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une publication Swiss Invest Lab SAUVER DES VIES OU LIMITER LES DÉCÈS ? 1 une publication Swiss Invest Lab NUMÉRO 14 21 mars 2016 Vos réponses au test (partie 3) : sauver des vies ou limiter les décès ? Face à des situations pourtant identiques, nous réagissons différemment selon le contexte

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SAUVER DES VIES OU LIMITER LES DÉCÈS ?

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une publication Swiss Invest Lab

NUMÉRO 14 21 mars 2016

Vos réponses au test (partie 3) :sauver des vies ou limiter les décès ?Face à des situations pourtant identiques, nous réagissons différemment selon le contexte

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Troisième volet des résultats de notre petit test de finance comportementale, nous nous intéressons aujourd’hui à deux sujets distincts : l’optimisme et nos divergences de perception face à des situations pourtant similaires.

Lors du premier volet, nous avions évoqué l’épineuse question de l’ancrage psychologique dans nos décisions quotidiennes (cliquez ici pour lire cette édition). Dans le second volet, nous avions traité des convictions profondes et de certaines erreurs fondamentales de logique qui en résultent (cliquez ici pour lire cette édition).

Dans chaque cas, il en ressort que nous nous laissons grandement influencer par notre satané subconscient. Et qu’il est difficile, voire impossible de le dompter. Que ce soit en finance, ou dans la vie de tous les jours.

Sexe et épidémies

Aujourd’hui, sujet sympa, nous allons parler « optimisme ». Avec, en plus, une petite dose de sexe. Mais aussi de choses moins drôles : épidémies et décès à la clé. On ne peut pas tout avoir.

Pour ce faire, nous nous appuyons de nouveau sur les réponses au test que nous avions envoyé à nos lecteurs début mars. Il s’agissait d’un test comportant 15 questions relativement simples. Vous aviez été plus de 1 400 à y répondre.

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La deuxième question du test était la suivante :

Etes-vous meilleur conducteur/conductrice (de voiture) que la moyenne ?

Nous vous demandions alors de choisir l’une des trois réponses suivantes :a. Meilleur(e) que la moyenne b. Moyen(ne)c. Plus mauvais(e) que la moyenne

A travers cette question anodine, l’idée générale était d’évaluer la perception que nous avons de nous-mêmes, face aux autres. Et de jauger ainsi dans quelle mesure nous tombons, ou pas, dans une sorte de confiance aveugle (en nos propres compétences). Ce que nous pourrions aussi appeler un « excès d’optimisme ».

Avec 1 412 réponses exactement, nous avions suffisamment de données pour en tirer quelques conclusions statistiquement valables. Nous sommes toutefois partis d’une hypothèse forte : les personnes qui ont répondu à ce test sont (relativement) représentatives de la population. Tout au moins en matière de conduite automobile.

Et vous, vous conduisez comment ?

Sur ce point, impossible de le savoir. Peut-être que notre lectorat est constitué de nombreux moniteurs d’auto-école et de chauffeurs professionnels, dont les

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compétences en conduite pourraient objectivement être considérées comme supérieures à la moyenne. Tout ce que je sais, c’est que nos lecteurs sont intéressés par l’investissement. Difficile donc, à mon sens, d’y voir un lien quelconque avec la conduite.

Pourtant, si nous partons du principe que nos lecteurs ne sont pas meilleurs conducteurs que la moyenne, les résultats sont frappants. Dans un monde rationnel, où la confiance en soi n’aurait pas sa place, nous devrions observer un équilibre entre les personnes déclarant être « meilleures que la moyenne » et celles qui se disent « plus mauvaises que la moyenne ».

Pour le dire différemment, en moyenne, on devrait se rapprocher de la moyenne, non ? Surtout avec un échantillon de plus de 1 400 personnes. Voici les résultats :

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20 fois plus de meilleurs que de mauvais

Meilleur(e) que la

moyenne(45,9%)

Source : Swiss Invest Lab

Moyen(ne)(51,8%)

Plus mauvais(e) que la moyenne(2,3%)

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Comme vous pouvez le constater, d’un côté nous avons une (courte) majorité (51,8%) qui estime être ni meilleure, ni moins bonne que la moyenne. De l’autre, nous avons clairement une large prépondérance de conducteurs soi-disant « meilleurs que la moyenne ». Précisément, 648 personnes (soit 45,9%) estiment être au-dessus du lot, contre seulement 32 personnes (2,3%, soit 20 fois moins) qui ont répondu être de piètres conducteurs (ou qui ne conduisent tout simplement pas, précision utile).

La différence est donc considérable. Je salue d’ailleurs les 32 courageux qui ont avoué en toute franchise être en dessous de la norme. Et encore, le questionnaire était anonyme…

Bien sûr, il faut s’attendre à ce que certaines personnes affirment « oui, oui, je vous l’assure, je conduis bien mieux que tous ces fous du volant ». Oui, d’accord. Peut-être. Moi-même, je n’ai jamais eu (ou causé) d’accident, donc j’ai aussi l’impression d’être au-dessus du lot. Mais quand on a 20 fois plus de personnes qui se disent meilleures que les autres, n’avons-nous pas un léger problème de perception ?

Peut-on être tous supérieurs à la moyenne ?

Mais, finalement, n’est-ce pas normal ? N’avons-nous pas tous tendance à exagérer un peu nos compétences ? A moins d’avoir une bien piètre opinion de soi-même, il est légitime de penser que nous sommes meilleurs que d’autres dans certains domaines. Pour certains, ce sera la conduite, d’autres la cuisine, et d’autres l’investissement.

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Ce qui est certain toutefois, c’est que nous ne pouvons pas être tous meilleurs que la moyenne. C’est mathématique. La finance est d’ailleurs un jeu à somme nulle. Ce que gagne l’un est perdu par d’autres. C’est le concept des vases communicants.

Suis-je vraiment plus riche que les autres ?

Le concept est simple, et pourtant, on s’imagine bien souvent sous un meilleur jour que la réalité. Cela me rappelle d’ailleurs une étude réalisée en Suisse il y a quelques années (sur laquelle je n’arrive malheureusement pas à remettre la main, argh !) qui posait grosso modo la question suivante :

En termes de revenus annuels, à quelle classe de la population pensez-vous appartenir ?

L’enquête demandait ensuite aux participants leurs revenus annuels. De mémoire, l’étude montrait alors qu’environ 45% de la population pensait faire partie des 20% les plus riches de Suisse. Une autre erreur d’appréciation.

Soyons honnêtes, nous nous faisons tous avoir. Personnellement, je continue régulièrement de m’imaginer meilleur coureur que la moyenne, avant de

Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3 Groupe 4 Groupe 520% les plus

pauvres de 21% à 40% de 41% à 60% de 61% à 80% 20% les plus riches

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constater, en sueur et en titubant après la ligne d’arrivée, que je figure toujours au bas du classement.

Et encore, la question de la conduite, même si elle flatte peut-être l’estime de certains, n’a pas spécialement pour objectif de jauger notre degré de fierté.

Prenons un exemple un peu plus cocasse. Dans une salle de trading (généralement composée à 80-90% d’hommes, jeunes pour la plupart), demandez qui se considère comme meilleur partenaire au lit que la moyenne. Pas pour dormir, j’entends. Vous aurez certainement une vague de bras levés au ciel. Certains même n’hésiteront pas à lever les deux bras. Et à partager leurs exploits. C’est peut-être un peu cliché, mais franchement, vous vous attendez à ce qu’un trader avoue être « juste moyen, voire en dessous des autres » ? Surtout dans ce domaine (qui n’a pourtant rien à voir avec leur activité professionnelle) ?

C’est peut-être une vision un peu masculine de la chose (ou du trading).On pourrait peut-être s’amuser à poser cette même question à un panel (représentatif) de femmes. Il est possible que la réponse soit tout autre.Ou non.

Un certain caractère excitant (et intimidant)

Dans l’investissement, domaine que certains comparent au sexe, vu son caractère potentiellement excitant (et intimidant), il est d’ailleurs courant de rencontrer des études montrant que les femmes sont de meilleurs

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investisseurs que les hommes. Toutes choses égales par ailleurs (même capital, même âge, même horizon d’investissement, etc), les femmes auraient, dans l’ensemble, tendance à conserver plus longtemps leurs positions, à éviter des transactions trop fréquentes et à prendre moins de risque. Et du coup, elles engrangeraient, sur la durée, davantage de performance. Oui, je sais, cela peut être douloureux à entendre.

Mais je m’écarte du sujet. Les différences hommes-femmes mériteraient une analyse plus approfondie (ce sera peut-être pour une autre fois). Le propos ici est simple : attention à l’excès d’optimisme. En trading, l'excès de confiance peut faire très mal. Surtout si on commence à jouer à la bourse comme au casino. Même pour le plaisir.

Quelle cohérence dans nos actes ?

Ce qui m’amène au deuxième sujet du jour : la cohérence de nos actes. Toujours dans le cadre de notre petit test, je vous posais la question suivante :

La France doit faire face à une épidémie inhabituelle, qui devrait selon les spécialistes entraîner 600 décès. Deux programmes exclusifs l’un de l’autre sont proposés pour combattre cette épidémie, avec les estimations scientifiques suivantes : - Si le programme A est adopté, 200 personnes seront sauvées ; - Si le programme B est adopté, il y a une probabilité d’un tiers que les 600 personnes soient sauvées et une probabilité de deux tiers qu’aucune ne soit sauvée.

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Quel programme choisiriez-vous ?a. Programme Ab. Programme B

La question est un peu tordue, mais en la lisant calmement, vous constatez que le programme B donne le même chiffre attendu (on peut parler d’espérance statistique), puisque 600 * 1/3 + 0 * 2/3 = 200. La seule différence entre les deux programmes est que l’un garantit que 200 vies seront sauvées, alors que l’autre n’offre qu’un gain espéré.

Préférez-vous un gain garanti ou un gain espéré ?

La différence peut paraître simple, voire anodine, mais elle est pourtant capitale. Penser que ces deux programmes sont égaux, c’est nier totalement le concept même de risque. Un gain certain doit toujours l’emporter sur un gain espéré ! Ce dernier n’est finalement qu’attendu, alors que l’autre est garanti.

Autre exemple, si je vous demande de choisir entre un gain certain de € 1 000 et un autre qui vous offre € 5 000 une fois sur deux, mais vous fait perdre € 4 000 si ce n’est pas le cas, qu’allez-vous choisir ? Vous prendrez les € 1 000 bien sûr. Bon, là, j’ai rajouté la notion d’aversion aux pertes, qui est un autre concept, très fort lui aussi (et que je ne traiterai pas aujourd’hui). Mais vous avez compris le principe.

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Bonne nouvelle toutefois, vous avez dans une grande majorité des cas (78,1%) opté pour le programme A. Vous avez donc préféré le gain certain (200 vies sauvées). C’est une sage décision.

Maintenant, plus intéressant encore, regardons cette autre question, posée un peu plus loin dans le test (en position 10) :

L’épidémie de la question 6 est de retour. Les deux programmes pour la combattre ont désormais les estimations scientifiques suivantes : - Si le programme C est adopté, le nombre de décès est estimé à 400 personnes ; - Si le programme D est adopté, il y a une probabilité d’un tiers de n’enregistrer aucun décès et une probabilité de deux tiers d’en avoir 600.Quel programme choisiriez-vous ?a. Programme C b. Programme D

Comme vous le voyez, c’est finalement la même question, mais tournée différemment. Le but de cette opération était de mesurer l’influence de l’énoncé. Si influence il y a, on en déduirait ce que l’on nomme « un biais de cadrage » (« framing » en anglais).

La seule différence entre les deux versions de cette même question est que dans l’une, on parle de « sauver des vies » et dans l’autre, de « limiter le nombre de décès ». C’est la seule différence. Il n’y a d’ailleurs aucune intention ici de vous avoir, puisque l’on fait mention dans l’énoncé de la première question.

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Nous sommes donc confrontés ici exactement à la même situation (et aux mêmes chiffres). Dans le programme C, on parle d’un nombre de décès certain de 400 (donc 200 vies sauvées, comme pour le programme A) et dans l’autre d’un nombre de décès espéré de 400 (avec soit 600 vies sauvées, soit zéro).

Ici aussi, vous avez préféré le gain certain. Mais ce qui est intéressant (et attendu) c’est que vous avez été moins nombreux à opter pour le programme C que pour le programme A. Voici les résultats comparatifs :

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Situation analogue, mais baisse de près de 20 points

Source : Swiss Invest Lab

Gain certain

Programme A

Programme B

1ère question(1 360 réponses)

2ème question(1 352 réponses)

Programme C

Programme D

Gain espéré

78,1%

21,9%

59,3%

40,7%

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Le fait que, dans cette seconde question, on parle du nombre de décès, et non de vies sauvées, a indéniablement eu un impact. Au moins pour certains participants, qui ont préféré spéculer sur un résultat de zéro décès, même si cette situation n’a qu’une chance sur trois de se produire. En risquant surtout de se retrouver avec 600 morts sur la conscience (avec une probabilité de près de 67%).

Autre niveau de détail, il est intéressant de noter que si une majorité de participants ont effectivement opté pour un gain certain dans l’une des questions, ils n’ont pas forcément suivi la même logique dans l’autre. Voici un graphique montrant les répartitions des réponses entre les deux questions :

Près d’une personne sur trois change de comportement

Source : Swiss Invest Lab

A -> C(53,0%)

gains certainsaux 2 questions

A -> D(25,2%)

certain / risqué

B -> D (15,4%)préférence au risque dans les 2 cas

B -> C (6,4%)risqué / certain

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On notera ici que 31,6% des participants (426 personnes) ont changé de comportement entre les deux questions. Dans l’une, ils ont préféré un gain certain, et dans l’autre, un gain espéré. Ce changement massif est quelque peu troublant, il faut le reconnaître.

On pourrait faire le parallèle avec un investisseur ayant pour objectif de base une stratégie de type value, avec un horizon bien défini à long terme, mais qui se laisserait finalement tenter par une approche spéculative de court terme. Et qui prendrait le risque de se faire ruiner dans deux cas sur trois.

Est-ce souhaitable ? Non, évidemment. La cohérence doit toujours l’emporter.

Les deux effets sont distincts

Les personnes qui ont changé d’avis entre les deux questions sur l'épidémie sont-elles les mêmes que celles qui péchaient par excès d’optimisme à la toute première question de cette chronique ?

Non, et c’est un résultat intéressant en soi. Si nous nous limitons au groupe dit des optimistes, nous obtenons exactement la même distribution , avec une 1

proportion équivalente de personnes changeant d’avis, qu’elles soient de nature optimiste ou non.

Précisément, sur les 648 personnes faisant partie du groupe des optimistes, nous obtenons les 1

chiffres suivants : A —> C = 54,7% ; A —> D = 24,4% ; B —> D = 15,4% et B —> C = 5,5%.

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Il n’y a donc pas de lien entre ces deux effets, tout au moins dans cet exemple. Le biais d’optimisme et celui de cadrage ont des conséquences distinctes, mais affectent bien sûr tous deux la manière dont les investisseurs prennent leurs décisions.

Vous êtes 62% à être optimistes ou à changer d’avis

En nous appuyant uniquement sur ces deux exemples, nous constatons que ces effets concernent une majorité d'entre nous : 62,6% des participants affichent soit un excès d’optimisme (même si, d’accord, certains doivent objectivement être de sacrés bons conducteurs), soit un changement de logique selon le cadrage proposé (dans un cas, un gain certain, dans l’autre, la loterie, simplement à cause d'une différence d’énoncé, aux valeurs pourtant identiques).

En finance comportementale, les biais sont nombreux. Nous avons vu l’ancrage, le biais de représentativité et maintenant les biais d’optimisme et de cadrage. Autant de situations difficiles à gérer, que nous rencontrons pourtant tous les jours. Y compris et surtout dans nos décisions d’investissement, où elles sont monnaie courante.

Nous le savons, il est difficile de changer nos mauvaises habitudes du jour au lendemain. On n’y arrive d’ailleurs jamais totalement. Mais le simple fait d'en prendre conscience représente déjà un premier pas important. Le second pas consiste ensuite à s'en rappeler durablement, pour finalement en tenir compte concrètement dans nos décisions quotidiennes.

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Ces prochaines semaines, et durant tout le mois de mai, nous vous proposerons des exemples plus concrets, dans l’investissement. Avec, à la clé, des vidéos spécialement conçues pour l’occasion.

Mais avant cela, Jean-Marc reprendra la plume la semaine prochaine. Il abordera certaines opportunités qui se dessinent pour cette année 2016.

D’ici là, je vous souhaite un agréable weekend !

Sylvain Frochauxavec l'équipe du Lab Hebdo Swiss Invest Lab SAwww.swissinvestlab.com

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Retrouvez nos anciens numéros sur notre site :

14 avril 2016 :Cette stratégie surperforme le marché depuis 20 ans

7 avril 2016 :Vos réponses au test (partie 2) : l’erreur que font 19 personnes sur 20

31 mars 2016 :Est-il raisonnable d’investir votre argent vu notre monde actuel ?

24 mars 2016 :Vos réponses au test (partie 1) : la force de l’influence

17 mars 2016 :Leur intelligence n’a plus rien d’artificiel : 3, 2, 1… Go !

10 mars 2016 :Le Trading Game : une solution pour l’investisseur privé ?

3 mars 2016 :Corrélation n'est pas (forcément) raison

25 février 2016 :Si le pétrole rebondit, allez-vous en profiter ?

18 février 2016 :Comment doubler son capital dans un marché sans tendance

11 février 2016 :Lorsque l’absurde prime sur le bon sens

4 février 2016 :Êtes-vous aussi irrationnel qu’un joueur de football ?

28 janvier 2016 :Comment miser sur les titres négligés et gagner 23% par an+ La version complète en bonus

21 janvier 2016 :Une lecture scientifique du gourou et de la manipulation

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Les objectifs du Lab Hebdo

Le Lab Hebdo est une lettre exclusive, distribuée chaque jeudi aux membres de la communauté Swiss Invest Lab. Elle est 100% gratuite.

Le principal objectif du Lab Hebdo est de rendre la recherche scientifique accessible aux investisseurs privés. Les thématiques abordées varieront fortement d’une édition à l’autre, ainsi que le format et les signatures.

Le seul lien qui réunira toutes ces éditions est la volonté farouche, de la part de toute notre équipe, de vous offrir une approche scientifique et objective de l’investissement. Une approche qui fait fi des soubresauts de court terme pour privilégier la réflexion de fond.

Ne vous attendez donc pas à ce que l’on vous prédise le niveau du CAC 40 ou de l’once d’or dans trois mois ou six ans. Vous ne nous verrez jamais faire de prédictions. Les marchés sont des animaux volatils et imprévisibles.

Malgré cela, le prix des actions, ou de tout autre actif coté, ne sera jamais totalement efficient. En étudiant le comportement de ces actifs, il est possible de détecter des écarts de prix, des imperfections et des possibilités d’arbitrage sur les marchés.

Et d’augmenter ainsi vos probabilités de succès sur la durée. En toute transparence.

Mais même avec les meilleures stratégies en place, l’investisseur devra constamment faire face à ses émotions, à son impatience. Pour réussir, il doit donc aussi apprendre à connaître ses impulsions, ses motivations et ses faiblesses. Puis réagir en toute connaissance de cause. Sa réussite ne serait sinon que le résultat du facteur chance.

C’est dans cet esprit que le Lab Hebdo se déclinera de semaine en semaine. Vous y découvrirez tant des stratégies concrètes d’investissement que des sujets relevant de la finance comportementale, afin de vous aider à mieux maîtriser vos émotions.

Le fil conducteur restera néanmoins toujours le même : celui de la vulgarisation scientifique. Celui de la transmission du savoir, sans jargon inutile.

C’est cette recherche de transfert, du scientifique à l’investisseur privé, qui nous motive depuis 2008 et le lancement de nos premiers services. Plus que jamais, le Lab Hebdo répond à ce besoin.

Si vous partagez nos valeurs, et quelles que soient vos connaissances en finance, vous aurez plaisir à nous lire chaque jeudi. C'est tout au moins ce que nous espérons.

Sylvain Frochaux Fondateur et directeur de la recherche Swiss Invest Lab SAContact : [email protected]

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