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Comment aider les personnes soufrant de troubles alimentaires dans le domaine du sport ? Est-ce que le sport peut être un facteur déclencheur des troubles alimentaires?
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Sport de haut-niveau &
troubles alimentaires
[email protected]: nicolassahuc
Fondateur et vice-Président de l’association “L’ACT, redonnons du sens au comportement alimentaire”www.sudtca.fr
Elis
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ExpériencesDiététicien: formation initiale 2003
Formé à la nutrition du sport haut-niveau à l’hopital la Pitié Salpétrière, Paris depuis 2005/6
Formé au T.C.A. à l’hopital St Anne, Paris depuis 2006/7
Formé à la T.C.C. à Montpellier depuis 2008
Formé à la thérapie A.C.T. 2009, Nîmes
Formé à l’entretien motivationnel et l’éducation thérapeutique, Montpellier
Formé à la thérapie C.R.T. for children and adolescent (Anorexia Nervosa) 2010, London
Membre de la S.F.N.S.
Membre du CA de l’A.F.D.A.S.-T.C.A.
Membre du groupe expert pour la H.A.S. pour les 1eres recommandations de la prise en charge de l’anorexie mentale
Représentant des équipres françaises au 9th International Eating Disorder Convention London
Mon présentation est basée sur mon expérience personnelle dans l’accompagnement de personnes souffrant de TCA depuis 2007
Aucun conflit d’intérêts avec une société de l’industrie pharmaceutique
Aucun conflit d’intérêts avec une société savante de l’industrie agro-alimentaire
Aucun conflit d’intérêts avec une industrie de l’agro-alimentaire
PlanIntroduction: “food choice & body image”A. “Assiettologie ou Primum non nocere”
A.1. Poids & perfomancesA.2. Approche nutritionnelleA.3. Restriction cognitiveA.4. PréventionA.5. Conclusion partie 1
B. Les différents troubles alimentairesB.1. Les troubles alimentairesB.2. L’axe de souffranceB.3. Que faire lorsque je dépiste un TCA ? B.4. Conclusion partie 2
Conclusion générale
introductionFood choice & Body image
“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011
Restrictionalimentaire
Augmentation de la sensation
de FAIM
Lutte contre la faim
Obsessionsalimentaires
Perte de contrôle
Culpabilité
Baissede l’estime de soi
Emotions
Régulation émotionnelle
EvènementsExtérieurs
et intérieurs
Prise alimentaire
Evaluation corporelle
Food choiceBody image
Boucle de maintien du comportement alimentaire sur la gestion du poids
[email protected]: nicolassahuc“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011
Restrictionalimentaire
Augmentation de la sensation
de FAIM
Lutte contre la faim
Obsessionsalimentaires
Perte de contrôle
Culpabilité
Baissede l’estime de soi
Emotions
Régulation émotionnelle
EvènementsExtérieurs
et intérieurs
Prise alimentaire
Evaluation corporelle
Food choiceBody image
Boucle de maintien du comportement alimentaire sur la gestion du poids
[email protected]: nicolassahuc“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011
Restrictionalimentaire
Augmentation de la sensation
de FAIM
Lutte contre la faim
Obsessionsalimentaires
Perte de contrôle
Culpabilité
Baissede l’estime de soi
Emotions
Régulation émotionnelle
EvènementsExtérieurs
et intérieurs
Prise alimentaire
Evaluation corporelle
Food choiceBody image
Boucle de maintien du comportement alimentaire sur la gestion du poids
[email protected]: nicolassahuc“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011
Restrictionalimentaire
Augmentation de la sensation
de FAIM
Lutte contre la faim
Obsessionsalimentaires
Perte de contrôle
Culpabilité
Baissede l’estime de soi
Emotions
Régulation émotionnelle
EvènementsExtérieurs
et intérieurs
Prise alimentaire
Evaluation corporelle
Food choiceBody image
Boucle de maintien du comportement alimentaire sur la gestion du poids
[email protected]: nicolassahuc“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011
A “Assiettologie ou Primum non nocere”
“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011
A.1.
“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011
Poids & performances
Poids et performanceUn des premiers paramètres travaillé pour obtenir des performances:
Influe sur la vitesse: “taux de MG élevé impact; appareils de mesure”
I.M.C. invalidé chez le sportif
Mesure du taux de déshydratation: technique de la pesée
Sur le ressenti ou la perception physique
Catégorie de poids: “poids limite pour la meilleure puissance”
Marathon, clycisme...: poids léger pour la distance “plus on est léger moins on a de poids à porter”
Sport esthétique: presque une “lapalissade”
Notion de poids de forme: “poids physiologique stable sans manipulation du comportement alimentaire”
A.2.
“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011
Approche nutritionnelle
Sur le plan nutritionnel
La place des produits sucrés:10% de l’A.E.T. peut être autorisé
Soit 200 à 270kcal/jAFSSA “les apports nutritionnels conseillés pour la population française 2001” Ed. Tec et Doc
Population générale Sportif
Sur le plan nutritionnel
La place des produits sucrés:10% de l’A.E.T. peut être autorisé
Soit 200 à 270kcal/jAFSSA “les apports nutritionnels conseillés pour la population française 2001” Ed. Tec et Doc
Population générale Sportif
Notion de besoin et énergieune fuite d’énergie en continue induit par les organes vitaux: le métabolisme de base
l’activité physique: facteur pouvant faire varier la dépense d’énergie de 50%
la dépense d’énergie commande les apports énergétiques
modèle de la balance énergétique
Les apports nutritionnels sont adaptés en fonction du niveau d’activité physique de l’individu et de son métabolisme de base en fonction de son âge, de sa taille et de sa croissance (AFSSA, apports nutritionnels conseillés pour la population française 2001, Ambroise Martin, Ed Tec & Doc)
D.E. = M.B. x N.A.P.chez l’adolescent de 10 à 18 ans (en kJ.j-1)
garçons: MB = 69,4.P +332.T + 2392
filles: MB= 30,9.P + 2016,6.T + 907
Chez l’adulte (Equations de Black et Al. (1996))
homme: MB=1,083.P(0,48).T(0,50).A(-0,13)
femme: MB=0,963.P(0,48).T(0,50).A(-0,13)
Niveaux d’activité physique:
1,45 (sédentaire) - 1,6 - 1,8 - 2,0 - 2,2 (sportif)
La répartition énergétique sur la journée
Petit-déjeuner: 25% de l’A.E.T. journalier
Repas de la “mi-journée”: 40% de l’A.E.T. journalier
Repas de la “fin de journée”: 35% de l’A.E.T. journalier
Les collations: maximum 10% de l’A.E.T. journalier
Coûts énergétiques/Apports alimentaires
D.E. (H/F)en kCal/h
Football, rugby, hand-ball, aviron, tennis, course à pieds, cross-country, ski de fond, squash, natation de compétitioncyclisme 430/390
Cyclotourisme, footing, natation amateur, patinage, ski, boxes, escrime, water-polo, basket, volley-ball, marche rapide 366/300
Golf, pétanque, équitation de loisir, jardinage, tirs, ping-ping, voile, randonnée pédestre 226/138
Sédentaire 150/120
Survie et l’Homme préhistoriqueApport énergétiques 20cl de Jus de fruit 100kCal
Structure des repas1 2 3
Entrée avec vinaigrette
Légumes cuits ou crus
ou soupe
Salade de féculents
-
VPO et accompagnement Féculents
Légumes cuits ou crus
Les 2
Produit laitier yaourt ou fromage blanc
Dessert fruit
Adapter les qttés de féculents en fonction de la pratique sportive
Vidange gastriqueModification de la vitesse de la vidange gastrique:
fibres
matières grasses (chaine carboné moyenne et longue)
tonicité du contenu gastrique
protides
mixité du bol gastrique
alcool
En pratiqueCouverture des besoins réalisée par l’augmentation de l’apport énergétique
En fonction des capacités gastrique du sportif
La règle des 3h avant match
Loin: IG bas et sucres lents. A proximité: IG et sucres élevés
Charge glycogénique pour les sports d’endurance en amont
Régime Scandinave modifié: charge glycogénique
Limiter les apports de matières grasses
75% des sportifs sont déshydratés, conséquence
-40%
-30%
-20%
-10%
0%
-1 -2 -3 -4
% de perte de poids
Technique de la pesée:Avant-après, mesure donc
le % de déshydratation.
Donne une information sur la qtté à absorber pour compenser les pertes
hydriques.
En prévision pour la prochaine épreuve,
ajouter à la quantité d’eau bue.
Les B.E.A.G.
Les glucides apportés sont utilisés pendant l’effort
Isotonicité de la boisson
Ration d’attente
Troubles intestinaux possible et/ou déshydratation
Tester toujours à l’entraînement
Exemple de B.E.A.G.
Les recommandationsL’eau seule suffit <1h d’activité physique
Apport glucidique selon l’intensité de l’activité
>3h 1g de NaCl/L, pertes hydro-électrolytiques, conseillés entre 1h30 à 3h selon l’activité et l’ambiance thermique
Eau bicarbonnatées, en récupération pour tamponner le sang - tolérance digestive et uniquement dans les sports d’intensité élevé
Boire de manière régulière, température
Boisson d’attente dans certains cas
Justification de l’apport protidique
A.N.C. 0,8gr/kg/j de protéine de bonne qualité
Effet seuil par saturation des transporteurs
Prise de masse avec max 1,2 à 1,5gr/kg/j dont 2/3 des protéines d’origine alimentaire
Phénomène d’accrétion: fenêtre métabolique, eau et apport glucidique
à R0 puis R2 puis R6
Complément alimentaire dans les collations et les fenêtres métabolique
Aucune justifications à l’heure actuelle
A.3.
La restriction cognitive*
“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011
Définition de la RC*Intégrer dans le futur DSM-V (mai 2013)
Selon Polivy & Herman (1975)
“Démarche volontaire et consciente de réduire ses apports caloriques quantitatifs/qualitatifs, en s’imposant un ensemble d’obligation ou d’interdiction alimentaires, dans le but de perdre du poids ou d’éviter d’en prendre”
2 phases:
phase de contrôle: pour ne pas grossir ou perdre du poids fonctionnement sur les croyances.
phase de la perte de contrôle: frustration, privation, perte de plaisir, obsessions sur les aliments avec envahissement... Le sujet va reprendre du poids.
Intérêt du régime scandinave modifié: entraînement possible et charge glycogénique quasi équivalente
The Minesota semi-starvation experiment (KEYS et al,. 1950)
Permet de distinguer aussi les crises alimentaires d’origine émotionnelle et celle d’origine hypoglycémique
Compulsions alimentaires
Intérêt du régime scandinave modifié: entraînement possible et charge glycogénique quasi équivalente
The Minesota semi-starvation experiment (KEYS et al,. 1950)
Permet de distinguer aussi les crises alimentaires d’origine émotionnelle et celle d’origine hypoglycémique
Impact du régime Scandinave /
Minesota Semi-starvation
Compulsions alimentaires
Intérêt du régime scandinave modifié: entraînement possible et charge glycogénique quasi équivalente
The Minesota semi-starvation experiment (KEYS et al,. 1950)
Permet de distinguer aussi les crises alimentaires d’origine émotionnelle et celle d’origine hypoglycémique
Sur la pratique sportive:
burn-out, contre-perfomances
intersaison: prise de poids
Première réalisée par le médecin du sport (ex: consultation cycliste): STRESS de la pesée
frustrations alimentaires,
augmentation du contrôle de l’image corporelle,
peur intense de prendre du poids,
restriction cognitive,
baisse de l’estime de soi
échec sur la perte de poids,
“JE NE SAIS PLUS MANGER !”
“L’assiettologie”
Sur la pratique sportive:
burn-out, contre-perfomances
intersaison: prise de poids
Première réalisée par le médecin du sport (ex: consultation cycliste): STRESS de la pesée
frustrations alimentaires,
augmentation du contrôle de l’image corporelle,
peur intense de prendre du poids,
restriction cognitive,
baisse de l’estime de soi
échec sur la perte de poids,
“JE NE SAIS PLUS MANGER !”
Augmentation de l’importance du poids dans la vie de
l’individu.
Chez le sportif augmentation de la corrélation poids/
performance
Restriction des valeurs
de vie
“L’assiettologie”
Attitudes positives 1/2Rappeler que chaque personne est différente génétiquement (la masse musculaire & performance). Une alimentation et une hydratation adaptées permettent de limiter les contre-performances sportives. (Ex -1% corporel = -10% de performances, linéaire)
Rappeler que le sport est une pratique de performance en lien avec le bien-être, que le sport reste un jeu et peut être fait dans “l’amusement”. Rappeler l’importance d’être dans une équipe d’amis et de positiver les relations interpersonnelles “l’esprit d’équipe”.
Fixer des objectifs réalistes pour limiter les contre-performances et “burn-out”. Encourager une bonne nutrition pour être dans de bonnes perceptions corporelles.
Rappeler que la pratique de l’activité physique est une pratique en lien avec le bien-être, dans un esprit de “prendre soin de son corps”. Le corps est du “vivant”: des limites physiologiques.
Traduit et adapté par Nicolas Sahuc depuis le “Toolkit coaches & Educators” National Eating Disorder Association“Healthy Within” http://www.healthywithin.com/athletes_and_ed.htm From Eating Disorders: The Journal of Treatment and Prevention, Vol. 7, No. 3 Written by Pauline Powers, MD
Powers, Pauline, & Thompson, Ron, “The Exercise Balance,” Carlsbad, CA: Gurze; 2008. Thompson, Ron, & Sherman Robert,. “Eating Disorders in Sport,” New York: Routledge, 2010. How Did This Happen?: A Practical Guide to Understanding Eating Disorders, Park Nicollet Health Services, second edition, 2006.
Attitudes positives 2/2La pratique sportive adaptée, respectant les limites du corps, développe la capacité de détente et évite les états d’épuisements.
Réfléchir sur des horaires de pratiques sportives générant le plus de présence. Etre souple avec les possibles retards ou imprévus.
Développer des activités annexes pour le bien-être du sportif. Le temps du repas est considéré comme un moment de détente allié aux notions de plaisir.
Accompagner le sportif dans le choix de sa catégorie et/ou discipline. Adapter l’entraînement en fonction des disponibilités de chacun (fréquence, durée et possibilité de l’instant). Positionnement du staff en accompagnant et s’appuyer sur des sources fiables de pratiques sportives adaptées.
Traduit et adapté par Nicolas Sahuc depuis le “Toolkit coaches & Educators” National Eating Disorder Association“Healthy Within” http://www.healthywithin.com/athletes_and_ed.htm From Eating Disorders: The Journal of Treatment and Prevention, Vol. 7, No. 3 Written by Pauline Powers, MD
Powers, Pauline, & Thompson, Ron, “The Exercise Balance,” Carlsbad, CA: Gurze; 2008. Thompson, Ron, & Sherman Robert,. “Eating Disorders in Sport,” New York: Routledge, 2010. How Did This Happen?: A Practical Guide to Understanding Eating Disorders, Park Nicollet Health Services, second edition, 2006.
Argumenter la relation poids physique bas / atout majeur sur la performance. (Ignorance des conséquences sur la pshysiologie du corps)
Restreindre les apports énergétiques déséquilibrant la balance énergétique.
Histoire personnelle de l’athlète: restriction cognitive, TCA, estime de soi faible, ATCD abus sexuel ou physique ou autres expériences de vie traumatisantes, pressions des pairs, relations
Importance du poids ou de la gestion du poids pour les performances sans considérer l’athlète comme “personne”
Anxiété de performance, peur de l’échec. Tentatives de modifications corporelles pour combler leurs écarts de performances. Cercle vicieux de la perte de poids/teneur en matières grasses; intensification des stratégies inappropriées
Facteurs de maintien sur les performances et la gestion du poids créés par l’entourage et la famille.
Facteurs qui augmentent les risques de troubles alimentaires
Traduit et adapté par Nicolas Sahuc depuis le “Toolkit coaches & Educators” National Eating Disorder AssociationKarin Kratina, MA, RD Leslie Bonci, MPH, RD, CSSD, (2009) Sport Nutrition for Coaches, Champaign, IL, Human
Kinetics, pp. 148-149.
A.5.
Conclusion partie 1“ACT on life not on weight: the psychologie of food choice
Well-being rather than Weight-being” NS
“Primum non nocere” principe de base de médecine: d’abord ne pas nuire”
Chez le sportif adolescent: évolution du poids et croissance, impact de la puberté
Par un travail collaboratif sur l’alimentation:
psycho-éducation de l’accompagnement avec supervision
psycho-éducation du sportif sur son comportement alimentaire
Etre soit-même un “good modeling” sur l’accompagnement des choix alimentaire du sportif sans restrictions !
Comprendre les facteurs de maintien VS l’origine de la problématique (méta problème)
Plus on focalise sur le poids plus la problématique de contrôle alimentaire augmente et génère du problème
Le régime en première intention devient un possible risque de danger sur les comportements alimentaires
B Les troubles alimentaires
“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011
B.1.
Les divers troubles alimentaires
“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011
DSM-V
www.dsm5.org
Disparition de l’IMC de 17. Critère peu fiable chez le sportif car le poids influe sur le tx de MG qui influe donc sur l’apparition des règles.Dans la rémisison, on observe des retards sur le retour des règles.
DSM-V
www.dsm5.org
Evolution de la fréquence des crises comparer au DSM-IV
DSM-V
www.dsm5.orgPermet d’évaluer la réelle souffrance et déculpabiliser le patient
Fairb
urn
& H
arris
on L
ance
t 200
3
Diagnostic de consultation
60% des consultations sont des EDNOS
40% de TCA à syndrome pur
La question se pose pour l’obésité et le surpoids
Not a “case”
EDNOS
BNAN
Not a “case”Eating disorder “case”
Fairb
urn
& B
ohn
2005
N. Sahuc, Avignon 3 octobre 2011
B.2.
L’axe de souffrance
“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011
Over-evaluation of shape and weight and their control
Strict dieting;non-compensatory
weight-control behavior
Binge eating
Compensatory vomiting/laxative misuse
Events and associated
mood change
The “transdiagnostic” cognitive behavioral theory for bulimia nervosa Christopher G. FairburnProfessor of psychiatry at the university of Oxford
Modèle “transdiagnostic”
Mesure de la prise de poids par la balance ou l’évaluation coporelle
Projection des choix alimentaires et stratégie de lutte contre
la faim sur la journée
Epuisement/abandon de la lutte contre la faim ou les envies
“foutu pour foutuje continue à manger”
Evènement émotionnel
Adaptation du modèle aux problèmes de poidsNicolas Sahuc 27/1/2011
The “transdiagnostic” cognitive behavioral theory EDNOS Christopher G. Fairburn
Je compulse
Evénement émotionnel du à l’estimation corporelle
Attitudes négatives sur l’image corporelle
Focaliser sur l’image corporel et principalement les parties négatives du corps
Critiquer l’image corporelle
Induire le fait que les formes du coprs peuvent être des freins aux performances sportives
Mettre en garde d’exclusion si les objectifs de poids/image sont échoués
Comparer, juger, critiquer les sportifs entre-eux
Toutes attitudes qui va corroler l’image corporelle/poids avec les performances
Modifier les types d’exercices dans le seul but de changer une partie du corps
B.3.
Que faire si je dépiste une personne souffrant de TCA ?
“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011
! L’anorexie mentale est un trouble du compor tement alimentaire (TCA) d’originemultifactorielle : facteurs personnels et facteurs d’environnement. Elle se caractérise parla gravité potentielle de son pronostic : risque de décès et complications somatiques etpsychiques nombreuses.
! Le repérage de l’anorexie mentale doit être précoce et ciblé.
Anorexie mentale : prise en charge1. Repérage
Juin 2010
SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS DE BONNE PRATIQUE
Messages clés
! L’intérêt du repérage et de la prise en charge précoces est de :• prévenir le risque d’évolution vers une forme chronique et les complications somatiques,
psychiatriques ou psychosociales ;• permettre une information sur l’anorexie mentale et ses conséquences et faciliter
l’instauration d’une véritable alliance thérapeutique1 avec le patient et ses proches.
! Ce repérage doit être ciblé :• sur les populations à risque : adolescentes, jeunes femmes, mannequins, danseurs et
sportifs, notamment de niveau de compétition, et sujets atteints de pathologies impliquantdes régimes telles que le diabète de type 1, l’hypercholestérolémie familiale, etc. ;
• lors de la présence de signe(s) d’appel (cf. tableau infra).
REPÉRAGE PRÉCOCE ET CIBLÉ
Questions à poser :• une ou deux questions sur l’existence de TCA telles que : « avez-vous ou avez-vous eu
un problème avec votre poids ou votre alimentation ? » ou « est-ce que quelqu’un de votreentourage pense que vous avez un problème avec l’alimentation ? » ;
• ou le questionnaire DFTCA (définition française des troubles du comportement alimentaire),où 2 réponses positives sont fortement prédictives d’un TCA :1. Vous faites-vous vomir parce que vous vous sentez mal d’avoir trop mangé ?2. Vous inquiétez-vous d’avoir perdu le contrôle de ce que vous mangez ?3. Avez-vous récemment perdu plus de 6 kg en 3 mois ?4. Pensez-vous que vous êtes gros(se) alors que d’autres vous trouvent trop mince ?5. Diriez-vous que la nourriture domine votre vie ?
MODALITÉS DU REPÉRAGE CIBLÉ
1. L’alliance thérapeutique se construit patiemment avec le patient et sa famille, par une attitude empathique,authentique, chaleureuse et professionnelle.
Avec le partenariat méthodologiqueet le soutien financier de la Avec le partenariat de Avec la participation de
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Suivi des paramètres anthropométriques :• suivre systématiquement les courbes de croissance en taille, poids et corpulence chez
les enfants et adolescents pour identifier toute cassure des courbes et calculer leur indicede masse corporelle (IMC = poids (kg) / taille2 (m2)) ;
• calculer et suivre l’IMC chez les adultes.
Signes évocateurs d’une anorexie mentale
Chez l’enfant (en l’absence decritères spécifiques et dès l’âgede 8 ans)
• Ralentissement de la croissance staturale• Changement de couloir, vers le bas, lors du suivi de la
courbe de corpulence (courbe de l’indice de massecorporelle)
• Nausées ou douleurs abdominales répétées
Chez l’adolescent (outre leschangements de couloir sur lacourbe de croissance staturaleou la courbe de corpulence)
• Adolescent amené par ses parents pour un problème depoids, d’alimentation ou d’anorexie
• Adolescent ayant un retard pubertaire• Adolescente ayant une aménorrhée (primaire ou
secondaire) ou des cycles irréguliers (spanioménorrhée)plus de 2 ans après ses premières règles
• Hyperactivité physique• Hyperinvestissement intellectuel
Chez l’adulte • Perte de poids > 15 %• IMC < 18,5 kg/m2
• Refus de prendre du poids malgré un IMC faible• Femme ayant une aménorrhée secondaire• Homme ayant une baisse marquée de la libido et de
l’érection• Hyperactivité physique• Hyperinvestissement intellectuel• Infertilité
Cette synthèse ainsi que deux autres présente les points essentielsdes recommandations de bonne pratique « Anorexie mentale : prise en charge »
Recommandations pour la pratique clinique – juin 2010.
Ces recommandations et l’argumentaire scientifique sont consultables dans leur intégralitésur www.has-sante.fr et sur www.anorexieboulimie-afdas.fr
! Selon les moments et la gravité, les prises en charge peuvent se dérouler au travers desoins ambulatoires plus ou moins intensifs et/ou en hospitalisation.
! Il est recommandé que toute prise en charge soit initialement ambulatoire, sauf en casd’urgence somatique ou psychiatrique.
! Il est recommandé de veiller à la cohérence et à la continuité de ces soins dans la duréeentre les différentes étapes de la prise en charge et entre les différents intervenants. Enparticulier, il est recommandé en cas d’hospitalisation que :• les soins hospitaliers soient relayés par des soins ambulatoires, soit séquentiels, soit
en hôpital de jour, soit en consultation au minimum, car les patients ne sortent pasguéris ;
• l’équipe soignante de l’hospitalisation remette en place les soins ambulatoires antérieursou organise un nouveau suivi pluridisciplinaire. Pour cela des échanges téléphoniquesdoivent être réalisés au cours de l’hospitalisation, des réunions de synthèse entre lespartenaires d’amont et d’aval sont indispensables et l’envoi rapide du compte rendud’hospitalisation est nécessaire. Le patient et son entourage doivent être associés àl’organisation des soins.
Anorexie mentale : prise en charge2. Premiers soins spécialiséset filières de prise en charge
Juin 2010
SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS DE BONNE PRATIQUE
Différents niveaux de soins
Intervenants
! Le professionnel de premier recours organise les soins ambulatoires multidisciplinairesune fois le diagnostic posé, dans le respect de l’alliance thérapeutique1.
! Il est recommandé que les soins soient assurés par une équipe d’au moins deux soignantsdont le socle commun est :• un psychiatre ou pédopsychiatre ou psychologue du fait de la souffrance psychique et
des fréquentes comorbidités psychiatriques ;• un somaticien, qui peut être le médecin de premier recours (médecin généraliste ou
pédiatre) s’il est prêt à en assumer les exigences.
MULTIDISCIPLINARITÉ DE LA PRISE EN CHARGE AMBULATOIRE
1. L’alliance thérapeutique se construit patiemment avec le patient et sa famille, par une attitude empathique,authentique, chaleureuse et professionnelle.
Avec le partenariat méthodologiqueet le soutien financier de la Avec le partenariat de Avec la participation de
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Organisation de la prise en charge multidisciplinaire! La coordination des soins est assurée par un médecin coordinateur dont le choix au sein
de l’équipe de soignants est à déterminer en fonction :• de la situation du patient (âge du patient, évolution et sévérité de la maladie, parcours
de soins, choix du patient) ;• de l’intervenant de l’équipe multidisciplinaire qui a la plus grande expérience et la plus
grande disponibilité.
! Une évaluation globale du patient est recommandée, associant une évaluation somatique,nutritionnelle et psychique, incluant aussi la dynamique familiale et sociale. Cette évaluationpermet de déterminer les signes de gravité, en particulier ceux justifiant une hospitalisation.Elle est à répéter dans le temps, au moins mensuellement dans les formes avérées, etd’autant plus fréquemment que l’état du patient est fluctuant ou évolutif.
Objectif pondéral! Il est recommandé de discuter avec le patient de l’objectif de poids à atteindre,
progressivement, afin de le rassurer. Cet objectif pondéral est déterminé en fonction del’âge, des antécédents pondéraux et du poids permettant de restaurer les menstruationset l’ovulation pour les femmes. Pour la plupart des patients, un arrêt de la perte de poidsest le premier objectif avant d’envisager un gain de poids. Dans la phase de reprise, ungain de 1 kg par mois en ambulatoire semble un objectif mesuré et acceptable.
! En début de renutrition, une surveillance du bilan hydroélectrolytique, dont la phosphorémie,est recommandée (potentielles complications cardio-vasculaires).
Objectifs des interventions psychologiques! Les objectifs des soins psychologiques sont individuels et familiaux. Le choix de la
psychothérapie est fait en fonction du patient, voire de son entourage, de son âge, de samotivation et du stade d’évolution de la maladie.
! Les formes de psychothérapie (individuelle, familiale ou de groupe) les plus usuelles sontles thérapies de soutien, les psychothérapies psychodynamiques ou d’inspirationanalytique, les thérapies comportementales et cognitivo-comportementales (TCC) et lesthérapies systémiques et stratégiques. Les thérapies familiales sont recommandées pourles enfants et les adolescents (grade B). Les approches motivationnelles ont montré leurintérêt en début de prise en charge.
! Il est recommandé que la psychothérapie choisie dure au moins 1 an après uneamélioration clinique significative. En raison de la dimension de chronicité de l’anorexiementale, cette prise en charge s’étend souvent sur plusieurs années.
ÉVALUATION DE LA GRAVITÉ
PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE
Cette synthèse ainsi que deux autres présente les points essentielsdes recommandations de bonne pratique « Anorexie mentale : prise en charge »
Recommandations pour la pratique clinique – juin 2010.
Ces recommandations et l’argumentaire scientifique sont consultables dans leur intégralitésur www.has-sante.fr et sur www.anorexieboulimie-afdas.fr
B.4.
Conclusion partie 2
“ACT on life not on weight: Well-being rather than Weight-Being” 5 nov 2011
TCA & sport haut-niveauLe sport va accentuer de nombreux paramètres déjà présents dans le troubles alimentaires:
Les traits de perfectionnisme
L’hyperactivité physique
Pression sur l’image corporelle
Contrôle du mental sur les limites du corps
Le sport de haut niveau peut révéler le trouble alimentaire
L’influence des pairs peuvent influencer l’apparition ou maintenir les troubles alimentaires
Période de la puberté: retard des régles et impact sur la masse osseuse
“du mou au dur”
Eloge de la jeunesse
Raidissement de l’individu contre la prise de conscience de la mort
Fuite de l’instant présent car confrontation avec la finitude
Se durcir contre ce corps qui ramolit
Conclusion généraleUne alimentation adaptée et une pratique dans un respect du sujet permet de limiter les conduites de dopage
“dieta” signifiant “art de vivre”
Distinction entre l’exigence du “corps machine” (dépourvu du vivant et d’émotions) VS la pratique sportive en respect avec le “bien-être” du corps
La pratique sportive doit s’intégrer dans la vie entière du sujet
Métaphore: “le cerveau magicien” Roland Jouvel Ed.
PerformancesContrôle de l’alimentaion
Poids
Conclusion généraleUne alimentation adaptée et une pratique dans un respect du sujet permet de limiter les conduites de dopage
“dieta” signifiant “art de vivre”
Distinction entre l’exigence du “corps machine” (dépourvu du vivant et d’émotions) VS la pratique sportive en respect avec le “bien-être” du corps
La pratique sportive doit s’intégrer dans la vie entière du sujet
Métaphore: “le cerveau magicien” Roland Jouvel Ed.
Nutrition adaptée et écoute du
corpsPerformances
HUMAIN
Merci de votre écouteRéférences
"Cognitive and behavioral therapy for eating disorder" Christopher G. Fairburn PhD;
"Body Image, Second Edition: A Handbook of Science, Practice, and Prevention" Thomas F. Cash PhD;
"Body Image, Eating Disorders, and Obesity in Youth: Assessment, Prevention, and Treatment" J. Kevin Thompson
"Body Image, Second Edition: A Handbook of Science, Practice, and Prevention" Thomas F. Cash PhD;
"Coach&trainer toolkit" National Eating Disorder Association;
"A.N.C. 2001 pour la population française" Collectif;
www.dsm5.org
www.nationaleatingdisorders.org
www.anorexieboulimie-afdas.fr