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VDN - S11 S_VALENCIEN - 1 - 02/09/14 Couleur : Composite Auteur : AVEZ-OL Heure de sortie : 02/09/14 09:07 scène nationale Valenciennes phénix 8 pages spéciales PHOTO NABIL BOUTROS Bartabas, en mars et avril. La saison 2014-2015 du Supplément au journal du mardi 2 septembre 2014 - Ne peut être vendu séparément - Directeur de la publication : Jacques Hardoin - Imprimerie : ZI La Pilaterie, rue du Houblon, 59700 Marcq-en-Barœul

Supplément Voix Du Nord / sept. 2014

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Supplément rédigé par la Voix du Nord. Sortie mercredi 3 septembre 2014.

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Page 1: Supplément Voix Du Nord / sept. 2014

VDN - S11 S_VALENCIEN - 1 - 02/09/14 Couleur : Composite Auteur : AVEZ-OL Heure de sortie : 02/09/14 09:07

scène nationale Valenciennesphénix

8 pages spéciales

PHOTO NABIL BOUTROS

Bartabas,en mars et avril.

La saison2014-2015

du

Supplément au journal du mardi 2 septembre 2014 - Ne peut être vendu séparément - Directeur de la publication : Jacques Hardoin - Imprimerie : ZI La Pilaterie, rue du Houblon, 59700 Marcq-en-Barœul

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VDN - S11 S_VALENCIEN - 2 - 02/09/14 Couleur : Composite Auteur : AVEZ-OL Heure de sortie : 02/09/14 09:07

➤ LES CLÉS DE LA SAISON

`ACTE 1.- La saison débutera le 2 octobre avec la venue deMathieu Amalric mis en scène par sa compagne, StéphanieCléau, dans l’adaptation du livre d’Eric Rheinardt, Le Moral des mé-nages. Le soir de la première, le comédien devrait également serendre au ciné-club qui proposera, lui, La Chambre bleue dans la-quelle joue également Stéphanie Cléau. Petit plus, et quel plus,pour cette journée d’ouverture : la présence à partir de 18 h àl’Avant-Scène, d’Eric Rheinardt, qui, avec le soutien du Furetdu Nord, dédicacera ses ouvrages dont le dernier, L’Amour et lesforêts (Gallimard), l’un des événements de la rentrée littéraire.`ACTE 2.– La venue de Bartabas est toujours un événementfort. Il prendra possession du Phénix quatre jours au printempspour un spectacle inédit dans la région, Golgota, sans « h ». Espa-gne, Séville. Cheval, flamenco. Pour unir majesté et flamboyance,Bartabas, bien sûr. Le cavalier-scénographe qui, jusqu’au 6 sep-tembre, séduit Le Channel à Calais avec Calacas, offrira à Valen-ciennes une autre de ses créations, Golgota. Direction le sud del’Espagne, plongée dans les procession de la semaine sainte. Gran-diose et spectaculaire.

`ACTE 3.- Interrompue la saison dernière, RichardBohringer étant malade, la tournée de J’avais un beau ballonrouge est reconduite pour 2015. Les Bohringer père et fille ferontescale au Phénix en mai pour deux soirées. Gros succès de la sai-son 2012-2013 au théâtre du Rond-Point, à Paris, la pièce est unerencontre artistique et familiale généreuse.

Par Martine Kaczmarek (textes) et Max Rosereau(Photos des pages 2, 5, 7).

Duo ? Tandem ? Difficile de trou-ver le thème approprié, tou-jours est-il qu’à la vie comme àla scène Stéphanie Cléau et Ma-thieu Amalric forment un coupleuni et productif, artistiquementparlant. Le comédien sera sur lascène du Phénix pour la premièresoirée de la saison avec Le Moraldes ménages ; sa compagne qui lemet en scène sera là aussi. Com-ment ont-ils travaillé ? Réponses...Stéphanie Cléau : « J’ai com-mencé à répéter avec Anne-LaureTondue et un autre acteur, très

bien, mais qui ne pouvait pascontinuer sur la tournée. J’ai cher-ché, un peu, un acteur d’une qua-rantaine d’années, chanteur, dé-pressif mais quand même assezcharmant (sourire). Je me suis ditje vais le proposer à Mathieu quiavait lu mes versions importan-tes ».Mathieu Amalric : « J’ai dit oui,je n’avais pas le choix parce queStéphanie avait déjà dit oui pour

jouer dans La Chambre bleue. Sté-phanie, c’était la première foisqu’elle jouait, et le théâtre n’estpas tout à fait ma maison. Le jeunon plus, je viens plus de la réalisa-tion ».M. A. : « Ce sont des cadeauxqu’on se fait. Stéphanie savait quej’ai toujours rêvé d’être Mick Jag-ger, donc ça l’a amusée de m’ha-biller avec un costume en veloursbleu pâle, une cigarette.… Le typese prend pour un chanteur. Il fauttout de suite rassurer le public : jene chante pas pendant le specta-cle ».S. C. : « Mathieu a apporté toutel’ambiguité qu’il fallait au person-nage ».M. A. : « Stéphanie est très trèstrès précise sur l’espace, sur la scé-nographie. On dirait qu’il n’y apas de décors, pourtant on passequand même par plein d’atmos-phères différentes. C’est ça aussiqui est très impressionnant pourmoi. Il y a plein d’objets de la viequotidienne qui sont décrits, ja-mais Stéphanie n’a imaginé qu’ilssoient représentés. Et pourtant onles voit, on les sent ; (à Stéphanie)Je ne sais pas comment tu faispour arriver à ça… »S. C. : « Ce qui m’intéressait, plusque la classe moyenne, c’est la fa-mille de génération en génération.Malgré tout, plus on rejette plusça se recolle à vous ». +

` En octobre.

« Tragédie » : l’événement danseLe directeur du centre chorégra-phique national (CCN) de Rou-baix, Olivier Dubois, signe unspectacle fort, énorme, même :Tragédie. Une création pour la-quelle tous les danseurs sont nuspour mieux se mettre au servicede la chorégraphie. Et cela mar-che.

Formé aux approches sans conces-sion de Preljocaj ou Waltz, OlivierBenoît montre cette fois l’huma-nité en marche, la condition hu-maine dans ce qu’elle a de plusnu, au propre comme au figuré.Les danseurs se présentent donc

dans le plus simple appareil, enve-loppés d’un son et de lumières tra-vaillés avec soin. Un grand mo-ment. +

` En novembre.

TEMPS FORTS

Amalric, Bartabas, Bohringer en principales têtes d’affiche

Attention pépite créative. Musicien dans l’âme, MaximNucci alias Yodélice a électrisé le Main Square festival cetteannée distillant une musique plus rock, plus électrique qu’àses débuts. Yodélice aime toujours autant la scène, la ren-contre, affective, festive et sensible avec le public. Le théâ-tre d’Anzin s’en souviendra. En octobre. +

Mathieu Amalric et StéphanieCléau : le bon ménage

« Golgota », la dernière créationde Bartabas sera l’un des tempsforts de la saison, au printemps.Cap sur l’Espagne, Séville et ses pro-cession. Flamboyant, forcément...

Bartabas.- A 57 ans, il estl’homme orchestre et équestre deFrance, depuis plus de trente ans.Il a ainsi fondé le théâtre équestreZingaro. Tous ses spectacles sonttrès attendus. Dernier événementen date : sa présence jusqu’au6 septembre au Channel à Calaisavec Calacas. C’est l’un des deuxspectacles que Bartabas proposecette année, l’autre étant donc Gol-gota. Des registres différents, desthématiques singulières et le pas-sage de l’un à l’autre avec grâce etbonheur. L’homme aime cela. Enpresque un mois passé au théâtredu Rond-Point en mai, Bartabas aréuni beaucoup plus d’éloges quede remarques négatives (lire par

ailleurs). Et fait l’unanimité : Gol-gota marque tous les spectateurs.

Golgota.- Séville, des processions,le flamenco. Et les chevaux, bienentendu. Quatre. Cette fois, le dan-seur André Marin a rejoint Barta-

bas dans l’idée d’une fresque à lafois rude et belle. Bartabas aime ladanse et l’union de celle-ci au théâ-tre équestre. Il a déjà travaillé avecle chorégraphe japonais Butô KoMuroibushi (Le Centaure et l’ani-mal, 2010), avec Carolyn Carlsonaussi (We were horses, 2011).

Ils en disent.- « L’adhésion à Gol-gota tient à la vérité profonde del’engagement des deux partenaires,de leur foi dans l’art et sa capacité àrégaler l’imaginaire sans tabou »,Le Figaro.« Le spectacle tient à distance les cli-ché du genre pour mieux proposerun rituel où le sacré se mêle au pro-fane comme dans une processionsévillane pour la sortie de la viergenoire », Libération.« Un spectacle profane mais pro-fond », Le Pèlerin.« Golgota s’il emprunte son nom aucalvaire, est plutôt un délice », LesInrocks. +

` En mars et avril.

Richard et Romane Bohringer,les 26 et 27 mai

S’il est un artiste contemporainqui ne laisse indifférent, c’estbien lui. Michel Houellebecq. Ar-tiste oui, car tout aussi secret qu’ilsoit, l’homme est écrivain, poète,essayiste, mais aussi réalisateur.Et tant d’autres choses. Une pa-lette créative que le Phénix souhai-taient mettre en lumière cette sai-son à travers plusieurs rendez-vous : la projection de L’enlève-ment de Michel Houellebecq, unfilm dans lequel il joue son proprerôle ; une adaptation (libre) deson livre Les Particules élémentai-

res… Si Houellebecq ne viendrapas - du moins ce n’est pas prévumais qui sait... - il s’incarnera auPhénix, de multiples façons. +

` En novembre.

Qui n’a jamais vu Bohringer àl’œuvre a raté quelque chose.L’homme envahi la scène tout en-tière, sa voix fixe l’attention et em-mène à elle seule très loin. Il esthomme de théâtre. Comme safille, Romane. Ces deux là ne pou-

vaient que travailler ensemble,comme pour J’avais un beau ballonrouge.

Politque, lutte armée, Tout débuteen 1965 en Italie. Margherita (Ro-mane Bohringer) et son père seheurtent à leurs sentiments et aux

aspirations de la jeune femme àune aventure qu’elle juge hu-maine et qui lui coûtera la vie.C’est Michel Didym qui a mis enscène les deux BohringeLa pièce aété créée à La Manufacture deNancy en janvier 2013. +

` En mai.

Yodelice, électrique

Bartabas, grandiose et spectaculaire

Zoom sur Houellebecq

Bohringer, Richard et Romane (ré)unis

Mathieu Amalric,les 2 et 3 octobre

« Ce sont des cadeauxqu’on se fait. Stéphaniesavait que j’ai toujoursrêvé d’être MickJagger, donc... »

Le spectacle marque tous ceuxqui l’ont vu.

Romane Bohringer a adoré travailler avec son père, sous la direction de Michel Didym.

Bartabas,les 27, 28, 30, 31 mars et 1er avril

2 LA SAISON 2014-2015 DU PHÉNIX

CAHIER SPÉCIALMARDI 2 SEPTEMBRE 2014

LA SAISON 2014-2015 DU PHÉNIX 3

CAHIER SPÉCIALMARDI 2 SEPTEMBRE 2014

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VDN - S11 S_VALENCIEN - 2 - 02/09/14 Couleur : Composite Auteur : AVEZ-OL Heure de sortie : 02/09/14 09:07

➤ LES CLÉS DE LA SAISON

`ACTE 1.- La saison débutera le 2 octobre avec la venue deMathieu Amalric mis en scène par sa compagne, StéphanieCléau, dans l’adaptation du livre d’Eric Rheinardt, Le Moral des mé-nages. Le soir de la première, le comédien devrait également serendre au ciné-club qui proposera, lui, La Chambre bleue dans la-quelle joue également Stéphanie Cléau. Petit plus, et quel plus,pour cette journée d’ouverture : la présence à partir de 18 h àl’Avant-Scène, d’Eric Rheinardt, qui, avec le soutien du Furetdu Nord, dédicacera ses ouvrages dont le dernier, L’Amour et lesforêts (Gallimard), l’un des événements de la rentrée littéraire.`ACTE 2.– La venue de Bartabas est toujours un événementfort. Il prendra possession du Phénix quatre jours au printempspour un spectacle inédit dans la région, Golgota, sans « h ». Espa-gne, Séville. Cheval, flamenco. Pour unir majesté et flamboyance,Bartabas, bien sûr. Le cavalier-scénographe qui, jusqu’au 6 sep-tembre, séduit Le Channel à Calais avec Calacas, offrira à Valen-ciennes une autre de ses créations, Golgota. Direction le sud del’Espagne, plongée dans les procession de la semaine sainte. Gran-diose et spectaculaire.

`ACTE 3.- Interrompue la saison dernière, RichardBohringer étant malade, la tournée de J’avais un beau ballonrouge est reconduite pour 2015. Les Bohringer père et fille ferontescale au Phénix en mai pour deux soirées. Gros succès de la sai-son 2012-2013 au théâtre du Rond-Point, à Paris, la pièce est unerencontre artistique et familiale généreuse.

Par Martine Kaczmarek (textes) et Max Rosereau(Photos des pages 2, 5, 7).

Duo ? Tandem ? Difficile de trou-ver le thème approprié, tou-jours est-il qu’à la vie comme àla scène Stéphanie Cléau et Ma-thieu Amalric forment un coupleuni et productif, artistiquementparlant. Le comédien sera sur lascène du Phénix pour la premièresoirée de la saison avec Le Moraldes ménages ; sa compagne qui lemet en scène sera là aussi. Com-ment ont-ils travaillé ? Réponses...Stéphanie Cléau : « J’ai com-mencé à répéter avec Anne-LaureTondue et un autre acteur, très

bien, mais qui ne pouvait pascontinuer sur la tournée. J’ai cher-ché, un peu, un acteur d’une qua-rantaine d’années, chanteur, dé-pressif mais quand même assezcharmant (sourire). Je me suis ditje vais le proposer à Mathieu quiavait lu mes versions importan-tes ».Mathieu Amalric : « J’ai dit oui,je n’avais pas le choix parce queStéphanie avait déjà dit oui pour

jouer dans La Chambre bleue. Sté-phanie, c’était la première foisqu’elle jouait, et le théâtre n’estpas tout à fait ma maison. Le jeunon plus, je viens plus de la réalisa-tion ».M. A. : « Ce sont des cadeauxqu’on se fait. Stéphanie savait quej’ai toujours rêvé d’être Mick Jag-ger, donc ça l’a amusée de m’ha-biller avec un costume en veloursbleu pâle, une cigarette.… Le typese prend pour un chanteur. Il fauttout de suite rassurer le public : jene chante pas pendant le specta-cle ».S. C. : « Mathieu a apporté toutel’ambiguité qu’il fallait au person-nage ».M. A. : « Stéphanie est très trèstrès précise sur l’espace, sur la scé-nographie. On dirait qu’il n’y apas de décors, pourtant on passequand même par plein d’atmos-phères différentes. C’est ça aussiqui est très impressionnant pourmoi. Il y a plein d’objets de la viequotidienne qui sont décrits, ja-mais Stéphanie n’a imaginé qu’ilssoient représentés. Et pourtant onles voit, on les sent ; (à Stéphanie)Je ne sais pas comment tu faispour arriver à ça… »S. C. : « Ce qui m’intéressait, plusque la classe moyenne, c’est la fa-mille de génération en génération.Malgré tout, plus on rejette plusça se recolle à vous ». +

` En octobre.

« Tragédie » : l’événement danseLe directeur du centre chorégra-phique national (CCN) de Rou-baix, Olivier Dubois, signe unspectacle fort, énorme, même :Tragédie. Une création pour la-quelle tous les danseurs sont nuspour mieux se mettre au servicede la chorégraphie. Et cela mar-che.

Formé aux approches sans conces-sion de Preljocaj ou Waltz, OlivierBenoît montre cette fois l’huma-nité en marche, la condition hu-maine dans ce qu’elle a de plusnu, au propre comme au figuré.Les danseurs se présentent donc

dans le plus simple appareil, enve-loppés d’un son et de lumières tra-vaillés avec soin. Un grand mo-ment. +

` En novembre.

TEMPS FORTS

Amalric, Bartabas, Bohringer en principales têtes d’affiche

Attention pépite créative. Musicien dans l’âme, MaximNucci alias Yodélice a électrisé le Main Square festival cetteannée distillant une musique plus rock, plus électrique qu’àses débuts. Yodélice aime toujours autant la scène, la ren-contre, affective, festive et sensible avec le public. Le théâ-tre d’Anzin s’en souviendra. En octobre. +

Mathieu Amalric et StéphanieCléau : le bon ménage

« Golgota », la dernière créationde Bartabas sera l’un des tempsforts de la saison, au printemps.Cap sur l’Espagne, Séville et ses pro-cession. Flamboyant, forcément...

Bartabas.- A 57 ans, il estl’homme orchestre et équestre deFrance, depuis plus de trente ans.Il a ainsi fondé le théâtre équestreZingaro. Tous ses spectacles sonttrès attendus. Dernier événementen date : sa présence jusqu’au6 septembre au Channel à Calaisavec Calacas. C’est l’un des deuxspectacles que Bartabas proposecette année, l’autre étant donc Gol-gota. Des registres différents, desthématiques singulières et le pas-sage de l’un à l’autre avec grâce etbonheur. L’homme aime cela. Enpresque un mois passé au théâtredu Rond-Point en mai, Bartabas aréuni beaucoup plus d’éloges quede remarques négatives (lire par

ailleurs). Et fait l’unanimité : Gol-gota marque tous les spectateurs.

Golgota.- Séville, des processions,le flamenco. Et les chevaux, bienentendu. Quatre. Cette fois, le dan-seur André Marin a rejoint Barta-

bas dans l’idée d’une fresque à lafois rude et belle. Bartabas aime ladanse et l’union de celle-ci au théâ-tre équestre. Il a déjà travaillé avecle chorégraphe japonais Butô KoMuroibushi (Le Centaure et l’ani-mal, 2010), avec Carolyn Carlsonaussi (We were horses, 2011).

Ils en disent.- « L’adhésion à Gol-gota tient à la vérité profonde del’engagement des deux partenaires,de leur foi dans l’art et sa capacité àrégaler l’imaginaire sans tabou »,Le Figaro.« Le spectacle tient à distance les cli-ché du genre pour mieux proposerun rituel où le sacré se mêle au pro-fane comme dans une processionsévillane pour la sortie de la viergenoire », Libération.« Un spectacle profane mais pro-fond », Le Pèlerin.« Golgota s’il emprunte son nom aucalvaire, est plutôt un délice », LesInrocks. +

` En mars et avril.

Richard et Romane Bohringer,les 26 et 27 mai

S’il est un artiste contemporainqui ne laisse indifférent, c’estbien lui. Michel Houellebecq. Ar-tiste oui, car tout aussi secret qu’ilsoit, l’homme est écrivain, poète,essayiste, mais aussi réalisateur.Et tant d’autres choses. Une pa-lette créative que le Phénix souhai-taient mettre en lumière cette sai-son à travers plusieurs rendez-vous : la projection de L’enlève-ment de Michel Houellebecq, unfilm dans lequel il joue son proprerôle ; une adaptation (libre) deson livre Les Particules élémentai-

res… Si Houellebecq ne viendrapas - du moins ce n’est pas prévumais qui sait... - il s’incarnera auPhénix, de multiples façons. +

` En novembre.

Qui n’a jamais vu Bohringer àl’œuvre a raté quelque chose.L’homme envahi la scène tout en-tière, sa voix fixe l’attention et em-mène à elle seule très loin. Il esthomme de théâtre. Comme safille, Romane. Ces deux là ne pou-

vaient que travailler ensemble,comme pour J’avais un beau ballonrouge.

Politque, lutte armée, Tout débuteen 1965 en Italie. Margherita (Ro-mane Bohringer) et son père seheurtent à leurs sentiments et aux

aspirations de la jeune femme àune aventure qu’elle juge hu-maine et qui lui coûtera la vie.C’est Michel Didym qui a mis enscène les deux BohringeLa pièce aété créée à La Manufacture deNancy en janvier 2013. +

` En mai.

Yodelice, électrique

Bartabas, grandiose et spectaculaire

Zoom sur Houellebecq

Bohringer, Richard et Romane (ré)unis

Mathieu Amalric,les 2 et 3 octobre

« Ce sont des cadeauxqu’on se fait. Stéphaniesavait que j’ai toujoursrêvé d’être MickJagger, donc... »

Le spectacle marque tous ceuxqui l’ont vu.

Romane Bohringer a adoré travailler avec son père, sous la direction de Michel Didym.

Bartabas,les 27, 28, 30, 31 mars et 1er avril

2 LA SAISON 2014-2015 DU PHÉNIX

CAHIER SPÉCIALMARDI 2 SEPTEMBRE 2014

LA SAISON 2014-2015 DU PHÉNIX 3

CAHIER SPÉCIALMARDI 2 SEPTEMBRE 2014

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Page 4: Supplément Voix Du Nord / sept. 2014

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BONJOUR ` C’est parti !

Petit Eyolf

Le dramaturge norvégien Hen-rik Ibsen sera à l’affiche cettesaison à travers Petit Eyolf, sapièce en trois actes créée en1895. Il s’agit d’un drame fami-lial qui se développe après lamort d’un enfant infirme. Sonpère et sa mère, très posses-sive envers son mari, vont tis-ser de nouvelles relations, diffi-ciles. Car l’enfant est dans tousles esprits, les cœurs. Se re-construire est nécessaire maisô combien long. Invernter uneexistence nouvelle n’est passimple.

Jonathan Châtel, le metteur enscène, a signé une nouvelle tra-duction du texte. Lui mêmefranco-norvégien, il a renouéavec aisance avec l’univers dé-licat d’Henrik Ibsen. En avril.

Tartuffe

Louis Jouvet disait qu’il fallaitjouer Tartuffe comme un « gar-çon charmant, inquiétant ettrès intelligent ». Benoît Lam-bert, qui adore revisiter le ré-pertoire classique, a abordé samise en scène dans la lignéede ce que disait le « maître ».Sa lecture personnelle se veutpétillante et originale. Son co-médien fétiche, Emmanuel Vé-rité, campe un Tartuffe quin’apparaît pas avant ledeuxième acte. Mais tous lesautres comédiens n’en sontque plus présents et vecteursde valeurs.

Benoit Lambert s’est entouréd’artistes qu’il connaît trèsbien pour monter une pièce dedeux heures trente qui ex-prime toute son intemporalité.

En décembre.

PENSEZ-Y !S’abonner, c’est mieux `Prendre une place c’est bien,mais plusieurs c’est avanta-geux. Petit plus cette saison :pour les étudiants, tarif der-nière minute 15 minutes avantle début de la représentation.Enfin, s’il reste de places... +

DRAME

Benjamin Lazar s’est nourri de l’humanisme de Rabelaispour mettre en scène l’un des textes les plus profonds et im-portants, Pantagruel. Tous les excès y sont : table, langa-ge… S’il a exploré l’imposante œuvre de Rabelais, BenjaminLazar a opéré une brillante sélection. Le spectacle a connuun grand succès au théâtre de l’Athénée à Paris. Le fils deGargantua, campé par l’impressionnant Olivier Martin-Sal-van, est entouré de musiciens en harmonie avec une pièceforte. En janvier. +

CLASSIQUE ?

William Shakespeare et son Roi Lear ont inspiré Antoine Le-maire et la compagnie THEC pour Si tu veux pleurer prendsmes yeux. Une adapation pour faire surgir de façon magis-trale conflits de générations, colères, cris, douleurs… Leséchanges sont acerbes, les mots choisis avec justesse pourcamper la vie sous tous ses angles. La vidéo et la musique« live » enveloppent comédiens et décors : l’esthétique estl’une des forces du spectacle. En février. +

AUJOURD’HUIPréparer une belle saison `Envie de choisir ses specta-cles à la maison ? Le Phénixpeut déplacer une équipe pournous (et nos amis). Pourcela, prendre rendez-vous etse laisser guider... +

GOURMANDSHAKESPEARE

Cruel dilemne que d’opérer une sé-lection dans le programme du Phé-nix ! Croisons notre agenda et nosenvies... Danse, théâtre, musique,cirque... se déclinent en un kaléi-doscope séduisant. Une invitationà découvrir de nouveaux horizons,

à pousser des portes encore et en-core, à se confronter à des sensibi-lités jusqu’ici étrangères à soi.Osons y aller. Testons aussi les ate-liers nomades qui offrent l’occa-sion de vivre l’art de l’intérieur, demonter sur la scène. Donc, prépa-

rons-nous à une saison rythméequi débutera le 2 octobre. Plus detemps à perdre pour faire sa petitesélection, courir s’abonner (ou pré-ferer le faire par Internet). Quoi demieux pour bien commencer cettenouvelle année ? +

Rencontre au sommet entre Oli-vier Saladin et Jacques Bonnaffé,Mario et Mario pour « 36 Nullesde salon », où notre quotidien cro-qué de multiples fois, toujours avechumour. Bonnaffé a craqué sur letexte de Daniel Cabanis qui a étécréé l’an passé au Cadran, scènenationale d’Evreux. Rencontreavec l’artiste nordiste.Comment avez-vous abordé letexte de Daniel Cabanis ?« Il est étonnant ce texte : on atrente-six fois la même conversa-tion, de la même longueur, maisc’est toujours différent, bien en-tendu. C’est un exercice de style,un humour très contemporain. Jepense qu’on a besoin de ces humo-ristes qui réagissent sur notre quoti-dien, qui se posent des questions. Ily a dans ce texte les règles de l’ab-surde mais on est plus proches deshumoristes. C’est très décapant ».Comment avez-vous travaillé surla pièce ?« Petit à petit, l’intensité est mon-tée. Il y avait des règles à trouver.On les a trouvées. Les spectateursdémarrent très vite, et fort ! »Vous connaissiez Olivier Saladin.

Que pensiez-vous de lui et com-ment avez-vous travaillé ensem-ble ?

« On se connaissait, oui. Tout estplus facile quand on est au côtéd’un comédien qui a cette qualitéde jeu, quelque chose qui ne triche

pas, une vérité. Tous les personna-ges de la vie passent à travers lui.À deux on va assez loin dans le lou-foque. Quand on se retrouve sur cetexte, on est un peu comme deuxmusiciens qui se retrouvent sur unmorceau, on en parle, on proposedes choses ».

Heureux de passer par le Valen-ciennois ?« J’en ai de très bons souvenirs,oui. Comme je suis heureux de pas-ser dans ma ville de Douai. Quandje ne reviens pas dans la région, çame manque ». +

` En octobre.

Mille et une façons de rire et autant de plaisirsavec Jacques Bonnaffé et Olivier Saladin

Belle rencontre que celle d’Olivier Saladin et Jacques Bonnaffé, Mario et Mario.

DRÔLE

4 LA SAISON 2014-2015 DU PHÉNIX

CAHIER SPÉCIALMARDI 2 SEPTEMBRE 2014

SV04.

Page 5: Supplément Voix Du Nord / sept. 2014

VDN - S11 S_VALENCIEN - 5 - 02/09/14 Couleur : Composite Auteur : AVEZ-OL Heure de sortie : 02/09/14 09:07

COUPS DE CŒUROrphelins ` Un thriller, sur scène : voilà qui est rare.Mais c’est une réussite : Orphelins raconte l’histoire d’unfrère et d’une sœur confrontés contre toute attente à la cri-minalité. Quelle implication de l’un, de l’autre ? Pourquoi ?Pour qui. Rapidement, les choses sont loin d’être aussi sim-ples qu’elle semblaient au prime abord. Personne ne sor-tira épargné. En janvier. +

Jonathan Heckel, pourune modeste propositionAttention, humour noir ! Jo-nathan Heckel qui s’est frottéavec délices aux classiques(revisités) s’est investi cettefois dans un texte de Jona-than Swift, Une Modeste pro-position. Une œuvre écrite en1729, trois ans après sonchef d’œuvre, Les Voyages deGulliver. Mais le pamphlet,Une modeste proposition, Swiftavait choisi de le publier ano-nymement. Peut-être parcequ’il savait que le sujet pou-vait « déranger », que tout lemonde n’était pas sensible àson humour grinçant : il pro-pose que, dans l’Irlanded’alors, confrontée à la mi-sère, les enfants des famillespauvres deviennent sourced’alimentation. JonathanHeckel présentera son adapta-tion au Phénix et dans plu-sieurs... restaurants du Valen-ciennois. En octobre.

BELLES AFFICHESIlluminations ` « Mon écriture se nourrit de la matière humaine et du bruisse-ment de la vie » explique Ahmed Madani qui a réalisé une trentaine de specta-cles. La jeunesse des banlieue a son mot à dire, ses maux à panser à traversla performance des artistes. Tout part d’un rêve, celui d’éclats de rire ; et il ya les cauchemars, tout ce qui va ma, fait hurler, souffrir. Les deux versants semêlent et le spectateur y est entraîné. En mai. +

MIAM(S)

« L’art du rire », leçon devie drolissimeLes Belges ont pris le pouvoirde l’humour ces dernierstemps et Jos Houben est l’undes maîtres en la matière.

D’où son talent dans une« leçon » particulièrementdrôle et pertinente donnéedans L’Art du rire. Avec, quiplus est, une pointe de flegmebritannique, notre hommeayant un temps posé ses vali-ses à Londres. Il y a joué unepièce qui a fait date dans la ca-pitale britannique : A minutetoo late.

L’Art du rire est une référencedepuis des années : le specta-cle parcours le monde avecd’ailleurs succès partout. Unrendez-vous universel, donc,efficace en tous points.

En novembre.

Le goût du faux et autreschansonsD’où vient le monde ? La créa-tion de Jeanne Candel pose laquestion ; les artistes, nom-breux sur scène, incarnent es-quissent réponses et débatsmultiples qui s’enchaînent.On se répond par les paroles,les sons, les gestes.

Jeanne Candel a reçu le Mo-lière du spectacle de théâtremusical pour « CrocodileTrompeur ». A l’origine ducollectif La Vie brève, elleaime le travaille en groupe.

En avril.

BELGE

QUESTION(S)

Il y a de la fraîcheur autant quede madeleines proustiennesdans la dernière pépite deCamille Chamoux. « Née sousGiscard » rallie de plus toutesles générations via demultiples accroches. Lacomédienne et metteur enscène s’est donnée à 100 %pour ce qui constitue l’un desévénements de la saison.Vous n’aimez pas qu’on qualifie vo-tre spectacle de one womanshow...

« Disons que c’est un "seul enscène" qui questionne, toujoursavec le prisme de l’humour, les tra-vers de ma génération et les tra-vers de l’époque. Mais il n’y a pasde recherche d’efficacité humoristi-que ou de vanne. Il n’y a pas la re-cherche d’un rire toutes les x se-condes. C’est nuancé. C’est unspectacle où j’espère on rit sou-vent, où l’on est ému également.Enfin, ça ce n’est pas à moi de ledire ! ».

Quelles ont été vos sources d’inspi-ration ?

« Ma principale source d’inspira-tion ce sont les gens qui m’entou-rent... et moi-même. Moi je n’in-vente pas, je ne suis pas une ar-tiste qui invente, je transcris destrucs de la réalité, des bouts de vieet d’intimité. Des moments de vé-rité et j’en fais des choses scéni-ques. Je n’ai quasiment rien in-venté dans le spectacle ».

Quelles ont été les réactions ?

« Tous les personnages que jecréé, que je représente, il y a quel-que chose d’exaspérant et quelquechose de touchant. Et par ailleurs,comme je passe moi-même à lamoulinette de cette ironie, jepense que du coup il y a quelquechose qui passe. Mes parents, Gis-card, tous les gens qui sont venusvoir le spectacle et qui sont citésdedans ne l’ont pas du tout vécucomme une agression ».

Ce n’est pas une critique vis-à-visde cette génération ?

« Non ! Au début du spectacle, jepose les choses qui sont un peudes clichés mais qui sont assezvraies, que la génération X est sou-vent confrontée à l’échec, agrandi avec l’idée qu’il y avait lesida en ce qui concerne les rap-ports amoureux et sexuels, et puisla crise en ce qui concerne les rap-

ports professionnels. Et que doncce sont des gens qui ont du mal àsortir de chez eux parce qu’ils ontl’impression qu’il y a une menacepartout, que le danger rôde. Çac’est une sorte de généralité maisqui est en même temps assezvraie. La génération d’avant, quia vécu 68, a un peu bouclé tout,fait toutes les révolutions qu’il yavait à faire. Elle a bouché l’ave-nir, en fait, et ne nous permet pasbeaucoup de rêver. Elle passe sontemps à dire "Oh, ils sont mous, ilssont mous". Mais c’est commequand vous trouvez que quel-qu’un est con à une soirée, il va fi-nir par l’être, c’est le principe du

"dîner de con". Donc ça part dece "conflit générationnel", maisen fait ça le dépasse, parce quel’autre truc, que je pense et que ra-conte le spectacle c’est qu’à unmoment donné on n’est jamais vic-time de son époque ou de sa géné-ration, on est un individu libre etpensant. On a la chance de ça enplus dans notre pays. On peut tou-jours à un moment donné, inven-ter l’avenir. Il n’y a personne quine nous empêche, jamais, réelle-ment, d’inventer l’avenir ». +

` En janvier.

Le collectif anversois Berlinvoyage depuis dix ans dans lescultures du monde, s’en nourritet tire une substance boulever-sante. Sentir, toucher les murs,les sols, de villes et villages surtous les continents, voilà le pointde départ de cette aventure de« théâtre filmique ».

Il y eut un travail sur Moscou,voici celui sur Jérusalem aux mul-tiples facettes religieuses et doncsensibles jusque dans le plus pro-

fond de l’expression quotidienne,culturelle notamment. Mais passeulement.

Et dans Perhaps all the dragons ?Immersion en terre inuit cettefois. À Iqualit, 7 000 habitants.Température moyenne : – 10 de-grés. Hommes et femmes ont étésaisis par la vidéo pour une expé-rience artistique étonnante en-core. Une autre vision du monde,dont la portée est résolument uni-verselle. +

` En avril.

« On n’est jamais victimede son époque ou desa génération, on est unindividu libre et pensant. »

Le monde dans le creux de la scène

Camille Chamoux, née sous Giscard,pour le meilleur, le pire, le rire

IMAGES

GÉNÉRATIONS

Le « théâtre filmique » pour uneexpérience universelle.

Écriture, mise en scène... Camille Chamoux propose un « seul enscène » très personnel et pourtant si universel.

LA SAISON 2014-2015 DU PHÉNIX 5

CAHIER SPÉCIALMARDI 2 SEPTEMBRE 2014

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COUPS DE CŒURVoyages, voyages ` D’abord, il y aura les installations so-nores (en lien avec Maubeuge et Mons) ; enfin, la retrans-mission de Madame Butterfly en direct de Lille. Entre lesdeux, par petites touches, des liens, des rencontres, des« voyages » pour découvrir d’autres spectacles, d’autresscènes à travers Next, notamment. Le Phénix au cœur del’Europe. +

Next, septième

La septième édition du festivalinternational sera comme lesprécédentes : créative, surpre-nante, interpellante.

L’Eurométropole et Valencien-nes sont eu cœur de cette ma-nifestation à la programma-tion aussi variée qu’étaléedans le temps et l’espace.

Plusieurs escales sont prévuesau Phénix et la danse seracette année particulièrement àl’honneur à Valenciennes. Ennovembre. +

BELLES AFFICHESIl n’est pas encore minuit ` Vingt-deux accrobates, rien que ça ! Le toutpour une heure de chorégraphies sans artifices. Et, en prime, ça swingue !Voilà donc Il n’est pas encore minuit. Le collectif d’artistes sportifs participerami-septembre à la biennale de la danse à Lyon puis enchaînera avec une trèslongue tournée en France, faisant donc escale à Valenciennes pour l’un desmoments forts de la fin d’année 2014. En décembre. +

FESTIVALEUROPÉEN

Bonheur pour tous !La programmation dédiée auxenfants (mais pas que,d’ailleurs) est relevée, tou-chante et drôle aussi, avec no-tamment la Compagnie Zapoïqui présentera le premier spec-tacle au titre rigolo et promet-teur : J’ai une soif de baleinedans mon ventre (en octobre)pour les petits (à partir de4 ans).

Pour les plus grands, à voirégalement L’Homme V de Vin-cent Warin qui place le BMX aucœur de la scène (en novem-bre, à partir de 7 ans).

Un coup de cœur : Oblique, fa-ble ludique (en janvier pour lesplus de 9 ans) ravira égale-ment les parents.

Le plus de cette saison : deuxséances le mercredi, à 15 h et18 h 30. Avant ou après le goû-ter, c’est selon.

Ne pas oublier non plus : pen-dant les spectacles destinésaux plus grands, tout au longde la saison, le Phénix proposetoujours un accueil des enfantsâgés de 3 à 10 ans, avec desanimatrices et animateurs di-plômés. Gratuit cette année,mais toujours sur réservation(priorité aux abonnés).

Atlas ValenciennesLe festival Latitudes contem-poraines (www.latitudescon-temporaines.com) fait escaleà Valenciennes cette saisonpour deux temps forts enjuin : un spectacle de VincentThomasset, Médail décor,mais aussi Atlas Valenciennes,d’Ana Borralho et Joao Ga-lante. Ces artistes portugais,tels Atlas, vont tenter de « por-ter » Valenciennes en don-nant la parole à cent de ses ha-bitants. Ces derniers pourronts’exprimer dans le cadre d’unatelier nomade qui prendraplace fin mai. Restitution enjuin.

LOUSTIX

LATITUDES

Explorations de petits mondesvirtuels pour terrestres extra...

Tous les goûts, toutes les cou-leurs, la danse sera multiplescette saison au Phénix. A traversle festival Next, et, bien entendul’immense Tragédie d’OlivierBenoît et du CCN de Roubaix (lireen page 3) mais pas seulement :trois temps forts de la saison de-vraient bousculer les habitudes etenflammer la scène du Phénix. Dé-tonnant.

Méduses. Les méduses sont aussibelles que dangereuses, fuyantes,touchantes… Transparentes maispourtant très présentes… VincentGlowinski, alias Bonom, a choisid’appeler Méduses sa performancequi unit danse et graphisme. Le« Human Brush », donc : l’artiste,sur scène, dessine dans l’espaceune étrange créature virtuelle etpourtant si palpable. Comme desvolutes de fumées, les créaturess'épanouissent sur scène pendantque le danseur esquisse un pas dedanse. Surprenant. En février.

Ha !. Bouchra Ouizguen est l’une

des chorégraphes les plus remar-quées ces derniers mois. Au prin-temps dernier elle a présenté Ha ! ,sa deuxième création, au CentrePompidou, à Paris, et y a rencon-tré un beau succès, encourageant.Toute la fraîcheur de ses idées afait mouche auprès d’un publicque l’on sait exigeant. La jeunedanseuse marocaine a choisid’unir ses aspirations résolumentmodernes au folklore de son paysd’origine. Revisité, bien sûre. Ondanse, donc, mais on rit aussi, surscène. Tout est vivant, vivant, vi-vant. En janvier.

Altered Natives. De la musiqueélectro sur la scène du Phénix,oui ! Oui, c’est possible. Commedans une boîte de nuit, donc !François Chaignaud et Cécilia Ben-golea ont entouré le tout de cou-leurs fluos, de musiques qui onttoute leur place sur les dancefloor. Cinq danseurs intègrent lerythme, avec la technique en pluset… le souffle. Et si on allait les re-joindre sur scène ? En avril. +

« All Aliens ! » : les Cabarets decuriosités sont des OVNIS depuisplusieurs années maintenant,cette saison, c’est confirmé !Trêve de plaisanterie, mais quandmême, la scène nationale valen-ciennoise proposera au printempsun nouveau champ d’explora-tions multifaces. L’occasion de re-trouver toute la créativité des artis-tes associés de L’Amicale de pro-duction (cette fois avec Corps diplo-matique) et de se confronter à desexpériences artistiques et senso-rielle hors normes.

C’est là le cœur du rendez-vous an-nuel du Phénix qui lance dans deschamps culturels nouveaux unemultitude de projets pertinents,drôles ou grinçants. Personne ne

sort indifférent d’un passage auCabaret.

Cette fois, connexion assurée avecdes concepts virtuels joueurs etparfois déjantés. Cela passe notam-ment par les réseaux sociaux,

dans leur genre scènes de toutesles émotions et sentiments. À per-cer dans ishow des Petites celluleschaudes. Quinze comédiens cana-diens et la théâtralisation de notrequotidien. Extra. +

` En mars.

Audaces, volupté, esquisses, électro :la danse comme une boule à facettes

CURIOSITÉS

BOOM !

« Méduses » : l’union des pas du danseur et du « human brush ».Aérien, tout ça.

6 LA SAISON 2014-2015 DU PHÉNIX

CAHIER SPÉCIALMARDI 2 SEPTEMBRE 2014

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COUPS DE CŒURAux marches du Palais ` Revoilà,le partenariat avec lefestival Embar(o)quement immédiat. La saison dernièreJordi Saval, cette fois, ce sera Aux marches du palais. Ouune évocation des origines de la chanson française. Vin-cent Dumestre dirige musiciens et instrumentistes pour degrands classiques du répertoire : En passant par la Lor-raine, La Complainte de Mandrin… En mai. +

BELLES AFFICHESL’Univers jazz big band et Richard Galliano ` D’un côté l’accordéon deGalliano. De l’autre, un big band qui s’épanoui dans le jazz, le tourne, le re-tourne, l’embrasse avec joie. Le tout ? Une rencontre musicale festive etaboutie. Au cœur d’une série de concerts qui le mène de New York à Madrid,cette année, Galiano retrouvera le plaisir du partage de nouveaux horizonsavec l’Univers jazz Big band qui fête cette année ses vingt ans. En décem-bre. +

➤ ZOOM : L’ONL

Grand format :comme chaque année, l’Orchestre national deLille sera au Phénix pour le plus grand plaisir des mélomanes.

Cette fois, Jean-Claude Casadesus et Yann Robin, à la direction de l’en-semble régional, seront accompagnés de la pianiste portugaise Maria-Joao Pires.

Au programme notamment de cette soirée : Beethoven. En décembre.

➤ LE SAMEDI AUSSI...

Artiste associé au Phénix, commenotamment l’Amicale de produc-tion, Benjamin Dupé créera à Va-lenciennes un spectacle au titreétonnant : « Il se trouve que lesoreilles n’ont pas de paupières ».Un projet qui questionne l’écoute,la musique, l’auditeur, travaillépour quatuor à cordes et comé-dien. Benjamin Dupé en a pré-senté une première esquisse cetété au festival d’Aix-en-Provenceavant de rejoindre Avignon oùFantôme, un léger roulement étaità l’affiche. Un été rythmé, donc,un automne qui le sera toutautant pour l’artiste.Comment est né ce projet ?« C’est un travail d’écriture, portédepuis longtemps. Le livre LaHaine de la musique, je l’ai lu quasià sa sortie, en 1995. Il y avait deschoses dedans qui me parlaient.J’avais depuis quelques annéesl’idée d’en faire un spectacle maisje ne trouvais pas encore l’endroit.Et finalement, ce sont mes projetsprécédents, Comme je l’entends ou

Fantôme… qui m’ont donné laclé ».Comment avez-vous abordé la créa-tion ?« Je ne me considère pas commeun compositeur travaillant seul àsa table, j’ai toujours besoin decette relation à l’autre, interprète,spectateur… Travaillant sur cet en-

droit de l’écoute, je me suis dit il ya quelque chose à faire en prenantla langue de Pascal Quignard quiparle de la musique et de l’écoutemusicale. J’ai voulu la mettre enrésonnance et en relation avecune musique jouée live et créer untriangle de relation entre le specta-teur, la musique et la parole, lapensée sur la musique ou sur

l’écoute. Donc, du coup, rapide-ment, j’ai entrevu cette forme :confier le texte à un comédien, leconfronter sur un plateau à unquatuor à cordes qui est le qua-tuor Tana et puis ça m'intéresseaussi beaucoup une écriture dansla scénographie, les lumières, l’en-vironnement sonore ».Drôle de titre quand même...« Il est de Pascal Quignard. C’estl’un des titres des dix traités quicomposent le livre. Chacun des trai-tés traite d’un aspect particulier duson, du rapport de l’homme auson, du rapport de l’homme à lamusique. Ce titre-là à la fois meplaît car a quelque chose d'énigma-tique et de poétique et en mêmetemps veut dire quelque chose detrès précis C’est au cœur de l’argu-mentation de Pascal Quignard.Pour lui, l’écoute de la musiquepeut être l’endroit du plus grandtrouble, du plus grand vertige caron est nu par rapport au phéno-mène musical. Mais c’est aussi unendroit de danger et de vulnérabi-lité. ». +

` En octobre.

Un opéra du XXe siècle, le slam àla clé. Voilà pour « 80 000 000 devues », une approche poétique dela vie inscrite, pleinement dansson époque.

Alexandro Markéas, le composi-teur, a uni les voix de femmes,d’enfants, sur les notes d’aujour-d’hui : hip-hop, R’n’B… Maisaussi des bruits, mais aussi descris. Nathalie Negro a harmoniséle tout dans un joyeux lien avecl’essence même de l’opéra, tout ens’attachant à l’actualité : les évé-

nements d’Egypte, la répressionsur les populations et notammentles femmes, ont directement ins-piré l’œuvre. +

` En février.

« L’écoute de la musiquepeut être l’endroitdu plus grand trouble,du plus grand vertige. »

L’isicathamiya ? Un chant d’Afri-que du Sud que tout le mondeconnaît, et depuis longtemps : il aen effet été mis sur toutes les plati-nes du monde par Johnny Clegg àtravers sa chanson Asimbonanga.Ces chorales sud-africaines mascu-lines génèrent une émotion tantau sein du groupe même que dans

la salle. Et ceux qui ont eu lachance de voir Walking Next toOur Shoes de Robyn Orlin en2011 ne diront pas autre chose.Ceux qui l’ont raté pourront redé-couvrir Phuphuma Love Minusqui était déjà au rendez-vous cesoir là. Soul, jazz, polyphonie, âmede la musique. +

` En mars.

80 000 000 de vues

Clés d’écoute de la musique soustous ses angles, avec Benjamin Dupé

Phuphuma Love Minus :la force du chant du sud

L’artiste associé de la scène valenciennoise a présenté un format court de sa création à Aix, cet été.

MUSIQUE !AFRIQUE

Une chorale d’hommes, qui ne chante qu’a cappella, une émotionvraie.

OPÉRA SLAM

L’Avant scène ` Bonne nouvelle : non seulementil y a aura du jazz, comme proposé depuis de nom-breuses années, mais l’Avant-Scène, le restaurant duPhénix sera lieu d’accueil d’autres rencontres musi-cales. Et ça se passera le samedi.

Dès octobre (on commencera par le jazz), en soirée,

le public sera au plus près des artistes pour un plaisiret une rencontre tout en convivialité. Place ensuiteau fil des mois et des artistes à des soirées baroque,rock, folk. Un programme qui devrait ravir les incon-ditionnels des ambiances plus « cosy ». À (re)décou-vrir. Dès le 4 octobre.

LA SAISON 2014-2015 DU PHÉNIX 7

CAHIER SPÉCIALMARDI 2 SEPTEMBRE 2014

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Page 8: Supplément Voix Du Nord / sept. 2014

VDN - S11 S_VALENCIEN - 8 - 02/09/14 Couleur : Composite Auteur : AVEZ-OL Heure de sortie : 02/09/14 09:07

octobreles 2 et 3THÉÂTRE

LE MORAL DES MÉNAGESÉric Reinhardt / Stéphanie Cléau

le 4AVANT-SCÈNE/JAZZ

DANIEL ZIMMERMANNQUARTET

du 6 au 10THÉÂTRE

UNE MODESTE PROPOSITIONJonathan Swift / Jonathan Heckel

les 7, 8, 9 et 10MUSIQUE/CRÉATION

IL SE TROUVE QUELES OREILLES N’ONTPAS DE PAUPIÈRESBenjamin Dupé, artiste associé

le 11AVANT-SCÈNE/BAROQUE

WHEN LOVES SOFT PASSIONHarmonia Sacra

le 15LOUSTIXS/MARIONNETTES

J’AI UNE SOIF DE BALEINEDANS MON VENTREStanka Pavlova

le 15MUSIQUE

YODELICEthéâtre d’Anzin

les 16 et 17THÉÂTRE

36 NULLES DE SALONDaniel Cabanis / Jacques Bonnaffé

novembrele 7THÉÂTRE

L’ART DU RIREJos Houben

le 12LOUSTIXS/CIRQUE

L’HOMME V.Vincent Warin/Cyrille Musy

le 18DANSE

TRAGÉDIEOlivier Dubois

les 14 et 15DANSE/CRÉATION

NOTRE DANSEMylène Benoit

le 15DANSE

OUT OF ANY PRESENTSofia Dias/Vítor RorizA GESTURE THAT IS NOTHINGBUT A THREATSofia Dias/Vítor RorizDANSE/PERFORMANCE

CESSER D’ÊTRE UNLaurent Goldring / Marika Rizzi

les 21 et 22DANSE

MOTHERSIris KarayanEYES IN THE COLOUROF THE RAINLinda Kapetanea / Jozef Frucek

le 22DANSE

DOMINOArgyro Chioti

le 19DANSE/PERFORMANCEMANERIESLuis Garay

le 25DANSE/PERFORMANCEO QUE FICA DO QUE PASSATeresa Silva / Filipe Pereira

le 27DANSE/PERFORMANCELIVESAli Moini

le 24PROJECTIONL’ENLÈVEMENT DE MICHELHOUELLEBECQGuillaume Nicloux

les 25 et 26THÉÂTRE/RÉSIDENCELES PARTICULESELÉMENTAIRESMichel HouellebecqJulien Gosselin

le 27THÉÂTRELA POSSIBILITÉ D’UNE ÎLEMichel Houellebecq / Aurore Fattier

le 29SUPERTALKTINTIN AU PAYS DE L’ORDREJean-Marc Terrasse

décembreles 3, 4 et 5THÉÂTRETARTUFFEMolière / Benoît Lambert

le 6AVANT-SCÈNE/JAZZSANDRO ZERAFAURBAN POETICS

le 9MUSIQUEORCHESTRE NATIONALDE LILLEJean-Claude CasadesusMaria João Pires

le 10LOUSTIXS/THÉÂTREDÉDALEJulien Aillet

le 12MUSIQUEUNIVERS JAZZ BIG BANDINVITE RICHARD GALLIANO

le 13AVANT-SCÈNE/BAROQUELES BONS BECSD’HÉLOÏSE GAILLARD

les 17, 18 et 19CIRQUEIL N’EST PAS ENCORE MINUITCie XY

janvierles 8 et 9THÉÂTRE / RÉSIDENCEORPHELINSDennis Kelly / Arnaud Anckaert

Le 10AVANT-SCÈNE/BAROQUECOMME LES ROIS MAGESEN GALILÉEHarmonia Sacra

le 15THÉÂTRE/HUMOURCAMILLE CHAMOUXNée sous Giscard

Le 17AVANT-SCÈNE/ROCKESTEBAN FERNANDEZ

le 22DANSEHA !Bouchra Ouizguen

du 27 au 30THÉÂTREPANTAGRUELFrancois Rabelais / Benjamin LazarOlivier Martin-Salvan

le 31AVANT-SCÈNE/JAZZOAK TREE

févrierle 5DANSEMÉDUSESVincent Glowinski

le 7SUPERTALKUN SIÈCLE DE HIP-HOPEmmanuel ParentAVANT-SCÈNE/HIP HOPFEINI-X-CREW

les 12 et 13THÉÂTRESI TU VEUX PLEURER,PRENDS MES YEUXd’après William ShakespeareAntoine Lemaire

le 14AVANT-SCÈNE/JAZZLAURENT COQ TRIO

le 18THÉÂTRE/LOUSTIXSOBLIQUEChristophe Moyer

le 19LYRIQUE80000000 DE VUESNathalie Negro, PianoandcoEli Commins, Alexandros Markeas

marsCABARET DE CURIOSITÉS #14ALL ALIENS ! DU 11 AU 13 MARS

RÉSIDENCE/CRÉATIONCORPS DIPLOMATIQUEHalory Goerger, artiste associéiSHOWCie Les petites cellules chaudesPORTRAIT 9Hippolyte Hentgen & John JohnAFROGALACTICAKapwani KiwangaMINAUTORE 75Viviana Moin / Samuel BuckmanQUE FEREZ-VOUS DE MONPROFIL FACEBOOK QUAND JESERAI MORTE ?Amélie PoirierLE PROGRÈSSarah Berthiaume / Adrien BlettonWOW ! IL Y A QUELQU’UN ?Frédéric Ferrer

Thomas FerrandATTRACTIONS PLURIELLESKitsou DuboisLEBANESE ROCKET SOCIETYJohanna HadjithomasKhalil JoreigeSELENIANS

le 17MUSIQUEPHUPHUMA LOVE MINUS

le 18LOUSTIXS/THÉÂTREALLEZ OLLIE À L’EAUMike Kenny / Odile Grosset-Grange

le 21AVANT-SCÈNE/JAZZFLASH PIG

du 27 au 1DANSE/THÉÂTRE ÉQUESTREGOLGOTABartabas / Andrés Marin

avrille 4AVANT-SCÈNE/FOLK ROCKJUST DOO HITS

le 8LOUSTIXS/THÉÂTRECOMMENT MOI JEMarie Levavasseur

les 9 et 10THÉÂTRELE GOÛT DU FAUXET AUTRES CHANSONSJeanne Candel

le 11AVANT-SCÈNE/MUSIQUEBAROQUEAFFINITÉS BACHAmandine et Laurence Beyer

les 16 et 17THÉÂTRE/PROJECTIONPERHAPS ALL THE DRAGONS& JÉRUSALEMBerlin

le 18AVANT-SCÈNE/JAZZSYLVAIN CATHALA TRIO

les 21 et 22THÉÂTREPETIT EYOLFHenrik Ibsen / Jonathan Châtel

le 24DANSETWERKCecilia Bengolea / François Chaignaud

maile 12MUSIQUE BAROQUEAUX MARCHES DU PALAISLe Poème HarmoniqueEmbar(o)quement immédiat

le 16AVANT-SCÈNE/JAZZGUEORGUI KORNAZOVQUINTET

le 20LOUSTIXS/THÉÂTREEN FER ET EN OSRachid Bouali

le 21THÉÂTREILLUMINATION(S)Ahmed Madani

les 26 et 27THÉÂTREJ’AVAISUNBEAUBALLONROUGEAngela Dematté / Michel Didym

juinle 2MUSIQUE/PROJECTIONRETRANSMISSION MADAMEBUTTERFLYGiacomo PuccinJean-François Sivadier

les 4 et 5DANSEATLASAna Borralho / João Galante

le 4DANSEMÉDAIL DÉCORVincent Thomasset

le phenix scène nationale ValenciennesBoulevard Harpignies - BP 3959301 Valenciennes cedex

03 27 32 32 32 / [email protected]

billetterie ouverte du mardi au samedi de 13h à 19h

2014-

2015

THÉÂTRE DANSE MUSIQUE

RENCONTRES CRÉATIONS

CURIOSITÉS CIRQUEJEUNE PUBLIC

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