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14 12 11 10 4 2 L’épargne-pension, la solution pour une longue vie sans souci ! Á la recherche d’un point d’appui. Choisissez le parti des gagnants ! Les entreprises de télécommunications font les doux yeux aux investisseurs. Les opérateurs télécoms profitent du malaise conjonc- turel. Optez pour une bonne répartition en obligations à haut rendement. Stratégie Accents & ... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance N° 12 - 2 décembre 2011

Stratégie&Accents Stratégie

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Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance

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2L’épargne-pension, la solution pour une longue vie sans souci !

Á la recherche d’un point d’appui.

Choisissez le parti des gagnants !

Les entreprises de télécommunications font les doux yeux aux investisseurs.

Les opérateurs télécoms profitent du malaise conjonc-turel.

Optez pour une bonne répartition en obligations à haut rendement.

Stratégie Accents& ... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial

Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance

N° 12 - 2 décembre 2011

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L’épargne-pension et la pyramide des âges

L’épargne-pension s’adresse à toutes les catégories sociales. Le succès remporté auprès des personnes disposant de revenus inférieurs s’explique par la faible mise de fonds initiale. Le montant maximal de 880 euros (année de revenus 2011) correspond à un effort mensuel de 73,3 euros, qui est possible pour de nombreux ménages. Les ordres d’épargne automatique facilitent la tâche. Le traitement rapide de la déclaration fiscale électronique permet aux ménages de sentir rapidement l’effet positif sur leur revenu disponible. En outre, les jeunes sont de plus en plus conscients de la nécessité de se constituer à temps une poire pour la soif. Près de la moitié des nouveaux titulaires d’une épargne-pension sont âgés de 18 à 30 ans. On dénombre également beaucoup de per-sonnes de plus de 60 ans, qui ont leurs raisons de poursuivre l’épargne-pension.

Le vieillissement de la population et la pension légale limitée par rapport au dernier revenu incitent de plus en plus de Belges à se lancer dans l’épargne-pension. Des organismes comme le FMI et l’OCDE sont d’ardents défenseurs des pensions complémentaires. Le Belge moyen a compris le message : en 2010, 2,6 millions de particuliers (salariés, fonctionnaires et indépen-dants) ont opté pour le troisième pilier. La moitié d’entre eux a choisi un compte d’épargne-pension ou, en d’autres termes, un fonds d’épargne-pension (entité juridique distincte, n’en-trant pas dans le bilan de la banque). L’autre moitié, en quête de sécurité, s’est tournée vers une assurance épargne-pension.

L’épargne-pension, la solution pour une longue vie sans souci !

A c c e n t s

•Ne passez pas à côté de l’avantage

fiscal…

•… même si vous avez plus de 60 ans.

Stratégie & Accents 2

Theme

Page 3: Stratégie&Accents Stratégie

Pas d’échéance con-tractuelleDans le contexte de l’épargne-pen-sion (par le biais de fonds), l’âge de la retraite est une notion élastique car les participants peuvent reporter le prélèvement du capital-pension accu-mulé. Si vous vous êtes lancé dans l’épargne-pension avant vos 55 ans, un maigre impôt final sera prélevé à vos 60 ans. Vous pourrez ensuite dis-poser librement de vos avoirs. Vous avez toutefois tout intérêt à poursuivre vos versements, qui ne sont pas impo-sés après 60 ans et procurent encore des avantages fiscaux.Si le climat n’est pas favorable sur les Bourses, vous pouvez envisager de reporter le prélèvement du capital accumulé. Un repli des cours peut en effet avoir un énorme impact sur les derniers versements exonérés d’impôts et sur la valeur du capital accumulé. C’est pourquoi des fonds d’épargne-pension défensifs ont été créés à partir de 2003. KBC a joué un rôle de pionnier dans ce domaine. Ces instruments investissent une plus grande partie de leurs avoirs en obli-gations à revenu fixe et s’adressent dès lors à un public disposant d’un horizon plus court, à savoir les plus de 55 ans. Vous pouvez aisément transférer le capital accumulé dans la

formule défensive, sans conséquence fiscale. Deux remarques s’imposent toute-fois :

•Le timing est essentiel. Si vous pas-sez à la variante défensive lorsque les Bourses subissent une correc-tion, les pertes éventuelles sur les versements antérieurs seront défi-nitives. Étant donné le poids impor-tant des obligations à revenu fixe, vous profiterez nettement moins d’un éventuel redressement des actions.

•Les formules défensives com-portent également des risques. Elles sont plus sensibles à l’évolu-tion des taux.

Quid en cas de sortie ?

Il existe plusieurs scénarios, en fonc-tion de la date de début et de prélè-vement. L’impôt final est retenu (à des conditions préférentielles) après le 60e anniversaire ou après 10 ans pour les comptes ouverts après 55 ans. En cas de prélèvement avant l’âge de 60 ans, des conditions préférentielles sont uniquement d’application lorsqu’il s’agit d’une retraite effective, d’une retraite anticipée ou d’une prépension. À ce moment, certains épargnants ont besoin de combler l’écart de revenus.

Mais attention :

•En cas de prélèvement intégral, le compte d’épargne est clôturé et le titulaire de l’épargne-pension ne peut plus effectuer de versements fiscalement avantageux.

•En cas d’ouverture après le 4 août 1992, le compte doit exister depuis au moins 10 ans et doit avoir fait l’objet de versements pendant 5 années de revenus ou plus. C’est le seul cas où 5 versements sont requis pour bénéficier des condi-tions préférentielles.

Le troisième pilier des pensions offre des avantages à différents stades de la vie. Une législation stable consti-tue un atout de taille pour cette forme d’épargne. Les investisseurs sont friands de stabilité en ce qui concerne l’évolution des marchés financiers, surtout lorsqu’il s’agit de se consti-tuer une réserve pour la retraite. Dans ce cadre, les fonds d’épargne-pen-sion exercent une action stabilisa-trice. Étant contraints d’investir le flux constant de nouveaux versements dans des instruments classiques comme les actions et les obligations, les gestionnaires de fonds réalisent de nombreuses transactions bour-sières, que les marchés aient le vent en poupe ou non.

Stratégie & Accents 3

Page 4: Stratégie&Accents Stratégie

Les marchés financiers sont restés sous l’emprise de la crise de l’euro. D’autres événements se sont produits mais n’ont pas reçu autant d’attention.

•Les volte-face de Papandreou en Grèce et de Berlusconi en Italie ont défrayé la chronique. Chaque semaine nous rapproche d’une solution définitive pour la crise de l’euro mais la route est encore longue. Cela ne plaît pas aux mar-chés financiers, qui devront s’habi-tuer à la vitesse des démocraties.

•Les données économiques s’amé-liorent. L’écart entre les États-Unis (accélération de la croissance) et l’Europe (essoufflement de la crois-sance) se creuse toutefois.

•Le troisième trimestre s’est à nou-veau clôturé sur de robustes béné-fices, du moins aux États-Unis.

La crise de l’euro : l’Europe reprend les rênesUn gouvernement de coalition élargi en Grèce, une passation de pouvoirs en Italie, des élections en Espagne,… On en oublierait que le sommet eu-ropéen du 26 octobre a changé la donne. Aucun plan détaillé n’a certes été dévoilé mais plusieurs engage-ments ont été pris.Ces engagements devront être déve-loppés dans les prochains mois. Ils incluent (1) le réaménagement de la dette grecque, (2) une recapitalisation des banques européennes, (3) un ren-forcement notable du fonds de sou-

tien européen et (4) la restriction de la souveraineté nationale (si nécessaire).

Croissance atone. En 2011, l’opti-misme a cédé la place au pessimisme, mais de manière exagérée. Aux États-Unis, les indicateurs conjoncturels ont non seulement dépassé les attentes ces dernières semaines mais sug-gèrent également que le pays est sorti de la zone critique de la récession. Plusieurs trimestres faibles renforce-ront le sentiment de crise des investis-seurs européens. Pendant ce temps, le moteur asiatique continuera sur sa lancée.

Bénéfices records des entreprisesEnviron 80% des entreprises de l’in-dice américain S&P 500 ont publié leurs résultats du troisième trimestre. Le bénéfice par action a augmenté de 15,8% en moyenne et le chiffre d’affaires de 11%. Les entreprises ont ainsi créé la surprise. La masse totale des bénéfices a battu le dernier record du quatrième trimestre 2007. En Europe, les bénéfices ont déçu pour le deuxième trimestre consécutif.

Le chiffre d’affaires affiche une crois-sance honorable (+7%) mais le béné-fice moyen a diminué (-4%). La dif-férence entre la croissance du chiffre d’affaires aux États-Unis (en USD) et en Europe (en EUR) s’explique en grande partie par les effets de change. Les entreprises européennes ont en-registré en moyenne une croissance du chiffre d’affaires (en dollar) plus vigoureuse (17%) que leurs consœurs américaines. Les marges bénéficiaires semblent toutefois davantage sous pression en Europe, en raison de la hausse plus rapide des charges sala-riales et/ou de gains de productivité moins importants.

La valorisation comme tamponLa croissance bénéficiaire finira par entraîner une hausse des cours. Ce phénomène peut parfois se faire attendre. C’est certainement le cas actuellement. À en juger par le ratio cours/valeur comptable, le rendement de dividende ou le rapport cours/bénéfice, nous arrivons toujours à la même conclusion  : les actions sont bon marché. Si l’on prend également

Á la recherche d’un point d’appui

A c c e n t s

•L’Europe prend les rênes.

•Les décisions politiques ne sont pas

prises assez rapidement aux yeux

des marchés.

•La croissance, certes faible, est tou-

jours au rendez-vous.

Chaque semaine nous rapproche d’une solution définitive pour la crise de l’euro

Stratégie

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Incertitude entourant les béné�ces en Europe et aux États-Unis

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UEM (échelle de gauche) États-Unis (échelle de droite)

2001 11100908070605040302

en compte la valorisation élevée des investissements à revenu fixe, le calcul est vite fait.

L’inflation a franchi son sommet cycliqueLa hausse des prix pétroliers en 2010 a influencé l’inflation en 2011. L’infla-tion a atteint son sommet cyclique en Europe et aux États-Unis. Elle devrait diminuer dans les prochains mois. Cette poussée inflationniste n’a pas exercé de pressions sur les salaires ou les prix dans d’autres segments, comme le craignait la BCE, qui a dès lors relevé le taux directeur en avril et en juin 2011. L’inflation de base est demeurée étonnamment faible et stable.

Selon l’évolution des prix pétroliers, l’inflation globale rejoindra rapide-ment ou lentement l’inflation de base mais elle finira certainement par bais-ser. Si le cours du brut se maintient à 115 USD le baril, l’inflation baissera à environ 1,5% en Europe d’ici fin 2012. En cas de repli des prix pétroliers à 100  USD le baril, l’inflation plongera rapidement à 0% d’ici fin 2012. Il fau-drait que le prix du pétrole grimpe à 135 USD pour que l’inflation continue d’avoisiner les 3%. Il en résulte deux conséquences pour notre scénario : cela procurera une bouffée d’oxygène à l’économie et permettra à la BCE d’abaisser à nouveau son taux direc-teur.

Cela ne veut bien entendu pas dire que l’inflation ne posera pas de pro-blème à terme. L’inflation est en effet l’un des moyens pour résoudre la crise de la dette. La Banque centrale amé-ricaine a ainsi ouvert en grand le robi-net des liquidités. Cette mesure com-porte toutefois des risques lorsque la reprise économique se confirme. L’inflation pourrait alors s’établir à 5% et plus pour longtemps.

La croissance bénéficiaire finira par entraîner une hausse des cours

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Dans le portefeuille cible très défensif, nous investissons 10% en actions. La position en actions se compose intégralement d’instruments à capital protégé (20%), dont le risque actions s’élève à 50%. La composante obligataire représente 43% du portefeuille, y compris la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 10% (soit 50% de 20%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 33% directement en obligations. Les liquidités représentent 47% du portefeuille. Les accents se rapportant à des investisse-ments dans d’autres monnaies que l’euro conviennent de manière très limitée à un porte-feuille très défensif.

Dans le portefeuille cible défensif, nous investissons 24% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 6,5% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 35%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations repré-sentent 65% du portefeuille (par rapport à une norme à long terme de 63%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 17,5% (soit 50% de 35%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 47,5% du portefeuille directement en obligations. Les liquidités (5,5% du portefeuille) sont investies en euro. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent de manière limitée à un portefeuille défensif.

Dans le portefeuille cible dynamique, nous investissons 43% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 23% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 40%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 47% du portefeuille (contre une norme à long terme de 43%). Il convient égale-ment de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital pro-tégé, qui occupe 20% (soit 50% de 40%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 27% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Nous gardons désormais un peu plus de liquidités en portefeuille (6%). Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille dynamique.

Dans le portefeuille cible très dynamique, nous investissons 60% en actions. Les instru-ments sans protection de capital représentent 40% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 40%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obliga-tions représentent 30% du portefeuille (contre une norme à long terme de 25%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 20% (soit 50% de 40%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 10% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relati-vement courte (max. 3 ans). Nous gardons désormais un peu plus de liquidités en portefeuille (7%). Tous les accents mentionnés conviennent à un portefeuille très dynamique.

Portefeuille

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Stratégie

Actions sans protection du capital

Actions avec protection du capital

Obligations

Immobilier

Placements alternatifs

Cash

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PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONStrès défensif

AutresUSD

défensif(très) dynamique

Se tenir à l’écart n’est pas une solutionLe monde ne sera pas plus sûr l’année prochaine. L’investisseur qui ne se lance pas aujourd’hui aura autant de raisons de se tenir à l’écart demain. Entre-temps, l’inflation érode la valeur réelle du portefeuille. Une inflation de 3% ampute chaque année le pouvoir d’achat d’un investissement en liquidités d’environ 1,5%. Les obligations d’État allemandes et amé-ricaines offrent des rendements d’à peine 2% sur dix ans. Qui immobiliserait ses avoirs pendant une longue période pour de tels rendements ?

Malgré le malaise de ces derniers mois, les inves-tissements en actions possèdent encore de gros atouts :

•Les entreprises assistent à une hausse de leurs bénéfices pour le huitième trimestre consécutif. Cette croissance bénéficiaire finira par entraîner une hausse des cours.

•Le rendement de dividende des actions concur-rence les coupons d’obligations.

•Avec un rapport cours/valeur comptable de res-pectivement 2 en 1,4 et un rapport cours/bénéfice de respectivement 11,3 et 8,3, les actions améri-caines et européennes sont bon marché dans une perspective historique.

Nous continuons d’investir une grande partie du por-tefeuille en actions. Compte tenu des incertitudes et des risques, nous attachons toutefois beaucoup d’importance à la couverture du risque de baisse. Nous avons dès lors recours aux formules à capital protégé.

Les obligations d’entreprises constituent le noyau du portefeuille obligataire. Le différentiel de taux avec les obligations d’État (allemandes) s’élève à environ trois points de pourcentage, ce qui représente une rému-nération suffisante pour le risque de crédit. Compte tenu des excellents résultats, le risque de défaut de paiement des entreprises non financières n’a certai-nement pas augmenté.

Nous privilégions les obligations de courte durée. Les conditions économiques exceptionnelles de faible croissance et d’inflation modérée finiront par se nor-maliser et les taux obligataires réagiront tôt ou tard en remontant. Nous tenons à réinvestir à temps pour profiter de rendements supérieurs.

Stratégie & Accents 7

Obligations publiques

Obligations d’entreprises

Obligations convertibles

Obligations indexées

Obligations marchés émergents

Monnaies satellites de l’euro du dollar, PLN

Page 8: Stratégie&Accents Stratégie

Obligations à haut ren-dementLa crise de la dette est un problème japonais/européen/américain/britan-nique. Les pays émergents étaient par le passé souvent en proie à un dérapage de la dette publique (et pri-vée). Actuellement, leur dette publique n’atteint en moyenne que la moitié de celle des pays occidentaux et ils offrent des rémunérations en intérêts nettement plus élevées.

Actions d’Europe orien-taleLes pays d’Europe orientale ne sont pas insensibles à la crise de l’euro mais ont été qualifiés à tort de «pays à problèmes». Les agences de notation ont revu à la hausse leurs prévisions pour les banques russes, polonaises, tchèques et turques. Standard&Poor’s a également octroyé le statut ‘invest-ment grade’ à la Turquie.

La Russie représente environ 60% de la Bourse régionale (MSCI Emer-ging Europe). Le pétrole (31%), les banques (21%) et les matériaux (15%) constituent les principaux secteurs. Le portefeuille présente de ce fait un caractère procyclique.

En nous tournant vers les actions russes, nous optons également pour le secteur énergétique. Les actions énergétiques n’ont pas assez réagi au

niveau élevé des prix pétroliers et à la rareté du pétrole et du gaz.

La valorisation est attrayante. Le rap-port cours/bénéfice s’élève à 6 pour l’Europe émergente et à 5,8 pour la Bourse russe. Les valeurs énergé-tiques russes sont jusqu’à 50% moins chères que les actions pétrolières d’Europe occidentale.

Leaders mondiaux

Les économies émergentes et, en particulier, l’Asie sont le pôle de crois-sance de l’économie mondiale. Elles recèlent également un grand potentiel à long terme. La consommation inté-rieure reprend de plus en plus le rôle de moteur de croissance des expor-tations. L’émergence d’une classe moyenne devrait permettre une saine progression de la demande intérieure.

La Chine joue également un rôle important. La croissance chinoise montre peu de signes de ralentisse-ment. Au troisième trimestre 2011, la croissance du PIB chinois s’est ins-crite à 9,1%. Les exportations ont quelque peu décéléré ces derniers mois, mais la demande intérieure ne semble guère s’essouffler, malgré les resserrements monétaires et la limita-tion des crédits.

Nous investissons dans des entre-prises occidentales qui réalisent une part importante de leur chiffre d’af-

faires sur les marchés émergents. La croissance du chiffre d’affaires et les marges y sont supérieures. Nous rete-nons les entreprises qui sont des lea-ders dans leur domaine et disposent dès lors d’un grand pouvoir de fixa-tion des prix. Étant cotées sur une Bourse occidentale, elles sont moins sensibles aux fluctuations boursières dans les pays émergents.

Télécommunications

Les actions du secteur européen des télécommunications offrent un ren-dement de dividende brut moyen de 8,5%, contre une moyenne mondiale de 5,5%. Les opérateurs télécoms en-registrent une croissance stable (mais aussi faible) de leur chiffre d’affaires et engrangent de robustes cash-flows. Ils sont ainsi en mesure de verser des dividendes élevés et stables à leurs actionnaires.

Stratégie

Stratégie & Accents 8

Accents dans le portefeuille

Page 9: Stratégie&Accents Stratégie

Perspectives économiques28-11-2011 UEM Royaume-Uni Etats-unis JaponCroissance économique (%)

2010 1,7 1,8 3,0 4,02011 1,5 0,8 1,7 -0,42012 0,5 0,5 1,5 2,6

Inflation (%)2010 1,6 3,3 1,7 -0,72011 2,7 4,2 3,2 0,22012 1,4 3,0 1,3 0,3

Taux officiel (%) (*)28-11-2011 1,25 0,50 0,25 0,10Février 2011

Mai 2012Taux à dix ans (%) (*)

28-11-2011 2,18 2,30 1,96 1,03Février 2011Mai 2012

Cours de change (**) 1 EUR = GBP 1 EUR = USD 1 EUR = JPY28-11-2011 1 0,86 1,32 102,59Février 2011 -Mai 2012 -(*) : hausse d’environ 25 points de base à partir du niveau actuel; : hausse d’environ 50 points de base à partir du niveau actuel; etc.;( * * ) : appréciation d’environ 2,5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; : appréciation d’environ 5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; etc.

Stratégie & Accents 9

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Ventilation sectorielle du portefeuille d’actions

Consommation discrétionnaire

Biens de consommation de base

Energie

Matériaux

Industrie

Santé

Finance

Technologie de l’information

Télécommunications

Services aux collectivités

Ventilation neutreVentilation actuelle

Page 10: Stratégie&Accents Stratégie

KBC Equity Fund America est un compartiment de la sicav de droit belge KBC Equity Fund. Possibilité d’entrée et de sortie quotidienne. Frais d’entrée : 3%. Frais de sortie: néant. Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : 5%. Taxe boursière CAP (max. 750 euros) : 0,50% en cas de vente. Service financier  : KBC Bank, CBC Banque et Centea. Le prospectus simplifié, le prospectus et le dernier rapport périodique sont disponibles dans toutes les agences de KBC Bank, CBC Banque et Centea. Précompte mobilier sur les dividendes (actions de distribution) : 15%. Les plus-values (actions de capitalisation) ne sont pas soumises au pré-compte mobilier. Plusieurs exemples sont fournis dans le prospectus simplifié.

Le différentiel entre les États-Unis et l’Europe ne cesse de s’élargir. En Europe, beaucoup d’indicateurs anti-cipent un ralentissement de la crois-sance. De l’autre côté de l’Atlantique, l’embellie économique gagne peu à peu du terrain. Aux États-Unis, les indicateurs conjoncturels ont non seu-lement dépassé les attentes ces der-nières semaines mais suggèrent éga-lement que le pays est sorti de la zone critique de la récession.

En 2011, les États-Unis ont eu un léger passage à vide

À l’été 2011, il était clair que la phase facile de la relance économique était terminée. La crainte d’une nouvelle récession gagnait de plus en plus en crédibilité. Depuis quelques mois, l’actualité économique montre un bilan conjoncturel plus optimiste, quoique nuancé.Le rapport sur le PIB au troisième tri-mestre était particulièrement encoura-geant. La croissance trimestrielle a at-teint 2,5% et était surtout attribuable à la consommation en forte hausse (2,4%) et aux investissements des

entreprises (+12,6%). Le marché de l’emploi re-trouve des couleurs mais la création d’emplois demeure trop faible pour réduire dura-blement le taux de chômage, qui se maintient à 9%.

Bénéfices records des entreprisesLes fortes croissances enre-gistrées en 2010 et 2011 ont encore grossi les réserves de liquidités des entreprises.

Pendant la crise, les investissements avaient fortement diminué, mais les derniers chiffres trimestriels font pré-sager l’amorce d’un mouvement de rattrapage. Entre-temps, plus de 80% des entreprises ont publié leurs chiffres. En moyenne, les bénéfices par action ont augmenté de 15,8% et les chiffres d’affaires de 11%. Une nouvelle qui met à nouveau du baume au cœur. L’élargissement des marges bénéficiaires a permis aux entreprises américaines de dégager des bénéfices qui ont éclipsé les niveaux record en-registrés au quatrième trimestre 2007.

America

KBC vous propose America, un com-partiment de la sicav de droit belge (1) KBC Equity Fund, dont il est le promo-teur. Le compartiment, qui fait l’objet d’une gestion active, investit au moins 75% de ses actifs en actions d’entre-prises américaines et canadiennes. Le gestionnaire peut surpondérer ou sous-pondérer certains secteurs en fonction des prévisions. La volatilité de la valeur nette d’inventaire peut être élevée en raison de la composi-tion du portefeuille. Le compartiment est libellé en USD.

(1) Voir aussi la note 1 à la dernière page.

Choisissez le parti des gagnants !

A c c e n t s

•Les indicateurs américains s’amé-

liorent.

•Résultats trimestriels à nouveau

étonnamment favorables.

Stratégie & Accents 10

Sous la loupe

Page 11: Stratégie&Accents Stratégie

KBC Equity Fund Telecom est un compartiment de la sicav de droit belge KBC Equity Fund. Possibilité d’entrée et de sortie quotidienne. Frais d’entrée : 3%. Frais de sortie: néant. Montant destiné à dissuader d’un retrait dans le mois qui suit l’entrée : 5%. Taxe boursière CAP (max. 750 euros) : 0,50% en cas de vente. Service financier : KBC Bank, CBC Banque et Centea. Le prospectus simplifié, le prospectus et le dernier rapport périodique sont disponibles dans toutes les agences de KBC Bank, CBC Banque et Centea. Précompte mobilier sur les dividendes (actions de distribution) : 15%. Les plus-values (actions de capitalisation) ne sont pas soumises au précompte mobilier. Plusieurs exemples sont fournis dans le prospectus simplifié.

Les opérateurs de télécommunica-tions séduiront à coup sûr les inves-tisseurs en quête d’actions de ren-dement. À l’échelle mondiale, le rendement de dividende atteint 5,5% de moyenne. Les actions du secteur européen des télécommunications offrent même un rendement de divi-dende de 8,5%. Une raison suffisante pour envisager un investissement dans ce secteur à caractère défensif, aux cash-flows robustes et aux pers-pectives de dividendes élevés. Ce secteur se caractérise aussi par une progression faible mais stable des chiffres d’affaires.

Tablettes et smartpho-nesLa transmission mobile de données est une activité dont le chiffre d’af-faires est en constante augmenta-tion. Dans le passé, cette croissance était attribuable principalement à la propagation de l’Internet large bande sans fil pour les ordinateurs portables. Aujourd’hui, le segment est tiré par les ventes de smartphones et de ta-blettes numériques. Cette croissance nécessite bien sûr de nouveaux inves-tissements en capacité de réseau, mais nos analystes estiment que les budgets actuels devraient suffire à les financer.

Réglementation

Les investisseurs scrutent avec anxiété la moindre modi-fication des règles en matière de tarifs «terminaison» et «roaming» que les opérateurs s’appliquent mutuellement pour l’usage de leurs réseaux respectifs. Ils suivent aussi de près les ventes aux enchères de nouvelles licences de fré-quences, de nouvelles ventes aux enchères importantes étant annoncées pour les prochains mois. Les ventes passées, notamment en Es-pagne, ont été conclues à des prix raisonnables.Les investisseurs pourraient aussi tirer parti d’une nou-velle vague de rachats. Parmi les avantages, il y a bien sûr les agran-dissements d’échelle lorsque deux opérateurs fusionnent. Dans les mois écoulés, certaines entreprises ont pris la décision de céder des divisions qui ne faisaient plus partie du noyau stra-tégique. Dans bien des cas, ce genre de transaction génère assez bien de valeur pour l’actionnaire.

Telecom

KBC vous propose Telecom, un com-partiment de la sicav de droit belge

(1) KBC Equity Fund, dont il est le promoteur. Le compartiment, qui fait l’objet d’une gestion active, investit au moins 75% de ses actifs en actions d’entreprises de télécommunications réunissant les conditions d’une crois-sance économique accélérée à court ou moyen terme. La volatilité de la valeur nette d’inventaire peut être éle-vée en raison de la composition du portefeuille.

(1) Voir aussi la note 1 à la dernière page.

Les entreprises de télécommunications font les doux yeux aux investisseurs

A c c e n t s

•Actions de rendement

•La transmission mobile de données

est en plein essor

•Accent mis sur la valeur pour l’ac-

tionnaire

Stratégie & Accents 11

Sous la loupe

Page 12: Stratégie&Accents Stratégie

Les actions sont bon marché à maints égards, principalement en raison de la grande aversion pour le risque. Les investisseurs s’interrogent en effet sur l’issue de la crise de la dette euro-péenne et sont sur leurs gardes. Le Vieux Continent mais aussi d’autres pays occidentaux sont confrontés à des finances publiques désastreuses. Nous allons donc au-devant d’une période où la croissance économique ne sera pas stimulée par la politique budgétaire des gouvernements, qui doivent se serrer la ceinture.

Conscients de la nécessité de ne pas déserter les Bourses, les investisseurs se mettent en quête d’entreprises possédant d’autres atouts, tels qu’un rendement de dividende élevé ou une

faible sensibilité aux aléas conjoncturels. Les opérateurs télécoms réunissent ces deux atouts.

Les dividendes font le bonheur des investisseurs !Les investisseurs apprécient les dividendes, certainement en période d’agitations bour-sières. Un investissement dans le secteur des télé-communications génère en moyenne un rendement de dividende brut de 5,5% à l’échelle mondiale. Les opéra-teurs télécoms européens font encore mieux, avec un rende-

ment de dividende de 8,5%. Il est vrai qu’ils n’ont pas toujours fait des choix judicieux dans le passé (comme des acquisitions à prix fort) mais ils ont redécouvert l’importance de la valeur actionnariale. Plusieurs facteurs justi-fient actuellement d’investir une partie du portefeuille d’actions dans le sec-teur des télécommunications. Ces activités sont moins sensibles aux caprices de la croissance écono-mique. Les opérateurs télécoms en-grangent des cash-flows importants et stables, ce qui leur permet de verser des dividendes élevés sur une longue période. Le revers de la médaille est toutefois qu’ils éprouvent des diffi-cultés à stimuler la faible croissance de leur chiffre d’affaires. D’anciennes activités comme la téléphonie fixe gé-nèrent de moins en moins de revenus. En outre, les autorités régulatrices limitent les frais que les opérateurs peuvent s’imputer mutuellement.

Les opérateurs télécoms profitent du malaise conjoncturel

A c c e n t s

•Faible croissance du chiffre d’affaires

mais cash-flows stables et robustes.

•Dividende stable et tenable.

L’intensification du trafic de données mobile est attribuable au succès des tablettes

Stratégie & Accents 12

Actions en point de mire

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France TélécomFrance Télécom (FT) est le troisième opérateur télécoms d’Europe. Avis : augmenterChangements d’avis 10.01.2011 De digne d’achat à augmenterCours : 11,71 EUR Objectif de cours : 17,40 EUR

TelefónicaTelefonica opère en Espagne et en Amérique latine.

Avis : acheterChangements d’avis : néantCours : 12,87 EUR Objectif de cours : 20,00 EUR

VodafoneLe britannique Vodafone est le numéro un mon-dial des télécommunications.Avis : acheterChangements d’avis : néantCours : 166,35 GBp Objectif de cours : 230,00 GBp

Deutsche TelekomDeutsche Telekom fait partie des plus grandes sociétés télécoms intégrées au monde.Avis : augmenterChangements d’avis : 10.01.2011 De vendre à réduire 25.03.2011 De réduire à augmenterCours : 8,80 EUR Objectif de cours : 10,50 EUR

Volonté d’être en ligne partoutLe trafic de données mobile est ac-tuellement le segment qui enregistre la plus forte croissance. Il prend ainsi le relais de l’internet sans fil pour les PC portables. La hausse des revenus est attribuable au succès des smart-phones et des tablettes, qui per-mettent de surfer sur la toile n’importe où et de recevoir et d’envoyer des e-mails. Des investissements supplé-mentaires dans la capacité de réseau sont certes nécessaires pour répondre à la demande croissante de données mobiles mais les budgets actuels de-vraient être suffisants.

Le législateur n’augmente pas la pres-sionLe prix qu’un opérateur télécoms peut facturer pour fournir ses services aux clients d’autres opérateurs (frais de terminaison d’appels et tarifs d’itiné-rance) est fixé par le législateur. Il a

baissé ces dernières années, ce qui comprime le chiffre d’affaires. L’im-pact de ce facteur appartient toutefois au passé dans la plupart des pays européens.Les investisseurs accordent égale-ment de l’importance aux prix que les opérateurs paient aux ventes aux enchères de nouvelles licences de fré-quences, qui seront nombreuses au premier semestre 2012. Les ventes passées (notamment en Espagne et en Italie) ont été réalisées à des prix raisonnables.

Profiter des acquisitions et des réorganisationsLes opérateurs ont réalisé par le pas-sé des acquisitions à prix fort, qui ont érodé le rendement. Une nouvelle vague d’acquisitions semble s’être amorcée ces derniers trimestres. Les opérateurs télécoms ne visent pas nécessairement des élargissements d’échelle mais s’interrogent sur les activités faisant partie du cœur de métier de l’entreprise. C’est à ce mo-ment que la valeur actionnariale peut

être mise à l’honneur. France Télé-com s’étend ainsi en Irak. L’espagnol Telefónica a racheté la participation de son partenaire dans l’opérateur mobile brésilien Vivo. Vodafone a cédé sa participation dans SFR. Et Deutsche Telekom a mis sa division mobile américaine à l’étalage. Les autorités de la concurrence doivent toutefois encore donner leur feu vert mais cela n’empêchera pas la direc-tion de poursuivre sa quête de valeur actionnariale.

Évolution du secteur des télécommunications par rapport au marché global

2007 2008 2009 2010 201130

40

50

60

70

80

90

MSCI ACWI T/CM SVS - PRICE INDEXMSCI AC WORLD - PRICE INDEX

Source: Thomson Reuters Datastream

Stratégie & Accents 13

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Page 14: Stratégie&Accents Stratégie

La crise ne doit pas nous faire perdre de vue l’inflationLa crise de la dette européenne mo-nopolise de plus en plus l’attention. Même si les investisseurs se montrent de plus en plus rétifs au risque, un jour viendra où nous sortirons de la crise. Dans le passé, il est apparu à maintes reprises combien les investis-seurs ont la mémoire courte. L’Europe mais aussi les États-Unis se caracté-risent par la fragilité de leurs finances

publiques. Cette situation a pour effet que les investisseurs, rétifs au risque, investissent très peu en produits pro-ductifs d’intérêts. En conséquence, le taux d’intérêt sur les emprunts

obligataires émis par les meilleurs emprunteurs, comme l’Allemagne, est tombé à un niveau excep-tionnellement faible. Dans l’attente d’une solution à la crise de la dette, notre préférence pour les débi-teurs de qualité ne doit pas nous faire perdre de vue l’inflation. Celle-ci culmine actuellement à 3% environ, poussée par la hausse des prix du brut en 2010 et au début de 2011. Aujourd’hui, l’infla-tion élevée constitue la principale menace pour la partie productive d’inté-rêts de notre portefeuille d’investissement. Même

si le niveau actuel de l’inflation n’est sans doute pas le principal souci des banques centrales, les investisseurs ne doivent pas le prendre à la légère. Compte tenu d’un taux d’inflation glo-bal de 3% et d’un rendement de 1,5% sur les liquidités, il est clair que la valeur de nos investissements s’effrite de 1,5% par an.

Un bon rendement en contrepartie de l’exposition au risqueLa crise de la dette est un phénomène propre à l’Ancien Monde  : le Japon est champion en la matière depuis des années mais les États-Unis, le Royaume-Uni et les pays de la zone euro ont rejoint le peloton de tête après la crise financière. Les investis-seurs exigent les rendements les plus élevés dans les pays dont, à tort ou à raison, la solvabilité est la plus mise en doute. À ces moments d’extrême an-

A c c e n t s

•Ne pas sous-estimer l’inflation.

•Emprunts d’État de marchés émer-

gents.

•Une large répartition réduit le risque.

Optez pour une bonne répartition en obli-gations à haut rendement

L’inflation est l’ennemi des investisseurs car elle érode la valeur de leur épargne

Stratégie & Accents 14

Obligations en point de mire

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Taux élevés sur les marchés émergents

0

5

10

15

20

25

30

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

AllemagneBrésilTurquieHongrie

IndonesiePologneMaleisiëPerou

goisse, un cercle vicieux s’amorce. La rémunération en intérêts plus élevée a pour effet que certains pays ont de plus en plus de mal à se financer. Les investisseurs sont donc de moins en moins enclins à prendre des risques et les taux du marché s’infléchissent en hausse.Dans le passé, les marchés émergents étaient souvent des foyers de déra-pages de la dette publique (et privée). Actuellement, ils sont parmi les meil-leurs élèves de la classe. En moyenne, leur dette publique ne représente que la moitié de celles des pays oc-cidentaux classiques. Une balance courante en équilibre et une crois-sance relativement soutenue ne font que creuser l’écart de qualité entre l’ancien monde et les marchés émer-

gents. Tous ces arguments semblent évidemment plaider en faveur d’une baisse des taux. Pourtant, les taux sur les marchés émergents sont net-tement supérieurs à ceux pratiqués dans les anciens pays industrialisés.

Cherchez votre salut dans les obligations à haut rendementUn portefeuille diversifié de titres à revenu fixe des marchés émergents génère un rendement de 5% sur de courtes durées, parfois même moins de trois ans. À cela s’ajoute que de nombreuses devises des marchés émergents sont encore nettement sous-évaluées face à l’euro. Un raffer-

missement de ces monnaies peut dès lors être la cerise sur le gâteau. Plutôt que d’investir en une seule monnaie, nous préférons un panier de monnaies de pays disposant d’importantes réserves de matières premières, de monnaies liées au dollar et de mon-naies scandinaves ou d’Europe cen-trale.

Afin de bien diversifier les investisse-ments sur les monnaies, pays et débi-teurs de qualité, il peut être judicieux d’investir dans un compartiment d’un fonds de placement. Optez dans ce cas pour un portefeuille bien diversi-fié qui, outre des obligations d’Europe centrale, contient aussi des obliga-tions asiatiques, latino-américaines et scandinaves.

Notre sélection d’obligations(2)

Monnaie Emprunt Prix d’émission ou cours indicatif

Coupon Rating Rendement(en %)

Contre-valeur en EUR (*)

Marché secondaire

EUR FLEMISH COMMUNITY3,875% 2009/2016

99,900 20/07 AA+ 3,88 1012,48

EUR RABOBANK NEDERLAND3,500% 2011/2018

100,200 17/10 AAA 3,47 1005,64

NOK BANK NEDERLANDSE GEMEENTEN3,250% 2011/2016

100,550 20/09 AAA 3,12 1291,39

SEK EIB2,625% 2011/2017

100,825 15/03 AAA 2,46 1110,47

TRY KFW7,500% 2010/2013

98,600 02/08 AAA 839 404,04

USD POLAND REPUBLIC3,875% 2010/2015

101,75 16/07 A- 3,35 771,26

(*) Contre-valeur en EUR des coupures minimales y compris les intérêts courus. Cours de change indicatif: 24-11-2011

(2) Voir note en dernière page.

Stratégie & Accents 15

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Les chiffres de la croissance chinoise interpellent de plus en plus les investisseurs. Une croissance qui se maintient entre 9 et 10% n’est pas sans évoquer une surchauffe de l’économie, soit l’accélération de l’inflation, une bulle immo-bilière, l’emballement du crédit et la multiplication des défauts de paiement. Il est vrai qu’entre 2008 et 2011, l’en-cours des crédits bancaires a augmenté d’au moins 30% du produit intérieur brut, mais les autorités chinoises sont intervenues à temps. Aujourd’hui, la masse des crédits ne progresse pas plus vite que le PIB. Et si l’on additionne les emprunts de l’État, des ménages et des entreprises, le taux d’endettement de la Chine (180% du PIB) reste nettement inférieur à celui des États-Unis (240%) ou de l’UEM (220%). À ce jour, il n’est aucunement question d’une bulle spéculative.

Parution du prochain numéro le 6 janvier 2012

WWWPlus de renseignements sur: www.kbc.be/investir

(1) Une sicav (société d’investissement à capital variable) est un organisme de placement collectif (OPC). Une action achetée dans une sicav donne droit à une partie du résultat en fonction du montant investi. Le capital investi peut toutefois perdre de sa valeur. L’investissement dans une sicav permet de répartir les risques et facilite l’accès aux bourses et marchés étrangers. Les investissements en OPC sont couverts par le fonds de protection des dépôts et instruments financiers. Cela signifie qu’une intervention peut être obtenue auprès du fonds de protection à hauteur de 20 000 EUR au maximum si un établissement de crédit ou une société de bourse détient des droits de participation d’OPC pour le compte de ses clients et ne peut fournir ou restituer ceux-ci à leurs propriétaires légitimes. Il convient de noter que la perte de valeur éventuelle d’un OPC par rapport à son prix d’acquisition n’est pas couverte par le fonds de protection.(2) Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise, un organisme public ou un Etat, remboursable à une date et pour un montant fixés au préalable et produisant un intérêt.

Arrêt sur image

Adresse de la correspondance:KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 6, 1080 Bruxelles.

Stratégie & Accents est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM). Les données servant de base aux projections, scénarios, pronostics et cours cibles proviennent de sources fiables et de recherches propres. Cette recommandation n’entre pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée par l’arrêté royal du 3 juin 2007 énonçant les règles destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements, et tombe par conséquent sous la définition légale de la communication publicitaire. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effectuer des transactions sur l’action concernée avant la diffusion de la recommandation. Cette publication ne constitue pas un conseil en investissement personnalisé. L’investisseur doit encore déterminer, de préférence avec son conseiller Epargne et Placements ou son chargé de relations, si l’action cadre avec son profil de risque et son portefeuille de placement. KBC AM ou toute autre société du groupe KBC ne peuvent pas être tenues responsables d’une imprécision ou d’un oubli éventuels dans les données communiquées.

Editeur responsable / rédacteur en chef:Alex Wolfers, Product & knowledge management KBC AM / Christiaan De Moor.

Faits et autres informations relatives aux sociétés cotées en bourse:KBC Asset Management SA publie sur son site une fiche d’action pour la plupart des sociétés cotées mentionnées dans la présente publication. Cette fiche comporte d’une part des informations purement factuelles, telles qu’une description des activités de l’entreprise, le graphique illustrant l’évolution du cours de l’action, les événements les plus récents survenus dans l’entreprise et les résultats et prévisions communiqués par celle-ci dans son rapport annuel ou ses communiqués de presse.D’autre part, l’analyste financier y expose son opinion sur l’entreprise. Il en décrit les points forts et les points faibles et indique, dans son avis global, les motifs à la base de sa recommandation. Ces éléments d’opinion sont présentés sur fond coloré.

Fréquence des changements d’avis:Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis.

Méthode de recommandation:Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro 01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC.

Pour certains éléments essentiels de la recommandation d’investissement, qui n’ont pu être repris sur la fiche faute de place, nous vous renvoyons aux «Directives générales régissant les recommandations d’investissement de KBC Asset Management» sur www.kbcam.be/equities.

Photos utilisées: www.shutterstock.com