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TECHNIQUES SPECIALESEN ANATOMIE
PATHOLOGIQUE
ED n°2, DCEM1 Purpan, 2011-2012
Techniques spéciales
• Microscopie électronique
• Histoenzymologie
• Immunohistochimie
• Biologie moléculaire
• Cytométrie en flux
• Télépathologie
Immunohistochimie
• Techniques – Matériel
• coupes en paraffine ou coupes en congélation
– Mode de visualisation• Immunofluorescence (UV)• Immunoenzymatique (peroxydase ou
phosphatase alcaline- lumière blanche)
• Interprétation– batterie d’anticorps– témoins intrinsèques, réactivité croisée
Immunohistochimie
1 = Antigène2 = Anticorps primaire3 = Anticorps secondaire couplé au complexe avidine-biotine péroxydase 4 = Révélation par substrat de la peroxydase
Immunohistochimie
• Applications– pathologie hémolymphatique
– Dg lymphomes/ infiltrats lymphoïdes réactionnels
– classification des lymphomes
– pathologie tumorale– identification des tumeurs malignes
indifférenciées– substance spécifique de certaines tumeurs– expression des R hormonaux– évaluation de la croissance tumorale– recherche cibles thérapeutiques
– pathologie non tumorale– pathologie rénale : glomérulopathies– pathologie cutanée bulleuse– pathologie inflammatoire (ex: agent
pathogène)
Immunohistochimie
• Applications– pathologie hémolymphatique
– Dg lymphomes/ infiltrats lymphoïdes réactionnels
– classification des lymphomes
– pathologie tumorale– identification des tumeurs malignes
indifférenciées– substance spécifique de certaines tumeurs– expression des R hormonaux– évaluation de la croissance tumorale– recherche cibles thérapeutiques
– pathologie non tumorale– pathologie rénale : glomérulopathies– pathologie cutanée bulleuse– pathologie inflammatoire
Ag HbS
Immunohistochimie
• Applications– pathologie hémolymphatique
– Dg lymphomes/ infiltrats lymphoïdes réactionnels– classification des lymphomes
– pathologie tumorale– identification des tumeurs malignes
indifférenciées– substance spécifique de certaines tumeurs– expression des R hormonaux– évaluation de la croissance tumorale– recherche cibles thérapeutiques
– pathologie non tumorale– pathologie rénale : glomérulopathies– pathologie cutanée bulleuse– pathologie inflammatoire
Immunohistochimie Exemple utilisation des anticorps monoclonaux dans le diagnostic
des tumeurs malignes sur coupes en paraffine
Tumeurs KL1 Anti-LCA (CD45)
Anti-PS100
HMB45
Carcinome + - - -
Lymphome
- + - -
Sarcome - - +/- -
Mélanome - - + +
Immunohistochimie
• applications
Ganglion médiastinal HE
Ganglion médiastinal HE
Ganglion médiastinal IHC anti-CD45
Ganglion médiastinal IHC KL1
• KL1+• Anti-CD45-
Métastase ganglionnaire d’un carcinome
Tumeur cutanée indifférenciée
Tumeur cutanée indifférenciée: IHC KL1
Tumeur cutanée indifférenciée:IHC HMB45
Tumeur cutanée indifférenciée:IHC anti-protéine S100
• KL1-• HBM45+• Anti-PS100+
Mélanome
Immunohistochimie
• Applications– pathologie hémolymphatique
– Dg lymphomes/ infiltrats lymphoïdes réactionnels
– classification des lymphomes
– pathologie tumorale– identification des tumeurs malignes
indifférenciées
– substance spécifique de certaines tumeurs
– expression des R hormonaux– évaluation de la croissance tumorale– recherche cibles thérapeutiques
– pathologie non tumorale– pathologie rénale : glomérulopathies– pathologie cutanée bulleuse– pathologie inflammatoire
Ganglion cervical métastatique, HE
Ganglion cervical métastatique: IHC anti-thyroglobuline
Métastase d’un adénocarcinome
thyroïdien
Immunohistochimie • Applications
– pathologie hémolymphatique– Dg lymphomes/ infiltrats lymphoïdes
réactionnels– classification des lymphomes
– pathologie tumorale– identification des tumeurs malignes
indifférenciées– substance spécifique de certaines tumeurs– expression des R hormonaux– évaluation de la croissance tumorale
– recherche micrométastases
– pathologie non tumorale– pathologie rénale : glomérulopathies– pathologie cutanée bulleuse– pathologie inflammatoire
Mélanome et ganglion sentinelle: recherche de micrométastase par immunohistochimie avec HMB45,
non décelable sur H&E
Ganglion sentinelle + = Curage ganglionnaire
Techniques spéciales
• Microscopie électronique
• Histoenzymologie• Immunohistochimie
• Biologie moléculaire hybridation in situ PCR
• Cytométrie en flux
• Télépathologie
Biologie moléculaire• Hybridation in situ
– Techniques• Coupes en paraffine ou coupes en
congélation• Sondes froides (= non radio-actives)
• Chromogéniques (CISH)• Fluorescentes (FISH)
– Applications • Détection du génome de certains virus• Détection de translocations
chromosomiques, d’amplification génique
HPV
Détection par FISH d’une fusion
entre les chromosomes 17 et 22 dans une lésion cutanée
Utilité diagnostique:
Sarcome de Darier-Ferrand
Détection par FISH d’une amplification du gène HER2 dans un carcinome mammaire
Utilité thérapeutiquePrescription d’un inhibiteur de Erb-2
Non amplifié
Amplifié
DuoCISH™, Dako
HER2 / Cen17
DuoCISH™, Dako
HER2 / Cen17
Biologie moléculaire• PCR (Polymerase Chain Reaction)
– Rappel de son principe
– Technique
– Applications
élongation (72°C)
Taq polymérase
placement des amorces (40 à 60°C)
amorce
séparation des brins (94°C)
fragment à amplifier5’ 3’
3’ 5’
5’
3’
3’
5’
5’
3’ 5’
3’
5’
3’ 5’
3’
1/ Principe de la PCR
3 étapes: - dénaturation thermique: 94°C, 30s à 1 mn - hybridation des amorces (annealing): 40 à 70°C,1 min - élongation: 72°C, durée variable selon le fragment à amplifier
Dénaturation + Hybridation + Elongation = 1 cycle au cours duquel quantité ADN cible x 2.Au bout de n cycles: 2n molécules ADN cible.
2/ Principales étapes de la technique
Anomalies géniques
-Mutation
-Translocations chromosomiques
3/ Applications en anatomie pathologique
Mise en évidence de la clonalité lymphoide
Mutation
Ex: mutation du gène BRAF dans le mélanome métastatique
Intéret thérapeutique (prescription d’un inhibiteur de BRAF)
Séquençage du produit PCR
correspondant à l’amplification de la zone du gène
où se situe la mutation
Translocation chromosomique
Détection par PCR à l’aide de deux amorces encadrant la zone réarrangée
CHR 2 CHR 5
Amorce A
Amorce B
Gène A Gène B
Intérêt diagnostique (translocation spécifique de tumeur)Intérêt pronostique (ex: recherche de la maladie résiduelle après traitement d’un lymphome porteur de cette translocation)
Polyclonalité et monoclonalité lymphoide
Prolifération polyclonale bénigne
Comment établir le caractère clonal ou polyclonal ?Identité ou non-identité du récepteur à l’Ag qui caractérise un lymphocyte donné
Prolifération monoclonale maligne
Ig pour lymphocyte B TCR pour lymphocyte T
Intérêt diagnostique
Polyclonal
V D J V D J
Monoclonal
Etablissement de clonalité par
PCR
Contraintes
a- ADN de bonne qualité * délai de congélation * qualité et temps de fixation (Formol)
b- Contaminations - lors des coupes (changer de lames, de gants entre chaque cas, nettoyer le support de lames) - lors de toutes les phases d’extraction d’ADN, d’amplification et d’électrophorèse.
c- Contrôles : Témoin négatif (eau) Témoin positif
Les immunoglobulines (Ig): récepteurs à l’antigène des lymphocytes B
CH3
CH2
CH1
VH
VL
CL
CH3
CH2
CH1
VH
VL
CL
Partie variable des Ig: carte d’identité d’un lymphocyte B
La diversité combinatoire
La diversité jonctionnelle
V N J C2
Zone jonctionnelle
ND
1/ Délétion de nucléotides en aval de V, en amont de J ou de part et d’autre de D
2/ Addition aléatoire de nucléotides (TdT)
PCR1- BREF RAPPEL
double hélice ADN– 2 brins antiparallèles
– enchaînement de bases reliées entre elles par des liaisons hydrogènes faibles et thermolabiles :
A T T G C
T A A C G
A T T G C
T A A C G
A T T G C
T A A C G
molécule double brin 2 molécules simple brin
dénaturation thermique
Maladies infectieuses :Virus (HPV : non cultivable,CMV: rejet de greffe rénale, VIH...), bactéries (à croissance lente : mycobactéries)…
Anomalies géniques - Mutation- Translocation chromosomique
détection de la t(14;18) par PCR: amplification de la zone jonctionnelle, variable d’un clone à l’autre.
t(2 ;5) et lymphomes anaplasiques à grandes cellules
- Etablissement de la clonalité lymphoïde
Applications
CHR 2 CHR 5
amorce amorce