étonnement. On aurait dit qu'il salivait.

Il me conduisit au salon devant un appareil qui tenait à la fois de la rampe de lancement et de la table d'ausculta-tion gynécologique.

− Asseyez-vous, me dit Emma. C'est la grande nou-veauté du Salon du Design, un fauteuil relaxant. Albert l'a acheté la semaine dernière.

Je posai timidement une fesse sur cet engin inquiétant, à l'endroit qui ressemblait le plus à un siège. Emma me rassura:

− Allez-y carrément et placez vos pieds dans les étriers. Là. C'est ça. Laissez-vous aller. Ça va vous faire un bien fou.

Un bien fou, m'assurait-elle... Il y eut soudain un craquement de mauvais augure,

immédiatement suivi d'un vacarme métallique. On aurait dit une avalanche de casseroles. En une fraction de se-conde, je me retrouvai par terre.

Tandis que je me relevais péniblement, j'entendis les deux époux qui se renvoyaient la balle:

− Mais qu'est-ce que tu as mis comme programme? disait l'un.

− Ben... XXR, disait l'autre, pour une relaxation maxi-mum.

− Pour une relaxation maximum, c'est XXXR. Ça ne fait pas une grande différence, mais l'ennui, c'est que tu l'as verrouillé en le laissant sur off. Alors, évidemment, tu débraies tout le système et c'est la catastrophe!

− Ça va, vous ne vous êtes pas fait trop mal? daigna enfin s'inquiéter Emma.

− Ça surprend sur le moment, mais ce n'est pas grave, répondis-je en me frottant la hanche.

− Je suis vraiment désolé, dit Albert. Ça n'aurait pas dû arriver... Emma n'a pas encore l'habitude...

− En attendant, dis-je, donnez-moi une chaise normale, avec quatre pieds, ce sera plus sûr.

− Pour vous remettre, je vous propose un petit apéro. Il se dirigea vers une sorte de distributeur automatique

de tickets de métro. − C'est le « digit bar ». La dénomination de ce bidule n'était pas faite pour me

rassurer, mais Albert enchaînait d'une traite: − Martini, kir, pisang, vodka, whisky, vinho verde? − Va pour un martini... − Pour le glaçon, vous poussez ici, puis vous effleurez

la touche de votre choix. Un récipient en plastique imitation verre vint se placer

automatiquement sous le robinet. Toc! Un glaçon. Toc! Un autre glaçon. Puis un jet de liquide fusa, au point que le verre se mit à déborder. Je n'eus que le temps de faire un saut en arrière.

− Aïe! dit mon hôte sur le ton de l'instituteur qui gronde gentiment un élève. Vous avez appuyé trop long-temps. C'est tellement sensible ces machins-là. C'est comme le clavier de votre ordinateur: si vous laissez le doigt un peu trop longtemps sur une lettre, vous en aurez toute une rangée. Eh bien! pour votre martini, c'est pareil. Attendez, je vais vous servir. Hop! Et voilà! C'est tout simple.

Tout simple, c'est vite dit: c'était de la vodka. Pour ne pas désobliger mon interlocuteur, je sirotai

bien lentement, alors que j'ai horreur de la vodka. Comme un enfant qui montre ses jouets, Albert me fit

passer dans la chambre à coucher, où je pus admirer le « go-to-sleep », sorte de projecteur d'ondes calmantes, programmable en fonction de la nervosité du sujet. On n'arrête pas le progrès!

Dans la salle de bain, toujours mon verre à la main, je feignis de m'extasier devant le bidet escamotable, mais surtout devant le w.c. stérile, dont la cuvette était munie d'un bras rétractile réglable, terminé par une éponge rota-tive et pourvu d'une soufflerie à intensité variable pour le séchage, toutes ces opérations étant commandées à partir d'un tableau électronique enchâssé dans le mur.

− Vous pouvez constater, dit Albert, l'évolution de la technique. Une simple pression sur cette touche, et vous passez de l'eau savonneuse à l'eau claire selon la nécessité. Aucune manipulation, hygiène parfaite. Qu'est-ce que vous en dites? Finis les rouleaux de papier à stocker dans une armoire et qu'il faut songer à renouveler régulière-ment.

La démonstration continua. Précédé de mes hôtes, j'ar-rivai à la cuisine. Pour m'étonner, Albert leva la main à mi-hauteur, ainsi que le faisait le führer pour répondre aux saluts de la foule.

La porte s'ouvrit automatiquement et je débouchai sur une pièce qui ressemblait davantage à une salle d'opéra-tion qu'à une inoffensive cuisine. Pas de plaque de cuis-son, pas de four, pas d'armoire, pas de frigo, ou du moins rien qui y ressemble, mais toute une série d'appareils so-phistiqués dont Albert entreprit de m'expliquer l'utilité.

A ce moment, Emma jeta un coup d'œil sur l'horloge digitale encastrée dans un mur et, faussement troublée, s'écria:

− Mon Dieu! Déjà midi et demi et rien n'est prêt! Je dis « faussement » parce que je me rendis compte

que le scénario était préparé. Triomphalement, Albert dit: − Vous pensez peut-être que vous ne mangerez pas

avant deux heures... Je ne pensais rien du tout mais leur show commençait

à m'agacer. − Eh bien, poursuivit-il, en neuf minutes exactement,

pas une de plus, Emma va vous servir un repas complet sans quasiment toucher à rien. Hygiène d'abord. De plus, vous pourrez assister aux opérations depuis les coulisses.

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Tel un prestidigitateur qui montre aux spectateurs les objets qu'il va faire disparaître, Albert cueillit dans un sac six pommes de terre et les introduisit l'une après l'autre dans un appareil clinquant. Il se dirigea vers un tableau de commande, appuya sur un bouton et déplaça un curseur. Deux voyants, un orange et un vert, se mirent à clignoter.

− Les patates sont pelées, nettoyées et prennent la forme que vous désirez: billes, palets, hélices, carottes, obus, puis sont cuites idéalement en trente secondes. Fai-tes un choix.

− Obus, proposai-je pour dire quelque chose. Quelques manipulations, le voyant vert s'éteignit tan-

dis qu'une lumière bleue s'allumait à l'autre bout du ta-bleau.

Soudain, un tiroir sortit de l'appareil et un tas informe se présenta à notre vue.

− On dirait de la purée, hasardai-je timidement. − En effet, admit l'opérateur, la mine déconfite. C'est

de la purée. Je me suis trompé de programme. D'habitude, c'est Emma qui s'en sert.

− Tu n'avais qu'à me laisser faire, triompha celle-ci. Mossieu a voulu épater la galerie et Mossieu a tout fait foirer!

− Bah! lâcha Albert pour cacher son dépit, c'est bon aussi, de la purée. N'est-ce pas? ajouta-t-il en se tournant vers moi.

− Bien sûr, bien sûr, approuvai-je, tout fait farine au moulin.

− Pendant que le steak haché cuit, la purée reste à tem-pérature constante, grâce à l'implémentateur isothermique. Dans quelques minutes, vous allez entendre la Braban-çonne. C'est le signal qui nous avertit que la viande est cuite. Je peux déterminer, si je veux, d'autres thèmes mu-sicaux, depuis la « Danse des canards » jusqu'au rock and roll. Pour les amateurs, il y a aussi du Bach, mais je trouve que le classique se marie mal avec la viande hachée.

Quand l'hymne national retentit, une porte à glissière coulissa sans bruit sur un rail et le hachis sortit.

Cru. − Merde! J'ai oublié d'enclencher le doseur automati-

que d'ondes, gémit l'officiant. Emma retourna le fer dans la plaie: − Décidément, ce n'est pas ton jour! Albert ignora l'attaque et se tourna vers moi: − Tout compte fait, un steak tartare, ce n'est pas mau-

vais. Vous n'avez rien contre la viande crue, j'espère? Em-ma va vous assaisonner ça à sa façon.

Quelques minutes plus tard, nous passâmes à table. Tandis que j'avalais ma pitance, Albert claqua la langue pour donner le change.

− Après tout, c'est encore meilleur comme ça. Malheu-reusement, il n'y a pas de haricots verts comme Emma l'avait prévu parce que l'épicerie était fermée et l'ordina-teur n'est pas encore parvenu à fabriquer des légumes!

Il rit de sa plaisanterie. A la fin du repas, Albert se leva et fit un signe à sa

femme. Celle-ci se dirigea vers la cuisine comme dans un ballet bien réglé. On sentait qu'ils avaient répété en vue de ma visite.

Elle fit le sésame de la main et disparut par l'ouverture. − Venez, m'invita Albert, vous allez voir ce que vous

allez voir. Nous vivons à l'ère des desserts informatiques! J'entrai dans la salle des machines. − Le supermixeur, annonça Albert, multifonctionnel à

épanchement cinétique. Regardez bien: Emma casse trois

œufs. Et hop! dans l'appareil! − Les coquilles aussi? m'étonnai-je. − Oui. Elles se désagrégeront et vous bénéficierez du

calcium. Puis, voyez la suite: du lait, du beurre, une barre de chocolat... Attention, Emma, enlève l'emballage, tout de même!

− Je vous donne beaucoup de mal, dis-je. − Pensez-vous! me rassura Emma. Avec le super-

mixeur, c'est un jeu d'enfant. J'ajoute encore trois grosses cuillerées de farine, un peu de sucre, un citron...

− Avec l'écorce? − C'est plein de vitamines. Tout est broyé, l'écorce, les

pépins, vous m'en direz des nouvelles. Pendant ce temps, le gâteau est modelé automatiquement et cuit presque ins-tantanément.

− Approchez-vous, dit Albert, pour ne rien perdre de l'opération.

Là, je peux dire que je n'ai rien perdu. Un jet visqueux fut projeté sur ma veste, en tachant au passage ma chemise et ma cravate.

− Nom de Dieu! jura Albert. (Il souleva un couvercle et jeta un coup d'œil.) Qui s'est servi de l'appareil hier?

− Moi, avoua Emma, penaude, mais tout était normal. − Avant, peut-être, mais tu as remonté le désintégreur

à l'envers. Ah! Les femmes... Ne vous en faites pas, mon-sieur, dit Albert avec un grand sourire, les taches dispa-raissent comme par enchantement avec le Niagras à air pulsé. J'ai acheté cette petite merveille au Salon du De-sign.

Il approcha des taches un appareil biscornu, qu'il bran-cha sur le secteur.

Là, j'ai trouvé que ça commençait à bien faire. J'ai pris ma décision.

− Ecoutez, vous êtes bien gentils tous les deux, mais je porterai mon costume chez le teinturier, c'est plus sûr. Maintenant, je dois m'en aller, dis-je en consultant ma montre.

− Déjà? s'écria Emma. Vous n'avez même pas pris de dessert!

− Mais si, mais si, j'ai tout pris sur ma veste. Rassurez-vous, c'est l'intention qui compte. D'ailleurs, ma femme va s'inquiéter. De plus, j'ai un rendez-vous. Excusez-moi.

− Je suis vraiment désolé, dit Albert. Vous ne nous en voulez pas trop?

Je crus un instant qu'il allait pleurer. Je m'empressai de le consoler:

− Ce n'est pas grave, vous m'inviterez une autre fois... quand vos appareils seront au point.

D'un air décidé, je me dirigeai vers la porte pour cou-per court aux protestations.

Tandis que je cherchais la poignée, Emma vint à mon secours:

− C'est comme pour entrer, il suffit de dire notre nom. J'eus beau crier trois fois de suite: « Loriot! », la porte

resta obstinément close. Mon hôte vint à mes côtés, prononça son nom, sans

succès. Saisi d'une inspiration, il actionna l'interrupteur du hall.

− C'est bien ce que je pensais, dit-il. Panne de courant. C'est le bouquet!

− Et alors, moi, qu'est-ce que je fais? − Ça ne va sûrement pas durer longtemps. Il n'y a qu'à

attendre que le courant revienne.

Gus RONGY.

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Cercle Royal des Amis de l’Athénée Charles Janssens

Conseil d’administration:

Président: Robert DE MEULENEIRE Enseignant Honoraire de l’A.C.J.

Vice-présidents: José SORÉE Directeur d’agence bancaire retraité, ancien élève de l’A.C.J.

Bernard ANDRÉ Enseignant à l’A.C.J.

Eric SAVONET Enseignant à l’A.C.J.

Jean-Jacques LAMON Surveillant éducateur & Responsable du C.D.I. à l’A.C.J.

Trésorière: Francine BAERTSOEN Fonctionnaire communale à la retraite

Secrétaire: Jean-Jacques PONCELET Ouvrier communal - Concierge à l’A.C.J.

Membres: Christian COLLIGE Chef d’Atelier au C.E.R.I.A., ancien élève de l’A.C.J.

Jean-Claude LEQUEUX Enseignant à l’A.C.J.

Paule LINTERMANS Enseignante honoraire de l’A.C.J.

Noëlle HUBIN Surveillante éducatrice à l’A.C.J.

Tout changement d’adresse peut être

signalé à Jean-Jacques PONCELET,

Par courrier:

5 place de Londres à B – 1050 Bruxelles

Par téléphone: 02 515 75 44

Par GSM: 0477 605 341

Par fax: 02 515 75 56

Par Mail: [email protected]

Compte bancaire: BE96 3 1 0 0 6 3 0 4 1 9 0 5 - B i c : B B R UB E B B Au nom du Cercle des Amis de l’Athénée Charles Janssens

Comment nous contacter ?

Par courrier: 5 place de Londres à B – 1050 Bruxelles

Sur le répondeur du Cercle: 02 515 75 52

Par Fax: 02 515 75 56 au nom du Cercle

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