Tableau Bord Sectoriel

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    Royaume du Maroc

    Direction des Etudes etdes Prvisions Financires

    Tableau de bord sectorielde lconomie marocaine

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    Table des matires

    1. Valeurs ajoutes sectoriellesI

    2. Secteur de l'agriculture........................................................................................II

    2.1. Superficie.....................................................................................................II

    2.2. Craliculture..............................................................................................III

    2.3. Cultures olagineuses..................................................................................III2.4. Cultures industrielles..................................................................................IV

    2.5. Agrumiculture.............................................................................................IV

    2.6. Cultures marachres...................................................................................IV

    2.7. Elevage.........................................................................................................V

    2.8. Pche maritime.............................................................................................V

    2.9. Les prix des produits agricoles...................................................................VI

    3. Secteur des mines..............................................................................................VII

    3.1. La production et les exportations minires..............................................VIII

    3.2. Les prix miniers..........................................................................................IX

    4. Secteur de l'nergie et de l'eau...........................................................................IX

    4.1. Energie..........................................................................................................X

    4.2. Eau..............................................................................................................XII

    4.3. Les prix........................................................................................................XV

    5. Secteur de l'industrie et de l'artisanat................................................................XV

    5.1. Production et valeur ajoute......................................................................XV

    5.2. Linvestissement......................................................................................XVI

    5.3. Les exportations.......................................................................................XVI

    5.4. L'emploi......................................................................................XVII

    5.5. Autres indicateurs industriels.............................................................XVII

    5.5.1. Agro-industrie..............................................................................XVII5.5.2. Industrie automobile...................................................................XVIII

    5.5.3. Industrie lectrique-lectronique................................................XVIII

    5.6. Activits Artisanales................................................................................XIX

    5.7. Les prix industriels...................................................................................XIX

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    Note de prsentation 1

    Depuis le milieu des annes 90, lconomie marocaine a entam un nouveau sentier decroissance conomique aprs une dcennie marque par le plan dajustement structurel desannes 80. Cet lan conomique a entran des mutations structurelles et un dynamismeremarquable au niveau des diffrents compartiments de lactivit conomique.

    Dans un contexte marqu par un long processus de rformes sectorielles et demodernisation de lappareil productif, cette nouvelle dition du tableau de bord sectoriel de

    lconomie marocaine, se propose, dune part, dapprofondir l'analyse micro-conomique, etdautre part, de dcliner les tendances dvolution des diffrents secteurs dactivitconomique les plus significatifs au sens de la croissance conomique au Maroc durant lapriode 1980-2007.

    La prsentation de ce tableau de bord est conue de manire faire ressortir lesmutations structurelles de lconomie marocaine depuis 1980. Les graphiques et tableaux

    runis dans ce document permettent de retracer l'essentiel des tendances sectorielles delconomie marocaine. Les thmes suivants : la contribution sectorielle la croissanceconomique, le secteur agricole, le secteur des mines, le secteur de lnergie et de leau, lesecteur de lindustrie, le secteur du btiment, le secteur des transports, le secteur du tourisme,le secteur des postes et tlcommunications et le secteur des assurances seront successivementabords.

    1. Valeurs ajoutes sectorielles et contributions la croissance

    Lconomie marocaine est beaucoup plus robuste quil y a quelques annesenregistrant un taux de croissance moyen de plus de 5% depuis le dbut des annes 2000.Lactivit conomique sest diversifie avec la rhabilitation du secteur agricole et ledynamisme des activits non agricoles. Les principales ralisations se prsentent commesuite :

    Amlioration de la croissance conomique entre 2001 et 2007 de 5,1% en moyenne suite la hausse de la valeur ajoute du secteur primaire de 4,3% la bonne tenue du secteur nonagricole (4,9%) et ce, malgr un environnement international dfavorable. En effet, lesecteur des services a connu une croissance importante de 5,2% en moyenne sur la mmepriode, a cause de lamlioration de la valeur ajoute des tlcommunications de 13% etdes services rendus aux entreprises de 6 8% en liaison avec la politique douverture et le

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    part a augment de 2,9% en 1998 3,6% en 2007, et par la bonne performance du BTP quia enregistr une valeur ajoute de 2,5 fois plus importante que celle enregistre en 1998.

    Sur une croissance conomique moyenne de 5,1% sur la priode 2001-2007, le secteurprimaire a contribu uniquement de 0,7 point cette croissance conomique suite auxfluctuations qua connues la production agricole pendant les annes de scheresse. Parcontre, la contribution des autres secteurs a t significativement importante. En effet, lesecteur secondaire a contribu de 1,3 point, dont 0,6 point pour lindustrie et 0,5 pointpour le BTP. Le secteur tertiaire a marqu sa contribution importante dans la croissance

    conomique avec 2,9 points.

    2. Secteur agricole

    Le secteur agricole revt une importance primordiale pour lconomie nationale de parson poids dans le PIB (autour de 15% en moyenne sur la priode 1998-2007), son rle auniveau de lemploi de la population active rurale (prs de 80% en moyenne) et sa participationaux changes extrieurs ( hauteur de 10% des exportations globales de produits2).

    Par ailleurs, lagriculture joue un rle important travers ses changes avec les autressecteurs, tel que lindustrie agroalimentaire, via les acquisitions de biens dquipement et lesventes de produits agricoles.

    Lvolution du secteur peut tre apprhende travers lanalyse des indicateurssuivants :

    2.1. Superficies

    Le rythme dvolution de la superficie cultivable a presque stagn durant la priode 2001-2007 (-0,1% l'an) aprs une baisse de 0,6% durant la priode 1996-2000. Il est noter quece rythme a connu une augmentation significative durant la priode des annes 80 (1,3%lan) et le dbut des annes 90 (0,9%). La superficie cultive, quant elle, est fortement

    lie aux conditions climatiques et aux anticipations des agriculteurs. Sa part dans lasuperficie cultivable sest situe 77,7% durant la priode 2001-2007 contre 76,4%durant la priode 1996-2000 et 73,7% durant la priode 1990-1995.

    La part de la superficie emblave en crales dans la superficie cultive totale a baissjusqu 75,9% durant la priode 2001-2007 contre 77,8% entre 1996 et 2000, alors quelle

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    La part de la superficie consacre aux cultures industrielles a augment de 1,6% durant lapriode 1980-1989 2,2% durant la priode 1990-1995, puis 2,3% durant la priode1996-2000 pour atteindre 2,8% entre 2001 et 2007.

    2.2. Craliculture

    La production cralire reste insuffisante pour subvenir aux besoins dune population encroissance continue. Ceci sexplique notamment par des rendements faibles et inconstants

    enregistrs durant les priodes objet danalyse :

    Bl dur : 13,4 qx/ ha durant la priode 2001-2008 contre 10,8 qx/ ha entre 1996 et2000, 11,5 qx/ ha durant la priode 1990-1995 et 12 qx/ ha durant la priode 1980-1989.

    Bl tendre : 14,4 qx/ ha durant la priode 2001-2008 contre 11,5 qx/ ha durant lapriode 1996-2000, 12,9 qx/ ha durant la priode 1990-1995 et 13,7 qx/ ha durant lapriode 1980-1989.

    Orge : 8,1 qx/ ha durant les deux priodes 2001-2008 et 1996-2000 contre 8,9 qx/ hadurant la priode 1990-1995 et 9,8 qx/ ha durant la priode 1980-1989.

    Mas : 6,1 qx/ ha durant la priode 2001-2008 contre 7,1 qx/ ha entre 1996 et 2000,5,6 qx/ ha durant la priode 1990-1995 et 7,1 qx/ ha durant la priode 1980-1989.

    Cette situation fluctuante du rendement de la production cralire estdue essentiellement aux conditions climatiques. Il est noter que dans le cadre du nouveau

    plan de dveloppement agricole, baptis Plan Maroc vert, il est prvu de garantir lastabilit de la production cralire de notre pays travers la reconversion des systmes deproduction craliers non viables et production instable (au niveau du bour dfavorable)et lextension des systmes craliers productifs au niveau du bour favorable et dans lesprimtres irrigus.

    2.3. Cultures olagineuses : (tournesol et arachides)

    La production du tournesol a augment dune moyenne de 523 milliers de quintaux durantla priode 1980-1989 847 milliers de quintaux durant la priode 1990-1995, puis elle abaiss 609 milliers de quintaux Durant la priode 1996-2000. Durant la priode 2001-2007, cette production a une nouvelle fois diminu 397 milliers de quintaux.

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    potentiel observ lors des bonnes annes agricoles : 10 et 12,6 quintaux par hectare durantla priode 1980-1989, 5,9 et 11,9 en 1990-1995, 7,3 et 18,8 durant la priode 1996-2000

    et 6,8 et 20,7 entre 2001 et 2007 respectivement pour les tournesols et les arachides.

    2.4. Cultures industrielles

    Sous l'effet de l'irrigation, les cultures sucrires ont maintenu des rendements relativementsatisfaisants durant la priode 1980-2007 : 434,5 et 681,5 quintaux par hectare durant lapriode 1980-1989, 482,3 et 659,6 en 1990-1995, 497,2 et 642,2 quintaux par hectare

    durant la priode 1996-2000 et 510,4 et 621 quintaux par hectare durant la priode 2001-2007 respectivement pour la betterave et la canne sucre.

    2.5. Agrumiculture

    Les exportations dagrumes en quantit ont enregistr une hausse de 6,9% lan entre 2001et 2007 aprs avoir connu deux baisses conscutives de 1,8% lan durant la priode 1990-

    1995 et 1,2% lan durant la priode 1996-2000.

    La consommation locale a augment un rythme annuel de 4,1% durant la priode 2001-2007 contre une baisse de 0,6% lan entre 1996 et 2000 et une augmentation annuelle de3,9 % durant la priode 1990 et 1995.

    Les agrumes sont destins de plus en plus au march intrieur. En effet, les exportationsd'agrumes ont vu leur part dans la production baisser de 53,9% durant la priode 1980-

    1989 43% durant la priode 1990-1995, puis 42,5% durant la priode 1996-2000 pourse situer 39,7% entre 2001 et 2007. La consommation par habitant explique davantagecette situation. En effet, la consommation locale par habitant est passe de 10,6 kg par anen 1980 22,7 kg par an en 2007.

    Dans le cadre du Plan Maroc vert, il est prvu de renforcer la production agrumicoledans lobjectif des doubler les exportations nationale pour cette filire. Pour cela, il est

    programm dacclrer le rajeunissement des vergers agrumicole, de renforcer la productionde varits forte demande trangre (les petits fruits en particulier) et lextension descapacits de production des exploitations agrumicoles travers le recours au principedagrgation favorisant lintgration de la filire.

    2.6. Cultures marachres

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    2.7. Elevage

    Malgr les annes de scheresses frquentes ayant marqu la dcennie 1990, les actionsmenes par les pouvoirs publics en matire de sauvegarde du cheptel ont permis demaintenir les rythmes dvolution 1,1% lan pour les bovins, 2,3% pour les ovins et1,9% pour les caprins.

    Il est noter une amlioration du poids de la viande obtenue par abattage contrl : de140,8 kg par tte du cheptel durant la priode 1980-1989 172,8 kg/tte durant la priode

    2001-2007 pour les bovins, soit un cart moyen de 32 kg par tte. Cet cart a t faiblepour les ovins (3 kg) et les caprins (1,2 kg).

    Malgr les rsultats enregistrs, le dveloppement du secteur demeure encore entravpar des contraintes internes telles que la prdominance des zones bour, la faiblesse de la taillede lexploitation et linsuffisance des capitaux investis. A ce titre, un effort soutenu despouvoirs publics a t entrepris en faveur de lamnagement de lespace agricole par diversesinterventions touchant l'irrigation, les structures foncires, la mise en valeur en bour et

    l'amlioration des parcours. Ces efforts se poursuivent avec la mise en place du Plan MarocVert qui vise une restructuration profonde de ce secteur.

    Ce plan, lhorizon 2015, vise la ralisation dune croissance du secteur autour desfilires comptitives, tout en garantissant un accompagnement solidaire des autres filires.Pour les filires comptitives, il est prvu de dvelopper 7 filires hautes valeursajoutes/hautes productivits (agrumes, olives, marachages, horticulture, crales, lait,

    aviculture et viande bovine) et ce, selon une approche transactionnelle autour de 700 900projets concrets dagrgation.

    Pour laccompagnement solidaire de la petite agriculture, il est prvu de mettre enuvre 300 400 projets sociaux dans le cadre de 16 programmes rgionaux incluant desprojets de reconversion (des cultures cralires, principalement, en olivier et amandier) linstar du programme MCA-Maroc, des projets dintensification (levage bovin et ovin) etdes projets de diversification (aviculture et tournesol).

    2.8. Pche maritime

    En 2007 le nombre de bateaux a atteint 2993 enregistrant ainsi un rythme de croissanceannuel de 0,1% lan durant la priode 2001-2007. Ce rythme de croissance a baiss de

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    hauturire est passe de 85,1 milliers de tonnes 149,2 milliers de tonnes puis 145,9milliers de tonnes pour atteindre 144,8 milliers de tonnes durant les mmes priodes.

    La production en quantit de la pche maritime sest accrue de 5,3% l'an durant la priode1980-1989 8,3% durant la priode 1990-1995. Ce rythme a connu une dclration partir de 1996. En effet, il est pass de 1,6% lan durant la priode 1996-2000 0,4% landurant la priode 2001-2007. La priode 2001-2007 a t marque par une chute de 12,6%de la production de la pche hauturire due lallongement des priodes de reposbiologique pour certaines espces (notamment les cphalopodes).

    La production en valeur de la pche maritime a recul en termes de rythme de croissance.Ce dernier est pass tendanciellement de 21,1% durant la priode 1980-1989 -0,7%entre 2001 et 2007. Ceci est expliqu par la baisse de la valeur de la pche hauturire (-8,7% lan) et ce, malgr une hausse importante de la valeur de la pche ctire (8,4% lan)durant la mme priode. Cette forte baisse de la valeur de la production hauturire trouveson origine dans les mesures prises pour permettre la reconstitution du stock halieutique etqui se sont traduites par la baisse des prises des cphalopodes, espce haute valeur

    commerciale.

    La part de la pche ctire en quantit dans la production halieutique totale a augment de79,1% durant la priode 1980-1989 pour atteindre 88,0% entre 2001 et 2007. En valeur,cest la part de la pche hauturire qui domine avec 64,6% en 1980-1989, 68,1% durant lapriode 1990-1995 et 65,2% durant la priode 1996-2000. Entre 2001 et 2007 cest lavaleur de la pche ctire qui prend le dessous avec 55,2% en moyenne contre 44,8%

    pour la pche hauturire. Cette valorisation de la production ctire est le rsultat delvolution de lutilisation de la production ctire pendant la priode 2001-2007 quimontre une augmentation de la part de la production destine notamment laconsommation ltat frais et la conserve et ce, au dtriment de la destination sous-produits.

    Les sous produits (farine de poisson notamment) ont absorb 36,6% de la production de lapche ctire durant la priode 2001-2007 contre 43,1% durant la priode 1996-2000.

    Lindustrie de conserve et la consommation en frais ont reprsent respectivement 16,9%et 36,8% contre 22,9% et 29,6% durant les mmes priodes. Lindustrie de conglationquant elle a vu sa part augmenter de 4,2% en moyenne entre 1996 et 2000 9,6% entre2001 et 2007.

    2 9 L i d d it i l

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    1996-2000 : Ralentissement du rythme annuel de 6,8 points pour les produitsalimentaires et de 4,3 points pour lindice gnral.

    2001-2007 : Le rythme annuel moyen a atteint 1,9% pour les produits alimentaires et1,8% pour lindice gnral.

    Le rythme de croissance des prix moyens la tonne de la production halieutique nationalea baiss de 15,1% durant la priode 1980-1989 2,6% durant la priode 1990-1995 puis 2,3% durant la priode 1996-2000 pour atteindre -1,6% entre 2001 et 2007. Cettetendance est le rsultat de la chute de la croissance des prix la production de la pchectire de 12,1 points entre les deux premires priodes et de la baisse du rythme decroissance des prix la production de la pche hauturire de 11,7 points entre la deuximeet la troisime priode.

    3. Secteur des mines

    Le secteur minier occupe une place primordiale dans lconomie nationale. Cetteimportance est perceptible travers sa contribution dans la formation du Produit IntrieurBrut hauteur de 3% et dans les exportations du pays avec une moyenne de 20%. A cecisajoute ses retombes bnfiques sur le dveloppement rgional et rural, concrtises par lenombre demplois directs chiffr 35.000 et sa participation au dsenclavement des rgions travers la construction dinfrastructures conomiques et sociales.

    Le rle que le secteur minier joue dans lconomie nationale est le rsultat, dune partde la prsence au Maroc dune structure gologique trs varie lui permettant de produire enquantits apprciables, une large gamme de substances minrales en particulier le phosphatedont le Maroc renferme plus de la moiti des rserves mondiales. Dautre part, des effortscontinus entrepris par les pouvoirs publics, depuis des dcennies, pour le dveloppement delactivit minire nationale. En effet, les efforts entrepris, jusque l, par les pouvoirs publicset les entreprises publiques (OCP) et prives (Managem, Compagnie Minire de Touissit,COMABAR) ont jou un rle crucial dans latteinte de ces rsultats qui demeurent bienvidement en de des niveaux escompts.

    A ce niveau, il convient de mettre en relief les efforts dploys en matiredexploration minire qui constitue la pierre angulaire de cette activit fortementcapitalistique. Ces efforts peuvent tre apprhends travers le nombre de titres miniers qui a

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    Dun autre ct et afin de renforcer son leadership sur le march international, lOfficeChrifien des Phosphates, qui sest transform en 2007 en socit anonyme, adopte une

    stratgie de dveloppement rentable et durable travers la conclusion daccords de livraison moyen et long termes et la construction, au Maroc et ltranger, dunits de production et devalorisation (acide phosphorique, ammoniaque ) dans le cadre de joint-ventures avec despartenaires4 de renomme internationale. Afin dappuyer son nouveau repositionnement, legroupe prvoit un ambitieux programme dinvestissement sur la priode 2008-2012 quislve 37 milliards de dirhams, hors investissements directs extrieurs.

    Les atouts dont dispose le secteur minier national, en loccurrence, un potentielprometteur, un savoir faire notable et une main duvre qualifie, conjugus la politique dedveloppement en matire de recherche, de promotion, de diversification de la production, demodernisation des moyens d'extraction et de valorisation, ont permis d'aboutir des rsultatssatisfaisants et de confrer au Maroc une place de choix parmi les pays vocation minire.Lexamen des donnes sur la priode 1980-2007 permet dapprcier les performancesconomiques ralises dans le secteur :

    3.1. La production et les exportations minires

    Le rythme annuel de croissance de la production minire a connu une augmentation de2,5% durant la priode 2001-2007 aprs une stagnation durant la priode 1996-2000.Cette tendance est explique par la hausse de la production des minerais non-mtalliques de 6,2% lan et ce, malgr une forte baisse de la production des mineraismtalliques de -10,1% lan durant la priode 2001-2007.

    Les exportations de phosphates ont augment de 4,2% durant la priode 2001-2007 etde 2,2% durant la priode 1996-2000 contre une baisse de 4,5% et 3,1%respectivement durant les priodes de 1990-1995 et 1980-1989.

    Le rythme de croissance des ventes locales sest nettement amlior entre 2001 et2007 par rapport la priode 1996-2000, passant de 0,2% 5,0% lan.

    Les exportations des phosphates ont vue lmergence de certains marchs hors la zoneeuropenne. En effet, lest parts des Etats-Unis, de lInde, du Brsil et de la nouvelleZlande dans les exportations marocaines des phosphates ont pass respectivement de17%, 2,9%, 2,1% et 3,3% durant la priode 1996-2000 8% 20,5%, 6,8%, 5,2% et 4,6durant la priode 2001-2007. Entre temps, la part du Mexique, de lEspagne, de laF bi d d lE i b i bl

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    rythme de croissance de 3,9% lan durant la priode 2001-2007 contre 0,1% lanseulement entre 1996 et 2000. quant la valeur des exportations de lacide

    phosphorique, elles ont augment de 6,6% lan durant la priode 2001-2007 contre2,1% lan durant la priode 1996-2000.

    3.2. Les prix miniers

    En dirhams, le prix moyen lexportation de lacide phosphorique (P2O5) a cru de1,7% lan durant la priode 2001-2007 et de 2,6% durant la priode 1996-2000 contreune baisse de 1,6% lan durant la priode 1990-1995.

    Concernant les cours mondiaux du phosphate et produits drivs, ils ont enregistr unehausse importante en 2007 aprs une stagnation les annes prcdentes durantlesquelles le prix na pas dpass 50 dollars la tonnes. Ainsi, le prix de la tonne deminerai brut a augment de 60% passant dune valeur annuelle moyenne de 44,2dollars la tonne en 2006 70,9 dollars en 2007. Celui des engrais phosphats aenregistr respectivement pour le DAP et TSP un prix annuel moyen de 432,5 et 339

    dollars la tonne en 2007 contre 260 et 201 dollars la tonne en 2006 soit une hausse de66% pour le DAP et 68% pour le TSP.

    4. Secteurs de lnergie et de leau

    Le secteur de lnergie a connu ces dernires annes une volution importante dans sesstructures, dans le cadre dun processus de libralisation et d'ouverture progressive vers le

    secteur priv, ainsi que des rformes profondes touchant lensemble de ses composantes :lectricit, ptrole et gaz naturel.

    Afin de dvelopper davantage ce secteur et de pouvoir rpondre aux besoins accrusdes mnages et de lactivit conomique en matire dnergie, lEtat a procd la mise enservice depuis 1995 de la premire et de la deuxime tranche de la centrale lectrique de JorfLasfar, loctroi, depuis 1996, de concessions au secteur priv pour la production et ladistribution urbaine de lnergie lectrique, au dveloppement des nergies renouvelables

    ainsi qu la ralisation de linterconnexion lectrique avec le rseau espagnol et algrien.

    Durant la priode 1995-2003, le Programme dElectrification Rurale Global (PERG) apermis daugmenter le taux dlectrification rurale 93% en 2007 contre 17% en 1995.

    D l d i d l li i l d l h h li

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    lanc en 1995, a permis de porter le taux d'alimentation en eau potable du milieu rural 87%en 2007 au lieu de 16% en 1995.

    En vue d'amliorer l'efficience du service et d'attirer les investissements ncessaires audveloppement des infrastructures, la distribution de l'eau potable a t concde desentreprises prives trangres dans plusieurs grandes villes du Royaume.

    Toutefois, et face un contexte hydrologique fragile d une irrgularit spatiale ettemporelle dans la disponibilit de leau, ainsi qu une demande croissante en eau (caractreconcurrentiel des usages, croissance dmographique) conjugue une offre limite(succession de scheresses de longues dures, changement climatique), et la dgradationde la qualit des eaux (rejets domestiques, rsidus agro-alimentaires et des mtaux lourds,pollution agricole), il est devenu ncessaire de mettre en uvre une politique de gestion dela demande des ressources hydriques. A cet effet, une loi a t promulgue en 1995 pourtablir les rgles d'utilisation des ressources hydriques. Cette loi pose les bases dune gestionconcerte en impliquant lensemble des acteurs de leau, dune part, et reconnat, pour lapremire fois, la valeur conomique de leau par lintroduction du principe de prleveur-

    payeur et de pollueur-payeur, dautre part. Cest dans cette optique que la loi 10/95 a instaurles agences de bassins pour une gestion dcentralise, rationnelle et durable des ressourceshydriques. La cration des comits de bassins est venue appuyer cette gestion intgre etparticipative de ces ressources.

    Par ailleurs, le programme d'ajustement structurel du secteur de l'eau lanc par lespouvoirs publics serait de nature acclrer la mise en uvre de la rforme de 1995. Outre larforme entreprise dans le cadre du programme dajustement structurel du secteur de leau,les pouvoirs publiques sattellent poursuivre la rforme du secteur avec lappui de laBanque Mondiale (contraction en 2006 dun prt de politique du dveloppement du secteur deleau : PPD Eau). Cette rforme sarticule principalement autour de renforcement duleadership dans le secteur, lachvement de la rforme de la gestion intgr des ressources eneau, lamlioration de la durabilit des investissements en zones irrigues et lamlioration delaccs aux services dapprovisionnement en eau potable et dassainissement.

    Lanalyse des indicateurs des secteurs de leau et de lnergie, durant la priode1980-2007, permet dapprcier le dveloppement enregistr.

    4.1. Energie

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    gestion et la restructuration des filires nergtiques, la rforme de la fiscalit ptrolire et lesprogrammes d'lectrification du monde rural.

    Lanalyse de lvolution des performances du secteur depuis 1980 permet de faireressortir un ensemble constatations pouvant se dclines comme suit :

    Le rythme de croissance de lindice de la production nergtique a baiss de 4,1% durantla priode 1980-1989 3,5% durant la priode 1990-1995 et 1,7% durant la priode1996-2000. Cette baisse a pratiquement touch toutes les composantes de lindice. Eneffet, le taux de croissance de lindice de la production de llectricit est pass de 6,1%

    5,4% et 2,1% et celui du raffinage de ptrole est pass de 2,5% 2% et 2,1% durantles mmes priodes. Entre 2001 et 2007 la production nergique a augment de 4,2% lan,cette hausse est du essentiellement la production de lnergie lectrique qui a enregistrun rythme de croissance annuel de 9,4% et ce malgr une baisse de la production duptrole raffin de 1,9% lan durant cette mme priode.

    La demande dnergie ne cesse daugmenter dune anne lautre, engendrant ainsi unehausse tendancielle du dficit nergtique3 de lordre de 4,7% lan durant la priode1980-2007.

    Le taux de dpendance nergtique qui tait de 86,7% durant la priode 1980-1989, sestaggrav de 91,8% durant la priode 1990-1995, puis 93,6% durant la priode 1996-2003pour atteindre 96,4% entre 2001 et 2007. Ce qui confirme la dpendance quasi totale duMaroc en matire dimportation de produits nergtiques notamment le ptrole brut.

    La consommation finale dnergie durant la priode 1980-2007 est constitue en moyenne hauteur de 70,1% par les produits ptroliers, de 23% par le charbon et de 6% parllectricit hydraulique. Cependant, la part des produits ptroliers na cess de baisser,passant de 81,2% durant la priode 1980-1989 60,4% entre 2001 et 2007, au profit de laconsommation du charbon et de llectricit hydraulique qui ont vu leur parts augmenterrespectivement de 13,6% et 4,0% 31% et 7,1% durant les mmes priodes.

    La facture nergtique en pourcentage des exportations sest aggrave de 10% lan durantla priode 1996-2000 et de 6,4% lan durant la priode 2001-2007 aprs son allgementen comparaison avec les deux premires priodes : -6,4% lan entre 1980 et 1989 et -4,1%lan durant la priode 1990-1995. Cette tendance est le rsultat de la monte des prix dubaril occasionnant une augmentation de la part de lnergie et lubrifiants dans lesimportations totales de 12,3% en 1999 15,6% en 2003 et a 20,2% en 2007.

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    La production dnergie lectrique est caractrise par une prdominance accrue delnergie thermique (84,2% durant la priode 2001-2007 contre 79,6% durant la priode

    1996-2000, 80,5% durant la priode 1990-1995 et 76,7% durant la priode 1980-1989).Entre temps, la production de llectrique hydraulique a baiss suite la succession desannes de scheresse.

    Le rythme de croissance de lindice des prix la production nergtique a baiss de 4,2%durant la priode 1996-2000 -0,8% durant la priode 2001-2007, mais sans atteindre leniveau enregistr au cours de la dcennie 1980 qui tait de 7,9% lan.

    4.2. Leau

    Lanalyse de lvolution des principaux indicateurs de performance du secteur deleau, ainsi que de leur perspective de dveloppement, fait ressortir les rsultats suivants :

    Mobilisation des ressources hydriques

    Les prcipitations au Maroc sont rares et irrgulires. En effet, lors des deux derniresdcennies marques par des scheresses prolonges, la situation pluviomtrique a tcaractrise par un dficit gnralis ayant intress lensemble du pays. Ce dficit aatteint dans certaines rgions 50 60%. Outre cela, les moyennes annuelles enregistresvarient fortement du nord vers le sud du pays (de 800 mm au nord moins de 25 mm ausud) et de l'ouest l'est (de 600 mm 100 mm).

    Le rythme moyen de construction des barrages est pass de 0,3 barrage par an au dbutdes annes 1930 1,2 barrages par an aprs le lancement officiel de la politique desbarrages, pour grimper de faon exponentielle au rythme moyen de 4 barrages par andurant la priode stalant de 1986

    5 2000 et ce, en vue du renforcement des efforts de

    mobilisation de leau, et, partant, pouvoir tenir le pari de lirrigation dun milliondhectares cet horizon. Le rythme de construction des barrages sest ralenti durant lapriode 2001-2006 en comparaison la priode 1986-2000 avec un ratio de 2,5 barragespar an.

    La priorit donne, depuis plusieurs dcennies, au dveloppement des ressources en eaude surface a permis de doter le pays d'un patrimoine d'infrastructures hydrauliquescompos, en 2005, de 114 grands barrages, totalisant une capacit de stockage de 16,30milliards de m3, ainsi que 13 systmes de transfert d'eau et dun important rseau de

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    Les bassins versants du Sebou, de lOum Er Rbia, du Loukkos, du Tangrois et CtiersMditerranens disposent, eux seuls, de 68% des ressources en eau renouvelables du

    pays pour 46% de la population totale, alors que le reste de la population (54%) nedispose que de 32% du total des ressources en eau renouvelables.

    Malgr les efforts de mobilisation consentis, le rapport entre les eaux mobilisables et lenombre dhabitants ne cesse de samenuiser. Ds le dbut des annes quatre-vingt, leMaroc a franchi le seuil des 1.000 m3/personne/an admis comme seuil de pnurie deau.De 1.271 m3 /personne/an en 1971, le seuil atteint actuellement prs de 691m3 /personne/an. Toutefois, cette moyenne masque dimportantes disparits rgionales.

    En effet, le potentiel en eau varie actuellement de 17 m3 /personne/an pour les zonesrputes trs pauvres en ressources en eau, situes au Sud du Maroc, 1.308m3 /personne/an pour les bassins situs au Nord, avec des ressources en eau plusabondantes.

    Production deau potable

    La part de lONEP (Office National de lEau Potable) dans la production totale de leaupotable a progress de 65,8% durant la priode 1983-1989 74% durant la priode 1990-1995 puis 78,7% durant la priode 1996-2000 et 79,7% entre 2001 et 2006. Cettesituation est le rsultat des efforts entrepris dans le programme dalimentation gnraliseen eau potable du monde rural (PAGER). Par contre, la part des rgies de distribution aaccus une baisse de 18,8% 16% puis 13,5% et 12,6% durant les mmes priodes.

    La part des mnages dans la consommation totale de leau potable a augment de 60,6%durant la priode 1983-1989 64,3% durant la priode 1990-1995 puis 67,6% durant lapriode 1996-2001 et 69,8% entre 2001 et 2007. Les industriels ont vu leur part de laconsommation baisser 15% durant la priode 1996-2000 13,5% entre 2001 et 2007. Laconsommation des administrations, quant elle, a baiss de 20,3% durant la priode1983-1989 17,8% durant la priode 1990-1995 puis 14,6% durant la priode 1996-2000 et 13,7% entre 2001 et 2007.

    LONEP sappuie de plus en plus dans sa production deau potable sur les eauxsuperficielles (64,4% entre 2001 et 2006 contre 62,9% durant la priode 1996-2000,61,7% entre 1990 et 1995 et 57,1% entre 1983 et 1989) au dtriment des eaux souterraines(35,1% entre 2001 et 2006 contre 36,8% entre 1996 et 2000, 38,9% entre 1990 et 1995 et42,9% entre 1983 et 1989), tandis que la part de leau dessale reste ngligeable causede son cot de production lev (0 5% seulement durant la priode 2001 2006

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    salimenter partir de puits traditionnels, de canaux dirrigation, de cours deaugnralement non traits, ou vont chercher leau des distances importantes.

    Le nombre total de la population rurale bnficiaire du PAGER, slve 10,5 millionsdhabitants en 2006 et ce, contre 6,6 millions dhabitants en 2002. Amnagement hydro-agricole

    En lan 2000, les superficies nettes amnages ont atteint 682.600 ha en grandehydraulique (GH) (soit un rythme moyen dquipement de 19.892 ha/an) et 332.300 haen petite et moyenne hydraulique (PMH), soit un total de 1.014.900 ha dpassantlobjectif et le dfi dun million dhectares lanc partir de 1967. En 2006, les effortsdamnagements hydro-agricoles ont permis de porter la superficie totale irrigue dunemanire prenne 1,4 millions dha dont plus de 72% sont amnages par lEtat.

    Accs aux rseaux dassainissement

    Le taux de raccordement au rseau dassainissement est estim en 2005 environ 70% enmilieu urbain. En milieu rural, 22% seulement de la population a accs des installationssanitaires adquates.

    En ce qui concerne la gestion de lassainissement liquide, les formes les plus rencontressont la gestion par rgie directe et la gestion par rgie autonome (5%), la gestion parlONEP (6%) et la gestion par les oprateurs privs (6%) travers des concessions. Lemode de gestion qui domine en urbain est celui assur par les communes hauteur de

    83%.

    Epuration des eaux uses

    Le taux de traitement des eaux uses est estim 8% dans 80 stations dpuration avecun taux de fonctionnement de moins de 50%.

    Perspectives dvolution des indicateurs du secteur de leau

    Dans le cadre des dispositions de la loi des finances 2009, cinq nouveaux barrages ontt Programms, et ce, pour subvenir aux besoins croissants en eau potable et aux besoinsdu dveloppement conomique du pays.

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    A moyen et long termes, le programme national dassainissement liquide vise rehausserle taux de raccordement au rseau dassainissement plus de 80% en milieu urbain dici

    2015 et rduire la pollution engendre par les eaux uses urbaines dau moins 60% lhorizon 2010 et ce, travers la mise en place de 260 stations de traitements des eauxuses.

    4.3. Les prix

    Le rythme de croissance de lindice des prix la production nergtique a baiss de 4,2%durant la priode 1996-2000 -0,8% durant la priode 2001-2007, mais sans atteindre leniveau enregistr au cours de la dcennie 1980 qui tait de 7,9% lan.

    5. Secteur de lindustrie et de lartisanat

    Les potentialits dont dispose le Maroc sont de nature permettre au secteur industrielde jouer un rle de locomotive dans la croissance conomique. Il sagit en particulier de la

    proximit du march europen et dun environnement des affaires en constante amlioration.

    Le renforcement de ses potentialits sest manifest, ces dernires annes, par lapromulgation de la charte de linvestissement et du code du commerce, la refonte du code desdouanes et des impts indirects, linstitution des tribunaux commerciaux et particulirementpar le lancement, en 2005, de la nouvelle stratgie industrielle Emergence basenotamment sur le ciblage volontariste des secteurs forte valeur ajoute et o il disposedavantages comparatifs indniables (proximit gographique, cots de facteurs de

    production). Cette stratgie vise le dveloppement des mtiers mondiaux du Maroc enloccurrence lautomobile, laronautique et llectronique en tirant profit desreconfigurations sectorielles au niveau mondial et de la mutation vers lexternalisation queconnaissent ces activits, notamment en Europe.

    La mise en uvre de cette stratgie a t accompagne par le lancement, en juillet2008, dun ambitieux programme pour la cration de Plateformes dExcellence Industrielles

    Intgres (P2I) avec un concours du Fonds Hassan II de 500 millions de dirhams. Cesplateformes (entre 200 et 400 ha), rparties sur le territoire, sont destines offrir auxindustriels, du foncier prix comptitif, situ dans un espace multiservices (administratifs,tlcoms, logistiques, zone dhabitation, restauration).

    5.1. Production et valeur ajoute

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    mcanique et mtallurgique (18,8 points) et lindustrie agroalimentaire de (17,4 points)entre les deux dernires priodes.

    La part des frais du personnel dans la valeur ajoute industrielle a pass de 37% enmoyenne durant la priode 1996-2000 40,6% en moyenne durant la priode 2001-2006.Cette hausse est le rsultat de laugmentation de la valeur de cet indicateur entre ces deuxpriodes de 10,8 point pour lindustrie lectrique et lectronique, de 3,9 point pourlindustrie du textile/cuir et de 4,7 points pour Industrie chimique et parachimique. Entretemps, la part des frais du personnel dans la valeur ajoute pour lindustrie mcanique etmtallurgique a lgrement baiss de 0,9 points.

    Les parts des valeurs ajoutes de lindustrie alimentaire et tabac et de lindustrie du textileet du cuire dans la valeur ajoute industrielle ont baiss respectivement de 27,3% et24,8% durant la priode 1998-2000 25,2% et 22,1% durant la priode 2001-2007.

    La part de lindustrie chimique et parachimique dans la valeur ajoute de lindustrie aaugment de 18% durant la priode 1998-2000 22,6% durant la priode 2001-2007. La

    part de lindustrie mcanique, mtallurgique et lectrique dans la valeur ajoute delindustrie a lgrement augment de 18% durant la priode 1998-2000 18,6% durant lapriode 2001-2007.

    5.2. Linvestissement

    Linvestissement industriel sest caractris par une croissance importante de 6,4% durantla priode 1996-2000 et 6,1% durant la priode 2001-2006 contre 3,8% entre 1990 et1995. cette tendance concerne surtout les branches chimique et parachimique (5,7%durant la priode 1996-2000 et 13,9% durant la priode 2001-2007 contre 8,4% durant lapriode 1990-1995) et lectrique et lectronique (15,1% et 9,8% contre 12,6% durant lesmmes priodes)

    Le taux dinvestissement a chut de 2,2 points entre 1996-2000 et 2001-2006, passant de18,5% 16,3%. La baisse a touch lindustrie textile et cuir (15,6% durant la priode

    2001-2006 contre 22,5% durant la priode 1996-2000), lindustrie lectrique etlectronique (23,1% contre 24,3%).

    Les sous branches industrielles mcanique/mtallurgique, chimique et parachimique etagroalimentaire ont gagn respectivement 8 points, 6,3 points et 1,3 point en taux

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    Les taux dexportation les plus levs ont t enregistr par les industries textile/cuir etlectrique/lectronique. Pour lindustrie textile/cuir, il est pass de 63,1% durant la

    priode 1996-2000 66,6% durant la priode 2001-2006, alors que lindustrielectrique/lectronique a ralis une hausse de 23,4 points se situant 62,9% durant lapriode 2001-2006 (65,1% en 2006).

    Le taux dexportation du secteur de la chimie/parachimie a baiss de 22,6% durant lapriode 1996-2000 20,2% durant la priode 2001-2006. Ceux des industriesagroalimentaire et mcanique ont lgrement augment respectivement de 13,4% et 9,6% 16,8% et 10,5% durant les mmes priodes.

    5.4. Lemploi

    La part moyenne de lemploi permanent dans leffectif total des employs dans lindustrieest passe de 81% durant la priode 1990-1995 85,3% durant la priode 1996-2000 et 91,1% durant la priode 2001-2006. Cet indicateur se situe 72,5% pour le secteuragroalimentaire contre 97,2% pour lindustrie textile/cuir entre 2001 et 2006.

    La cration moyenne demplois permanents a baiss de 10701 emplois par an durant lapriode 1996-2000 5269 durant la priode 2001-2006.

    Les secteurs de lindustrie du lectrique/lectronique (47,9%), agroalimentaire (38,8%) etchimique parachimique (32,1%) ont contribu positivement la cration nette demploispermanents durant la priode 2001-2006.

    Le secteur du textile a vu sa part dans la cration demplois permanents diminuer pourdevenir ngative durant la priode 2001-2006 (-32%) alors quil tait le premier secteurgnrateur demplois durant la dcennie 1990 (66,1%).

    5.5. Autres indicateurs industriels

    5.5.1. Agro-industrie

    Le taux d'autosuffisance en sucre a chut 45,1% durant la priode 2001-2006 contre48,7% durant la priode 1996-2000, 63,3% durant la priode 1990-1995 et 62,3% durantla priode 1980-1989. La production nationale a pti en liaison avec la succession desannes de scheresse (-3,6% entre 2001 et 2006, 2,2% entre 1996 et 2000, -0,6% entre

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    priode 1990-1995 puis 86,6% durant la priode 1996-2000 et 85% durant la priode2001-2007.

    La production du lait frais a connu une amlioration de 6,7% lan durant la priode 1996-2000 et 5,6% entre 2001 et 2007 contre une baisse de 0,1% durant la priode 1990-1995suite aux efforts dploys en matire dlevage et de cultures fourragres. La quantit delait rceptionne par les units de transformation a reprsent 62% de la productionnationale de lait entre 2001 et 2007 contre 59% entre 1996 et 2000, 50,9% entre 1990 et1995 et 40,3% durant la priode 1984-1989.

    La production de lhuile dolive en tonnes a enregistr un rythme de croissance rapidedurant la priode 2001-2008 (13,5% lan) par rapport aux priodes prcdentes. En effet,la production de lhuile dolive a baiss de 2,3 lan durant la priode 1996-2000, elle aaugment en moyenne de 7% par an durant la priode 1990-1995 et de 5,5% durant lapriode 1984-1989. Le taux dexportation de lhuile dolive a atteint 22,5% durant lapriode 2001-2006 et 24,3% entre 1996 et 2000 contre seulement 3,9% entre 1990 et 1995et 0,5% durant la priode 1984-1989.

    5.5.2. Industrie automobile

    Cette industrie a gnr, en 2007, plus de 3,7 milliards de dirhams de valeur ajoute,en croissance annuelle moyenne de 6%, a contribu hauteur de 11,3 milliards de dirhamsdexportations et a consenti plus de 3 milliards de dirhams dinvestissement. Les exportationsont t renforces par limplantation dquipementiers internationaux, encourags par lappui

    du Fonds Hassan II. Les principaux produits exports sont les faisceaux de cbles et lescoiffes de sige. Les investissements sont depuis 2000 soutenus par une contribution duFonds Hassan II aux cots du terrain et des btiments.

    Le montage de voitures commerciales et de tourismes a progress de 8,7% lan durantla priode 2001-2006 et de 16,3% durant la priode 1996-2000 contrecarrant la contreperformance de -8,1% ralise durant la priode 1990-1995 et de -2,6% ralise durant lapriode 1980-1989. Le projet de la voiture conomique semble ainsi bien profiter au secteur.

    5.5.3. Industrie lectrique-lectronique

    Ce secteur a enregistr au cours de ces dernires annes un essor remarquable,enregistrant au titre de lexercice 2006, plus de 4 milliards de dirhams de valeur ajoute

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    La contribution du tapi marocain dans les exportations artisanales a chut de 70,2% durantla priode 1980-1989 54,4% durant la priode 1990-1995 puis 34,9% entre 1996 et

    2000 et 19,7% durant la priode 1996-2003.

    La production artisanale a vu lmergence de certains produits comme la poterie, le ferforg et les ouvrages en bois. Leurs parts respectives dans les exportations artisanales ontpass de 0,6%, 0% et 1% durant la priode 1980-1989 7,4%, 9,1% et 4% durant lapriode 1990-1995 puis 16,7%, 10,6% et 7,3% durant la priode 1996-2000 et 18,2%,23% et 9,9% entre 2001 et 2006.

    La production des tapis a pein sous la concurrence rude surtout des pays asiatiques, lasurface estampille a baiss de 12,2% durant la priode 1990-1995, de 4,6% durant lapriode 1996-2000 et de 10% durant la priode 2001-2006; et le rythme de croissanceannuel moyen des exportations a pass de -9,6% durant la priode 1990-1995 -7,1%durant la priode 1996-2000 et -9,8% entre 2001 et 2006.

    5.7. Les prix industriels

    Le rythme de croissance de lindice des prix la production industrielle a baiss de 8,8%durant la priode 1980-1989 4,1% durant la priode 1990-1995 puis 2,6% durant lapriode 1996-2000 avant datteindre 2,8% lan durant la priode 2001-2007.

    6. Secteur du btiment

    Durant les vingt dernires annes, les villes moraines ont connu une croissancedmographique importante conjugue des flux croissants de l'exode rural ce qui a accentusignificativement la demande en logement dans le milieu urbain. Ce dsquilibre importantsest manifest par une insuffisance de loffre estime 85.000 logements/an pour subveniraux seuls nouveaux besoins additionnels lis la croissance dmographique (125.000logements/an). En plus, l'offre ne correspondait pas aux besoins des tranches dfavorises, cequi a eu pour consquence d'exclure une part estime 30 % de familles vivant en milieu

    urbain des programmes de logement initis par les secteurs public et/ou priv. Le dficitglobal en logement sest alors creus pour se situer 1,24 millions dunits en 2002.

    Face cette situation alarmante, les pouvoirs publics ont uvr, partir de 2003, lamise en place dune nouvelle stratgie dans ce secteur visant la promotion de l'habitat socialet la rsorption de l'habitat insalubre travers le dploiement dune offre abondante

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    De mme, une srie de rformes dans le secteur ont t galement engage portantessentiellement sur la cration du holding Al Omrane, lacclration de lapprobation des

    documents durbanisme, la cration de 11 agences urbaines ainsi que la dynamisation de leursactivits afin de les riger en outils de dveloppement, la gnralisation des guichets uniquesafin de rduire les dlais dattribution des autorisations de construire, la prparation du projetdu code de lurbanisme

    La mise en place de ces leviers a permis, ainsi, le passage dun immobilisme qui adur des annes une dynamique perceptible travers notamment le dpassement delobjectif de production de 100.000 units fix par le programme gouvernemental et ce

    partir de lanne 2005. Les rsultats probants des efforts dploys dans le secteur peuvent treapprhends travers lvolution des principaux indicateurs du secteur, savoir :

    La rduction du dficit en logement 1 million dunits en 2007 contre 1,24 million en2002.

    Le nombre des autorisations de construire a marqu une progression de 6,4% lan durantla priode 2001-2007 et de 7,3% durant la priode 1996-2003 contre seulement 1% durantla priode 1990-1995. Cette dynamique traduit la reprise enregistre dans le secteur dubtiment depuis 1996.

    La part de lhabitat rsidentiel dans le total des autorisations de construire a baiss 90,9% durant la priode 2001-2006 contre 92,7% durant la priode 1996-2000, 93,4%durant la priode 1990-1995 et 95,6% durant la priode 1980-1989. La baisse a touch lesautorisations de construire des villas (6,3% durant les priodes 1996-2003 et 2001-2007

    contre 8,4% durant la priode 1990-1995). La part des immeubles a progress 13,8% entre1996 et 2003 15% entre 2001 et 2007.

    La part de lhabitat non rsidentiel dans le total des autorisations a augment de 4,4%durant la priode 1980-1989 6,6% durant la priode 1990-1995 puis 7,3% durant lapriode 1996-2000 et 9,1% durant la priode 2001-2006. Cette augmentation a concernessentiellement les btiments de commerce et dindustrie.

    Le rythme de croissance des ventes locales de ciment a baiss de 2,2 points entre les deuxpriodes 1990-1995 (5,5%) et 1996-2000 (3,3%). Toutefois, les ventes de ciments ontrepris entre 2001 et 2007, passant un taux de croissance de 8,0% lan.

    Limportation du ciment hydraulique a augment que de 23,7% entre 2001 et 2007 contre

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    7. Secteur des transports

    Un systme de transport performant et efficace revt une importance majeure poursoutenir la croissance, amliorer la comptitivit et renforcer les flux dinvestissementsextrieurs. Le Maroc qui sest engag dans une politique douverture concrtise par lasignature daccords de libre change avec lUnion Europenne, les Etats-Unis et les paysarabes uvre au renforcement du rle de ce secteur en tant que vritable support logistiquedes changes.

    Dans ce cadre, la libralisation du transport routier de marchandises entre en vigueuren mars 2003 marque une tape importante dans le processus de rforme du secteur et sa mise niveau. Cette libralisation a insuffl une nouvelle dynamique au niveau du secteur traversla rduction des prix, lamlioration de la qualit du service et des dlais de livraisons... Ellea permis en effet la cration de plus de 4.500 nouvelles entreprises et de plus de 12.000emplois directs dans le secteur.

    De mme, la libralisation du transport arien lance en 2004 a constitu une tape

    cruciale dans le cadre de lobjectif national de 10 millions de touristes lhorizon 2010. Cetteouverture la concurrence a t renforce par lentre en vigueur en fin 2006 de laccorddOpen Sky avec lUE visant ouvrir les marchs ariens, de rapprocher les rglementationset de simplifier les procdures entre les deux partenaires. Cette nouvelle dynamique a permislentre dune trentaine de nouvelles compagnies trangres favorisant ainsi des baissessignificatives des prix notamment sur les vols vers les destinations touristiques.

    Le secteur portuaire a t, quant lui, marque par le lancement en 2006 de la rformeinstitutionnelle du domaine portuaire qui a permis permettre lamlioration de lefficacit deloutil portuaire national, la rduction des cots et par consquent lamlioration de lacomptitivit de lconomie nationale.

    De mme, le transport ferroviaire a fait lobjet ds 2004 dune rvision de son cadre juridique pour tre en harmonie avec les impratifs nationaux et internationaux. La nouvelleorganisation du secteur vise le dveloppement du secteur par lintervention de linitiative

    prive travers la mise en uvre de formules de partenariat Public-Priv, laccroissement dela comptitivit du transport ferroviaire en vue damliorer la qualit et de rduire les cotsdes services rendus la clientle.

    En matire dinfrastructures, les pouvoirs publics ont lanc des projets ded i t tt l t d l t i d t d d P i

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    De mme, loutil aroportuaire national a t renforc par un ambitieux programmedextension et de modernisation des aroports du Royaume visant rpondre aux besoins

    croissants du trafic et accompagner la vision 2010 du tourisme.

    En matire de ralisations, lanalyse des statistiques relatives au secteur fait ressortirles constatations suivantes :

    Transport routier La capacit du parc automobile national sest accrue un rythme de 4,6% lan durant la

    priode 2001-2007 contre 4,3% durant la priode 1996-2000 et 6,7% durant la priode1990-1995.

    Le tonnage kilomtr ralis par la Socit Nationale du Transport et de la Logistique (exOffice National du Transport) est pass dune moyenne annuelle de 1,29 milliards detonnes par kilomtres durant la priode 1980-1989 1,89 milliard de tonnes durant lapriode 1990-1995, puis 2,5 milliards de tonnes durant la priode 1996-2000. Entre2001 et 2006 le tonnage kilomtr ralis a baiss 1,7 milliards de tonnes.

    Le bilan des accidents de circulation au niveau national ne cesse de salourdir. Il sestaggrav un rythme de 2,9% en nombre daccidents et de 3,0% en nombre de victimesentre 2001 et 2006. Nanmoins les rythmes de croissance du nombre daccidents et dunombre des victimes ont baiss par rapport aux deux prcdentes priodes : 5,2% et 5,6%durant la priode 1990-1995 et 3,1% et 3,9 % durant la priode 1996-2000respectivement.

    Transport ferroviaire Grce la politique de restructuration de lONCF, le rythme de croissance du nombre de

    voyageurs transports est pass de -3,4% durant la priode 1990-1995 6,4% durant lapriode 1996-2000 et 10,4% durant la priode 2001-2007. Par consquent, le tauxd'occupation des trains sest amlior, passant de 39% 43,7% et 50,1% durant lesmmes priodes.

    LONCF a pu redresser son bilan depuis la moiti des annes 1990 : les charges annuellesmoyennes par kilomtre exploit ont baiss de 1.107.000 durant la priode 1990-1995 990.000 dirhams durant la priode 2001-2007 et les produits ont augment de 933.000 1.251.000 dirhams par kilomtre durant les mmes priodes.

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    Transport maritime Le nombre de voyageurs empruntant la voix maritime a plus que doubl durant la priode

    1996-2007. Avec un rythme de croissance total de 37,1% durant la priode 1996-2000 et13,2% entre 2001 et 2006 pour la Compagnie Marocaine de Navigation, le nombre devoyageurs transport par cette dernire a atteint 755.639 passagers en 2006.

    La COMANAV est de plus en plus oriente vers le transport des voyageurs. En effet, sapart dans le transport de voyageurs a augment de 5,2% durant la priode 1990-1995 12,4% durant la priode 1996-2000 pour se situer autour de 14,4% durant la priode

    2001-2006, alors que celle relative au transport de marchandises a baiss de 3,6% 3,4%et 3,2% entre les mmes priodes.

    8. Secteur du tourisme

    Le Maroc a fait du tourisme une priorit nationale. Les efforts raliss au cours decette dernire dcennie en matire de diversification et de promotion des produitstouristiques, de dynamisation de linvestissement touristique et de libralisation du transportarien ont eu des retombes positives sur les performances de ce secteur. En effet et en dpitdune concurrence de plus en plus rude au niveau du pourtour mditerranen (Egypte,Tunisie, Turquie), un ensemble dindicateurs de performance tmoigne du dynamisme delactivit touristique dont il convient de citer :

    Le nombre des arrives des touristes trangers (hors MRE) a augment de 8,2% landurant la priode 2001-2007 et de 6,7% lan durant la priode 1996-2000 aprs avoir

    chut durant la priode 1990-1995 de 6,5% cause de la deuxime guerre du golf et de la

    Les touristes trangers reprsentent 51,4% du tourisme total en moyenne durant la priode2001-2007 (contre 60,8% durant la priode 1996-2000 et 71,6% durant la priode 1990-1995). Les marocains rsidents ltranger ont vu leur part augmenter de 28,4% entre1990 et 1995 39,3% entre 1996 et 2000 et 45,5% entre 2001 et 2007. La part desnuites touristiques des touristes trangers ralises dans les htels classs est passe de78,5% durant la priode 1990-1995 81,2% durant la priode 1996-2000 et 79,9%

    durant la priode 2001-2007.

    Les recettes touristiques ont enregistr une hausse moyenne de 15,3% lan durant lapriode 2001-2007 contre 14,4% lan durant la priode 1996-2000 et 4,3% lan durant lapriode 1990-1995. Leur part dans PIB a ainsi augment 8,6% contre 9,4% et 4,3%

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    Force est de constater que ces performances ont t enregistres dans une conjoncturemondiale difficile et avant la mise en service progressive des six stations7 balnaires du plan

    Azur qui prvoit une capacit d'hbergement de 110.000 lits. La concrtisation de ce plan at conforte par de nouvelles initiatives lances rcemment portant notamment sur laralisation des stations de Cala Iris (Al Hoceima), de Mar Chica (Nador) de Tamouda Bay(Ttouan) et dOued Chbika (Tan Tan). De nombreux autres projets touristiques ont faitlobjet, au cours de ces dernires annes, de conventions dinvestissement entre lEtat et despromoteurs de grande envergure pour un montant dpassant 30 milliards de dirhams.

    Dans ce mme sillage et en vue de doter les rgions dune infrastructure touristique

    gnratrice demplois et se basant sur leurs atouts, les pouvoirs publics poursuiventlexcution du plan MadaIn travers sa mise en uvre au niveau des villes de Fs, deCasablanca et dAgadir et sa gnralisation dautres rgions du Royaume (Tanger,Ttouan/Mdiq-Fnideq, Ouarzazate/Zagora, Marrakech, Rabat et Mekns/Tafilalet).

    Quant au tourisme interne, lun des piliers de la nouvelle politique, la nouvellestratgie labore vise augmenter le nombre de voyages de vacances 2 millions en 2010

    travers le lancement du Plan Biladi et lencouragement du regroupement des agences devoyages en tours oprateurs spcialistes du march intrieur.

    Sur le plan du financement, outres les mesures dencouragement prises au cours de cesdernires annes (suppression et/ou allgement de taxes fiscales, prise en charge du foncier etdes travaux hors site, fonds Renovotel ), la stratgie des pouvoirs publics consistent favoriser la mise en place de nouveaux fonds privs dinvestissements aprs lexpriencerussie des fonds de BMCE Bank, de Attijariwafa Bank, de la Banque populaire et de la

    CDG. Ces fonds sont destins financer la ralisation dunits htelires sur les zonesdamnagement touristiques concernes par les plans Azur et Madain.

    9. Secteur des tlcommunications

    Le secteur des tlcommunications au Maroc a connu de profondes mutations depuislavnement de la loi 24-968 qui visait principalement de doter le secteur dun cadre

    rglementaire efficace et transparent favorisant une concurrence loyale au bnfice desutilisateurs des rseaux et services de tlcommunications. Ainsi, une restructurationfondamentale du secteur a t mise en uvre en 1999 et qui a consist essentiellement en unescission de lOffice National des Postes et des Tlcommunications (ONPT) en deux entitsdistinctes, Itissalat Al-Maghrib et Barid Al-Maghrib et la cration de lAgence Nationale deR l t ti d Tl i ti (ANRT)

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    La libralisation du secteur, travers larrive de nouveaux oprateurs et defournisseurs de services, a permis le dveloppement de nouvelles infrastructures et

    linstauration dune concurrence effective sur tous les segments des tlcommunications. Cecisest traduit par le renforcement du pouvoir des consommateurs en leur permettant laccs des produits et services personnaliss, de qualit et meilleurs cots.

    A travers la lecture des donnes chiffres de ce secteur, lanalyse et la comparaisoninternationale dapprcier le dveloppement connu par les diffrents segments du secteur savoir le mobile, le fixe et lInternet :

    Le parc tlphonique mobile sest dvelopp avec la mise en service en 1999 par MarocTelecom de la carte prpaye et en 2000 avec lentre sur le march du deuximeoprateur GSM Mditel. Pour le mobile, le nombre dabonns a atteint prs de 22,294millions en septembre 2008 contre 369 et 117 mille respectivement en 1999 et 1998, cequi confirme les bonnes retombes de la libralisation du secteur. Ce dveloppement astimul la comptitivit des entreprises travers la rduction des cots, lamlioration dela qualit de service et un meilleur accs aux marchs extrieurs.

    Le parc du tlphone fixe a quasiment doubl entre 2001 et 2007. En effet La densittlphonique fixe a atteint 78,5 pour mille habitants en 2007 alors quelle avoisinait les40,1 pour mille habitants en 2001. Le dveloppement dInternet est de nature redynamiser le secteur et de le rendre encore plus comptitif. Dans ce mme ordre dide,le dveloppement dInternet et des activits commerciales en rseau renforceconsidrablement la croissance de produits et services qui leurs sont spcifiques :matriels informatiques, audiovisuels et de tlcommunications, logiciels, contenus et

    services.

    Le Maroc a pu combler son retard dans le dveloppement des nouvelles technologies delinformation en comparaison avec des pays niveau conomique comparable. En

    tmoigne le niveau de densit tlphonique (fixe+mobile) atteint en 2007 (735) en

    comparaison avec la Tunisie (889) et lEgypte (547 ), ou encore le Mexique (836

    ) et la Malaisie (1043). Le nombre dutilisateurs Internet a, quant a lui, atteint

    (237) en 2007 dpassant les niveaux atteints par la Tunisie (168 ), lEgypte (114), ou encore le Mexique (217 ) et le Portugal (235 ). Toutefois, cest au niveau dutlphone fixe que le Maroc enregistre un retard considrable, avec 2,394 millions

    dabonns en 2007, il enregistre une densit de 78,5) en comparaison avec la Tunisie

    (124), le Mexique (188) et la Malaisie (164).

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    de liquidation des socits insolvables ou ayant cess leur activit et la surveillance dessocits connaissant des difficults financires.

    Ceci a permis aux socits dassurances et de rassurances damliorer notablementleurs rsultats financiers :

    Le chiffre daffaires ralis par les socits dassurance sest accru un rythme de 8,1%lan durant la priode 2001-2007 contre 8,0% durant la priode 1996-2000 et 10,4%durant la priode 1990-1995.

    La part des assurances-vie et de la capitalisation dans le chiffre daffaires global dessocits dassurances a augment de 20,6% durant la priode 1990-1995 25,4% durantla priode 1990-1995 et 28,7% durant la priode 2001-2007.

    Le poids de lautomobile dans lassurance non-vie baisser de 50,4% en moyenne durantla priode 1996-2000 47,4% durant la priode 2001-2007 dpassant de peu la moyenneenregistre durant la priode 1990-1995 (46,3%).

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    Tableau de bord sectoriel : Valeurs ajoutes sectorielles

    Croissance des valeurs ajoutes par branche en volume (prix de l'anne prcdente)

    1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

    (Evolution annuelle en %) 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 1999-2000 2001-2007

    Secteur primaire -14,7 -12,2 19,1 4,3 20,3 4,5 -11,1 21,1 -20,0 -13,5 4,3

    Agriculture, chasse et services annexes -16,3 -14,0 21,7 8,1 24,1 5,2 -13,5 25,3 -20,8 -15,2 5,7

    Pche, aquaculture 7,2 10,6 -2,3 -27,6 -15,2 -5,4 21,2 -19,3 -10,1 8,9 -9,5

    Secteur secondaire 2,0 4,0 4,7 2,7 4,4 3,8 4,9 4,8 6,6 3,0 4,6

    Industrie d'extraction 2,9 1,7 3,8 -0,6 1,6 15,8 7,4 1,6 9,1 2,3 5,4

    Industrie (hors raffinage de ptrole) 2,0 2,9 5,3 4,6 4,2 -0,2 3,5 3,9 3,8 2,5 3,6

    Industrie alimentaire et tabac 5,8 4,9 6,1 3,2 3,2 -1,1 1,8 2,4 1,4 5,3 2,4

    Industrie du textile et du cuir -3,7 6,7 4,0 1,4 -2,3 -1,5 0,0 1,3 2,4 1,4 0,7

    Autres industries manufacturires -0,5 -9,3 0,2 0,9 2,4 -1,1 12,6 1,1 -1,3 -5,0 2,0

    Industrie chimique et parachimique 4,8 3,6 7,9 12,1 14,3 -0,7 3,0 8,0 6,7 4,2 7,2

    Industrie mcanique, mtallurgique et lectrique 3,5 2,8 6,0 4,0 3,0 3,6 5,9 5,4 8,9 3,1 5,2

    Energie 2,8 6,1 -2,0 -1,1 1,3 10,9 8,5 3,2 8,7 4,4 4,1

    Raffinage de ptrole et autres produits d'nergie 24,3 5,1 -44,8 -23,2 -81,0 164,1 19,0 -32,7 41,9 14,3 -18,4

    Electricit et eau -1,2 6,2 9,4 2,1 10,2 5,3 7,7 6,9 5,8 2,4 6,7

    Btiment et travaux publics 0,9 8,4 8,7 1,0 8,0 8,0 6,1 8,7 11,7 4,6 7,4

    Services 4,9 5,2 5,8 2,8 4,5 5,6 6,3 5,2 6,1 5,0 5,2

    Commerce 3,1 1,7 3,5 3,5 2,5 5,0 4,0 4,6 2,5 2,4 3,7

    Htels et restaurants 6,2 4,2 -0,3 0,2 -0,4 9,0 7,8 8,7 4,1 5,2 4,1

    Transports 8,2 7,5 1,1 0,6 0,5 12,8 9,5 5,2 8,4 7,8 5,3

    Postes et tlcommunications 38,3 46,0 40,8 5,3 11,4 10,7 5,4 10,4 10,4 42,1 13,0

    Activits financires et assurances -2,7 3,7 3,7 -0,8 5,3 4,1 13,0 8,9 18,7 0,4 7,4

    Services rendus aux entreprises et services personnels 5,7 4,5 3,6 7,1 7,5 5,8 7,9 7,5 8,3 5,1 6,8

    Administration publique gnrale et scurit sociale 1,3 0,3 3,9 1,3 2,9 4,7 4,8 3,2 2,5 0,8 3,3

    Education, sant et action sociale 7,0 4,9 10,7 -0,6 5,5 1,5 6,6 2,6 8,0 5,9 4,8

    Branche fictive 4,2 1,2 5,0 -1,2 3,6 5,4 9,0 8,9 17,5 2,7 6,8

    PIB non agricole 3,9 4,2 5,7 2,6 3,6 4,7 5,6 5,4 6,5 4,0 4,9

    Produit intrieur brut 0,5 1,6 7,6 3,3 6,3 4,8 3,0 7,8 2,7 1,0 5,1

    Source : Haut Commissariat au Plan et calcul de la DEPF

    Croissance annuelle

    moyenne

    1

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    Tableau de bord sectoriel : Valeurs ajoutes sectorielles

    Contribution annuelle moyenne des principales branches la croissance du PIB en volume

    (prix de l'anne prcdente)

    (En points de croissance) 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 1999-2000 2001-2007

    Secteur primaire -2,6 -1,9 2,5 0,6 3,0 0,7 -1,6 2,8 -3,0 -2,4 0,7

    Agriculture, chasse et services annexes -2,7 -2,0 2,6 1,1 3,2 0,7 -1,8 3,0 -2,9 -2,4 0,8

    Pche, aquaculture 0,1 0,1 0,0 -0,4 -0,2 -0,1 0,2 -0,2 -0,1 0,1 -0,1

    Secteur secondaire 0,5 1,0 1,2 0,7 1,1 1,0 1,3 1,2 1,6 0,8 1,3

    Industrie d'extraction 0,1 0,0 0,1 0,0 0,0 0,3 0,1 0,0 0,2 0,1 0,1

    Industrie (hors raffinage de ptrole) 0,3 0,5 0,8 0,7 0,6 0,0 0,5 0,6 0,5 0,4 0,6

    Industrie alimentaire et tabac 0,2 0,2 0,3 0,1 0,1 0,0 0,1 0,1 0,1 0,3 0,1

    Industrie du textile et du cuir -0,1 0,3 0,2 0,0 -0,1 -0,1 0,0 0,0 0,1 0,1 0,0

    Autres industries manufacturires 0,0 -0,2 0,0 0,0 0,0 0,0 0,2 0,0 0,0 -0,1 0,0

    Industrie chimique et parachimique 0,1 0,1 0,2 0,4 0,5 0,0 0,1 0,3 0,2 0,1 0,3

    Industrie mcanique, mtallurgique et lectrique 0,1 0,1 0,2 0,1 0,1 0,1 0,2 0,1 0,3 0,1 0,2

    Energie 0,1 0,2 -0,1 0,0 0,0 0,3 0,2 0,1 0,2 0,2 0,1

    Raffinage de ptrole et autres produits d'nergie 0,1 0,0 -0,3 -0,1 -0,2 0,2 0,0 -0,1 0,1 0,1 0,0

    Electricit et eau 0,0 0,2 0,3 0,1 0,3 0,1 0,2 0,2 0,1 0,1 0,2

    Btiment et travaux publics 0,0 0,3 0,4 0,0 0,4 0,4 0,3 0,5 0,7 0,2 0,5

    Services 2,3 2,5 2,9 1,4 2,2 2,7 3,1 2,7 3,1 2,7 2,9

    Commerce 0,4 0,2 0,4 0,4 0,3 0,6 0,4 0,5 0,3 0,3 0,5

    Htels et restaurants 0,1 0,1 0,0 0,0 0,0 0,2 0,2 0,2 0,1 0,1 0,1

    Transports 0,4 0,3 0,0 0,0 0,0 0,5 0,3 0,2 0,3 0,4 0,2

    Postes et tlcommunications 0,7 1,0 0,8 0,1 0,3 0,3 0,2 0,3 0,3 0,9 0,4

    Activits financires et assurances -0,1 0,2 0,2 0,0 0,3 0,2 0,6 0,5 1,0 0,0 0,4

    Services rendus aux entreprises et services personnels 0,6 0,5 0,4 0,8 0,9 0,7 1,0 1,0 1,1 0,6 0,9

    Administration publique gnrale et scurit sociale 0,1 0,0 0,3 0,1 0,2 0,4 0,4 0,3 0,2 0,1 0,3

    Education, sant et action sociale 0,5 0,4 0,9 -0,1 0,5 0,1 0,6 0,2 0,7 0,5 0,5

    Branche fictive -0,2 -0,1 -0,2 0,1 -0,2 -0,2 -0,4 -0,4 -0,8 -0,1 -0,3

    PIB hors agriculture 3,2 3,6 4,9 2,2 3,1 4,0 4,8 4,7 5,6 3,4 4,2

    Produit intrieur brut 0,5 1,6 7,6 3,3 6,3 4,8 3,0 7,8 2,7 1,0 5,1

    Source : Haut Commissariat au Plan et calcul de la DEPF

    Croissance annuelle

    moyenne

    2

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    Tableau de bord sectoriel : Valeurs ajoutes sectorielles

    Contribution des principales branches la croissance du PIB en volume

    (En points de croissance)

    -4

    -3

    -2

    -1

    0

    1

    2

    3

    4

    1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

    Secteur primaire Secteur secondaire Services

    Croissance du PIB en volume

    (prix de l'anne prcdenteroiss

    -25

    -20

    -15

    -10

    -5

    0

    5

    10

    15

    20

    25

    1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007(En%)

    PIB hors agricole

    VA agricole

    PIB global

    3

  • 8/3/2019 Tableau Bord Sectoriel

    36/146

    Tableau de bord sectoriel : Valeurs ajoutes sectorielles

    Valeurs ajoutes par branche aux prix courants

    (En millions de DH) 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

    Secteur primaire 68917 60289 52241 62677 65457 73933 74131 69565 87482 74928

    Agriculture, chasse et services annexes 64186 55811 46492 55925 59146 68759 69034 62932 81147 68716

    Pche, aquaculture 4731 4478 5749 6752 6311 5174 5097 6633 6335 6212

    Secteur secondaire 94428 97382 101745 104400 108189 119418 129570 133749 140631 149052

    Industrie d'extraction 8400 8659 8484 8973 8501 7822 8116 8994 10534 13155

    Industrie (hors raffinage de ptrole) 58933 61906 61046 61728 65003 73547 78616 77166 81202 82074

    Industrie alimentaire et tabac 15503 17155 16998 15453 15700 17476 20339 20609 22847 18601

    Industrie du textile et du cuir 15076 14944 15079 15186 15815 17042 18207 14898 16642 16892

    Autres industries manufacturires 7501 7665 6320 6115 6016 7701 8488 9842 9709 10230

    Industrie chimique et parachimique 9870 10829 12125 13044 14721 17398 17398 17424 17468 19708

    Industrie mcanique, mtallurgique et lectrique 10983 11313 10524 11930 12751 13930 14184 14393 17279 17431

    Energie 12436 12340 14385 12824 13004 13670 14016 16067 15983 16590

    Raffinage de ptrole et autres produits d'nergie 1975 1517 3017 1632 1273 479 969 1484 1296 841

    Electricit et eau 10461 10823 11368 11192 11731 13191 13047 14583 14687 15749

    Btiment et travaux publics 14659 14477 17830 20875 21681 24379 28822 31522 32912 37233

    Services 177435 187599 195589 211621 222165 234210 250577 270642 289835 321709

    Commerce 46211 47887 48885 50647 53300 52701 54255 56454 60956 65058

    Htels et restaurants 7538 8375 9084 9452 9459 9916 11030 12963 13265 16294

    Transports 16854 16830 15972 16589 17470 17258 18605 17961 18357 23264

    Postes et tlcommunications 6839 8097 8075 11038 12395 13814 15395 16561 18134 19887

    Activits financires et assurances 18559 18443 20239 21357 21672 22479 23675 26859 30231 36444

    Services rendus aux entreprises et services personnels 37915 41099 44397 46457 50931 55870 60821 66995 74182 85674

    Administration publique gnrale et scurit sociale 32729 33636 34267 37555 38215 40121 44208 47917 50664 51906

    Education, sant et action sociale 27093 30217 32188 37028 37524 41759 43673 48144 49997 54271

    Branche fictive -16303 -16985 -17518 -18502 -18801 -19708 -21085 -23212 -25951 -31089

    Total des valeurs ajoutes 340780 345270 349575 378698 395811 427561 454278 473956 517948 545689

    PIB hors primaire 315468 329280 341140 363725 379969 403088 430884 458114 489862 540445

    Produit intrieur brut 384385 389569 393381 426402 445426 477021 505015 527679 577344 615373

    Source : Haut Commissariat au Plan et calcul de la DEPF 4

  • 8/3/2019 Tableau Bord Sectoriel

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    Tableau de bord sectoriel : Valeurs ajoutes sectorielles

    Structure des valeurs ajoutes par branche aux prix courants (1)

    (En % du total des valeurs ajoutes) 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 1998-2000 2001-2007

    Secteur primaire 20,2 17,5 14,9 16,6 16,5 17,3 16,3 14,7 16,9 13,7 17,5 15,9

    Agriculture, chasse et services annexes 18,8 16,2 13,3 14,8 14,9 16,1 15,2 13,3 15,7 12,6 16,1 14,6

    Pche, aquaculture 1,4 1,3 1,6 1,8 1,6 1,2 1,1 1,4 1,2 1,1 1,4 1,3

    Secteur secondaire 27,7 28,2 29,1 27,6 27,3 27,9 28,5 28,2 27,2 27,3 28,3 27,7

    Industrie d'extraction 2,5 2,5 2,4 2,4 2,1 1,8 1,8 1,9 2,0 2,4 2,5 2,1

    Industrie (hors raffinage de ptrole) 17,3 17,9 17,5 16,3 16,4 17,2 17,3 16,3 15,7 15,0 17,6 16,3

    Industrie alimentaire et tabac 4,5 5,0 4,9 4,1 4,0 4,1 4,5 4,3 4,4 3,4 4,8 4,1

    Industrie du textile et du cuir 4,4 4,3 4,3 4,0 4,0 4,0 4,0 3,1 3,2 3,1 4,4 3,6

    Autres industries manufacturires 2,2 2,2 1,8 1,6 1,5 1,8 1,9 2,1 1,9 1,9 2,1 1,8

    Industrie chimique et parachimique 2,9 3,1 3,5 3,4 3,7 4,1 3,8 3,7 3,4 3,6 3,2 3,7

    Industrie mcanique, mtallurgique et lectrique 3,2 3,3 3,0 3,2 3,2 3,3 3,1 3,0 3,3 3,2 3,2 3,2

    Energie 3,6 3,6 4,1 3,4 3,3 3,2 3,1 3,4 3,1 3,0 3,8 3,2

    Raffinage de ptrole et autres produits d'nergie 0,6 0,4 0,9 0,4 0,3 0,1 0,2 0,3 0,3 0,2 0,6 0,2

    Electricit et eau 3,1 3,1 3,3 3,0 3,0 3,1 2,9 3,1 2,8 2,9 3,2 2,9

    Btiment et travaux publics 4,3 4,2 5,1 5,5 5,5 5,7 6,3 6,7 6,4 6,8 4,5 6,2

    Services 52,1 54,3 56,0 55,9 56,1 54,8 55,2 57,1 56,0 59,0 54,1 55,9

    Commerce 13,6 13,9 14,0 13,4 13,5 12,3 11,9 11,9 11,8 11,9 13,8 12,4

    Htels et restaurants 2,2 2,4 2,6 2,5 2,4 2,3 2,4 2,7 2,6 3,0 2,4 2,5

    Transports 4,9 4,9 4,6 4,4 4,4 4,0 4,1 3,8 3,5 4,3 4,8 4,0

    Postes et tlcommunications 2,0 2,3 2,3 2,9 3,1 3,2 3,4 3,5 3,5 3,6 2,2 3,3

    Activits financires et assurances 5,4 5,3 5,8 5,6 5,5 5,3 5,2 5,7 5,8 6,7 5,5 5,5

    Services rendus aux entreprises et services personnels 11,1 11,9 12,7 12,3 12,9 13,1 13,4 14,1 14,3 15,7 11,9 13,4

    Administration publique gnrale et scurit sociale 9,6 9,7 9,8 9,9 9,7 9,4 9,7 10,1 9,8 9,5 9,7 9,8

    Education, sant et action sociale 8,0 8,8 9,2 9,8 9,5 9,8 9,6 10,2 9,7 9,9 8,6 9,7

    Branche fictive -4,8 -4,9 -5,0 -4,9 -4,7 -4,6 -4,6 -4,9 -5,0 -5,7 -4,9 -4,8

    PIB hors primaire/PIB 82,1 84,5 86,7 85,3 85,3 84,5 85,3 86,8 84,8 87,8 84,5 85,4

    (1) part des branches dans le total des valeurs ajoutes courantes

    Source : Haut Commissariat au Plan et calcul de la DEPF

    Structure annuelle

    moyenne

    5

    T bl d b d i l V l j i ll

  • 8/3/2019 Tableau Bord Sectoriel

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    Tableau de bord sectoriel : Valeurs ajoutes sectorielles

    Structure des valeurs ajoutes par branche aux prix courants

    Secteur primaire

    Secteur secondaire

    Services marchands

    administrationpublique+ducation, sant

    0

    10

    20

    30

    40

    50

    60

    70

    80

    90

    100

    1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

    Evolution de la part des branches mergentes dans le PIB

    (prix courants)

    0

    2

    4

    6

    8

    10

    12

    14

    16

    18

    1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

    (En%)

    Btiment et travaux publics

    Services rendus aux entreprises et

    services personnels

    Education, sant et action

    sociale

    Postes et tlcommunications

    6

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    Agriculture

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    Tableau de bord sectoriel : Secteur de l'agriculture Direction des Etudes et des Prvisions Financires/ DI/ SBDCI

  • 8/3/2019 Tableau Bord Sectoriel

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    Evolution de la hauteur des prcipitations par principales villes prcipitation annuelles

    (En mm) moyennes

    80/81 81/82 82/83 83/84 84/85 85/86 86/87 87/88 88/89 89/90 90/91 91/92 92/93 93/94 94/95 95/96 96/97 97/98 98/99 99/00 00/01 01/02 02/03 03/04 04/05 05/06 06/07 07/08 80-89 90-95 96-00 01-08

    Moyenne des prcipitations (National) 270 439 321 372 386 386 468 386 524 436 424 300 264 412 225 706 558 479 275 320 388 389 491 511 228 375 223 251 395 344 467 357

    prcipitations dans les principales villes

    Ifrane 674 1046 653 624 854 1002 822 772 1274 831 980 737 464 864 483 1603 1171 1059 525 609 848 770 1128 1052 531 960 469 858 726 993 823

    Tanger 492 633 547 775 638 368 860 549 966 543 790 528 521 739 337 1323 1075 866 419 603 716 650 847 698 374 551 441 648 576 857 611

    Knitra 358 501 546 708 532 702 651 412 706 488 469 329 307 547 244 922 732 722 348 387 575 469 767 671 349 558 297 568 397 622 526

    Mekns 374 618 469 413 479 496 553 446 684 499 444 377 286 449 279 721 591 563 287 317 376 336 534 439 291 561 343 504 389 496 411

    Rabat 287 478 445 564 349 587 650 310 579 447 328 291 313 359 175 854 728 509 290 419 574 336 712 735 373 636 322 472 319 560 527

    Bni-mellal 125 515 237 293 383 337 340 356 441 339 393 211 188 335 192 545 479 389 245 283 290 364 397 415 213 346 180 336 276 388 315

    Agadir 292 356 197 165 213 206 452 405 339 193 205 93 119 175 115 635 396 325 174 151 125 276 179 228 215 249 90 292 150 336 195

    Safi 298 137 395 323 352 332 241 475 457 551 318 329 195 253 379 185 877 514 339 245 361 247 321 428 483 213 445 334 338 432 357

    Taza 563 365 527 412 452 504 500 734 387 565 538 496 376 329 444 220 724 620 630 270 358 683 424 536 665 341 490 494 458 493 499

    Oujda 251 252 109 243 238 420 189 175 207 246 350 208 223 246 217 271 172 237 204 146 262 298 274 354 211 230 249 231 248 206 268

    Source : Direction de la Mtorologie Nationale + Calcul de la DEPF

    Evolution de la moyenne des prcipitations au niveau national et de la production des crales

    17000

    27000

    37000

    47000

    57000

    67000

    77000

    87000

    97000

    107000

    80/81 81/82 82/83 83/84 84/85 85/86 86/87 87/88 88/89 89/90 90/91 91/92 92/93 93/94 94/95 95/96 96/97 97/98 98/99 99/00 00/01 01/02 02/03 03/04 04/05 05/06 06/07 07/08

    Production

    descralesenmilliersdeQX

    0

    100

    200

    300

    400

    500

    600

    700

    800

    Prcipitationsenmm

    Moyenne des prcipitations

    Production des crales

    8

  • 8/3/2019 Tableau Bord Sectoriel

    46/146

    Tableau de bord sectoriel : Secteur de l'agriculture Direction des Etudes et des Prvisions Financires/ DI/ SBDCI

  • 8/3/2019 Tableau Bord Sectoriel

    47/146

    Structure de la superficie cultive selon les principales cultures agricoles

    Crales

    LgumineusesOlagineuses

    Cultures industrielles

    Autres cultures (2)

    0

    20

    40

    60

    80

    100

    80/81

    81/82

    82/83

    83/8

    4

    84/85

    85/8

    6

    86/87

    87/88

    88/89

    89/90

    90/91

    91/92

    92/93

    93/9

    4

    94/95

    95/9

    6

    96/97

    97/98

    98/99

    99/00

    00/01

    01/02

    02/03

    03/0

    4

    04/05

    05/0

    6

    06/07

    (En%)

    10

    Tableau de bord sectoriel : Secteur de l'agriculture Direction des Etudes et des Prvisions Financires/ DI/ SBDCI

  • 8/3/2019 Tableau Bord Sectoriel

    48/146

    Production et rendement des principales cultures des crales

    Production : 1000 Qx Rendement annuel

    Rendement : Qx/Ha moyen

    80/81 81/82 82/83 83/84 84/85 85/86 86/87 87/88 88/89 89/90 90/91 91/92 92/93 93/94 94/95 95/96 96/97 97/98 98/99 99/00 00/01 01/02 02/03 03/04 04/05 05/06 06/07 07/08 80-89 90-95 96-00 01-08

    Bl dur

    Productions 6105 14062 12385 11713 13416 19813 11255 17659 17665 16167 22157 6818 6313 23423 4387 22698 8816 15444 7995 4274 10388 10315 17662 20248 9407 20955 5138 12400

    Rendements 5,2 12,7 9,6 10,4 12,0 16,6 10,1 16,0 15,1 12,9 17,8 6,3 5,6 17,5 5,3 18,2 9,1 13,7 7,4 4,0 10,6 11,7 16,2 18,2 8,9 19,6 6,1 13,4 12,0 11,5 10,8 13,4

    Bl tendre

    Productions 2817 7772 7318 8182 10166 18278 13019 22534 21604 19972 27232 8804 9417 31809 6520 36460 14349 28341 13540 9533 22776 23252 33806 35151 21024 42313 10688 25295

    Rendements 5,9 13,4 10,6 11,2 13,1 17,7 11,0 18,6 14,8 13,6 19,5 7,7 8,0 18,6 5,7 18,6 9,4 14,5 8,4 5,2 13,2 13,3 17,8 18,0 11,0 20,8 6,2 13,1 13,7 12,9 11,5 14,4

    Orge

    Productions 10390 23338 12277 14046 25414 35629 15433 34540 29986 21376 32525 10807 10268 37199 6077 38311 13242 19700 14740 4668 11552 16690 26204 27603 11021 25351 7625 13532

    Rendements 4,7 11,4 5,7 6,6 10,7 14,4 6,7 13,8 12,5 8,9 13,8 4,8 4,8 14,4 3,8 15,8 6,6 8,1 7,1 2,1 5,4 8,3 11,6 11,9 5,1 11,6 3,8 6,2 9,8 8,9 8,1 8,1

    Mas

    Productions 897 2469 2584 2640 3210 3069 2400 3580 4028 4356 3350 2156 923 2026 505 2351 3745 2005 1364 950 536 1989 1286 2241 501 2974 949

    Rendements 2,5 6,2 5,9 6,9 8,0 8,2 6,5 9,0 9,9 11,6 8,7 4,8 2,1 6,3 1,3 9,3 11,0 6,5 4,1 4,0 2,1 7,5 5,2 9,2 2,0 12,2 4,2 7,1 5,6 7,1 6,1

    Source: Ministre de l'Agriculture et de la Pche Maritime + Calcul DEPF

    Production et rendement des principales cultures olagineuses

    Production : 1000 Qx Rendement annuelRendement : Qx/Ha moyen

    80/81 81/82 82/83 83/84 84/85 85/86 86/87 87/88 88/89 89/90 90/91 91/92 92/93 93/94 94/95 95/96 96/97 97/98 98/99 99/00 00/01 01/02 02/03 03/04 04/05 05/06 06/07 80-89 90-95 96-00 01-07

    Tournesol

    Productions 87 63 158 190 241 433 1036 1535 964 1586 870 1460 446 608 112 1110 706 616 425 186 331 334 906 492 182 83 322

    Rendements 5,8 4,9 8,0 6,5 6,9 8,9 11,7 14,2 8,6 9,9 6,3 7,4 1,9 9,0 1,8 11,6 7,1 6,1 5,4 4,7 5,9 6,7 8,8 7,9 3,5 2,9 8,9 10,0 5,9 7,3 6,8

    Arachides

    Productions 178 407 316 354 290 250 346 650 233 148 205 348 344 301 142 186 446 451 424 388 446 403 211 515 470 446 496

    Rendements 5,6 11,1 13,6 14,2 12,1 12,1 16,8 19,3 9,8 6,1 11,6 15,1 16,1 10,0 16,6 14,1 12,4 16,3 16,7 21,3 20,5 19,8 9,8 23,9 24,1 22,3 25,2 12,6 11,9 15,8 20,7

    Source: Ministre de l'Agriculture et de la Pche Maritime + Calcul DEPF

    11

    Tableau de bord sectoriel : Secteur de l'agriculture Direction des Etudes et des Prvisions Financires/ DI/ SBDCI

  • 8/3/2019 Tableau Bord Sectoriel

    49/146

    Production et rendement des principales cultures industrielles

    Production : 1000 Qx Rendement annuel

    Rendement : Qx/Ha moyen

    80/81 81/82 82/83 83/84 84/85 85/86 86/87 87/88 88/89 89/90 90/91 91/92 92/93 93/94 94/95 95/96 96/97 97/98 98/99 99/00 00/01 01/02 02/03 03/04 04/05 05/06 06/07 80-89 90-95 96-00 01-07

    Betterave

    Productions 21073 23154 25886 25254 22446 26248 27503 29902 28770 29836 30362 27541 31623 31439 27174 27496 26128 28227 32364 28834 28359 29869 34285 31900 33015 25520 24840

    Rendements 370,3 406,2 390,4 475,6 398,7 475,5 453,1 487,8 455,9 464,0 438,8 528,6 506,8 499,8 467,7 484,9 415,4 566,8 504,1 533,0 536,1 502,0 528,3 527,3 475,0 517,7 491,4 434,5 482,3 497,2 510,4

    Canne sucre

    Productions 6215 5100 7349 7750 7201 7922 8481 10943 9848 10191 10277 9938 9459 9254 10313 8991 7427 12831 13694 13184 13240 9491 8986 8722 7870 9966 9339

    Rendements 863,2 671,0 781,8 685,9 562,6 638,9 652,4 729,5 647,9 679,4 694,4 658,1 618,3 617,0 692,2 628,7 669,1 565,3 625,3 757,7 739,7 687,7 713,2 492,8 591,7 695,0 485,6 681,5 659,6 642,2 621,0

    Source: Ministre de l'Agriculture et de la Pche Maritime + Calcul DEPF

    Evolution en indice de la production des principales cultures industrielles

    (Base 100 = 1980/81)

    50

    70

    90

    110

    130

    150

    170

    190

    210

    230

    250

    80/81

    81/82

    82/83

    83/84

    84/85

    85/86

    86/87

    87/88

    88/89

    89/90

    90/91

    91/92

    92/93

    93/94

    94/95

    95/96

    96/97

    97/98

    98/99

    99/00

    00/01

    01/02

    02/03

    03/04

    04/05

    05/06

    06/07

    (En%)

    Canne sucre

    Betterave

    Evolution en indice de la production des principales cultures des crales

    (Base 100 = 1980/81)

    0

    200

    400

    600

    800

    1000

    1200

    1400

    1600

    80/81

    81/82

    82/83

    83/84

    84/85

    85/86

    86/87

    87/88

    88/89

    89/90

    90/91

    91/92

    92/93

    93/94

    94/95

    95/96

    96/97

    97/98

    98/99

    99/00

    00/01

    01/02

    02/03

    03/04

    04/05

    05/06

    06/07

    07/08

    (En%)

    Bl dur Bl tendre Orge

    12

    Tableau de bord sectoriel : Secteur de l'agriculture Direction des Etudes et des Prvisions Financires/ DI/ SBDCI

  • 8/3/2019 Tableau Bord Sectoriel

    50/146

    Production et utilisation des agrumes

    1,0 2,0 3,0 4,0 5,0 6,0 7,0 8,0 9,0 10,0 11,0 12,0 13,0 14,0 15,0 16,0 17,0 18,0 19,0 20,0 21,0 19,0 Rythme de croissance(En milliers de tonnes) annuel moyen

    80/81 81/82 82/83 83/84 84/85 85/86 86/87 87/88 88/89 89/90 90/91 91/92 92/93 93/94 94/95 95/96 96/97 97/98 98/99 99/00 00/01 01/02 02/03 03/04 04/05 05/06 06/07 80-89 90-95 96-00 01-07

    Production 977 1002 960 1017 960 1185 960 1253 1444 1050 1468 1110 1230 1328 997 1400 1194 1591 1303 1400 979 1142 1315 1138 1320 1265 1285 5,0 -1,0 0,0 4,7

    Dont

    - Clmentine 280 293 245 243 245 346 290 300 421 225 311 273 300 343 276 332 337 352 325 360 175 286 349 300 331 334 356 5,2 4,2 2,0 12,6

    - Navel 225 190 200 200 223 280 234 285 370 210 335 284 315 277 244 273 247 300 251 245 182 227 227 220 249 228 212 6,4 3,0 -2,7 2,6

    - Maroc-late 360 400 380 437 360 418 326 500 512 468 632 416 470 530 337 583 425 688 520 498 432 387 468 397 463 440 382 4,5 -6,4 -3,9 -2,0

    Consommation locale 214 303 278 348 274 399 442 419 462 464 648 534 658 555 561 678 673 853 637 663 550 694 789 700 810 723 702 10,1 3,9 -0,6 4,1

    Dont

    - Clmentine 71 96 84 100 86 139 138 142 192 113 155 107 145 141 139 160 165 196 160 158 79 164 210 157 161 143 154 13,3 4,1 -0,2 11,8

    - Navel 56 74 76 69 60 103 130 130 138 127 176 173 232 169 193 186 177 232 187 181 163 195 191 207 213 204 185 12,0 8,6 -0,7 2,1

    - Maroc-late 64 111 68 132 78 110 124 100 114 167 239 187 219 186 154 243 241 324 217 203 211 219 253 219 311 252 219 7,5 -1,6 -4,3 0,6

    Transformation 74 96 81 148 144 178 48 253 339 148 134 45 93 216 35 96 7 128 83 140 38 18 43 2 20 21,1 -25,0 9,9

    Dont

    - Clmentine 10 16 6 12 23 29 2 22 45 3 18 3 1 25 0,1 15 0 0 2 10 0 1 0 0 0 20,1 -48,6 -9,8

    - Navel 11 7 4 32 40 40 1 64 81 12 29 3 2 29 0,1 5 0 3 1 2 0 0 0 0 0 28,2 -61,9 -19,5

    - Maroc-late 32 51 58 77 55 75 42 121 153 107 58 38 79 135 35 65 7 103 64 98 31 15 41 2 16 21,5 -20,1 10,8

    -1,8

    Exportations 690 602 601 522 542 607 470 581 643 438 686 531 480 557 401 626 514 610 583 597 390 430 483 437 490 543 583 -0,9 -1,8 -1,2 6,9

    Dont

    - Clmentine 199 181 155 131 136 178 150 136 184 109 138 164 154 177 137 158 172 156 163 192 95 122 139 143 170 190 201 -1,0 4,7 5,0 13,2

    - Navel 158 108 121 99 123 138 102 91 151