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Mardi 6 août 2013

Station de clarification François Arago

Du Lez aux robinets des habitants de Montpellier Agglomération

Contact presse > Frédérique Touraine – 04.67.13.60.20 / 06.75.92.55.25

L’eau est une ressource vitale essentielle, qui occupe une place centrale dans la vie quotidienne de tous. Depuis 2010, Montpellier Agglomération a pour mission de gérer cette précieuse ressource. Au quotidien, Montpellier Agglomération prélève, surveille, contrôle, traite, distribue, l’eau potable et améliore sans cesse les performances des équipements qui assurent ce service public. Alimenter l’ensemble de la population de son territoire en eau potable de qualité, au meilleur prix, de manière continue et durable : tel est le défi que Montpellier Agglomération s’engage à relever pour ses usagers. Pour assurer la qualité de l’eau distribuée, Montpellier Agglomération s’appuie sur la station de clarification François Arago, à Montpellier, qui traite l’eau en provenance de la source du Lez.

84 000 m3 d’eau potable distribués chaque jour dans l’agglomération

I/ La source du Lez : du milieu naturel à l’eau potable au robinet Profonde de 10 mètres et large de 30 mètres de diamètre, la source naturelle du Lez donne une eau de qualité qui, depuis le XVIIIe siècle, alimente Montpellier. Grâce à la construction de plusieurs ouvrages, elle assure l’alimentation en eau potable à plus de la moitié des habitants de l’Agglomération de Montpellier. Son arrivée au robinet est assurée par un processus complexe, qui se déroule en 4 étapes :

� Prélever l’eau dans le milieu naturel. L’eau est pompée par forage à la source grâce à la station de captage Jacques Avias, qui comprend 4 forages de 1,80 mètre de diamètre creusé à 40 mètres de profondeur. Afin de protéger les sources d’éventuelles pollutions, des périmètres de protection sont instaurés.

La station de captage Jacques Avias en chiffres - 1 700 litres d’eau pompés par seconde - 160 litres d’eau rejetés par seconde dans le Lez, afin de préserver sa biodiversité - 24h : temps de remplissage de la nappe en cas de fortes pluies

� Traiter l’eau pour la rendre potable. C’est à ce stade qu’intervient la station de clarification François Arago.

Les communes et groupements alimentés par l’eau traitée à l’usine François Arago : - Dans l’Agglomération de Montpellier : Montpellier, Juvignac, Prades le Lez, Montferrier-

sur-Lez (en appoint estival), une partie de la commune de Grabels, Jacou, Le Crès, Vendargues

- Hors Agglomération de Montpellier : Saint-Aunès, le syndicat du Pic Saint-Loup, la communauté d’Agglomération du Pays de l’Or.

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� Acheminer et stocker l’eau traitée. Une fois rendue potable, l’eau est transportée à travers des réseaux de canalisations fermées. Son stockage s’effectue dans des réservoirs généralement situés en hauteur.

� Distribuer l’eau au consommateur. L’eau est finalement acheminée vers sa destination finale à travers un système complexe de conduites, dotées de vannes et d’appareils de régulation. Sur l’ensemble du territoire de Montpellier Agglomération, 1 090 km de canalisations, et près de 300 km de branchement assurent cette distribution.

Consommation moyenne d’eau dans l’Agglomération : 188 litres / jour / habitant ; Plus de 30 millions de m3 sont mis en distribution chaque année

pour les habitants de l’Agglomération

Le collectif Aqueduc Saint-Clément

Le collectif Aqueduc Saint-Clément, créé en février 2011, réunit différentes associations afin de mutualiser leurs actions pour la protection et la défense d’un patrimoine historique encore méconnu de Montpellier, l’aqueduc Saint-Clément. L'aqueduc Saint-Clément est une canalisation de 14 km, avec un dénivelé de 29 cm par kilomètres, réalisée en majeur partie en pierre de Saint-Jean-de Védas qui relie la source de Saint-Clément-de-Rivière à Montpellier. Contrairement à ce que pensent certains, l'aqueduc n'est pas romain. Il a fallu attendre 1753 pour que commencent les travaux d’un projet qui date du Moyen-âge. Ils dureront 13 ans. Sur les 1371 mètres de parties aériennes, son architecte Henri Pitot s'est inspiré du principe romain consistant à superposer 2 niveaux d'arches afin d'éviter les pertes d'eau dues aux mouvements de maçonnerie. Les derniers 880 mètres d'arcades arrivent sur la colline du Peyrou et donnent leur nom au quartier : les Arceaux. L'eau amenée par l'aqueduc en centre ville qui alimentait les fontaines publiques a ainsi permis à Montpellier de continuer à se développer. Mais le débit de 25 litres par seconde est devenu très vite insuffisant et au siècle suivant, l'aqueduc a été prolongé pour capter l'eau à la source du Lez, portant ainsi son débit à 250 litres/seconde. Au 20e siècle, devant la demande toujours plus croissante, la ville décide de doubler l'aqueduc en construisant une canalisation en béton armé puis de s'équiper d'une station de pompage souterraine annonçant, en 1983, la fin de l'utilisation de l'aqueduc, désormais dépassé.

Les objectifs du collectif : - Défendre le patrimoine aqueduc Saint-Clément. - Promouvoir le chemin de l'aqueduc dans les différents quartiers et villages traversés. - Organiser des balades et visites thématiques et d'informations tout public.

Les associations du collectif

aqueducsaintclement.blogspot.com

- Comité de quartier Arceaux Vie Active - Comité pour l’Environnement Urbain,

les Équipements et la Nature (CEVEN) - Comité de quartier Saint-Clément Montpellier

- Comité de quartier Malbosc Bouge - Ateliers Permanents pour l’Environnement Urbain

(APIEU) - Non au béton - SOS Lez environnement

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II/ La station de clarification François Arago : 28 millions de m3 traités chaque année pour assurer l’alimentation en eau potable de la moitié de l’Agglomération de Montpellier

De qualité physico-chimique plutôt bonne, l’eau prélevée dans la nappe de la source du Lez subit ponctuellement des phénomènes d’eau trouble à la suite de violents orages ou lors de rabattements importants de la nappe en période de sécheresse. La station de clarification François Arago permet à Montpellier Agglomération de pallier à ces phénomènes pour assurer la qualité de l’eau 365 jours / an à ses usagers.

Le fonctionnement de la station de clarification pour traiter l’eau

� Préconditionnement : L’eau en provenance des installations de captage est répartie dans deux files de traitement qui assurent le mélange avec les divers réactifs introduits : coagulation et adjuvant de floculation.

� Décantation : Chaque file de traitement comporte un décanteur dans lequel une importante charge de microsable est ajoutée à l’eau brute préalablement floculée. Cela permet la formation rapide et le lestage du floc afin de favoriser la séparation accélérée des phases liquides et solides. L’eau clarifiée est récupérée dans la partie supérieure du décanteur, au moyen de goulottes radiales.

� Filtration : Une batterie de sept filtres à sable assure l’affinage de la clarification de l’eau issue de chaque décanteur. Ces filtres ont une couche de sable de 0,90 mètres d’épaisseur reposant sur des dalles en béton. Le sable des filtres est régulièrement lavé par injection d’eau et d’air sous pression à contre-courant.

Vue partielle des filtres

� Stérilisation : La stérilisation finale est assurée par injection de chlore gazeux, préparé in situ à partir de chlorite de sodium et de chlore. Une tour de neutralisation de fuites éventuelles assure l’installation.

Le mélange microsable et boues est amené par un racleur vers une fosse centrale de reprise. Un système de pompage dirige alors ce mélange vers une batterie d’hydrocyclones où le microsable et les boues sont séparés par la force centrifuge. Le microsable régénéré est réinjecté dans le décanteur, alors que les boues sont évacuées vers une bâche tampon.

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Une station automatisée, à la gestion centralisée Les informations nécessaires à une bonne exploitation de l’ensemble de l’usine sont centralisées dans une salle de commande générale d’où sont dirigées et contrôlées toutes les fonctions. La station est entièrement automatisée et pilotée par un automate programmable en fonction de différents paramètres tel le débit de la station de pompage du Lez. Un système de contrôle centralisé informatique permet de détecter et de signaler d’éventuels défauts, d’archiver des données portant sur la chaîne hydraulique, la qualité de l’eau ou son traitement, le calcul statistiques des différentes données.