Sommaire - d1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.netd1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.net/document/pdf/53971b3f94cab.pdf · Ce stage au sein de LAFARGE Meknès nous permettra d’enrichir nos connaissances

Stage d’application LAFARGE Meknès

A.HAMIMID 1 ENCGT

Sommaire

REMERCIEMENTS……………………………………………..2 INTRODUCTION……………………………………………….3

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE D’ACCEUIL : LAFARGE

I. GROUPE LAFARGE……………………………………..4

II. LAFARGE MAROC ………............................................7

III. LAFARGE CIMENT : USINE DE MEKNES……….…....15

DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DU SERVICE D’AFFECTA TION

I. LE MAGASIN GENERAL………………………….24

II. L’ORGANISATION DE L A GESTION DES STOCKS AU SEIN DE LAFARGE MEKNES……………………………….26

TROISIEME PARTIE : BILAN DES TRAVAUX REALISES DURANT CE STAGE

I. Opérations quotidiennes de gestion de stock…...…30 II. Présentation de sujet de recherche……………...…30

III. Présentation du résultat du travail réalisé………....30 CONCLUSION……………………………………………….31 ANNEXES……………………………………………………32


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Remerciements

En premier lieu, nous tenons à remercier le chargé du département gestion des ressources humaines, Mr Boumediene pour avo ir accordé de l’importance à nos dossiers, accompagnés et assistés de ses braves conseils nous et tous les autres stagiaires de la société.

Nous souhaiterons remercier tout d’abord l’ensemble de l’équipe de travail composant de Mr. MAHFOUD le responsable du magasin général, notre encadrant Mr. TAMSNA le magasinier réceptionnaire et Mr. ROUIJEL le magasinier gestionnaire pour leurs grandes disponibilités envers les stagiaires accueillis au sein de Service Magasin de LAFARGE Meknès.

Nos remerciements s’adressent tout particulièrement à mes enseignants à l’ENCGT, Mr. CHRAIBI et Mr. ELKHARAZ, pour leur encadrement.

Nos remerciements s’adressent également à tous les gens aimables et sympathiques qui étaient avec nous, et qui n’hésitaient pas à nous présenter leur assistance et à nos donner tout renseignement ou conseil à chaque fois que nous en avons besoin, et enfin à tous nos camarades de stage.

En fin, nous remercions tous les jurés pour le jugement qu’ils porteront sur notre travail.

Merci…


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Introduction

Dans le cadre de notre troisième année à l’Ecole Nati onale de Commerce et de Gestion, nous avons eu l’opportunité d’effectuer un stage de fin d’ études au sien de l’Usine LAFARGE ciments d’une période d’un mois.

Ce stage au sein de LAFARGE Meknès nous permettra d’enrichir nos connaissances théoriques, par la pratique des cas concrets, et d’acquérir à l’aide de notre savoir, un savoir-faire et une expérience bien approprié dans la vie professionnelle.

Lors de notre stage, nous avons eu la virtualité de nous incliné de plus près sur les entrains et les vitalités d’une entreprise industrielle, de nous jouir d’une habileté d’une firme qui s’arrange au 1er grade des producteurs de matériaux de constructions.

Notre rapport tente d’écrire trois grandes parties. La première c’est d’essayer de donner une présentation générale du groupe LAFARGE, LAFARGE Maroc et LAFARGE Meknès. La deuxième permet de décrire le service d’affection lors de ce stage.

Et en fin la troisième partie s’articule sur les taches effectuées et les réalisations rendues.


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PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LAFARGE

I - GROUPE LAFARGE :

1) PROFIL :

Leader mondial des matériaux de construction, LAFARGE occupe des positions de premier plan dans chacune de ses activités : Ciments, Bétons, Granulats, Plâtre, Matériaux de spécialité et de toiture.

Créée en 1833, le groupe rassemble plus de 78000 collaborateurs dans 75 pays et réalise un chiffre d’affaires de 9.8 milliards d’Euros. Le groupe a développé et mis en œuvre à travers le monde un savoir faire d’efficacité industrielle, d’économie de r essources et de respect des hommes et de l’environnement.

LAFARGE fait évoluer et progresser les matériaux de construction et permis ainsi d’apporter toujours plus de sécurité, de confort et de beauté au cadre de vie quotidienne.

LAFARGE regroupe plus de 160000 actionnaires dans le monde entier, aucun d’eux ne pourra dépasser 5% d’eux capital social du groupe. Les actionnaires ont le droit d’être informé sur l’activité du groupe, des rapports annuels, des lettres adressées aux actionnaire s et un accès au site de LAFARGE SUR Internet. Etre actionnaire, c’est avoir droit de voter aux assemblées générales soit par présence physique, soit par correspondance ou procuration. Etre actionnaire, c’est aussi avoir le droit de voter aux dividendes en fonction du nombre d’actions détenues.

2) HISTORIQUE :

Au départ, Lafarge était une modeste manufacture créée en 1883 en Ardèche par la famille Pavin de Lafarge, elle produisait de la chaux. L’entreprise a profité des vagues de grands travaux de construction qui se sont succédées depuis le second Empire: grands haussmanniens, construction d’infrastructures portuaires, participation à de grands chantiers internationaux, notamment la construction du canal de Suez ou l’édification du bâtiment abritant la bourse américaine à Wall Street. La fin de la seconde Guerre mondiale marque un tournant dans le développement de l’entreprise: face à l’effort de reconstruction que connaissent toutes les entreprises évoluant dans le secteur du bâtiment des travaux publics, Lafarge, entreprise dont le management et encore essentiellement de type familial, accède au statut de groupe industriel. La firme s’implante sur le continent américain dès la fin des années cinquante. Lafarge est aujourd’hui le second product eur de ciment aux Etats-Unis avec 10% du marché nationale et le premier au Canada. Les années soixante-dix et quatre-vingt sont caractérisées par un ralentissement de la consommation du ciment. Elles conduisent Lafarge à diversifier sa production vers de nouveaux secteurs avec plus ou moins de réussite. En effet, le rachat de l’entreprise belge Coppée spécialisée dans la bio -industrie se solde par un échec, mais il est compensé par la position acquise par Lafarge dans le marché des produits spécialisés tels que les peintures, enduits, laques et autres colles.


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La décennie quatre-vingt-dix est marquée par une politique de recentrage sur les métiers de base de la société, à savoir les matériaux de construction, grâce à une politique active de croissance externe. L’acquisition du groupe britannique Redland en 1997 a permis à Lafarge de passer du troisième au deuxième rang mondial des producteurs de béton et de cinquième au premier rang mondial des producteurs de granulats, l’un des composants du ciment. La politique actuelle d’investissement de Lafarge est marquée par de multiples implantations en Asie (Chine et Philippines), en Amérique du sud (Brésil), ainsi qu’en Europe de l’est (Roumanie et Pologne). Avec un chiffre d’affaires de 10 milliards d’Euros, le groupe Lafarge, dirigé par Bertrand collomb, est le leader mondial des matériaux de construction. Il est particulier le N°2 dans le marché mondial du ciment. Il est présent dans plus de soixante pays avec un effectif de 66 000 collaborateurs.

3) ORGANISATION :

Pour créer la valeur qu’attendent de lui ses clients, ses actionnaires et ses salariés, Le groupe LAFARGE poursuit une stratégie de leadership international et de croissance rentable de chacune de ses activités. Pour accompagner cette dynamique de croissance, LAFARGE met en place une organisation reposant sur la décentralisation dans chacun de ses métiers. Cette décentralisation s’accompagne d’une volonté de maintenir une cohésion forte au sein du groupe par des valeurs partagées, des stratégies connues de tous des systèmes informatiques communs et des objectifs et critères de performance bien définis.

4) PRODUCTION :

Aujourd’hui, avec plus de 5000 produits. L’offre du groupe est la pl us étendue et la plus variée du secteur et le groupe LAFARGE intervient à toutes les étapes de la construction. Les produits de LAFARGE sont les suivants :

Le Ciment : Utilisé pour le bâtiment, pour l’entretien, la rénovation ou pour le génie civil. Il existe une gamme de ciments diversifiées : ciments à fumée de silice, ciments spéciaux, produits destinés à la route, chaux et liants hydrauliques..., LAFARGE occupe la deuxième place au niveau de la production de ciments, ainsi que la production de ciments représente 35% du chiffre d’affaires de LAFARGE.

Le Béton : Il offre une multitude d’usage et de combinaisons de formes, de textures,... Gamme : béton prêt à l’emploi, bétons spéciaux, mortiers prêts à L’emploi, mortiers secs,...LAFARGE est deuxième au niveau mondial, et la production de Béton contribue de 13% du chiffre d’affaires.

Le Granulats : Assure un rôle primordial dans la résistance et dans l’aspect esthétique du matériel fini. Gamme : sables, graviers, enrochements,... LAFARGE est n°2 au niveau mondial, et la production de Granulats contribue de 22% du chiffre d’affaires.

La Toiture : Tuiles de bétons, terres cuites, accessoires de couverture et de système. la production de toiture contribue de 12% du chiffre d’affaires.

Le Plâtre : Plaques complexes, plaques et carreaux, plaques spéciales,... la production du Plâtre représente 8% du chiffre d’affaires de LAFARGE. Elle est l’un des dix premiers du monde.


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Les Matériaux de spécialités : Enduits de façades, colles et ragréages de sols, mortiers spéciaux,.... LAFARGE occupe la première place au niveau de la production de Matériaux de spécialités, ainsi que la production de ces derniers représente 10% du chiffre d’affaires de LAFARGE.

Source : Présentation sur l’économie cimentière, Bachir Sinaceur, juillet 2001.

Ce graphique permet de constater que c’est le marché de ciment qui rapporte le plus bénéfices au groupe avec 35% des parts, c’est aussi le même cas pour le granulats et le béton qui contribuent de 35%, suivi des autres productions avec des parts différentes : 12% pour la toiture, 10% pour les matériaux de spécialité et 8% pour le plâtre.

5) ENVIRONNEMENT :

LAFARGE inscrit son activité industrielle dans le cadre de « Développement durable », ainsi le groupe a consacré plus de 8 millions d’Euros à l’environnement en 2003. Ses actions sont axées sur :

L’application des normes internationales d’environnement dans toutes les unités ;

L’application à toutes les unités un propre système de normes interne s ;

L’économie des ressources naturelles par la réduction de la consommation d’énergie et par le recyclage des résidus ;

L’intégration visuelle des sites dans les paysages naturels, on trouve notamment le réaménagement des carrières et la réduction des émissions de CO2.

Répartition de chiffres d'affaires par branche

35%

35%

12%

8%10%

Ciments

Granulats et béton

Toiture

Plâtre

Matériaux de spécialité


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II - LAFARGE MAROC

1) HISTOIRE :

Les années 1920-1970

1928 : Le 8 décembre est constituée La Société Marocaine des Ciments Lafarge. 1929 : Lafarge passe un accord d'association avec Chaux et Ciments du Maroc, installée au Maroc depuis 1913. Au terme de négociations longues et ardues, menées par Charles Daher, la Société Marocaine des Ciments Lafarge détient 27 % du capital. 1930 : Démarrage du premier four rotatif au Maroc (Capacité 120.000 tonnes). 1934 : Installation d'un deuxième four rotatif à l'usine de Roches Noires. 1948 : Mise en service d'un troisième four 1950 : Création de la Société des Ciments Artificiels de Meknès 1953 : Démarrage de la cimenterie, à Meknès 1955 : Mise en service du quatrième four 1968 : Lafarge Maroc, société de droit marocain dotée d'un capital de 100 000 Dh, est constituée. Chaux et Ciments du Maroc en est le principal actionnaire.

Les années 1971-1990

1971 : Augmentation du capital de Lafarge Maroc à 44,2 MDh. Chaux et Ciments du Maroc y participe, à hauteur de 22 Millions par apport de son usine des Roches Noires. Des investisseurs institutionnels marocains participent à l'augmentation de capital par apport de fonds. Un cinquième four est installé portant la capacité de production de l´usine à 950 000 tonnes 1981 : Lafarge Maroc crée une nouvelle société, Cimenterie Nouvelle de Casablanca, (CINOUCA) 1982 : Démarrage de l'usine de BousKoura 1986 : Arrêt de l'usine de Lafarge Maroc des Roches Noires 1987 : Lafarge cède ses participations dans Cinouca dont elle ne garde que 2 %. Un contrat d'assistance technique continue de lier Lafarge à Cinouca 1988 : Création de Readymix, joint venture entre Redland et le groupe KAT 1989 : Première centrale à béton à Casa Ouest

Les années 1990 à ce jour

1990 : Lafarge fait l'acquisition de Cementos Maroquies Association de Lafarge et de Readymix 1994 : Lafarge fait l'acquisition de la cimenterie de Tanger 1995 : Signature d'une convention de partenariat entre Lafarge et la SNI 1996 : Filialisation des deux sociétés du Nord Création de Lafarge Ciments par fusion de Cinouca et Cadem avec introduction en bourse 1998 : Acquisition de Gravel Maroc Intégration des sociétés du nord dans Lafarge Cementos, détenue à 94 % par Lafarge Ciments 1999 : Prise de contrôle de la SNI par ONA


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Refonte de la Convention de partenariat pour la mettre en ligne avec la nouvelle loi sur les sociétés. Lancement du projet d´une nouvelle cimenterie à Tétouan 2000 : Lancement sur le site de Bouskoura d'une unité de broyage et d'ensachage de ciment blanc 2001 : Signature d'une convention d'investissement avec le Gouvernement de 2, 3 milliards de dirhams Pose de la première pierre pour le lancement de la construction de la nouvelle cimenterie de Tétouan.

Mai 2004 : Inauguration de la nouvelle cimenterie de Tétouan, dont le démarrage

remonte à Septembre 2003 Juin 2004 : Démarrage de l'unité de chaux de Tétouan

2006 : Lancement du projet d'investissement pour la modérnisation de l'unité de Tanger

Septembre 2006 : Inauguration de l'usine de plâtres de Safi suite à son réaménagement.

Décembre 2006 : Inauguration officielle de la nouvelle ligne de production de

Bouskoura Février 2007 : Signature du contrat entre Lafarge Ciments et Kawasaki pour la

réalisation de la deuxième ligne de cuisson de la cimenterie de Tétouan

2 - LAFARGE MAROC « LE LEADER » :

a) Au niveau social :

Le Groupe LAFARGE MAROC participe activement au développement de ses salariés et à la vie des communautés qui l’entourent à travers les richesses qu’il crée, par les emp lois qu’il procure, par la formation qu’il dispose, mais également par les actions sociales éducatives et culturelles qu’il soutient.

C’est sur ce principe que LAFARGE MAROC inscrit sa politique d’emploi.

b) Au niveau économique : Les résultats d’année en année ont connus une progression très significative. La

croissance de l’ensemble des branches du Groupe (ciment, plâtre, béton) s’explique tout d’abord par une orientation des marchés (marché porteur), la qualité du ciment et la bonne gestion du Groupe.

La croissance des résultats s’explique également par le succès des nombreuses actions pour contrôler les coûts (fixes et variables) et obtenir partout des améliorations et des performances opérationnelles.

c) Au niveau commercial : Les volumes vendus au Maroc ont légèrement augmentés de 5% entre 2005 et 2006

(2005 : 1 157 000 TM & 2006 : 1 214 000 TM). Les augmentations de prix et les économies


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significatives des coûts de production ont permis aux résultats de progresser, ce qui a influencé le niveau de consommation du ciment au Maroc.

3 - APERÇU SUR LE SECTEUR CIMENTIER AU MAROC :

Du point de vue technologique, les spécialistes s’accordent à dire que le Maroc a réussi à développer une industrie cimentière de haut niveau. Le Procédé industriel adopté dans la plupart des cimenteries du Royaume est le Procédé sec, considéré plus performant et plus économique que le procédé Humide. Les sociétés du secteur sont contrôlées par quatre groupes : LAFARGE, Ciments Français (Italcementi), CIMPOR, et Holder-bank. La capacité totale du Marché excède 9 millions de tonnes et se répartit entre 10 usines couvrant tout Le territoire national. Remarquons que le marché du Ciment au Maroc est Caractérisé par le poids des frais de transport qui grève les prix, ainsi que le Coût de l’énergie (le prix du ciment est doublé tous les 200 km). Cependant, la demande de ciment semble inélastique au prix et reste directement liée au Développement de l’économie.

C’est à partir de 1912 que le ciment commença à être utilisé au Maroc, d’abord pour certaines réparations, puis pour des constructions principalement à Casablanca. La construction du port de Casablanca nécessita des quantités importantes de ciment, qui était à l’époque importé.

C’est alors que fut décidée en 1913, l’implantation de la première cimenterie à Casablanca avec une capacité de production annuelle de 10000 tonnes. L’accroissement des besoins nationaux en ciment a engendré l’extension de l’usine de Casablanca et la création de nouvelles unités : (Agadir, Meknès, Tanger, et Tétouan).

La cimenterie de Casablanca a renforcé son potentiel de production pour atteindre les 19000 tonnes par an en 1949 :

Création d’une nouvelle usine à Agadir en 1952 avec une capacité de production de 60000 tonnes /an.

Démarrage de la cimenterie de Meknès en 1953 avec un nominal de production de 150000 tonnes/an.

Dans le nord du pays, deux unités ont vu le jour : à Tanger en 1953 (60000 tonnes/an) à Tétouan en 1954 (86000 tonnes/an).

C’est ainsi qu’à la vielle de l’indépendance, le niveau de production du Maroc en ciment, approchait les 850 000 tonnes, alors que, de nos jours, le Maroc produit environ 9 000000 de tonnes/an, assurant ainsi son autosuffisance depuis 1982.

Ce résultat exemplaire a été obtenue grâce à la conjugaison des efforts des secteurs privés et publics pour doter le pays d’une industrie cimetière capable de faire face aux besoins croissants du Maroc dans tous les domaines de constructions :(l’habitat, les travaux p ublics, l’infrastructure sociale, touristique, agricole…etc.)

A titre d’exemple, en 1967 à 1971, le niveau de la consommation du ciment au Maroc a passé de 850 000 tonnes /an à 1 600 000 tonnes /an et dépassant même 20% dans certaines régions.

La réaction des cimentiers et des investissements potentiels (privés ou publics) n’a pas tardé à se manifester.


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A partir de 1969, une grande partie des unités existantes a procédé à des extensions et des transformations pour augmenter le niveau de leur production (CADEM : création d’un deuxième four en 1969, LAFARGE : adjonction d’un cinquième).

Un plan cimentier a été mis au point pour répondre au « Boom » qui caractérisait la demande :

A Marrakech une nouvelle cimenterie a démarré en 1976 avec une capacité de production annuelle de 450 000 tonnes (ASMAR).

A Oujda une unité très importante a vu le jour en 1978, avec un nominal de production de 1 200 000 tonnes/an (CIOR).

A Temara des investisseurs privés ont mis sur pied en 1979 une nouvelle usine de 450 000 tonnes /an.

En 1983, le potentiel de production nationale a été renforcé par le démarrage de l’usine CINOUCA à Casablanca (1 200 000 tonnes/an).

En 1985 CADEM a procédé à l’extension de la capacité de production de son Deuxième four, en la portant de 900 tonnes de clinker par jour à 1500 tonnes par jour.

En 1986, la cimenterie d’Agadir a augmenté son nominal de production à 1 000000 tonnes par l’adjonction d’un troisième four.

Suite à la reprise affichée par la demande de ciment particulièrement depuis l’année 1988, le potentiel cimentier national est entrain d’être renforcé par des extensions d’unités existantes et des créations nouvelles :

Extension de la capacité de production, de l’usine CADEM à 1 300 000 tonnes de ciment par an par l’adjonction d’une nouvelle ligne qui a démarré en avril 1993, augmentation de la capacité de production des unités de CINOUCA (+ 600 000 tonnes /an ) et ASMAR ( 700 000 tonnes /an).

Création d’une usine de production de clinker à Fès (400 000 tonnes /an) qui a démarré en 1992.

Création d’une nouvelle cimenterie à Safi (600 000 tonnes /an) dont la mise en service était prévue pour début 1993.


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Société

Usine

Capacité Usine (T/An)

Capacité Société (T/An)

Part de marché

(%)

LAFARGE CIMENT

Bouskoura 2000000

4350000 44 Meknès 1250000 Tétouan 850000 Tanger 250000

CIMAR

(ASMAR)

Marrakech 1200000 2900000 29 Agadir 1100000

Safi 600000

CIOR Oujda 1400000

2000000 20 Fès 600000

ASMENT (CIMPOR)

Temara 630000 630000 7

Capacité de production des différentes cimenteries implantées au Maroc:

Source : Présentation sur le marché du ciment au Maroc, Mohamed Asfaj, juin 2003.

Le graphique suivant montre la part du marché de chacune de ces sociétés :

Source : Présentation sur le marché du ciment au Maroc, Mohamed Asfaj, juin 2003.

Capacité de production des différentes cimentries implantées au Maroc

LAFARGE Ciments

44%

ASMENT 7%

CIOR 20%

CIMAR 29%

LAFARGE Ciments

CIMAR

CIOR

ASMENT


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Le leader cimentier du secteur est Lafarge Maroc avec 44% de parts de marché. Le Groupe englobe quatre usines (BOUSKOURA, Meknès, Tanger, et Tétouan) pour une capacité de production de 4 ,35 millions de tonnes.

A travers ces deux usines de Bouskoura et de Meknès Lafarge Maroc produit près du tiers de la capacité de production totale du secteur.

Le Deuxième opérateur est CIMAR (Ciments du Maroc). CIMAR détient 29% de parts de marché du ciment. Elle est une filiale des “ Ciments Français ” et exploite deux unités de production (Safi et Agadir), et un centre d’ensachage à JORF LASFAR pour une capacité de 2,9 millions de tonnes.

Le troisième cimentier du Maroc est la CIOR, la cimenterie de l’Oriental avec 20% de parts de marché. Son partenariat avec le premier groupe cimentier au monde “ Holder-Bank ” porte ses fruits ainsi que sa politique d’exportation vers l’Algérie, et les pays d’Afrique de l’Ouest. CIOR possède deux unités de production (Fès et Oujda), un centre d’ensachage à Casablanca, et un centre de broyage à Nador. Aujourd’hui sa capacité de production est de 2 millions de tonnes.

ASMENT, quatrième cimentier du Maroc, est la seule entreprise à avoir réalisé de faibles performances au cours de ces trois dernières années.

Cette entreprise est contrôlée par le cimentier portugais CIMPOR, et dispose d’une capacité de production de 0,63 millions de tonnes, et détient 7% du part du marché.


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Laayoun

Lagouira

Ad-dakhla

Boujdour

Zoug

Tfarity

Laayoun

Lagouira

Ad-dakhla

Boujdour

Zoug

Tfarity

4) LES PRINCIPES D’ACTION DE LAFARGE- MAROC :

a) Une stratégie ambitieuse :

Dans le monde de ciment, LAFARGE- MAROC a pour objectif de renforcer encore son leadership, par la croissance de ses ventes, l’augmentation de ses investissements industriels et l’amélioration continue de sa compétitivité.

Au-delà de son activité traditionnelle, LAFARGE- Maroc s’est, par ailleurs, résolument engagée dans une action de développement de nouveaux produits qui élargissent la gamme des solutions offertes au monde de bâtiment. Cette stratégie ambitieuse, qui repose sur un très grand professionnalisme et une gestion dynamique des ressources humaines, fait de LAFARGE l’un des très grands groupes qui préparent le Royaume à affronter les défis de 21 siècle.

Lafarge

Holcim

asment

Ciment du maroc


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b) Une technologie performante :

Avec des outils de production modernes et fiables tels que ses installations de cuisson modernes, son système de conduite hautement automatisé (exemple De LAFARGE- Tétouan : première mondialement au niveau de la technicité et de la modernité). LAFARGE- Maroc dispose des meilleurs atouts pour offrir à ses clients une gamme de produits répondant aux normes internationales les plus exigeants.

c) Pour des produits de qualité :

Grâce à un laboratoire automatique intégré et au cours aux techniques de contrôle les plus évoluées, telles que la fluorescence X, les produits sont analysés à tous les stades de fabrication, garantissant une fiabilité des processus.

d) Une politique active pour l’environnement :

LAFARGE- Maroc est une consciente de ses responsabilités dans le domaine de l’environnement. Elle met en œuvre toutes les dispositions nécessaires afin de respecter les règlements les plus sévères pour conse rver le patrimoine naturel, et d’économiser l’énergie et les ressources non renouvelables, protéger la qualité de la vie et développer les solutions respectueuses de l’environnement.

e) L’homme au cœur de l’entreprise :

LAFARGE- Maroc repose avant tout sur l’excellence des hommes et des femmes qui travaillent en son sein : Formation, mobilité, développement des compétences et des épanouissements du personnel y sont des priorités reconnues. Entreprise citoyenne, LAFARGE- Maroc contribue ainsi au développement de son personnel .


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III. LAFARGE CIMENT : USINE DE MEKNES :

Présentation générale

1 - BREF HISTORIQUE :

La cimenterie de Meknès se trouve au Nord-est de la ville à proximité immédiate de

Hay Soussi et non loin de la route principale Meknès Fès.

Dénommé CADEM (Ciments Artificiels de Meknès), l’usine a démarré en 1952 avec une

seule ligne de production à voie humide d’une capacité de 400 tonnes par jour, depuis, les

événements suivants se sont succédés :

En 1971, extension des capaci tés productives avec l’installation d’un nouveau

four de 650T/J.

En 1985, conversion du procédé voie humide en voie sèche, tout en

augmentant la capacité de production qui atteint 1500 tonnes par jour ;

1989 : installation d’un broyeur à ciment BK4.

1990 : la capacité de production passe de 1500 à 1800 tonnes par jour, grâce à

des modifications au niveau de précalcinateur et du refroidisseur.

1993 : démarrage d’une nouvelle ligne de cuisson ; contrat Clé-CADEM four

avec un pré chauffeur simple, d’une capacité de 1200 tonnes par jour.

Depuis 1997, la CADEM est devenue LAFARGE Meknès et faisant partie du Groupe

Lafarge. Plusieurs améliorations techniques ont été réalisées pour augmenter le niveau de

production.

2 - STATUT JURIDIQUE : Dénomination (raison sociale) : LAFARGE Ciments Usine de Meknès

(Ex CADEM)

Siège social : Casablanca

Date de création : 1996

Nature juridique : Société Anonyme

Adresse : Km 8, route de Meknès- Fès BP 33


A.HAMIMID 16 ENCGT

Téléphone : 055 52 99 44/45/46 et 055 54 92 92

Fax : 055 54 91 94 et 055 54 93 05

Capital social : 476 430 500 DH

Répartition du capital : (LAFARGE : 51%, ONA : 49%)

N° CNSS : 1098343

N° Patente : 17045015

N° Registre de commerce : 40779

Identification fiscale : 01640889

Effectifs : 221

Directeur : Mr Khalid SAMAKA

Capacité de production : 1 200 000 tonnes/an

Chiffre d’affaires : 476 430 500

Gamme de produits : *CPJ 45 en sac et en vrac *CPJ 35 en sac

*CPJ 45 PM en vrac

*CPJ 45 blanc en sac

Logo :

Usine de Meknès


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3 – ORGANNIGRAMME :

Organigramme de LAFARGE Meknès

4) DESCRIPTION DES DIFFERENTS SERVICES

a) Service Achats :

La fonction achats est le service qui assure la satisfaction des besoins des différents

services de l’entreprise en matières premières, pièces de rechanges, fournitures divers et

prestations.

Chaque service exprime son besoin via une DA (demande d’achat) a u niveau du

système informatique JDE (module achats) et le service achats procède au traitement de cette

Directeur

Secrétariat

Département Maintenance

Sce Qualité Environnement

Département Exploitation

Département RH –Finance

-Achats

Sécurité

GRH

Achat

Comptabilité

Magasin

Fabrication

Exploitation carrière

Laboratoire d’analyse

Environnement

Bureau de méthode

Sce Electrique

Sce Mécanique


A.HAMIMID 18 ENCGT

DA (consultations, TCO, contrats cadre), puis la commande est générée et validée par les

responsables budgétaires habilités (validation électronique W.F).

b) Service Commercial :

Pour assurer un service efficace à ses clients, LAFARGE Méknes poursuit depuis l’année

2000 une dynamique mobilisant l’ensemble de son personnel autour du client.

Cette mobilisation a permit de livrer un ciment toujours très bonne qualité, avec un accueil

attentif et dans un environnement propre.

Le service commercial est évidemment au cœur de ce processus. Il se charge de la

commercialisation des différentes qualités de ciment que produit l’usine : CPJ 35 sacs, CPJ

45 sacs et vrac (ciment gris et blanc) et le clinker.

c) Service Comptabilité :

Le service comptabilité est réparti en plusieurs sous fonctions à savoir :

Fonction comptabilité générale : elle assure la cohérence des données de la

comptabilité générale, élabore les documents comptables légaux et établi les déclarations

fiscales.

Elle assure aussi l’approbation des mouvements stocks sur le module finance JDE

(système informatique LAFARGE MAROC)

Fonction comptabilité fournisseurs : assure le contrôle et l’enregistrement

comptable des entrées et sorties du stock, ainsi que l’analyse des comptes fournisseurs.

Elle assure aussi le contrôle et l’enregistrement comptable des factures, ainsi que la suivi

et l’analyse du compte factures non parvenues.

Fonction gestion budgétaire des investissements : elle assure le suivi comptable

des dossiers d’investissements et élabore les états budgétaires et les travaux de reporting.

Fonction trésorerie : assure la bonne tenue et la fiabilité des opérations ainsi

que la gestion de la fonction caisse et banque et principalement la charge des règlements

des fournisseurs.

Fonction comptabilité clients : assure la charge du contrôle et de

l’enregistrement comptable du cycle des ventes clients.

Fonction contrôle de gestion : assure le suivi des budgets et l’analyse des

écarts, la détermination des CA et l’élaboration des budgets futurs.


A.HAMIMID 19 ENCGT

Processus de fabrication du ciment

o Circuit de fabrication du produit :

Le ciment est une poudre minérale qui a la propriété de former, en présence de l’eau, une pâte capable de faire prise et de durcir progressivement, même à l’abri de l’air et notamment sous l’eau, c’est un liant hydraulique. Il est réalisé à partir de clinker, du calcaire et du gypse dosés et broyés finement. Le produit cru (farine) est obtenu par un broyage fin des matières premières composées essentiellement de calcaires et d’argiles. De la carrière à l’ensachage, la matière première du ciment, suit des étapes différentes qui sont des transformations physiques et chimiques. Les différentes étapes de fabrication sont les suivants :

A- La carrière :

L’usine de meknès a une carrière d’une surface de 100 hectares do nt réserves sont de 4000000 tonnes de calcaire, elle est à coté de l’usine presque de 5 km. Cette car rière permet à l’usine de meknès d’extraire le métier premier, parmi les matériels utilisés sont : -deux sondeuses -trois compresseurs


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- une pelle hydraulique - un bulldozer et onze camions

B - Concassage :

Lafarge est équipée d’une installation de criblage et concassage de matières premières ayant un débit horaire de 500 tonnes par heure, Les blocs de calcaire extraits peuvent atteindre 1m 3 de volume, ils sont concassés et ramenés à des dimensions inférieures à 120 mm, le tout venant d’être concassé, est acheminé du concasseur jusqu’à l’usine par une bande transporteuse.

C - L’échantillonnage et le pré homogénéisation :

Avant de stocker les produits concassés au stock, ils sont échantillonnés automatiquement par une installation prévue à cet effet avant d’être analysés, on prend 800 g des produits concassés pour chaque lot de 1500 tonnes.

Pour obtenir un produit homogène (mélange très intime des constituants : calcaire, argile, sable, minerai de fer), l’usine est équipée de deux installations de pré homogénéisation polaires, la capacité totale de chacune est de deux tas de 17500 tonnes.

D - Le broyage cru et l’homogénéisation : L’usine de meknès a deux broyeuses verticales qui sont expédié vers un silo

d’homogénéisation de 7500 tonnes de capacité, Le broyage et le séchage du cru sont réalisés dans un broyeur à galets pouvant débiter 120 tonnes par heure du cru séché,

Dumper

Concassage

Transporteur

Stockage usine


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l’homogénéisation permet d’alimenter le four avec un cru dont la composition est constante dans le temps.

E - La cuisson :

La cuisson du cru est l’opération essentielle dans la fabrication du ciment. Il s’agit d’un procédé par voie sèche. La farine crue passe dans l’une des deux tours d’échange de chaleur avant d’être introduite dans l’un des deux fours. Elle s’effectue dans un four rotatif muni d’un réchauffeur à quatre étages de cyclones et d’un précalcinateur.

Les combustibles utilisés à la tuyère sont : principalement du coke de pétrole en marche normale des fours et des fuel haute viscosité (FHV) lors de l’allumage, ainsi que le charbon, qui fournit 850 ternies pour une tonne de clinker, notons que la température de la flamme est d’environ 2000° C. Les dimensions du four sont de 95mètres de long et environ 4mètres de large. Le Clinker à la sortie du four est refroidi à l’aide de puissants Ventilateurs dans un refroidisseur à grilles.

F - Broyage du ciment :

A la sortie du four, le clinker se présente sous forme de granulés. Pour donner naissance au ciment, il doit être broyé avec du gypse qui est un régulateur de prise. Selon la qualité de ciment souhaité, et en conformité avec les normes marocaines, on peut ajouter dans les proportions bien définies, des matières d’addition telles que la pouzzolane.

Le broyage du ciment s’effectue dans trois broyeurs à boulets :

Ils sont alimentés en clinker venant du hall de stockage, additionné de gypse de la prise de ciment et de calcaire.

Tapis roulant

Broyeur

Farine crue

Four

Refroidissement

Préchauffage

Stockage usine


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C’est la variation de dosage de ces divers produits et la finesse du broyage qui permette de définir les différents types de ciment.

Le ciment ainsi produit est envoyé vers les silos de stockage.

G - Le stockage et l’expédition :

Après broyage, le ciment est expédié par pompes pneumatiques de marque FULLER, ensuite le ciment produit est envoyé vers des silos de stockage du produit fini. LAFARGE dispose de 6 silos d’une capacité de stockage totale de 18 000 tonnes de ciment, et produit deux types de ciment : le CPJ45 et le CPJ35. C’est la variation des dosages d es éléments d’addition et la finesse du broyage qui permet de définir les différents types de ciment. La livraison du ciment est vendue.


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Le processus de fabrication de ciment


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DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DU SERVICE D’AFFECTATION

I. LE MAGASIN GENERAL :

1) ROLE ET OBJECTIF :

Le magasin est un lieu de stockage des produits de fonctionnements (pièces de rechanges) dont on se sert en cas de panne. Il se situe au centre de l’usine (entre l’administration et les ateliers), et il est à la proximité du cœur de l’installation (cuisson) pour faciliter les accès et la rapidité de livraison.

L’espace du magasin est organisé de façon que les articles sont rangés en lignes (travées), et en colonnes (casiers). Et chaque case de rangement est numéroté afin de faciliter l’identification et par suite la gestion. Le magasin contient presque 6000 articles, et ces derniers sont classés par : famille, atelier, et par service. Chaque article est identifié par un code seul et unique, ce code est composé de 8 chiffres :

Les deux premiers désigner le chapitre famille ;

Les deux suivants sont des sous-chapitres ;

Les quatre derniers désignent le numéro d’ordre article famille.

Cette codification facilite la connaissance des articles et permet de retrouver avec précision l’ensemble des caractéristiques d’un article, c’est la base indispensable, pour une bonne gestion des stocks.

Chaque article est accompagné d’une fiche pe rsonnelle qui permet de suivre l ’historique des mouvements (sorties entrées).

Les principaux objectifs du magasin sont :

Permet d’assurer les besoins en fournitures juste nécessaires à la sécurité de fonctionnement de l’outil de production

Veille à réduire la valeur des stocks et par suite le coût de stockage qui permet de dégager de la trésorier et des fonds d’investissement

Assurer la satisfaction des besoins des services avec le moindre coût (quantité économique de stockage sans rupture qui peut généré des coûts d’indisponibilité)


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2) ORGANIGRAMME DU SERVICE MAGASIN :

Responsable : RH, Finance, Achats

et Magasin

Responsable du magasin

Magasinier Distributeur

Magasinier Gestionnaire

Magasinier Réceptionnaire


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II. L ’ORGANISATION DE L A GESTION DES STOCKS AU SEIN DE LAFARGE MEKNES :

Le stock peut être définit comme une provision de produits en instance de consommation.

Le stock sert aussi à faire face aux conséquences fâcheuses qui peuvent se produire à n’importe quel moment.

Il évite le dérangement dû à des achats d’urgence où à des livraisons trop fréquentes qui dégage généralement des coûts supplémentaires.

1) UNITES DE STOCKAGE :

Unité de comptage :

C’est l’unité avec laquelle est comptée en stock : pièce, parie, douzaine, grouse, kilogramme, litre, mètre, mètre- carré, mètre- cube…

Unité d’emballage :

C’est la quantité contenue dans l’emb allage normal du fournisseur : fût de 200 litres, carton de 48 pièces, sac de 20 kg…

Unité d’achat :

C’est l’unité avec la quelle le service achats élabore la commande et qui correspond à l’unité proposé par le fournisseur.

Unité de facturation :

C’est la quantité correspondance au prix unitaire de facturation par le fournisseur : x f/100kg d’huile de graissage en fût de 501, y f/Km de câble …

La fiche de stock :

La fiche de stock est la carte d’identité de l’article stocké, elle contient les informations suivantes :

Code article Désignation précise et complète L’unité entrée (ou d’achat). L’unité de sortie. L’emplacement de chaque article .

(Voire annexe N°1).

2) ROLE ET FONCTION D’UN STOCK : Les raisons qui conduisent à la constitution d’un stock sont nombreuses et variées,

parmi les plus importantes on peut en citer :


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Le décalage qui existe généralement entre le délai exigé entre la demande d’un produit et le temps nécessaire à son apprivoisement

La nécessité d’assurer la continuité de fonctionnement d’un appareil de production, d’un service, etc.

Assurer une réserve destinée à jouer la fonction d’interface entre les flux de consommation et les flux d’approvisionnement surtout lorsque l’écart est très grand.

3) COUTS LIES A LA GESTION DES STOCKS :

Les stocks supportent deux sortes de frais :

Les frais de passation :

Chaque article stocké au magasin à un coût de passation commande, ce coût est composé des éléments suivants :

Frais de gestion des achats et approvisionnement à savoir : charges du personnel, amortissement des locaux et installations, frais généraux, coûts des imprimés …

Frais de réception et de contrôle à savoir : frais de transport, d’analyse …

Les frais de possession :

Le stockage génère aussi des coûts de stockage qui sont comme suit :

Coût de fonctionnement du magasin (charges du personnel, amortissement des installations et magasin…)

Frais d’immobilisation de l’argent

Frais des pertes

Frais généraux

Frais de dégradation de l’état des articles

Frais de conservation pour les articles qui nécessite des conditions de stockage spéciaux

Primes d’assurance.

4) REGLES DE FONCTIONNEMENT DE LA GESTION DES STOCKS :

a) La demande d’achat (D.A) :

Chaque article est doté d’une f iche appelée « fiche casier » sur la quelle on peut renseigner tous les mouvements de l’article (entrées-sorties). Cette fiche est unique et spécifique à chaque article.

Il existe deux sortes d’articles : articles stockés qui sont généralement des articles mouvementés et stocké au magasin avec une spécification d’un seuil de stock de sécurité


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(seuil de réapprovisionnement ou point de commande) et la demande d’achat pour le réapprovisionnement est faite par le responsable magasin. Et des articles non stockés (besoins d’utilisation dans l’immédiat et qui ne sont pas des articles mouvementés) et qui sont gérés directement par les utilisateurs. Par ailleurs la réception de tous les articles soit stockés ou non stockés se fait au magasin.

b) La réception :

La réception est l’opération de constater un article en stock (entrée en stock pour les articles S et la constatation de la dépense pour les articles NS). Et cette opération comprend deux étapes principales : la réception quantitative et la réception qualitative. (Voire annexe n°2)

la réception quantitative :

La réception se fait selon plusieurs stades :

L’arrivée physique du produit ;

Sa mise à disposition dans l’aire de réception ;

Le contrôle quantitatif ;

Le matériel doit être accompagné d’un bon de livraison (BL) en 2 exemplaires qui rappelle obligatoirement le numéro de commande. Le réceptionnaire procède immédiatement aux opérations suivantes :

Vérifier l’existence de la commande référencié sur le bon de livraison ;

Identifier le libelle du matériel sur le bon de commande ;

Rapprocher la quantité et le prix de la commande au bon de livraison ;

Remettre le deuxième exemplaire au livreur ;

Impression et renseignement du bon de réception (BR) ;

Vérifier les quantités reçues par rapport aux quantités commandées et renseigner le BR ;

Informer l’utilisateur sur l’arrivée du matériel (la personne habilitée à faire la réception qualitative).

Saisie de la réception quantitative sur le système JDE après contrôle qualitatif du demandeur,

Réception qualitative :

Elle doit se faire au plus tard le deux jours ouvrable après la livraison de la marchandise. La personne qui effectue la réception qualitative valide le BR, et puis procède à la réception qualitative sur le système JDE dans le cas des articles NS.

c) La distribution :


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Le demandeur présente au livreur un bon de sortie validé par sa hiérarchie qui contient les informations suivantes :

La date ;

Le nom de l’atelier ;

Le nom de l’appareil ;

La quantité demandée ;

La description des articles demandés.

L’imputation comptable (centre de coût)

De sa part le magasinier, avant livraison, il inscrit sur le bon de sortie :

Le code article ;

Le stock restant ;

La signature dans la partie réservée au magasin

(Voire annexe n°3 : types des bons de sorties)

(Voire annexe n°4 : l’horaire de distribution)

d) Sorties magasin en dehors des heures ouvrables :

Les sorties des articles de stock par la maintenance et les autres services en dehors des heures ouvrables du magasin et en l’absence du magasinier peuvent se faire à condition que toute ouverture du magasin et sortie doit ce faire conjointement par le chef de poste et l’utilisateur. L’utilisateur peut consulter le système JDE pour identifier l ’emplacement du stockage, et il un bon de sortie est établi est mis à la disposition du magasinier pou qu’il soit régularisé le lendemain. (Voire annexe n°5)


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TROISIEME PARTIE : BILAN DES TRAVAUX REALISES DURANT CE STAGE

I. OPERATIONS QUOTIDIENNES DE GESTION DE STOCK Durant ce stage nous avons eu l’occasion d’effectuer ou d’assister aux différentes taches du service gestion de stock à savoir :

La réception physique est sur système des articles stockés ; Le rangement des articles dans leurs emplacements ; Création des fiche casier pour les nouveaux articles crées ; Saisie des bons de sorties sur le système ; Inventaire tournant pour certaines familles d’articles ; (Voire annexe n°6) Analyse des écarts suite aux inventaires réalisés ; Classement des dossiers de réception ;

II. PRESENTATION DE SUJET DE RECHERCHE Pendant cette période de stage, nous avons réalisé une recherche pratique au niveau de la gestion des stocks suite à la demande du responsable du service gestion des stocks. Ce travail consiste à élaborer un manuel de fonctionnement et d’organisation du service gestion des stocks, ce manuel décrit en détail le service et ses missions et sert à être une référence et un guide pour toutes personnes ayant une relation la gestion de stock.

III. PRESENTATION DU RESULTAT DU TRAVAIL REALISE Afin d’élaborer ce manuel, nous avons identifié en concertation avec le responsable magasin tout d’abord les différents thèmes qui sont en liaison avec la gestion de stock et qui doivent être intégré dans ce manuel, sachant que les opérations de gestion de stock que nous avons réalisé ou à les quelles on a assisté nous a facilité le travail. La deuxième étape de notre recherche consiste à recueillir touts les documents et procédures relatives aux thèmes identifiés, et enfin nous avons synthétisé et structuré le manuel de la façon suivante : Organisation -Organigrammes Missions générales du service magasin Contribution de la gestion de stock aux processus de l’entreprise Les coûts liés à la gestion du stock Système d’animation du service magasin Système de délégation de responsabilité Logiciel JDE (Voir le manuel en pièce jointe)


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Conclusion :

La période du stage que nous avons eu l’honneur de passer au sein de LAFARGE Ciment Usine de Meknès, nous a été notre deuxième confrontation de la pratique réelle de l’entreprise. Nous avons vécu à travers ce stage une expérience qui nous est très bénéfique et qui nous serons certainement fructueuse.

En fait, nous espérons que ce modeste travail profitera de votre

considération honorable. Nous considéro ns ce Projet de Stage d’application comme un critère

indiquant notre niveau et la valeur de nos connaissances que nous avons acquis pendant les trois années passées au se in de l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Tanger.

Certes ces acquis de ce stage vont contribuer à la bonne réussite de notre

prochaine vie professionnelle.

Et pour clore ce modeste travail, nous tenons à renouveler nos sincères reconnaissances, à toute personne ayant participé du prés ou de loin à la bonne réalisation de ce fruit.


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Annexe n°1 : fiche casier ; Annexe n°2 : traitement des réceptions Magasin ; Annexe n°3 : types des bons de sorties ; Annexe n°4 : modification de l’horaire de distribution ; Annexe n°5 : gestion des sorties en heure cloche ; Annexe n°6 : Respects des pratiques d’achat ; Annexe n°7 : Mise en compétition des fournisseurs


A.HAMIMID 33 ENCGT

Annexe n°1 : fiche casier :


A.HAMIMID 34 ENCGT

Annexe n°2 : traitement des réceptions Magasin :


A.HAMIMID 35 ENCGT

Annexe n°3 : types des bons de sorties :


A.HAMIMID 36 ENCGT


A.HAMIMID 37 ENCGT

Annexe n°4 : l’horaire de distribution :


A.HAMIMID 38 ENCGT

Annexe n°5 : gestion des sorties en heure cloche :


A.HAMIMID 39 ENCGT

Annexe n°6 : Respects des pratiques d’achat :


A.HAMIMID 40 ENCGT

Annexe n°7 : Mise en compétition des fournisseurs :

Documents

Sommaire - d1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.netd1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.net/document/pdf/53971b3f94cab.pdf · Ce stage au sein de LAFARGE Meknès nous permettra d’enrichir nos connaissances