SEPP, 23, rue GaliléeF - 75116 ParisTél. +33 (0)1 44 92 50 50 - fax +33 (0)1 44 92 50 51

Directeur de la publication : Jacques DarmonSecrétaire de rédaction : Véronica Velez

Collaborations : Pascal Jacquin (formation), Michel Laurent, Éric Sorlet,Frédéric Guérin (saisie), Catherine Legrand (corrections)Diffusion promotion : Brigitte ArnoudPublicité : Carmen Costa i Montal assistée de Sandra BiloéPAO, gravure : Planète Graphique Studio, 75017 ParisImpression : Imprimerie de Champagne, 52200 LangresRoutage : Presto© SEPP, Paris. Reproduction interdite. Toutefois, des photocopies peuvent être réaliséesavec l’autorisation de l’éditeur.

Dépôt légal : décembre 2004

l’électricien ✘

N° 9 • HIVER 2004 5

Sommaire éditoTrois profilsEn tant que président du Consuel(1) et du Fisuel(2) ainsi que vice-président dePromotélec(3), je suis particulièrement heureuxde pouvoir bénéficier de la tribune d’unjournal dédié aux électriciens. Ce, pour trois raisons !Tout d’abord, en tant qu’associationréunissant installateurs, distributeurs etusagers, le Consuel, chargé d’une mission de service public en relation étroite avec lesautorités, représente une situation unique quenombre de pays s’efforcent de transposer.Ensuite, la sécurité électrique étant savocation tant en construction neuve qu’enexistant, le Comité se doit de mettre enœuvre, en parfaite harmonie avec lesPouvoirs Publics et la filière électrique, ledispositif institué par le décret du14 décembre 1972, modifié le 1er mars 2001,relatif au contrôle de l’application desprescriptions de sécurité des réglementationsen vigueur, en constructions neuves outotalement rénovées.Enfin, dans l’intérêt général, le Consuel prendune part active face au problème que posel’insécurité électrique de plusieurs millions de logements anciens en France. Différentsdiagnostics sont possibles, et leurs prixvarient entre 70 et 150 € environ. Les travauxde mise en sécurité pourront faire l’objetd’une attestation de conformité. Il s’agit donc bien d’une réelle démarche qualité pour la filière dans l’intérêt des usagers del’électricité, le Consuel entendant biendévelopper encore certaines initiatives afind’accroître le niveau de sécurité desinstallations électriques, en France, et fairerayonner cette dynamique au-delà de nosfrontières, notamment en Europe.

PHILIPPE ANDRÉ

Les fournisseurs me proposent

Mon métier7 RÉSEAUX DE DISTRIBUTION BT

Des clonnes à la Une

D8 LES COLONNES ÉLECTRONIQUES

Collectif neuf ou réhabilité

Mon client m’a demandé11 Dis, monsieur, l’électricien,

éclaire bien mon commerce !

12 Lampes à décharge, à la souce de l’éclairage

Solutions14 EXCLUSIF

Premier comparatif des tableaux de communication

16 CÂBLAGE RÉSIDENTIEL

« Alvidis » de l’antenne à la prise terminale

Actualité17 DISTRIBUTION

Au fil des semaines sur Socomedia

17 ACTU

Au fil des semaines sur www.electricienplus.info

Astuces & produits18 S@ti les produits nouveaux sur le marché19 AGENDA - Les rendez-vous professionnels

à ne pas manquer

Les fournisseurs me proposentSocoda 1ère de couverture / MICHAUD 2e de couverture /ARNOULD page 6 / DEPAGNE page 9 / FINDER page 13 / KAUFEL page 16 / HAGER 4e de couverture

Cahier central, le TECHNOinfo+ de 12 pages EN PRISE DIRECTE AVEC LA SÉCURITÉ

11 Abonnement gratuit

Le moniteur professionnelde l’électricien

(1) Consuel : Comité national pour la sécurité des usagers de l’électricité.(2) Fisuel : Fédération internationale pour la sécurité des usagers de l’électricité.(3) Promotelec : association pour la promotion de la sécurité et la qualité des installationsélectriques dans le bâtiment.

N° 9 • HIVER 2004 7

Mon

métier

Nécessaire pour la réalisation de colonnes électriques en immeuble collectif neuf ou réhabilité, le Guide représenteune traduction pratique des normes et règles en vigueurauxquelles il ne se substitue pas.

A savoir :– l’arrêté interministériel du 17 mai 2001 (NF C 11-001) ;– NF C 11-201 d’octobre 1996 et ses annexes ;– NF C 14-100 de septembre 1996, ses additifs et

interprétations ;– NF P 98-331 de septembre 1994.Par ailleurs, il convient de ne pas oublier les réglementa-tions relatives aux bâtiments de l’arrêté du 31 janvier 1986.Le comité Séquélec (Sécurité et qualité dans l’utilisationde l’électricité) est une instance de concertation, natio-nale et locale, entre EDF et les professionnels del’installation électrique, pour examiner et régler tous lesproblèmes d’ordre technique ou de prestations pouvantse poser dans les rapports entre le distributeur d’élec-tricité et les installateurs électriciens. Les membres ducomité sont :– EDF Réseau de distribution ;– FFIE (Fédération française des installateurs électri-ciens) ;– SERCE (Syndicat des entreprises de constructionélectrique) ;

– FEDELEC (Fédération nationale des professionnels indé-pendants de l’électricité et de l’électronique) ;– UNA3E (Union nationale artisanale de l’équipementélectrique et électronique) ;– ELE (Entreprise locale d’électricité), représentant desGRD (Gestionnaires réseaux de distribution), affiliée à laFédération nationale des collectivités concédantes etrégies (FNCCR) ;– CONSUEL.D’autres organisations professionnelles pourront sejoindre à l’avenir au comité national.L’objectif de ce partenariat est de renforcer les liens entrele distributeur et les acteurs impliqués dans la réalisa-tion d’installations électriques, de façon à progresser auniveau de la sécurité pour les intervenants, les utilisa-teurs et le public ; de promouvoir les solutions amélio-rant le niveau de qualité de la fourniture ; de favoriserl’harmonisation des procédures et de contribuer à lasatisfaction du client.Bientôt disponible. Pour le recevoir, e-mail : vvelez@cpi-media.com

Des colonnesà la Une

RÉSEAUX DE DISTIBUTION BT

Les différents éléments

d’une colonne électrique

1. Coffret Coupe-Circuit principal Collectif

(CCPC) ; 2. Liaison entre le CCPC et le

1er distributeur de la colonne ;

3. Gaine de colonne ; 4. Canalisation

collective ; 5. Distributeurs à Coupe circuit

principal individuel (CCPI) ; 6. Dérivation

individuelle (DI) ; 7. Tableau de contrôle

et de protection.

8 N° 9 • HIVER 2004

Mon

métier RÉSEAUX DE DISTIBUTION BT

Collectif neuf et réhabilitéLes colonnes électriques, équipements terminaux du réseau de distribution publique à basse tension, alimentent les clients des immeubles. La norme NF C 14-100, régissantces installations, est en cours de révision. C’est le moment d’afficher de nouvellesambitions pour améliorer le savoir-faire, créer la synergie entre les partenaires du domaine technique et améliorer les conditions de sécurité. C’est donc à vous,professionnels, de sensibiliser votre environnement vis-à-vis des problèmes de sécurité de ces installations, tant auprès des opérateurs, des clients que de tiers.

Si, depuis 1992, date d’application du décret, toutesles nouvelles colonnes électriques sont entréesdans une concession (EDF ou régies), trois acteurs

essentiels interviennent dans leur construction. A savoir : lemaître d’ouvrage de construction, l’entreprise d’électricité etle service loca de distribution. C’est de la synergie entre cestrois acteurs dont dépendent les conditions de réussite.La marge de progrès est importante car 15 % des installa-tions du circuit de puissance présentent un dysfonctionne-ment lors de la mise sous tension et surtout 60 % desinstallations de communication (téléreport) ne fonctionnentpas lors de la mise en service.Le préjudice est important. Tout d’abord financier bienévidemment, car on multiplie les interventions et on créeun retard pour la mise à disposition de l’énergie auxclients. Mais, surtout, le préjudice est moral car ces dys-fonctionnements génèrent des accidents (16 accidents en2003, 2 accidents graves du travail dont un mortel), desincendies (7 incendies de colonnes en 2003).Le rôle de chacun : le maître d’ouvrage de construction (unpromoteur dans plus de 9 cas sur 10) garantit la conformi-té de l’ouvrage. Il organise et coordonne les travaux etdésigne l’entreprise d’électricité qui va réaliser la colonneélectrique. Il est garant du « dossier de branchement », lapièce maîtresse du dossier technique. De nombreux dys-fonctionnements pourraient être évités si le « dossier de

branchement » était plus précis (un référentiel du « dossier

de branchement » existe dans la norme). A l’issue des tra-vaux d’électricité, il faut transférer cette installation au ser-vice local de distribution (EDF ou régie) par son électricien.L’entreprise d’électricité s’engage sur la compétence de sesopérateurs et est garante de la conformité de ses travaux

aux normes en vigueur. Elle construit l’ouvrage conformé-ment au dossier de branchement validé par le Service localde distribution (EDF ou régie) et transfère l’installation à cedernier. Le Service local de distribution (EDF ou régie)instruit le dossier de branchement, y fait figurer les calculsélectriques de la colonne et le valide avant le début destravaux. EDF n’a pas développé de logiciel de calcul. Enrevanche, l’opérateur a validé les logiciels du « marché ».Le SDL définit la procédure de mise en exploitation de l’ouvrage et réceptionne l’ouvrage et l’exploite.Il faut seulement quelques mois pour construire une colon-ne qui est ensuite exploitée pendant 40 ans, voire plus.Aussi, un éventuel défaut de conception est ensuite subipar les exploitants toute la durée de vie de l’ouvrage.

SynergieLa synergie entre ces acteurs est primordiale, un organis-me s’y attache plus particulièrement, c’est SEQUELEC(Sécurité et qualité dans l’utilisation de l’électricité), entitécréée en 1984, dont l’objectif principal est de « renforcer

les liens entre les distributeurs (EDF ou régies) et les acteurs

impliqués dans la réalisation d’installations électriques, de

façon à progresser au niveau de la sécurité pour les interve-

nants, les utilisateurs et le public ».Une grande partie de la profession est regroupée au seinde cet organisme dans lequel on retrouve, aux côtés d’EDF,la FFIE, le SERCE, FEDELEC, UNA3E-CAPEB, la FNCCR et laCONSUEL.SEQUELEC édite des documents techniques, validés par lesparticipants (par exemple un « guide sur les colonnes élec-

triques »), qui portent une identité visuelle commune à unegrande partie de la profession.Concrètement, sur un chantier de réalisation, le techniciende l’entreprise d’électricité, le chargé d’affaires d’EDF ou larégie, l’exploitant, qu’ils soient à Marseille ou Lille, aurontle même document avec la même identité visuelle.« Nous travaillons bien sûr la synergie dans la profession »,indique Bernard Lepetit, EDG-GDF Services, délégationRéseaux électricité, expertise réseaux, en constatant qu’actuellement, avec la mise en place des directives euro-péennes sur l’électricité, le mode de l’électricité se com-plexifie. « C’est donc le moment d’amplifier notre effort de

communication tournée vers l’utilisateur, pragmatique et

pédagogique », conclut-il. •

L’importance du DIUOLes documents relatifs à la construction et à la mise en exploitation font partie du

Dossier d’intervention ultérieure de l’ouvrage (DIUO). Rendu obligatoire par le

décret de 1993, ce document donne la possibilité, en cas d’accident du travail,

d’incendie, etc., d’aller rechercher l’ensemble des éléments permettant de définir

les responsabilités. Malheureusement, c’est l’accident mortel intervenu au

niveau d’une colonne électrique que le juge d’instruction recherchera dans ces

documents les responsabilités éventuelles, surtout si la mise en service de

l’installation est récente.

Mon

métier RÉSEAUX DE DISTIBUTION BT

Solution globale « Olympe »

Dans le domaine de l’équipement des nouvellescolonnes électriques, la société Michaud a déve-loppé une solution globale, autorisée par EDF, inté-

grant la nouvelle norme NF C 14-100 (voir encadré). Sonsavoir-faire s’applique à l’ensemble des éléments de lagaine technique dans l’habitat collectif et individuel, dansle neuf comme dans l’ancien. Baptisée « Olympe », lesprincipales évolutions des matériels se caractérisent par :- l’utilisation systématique au départ de chaque dériva-

tion individuelle d’un coupe-circuit principal individuel(CCPI) permettant le sectionnement de chaque conduc-teur actif, dont le neutre ;- la création de nouveaux distributeurs d’intensité 400 Apouvant desservir des branchements de 90 A (18 kVA) ;- l’utilisation de fusibles et de barrettes de taille 00 à laplace des modèles cylindriques 22 x 58 ;- l’amélioration de la sécurité des nouveaux distributeursgrâce à une conception entièrement isolée (IPXXB). •

Claude Robert, chef de mission « Expertise

réseaux » (EDF-GDF Services ; délégation « Réseaux

électricité »), a répondu, le 30 septembre dernier, à

la société Michaud : « Vous nous avez présenté une

mise à jour de notre logiciel "Olympe", version 4, de

calcul des colonnes électriques. Nous avons étudié

et testé ce logiciel avec des cas concrets. Suite aux

échanges et aux modifications apportées, nous vous

confirmons que ce logiciel répond désormais aux

exigences de la NF C 14 100, avec l’intégration des

nouveaux coefficients de calcul. Les comptes rendus

imprimés issus de votre logiciel peuvent faire partie

du dossier de branchement conformément aux exi-

gences de la NF C 14 100. Nous communiquons aux

entités EDF-GDF Distribution l’utilisation possible

de votre logiciel pour des calculs de colonne. »

Autorisé par EDF

Le « Repter » comporte deux fois plus de connexions que les répartiteurs de terre du marché actuel et allie simplicité

et solidité. Prêt à câbler, il compte 8 dérivations 25 mm2 et 1 ligne traversante de 35 mm2. Il est prêt à câbler avec son

capot amovible inscriptible et prédécoupé pour le passage de câbles, aucune découpe n’étant ainsi nécessaire

(dimensions : 84 x 22 x 36 mm ; 95 g).

Prêt à câbler

« Repterisez » vos liaisons à la terre

Depuis le 15 novembre, le nouveau répartiteur deterre « Forsond » a fait son apparition chez lesdistributeurs. Baptisé « Repter », il a été conçu

pour effectuer les liaisons à la terre dans les colonnesmontantes des bâtiments d’habitation. « Forsond », spé-cialiste des circuits de terre, lance sur le marché le premieret unique répartiteur de terre à 8 connexions simultanées.Ce coffret de raccordement pour circuits de terre, permet-

tant le groupement des circuits de terre en habitat collec-tif, s’installe soit en armoire, soit directement fixé au mur.Le « Repter » peut être utilisé aussi bien en réhabilitationque dans les habitations neuves et répond aux exigencesde la norme NF C 15-100. Un bon répartiteur de terredevant avoir suffisamment de bornes de raccordementdisponibles, il doit être facile à raccorder et à fixer etpermettre un repérage des départs. •

10 N° 9 • HIVER 2004

Outre un

questionnaire

« colonne électrique »

permettant

de déterminer les

différents matériels

nécessaires à la

réalisation d’un

chantier, Michaud

propose le CD-Rom

« Olympe »

visualisant la totalité

la gamme. De plus,

il est possible de

calculer toutes

nouvelles colonnes

ainsi que les devis.

L’info au quotidien sur www.electricienplus.info

N° 9 • HIVER 2004 11

Mon client m’a

demandé

La lumière est un élément indispensable à la vie d’un lieu,à l’envie d’y vivre et d’y consommer. Dans ce contexte,poursuit Thierry Minssié, architecte d’intérieur, la lumièreest aussi un élément clef de l’image de marquecommerciale, facteur de reconnaissance des clients. Dubasique au plus sophistiqué, du discount au luxe, duclassique au marginal, chaque marque, chaque enseigne,chaque magasin possède sa lumière. C’est dans cecadre que s’inscrit le référentiel AFE (Association françaisede l’éclairage) consacré aux commerces. Régis deBeaufort(1), membre de la division « éclairage architecturalet décoratif » du Syndicat de l’éclairage, nous le commente.(1) Régis de Beaufort exerce au sein du marketing luminaires de Philips Eclairage.

Dis, monsieur l’Electricien, éclaire bien mon commerce !

En simplifiant, il est possible de scinder le mar-ché des commerces, en France, en deux catégo-ries : d’une part, le commerce dit « organisé »,

au sein duquel se retrouve la grande distribution ainsique les chaînes de franchisés ; et, d’autre part, l’en-semble des commerces indépendants. Le marché del’installation de l’éclairage lui aussi se divise en deuxtypes de projets : les nouvelles installations et larénovation d’installations existantes.Le Référentiel pour l’éclairage des commerces, publiépar l’AFE, représente, dans ce contexte, un outild’évaluation des installations d’éclairage des pointsde vente, en sachant, précise Régis de Beaufort, qu’ils’agit d’« un outil principalement destiné au marché de

la rénovation ».

La lumière demeure une composante importante du schéma d’aménagement général d’un magasin, en mettant

en valeur les produits selon une mise en scène plus ou moins sophistiquée. Mais un bon éclairage permet, d’abord,

d’identifier un lieu, de s’y projeter et de se l’approprier, cette perception commençant donc à l’extérieur du magasin

ou de la boutique. « Il peut, par conséquent, contribuer à l’identification d’une marque et s’intégrer dans un concept

plus global : c’est souvent le cas des chaînes franchisées », considère Bernard Chaudron, directeur « marketing

opérationnel France » de Thorn Europhane, pour qui « éclairer, c’est choisir des luminaires et des sources et les mettre

en œuvre pour moduler l’espace, créer des zones différentes, mettre l’accent sur la promotion du moment, guider

le flux des clients, etc. ».

Dis, monsieur, c’est quoi éclairer ?

Le « Référentiel

pour l’éclairage des

commerces »,

proposé par l’AFE,

permet de : réaliser

une évaluation de la

qualité de

l’éclairage ; établir

un diagnostic

précis ; mettre en

évidence les points

d’amélioration à

réaliser ; définir

tous les éléments à

prendre en compte

pour réaliser une

bonne rénovation.

ÉCLAIRE BIEN MON COMMERCE

Pour les commerces indépendantsEn matière de typologie de points de vente, ce réfé-rentiel s’adresse en particulier aux commerces indé-pendants. En effet, le commerce dit « organisé » faitdéjà appel, depuis quelques années, à des spécialistes« éclairage » internes ou externes pour se doter d’ins-tallations d’éclairage performantes, valorisantes etrépondant à leurs exigences. Cet outil peut être utilisédirectement par le commerçant lui-même, par l’instal-lateur qui sera amené à réaliser la rénovation ou parle bureau d’études ou l’architecte qui élaborera lenouveau projet d’éclairage.Ce document se présente sous la forme d’un ques-tionnaire. Six domaines d’exigences sont évalués àl’aide de simples questions :

Cré

dit

phot

o :

Phi

lips

Ecl

aira

ge.

Mon client m’a

demandé ÉCLAIRE BIEN MON COMMERCE

Ils se choisissent en fonction

de quatre critères principaux :

- Qualités photométriques. Chaque

luminaire redistribue différemment

en quantité et en qualité l’énergie

lumineuse produite par la source.

Il doit être choisi en fonction de son

rendement et de l’effet recherché

surtout, il ne doit pas éblouir.

- Design adapté au service recher-

ché. La typologie et les dimensions

des appareils doivent correspondre

aux configurations et à la taille des

volumes. Une disposition facilitant

l’appropriation du lieu et permet-

tant d’aménager différentes zones,

associée à une esthétique en

adéquation avec le style du

magasin, concourent aussi au

succès d’une bonne réalisation.

- Qualités intrinsèques aux normes

indispensables. Elles garantissent

la sécurité des biens et des person-

nes, mais aussi un fonctionnement

correct et l’optimisation des carac-

téristiques des sources dont les

puissances doivent être adaptées

aux besoins. “l’éclairage réprésente

entre 25 et 50 % de la facture

d’électricité des commerces”.

- Facilité d’exploitation et de main-

tenance. Réglages et changements

aisés à effectuer, aptitude à

recevoir des accessoires, simplicité

d’ouverture des appareils fermés,

nettoyage, etc.

Comment choisir les luminaires ?

1. Ambiance et perception générale du point de vente ;2. Ergonomie et confort du magasin ;3. Valorisation des produits et des marchandises ;4. Consommation d’énergie ;5. Maintenance de l’installation ;6. Systèmes d’éclairage (luminaires, lampes alimenta-tion, système de commande de l’installation).Cette évaluation permet d’attribuer une note (notationsur 5) à chacun de ces 6 domaines d’exigences.

Leur importance relative pouvant être différente d’uncommerce à l’autre ; la note obtenue par les deuxdomaines d’exigences perçus comme prioritaires ouparticulièrement importants est comptabilisée deuxfois. Au final, l’installation se voit ainsi notée et lenombre de points obtenus permet d’apprécier demanière objective le niveau de performance del’installation. •

L’électronique apporte à l’éclairage ses derniè-res technologies dont bénéficient les lampes àdécharge, les diodes électroluminescentes et

les alimentations. L’électronique certes, mais égale-ment la maîtrise des matériaux comme la céramique,

ont permis une évolution par la mise en valeur desproduits et l’ambiance des lieux de vente. C’est dansce contexte que se sont développées les lampesdécharge, principalement caractérisées par quatregrandes familles de produits :

La lampe à décharge

Shoplight HCI-TT,

proposée par Osram et

spécialement adaptée à

l’éclairage des magasins.

12 N° 9 • HIVER 2004

Les lampes ont considérablement évolué depuis 125 ans quand la première lampe à filament fut inventée. De dimensions de plus en plus réduites, de durée de vie plus longue, moins consommatrices en énergie, plusperformantes pour restituer les couleurs… et toujours plusrespectueuses de l’environnement, les lampes offrentaujourd'hui une palette de solutions répondant aux plusgrandes exigences en matière d’éclairage des commerces.Philippe Dramart, marketing manager chez GE Lighting, nous présente les principales évolutions répondant au concept « éclairer, c'est mieux vendre ! »

Lampes à décharge,à la source de l’éclairage !

...

N° 9 • HIVER 2004 13

- les tubes fluorescents linéaires. Depuis le lancement destubes T5, diamètre 16 mm, ils peuvent être considéréscomme des sources à part entière pour l’éclairage desmagasins tant par leurs performances et leur durée de vieque par le pilotage électronique qu’ils permettent. Il estmaintenant possible d’obtenir un éclairage général parl’utilisation de tubes fluorescents version directe ouindirecte, le choix de la température de couleur se faisanten fonction des matières exposées. Autre avantage : leurlongue durée de vie ;- les lampes fluorescentes compactes. De technologie iden-tique aux tubes fluorescents linéaires de par leur largeur degamme, elles offrent une flexibilité et des solutions seule-ment limitées par l’inspiration et l’imagination dans leprojet d’éclairage ;- les lampes iodures métalliques. Utilisées dans le passépour obtenir une grande quantité de lumière, elles ontaujourd'hui, grâce au développement d’un tube à déchargeen céramique, retrouvé leurs lettres de noblesse. La couleurde la lumière, l’efficacité lumineuse, la constance descouleurs, la durée de vie en font une des sources préféréesdes responsables de projets ; (voir photo)- les lampes sodium haute pression. De température decouleur chaude (2 500 K), offrant une alternative aux lam-pes iodures métalliques pour l’éclairage général, elles sontcompatibles avec les lampes halogènes à réflecteurdichroïque. Le rendu de couleur de ces lampes leur permetd’être intégrées dans les projets d’éclairage intérieur. •

En brefEn bref…

Le marché de l’éclairage des commerces est aujourd'hui en

pleine rénovation compte tenu de l’évolution des sources et

de leurs systèmes d’alimentation. Globalement les nouvelles

sources consomment moins et sont plus performantes (c'est-

à-dire qu’elles sont plus puissantes mais aussi plus petites),

leur miniaturisation et l’électronique conduisant à la concep-

tion de gammes de luminaires moins volumineux, plus légers

et au design plus audacieux. C’est le cas des sources fluo-

compactes mais aussi des lampes aux halogénures métal-

liques très intéressantes en accentuation. Quant aux tubes

fluorescents T5, de diamètre 16 mm et à alimentation électro-

nique, ils donnent également naissance à une nouvelle géné-

ration de luminaires plus performants et plus décoratifs

(suspensions, chemins lumineux). Enfin, les LED (diodes

électroluminescentes) offrent de nouvelles possibilités pour

réaliser des effets lumineux décoratifs, tandis que l’électro-

nique et la numérisation des signaux permettent de commu-

niquer avec les luminaires et la gestion d’une installation

d’éclairage pour créer des ambiances différentes, animer

l’espace ou modifier les mises en scène. « Aujourd'hui, l’inno-

vation en matière d’éclairage et les outils mis à la disposition

des professionnels de la filière sont à la hauteur des enjeux

du secteur des commerces », affirme Régis de Beaufort.

Tendances

...

Solutions

14 N° 9 • HIVER 2004

Comme il a été développé dans la dernière édition de l’Electricien e+ (voir ci-dessous), le « décollage »de la domotique devient une réalité. Electricité et VDI(voix, données, images) cohabitent ainsi de plus en plus pour rendre l’habitat intelligent etcommunicant. Au cœur de ce développement desinstallations se situe le tableau de communication.Défini comme « un ensemble d’éléments deconnexion pouvant intégrer des systèmes deprotection et de coupure, situé dans le logement,permettant de configurer les liens entre les réseauxd’accès et les socles de prises de communication ».

CARACTERISTIQUESTypologie de coffrets

1 - DTI + répartiteur téléphone + répartiteur coax2 - Brassage V. et D. et répartiteur télévision coax3 - Brassage VDI et prises tout RJ45 (y compris TV)4 - Brassage VDI automatique et prises tout RJ45 (y compris TV)

Réalisation de réseaux1 - Catégorie 5e

2 - Catégorie 6

3 - Grade 1 (UTE C 90 483)

4 - Grade 3 (UTE C 90 483)

Doublement des services affectés à une prise RJ45 par adjonction d'accessoires à • une extrémité de la ligne côté prise

• aux deux extrémités de la ligne

Capacité en nombre de départsCoffret type 1

Coffret type 2

Coffret type 3

Coffret type 4

Applications

Le coffret permet de distribuer :

Passerelle vers des fonctions de confort et de sécurité

Equipement du coffret

Modularité des éléments d'équipement

Eléments communs tous coffrets

Repérage des départs vers les prises

Raccordement des blindages de câbles

Câblage avec ou sans outil spécifique

Séparation courant fort + courant faible

Possibilité d'incorporer des produits actifs

Passage de câbles intégré entrées et sorties

ServicesService Consommateur

Service Professionnel

Formation des professionnels

GarantieTableaux pré-montés à la demandeProduits dispos dans la distribution électriqueAccréditations

Premier comparatifdes tableaux de communication

La norme NF C 15-100(1) le définitencore plus précisément. Devantêtre installé dans la GTL (Gaine tech-

nique logement) de chaque logement, letableau de communication, de dimensionsminimales 250 x 225 x 70 mm, est desti-né à recevoir le point de livraison del’opérateur et doit comporter au moinsune barrette de terre et au moins un rail.La liaison doit être aussi courte quepossible (de préférence inférieure à50 cm) et de section 6 mm2 minimum.Moyennant le respect des règles propres àchaque tableau, le tableau de communica-tion peut être incorporé dans le tableaude répartition, un dispositif de terminai-

son intérieur (DTI) ou équivalent matéria-lisant la limite de responsabilité entre leréseau de l’opérateur et les installationsinternes des utilisateurs. Au regard de l’importance de cet équipe-ment, l’Electricien e+ se propose de com-poser les offres en cours et d’en suivre lesévolutions, toujours de façon comparati-ve. D’où la publication de ce premiertableau dans lequel n’apparaît pas l’offre« Tébis » de Hager(2), le constructeur ayantpréféré ne pas paraître cette fois-ci.

(1) Voir aussi le Guide UTE C 15900 (mise en œuvre et

cohabitation des réseaux de puissance et des réseaux de

communication) et le Guide UTE C 90483.(2) Voir l’Electricien e+, automne 2004, p. 17 du TECHNOinfo.

Cabling systems, home building, domotique, VDI, certains y rajoutant

même le S de sécurité tandis que, parmi les plus “anciens”, d’autres refusent

le terme pourtant fédérateur de domotique sous prétexte que ce concept

a essuyé un premier échec. Le décollage attendu semble, enfin,

être pour aujourd’hui. Ce premier TECHNOinfo+ fait partie de la collection

des TECHNOguides disponibles en téléchargement sur

www.electricienplus.info, rubrique Librairie.

DOMOTIQUEChronique d’un décollage attendu

www.electri

LEGRAND 3M CAE CASANOV@ SCHNEIDER ELECTRIC

Réf. 32913 OUI Solution UNO nlle version 1er semestre 2005Réf. 32910/11 OUI OUI Solution DUO Disponible 1er semestre 2005

Réf. 32912 OUI OUI Solution SYMPHONIE Disponible 1er semestre 2005Réf. 32991/92 NON Solution SOLO Disponible 1er semestre 2005

Oui, selon le type OUI OUI Solution Mini-Office OUIde coffret et câble choisis

Oui, selon le type OUI OUI * OUIde coffret et câble choisis

Oui, selon le type OUI OUI Solution UNO OUIde coffret et câble choisis

Oui, selon le type de coffret OUI OUI Solution SOLO Disponible 1er semestre 2005et câble choisis & SYMPHONIE

OUIAvec coffret type 4 Oui avec des recommandations Solution SOLO

précises oui avec cordons hybridesAvec coffret type 2 et 3 en développement OUI Solution SYMPHONIE

4 prises RJ 45 + 4 prises TV 1 rail DIN 18 positions jusqu'à 24 prises RJ45 Jusqu'à 8 prises 8+ 8 prises TV/FM/SAT COAX

4 à 16 RJ45 + 4 prises TV 2 rail DIN 36 positions Jusqu'à 32 prises pas de limite

20 prises RJ45 + 6 prises TV 3 rail DIN 54 positions Jusqu'à 128 prises

8 à 16 prises RJ45 universelles 4 rail DIN 72 positions Jusqu'à 8 prises

Voix téléphonie Téléphone/ADSL (2 lignes) Télévision applications DataDonnées Ethernet 100 Mbps TV satellite (deux téléphones applications TV (yc Satellite)

antennes parabole LNB Quattro)

Image Internet haut débit quand TV terrestre Internet application Téléphonierelié à un modem ADSL

Multimedia (musique, Télévision UHF/VHF Réseau informatique local Réseau Ethernetvidéo, photo) Ethernet 10/100

Images caméras Audio/Vidéo composite (DVD, Sonorisationmagnétoscope, satellite,

caméra, etc)

Portiers Portier Audio-Vidéo

Omizzy Passerelle CPL Automatisme, Caméra IP, NONen développement Solutions Domotiques

OUI Tous les équipements Solutions evolutives en OUIsont fixables sur RAIL DIN nombre de prise et en

gestion des ressources

OUI Tous sont communs de part la Distribution RJ45 en étoile OUImodularité sur rail DIN (modules

RJ45, téléphonie, Ethernet, télévision, audio/vidéo, etc.)

OUI Pictogrammes étiquetés Oui via porte-étiquettes Numérotation OUIsur la facade du coffret systématique des prises

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en un seul clicOUI OUI Coffret uniquement Coffret de communication OUI

courant faible distinct du courant fortSwitch Omizzy (modems Oui à savoir : les modules OUI OUI OUIet routeurs du marché) de téléphonie,Ethernet,

télévision, audio/vidéoOUI OUI

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N° 9 • HIVER 2004 15

Solutions CÂBLAGE RÉSIDENTIEL

Présent à Elec, Schneider Electric y présentera, notamment, sous la marque Alombard, son offre de câblage résidentiel. Baptisée « Alvidis », Elisabeth Conraux,directeur du management de l’offre ultra-terminale et tableaux résidentiels, nous la dévoile en précisant qu’elle sera commercialisée au printemps prochain.

« Alvidis »,de l’antenne à la prise terminale

«Aujourd’hui, quand on parle de

réseau dans le résidentiel, celui-

ci ne se limite plus au tradi-

tionnel schéma « ordinateur-Internet-

imprimante ». On y associe, de plus en plus,

le téléphone et la télévision ». C’est cette évolution que souhaite accompagner« Alvidis ». Explications !En fonction des attentes de l’occupant, dunombre de prises à connecter, du type desource, de la flexibilité souhaité, cette offrepropose deux solutions complémentaires :- l’option « standard » (1), la plus souple,composée de plusieurs modules équipés deprises RJ 45 en façade. Elle permet d’affec-

ter, à volonté, chaque prise à une fonction(télévision, téléphone, informatique) ;- l’option « flexibilité maximale » intégrant lareconnaissance du signal et assurant la répar-tition de façon automatique. Cette option, quisera présentée en avant-première à Elec, sematérialise via un boîtier vers lequel conver-gent toutes les arrivées (câble coaxial TV,câble ou TNT, téléphone), pour, ensuite,indifféremment distribuer l’ensemble dessignaux sur 8 sorties. « La prise RJ 45 devient

une prise à usage multiple », souligneElisabeth Conraux. L’utilisateur dispose ainsid’une installation totalement flexible per-mettant de déplacer, d’une pièce à une

autre, son téléviseur, son téléphone, sonordinateur, en toute simplicité, sans modifierle moindre câblage, ceci grâce à la priseuniverselle RJ 45.Enfin, pour couvrir l’ensemble de la chaînede distribution, de l’antenne jusqu’à laprise terminale, l’offre « Alvidis » intègreégalement les besoins de raccordementsdans les parties techniques par une offre derépartiteurs, amplificateurs, et autrescomposants essentiels à la distribution TVde tous types. • J.D.(1) L’offre « Alvidis » s’intègre dans les gammes de coffretde distribution « Opale » et « Pragma » de marque Merlin Gerin, garantissant une intégration technique et esthétique dans la gaine technique du logement.

16 N° 9 • HIVER 2004

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N° 9 • HIVER 2004 17

Actualité

En juin 2003, la FFIE (FédérationFrançaise des Installateurs Electriciens)

lançait son site www.ffie.fr. Dix-huit moisplus tard, enrichi par plusieurs rubriques, ilcompte deux espaces : un « public » (ren-seignements pratiques du type « comment

trouver une entreprise électrique près de

chez vous ? ») ; un « adhérent » (outils etassistance utiles à l’exercice de leur métierpar exemple).

(billet d’information du 29/11/2004)

Promotelec, association chargée de promou-voir la sécurité et la qualité des installations

électriques dans les bâtiments, vient d’êtrehabilitée par les pouvoirs publics à attribuer lelabel Haute Performance Énergétique (HPE). Cedernier, uniquement délivré à un bâtiment ayantfait l’objet d’une certification, sera associé aulabel « habitat neuf » sous la dénomination« Label Promotelec HPE 2000 » (haute

performance éner-gétique ; coeffi-cient C inférieurd’au moins 8 % àla consommation de référence) ou « Label

Promotelec THPE 2000 » (très haute performan-ce énergétique ; coefficient C inférieur d’aumoins 15 % à la consommation de référence).(billet d’information du 4/10/2004)

AU FIL DES SEMAINES SUR SOCOMEDIA

AU FIL DES SEMAINES SUR www.electricienplus.info

www.ffie.fr Promotelec habilité à attribuer le label HPE

P rès de 300 000 offres d’emplois ne sontpas satisfaites dans les entreprises de BTP.

C’est apparemment ce qui ressort du derniercolloque CCE organisé par la CSEEE (Chambresyndicale des entreprises d’équipements élec-triques de Paris et sa région), le 6 octobredernier. Son titre résumait assez bien la ques-tion : « L’entreprise face à la pénurie de main-

d’œuvre : attirer pour survivre ». À travers unchoix d’intervenants prestigieux, le thème asemblé toucher une assistance venue en grandnombre. Pourtant les difficultés de recruter nedatent pas d’hier, mais la filière avait alorsrépondu par un accroissement de productivité.Il apparaît que cette réponse n’est plus suffi-sante et cela montre que le problème semble

bien plus aigu. L’ampleur de cette pénurie semesure déjà par les départs programmés des« papy-boomer », dénommés il y a 30 ans les« baby-boomer » !. On compte que près de15 % de la masse salariale exerçant dans lesentreprises d’installation moyennes ou grandesva partir à la retraite dans les 3 ans qui vien-nent. Est-on préparé à les remplacer ? Ceci estaggravé par le départ du dirigeant dans prèsde 60 % des entreprises. Parallèlement, le tauxd’emploi en France est l’un des plus faibles dela CEE pour les moins de 25 ans et les plus de35 ans (35 % pour 40 % sur l’ensemble CEE).Or c’est près de 30 000 offres non satisfaitesque la filière de l’installation électrique enre-gistre déjà aujourd’hui !

Main-d’œuvrePénurie dans l’installation électrique

Avec l’arrivée d’Acome et Zehnder, l’association Promodul couvre désormais l’ensemble de l’offrerayonnante électrique intégrée au bâti, tant en chaud qu’en rafraîchissement, et compte désormais

en son sein la plupart des acteurs industriels leaders de ces marchés. Ces deux acteurs de l’acte debâtir vont respectivement intégrer les Collèges « Qualité PRE » et « Qualité Rayonnement Réversible ».En plus de l’arrivée de deux ces nouveaux membres, Promodul annonce la création de GroupesTechniques Spécialisés (GTS) ouverts aux industriels spécialistes en matière de procédés, matériels etmatériaux entrant dans la composition des systèmes intégrés au bâti, ces groupes ayant pour missiond’apporter leurs compétences aux différents « Collèges Qualité » et favoriser une réflexion globale surles techniques portées par Promodul. L’article complet sur www.electricienplus.info

Chauffage électrique rayonnantPromodul se renforce

En application de la loi du 9 août 2004 rela-tive au service public de l’électricité et du

gaz et aux entreprises électriques et gazières,un décret publié au Journal Officiel du vendre-di 19 novembre transforme EDF, établissementpublic à caractère industriel et commercial, enSociété Anonyme. Son conseil d’administrationest composé de 18 membres : représentantsde l’Etat, personnalités qualifiées et représen-tants élus du personnel. Le président directeurgénéral est nommé en conseil des ministressur proposition du conseil d’administration.La nouvelle forme juridique, officialisée le19 novembre dernier, permet à EDF, dans lecadre d’un objet social défini de façon large,de se libérer du principe de spécialité lié austatut d’EPIC. « Il s’agit pour EDF de pouvoir lut-

ter à armes égales avec ses concurrents », rap-pelle-t-on au sein de l’entreprise. Pour sesclients, au-delà de la simple fourniture d’élec-tricité, EDF peut en effet désormais élargir sonoffre commerciale en proposant une offremulti-énergie et des services associés. Lastructure de société anonyme donne en outreà EDF la possibilité de procéder à une éven-tuelle augmentation de son capital pour finan-cer son développement, la loi précisant quel’Etat détiendra au moins 70 % du capital etdes droits de vote. En revanche, la transfor-mation de la forme juridique d’EDF laisseinchangé le statut de son personnel qui relèvede la branche des industries électriques etgazières.L’article complet sur www.electricienplus.info

La fin d'un statutEDF peut, officiellement, proposer une offre multi-énergie

L’équipe de l’électricien vous propose une sélection des actualités

mises en ligne sur le site internet du journal. Rendez-vous sur

www.electricienplus.info pour suivre l’actualité au quotidien.

Depuis Juillet dernier, les clients professionnels des 100 points de vente du réseau

Socoda apprécient le « billet d’information » hebdomadaire de l’électricien e+.

18 N° 9 • HIVER 2004

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« Améliorer le confort danstous les lieux de vie… »... et ainsi permettre auxutilisateurs d’effectuer deschoix parmi des solutions defonctionnalité, de sécurité, et avant tout d’esthétisme. Pour répondre à ces attentes,l’Ebénoïd propose dans soncatalogue sa large gammed’appareillage, d’éclairage et d’accessoires électriques.L’EBENOÏD

L’espagnol FábricaElectrotécnica Josaproposera à partir de2005, sa nouvelle gammede petits matériel BJCCoral. Créee dans le butde doter le marché d’unproduit qui allierait lesbénéfices des gammes de

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N° 9 • HIVER 2004 19

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