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TÂCHES POUR L’APPRENANT
LE JARDIN POTAGER, UN LABORATOIRE VIVANT
Mª Luisa Serrano Zuñeda Janvier- Mars 2010
Le jardin, un laboratoire vivant TÂCHES POUR L’APPRENANT _________________________________________________________________________
Mª Luisa Serrano 2 I. FRANCESC MAC
UNITÉ 1. UN PLAN AVANT LES PLANTES
Activité 1. LES OUTILS POUR LES TRAVAUX DES CHAMPS
Donnez un titre à chacune des illustrations ci-dessous. Choisissez parmi les termes suivants : binette,
serfouette, sécateur, cordeau, gants, houe, bêche, brouette, fourche-bêche, râteau, plantoir,
transplantoir.
1
2 3
4 5 6
7
8 9
10 11 12
Le jardin, un laboratoire vivant TÂCHES POUR L’APPRENANT _________________________________________________________________________
Mª Luisa Serrano 3 I. FRANCESC MAC
Regardez les photos pendant 60 secondes, puis cachez la feuille et essayez de lister tous les outils dont vous vous souvenez…
Demandez à votre voisin : qu’est-ce que tu as vu ?
Le jardin, un laboratoire vivant TÂCHES POUR L’APPRENANT _________________________________________________________________________
Mª Luisa Serrano 4 I. FRANCESC MAC
Activité 2. OUTILS ET TÂCHES
En vous inspirant de l’exemple, complétez les rubriques ci-dessous:
Exemple
C'est un arrosoir un râteau un transplantoir une binette Il sert à ramasser les feuilles et à aplanir le sol.
1
C'est une houe une brouette un transplantoir une bèche Il/elle sert à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2
C'est un arrosoir un râteau un sécateur une binette Il/elle sert à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3
C'est une houe une brouette un transplantoir une bèche Il/elle sert à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4
C'est un râteau une brouette un arrosoir une bèche Il/elle sert à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Mª Luisa Serrano 5 I. FRANCESC MAC
Activité 3. OUTILS ET TÂCHES
À quel texte correspond chaque illustration ? Écrivez la lettre que vous trouverez à côté de l’image en dessous de la description donnée et essayez d’expliquer votre réponse à votre voisin.
1. La houe est un très vieil outil qui possède un fer emmanché unique
recourbé qui sert à rompre les mottes ou à en briser la couche superficielle.
A
2. La binette, très utilisée, permet de rompre la croûte sèche qui se forme à la surface du sol et qui empêche la remontée de l'eau par capillarité et freine l'évaporation. Elle sert a aussi à éliminer les mauvaises herbes
B
3. La bêche est l’outil le plus utilisé, surtout pour les terres assez légères. Elle est dotée d’un manche souvent terminé par une boule et à l’autre côté une planche en fer un peu arrondie. Elle sert à retourner la terre ou à creuser un trou de plantation
C
4. Le transplantoir est une petite pelle métallique, généralement arrondie, qui sert principalement à pratiquer des trous dans le sol pour repiquer ou déplacer des plantes
D
5. Un sécateur est un outil à deux branches dont l’une se termine par une lame et l’autre par une contre-lame. Il set à tailler et il est indispensable pour rafraîchir les racines d’une plante, couper les tiges des fleurs, des arbustes ou des légumes
E
6. Le plantoir est un outil souvent tout en acier qui sert à creuser les trous pour le repiquage des jeunes plants. On l’utilise aussi, au moment des semis, pour ouvrir les trous des graines placées en poquets.
F
7. Le râteau cet outil, dont le fer a la forme d’un peigne, sert à affiner la terre, à niveler, ou encore à couvrir un semis. On l’utilise un peu à la manier d’un balai qui permet de ramasser les mauvaises herbes coupées, les feuilles mortes, etc.
G
8. La brouette est indispensable pour tous les travaux au jardin potager pour les lourdes charges. Grâce à elle, on transporte du compost, du fumier, ou de la terre dans le jardin. En général elle est faite en métal et il en existe aussi à deux roues. Elle doit être solide et légère
H
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Mª Luisa Serrano 6 I. FRANCESC MAC
Complétez le tableau ci-dessous en utilisant les informations antérieures
Nommez Décrivez On l’utilise pour ?
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Mª Luisa Serrano 7 I. FRANCESC MAC
Activité 4. LE JEU DES OUTILS
La classe est divisée en deux groupes. L’un des groupes reçoit les cartes des noms des outils et l’autre
groupe les cartes de l’utilité des outils. Après, en binôme, vous essaierez de faire correspondre la
carte du nom de l’outil avec la carte de son utilité. Le gagnant sera le premier groupe qui finit.
Elle sert à
éliminer les
mauvaises
herbes
Il sert à
ramasser les
feuilles et à
aplanir le sol
Il sert à couper
des tiges des
fleurs, des
arbustes ou des
légumes
Il sert à creuser
les trous pour
déposer les
graines ou pour
repiquer des
jeunes plants
Elle sert à
transporter les
lourdes charges
dans le jardin
potager
Il sert à
transporter l’eau
d’arrosage
Elle sert à
ameublir le sol, à
rompre les
mottes ou à
briser la couche
superficielle du
sol
Elle sert à
retourner la
terre ou à
creuser un trou
de plantation
Il sert à faire la
récolte des
légumes, fruits…
et à les
transporter
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Mª Luisa Serrano 8 I. FRANCESC MAC
L
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Mª Luisa Serrano 9 I. FRANCESC MAC
Activité 5. Document : LES TÂCHES AGRICOLES (de A à Z)
Arroser : apporter artificiellement de l'eau aux plantes
Blanchiment : action de priver certaines plantes de lumière afin de bloquer la formation de chlorophylle
pour blanchir leur feuillage et le rendre plus tendre, et pour en adoucir le goût.
Bêchage : action de labourer la terre sur une profondeur correspondant à la hauteur de la lame de la bêche
Binage : action d'ameublir le sol sur une faible profondeur avec un outil à lame (binette, serfouette) afin de rompre la croûte superficielle de terre déshydratée, de permettre la pénétration de l'air, de l'eau et d'éviter l'évaporation par capillarité.
Bornage : opération suivant le repiquage d'un plant et consistant à faire un trou au plantoir immédiatement
à côté du premier pour resserrer la terre sur les racines du plant.
Bouturage : technique de multiplication consistant à prélever une partie d'une plante et à favoriser son
enracinement. Le bouturage permet de conserver la qualité de la plante mère.
Buttage : action de ramener la terre au pied d'une plante, généralement avec un
râteau.
Composter : mettre au sol un mélange terreux résultant de la décomposition de
substances végétales.
Désherber : opération destinée à supprimer les mauvaises herbes dans les cultures.
Il s'agit de les arracher à la main ou de trancher leurs racines avec un outil comme la
binette ou la serfouette.
Éclaircissage : action de supprimer certains plants lorsque le semis a été trop dru. En
éclaircissant, on favorise le développement des plants restés en place.
Élaguer ou ébrancher: dépouiller (un arbre, un arbuste) de ses branches et
branchages superflus. Couper ou casser, partiellement ou totalement, les branches
d'un arbre.
Repiquage : action de transplanter une plante à sa place définitive, dans des
conditions lui permettant un plein développement. On peut repiquer une plante plusieurs fois pour la
fortifier.
Semer : action de préparer la terre pour le semis et de mettre le semis
dans le sol. On peut semer en ligne qui consiste à aligner les graines
dans un sillon ; on peut semer à la volée, quand on projette les graines
sur la surface du sol
Le jardin, un laboratoire vivant TÂCHES POUR L’APPRENANT _________________________________________________________________________
Mª Luisa Serrano 10 I. FRANCESC MAC
1. Indiquez les outils nécessaires pour faire :
a) La semence______________________________________
b) Le repiquage______________________________________
c) Le bouturage _______________________________________
d) Le désherbage _______________________________________
e) L’arrosage __________________________________________
2. Complétez les phrases avec les informations du document ci-dessus.
a) L’action d'ameublir le sol sur une faible profondeur avec un outil à lame comme ……………………
..………………………….. , afin de rompre la croûte superficielle de terre déshydratée et de permettre
………………………………………………………………………… et d'éviter l'évaporation par capillarité, s’appelle
……….…………………………………………………………………………………………………………………………………………..
b) Pour blanchir les laitues on doit les …………………………………….……….. Cela rend les feuilles …………
…………………………………………………………………………………..……………..…………………………………………..……
c) Quand on sème des carottes et que les plantes germent, on doit éclaircir pour que ……………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
d) Une technique pour reproduire asexuellement un végétal est le …………................................. ,
qui consiste à prélever une partie d'une plante et à favoriser ……..………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
e) Quand on transplante une plante a sa place définitive, on ………………………………………………………
Le jardin, un laboratoire vivant TÂCHES POUR L’APPRENANT _________________________________________________________________________
Mª Luisa Serrano 11 I. FRANCESC MAC
Activité 6. LES CONSIGNES. LE REGLEMENT DU TRAVAIL AU JARDIN
Les consignes : qui parle ? L'élève ou le professeur ? Répondez en mettant une croix dans la
colonne correspondante. Vous imaginez ensuite dans quel contexte cette phrase peut être dite ou
entendue
Professeur Elève Situation possible
1. Répète, je n'ai pas compris la fin de ta phrase
2. Je peux sortir, s'il vous plaît ?
3. Brouette, comment ça s'écrit ?
4. Taisez-vous ou je me fâche !
5. Vous me ferez ça pour la semaine prochaine.
6. Je n'ai pas eu le temps d’arroser tout cela.
7. Votre exposé est terminé ?
8. On doit planter ou semer les carottes ?
9. J'ai oublié mon cahier chez moi.
10. On peut travailler en binôme.
11. Il faut mettre les outils sous abri!
12. Faites le repiquage !
13. Tiens, porte ce livre dans la classe d’à côté.
14. Vous apprendrez ça pour la prochaine fois.
15. Je ne vois pas bien le tableau.
16. Les tâches sont-elles bien organisées ?
17. Arrêtez de copier sur votre voisin !
18. Tu as vu quelle heure il est ?
19. Il faut nettoyer le jardin, ramassez les papiers !
20. Des vêtements usagés sont conseillés !
Le jardin, un laboratoire vivant TÂCHES POUR L’APPRENANT _________________________________________________________________________
Mª Luisa Serrano 12 I. FRANCESC MAC
Règlement du travail au jardin
Le travail au jardin doit respecter quelques normes. À votre avis, qu’est-ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut
pas faire au jardin potager ? En vous inspirant notamment de l’activité précédente, imaginez une charte du
travail qui contienne les règles sur l’organisation du travail, sur l’utilisation des outils, sur le comportement
des élèves, …..
Travail individuel
À mon avis, les règles les plus importantes sont :
Travail au jardin
Règlement intérieur
Pendant le travail au jardin, je dois
1. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Etc.
Pendant le travail au jardin, je ne dois pas
1. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Etc.
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Mª Luisa Serrano 13 I. FRANCESC MAC
Mise en commun des normes rédigées individuellement pour obtenir le règlement du travail au potager
Vous trouverez ci-dessous un exemple de présentation du document
Travail au jardin
Règlement intérieur
Pendant le travail au jardin, je dois
1. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Etc.
Pendant le travail au jardin, je ne dois pas
1. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Etc.
Fait à ……………………….. , le ……………………………….
Signature
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Mª Luisa Serrano 14 I. FRANCESC MAC
Activité 7. LA MISE EN MARCHE
Matériel: boussole, mètre, crayon et cahier
Introduction
Il faut commencer par travailler sur le papier. Faire le plan du terrain et déterminer la taille et l’emplacement
des cultures, en tenant compte de l’exposition au soleil, l’orientation des vents dominants, la nature du sol...
Si on décide d’installer un système d’arrosage automatique et des composteurs, on doit les dessiner sur le
plan.
Exposition et orientation : le potager doit bénéficier d’un bon ensoleillement régulier et être abrité du vent.
L’idéal est un terrain orienté nord-sud, légèrement en pente vers le sud, suffisamment large pour pouvoir y
installer des planches de cultures est-ouest.
Déroulement
Au terrain:
1) Pour commencer, vous dessinez un croquis et vous indiquez les limites de l’espace disponible
2) Avec la boussole, on signale le positionnement de l’orientation sud et nord sur le dessin
3) Avec le mètre on mesure la longueur de chaque coté du champ et on les note au dessin. On doit
prendre les mesures correctement.
Dans la classe :
1) Calculer le périmètre total du terrain
2) Calculer la superficie totale du terrain
3) Décider du meilleur positionnement des cultures
4) Décider si on met en place quelques arbres, arbustes, lianes, et quelles seront les espèces les plus
convenables
En binôme, répondez les questions suivantes :
1. Faites des opérations pour obtenir le périmètre et la superficie du jardin potager et donnez le
résultat
Périmètre total =
Superficie totale =
Superficie des cultures =
2. Faites le plan du jardin à l’échelle convenue
3. Dessinez sur le plan la localisation des plantes que vous proposez.
Le jardin, un laboratoire vivant TÂCHES POUR L’APPRENANT _________________________________________________________________________
Mª Luisa Serrano 15 I. FRANCESC MAC
Activité 8. LE POTAGER EN PARCELLES. LA MÉTHODE ET SES SECRETS
Matériel : une bobine de raphia, un mètre, des piquets, du compost, des carreaux, des tuyaux poreux
transpirants
On propose de faire les cultures en parcelles, selon la méthode de Gaspar Caballero de Segovia, que le professeur vous a déjà expliqué. Les principes à prendre en considération vous sont proposés dans les languettes suivantes qui sont dans le désordre
En groupe de 3 ou 4, mettez dans un ordre logique les languettes que le professeur vous
donnera
PLACEZ LES CULTURES TRÈS PROCHES POUR PRESERVER L’HUMIDITÉ DU SOL
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
PLACEZ DES TUYAUX POREUX SUR CHAQUE CÔTE DE LA PARCELLE POR L’ARROSAGE
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
PRÉSERVEZ LA ROTATION DES CULTURES
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
DELIMITEZ LES PARCELLES AVEC DES PIEUX UNIS AVEC DE LA FICELLE
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
ASSOCIEZ LES PLANTES « AMIES » ET ÉVITEZ D’Y JOINDRE CELLES QUI « NE S’AIMENT PAS »
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
DESSINEZ UNE ALLÉE CENTRALE DE 30 CM DE LARGE
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
PLACEZ DES CARREAUX SUR LES ALLÉES QUI PERMETTENT DE MARCHER SANS PIÉTINER LE SOL
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
ORGANISEZ LE TERRAIN EN QUATRE PARCELLES RECTANGULAIRES DE 1,5 m X 6 m
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
METTEZ UNE COUCHE SUPERFICIELLE DE COMPOST SUR LE SOL DE CHAQUE PARCELLE
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
CULTIVEZ DES HERBES AROMATIQUES ENTRE LES CARREAUX DES ALLÉES
Le jardin, un laboratoire vivant TÂCHES POUR L’APPRENANT _________________________________________________________________________
Mª Luisa Serrano 16 I. FRANCESC MAC
Rédigez les consignes des languettes selon l’ordre convenu par toute la classe
Le jardin, un laboratoire vivant TÂCHES POUR L’APPRENANT _________________________________________________________________________
Mª Luisa Serrano 17 I. FRANCESC MAC
LES BONNES ASSOCIATIONS ET LA RONDE DES CULTURES
Principes des cultures associées : Il y a quelques associations de végétaux « qui s’entendent bien » parce qu’ils ne se font pas concurrence ou parce qu’ils attirent les animaux amis des cultures :
Les carottes, le céleri, le fenouil, le persil (les ombellifères) à côté de l’ail, les asperges, l’échalote, les poireaux (les liliacées)
Les choux, les navets, les radis (les crucifères) à côté des haricots, des pois, des lentilles (les légumineuses)
Les ails, les asperges, les échalotes, les poireaux (les liliacées) séparés des aubergines, des poivrons, des tomates (les solanacées) ou des légumineuses
Association de légumes et de fleurs qui protègent les plants de légumes des ravageurs (œillet d’Inde associé avec la tomate - marguerite, associé avec l’oignon, la carotte)
Le thym, le basilic, les capucines, les œillets d’Inde cultivés au milieu ou à proximité des rangs de légumes attirent les insectes favorables aux cultures et éloignent les insectes nuisibles ou prédateurs, c’est à dire, les insectes ennemis des cultures
Sur la rotation des cultures
La rotation des cultures est un aspect important du jardinage, particulièrement pour les potagers. Dans la mesure où la croissance d’une récolte dépend largement des nutriments issus du sol, il sera préférable de regrouper les légumes qui ont les mêmes exigences nutritionnelles et l’année suivante les déplacer sur une autre parcelle de manière à tirer le maximum des réserves du sol de chaque parcelle cultivée
Elle favorise aussi le contrôle des parasites et des maladies. Si l’on place la même plante au même endroit chaque année, il est probable que des insectes et des maladies s’y développent et fassent de cette plante leur proie. Au contraire, si les plantes sont transférées d’une parcelle à l’autre, les parasites ne nuiront pas les nouvelles plantes cultivées et disparaîtront ou bien leur population va se réduire de façon significative avant que l’on ne replace la plante-hôte à ce même endroit.
Voici le plan de base pour une rotation sur 4 ans:
Solanacées
Légumineuses
Crucifères
Ombellifères
Liliacées
Astéracées
Chénopodiacées
Cucurbitacées
Le jardin, un laboratoire vivant TÂCHES POUR L’APPRENANT _________________________________________________________________________
Mª Luisa Serrano 18 I. FRANCESC MAC
Exemple de distribution des parcelles et des cultures
Toutes les informations données doivent être interprétées avec l’aide du professeur. Au début, tu auras
beaucoup de mal à comprendre touts les mots, mais il faut chercher le sens général. Puis, petit à petit, tu
seras amené à connaître tous les mots utilisés et à comprendre les textes.
À vous de faire :
1. Faites les parcelles en suivant les informations données ci-dessus. Vous pouvez, aussi, adapter les parcelles à votre terrain
2. Faites une bande dessinée ou rédigez un petit texte pour expliquer comment vous avez fait les parcelles des cultures sur votre terrain en utilisant les termes : d’abord, ensuite, puis, enfin
3. Dessinez les parcelles à la même échelle du plan du jardin, situez-les sur le plan et écrivez le nom des légumes à cultiver sur chacune
OMBELLIFÈRES
LILIACÉES -
ASTERACÉES CHÉNOPODIACÉES
CUCURBITACÉES
-- LÉGUMINEUSES
CRUCIFÈRES -- SOLANACÉES
------ 1,5 m --- ---- 1,5 m ------- ----- 1,5 m ----- ---- 1,5 m ---
Parcelle 1 Parcelle 2 Parcelle 3 Parcelle 4
Parcelle 1
Le jardin, un laboratoire vivant TÂCHES POUR L’APPRENANT _________________________________________________________________________
Mª Luisa Serrano 19 I. FRANCESC MAC
UNITÉ 2. LÉGUMES ET CULTURES
Document : TABLE DES LÉGUMES
Photo Nom et famille Part comestible
Semer / planter
Emplacement et sol entretien Récolte
Le radis
Raphanus sativus
F. Crucifères
La racine
Semez au cours de toute
l’année
Conseil : Éclaircir si les plantes sont très proches
Emplacement ensoleillé,
mais tolère un peu d’ombre
Sol léger, bien humifère et
riche en humus
Binez, désherbez et arrosez fréquemment,
quand il fait chaud.
On le récolte quand il
est suffisamment développé, au fur et à
mesure des besoins, de 4 à 6 semaines après le
semis
La carotte
Daucus carota
F. Ombellifères
La racine
Semez au cours de toute
l’année
Conseil : Éclaircir si les plantes sont très proches
Emplacement ensoleillé
Sol léger, profond, bien humifère et riche en humus
Binez, désherbez et arrosez fréquemment,
quand il fait chaud
Elle germe lentement et on les récolte après 3 ou 4 mois, au fur et à
mesure des besoins
La blette
Beta vulgaris
F. Chenopodiacées
Les feuilles
Semez au cours de toute l’année
Plante bisannuelle
Emplacement ensoleillé,
mais tolère un peu d’ombre
Sol profond, bien humifère et riche en humus
Binez et désherbez Arrosez régulièrement,
mais elle supporte la sècheresse
On la récolte après 3 mois, pendant toute
l’année
Le chou
Brassica oleracea
F. Crucifères
Les feuilles
Semez ou plantez de janvier
à septembre
Emplacement ensoleillé
Le sol n’a pas besoin
d’apport supplémentaire de compost
Binez, désherbez et
arrosez fréquemment
On le récolter après 4 mois, quand le cœur
est bien fait
Le jardin, un laboratoire vivant TÂCHES POUR L’APPRENANT _________________________________________________________________________
Mª Luisa Serrano 20 I. FRANCESC MAC
Photo légume Nom et famille Part comestible
Semer / planter
Emplacement et sol entretien Récolte
Le pois
Pisum sativum
F. légumineuses
La semence
Semez d’octobre à février
Emplacement ensoleillé Le sol, léger et profond,
n’a pas besoin d’apport supplémentaire
de compost
Binez, désherbez et arrosez abondamment en cas de sécheresse
Quand la plante fait 15 cm, elle a besoin
d’un tuteur
Après 3 ou 4 mois,
quand les gousses sont vertes et bien formées,
on peut les récolter
La laitue
Lactuca sativa
F. composées
La feuille
Semez ou plantez au cours
de toute l’année
Emplacement ensoleillé, mais tolère bien un peu
d’ombre
Sol riche en humus
Gardez le sol humide
mais évitez l’excès d’humidité
Selon les variétés, liez pour garder les feuilles
jaunes
Après 2 ou 3 mois,
quand la plante a grandi En semant de quinzaine
en quinzaine on peut échelonner la récolte
L’oignon
Allium cepa
F. Liliacées
Le bulbe
Semez de septembre à novembre. Eclairez après
les semis. Plantez de janvier à juillet.
Plante bisannuelle
Emplacement ensoleillé
N’a pas besoin d’apport
supplémentaire de compost
Arrosez
éventuellement, les oignons n’aiment pas
les sols humides
Récolter après 4 ou 5 mois, quand les tiges
sont sèches
La tomate
Solanum
lycopersicum
F. Solanacées
Le fruit
Semez sous abri en février-mars et plantez en terre
quand la plante mesure une quinzaine de cm. Avant de planter mettez des tuteurs
dans le sol
Emplacement ensoleillé
Il faut apporter au sol du compost supplémentaire
Désherbage recommandé
Arrosez abondamment, mais
pas le feuillage
Nécessite un tuteur
Les fruits se récoltent après 3 ou 4 mois, quand
ils sont mûrs
Le jardin, un laboratoire vivant TÂCHES POUR L’APPRENANT _________________________________________________________________________
Mª Luisa Serrano 21 I. FRANCESC MAC
Activité 1. LÉGUMES (1) :
1) Donnez le nom vulgaire et le nom scientifique des légumes ci-dessous. Posez la question à votre voisin: qu’est-ce que c’est ?
1
2
3
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12
Le jardin, un laboratoire vivant TÂCHES POUR L’APPRENANT _________________________________________________________________________
Mª Luisa Serrano 22 I. FRANCESC MAC
1) En vous aidant du tableau ci-dessous, exprimez le goût en parlant de chacune des photos sur les modèles suivantes : J’aime…la tomate, je ne l’aime
pas…, je l’aime bien…, je l’adore…, je la déteste et qualifier le goût avec un adjectif
GOÛTS ET PRÉFÉRENCES
Goût : Légume : Pourquoi ?
2) Faites la statistique du groupe. Pour cela, il faut, d’abord, faire une enquête des goûts de vos camarades : ce qu’ils aiment, ce qu’ils n’aiment pas,
ce qu’ils adorent et ce qu’ils détestent et donnez des pourcentages.
BOÎTE À GOÛTS:
Sucré / sucrée Sec / sèche délicieux/délicieuse
Doux /douce Salé/salée épicé / épicée Amer /amère
Bon / bonne mauvais / mauvaise acide
Amer
Le jardin, un laboratoire vivant TÂCHES POUR L’APPRENANT _________________________________________________________________________
Mª Luisa Serrano 23 I. FRANCESC MAC
Activité 2. LÉGUMES (2)
1. Qu’est-ce qu’on doit faire pour bien faire pousser les légumes? Que peut-on manger ? En vous inspirant de l’exemple de la première colonne,
complétez le tableau ci-dessous :
2. À l’oral et par binômes, posez-vous des questions selon le modèle, en utilisant les différentes légumes et répondez:
(a) Quand sème-t-on les carottes ? (b) Quand plante-t-on les blettes ? (c) Quel est l’emplacement préférable pour les tomates ?
une blette
une carotte
Un chou Une laitue
Un oignon
Des pois Un radis Une tomate
Quand semer ?
pendant toute
l’année
___________
___________
___________
___________
___________
___________
___________
Quand planter ?
___
___________
___________
___________
___________
___________
___________
___________
Préfère emplacement
ensoleillé
___________
___________
___________
___________
___________
___________
___________
Arroser
Régulièrement, Pas beaucoup
___________
___________
___________
___________
___________
___________
___________
Biner
___
___________
___________
___________
___________
___________
___________
___________
Récolte
Au cours de toute l’année
___________
___________
___________
___________
___________
___________
___________
Dans cette plante que mange-t-on ? ( 1)
Les feuilles
___________
___________
___________
___________
___________
___________
___________
(1) Choisissez entre : Racines, bulbes, tubercules, feuilles, fleurs, fruits et graine
Le jardin, un laboratoire vivant TÂCHES POUR L’APPRENANT _________________________________________________________________________
Mª Luisa Serrano 24 I. FRANCESC MAC
Activité 3. QU’EST-CE QUE C’EST (sur les plantes potagères) ?
Les documents ci-dessous correspondent à la description des plantes potagères suivantes : carottes, tomates, pois, fèves et radis. Lisez-les attentivement !
Plante annuelle ou bisannuelle, probablement d’origine asiatique, cultivée depuis très longtemps pour manger sa racine pivotante et charnue, comestible cru. La racine est de forme variable et couleur généralement, rouge. Les feuilles velues, plus ou moins grandes, oblongues et aux bords découpés sortent directement des racines. Cette plante développe une tige ramifiée qui donne
des fleurs blanches ou lilas. Les fruits contiennent des graines rouges aplaties B
Plante originaire d’Afghanistan, région méditerranéenne et Europe. Elle est cultivée dans notre pays pour la consommation de sa racine charnue et de couleur orange, parfois blanche. Cette plante bisannuelle ne fleurit que la seconde année. Elle présente un feuillage très vert et finement découpé et qui exhale une odeur aromatique particulière bien reconnaissable. Les tiges, droites et verticales, portent des fleurs blanches disposées en ombrelle. C’est un aliment très intéressant pour ses qualités nutritives, qui contient du carotène, du glucose
et des albuminoïdes et qui est conseillé notamment par son grand apport en vitamine A. C
Plante originaire d’Asie qui est cultivée pour ses graines depuis longtemps. Il s’agit d’une des premières espèces cultivées. C’est une plante annuelle qui atteint en général de 60 cm à plus de 1 m et qui se compose d’une tige creuse et dressée, à arêtes marquées (section carrée). Les feuilles, glauques, sont composées de 4 à 6 folioles de 5 à 10 cm, épaisses, ovales et pointues. Les fleurs, en petites grappes situées à la base des feuilles, sont blanches, parfois rosées, et tachées de noir. Les fruits sont les gousses, de couleur verte, de 15 cm de long, et parfois beaucoup plus selon les variétés, qui contiennent une dizaine de graines assez grosses, ovales et aplaties, de couleur verte
ou brune A
Cette plante annuelle, grimpante est cultivée comme légume de fin de l’hiver au début de printemps. Elle est connue depuis l’âge du bronze et Il est probable que ce légume soit originaire d’Europe. Les tiges grêles, creuses, parfois grimpantes, atteignent 2 m de haut. Les feuilles sont composées d’une nervure principale terminée par une vrille qui permet à la plante de s’accrocher. Les fleurs, blanches ou violettes, donnent naissance à des gousses d’une dizaine de graines qu’on
récolte encore vertes D
Plante herbacée vivace, cultivée dans nos régions pour la consommation de ses fruits, elle est
originaire de l’Amérique tropicale et son nom dérive d’un mot aztèque. Cette plante atteint
parfois 2 m et présente des tiges anguleuses, ramifiées à partir de bourgeons axillaires, tandis que
les bourgeons terminaux produisent des fleurs. Les feuilles, qui sortent à chaque nœud, sont
alternes, longues de 10 à 25 cm, sont composées, imparipennées et composées de 5 à 7 folioles
aux lobes très découpées. Le bord du limbe est denté. Ces fruits sont des baies, rouges ou jaunes.
Les fleurs, réunies en inflorescences, sont de couleur jaune et les fruits, charnus sont des baies à
graines très nombreuses E
Le jardin, un laboratoire vivant TÂCHES POUR L’APPRENANT _________________________________________________________________________
Mª Luisa Serrano 25 I. FRANCESC MAC
1. Choisissez le texte qui correspond à chacune des plantes en inscrivant la lettre qui convient :
Carottes Pois Fèves Tomates Radis
2. Complétez les phrases en cherchant des informations dans les textes ci-dessus:
A. Les carottes et les radis sont cultivés pour la consommation de leurs _______________
B. La plupart des plantes potagères sont des plantes ______________________________
C. Les plantes _______________________________________ sont des légumes de graine
D. On mange la carotte en salade par ___________________________________________
E. Le _________________________________________________ sont des plantes annuelles et
___________________________________________________ sont des plantes bisannuelles
3. De quelle plante s’agit-il ? Cochez la lettre correspondante (plusieurs réponses sont parfois
possibles)
A B C D E
Plante cultivée pour ses fruits qui sont des baies rouges
Plante cultivée pour sa racine charnue et rouge
Elle a une racine orange, riche en vitamine A
Elle a des feuilles composées. On mange les graines
Plante cultivée pour la consommation de ses racines
De cette plante, on en mange les fruits
Elle a des fleurs disposées en ombelle
Plante originaire d’Asie
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Mª Luisa Serrano 26 I. FRANCESC MAC
Activité 4. LE CALENDRIER DU JARDIN POTAGER
Objectif : connaître le moment indiqué pour les différentes tâches à faire, quand on cultive des légumes
QUELQUES INFORMATIONS
L’automne : Après les dernières récoltes de concombres, courgettes, aubergines, haricots, betteraves, tomates.., les parcelles se vident. C’est le temps d’apporter du compost sur les parcelles libérées qui peuvent accueillir des semis ou de jeunes plants : épinards, poireaux, laitues d’hiver, échalotes
Au cours de l’hiver les derniers légumes sont cueillis et on doit surveiller ceux qui restent sur les parcelles et les protéger contre les gelées. C’est le temps de nettoyer l’outillage de préparer le sol pour les travaux qui suivront
Au printemps : les parcelles sont occupées de semis ou de jeunes plantes. Les premières récoltes sont savourées alors que les parcelles portent les promesses de celles à venir.
L’été : à l’approche de l’été, c’est une explosion de verdures, de couleurs et d’odeurs chauffées par le soleil,
avec la succession régulière de récoltes de légumes verts.
MOIS SEMER PLANTER RÉCOLTE TACHES
Janvier Laitues, radis, choux, frisée, pois blettes, carottes, poireaux, épinards
Ails, laitues,
oignons, choux
Blettes, laitues, frisées,
épinards pois, choux, radis,
carotte, persil
Tasser la terre si le
gel la soulève
Février Oignons, laitues, artichauts, pois
tomate (sous abri), épinards, radis,
carottes, céleri, choux, frisée, persil
Ails, laitues, frisée
choux, fraisiers,
oignons
Frisées, carotte Semer les tomates
sur couche
Mars Oignons, épinards, artichauts, radis,
choux, haricot, carottes, persil,
courgette, fraisier, pomme de terre
Céleri, laitues,
frisée, choux,
oignons
Frisées, carottes, pois,
fèves
Arroser et biner,
tuteurer les pois
Avril Oignons, épinards, carottes, céleri,
choux, courgette, fraisier, haricot,
persil, radis, blettes, laitues
Laitues, tomates,
chou, céleri,
aubergines et
poivrons
Frisées, carotte, pois, fèves Arrosage régulier,
repiquage de
tomates,
aubergines, Mai Aubergines, épinards, choux,
carotte, céleri, courgette, persil,
fraisier, haricot, poivron
Laitues, tomates,
Céleri chou,
Pois, frisées, carottes pois,
fèves, oignons,
Arrosage régulier.
Tuteurer, pincer et
ébourgeonner les
tomates. Juin Aubergines, carotte, choux, céleri,
courgette, poivron, Chou-fleur,
radis, blettes, laitues
Laitues, tomates,
chou, Céleri,
oignons
Carottes, haricots, pois,
pommes de terre
Arrosage fréquent.
Tuteurer les haricots
Juillet Carottes, céleri, choux, Chou-fleur,
radis, blettes, laitues
Laitues, chou,
Céleri, oignons
Carottes, haricots, Chou-
fleur, tomates, poivrots,
pommes de terre
Arrosage fréquent,
Binage si convient
Août Chou-fleur, épinards, carotte,
choux, frisée, radis, laitues, blettes
Laitues, choux Carottes, haricots, poivrots,
chou-fleur, tomates,
pommes de terre
Arrosage fréquent
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Exemple d’un calendrier produit par un élève
Septembre Epinards, carottes, choux, frisée,
oignons, laitues, blettes, radis
Laitues, frisée,
choux
Carottes, haricots, chou-
fleur, poivrons, haricots
courgettes, aubergines,
pommes de terre, tomates,
Désherber et faire la
pile du compost
Octobre Epinards, carotte, choux, oignons,
pois, fèves, laitues, radis, blettes
Laitues, frisée,
choux
Carottes, haricots,
poivrons,
Préparer les
parcelles de cultures
et abonner
Novembre Epinards, carotte, choux, oignons,
pois, fèves, radis, blettes
Laitues, choux,
ails
Carottes, laitues Préparer du
compost
Décembre Epinards, choux, fèves, blettes,
radis
Laitues, ails Carottes, laitues
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Mª Luisa Serrano 28 I. FRANCESC MAC
Élaborez le calendrier du jardin potager à partir des informations précédentes et en vous aidant de l’exemple :
LÉGUME Janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre
Tomates
Pommes de
terre
Carottes
Radis
laitues
Epinards
Petits Pois
Haricots
Oignons
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Mª Luisa Serrano 29 I. FRANCESC MAC
Activité 5. CRÉEZ UNE FICHE D’IDENTITÉ POUR CHAQUE LÉGUME QUI SE TROUVE SUR LE
CALENDRIER DU JARDIN POTAGER ET LA METTRE SOUS PLASTIQUE SUR LE TERRAIN MÊME
Modèle de production d’un élève : Modèle de fiche pour faire à la classe :
PHOTO OU DESSIN
Nom vulgaire et nom scientifique. Famille
Description
Culture et entretiens
Cols
Brassica oleracea
Planta herbàcia perenne o bianual de la
família de les crucíferes que pot arribar
als 3 m d’altura si la deixem fer tot el
cicle vital. A la primera fase té tija molt
curta i fulles grans que formen pinya i de
formes diferents. Hi ha moltes varietats
que poden plantar-se en diferents
èpoques de l’any. Mengem les fulles.
Sembra directa del gener a l’agost i
plantar de gener a novembre. Nosaltres
las hem plantat a finals d’octubre.
Durada del cicle de 3 a 4 mesos i es pot
recol·lectar tot l’any
Té moltes necessitats nutritives i
accepta l’ombra. Reg regular, sobre tot a
l’estiu
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Mª Luisa Serrano 30 I. FRANCESC MAC
Activité 6. REMPLISSEZ LA FICHE D’OBSERVATION DES CULTURES
Dessin ou photo
NOM PLANTE ______________________
Nom scientifique ______________________
Famille __________________________
Emplacement ___ ____________________
Voisinage ___________________________
____________________________________
____________________________
DATE DE :
Semence ou plantation ___________________ Floraison___________________
Fructification ____________________ Récolte _________________________
ENTRETIENS :
Tâches Date Date Date Date Date Éclaircissage Repiquage Arrosage Binage Tuteurs D’autres
Ce que j’ai observé (et date d’observation)
__________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________
__________________________________________________________________________
_____________________________
(tu peux écrire au verso de la feuille)
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Mª Luisa Serrano 31 I. FRANCESC MAC
Activité 7. ÉLABOREZ UNE RECETTE DE CUISINE
Soupe au potiron
Ingrédients : pour 1 kg de potiron, il faut 2 pommes de terre en morceaux, 1 noix de beurre, 1 litre de lait,
du sel, du poivre.
Faites cuire le potiron coupé en petits morceaux avec les pommes de terre à feu doux.
Ajoutez une noix de beurre et un verre d'eau.
Laissez cuire une demi-heure en gardant le couvercle.
Ecrasez les légumes.
Ajoutez un litre de lait, du sel, du poivre.
Laissez encore bouillir doucement 20 mn.
Reliez les mots et leur définition, selon le modèle :
1 - F 1. CUIRE A. Frotter ou nettoyer à l'eau claire.
2 - 2 .COUPÉ B. Partie d'un aliment qu'on saisit en mordant
3 - 3. MORCEAUX C. Aplatir, broyer (une chose, un être vivant) en exerçant une
forte pression, sous l'effet d'un choc violent. (impératif)
4- 4. COUVERCLE D. Cuire dans un liquide en ébullition
5 - 5. ÉCRASEZ E. Récipient servant à faire infuser une tisane
6- 6. BOUILLIR F. Soumettre une matière à l'action du feu qui modifie cette
matière dans sa substance
7- 7. RINCER G. Rompre un corps continu par l'intervention d'un
instrument tranchant. (participe passé)
8 - 8. TISANIÈRE H. Pièce mobile qui se place sur l'orifice d'un objet pour le
fermer plus ou moins hermétiquement.
À partir de la lecture de la recette de Soupe au potiron, réécrivez les phrases suivantes dans
l’ordre correct pour élaborer la recette de l’infusion de menthe.
- Laisser infuser 5 mn
- Faire chauffer de l’eau, mettre les feuilles dans une tisanière et verser l’eau bouillante dessus
- Ingrédients : menthe ou mélisse, eau
- Rincer quelques feuilles de menthe fraîche ou de mélisse
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Mª Luisa Serrano 32 I. FRANCESC MAC
Activité 8. L’AGRICULTURE (Source des textes: La biodiversité et moi, Hélène et Robert Pince. Nature Découvertes) (source des photos : Google)
Lisez une fois l’ensemble des quatre textes
AGRICULTURE INDUSTRIELLE : DU PASSÉ, FAISONS TABLE RASE (1) Alors que pendant de millénaires les hommes ont adapté les cultures aux terroirs (et crée ainsi multiples variétés de plantes), la mise au point des cultivars dès la deuxième moitié du XXe siècle aboutit au résultat inverse : faire pousser des cultures uniformes surs des milieux très variés. Il faut alors d’énormes quantités d’eau, d’engrais et de pesticides pour pallier ce manque d’adaptabilité. Ces cultures très uniformes ont une grande vulnérabilité. Par exemple, dans les années 1970, le virus du nanisme du riz se développe en Asie et dévaste les cultures à haut rendement de riz de l’Inde jusqu’à l’Indonésie. Il a fallu alors tester 6.273 variétés de riz, pour en trouver une qui soit porteuse des gènes de résistance à la maladie. Une chance que l’on ait pu encore disposer de toutes ces variétés de riz!
A
LA DOMESTICATION DES PLANTES (2) Il y a environs 10.000 ans, les hommes se sédentarisent dans la région du croissant fertile marquant ainsi les débuts de l’agriculture. En semant des grains provenant de plusieurs épis récoltés dans la nature, ils obtiennent des plantes aux caractéristiques différentes : certaines germent plus tôt, d’autres ont des tiges peu solides… Lors de la première récolte, fin juin, une partie des graines est conservée pour les futures semences. L’année suivant, on sème donc uniquement des lignées qui étaient mûres fin juin et sur pied. Ce processus, recommencé des centaines de fois, permet de sélectionner des blés à tige solide, et mûrissant au même moment. Par ailleurs la présence de blés sauvages poussant librement à côté des blés cultivés permet de maintenir, entre ces plantes, un flux de gènes par croisements aléatoires. Ces croisements ont amélioré les qualités des blés cultivées. Le processus de domestication d’autres plantes (riz, maïs, orge, pomme de terre…) s’est déroulé de la même façon : leur diversité a été maintenue grâce aux formes sauvages présentes à proximité.
B
Le jardin, un laboratoire vivant TÂCHES POUR L’APPRENANT _________________________________________________________________________
Mª Luisa Serrano 33 I. FRANCESC MAC
HISTOIRE DES TECHNIQUES AGRICOLES (3) À ses débuts l’agriculteur utilise très peu d’outil (un simple bâton à fouir) et travaille peu les sols. Dans l’Antiquité, on commence à travailler le sol grâce à l’araire et on pratique l’assolement biennal : la moitié des terres est en jachère pendant que l’autre permet des cultures d’hiver, comme le blé. Au Moyen Âge, de nouvelles techniques permettent une première révolution agricole : généralisation de la charrue tirée par un cheval (qui permet un travail plus approfondi du sol), et pratique des cultures triennales ( 1/3 des terres en jachère, 1/3 des terres avec semis d’hiver : blé et 1/3 avec semis de printemps : orge). La production agricole augmente de 50%, mais les disettes et famines restent fréquentes
C AGRICULTURE BIOLOGIQUE : LA PRODUCTION GRÂCE À LA BIODIVERSITÉ (4) En refusant l’utilisation de pesticides et d’engrais de synthèse, cette agriculture garde entière la biodiversité de son sol. L’enrichissement de la terre se fait grâce à l’épandage de matières organiques compostées et la rotation des cultures évite son épuisement trop rapide tout en évitant la prolifération des ravageurs. Les cultures sont plus diversifiés et les agriculteurs biologiques favorisent souvent des variétés plus rustiques et moins gourmandes en eau et refusent les OGM (organismes modifiés génétiquement). La lutte biologique permet de combattre les parasites : si les pucerons attaquent, on dissémine leur prédateur naturel que sont les coccinelles. Vive la biodiversité !
D
Quels sont, d’après vous, les mots-clés ou les expressions à remarquer, soulignez-les
Attribuez à chacun des textes la photo correspondante. Justifiez votre réponse
Vous êtes journaliste et vous devez faire un court reportage sur l’agriculture dans le monde. Vous devez écrire une dizaine de lignes
en vous aidant des photos et des textes ci-dessus. . Voilà quelques mots clés pour votre reportage sont: agriculture, besoins
alimentaires, cultures uniformes, agriculture industriel, agriculture biologique, biodiversité
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Mª Luisa Serrano 34 I. FRANCESC MAC
UNITÉ 3. LA BIODIVERSITÉ
Activité 1. JARDINAGE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE
Pour économiser l’eau
Pour favoriser la biodiversité
Pour entretenir la richesse du sol
Pour lutter contre les ennemis
des cultures
1. récupérer l’eau de pluie
2. pratiquer le paillage du sol 3. arroser au jet d’eau tous les
jours 4. laisser le sol à nu 5. arroser en plein soleil 6. biner régulièrement 7. désherber 8. arroser le soir par beau temps 9. arroser à l’arrosoir
1. détruire les insectes
2. cultiver des végétaux variés (légumes, fleurs…) 3. cultiver des surfaces importantes du même végétal 4. mélanger les espèces végétales dans les mêmes secteurs 5. aménager des gîtes à animaux (insectes, hérisson…) 6. disposer des récipients d’eau
1. apporter du compost régulièrement 2. enfouir tous les déchets dans la terre 3. bêcher profondément le sol 4. cultiver des engrais verts entre les cultures 5. détruire les vers de terre
6. chasser les petits animaux du
sol
1. favoriser les prédateurs de parasites 2. utiliser des appâts empoisonnés 3. utiliser des végétaux répulsifs 4. pratiquer les associations de plantes 5. récolter manuellement les parasites 6. cultiver des végétaux adaptés au sol et au climat 7. attirer les oiseaux
1. Cherchez le sens du terme « Développement durable »
2. Pour chacune des quatre rubriques présentées sur la fiche, vous devrez faire les meilleurs choix pour l’environnement. Consultez vos voisins pour avoir plusieurs avis. Entourez en bleu ce qui vous paraît positif pour l’environnement. Entourez en rouge ce qui vous paraît négatif pour l’environnement
3. Ecrivez deux phrases pour chaque rubrique selon le modèle: « Pour économiser l’eau et ne pas gaspiller, je dois ….. et je ne dois pas ….. » (Vos phrases commenceront par : Pour favoriser la biodiversité, ….. , Pour entretenir la richesse du sol, …..)
Le jardin, un laboratoire vivant TÂCHES POUR L’APPRENANT _________________________________________________________________________
Mª Luisa Serrano 35 I. FRANCESC MAC
Activité 2. SUR LA BIODIVERSITÉ
TEXTE 1 (document adapté de : www.goodplanet.info)
On considère la biodiversité comme :
(1) La diversité d’écosystèmes (2) La diversité d’espèces: espèces différents et leur abondance (3) Diversité génétique dans chaque espèce : variabilité génétique
La convention sur la diversité biologique (Rio de Janeiro 1992) adoptée par les gouvernements de 187 pays, a fixé trois objectifs :
- la conservation de la diversité biologique, - l'utilisation durable de ses éléments constitutifs, - le partage juste et équitable des avantages qui découlent de l'utilisation des ressources génétiques à
des fins commerciales et autres.
A l’horizon 2010, une réduction significative du taux de perte de biodiversité devra être obtenue, contribuant ainsi à «l’atténuation de la pauvreté et pour le bénéfice de toute la vie sur terre»
TEXTE 2 (source : « La biodiversité et moi» Hélène et Robert Pince. Collection Nature Découvertes)
Seules 1,5 millions d’espèces sont répertoriées sur la planète alors que l’estimation du nombre total des
espèces varie entre 5 et 30 millions ! Nous connaissons 900.000 espèces d’insectes (90% d’insectes sont
encore à découvrir), 90.000 espèces de crustacés et d’autres arthropodes, 250.000 espèces de plantes à
fleur, 4.000 espèces de bactéries, 22.000 espèces de vers annelés et ronds, et seulement 50.000 espèces de
vertébrés. Cela donne une image de la biodiversité bien différente de ce que l’on imagine : les espèces les
plus visibles ne sont pas les plus nombreuses. Par exemple, un millilitre d’eau de mer contient environs 1
million de bactéries, et un hectare de terre non polluée dans une région tempérée abrite de 250.000 à 5
millions de vers de terre.
TEXTE 3 (Source : http://www.snhf.org/cultivez-vous/savoir-jardiner/343.html)
Encourager la biodiversité au jardin, c'est créer un environnement favorable à un équilibre entre un nombre
varié d'espèces végétales et animales qui contribuent à la vie du jardin et nous aident à lutter contre les
organismes nuisibles. Il peut s'agir d'oiseaux, de reptiles, de batraciens, de mammifères, d'insectes, qui se
nourrissent ou qui parasitent les ennemis de nos cultures. Il faut donc chercher à les attirer car ils nous
apportent une aide précieuse. Plusieurs solutions sont possibles pour attirer ces auxiliaires, comme la
constitution de haies champêtres diversifiées, de massifs d’arbustes, ou la réalisation d'abris (petits jardins
en ville ou zone périurbaine).
Le jardin, un laboratoire vivant TÂCHES POUR L’APPRENANT _________________________________________________________________________
Mª Luisa Serrano 36 I. FRANCESC MAC
1. Vous allez reconstituer, tous ensemble, un texte que vous allez entendre 3 fois. Le professeur
vous donnera les consignes.
2. Lisez à haute voix les deux textes suivantes.
3. Après avoir lu ces extraits, répondez aux questions suivantes :
1) Attribuez un titre à chacun des documents. Plusieurs titres sont possibles.
2) De quel type de documents s’agit-il (narratif, descriptif, injonctif, argumentatif) ?
3) Quelles sont les sources de ces textes?
4) Illustrez le texte 2 par un graphique (diagramme en bâtons) montrant sur l’axe horizontal
les différents groupes d’organismes et sur l’axe vertical le nombre total d’individus de chaque
groupe.
4. Faites un bref commentaire sur un des textes, à choisir :
a. Soit en donnant votre avis sur le sujet ;
b. Soit en apportant un complément d'information.
Le jardin, un laboratoire vivant TÂCHES POUR L’APPRENANT _________________________________________________________________________
Mª Luisa Serrano 37 I. FRANCESC MAC
Activité 3. LA BIODIVERSITÉ DANS TON JARDIN. (Activité d’observation adaptée de Villes et Nature.
Feterman et Leclère. Editions ACTES SUD.2009)
Pour savoir où se situe ton jardin sur l’échelle de la biodiversité, observe-le attentivement et note
tout ce qui s’y trouve
Majorité de C : ce jardin n’est pas très accueillant pour les plantes et les animaux sauvages. N’est-il pas possible d’y réaliser quelques aménagements pour le rendre moins désertique et plus hospitalier pour la nature ?
Majorité B : ce jardin intéressera sans doute certains animaux, à condition de ne pas abuser des herbicides pour son entretien
Majorité A : bravo, ce jardin est un vrai refuge pour la nature sauvage. Les fleurs, les insectes, les oiseaux et les lézards
doivent s’y sentir très bien traités. Et en retour, ils lui rendent de grands services
Une haie d’une seule espèce……………………..........
C
Une pelouse bien entretenue …………………………….
C
Un mur de pierres ………………………………………………
A
Des fleurs ……………………………………………………………
B
Des fleurs sauvages …………………………………………….
A
Des arbres fruitiers …………………………………………….
B
Des arbres ornementaux ……………………………………
C
Une mare ……………………………………………………………
A
Un tas de bois …………………………………………………….
B
Un tas de compost …………………………………………….
A
Une haie diversifiée en espèces ……………...………..
A
Un taillis touffu …………………………………………………..
B
Un mur recouvert de crépi …………………………………
C
Des emballages, papiers ……………………………………
C
peu de variété de légumes cultivés..…………………. B
Le jardin, un laboratoire vivant TÂCHES POUR L’APPRENANT _________________________________________________________________________
Mª Luisa Serrano 38 I. FRANCESC MAC
Activité 4. LA BIODIVERSITÉ AU JARDIN : PLANTES SAUVAGES, MAUVAISES HERBES
Au début du cours, au mois de septembre, on peut cueillir des fruits qui sont restés dans le jardin après l’été. Ce sera la jungle dans ton jardin et tu devras commencer des travaux de préparation ; mais attention ! Ne ramasse pas tout, les mauvaises herbes doivent avoir leur place sur le terrain et tu devras les respecter, et même, leur laisser un petit coin du jardin, tu en seras récompensé et la biodiversité sera respectée.
Cette activité propose :
Comprendre l’importance des herbes sauvages pour l’équilibre écologique du jardin Réaliser un inventaire écologique Rédiger un reportage
Les végétaux qui se développent spontanément dans les jardins, les champs… sont souvent considérés comme des « mauvaises herbes » :
- pour des raisons esthétiques ; - parce qu’ils entrent en compétition avec les plantes cultivées ; - parce qu’ils sont des hôtes possibles pour divers parasites.
Les mauvaises herbes sont aussi connues sous le nom d’ « adventices ». Celui-ci vient du latin ad et venire, c’est-à-dire « venir avec ». On distingue d’un coté les adventices vrais ou spontanés qui parasitent toutes les cultures (liseron, plantain, séneçon…) et de l’autre, les plantes habituellement cultivées qui envahissent les cultures différentes (blette…).
Elles sont donc là sans avoir été semées, sont arrivées avec le vent ou autre, ont trouvé un sol propice à leur germination et à leur maintien. Cependant :
certaines d’entre elles renseignent sur la nature du sol sur lequel on les trouve : elles ne se développent que dans conditions précises de milieu ;
d’autres seront peut-être le point de départ de cultures ultérieures. Par exemple: les betteraves cultivées (betterave rouge, betterave sucrière, bette) sont descendantes directes de la plante sauvage appelée « Betterave maritime »
Le jardinier ne souhaite pas voir pousser des mauvaises herbes parmi ses légumes, pourtant il est toujours intéressant d’en laisser quelques-unes. Une fois identifiées, on découvrira peut-être qu’elles sont comestibles ou qu’elles apportent des indications sur la nature du sol. Par exemple : la chicorée sauvage est un indicateur du sol calcaire, sec, neutre et fertile ; ou la présence de l’ortie nous indique que notre sol est riche en azote.
a) À votre avis, quelles sont les avantages et les possibles inconvénients de permettre la vie des plantes sauvages dans le jardin ? Remplissez le tableau ci-dessous :
Avantages
Les mauvaises herbes :
Inconvénients Mais aussi, les mauvaises herbes :
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b) Réaliser un inventaire écologique Réaliser ce que les spécialistes appellent un inventaire de terrain de la flore et de la faune demande un peu de patience mais permet d’observer l’environnement avec un regard nouveau. D’abord, délimiter un carré du jardin d’1 mètre de côté et observer la végétation sauvage qui s’y
développe. Ensuite, dessiner ou photographier toutes les espèces végétales qu’on observe à l’intérieur du
périmètre. Si on ne connaît pas la plante observée, on note un nombre d’identifications et on note le maximum de détails de la plante en attendant de pouvoir consulter une clé de détermination des plantes.
On recompte le nombre total d’individus de chaque espèce et on organise les résultats dans un tableau.
Une fois la carte de végétation réalisée on peut recommencer l’inventaire pour les insectes, ou pour un groupe d’insectes comme les papillons.
c)
Combien de plantes différentes ya-t-il ? Nombre d’individus de chaque espèce
Carreau 1
Espèce A ………………………………….. Espèce B…………………………………… Espèce C………………………………….. Espèce D……………………………..…… Espèce E ………………………………….
Total espèces différentes Total individus
Carreau 2
Espèce A ……………………………..... Espèce B……………………..…………… Espèce C………………………………….. Espèce D………………………………….. Espèce E ………………………………….
Total espèces différentes Total individus
Carreau 3
Espèce A ………………………………… Espèce B………………………………….. Espèce C………………………………….. Espèce D………………………………….. Espèce E ………………………………….
Total espèces différentes Total individus
Carreau 4
Espèce A ……………………………….. Espèce B…………………………………. Espèce C………………………………… Espèce D……………………………….… Espèce E ………………………………...
Total espèces différentes Total individus
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Ci-dessous, il y a une petite représentation des plantes sauvages, les plus communes dans les cultures. Essaie d’identifier les plantes de ton jardin en les comparants avec les photos.
d) Faites un bref reportage Après avoir passé un certain temps à observer la biodiversité de ton jardin, tu peux déjà faire un court reportage. Sous forme de photo ou de dessin et suivi d’une petite description de 4 à 5 lignes, fais un petit reportage sur quelques-uns des organismes observés : une plante sauvage, une plante cultivée, un insecte, un oiseau… et mets le reportage sur le web de l’établissement.
Bellis perennis Cirsium arvense Cichorium intybus Convolvulus arvensis
La pâquerette Le chardon des champs La chicorée Le liseron
Echinops ritro Digitalis sp Ranunculus acris Papaver rhoeas Le chardon bleu La Digitale Le bouton d'or Le coquelicot
Rubus ulmifolius Plantago lanceolata Urtica dioica Taraxacum officinale
La ronce Le plantain lancéolé Une ortie Le pissenlit
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e) Préparer du purin d’ortie (Source : Villes et Nature. G. Feterman et C. Leclère. Actes Sud. 2009)
Les orties piquent, mais elles rendent aussi de grands services à qui sait les utiliser. Le purin d’ortie est un produit naturel qui a de nombreux usages au jardin. Riche en azote et en sels minéraux, le purin d’ortie est un engrais efficace qui stimule la croissance des planes et augmente leur résistance face à certaines maladies. Il est aussi utilisé comme un insecticide naturel, notamment contre les pucerons. Selon ce que l’on veut faire, on le dilue plus ou moins : 1 litre de purin pour 10 litres d’eau de pluie pour le pulvériser sur les feuilles des plantes attaquées par les pucerons, 2 litres de purin pour 10 litres d’eau si c’est pour l’utiliser comme activateur de croissance. Pur, le purin d’ortie est aussi utilisé comme activateur de compost.
Un conseil ! Avant de couper ou de détruire les orties du jardin, se souvenir que certains papillons, comme la vanesse de l’ortie, utilisent ces plantes pour se reproduire.
Recette
- Cueillir les orties avec l’aide de gants épais et porter des manches longues
- Hacher grossièrement le produit de la récolte, puis le mettre dans un bac en plastique ou en
bois (pas en métal).
- Faire macérer 1 kg d’orties hachées dans 10 litres d’eau de pluie. Au bout d’une quinzaine de jours, filtrer la macération.
- L’odeur désagréable qui se dégage pendant la macération est normale. Le purin fait se conserve quelques semaines dans un récipient hermétique, à 20ºC maximum et à l’abri de la lumière.
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Activité 5. BIODIVERITÉ AU JARDIN : LES PAPILLONS
Cette activité propose :
Observer et identifier papillons du jardin
Observer et décrire le cycle biologique du papillon du chou
Les papillons, insectes nommés lépidoptères, sont de bons indicateurs de l’état de notre environnement.
Pollinisateurs, proies pour les batraciens, les chauves-souris et les passereaux (quand ils sont encore à l’état
de chenilles), ils jouent un rôle important dans l’équilibre des écosystèmes.
Il existe 165.000 espèces de papillons connues dans le monde mais, à cause de l’utilisation massive
d’insecticides et de la disparition de leurs habitats naturels, les populations sont en chute libre. Pour évaluer
l’ampleur de ce phénomène, les scientifiques ont besoin d’indicateurs précis. Tu peux devenir un
observateur pour aider les scientifiques
Pour attirer les papillons, on peut semer quelques-unes de leurs plantes préférées dans le jardin ou sur son
balcon : du chardon, du pissenlit, du basilic, de la menthe, de la lavande, de la sauge…
Dans le tableau ci-dessous il y a une petite représentation de quelques papillons qui fréquentent les jardins
et des plantes qui servent de nourriture aux chenilles de ces papillons:
Citron Lycène bleu Vulcain Hespéride Aurore
nerprun (aladern)
Trèfle (trevol) luzerne (alfals)
Ortie (ortiga) potentille, mauve, ronce (esbarzer)
Chou (col) carotta (pastenaga)
Petite-tortue Brun depélargonium Demi-deuil Gazé Myrtil
ortie (ortiga) Pélargonium (geranis)
Graminées (graminees)
Aubépine ( arç blanc) prunellier (aranyoner)
graminées
(Source : http://www.noeconservation.org)
Complétez le texte en choisissant parmi les termes proposés (ou d’autres qui se trouvent dans le
texte ci-dessus) : pattes, antenne, paires d’ailes, lépidoptères, tête, thorax, abdomen
Les papillons font partie de l’ordre des insectes nommés ……………………………… caractérisés par un corps en
trois parties : ……………………………………………, trois paires de ………………., une paire d’…………………………. et
deux paires ……………………………………….
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Dans le jardin on peut observer différents papillons que l’on distingue par leurs couleurs, il y a des papillons
de couleur ………………………….., il y en a d’autres de couleur ………………………….., d’autres sont de couleur
…………………... Ceux que je préfère sont les papillons de couleur ………………………………………….
De plus, je sais que leurs chenilles sont très gourmandes et qu’elles s’alimentent de différentes plantes ; par
exemple, la chenille du Citron préfère les ……………………………, alors que la chenille du papillon Aurore
mange des ……………………………………… ou que la chenille du papillon dit Lycène bleu aime bien
………………………………………….. Alors, on peut dire qu’il existe différentes variétés de formes, de couleurs et
d’alimentation.
Cycle biologique des papillons
Les œufs, de quelques douzaines à plusieurs dizaines de milliers, sont déposés par la femelle sur une plante
hôte, et donnent naissance aux chenilles au bout de quelques jours (ou au bout de tout un hiver pour
certaines espèces). La chenille se nourrit le plus souvent des feuilles de sa plante hôte. Elle grossit très vite,
multipliant plusieurs fois son poids en quelques semaines, ce qui l’oblige à changer régulièrement de peau
(mues). Arrivée au bon poids, la chenille se transforme en chrysalide, se fixant dans un coin tranquille le
temps de réorganiser totalement son corps. S’extirpant de l’enveloppe de la chrysalide, sort le papillon
adulte ou imago. Le papillon se nourrit alors du nectar des fleurs, assurant au passage leur pollinisation.
C’est à ce stade que les individus des deux sexes se retrouvent, grâce à des messages d’odeurs particulières,
les phéromones. Les papillons ne survivent guère longtemps à l’accouplement et, pour la femelle, à la ponte.
Associez les quatre stades du cycle du papillon aux dessins correspondants.
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Observation du cycle de vie de la Piéride du chou
Ce papillon est un des plus fréquents au jardin potager. Durant l'hiver, il est présent à l'état de chrysalide.
Au printemps sortent les papillons adultes et la femelle pose les œufs qui ont un temps d'incubation de 4 à
10 jours. Les chenilles, gourmandes et vivant en groupe, sont présentes d'avril à novembre sur des
brassicales sauvages ou cultivées.
À partir des observations de la piéride du chou du jardin et des photographies ci-dessus faites un
schéma du cycle biologique de la piéride du chou
Cycle biologique de la piéride du chou
chenille adulte male chenilles chrysalide œufs adulte femelle accouplement
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Reliez les mots de la première colonne avec leur définition.
L’accouplement Fait de naître en sortant d’un œuf
L’œuf Rejet total et reconstitution du exosquelette de l’insecte s’accompagnant de croissance, de changements
La chenille Résultat de la fécondation ou union de l’ovule et du spermatozoïde
La chrysalide Stade d’immobilité durant lequel se déroulent de profonds changements
L’éclosion
Union d’un male et une femelle
La métamorphose Transformation importante du corps et du mode de vie au cours du développement
La mue Larve du papillon, au corps mou formé d’anneaux qui apparaît à l’éclosion de l’œuf
(Source : Sciences de la vie et de la Terre. Collège Communiquer. R. Bencivenga et d’autres. CRDP ACADÉMIE DE NICE, 2003)
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Activité 6. OBSERVATION, IDENTIFICATION ET MESURE DES ARBRES L’activité consiste à :
observer et décrire des arbres avec la fiche d’observation (1) ;
déterminer des arbres avec l’utilisation de clés d’identification (2),
mesurer la hauteur et le diamètre des arbres sur le terrain et évaluer leur croissance (3). On peut faire le travail au jardin du lycée ou pendant une sortie sur le terrain. On doit collecter les données et les fiches d’observation et les relier aux observations faites les années précédentes afin de comparer les résultats obtenus. Les formes des arbres La meilleure manière d’identifier un arbre est d’observer sa silhouette générale, les formes des feuilles et leur disposition le long des branches, la forme des fleurs, des fruits et des graines ainsi que celles des écorces. Les arbres possèdent des caractéristiques particulières qui nous permettent de les reconnaître. Quelquefois, les caractéristiques de chaque espèce d’arbres peuvent varier selon l’environnement. Par exemple, il est habituel de voir des arbres penchés ou avec des branches d’un seul côté à des endroits où il y a beaucoup de vent, c’est le cas pour les arbres au bord de la mer. Les feuilles peuvent avoir des formes différentes selon leur orientation par rapport au soleil, ou selon qu’elles sont, ou non, attaquées par des insectes. Les écorces ont des textures différentes selon l’âge des arbres et souvent l’écorce est plus lisse quand l’arbre est plus jeune. Il faut donc être attentif à ce que les caractéristiques qu’on observe ne soient pas transformées par l’environnement de l’arbre.
La détermination de quelques arbres Il s’agit d’identifier avec précision quelques arbres du milieu proche pour les nommer à l’aide d’une clé dichotomique simplifiée. Lire la clé dichotomique impose à la fois une observation précise de l’échantillon et la connaissance de termes scientifiques. Pour déterminer le nom d’un arbre ou d’un arbuste il suffit, en général, de bien observer sa feuille car elle est souvent « sa carte d’identité ». D’autres informations sont utiles : la position des feuilles sur la tige, la forme du fruit, l’écorce de l’arbre… Pour rentrer dans l’univers des arbres, allez sur le site : http://www.domtar.com/arbre/des_formes_formidables/conifere_silouhette.asp
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(1) FICHE D’OBSERVATION DES ARBRES ET DES ARBUSTES
Dessin de la feuille
Dessin de la fleur et/ou du fruit
Silhouette de la plante Détail d’écorce
Nom vulgaire (fr) ____________________ (cat) _________________ (cas) ____________________
Nom scientifique ____________________________________________________________________
Forme de la plante __________________________________________________________________
Description de la tige ________________________________________________________________
Disposition des branches ________ _____________________________________________________
Disposition des feuilles _______________________________________________________________
Description de la fleur et du fruit________________________________________________________
___________________________________________________________________________________
Origine ____________________ Lieu et date d’observation _____________________
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(2) CLÉ DICHOTOMIQUE DE DÉTERMINATION SIMPLIFIÉ DE QUELQUES ARBRES
Arbres avec des feuilles en forme d’aiguille ………………………………………………………………….… Arbres avec feuilles à limbe développé………………………………………………………………………….…
1. Feuilles indépendantes ………………………………………………………………………………………….… Feuilles groupées …………………………………………………………………………………………………..…
2. En brosse……………………………………………………………………………………………….….…. ÉPICÉA Sur deux rangées ………………………………………………………………………………..……….. SAPIN
3. Attachées par deux……………………………………………………………………………………………………. Groupées…………………………………………………………………………………………………………………..
4. Souples, vert clair et de 6 à 7 cm……………………..……………………………………. PIN D’ALEP Aguilles plus rigides, de 10 cm …………………………………………………………... PIN PARASOL
5. Aiguilles souples ………………………………………………………………………………….……… MÉLÈZE Aiguilles piquantes ………………………………………………………………………………..……. CÈDRE
6. Feuilles simples ………………………………………………………………………………………………………… Feuilles composées …………………………………………………………………………………………………..
7. Feuilles alternées ……………………………………………………………………………………………………… Feuilles non alternées ………………………………………………………………………………………………
8. Bord du limbe lobé ………………………………………………………………..……..……. CHÊNE LIÈGE Bord du limbe lisse ou denté …………………………………….…………….. CHÊNE PUBESCENT
9. Limbe en cœur…………………………………..……………………………………………………………………. Limbe d’une autre forme ………………………………………………………………………………….……….
10. Bord du limbe denté………………………………………………………………………………… TILLEUL Bord du limbe deux fois denté ………………………………………………………………..NOISITIER
11. Limbe allongé ……………………………………………………………………………….… CHÀTAIGNEIER Limbe triangulaire ou losangique ……………………………………………………………..BOULEAU
12. Nervures palmées …………………………………………………………………….……… MARRONNIER Nervures pennées …………………………………………………………………………………………………..
13. Feuilles alternées, folioles ovales à bord lisse………………………………………………..NOYER Feuilles opposées, folioles à limbe étroit, bord denté ……………………………..……. FRÊNE
1 6
2 3
4 5
7 12
8 9
10 11
13
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(3) ÉVALUATION DE LA CROISSANCE DES ARBRES
A. MESURER LA HAUTEUR D’UN ARBRE
L’activité consiste à mesurer la hauteur d’un arbre sur un terrain plat en considérant la proportionnalité des
triangles semblables (théorème de Thales). Cette activité peut suivre l’observation des arbres et leur
identification avec la clé dichotomique de détermination d’arbres.
Matériel nécessaire : un bâton de 2m environ, un mètre ruban
Réalisation de la mesure de l’arbre :
On doit travailler en groupes de trois
L’élève 1 doit se placer à une certaine distance en ligne droite de l’arbre à mesurer et placer l’œil au
ras du sol à l’endroit d’où on voit bien la cime de l’arbre
L’élève 2 se situe à une petite distance du premier, sur la même ligne ; il tient le bâton verticalement
et pose le doigt sur le bâton à l’endroit ou la ligne de vue de l’élève 1 rencontre le bâton
L’élève 3 mesure sur le bâton avec le mètre ruban la distance entre le doigt et le sol (distance h), la
distance entre l’œil de l’élève 1 et la base du tronc de l’arbre (A), et enfin la distance entre l’œil de
l’élève 1 et la base du bâton (a)
Des triangles semblables évidents montrent que :
= =>
B. MESURER LE DIAMÈTRE DES ARBRES :
Entourer le tronc de l’arbre avec le mètre ruban et lire la longueur de la circonférence
Noter la mesure et calculer le diamètre en considérant la longueur de la circonférence :
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C. EXPLOITATION DES MESURES DES ARBRES :
En classe, les données de chaque groupe d’élèves sont collectées. Une moyenne de la hauteur et du
diamètre des arbres de même espèce est calculée. Ces valeurs sont à comparer avec celles
obtenues par les classes des années antérieures et peuvent être transférées à un logiciel de
traitement de données afin d’obtenir un graphique retraçant l’évolution de la hauteur des arbres au
cours du temps et un autre retraçant l’évolution du diamètre au cours du temps.
Les accroissements constatés, taille et diamètre, démontrent que de la matière nouvelle s’est
formée en hauteur et en épaisseur.
On cherche à expliquer la croissance de l’arbre. Pour cela il faut :
- visualiser la formation de matière
- déterminer les relations à avec l’environnement par rapport aux besoins. Un moindre
accroissement peut être en relation avec une variation du climat.
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Activité 7. OBSERVER ET DÉCRIRE DES PHÉNOMÈNES
Objectifs :
Pratiquer une démarche expérimentale
Comprendre que la graine est à l’origine de nouvelles plantes
Développer la capacité d’observation
S’exprimer à l’écrit en décrivant la germination du haricot
A. DÉCRIRE LA GERMINATION DU HARICOT
Problème : comment les plantes à fleurs peuplent-elles un nouveau milieu ?
Hypothèse : ce peuplement est réalisé grâce aux graines
Conséquences vérifiables : si le peuplement est réalisé grâce aux graines, alors je dois pouvoir montrer :
- qu’une graine est à l’origine d’une nouvelle plante, identique à celle de départ ;
- que des graines peuvent être disséminées
L’activité première peut se vérifier en faisant germer des graines de haricot, en observant et en décrivant
les plantes à divers stades de leur croissance en utilisant le vocabulaire scientifique approprié. La deuxième
activité peut se vérifier dans le jardin potager en semant les graines et en faisant la culture pour obtenir des
nouvelles plantes de haricots
Déroulement :
Tu mets à germer des graines d’espèces différentes (des haricots, des lentilles, mais aussi des pois, des
fèves, des pois chiches….). Un témoin sans graines peut être mis en place.
Tu observes le développement des graines au long des jours en t’assurant que l’eau ne manque pas.
Tu notes tes recherches et compares avec la planche photographique suivante sur laquelle tu vas décrire
quatre événements qui se produisent au cours de la germination de la graine du haricot.
Décris chaque schéma en utilisant le vocabulaire scientifique de la légende.
Réunis tes différentes phrases de façon à construire un petit texte décrivant la germination d’une graine
de haricot.
Montre si l’hypothèse est validée ou ne l’est pas.
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Table de dessins légendés (adaptée de : Sciences de la vie et de la Terre. Collège Communiquer R. Bencivenga et
d’autres CRDP de l’Académie de Nice 2003)
Une graine est plantée dans le sol Précise ou la graine est placée
4e jour
Précise quelle est la première partie de la plante à se développer
5e jour
Précise quels changements se sont produits : - pour les parties souterraines de la plante - pour les parties aériennes
6e jour
Précise comment se développe la partie aérienne de la plante : de nouveaux organes sont-ils visibles ? quelle est leur couleur ?
15e jour
Précise quels changements se sont produits par rapport au stade précédent de nouveaux organes sont-ils visibles ? comment sont les cotylédons ?
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Lorsque tu as fait la culture du haricot, tu as pu observer les différents stades de développement de la
plante. Ci-dessous tu as six dessins que tu peux ordonner sous forme de cycle.
Faites le cycle biologique du haricot en coupant les dessins (d’A à F) et en les ordonnant sous
forme cyclique
F
F
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B. LES GRAINES NE PEUVENT GERMER QUE SOUS CERTAINES CONDITIONS
Problème : quelles sont les meilleures conditions du milieu pour la germination du haricot ?
Hypothèse : lorsque les conditions de température, humidité et lumière sont favorables, les graines
germent et donnent des nouvelles plantes.
Déroulement :
matériel par binôme : 15 graines de haricot, 3 boîtes de Pétri, papier de filtre adapté a la boîte ;
placez 3 ou 4 capes de papier filtre sur la boîte de Pétri et mettez 5 graines de haricot sur la surface en
veillant à bien les espacer les unes des autres. Placez le couvercle sur chaque boîte ;
faites la recherche en binôme en observant les trois variables et en écrivant au feutre effaçable les
variables d’expérimentation utilisées ;
les conditions influentes sont :
- température dans trois situations : réfrigérateur (4ºC), laboratoire (24ºC jour et 16ºC nuit) et
étuve (20ºC)
- lumière : au dessous la lampe, au laboratoire et dans l’obscurité ;
- eau : milieu sec (non arrosé), humide et inondé ;
la durée de l’expérimentation doit être de 7 jours minimum. On doit observer et noter ce qui se passe ;
mettez en commun les résultats obtenus ;
validez, ou non, l’hypothèse établie en fonction des résultats obtenus.
Lumière toujours (lampe)
Lumière jour/ obscurité nuit
Obscurité toujours
Tem
pér
atu
re
20
ºc
binôme1 Boîte humide Boîte inondée Boîte sèche
binôme 2 Boîte humide Boîte inondée Boîte sèche
binôme 3 Boîte humide Boîte inondée Boîte sèche
Te
mp
érat
ure
2
4ºC
jou
r e
t 1
6ºC
nu
it
binôme 4 Boîte humide Boîte inondée Boîte sèche
binôme 5 Boîte humide Boîte inondée Boîte sèche
binôme 6 Boîte humide Boîte inondée Boîte sèche
Tem
pér
atu
re d
e 4
-6ºC
binôme 7 Boîte humide Boîte inondée Boîte sèche
binôme 8 Boîte humide Boîte inondée Boîte sèche
binôme 9 Boîte humide Boîte inondée Boîte sèche
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Activité 8. LES SOLS, SYSTÈMES ORGANISÉS
Objectifs :
Comprendre l’importance du sol pour la vie
Analyser au laboratoire les propriétés et les caractéristiques d’un échantillon du sol
Connaître des organismes du sol et leur rôle en la décomposition de la matière organique Etudier la charte du sol
Le sol est la couche superficielle de l’écorce terrestre dans laquelle se développent les racines des plantes.
C’est le lieu de contact entre l’atmosphère et les roches et il est fondamental pour le développement de la
vie.
L'agriculture a longtemps reposé sur l’hypothèse selon laquelle le sol constituait une ressource inépuisable
pour une production en croissance perpétuelle. Mais, étant donnée l'extrême lenteur de sa formation (100-
400 ans par cm de terre végétale), le sol doit être considéré comme une ressource non-renouvelable qu’il est
nécessaire de préserver.
La structure d’un sol est la façon dont les particules solides (matière minérale et matière organique) sont
disposées les unes par rapport aux autres. La texture d’un sol correspond à la proportion des particules
minérales de différentes tailles : graviers (diamètre supérieur à 2 mm), sables (entre de 2 mm à 0,2 mm),
limons (diamètre de 0,2 mm a 2 µm) et argiles (plus petit que 2 µm).
De la texture et de la structure du sol dépend la porosité : le volume total des espaces laissés libres entre les
particules solides. La porosité conditionne la circulation de l’air et de l’eau, et aussi celle de certains animaux
dans le sol.
On dit d’un sol qu’il est argileux si la plupart des particules sont en argile, on le dit limoneux si la plupart des
particules sont en limon, et il sera sableux si c’est le sable qui est le plus abondant. Une terre équilibrée,
appelée « terre franche », est composée à peu près de 40 à 50% de sable, de 30 à 50% de limon et de 20 à
25% d’argile : c’est un bon équilibre pour l’aération, le drainage et la rétention d’eau et des éléments
fertilisants.
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A. ANALYSER DES ECHANTILLONS DE SOLS AU LABORATOIRE
Les qualités physico-chimiques du sol influent sur son aération,
sur les mouvements de l’eau et des particules solides et, à la fin
sur tous les organismes qui l’habitent. Les racines des plantes
obtiennent du sol l’eau et les sels minéraux nécessaires pour sa
nutrition ; le sol conditionne la croissance et la productivité d’une
culture.
1. Observation des composants du sol :
- Prenez un échantillon de sol dans une boîte de Pétri.
- Observez à la loupe binoculaire les particules du sol, leur forme, leur grandeur, la présence de débris
végétaux, d’animaux …
- Faites un dessin de ce que vous observez.
2. Analyser la texture du sol (1)
- Mettez 100g d’échantillon de sol dans une éprouvette graduée et ajoutez
100 ml d’eau.
- Agitez, puis laissez 24 heures au repos.
- Notez la hauteur des différentes strates obtenues : sables grossiers (diamètre 0,2 à 2 mm) au dessous,
sables fins (diamètre 50 à 300 µm), limons (diamètre de 2 à 50 µm), argiles en suspension dans l’eau
(diamètre inférieur à 2 µm) et débris végétaux qui surnagent.
- La différente composition et la proportion des particules déterminent la texture du sol, c’est à dire sa
richesse relative en sables, limons et argiles.
3. Analyser la texture du sol (2)
Le geste qui consiste à prendre de la terre dans la main, à la regarder, la manipuler, la sentir au toucher et
olfactivement, est ancestral et nous permet de percevoir la texture du sol. Il suffit d’humecter une boulette
de terre et de rouler ce « pâton » entre un doigt et la paume de l’autre main. Un sol riche en sable est
« râpeux ; s’il s’effrite très facilement, il est riche en fraction limon. À l’inverse, un sol riche en argile est
onctueux au toucher, tache la peau et forme un pâton que l’on peut étirer
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4. Evaluation de la teneur en eau
- Pesez 100g de l’échantillon et mettez le dans une boîte de Pétri à l’étuve à 100-105º,
- après 24h, faites une deuxième pesée ;
- la différence de poids appartient à la perte de l’eau qui s’est évaporée parce que la matière organique
n’est pas détruite à cette température.
5. Évaluation de la fraction gazeuse du sol
- Posez 100g d’échantillon de sol dans une éprouvette graduée et ajoutez 100 ml d’eau ;
- notez la hauteur totale ;
- agitez et observez s’il y a, ou non, dégagement de bulles de gaz,
- notez la hauteur finale. La différence correspond au volume d’air présent au sol ;
- indiquez le résultat en forme de pourcentage.
6. Mise en évidence de la porosité et la perméabilité des sols
- Faites trois montages sur le schéma, un pour chacun des
sols.
- Remplissez les trois entonnoirs avec la même masse de
terre des trois sols différents placés sur un papier filtre.
- Sur chaque montage verser 200 ml d’eau.
- Mesurez le volume d’eau recueillie dans l’éprouvette par
chaque échantillon de sol.
- Quel est le sol qui retient le plus d’eau ? Quel est le sol qui
retient le moins d’eau ? Pourquoi ?
Appréciation à la main Type de sol Caractéristiques
Le morceau de terre s’agglomère et se travaille à la manière d’une pâte à modeler
Le sol est argileux
Difficile à travailler, il est lourd et collant quand il est mouillé ou dur s’il est desséché. Il est imperméable et mal drainé ; Il y a de l’eau mais pas d’air pour la respiration.
Le morceau de terre s’agglomère. Si on cherche à l’ouvrir, il suit le mouvement puis se fend
Le sol est limoneux
Il est agréable à travailler ; il est perméable et généralement bien drainé, ce qui veut dire qu’il y a de l’air et de l’eau pour les organismes du sol.
Le morceau de terre ne s’agglomère pas et s’effrite
Le sol est sableux
Il se travaille bien, il est bien drainé et aéré, il a une faible rétention d’eau et il a besoin de fréquents arrosages.
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7. Mise en évidence de la présence de calcaire : laissez tomber des gouttes d’acide chlorhydrique sur
l’échantillon et contrôlez l’effervescence. Il y a une relation entre la quantité de bulles formées et la
quantité de calcaire.
8. Le pH du sol
Rappel : un sol est d’autant plus acide que son pH est inférieur à 7, il est neutre pour un pH = 7 et il est
basique pour un pH supérieur à 7.
- Versez 25 ml d’eau distillée sur 10g d’échantillon de sol.
- Agitez pendant 5 minutes et laissez reposer 20 minutes.
- Agitez une autre fois pendant 1 minute.
- Mouillez un morceau de papier indicateur du pH dans le sol.
- Comparez la couleur obtenue avec la couleur de la table du pH pour connaître le pH du sol.
En suivant l’exemple ci-dessous, pour chaque expérience tu dois :
a) Placer les étiquettes dans le tableau ;
b) rédiger une phrase en liant ces étiquettes aux mots ou aux groupes de mots suivants :
Lorsque j’observe que…….. or je sais que…… j’en déduis que…….
EXPÉRIENCE MANIPULATION OBSERVATION ARGUMENTATION DÉDUCTION
1. Observation
des composants
du sol
Je prends un
échantillon de sol
J’observe à la loupe
binoculaire qu’ il y des
particules de roches de
mesure et couleur
différentes, des débris
végétaux et quelques
animaux
Les particules qui
viennent des roches
sont de matière
minérale. Les débris
des végétaux et les
animaux sont de la
matière organique
Dans le sol on trouve
matière minérale et
matière organique
2.
3.
Lorsque j’observe un échantillon du sol à la loupe binoculaire, j’apprécie qu’il y a des particules de mesure
et de couleur différentes et des débris végétaux et animaux. Or je sais que les particules du sol proviennent
de la fragmentation des roches et les débris proviennent des organismes vivants. Donc, j’en déduis que le
sol est formé de matière minérale et de matière organique.
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B. ORGANISMES DU SOL
Un hectare de sol arable contient approximativement 1 000 kilos de vers de terre, 2 700 kilos de mycètes,
1700 kilos de bactéries, 150 kilos de protozoaires et 900 kilos d’arthropodes et d’algues. Les bactéries
fixatrices d’azote permettent de séquestrer l’azote atmosphérique et de le rendre assimilable par les
plantes. Les mycorhizes, qui colonisent les racines des plantes, leur permettent d’absorber les éléments
nutritifs nécessaires à leur croissance. Quant aux vers de terre qui creusent de multiples galeries, ils facilitent
l’infiltration de l’eau dans le sol et son oxygénation ; de plus, ils compostent et fertilisent la terre. Préserver
toute la faune du sol est relativement simple : il suffirait de ne pas utiliser de pesticides, d’herbicides ni
d’engrais de synthèse
Lisez à voix basse à votre copain le texte ci-dessus et en binôme donnez votre avis
L’observation attentive du sol du jardin, et surtout du tas de compost, permet de voir des nombreux
animaux macroscopiques. Au laboratoire, on examine un échantillon de sol prélevé. L’observation fine de
quelques animaux à la loupe binoculaire permettra leur identification à partir des attributs repérés et d’une
clé de détermination fournie. On vérifie ainsi la diversité d’êtres vivants dans le sol.
Document 1. Organismes du sol (adapté du SVT Compétences 6é cycle. D. Pietrera et H. Valuy. CRDP
Académie de Nice2007)
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Document 2 (adapté du SVT Compétences 6é cycle. D. Pietrera et H. Valuy. CRDP Académie de Nice2007)
Êtres vivants Nourriture
Acarien Débris végétaux en voie décomposition,
Araignée Limaces, larves d’insectes, myriapodes
Bactéries Elles transforment la matière organique en matière minérale
Carabe Carnassier qui mange d’autres insectes, myriapodes, vers
Collembole Débris organiques, mycélium du champignon, excréments
Filaments mycéliens Champignons microscopiques qui se développent sur les cadavres et les décomposent lentement
Géophile Super-prédateur d’araignées, vers, lithobies, de carabes
Larve de hanneton Elle vit enfouie dans le sol et se nourrit de racines qu’elle découpe et broie
Limace Très vorace, elle mange surtout des feuilles fraîches
Lithobie Prédateur qui attaque aux limaces, vers de terre, insectes, myriapodes, arachnides, …
Opilion Prédateur qui chasse et capture des petits insectes, des limaces…
Pseudo-scorpion Prédateur de collemboles, acariens, fourmis, …
À partir des informations antérieures, tu vas construire un réseau alimentaire
Aide : On rappelle que deux maillons d’une chaîne alimentaire sont reliés par une flèche signifiant « est
mangé par » proie → prédateur
Consigne :
- Encadrez en vert le nom des animaux mangeurs de végétaux : ce sont les phytophages.
- Encadrez en rouge le nom des animaux qui mangent d’autres animaux. Ce sont les zoophages.
- Organisez en groupes les organismes du document 2. Les végétaux, les phytophages, les zoophages, et
les décomposeurs.
- Commencez par placer des chaînes alimentaires simples en utilisant les informations du tableau, puis
faites la liaison entre elles pour obtenir un réseau alimentaire du sol.
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C. LE RÔLE DES ÊTRES VIVANTS DU SOL. LE COMPOSTAGE
Le sol abrite des êtres vivants qui transforment les restes organiques en matière minérale ; ce sont les
décomposeurs.
L’activité des êtres vivants du sol au travers de réseaux alimentaires, assure la transformation du matériel
organique. C’est la base du compostage, c'est-à-dire, de la formation du compost.
Nous allons préparer un montage expérimental qui permette répondre à la question :
Problème : comment la matière organique du sol est-elle décomposée ?
Hypothèse : les êtres vivants du sol sont les responsables de la décomposition de la matière organique
Consigne :
- Vous aurez besoin de : deux pots numérotés 1 et 2 avec leurs couvercles, deux feuilles semblables de la
litière récoltés au compost ou sur le terrain, du sol, de la terre stérilisée, de l’eau, de deux cuillères pour
prélever la terre.
- Placez dans chaque pot une feuille de la litière.
- Recouvrez la feuille du pot nº 1 avec de la terre normale, (du sol) et recouvrez la feuille du pot nº 2 avec
la terre stérilisée. Utilisez pour chaque terre une cuillère différente.
- Mouillez la terre des deux pots avec la même quantité d’eau.
- Recouvrez les deux pots avec un couvercle et placez-les au même endroit.
- Maintenez la terre humide en ajoutant régulièrement de l’eau pendant la durée de l’expérience (deux à
trois semaines).
- Faites les dessins du protocole de réalisation de l’expérience, puis décrivez les actions faites en utilisant
le vocabulaire suivant : je prends, je place, je pose, je mouille, je recouvre, je prélève.
D. LES SOLS MENACÉS À L’ÉCHELLE DE LA PLANÈTE
On assiste, à l’échelle du globe, à une intensification des phénomènes d’érosion due non seulement à
l’évolution des pratiques et des techniques agricoles, mais aussi à la déforestation et au surpâturage. Les
spécialistes estiment que, dans une décade 30% des terres cultivables auront disparu. Cette extension de
l’érosion, si elle n’est pas rapidement freinée, risque d’être désastreuse pour l’humanité.
LA CHARTE EUROPÉENNE DES SOLS
(Adoptée par le Comité des Ministres le 30 mai 1972, lors de la 211e réunion des Délégués des Ministres)
1. Le sol est un des biens les plus précieux de l'humanité. Il permet la vie des végétaux, des animaux et de
l'homme à la surface de la terre.
2. Le sol est une ressource limitée qui se détruit facilement.
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3. La société industrielle utilise des sols aussi bien à des fins agricoles qu'à des fins industrielles et autres.
Toute politique d'aménagement du territoire doit être conçue en fonction des propriétés des sols et des
besoins de la société d'aujourd'hui et de demain.
4. Les agriculteurs et les forestiers doivent appliquer des méthodes qui préservent les qualités des sols.
5. Les sols doivent être protégés contre l'érosion.
6. Les sols doivent être protégés contre les pollutions.
7. Toute implantation urbaine doit être organisée de façon qu'elle ait le moins de répercussions défavorables
sur les zones avoisinantes.
8. Lors de l'implantation d'ouvrages de génie civil et dès la conception des plans, leurs répercussions sur les
terres environnantes doivent être évaluées et les mesures adéquates prévues.
9. L'inventaire des ressources en sol est indispensable.
10. Un effort accru de recherches scientifiques et une collaboration interdisciplinaire sont nécessaires pour
assurer l'utilisation rationnelle et la conservation des sols.
11. La conservation des sols doit faire l'objet d'un enseignement à tous les niveaux et d'une information
publique toujours accrue.
12. Les gouvernements et les autorités administratives doivent planifier et gérer rationnellement les
ressources en sol.
Les États européennes reconnaissant les principes énoncés ci-dessus, s'engagent à consacrer à leur mise en œuvre les moyens nécessaires et à promouvoir une véritable politique de conservation des sols.
Lisez à haute voix le texte ci-dessus et commentez les divers articles du document en vous
appuyant sur ce que vous avez appris
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Activité 9. DÉVELOPPER UNE DÉMARCHE EXPÉRIMENTALE
Vous allez développer une recherche personnelle sur un sujet que vous pouvez choisir parmi la liste
présentée par le professeur ou un de votre préférence.
Vous devrez travailler en autonomie et à la fin vous devrez faire un exposé oral et un compte rendu par
écrit. Ce travail sera évalué.
Pour réaliser votre recherche vous disposez du matériel de laboratoire et du guide de recherche.
Modèle de démarche scientifique : LES BESOINS NUTRITIFS DES VEGETAUX VERTS
Situation de départ : les végétaux chlorophylliens sont les producteurs primaires, c'est-à-dire qu’ils
fabriquent la matière organique qui sert d’aliment aux consommateurs.
Problème : quels sont les besoins nutritifs qui permettent aux végétaux de produire la matière organique ?
Hypothèses :
- en absence de sels minéraux la croissance des végétaux sera mauvaise ;
- les végétaux ont une meilleure croissance dans un pot que hors-sol ;
- en absence de lumière la croissance des végétaux sera mauvaise.
Variables de l’expérimentation :
(1) Avec de la lumière/ dans l’obscurité : en plaçant la culture à côté de la fenêtre ou à l’intérieur d’une
armoire
(2) Avec des sels minéraux /sans sels minéraux :
(a) Cultures en pot :
Dans de la terre, avec arrosage à l’eau déminéralisée
Dans de la terre, avec arrosage à l’eau et sels minéraux
Dans un support neutre : la perlite, avec arrosage à l’eau déminéralisée
Dans un support neutre : la perlite, avec arrosage à l’eau et sels minéraux
(b) Cultures hors-sol
Dans de l’eau distillée
Dans une solution d’eau et sels minéraux
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Matériel pour élève:
- des jeunes plants de lentilles récemment germées qui présentent les premières feuilles définitives ;
on peut utiliser d’autres jeunes plants (radis, blé, haricot, poivron…) ;
- deux pots de la même taille ou deux verres pour la culture hors-sol ;
- de la terre ou un support neutre ;
- de l’eau distillée ;
- une solution nutritive de sels minéraux.
Déroulement possible de la démarche :
Élève 1 Élève 2 Élève 3
De la lumière
+
Arrosage avec de l’eau enrichie de sels
minéraux
+
Arrosage à l’eau déminéralisée
+
Arrosage à l’eau du robinet
Élève 4 Élève 5 Élève 6
De la lumière
+ Solution nutritive de
sels minéraux
+ Eau distillée
+ Eau du robinet
Élève 7 Élève 8 Élève9
Obscurité
+
Arrosage avec de l’eau enrichie de sels
minéraux
+
Arrosage à l’eau déminéralisée
+
Arrosage à l’eau du robinet
Élève 10 Élève11 Élève 12
Obscurité
+ Solution nutritive de
sels minéraux
+ Eau distillée
+ Eau du robinet
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Consignes pour l’élève
Mesure tous les deux jours la hauteur des plants.
Consigne tes résultats dans un tableau.
Au bout de 2 à 3 semaines, ramène en classe les cultures expérimentales et les résultats notés.
Mets en commun tes résultats et discute sur la validation, ou non, des hypothèses faites.
Présente un compte rendu de l’expérimentation sur les besoins nutritifs des végétaux verts sur les points
suivants en utilisant les verbes ou expressions proposés :
1. OBSERVATION DE DÉPART (observer, examiner, constater, regarder…)
2. QUESTION À POSER (comment expliquer…. se demander…,)
3. UNE OU DES HYPOTHÈSES (supposer, penser que…, imaginer, admettre…)
3. MONTAGE EXPÉRIMENTAL (faire, réaliser, proposer de faire, effectuer, mesurer,)
4. RÉSULTATS OBTENUS (accomplir, noter, peser, mesurer...)
5. CONCLUSION FINALE (conclure, déduire, démontrer…)