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I I Année. N a 10533. ^ ^ EDi iiOM UNIQUE ^ Mardi 15 M* 191* P_____ï*™"^^^ BBI îBnSra EH-HM H-HI HSSB _B_-M__. OTaSyïBgpw^HSBi B¥_CS ________ v____9___H Téléphone : 3.21 - 10.37 JOURNAL RÉGIONAL QUOTIDIEN Directeur : René MERCIER i i i —__—_«_——_—-——-_——-—-—______________ __________™___________~________________^—_-—————_——_____ ___——__—_—____—. __-______. __ j "~ ^^-xirviENTS TKOIS MOIS SIX MOIS UN AN AB _ . 4=0 9 ~ s 18 ~, f-«c Direction et Administration Bureaux de Paris pic PUBLICITÉ * . -•« •• ", « " tu M.,1— Vnscfii 5 > 10 > 20 » _H_v _■ ..1 C - iT .. D 1 !ij T-> J Sfc*!v I La publicité -S reçue è l'Agence Havas, 8, place de !a Bourse, à TAgcr-ce John F. Jone», , ^..Mo^Meu^Vosge. .. - .. b » io > zo» Faaboog Sani-Jean et Boulevard Mazagran Passage de* Princes, «fc SU;* faubourg Montmartre, aux bureau, de YEu ^p 0 M^i„.^» tB de.W^4>*«s- , | P«i d«? arteme _ 18» 36 > NANCY S?» ** ae Riche-eu, <* 5 èts, Boulevard des haEeas QJf dans toute» les Agences, et à Y Est Hipubllcain. à Nancy. t VP& e1 On p?;rf s'abnnner sar.s frais dans icu.; Iss hxrczux de poste ____———_ ____ ' COULAGE i - ff-s'-'iipr de l'argent, il faut commen- ai supprimer toutes les occasions d en jjg, c'est-à-dire mettre fin aux abus et au ^ ~> I> e coulage est le diabète des affai- """et'des Etats non moins que des affaires. I ., u n mal insidieux et perfide d'autant " . S qu'il n'est accompagné d'aucunes dou- \ ■* prémonitoires. Ii use plus ou moins s Sâoent mais toujours sûrement. Et, si l'on s , p r ête attention, un beau jour on se ré- r -ne mort. Il est alors trop tard pour avi-, *Le coulage est la maladie économique des p ta ts aisés ou qui se croient tels. C'était à 1 p^ard l'une de nos tares financières. Aussi premier effort à réaliser avant de deman- ; a contribuable de faire lui-même effort, 1 eJ a de. couper court au coulage, qui n'est [ JS feulement une perte en soi, mais une infiniment plus grande par l'exemple «primant qu'il donne et par l'invite au pil- lage général qu'il détermine. Il n'est pas jouteux que le contiibuable s'efforcera „j eux et davantage lorsqu'il saura qu'une B rtie de son effott a cessé d'être stérile ; L veut bien suer, même à grosses gouttes, tuais pas pour moudre de l'eau. C'est trop . bête. Or, n'est-ce point un peu à cet office dé- rivant et naïf qu'a été convié jusqu'alors le contribuable français pour partie de ses im- r-ôts. Avoir olbigé le citoyen français à j.ayer les essais utopiques de l'Etat, n'est ! pas autre chose. Or elles sont nombreuses | les fantaisies étatiques. Elles s'étendent à tous les services que l'Etat veut exploiter lui-même et qu'il exploite plus coûteusement que ne le ferait l'industrie privée. L'Ouest- Etat en est un exemple type. L'Etat, di- sait récemment M. le bâtonnier Chenu, est resté si jaloux de ses prérogatives qu'il aime mieux f»ire mal les choses ou même de pas les faire que d'y être aidé. Quand l'Etat aura restitué à l'industrie privée tous les services qu'il a assumés sans en avoir les moyens ni ies aptitudes, notre ludget se trouvera singulièrement allégé. Outre que les charges les plus lourdes ne sont pas toujours les plus apparentes, il y, a aussi les réflexes, les conséquences indirectes des charges occultes. Par là, j'entends la mentalité faussée qu'entraîne une excessive orientation vers le fonctionnarisme mal com- pris, autrement dit vers un état qui stimule k démarchés plus que le travail vraiment utile, qui développe la routine plus que l'ini- tiative, et qui aboutit à la stagnation et à la médiocrité plutôt qu'à la supériorité et au ' progrès. Dans cet ordre d'idées, je crois que la li létation des parlementaires pourrait s'exer- «r très utilement. Délivres ou sensiblement . relâchés de la tyrannie des électeurs par un 1 élargissement de la circonscription électorals, f « par le scrutin de liste, les parlementaires I Juraient moins besoin de places pour caser : «ne clientèle moins directe et par conséquent »ins pressante et moins impérieuse. Car les utopies de nos représentants sont faites de «s exigences propres ; ils manquent d'in- tendance. Quant à l'industrie privée, il est permis ^ en attendre dans les œuvres de la paix ce plie a réalisé dans la guerre. Or, elle «M été l'un des facteurs de la victoire. CHARLES RENAULD, Banquier. I. Poincaré sur Se front anglais Poincaré, répondant à une invita î quartier générai britannique, a ^«se la journée d'hier au milieu des ar- <*s anglaises et a visité le terrain que pallié-, ont gagné à l'est d'Albert et de >&M Fnccurt. Havas *■ . ■»«■» - Le traitement électrique Paris, 13 août, 18 h. 45. La commission consultative du servie* jj 8 anU militaire, dont le président est dL«i arthou ' a adopté à l'unanimité la ue *isiMi suivante : fL *" ^alternent ne comportant pas do_.K ntion opératoire, tel que bains Pon^ electrisation, peut être imposé form» Un ' raite ment électrique. On se con- ïâf i a i aux indications générales posées w 'es techniciens, » Havas. *-—-- . « L'espionnage aérien Paris, 13 août, 18 h. 16. w r îu UlEST ' ~ ° n signale de Conetantza matin trois hydroplanes alle- OBU '. V6naat de la direction de Varna, *«d6 H i a,1 - dessus ^ la ville à une alti- ' suivi i 0 mètres environ et qu'ils ont f «on M^ 3 côtes €n 86 livrant à une inspec- f ° L n tûinutieuse. f tf«utr_ ardien du P hare de Touzla signale «st t„\!.u P , art °.u'il a vu un petit ballon qui [•; 0f nbé à la mer. ^PWaUor^n* inquiétude règne dans la | Leurs bandits des eaux i Paris. 13 août, 18 h. 47. «t (W 11 ^- ~" Ee vapeur russe « Kovda » 5a,vaaf voilera italiens ont été coulés. Sur le front franco britannique j ! Ils nous contre-attaquent à M&urepas COMMUNIQUÉ OFFICIEL Paris, 13 août, 15 h. 25. Au nord de la Somme, la nuit I a été relativement calme. Nos trou- \ pes se sont consolidées sur le ter- rain conquis. Une contre-attaque allemande, j venue de Combles et dirigée sur l'église et le cimetière de Maure- ; pas, que nous occupons, a été arrê- \ tée pas nos feux de mitrailleuses, qui ont infligé de fortes pertes à Vennemi. Quatre-vingts prisonniers sont restés entre nos mains. Sur la rive droite de la Meuse, nous avons légèrement progressé au sud-est de Fleury. L'ennemi a tenté dans la même direction quelques petites attaques aisément repoussées. L'artillerie a été très active de part et <Tautre dans tout le secteur. Attaque allemande également brisée au sud du bois d'Àïocourt 2* COMMUNIQUÉ OFFICIEL Paris, 14 août, 0 h. 25. Communiqué officiel du 13 août, 23 heu- res : Au nord de la Somme, l'ennemi n'a tenté aucune réaction au cours, de la journée. De petits comhatt partiels nous ont permis de pro- gresser sur les pentes de la croupi 109, au sud-est de Maurepas. Le lutte d'artillerie continue assez violente dans les secteurs de Bar- îeux et de Chaulnes. Sur la rive gauche de la Meuse hier, en fin de journée, une fort* j attaque allemande sur nos ligne au sud du bois d'A vocourt a ét- | arrêtée par nos tirs de barrage et nos jets de grenades. Bombardement intermittent sw la rive droite. Sur le reste du front, jour ni "taïme. Dans Vaprès-midi, une pièa mnemie à longue portée a tiré quatre obus de gros calibre dam 'a direction de Nancy. NOS AVIATEURS L'adjudant Lenoir abat son septième avion Paris, 13 août, 15 h. 35. Communiqué officiel français du 13 août, 15 heures, sur l'aviation : L'adjudant Lenoir a abattu hier son septième avion ennemi, qui est tombé près de Gincrey (Meu se) dans les lignes allemandes' Dans la nuit du 12 au 13, nos | escadrilles de bombardement ont jeté cent vingt obus de gros cali- bres sur la gare de MetzhSablons, j les ateliers du chemin de fer et | les casernes de Metz. __ ,a » . - Sur le front belge . Paris, 13 août, 18 h. 15. LE HAVRE. Communiqué belge : Actions d'arUllerie assez vives sur le front de l'arméo belge, particulièrement dans la région de Dixrnude. Lutte à coups de bombes à la Maison du Passeur Havas .m m»' .'".fui 1 Les frères et successeurs du " Bremen" NEW-YORK, A propos de la dépêche par télégraphie sans fil annonçant la prochaine arrivée du « Bremen » dans un port américain, le « New-York-Herald « dit avoir des raisons de croire que l'Alle- magne, sachant que le « Bremen » a été coulé ou pris, a donné le même ncm à un autre sous-marin récemment construit et annonce son arrivée poiu' tromper le pu- blic américain. Série de beaux succès britanniques de Pozières à Arnientières Paris, 13 août, 22 h. 55. Communiqué britannique du 13 août, 13 h. 15 : Sur le plateau au nord-ouest de Bazentin-le-Petit, nous avons ga- gné du terrain, vers Martinpuich j et nous nous sommes emparés de tranchées ennemies au nord-ouest de Pozières. Cette progression, assez sensi- ble, a avancé notre front de trois ou quatre cents mètres sur une longueur d'environ seize cents mètres. Nos pertes sont minimes, en dépit d'un violent feu de bar- rage de l'artillerie ennemie. La nuit dernière, trois coups de main heureux ont été exécutés sur les tranchées allemandes, le pre- mier au sud-ouest de la ferme de la Folie, sur la crête de Vimy; le second en face de Colonne et le troisième à l'est d'Armentières. L'ennemi a subi de grosses pertes. Des mitrailleuses et des prison- niers sent tombés entre nos mains. Les Allemands ont tenté, près de la redoute a Hohenzollern », une attaque qui a été repoussée avec pertes par notre infanterie. Nous avons fait plusieurs prison mers bavarois. L'ennemi a fait exploser une mine, à l'est du Cabaret-Rouge. Nous en avons occupé l'entonnoir. Nous avons fait exploser trois nirtes au nord de Neuve-Chapelle ànsi au'au sud des Carrières et a-' ord ouest d'Hulluch. L , ennem : 'a fait aucune tentative pour et occuper les entonnoirs. uEfflEII SEMBLE PREPARER on nouveau cou? au nord do Pozières Paria, 14 août, 0 h. 15. Communiqué britannique du 13 août, | ïl h. 45 : La nuit dernière, nous avons re oussé une attaque à la grenadi m sud-ouest de Gmllemont. Rien d'important à signaler sur otre flanc droit, en dehors d'ur, issez violent bombardement de vos tranchées de première ligne it de quelques engagements de patrouilles, dans les environs du Sois Delville. Un de nos avions a observé d'importantes concentrations en- nemies au nord de Pozières, der- rière la ferme du Mouquet. Notre irtillerie les a prises efficacement sous son feu et les Allemands se sont immédiatement dispersés. Aucune attaque ennemie ne s'est développée* Un groupe de deux cents travailleurs a été déci- par nos feux de mitrailleuses dans cette région. Sur le reste du front, aucun évé- nement important à signaler, en dehors du bombardement de quel- ques villages de notre zone arrière. Expédition aérienne Notre aviation a exécuté, hier, \ une nouvelle expédition à longue distance. Des travaux de chemin de fer et des voies de garage ont subi d'importants dégâts. Plusieurs reconnaissances et at- taques de moindre portée ont éga- lement donné d'excellents résul- tats. Les aviateurs ennemis ont mon- tré de l'activité, tout en évitant le combat. Nous avons descendu un appareil ennemi et l'un des nôtres n'est pas rentré. Havas. Les Italiens continuent leur victorieuse offensive 18,393 prisonniers en 7 jours Paris, 14 août, 0 h. 32. Rome (officiel). Nous avons conquis les hauteurs 121 et de De- béli, dans le secteur de Monfal- cone, ainsi que la hauteur de Nod- logem, sur le Carso, nous avons capturé 1.S6S prisonniers. A la hauteur 174, à l'est de Gori- zia, 533 Autrichiens se sont ren- i dus. Depuis le 6 août, le nombre des j Autrichiens faits prisonniers at- j *einf 15.393. Attaque des nouvelles positions autrichiennes Paris, 14 août, 0 h. 32. j Dépèche de Rome à la « Liberté » : (( Les Italiens ont attaqué les nouvelles positions autrichiennes, à 'dix kilomètres de l'ancienne ligne de défense. « La forêt de Fernova, étaient retranchés les Autrichiens est la proie des flammes. » Les pertes aSiemandss sur la %mm Le général von Below, commandant la deuxième aimée allemande, reconnaît, dans son ordre du jour du 3 juillet, « la supériorité momentanée de l'artillerie ec de l'infanterie ennemies ». Pour y résis.er les soldats reçurent l'ordre d'attacher en- core moins d importance que d'ordinaire aux perte© qu'ils feraient. « Il faut que l'enndmi se creuse un che- tttin à travers des monceaux de cada- res ». Ce serait donc méconnaître les aits que de nier que les troupes ademan- les qui nous combattaient se soiens. con- OrmeeS à ceo instructions, d'une manière générale. Les Alliés ont bien souvent i se creuser un chemin à travers des rionceaux do cadavres ». Mais depu.s le » juillet dernier, le gouvernement alle- nand s'efforce de passer légèrement là- leesus. Sans doute, il est difficile de donner des hiffres .out à fait exacts, mais des té- noignages assez précis ont pu être re- ueulis sur ia façon dont on gaspille les es humaines dans une division alle- mande type. Un soldat de la 10° compagnie du 38° égiment d'inîanteriè de réserve, qui fut vUtrefois employé à bord du « Lusita- aia » et qui est maintenant prisonnier de guerre, estime que sa compagnie a perdu -ntre 2 et le 12 juille„ 150 hommes sur in total de 300. il dit que les deux autres ompagnies de son bataillon ont perdu a eu près la même proportion de leur ef- ,, •ectii, et que l'autre compagnie, qui ne ..emportait que 2i>o hommes, a été presque 1 .néantie *il n'y aurait que huii^ aiirvi- . ants. Les deux autres bataillons du mê- me régiment ont été, sèion lui, moins ex- posés et n'ont perdu que 500 hommes onacun, ce qui donne un total de 1.700 .lotnmes environ pour les pertes de ce ré- priment. Le prisonnier en question avait entendu dire que les 23 E et 51 E régiments d'infan- terie de réssrve, qui formaient, avec le sien la 12° division de réserve, avaient su- bi des pertes encore plus élevées, environ ^.000 hommes chacun. Cela porterait les pertes de la division à 5.700 hommes à peu près, c'est-à-dire à 57 % de son effec- tif primitif. Cette 12 E division de réserve prit part aux durs combats qui se livrèrent entre le bois des Trônes et le bois Favièras, du 2 au 12 juillet. Les troupes britanniques lui ont pris 344 prisonniers comptés, plus un certain nombre d'autres qui ne furent mal- heureusement pas dénombrés. Mais elle se battit surtout contre les Français et bien que nous n'ayons pas les chiffres exacts, on peut évaluer sans crainte de se trom- per à 1.000 hommes au moins ses pertes en prisonniers seulement. D'après ce qu'on a pu voir en divers 1 endroits de ses autres pertes (tués, bles- sés, etc.), on peut admettre que le soldat allemand qui estimait qu'elle avait perdu environ 57 % de son effectif ne devait pas être loin de la vérité. On est porté à croire que les pertes at- teignent souvent un pourcentage compa- j rable à celui-là dans d'autres divisions, i par la fait que dans les lettres saisies, on | trouve constamment des phrases dans le ' genre de celle-ci écrite par un homme du I 2" corps de réserve : « Notre régiment est déjà (e'est-à-dire le 12 juillet) presque anéanti » ou de cet au- tre, du commandant d'un bataillon du 16 E " régiment bavarois, disant qu'il ne lui reste le 13 juillet que quatre officiers. Il ne faut pas non plus oublier que ces chiffres ne représentent que les pertes subies pendant la première moitié de juillet, ou même par- fois pendant une période plus courte, et que beaucoup de divisions allemandes, comme la 12° division de réserve par exem- ple, ont encore été rudement éprouvées dans des combats postérieurs. On peut donc conclure de ce qni pré- cède, en toute sécurité, que les unités al- lemandes qui ont combattu en première li- gne, sur le front de Picardie, ont perdu en moyenne la moitié de leur effectif. En d'au- tres termes, nour avoir le total probable des pertes allemandes, Il ne nous reste qu'à savoir combien de divisions des 122 ou plus qui tiennent le front ouest ont été i engagées contre les Alliés sur le Somme depuis le 24 juin. Havas. LES VICTOIRES RUSSES Les deux fîancs ennemis débordés, du Fripe* à la frontière roumaine >H. Paris, 13 août, 18 h. 15. PETROGRAD. Communiqué du soir du grand état-major (front occidental) : La célébration de l'anniversaire de la naissance du grand-duc héritier Alexis* par nos vaillantes troupes qui sont sur le théâtre de la guerre, a coïncidé heureuse- j ment avec la chute du dernier secteur du ! rempart puissamment fortifié que l'enne- j mi avait créé depuis le Pripet jusqu'à la i frontière de Roumanie au cours de l'hi-1 j ver p assé, I Aujourd'hui, 12 août, après sept semai- I nés d'efforts opiniâtres, les glorieuses trou- | pes des généraux Stcherbatchieff et Saka- i roff, sous la direction du général B roussi- j I loff, se sont emparées des villages organi- i f ses de Khliadki, Verobievka, Tsebroff, Xye- l zerna, Pokropvina et Kozloff, du bois de l Bourkanouff puissamment fortifié et de ! toute la ligne de la rivière Strypa. j Ainsi, débordé par nous sur les deux | flancs, tout le secteur de la position prin- I cipale hivernale de l'ennemi créé devant Taronpol et Boutchatche, est tombé en notre pouvoir. Les vaillantes troupes du général Let- chinsky ont occupé la ville de Nadvor- naya, le village de Fitkoff et ont franchi la rivière Bystritza à Solotvinskaya. L'ennemi continue son repli Paris, 13 août, 20 h. 45. PETROGRAD. Communiqué de l'après- midi du grand état-major (front occiden- tal) : Dans la l égion du cours moyen du Se- reth, nos troupes, poursuivant l'ennemi qui se replie des positions organisées, con» tinuent leur avance vers Yezerna. Dans la direction de Boutchatche et dans la région au nord de cette ville, nos vail- lants éléments avancent toujours et ont passé par endroits la rivière Koropetche dans son cours moyen ; ils ,s'emparèrent des villages de Sloboudka-Gourna et de Folvorki. Dans la direction de Monasterziske, nous nous sommes emparés de la ligne ferrée de Monasterziske à Vitjchourki et du secteur entra la Zlotava-Lipa et Khorojanka, de- puis le village de Krasseiouve jusqu'au village d'Oustie-Zelione. Dans la région de Stanlslavoff, nos trou- pes continuent à traverser les rivières da Pistntza-Nadvorjanska et Bistritza-Zolotr vinska, L'enemi, évacuant Stanislavoff, a fait sauter quelques aiguilles du chemin de fer. Quant à la ville même, elle est in- tacte et en bon ordre. Front du Caucase A l'ouest de Gumiskhan, les Turcs ont pris maintes fois l'offensive ; ils ont été repoussés chaque fois par notre feu. Nous avons constaté que les Askaris pri- \ sonniers étaient porteurs de . cartouches, dont le bout était scié. Ces prisonniers ont déclaré qu.'il y a six semaines, le comman- dant de leur régiment avait ordonné que chaque Askari fabrique 100 cartouches de ce genre et que dans ce but chaque soldat avait reçu une lime spéciale. Au nord de Bitlis, le combat acharné - continue. En Perse, dans la région de Bokan, nos éléments poursuivent les Turcs qud se re- plient précipitamment sur Sakkiz. On leur fait goûter à leur chimie diabolique LONDRES. La correspondance du « Ti- mes » à Pétrograd révèle le fait qu'un bombardement avec obus chimiques a précédé les assauts de l'infanterie du gé- - néral Sechitzky sur Stanislau. L'application de ces moyens de guerre diaboliques par les Russe» est un autre exemple de ce fait que l'ennemi est battu par ses propres armes. Depuis l'emploi de ce genre d'obus dans l'offensive de l'année dernière, les Russes ont étudié les procédés de fabrication des gaz délétères, dont le général Dyruska, mort l'hiver dernier dans un accident de chemin de fer, s'était fait une spécialité Heureusement son œuvre était déjà ac- complie et les Austro-Allemands ont déjà un avant-goût de la qualité de ces engins, chose à laquelle ils ne s'attendaient pas. Tous les comptes rendus témoignent des effets terrifiants de ces obus dont les émanations méphitiques tuaient rapide- ment les artilleurs ennemis et facilitèrent dans une grande mesure l'action sûbsé- quemte de l'infanterie. L'armée turpe d'Arabie harcelée par les Anglais Paris, 13 août, 20 h. 30. LONDRES. Communiqué officiel de l'ar- mée d'Egyp.e : La cavalerie britannique est en contact avec l'arri ère-garde ennemie à Hod-el- Aisha, au nerd* de Bir-el-Abd. Pendant la journée, les troupes britan- niques ont menacé' activement divers points de la ligne ennemie. Les inforn.ations reçues indiquent que les pertes ennemiqg ont été lourdes ; de nombreux cadavres gisent devant la posi- tion turque de Bir-el-Abd et les brancar- diers ennemis sont fort occupés à les en- lever. L'effort de nos usines de guerre LONDRES. « Comparativement à 1914 dit le « Daily Mail », la France produit actuellement 135 fois plus de mitrailleu- ses, 27 fois plus de canons de 75, 300 fois plue de fusils, 28 fois plus d'obus, et 16 fois plus de poudre. » -M ». L'épouvantable martyre arménien LONDRES. Des informations de Boston disent que le comité amér.cain de secours pour les Arméniens et les Syriens fait savoir que les Arméniens déportés dans le désert arabique, réduits à la fam ne, mangent les corps de leurs camarades morts d'épuisement. Havas. <i« MORT D'UN SENATEUR BREST. M. Louis Pichon, sénateur du Finistère, est décédé dimanche matin. Havas. CITATIONS à l'Ordre de l'Armée "~"***"" Les militaires, dont \as noms suivent sont cités à l'ordre de l'jrmée : Gerony-Senguinet, capi.aine au 4 6 batail- I Ion de chasseurs : blessé une première fois à X..., cité à l'ordre du 6 corps d'armée après ce combat, est rentré au bataillon le 15 octobre, a été tué le 22 octobre en entraî- ' nant une section de sa compagnie à l'atta- que des tranchées ennemies devant Y... Burdin, lieutenant au 60° rég. d'ar.ille- rie : a mené dans des circonstances péril- leuses une pièce à proximité d'un village occupé par l'ennemi et a assuré l'exécution de sa mission avec intrépidité et sang-froid. Hoppenot, lieutenant de réserve au 60 e rég. d'artillerie : participant à une recon- naissance sur un plateau dénudé battu par le feu de l'infanterie ennemie, a aidé à panser sous les balles un de ses camarades mortellement blessé et a ensuite remplacé cet officier dans son commandement. A fait preuve alors du plus grand calme et d'un grand sang-froid. Cransae.capoial au 26" rég. d'infanterie : a brillamment secondé son chef de section dans l'attaque du 27 octobre, sur X..., en y maintenarv le bon ordre sous un feu ex- trêmement violent. A été tué dans cette attaqua Escarmouches et canonnade sur le front de Macédoine Paris, 13 août, 20 h. 30. SALONIQUE. -- Pour la quatrième fois, les avions ennemis ont jeté des bombes dans les environs de Vertecop. Elles sont tom-. bées pour la quatrième fois dans la zone des ambulances. Escara.ourches et canonnade habituelle sur tous; le front, sauf sur le lac Doiran, les deux artilleries échangent de nom- breux coups de canon. Lvpération entreprise par les alliés . dans cette zene suit son cours. Havas. DERNIÈRE MINUTE La poussée irrésistible sur le Sereth et sur la Strypa Le front ennemi rompu sur la Strypa. Copieux trophées des armées victorieuses Paris, 14 août, 1 h. 25. PETROGRA» (officiel). Sur le couas su- périeur du Sereth, les troupes du général Sakharoff, développant leurs succès, ont délogé d'adversaire d'une série de positions organisées et ont atteint la ligne des vil- lages de Zvycène, de Oleinouve, de Bzo- .vitza et de Bialkovtsie. La rupture de son front de la Strypa a contraint l'ennemi à évacuer des positions fortement organisée®. Nous avons enlevé la ville de Yezerna et avons atteint le cours supérieur de Ta ' Strypa ; nous avons passé sur la rive droi- te de la rivière. Notre progression continue au sud de Delatyn. Les troupes du général Sakharof, dans la période du 4 au 11 août, ont capturé 304 officiers, 16.594 soldats, pris 4 ca> nous, 47 mitrailleuses et 16 lance-bombes. Les troupes du général Stcherbatcheff ohl capturé, depuis le 4 août, 1.S53 officiers ei 55.158 soldats, '55 canons, 211 mitrailleu. ses, 29 lance-bombes, 12-3 caissons d'artil- lerie. Les troupes du général Letchitsky, dans la période du 1 ER au 10 août, ont pri* 141 officiers, 10 450 soldats, 9 canons et 17 mitrailleuses Havas. NOS BUREAUX L'Est républicain a ouvert des bureau! auxiliaires 39, rue Stanislas, 39, l'og peut s'adresser pour la publicité,4es &kxm nements et la vente du journal TOUS LES JOURS de 8 heures à 12 heures «t du li teuess à 19 heoeas (ji&sif te* e*»t»cA.«*)

^T arteme ae et - Kiosque Lorrain · Dans cet ordre d'idées, je crois que la li létation des parlementaires pourrait s'exer-«r très utilement. Délivres ou sensiblement ... ^«se

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' COULAGE i ■ - ff-s'-'iipr de l'argent, il faut commen-

ai supprimer toutes les occasions d en jjg, c'est-à-dire mettre fin aux abus et au

• ^ ~> I>e coulage est le diabète des affai-"""et'des Etats non moins que des affaires.

I ., un mal insidieux et perfide d'autant " .S qu'il n'est accompagné d'aucunes dou-\ ■* prémonitoires. Ii use plus ou moins s Sâoent mais toujours sûrement. Et, si l'on s , p

rête attention, un beau jour on se ré-

r -ne mort. Il est alors trop tard pour avi-,

*Le coulage est la maladie économique des • p

tats aisés ou qui se croient tels. C'était à

1 p^ard l'une de nos tares financières. Aussi premier effort à réaliser avant de deman-

; a„ contribuable de faire lui-même effort, 1 eJa de. couper court au coulage, qui n'est

[JS feulement une perte en soi, mais une infiniment plus grande par l'exemple

«primant qu'il donne et par l'invite au pil-lage général qu'il détermine. Il n'est pas jouteux que le contiibuable s'efforcera „jeux et davantage lorsqu'il saura qu'une

Brtie de son effott a cessé d'être stérile ; L veut bien suer, même à grosses gouttes, tuais pas pour moudre de l'eau. C'est trop

. bête. Or, n'est-ce point un peu à cet office dé-

rivant et naïf qu'a été convié jusqu'alors le contribuable français pour partie de ses im-r-ôts. Avoir olbigé le citoyen français à j.ayer les essais utopiques de l'Etat, n'est

! pas autre chose. Or elles sont nombreuses | les fantaisies étatiques. Elles s'étendent à

tous les services que l'Etat veut exploiter lui-même et qu'il exploite plus coûteusement que ne le ferait l'industrie privée. L'Ouest-Etat en est un exemple type. L'Etat, di-sait récemment M. le bâtonnier Chenu, est resté si jaloux de ses prérogatives qu'il aime mieux f»ire mal les choses ou même de pas les faire que d'y être aidé.

Quand l'Etat aura restitué à l'industrie privée tous les services qu'il a assumés sans en avoir les moyens ni ies aptitudes, notre ludget se trouvera singulièrement allégé. Outre que les charges les plus lourdes ne sont pas toujours les plus apparentes, il y, a aussi les réflexes, les conséquences indirectes des charges occultes. Par là, j'entends la mentalité faussée qu'entraîne une excessive orientation vers le fonctionnarisme mal com-pris, autrement dit vers un état qui stimule k démarchés plus que le travail vraiment utile, qui développe la routine plus que l'ini-tiative, et qui aboutit à la stagnation et à la médiocrité plutôt qu'à la supériorité et au

' progrès.

Dans cet ordre d'idées, je crois que la li létation des parlementaires pourrait s'exer-«r très utilement. Délivres ou sensiblement

. relâchés de la tyrannie des électeurs par un 1 élargissement de la circonscription électorals, f « par le scrutin de liste, les parlementaires I Juraient moins besoin de places pour caser

: «ne clientèle moins directe et par conséquent »ins pressante et moins impérieuse. Car les utopies de nos représentants sont faites de «s exigences propres ; ils manquent d'in-tendance.

Quant à l'industrie privée, il est permis ^en attendre dans les œuvres de la paix ce plie a réalisé dans la guerre. Or, elle «M été l'un des facteurs de la victoire.

CHARLES RENAULD, Banquier.

I. Poincaré sur Se front anglais Poincaré, répondant à une invita

î ™ quartier générai britannique, a ^«se la journée d'hier au milieu des ar-

<*s anglaises et a visité le terrain que pallié-, ont gagné à l'est d'Albert et de >&M Fnccurt. — Havas

*■ . ■»«■» -Le traitement électrique

Paris, 13 août, 18 h. 45.

La commission consultative du servie* jj 8anU militaire, dont le président est dL«iarthou' a adopté à l'unanimité la ue*isiMi suivante : fL *" ^alternent ne comportant pas do_.K ntion opératoire, tel que bains Pon^ electrisation, peut être imposé form»Un 'raitement électrique. On se con-ïâf ia

iaux indications générales posées w 'es techniciens, » — Havas.

*-—-—- . «

L'espionnage aérien

Paris, 13 août, 18 h. 16. wrîu

UlEST' ~ °n signale de Conetantza matin trois hydroplanes alle-

OBU '.V6naat de la direction de Varna, *«d6 H i a,1-dessus ^ la ville à une alti-

' suivi i 0 mètres environ et qu'ils ont f «on M^3 côtes €n 86 livrant à une inspec-f °

Ln tûinutieuse. f tf«utr_ardien du Phare de Touzla signale

«st t„\!.uP,art °.u'il a vu un petit ballon qui [•;0fnbé à la mer.

^PWaUor^n* inquiétude règne dans la

| Leurs bandits des eaux

i Paris. 13 août, 18 h. 47. «t (W11^- ~" Ee vapeur russe « Kovda » 5a,vaaf voilera italiens ont été coulés. —

Sur le front franco britannique j

! Ils nous contre-attaquent à M&urepas

1» COMMUNIQUÉ OFFICIEL Paris, 13 août, 15 h. 25.

Au nord de la Somme, la nuit I a été relativement calme. Nos trou-\ pes se sont consolidées sur le ter-rain conquis.

Une contre-attaque allemande, j venue de Combles et dirigée sur ■ l'église et le cimetière de Maure-; pas, que nous occupons, a été arrê- \ tée pas nos feux de mitrailleuses, qui ont infligé de fortes pertes à Vennemi. Quatre-vingts prisonniers sont restés entre nos mains.

Sur la rive droite de la Meuse, nous avons légèrement progressé au sud-est de Fleury.

L'ennemi a tenté dans la même direction quelques petites attaques aisément repoussées. L'artillerie a été très active de part et <Tautre dans tout le secteur.

Attaque allemande également brisée

au sud du bois d'Àïocourt 2* COMMUNIQUÉ OFFICIEL

Paris, 14 août, 0 h. 25. Communiqué officiel du 13 août, 23 heu-

res :

Au nord de la Somme, l'ennemi n'a tenté aucune réaction au cours, de la journée. De petits comhatt partiels nous ont permis de pro-gresser sur les pentes de la croupi 109, au sud-est de Maurepas. Le lutte d'artillerie continue assez violente dans les secteurs de Bar-îeux et de Chaulnes.

Sur la rive gauche de la Meuse hier, en fin de journée, une fort* j attaque allemande sur nos ligne au sud du bois d'A vocourt a ét-

| arrêtée par nos tirs de barrage et nos jets de grenades.

Bombardement intermittent sw la rive droite.

Sur le reste du front, jour ni "taïme.

Dans Vaprès-midi, une pièa mnemie à longue portée a tiré quatre obus de gros calibre dam 'a direction de Nancy.

NOS AVIATEURS L'adjudant Lenoir abat son septième

avion Paris, 13 août, 15 h. 35.

Communiqué officiel français du 13 août, 15 heures, sur l'aviation :

L'adjudant Lenoir a abattu hier son septième avion ennemi, qui est tombé près de Gincrey (Meu se) dans les lignes allemandes'

Dans la nuit du 12 au 13, nos | escadrilles de bombardement ont jeté cent vingt obus de gros cali-bres sur la gare de MetzhSablons,

j les ateliers du chemin de fer et | les casernes de Metz.

__ ,—a » . -

Sur le front belge . Paris, 13 août, 18 h. 15.

LE HAVRE. — Communiqué belge : Actions d'arUllerie assez vives sur le

front de l'arméo belge, particulièrement dans la région de Dixrnude.

Lutte à coups de bombes à la Maison du Passeur — Havas

.—— m • m»' .'".fui 1

Les frères et successeurs du " Bremen" NEW-YORK, — A propos de la dépêche

par télégraphie sans fil annonçant la prochaine arrivée du « Bremen » dans un port américain, le « New-York-Herald « dit avoir des raisons de croire que l'Alle-magne, sachant que le « Bremen » a été coulé ou pris, a donné le même ncm à un autre sous-marin récemment construit et annonce son arrivée poiu' tromper le pu-blic américain.

Série de beaux succès britanniques

de Pozières à Arnientières Paris, 13 août, 22 h. 55.

Communiqué britannique du 13 août, 13 h. 15 :

Sur le plateau au nord-ouest de Bazentin-le-Petit, nous avons ga-gné du terrain, vers Martinpuich j et nous nous sommes emparés de tranchées ennemies au nord-ouest de Pozières.

Cette progression, assez sensi-ble, a avancé notre front de trois ou quatre cents mètres sur une longueur d'environ seize cents mètres. Nos pertes sont minimes, en dépit d'un violent feu de bar-rage de l'artillerie ennemie.

La nuit dernière, trois coups de main heureux ont été exécutés sur les tranchées allemandes, le pre-mier au sud-ouest de la ferme de la Folie, sur la crête de Vimy; le second en face de Colonne et le troisième à l'est d'Armentières. L'ennemi a subi de grosses pertes. Des mitrailleuses et des prison-niers sent tombés entre nos mains.

Les Allemands ont tenté, près de la redoute a Hohenzollern », une attaque qui a été repoussée avec pertes par notre infanterie. Nous avons fait plusieurs prison mers bavarois.

L'ennemi a fait exploser une mine, à l'est du Cabaret-Rouge. Nous en avons occupé l'entonnoir.

Nous avons fait exploser trois nirtes au nord de Neuve-Chapelle ànsi au'au sud des Carrières et a-' ord • ouest d'Hulluch. L,ennem:

'a fait aucune tentative pour et occuper les entonnoirs.

uEfflEII SEMBLE PREPARER on nouveau cou? au nord

do Pozières Paria, 14 août, 0 h. 15.

Communiqué britannique du 13 août, | ïl h. 45 :

La nuit dernière, nous avons re oussé une attaque à la grenadi

m sud-ouest de Gmllemont. Rien d'important à signaler sur

otre flanc droit, en dehors d'ur, issez violent bombardement de vos tranchées de première ligne it de quelques engagements de patrouilles, dans les environs du Sois Delville.

Un de nos avions a observé d'importantes concentrations en-nemies au nord de Pozières, der-rière la ferme du Mouquet. Notre irtillerie les a prises efficacement sous son feu et les Allemands se sont immédiatement dispersés.

Aucune attaque ennemie ne s'est développée* Un groupe de deux cents travailleurs a été déci-mé par nos feux de mitrailleuses dans cette région.

Sur le reste du front, aucun évé-nement important à signaler, en dehors du bombardement de quel-ques villages de notre zone arrière.

Expédition aérienne Notre aviation a exécuté, hier,

\ une nouvelle expédition à longue distance. Des travaux de chemin de fer et des voies de garage ont subi d'importants dégâts.

Plusieurs reconnaissances et at-taques de moindre portée ont éga-lement donné d'excellents résul-tats.

Les aviateurs ennemis ont mon-tré de l'activité, tout en évitant le combat. Nous avons descendu un appareil ennemi et l'un des nôtres n'est pas rentré. — Havas.

Les Italiens continuent leur victorieuse offensive

18,393 prisonniers en 7 jours

Paris, 14 août, 0 h. 32.

Rome (officiel). — Nous avons conquis les hauteurs 121 et de De-béli, dans le secteur de Monfal-cone, ainsi que la hauteur de Nod-logem, sur le Carso, où nous avons capturé 1.S6S prisonniers. A la hauteur 174, à l'est de Gori-

zia, 533 Autrichiens se sont ren- i dus.

Depuis le 6 août, le nombre des j

Autrichiens faits prisonniers at- j

*einf 15.393.

Attaque des nouvelles positions autrichiennes

Paris, 14 août, 0 h. 32. j Dépèche de Rome à la « Liberté » :

(( Les Italiens ont attaqué les nouvelles positions autrichiennes, à 'dix kilomètres de l'ancienne ligne de défense.

« La forêt de Fernova, où étaient retranchés les Autrichiens est la proie des flammes. »

Les pertes aSiemandss sur la %mm

Le général von Below, commandant la deuxième aimée allemande, reconnaît, dans son ordre du jour du 3 juillet, « la supériorité momentanée de l'artillerie ec de l'infanterie ennemies ». Pour y résis.er les soldats reçurent l'ordre d'attacher en-core moins d importance que d'ordinaire aux perte© qu'ils feraient.

« Il faut que l'enndmi se creuse un che-tttin à travers des monceaux de cada-res ». Ce serait donc méconnaître les aits que de nier que les troupes ademan-les qui nous combattaient se soiens. con-OrmeeS à ceo instructions, d'une manière générale. Les Alliés ont dû bien souvent i se creuser un chemin à travers des rionceaux do cadavres ». Mais depu.s le

» juillet dernier, le gouvernement alle-nand s'efforce de passer légèrement là-leesus.

Sans doute, il est difficile de donner des hiffres .out à fait exacts, mais des té-noignages assez précis ont pu être re-ueulis sur ia façon dont on gaspille les es humaines dans une division alle-

mande type. Un soldat de la 10° compagnie du 38°

égiment d'inîanteriè de réserve, qui fut vUtrefois employé à bord du « Lusita-aia » et qui est maintenant prisonnier de guerre, estime que sa compagnie a perdu -ntre 1® 2 et le 12 juille„ 150 hommes sur in total de 300. il dit que les deux autres ompagnies de son bataillon ont perdu a eu près la même proportion de leur ef- ,, •ectii, et que l'autre compagnie, qui ne ..emportait que 2i>o hommes, a été presque

1 .néantie —*il n'y aurait que huii^ aiirvi-. ants. Les deux autres bataillons du mê-me régiment ont été, sèion lui, moins ex-posés et n'ont perdu que 500 hommes onacun, ce qui donne un total de 1.700 .lotnmes environ pour les pertes de ce ré-priment.

Le prisonnier en question avait entendu dire que les 23E et 51E régiments d'infan-terie de réssrve, qui formaient, avec le sien la 12° division de réserve, avaient su-bi des pertes encore plus élevées, environ ^.000 hommes chacun. Cela porterait les pertes de la division à 5.700 hommes à peu près, c'est-à-dire à 57 % de son effec-tif primitif.

Cette 12E division de réserve prit part aux durs combats qui se livrèrent entre le bois des Trônes et le bois Favièras, du 2 au 12 juillet. Les troupes britanniques lui ont pris 344 prisonniers comptés, plus un certain nombre d'autres qui ne furent mal-heureusement pas dénombrés. Mais elle se battit surtout contre les Français et bien que nous n'ayons pas les chiffres exacts, on peut évaluer sans crainte de se trom-per à 1.000 hommes au moins ses pertes en prisonniers seulement.

D'après ce qu'on a pu voir en divers 1

endroits de ses autres pertes (tués, bles-sés, etc.), on peut admettre que le soldat allemand qui estimait qu'elle avait perdu environ 57 % de son effectif ne devait pas être loin de la vérité.

On est porté à croire que les pertes at-teignent souvent un pourcentage compa-

j rable à celui-là dans d'autres divisions, i par la fait que dans les lettres saisies, on | trouve constamment des phrases dans le ' genre de celle-ci écrite par un homme du I

2" corps de réserve : « Notre régiment est déjà (e'est-à-dire le

12 juillet) presque anéanti » ou de cet au-tre, du commandant d'un bataillon du 16E " régiment bavarois, disant qu'il ne lui reste le 13 juillet que quatre officiers. Il ne faut pas non plus oublier que ces chiffres ne représentent que les pertes subies pendant la première moitié de juillet, ou même par-fois pendant une période plus courte, et que beaucoup de divisions allemandes, comme la 12° division de réserve par exem-ple, ont encore été rudement éprouvées dans des combats postérieurs.

On peut donc conclure de ce qni pré-cède, en toute sécurité, que les unités al-lemandes qui ont combattu en première li-gne, sur le front de Picardie, ont perdu en moyenne la moitié de leur effectif. En d'au-tres termes, nour avoir le total probable des pertes allemandes, Il ne nous reste qu'à savoir combien de divisions des 122 ou plus qui tiennent le front ouest ont été

i engagées contre les Alliés sur le Somme depuis le 24 juin. — Havas.

LES VICTOIRES RUSSES Les deux fîancs ennemis débordés, du Fripe*

à la frontière roumaine >H.

Paris, 13 août, 18 h. 15. PETROGRAD. — Communiqué du soir du

grand état-major (front occidental) : La célébration de l'anniversaire de la

naissance du grand-duc héritier Alexis* par nos vaillantes troupes qui sont sur le théâtre de la guerre, a coïncidé heureuse- j ment avec la chute du dernier secteur du ! rempart puissamment fortifié que l'enne- j mi avait créé depuis le Pripet jusqu'à la

i frontière de Roumanie au cours de l'hi-1 j ver p assé, I Aujourd'hui, 12 août, après sept semai-I nés d'efforts opiniâtres, les glorieuses trou-| pes des généraux Stcherbatchieff et Saka-i roff, sous la direction du général B roussi- j I loff, se sont emparées des villages organi- i f ses de Khliadki, Verobievka, Tsebroff, Xye-l zerna, Pokropvina et Kozloff, du bois de l Bourkanouff puissamment fortifié et de ! toute la ligne de la rivière Strypa. j Ainsi, débordé par nous sur les deux | flancs, tout le secteur de la position prin-I cipale hivernale de l'ennemi créé devant

Taronpol et Boutchatche, est tombé en notre pouvoir.

Les vaillantes troupes du général Let-chinsky ont occupé la ville de Nadvor-naya, le village de Fitkoff et ont franchi la rivière Bystritza à Solotvinskaya.

L'ennemi continue son repli Paris, 13 août, 20 h. 45.

PETROGRAD. — Communiqué de l'après-midi du grand état-major (front occiden-tal) :

Dans la l égion du cours moyen du Se-reth, nos troupes, poursuivant l'ennemi qui se replie des positions organisées, con» tinuent leur avance vers Yezerna.

Dans la direction de Boutchatche et dans la région au nord de cette ville, nos vail-lants éléments avancent toujours et ont passé par endroits la rivière Koropetche dans son cours moyen ; ils ,s'emparèrent des villages de Sloboudka-Gourna et de Folvorki.

Dans la direction de Monasterziske, nous nous sommes emparés de la ligne ferrée de Monasterziske à Vitjchourki et du secteur entra la Zlotava-Lipa et Khorojanka, de-puis le village de Krasseiouve jusqu'au village d'Oustie-Zelione.

Dans la région de Stanlslavoff, nos trou-

pes continuent à traverser les rivières da Pistntza-Nadvorjanska et Bistritza-Zolotr vinska,

L'enemi, évacuant Stanislavoff, a fait sauter quelques aiguilles du chemin de fer. Quant à la ville même, elle est in-tacte et en bon ordre.

Front du Caucase A l'ouest de Gumiskhan, les Turcs ont

pris maintes fois l'offensive ; ils ont été repoussés chaque fois par notre feu.

Nous avons constaté que les Askaris pri- \ sonniers étaient porteurs de . cartouches, dont le bout était scié. Ces prisonniers ont déclaré qu.'il y a six semaines, le comman-dant de leur régiment avait ordonné que chaque Askari fabrique 100 cartouches de ce genre et que dans ce but chaque soldat • avait reçu une lime spéciale.

Au nord de Bitlis, le combat acharné -continue.

En Perse, dans la région de Bokan, nos éléments poursuivent les Turcs qud se re-plient précipitamment sur Sakkiz.

On leur fait goûter à leur chimie diabolique

LONDRES. — La correspondance du « Ti-mes » à Pétrograd révèle le fait qu'un bombardement avec obus chimiques a précédé les assauts de l'infanterie du gé- -néral Sechitzky sur Stanislau.

L'application de ces moyens de guerre diaboliques par les Russe» est un autre exemple de ce fait que l'ennemi est battu par ses propres armes.

Depuis l'emploi de ce genre d'obus dans l'offensive de l'année dernière, les Russes ont étudié les procédés de fabrication des gaz délétères, dont le général Dyruska, mort l'hiver dernier dans un accident de chemin de fer, s'était fait une spécialité

Heureusement son œuvre était déjà ac-complie et les Austro-Allemands ont déjà un avant-goût de la qualité de ces engins, chose à laquelle ils ne s'attendaient pas.

Tous les comptes rendus témoignent des effets terrifiants de ces obus dont les émanations méphitiques tuaient rapide-ment les artilleurs ennemis et facilitèrent dans une grande mesure l'action sûbsé-quemte de l'infanterie. •

L'armée turpe d'Arabie harcelée par les Anglais

Paris, 13 août, 20 h. 30. LONDRES. — Communiqué officiel de l'ar-

mée d'Egyp.e : La cavalerie britannique est en contact

avec l'arri ère-garde ennemie à Hod-el-Aisha, au nerd* de Bir-el-Abd.

Pendant la journée, les troupes britan-niques ont menacé' activement divers points de la ligne ennemie.

Les inforn.ations reçues indiquent que les pertes ennemiqg ont été lourdes ; de nombreux cadavres gisent devant la posi-tion turque de Bir-el-Abd et les brancar-diers ennemis sont fort occupés à les en-lever.

L'effort de nos usines de guerre LONDRES. — « Comparativement à 1914

dit le « Daily Mail », la France produit actuellement 135 fois plus de mitrailleu-ses, 27 fois plus de canons de 75, 300 fois plue de fusils, 28 fois plus d'obus, et 16 fois plus de poudre. »

-M ».

L'épouvantable martyre arménien LONDRES. — Des informations de Boston

disent que le comité amér.cain de secours pour les Arméniens et les Syriens fait savoir que les Arméniens déportés dans le désert arabique, réduits à la fam ne, mangent les corps de leurs camarades morts d'épuisement. — Havas.

<i«

MORT D'UN SENATEUR

BREST. — M. Louis Pichon, sénateur du Finistère, est décédé dimanche matin. — Havas.

• CITATIONS à l'Ordre de l'Armée

"~"***"" Les militaires, dont \as noms suivent

sont cités à l'ordre de l'jrmée : Gerony-Senguinet, capi.aine au 46 batail-

I Ion de chasseurs : blessé une première fois à X..., cité à l'ordre du 6 corps d'armée après ce combat, est rentré au bataillon le 15 octobre, a été tué le 22 octobre en entraî-

' nant une section de sa compagnie à l'atta-que des tranchées ennemies devant Y...

Burdin, lieutenant au 60° rég. d'ar.ille-rie : a mené dans des circonstances péril-leuses une pièce à proximité d'un village occupé par l'ennemi et a assuré l'exécution de sa mission avec intrépidité et sang-froid.

Hoppenot, lieutenant de réserve au 60e

rég. d'artillerie : participant à une recon-naissance sur un plateau dénudé battu par le feu de l'infanterie ennemie, a aidé à panser sous les balles un de ses camarades mortellement blessé et a ensuite remplacé cet officier dans son commandement. A fait preuve alors du plus grand calme et d'un grand sang-froid.

Cransae.capoial au 26" rég. d'infanterie : a brillamment secondé son chef de section dans l'attaque du 27 octobre, sur X..., en y maintenarv le bon ordre sous un feu ex-trêmement violent. A été tué dans cette attaqua

Escarmouches et canonnade sur le front de Macédoine

Paris, 13 août, 20 h. 30. SALONIQUE. -- Pour la quatrième fois, les

avions ennemis ont jeté des bombes dans les environs de Vertecop. Elles sont tom-. • bées pour la quatrième fois dans la zone des ambulances.

Escara.ourches et canonnade habituelle sur tous; le front, sauf sur le lac Doiran, où les deux artilleries échangent de nom-breux coups de canon.

Lvpération entreprise par les alliés . dans cette zene suit son cours. — Havas.

DERNIÈRE MINUTE La poussée irrésistible

sur le Sereth et sur la Strypa Le front ennemi rompu sur la Strypa.

Copieux trophées des armées victorieuses

Paris, 14 août, 1 h. 25. PETROGRA» (officiel). — Sur le couas su-

périeur du Sereth, les troupes du général Sakharoff, développant leurs succès, ont délogé d'adversaire d'une série de positions organisées et ont atteint la ligne des vil-lages de Zvycène, de Oleinouve, de Bzo-

.vitza et de Bialkovtsie. La rupture de son front de la Strypa a

contraint l'ennemi à évacuer des positions fortement organisée®.

Nous avons enlevé la ville de Yezerna et avons atteint le cours supérieur de Ta ' Strypa ; nous avons passé sur la rive droi-te de la rivière.

Notre progression continue au sud de Delatyn.

Les troupes du général Sakharof, dans la période du 4 au 11 août, ont capturé 304 officiers, 16.594 soldats, pris 4 ca> nous, 47 mitrailleuses et 16 lance-bombes. Les troupes du général Stcherbatcheff ohl capturé, depuis le 4 août, 1.S53 officiers ei ■ 55.158 soldats, '55 canons, 211 mitrailleu. ses, 29 lance-bombes, 12-3 caissons d'artil-lerie. Les troupes du général Letchitsky, dans la période du 1ER au 10 août, ont pri* 141 officiers, 10 450 soldats, 9 canons et 17 mitrailleuses — Havas.

NOS BUREAUX L'Est républicain a ouvert des bureau!

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TOUS LES JOURS

de 8 heures à 12 heures «t du li teuess à 19 heoeas

(ji&sif te* e*»t»cA.«*)

Page 2: ^T arteme ae et - Kiosque Lorrain · Dans cet ordre d'idées, je crois que la li létation des parlementaires pourrait s'exer-«r très utilement. Délivres ou sensiblement ... ^«se

L'anniversaire du martyre " et de la délivrance de Gerbévll er a,

La cérémoni* du deuxième anniversaire V de la commémoration du martyre et de la délivrance de Gerbéviller est fixés au £ dimanche 27 août +( Le Comité d'organisation, d accord avec la municipalité et les représentants de , l'arrondissement, MM. de Laugenhagen, . sénateur, et Méquillet, député, ont deman-dé à MM. Barrés, académicien, Lebrun, £ président du Conseil générai, et Mirman, préfet de Meurthe-et-Moselle, d'en accep-ter le patronage et la présidence. M. Mi-nier, soue-préfet, a bien voulu déférer a l'invitation du Comité. rr

Programme :

9 heures et demie : Messe en plein air " et sermon au pied de la Croix de Mission, par M. l'abbé Vanat, curé doyen de Ger-béviller, de retour de captivité. "

10 h. 15 : Formation du cortège et dé-p&rt des sociétés diverses et autorités aux " tombes des fusillés civils. Mise en place « des fleurs et couronnes offertes en 1910. « Discours. "

11 heures : Visite au monument élevé aux soldats morts pour la Patrie. Discours et ^ musique militaire. P

15 heures : Concert militaire. Pendant la cérémonie des fleurs seront 6

jetées à l'intention des victimes civiles et r!

militaires par un groupe d'avions évoluant e

au-dessus du cortège. Des trains supplémentaires circuleront

entre Garbéviller et Mont-sur-Meurthe, et Rarnbervillers et Lunéville. Ils assureront la correspondance avec les grandes lignes. «

L'horaire en sera donné incessamment. 1

La délivrance des la issez-passer pour (i assister à cette cérémonie sera facilité? par les autorités compétentes.

Toutes les sociétés et le public sont invi- s

tés a prendre part à cette cérémonie, qui 1

promet d'être imposante tant au point de ' vue patriotique qu'au point de vue de c

l'hommage qui sera rendu par les orateurs les plus autorisés aux soldats morte pour ' la Patrie. Les sociééts encore non Inscri- 1 tes sont priées de le faire au plus tôt : écrire au secrétaire' du Comité.

M f\ PU f Y •

Le méchant violon qui fait de la musique

f _ m M . ., ,. ' Je ne commettrai pas I indiscrétion h l

vous dire où s'est passé l'événement. O tait, cour parier comme ie communique-.. I !

dans la di roctkm d e Nancy. ;

son établissement. Non pas qu'il comptait j amasser ainsi beaucoup d'argent, mais il j supputait que cela ferait vivre un certain ! nombre d'employés donnerait à la vilK j une animation un peu plus agréable, re- j, monterait le moral des spectateurs et j fournirait aux pauvres, aux hôpitaux et j aux Sociétés de secours an M blesses des j

En effet le public passait là de bonn-F 1 heures qui le reposaient d'une tension ex j cessive, et las pauvres et les soldats ble? ses ou mutilés ou malades recevaient dos douceurs inattendues.

Au Cinéma il ,y avait un piano. -- Un piano, sa disait-on, ce n'est pas!

de la musique. Plusieurs personnes sont en effet .h

cet, avis. Mais le directeur voulut un J jour, pour corser le spectacle, complote! cet orchestre d'un seul instrument pai j l'adjonction d'un violon.

certes, où peu de monde s'était rendt

Vf décision de l'autorité compétente, * j

diable/ " ' i

PS :ZT^Z

T'-vnr.d- V- îfr*tkHinès de<-: fiôte« de"

tagnettes, et qui s arrangent pour crée) des orchestres complets avec des boîtes d cigares, des bidons d'essence, et des cor1 j se'-ves de « grog* » ? .... J

_—.-j. -S-A ■ r Comité lorrain de Ver et des bons

de la Défense nationale A la date du 11 août inclus, le total de.

échanges d'or depuis le début du mois t.

Le très dévoue M. Victor George, mem bre du comité, a recueilli à lui seul, y j Nancy, par des démarches personnelle? j une somme ce 11.500 fr. en or au coin;

M. I resper Leclerc, sous-caissier air établis senients Sol va y, à Dombasle, délé gué du ccmitéi, a versé à la Banque de France la somme de 12.0C0 fr. d'or.

On a plaisir à citer de tels exemple de dévouement et d'activité.

En présence de ces résultats, et consi dérant que les cultivateurs occupés au:, récoltes ne j cuvent, abandonner leur ira-vai.l pour assister à une conférence, le comité a décidé de reprendre les confé renées à une époque plus favorable, vors la mi-septembre.

En attendant, le comité fait un app^1

chaleureux aux peesonnes susceptibles de le remplacer dans chaque commune, a M. le mu ire, à M. le curé, à M. l'institu teair, éventuellement à toute personne qui pourrait consacrer à l'œuvre son influen-ce a£ une partie de son temps, visiter les intéressés, recueillir- ou noter les échan ges d'or qu'ils désire raie n faire, ainsi que la demande de bons de la Défense natio-nale.

Le comité serait reconnaissant à cha-cune des personnesi précitées de bien von-' loir lui donner cette adhésion pour cette mission, er. écrivant à M. le président du Comité lorrain de l'or et des bons de la Défense nationale, à la Chambre de Com-merce, 40, rue Ga.mbet.ta.

Les habitants seront ensuite informés par la voie dos journaux, des noms des délégués ou représentants du Comité lor-rain dans chaque commune.

Si parmi les détenteurs d'or à Nancy il s'en trouve qui, pour des raisons diver-ses, sont dans l'impossibilité de procéder diréfiiment à l'échange d'or, ou de se déplacer peur l'achat de bons de la Dé fense nationale, ils scwv priés de bien vouloir écrire, en donnant leurs nom et adresse, au secrétariat de la Chambre de Commerce, qui fera le nécessaire pour qu'un, des représentante du comité se rende à leur domicile.

AH 20' Corps 1 a « Serviette du Soldat » (Mlle L. Mir-

man, présidente, Mme Magre, trésorière) va faire dans quelques |pi:rs un nouve-

envoi de quatre cents douzaines de ser- t \lettes. ! c

Par la même occasion, Mlle L. Mirman q adressera à la « division de fer » un un- r portant envoi collectif de savons, pipes, 11 papier à lettre, chocolat, destiné à ère (i reparti entre ses diverses et glorieuse* unités. Mlle L. Mirman recevrait avec re- c connaissance, à l'hôtel do la préfecture, d tous objets analogues qui lui seraient re- q mis pour grossir encore ce colis CG 1 I les noms des donateurs seront join-s, à la li lettre d'envoi qui sera adressée à M. le g général commandant la division de Nancy.

Médaille militaire La médaille militaire a été conférée au

militaire dont le nom suit : « Brusquart Henri-Joseph, soldat au

« 365e régiment d'infanterie. « Au front depuis le début éia la cam- Y

« pagne, s'est toujours fait remarquer i r « par sa bravoure et son entrain. A fait « preuve d'énergie en entraînant «es ca-« marades à l'attaque d'une tianehée en-« nemie, a pénétré à leur téte dans cette i « tranchée et fait de nombreux prison- _ « niers. » r

La présente nomination comporte l'at-tribution de la croix de guerre avec 8 palme. \

M. Brusquart, neveu de M. Desmettre. ( entrepreneur de plomberie de Nancy, est j c né à Tourcoing où est restée malheureu- j » sèment sa famille. j \

Nos braves Isous avons oarlé il y a un on du ser-

gent Desmettre", tué à "l'ennemi. Voici le texte de la citation à l'ordre du régiment i qui a salué sa mort : j <

« Sergent Destnettre Louis, de la 18" ; î compagnie du 226' d'infanterie. Excellent ' sous-ofi.cier. A toujours fait courageuse- i mevtt son devoir. Tué face à l'ennemi le ]

, 12 mai 1915 en prenant d'assaut une tran- i chée ennemie. »

Le sergent Desmeltre était un des fils I . de M. L. Desmettré, entrepreneur de . plomberie. !

Les reformes j 1

PARIS, 12 août. — L'Union fraternelle ! des mibtaires réformés n? 1 dont le siège j social est transféré à la mairie du X" ar- ! : rond'.sssment, à Paris, informe les inté-ressés que, voulant témoigner au Parle-ment sa gratitude pour l'empressement mi, à voter l'insigne réclamé pour les ré-formés, un grand banquet sera offert en septembre prochain à la commission de

non de la Fédération, peuvent y assister j

- président; 40, rue du Louvre, Par,s, ou à -T 'V \ i/fv'> «!<*r£*nir« . in Aral li nve-

Line des Charmés,"Vireennes*'

Paiement des Allocations

1 | i partir du samedi 19 août, comine les j

i j nois précédents :

! V' DIVISION

I {'■ Bureau. — 11, rue des Michoiles,

s i 2° Bureau. — %, Couis Léopold, 144* à | m.

; I {ultâon, nio d^SoSS^Î.'*À% j I t

,.r Burgf u

_f Jf ^ pi

„rre

.Fourk

, j j 2* Buieau — RUÔ Girard a, à l'Ecole

n 3" Bureau. — Rue di la Pépinière, Ger-i .le des étudiants, i2Sl à là fin. i Dans chaque bureau, les paiements se- j

j ont effectué* suivant l'ordre de numéro- j

t '^¥ÈS^sS?y°;^ro; 1 jui seront cppeiés au paiement clans le j

' i aéiros eru'jre les divers bureaux de paie- i j nent de la- perception.

Pour accélérer in paiement des alloca-!' j ions et dans l'intérêt général, les alloca-i I sires sent instamment invités à se pré-i? J 'enter ou burent qui leur est assigné.

5 j Excepiîcnnellercient, les retardataires

|S I wuvant jus<tifler de cas d'empêchement j' I alahles seront payés dans les bureaux

'-: Sa nereeption, il, rue des Michottes. j t !2, ruo r,ierw>->e%rie<', le mercredi e+

I o samedi de chaque semaiiie, Les autres iours étant réseiTés expresséraeat pour

J rencaissement des contributions.

!S , Nécrologie

Nous apprenons avec un profond regret c, a mort d'un de nos confrères nancétens,

M. Edouard Thomas, directeur de la re--, 'ue 1' « Imincable et la Construction » et -, ! ûe la « Chronique du. Bâtiment ». . j Notre confrère avait pei'du, il y a près

ie deux ans, son fils unique, blesse mor-tellement dans une des premières batail-

u 'es de Lcrrairie, et sa santé avait été si g fortement ébranlée par ce deuil cruel, 1, |u'elle n'avait jamais pu se rétablir, et

■Hait allée, malgré tous tes soins, en dé-> dînant jusqu'à "la fin d'hier.

Outre ses occupations professionnelles, ij M. Thomas avait consacré beaucoup de H. son temps et de son activité à la prospé- I a. rite de noire excellente Chorale d'Als&ee-!( l/Orraine. Il avait aussi dirigé avec talent é netre jeune écolo des apprentis du bâti-rfj ment.

Notre tonfrèrp succombe jeune encore PI 11 avait à peine 52 ans ie Nous présentons à sa. famille nos cem- ] g doléances attristées.

ni ———— .... ^«o. —

% Spectacles et Concerte I K' CINE-PAl«CE. — Tous les tours (as \ 0 eepté le lundi) matir.ées de 2 h. à 7 h.Mardi ;

H %'endredl changement complet du pra-a- gramme. U - w«~-4BH —.

\l OIN'EMA'THEATRE. Salle Dég!!n. [g Maixli 15 août, matinées de 2 à 7 heures n. Programme sensationnel. L'Offensive de

la Somme, Maricouri et Herbécourt ; La _ Lumière et IfAmour, drame ; La Fauta gg de Pierre Valsy, drame, etc., etc.

NANCY-THERMAL Jeux fâî»orit8ffs — SΫ.ÊÎ*ÏB7IÔ

„ Cïffaéisaîa — Tennis ÇP Entrés tia Pare e 23 ContÊmm* é «»<i» g COUR D'APPEL DE IANCT se " ■

Un maire voleur. — Aimé Laurent, cul-tivateur et maire à Velaine-en-Haye, con-damné par le tribural correciomisl à un mois de prison et 500 fr. d'amende pour

ir- avoir acheté quatre stères de bois dérobe •e) à l'Etat par des militaires, a fait appel ■e1 du jugeinent

i

La cour, après avoir entendu les expli [ cations du prévenu, qui prétend îgnorerj

réquisitions du ministère public et a élevé la peine à trois mois de prison et 500 fr d'amende. ■

Voî. — Gicrgette Didier, femme Mou | chef, étaroeuse à CrainviHiers, fait appé! <

qui l'a. eoTidamnéo à quinze jours de pri-soii pour avoir dérobé des lapins. La cour lui a accordé le bénéfice de la loi Béren-gar. ' j

ÉTAT CIVIL e

Du 12 août

Malssanoet) i ' t Henri-Tliécdore-René Lay, rue do Sa- ,

verne, 2, cité ouvrière. — Pierre Decker, rue Goc.ron, 3.

Décos Marie-Josiohln* Hutllon, 54 ans, sans i

profession, épouse Lebon. rue Erckinann- , C'halrian, 4. — Jeon Gutter, (33 ans, jour- i nalier, rue Foller, l. — Jean-Pierre Hié-ronimus, 75 ans, courrier des postes, che- j min des Vignes. — Edouard Thomas, 52 , ans, direecteur du journal 1' « Irnmeu- | ble », rue de la Constitutirin, 17.— Bertli< - , Gabrielle-Lucienne Lapierre, 20 mois, rue Saint-Diziei, Ifi"..— Mario-Pauline Claude, j

i 70 ans, domestique, célibataire, 11, me , j Bailly. 1

AVIS MORTUAIRE i I »~— j Monsieur Alîiert LAMOTHE, ex-coif-I feur ; les familles PAYEUR. NAAS, I .

SCHNEPF, COURT EAU, GEOP.GEOT, | | LAMOTilE et CHERRIÉRE,

Ont la douleur de vous frire, part de la j :

J Madame Albert LAMOTHE

j dans sa 6&* année, munie de?' sacrements

nèbro et entorrement, qui àu'ront lieu !e j lundi 14 ocuranLà trois heures de L'apràs midi, en l'églWe Saint-Vinccnt-Saint-Fia-cre. sa parclase, et de là ou cimetière du Sud, cù se fera l'inhumation

!. Nancy

j Le précerît 2vis tiorU lieu (Se f^irc-esari. î

L 1 1 Monsieur Pierre îfOREL, Monsieur et i Madame Albert HOBEL et leurs enfante,

Madame Pierre HOBEL Née Delphine LHEaMiTTS

leur épouse, mère, telle-mère, grand'ftière et parente

décédée à Nancy, ie 12 août 1916 dans sa 74° année

munie des sacrements de l'Eglise

Et vous priant tfasaster aux convoi fu-

Le présent av s tient liaa de fulrs-pirt. ! ^..tnw»j(Ww^»i*xf,wï^>KanTivMi'^ J

REMEKSiGlVSEMTS

i Madame Emile GORERT et la femille bien sincèretoen^ toute^ te.

, j s}TTïpQ.uiHï i ocCtisioii du aéccs du" ; Capïiaine Emile GOBERT i I au S5C° d'infanterie

! J tituîp're cfe la cro x de guerre

MORT POUR LA

REMERCIEMENTS

Monsieur Auguste SCHERGÊS, ancien | . j négociant ; les familles STEVENIERS, I ; i.EJEUNS et SCHERGÊS remercient bien j

sinéère'inent toutes les personnes qui leur I ont témoigné leur sympathie à l'occasion I

\ du décès de

i Madame Auguste SCHERGÊS :

Née Julie BOILEAU

î ta» L, é 3 l=î ? *9 t» Su . ■& " t S «• i S &• ! §T f î v .. t, f • Un,0" in i àa k.-tem I j " '

(SARVILLE I Effraction. — Penoant la nuit, ces m- ^

div.dus ont fracturé la porte du magab.ii i

deux' m0divftns . se

iesont: t^ês - ans rien I g

rtCSI&^lSS-AUX'SALiNES j \ Aista do probité. — Jeudi apres-initii P

Mme Miquel Geitnain, de Donibasie, ve- t

I de la, gare de Ros.ères, lorsqu'en cheaiin a elle trouva un portefeuille contenant 126 y francs et un permis de circuler pour vélo au nom de Georges Rlaise, à Rosières, c M>ne Bisson remettait ce porteieuiiie à n noue correspondant, de Rosières pour le r l'a. re parvenir à son légitime propriétaire, r A ce moment, passait Georges Biaise qui, | J

QHAV1GNY \' I L assaut d'un café. — Pendant l'après c

midi, plusieurs jeune.s gens se présen- C talent au café tenu par M. Chalaye, a la = maison forestière, qui ne purent trouver j-place dans la salie de débit. Bientôt il-' cheichèrent querelle à d'autres consom- ( mateurs.

M. (Ihaiaye s'étant interposé, fut frap- ( pé, puis allèrent sur la route et commen-cèrent à jeter lies pierres dans les portes et les fenêtres.

L'un des agresseurs ayant donné un < coup da sifflet, un groupe important de jeunes gens sortit de la forêt et tirèrent / des coups de revolver, puis, îirmés de gourdins, ils firent irruption dans la sal- | '

I le ,frappant les personnes présentes avec j te;;. bouteilles et les verres, blessant plu- 1

siet rs cansommat^is. 1 Quelques-uns des agresseurs sont con- ;

nus ; leurs noms ont été donnés à^îa gen- )

I Ver pour la patrie. — Depuis le 8 août, | , j seize habitants de Dieulouard. ont remis

à M. le receveur de?, postes la somme de I > | 5 b00 francs en or. ,

t j _

lf j

t

m VITRÏMONT Lee maraudeurs. — La gendarmerie a

j dafesé procès-verbal oentre dix enfante qui ont été surpris cr-^lte.it des fruit1,

dans îe verger de la ifcine Saintes-Anne. TONT-A-îvlOUSSON

, j ptecip vient o être cité a i orore pour la

1 « :ové c'r ' elles oualités de com I ' j •lient en <>:".,'.;iN:ir:i. et commandant

t | une compagn e dont il a su faire une j if b'-lte unite. En a obtenu de rudes efforts j

l ci une belle attitude au feu, on narticu- ' i lier dans-^des circonstances BÏ^S^difficiles,

Fiat civil (du 4 au 11 août 1916). —

! Do .teur-Denis, hospioa Sainr.-Charles, sec-tijn Sud —- Lcmeine Charles-Louis, rue Do'-teur-Denis, hosp ce Saint-Charles, sec-tion Sud. — Kalikv Frida, rue de la Pe-

I tite-Boacherie, n° 42, section Sud.

3 ' Décès. — Hoche François-Marie-Juîes-3 | Pierre, 3 jours, route de la Justice, v lia j

, I ncicteur-Denis, hospice Saint-ChaiTies, sec- I

' !iMSd' * 1

S? A"R^* CAPITAL , 40 MILLIONS

Tout ce qui concerne l'escompte» i les recouvrements, les ouvertures

6 | de crédit en F rance et à l'Étranger, i notamment en vue de l'importa-

n i lion. ;, ; Tout ce qui relève du service n ' des titres : renseignements, négo-

: ciaîions, coupons, .etc., etc. Tout ce qui peut contribuer au

-3 rétablissement de la vie économique ! et à la reprise des. affaires. ï

Bulhtin ScoBomiiua LS DE LA SEMAINE

A. -- RENSEIGNEMENTS rSMANOlERi A Banque co Fr nce :

E°9l«?Se n!<i^...C3.Ue..U. ...r..- 5.136.807.32S | r

.

l'oitclcudlc lit'éllcic- ytoidf i- l-WS-MO-'v-'l ^ Billets en circulation lû.3-.('.0 -: ••• En auginentauda de ^pfirSs Compte* courant* particuliers. 8.1^.355.^84 n En diminution Je 28.9C8.Û74 ,;

{vant'ês sur titres 6 % 0 Or. - Du ISt au 10 août ioelus, 7OO.f:0O fr. c d'or ont été échanges en Meurthe-et-MoselleH

moyenne, 70.000 fr. par jour, soit^sept lois j j. plu* qu'en juillet. La somme de 7W.000 ir. ceprï ertio environ le septième, du. total '.le [i

de lrance peuciant o Bour9S <ie Pôri* : j (•

3 % perpétuel M 80 3 % aniorttssablê 73 50 >->

Banque ûv France, aenofh-... 5%0 , Créîîu Konoior de Fronce, aet. 742 u

Crédit Lyçuftais, acslon:: 1.200

tÇ^^T"*^'* 300 ? Société Geu*rais, ictions ""la Lhemir.s de f*r Est, aetlun» \ I

oidinairo> 830 j c Chemin» de fsr Est, actions

de jouissance 830 1 Chemins ie fer Fat, obliara- r

tions 4 K av. aarantie Etat. 415 l Ku«sie 4 % or 73 15 \

~ lèfd, 3 % or 62 G.*, , 190f,/|iW % - ... 80 15 j

i Aéléfias dï 1^ Marins et d'iIov meeourt actions 2.100 /

Aciéries' Norcl et rla l'Est, act. 1.398 Chant» : .j >

Italie v... 90 i a 02 i , Londras 28 '.0 à 23 15 New-York 5 87 \ i\ 5 M i , branUinavie 167 l à 371 J , Suisse 110 i à 112 .j 1

D:ni'cciatto<i t'u m îrk : En Suisse 32 % Fin HollanHé 2? 20 % Kiiti Etats-Unis 23 42 % Contre, respectivement, pour

le franc 10 22Ô. 14 68 et 13 90 %

! 0. - RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX ,

Farines : Pris maximum en Meurthe-

c, Mo-.elle 43 % k. Pain :

8îar:c, if» ouallte, miche ron-de pe.t-ée (prix maximum).. 0 450 k

octroi n. c). çualics... 1 80 à 2 70

Mouton — 2 04 à 3 90 Porc — 2 96 à 3 70 Veau — 2 04 à 3 02

L-'.US j A Psris, cuiirs de ?rrns •

j Œufs coque extra gros 175 à 190 O'OO j Œufs feds moveas 140 à 158 — JEufs importés 110 à 120 —

Beurre : • Prix maximum du beurre fin

de table au détail a Paris (cours établi par la oommis-

I sten de la préfecture de po-lice, ie 9 août 1910 2 40 le i k

Pommes Se tftrre i A Paris, pommes de terre de

Bretame 20 à 23 % k Celles cm rayon 34 à 25 % k.

Vins : I Rouge Midi 7 à 8", rendu gare

Paris 73 à 76 Hl. ftoiue Midi, 9 à 10°, rendu

«are Paris 76 à 80 Hl. | Vin d'Algérie 82 à 86 Hl.

La récolte de 1916 parait devoir être beau-coup plus abondante que celle de l'an der. nier. On l'évalue, dès à présent, à 45 mil l'ons d'hectolitres, en escomptant la conti-nuation d'un temps favorable.

l3.-"fé9 ! Sr.ntos Good, au Havre 73 75 les 50 k.

Sacre : Sans changement. On en manque.

Huilas De. colza 155 % k. De Un. .. 139 % k D'olives comestible 175 ;ï 180 % li.

Pétrcle-Essîrtce : Parole raffiné, par wagon

, complet, franco Paris Esse.ice minérale rectifiée, par 37 50 î'heeto

wagon complet, feo Paris.. ' 67 • I'heeto Bois de construction :

► Planches sapin 27 m/m 3 » à 3 ?5 m' * Chevron 8'8 85 à 95 n3 • Charpente, de 15 à 30 d'équar- 110 à 115 m3

rissage. . I Ch" ■>>'■■ :

Le décret attendu vient de paraître et même 1 il en a été publié deux au 0 Journal Officiel »

du 9 août. L'un a trait au prix des charbons anglais dans les ports français d'importation.

l'auto au prix des châ^o . ' part des mine-, ' IailÇîis,,

tion pour les ch.vhins; angiafs^

Anthracite du Pays de Gaiie<!

Drai^ite lavée' du *pâw« 10? Galles, a R,-,;;en ys <le °^

Chnuri?f

n' >'■ ? '":' "v"ë»int dé

91 m

Les prix de; dlvewes r». ! .,.u^^\

Tï\(l\OTC>uc>n ?Pt:CiolP Vj-i < -.-. W^Pn* l'i.iM • A.HV! ;i ne ,->A , 'dVflJu ™

Paiim les cnflîTjor's p*y ™ ln4- «„; 1 Mi J -, ». . , 1 ^> f111 Ti, lUl^ (ï'-Ji i Ill'rrps^Ç'p;. rp'i' - ^ '•s^ïvE VCnClUf n\ty prix ic^i-rr ; <ÎC'iv

e^fJ

' ,' 't"\ ' ': ''• r- 1

4?v£is et ilUticrô... *

Pendant les cïnqlprt^iî ■ ^ * v% y ri";,: ■. ctr.i -, r'-';'.,: *',' " ' \'r:;; '■■ : |« . S '>> ï'iii 18 mllli')"c V|> .;"'c •>iitl<ir« .1 ,.il., >. •,..'!». '' '1 'V 1 ""'--'Présent'a

\oia pins loio. w&t j

AclasSee npa-l;sn'U' ^''^^ 110 0,8> l'oies niaretiài: •( s"ta-e 5 V-'

TV C^i

imnotions on moyenne ' "Je° > , ' ' " I une somme supérieure ^ l.1. ;'''?t pou i frîiTïe^ ;V In vile- .(p- ,1 - ù J un cj.edent d'iniuoiia::.'"* ,v M

'.e lianes, en .s ri'i'1 (.orante ■ I de prix dus à la guerre *'"'••• M

C'est un motif impérieux de â\- ■•■ production nationale, rie [-îir.' jh lH en ce qut concerne ceux de.-

de l'or a. là Danq'ué'de Fr^e lf^i!e W I ments en bons do la Détende V'' 9 j PÏ\Y. de ta vio. — D'après «t»ti ■ 1

juillet* lM4ûéta'u deM et' payait let 1915 et à 135 en raat 1916, il-essced à 131 en juin dernier. La baisse a ÉtdS

j Ses aliments et parmi eeux.éi «wla viM Exceptlonnellement, les textiles ont monté,

Pour les personnes cnii se eoin^tatMl jeu des pronostics, nous donnons les h cotions suivantes, d'après un journal and « Le Statlst « :

« La fin des hostilités semble paraître a ■iétenteurs de stocks pins nrechaine gu'ili quelques mois. Les prb: paraissent ar,w "i bai«!»er crradiiellement jusqu'à la pMt. Pi ctant la période de transi'jors qui suiTO ^sn^il>le ma.is temporaire ri'.èvemeïit ue p nourra se produire, mais il sera sans di» suivi d'une baisse Jusqu'à ce que les cou tions normales soient rétablies. »

Nous lnis'-.on<:, bien entendu, la respoM lité de ces prophéties à leur auteur.

Société «'as FfTgcs et Fonflcr!e3 de Moi* >a!rç, _ A réalisé pendant l'exérelce 1515-terminé le 31 avril dernier, un bénéflne 1 He 1.9S1.112 francs, malgré l'arrtt de m de Prçnard. En inii-15. le bénéfice avait 1 de 509.832, en 1914, 1.767.899.

Ne ta, Les rtnsélgnements qui précèdent sontil

plus récents en notre possession; ils sont* nés sar.s aucune garantie.

Nous accepterons volontiers, de la Rrt nos lenteurs, toutes indications de nifme dre. nous réservant, le cas échéant, den iaa usage. i

Baume Tue-fW I|| H ' 1 fl| 'le Denis d'un» Unt «i»»^- ,., ,,J

, ■ <4M ATTC»TI(mt Vjn\gn '* *jj,.'îj [*^pitsi3

1 ^- ijfej^^ ph<~4rét4aus'.i>, ';■-•>.

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^ AVIS Les parents ou amis du

caporal DU VAL, 167» d'infan-terie, 2e compagnie de mi-trailleuses, sont priés de vou-loir bien donner leur adres-se à M. Oamilia Ccntat, à Origny-le-Sec (Aube).

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S»|f Vous souffrez du Ventre, de l'estomac, des reins, du foie, Vos règles sont difficiles,

mm douloureuses, insuffisantes, Vous n'aVes pas d'appétit, Vous manquez de gaieté, *': \

Vous compromettez Votre beauté, M \

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