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© S.A. IPM 2015. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. KOTS ÉTUDIANTS L’offre s’étoffe Les projets de résidences adaptées aux étudiants foisonnent. Mais peut-être pas partout. pp. 4 à 6 CHRISTOPHE BORTELS Portrait P.3 Christian Terlinden, CEO de Banimmo, multiplie les projets immobiliers. D.R. Rendez-vous sur WWW.LOGIC-IMMO.BE Marché P. 7 Plus de 45 000 Belges n’arrivent plus à rembourser leur crédit hypothécaire. En vue P. 2 Cofinimmo a annoncé une prochaine augmentation de capitale titanesque. Analyse. Zoom PP. 8-9 Cette semaine, la commune d’Ottignies sous la loupe. Annonces PP.10-20 11 pages pour trouver le bien de votre choix. JEAN-LUC FLÉMAL Supplément à La Libre Belgique - N°00 - Semaine du 16 au 22 avril 2015

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La Libre Immo du 16 avril 2015

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KOTS ÉTUDIANTSL’offre s’étoffeLes projets de résidences adaptées aux étudiantsfoisonnent. Mais peut-être pas partout.

pp. 4 à 6

CHRISTOP

HEBO

RTELS

PortraitP.3Christian Terlinden, CEOde Banimmo, multiplieles projets immobiliers.

D.R.

Rendez-vous surWWW.LOGIC-IMMO.BE

MarchéP.7Plus de 45 000 Belgesn’arrivent plus à rembourserleur crédit hypothécaire.

En vueP.2Cofinimmo a annoncé uneprochaine augmentation decapitale titanesque. Analyse.

ZoomPP.8-9

Cette semaine, la communed’Ottignies sous la loupe.

AnnoncesPP.10-2011 pages pour trouverle bien de votre choix.

JEAN

-LUC

FLÉM

AL

Supplément à La Libre Belgique - N°00 - Semaine du 16 au 22 avril 2015

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2 EN VUE SEMAINE DU 16 AU 22 AVRIL 2015 LIBRE IMMO

AgendaSéance d’informationLe cluster Ecobuild.brussels organise uneséance d’information sur la sous-traitance,formule qui présente de nombreux avantagespour ceux qui y font appel mais aussi desrisques pour les sous-traitants. Quels sont cesrisques et comment y remédier ? Peut-onprévoir des clauses contractuelles poursécuriser les droits et les garanties du sous-traitant ? Autant de questions auxquellesrépondra l’oratrice Marianne Dickstein, deDickstein Lawyers&Mediators.ULe 3mai de 18h à 20h30 à uno.brussels,Chée de Charleroi n° 110 à 1060 Bruxelles.

ConférenceDe passage en ville. L’Agence dedéveloppement territorial (ADT) de Bruxellesa invité l’urbaniste français François Leclercqà partager sa vision de l’architecture et del’urbanisme avec le public belge. Son agenceparisienne est reconnue pour les projetsd’architecture phares que sont la Halle deSports de l’INSEP, le lycée Jean-Baptiste Corotà Savigny-sur-Orge et des logements à Lyon-Confluence. Au rang de ses réalisationsurbanistiques majeures : Paris Nord-Est,l’extension d’EuroMéditerranée à Marseille ouencore la confluence entre Seine et Marne àIvry. François Leclercq a aussi conçu lequartier du Bois habité à Lille dans le cadred’Euralille 2. A Bruxelles, il a pris la directiond’une équipe internationale, retenue par laRégion, la commune de Schaerbeek, la RTBFet la VRT pour concevoir un nouveau quartier,cœur du projet mediapark.brussels. Celui-civerra le jour à Reyers, sur les terrains desdeux médias publics, et accueillera deslogements, des équipements de quartier, descommerces et un pôle d’activités médias.ULe 13mai de 12h à 14h. Entrée gratuite etlunch offert. BIP, rue Royale n° 2­4 à 1000Bruxelles. RSVP : [email protected]

Des ‘sir’ en quêtede joyaux

Entretien Charlotte Mikolajczak

LA SEMAINE DERNIÈRE, COFINIMMO, pre­mière société immobilière réglementée (Sir)en taille, a annoncé une prochaine augmenta­tion de capital de 300 millions d’euros. Sansconfier ce qu’elle fera de ce pactole. “Riend’anormal”, commente Herman van der Loos,analyste immobilier chez Petercam. Non sansajouter que ce silence peut être perçu de ma­nière optimiste mais aussi… pessimiste.

Que vous figure l’annonce de Cofinimmo ?Il s’agit d’unmontant énorme, jamais vu, qui ala taille d’autres ‘sir’, commeMontea ouAscen­cio. Par ailleurs, il ne s’agit encore que d’unepréannonce, dont tous les détails ne sont pasaffichés. Ce qui ne manque toutefois pas desoulever des questions ou commentaires. Lanouvelle stratégie de Cofinimmo, dont le por­tefeuille tourne autour des 3,2 milliardsd’euros et la capitalisation boursière autour de2 milliards, est de diminuer ses positions enbureaux (moins de 40 % du portefeuille actuel)pour augmenter celles en “health care”. Elles’est délestée de pasmal de bureaux, dont, l’andernier, les tours North Galaxy (occupées parl’administration des Finances, quartier Nord àBruxelles, NdlR). Les désinvestissements nesuffisent­ils plus ? Cofinimmo compte quel­ques immeubles vides. Veut­elle les garder ? Amoins qu’elle ne puisse les vendre.

Mais, globalement, vous voyez cette augmenta-tion de capital d’un bon œil.On peut envisager deux scénarios à cettepréannonce. Optimiste : Cofinimmo a un pro­jet dans le pipeline qui sortira dans lesmois quiviennent. Pessimiste : elle n’a rien et fait appelaumarché ‘au cas où’. Comme Befimmo qui, ily a quelques années, s’était financée sans véri­table objet si ce n’est se désendetter, une obses­sion du secteur à l’époque.

Est-ce parce que c’est le bon moment ?C’est sûr que pour l’instant, l’immobilier belgea un excellent accès au marché des capitaux.Tout le monde est prêt à lui prêter de l’argent.Les banquiers le font sourire aux lèvres. Et enBourse, cela fonctionne bien. Parce que depuisque les ‘sir’, ex­sicafi, existent (1995), il n’y a ja­mais eu d’accidents financiers graves tels quefaillites, restructuration de la dette… La plupartdonnent un dividende qui progresse chaque

année. Leur rendementmoyen est à quelque 4à 5 %, ce qui n’est pas rien par les temps quicourent. A titre de comparaison, Unibail­Ro­damco, premier investisseur et développeureuropéen en immobilier commercial, a récem­ment émis une obligation pour 10 ans à… 1 %seulement ! 1 % brut ! Je suis d’ailleurs étonnéde voir combien les ‘sir’ sont peu connues dugrand public, alors que ce sont des produitsmagnifiques, bardés de tas de garde­fous, donton connaît la valeur intrinsèque, etc.

Pensez-vous que d’autres ‘sir’ vont se lancer dansdes augmentations de capital en cash ?La dernière date de l’an dernier : en mars, As­cencio avait levé 81,5 millions d’euros. Je n’envois pas venir d’autres, sauf cas spécifiques. Es­sentiellement parce que, pour avoir du cash, les‘sir’ ont bien d’autres alternatives, moins lour­des que les augmentations de capital, qui né­cessitent la publication d’avis, de prospec­tus, etc., et ne sont envisagées que pour de trèsgros montants. Parmi ces alternatives, il y al’endettement classique auprès d’une banque.Hormis quelques­unes (Leasinvest, Montea…),elles ont encore de la marge. Il y a aussi le divi­dende optionnel (soit la possibilité de le distri­buer en actions) qui, généralement, donne debons résultats; les actionnaires sont nombreuxà le préférer au cash, même s’il n’est pas,comme en Hollande, favorisé fiscalement. Sansoublier les apports en nature : un immeublecontre des actions, que le vendeur peut garderou directement replacer dans le marché. Unvéritable cercle vertueux : plus grande taille,plus de liquidités, plus d’apports… Avec ceciqu’un apport est plus intéressant : discret, sanscommission d’agent… Non, non, le challenge,aujourd’hui, n’est pas d’avoir de l’argent maisde savoir le dépenser à des rendements raison­nables !

Il n’y a pas grand-chose à vendre ?Si, mais ce n’est pas évident de trouver debeaux objets à des prix corrects. La concur­rence sur le terrain est très forte. Les ‘sir’ doi­vent désormais viser des produits plus exoti­ques, à tout le moins plus originaux. Les sénio­ries qui, avant, offraient des rendements de7 %, sont aujourd’hui sous la barre des 6 %. Lesbeaux espaces commerciaux sont sous les 4 %.Ou alors, elles doivent aller à l’étranger, commeAedifica en Allemagne, Cofinimmo en Franceet aux Pays­Bas, Leasinvest en Suisse…

D.R./PETER

CAM

HERMAN VAN DER LOOSEquity analyst sell-side chez Petercam.

Interview express

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2 EN VUE SEMAINE DU 16 AU 22 AVRIL 2015 LIBRE IMMO 3EN VUEPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Un impact sur le devenir des villesCEO de la société foncière Banimmo depuis janvier 2014, Christian Terlindenaime surtout le développement de projets, de la feuille blanche à leur impactconcret sur la ville. Parmi ses défis : mener plusieurs projets à la fois.

LA FINANCE : tel était le fil rougede la carrière de Christian Terlin­den jusqu’à sa nominationcomme CEO de Banimmo. Licen­cié en Droit et en Sciences écono­miques, c’est par un MBA auxEtats­Unis qu’il a complété sa for­mation. Son premier poste, il ledécroche chez Citibank. “Quandon fait un MBA, on a en généraldeux possibilités. Travailler dans leconseil stratégique – ce dont jen’avais pas très envie – ou dans lafinance. J’ai été recruté aux Etats­Unis par Citibank, mais je n’avaispas de carte verte pour travaillerdans ce pays. J’ai donc commencéau siège de Bruxelles.” Après cinqans, il rejoint Cobepa, où il entrepour la première fois en contact

avec l’immobilier. “Je me suis oc­cupé de deux projets de rénovationdans le centre de Bruxelles : l’an­cien immeuble Josi et un bâtimentsitué à côté du Parlement euro­péen.” C’est dans le groupe in­dustriel Sapec et à l’étranger qu’ilpoursuit sa carrière. Pendant dixans, il est basé à Lisbonne pourcouvrir la péninsule ibérique.

En 2005, Christian Terlindenentre chez Banimmo commeCFO. Au sein de cette société fon­cière spécialisée dans la réhabili­tation d’immeubles, il s’est no­tamment occupé, à côté de pro­jets immobiliers, de gérer lasortie de l’actionnaire australienet l’augmentation de la part dumanagement dans le capital.C’est aussi lui qui a mis sur la ta­ble l’idée d’une introduction enBourse (effective en 2007) et en a

assuré le suivi. Quand le CEO deBanimmo, Didrik van Caloen, dé­cide de prendre un peu de dis­tance – il reste actionnaire de lafoncière –, on pense naturelle­ment à Christian Terlinden pourlui succéder.

CEO depuis janvier 2014, cedernier confie aimer gérer uneéquipe et une entreprise qui a pi­gnon sur rue – “il faut lui donnerune identité, en être l’ambassadeur”–, mais aussi des projets. “Ce quiest amusant dans l’immobilier, c’estqu’on part d’une feuille blanche. Oncrée de la valeur en rénovant unbien ou en concevant un immeubleneuf. Chaque projet est en fait uneentreprise en soi. Ce qui est intéres­sant aussi c’est que nous avons unimpact sur le devenir des villes.Nous participons à leur développe­ment et à leur transformation.”

Son défi : arriver à mener de frontplusieurs projets complexes à leurterme. Et anticiper. “Un compte de ré­sultats se bâtit 3 à 4 ans à l’avance.”

Actif sur le marché du bureau et ducommerce, Banimmo développeaussi quelques projets résidentielset hôteliers. Dont le Dolce, à laHulpe, “où nous avons redonné vie àun site magnifique qui serait en friche.C’est très valorisant”, explique Chris­tian Terlinden. Et de noter que “lemarché du bureau est en crise depuis2007. L’hôtellerie a plongé en 2009mais a à nouveau le vent en poupe : il ya une demande, sur Bruxelles notam­ment, pour plus de capacité hôtelière.Des développements se font actuelle­ment dans le résidentiel car on man­que de logements. Il existe vraimentdes cycles. C’est pour cela qu’il faut êtrepolyvalent.”

Solange Berger

+10%BOOM DU NOMBRE DE PERMIS DE BÂTIRD’après le SPF Économie, environ 53 800 permis

de bâtir ont été accordés l’an dernier pour laconstruction de maisons unifamiliales et

appartements en Belgique, soit 10 % de plus qu’en2013. C’est la première fois en six ans que le cap

des 50 000 permis est franchi. Les permisaccordés en 2014 concernaient 22 287 maisons

unifamiliales et 31 535 appartements. Le nombrede permis accordés a été particulièrement élevé

durant les premiers mois de l’année, avec un pic àplus de 9 000 permis en avril, lié aux exigencesénergétiques plus strictes entrées en vigueur audébut de l’année 2015 en Flandre. En 2013, le

nombre de permis de bâtir n’avait pas dépassé les49 000 unités. (Belga)PH

OTON

EWS

30LES BELGES N’EMPRUNTENT PLUS SUR 30 ANS

D’après le bureau d’avis spécialisé en crédits logement Immotheker, aucun candidatpropriétaire n’a contracté de prêt sur une durée supérieure à 25 ans au cours des premiers

mois de l’année 2015. Pourtant ce type de prêt, au plus fort de son succès en 2011,intéressait encore 39 % des futurs acquéreurs, rapportent nos confrères du “Standaard” etdu “Nieuwsblad”. Cette baisse s’explique principalement par deux raisons. Premièrement,

les taux d’intérêt extrêmement bas font que les futurs propriétaires ne doivent plusnécessairement emprunter sur une très longue période. Début 2014, ceux qui souhaitaientemprunter 150 000 euros avec une capacité de remboursement mensuelle de 750 eurosdevaient contracter un prêt sur une durée de 30 ans. Aujourd’hui, pour des mensualités etun montant équivalents, il est possible de réduire la durée du prêt à un peu plus de 20 ans.

En second lieu, les banques ne sont plus désireuses de prêter à très longterme, car elles encourent plus de risques. C’est pourquoi leurs

taux d’intérêt sur 30 ans sont moins avantageux. (Belga)

LES COMPÉTENCES BELGES À L’ŒUVRE EN CHAMPAGNELa coopérative d’architectes L’Escaut, dont le fondateur n’est autre que

l’ancien Bouwmeester de la Région de Bruxelles-Capitale, Olivier Bastin, aété sélectionnée voici près de deux ans par la mairie de Reims (France) pourla réhabilitation d’un ancien cellier en pôle culturel. Soit un site hautementsymbolique du territoire rémois, siège social successif de trois Maisons dechampagne et d’une coopérative de vins de Champagne, dont la façade Art

nouveau, classée, est ornée de mosaïques datant de 1898 sur les différentesétapes de l’élaboration du champagne. Inauguré le 4 avril dernier, le projet a

été mené en association avec l’agence d’architecture française Tandem +,basée à Lille. L’objectif poursuivi était de transformer en profondeur le

bâtiment pour l’adapter à son nouveau programme, tout en tirant parti deses espaces singuliers, tels que les caves ou la grande salle, ses matériauxbruts et son hétérogénéité architecturale. Si, à l’extérieur, aucun signe de

transformation ne peut apparaître du fait du classement de la façadeprincipale, l’intérieur fait, lui, l’objet d’une reconfiguration visible, voulue

comme telle et assumant les traces et témoignages des démolitions etreconstructions successives. Cette volonté de sincérité architecturales’apparente à la notion d’“esprit de friche”, une posture architecturalespécifique qui économise les interventions pour préserver les espaces

originels et les couches d’histoire greffées sur leurs murs. Le bâtiment abritedésormais 3 fonctions : le spectacle, l’exposition et la formation. Elles sont

réparties en zones distinctes avec accès indépendants mais s’articulenttoutes autour du foyer, cœur du projet au sens propre et au sens figuré.

©FR

ANCO

ISLICH

TLÉ

D.R.

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4 DOSSIER SEMAINE DU 16 AU 22 AVRIL 2015 LIBRE IMMO

Un marché du kot disparate : so us-offre ici, quasi-suroffre làSur le plan immobilier, Bruxelles et les grandes villesétudiantes wallonnes se ressemblent de moins enmoins. Leur offre est diverse, tantôt répartie dans desmaisons de maître divisées, tantôt dans de véritablesrésidences, avec services et équipements à la clé.S’il ne fallait trouver qu’un point commun, ce seraitl’implication croissante des autorités communales.

Dossier Thibault Balthazar, Bertrand Lodewyckxet Frédérique Masquelier

Bruxelles en passe desortir de la pénurie ?

“On estime qu’il manque près de 8 000 logements étudiants sur le terri­toire de la Région bruxelloise. Les loyers augmentent et les étudiants quisouhaitent étudier à Bruxelles sont précarisés”, souligne Samuel De Roo­ver, chef de cabinet de Mohamed Ouriaghli, échevin du Logement à laVille de Bruxelles. Un constat partagé par Nathalie Gilson, en chargede l’urbanisme à Ixelles, commune qui accueille deux grands campusuniversitaires. “Plus de 7 000 étudiants de la VUB et de l’ULB font chaqueannée une demande de logement auprès de ces deux universités alors quel’ULB n’a que 1 800 chambres disponibles en propre…” Les chiffres par­lent d’eux­mêmes. L’offre de logements étudiants est clairement endessous de la demande. Un problème bien assimilé par les communesdu territoire bruxellois, qui tentent d’atteindre un certain équilibresur le marché.

Ainsi, à Ixelles, on facilite l’octroi de permis pour les résidences étu­diantes, comme l’explique l’échevine en charge du dossier. “La situa­tion est complexe puisqu’il y a différents types de logements étudiantscomme les chambres chez l’habitant, les colocations, etc. Nous essayons denotre côté de favoriser les projets de résidences étudiantes, explique Na­thalie Gilson. Mais il faut bien encadrer ces projets et vérifier que ce nesont pas des immeubles composés de studios mais bien de vraies résidencesétudiantes avec des espaces communs, par exemple. Nous imposons desconditions aux entrepreneurs pour l’octroi des permis et nous faisons éga­lement signer des conventions aux universités.” Un travail qui sembleporter ses fruits puisqu’on estime que d’ici fin 2015, près de 2 500chambres étudiantes auront été créées en cinq ans de temps sur le solixellois.

Dans la commune voisine de Bruxelles­Ville, le projet Fontainas,géré par la Régie foncière, prévoit un peu plus de 30 logements étu­diants. “Il faudra bien deux ans pour mettre tout en place; nous devonsencore prendre contact avec les écoles supérieures environnantes. C’estune première pour la Régie foncière, mais la volonté est de proposer desloyers moins élevés que ceux du marché. On se rend bien compte qu’il estdifficile pour certains étudiants de loger à Bruxelles et en tant qu’acteurpublic, il est nécessaire de prendre des initiatives pour réguler le marché”,assure­t­on du côté du cabinet de l’échevin en charge du Logementbruxellois.

Enfin, une plateforme du logement étudiant a récemment vu le jourà l’initiative de la plupart des institutions de l’enseignement supé­rieur bruxellois. Une plateforme qui, à l’instar de ce qui existe déjà enFlandre, aura notamment pour mission de mettre en commun les dif­férentes bases de données de logements étudiants du marché privé,ainsi que d’améliorer l’information sur la qualité des biens. De quoiégalement favoriser le retour à l’équilibre sur le marché du logementétudiant bruxellois.

B.L.

Vers un certain équilibre à Louvain-la-NeuveEncore en relative pénurie il y a quelquesannées, le marché du logement étudianttend à se stabiliser sur le campusnéolouvaniste.

Cité estudiantine par excellence, Louvain­la­Neuve ne parve­nait pas, il y a seulement quelques années, à combler toutesles demandes de logement des étudiants de l’UCL et desautres hautes écoles présentes dans la commune wallonne.L’université possède pourtant le plus grand parc de logementsétudiants d’Europe. Rien qu’à Louvain­la­Neuve, l’UCL pro­pose pas moins de 4 250 kots en propre, en plus de la gestionde 1 250 autres logements appartenant à des propriétairesprivés. Mais ce n’était, il y a peu, pas encore suffisant pour les9 000 à 10 000 étudiants koteurs que compte l’université.

Une situation de pénurie qui est également “un frein à la dé­mocratisation des études”, selon Cécile Lecharlier, échevine encharge du Logement de la ville d’Ottignies­Louvain­la­Neuve.“Il y avait tout simplement un problème d’accès aux études pourles étudiants qui ne trouvaient pas de logement sur place”, pour­suit­elle. Ce constat a poussé les autorités régionales à agir audébut des années 2010. Et c’est ainsi qu’après une étude dumarché wallon, une enveloppe a été octroyée à la communed’Ottignies­Louvain­la­Neuve, où le manque d’offre était leplus criant. À elle dès lors de mettre le projet en route. “Notrerôle a été de trouver les personnes pour mettre tout cela en œuvre

À Bruxelles, le manque de logements étudiants afait bondir les prix. Un constat qui a provoqué laréaction des autorités communales et régionales.

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4 DOSSIER SEMAINE DU 16 AU 22 AVRIL 2015 LIBRE IMMO 5DOSSIERPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Un marché du kot disparate : so us-offre ici, quasi-suroffre là

CHRISTOP

HEBO

RTELS

Louvain-la-Neuve reste la cité estudiantine par excellence,conçue et pensée par les instances académiques elles-mêmes. Ce qui n’empêche pas les autorités de la communed’Ottignies-Louvain-la-Neuve de prendre la situation dulogement pour étudiants à bras-le-corps.

Vers un certain équilibre à Louvain-la-Neuveet, actuellement, 49 logements sont en train d’être construits pourles étudiants”, explique Cécile Lecharlier.

Depuis trois ans, l’UCL a également construit près de 350kots et poursuit sur sa lancée avec 300 lits supplémentairesprévus d’ici 2016. De quoi combler le vide, jusqu’à créer unequasi… sur­offre, qui dérange certains gérants d’agences im­mobilières, comme Madeleine Van Rutten, de DynamicImmo. “Début 2013, nous avions déjà senti un certain déséquili­bre avec la mise sur le marché de nombreuses nouvelles chambrespar l’université. Mais depuis le début de cette année, le problèmeest encore plus flagrant et les anciens bâtiments sont de moins enmoins occupés…, regrette­t­elle. Cela pousse peut­être certainspropriétaires privés à rénover leur(s) biens(s) pour être plus com­pétitifs, mais cela en force aussi pas mal à vendre. Le marché estrevenu à la situation des années 90, lorsqu’il y avait beaucoup delogements étudiants à vendre. Cela mettra certainement cinq àsix ans pour que l’équilibre soit à nouveau atteint.”

Ce qui fâche surtout Madeleine Van Rutten, c’est le manquede concertation entre les différents acteurs du marché du lo­gement étudiant à Louvain­la­Neuve, qui empêche un déve­loppement cohérent et réfléchi. Une situation à laquelle es­saye de remédier la commune, qui fait ce qu’elle peut pouraméliorer la communication entre les différents protagonis­tes. “Ce qu’il faut savoir, c’est que nous n’avons pas les compéten­ces pour être acteur du marché. Nous avons tout de même créél’Observatoire du logement étudiant, qui tente de rassembler tousles acteurs autour de la table. On essaie de faire avancer les cho­ses”, conclut l’échevine ottintoise.

B.L.

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6 DOSSIER SEMAINE DU 16 AU 22 AVRIL 2015 LIBRE IMMO

Un marché au diapason à NamurOffre et demande se répondent, c’est globalement la tendance danslaquelle se situe la capitale wallonne. Ce qui n’empêche pas denouveaux projets de sortir de terre.

La pénurie du milieu des années 90 n’est plusqu’un lointain souvenir. Actuellement, sur lesquelque 3 000 kots étudiants disponibles àNamur, environ 450 sont détenus et gérés parles Facultés universitaires Notre­Dame de laPaix (FUNDP). Pour le reste, l’offre est auxmains de propriétaires privés, qui ont investien masse dans l’aménagement de logementscommunautaires dans les grosses maisons demaître namuroises. La plupart d’entre ellessont situées dans le centre­ville, derrière lagare de Namur (Bomel, Saint­Servais) et dansun trio bien connu de “rues à kots” (Salzinne) :la rue Henri Lemaître, la rue Cardinal Mercieret l’avenue Reine Astrid. Côté loyers, les prixoscillent entre 256 et 283 euros pour les kotsdes FUNDP. Dans le privé, il faut compter en­tre 350 et 450 euros pour un logement com­munautaire.

La concentration de l’offre de logementsétudiants dans certains quartiers namuroisbien précis pousse l’administration commu­nale à tenter de garantir un équilibre entreétudiants et habitants. “Nous promouvons unemixité sociale et voulons que les maisons de maî­tre soient partagées entre les habitants au rez­de­chaussée et les étudiants dans les étages supé­rieurs, soutient Stéphanie Scailquin, échevine(cDH) de l’Urbanisme et du Logement de Na­mur. Le but de nos mesures est d’empêcher cer­tains quartiers d’être désertés pendant les va­cances, phénomène qui est malheureusementcourant.” Mais aussi de préserver l’accès au lo­gement des familles. Avec ceci que cette coha­

bitation rapprochée entraîne bien souventdes problèmes de voisinage. Pas toujours ré­solus, comme le souhaiterait Hubert Bouvier,de l’Immobilière des Tanneries. “Nous déplo­rons parfois que certains quartiers tendent versl’exclusion des kots, alors que la solution réside­rait simplement dans le dialogue.”

Enfin, signalons l’amélioration de la qualitédes biens mis sur le marché, ce qui n’a pastoujours été le cas par le passé. Selon les chif­fres de la Ville, 95 % des logements seraientaujourd’hui salubres. “L’intérêt d’investisseurstoujours plus nombreux a engendré une pressionsur la qualité du logement étudiant namurois et,in fine, l’élimination de certains taudis”, ac­quiesce Hubert Bouvier. La Ville a égalementveillé à ce que les mesures de sécurité en vi­gueur pour les petits logements de moins de28 m², soumis à un permis de location, soientappliquées.

Conclusion ? Namur a trouvé un équilibreplus ou moins stable entre l’offre et la de­mande sur le marché du logement étudiant.La création d’un nouveau complexe de150 studios verra toutefois le jour prochaine­ment. Une petite révolution. Il s’agira de l’undes premiers complexes exclusivement con­çus pour des étudiants. Les résidences serontconstruites près de l’avenue des Croix de Feu,juste avant Saint­Servais. Le chantier du pro­jet, mené par le groupe Eckelmans Immobi­lier, se clôturera fin 2016, pour un coût totalde 15 millions d’euros.

Th.B.

Profusion deprojets à LiègeRiche en kots de toutes sortes et detoutes situations, la Cité Ardentefait de l’œil aux promoteurs depuispeu. Quitte à frôler la suroffre ?

A Liège, un peu comme à Namur, le marché du lo­gement étudiant s’est surtout développé au tra­vers d’investissements de petits particuliers.Ceux­ci ont acheté des maisons de maître à lapelle, les retapant et les divisant en de multipleskots. Mais, et contrairement à la capitale wal­lonne, ces réaffectations – parfois sauvages – ontété plus ou moins harmonieusement disperséessur l’ensemble du centre­ville liégeois. A l’excep­tion, peut­être, des quartiers d’Outremeuse et deSaint­Gilles, très prisés des étudiants. Soit, au to­tal, et en comptant les 360 logements que pos­sède et gère l’ULg, quelque 7 000 kots, estimentles observateurs du marché. Un parc aujourd’huien plein essor, quitte à frôler la… suroffre.

“L’offre et la demande se sont longtemps équili­brées à Liège, assure­t­on au Centre J, centre d’in­formation pour les jeunes. Toutefois, cela fait 2 ansmaintenant que certains propriétaires privés ra­ment un peu pour trouver des locataires pour leurskots.” C’est que les promoteurs ont fait à leur tourleur entrée sur le marché du logement étudiantliégeois. “Je dirais que l’on reçoit des marques d’inté­rêt de leur part depuis 4 ou 5 ans, acquiesce Jean­Pierre Hupkens, échevin de l’Urbanisme. Et ce,pour des projets de toutes tailles, des plus modestesaux mastodontes de plusieurs centaines d’unités.”L’élu cite en exemple le Student Hotel (boulevardd’Avroy, société City Living, 146 chambres, 2008)et Meuse Campus (place du XX août, groupe Ec­kelmans Immobilier, 235 logements, 2013), réali­sés, mais aussi les dossiers en cours, à tout lemoins en discussions, certaines étant plus avan­cées que d’autres : l’ancienne gare Jonfosse (ex­“Soundstation”, société Student Station, 68 loge­ments), les anciens établissements Sacré (quartierSaint­Léonard, promoteur Laurent Minguet, 230logements), etc. “D’autres sont en réflexion autourdu site de Val Benoît et de celui de Bavière, dans le ca­dre, entre autres, d’ensembles mixtes. Tandis qu’onnous adresse également des demandes pour des pro­jets de plus petite taille, de 15 à 20 logements, qui ci­blent Sart­Tilman ou le boulevard de la Sauvenière”,ajoute Jean­Pierre Hupkens.

Les autorités communales sont en effet très en­clines à privilégier les logements de qualité, mu­nis d’équipements collectifs pour les étudiants,bien localisés et intégrés dans le tissu urbain.Autrement dit, tout le contraire des colocations“bricolées” dans les maisons de maître. “Il n’est pasquestion d’exclure l’une ou l’autre typologie de kots,précise l’échevin de l’Urbanisme. Ce qui fait la ri­chesse du parc liégeois, c’est notamment sa diversité.Mais nous souhaitons que l’offre soit avant tout qua­litative et à des prix abordables pour les étudiants.”

Georges Habrand, du Service Logement del’ULg, attire, lui, l’attention sur le problème desétudiants Erasmus, dont les séjours courts les em­pêchent de trouver facilement à se loger dans lesecteur privé, friand de contrats sur 12 mois.L’ULg leur réserve un tiers de son parc, et leur dé­die une part importante de son nouveau projet de200 kots et 20 studios au Sart­Tilman, prévu pour2017. De quoi soulager un peu la pénurie de loge­ments adaptés aux contrats de loyers flexibles.

F.Ma.

D.R./ECK

ELMAN

SIM

MOB

ILIER

Meuse Campus (en photo, avant rénovation)pratique des loyers mensuels de 330 à 440 euros.Il en coûtera entre 480 et 760 euros aux étudiantsciblant le Student Hotel. Les kots des petits privésse situent, eux, autour de 300 à 350 euros. Et ceuxde l’ULg varient de 210 à 310 euros.

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6 DOSSIER SEMAINE DU 16 AU 22 AVRIL 2015 LIBRE IMMO 7MARCHÉPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Appartement | ForestLe 19 mars dernier, un appartement inscrit au 4e

étage d’un immeuble (Résidence Jupiter) sisavenue Jupiter n°s 121-125 à Forest (Bruxelles) atrouvé acquéreur à 320 000 euros. Soit la mêmesomme que celle atteinte lors d’une précédenteséance de vente avec faculté de surenchère. Lebien comprend un hall, un W.-C., un salon avecfeu ouvert et terrasse, trois chambres (dont uneavec une salle de bain et un W.-C. séparé), unesalle de bain, un débarras et une cuisine avecterrasse également. Le tout est assorti d’unecave. Superficie de l’immeuble : 7 a 21 ca. PEBnon communiqué. Emissions annuelles de CO2 :52 kg/m². Revenu cadastral : 3 165 euros.UVente réalisée par Jean Didier Gyselinck,notaire à Bruxelles (1050).

320 000 euros

NVN-FEDN

OT

Maison de commerce et derapport |BruxellesLe 15 mars dernier, une maison de commerce etrapport située boulevard d’Anvers n°36 et ruedes Commerçants n°61 à Bruxelles a changé demains pour 1,76 million d’euros. C’est quelque500 000 euros de plus que la somme atteintelors d’une précédente séance de vente avecfaculté de surenchère : 1 291 200 euros. Le biense compose d’un rez-de-chaussée et d’un 1erétage commerciaux (de type bar/restaurant), demême que de 16 logements. Il est assorti parailleurs de diverses caves et emplacements deparking. Superficie du bien : 3 a 25 ca. PEB noncommuniqué. Revenu cadastral : 23 208 euros.UVente réalisée par BernardWillocx, notaire àBruxelles (1040).

1 760000 euros

NVN-FEDN

OT

Maison |Woluwe-Saint-PierreLe 17 mars dernier, le marteau est tombé à585 000 euros pour une maison sise avenueXavier Henrard n°34 à Woluwe-Saint-Pierre(Bruxelles), et ce, lors d’une séance de ventepublique unique. Le bien comprend un garage etdes caves au sous-sol; un hall d’entrée, un salon,une salle à manger et une cuisine au bel étage;un hall de nuit, trois chambres, une salle debain, un W.-C. et un dressing au 1er étage; et ungrenier. Il est assorti d’une terrasse et un jardin.Superficie du bien et du terrain : 3 a 32 ca. PEB :G. Emissions annuelles de CO2 : 112 kg/m².Revenu cadastral : 2 801 euros.UVente réalisée par BrunoMichaux, notaire àBruxelles (1040).

585 000 euros

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OT

Libre Immo - Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: FrédériqueMasquelier. - 02/211.28.28 - [email protected] Illustrations: Etienne Scholasse.Réalisation: IPM Press Print. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef: Francis Van deWoestyne. Rédacteurs en chef adjoints:Xavier Ducarme et Gilles Milecan. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique). Publicité: Véronique Le Clercq - +322/211.27.64 - [email protected]

En bref

BouwmeesterFlandre. Le gouvernement flamandest revenu sur sa décision récentede supprimer la fonction deBouwmeester ou maître-architecteattaché à la Région. Finalement, laFlandre se choisira donc bel et bienun nouveau candidat pour reprendrele poste qu’occupait précédemmentPeter Swinnen, licencié en débutd’année à la suite d’un audit,indiquent nos confrères duStandaard et du Nieuwsblad.La Flandre avait décidé en début delégislature de remplacer cettefonction de maître-architecte par ungroupe d’experts. Mais après avoirconsulté tous les acteurs du secteurde la construction, le gouvernementest revenu sur ses pas pour estimerque le Bouwmeester devaitcontinuer à exister, en conservantson indépendance.Sa liberté sera tout de mêmequelque peu limitée, le secteur de laconstruction ayant expriméquelques critiques en rapport avecses responsabilités dansl’attribution de marchés et de

tâches. Le Bouwmeester devraitdésormais être davantage unmanager qu’un décideur outhéoricien. Pour les bâtimentspublics, il devra explicitementprivilégier le rapport qualité-prix.Le groupe d’experts imaginé par legouvernement flamand existeraégalement, mais sera placé sous lesordres du nouveau maître-architecte, lui-même dépendantdirectement du ministre-présidentGeert Bourgeois. (Belga)

TaxeCirculation. Dès 2016, les troisRégions du pays introduiront unprélèvement kilométrique pour lesvéhicules de plus de 3,5 tonnes. Unedécision qui concerne de près lesecteur de la construction,notamment les entreprises de géniecivil. Et qui a incité la ConfédérationConstruction à émettre un certainnombre de recommandations. Ainsidemande-t-elle, dans uncommuniqué, que les recettesrelatives à cette nouvelle taxe soientaffectées exclusivement à l’entretien

et au développement desinfrastructures du pays. Un retour àl’envoyeur, en quelque sorte puisquece sont les infrastructures routièresqui généreront les revenus duditprélèvement kilométrique. Etd’insister aussi pour que la nouvellerecette se substitue aux créditsbudgétaires actuels. En outre,toujours selon la ConfédérationConstruction, il faut éviter que leréseau routier principal, taxé, soitdélaissé au profit des routessecondaires. Dans le cas d’un teldéplacement du trafic, demande estfaite qu’une nouvelle redevanceroutière soit étudiée.Le secteur demande par ailleurs àêtre exonéré de ce prélèvementkilométrique. Son objectif estd’optimiser le transport demarchandises, une notion qui atoutefois été étendue dans lalégislation à la celle d’outils. Et derappeler que les véhicules dechantier de construction sont lesoutils de travail des entreprises. Ilscontiennent tant le matériel que lesmatériaux nécessaires à l’exécutionde sa mission.

RemboursementCrédit hypothécaire. Selon leschiffres de la Centrale des créditsaux particuliers (arrêtés au 31 mars2015), 45 782 Belges ne parviennentplus à rembourser leur prêthypothécaire. C’est 4,5 % de plusqu’il y a un an, rapportent lesjournaux de Sudpresse. Mêmeobservation du côté du nombre decontrats défaillants : 34 474 (soit5,6 % de plus qu’en mars 2014),pour un montant total de1 338 143 000 euros (+ 10,9 % enun an). À l’Observatoire du crédit etde l’endettement, on tire la sonnetted’alarme. “Attirés par les taux bas,certaines personnes se précipitent,sans calculer combien le prêt pèserasur le budget du ménage”, remarqueDidier Noël, coordinateur àl’Observatoire. L’autre objetd’inquiétude concerne lesouvertures de crédit, que 215 102Belges ne parviennent plus àrembourser. C’est 6,2 % de plusqu’en mars 2014, pour un montantqui s’élève à 489 459 000 euros(+2 % en un an). (Belga)

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8 ZOOM SUR SEMAINE DU DU 16 AU 22 AVRIL 2015 LIBRE IMMO

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10 SÉLECTION DELA SEMAINE

SEMAINE DU 16 AU 22 AVRIL 2015 LIBRE IMMO

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12 ANNONCES SEMAINE DU 16 AU 22 AVRIL 2015 LIBRE IMMO

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14 ANNONCES SEMAINE DU 16 AU 22 AVRIL 2015 LIBRE IMMO

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16 ANNONCES SEMAINE DU 16 AU 22 AVRIL 2015 LIBRE IMMO

à vendre

MAISONS250.000à500.000€

21-102121902-02

21-110727618-18

à vendre

MAISONS>500.000€

21-110753707-07

21-110754002-02

21-110727603-03

21-106137901-01

21-110727606-06

21-110728905-05

21-110728903-03

21-110728902-02

21-110727602-02

21-110754010-10

21-110754007-07

21-110753708-08

21-110754005-05

21-110727611-11

21-110728906-06

à vendre

MAISONSnonprécisé

21-110728702-02

21-110755401-01

21-110728701-01

21-110755402-02

21-110755404-04

à vendre

APPARTEMENTS<250.000€

21-110755103-03

21-110755101-01

21-110755107-07

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à vendre

APPARTEMENTS250.000à500.000€

21-102121901-01

21-110754003-03

21-110727609-09

21-110753705-05

21-110753701-01

21-110727613-13

21-110727612-12

21-110753706-06

21-110754001-01

21-110727614-14

21-110728907-07

21-110755110-10

21-110727615-15

21-110727601-01

21-110754009-09

21-110754008-08

21-110727605-05

21-110755108-08

21-110755109-09

21-110727604-04

21-110727616-16

à vendre

APPARTEMENTS>500.000€

21-110728901-01

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18 ANNONCES SEMAINE DU 16 AU 22 AVRIL 2015 LIBRE IMMO

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21-110754004-04

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21-110754006-06

21-110728904-04

21-110755105-05

à vendre

APPARTEMENTSnonprécisé

21-110755403-03

21-110755405-05

VIAGER

21-109768901-01

21-102311601-01

21-102311602-02

IMMEUBLESDE RAPPORT

21-110755102-02

à louer

LITTORAL

21-110163701-01

21-110008701-01

France

VILLÉGIATURE

21-110710101-01

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21-110699603-03

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