RAPPORTAtelier photographique MaGe, 125 Bd Richard Lenoir 75011

Anthonin Guillemin 11285 2011/2012STAGEDE

SOMMAIRE

I- LE STUDIO

II- NOTRE TRAVAIL

III- MON TRAVAIL

I- LE STUDIO

INTRODUCTION

II- NOTRE TRAVAIL

III- MON TRAVAIL

#02

Ayant déjà travaillé en agence j’ai décidé de prendre ce stage de première pratique comme une chance de découvrir un univers que je connaissais peu. J’ai une passion depuis quel-ques années qui est la photographie argentique. Depuis un certain nombre de mois j’avais en tête d’évoluer dans mes photos et de passer de la photographie, qu’on va qualifier «d’humaniste», à de la photographie posé. J’ai donc décidé de travailler chez un photographe studio orienté dans la photographie mannequina et beauté afin d’apprendre à gérer des modèles. La lumière étant l’une de mes priorités, le travail studio était pour moi très important pour comprendre comment poser mes modèles en fonction des lumières qui pour moi ne sont pas en studio mais d’extérieur (lampadaire, vitrine de magasin, néons...).

_ Organigramme P° 3_ En quelques mots \ matériel P° 4_ Techniques de production P° 5 à 7_ Communication P° 8_ Principaux contrats P° 9 & 10_ Implantation \ Principaux concurrents P° 11 & 12_ Sources d’inspiration \ Ce que doit savoir P° 13 & 14_ Collaborations P° 15 & 16

_ Shooting I et processus P° 17 à 19_ Making off P° 20_ Shooting II P° 21 à 24

_ Univers 3D - Salle d’exposition P° 25 & 28 - Production 3D \ Processus P° 29 & 36

_ IIIa- Laboratoire photographique - Mode opératoire pour HP5+ P° 37 & 38

_ IIIb- Mon travail Argentique - Conclusion générale P° 39 & 42 - Conclusion P° 41_ Photographies en grand format P° 43 à 46_ Remerciements P° 45

I- LE STUDIO

Organigramme

MAXIMEGE

Kevin @ B-Agency

RAPHAELB-agency

Monica @ B-Agency

#Photographie

#Coiffure

#Agent

#Make up

En quelques mots

Matériel

Carte d’identité de l’entreprise:

Nom: MaGeAdresse: 125 Bd Richard Lenoir 75011 ParisActivité: Photographie\GraphismeDébut d’activité: 01/01/2012N° NAFA: 7420ZQN° Immatriculation: 507823169RMO75

L’entreprise est gérée par Maxime Gé. Etant indépendant Freelance, les contrats et les équipes avec lesquelles il travail varient. Un certain nombre de contrats restent fixent, comme sa collaboration avec Coca-Cola pour des créa-tions de chartes graphiques.Etant freelance il doit avoir un agent de photographe afin de trouver des contrats publicitaires. Le rôle de l’agent ne s’arrête pas là. En effet il doit mettre en relation les différents corps de métier. L’agent se doit de créer des collaborations entre les mannequins, les photographes, les coiffeurs et les maquilleuses. Etant un studio jeune, les collaborations sont souvent non ré-munérées, le principe est de se rendre service. Le photographe créait le book photo du mannequin qui ensuite pose pour les prods du photographe. Les ma-quilleurs et coiffeurs eux aussi profitent des photos et des productions afin de pouvoir se créer leurs books.

Maxime Gé a une formation de Graphiste. Il s’est découvert, lors de cette formation, une attirance pour la photographie publicitaire. Son travail tourne autour de la création d’uni-vers en adéquation avec un produit ou une marque. Il est à la fois directeur artistique et photographe, ce qui lui permet de travailler sur toutes les étapes du projet. Ce mode de fonctionnement lui procure la possibilité de pouvoir peaufiner son travail au maximum et d’avoir un oeil sûr tout. Pour parvenir à ses fins il dispose d’un studio photo, d’un Canon 5D mk II équipé d’un objectif Canon 28-70 f2.8, de trois fonds Manfrotto, noir gris et blanc, de trois pieds d’éclairages semi-pro Elinchrom modèle Portalite... et de deux parapluies.Une fois le cliché effectué, il passe sous infographie. Il commence par éditer sous Ligh-troom puis effectue sa postprod sous Photoshop CS5.

Canon 5D

Adobe Lightroom

Fonds Manfrotto

Adobe Photoshop

Elinchrom modèle Portalite

#04

Technique de Prod

Technique de Prod

Image du process du shooting D&G My Collection :

Prise de vue des images conformément à la composition dessinée au préalable.

- Le croquisTravailler la composition, le concept que l’on veut produire et commencer par un sketch est vital. Il y a même un intérêt direct à représenter l’idée sous forme basique : si la composi-tion ou l’idée ne transparaît pas de l’ébauche, autant s’arrêter là.

- La prise de vueMaxime Gé a commencé la photographie pour fournir indépendamment la matière première de ses créations. Aujourd’hui, c’est devenu la pierre angulaire de son travail, que ce soit photographier un être humain ou un objet, la prise de vue correspond à l’étape critique de ses projets graphiques.

- La retouche techniquePremière étape de la post-production, la retouche technique signifie le « nettoyage » des imperfections ainsi que le réglage des couleurs, contrastes, lumières. Etape évidemment indispensable.

- La retouche esthétiqueEn accord avec la créa, il s’agit ici d’apporter une atmosphère pour finaliser l’image. C’est une étape qui peut prendre 20 minutes ou 10 heures, en fonction de la complexité du mon-tage et de l’ambiance.

Technique de Prod

Technique de Prod

Technique de Prod

Mise en place du background.

Placement des objets conformément au croquis.

Retouche technique des produits.

#06

Technique de Prod

Technique de Prod

Création des effets spéciaux.

Finalisation de l’image (couleurs, contrastes, effets)

Communication

Référencement

Le site

Principal moyen de communication Facebook, permet directement de tester la réaction des abonnés. C’est d’ailleurs grâce à facebook qu’il s’est fait repérer.

Son nom bénéficie d’un bon référencement, par contre pour une recherche de photographe freelance il reste difficile à trouver.

Le site internet, beaucoup plus professionnel: montrer qu’aux personnes concernées.

#08

Principaux contrats

Coca-Cola

Marocco Golf

Réalisation de charte graphique et d’alphas fiches Coca Cola.

Réalisation de charte graphique et de papiers entêtes Coca Cola.

Réalisation communiqué de presse Marocco Golf Challenge.

Clarisse Hiéraix

Corson

Stephane Neville

Réalisation pochette et site internet de l’album We’ll come again de l’artiste Corson.Lien: http://www.corson.eu/

Réalisation pochette et site internet de l’album I don’t know de l’artiste Stéphane Néville.Lien: http://www.stephaneneville.com/

Réalisation photomontage publicitaire Clarisse Hiéraix Paris

#10

IMPLANTATION

Principaux concurents

Eva Andre

Philippe Abergel, photographe mode, beauté & pub

Eva Andres, photographe mode, beauté & accessoires.

Herve Dunoyer

Michael Guichard

Légende:

Studio MaGe

Concurrence proche

Autour du studio on se rend compte qu’il y a déjà un bon nombre de photographe.

Dans le secteur de la beauté, d’après les chiffres de l’UCP (union des photographes professionnels) et le SGMAAP (Syndicat Général des Maîtres Artisans et Artisans de la Photographie) on compte dans la région de paris 39 photographe beauté et 6 dans le 11eme arrondissement.

On trouve à suivre une sélection de ses pho-tographes concurrents.

Hervé Dunover, photographe, beauté, santé & accessoires

Michael Guichard, photographe mode & beauté.

#12

Mitchell Feinberg

Paco Peregrin

Sources d’inspiration

Nick Knight

Ce que doit savoir le photographe:

Dans les milieux de la photographie de mode, de beauté et de l’accessoire on se rend compte que le secteur est déjà inondé de personnes reconnues.

Pour pouvoir se démarquer il faut à la fois être créatif, en créant des visuels diverses. On retrouve aussi le maniement de la photographie dite «de natures mortes» pour tout ce qui touche aux photos produit. Le secteur de la communication doit être aussi connu du pho-tographe afin de répondre au mieux à ses clients, car la photographie reste le support de communication le plus utilisé à notre époque. Mais, il reste tout autant intéressant pour le photographe de publicité et de beauté de savoir manier le portrait et c’est en cela que l’on reconnaît le talent du photographe. En effet, si le cliché de base a été mal réalisé et mal dirigé aucune retouche ne pourra changer le message que va véhiculer l’image.Il est pour cela très important de pouvoir guider le mannequin, l’équipe de maquillage ainsi que l’éclairagiste afin de pouvoir concevoir l’image que le photographe a en tête.

Une fois sur le plateau, le photographe doit se faire entendre et respecter. Le mannequin se laisse très facilement guider, il connaît son métier et ne donne aucun point de vue sur les choix de placement, de maquillage ou de lumière.

Ce que doit savoir le mannequin:

Le mannequin devient plus ou moins un objet lors d’un shooting. Il se laisse placer, mais son métier n’est pas facile pour autant, au contraire. Il se doit de pouvoir avoir en lui un panel d’expressions de visage impressionnantes, les positions peuvent elles aussi être dif-ficiles à exécuter. Le shooting peut durer de deux à cinq heures, il devient donc difficile de tenir en place quand vous avez tourné en rond sur 2 m².

Ce que doit savoir le coiffeur:

La coiffure est très importante dans le monde de la mode. Là encore il est difficile d’effec-tuer une coiffure qui soit totalement au goût du photographe. Même si tout est posé sûr des books d’inspiration et des croquis avant le shoot, il reste abstrus de pouvoir créer quel-que chose d’intéressant à partir du mot, mouvement par exemple. Le matériel utilisé par le coiffeur reste le même que dans un salon mais dans une quantité beaucoup plus élevée.

Ce que doit savoir le maquilleur:

Le maquilleur comme tous les autres doit se référer au photographe. Son travail est très important car il doit faire en sorte d’accrocher la lumière. Le plus impressionnant c’est de voir à quel point ils peuvent modifier le visage d’un modèle. En effet on pense souvent à tort que tout est retouché sur Photoshop. Mais, le travail commence en amont. Les men-tons sont rendus moins proéminents, les pommettes mises en valeurs on rajoute de la profondeur au regard...

Ce que doit savoir l’assistant éclairagiste:

La gestion des lumières de studio sont très importantes. Savoir diriger les spots pour don-ner de la profondeur à la photo, voir si on crame ou pas le fond et mettre en valeur cer-tains endroits du visage.

Même si le photographe reste le «chef» d’équipe, il fait confiance aux différents corps de métiers qui l’entourent. Il sait laisser s’exprimer leur créativité, ce qui est souvent très payant.

#14

B-Agency

Les collaborationsIl est important d’évoquer les deux principales agence de recrutement avec qui Maxime Gé travail. Ces agences lui permettent de d’avoir une multitude de collaborateur pour le make-up, la coiffure et le mannequina.

Créée en 2002 par Serena et Nicolas Bonnefoy, B Agency est une agence de coiffeurs, ma-quilleurs et stylistes. Une entité un peu décalée, pas vraiment comme les autres et juste-ment fière de ne pas l’être ! Car B Agency, c’est une structure qui se veut et se revendique à échelle humaine, spécialiste incontestée du coup de cœur.

Autour du binôme Serena et Nicolas, elle papillonne aux quatre coins de la planète pour dénicher talents cachés et missions inédites, lui assurant une stabilité financière de chaque instant, 6 collaborateurs assurent un suivi quotidien optimal.

Multipliant les idées originales, B Agency a peu à peu initié diverses entités spécialisées : B4, pôle dédié aux « jeunes talents » ainsi qu’au pilotage d’autres plus mûrs et rôdés, de B Management, structure dédiée aux special booking de B Agency, espace qui se met au service de personnalités prestigieuses, et enfin de B Event, en charge de la production évé-nementielle (exclusivement dans le domaine de la cosmétique).

B Agency PARIShttp://www.b-agency.com30 rue Saint Lazare75009 Paris - France

B4 AGENCY PARISwww.b4agency.com30 rue Saint Lazare75009 Paris - France

B Agency New Yorkwww.b-agencyny.com275 West 73rd StreetNew York, NY 10023 - USA

UPMODELS

Le métier étant très difficile, la certaines agences comme B-agency sont des entreprise fa-miliale afin d’avoir une équipe soudée.

C’est l’agence UPMODELS, basée sur Paris qui est en charge de trouver les mannequins. Elle est en relation permanente avec B-agency.

UPMODELS est le dernier organisme de modèle et stylisme créé pour frapper la scène pari-sienne. Une entreprise professionnelle qui est engagée à fournir de nouveaux visages et le meilleur talent pour l’industrie de la mode.

Laurent Pouteaux le fondateur de l’UP boutique agency promet de livrer des modèles très sélectinnés avec un regard qui incarnent les tendances les plus actuelles.

Une stratégie nouvelle et unique de plate-forme de création de portfolio.

UPMODELS a une véritable approche honnête dans l’industrie du modèle et de la mode et préfère limiter le nombre de modèles qu’ils représentent, il est a la base du développement d’une carrière réussie et est en mesure de fournir à chaque fille un service personnalisé et auto-géré.

UPMODELS Agency176 rue de Rivoli 75001 Paris

#16

II- NOTRE TRAVAIL

Resultat

Ce shooting était un shooting beauté. La photographie beauté n’utilise pas beaucoup de retouche photoshop, ça ressemble à du portrait avec beaucoup plus de maquillage. Lorsque le mannequin est arrivé, elle ressemblait à n’importe qui. A part sa grande taille elle n’avait rien d’extraordinaire, après le make up et la coiffure elle était transformée. Le principe était de faire des photos avec des reflets or, pour une touche de chic. on a travaillé sur la lumière et le make up. Certaines parties du visage ont été recouverte de paillettes pour accrocher la lumière or sur le côté droite du visage. Mon travail d’assistant comprenait la gestion des lumières. Trois spots ont été utilisés. Un directement sur le pan-neau en or que je devais orienter vers le visage du mannequin. Un autre plus diffus pour l’ambiance globale et un derrière le mannequin pour le décoller du fond. Voici le résultat.

Processus avant/après

Une fois le shooting terminé, on décharge la carte SD directement dans Lightroom qui est le logiciel «d’editing» (processus de sélection et de préparation des visuels afin d’effectuer des corrections et d’autres modifications effectuées avec l’intention de produire une cohé-rente, un travail précis et complet).On sélectionne et travail des contrastes et lumières rapides pour voir le résultat. On dégrossi la séance en notant les meilleurs photos. Une séance tourne entre 70 et 200 photos en général. Une fois la sélection faite, deux cas de figure se présentent : si c’est une série chronologi-que (édito magasine), on les traite dans l’ordre. Sinon, on prend ce qui nous parle le plus sur le moment.

Une fois l’image ouverte dans Photoshop, on règle rapidement, avant toute retouche, les contrastes, la teinte, afin d’approcher d’une identité visuelle qui définit la série. Une fois cette identité déterminée, on attaque les retouches techniques, linéaires, rébarba-tives mais essentielles pour ce travail.

Les points clés en retouche sont : retoucher les volumes (visage, bras, cou, taille), corriger les ombres et lumières fortes sur la peau (pommettes, nez, bouche, cernes, entre les sour-cils, front) et enfin enlever quelques cheveux qui passent devant des endroits stratégiques du visage, et les quelques boutons ayant survécu au make-up.

Ici, je on n’aborde pas le détourage, essentiel quand il s’agit de travailler indépendamment le background lors d’une incrustation.

Pour ce qui est des outils, ils sont très basiques : pour les volumes, on utilise Fluidité pour lui refaire le nez, lui agrandir le cou, les yeux, rentrer un bout qui dépasse du bras et sur la hanche.

Pour la correction des ombres et lumières, travail essentiel qui peut prendre entre 30min et 3h de temps (de la peinture, ni plus ni moins), l’outil utilisé est «Dodge & Burn» (réglage des densités + et -)

#18

Processus suite

Enfin, pour les boutons et autres rides gênantes, on utilise tour à tour, mais très peu : tam-pon et pansement en fonction des textures à remplacer. Au final, on ne touche pas du tout au grain de peau général et beaucoup d’imperfections sont laissées pour garder un côté naturel.

Pour les réglages finaux, on utilise des calques de réglage non destructif pour le contraste, les lumières, la saturation des couleurs et la teinte globale.

On se rend compte aussi que des réglages très fins ont été effectués grâce à l’outil fluidité, notamment pour le nez et le menton. Mais aussi, pour le cas du dessus par exemple au niveau des fossettes pour homogénéifier la lumière sur la joue et rendre plus jeune.

Making off shooting

Sur cette photographie on peut voir l’ensemble de l’équipe. De gauche à droite, Make up: Monica de B-Agency, Photographe: Maxime Gé, Modèle: Ewelina de UPModels et le coiffeur: Kevin de B-Agency.

Photographie @ anthonin guillemin, Nikon argentique F60, Objectif Nikon 28-80mm pellicule HP5+, _ /_s, f _._

#20

2eme shooting

Pour ce deuxième shooting on s’est dit qu’il serait intéressant que je pose afin de mieux comprendre toute la difficulté du travail. Et j’y ai appris beaucoup. En effet n’ayant pas l’habitude de me faire photographier j’ai pu me rendre compte comment il mettait facile-ment en confiance les modèles. En effet pour cette série il désirait réaliser des portraits de moi en relation avec mon métier, l’architecture.Afin que je sois le plus naturel possible, la première série de photos a été réalisé en dis-cutant, on parlait de ce que j’avais fait le weekend et lui prenais des clichés de moi. Cette méthode m’a permis d’apprécier les clichés qu’il faisait de moi, ce qui m’a beaucoup dé-contracté et m’a permis au final de me prendre au jeu. Aucune photo de la première série n’a été gardée, on réalisait des essais sur fond noir. La deuxième série sur fond blanc a été beaucoup plus concluante.

Pour cette série de portrait on a utilisé quatre spots. Deux pour cramer le fond blanc et deux devant moi. Un pour créer des ombre franches sur mon visage (il s’agit en fait d’un flash en hauteur, et un pour me réchauffer le teint et contrer un peu l’effet du flash.On se rend compte aussi de la disposition de deux panneaux de part et d’autre de l’endroit où je me situe. C’est panneaux sont noir afin de contrer la lumières des spots qui servent à éclairer le fond. Le principe est de limiter l’influence de a lumière sur moi, plusieurs sources lumineuses auraient altéré l’effet escompté.

#22

Comme précédemment, le contraste la lu-mière directe et indirecte, la saturation, les courbes de niveaux et les couleurs ont été modifié afin d’avoir un rendu plus convain-cant. La fluidité a elle aussi été utilisé dans les zones qui gênaient comme mon oreille pour le premier cliché, et la modification de mon expression du visage sur le deuxième cliché. Avec la position dans laquelle je me trouvais je n’arrivai pas à avoir un visage serein.Le résultat se trouve à la page suivante.

#24

Univers 3d

Matériel

Mode opératoire

Afin de pouvoir vendre certaines de ses productions, Maxime Gé désirait pouvoir exposer ses images dans des univers plus ou moins réaliste. Le but est de montrer à ses futurs acquéreurs ce que pourrait donner certaines de ses photographie une fois misent en abîme.Maîtrisant la 3d je lui ai donc proposé de lui recréer un certain nombre d’univers.

Ce travail s’est déroulé en grande partie de chez moi par échange de mail. Afin de vous ex-pliquer le mode opératoire je vais prendre un exemple parmi les 10 productions réalisées.

Détail projet:

Après évocation des attentes du photogra-phe et du développement de l’esquisse de sa salle d’exposition virtuelle, permettant une visite sur I-phone ou androïde. J’ai effectué ce premier rendu.

Compositing C4d allier à Photoshop.

1. Premier rendu:(Pas assez clair à mon goût \ matériau murs)

En prenant en compte tous les points abor-dés au-dessus sauf pour les matériaux du sol et des murs.Travail sur la luminescence des prods, ainsi que sur l’apport de lumière intérieur et modification du ciel extérieur, pour un soleil plus haut.

3. Deuxième rendu:(all white \ pas mal)

2. Deuxième rendu:(Mieux)

Mur béton \ travail sur le blanc du matériau

4. Rendu personnel: (Ajout d’un coffrage verre \ tableaux ré-avancés)

C’est cette version qui fut gardée.

Retour du photographe:

Il aime beaucoup l’idée, me demande si je peux pas faire plus lumineux, les fenêtres ron-des à carreaux ne lui plaisent pas. il trouve la projection de l’ombre sur les murs un peu dure. il faut chercher à mettre en évidence les Prods et tenter un l’ensemble en ciment blanc/gris.

3 Nouvelles propositions:

#26

Salle d’exposition

Résultat

Zoom

Images prisent d’un téléphone androïde.

Il suffit de slider pour faire défiler les images. On peut ainsi zoomer sur les photos qui nous intéresse.

C’est donc cette version qui a été retenue. Le principe est de partir d’une vue globale de la pièce pour se balader d’image en image en utilisant le slide de son téléphone. Ce qui donne une visite virtuel de l’exposition, on peut ainsi faire défiler l’ensemble des photos.

Zoom

Toutes les prods qui vont suivre cette page ne sont pas destinées à être misent sur un télé-phone. Elles servent de support aux photographies afin de les intégrer dans un environne-ment.

Tous les environnements ont d’abord été dessinés en plan sur Autocade. Les polylignes ont ensuite été passées sur C4d afin de monter les volumes, placer les matériaux, les lumières et les caméras. Le tout est ensuite retravaillé sur Photoshop pour un rendu plus poussé.

La photographie présente sur cette production ne provient pas de Maxime Gé.*

Autres prods *

#28

Processus

Comme dit précédemment, chaque univers est d’abord dessiné sur plan avant d’être réalisé en 3d. Le processus était simple. J’inventais des univers, s’ils lui plaisaient on les faisait évoluer afin d’y intégrer au mieux les photos. Pour celui-ci, l’image en dessus est le premier jet d’une pièce. L’idée plaisait beaucoup mais il a fallu que je fasse d’autres propositions en fonction des retours. Le bois et la végétation le gênait, ainsi que la frontalité. Je lui ai donc fait deux nouvelles propositions sur la même production.

La deuxième proposition lui a énormément plus. Mais il a fallu faire d’autres modifica-tions pour retirer certains éléments qui le dérangeaient. Exemple à droite avec des diagonales dans la photographie qui ne s’accordaient pas avec le lieu, il a donc fallu agrandir l’estrade pour faire disparaître un morceau de la photographie.

On retrouve la modification sur la photo de la page suivante.

Comme le montre la production de gauche, l’estrade est plus longue, la photographie est plus haute afin de ne plus couper le bras du bas, le matériau du sol est modifier afin d’avoir plus de reflet t une meilleur réfraction pour l’ambiance générale. Le matériau des marches est aussi modifié afin d’être plus clair et enfin l’heur d’exposition du soleil est modifiée afin d’avoir une ombre décaler au niveau des marches et ainsi ne pas avoir l’impression qu’elles flottent.Enfin pour finir l’espace, l’arrière-plan est habillé et aménagé, mais il est laissé dans le noir afin de ne pas gêner la lecture du premier plan.

#1: Une fois l’image sortie sur Cinémas 4d on peut passer au compositing sur Photoshop. Les premiers réglages sont basiques, lumière, contraste, niveaux et changement de teinte de certaines couleurs.

#1

#2 #3

#1

#2: Ensuite on vient découper certains éléments afin de pouvoir les traiter séparément, comme pour ici, les marches et l’estrade.

#3: Afin de ne pas nuire aux productions du photographe, on vient reposer l’image de base qui n’a pas était altérée par la lumière de la 3d. On vient simplement régler la lumière, le contraste et les niveaux mais, très légèrement.

#30

#4

#6

#5

#4: On vient découper les marches dans la production.

#5: Grâce aux ombres du rendu 3d on peut retrouver avec le canal alpha les ombres de l’image 3d. Il suffit juste de découper certains endroits des différentes couches afin de re-trouver l’ombre.

#6: L’ombre est ensuite réduite en opacité. On vient y ajouter un très léger flou gaussien (1%), à cela vient s’additionner un contour vectoriel dégradé, puis on vient travailler les éléments que l’on trouve peu précis avec l’outil gomme.

Rendu final

La totalité de mes productions ont été travaillé de la même manière. Il faut compter dix heures de travail par production avant d’avoir un rendu qui convienne au photographe qui reste très exigeant sur le traitement de l’image. Les images qui suivent sont la totalité des productions finales.

Cloison chinoise

Salon robotique

#32

Grotte

Sphère

Bois chic

Exposition

#34

Reflet

Studio

#36

Verres doseurs

IIIa- Le labo photo

Matériel

Mode opératoire HP5

Afin de pouvoir progresser en photographie argentique, j’ai désirai travailler au développe-ment de pellicule dans le laboratoire photographique de l’école des arts décoratifs de Paris.

On commence tout d’abord par préparer le révélateur, fixateur, washaid (qui est un accé-lérateur de lavage). On doit charger le film dans la spire en découpant son extrémité en triangle. Cette opération se déroule dans le noir le plus complet. Puis mettre la spire char-gée dans la cuve Paterson. Fermer la cuve. On peut désormais allumer la lumière. Il faut vérifier la température du révélateur qui doit être exactement de 20 degrés. Pour une pellicule il faut 150ml de révélateur mélangé à 150ml d’eau. Il faut mélanger la cuve 11 minutes. La première minute en agitation continue. Ensuite 3 seconde d’agitation toutes les minutes. Une fois le temps écoulé on vide le révélateur et on remplit et vide la cuve 3 fois avec de l’eau du robinet à 20 degré environ (la durée totale du lavage est d’environ une minute).Ensuite on verse 300ml de bain d’arrêt près à l’emploi à température ambiante. On agite en continue pendant 30 secondes. Puis on rince à l’eau.

Mais aussi: une paire de ciseaux, Thermomètre et chronomètre.

Spires auto chargeuses

Pinces à filmCuve Paterson

On verse ensuite le fixateur dans la cuve (à 20 degrés environ). On agite en continue du-rant la première minute puis, neuf secondes toutes les minutes durant huit minutes.Après le temps de fixage, on vide le fixateur et on rince trente secondes à l’eau. On verse du washaid dans la cuve on agite pendant 3 mn puis on vide. On doit rincer le film à l’eau du déminéralisé pendant 30 s pour enlever toute trace de calcaire. On peut alors mettre le film à sécher pendant 1h30 suspendu grâce aux pinces, le tout à l’abri de la poussière.Il ne reste plus qu’à scanner les films. Je n’ai malheureusement pas eu le temps de tra-vailler sur agrandisseur.

Résultat

Canonet 28, Mode A

Canonet 28, 1/30s f2.8. Canonet 28, 1/620s f14.5.

#38

IIIb- MON TRAVAIL

La partie dédiée à mon travail sera ma conclusion. En effet c’est pour m’améliorer dans ma gestion des compositions et dans la gestion des models que j’ai désiré effectuer ce stage.Mon travail est très différent de ce qu’on peut réaliser en studio. Evidemment à l’heure du tout numérique on pourrait réaliser des images beaucoup plus nettes, propres et précises. Mais je reste un adepte du «vraie», je n’aime pas retoucher afin d’avoir ce que désire une société du «beau». Pour moi le «beau» se trouve justement dans le sale, l’usé les lumières artificiels de la vie de tous les jours. Dans un visage réaliste, aux expressions véritables. Le morose, le teint pâle, la peur comme la joie, les lieux choisi écrit l’action et l’expression, le modèle n’est pas choisi pour sa beauté mais pour l’interac-tion qu’il peut avoir avec le lieu.Toutes les photographies qui suivent ont été réalisé avant le stage. Certaines séries me plaisent et d’autre beaucoup moins mais ce stage m’a permis de voir ce qui n’allait pas. Le matériel utilisé est un Nikon argentique F75, objectif 28-100 f3.3/5.6 ou 70-210 f4.5/5.6.

Pour cette série j’essayai de chercher un jeu avec le regard, malheureusement je n’ai ac-croché sur aucune. Par manque d’expérience je n’ai pas sus gérer mon modèle.J’utilise exclusivement les lumières existantes d’où le fait de bien comprendre le lieu avant de passer au shooting. Tout doit être pensé avant d’y être. Dans les compositions de droite et de gauche je voulais qu’on ait une impression de gêne, un petit être perdu dans l’agres-sivité des lieux et des lumières mais je me rends compte après coups qu’il aurait fallu beaucoup plus perdre le sujet dans le cadrage et qu’il soit plus petit. Pour celle du milieu je désirais un jeu avec l’ombre de la grille mais encore ça n’a pas fonctionné...

Nikon F75, pellicule Provaria 100F, traitement croisé.

Dans la composition de droite je désirais retrouver la peur. Le pas est hésitant on frôle le mur, on hésite à avancer, on veut faire demi-tour. Pour celles de gauche c’est une composi-tion entre lumière franche ombre forte et diagonale. Un jeu de contre-plongée vient accen-tuer le côté effrayant de l’espace.

Nikon F75, pellicule Provaria 100F, traitement croisé.

#40

Sur cette composition je désirais travailler le drapé et les reflets offert par la lumière sur celui-ci. L’utilisation du noir et blanc est là pour faciliter ma lecture et compren-dre plus facilement comment réagit le textile grâce au contraste.

Nikon F75,Pellicule HP5+

Nikon F75, pellicule Provaria 100F, traitement croisé.

Pour les deux photos du dessus je désirais trouver des systèmes pour faire perdre totale-ment l’identité du sujet, d’où le visage complètement jaunis par la lumière.

A droite, encore un essai sur la lumière et le drapé, le but était de créer une silhouette fan-tomatique, et le résultat me satisfait totalement.

Plus précisément cet essai fait partie d’une série de photos que j’essaie de travailler sur l’intrusion, une fenêtre ouverte sur un autre monde, ou sûr nous-même, un passage entre ce que l’on peut voir et ce qui est caché.

En conclusion, j’ai appris beaucoup sur la gestion des lumières, de mes compositions et de mes modèles, ce qui a changé totalement ma vision des choses et mes méthodes de tra-vail. Ce stage m’a rendu plus professionnel et m’a ouvert des portes et une voie qui m’inté-resse beaucoup.

De plus l’image étant un sujet qui m’intéresse beaucoup, ce stage va me permettre d’ap-profondir mon sujet de mémoires qui portera sûr, «Les représentations architecturales, mensonge ou réalité?».

Conclusion

#42

Nikon F75,Pellicule HP5+

Grand format

#44

RemerciementsJe remercie Maxime Gé de bien avoir accepté de m’intégrer à l’équipe et de m’avoir légué autant de savoir dans la joie et la bonne humeur.Je remercie également Madame Valérie Jouve pour avoir soutenue ce stage.

#46

Rapport de stage 2011/2012

Anthonin Guillemin 11284

Studio Maxime Gé125 Bd Richard Lenoir

75011 Paris

Réalisé pour L’ENSAPLV144, avenue de Flandre

75019 Paris