sur les sous bassins versants du BAC des Varras Moulineaux · SERPN Etudes d’hydraulique douce sur les sous bassins versants du BAC des Varras-Moulineaux Déclaration d’Intérêt

Déc la ra t ion d ’ In té rê t Généra l

Indice : 1 N° affaire : 31 634

Décembre 2017

SERPN

Aménagements d’hydraulique douce

sur les sous bassins versants du BAC

des Varras Moulineaux

Note complémentaire au dossier de DIG

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Etudes d’hydraulique douce sur les sous bassins versants du BAC des Varras-Moulineaux

Déclaration d’Intérêt Général – Note complémentaire Décembre 2017 \\SRV-SERPN2\animation\Animation BAC\BV VAMO - hydraulique douce\Marché Hydraulique douce Varras\OS2_BV4 -5\4. DIG\DIG_BAC_Global_Note_Complémentaire.docx

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Indice Nbre de pages Objet de l'indice Date Rédigé par vérifié par

01 21 Création Décembre

2017 Nicolas SELLIER Stéphane TANGHE

SOMMAIRE

1- LISTE DES COMMUNES PAR SOUS BASSIN VERSANT............................................................................ 3

2- OBJET DE LA DIG SUR LA TOTALITE DES SOUS BASSINS VERSANTS ....................................................... 4

3- LISTE APPROXIMATIVE DES TRAVAUX PAR SOUS BASSIN VERSANT ..................................................... 8

4- COUT ESTIMATIF DES TRAVAUX PAR SOUS BASSIN VERSANT ............................................................ 19

5- DECLARATION OU AUTORISATION AU TITRE DE L’ARTICLE L.214-1 A L214-6 DU CODE DE

L’ENVIRONNEMENT ................................................................................................................................ 20

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1- Liste des communes par sous bassin versant

Le tableau suivant reprend la liste des communes concernées par chaque sous bassin versant :

N° du sous

bassin versant

Commune concernée

01 Hauville, Bouquetot, Rougemontiers, Honguemare-Guenouville, Bourg Achard

02 Honguemare Guenouville, Barneville sur Seine, Bosgouet, La Trinité de

Thouberville, Caumont, Mauny

03 Bouquetot, Bourg Achard, Flancourt Crescy en Roumois

04 Bourg Achard, Bosgouet, La Trinité de Thouberville, St Ouen de Thouberville,

Caumont, Honguemare Guenouville, La Londe

05 Flancourt Crescy en Roumois, Thenouville, Bourg Achard, Les Monts du Roumois,

Grand Bourgtheroulde, Thenouville

06 Bourg Achard, Flancourt Crescy en Roumois, Grand Bourgtheroulde, La Londe,

Bosgouet

07 Saint Ouen de Thouberville, Bosgouet, Grand Bourgtheroulde, La Londe,

Caumont, Moulineaux

08 Grand Bourtheroulde, Les Monts du Roumois, Flancourt Crescy en Roumois, La

Londe

09 Grand Bourtheroulde, Les Monts du Roumois, La Londe

10 Grand Bourtheroulde, Bosroumois, La Londe

11 La Londe, St Ouen du Tilleul, Bosroumois, Moulineaux

12 La Londe, Bosroumois, St Ouen du Tilleul

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2- Objet de la DIG sur la totalité des sous bassins versants

Le Syndicat d’eau du Roumois et du Plateau du Neubourg (SERPN) exploite un captage d’eau

potable au lieu dit « les Varras » sur la commune de Mauny et la Métropole Rouen Normandie exploite

un captage au lieu dit « les Fontaines » sur la commune de Moulineaux.

Le SERPN et la Métropole Rouen Normandie produisent et distribuent l’eau potable nécessaire

aux besoins quotidiens des communes de leurs territoires. Ils sont responsables de la quantité et de la

qualité de l’eau distribuée jusqu’au robinet du consommateur.

Les deux ouvrages exploités sont implantés dans l’aquifère de la craie, à proximité du pied des

plateaux dominant la vallée de Seine. Ils sont connus pour leur alimentation karstique qui confère à

l’aquifère une vulnérabilité importante.

L’Aire d’Alimentation des Captages (AAC) commune aux ouvrages des Varras et de Moulineaux est

concernée par une vulnérabilité importante, liée principalement aux circulations rapides des eaux

de surfaces vers les eaux souterraines. Ceci se traduit par des problèmes de qualité d’eau au niveau

des sources : turbidité et pesticides. Ces circulations rapides sont liées notamment à la présence de zones

de ruissellement importantes, à la présence de gouffres (bétoires) et à la présence de secteurs drainés.

L’Aire d’Alimentation des Captages des Varras et de Moulineaux s’étend sur une surface de

12 500 hectares et est située sur les départements de l’Eure et dans une moindre mesure la Seine-

Maritime. La surface agricole utile est d’environ 7 800 hectares et concerne environ 140 agriculteurs.

Un moyen de diminuer ces risques de contamination des eaux souterraine consiste à

favoriser les aménagements parcellaires permettant de ralentir les écoulements et d’épurer l’eau

avant infiltration vers la nappe. La mise en place d’aménagements d’hydraulique douce permet de

répondre à cette problématique : bandes enherbées, haies, talus, fascines, noues, …

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Dans ce contexte, le SERPN et la Métropole Rouen Normandie font réaliser des études

d’aménagement d’hydraulique douce sur l’aire d’alimentation de ces captages afin de proposer des

aménagements d’hydraulique douce permettant de protéger la ressource en eau.

Les proposions d’actions énoncées dans les études d’aménagements d’hydraulique douce de

chaque sous bassin versant ont pour objectif une protection de la ressource en eau souterraine des

captages des Varras et de Moulineaux.

Pour répondre à cet objectif, des propositions sont été énoncées en termes de maintien et de

création d’aménagements d’hydraulique douce appelés également « zones tampons ».

En effet, pour limiter les pollutions diffuses des bassins versants, il est nécessaire de recourir à de

bonnes pratiques (économie d’intrants, travail du sol…) dans les parcelles cultivées mais ces pratiques

peuvent se révéler insuffisantes pour atteindre une protection satisfaisante des eaux.

L’utilisation d’espaces interstitiels ayant la capacité d’intercepter les flux d’eau et de substances et

de protéger les milieux aquatiques peut être envisagée en complément de ces pratiques. Ces espaces,

surfaces ou linéaires, herbacés et/ou boisés, sont désignés par le terme de « zones tampons » quand ils

sont en position de jouer ce rôle de protection.

Plusieurs types de zones tampons peuvent ainsi être distingués :

✓ bordures de champs étroites ✓ bandes enherbées (plusieurs localisations possible : bord de cours d’eau, thalweg, versant,…) ✓ bandes ligno-cellulosiques ✓ prairies permanentes, friche ✓ talus ✓ haies (associées ou non aux talus), fascines ✓ bois et bosquets ✓ ripisylves (boisements rivulaires)

Les zones tampons contribuent efficacement à la protection des eaux de plusieurs manières :

en relation avec l’écoulement des eaux sur l’ensemble du bassin versant :

✓ atténuation hydrique : ralentissement et réduction du ruissellement sur le bassin versant,

✓ rétention des matières en suspension (MES) produites par l’érosion des terres,

✓ limitation des transferts du phosphore, des produits phytosanitaires et de l’azote vers la ressource en eau,

en bordure de cours d’eau et ou fossés :

✓ protection des eaux de surface contre la contamination directe par les gouttelettes de pulvérisation lors des traitements phytosanitaires : la « dérive »,

✓ préservation de la qualité biologique des eaux de surface.

Il est à noter que les aménagements d’hydraulique douce préconisés n’ont pas pour objectif de gérer

les aspects quantitatifs (lutte contre les inondations). Néanmoins, dans certains cas, ils permettront de

limiter les ruissellements à l’origine d’inondations.

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Par ailleurs les aménagements préconisés pourront contribuer à enrichir le milieu en terme de

biodiversité (aménagement de mares, création de haies, zones enherbées, …), même si le territoire n’est

pas en zone Natura 2000 ou autres zones de protections.

Il est important de noter que les zones tampons sont aptes à jouer un rôle hydrique dans les

territoires où les écoulements latéraux (ruissellement et écoulement hypodermique ou

subsuperficiels) sont significatifs et non dans ceux où l’infiltration verticale vers les nappes domine

largement.

Figure 1 : ruissellement de surface, écoulement hypodermique et infiltration

Il convient ainsi d’insister sur le fait que l’action des zones tampons sur le transfert hydrique

ne peut s’exercer que si elles sont en position d’intercepter du ruissellement provenant des terres

cultivées : quand l’eau circule depuis la parcelle jusqu’au cours d’eau par voie souterraine

largement dominante, ce rôle ne peut exister.

La capacité d’une zone tampon à retenir les pesticides contenus dans l’eau de ruissellement peut

être très importante : d’après des expérimentations en France (CORPEN, 2007), elle est normalement

supérieure à 50 % et fréquemment à 90 %. Néanmoins, elle peut aussi être beaucoup plus faible, en

présence de conditions défavorables.

Cette aptitude est principalement le fait de la capacité d’infiltration des zones tampons,

habituellement bien supérieure à celle d’une parcelle cultivée, et plus stable dans l’année. Le piégeage

des sédiments par la zone tampon, ainsi que l’adsorption sur les résidus et l’humus à la surface d’une zone

enherbée jouent également un rôle. Mais il semble en général secondaire par rapport à celui de l’infiltration

et il n’est probablement significatif que pour des molécules à capacité d’adsorption élevée et une largeur

de zone tampon importante.

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En conséquence, pour qu’une zone tampon joue le rôle attendu, il faut que sa capacité

d’infiltration soit préservée le mieux possible. Ce n’est pas le cas dans les situations suivantes :

Quand sa perméabilité est réduite :

- du fait du tassement (par les animaux en cas de surpâturage, par les engins,…),

- du fait de la saturation du sol en eau (hydromorphie).

Quand le ruissellement intercepté est concentré du fait, soit de la topographie, soit des

pratiques culturales, et que ce phénomène a une trop grande ampleur pour que la zone

tampon soit capable de le disperser et de l’infiltrer.

Un autre point important est la largeur de la zone tampon, en regard de la surface de l’impluvium

en amont et de ses caractéristiques pédo-climatiques et agricoles.

Enfin, l’état de la végétation et la formation de dépôts engendrés par l’érosion sont des aspects qui

doivent également être pris en compte, du fait de leur incidence sur la capacité d’infiltration de la zone

tampon et sur l’organisation des écoulements.

L’ensemble de ces considérations sont très importantes à prendre en compte dans le cas du

bassin d’alimentation des Varras Moulineaux, notamment en raison des particularités en termes de

pluviométrie, type de sols (limons battants) et hydrogéologie (karst et bétoire).

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3- Liste approximative des travaux par sous bassin versant

Pour les bassins versants N°01, N°04, 05 et 10, le descriptif précis des travaux est connu

puisque les études d’hydraulique douce ont été réalisées et le programme de travaux est déjà établi.

Les travaux des programmes d’actions des bassins versants N°01, N°04, 05 et 10 sont synthétisés

ci-après :

▪ Sous bassin versant N°01

➢ Création de zones enherbées (remise en herbe) :

Nombre d’aménagements : 15

Emprise totale : 5.1 ha

➢ Création de haies :


Linéaire total : 335 ml

A ces créations de haies s’ajoute le maintien des haies existantes : 15 820 ml dont 8 220 ml à

conserver en priorité.

➢ Création de fascines :



➢ Création de noues simples et noues à redents :



Emprise totale : 1 775 m2 (emprise existante)

➢ Création de talus busés :



➢ Réaménagement de mares :


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A ces créations de haies s’ajoute le maintien des haies existantes : 8 700 ml dont 5640 ml à


➢ Création de ripisylve :











Linéaire total : 1 455 ml

A ces créations de haies s’ajoute le maintien des haies existantes : 13 500 ml dont 8 730 ml à










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Pour ces sous bassins versants, cette liste de travaux pourra sensiblement évoluer et être

ajustée en fonction de la concertation avec les propriétaires et exploitants agricoles, de

modifications du territoire conduisant à la nécessité de mettre en place des aménagements

complémentaires où à l’apparition de nouveaux désordres nécessitant la création d’aménagements

supplémentaires.

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Pour les sous bassins versants du territoire du BAC qui seront étudiés en 2018 et 2019, le

descriptif précis des travaux n’est pas connu, mais les principes d’aménagements seront les

mêmes.

A partir des études déjà réalisées en 2016 et 2017 sur les sous bassins versants N°01, 04, 05 et 10,

il est possible d’estimer les quantités de travaux prévisionnels qui seront effectués à terme sur l’ensemble

du territoire à l’aide d’un ratio par rapport aux surfaces agricoles.

A l’échelle de chaque sous bassin versant, le prévisionnel de travaux susceptible d’être réalisé peut-

être estimé grossièrement sur la base de la Surface Agricole Utile (SAU) de chaque sous bassin versant :

▪ Sous bassin versant N°02 – SAU = 1 000 ha



Emprise totale : 3 ha


















▪ Sous bassin versant N°03 – SAU = 600 ha

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Pour ces sous bassins versants, il s’agit d’un prévisionnel approximatif étant donné que le

calcul se base uniquement sur un ratio à partir de la surface de la SAU.

Ainsi, cette liste de travaux pourra sensiblement évoluer lorsque les études d’hydraulique

douce auront été réalisées. Elle pourra également être ajustée en fonction de la concertation avec

les propriétaires et exploitants agricoles, de modifications du territoire conduisant à la nécessité

de mettre en place des aménagements complémentaires où à l’apparition de nouveaux désordres

nécessitant la création d’aménagements complémentaires.

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4- Coût estimatif des travaux par sous bassin versant

Comme pour le descriptif des travaux, un chiffrage estimatif financier peut être réalisé sur la base

d’un ratio qui prend en compte la SAU de chaque sous bassin versant. Cet estimatif financier est ainsi

donné uniquement à titre indicatif et pourra ainsi être très variable.

Ce calcul fourni les estimatifs financiers suivants pour chaque sous bassin versant :


Cout estimatif global : 110 000 €HT




Cout estimatif global : 38 950 €HT (d’après étude d’hydraulique douce déjà réalisée)


Cout estimatif global : 64 650 €HT (d’après étude d’hydraulique douce déjà réalisée)













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5- Déclaration ou autorisation au titre de l’article L.214-1 à L214-6 du code de l’environnement

Dans le cadre de la présente DIG, aucun aménagement programmé n’est soumis à

déclaration ni à autorisation au titre des articles L. 214-1 à L. 214-6 du code de l’environnement.

Si le cas se présentait, un dossier de déclaration ou de demande d’autorisation serait déposé à la

DDTM.

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