N° 1184 - VENDREDI 21 SEPTEMBRE 2012 2 €www.agribourgogne.fr ISSN 1776-0224

L’ H E B D O D ’ I N F O R M AT I O N A G R I CO L E E T R U R A L E D E B O U R G O G N E

Actualité Côte d’OrCultures dans le châtillonnais : Lecolza, c'est pas encore ça

Actualité NièvreFinale départementale delabours : L’installation en toile defond

Actualité YonneLe week-end dernier à Auxerre :Quand les JA font la foire...

ActualitéBourgogneAssises régionales de labiodiversité : Un défi collectif àrelever

FilièresCultureColza: Réguler à l’automne, une technique qui ne résout pastout

Économie&GestionFormation : Mieux comprendreson revenu pour l'améliorerEncarté avec cette édition: Catalogue Fendt (dép.89)

P 05

P 07

P09

P 16

P 14

P 21

hSommaire

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Événement à Magny-Cours (58)

Le bois dans tous ses étatsh

Cette semaine avec votre journal

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Le Conseil général de la Nièvre organise, du 28 au 30 septembre, le rendez-vousuNiverBois. À la fois salon professionnel le vendredi et manifestation festive le week-end, cet événement vise à mettre en valeur ce qui constitue l’une des principalesfilières d’éco-développement durable du département. Page 12

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 201202 Panorama

l’Agendah

Côte d’OrGDS Formations enoctobreLe GDS de Côte d’Or organise deuxformations en octobre :Gérer l’alimentation de son trou-peau ovin (11 octobre) : Savoirmaitriser l’alimentation de son trou-peau, limiter les risques sanitairesliés à l’alimentation et visualiser lesincidences de l’alimentation dansl’appareil digestifs. La partie théo-rique se fera à Baigneux les juifs etla partie pratique sera à Frolois àl'EARL Parents. Pour plus d’informa-tion contacter V. Pabiou (GDS) 03 8068 67 35.Parasitisme, sanitaire et alimen-tation des caprins (25 octobre) :Savoir reconnaitre les principauxparasites et les gérer, maitriser larelation entre l’état sanitaire dutroupeau et son alimentation. Lapartie théorique se fera à Baigneuxles Juifs (MFR) et la partie pratiquechez Mme Bertrand Dominique àCorpoyer la Chapelle.. Pour plusd’information contacter V. Pabiou(GDS) 03 80 68 67 35.

Beire le Chatel LesSamedi de la RosePour la 7ème édition, l’unique pro-ducteur de rosiers en Bourgogne,invite les amateurs de belles roses àdécouvrir plus de 5000 rosiers, enfleurs, directement dans leurchamp de culture. A chaquesamedi du mois de septembre, c’estun thème différent : technique,ludique, artistique ou gourmand, ily en a pour tous les goûts, sousforme d’ateliers ou de conférences.Visite-découverte des rosiers direc-tement dans leur champ les 22 et29 septembre de 10h à 19h (par-king sur place).Rendez-vous à la Pépinières Dima,route de Brognon à Beire (à 15 minde Dijon) 03 80 23 27 49 oucontact@pepinieres-dima.com.Prévoir des chaussures adaptéeset appareil photo.

NièvreUNiverBois La fête dela forêt et du boisLe Conseil général de la Nièvreorganise l'événement uNiverBois,du 28 au 30 septembre, à la fermedu Marault à Magny-Cours. Rendez-vous festif, totalement gratuit, uNi-verBois rassemble durant trois jourssur un site de plusieurs hectares etplus de 5000 m2 de bâtiments d'ex-position, tous ceux qui aiment, fré-quentent ou travaillent le bois de laforêt nivernaise: professionnels etamateurs, propriétaires et exploi-tants, touristes et sportifs, pépinié-ristes et jardiniers en herbe, chas-seurs et randonneurs... uNiverBoisse revendique écléctique: à la fois

salon professionnel de la filièrebois, en présence d'une centaine departenaires institutionnels et privés,foire-exposition du bois et de laforêt, mais aussi festival avec unprogramme d'animations sportives,culturelles, culinaires et desdémonstrations techniques et agri-coles spectaculaires. Au Marault,uNiverBois présentera aussi Lepavillon du bois, un espace d'expo-sition sur la forêt nivernaise, créépour l'occasion par le Conseil géné-ral avec des partenaires nivernais.L'événement a été conçu en deuxtemps avec une journée profession-nelle le vendredi 28 septembre etun week-end festif ouvert à tous les29 et 30 septembre. Renseigne-ments: univerbois.fr.

Instants santé à LuzyLa MSA Bourgogne organise desbilans de santé gratuits pour sesayant-droits dans les différents can-tons de la région. Dans la Nièvre,des « Instants santé » auront lieudans le canton de Luzy, du 24 au 27septembre prochains, à la salle desfêtes Marcel Joyeux à Luzy. Ilsconcernent tous les adhérents de25 à 74 ans. Pour la bonne organisa-tion des rendez-vous, la MSAdemande que les personnes inté-ressées retournent l'imprimé d'ins-cription qu'elle leur a adressé, leplus tôt possible, à l'aide de l'enve-loppe pré-timbrée.

Enchères Reproduc-teurs à IsenayLa vente aux enchères annuelle dereproducteurs, organisée par leGAEC Gauthé à Isenay, se déroulerale 28 septembre. 45 veaux et 6 tau-reaux de 18 mois ont été séléction-nés dans l'élevage pour l'occasion.Le matériel électronique mobile etle personnel technique de la SICA-FOME, 1er marché de bovinsvivants, seront mobilisés pour lebon déroulement de la vente quiaura lieu autour d'un grand ring etdes gradins. Le pedigree de chaqueanimal sera affiché et les veaux, enbox individuels avec leur mère,seront visibles dès 10h. La ventedébutera à 14h. Dans leur sélection,les éleveurs du GAEC Gauthérecherchent particulièrement lescapacités de vêlage et les aptitudesmaternelles afin de réduire lescharges en limitant les interven-tions. Selon François Gauthé, « cettevente a pour but principal de pro-poser une alternative aux éleveursqui ne souhaitent pas acheter desanimaux trop sophistiqués de typeconcours ou qui ne se satisfont pasdes indices diffusés par le syndicatde contrôle de performances ».

Elvea 71-58 Assem-blée généraleL'association d'éleveurs et ache-teurs associés 71-58 (ELVEA) tiendrason assemblée générale le ven-dredi 28 septembre à partir de 16h

à la salle polyvalente de Genelard(71). Ordre du jour: rapport finan-cier, rapport du collège acheteur,rapport d'activités, intervention del'Institut de l'Elevage sur le thèmedu « Marché mondial, européen etfrançais de la viande bovine ». Unbuffet amical, sur réservation, clôtu-rera la manifestation. Contact:ELVEA 71-58, ZA Champ du village71120 Charolles, 03 85 81 38 80 oumail: elvea71@orange.fr.

Foires-concoursCalendrierLe calendrier des foires-concoursnon reconnues de la Nièvre estarrêté. Celle de Corbigny aura lieule 18 octobre, celle de Cercy-la-Tour-pour la première fois- le 3 novem-bre, celle de Prémery le 4 novem-bre, celle de Moulins-Engilbert le 6novembre, celle de La Nocle Mau-laix le 17 novembre et il se termi-nera par la foire-concours de Luzyles 23 et 24 novembre.

YonneRelance élevageallaitantL’association ALYSÉ, dans le cadredes missions qu’elle s’est données,propose une démarche de relancede l’élevage allaitant. A cet effet,une réunion pour une présentationdétaillée de la démarche et de sessupports, est organisée dans leslocaux de la Chambre d’agriculturede l’Yonne, mardi 25 septembre, àpartir de 14 h 30

Mes P@arcelles Réu-nions de démonstrationRéunions de démonstration de l’ou-til Mes p@rcelles mardi 25 septem-bre, de 10 h à 12 h, à la Chambred’agriculture, rue Guynemer, àAuxerre.

Instants Santé MSApour le canton de Lignyle ChatelLa Caisse régionale MSA de Bour-gogne propose un bilan de santégratuit à tous ses assurés et ayantsdroits du canton de Tonnerre, âgésde 25 à 74 ans, du lundi 8 au ven-dredi 12 octobre, de 7 h 30 à 11 h30, à la Salle du Mille Club, àPontignyL’occasion de faire le point sur l’étatde santé de chacun. Bilans appro-fondis, ciblés suivant les patholo-gies propres à chaque tranched’âge : pour les 25 à 34 ans, l’exa-

men porte plus particulièrementsur la prévention et le dépistagedes risques cardiologiques (commepour les 35 à 44 ans). Pour les plusâgés : 65 à 74 ans, il est centré sur lerepérage de certains facteurs derisque de dépendance.Participer à ces examens, c’est pré-server encore plus son capitalsanté. Pour en permettre la bonneorganisation, retournez au plus vitel’imprimé d’inscription reçu, à l’aidede l’enveloppe pré timbrée jointe.

Dernier Marché à laferme de la saisonComme chaque année, le réseauBienvenue à la Ferme vous donnerendez-vous pour ses marchés à laferme, afin de vous proposer lemeilleur des produits fermiers icau-nais dans un cadre authentique :asperges, volailles fermières, cidreet jus de pomme, canards gras,viande de cerf, viande bovine,légumes et fruits rouges, fromagesde chèvre, de brebis, escargots,truites, miel, pain d’épice… Et biensur, vins de l’Auxerrois, du Jovinien,du Tonnerrois et du Chablisien !Dernier marché de la saison : ven-dredi 28 septembre, de 16 h à 20 h,chez la famille Boname, à Villiers-sur-Tholon

Conférence MSA surl'alimentationConférence gratuite et ouverte àtous, organisée par les déléguéscantonaux MSA de l’échelon localSens/Chéroy, sur le thème de l’ali-mentation, lundi 24 septembre, à la

salle des fêtes de Gron, 28 rue desCourois, à partir de 14 h 30. Sujetsabordés : quelles sont les bonnesassociations alimentaires ? Qu’est-ce qu’une alimentation naturelle ?Un naturopathe vous apportera deséléments de réponseRenseignements au 06 20 93 39 17

Apecita Permanencele 11 octobreLa prochaine permanence men-suelle de l’Apecita, se tiendra jeudi11 octobre, à la Chambre d’agricul-ture, 14 bis rue Guynemer àAuxerre. Pour rencontrer la délé-guée régionale, prendre rendez-vous à la Chambre d’agriculture,auprès de Jocelyne Foutoyet,tél 03 86 94 22 11

Pôle expertise et pros-pective juridique, CFE,Aménagement foncieret ruralLes agents du Pôle Juridique Fon-cier vous reçoivent uniquement surrendez-vous en nos bureaux à :Avallon : 9 avenue du 11 novembre,le 1er mercredi de chaque moisMaillot : 8 avenue de l’Europe, ZA leSaule Fendu, les 1er et 3e lundi dechaque moisAuxerre : 14 bis rue GuynemerVous pouvez les joindre par télé-phone au 03 86 94 22 22, pourprendre rendez-vous, obtenir l’in-dice des fermages, les barèmesindicatifs de la valeur vénale desterres etc..

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Il souhaite s’installer…Cet homme de 38 ans, marié et père d’un enfant est originaire du milieuagricole. Après un parcours de formation et d’expérience non agricole, ilsouhaite engager une reconversion professionnelle et devenir agricul-teur. Il va intégrer une formation BPREA à la rentrée et recherche des sur-faces pour s’installer en grandes cultures sur le secteur de la Plaine et duVal de Saône. Ce candidat hors cadre familial n’exclut pas la possibilité deconserver son emploi salarié si la dimension de l’exploitation ne lui per-met pas de dégager un revenu suffisant. Chambre d’Agriculture de Côted’Or Corine Garnier-Penning 03 80 68 67 85

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Le Répertoire Départ Installation (RDI)Si vous avez un projet d’installation et que vous recherchez du foncier ; ousi vous désirez céder votre exploitation à un jeune, inscrivez vous auRépertoire Départemental à l’Installation. Cet outil permet de mettre enrelation les jeunes désirant s’installer et les agriculteurs souhaitant céderleur exploitation (service financé par l’Etat). Contact : Carole Simon àl’Odasea : 03 86 71 92 40

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Le Point Info Installation: votre premiercontactVous êtes intéressé(e) par le métier d’agriculteur, vous avez un projetd’installation en agriculture à plus ou moins long terme, vous envisagezune reconversion professionnelle en agriculture. N’hésitez pas à contac-ter le Point Info Installation. Des conseillers sont à votre écoute pour vousaccompagner dans votre réflexion et pour vous informer sur le dispositifd’aides à l’installation et les démarches à l’installation (accompagnementfinancé par l’Etat). Plus d’informations au 03 86 94 21 99.

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économie

Un plan pour l'agricultureh hEn bref

hLes réactions

En clôture de sa visite au Space 2012 à Rennes, le chef de l'EtatFrançois Hollande a annoncé des mesures immédiates en faveur deséleveurs en difficulté et des actions plus structurelles, à l'échellenationale et internationale, afin de lutter contre la volatilité des prixet ses effets.

Le 11 septembre le Présidentde la République a montréau Space qu'il avait entendu

les inquiétudes des éleveurs faceà la volatilité des prix. Mais c'estaussi d'ambition, de croissance,de compétitivité et même d'ex-portation dont François Hollandea parlé, insistant sur ses grandesambitions pour le secteur agricoleet agroalimentaire qui doit devenir«un moteur de croissance et unatout du redressement productif».La politique agricole du gouver-nement sera donc tournée vers unobjectif de production à travers ladiversité des filières, des modesde commercialisation et «unencouragement à toutes lesdémarches permettant de créerde la valeur : l'innovation, la qua-lité, l'exportation». Ce qui sup-pose «de partir à la reconquête»et pour commencer, par protégerles agriculteurs de la fluctuationdes prix. Cette lutte est annoncéecomme prioritaire par le ministrede l'Agriculture qui a révélé le 12septembre le contenu du plan d'ac-tion annoncé au Space. StéphaneLe Foll indique ainsi la volontédu gouvernement de mettre enplace au plan mondial des outilsde protection contre la volatilité

sous forme de réserves alimen-taires d'urgence.

Des mesures d'urgencepour les éleveursCe plan propose également lamise en place de dispositifs d'aideau paiement des cotisationssociales MSA et des échéancesfiscales, et un accompagnementbancaire individualisé pour leséleveurs les plus touchés (prêtsde trésorerie, de consolidation,report d'échéances...). Le ministrea par ailleurs annoncé une aug-mentation de dix millions d'eurosde l'enveloppe dédiée à la miseaux normes des bâtiments d'éle-vage des truies gestantes. A plus long terme, des moyensseront également mis en placepour limiter la dépendance deséleveurs aux importations de pro-téines végétales, grâce à l'accrois-sement de la production de cesmêmes protéines sur le sol fran-çais. «Il faut produire mieux etproduire plus, mais ne pas pro-duire comme avant» a insisté lePrésident de la République. Cesera l'un des principaux défis desnouveaux modèles agricoles «éco-nomiquement et écologiquementperformants» portés par un minis-

tre de l'Agriculture qui vise «uneagriculture diversifiée, durable etperformante». Ces modèles serontmis en œuvre dans la future loicadre sur l'avenir de l'agricultureet de l'agroalimantaire, dont l'éla-boration est programmée ausecond semestre 2013. Le textedevrait également fixer un nou-veau statut pour l'exploitant agri-cole et rénover les modes d'orga-nisation des filières.Les jeunes agriculteurs ne sontpas oubliés, le Président a annoncéune politique d'installation ren-forcée et rénovée, avec en lignede mire la préservation du foncier.Côté fiscal, de nouvelles disposi-tions devraient améliorer lacouverture des risques et sur leplan de la protection sociale,une réforme de son mode definancement devrait être proposéeavant la fin de l'année. Si l'idéede TVA sociale n'a pas été retenuepar le gouvernement, FrançoisHollande entend bien «aller cher-cher d'autres contributions et nepas pénaliser ce qui doit êtreaujourd'hui stimulé». «Je veuxque l'agriculture française fassepleinement partie du redresse-ment productif» a conclu le Pré-sident de la République.

Xavier Beulin, président de la FNSEA, s'est dit «satisfait» du plan d'action présenté par FrançoisHollande et a jugé le discours du chef de l'Etat «extrêmement réaliste, pragmatique, à la fois sur lacompétitivité, sur la diversité de l'agriculture française, sur les enjeux en matière d'exportation» a-t-ilprécisé. Quand le Président dit «l'agriculture est un des secteurs qui doit contribuer au redressementproductif» moi, cela me va. Le président de la FNSEA a salué aussi la volonté du gouvernementde réformer la fiscalité agricole, enfin, la «pause» demandée par le gouvernement sur lesbiocarburants concurrents de l'alimentation est appréciée comme «une décision sage» dans uncontexte de fortes tensions sur les marchés agricoles. «Le Président et le gouvernement ont pris lamesure à la fois de la situation et des enjeux» a ajouté Xavier Beulin.Guy Vasseur, président de l'APCA a trouvé que «les intentions annoncées par le chef de l'Etat sontbonnes. Son engagement est bon mais nous jugerons sur les actes».Quant aux céréaliers, AGPB et AGPM prennent «acte avec satisfaction des orientations tracées parFrançois Hollande». Ils estiment que le Président a mis en exergue «tout de que l'agriculture peutapporter à la sécurité alimentaire dans le monde, à la croissance dans notre pays et au redressementde notre commerce extérieur».

François Hollande en visite au Space.

Économie Un pôle agricoleet agroalimentaire au sein de la Banquepublique d'investissementSuite à leur rencontre le 18 septembre avec le ministre duRedressement productif, Arnaud Montebourg, les présidents dela FNSEA et de Coop de France, Xavier Beulin et PhilippeMangin, ont indiqué avoir trouvé un ministre à l'écoute et prêt àmiser sur l'agriculture et l'agroalimentaire pour redresserl'industrie française. Selon ses interlocuteurs, le ministre souhaiteidentifier un pôle agricole et agroalimentaire au sein de la futureBanque publique d'investissement (BPI) afin d'assurer un appuifinancier aux entreprises qui investissent. La question de lacompétitivité a été abordée. Le président de la FNSEAconsidérant les normes françaises comme «trop restrictives», ademandé au ministre un assouplissement de celles-ci pourpermettre aux entreprises d'innover. Il a aussi rappelé auministre la place de la France dans l'échiquier agricole mondialen insistant sur le fait qu'il ne fallait pas opposer les filières etconserver les débouchés à l'export. Xavier Beulin demande quela France milite pour une convergence des règles au niveaueuropéen pour éviter les distorsions de compétitivité entre lespays. «Il y a besoin de restructurer certaines filières, notammentl'aviculture, en identifiant des leaders dans la transformation ayantla capacité d'aller sur les marchés extérieurs» a insisté XavierBeulin. Philippe Mangin a de son côté indiqué qu'il fallait faire lepoint sur le travail interministériel entre l'Agriculture,l'Agroalimentaire et le Redressement productif. Selon lui, il fautmettre en place une veille des entreprises, en amont desproblèmes possibles, pour éviter d'avoir à gérer les problèmesdevant les tribunaux de commerce. Il faisait référence à l'affaireDoux notamment. Selon lui, les métiers de la premièretransformation en agriculture sont devenus risqués, notammentavec la volatilité des cours, et il faut veiller à les soutenir. PourPhilippe Mangin, cette veille pourrait aussi faire émerger desleaders filière par filière.

Eau Début de recharge automnale des nappesAvec 48 % des nappes qui restent à des niveaux égaux ousupérieurs à la normale, la fin de l'été 2012 présente unesituation relativement favorable, malgré de fortes disparitésrégionales. Tel est le bilan au 1er septembre, du BRGM, le bureaude recherches géologiques et minières. 33 % des points de suivimontrent des niveaux inférieurs à la normale et 19 % un niveautrès inférieur. En outre, 70 % des aquifères (couche de terrain oude roche stockant de l'eau) étudiés affichent des niveaux enbaisse, 26 % sont stables et 4 % sont en hausse. Une situation«relativement habituelle pour la saison», analyse le BRGM quiestime : «on peut considérer que les niveaux les plus bas sontdésormais atteints». L'organisme estime «qu'on peut espérers'orienter rapidement vers un nouvel épisode de recharge desdifférentes nappes», à la faveur de «la fin des fortes chaleurs etl'arrivée probable de précipitations automnales».

Les agriculteurs de Côte d'Oront échangé avec le grandpublic, le week-end dernier,

à l'occasion des fermes-ouvertes

organisées par l'association«Demain en main». L'objectif étaitdouble : communiquer sur l'agri-culture et promouvoir la diversité

des divers systèmes de production.Sept cents personnes se sontrendues dans les dix-sept exploi-tations qui participaient à l'opé-ration. La ferme de Cyril Pautet,à Rouvres-en-Plaine, est celle quia reçu le plus de monde avec envi-ron 150 personnes sur une seuleet même journée.

Les «retours» des visiteurs étaienttrès positifs à l'issue de ce momentconvivial. De la viande, de la char-cuterie et du pain ont été dégustés.

Non loin de là, chez PhilippeGransagnes à Quetigny, des dis-cussions ont été menées sur lesévolutions rapides du métierd’agriculteur.

Deux techniciens de DijonCéréales et un fournisseur phytoétaient notamment sur place. Laculture du maïs a été présentée,tout comme la nécessité de pou-voir irriguer en agriculture. Seulepetite déception, seulement50 personnes s'étaient rendues à

Quetigny. Certains secteurs pluséloignés de Dijon ont connu uneaffluence tout à fait correcte.

Ce fut notamment le cas à Lavil-leneuve-sur-Vingeanne chez EvePoinsot-Laffage, où 80 visiteursont été recensés. La proportion deDijonnais était importante malgréles 45 minutes de route néces-saires pour se rendre sur place,depuis la capitale des Ducs.

AURÉLIEN GENEST

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 201204 Actualité Côte d'Or

"Nos fermes ont la cote"

Sept cents visiteurs derrière les tracteursh

Blonde d'Aquitaine

Ils ont gagné la bataille de Verdunh

Dix-sept exploitations viennent d'ouvrir leursportes au grand public lors d'une opérationde communication.

L'irrigation a été un sujet présenté à Quetigny chez Phillipe Gransagnes.

C'est à Rouvres-en-Plaine, chez Cyril Pautet, que le nombre de visiteursa été le plus important (150).

Le concours inter-régional de la raceBlonde d'Aquitaine atrès bien réussi auxéleveurs de Côted'Or.

Ils ne pouvaient pas fairemieux. Tous les prix de cham-pionnat et prix spéciaux(1) du

concours inter-régional Grand-Est de la race Blonde d'Aquitaineont été remportés par les éleveursbourguignons, majoritairementdes Côte d'Oriens (cinq sur six).Ce concours organisé dimancheà Verdun a vu la participation de18 élevages pour 80 animaux,venant des départements de laMeurthe-et-Moselle, la Moselle,les Ardennes, la Meuse, l'Yonneet la Côte d'Or. Avec de tels résul-tats, le prochain concours, qui auralieu dans le cadre de la fête dépar-tementale de l'agriculture à Châ-tillon-sur-Seine en 2013, ne pou-vait pas être mieux préparé.

AG(1) Autre résultat: Quand ils n'ont pas gagné de prix dechampionnat, les élevages côte d'oriens ont brillé ensection. Le Gaec de l'Epicéa (Puits) a notamment obtenuun premier prix de section mâle.

Le Gaec Debeaupuis (Montberthault) remporte les prix de championnat«mâle espoir» et «femelle adulte». L'EARL Pioche (Recey-sur-Ource) gagnele prix de championnat femelle espoir (et également les prix spéciaux«meilleure reproductrice» et «descendance femelle»).

L'EARL Javelle (Puits) s'adjuge le prix de championnat «mâle adulte» etle prix spécial «qualité bouchère».

L'EARL d'Artaut (Marcilly-sur-Tille) est reparti avec les prix dechampionnat «jeune femelle» et «femelle suitée». Il remporteégalement le prix spécial de la descendance mâle.

L'EARL de la Dinerie (Ancy-le-Franc, 89) remporte le prix dechampionnat «jeune mâle».

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 2012 05Actualité Côte d'Or

Cultures dans le châtillonnais

Le colza, c'est pas encore çah Syndical

Faune sauvage,nous l'avions redouté,mais c'est encore pire !

h

Le colza refait des siennes. Après des rendements extrêmementfaibles dans le Châtillonnais, sa culture repart au plus mal avec uneimplantation difficile.

La chaleur du mois d'août et l'absence de précipitations significatives perturbent l'implantation du colza.entre baigneux-les-Juifs et aignay-le-duc, cet agriculteur n'avait aucune levée ou presque, trois semainesaprès avoir semé.

hRepères

Direction Duesme, dans lecanton d'Aignay-le-Duc.Samuel Sigoillot vient de

terminer une campagne à 11q/haen colza avec, par endroits, desbas fonds de 7q/ha ! On est loin,très loin des bons rendements decertains secteurs côte d'oriens.Lors d'une année «moyenne»,Samuel réalise 31q/ha dans seschamps. Le calcul est simple :avec ces 20q/ha de moins, à envi-ron 500 euros la tonne de colza,le manque à gagner se chiffre à1000 euros de l'hectare... Là, çafait mal. «C'est clair, cette annéeavec le gel, c'est catastrophique»confie l'agriculteur de 38 ans quipensait tout de même «arriver à20q/ha» sur ses 25 hectares decolza. «Je n'ai pas voulu re-semeren tournesol car je ne suis paséquipé pour le récolter. Je pensaisque le colza allait se refaire untout petit peu. De bons rendementsm'auraient permis de passer dansle vert niveau trésorerie. Avec unereprise de terres il y a deux ans etla FCO qui avait fait beaucoupde casse dans mon élevage, j'enaurais bien eu besoin» ajouteSamuel Sigoillot.Pas de levée !Pour ne rien arranger, la nouvellecampagne commence au plus mal

à cause du manque d'eau. «J'aisemé le 25 août. Aujourd'hui, iln'y a quasiment aucune levée.Pour l'instant, c'est phase cri-tique!» lâchait l'agriculteur il y aune semaine. Les huit millimètresd'eau tombés quelques heures plustôt, Samuel Sigoillot ne pouvaitpas s'en contenter : «c'est déjà çamais ça reste dérisoire et on estencore loin du compte. Il va enfalloir beaucoup plus pour dyna-miser tout ça». Malgré ces diffi-cultés, l'agriculteur du Châtillon-nais souhaite relativiser sur lasituation : «je ne suis pas l'agri-culteur qui a eu le plus de dégâtsici. Avec les orges d'hiver et le bléqui ont gelé, j'ai retourné un tiersde mon assolement quand d'autressont à plus de deux tiers. Ça auraitété pire si les prix n'étaient pas àleur niveau d'aujourd'hui. Lasatisfaction de l'année reste lesorges de printemps pourlesquelles j'atteins quasiment70q/ha alors que je ne dépasseque très rarement 60q/ha. Le bléalternatif donne également debons résultats avec 69q/ha. En cequi concerne les problèmes delevée du colza, j'espère que ça vavite s'arranger. Le colza peut nousréserver de bonnes surprises,même si ça n'a pas été le cas

pour nous cette année». et l'assurance ?Samuel Sigoillot ne possède pasl'assurance-récolte. Si celle-ciaurait bien été utile cette année (ill'admet bien volontiers), l'agricul-teur reste perplexe sur la souscrip-tion. «Cette année, elle m'auraitpayé mes semences et un certainnombre de quintaux que je n'aipas récoltés. Cela dit, à l'avenir,je ne pense pas la prendre pourautant. Elle coûte relativementcher et son prix risque fortementd'augmenter avec les évènementsde cette année. Après tout, ce typed'aléa climatique reste extrême-ment rare, qu'il le reste ! Mainte-nant, on ne sait jamais quel tempsil fera d'une année sur l'autre. Ilest vrai que si le même froidrevient cet hiver, il y aura de quoipleurer !» termine le Côte d'orien.

aUréLien genest

Cette année, la paille est au rendez-vous. rien à voir avec 2011. samuelsigoillot, éleveur de 90 vaches allaitantes, va t-il profiter de cette bonnerécolte pour stocker davantage ? «Oui, absolument. C'était vraimentplus que limite l'an dernier, même si j'avais trouvé de la paille chez desvoisins» commente samuel, «il me faut à peu près 1000 bottes sur uneannée pour être bien. En 2011, j'avais réussi à m'en sortir avec 800 . Là, jerepars avec 1150 bottes. Je pense que ça devrait suffire pour pallier unemauvaise année».

En ces termes, je veux parlerdes dégâts de gibier, notam-ment ceux générés par les

sangliers.Il ne fallait pas être devin pourimaginer le scénario catastrophequi se déroule en ce moment.Dans notre département où lesimplantations de tournesols et demaïs sont déjà importantes, lesresemis dus au gel ont encoreaugmenté les surfaces, et toutcela dans une ambiance de popu-lation de sangliers pléthorique,alors la cocotte est sur le pointd’exploser.

La FDSEA 21 a toujours dénoncéla main mise de la FDC 21 sur lagestion du gibier et pourtant mal-gré beaucoup de revers, cela nenous a jamais fait taire et surtoutjamais fait renoncer à faire despropositions :- sortir le sanglier du plan dechasse- avoir des dispositifs de marquagedisponibles immédiatement- arrêter totalement l’agrainage oubien l’interdire pendant la chasse- classer durablement le sangliernuisible- sanctionner sévèrement lessociétés de chasse qui font du tirsélectif- fermer tous les parcs, etc.

Peut-être de petites mesures maisqui cumulées pouvaient donnerdes résultats. A chaque fois soitle moment n’est pas opportun,soit nous sommes accusés de vou-loir éradiquer l’espèce, ce qui estfaux et de toute façon pas prêtd’arriver.

Quand on ajoute à cette situationintolérable de dégâts le risquesanitaire potentiellement véhiculépar la faune sauvage, je m’inter-roge sur la clairvoyance de notreadministration.

Ce que le monde agricole de Côted’Or vit actuellement est la consé-

quence directe de 6 ans de gestionde gibier à la façon FDC 21 ; lebilan est mauvais, déséquilibré etdangereux. La FDSEA 21 ditStop.

Quand enfin Monsieur le Préfets’emparera t-il totalement du dos-sier en le confiant, pourquoi pas,à la DDPP, garante du sanitairedans votre département ?

Face au pourrissement entretenu,y compris dans le déroulementdes expertises, nous attendons uneréaction forte pour que, d’unefaçon ou d’une autre, les popula-tions baissent enfin.

Si tel n’était pas le cas les agri-culteurs poussés dans leur retran-chement pour protéger leur outilde travail vont se faire violence.Qui pourra les en blâmer ?

JL Loizon, Président de La Commission

dégâts de gibier Fdsea21

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 201206 Actualité Côte d’Or

Coopératives

«Dans une société déboussolée, elles sont importantes»

h

«Le chiffre d’affaires des coo-pératives a continué d’aug-menter en 2009, alors même

que la crise économique étaitvive» fait remarquer l’économisteVincent Chatellier, invité du Cré-dit Agricole de Champagne-Bour-gogne vendredi dernier à Dijon.A la question de savoir si les sys-tèmes coopératifs constituent unremède efficace contre la crise,Vincent Chatellier précise : «cen’est pas un remède miracle, maisc’est une forme d’organisationfondée sur des valeurs qui permetde trouver des solutions localiséeset qui génère une économie localesouvent solide. Si les coopérativesont plutôt bien résisté durant lacrise, ce n’est pas dû au hasard».

Des valeurs à transmettreDans son intervention, cet ingé-

nieur de recherche à l’Inra a rap-pelé l’histoire des coopératives,leurs principes, leurs valeurs touten insistant sur les principauxdéfis qui s’ouvrent pour préparerles échéances à venir : « les coo-pératives ont des valeurs qui per-mettent de fédérer des acteursautour d’un projet à long terme.Leur capitalisme est plus écono-mique que financier : elles sontdonc davantage basées sur la «vieréelle» que d’autres formes desociétés ! Leur ancrage est trèsfort sur notre territoire et ellescontribuent activement à la créa-tion d’emplois dans certaineszones rurales». Pour Vincent Cha-tellier, les coopératives ont des

défis à relever : «elles doiventmieux capitaliser sur leurs valeursde façon à valoriser leurs pro-duits auprès des consommateurs.Elles doivent demeurer attractivesauprès de la jeune génération. Lescoopératives doivent conjuguerau mieux compétitivité et déve-loppement durable. Cette dernièrenotion est devenue très importanteaujourd’hui. Il est capital de biencommuniquer sur les démarchesstratégiques engagées auprès dessociétaires pour emporter l’adhé-sion de tous au projet collectif.Outre la recherche d’une bonnenotoriété au travers du dévelop-pement des marques, les coopé-ratives doivent veiller à trouver

un bon compromis entre le local(proximité) et le global (pourbénéficier des fruits de la crois-sance dans les pays tiers). Autre-ment dit, il faut avoir les piedsdans les bottes et les yeux rivésvers le monde !».

L’exemple du CréditAgricoleL’agriculture est très présente dansle secteur coopératif puisqu’on laretrouve à 2 900 reprises sur les21 000 coopératives de l’Hexa-gone. La caisse régionale deChampagne-Bourgogne du CréditAgricole, représentant la premièrebanque coopérative du pays, enest un bel exemple. Lors de la réu-

nion organisée vendredi dernier,le président Vincent Delatte a faitpart de la stratégie de sa caisserégionale : «Notre dynamique coo-pérative et mutualiste repose surdes hommes et des femmes. Lenombre de nos sociétaires ne cessed’augmenter. Ils sont plus de 200000 à nous avoir rejoints. C’estune véritable richesse, essentiellepour garder nos valeurs, conti-nuer de donner la priorité à l’hu-main, agir dans le temps et nondans l’immédiat et surtout, sortirpar le haut de cette période déli-cate». Le directeur généralJacques Kermarrec a quant à luiinsisté sur la notion de territoire :«Je suis convaincu que nous necontinuerons de progresser sinous restons en cohérence avecles territoires. Le Crédit Agricolede Champagne-Bourgogne seraencore plus attractif et s’inscriraencore plus dans la durée».

AURÉLIEN GENEST

Les Nations Unies ontdécrété 2012 commel’année internationaledes coopératives.Dans ce contexte, le Crédit Agricole deChampagne-Bourgogne aorganisé une réuniond’information surcette formed’entreprise, quis’avère bien utile enpériode de crise.

Vincent Chatellier : «Lescoopératives développe uncapitalisme plus économique quefinancier : elles sont donc baséessur la vie réelle !».

Vincent Delatte et Jacques Kermarrec, président et directeur général du Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne, ont rappelé le nombre important de sociétaires de leur caisse régionale. «Un atout essentiel» pour la banque coopérative qui donne «la priorité à l’humain».

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Vendanges

Ça va partir dans tous les sensh

Les raisins sont-ils mûrs? A un endroit oui, de l'autre pas forcément.Les prélèvements doivent être méticuleux pour déclencher la récolte.

Les viticulteurs ont les yeuxrivés sur leurs parcelles.Encore plus, sans doute,

que les années précédentes. Laraison? La grande hétérogénéitéde maturité suite aux aléas clima-tiques et aux maladies. Les consé-quences de la grêle, des pluies trèslocalisées, du mildiou, de l'oïdiumet d'autres phénomènes comme lamauvaise floraison sont nom-breuses. Pas une parcelle n'est aumême stade d'évolution et il nefaut pas se tromper sur la date devendange. «Selon les appellations,il y a un degré à respecter. Si l'onrécolte trop tôt, il peut manquerdu sucre et le vin peut êtredéclassé. Si l'on attend trop, il n'ya plus les mêmes arômes» résumeBenoît Lahaye, viticulteur à Pom-mard. Si certains ont déjà «atta-qué» il y a plusieurs jours, notam-ment avec les crémants, le début

des vendanges pour de nombreuxdomaines, c'est en cette fin desemaine. La météo annonce unfront pluvieux pour cette nuit,mais avec une belle améliorationet un temps relativement sec parla suite. Cela devrait permettre debonnes conditions de vendangesdès ce week-end. Les caractéris-tiques de ce millésime 2012 neseront connues qu'une fois les rai-sins entrés dans les caves. Il est

d'ores-et-déjà acquis que cetteannée restera marquée par unerécolte faible en volume. Par rap-port à la moyenne des cinq der-nières années, la baisse de récoltedevrait se chiffrer à 15% en Bour-gogne. Des rendements «histori-quement bas» seraient mêmeannoncés pour les rouges de laCôte de Beaune.

AURÉLIEN GENEST

h»Bien suivre l’évolution»Dans BIVB Infos de mardi, on peut lire : «Les conditions climatiquesactuelles et futures ne permettront pas de gommer les hétérogénéitésexistantes, bien souvent depuis la floraison. Si certains écarts tendent à seréduire, il n’en reste pas moins que l’hétérogénéité demeure. Pour lesparcelles qui ne seront pas récoltées maintenant et dont l’état général leurpermet d’attendre, les contrôles de maturité doivent se poursuivre afin desuivre leur évolution. Les prélèvements doivent être méticuleux et soignésafin de ne pas surestimer l’état de maturité et déclencher une récolte tropprécoce».

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 2012 07Actualité NièvreFinale départementale de labours

L’installation en toile de fondh

Des jeunes, licenciés de moto, ont assuré le spectacle en quad cross,démonstrations spectaculaires sur un sol que les JA avaient dû arroser afind’éviter l’émission de poussière.

Echanger entre profession-nels, promouvoir lesmétiers de l’agriculture,

sensibiliser le public à la vie duterritoire, moderniser (ou corriger)l’image de la ruralité: tous cesarguments sont le lot ordinaire desfinales départementales de laboursqui, une fois par an, sous la hauteœuvre des JA, jettent un halo delumière sur la réalité de l’agricul-ture. Cette fois-ci n’a pas dérogéà la règle et la finale nivernaise aconnu sont lot de succès populaireet de compétitions sérieuses etamicales entre jeunes candidatsau meilleur sillon. Ils étaient vingtet un en labours à plat et quinzeen planche, tous finalistes des pré-cédentes épreuves cantonales, às’affronter, samedi dernier, àSaint-Benin d’Azy où l’équipeorganisatrice, emmenée par JulieChevalier, a réalisé un sans-faute.

A ces postulats de départ, il a falluen ajouter un autre, cette année:attirer l’attention. C’est ce à quois’est employé Alexandre Lorré,le président départemental deJA58, pour qui il s’agissait de lapremière finale de labours depuissa désignation. Et pour attirer l’at-tention, quoi de mieux que lesbons vieux discours de fin de jour-née, avant l’énoncé du palmarès.C’est ainsi que dans une interven-tion d’un quart d’heure, improvi-sée, le jeune responsable a vouluadresser un message clair et fermeà l’intention des officiels venusnombreux.

« Scandale grave ethonteux »

Cette fois, il était question d’ins-tallation. D’installation des jeunesagriculteurs, dossier éminemmentépineux qui constitue le fil rougede l’action syndicale des JA.Alexandre Lorré a voulu frapperles esprits: « Dans dix ans, 50%des agriculteurs partiront enretraite. Comment pourrions-nousdonner le change avec nossoixante dix installationsannuelles dans la Nièvre » a-t-ilplaidé. Grossissant volontairementle trait, mais qui n’est hélas pas siéloigné de la vérité, il a qualifiéle problème de « scandale graveet honteux. Il est grand temps queles pouvoirs publics décidentd’une politique d’installation,qu’on arrête de scander l’instal-lation primordiale et que dans lemême temps on ne fasse rien. Pourles jeunes, en découlent les outilsde production mais aussi la surviedu tissus rural mais il faut aussioffrir aux cédants un attrait pourla cession, qu’ils y retrouvent leursbilles ». Sur un ton volontairementalarmiste, Alexandre Lorré s’enest pris aux élus et à l’administra-tion: « Attention! Que les hommespolitiques se prennent par la main,qu’ils prennent conscience de l’ur-

gence sur ce dossier et que l’ins-tallation ne rime pas avec loterie »s’est-il envolé. Le président desJA58 a reçu un écho favorabled’Emmanuel Bernard, adminis-trateur FNB qui représentait Jean-Pierre Condamine, le président dela FDSEA58. Insistant sur l’idée« qu’il est criminel de nous priverde l’autonomie des moyens deproduction », le syndicaliste aappuyé sur l’hypothèse « de trou-ver de nouvelles façons de finan-cer l’installation  », évoquantl’éventuel « appel à l’épargne,comme à la bourse, car de l’ar-gent, il y en a et que la productiondoit reprendre le pouvoir sur leterritoire si l’on veut que les Fran-çais puissent continuer à mangerà leur faim ». Elu du canton etprésident de la Société d’agricul-ture, Jean-Luc Gauthier a bienentendu le message des jeunes:« Ils doivent avoir des perspec-tives de revenus. Le prix descéréales et de la viande n’est pasélevé. C’est une idée reçue. Lavotalité, qui fait débat, résulte ducontexte mondial et ce n’est pasde la responsabilité des élus fran-çais ou européens » a-t-il répondutout en faisant l’apologie d’une« prise de conscience humanistepour que les agriculteurs conti-nuent de relever le seul défi qui

vaille: nourrir le monde ». En tantque président de communauté decommune et fils d’agriculteur, M.Vincent a lui aussi réagi au pro-blème de l’installation et com-menté la proposition faite un peuplus tôt par Emmanuel Bernarden concluant: « Toutes les pistes

sont bonnes à creuser et il faut lescreuser, celle de l’épargne en estune. Le défi à relever est que noussoyons tous unis dans la mêmemain et nous en sommes capablesen France ».

EMMAnuEL CouLoMBEix

La finale de labours a réuni vingt et un concurrents dans la catégorie à platet quinze dans la catégorie en planche.

Les JA du canton deSaint-Benin d’Azy,conduits par JulieChevalier, leurprésidente, ontaccueilli près d’unmillier de visiteurs,samedi dernier, sur laparcelle deChristophe Coichotet du GAEC desPâtureaux. Véritablerentrée syndicale, etpremière du genrepour Alexandre Lorré,cette manifestations’est transformée, àl’heure des discours,en véritableplaidoyer pourl’installation desjeunes. Avec unmessage de fermetédélivré par leprésident de JA58aux élus et àl’administration.

Les champions départementaux sont Mathieu Angel (à gauche) enlabours en planche et Thomas Beaumier (au centre avec la médaille)en labours en plat. Avec les concurrents arrivés 2ème dans chaquecatégorie (Benoît Spirkel et Aurélien Andriot), ils participeront à lafinale régionale de labours.

hLe palmarès du concoursCatégorie à plat (brabant):1) Thomas Beaumier, canton de

Brinon/Beuvron2) Aurélien Andriot, Luzy3) Jérémy Grange, Corbigny4) Bertrand Larue, Châtillon-en-

Bazois5) Damien Genet, Tannay6) Thierry Cloix, Luzy7) Valentin Rameau,

Guérigny/Pougues-les-Eaux8) Benoît Marquand, St Benin

d’Azy9) Guillaume Lugnot, Decize

10) Benoît Greze, St Saulge11) Jérôme Guillaumot, Fours12) Florian Joly, Fours13) Mickaël Tardivon,

Brinon/Beuvron14) Etienne Baunnot15) Clément Buteau, Château-

Chinon16) Brice Loiseau, Châtillon-en-

Bazois17) Pierre Lantier, Tannay18) Frédéric Allaire, Moulins-

Engilbert19) Louis Mathe, St Saulge

20) Lionel Buisson, Decize21) Thibault Rameau, St Benin

d’Azy

Catégorie en planche (charrue):1) Mathieu Angel, canton de

Luzy2) Benoît Spirkel, Luzy3) Damien Sale, Corbigny4) Mathieu Caillot, Decize5) Mickaël Cayre, Decize6) Vincent Lafaille, Château-

Chinon7) ex-aequo) Julien Marquis,

Château-Chinon et BenjaminRose, St Saulge

9) Guillaume Bligand, St Benind’Azy

10) Thomas Sarreau, Varzy11) Kévin Aulard, Châtillon-en-

Bazois12) Mathieu Genet, Tannay13) Quentin Aurousseau, Fours14) Ludovic Guilleminot,

Corbigny15) Théophile Deboux,

Châtillon-en-Bazois

La nouveauté de cette finale départementale était la démonstrationde tracteurs-tondeuses cross. Ces engins roulent à 10 km/h mais lesépreuves ont donné lieu à de véritables assauts de la part despilotes-JA des 4 cantons participants: St Benin, Tannay, Château-Chinon et Châtillon-en-Bazois.

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 201208 Actualité Nièvre

Concours national des veaux au Marault

L’acte II de la rentrée charolaiseh

Après le succès du Salon charolais de la finaoût à Saulieu, le Herd Book Charolais etl'Ufragec ont organisé le Concours national etla vente aux enchères des veaux de l'année,le 12 septembre, à l'agropôle du Marault.L'ambiance y était plus légère qu'il y a un an,l'affluence bien fournie, et les ventes bienmenées.

Le parking du Marault étaitnoir de voitures, le 12 sep-tembre, à l'occasion de

cette Journée charolaise. Tant leHerd Book Charolais que l'Unionfrançaise des groupementsd'éleveurs charolais (Ufragec),organisateurs, se sont félicités dusuccès de la manifestation. Lematin, ce ne sont pas moins de340 veaux de l'année -293 mâleset 47 femelles- qui sont mesuréslors du concours national. SelonHenri Vidal, vice-président duHBC, le concours a confirmé que«la présentation était de bonnequalité, que le contexte françaisn'est pas trop mauvais pour l'éle-vage, que l'état d'esprit est meil-leur, déjà parce que les récoltesse sont bien passées». Pour l'or-ganisateur, «les animaux n'étaientpas exceptionnels mais de trèsbonne tenue. La race charolaisea une nouvelle fois démontré quec'est une bonne race à viande avecune bonne qualité de l'élevagemais aussi de très bonnes apti-tudes bouchères. La dynamiquede Saulieu s'est vérifiée auMarault» a-t-il observé, estimantque «le contexte actuel autoriseà un peu d'optimisme, en dépitdu prix élevé des matièrespremières».

La Saône-et-Loire deux foischampionneLe principe d'un concours, c'estde trier et de classer. A ce jeu-là,ce sont des animaux de la Saône-et-Loire qui se sont particulière-ment distingués la semaine der-nière. Ainsi, le Prix d'Honneurmâles est revenu à Heraclès, sacréchampion face à 292 de ses congé-nères, dont beaucoup avec desérieux atouts.

Sur le ring, en fin de matinée, leveau présenté par Jean-MarcPacaut, sélectionneur à Laizy (71),s'est finalement imposé devantHelsinki, de Thierry Marie à StSymphorien (18) et Hadopi, deVillard père et fils à Civens(Loire). «Les éleveurs ont été brie-fés pour respecter l'avis des jugeset il n'y a pas eu de chahut» sou-lignait Henri Vidal avant la venteaux enchères de l'après-midi.Autre victoire pour la Saône-et-Loire, c'est Humanity qui a étésacrée Prix d'Honneur femelle.Elle était donc présentée par l'éle-vage Gagnepain-Champenois àRigny-sur-Arroux (71) où elle estnée en décembre 2011. La lai-tonne s'est imposée devant Her-dione, à Simone Champeau deParigny-les-Vaux (58).

Prix moyen de 6833 eurosSi tous les éleveurs voulant par-ticiper pouvaient concourir lamatin, seulement 59 veaux ont étésélectionnés pour la vente auxenchères de l'après-midi. Dansl'amphithéâtre du Marault, lavente s'est déroulée dans le mêmeclimat léger que le concours, à la

grande satisfaction de Joël Barret,le président de l'Ufragec. Vers17h30, il en tirait les premiersenseignements: Le prix moyen dela vente a atteint 6833 euros, «àcomparer aux 5761 euros de 2010et aux 5987 euros de 2011. C'estpresque 1000 euros de plus parveau» a-t-il relevé, parlant «de larespiration nécessaire qui com-mençait à nous manquer cruelle-ment». Au total, 39 veaux onttrouvé acquéreurs sur 59. C'est lemême nombre que l'année der-nière. Une fois encore, c'est Hera-clès, promu champion mâle auconcours, qui a marqué la ventede sa présence. Il a été adjugé45000 euros à un groupe d'éle-veurs, à majorité nivernais (SCEAMelaye-Sennepin à La Celle surNièvre, Gaec Roubé et EARLDessauny à Magny-Cours, MichelChampeau à Parigny-les-Vaux,Christian Jacob à Paris, Alain Car-reau et Corbatek). Quelques veauxont aussi trouvé acquéreurs à desprix variant de 10 à 15000 euroset d'autres n'ont pas dépassé lestade de la mise à prix (3000euros). 20 veaux sont restés inven-dus. «Peu de ventes se sont ensuitedéroulées à l'amiable» a finale-ment constaté Henri Vidal,«d'abord parce que les éleveursne veulent pas brader desanimaux de haute qualité géné-tique et surtout parce que ce n'estque le début de la saison et qu'ily aura bien d'autres opportuni-tés». L'année charolaise est bel etbien lancée.

EMMANUEL COULOMBEIX

hLe palmarès du concours national

Prix d'honneur veaux mâles:1er Heraclès, EARL Pacaut, Laizy(71); 2è Helsinki, Thierry Marie, StSymphorien (18); 3è Hadopi,Villard père et fils, Civens (42).Prix d'honneur veaux femelles:1er Humanity, Elevage GagnepainChampenois, Rigny/Arroux (71);2è Herdione, Simone Champeau,Parigny-les-Vaux (58).Prix d'ensemble mâles +100vaches sous-section A:1er Jean-Marc Langillier (71); 2è

SCEA Melaye Sennepin (58); 3è

SCEA Pichard Hugues (71).Prix d'ensemble mâles +100vaches sous-section B:1er Gaec Bigay Sivet (42); 2è GaecCadoux (89); 3è) Gaec Micaud(03).Prix d'ensemble mâles -100vaches:1er Elevage GagnepainChampenois (71); 2è SCEA Morin(79); 3è EARL Froidurot Vincent(21).Trophée AJEC: EARL Froidurot(21).Mâles 1ère section: 1) Hollywood,

EARL Dufraigne, La Tagnière (71)Mâles 2è section: 1) Helsinki,Thierry Marie, St Symphorien (18)Mâles 3è section: 1) Gladiateur,Gaec Goujat, Cours-la-Ville (69)Mâles 4è section: 1) Honneur,EARL Batho Serge, Saxi Bourdon(58)Mâles 5è section: 1) Heraclès,EARL Pacaut, Laizy (71)Mâles 6è section: 1) Hortensia,Thierry Baudouin, Bressuire (71)Mâles 7è section: Herd Book, GaecMicaud, Ygrande (03)Mâles 8è section: Hamlet, GaecParoton frères, Roches (23)Mâles 9è section: 1) Haendel,GAEC Merlet, Vendrennes (85)Mâles 10è section: 1) Honfleur,Elevage Gagnepain Champenois,Rigny/Arroux (71)Mâles 11è section: 1) Havane,EARL Pacaut, Laizy (71)Mâles 12è section: 1) Hollywood,SCEA Melaye-Sennepin, La Cellesur Nièvre (58)Mâles 13è section: 1) Hyperchic,Langillier Jean-Marc, St Berainsous Sanvignes (71)

Mâles 14è section: 1) Hotelier,Langillier Jean-Marc, St Berainsous Sanvignes (71)Mâles 15è section: 1) Herakles,Gaec Cadoux, St André en TerrePlaine (89)Mâles 16è section: 1) Hymalaya,EARL Baudot Jean-François,Marizy (71)Mâles 17è section: 1) Hamburger,Gaec Roubé père et fils, Magny-Cours (58)Prix d'ensemble femelles:1er)EARL Touillon Moiron (58); 2è

Paupinat Gilles (58); 3) SCEA desplantes (71)Femelles 1è section: 1) Heloise,EARL Denis Corneloup, Avrilly(03)Femelles 2è section: 1) Hema,Elevage Gagnepain Champenois,Rigny/Arroux (71)Femelles 3è section: 1) Humanity,Elevage Gagnepain Champenois,Rigny/Arroux (71)Femelles 4è section: 1) HorsNorme, Gaec Micaud, Ygrande(03).

Heraclès a fini 1er prix d'honneur mâles au Marault. A la vente auxenchères de l'après-midi, il a bloqué le compteur avec un prix d'achatinégalé de 45000 euros payé par un groupe d'éleveurs à majoriténivernais.

Humanity, comme Heraclès, est originaire de Saône-et-Loire. Elleobtient le 1er prix d'honeur femelles.

Après la grêledu 21 aoûtsur le Morvan Leséleveurs veulentdésamianter

L'orage de grêle qui, aussisoudain que violent, s'estabattu le 21 août sur uncouloir entre Corancy etSaulieu, a causé de nombreuxdégâts aux toitures deshabitations, des stabulations,des bâtiments de stockage etaux voitures. Pas de procédurecalamité pour des dommagesqui ne sont pas des pertes defonds mais des risquesassurables Les éleveursmorvandiaux, qui veulentréparer dans les meilleursdélais, sont confrontés à laprésence d'amiante dansnombre de tôles enfibrociment.Chez Dominique Guillaume, àOuroux-en-Morvan, quimontre avec dépit les impactscausés à ses bâtiments, PierreBobin, le président cantonalde la FDSEA58, le dit tout net:«nous n'accepterons pas dedélais de l'administration pourl'autorisation de désamianter etde remettre à neuf». Lesassureurs ont déjà envoyéleurs experts et les artisansont été sollicités pour établirles devis. Mais la plupart deséleveurs touchés par la grêlevont devoir obtenir uneautorisation de la DDT pourremplacer les plaques enfibrociment amiantées, datantparfois de plus de 30 ans, quilaissent aujourd'hui apparaîtred'énormes trous. Si lesassurances, avec quelquesdifférences de garantie,devraient couvrir les travaux,se pose aujourd'hui unproblème de calendrier. «Noussommes le 17 septembre,l'automne approche et il fautque nous puissions réaliser lesréparations le plus tôt possible»souligne Pierre Bobin, sachant«que les artisans sont débordéset qu'ils ne peuvent se couper enquatre». Avant les intempériesde l'hiver, les éleveurssouhaitent pourtant que toutrentre dans l'ordre. Leurpréoccupation immédiate,c'est de ne pas se perdre enpaperasseries inutiles. Aussi, ilscomptent sur la célérité del'administration pour obtenirles autorisations de dépose del'amiante, qui concernenombre de leurs bâtiments.

E.C

La grêle du 21 août a causéd'énormes trous dans les toituresdes bâtiments d'élevage d'unepartie du Morvan.

Présents pour lapremière fois sur lafoire d’Auxerre, lesJeunes Agriculteursde l’Yonne ont deuxjours durant,multiplié lesopérations decommunicationsauprès du grandpublic.

Pas toujours facile d’attirerle chaland, surtout lorsqu’ilse fait rare dans les allées et

que le stand alloué est placé unpeu en retrait du passage obligédes visiteurs ! Il est vrai qu’avecun soleil couleur été propice auxbalades à la campagne et l’opéra-tion Journées du Patrimoine, laconcurrence était rude ! Mêmes’ils étaient un peu déçus du tauxde fréquentation ce dimanche surla foire d’Auxerre, les JeunesAgriculteurs ont rivalisé d’ima-gination deux jours durant, pourfaire passer leur message : «undépartement sans agriculture estun département mort». Et lapérennité de l’agriculture icau-naise passe avant tout par le renou-vellement des générations, commele rappelaient les panneaux ins-tallés.Le public visé était majoritaire-ment urbain et les informationsapportées, volontairement simpleset didactiques : «Le saviez-vous?Une lapine produit 60 lapins paran, avec 1 ha de plantation, onproduit 5000 sapins de Noël, avec1 ha de colza, 800 à 1000 litres

d’huile, une vache laitière suffità produire 80 000 yaourts par an»Egalement abordée, la probléma-tique de la répartition des marges.

Et quoi de plus explicite pour celaqu’une baguette de pain tronçon-née en autant de parts pourdémontrer que le revenu n’est pas

toujours au rendez-vous,confronté aux charges diverses.Mis en avant également lesmérites des circuits courts, au tra-

vers notamment de bocaux deboeuf bourguignon réalisés loca-lement, dans un rayon de 15 kmentre le producteur et le consom-mateur. Mais la chaleur aidant,difficile à vendre ! Les tracteursà pédales mis à disposition desplus petits ponctués d’une dégus-tation gratuite de jus de pommebio ont plus attiré le public. D’au-tant que Xavier Drothier, éleveurovin à Vincelottes et responsablede la communication au sein deJA 89, avait apporté avec luiquelques moutons de son cheptel.Succès garanti auprès de tous,petits et grands !Et pour relancer l’attractivité deleur stand, les JA n’ont pas hésitéà payer de leur personne en orga-nisant régulièrement des convoisde tracteurs à pédales au milieudes allées de la foire, drapeaux auvent. Témoin d’une image del’agriculture jeune, dynamique etbon enfant… En un mot les JA !

DOMINIQUE BERNERD

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 2012 09Actualité YonneLe week-end dernier à Auxerre

Quand les JA font la foire...h

C’est parti pour un petit tour de foire en tracteur à pédale !

Ou comment expliquer les marges au travers d’une simple baguette de pain.Rien de tel que le jus de pomme de Dicy, pour«faire» la foire !

CER France Yonne

Inauguration du "37" !h

Après plus de deuxans de travaux et undéménagement endécembre dernier, leslocaux du 37 rue dela Maladière,propriété et siègesocial du CER FranceYonne ont étéinaugurés le 12septembre dernier.

La renommée du 37 rue dela Maladière dépassera t-elle un jour celle du célèbre

«36 quai des orfèvres»… ? Lesbâtiments flambant neufs du CerFrance Yonne, abritant plusieursOPA, dont la FDSEA de l’Yonne,ainsi que votre journal agricolepréféré, valaient bien une inaugu-

ration officielle. C’est chose faitedepuis le 12 septembre dernier,où clients, partenaires, collabora-teurs, responsables d’OPA etadministrateurs se sont réunis pourfêter de belle manière le coupertraditionnel de ruban, des mainsdu président de l’associationcomptable, Eric Coquille.Initié en 2008, le projetaujourd’hui mené à terme, avaitpour but de regrouper les équipesauxerroises du CER en un mêmelieu, tout en étant également vec-teur d’économie durable, commel’a rappelé son directeur, LaurentBeurienne : «outre les économiesimportantes de loyers et chargeslocatives, par la suppression dedéplacements inter sites et uneréduction significative desconsommations d’énergie» Objec-tif fixé : 50 KwH par m2 et par an.Un chiffre obtenu notamment parune isolation extérieure de plusde 20 cm d’épaisseur, dépassant

de près du double les normes envigueur. Si la déconstructionde l’ancien bâtiment existant a puse faire en un temps record (troisjours !), la démolition s’est agré-mentée d’une opération de dés-amiantage un peu plus longue queprévu, notamment autour despoteaux métalliques existants eta nécessité deux mois de travaux.Aujourd’hui, finie la galère pourse garer rue de la Maladière ! Lesite compte 110 places de station-nement, réparties sur deuxniveaux, dont 65 dites «filtrantes»,non enrobées et limitant le ruis-sellement dans la rivière Yonneen cas de fortes pluies. Les locauxde Terres de Bourgogne (ainsi queceux de la FDSEA de l’Yonne, JA89, Service de Remplacement etCuma Bourgogne), sont désor-mais accessibles par l’entrée situéeau niveau du parking supérieur(entrée 37 B).

DOMINIQUE BERNERD

hLe "37" en chiffres

1500 m3 de terre déblayée, 21 tonnes d’acier, 1500 m3 de béton18 km de câbles, 128 châssis de fenêtres, 106 portes, 1500 m2de cloisons1000 m2 de sols souples, 4500 m2 de peintures1100 m2 de d’isolation extérieure épaisseur 200 mm110 places de stationnementEt… 1 ascenseur !

A l’heure du traditionnel couper de ruban. Aux ciseaux : le président duCER France Yonne, Eric Coquille.

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 201210 Actualité Yonne

Filière lait

Pour une alimentation diversifiée, sûre et durable

h

L’an passé, l’opérations’était déroulée sur l’ex-ploitation de Nadine Dar-

lot, pour une découverte de la pro-duction laitière départementale.Nouvelle étape cette année, autourdu thème de la transformation.Guidés par Didier Lincet, respon-sable de la fromagerie éponyme,plusieurs représentants d’associa-tions de consommateurs icau-naises ont effectué une visite dela chaîne de fabrication, accom-pagnés de Nadine Darlot, prési-dente de la section lait à la FDSEAde l’Yonne, Patrice Troussard, éle-veur laitier et Armelle Crouzet,animatrice production animale.«Le goût du vrai depuis 1895»Fondée il y a plus d’un siècle dansle sud de la Marne, la fromagerieLincet est une entreprise familialequi se transmet depuis cinq géné-rations. Implantés depuis 1957 àSaligny, près de Sens, les établis-sements Lincet perpétuent depuis,un savoir faire traditionnel et unancrage sur le territoire au traversnotamment de la fabrication deChaource. La relocalisation del’entreprise dans le départementn’est pas le fruit du hasard, commele souligne Didier Lincet  :«aujourd’hui, la Marne ne comptequasiment plus d’élevages laitierset les pâtures ont disparu. Déjàdans les années 50, mes parentscherchaient une solution, d’oùnotre arrivée dans l’Yonne. Mêmesi ça peut faire sourireaujourd’hui, le Bassin Sénonais

était à l’époque une région pro-ductrice de lait et il n’était pasrare de trouver jusqu’à cinq ousix éleveurs par village. » Signed’une désertification laitière dansle département, le premier pro-ducteur est aujourd’hui à plus de10 km de l’usine et la collecte sefait dorénavant dans un rayon de100 km. Au total, soixante douzeéleveurs alimentent la fromagerie,pour un volume global annuel de33 millions de litres de lait. Deséleveurs installés majoritairementdans l’Aube, pour une dizaine seu-lement d’icaunais. Des chiffresqui interpellent Nadine Darlot :«Il n’y a pas que le facteur pro-duction en ligne de mire. C’esttoute la filière lait qui aujourd’huipeut être remise en cause. Péren-niser la collecte, c’est valoriserle coût du lait, pour permettre auxproducteurs d’être présents. Si leprix du lait est rémunérateur, lebassin de collecte perdurera».

«Un énorme travail réalisépar les éleveurs dans lesfermes…»A Saligny, 55 000 litres de laitsont transformés quotidienne-ment, et 2200 tonnes de fromagesfabriqués annuellement, dont plusde la moitié en AOP Chaource.La gamme étant complétée pardes fromages « Triple crème »,type Brillat-Savarin. La traditionne peut se départir aujourd’huides exigences modernes de pro-duction et l’un des axes de l’en-

treprise est la sécurisation absoluedes produits fabriqués et des pro-cédés, comme le rappelle DidierLincet  : «si on ne détruitaujourd’hui qu’environ 1 lot defromages tous les 2 ans, ce n’estpas le fruit du hasard. Un énormetravail a été réalisé dans lesfermes par les éleveurs, pour amé-liorer la qualité du lait. Le lait cruqu’on réceptionne est d’un telniveau sanitaire de propreté etd’hygiène, que l’on est amené àlui rajouter des ferments, faute deferments naturels suffisants» Lelait collecté est ensemencé en fer-ments lactiques, puis emprésurédès son arrivée à la fromagerie.Le caillage s’obtient en quelquesminutes et se poursuit durant 15à 16 heures, dans le respect de latechnologie de la fabrication lac-tique. Le moulage est effectué lelendemain et après 24 h d’égout-tage, les fromages sont démouléspuis salés au sel sec. Les produitsaffinés sont alors dirigés vers deshâloirs, où, ensemencés en peni-cillium, ils séjourneront deuxsemaines minimum pour que se

développent leurs arômes carac-téristiques. L’expédition ne pou-vant se faire qu’avec l’aval desservices de contrôle et des résul-tats d’analyse effectués sur lesproduits finis. Autant d’élémentsrassurants pour les représentantsd’associations de consommateursprésents, dont Jean-Louis Druette,président de l’UDAF  : «leconsommateur veut aujourd’huidu qualitatif et on ne peut qu’être

impressionné par ce qu’on a vu,que ce soit en terme de qualitécomme de sanitaire. En dehors deça, il est intéressant de se direqu’il existe dans l’Yonne une pro-duction locale de qualité, valori-sant le département au travers duproduit qui y est fabriqué. D’au-tant que l’on peut même parler dechaîne locale, puisque une partiedu lait transformé vient d’ici».

Sous l’égide de la FDSEA de l’Yonne, desreprésentants d’associations deconsommateurs ont visité la fromagerieLincet dans le cadre du programme régionalde l’alimentation Bourgogne, piloté par laDirection régionale de l’Agriculture

«Les cinq euros concernent

essentiellement le lait deconsommation. C’est un

segment sur lequel beaucoupd’opérateurs se sont engouffréscar il est peu gourmand en inves-tissements. Résultat, l’offre de laitde consommation est en forte pro-gression, alors que la demandeest en baisse constante depuis cinq

ans. Nous sommes leader envolumes sur ce segment du lait deconsommation, nous sommesdonc en première ligne quand nosconcurrents allemands en parti-culier, bradent leurs volumes. Surnos autres métiers il n’en est pasde même et les résultats sont satis-faisants. La décision d’appliquer une

baisse de 5 euros sur le volume Aa été difficile à prendre, mais notreobjectif premier c’est de pouvoircontinuer à investir dans l’outilSodiaal pour assurer la perennitéde l’ensemble. La baisse de 15 ctssur le prix B s’applique à partird’octobre et là il s’agit d’anticiperpour investir dans des équipe-ments importants pour l’avenir.Nous venons de signer un contratavec un opérateur chinois quiporte sur l’exportation de 280 mil-lions de litres de lait transformésen poudre. Soit 40% de nos excé-dents actuels. Cette opportunitéva nous permettre de rééquilibrernotre bilan laitier et de ne paspeser sur le marché français. Lesbaisses de prix ne devraient êtreque transitoires, le rétablissement

du marché et les dispositions queSodiaal a prises pour redresserson bilan laitier en développantl’export devraient porter leursfruits.La stratégie de notre coopérativeest claire, nous voulons d’abordcapter des marchés et investir enconséquence pour les satisfaire,notre volonté n’est surtout pas decasser les accords professionnelsmais bien d’assurer la pérennitédes collectes et donc des exploi-tations. Nous développons unecoopérative qui investit pourl’avenir de la production laitièreavec un double objectif : le revenudes producteurs et la conquête denouveaux marchés. Mais la pro-blématique du lait de consomma-tion pèse lourd actuellement,

d’autant que depuis 18 mois nousavons dû augmenter la collectepour répondre à des probléma-tiques locales. Il n’est pas toujours facile des’inscrire dans une vision à longterme sans provoquer quelquesincompréhensions. Nous avonscependant la conviction d’avoirtoujours joué notre rôle et mêmeau-delà, quand on nous sollicitepour pallier les cessations de col-lectes d’autres entreprises. Noussommes prêts à rencontrer les res-ponsables professionnels locauxet régionaux pour en discuter,comme nous allons rencontrer lesproducteurs pour expliquer nosdécisions et leur faire partagernotre vision de l’avenir de leurcoopérative ».

Sodiaal : Acte 2

« Rétablir le bilan laitier, investir pour l’avenir»h

Eleveur laitier de Côte d’Or, administrateurrégional de Sodiaal et conscient du désarroide certains éleveurs, François Matrat a vouluexpliquer certains points qui lui semblentessentiels pour mieux comprendre les raisonsde la décision de la coopérative de baisser leprix du lait, de 5 cts sur le volume A et de 15 cts sur le volume B à partir d’octobre.

étaient présents lors de la visite, des représentants de plusieurs associations de consommateursdépartementales : l’UDAF, l’UFC-Que Choisir, ASSECO-CRGT et AFOC

L’affinage d’une durée minimum de 2 semaines, s’effectue à unetempérature de + 9° et une atmosphère de 90 % d’humidité

Réunis en Sessionplénière de rentrée,les membres de laChambred’agriculture del’Yonne se sontprononcés contre leprojet d’extension dupérimètre des zonesvulnérables dans ledépartement.

Comme il est de tradition,c’est par un tour d’horizondes sujets d’actualité que

le président Abry a ouvert cetteSession de rentrée, après avoir aupréalable salué et remercié le pré-fet Jean-Paul Bonnetain, sur ledépart, suite à sa nomination laveille, en conseil des ministres, àla fonction de préfet de police desBouches du Rhône.Si en grandes cultures le prin-temps pluvieux a permis d’éviterle pire, les récoltes, suite auxdégâts du gel, présentent des situa-tions contrastées et des rende-ments très hétérogènes. Globale-ment, les volumes de récolte sontà la baisse par rapport à l’an passé.Blé : de 45 à 70 q en terre légère,pour 75 à 80 q en terre à potentielplus important. En colza, les ren-dements s’échelonnent sur desextrêmes de 5 à 45 q/ha selon l’im-pact du gel sur les parcelles.Même constat pour les escour-geons, avec des résultats de 35 à50 q/ha pour les secteurs les plustouchés, contre 60 à 90 q/ha pourles zones épargnées, atteignantmême en certains endroits desniveaux historiques. La qualité estau rendez-vous. Comme pour lesorges de printemps, dont les ren-dements en terres de plateaux vontde 45 à 60 q/ha, pour 65 à 80 q/haen terres profondes. La successiond’années «atypiques», sur le plancultural, interpelle le présidentGilles Abry : «la réalité de la cli-matologie a parfois quelques pro-blèmes pour s’ajuster aux diffi-cultés et s’harmoniser à desréglementations drastiques». Côtéprix, après la hausse de fin juin,le blé est aujourd’hui à environ250 €/t, départ Yonne. L’orge asuivi la même progression, pas-sant de 200 à 240 €/t, le colza,sujet à d’autres phénomènes, res-tant au-dessus de la barre des 500 €/t.

Addition saléepour les éleveursL’embellie des prix conjuguée àune production mondiale en replia pour conséquence directe laflambée du prix des aliments etpour les éleveurs, l’addition serasalée. D’autant qu’après unebonne repousse des prairies enjuillet, la sécheresse a sévi, obli-geant certains à pratiquer l’affou-rage au pré. Difficultés égalementau niveau de l’ensilage, avec desmaïs fanés par endroit, occasion-

nant des ensilages précoces, pourune qualité médiocre. Le besoinde compléter les rations, notam-ment au niveau des vaches lai-tières, se fait ressentir, alors quedans le même temps s’amplifie labaisse du prix du lait qui, en Bour-gogne, a diminué de 5,67 % et sesituait fin juillet à 319 €/1000litres. Se dirige-t-on vers une nou-velle crise de la filière ? En viandebovine, l’embellie semble seconfirmer, avec des prix de ventede + 20% par rapport à 2011, per-mettant de couvrir la hausse descharges. La hausse du prix des céréalesimpacte aussi directement le prixde revient des volailles. La sociétéDuc n’a réussi qu’à faire «passer»seulement 3% de hausse auprèsdes distributeurs, là où il en fau-drait 12%. D’où cette remarquede Gilles Abry : «combien detemps pourra tenir ce système derémunération sur marge poussin-aliment, face à la pression exercéepar les GMS et le coût des ali-ments ?» La filière avicole dépar-tementale n’est que peu concernéepar le dépôt de bilan du groupeDoux, du fait d’un nombre limitéd’exploitations rattachées, consé-quences indirectes sont enrevanche bien réelles, notammenten ce qui concerne la Cafo, péna-lisée par des pertes supplémen-taires du fait de livraisonsimpayées par Doux. Face à uncoût de production excessif, lafilière porc se félicite d’un prixde vente moyen inégalé à 1,80 €/kg. Le résultat d’une rela-tive pénurie de porc en Franceconsécutive à la mise aux normes«bien-être» et à la réduction dunombre de truies qui a suivi. A moins de 15 jours des ven-danges, les quelques pluies tom-bées la veille sur les vignoblesétaient attendues, après les forteschaleurs enregistrées. Comme lesautres cultures annuelles, la viti-culture a aussi connu le gel, maiségalement le froid à la floraison.Sauf incident d’ici la récolte, la

qualité devrait être au rendez-vousmais les rendements sont déjàannoncés comme hétérogènes. Aufinal, une année qui rappellequ’une récolte n’est jamais garan-tie d’avance et que le risque n’estjamais très loin, suite à la réduc-tion drastique des produits phy-tosanitaires. Au niveau prix, lacampagne se termine à un niveaucohérent pour le chablis, la feuil-lette se négociant à 547 € en Cha-blis et 710 € en 1er cru. En rouge,le marché a bien fonctionné, à3 €/l, contrairement au blanc, net-tement insuffisant à 2,10 €/l. Lerenversement de marché queconnaît l’aligoté depuis 5 ans sem-ble perdurer, au bénéfice du Cré-mant qui connaît un réel succès.Les sangliers restent d’actualitédans le département de par lesdégâts occasionnés et la fédérationdépartementale des chasseurs s’in-quiète de la hausse annoncée desindemnités versées aux agricul-teurs, en corrélation avec la flam-bée des cours des céréales. Faceà ce constat, elle demande que desmesures plus contraignantes demaîtrise des populations soientprises. Demande cautionnée parLa Chambre d’agriculture, dontle président regrette toutefois l’at-titude de certains chasseurs,«extrémistes dans leurs position-nements en faveur de populationsabondantes de sangliers, allantjusqu’à des menaces physiquesenvers des agriculteurs et des lieu-tenants de louveterie».

La Chambre rejettele projet d’extensiondu périmètre des zonesvulnérablesLa révision des ZonesVulnérables se fait tous les 4 anset les membres de la Chambreavaient également à se prononcersur la proposition du Préfetcoordonnateur du bassin SeineNormandie, visant à étendre lepérimètre de la zone dans ledépartement de l’Yonne. Unprojet qui fait débat, tant le point

de vue de l’administration estéloigné de celui des agriculteurssur le terrain. Alors que depuis2007, 360 communes dudépartement sont déjà classéesen zone vulnérable, le projetd’extension vise 60 nouvellescommunes, réparties en CentreYonne, Puisaye et Sud Yonne.Concernant le secteur CentreYonne, la profession s’interrogesur l’impact réel de l’agriculture,face à deux points de mesuresitués en aval de centresd’activités forts que sont leMigennois et le Jovinien.Par ailleurs, les teneurs ennitrates des eaux superficielles ysont de 18,2 et 18,9 mg/l, stablespar rapport à 2004. Mêmeconstat en Puisaye, où les pointsde mesure en eaux souterraines

de Saint-Privé et Champignellesne montrent pas d’évolutiondepuis plus de 10 ans. Le pointde mesure au titre du taux denitrates en eaux superficiellessitué sur le Loing à Saint-Privé,étant pour sa part stable depuis2004, à 14 mg/l. L’argumentaireretenu par les services de l’Etatconcernant le secteur Sud Yonne(Vézelien et Avallonnais), faitapparaître une anomalie : larivière Armance, point cité demesure des eaux superficielles nese situant pas dans la région ! Parailleurs, le point de mesure eneaux souterraines de Domecy leVault ne montre pas d’évolutionà la hausse, même si ledépassement est connu depuisune vingtaine d’années.L’impact économique que pourraitavoir sur les exploitations uneextension des zones vulnérablesn’est pas neutre. Sur les 3 secteurs,406 agriculteurs sont concernéspour une surface globale de 3100ha en cultures de printemps et unsolde net potentiel global de- 200 000 € soit - 66 €/ha. En cequi concerne les éleveurs présentsdans la zone envisagée, les chiffressont encore plus conséquents,pouvant à terme mettre en périll’avenir des exploitations. Notam-ment en lait, où les 21 élevagesconcernés seraient dans l’obliga-tion d’engager chacun des inves-tissements «non productifs» del’ordre de 27 K€, dans les deuxans. Les 7 élevages porcins de lazone étant confrontés au mêmeproblème, soit 18 K€ par exploi-tation. Après avoir voté, les mem-bres présents ont rejeté à la majo-rité, moins une opposition et uneabstention le projet de révisiondes zones vulnérables dans ledépartement

DOMINIQUE BERNERD

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 2012 11Actualité Yonne

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Session de la Chambre d'agriculture

Non à la révision des zones vulnérables !h

Dernière intervention du préfet Jean-Paul Bonnetain, avant son prochain départ pour Marseille, où il exercerala fonction de préfet de police des Bouches du Rhône

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 201212 Actualité Bourgogne

uNiverBois

Du bois dont on fait les événements

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Le Conseil général de la Nièvre veut mettre en valeur ce qui constituel’une de ses principales filières d’éco-développement durable. Etpermettre aux Nivernais «de se réapproprier leur forêt et ses produits».Il organise, du 28 au 30 septembre, le rendez-vous uNiverBois, à lafois salon professionnel le vendredi et manifestation festive le week-end, à la ferme du Marault à Magny-Cours.Totalement gratuit, l’événement permettra d’aller à la rencontred’une centaine d’acteurs artisanaux, industriels, institutionnels etculturels du bois nivernais.

Loup y es-tu? C’est au coinde la ferme du Marault quese donnent rendez-vous les

amoureux, les usagers et les pro-fessionnels de la forêt et du bois,le week-end du 28 au 30 septem-bre. Pour cet événement grandpublic, dont les ambitions dépas-sent les frontières du départementde la Nièvre, le Conseil général avisé haut. Tout à la cime des arbresde la forêt nivernaise qui rayon-nent loin, des loisirs à la préser-vation de l’écosystème, de l’ex-ploitation à la transformation, augré des développements artisa-naux, industriels et commerciauxde 1ère et 2ème transformations.Avec un hectare par habitant, laforêt nivernaise est une compo-sante essentielle du cadre de viedes populations et tout à la foisun atout dans sa manche écono-mique et sociale. C’est fort de ceconstat que les élus du Départe-ment, en juin dernier, ont eu l’idéede renouveler un rendez-vous, néen 2007, conçu pour promouvoiret valoriser cette richesse. Avecla volonté de conforter une ambi-tion politique pour ce secteur por-teur. UniverBois est le premierévénement de ce genre en France,orienté conjointement vers les pro-fessionnels le vendredi et vers legrand public tout le week-end.Pour Patrice Joly, président duConseil général, « il s’agit de per-mettre aux Nivernais de se réap-proprier leur forêt et ses pro-duits » et, aux acteurs privés etinstitutionnels, de s’inscrire dansla démarche de développementdurable Nièvre 2021 initiée parl’assemblée départementale.

Plan Bois départemental

Le Conseil général, qui adopteraune nouvelle version du Plan Boisdépartemental, outil co-construitavec les professionnels (déclinai-son de dix neuf fiches), le 1er octo-bre, vise à asseoir sa légitimité entant qu’acteur de la filière. Si unecentaine de partenaires et d’expo-sants ont répondu présents lors dece rendez-vous studieux et festifqu’est uNiverBois, sa vocation estde voir plus loin encore. Ne serait-ce que parce qu’il est lui-mêmepropriétaire de 330 hectares de

forêt dont la gestion durable s’ins-crit pleinement dans la démarcheNièvre 2021. Mais aussi « parcequ’il est légitime en tant qu’acteurà part entière de la filière, connuet reconnu, qui veille à la struc-turation des acteurs publics et pri-vés au plan départemental » selonDaniel Barbier, vice-présidentchargé de l’Agriculture, de laForêt et des ressources Naturelles.Le Conseil général intervient de

l’amont à l’aval, de la réorgani-sation foncière au soutien desentreprises de première (sciage)et seconde transformation (meu-bles, construction, tonnellerie), dela promotion du bois materiau aubois énergie. 1600 salariés travail-lent dans cette filière en Nièvredont 43% dans la productionforestière et la 1ère transformation.L’impact économique et social vadonc de pair avec la dimension

environnementale et paysagère dela forêt nivernaise.

Pédagogie et animationsfestives

Sur un espace de 5000 m2, uNi-verBois se propose de mettre enpartition les compétences et lessavoir-faire des femmes et deshommes qui travaillent dans cevaste secteur, d’encourager lacréativité et de partager la connais-sance. Plusieurs pavillons serontainsi ouverts gratuitement aupublic, dédiés à la forêt, à laconstruction/transformation, aubois énergie, aux institutions et àl’emploi/formation. Un diaporamaspécialement réalisé pour l’évé-

nement présentera la forêt niver-naise. Les organisateurs veulentfaire preuve de pédagogie vis-à-vis de tous les publics. Mais uNi-verBois endossera également unedimension festive avec l’apportd’animations musicales, cultu-relles, littéraires, culinaires, desdémonstrations de débardage, desculptures sur bois, des exposi-tions et des jeux pour les pluspetits. De quoi dialoguer avec laforêt nivernaise... sans langue debois.

EMMANUEL CoULoMBEIX

uNiverBois: événement gratuit à la ferme du Marault àMagny-Cours. Vendredi 28 septembre de 8h30 à 18h30:journée dédiée aux professionnels. Samedi 29 septem-

bre de 10h à 20h et dimanche 30 septembre de 10h à18h. Renseignements: univerbois.fr.

hZoom sur…

Patrice Joly et Daniel Barbier, président et vice-président du Conseilgénéral, vous invitent à venir nombreux au Marault, le week-end du 28au 30 septembre, pour cette première d’uNiverBois. Emploi et formation

uNiverBois accueille plus de 100 exposants, professionnels etacteurs du bois. Fort de cette présence, le Conseil général dela Nièvre leur consacre un espace privilégié d’échanges afin decroiser l’offre et la demande en termes d’emploi. Le pavillon dela formation et de l’emploi sera la vitrine de l’offre deformation et la « candidathèque » de la filière bois quirecouvre une multitude de métiers variés. Présenter lesmétiers du bois, informer sur les métiers phares,communiquer sur la formation professionnelle et organiserune bourse à l’emploi en direct rendront ce pavillondynamique et interactif.

Le pavillon de la forêtLa forêt nivernaise est séculaire. C’est un patrimoine vivant avec lequelles Nivernais ont une relation particulière. Le Conseil général de laNièvre a eu l’idée de raconter cette histoire vieille de plus de 15000ans qui, de la toundra originelle à la forêt des chênes du XVIIè siècle etles résineux du XIXè, continue de s’écrire aujourd’hui encore. Troisespaces présenteront et représenteront la forêt nivernaise ou, devrait-on dire, les forêts nivernaises.-Première salle: une histoire de la forêt nivernaise. Sous la forme dediaporamas, 20 stations présentent l’histoire de la forêt nivernaise: desillustrations, des photographies, des documents historiquespermettent de reconstruire les différentes étapes de l’histoirecomplexe d’une forêt faite par les périodes de glaciation etdéglaciation, modifiée, amputée par les actions successives del’homme jusqu’à ce qu’il s’aperçoive de la nécessité de son entretienet de sa préservation.-Deuxième salle: la Nièvre, trois bassins, trois forêts? Une scénographieoriginale réalisée avec des arbres nivernais reconstitue trois paysagesde forêts nivernaises: les Bertranges, la Loire, le Morvan. Retrouver enun même espace l’atmosphère, l’odeur, les bruits de forêt, faire unvoyage immobile dans le département entier, c’est le challenge decette série de tableaux composés de plantes et d’arbres vivants.-Troisième salle: les sapins de Noël naturels du Morvan. L’Associationfrançaise du sapin de Noël naturel tiendra un espace réservé à l’universdu sapin naturel et à la magie de Noël.

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 2012 13Actualité Bourgogne

Un colloque organisé à Dijon le 19 octobre

Ruralité, compétitivité : répondre aux enjeux de l’emploi

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09h30 Accueil des participants10h00 Ouverture des débats par Gilles Duquet, membre de la

Commission nationale emploi de la FNSEA10h15 Diffusion du film «L’emploi agricole et la ruarlité»10h30 Table ronde «L’emploi en milieu rural, sa place et ses enjeux»

avec la participation de Jean-Paul Bouveresse, éleveur laitier etprésident du groupement d’employeurs régional de Franche-Comté ;Jean-Louis Lopez, de la SAS Jean-Louis Amiotte ; Gilles Duquet membrede la Commission nationale emploi de la FNSEA ; un représentant del’association des Maires de France ; un représentant d’une organisationsyndicale de salariés.

12h30 Cocktail déjeunatoire.

14h00 Ouverture des débats par Joseph Lechner, membre de laCommission nationale emploi de la FNSEA

14h15 Diffusion du film «Coût du travail et compétitivité»14h30 Table ronde «Le coût du travail et la compétitivité»

avec la participation d’Antoine Vincent, viticulteur ; Éric Pommageotde la FGA-CFDT ; Marc Benner, EDF Bourgogne ; Louis Grandguillaumedéputé de Cöte d’Or ; Joseph Lechner, membre de la Commissionnationale emploi de la FNSEA.

16h00 Clôture du colloque par Francis Letellier, président de la FRSEABourgogne et Frédéric Perrot, président de la FRSEA Franche-Comté.

hLe programme

Concilier la double problé-matique de la ruralité et dela compétitivité pour

répondre aux enjeux de l’emploiagricole. Tel sera le thème abordépar les colloques organisés dansles régions par la FNSEA cet automne. L’objectif de ces rassemblementssera de présenter les revendica-tions et les actions menées par leréseau FNSEA, au sein de la pro-fession et auprès des instancespolitiques, pour répondre à cespréoccupations majeures, maiségalement de permettre auxemployeurs agricoles d’exprimerleur point de vue et leur ressentisur le terrain. Quelles sont les difficultés de l’emploi en milieu rural ? Com-ment maintenir et développerl’emploi dans les campagnes ?Quelle importance a le coût dutravail pour la compétitivité des

entreprises agricoles, notammentface aux productions étrangèreset en comparaison par rapport àd’autres secteurs  ? Autant de questions auxquelles ces col-loques chercheront notamment àapporter des réponses.

Deux temps fortsLe colloque sera organisé sousforme de tables rondes suivies demoment d’échange avec le public.Seront invités à s’exprimer, à l’oc-casion de ces débats, desemployeurs agricoles et des repré-sentants de la FNSEA, mais éga-lement afin d’enrichir la discus-sion, des représentants des salariésagricoles, des responsables poli-tiques locaux et des employeursdes entreprises du commerce etde l’industrie devant faire face àdes problématiques proches sinon

communes avec celles des entre-prises agricoles.Au cours de la journée, deux thé-matiques fortes seront abordées : • «L’emploi en milieu rural, sa

place et ses enjeux». La tableronde de la matinée aura pour butde mettre en évidence les difficul-tés de l’emploi en milieu rural.Difficultés de recrutement pour

les employeurs, et difficultés d’ac-cès à l’emploi pour les deman-deurs. Chaque intervenant pourraévoquer et développer les pistesà mettre en place pour maintenir,et surtout développer l’emploi enmilieu rural.• «Le coût du travail et la com-pétitivité». La table ronde del’après-midi mettra en évidencela part qu’occupe le coût du travaildans la compétitivité des entre-prises agricoles face aux produc-tions étrangères et en comparaisonaux autres secteurs d’activité. Ce sera également l’occasion dedresser un bilan des avancéesobtenues dans ce domaine par laFNSEA.Rendez-vous donc, pour lesrégions Bourgogne et Franche-Comté, le vendredi 19 octobreprochain, au Palais des Congrèsde Dijon. Ce colloque est ouvertà tous les employeurs agricoles.Toutefois, le nombre de placéétant limité, il est impératif des’inscrire soit en ligne sur le sitewww.colloquesemploi.fr, soitauprès du secrétariat de la FRSEAau 03 80 48 43 31.

FD, D’APRÈS COMMUNIQUÉ

Tous les employeurs agricoles de Bourgogne et Franche-Comté sont conviés à participer au colloque surl’emploi organisé le 19 octobre prochain à Dijon. Pour vous inscrire, rendez-vous sur www.colloquesemploi.fr

La FNSEA organise àl’automne 2012 unesérie de colloquesrégionaux àdestination desemployeurs agricoles.Pour les régionsBourgogne etFranche-Comté, lerendez-vous est fixéau vendredi 19octobre à Dijon.

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TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 201214 Actualité Bourgogne

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Assises régionales de la biodiversité

Un défi collectif à releverh

Chiffon rouge pour les uns,enjeu vital pour les autres,la biodiversité ne peut pas

se satisfaire d'un consensus mou,d'autant comme le remarque Fran-çois Patriat que le sujet « pas-sionne les Bourguignons » et queses Assises ont fait le plein d'ac-teurs motivés et enclins au débat.Même si elle est loin d'être la seuleconcernée, l'agriculture seretrouve souvent en premièreligne, lorsque le mot est lâché etpas toujours à son avantage. Pour-tant, elle contribue directementau maintien de cette biodiversité.La synthèse des études, entretienset réflexions, présentée par AlterreBourgogne sous le titre « Diag-nostic : des enjeux à partager »,sans être totalement exhaustive,plante le décor et balaie très lar-gement l'ensemble des interac-tions entre les diverses activitéséconomiques et la biodiversité.

Une reconquêtedynamique et constructiveLa biodiversité se trouve au cœurdes activités agricoles, sylvicoleset d'aménagement du territoire.Elle est aussi une ressource pourl'industrie agroalimentaire et pourl'industrie du bois et de l'énergie.Enfin, elle est le socle sur lequels'épanouissent les activités tou-ristiques et de loisirs, le supportde la beauté et de la diversité despaysages bourguignons, façonnéspar une grande variabilité biogéo-logique. Cependant, la dégrada-tion des écosystèmes naturels s'ac-célère à un rythme encore jamaisatteint dans l'histoire de l'huma-nité, « c'est un défi collectif à rele-ver... partout, tout le temps et pourtout le monde » insiste FrançoisPatriat.Le décor planté, les acteurs decette reconquête qui se veut dyna-mique et constructive, «  sans

exclusion, ni anathème », étaienttous là eux aussi. Car toutes lesactivités économiques sont impli-quées : l'agriculture, la forêt, l'ur-banisme et les transports, l'indus-trie, les activités de pleine natureet le tourisme.Souvent montrée du doigt, l'agri-culture a présenté à cette occasionsa propre contribution sous laforme d'un document réalisé parla Chambre d'agriculture de Bour-gogne. Une façon d'expliciter « lepositionnement stratégique desChambres d'agriculture et devaloriser le rôle des agriculteurs,acteurs de la biodiversité sur lesterritoires de Bourgogne ». Lemodèle de développement retenupar la profession agricole est réso-lument orienté sur la recherched'une agriculture compétitive,diversifiée, économe en intrants,intégrant les enjeux environne-mentaux et énergétiques. La pro-fession agricole revendique ainsi« une gestion adaptative et prag-matique des espaces, prenant enconsidération les contraintes éco-nomiques, logistiques et organi-sationnelles des exploitations ».

Tous responsables, tousconcernés...C'est Lionel Borey, élu de laChambre d'agriculture de Saôneet Loire qui a été chargé de témoi-gner au nom des agriculteurs. Lespratiques agricoles ont un impactsur la biodiversité, mais desdémarches et des mesures sontprises pour y remédier, les résul-tats des moyens mobilisés et desactions entreprises sont visiblessur les territoires. « C'est par l'as-sociation de tous les acteurslocaux que l'on pourra avoir unevision globale et cohérente del'approche biodiversité sur un ter-ritoire ». Car l'érosion de la bio-diversité est le fait d'une respon-

sabilité collective, liées à toutesles activités humaines : l'urbani-sation, les transports, l'industrie,l'artificialisation croissante desterres. Sans oublier les citoyensqui, par leurs exigences souventcontradictoires et leurs choix deconsommation ou leur mode devie, peuvent orienter vers des pra-tiques aux conséquences domma-geables pour l'environnement.A l'heure des échanges avec lasalle, Francis Letellier (présidentde la FRSEA) « producteur delait en voie de disparition » aappelé « à bien identifier les prio-rités à l'heure des choix ». Au plannational les priorités doivent allerà l'emploi et à la croissance,comme dans le secteur agricole,où pour certaines productionscomme le lait ou l'aviculture, l'em-ploi et la pérennité des exploita-tions sont directement menacés.Les agriculteurs se sont toujoursadaptés aux nouvelles exigencesqui leur étaient posées mais,« s'adapter souvent pour le pay-san, cela signifie disparaître »avertit Françis Letellier, «Oncontinuera à travailler à la pré-servation de l'environnement,comme on le fait déjà, mais atten-tion à l'empilage des contrainteset des normes, souvent difficilesà comprendre et à suivre ». Latransmission du savoir et desconnaissances est une étape essen-tielle, rappelée également parFabrice Genin, président JA deBourgogne, pour lequel l'impor-tant c'est de « convaincre plutôtque contraindre, informer plutôtque désinformer ».Les mesures de préservation oude restauration, qui concernaientsurtout la biodiversité remarqua-

ble, s'orientent maintenant versune biodiversité plus ordinaire oufonctionnelle. L'amélioration desconnaissances, la transmission dessavoirs, la mise en cohérence despolitiques... doivent y contribuer.Pour répondre à l'objectif de défi-nition d'un stratégie régionale dela biodiversité qui devra s'actua-liser dans les prochains mois, laprochaine étape prévoit une large

consultation, des séminaires et desateliers thématiques. Tous respon-sables, donc tous concernés...Ceux qui se sentent un peu plusconcernés et qui veulent participeractivement aux débats en courspeuvent se connecter surwww.region-bourgogne.fr etwww.alterre-bourgogne.org.

ANNE-MARIE KLEIN

Parmi les « grands témoins », Lionel Borey (céréalier, élu de la Chambre d'agriculture de Saône-et-Loire) etHugues Joliet (polyculteur éleveur de côte d'Or, réseau Ecole en herbe) ont fait part de leurs réflexions sur lediagnostic et sur les orientations à prendre.

hZoom sur…

Ce qu'il faut savoirLa biodiversité dans le patrimoine naturel bourguignon abeaucoup évolué ces dernières années. La Bourgogne possèdede nombreux sites et paysages remarquables au plan national,ainsi que plus du tiers des espèces présentes en France  (plantesindigènes, oiseaux nicheurs, mammifères, reptiles, poissonsd'eau douce). La région a une responsabilité particulière (enFrance comme en Europe) pour la préservation du bocage, deslandes et pelouses sèches, des zones humides et milieuxaquatiques, de certaines espèces rares dont la Bourgogneconstitue l'un des principaux réservoirs de populations (agrionorné, cigogne noire, oiseaux prairiaux, crapeau sonneur...).A contrario, certaines espèces exotiques envahissantes sontétroitement surveillées parce qu'elles colonisentprogressivement la les milieux ambiants au détriment de lafaune et de la flore locales : tortues de Floride, ragondins,bernache du Canada, perche-soleil, moule zébrée, coccinelleasiatique, raisin d'Amérique, renouée du Japon, ambroisie àfeuilles d'armoise. Ces proliférations peuvent causer des dégâtssur les milieux naturels, pour les activités humaines et sur le plansanitaire, et engendrent des coûts importants pour la société.

Alors que s'ouvrait la conférenceenvironnementale à Paris, la Bourgognetenait ses Assises de la biodiversité le 14septembre à Dijon, sous la double présidencede François Patriat, président du Conseilrégional et de Pascal Mailhos, Préfet deRégion. A mi-parcours de la définition d'unestratégie régionale de la biodiversité,répondant à des enjeux autant nationauxqu'européens, ces Assises on dressé le bilande la biodiversité «ordinaire» et«remarquable» en Bourgogne. Un sujet quiintéresse au premier chef l'agriculture,puisqu'elle occupe avec la forêt plus de 80%du territoire régional.

Qu'est-ce que la biodiversité ?La biodiversité c'est la diversité du vivant, ce qui englobe : les milieux etles habitats (prairies, bois, espaces cultivés, mares et cours d'eau...), lesespèces (leur nombre évalué à 46 000 en France pour les espècesanimales et végétales représente le principal indicateur de biodiversité),les gènes (considérés pour des individus d'une même espèce, la variétégénétique concerne autant le végétal que l'animal).La biodiversité peut-être de deux sortes : ordinaire ou remarquable. Labiodiversité ordinaire concernent tous les milieux et toutes les espèces,sans référence à une protection spécifique, de l'infiniment petit àl'infiniment grand c'est le monde dans lequel nous évoluons et aveclequel nous interagissons au quotidien (espèces communes, fleurs deschamps, animaux, etc.). La biodiversité remarquable se réfère à desmilieux et à des espèces naturellement rares ou qui ont régressé, ou quisont emblématiques d'un territoire donné.Le rythme de disparition des espèces s'est considérablement accéléré(100 à 1000 fois plus vite que le rythme « naturel »). C'est une alerte etune menace pour l'espèce humaine, car la diversité des espèces et desinteractions entre ces espèces végétales et animales constitue unegarantie du bon fonctionnement des écosystèmes. Ces écosystèmesnous fournissent gratuitement de nombreux biens et servicesindispensables à notre bien-être (matières premières, alimentation,régulation écologique des systèmes, assainissement des cours d'eau,loisirs, éléments des paysages, identité des territoires...).

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 2012 15Vie syndicale

Filière ovineUn plan d’action pour assurer l’avenirh

Dans les années à venir, laproduction ovine vadevoir renouveler plus de

la moitié de ses éleveurs.Pour ne pas laisser cette filière àl’abandon, Jeunes Agriculteurs(JA) et la Fédération NationaleOvine (FNO) se sont engagésdepuis des mois à la mise enœuvre de solutions de relance,avec notamment un fonds d'inves-tissement destiné à l'installationde nouveaux éleveurs ovins. Fruitde ces travaux, une conventioncommune a été signée ce jour àLautrec par les deux présidentsdes JA et de la FNO, dans la cadrede la 59ème finale nationale deslabours*.C’est une première concernantune filière, mais le défi à releverest de taille : une pénurie de pro-duction ovine s’annonce faute

d’éleveurs pour prendre la relèvedes ainés. Alertée par ce contexte,toute la profession, appuyée parles Jeunes Agriculteurs, a souhaitélancer un plan d'actions, intitulé« laboratoire à l'installation ».Destiné à relancer la dynamiqued'installation de nouveaux éle-veurs ovins, ce plan s'articuleautour de 3 axes de travail :- susciter des vocations ;- améliorer l'accompagnement des

futurs et jeunes installés ;- trouver de nouveaux modes de

financement pour faciliter lesinstallations.

Concernant le dernier axe, la FNOsouhaite tester la mise en placed'un fonds d'investissement(ouvert aux investissements exté-rieurs) spécifique aux projetsd'installation et de développementd'élevages de brebis. Au-delà de

la communication auprès de sonréseau et partenaires, Jeunes Agri-culteurs s’engage pour sa part àsuivre le process d’accompagne-ment et à aider à la sélection deprojets faisant appel au fonds.Plus globalement, JA et FNO sou-haitent s’associer pour faciliter ledéploiement et la mise en œuvredes actions issues du « laboratoireà l'installation » en productionovine. « Ces initiatives originalesdevront s'ouvrir à d'autres pro-ductions, et JA veillera à motiverdans cet élan toutes les filières. »commente Joël Clergue, vice-pré-sident des Jeunes Agriculteurs,responsable du dossier Installa-tion.

COMMUNIQUE*François Thabuis, président des JA, et Serge Préveraud,

président de la FNO, ont signé la convention à Lautrec, lesamedi 15 septembre dans le cadre de la 59ème finale

nationale deslabours « Destination terre gourmande ».

La CR trouve «scandaleuse» la demandede la FNSEA !En date du 5 septembredernier sur son compte «Twitter», la Coor-dination Rurale, sans le moindre argumentet fidèle à elle-même, s’insurge contre lademande portée par la FNSEA auprès duministère et demandant la reconductionen 2012 du dispositif d’exonération par-tielle de TIC au bénéfice des agriculteurs.Il est vrai que depuis sept ans maintenant,la FNSEA arrache chaque année la recon-duction de cette exonération et que l’ac-tivité des syndicats opposants sur ce sujetest pour le moins transparente.Alors, soyons clairs : «Qu’est-ce qui estscandaleux ?» Le fait que la FNSEA se

batte pour les agriculteurs ou le fait quela Coordination Rurale, dénuée de toutprojet, de toute idée pour la défense syn-dicale agricole finit même par contesterune mesure dont ses propres ressortissantsbénéficieront !Après avoir exprimé ses regrets quant àl’arrêté pris par le préfet et autorisant lebrûlage des déchets verts agricoles en maidernier, la Coordination Rurale s’illustreà nouveau, légitimant un questionnementlégitime sur le positionnement de ce syn-dicat.N’est ce pas quelque part de l’amateu-risme ?

La FDSEA

De nombreux agriculteursont reçu, la semaine der-nière, un courrier émis par

l’Agence de Service et de Paie-ment (ASP) leurs demandant debien vouloir rembourser des mon-tants perçus au titre de l’IndemnitéCompensatrice de HandicapsNaturels (ICHN) pour le comptedes campagnes PAC 2010 et 2011.Instruites en bonne et due formepar les services de l’Etat, cesdemandes de soutien ont, àl’époque, confirmé l’éligibilitédes demandeurs à ce dispositif etainsi permis le versement de cesoutien visant à compenser les dif-ficultés structurelles de productiondes entreprises agricoles de la Niè-vre. Aujourd’hui, sans raisonapparente et de manière arbitraire,l’ASP réclame le remboursementdes sommes perçues, celles-civariant de 6 000 à 15 000 € parexploitation. Dans un contexte dehausse exponentielle des chargesd’exploitation, et alors que l’éle-

vage nivernais sort tout juste latête de l’eau après six années decrise continue, la FDSEA et lesJA dénoncent la brutalité de cesdemandes qui, à quelques joursdu versement anticipé de 75 %des ICHN au 15 septembre, empê-chera nombre d’éleveurs de per-cevoir les avances d’aides PACannoncées par le Président de laRépublique à l’occasion duSPACE à Rennes. Aussi, FDSEAet JA lancent aujourd’hui un motd’ordre aux agriculteurs concer-nés :NE PAS PAYER LES

SOMMES RECLAMEES !

Des actions sont actuellementmenées par les réseauxFNSEA/JA et FNB auprès duministère pour déverrouiller lasituation. Si ces initiatives ne per-mettaient d’aboutir, le recours àl’action syndicale s’avérerait êtreune nécessité. Espérons néan-moins que les services de l’Etatreviennent à la raison au plus vite !

La reconnaissance du sinistre et 965 899 € pour la procédure « calamités » sapins de Noël et productions fruitières

Les épisodes de gel d’avrilet de mai avaient conduitle syndicalisme ainsi que

l’UPSNM et l’AFSNN, en lienavec l’administration, à déployersur le terrain début juillet une mis-sion d’enquête visant à évaluerles dégâts occasionnés par le sinis-tre sur les productions de sapinsde Noël ainsi que sur les produc-tions de pommes et de poires. Lecomité départemental d’expertiseréuni le 10 juillet avait ainsi arrêtéles niveaux de pertes moyennesà 70 % sur les productions desapins de Noël, 75 % sur les pro-ductions de pommes et 60 % surles productions de poire. Sollicitéedurant l’été par la FDSEA de laNièvre, la FNSEA s’est attachéeà défendre au mieux le dossier luiayant été transmis à l’occasion dela Commission Nationale de Ges-

tion des Risques Agricoles(CNGRA) du 13 septembre 2012et a ainsi obtenu la reconnaissancedu sinistre pour les 16 communesconcernées. Une enveloppe de965 899 € a également été attri-buée pour procéder à l’indemni-sation des pertes des producteurs(perte de fonds sur sapins de Noëlet pertes de récoltes sur produc-tions fruitières). Les dossiers dedemande d’indemnisation par-viendront prochainement aux agri-culteurs concernés. Enfin, laFDSEA de la Nièvre est toujoursen attente concernant la demandede dégrèvement de Taxe sur leFoncier Non Bâti (TFNB) effec-tuée auprès du préfet en juilletdernier. Nous vous tiendrons bienévidemment informés dès quepossible.

S.L – FDSEA 58

hPoint de vue

Le vrai bourreau avance masqué

ICHN : Aucun agriculteur ne versera les sommes injustementréclamées !

• Jean-Pierre Condamine06.61.42.0015

• Alexandre Lorre 06.78.37.21.45

• Stéphane Lafranchise06.50.20.98.25

hContacts

Qui est le coupable ? Celui qui ordonnele meurtre ? Ou celui qui est contraintde tuer ? Regardons les faits.·La "flam-bée" des cours des céréales accroît lescharges en élevage, notamment envolailles, où l’alimentation entre pour70% dans la formation du prix à la pro-duction. Personne n’ignore plus ceshausses, ni d’ailleurs celle de l’énergie(pétrole, gaz). Le 3 mai 2011, devantle Gouvernement et les Français, lafilière entière s’était engagée à renégo-cier les accords si de telles haussesavaient lieu. A ce jour, seule la Grandedistribution demeure sourde au dialogueéconomique et social. Les GMSmaquillent cette décision en se réfugiantderrière la sauvegarde du pouvoird’achat. L’abattage de la filière devientindustriel ! Des centaines d’exploita-tions avicoles ont disparu. Les survi-vantes sont menacées. Car, désormais,c’est l’abattage de la filière et de sescomposantes qui devient industriel !Enposition de monopole, ayant tout pou-voir de vie ou de mort sur les acteurséconomiques, les centrales d’achatsexigent de leurs fournisseurs directs de

"supprimer" leurs marges. Les abat-toirs-transformateurs sont contraintsd’essayer d’y échapper. Ce que laConfédération Française de l’Aviculturedénonce. L’outil industriel est menacé.La filière avec.La liquidation cet étédu groupe Doux est un exemple emblé-matique. 0,30€ pour sauver 1800emplois en Bourgogne ! Dans un mar-ché à la demande croissante, la seulesolution n’est pas celle pour laquelleles GMS ont opté. Les éleveurs et lesindustriels n’ont pas à subir le diktatdes centrales d’achats. Le marché doitêtre libre !La Confédération Françaisede l’Aviculture estime à 0,30€/volaillela hausse actuelle des coûts de produc-tion, revenant à l’éleveur. Libre à lagrande distribution de répercuter cettehausse aux consommateurs ou derogner ses confortables marges ! 30centimes d’€/volaille pour sauver 1800emplois (industries plus exploitants)dans la seule région Bourgogne, ce n’estpas cher payé le redressement productif,Messieurs les distributeurs !LOUIS ACCARY, PRÉSIDENT DE LA SECTION

AVICOLE DE LA FRSEA

Exonération de TIC 2012

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 201216 Filières Cultures

Colza

Réguler à l’automne, une technique qui ne résout pas tout

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En 2011 le régulateur n’a passauvé toutes les situationsOn a beaucoup entendu

dire que si l’on avait appliqué desrégulateurs sur colza à l’automne2011, nous n’aurions de pas euautant de problèmes avec le gel.Peu d’éléments objectifs étayentcette hypothèse. Dès la mi-mars2012, le Cetiom a réalisé uneenquête à chaud dans un secteurtrès touché, le canton Baigneux-les-Juifs, en Côte d’Or. Il s’avère,à la lecture des résultats, que lesdégâts de gel apparaissent multi-factoriels : date semis, variétés,élongations ressortent clairementdans l’enquête. D’autres facteurs,comme l’exposition des parcelles,le travail du sol, etc,.. sont aussien cause.

En 2011 le régulateur n’a pas sauvé toutes lessituations L’enquête montre également quel’application d’un régulateur àl’automne n’a pas sauvé toutes lessituations puisque très majoritai-rement des parcelles retournéesavaient reçu un régulateur. Lepositionnement de cette applica-tion reste crucial pour que le régu-lateur soit efficace. Mais surtoutle régulateur n’est qu’un « pan-sement qui ne peut pas soigner lesmaux les plus graves ». Les obser-vations de la campagne passéemontrent une fois de plus la néces-

sité de limiter le risque d’élonga-tion en amont, dès l’implantationpar le choix variétal, la date desemis et la densité de semis. Onnotera dans l’enquête que lessemis dits « tardifs » (30-31 août)ont beaucoup mieux résisté car ilsne comprenaient pas ou peud’élongation

Des levées irrégulières ettardives en 2012 Dans la plupart des situations leslevées de cet automne seront beau-coup plus tardives et/ou irrégu-lières qu’en 2011. La croissanceautomnale sera globalement beau-coup plus limitée et il est clair quel’application d’un régulateur nese justifiera pas dans une trèsgrande majorité de situations.Seules les parcelles, qui ont pulever tôt, à la faveur des pluiesorageuses, peuvent présenter desrisques.

Ne traiter que dans lessituations à risque Quels sont les critères pour définirce qu’est une situation à risque ?Quatre facteurs principaux sontnécessaires pour avoir des risquessignificatifs d’élongations : unelevée précoce, une variété à forteélongation, une densité importanteet de fortes disponibilités en azote.On peut considérer que dès qu’unede ces conditions n’est pas réunie,le risque d’élongation devient plus

faible. En terme opérationnel, on consi-dère, en année normale, que si lecolza n’a pas atteint six feuillesau 10 octobre, il n’y a plus derisque d’élongations nuisibles. Sice n’est pas le cas (le colza a plusde six feuilles avant le 10 octobre),alors il convient de vérifier la sen-sibilité de votre variété, la densitéet les disponibilités en azote pourdécider d’une application ou non.

Pourquoi limiter l’usagedes régulateurs au strictnécessairePour rappel, l’objectif d’eco-phyto2018 vise à limiter l’usagedes produits phytosanitaires. Orpour produire du colza, les pro-

ducteurs doivent absolument dis-poser de solutions techniques pourlutter contre les bioagresseurs.Herbicides, fongicides et encoreplus, insecticides apportentaujourd’hui des réponses adaptéset indispensables à des probléma-

tiques majeures. Face à ces usagesmajeurs, les régulateurs de crois-sance n’apparaissent pas commedes produits indispensables saufdans quelques cas bien particu-liers.

L.JUNg – L.M.ALLArD – CEtioM

La campagne 2011 – 2012 avec ses fortesélongations automnales suivies de fortesgelées fin février restera un très mauvaissouvenir particulièrement dans les secteursles plus touchés par les pertes de plantes.Dans ce contexte, est-ce que l’applicationd’un régulateur de croissance aurait pudiminuer l’impact du gel ? Revue de détailsdes éléments disponibles et stratégie àappliquer en 2012 dans les rares situations à risque.

Régulateur de croissance à l’automne sur colza

Un outil d’aide à la décision disponible sur www.cetiom.fr dans larubrique outilsVous ne savez pas si vous devez ou non réguler  votre colza ? Enquelques clics, cet outil vous permettra de répondre à cette question. Dans cette rubrique outils, vous pourrez aussi découvrir, toute unegamme d’outils internet en usage libre et sans inscription : régletteazote, gestion phoma, choix et caractéristiques des variétés, alerteinsectes colza,….

Enquête dans le canton Baigneux-les-Juifs (21) en 2012. dans un secteurtrès touché par le gel.

Les élongations seront rares à l’automne

hEn bref

Déterminer si vous êtes dans une situation à risque

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 2012 17Filières Cultures

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COMMUNIQUÉ

Les contacts par départementCôte d’OrCathie Cuisin : 03.80.28.81.27 / 06.31.68.23.53mesparcelles@cote-dor.chambagri.frNièvreMatthieu Noroy : 03.86.93.40.53Vivien Vacher : 03.86.93.40.59mesparcelles@nievre.chambagri.frSaône et LoireBaptiste Lamborot : 06.45.73.06.91 / 03.85.29.57.10 blamborot@sl.chambagri.frwww.bourgogne.mesparcelles.fr/YonneEsther Huot : 03.86.94.28.45 / 06.80.93.95.00Cédric Debbah: 03.86.94.28.44 / 06.31.51.40.31Julian Martin: 03.86.94.26.38 mesparcelles@yonne.chambagri.fr

hRendez-vousSi vous souhaitez découvrir lessolutions Mes p@rcelles, venezparticiper à l’une des réunions dedémonstration :Auxerre (89)Mardi 25 septembre à 10h,Chambre d’Agriculture (rueGuynemer)Châtillon sur Seine (21)Mardi 25 septembre à 10h,Chambre d’Agriculture (Avenuede la Gare)Pouilly en Auxois (21)Jeudi 27 septembre à 10h, Pôleélevage (route de Créancey)Dijon (21)Vendredi 28 septembre à 10h,Chambre d’Agriculture (RueBecquerel)

Gel de printemps : indemnisationpour tousL'ensemble des demandes de reconnaissance de calamitéagricole (portée par 24 départements) suite au gel deprintemps 2012, ont reçu un avis favorable, annonce leministère de l'Agriculture dans un communiqué en date du 14septembre. Cet avis a été rendu par le comité national degestion des risques en agriculture. Le montant desdommages est estimé à 104,46 M€, pour un montantprévisionnel d'indemnisation de 33,96 M€. Il s'agitprincipalement de pertes de récolte en arboriculture, enparticulier pommes, poires, prunes et cerises. Les arrêtés dereconnaissance du caractère de calamité agricole vontpouvoir être pris dans les départements sur cette base. Lesagriculteurs pourront déposer leurs dossiers de demanded'indemnisation. Une première enveloppe de 10,19 M€ seramise à disposition dans les directions départementales desterritoires « dans les tout prochains jours ». Stéphane Le Foll,le ministre de l'Agriculture a également demandé à ce que letaux majoré d'indemnisation soit appliqué pour les pertes derécolte les plus fortes (supérieures à 80%). Ce taux sera mis enœuvre pour chaque exploitation dès lors que les récoltesseront connues.

hEn bref

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 201218 Filières Viticulture

Douze pulvérisateurs en démonstration à Beaune

Mieux on traite, moins on traite !h

La saison viticole a été marquée par une fortepression phytosanitaire. Un constat qui aconduit la Chambre d’agriculture de Côte àrappeler la bonne utilisation despulvérisateurs.

Tour à tour, les 12 pulvérisateurs ont fait l’objet d’une présentation des caractéristiques techniques, d’uneanalyse de la qualité de pulvérisation et d’une démonstration in situ.

Les résultats des test de chacun de appareils ont pu être observés parles visiteurs.

hZoom sur...

Les viticulteurs ont répondunombreux à l’invitation dela Chambre d’agriculture

ce vendredi 7 septembre. Àquelques jours des premiers coupsde sécateurs, la parcelle de vignedu Lycée viticole de Beaune a eneffet connu une vague d’affluenced’hommes et de machines.

Les douze pulvérisateurs emme-nés par les concessionnaires par-tenaires (1), avaient chacun prisposition en bout de rang, tels desathlètes sur une grille de départ.Mais les visiteurs ne s’y sont pastrompés.Il ne s’agissait pas là d’une com-pétition, mais bien d’une opéra-tion de sensibilisation à la bonnequalité de pulvérisation. Pourpreuves, les moyens misen œuvre le matin même parles agents de la Chambre d’agri-culture et les techniciens desdistributeurs.

Des bandelettes de papiers hydro-sensibles (voir encadré) disposésdans les vignes ont permis de

mesurer l’impact réel de la pul-vérisation sur chaque cep. Grâceà ce moyen de mesure, chaqueappareil a pu recevoir les réglagesdestinés à obtenir les résultatsoptimum.

Présentations individuellesPneumatiques, à jet porté, à jetprojeté… les 12 pulvérisateursprésentés, utilisaient des techno-logies variées, et constituaient unpanel assez représentatif du mar-ché. Un gage d’objectivité.

À tour de rôle, ils ont été présentésau groupe de visiteurs par lesreprésentants locaux de la marque.Ensuite, avant d’évoluer dans lesrangs, les appareils ont fait l’objetd’analyses et de débats autour desrésultats des tests du matin. Deséchanges riches qui ont parfoispermis aux viticulteurs de soule-ver quelques incohérences,notamment en matière d’agré-ments de buses.

FD

(1) Les concessionnaires présents : Alabeurthe, Faupin,Granday, Lauprêtre.

Les papiers hydrosensiblesLe papier hydrosensible permet de mesurer la qualité de pulvérisation de manière simple etrapide. De couleur jaune, ils prennent une coloration bleutée au contact de l’eau. La périodeoptimale pour réaliser le test se situe en juillet-août (pleine végétation). Les bandelettes depapiers sont disposées sur plusieurs étages de végétation du cep : sur la face supérieure etinférieure des feuilles ainsi que dans la zone de grappe au niveau du pédoncule.Pour interpréter le test, il suffit de retirer les papiers, avec des gants, et en veillant à respecterla position et l’ordre de chaque bandelette. L’observation des papiers, permet rapidementd’apprécier la qualité de la pulvérisation, et d’effectuer les réglages nécessaires dupulvérisateur.

Les papiers hydrosensibles sont disponibles auprès de vos concessionnaires ou distributeurs.Pour plus d’information, vous pouvez contacter Pierre Petitot, à la Chambre d’agriculture, au03 80 28 81 34 ou par mail à pierre.petitot@cote-dor.chambagri.fr.

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 2012 19Filières Viticulture

Bilan Pré-vendanges dans l’Yonne

Une attention soutenue à la récolte et à la vinification

h

Ce 12 septembre, on atten-dait encore la pluie pourfaire grossir les baies et vu

la quantité d’éléments négatifsdirectement imputables auxcaprices de la météo, GuillaumeMorvan préférait insister sur « lesconséquences les plus impor-tantes, dont deux éléments qu’ilva falloir absolument prendre encompte au moment de la ven-dange : la présence d’oïdium etles quantités de souffre utiliséespour lutter contre les attaques ».Laurence Lipp, œnologue à laChambre d’agriculture, a doncparticulièrement insisté sur lesconditions de récolte et de vinifi-cation, au vu d’un constat quimontre : une floraison plus tardiveque la moyenne et très étalée, unpotentiel de récolte peu élevé, uneprésence de rot brun, d’oïdium etd’échaudage (baies grillées). Larécolte et la vinification doiventdonc être particulièrement adap-tées à ce contexte perturbé et tenircompte également de l’utilisationimportante de soufre en fin decampagne, sans pluie pour lessi-ver.

Vigilance sur le suivi de lamaturité

Les parcelles ont subi beaucoupd’incidents climatiques, du gel àl’échaudage et le résultat se chiffreau nombre de baies restreint, à lataille des baies souvent petites etau peu de jus qui en résultera. La

vigilance s’impose donc sur lesuivi de la maturation, la présenceplus ou moins importante de rai-sins millerandés, le ryhme de larécolte et la filtration des bourbes.Pour les baies « grillées » (rot brunou échaudage) il va falloir éviterla macération des ces baies dansle jus, ce qui suppose de trier àtous les niveaux pendant la ven-dange. Le rythme de remplissagedes bennes, pressoirs et cuves demacération devra être soutenu etsurtout régulier. Enfin, il s’agiraaussi de garder suffisamment debourbes fines pour mener la fer-mentation alcoolique à bon terme.En présent d’oïdium, si l’on veutéviter des « conséquences oeno-logiques graves » certains travauxpréparatoires doivent être menésdans les vignes : repérer les zonesplus ou moins touchées, éliminerles raisins complètement atteintset déterminer une date de récoltequi sera forcément issue d’uncompromis entre le niveau dematurité ( ce qui nécessite un suivide maturation très précis) et l’étatsanitaire (surveillance du botrytis).Laurence Lipp conseille de récol-ter et de vinifier séparemment lesparcelles touchées. Avec un impé-ratif : trier à tous les niveaux, à larécolte, à la benne, comme à laréception de la vendange. Tousces conseils sont particulièrementdétaillés dans une note distribuéelors de cette réunion de pré-ven-danges.

Concernant l’utilisation du soufre,il faut savoir que le soufre dansles moûts augmente les risques deformation de H2S (odeur d’œufpourri) pendant la fermentation

alcoolique. Des solutions existentpour limiter la présence de souffredans les moûts et limiter la pro-duction d’H2S par les levures. Làencore la fiche détaille l’ensembledu protocole à suivre.

Une récolte estimée à 375 000 hectolitres

En ce qui concerne les observa-tions générales, le poids unitaire

des grappes est en régression,comme dans tous les départementsde Bourgogne, mais avec unehétéréogénité plus ou moins mar-quée en fonction des secteurs. Au3 août, la récolte bourguignonnedans son ensemble était estiméeà 1 million d’hectolitres, à peuprès équivalente à 2010, soit unebaisse de 15% par rapport à la pré-cédente récolte. La récolte icau-naise devrait atteindre 375 000 hl.

La teneur en sucre évolue plutôtfavorablement, tandis que l’aciditétotale diminue et que le PH aug-mente. La teneur en acide maliquereste élevée, ce qui conforte« d’assez bonnes correspondancesavec 2010 ». Comme on peut s’endouter « un peu d’eau serait salu-taire  ». Le réseau de suivi dematuration de l’Yonne, confirmeque dans les crémants les courbesde croissance des sucres se main-tiennent à un bon ryhtme, c’est« une croissance forte et régu-lière »  comprise au 10 septembreentre 170 et 190 gr/l. Sur le réseaudes vins tranquilles également, lateneur en sucre croît régulièrementmais varie en fonction descépages.

Côté suivi de la maturité, un nou-vel outil pourrait permettre unegestion plus affinée dès l’annéeprochaine. Eric Grandjean, duCentre œnologique de Bourgogne(COEB) a présenté un outil depilotage de la maturité des pinotnoir, qui permettra de choisir ladate des vendanges en fonctiondu type de vin que l’on veut pro-duire (plus ou moins aromatique).Ce meilleur suivi proposé dèsl’année prochaine aux viticulteursicaunais est le fruit du nouveaupartenariat conclu entre la Cham-bre d’agriculture de l’Yonne et leCOEB (voir notre édition du 7septembre N°1182). Mais il faudraattendre la prochaine campagne,car les mesures doivent commen-cer avant la fin de la véraison.

AMK

C’est «une campagneparticulièrementdifficile, à marquerd’une pierre noire surle plan des maladies»qui se termine avec latraditionnelleréunion de pré-vendanges organiséepar la Chambred’agriculture del’Yonne au lycée LaBrosse à Venoy. C’estainsi que Jean-Baptiste Thibault,président de lacommission viticolede la Chambred’agriculture, aintroduit lesprésentationstechniques qui n’ontpas manqué deconforter ces propos

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TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 201220 Firmes & Machinisme

Ets Lesourd9 ans de véhicule-atelieret maintenant un bâtiment !

h Démonstration New Holland-Horsch à Voisines

Europagri en pleine puissanceh

Francis Lesourd se sédenta-rise. Les 14 et 15 septembrederniers, Mr et Mme

Lesourd ont inauguré leur bâti-ment neuf de 600 m² dont 400d’atelier et 200 de libre-service àAugy au sud-est d’Auxerre. Aprèsneuf ans de dépannage à domicilegrâce à son véhicule-atelier, cetechnicien, affichant ving cinq ansd’expérience dans la mécaniqueagricole, avait besoin de franchirun cap pour satisfaire sa clientèlede l’Auxerrois, du Tonnerrois etdu Chablisien. Un bâtiment étaitdevenu indispensable. Mais queses clients se rassurent, pas ques-tion d’abandonner le dépannageet l’entretien à domicile. C’estdonc avec la plus grande recon-naissance que Mr et Mme Lesourdont invité leurs clients et fournis-seurs à ces deux journées, clientsqui ont été nombreux à faire ledéplacement. Depuis 2003, les EtsLesourd sont partenaires exclusifs

d’Europagri, concessionnaireNew Holland, à Sens. Pour DenisMassé, le PDG de la concession,«  nous travaillons avec Mr etMme Lesourd en totale confiance,car nous nous connaissons depuisde nombreuses années. Leur pro-fessionnalisme et leur engagementsont de réels atouts sur le sud denotre secteur. » Pour Denis Giraud, responsabletracteurs New Holland sur la moi-tié nord de la France et présentpour l’occasion « la structure miseen place par les Ets Lesourd estdigne d’une base d’un conces-sionnaire. »

Pour l’instant, Mr et MmeLesourd démarrent avec un méca-nicien mais l’embauche prochained’un magasinier et d’un autretechnicien est déjà programmée,d’autant qu’Europagri a recrutéun vendeur depuis le début de l’étésur le secteur.

Toute la gamme grosse puissance New Holland était présentée àVoisines (89) le 11 septembre dernier à l'occasion d'unedémonstration au champ organisée par Europagri avec laparticipation de Horsch.

Le constructeur allemandprésentait ses déchaumeursà dents Terrano Fx portés

et FM semi-portés ainsi que lessemoirs à disques Pronto DC et àdents Sprinter. Quelques joursaprès Innovagri, les agriculteursont été nombreux à venir essayeren conditions réelles les tracteursT7, T8 et T9. Ces gammes ontévolué en 2011 avec l'arrivée desmoteurs Tier 4A. New Holland afait le choix du système SCR,développé par Fiat PowertrainTechnologies sur les moteurs decamions. L'injection d'Ad Blue(un tiers d'urée très pure et deuxtiers d'eau déminéralisée) à la sor-tie des gaz d'échappement produitde la vapeur d'eau et de l'ammo-niaque. 9 modèles composent la

gamme T7. La transmissionRange Command semi-Power-shift est disponible sur les 4 pre-miers modèles. Du T7 170 au T7260, la transmission Power Com-mand™ Full Powershift est pro-posée. Enfin, la variation encontinu Auto Command™ NewHolland est possible du T7 170au T7 270 (269 cv avec la surpuis-sance). Au niveau de l’accoudoir,le client peut choisir entre la ver-sion traditionnelle ou le SideWin-der™ II, doté d'une poignée mul-tifonction CommandGrip™regroupant les principales fonc-tions du tracteur et d'un moniteurà écran tactile IntelliView™ III.Ce dernier équipe aussi les T8 etT9.Tous les modèles peuvent êtreéquipés du système de guidageautomatique IntelliSteer™ NewHolland. Les T7 reçoivent desmoteurs Nef de 6,7 l de cylindrée.Fabriqués aux Etats-Unis, les T8bénéficient d’un empattement leplus long de leur catégorie avec3,45 m. 4 modèles constituentcette gamme de 248 à 390 cv. A Voisines, les visiteurs ont puessayer un T8 360 de 367 cv avecla surpuissance. Ces tracteurs sontdotés des moteurs FPT Cursor 9SCR. Leur châssis intègre le rele-vage avant d’une capacité de

levage jusqu'à 6290 kg et permetd'atteindre un angle de braquagede 55°. Les T8 adoptent la trans-mission automatique full power-shift UltraCommand, disponibleen version 19 x 4, 50km/h pourles utilisateurs effectuant beau-coup de transport sur route, oudans la variante 23 x 6 avec superréducteur ou encore élargi avecles variantes 18 x 4 et 19 x 4 ECO.Véritable attraction de cette jour-née, le T9 450 de 447 cv a suscitéune grande curiosité. 3 modèlesde cette gamme d’articulés amé-ricains à 4 roues égales sonthomologués depuis l’automnedernier pour le marché européen :les T9 450, T9 505 (502 cv) etT9  560 (557cv). A ce jour, 2ventes ont été réalisées sur le ter-ritoire. Le gabarit des T9 a étéadapté aux conditions de circula-tions européennes, avec une lar-geur hors tout limitée à 3m. Selonles puissances, ils reçoivent unmoteur FPT Cursor de 9 ou 13litres de cylindrée. Côté hydrau-lique, la pompe standard débite208 litres/minute (428 litres/minen option double pompe). Lestransmissions 16 x 2 Ultra Com-mand full powershift ont été ren-forcées pour transmettre au mieuxla puissance moteur.

Ets MARÉCHAL 58 Donzy 03 86 39 30 51 58 Corbigny 03 86 20 04 78 18 St Satur 02 48 54 12 97

Ets VEZIN 58 Sermoise 03 86 90 98 98 18 Torteron 02 48 76 41 64

Ets VIARD 71 Cressy/Somme 03 85 84 88 10 71 Vitry en Charollais 03 85 81 78 50

le T9 450, tracteurs à 4 roues égales, l’attraction de cette journée.

Échanges entre agriculteurs et représentants des constructeurs autourdes machines.

En 2008-2009, la conjoncturelaitière était délicate, ce quia motivé l'élaboration d'une

formation particulièrement adaptéeau contexte des élevages laitiers.Une formation-action, faite pourréfléchir sur la formation du revenuagricole. La bonne connaissance detoutes ses composantes est essen-tielle, tout comme l'analyse des pra-tiques et des charges va éclairer leséléments positifs ou négatifs quipeuvent influencer le résultat d'ex-ploitation et donc le revenu. Quandles prix des matières premières s'en-vole, le pilotage d'une exploitationnécessite d'autant plus de finessedans l'analyse de la situation,comme dans l'évaluation des margesde progrès. La formation intitulée«Mon revenu : mieux le comprendrepour l'améliorer» répond à cetobjectif : apporter aux éleveurs lai-tiers des compétences et des outilsde pilotage nouveaux. En 2011,Vivéa a proposé cette formationd'un nouveau genre et deux groupespilotes l'ont suivie, un en Saône etLoire et un autre dans l'Yonne. En2012, le premier essai ayant donnétoute satisfaction et prouvé son effi-cacité, de nouvelles sessions vontêtre programmées d'ici la fin de l'an-née et pour le début de l'année 2013. Une formation très pratiqueet personnalisée«La formation, divisée en troismodules est très concrète, elle per-met de trouver les leviers et lesmarges de manœuvre pour optimi-ser les pratiques» explique FranckLavédrine de Conseil Elevage Côted'Or, animateur technique régionalsur ces formations, en binôme avecPhilippe Deponge de la Chambrerégionale d'agriculture de Bour-gogne. La confrontation des chiffreset des pratiques, les échanges entreparticipants et l'analyse des donnéesindividuelles permettent d'identifierrapidement quelques actions faci-lement réalisables. «Sur les 38 éle-veurs qui ont déjà été concernéspar la formation, on a constaté enmoyenne un surcoût de 43 eurospar rapport à la moyenne régionale.Ce qui montre déjà que sans être

trop ambitieux, on dispose dequelques marges de manœuvreidentifiables» relève Franck Lavé-drine, qui précise «C'est l'Institutde l'élevage qui a mis au point laméthode d'approche pour le calculdes coûts de production, uneméthode qui est d'ailleurs déjà inté-grée dans l'outil de diagnosticGalacsy, développé pour les éle-vages laitiers». Les deux points qui émergent sont,sans surprise, l'alimentation et lamécanisation. «Mais l'intérêt de laméthode de l'Institut de l'élevage»développe Franck Lavédrine «c'estqu'elle prend en compte l'ensembledu système d'exploitation, l'atelierlait étant traité comme un élémentde ce système». Joël Beaudeau, quia animé une session de formationdans l'Yonne insiste sur «les parti-cularités d'une formation baséeessentiellement sur l'échange et l'ex-pression du groupe». Le déroule-ment s'articule autour d'une journéed'échange, une demi-journée dediagnostic individuel sur l'exploi-tation et une journée pour exploiterles résultats en groupe et élaborerdes plans d'action individuels. «Leséleveurs ont su mettre à profit cetemps de réflexion consacré àl'échange et à l'exposé des problé-matiques personnelle et les travauxen groupe ont été particulièrementproductifs» conclut l'animateur. Caril ne s'agit pas de plaquer des solu-tions modèlisées, mais au contraired'impliquer totalement les partici-

pants dans la recherche de solutionsparfaitement adaptées à leur caspersonnel.Des sessions de formationsfin 2012En 2012 l'augmentation sans pré-cédent du poste aliment risque deplomber les trésoreries, les initia-teurs de la formation, Chambred'agriculture régionale, Vivéa, Fran-ceAgriMer, en partenariat avec lesChambres d'agriculture, les FDSEAet les Conseil d'Elevage ou lescontrôles laitiers, vont donc lancerune série de formations-actions surce même thème, à partir d'un cahierdes charges élaboré par Vivéa. Desgroupes vont être constitués pourde prochaines sessions qui s'ouvri-ront d'ici la fin de l'année et au débutde l'année 2013. Au terme de la for-mation, les participants qui le sou-haitent pourront bénéficer d'unappui technique personnalisé et indi-vidualisé financé par FranceAgri-Mer. L'occasion de prolonger lamise en pratique des acquis de laformation et d'approfondir les élé-ments identifiés comme des margesde progrès sur son exploitation. Lesdates seront prochainement com-muniquées, mais les éleveurs peu-vent d'ores et déjà réfléchir à l'op-portunité de s'engager dans unedémarche dont ils tireront à termeforcément des bénéfices, techniqueset économiques. AMK

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 2012 21économie Régionale

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hLes formations

Les prochaines sessions auront lieu à la fin de l'année 2012.

hRendez-vous

Pour prendre date dèsmaintenantCôte d'Or : 22 novembre et 20décembre (lieu à définir)Saône-et-Loire : 30 octobre et 27novembre à Saint-Germain duBois - 31 octobre et 6 décembre(lieu à définir en fonction desinscriptions)Yonne : 20 novembre au 11décembre (lieu à définir)

Côte d’Or - Les formations du GDSLe Groupement sanitaire de Côte d’Or organise deux formations en octobre :- Gérer l’alimentation de son troupeau ovin (11 octobre) : Savoir maitriserl’alimentation de son troupeau, limiter les risques sanitaires liés àl’alimentation et visualiser les incidences de l’alimentation dansl’appareil digestifs. Le lieu de la foramtion reste à définir. Pour plusd’information contacter V. Pabiou (GDS) 03 80 68 67 35.- Parasitisme, sanitaire et alimentation des caprins (25 octobre) : Savoirreconnaitre les principaux parasites et les gérer, maitriser la relationentre l’état sanitaire du troupeau et son alimentation. Le lieu de laformation reste à définir. Pour plus d’information contacter V. Pabiou(GDS) 03 80 68 67 35.

Nièvre - Boviclic DémonstrationsDe fin septembre à fin novembre, la Chambre d'agriculture de la Nièvreorganise des démonstrations des applications informatiques Boviclicdans tout le département. Rendez-vous est donné le 27 septembre à14h dans ses locaux de Nevers (25 bld Léon Blum), le 27 septembre à10h à son antenne de Corbigny (rue du Petit Fort), le 18 octobre à 10h àson antenne de Decize (rue du 14 juillet), le 25 octobre à 10h au lycéeagricole de Château-Chinon et le 23 novembre toute la journée sur unstand à la foire de Luzy. La Chambre sera également présente le 5octobre au Sommet de l'Elevage à Cournon (63), sur le stand Boviclic.Renseignements auprès de l'équipe Boviclic de la Chambre d'agriculturede la Nièvre au 03 86 93 40 00.

Certificat individuel au CFPPA du MorvanCet automne, le CFPPA du Morvan organise deux stages visant àl'obtention du Certificat individuel (ex-Certyphyto), le premier les 27 et28 septembre et le second courant novembre (dates à confirmer). Cesstages de 14 heures sur deux jours chacun sont destinés auxresponsables d'exploitation agricole, producteurs de sapins de Noël, quiutilisent (choix, achat, application) des produits phytopharmaceutiques.La formation aura lieu au CFPPA du Morvan. Au programme: risque pourla santé et prévention, réglementation et bonnes pratiques, risques pourl'environnement et prévention, techniques permettant de limiter l'usagedes produits phytopharmaceutiques. Renseignements et inscriptionsauprès de l'accueil du CFPPA du Morvan, soit par courrier, rue PierreMendès-France 58120 Château-Chinon, soit par téléphone au 03 86 7949 30, soit par mail à claude.girerd01@educagri.fr.

Certiphyto à la Chambre d'agricultureLa Chambre d'agriculture de la Nièvre propose une nouvelle série deformations en vue de l'obtention du Certificat individuel (Certiphytovoie 1). Les dates proposées, sur deux jours (de 9h à 17h30), sont auchoix: les 20 et 27 septembre à Nevers ou les 22 et 29 novembre àClamecy. L'objectif de ces stages est d'accompagner les agriculteurs dansl'évolution de leurs pratiques en matière d'utilisation de produitsphytosanitaires et d'obtenir le certificat individuel. Les stages sontanimés par Marie-Luce Soudière, conseillère de la Chambre d'agriculture,et Pierre-Marie Joseph-François, conseiller prévention à la MSA deBourgogne. La formation est gratuite et prise en charge par Vivea.Contact et réservations avant le 30 août auprès de Marie-Luce Soudièreau 03 86 93 40 62 ou par mail: marie-luce.soudiere@nievre.chambagri.fr.

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 201222 Cours&Marchés

Tendances locales

Bovins

Sicagemac (prix au kg vif) Marché de Corbigny du 17/09Broutard Prix moy. (animal) Prix moy. (kg)375 à 415 kg 1010-1180 € 2,70 - 2,98430 à 465 kg 1220-1380 € 2,77 - 2,97Taurillons d’herbe400 à 495 kg 1060-1340 € 2,64 - 2,71 €535 à 580 kg - -Laitonnes350 à 380 kg 810-1010 € 2,31 - 2,72 €Génisses330 à 485 kg (16-24mois) 800-1220 € 2,36 - 2,79 €530 à 705 kg (24-36mois) 1090-1520 € 1,90 - 2,18 €Taureaux860 à 1370 kg 1360-2730 € 1,58 - 1,99 €Vaches suitées mâles et femelleslégères 870-1220 €entre-deux 1230-1430 €lourdes 1450-1870 €

Tendance : Apports stables et debonne qualité en broutards. Seulsquelques lots extra voient leurstarifs maintenus, pour le restantde la catégorie les cours s’effri-tent à nouveau. Vente rapide etactive en laitonnes et génissesd’export, cours plus fermes.Cours stables en taureaux. Les apports restent importantsen vaches, les animaux lourds etviandés sont les plus recherchés.Recul des tarifs en vaches mai-gres et agées.Prochain marché bovins le lundi24 septembre auxhoraires habi-tuels.

SA des Grivelles (prix au kg vif) Marché de Sancoins (18) du 19/09Broutards U R200 à 250 kg 3,30 3,20250 à 300 kg 3,05 2,85300 à 350 kg 3,05 2,77350 à 400 kg 2,90 2,78400 à 450 kg 2,88 2,60Laitonnes U- R150 à 200 kg 2,75 2,50200 à 250 kg 2,72 2,47250 à 300 kg 2,70 2,44300 à 350 kg 2,68 2,45350 à 400 kg NC NCGénisses(24-36 mois) 2,30 2,10Vaches- 5 ans 2,15 2,055 à 10 ans 2,10 1,95+ 10 ans - 1,87

Tendance :Charolais : Les veaux non vacci-nés sont fortement pénalisés,bonne demande en marchandisede qualité, les veaux inférieurssont moins recherchés avecbaisse des cours.Génisses et vaches : Commerceplus régulier dans le bon bétailmaigre.

Bovins

Sicafome (prix moyen au kg vif) Marché de Moulins-Engilbert du 18/09Broutards 6-12 mois E U R-200 kg - 3,43 -200-250 kg - - -250-300 kg - 3,05 2,89300-350 kg - 2,98 2,80350-400 kg - 2,92 2,70400-450 kg - 2,92 2,75450-500 kg - 2,83 -Laitonnes 6-12 mois E U R200-250 kg - - -250-300 kg - 2,82 -300-350 kg - 2,81 -350-400 kg - 2,68 -Taurillons 12-18 mois E U R350-400 kg - 2,75 -400-450 kg - 2,76 -450-500 kg - 2,57 -500-600 kg - 2,78 - 600 kg et + - 2,31 - Génisses 12-18 mois E U R300-350 kg - 2,79 -350-400 kg - 2,65 -400-450 kg - 2,58 -450 kg et + 2,77 2,51 2,28Taureaux E U R+500 kg - 1,88 -Vaches E U R - 5 ans 2,35 2,11 1,985-10 ans 2,33 2,10 1,85+10 ans - 2,00 1,81Génisses E U R24-36 mois 2,69 2,24 -

Tendance :Marché bien approvisionné. 96% devendus.Broutards-Taurillons: les courssont reconduits dans les lots debonne qualité majoritairement pré-sentés. On note que l’écart secreuse avec les quelques lots demoindre conformation qui voientleurs cours légèrement reculés.Taurillons : l’offre est peu repré-sentative témoignant de la fin desaison. Les transactions sont dé-cousues.Laitonnes - Génisses : l’activitécommerciale reste soutenue, notamment dans les lots valable-ment vaccinés FCO.Taureaux : cours stabilisés.Vaches et génisses 30 mois : l’offrese tasse légèrement. L’incertitudesur l’évolution des coûts d’engrais-sement inquiète les acheteurs. Lescours sont stables à baissiers saufdans les sujets plus maigres pourlesquels la baisse est plus mar-quée.

NB : Nos cotations sont établies àpartir de poids bruts (sans déduc-tion de jeun).Le 28 septembre Portes ouverteset vente de reproducteurs au Gaec Gauthe à Vandenesse.

Tendance :

Gros bovins vifs (prix moyen en kg carcasse) Les marchés en Sud-Est CentreMarchés cat. Sancoins Bourg-en-Bresse St Christophe-en B. National 12/09/12 18/09/2012 12/09/2012 12/09au 18/09/12

Vaches viande (V) U 4,30 € 4,38 € 4,17 € R 3,98 € 4,05 € 4,12 € 3,94 €

O - 3,85 € - 3,64 €

Vaches mixte (M) R 3,70 € - 3,61 € O 3,58 € 3,55 € - 3,53 €

Vaches lait (L) O 3,30 € - 3,33 € P 3,00 € - 3,10 €

Génisses VML U 4,65 € 4,57 € 4,40 € R - 4,30 € 4,27 € 4,02 € O - 3,60 € - 3,46 €

Taureaux VML URO 3,32 € 3,25 € 3,28 € 3,22 €

VML : type viande , mixte et lait

Broutards Marchés de Bourg-en-Bresse du 18/09/2012

Cat. U R OCharolaisMâles légers de 250 à 300 kg 3,00 € 2,75 € -Mâles moyens de 300 à 350 kg 2,85 € 2,70 € -Mâles lourds de 350 à 400 kg 2,85 € 2,70 € -Femelles légères de 250 à 300 kg 2,80 € 2,65 € -Femelles moyennes de 300 à 350 kg 2,75 € 2,55 € -Femelles lourdes de 350 à 400 kg 2,55 € 2,35 € -Croisés charolaisMâles légers de 250 à 300 kg 2,95 € 2,65 € ncMâles moyens de 300 à 350 kg 2,80 € 2,60 € ncMâles lourds de 350 à 400 kg 2,80 € 2,55 € ncFemelles légères de 250 à 300 kg 2,70 € 2,35 € ncFemelles moyennes de 300 à 350 kg 2,60 € 2,30 € ncFemelles lourdes de 350 à 400 kg 2,45 € 2,25 € nc

Tendance : Vente très difficile dans les mâles, peu de demande, bonne vente en femelles.

2010

2012

2011

1,90

2,16

2,42

2,68

2,94

3,20

Broutards, charolais mâle R moyen - Marché Bourg-en-Bresse

Bovins destinés à l’engraissement (prix au kg vif départ exploit.) Cotations Dijon 10/09/2012 au 16/09/2012

Mâles 6-12 mois E U R 250 kg - - -300 kg - 2,93 € 2,90 €350 kg - 2,88 € 2,83 €400 kg - 2,84 € 2,80 €

Mâles 12-24 mois 450 kg 2,75 € 2,73 €500 kg - 2,66 € 2,64 €Femelles 6-12 mois 270 kg - 2,68 € 2,60 €

Femelles 12-24 mois 400 kg - 2,44 € 2,40 €

Tendance : L’avancée des ventes pèsesur les cours.

Gros bovins morts entrée abattoir (en euros/kg net) Cotations Bassin Centre-Est du 10/09/2012 au 16/09/2012

Jeunes Bovins E U= R= R- O+ 0= P+Etat engraissement 3Races à viande - 4,13 € 3,95 € 3,91 € Races mixte - 3,80 € 3,75 € 3,74 € 3,69 €Races lait - -

Bœufs E U= R= R- O+ 0= P+Etat engraissement 3Races à viande - - - - - - -Races mixte - - - - 3,76 € - -Races lait - - - - - - -

Vaches U= U- R+ O+ 0= P+ P=Etat engraissement 3Viande - 10 ans +350 kg 4,33 € 4,24 € 4,19 € - Charolaise - 10 ans +350 kg 4,30 € 4,23 € 4,19 €

Limousine -10 ans +350 kg - - 4,28 € Races mixte 3,69 € 3,62 €

Races lait 3,57 € 3,49 € 3,33 €

Génisses U= U- R+ R= 0= P+Etat engraissement 3Viande mixte lait 4,52 € 4,38 € 4,29 € 4,20 € - -

2012

3,5

3,7

3,9

4,1

4,3

Jeunes bovins entrée abattoirs U= Race à viande

Bovins de boucherieLa situation commerciale reste tendue. Le recul descommandes des GMS est certes le reflet d’un tassementdes ventes à la consommation, mais il révèle surtoutune volonté de faire redescendre les prix à la productionaprès l'envolée de cet été. Sur les marchés, l’ambiancecommerciale est nettement plus calme avec deséchanges lents et plus sélectifs. Dans la viande haut de gamme ou de qualité bouchère,la demande est plus réservée pour les très bonnescharolaises « label ». Les transactions sont plus calmesavec une légère érosion des prix dans les bonnes vachescharolaises U. Les tarifs sont également plus discutéspour les génisses ordinaires ainsi que pour les réformesallaitantes de choix secondaire «R» avec une dépré-ciation plus marquée à l’encontre du bétail de confor-mation inférieure «O». Dans les réformes laitières, les industriels imposentleur volonté face à une consommation toujours peusoutenue. Les tarifs sont orientés à la baisse dans l’en-semble des vaches frisonnes et montbéliardes avecune forte pression sur les vaches maigres, sans viande

(P-). Dans les jeunes bovins, l'activité commerciale est pluscalme, avec une légère érosion des prix. �

BroutardsLes besoins des exportateurs sont moins soutenus etplus ciblés. Ils recherchent toujours des mâles charolaisbien conformés, mais ils veulent faire baisser les prix.La tendance est baissière pour les taurillons et les brou-tards. Dans les femelles charolaises lourdes et vacci-néees, la demande reste soutenue sur l’Italie, avec destarifs fermes. �

Veaux d’élevage et d’engraissementL’offre est largement suffisante pour des intégrateursqui manquent de place. Le commerce est très sélectifavec des tarifs malmenés dans les frisons et montbé-liards ordinaires, alors que les bons montbéliards lourdslimitent la casse. Dans les bons croisés montbéliards,la vente reste régulière avec des tarifs stables. �

Tendances SEMAINE DU 17 AU 21SEPTEMBRE 2012

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 2012 23

N: Nominal; C: Camion; TC: Train Complet; P: Péniche; A: Acheteur; V: Vendeur; OA: Option Acheteur; OV: Option Ven-deur. BPMF: blé panifiable meunerie française. Tous les prix s’entendent en négoce (et non en culture), stadede gros, départ hors-taxe.BLÉ TENDRE RÉCOLTE 2012Départ Spécifications Échéance €/t ObservationsAube/Yonne meunier sept.-déc. 256 à257 T CSud Côte-d’Or 76/220/11% 4 de sept. 255 V CNord Côte-d’Or 76/220/11% 4 de sept. 250 V CORGE DE MOUTURE RÉCOLTE 2012Départ Spécifications Échéance €/t ObservationsAube/Yonne 62-63 kg/hl 4 de sept. 229 T CNord Côte d’Or 62-63 kg/hl inc. CSud Côte d’Or 62-63 kg/hl 4 de sept. 227 A CAVOINE NOIRE RÉCOLTE 2012Départ Spécifications Échéance €/t ObservationsCôte d’Or/Haute Saône 50 kg/hl sept. 255 T CTRITICALE RÉCOLTE 2012Départ Spécifications Échéance €/t ObservationsCôte d’Or/Haute Saône 68-70 kg/hl sept.-déc. 224 VCSEIGLE FOURRAGER RÉCOLTE 2012Départ Spécifications Échéance €/t ObservationsSaône et Loire - sept. 236 TCMAÏS RÉCOLTE 2012Départ Spécifications Échéance €/t ObservationsSud Côte d’Or/Saône-et-Loire 3 d’oct. 243 T C

Céréales

Fr u i t s e t l é g u m e s

Cours&MarchésVeaux Porcins

OvinsSicafome (prix moyen au kg vif) Marché de Moulins-Engilbert du 27/08

Agneaux (813) E (mini-maxi) U (mini-maxi) R (mini-maxi)Gras (32-38 kg) - 2,86-3,17 2,57-2,94Gras (38-44 kg) - 2,73-3,05 2,30-2,81 Gras (+44 kg) - 2,34-2,85 2,43-2,57Gras (+50 kg) - 2,16-2,60 -Laitons (32-38 kg) - - -Laitons (38-44 kg) - - - Laitons (+44 kg) - - -Brebis (194) U (mini-maxi) R (mini-maxi) O (mini-maxi)(-60 kg) 1,17-1,46 - -(+60 kg) 1,14-1,43 0,80-1,30 -DiversBéliers(6) 86 à 130€ 1,00-1,24Agneaux maigres 84 à 91€ 2,45-2,99Chèvres 20 à 28€

99% de vendus.Agneaux : meilleure demande etvente totale et rapide à des coursen très nette hausse dans touteles qualités.Brebis : l’offre ne couvre pas lesbesoins et les courssont facile-ment maintenus.Beliers, caprins : demande suivie et cours inchangés.

Prochain marché :lundi 10 septembre. (pesée 6h00- vente 9h00)

(prix moyens, kg hors taxe, entrée abattoir) Cotations FranceAgriMer du 10/09 au 16/09/12 Poulains Chevaux légers Chevaux lourds Export kg vif

Extra 2,62 € 2,45 € 1,57 € –Bons 2,32 € 1,97 € –

Equins

Veaux de boucherie (kg net entrée abattoir) Cotation nationale FranceAgriMer du 12/09 au 18/09/12

Cat. Blanc Rose clair Rose RougeE 8,64 € - - -U 7,89 € 7,26 € 5,85 € - O 6,06 € 5,86 € 4,75 € -

Jeunes veaux (prix mini-maxi en euros) Marchés régionaux du 17/09 au 21/0/9/12

Apport Mâles Femelles Mâles Laitiers Croisement Croisement Montbelliards St-Laurent-de-Chamousset(veau d’engraissement 4-5 sem) 121 380-590 € 320-500 € 180-305 € - St-Etienne (veau de 10 j à 4 semaines - Mixte - Viande) 230-310 € 210-270 € St-Etienne (veau 45 à 50 kg) - - - 130-150 € 50-80 €Bourg-en-Bresse(veau 45-50 kg engrais) 692 - - 80-140 € 40-60 €

2010

2011

2012

5,00

5,26

5,52

5,78

6,04

6,30Veaux rose clair 0 - Cotations FranceAgriMer

(prix moyens, kg HT, entrée abattoir) Cotations Sud-Est FranceAgriMer du 10/09 au 16/09/12 Poids U R OCouvert 13-16 kg 6,26 € 5,99 € 5,40 €Couvert 16-19 kg 6,08 € 5,85 € 5,23 €Gras 13-16 kg 4,33 € 4,21 € 3,83 €

Gras 16-19 kg 4,16 € 3,89 € 3,61 €

(prix moyens, kg HT, entrée abattoir) Cotations nationales FranceAgriMer du 10/09 au 16/09/12Prix moyen pondéré des brebis Moyenne agneaux Rungis Prix moyen pondéré des agneaux

2,33 € 6,84 € 6,16 €

2010

2011

2012

5,30

5,55

5,80

6,05

6,30

6,55

6,80

7,05

7,30Agneau moyenne nationale

Sicagemac (prix au kg vif) Marché de Corbigny du 17/09Ovins : 327 Prix moy. (animal) Prix moy. (kg)Agneaux gras (-44 kg) 90-120 € 2,33 - 3,06 €Agneaux gras (+44 kg) 108-140 € 2,08 - 2,91 €Brebis 30-95 € 0,37-1,13 €Béliers 80-113 € 0,37-1,13 €

Vente rapide et active en agneaux à descours fermes. La demande s’orientantprincipalement sur les mâles lourds.Apports plus importants en brebis, tarifs en replis.Prochain marché ovins le lundi1er octobre aux horaires habituels.

Porcs charcutiers cadran de Plérin (9 715 porcs présentés) Cotations du lundi 17/09/2012

prix moyen (sur une base de 56 TMP) : 1,729 euros

Porcs abattus en Rhône-Alpes Cotations FranceAgriMer du 07/09 au 13/09/12

1,95 €/kg/carcasse euros

2011

2012

2010

Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.Jan. Fév. Mars Avril Mai Juin1,00

1,08

1,16

1,24

1,321,40

1,48

1,56

1,64

1,72

1,80 Plérin du lundi

Poules de réformes Sud-Est ** (prix départ élevage €/kg) Cotations semaine 26 à 28Nombre d’opérateurs consultés : 10 * prix définitifs ** prix provisoires *** réformes prix non encore fixé

Semaine d’abattage Nombre Nombre de Prix moyen Prix mininum prix maximum Nombre de d’opérateurs poules vendues(1) en €/kg(2) en €/kg en €/kg réponses

36/2012 0 0 - - - 1

37/2012 0 0 - - - 1

38/2012 1 70 000 contrat - - 1

Volailles

(1) Nombre total de poules de réforme dont la vente nous a été communiquée, y compris celles vendues sur contrat moyen ou long terme(2) Prix moyen négocié à la semaine, pondéré par le nombre de poules vendues concernées.(3) Départ vers abattoirs régionaux - (4) Exportation - (5) Poules PA

Foin de Crau(euros/ tonne HT - Hors transport)Récolte 2012

Petites Grossesballes balles

1ère coupe 240 € 190 € 2e coupe 230-240 € 180-190 €3e coupe 220-230 € 180-190 €

(prix tous stades poids 100 kg) Cotations du 11/09/2012 Lyon Avignon-Cavaillon RungisBette France plateau 1,20 € - 1,25 €Carotte France cat I colis 12 kg 0,75 € 0,90 € 0,85 €Céleri rave France 0,80 € - 1,00 €Concombre France cat I 400-500 g colis de 12 (les 12 pièces) 0,45 € - -Courgette verte France cat I 14-21 cm plateau 1,30 € 1,30 € 1,20 €Endive France cat.I colis 5kg 1,60 € 1,70 € 1,50 €Epinard France cat I 1,35 € - 1,20 €Haricot vert France ramassé machine cat I fin 1,30 € - 1,05 €Laitue batavia blonde France cat I colis de 12 (la pièce) 0,48 € - -Laitue feuille de chêne rouge France cat I colis de 12 (la pièce) 0,60 € - -Mache coquille France barq. 150 g (les 150 g) 0,85 € - 0,85 €Melon Charentais jaune France cat I 800-950 g 1,10 € - 1,00 €Navet rond violet France 1,10 € 1,70 € 1,00 €Nectarine chair blanche France cat I A plateau 1 rg 1,75 € 1,50 €Persil frisé France 1,80 € - -Pêche chair blanche France cat I A plateau 1 rg 1,75 € 1,40 €Poire Williams France cat I 65-70 mm 1,20 € 1,30 € -Poireau France cat I plateau 5 kg 0,95 € 1,40 € 0,85 €Pomme Gala France 170/220 g caisse litée 0,95 € - -Pomme Golden France 136/180 g caisse litée 0,85 € 1,20 € -P de terre Agata France lavée cat.I 50-75mm sac 10 kg 0,38 € - -P de terre chair ferme Charlotte France cat I carton 12,5 kg 0,85 € - 0,70 €Potiron Muscade France 0,50 € - 0,50 €Raisin Lavallée France cat I plateau 1,40 € - 1,50 €Tomate ronde France cat I 57-67 mm 0,85 € - 0,85 €Tomate ronde France cat I 67-82 mm 0,90 € 1,20 € 1,05 €

Bourg-en-Bresse du 13 septembre 2012

Animaux de basse-cour (volaille vivante) :Volailles à bouillir : . . . . . . . . . . . . . . 5,00 à 5,50 euros/pièceCanards de Barbarie mâles : . . . . . . 7,80 à 8,20 euros/pièceCanards de Barbarie femelles : . . . . 7,00 à 7,20 euros/piècePigeons : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,00 à 6,40 euros/pairePintades : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,80 à 8,20 euros/pièceAnimaux de basse-cour (prix au kg vif) :Poulets de Bresse (appellation contrôlée) : 3,80 à 4,00 au kg vifLapins : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,80 à 5,20 au kg vif

� Tracteurs� Matériels de travail du sol� Matériels de récolte� Matériels de traitement� Matériels arbo-viti� Matériels de distribution� Matériels d’épandage� Matériels d’irrigation� Matériels forestiers� Matériels travaux publics� Matériels de cave� Matériels de manutention� Matériels de station� Matériels de taille� Materiels agricoles divers�Véhicules utilitaires� Véhicules tourisme�Ventes/achats de récoltes� Cultures sous abris � Plants/pépinières/Droits à produire

� Bâtiments professionnels� Propriétés achat/ventes� Terrains� Locations agricoles� Locations autres� Offres d’emplois� Demandes d’emplois� Propositions commerciales� Offres de service� Mariage-rencontres� Divers� Animaux divers� Bovins� Caprins� Ovins� Porcins� Equins� Volailles/Lapins� Chiens� Chasse/gibier

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� 06 79 41 80 95 ou 04 77 20 76 09

42 - Vds 4 génisses Montbéliardesprêtes, pleines en Charolais termeoct / nov

� 04 77 27 84 00 ou 06 82 31 98 24

58 - Vds repro veaux et 18 mois viandeet élevage. Prix raisonnable. Pautet- Savigny (réf: 3605).

� 06 13 33 44 3806 09 40 50 63

58 - Vds taureaux 18 mois et veauxreproducteurs, élevage non inscritau HBC - EARL DE CHANAUX DidierPoupon à Flety (réf: 37VB0).

� 03 86 30 82 9506 19 55 14 20

58 - Vends veaux reproducteurs GAECBUTEAU Michel et Clément (réf:3802).

� 06 75 57 67 8406 70 48 56 75

58 - Vds taureaux 18 mois, veaux del’année bonne origine GS HBC ou non.Martin - Montigny Sur Canne (réf:3806).

� 03 86 50 05 60

58 - Vds taureaux 18 mois génétique-ment sans corne limousin, veaux re-pro lim. charolais sans corne et cornuIBRA, rég. sud Morvan (réf: 38VB0).

� 03 86 30 15 63

58 - Cause cessation VEND vaches,génisses charolaises, garantiespleines (380E)

� 03 86 30 43 69 HR

63 - AV 25 laitonnes Charolaises ins-crites qualité élevage et maternellesexcept.

� 04 70 59 01 30

69 - Achète broutards et vaches Cha-rolaise pour l’engraissement. Règle-ment assuré.

� 06 80 44 67 41

69 - Vds 2 génisses Holstein termeoctobre IBR CL + 1 génisse Holsteinrouge.

� 06 08 58 45 14

69 - Vds taureaux charolais 18 moisHDC TGS vêlage facile - TB origines.

� 06 85 73 49 86 ou 04 74 63 49 93

69 - Vds génisses MTB prête. BOLBVL 12 m2 surbaissé 2007 - Maïs en-silage 7 ha La Tour de S.

� 06 81 09 99 96

71 - Vends 50 taureaux 20 mois, HBC,reproducteur T.B. qualité et origine.Gaec Bonnot, 71220 La Guiche. Nou-veautés sur http://gaecbonnot.free.fr/

� 06 81 89 18 52

71 - Vds taureaux HBC bonnes ori-gines viande et gabarit - GAEC GOUL-LIARD (réf: 370A).

� 03 85 79 40 98

71 - Vds génisses 30 mois charolaisespleines, inscrites. Ducert Cl. à Mar-tigny-le-Comte.

� 06 07 75 81 61

71 - Elevage charolais HBC - GaecBonnot Fernand & Fils, 71220 LaGuiche, portes ouvertes les 28,29 et 30 sept. 2012. Vente de veauxmâles de l’année et 50 taureauxde 20 mois. Bonnes qualités etorigines. Livraison poss., prix rai-sonnables. Buvette. Nouveautéssur http://gaecbonnot.free.fr

� 06 81 89 18 52

71 - Vends veaux reproducteurs li-mousins, bonne origine, calmes, sa-nitaire OK. Genouilly.

� 06 61 20 11 67

71 - Eleveur limousin vend taureauxreproducteurs 12-18 mois, inscrits,HBL ou non, TGS.

� 06 20 55 81 02

71 - Vds génisses charolaises pleines,taureaux 18 mois, TGS, HBC. M. De-barnot François, Charolles.

� 06 14 82 52 05

71 - Vds génisses charolaises 30 moispleines, HBC, taureaux 18 mois, causecessation.

� 03 85 24 15 93

88 - Vends jeune broutard Blondd’Aquitaine pour reproduction. Trèscalme. Garantie sanitaire. Conseillésur génisse. Vêlage facile. Livraison.

� 06 12 85 67 49

Caprin26 - Vds 150 chevrettes + boucs SAA-NEN nés en sept 2012 CAPGENE 1209kg / chèvre à 33, 8TP 34, 9TB.

� 06 02 11 40 39 ou 06 46 78 00 72

38 - Vends chevrettes avril 2012.� 04 74 58 60 44

12 h ou 20 h

71 - Journées commerciales 5,6 et 7 octobre, 4 élevages charo-lais réunis sous un même bâti-ment : Dompierre-les-Ormes. 25taureaux 18 mois, taureauxadultes, veaux de l’année. Buffetbuvette. Dimanche tout public :journée découverte produits lo-caux. GAEC BENAS LEMIEREHBC 06.87.41.16.23, EARL GA-TILLE 03.85.50.46.08, GAEC GA-TILLE 03.85.50.43.58, GAEC MA-THIEU HBC

� 06 88 92 01 18

69 - Vds chevrettes à naitre début oc-tobre 2012 Indem CAEV - troupeaualpin a 850 KG.

� 04 74 66 94 07 HR

69 - Vends bouc alpin issus IA - 18mois.

� 06 63 52 79 82

71 - Cause décès vends cheptel ca-prins alpins + boucs.

� 06 74 77 16 80

Ovin21 - Suite dégout par ASP et autrecontrainte administrative, agri vendcheptel ovin 280 brebis charollaise(réf: 380B).

� 06 11 29 24 81

38 - Vds 40 brebis et agneaux.� 06 86 49 80 27

58 - Vends agnelles agneaux et an-tenais reproducteurs bonne originenon inscrits (réf: 3700).

� 03 86 50 04 2906 83 24 55 99 HR

74 - Achète agneaux gras ou maigres,brebis pleines ou suitées, réformes,paiement comptant.

� 06 08 06 98 65

89 - Achète brebis élevage (réf: 3801).� 03 86 65 41 61 après 20H

Équin01 - Vds 2 pouliches Percheronnes1/4 de sang américain : 1 de 3 ansgris fer et 1 de 1 an noire

� 06.11.54.02.97. ou 04.74.30.24.02

69 - Vds 85 chèvres Saanen misbas novembre et 45 chevrettesnées en nov et déc gros gabaritCL 1300 KTP 31,7 TB 34 inscritcapgène.

� 04 74 04 61 79 après 20 H

38 - A vendre âne du Poitou 2 ans,bonne corpulence, pucé, très docile,prix : 340 euros

� 04 76 07 10 88

42 - Vds jument Comtoise 6 ans pleinpapier travail agricole calèche 2500euros

� 04 77 29 71 53

57 - Retraité vend chevaux Barbesm‚le ou femelle poulain et adulte. Passérieux s’abstenir.

� 06 05 01 80 53

70 - A vendre 2 pouliches 4 ans, Traitboulonnaise, peut faire la paire, trésgentilles, PP, 1200 euros pièce.

� 06 83 66 25 25

Chien

07 - Vds 6 chiots type Braque Alle-mand non lof nés le 08/04, mère n°250269600827564, vac. pucés, urgent

� 06 77 76 20 31

58 - VENDS chiots Foxe poils lisses,pur race, nés le 10/07/2012, mère :250269602486709, parents extraschasse (réf. 3809)

� 03 86 84 76 92

71 - Particulier vend 5 chiots M. etF., d’apparence Petits bergers desPyrénées, 2 mois, pucés, vac., mèren° 250269799036125, portée de 5chiots.

� 06 75 67 00 71

71 - Particulier vend chiots 2 mois,d’apparence Border Collie M et F,mère LOF n° 250269600830629, por-tée de 4, TBO.

� 03 85 25 83 24

71 - Particulier vend chiots, d’appa-rence Berger allemand, nés le01/07/2012, 3 F, 2 M, mère n°250269602211809, portée de 7 chiots.

� 06 83 13 82 29

71 - Particulier vend 3 chiots BorderCollie, pucés vaccinés, 2 mois, LOF,mère n° 17512/3388, père n°19537/2884, portée de 3.

� 06 83 84 77 06

71 - Particulier vend chiots d’appa-rence Border Collie, non Lof, 4 F, 1M, nés le 16/07/2012, pucés, vaccinés,mère n° 25026980 1301969, portéede 5.

� 06 80 00 45 57

Chasse-Gibier71 - VENDS 1 lot de 100 lapins de ga-renne, vaccinés VHD + myo, touvenant,800 euros + 60 lapins de garennesadultes, 10 euros pièce ou le toutvente au détail (38VB5)

� 03 85 49 26 21

Viticulture

Vendanges69 - Beaujolais cherche vendan-geurs(euses) nourris logés vers le18/20 septembre.

� 06 87 66 72 79

Services

Divers

71 - Récoltant de Pouilly - Fuissécherche à vendre vendanges surpied, vieilles vignes bien situéesde très bonne qualité (réf: 3701).

� 03 85 35 63 19

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 2012 27Petites AnnoncesLES ÉLEVEURS VOUS OUVRENT LEURS PORTES

Vos rendez-vous à ne pas manquer

PORTES OUVERTES21, 22, 23 septembre

• 40 veaux de l’année• 10 taureaux 18 mois• 2 adultes• 10 laitonnes• Inscrits HBC ou non• Disponible à la vente

le meilleur accueil vous sera réservé

MONTCHARMONT RolandMagny, 58170 MillayTel. 06 14 09 77 66

06 09 74 90 23- 06 16 36 19 68

Journées PORTES OUVERTES • Visite de l’élevage au pré

les 28, 29 et 30 septembre 2012

Élevage charolais inscrit

Gaec CADOUX Bernard et fils89420 St André en Terre Plaine - Tel. 03 86 32 53 33 - 06 89 18 05 87

• 100 mâles reproducteurs de l’année • 30 taureaux et 30 génisses de 18 mois• vaches pleines et suitées

PERRIN Guy • 03 86 85 06 37 • 06 87 48 78 23Theury, 58120 St Léger de Fougeret

Élevage HBC vous invite à découvrir son troupeau LES 21, 22 & 23 SEPTEMBRE

Le meilleur accueil vous sera réservé

JOURNÉES PORTES OUVERTESde 2 élevages sur site de Beaumont

Les 21, 22 et 23 septembre

03 86 76 12 83 / 06 70 34 71 84site : pagesperso.oranges.fr/earldebeaumont

A VENDRE• Taureaux 18 mois• Veaux reproducteurs (fils de COLBERT)

PRIX RAISONNABLES

�� Élevage charolais EARL de Beaumont 58230 Alligny-en-Morvan�� Élevage charolais Guenot Nicolas - 21230 Allerey

LE GAEC GAUTHÉ VOUS PROPOSE50 veaux et taureaux 18 mois HBC à14 h

À UNE VENTE ORGANISÉE LE VENDREDI 28 SEPTEMBREau Domaine St Etienne, 58290 Vandenesse

Visite à partir de 10h00

UNIQUE dans la région

DES ÉLEVEURS LIMOUSINS vous proposent leur meilleur choixde reproducteurs(trices) HBL ou non les 22, 23 SEPTEMBRE

• BREUGNOT François - Rangleau 58120 Blismes 06 76 29 30 60• GARUCHET Christian - Chauvetières - 58170 Flety - 06 10 34 28 10• THOULE David - Le Couault - 58340 - Diennes Aubigny - 06 10 09 65 69

VENEZ DÉCOUVRIR LES ÉLEVAGES

2

EARL CYPRÈSJacques et Nicolas PRON58340 MONTIGNY/CANNE03 86 50 04 23 - 06 07 59 57 23

THIERRY CYPRÈSLE PONT58340 MONTIGNY/CANNE03 86 50 06 02 - 06 08 69 54 03

PORTES OUVERTES les 28 et 29 septembre

VENTE de 60 veaux de l’année • 10 taureaux 18 mois TGS

ELEVAGES CHAROLAIS HBC

Élevage HBC

TRINQUET Gilles

seront proposés : 30 veaux d’1 an dont vêlages faciles et taureaux 18 mois

58 Moulins Engilbert03 86 84 23 63 - 06 84 04 06 89

vous ouvreses portes les

28,29 & 30septembre

POUPON Jean-Michel et Mathieu

Le Tillot - 58 170 CHIDDES

06 22 22 86 46 - 06 12 19 47 56Élevage HBC

PORTES OUVERTESles 21, 22 et 23 septembre

Veaux de l’année, taureaux 18 mois et adultes

à 10 km de Luzy

PORTESOUVERTESles 28, 29 et 30 septembre

ELEVAGE CHAROLAIS HBC

Vend 40 reproducteurs veaux et 18 mois TGSTel. 03 86 30 61 65

SCA LEMAITRE Raymond, Chevanes, 58 Monteron

Taureaux 18 moisVeaux de l’année HBC, IBRA, TGS

03 86 84 21 53 / 06 58 95 93 59

PORTES OUVERTES28-29 et 30 septembre

GAEC BEAUZON FrèresCORCELLES 58 PREPORCHE

Earl L. PACQUETEarl PAPONNEAUBONAY - 58240 Langeron

03 86 37 44 6506 80 05 84 11

MAUBOUX - 58240 Livry03 86 37 24 14 / 06 87 70 13 84

06 73 32 02 87

Nombreux reproducteurs mâles et femelles, 20 taureaux 18 mois et génisses pleines

ÉLEVAGE BOVINS CHAROLAIS HBC

PORTES OUVERTES Les 5, 6 et 7 octobre

3 ÉLEVAGES CHAROLAIS HBCÉlevage EARL

CHARETIER PierreLes Champs Loyaux58270 ANLEZY

Tel. 03 86 60 23 29Port. 06 37 43 86 56

EARLJEANDAUX Père&Fils

Les Ecots58160 LA MACHINETel. 03 86 50 83 48Port. 06 17 51 23 76

ÉlevageVAGNE Patrice

Angly58270 VILLE LANGYTel. 03 86 60 20 55Port. 06 73 68 10 64

Vous invitent à une visite d’élevage au pré les28, 29 & 30 SEPTEMBRE 2012

Veaux de l’année, taureaux 18 mois, génisses 30 moispleines, indem IBR Vacc. FCO 1-8.Issus de très bonnes origines.

Le meilleur accueil vous sera réservé

Portes Ouvertesles 29 et 30 septembreEARL Menetrier Parizot

Hameau de Barain21350 Avosnes

Élevage HBCTaureaux de 18 mois,veaux de l’année

03 80 33 49 8006 88 00 66 3506 85 60 71 73

Le meilleur accueil vous sera réservé

PORTES OUVERTES6 & 7 OCTOBRE

Château-Gaillard - 58800 EPIRY03 86 22 43 36 - 06 82 51 97 32

Veaux et taureaux 18 moisHBC, TGS, IBRA

Earl GUILLIEN

Élevage charolais inscrit

EARL TOUILLON-MOIRONLe Grand Saisy - 58300 DECIZE - Tel. 03 86 25 04 28 - 06 19 82 08 94

Journées PORTES OUVERTES• Visite au pré ou à l’étable selon le temps • Vente mâles 1 et 2 ans •

• Vente de femelles 18 mois et pleines sur site de l’Yonne •

28, 29 et 30 septembre

Société d’Avocats4 Rue Jeanne Barret - Parc Valmy

21000 Dijon

Avis est donné de la constitution, pour unedurée de 99 ans, d’une Société Civile, sansstatut légal particulier, immatriculée au RCSde Dijon, dénommée FACECO, au capital de92.700 €, composé d’apports en nature detitres sociaux, ayant pour objet: l’acquisitionet la gestion de valeurs mobilières, parts d’in-térêts, droits mobiliers et immobiliers danstoutes sociétés de nature commerciale, indus-trielle..., l’acquisition et la gestion de tousbiens meubles et immeubles, soutien enmatière de gestion aux sociétés contrôléespar elle. Son siège est fixé à Quétigny (21800)5 Rue du Golf et les gérants sont:- Monsieur Philippe Cecchi demeurant à Qué-tigny (21800) 22 Rue Pierre Meunier- Monsieur Arnaud Cottin demeurant à Talant(21240) 20 Rue Louis Jouvet- Monsieur Loïc Farhat demeurant à Dole(39100) 380 avenue du Maréchal Juin Les parts sociales sont librement cessiblesentre associés, conjoint, ascendant ou des-cendant du cédant: toute autre cession estsoumise à l’agrément de la Société donnépar décision collective des associés.

AL21389432

ONESIMUS

Société�à�responsabilité�limitéeau�capital�social�de�7�500�euros

Siège�social17,�square�Edouard�VII�-�75009�Paris

R.C.S.�Paris�492�431�903

Suivant délibération de l’assemblée généraleordinaire réunie à titre extraordinaire en datedu 31 août 2012, les associés ont décidé l’ou-verture d’un établissement secondaire situéau 15 place de l’Eglise à Meloisey 21190, àcompter du 1er septembre 2012.Le dépôt légal sera effectué au greffe du tri-bunal de commerce de Dijon.Pour avis, la gérance

AL21389444

HOLDING DES PAQUIERS

Société�Anonyme�au�capital�de�680�000�€Siège�social:�21,�rue�du�Pont�

21800�Crimolois439�288�200�RCS�Dijon

Aux termes de la décision prise le 7 septembre2012 par l’associée unique de la société, lasociété MAV, Société par actions simplifiéeau capital de 640 000 € ayant son siège social21, rue du Pont à Crimolois 21800, imma-triculée sous le numéro 752 507 541 RCSDijon, la société HOLDING DES PAQUIERSsus désignée a été dissoute. Le dépôt légalsera effectué au greffe du tribunal de com-merce de Dijon. Conformément aux disposi-tions de l’article 1844-5, alinéa 3 du Codecivil et de l’article 8, alinéa 2 du décret n°78-704 du 3 juillet 1978, les créanciers de HOL-DING DES PAQUIERS peuvent former oppo-sition à la dissolution dans un délai de trentejours à compter de la présente devant le tri-bunal de commerce de Dijon.Pour avis, le représentant légal.

AL21389434

SOCIETE VYLAM

Société�à�Responsabilité�limitée�en�liquidation

Au�capital�de�20�000�eurosSiège�social�et�siège�de�la�liquidation:�51,�ave-

nue�Françoise�Giroud�21000�Dijon509�638�185�RCS�Dijon

L’Assemblée Générale réunie le 17 septembre2012 a approuvé le compte définitif de liqui-dation, déchargé M. Olivier Perroud de sonmandat de liquidateur, donné à ce dernierquitus de sa gestion et constaté la clôture dela liquidation à compter du jour de laditeassemblée. Les comptes de liquidation serontdéposés au greffe du Tribunal de commercede Dijon en annexe au RCS.Pour avis, Le Liquidateur

AL21389440

DOMAINE D’EUGENIE

Société�Civile�d’Exploitation�Agricole�au�capitalde�18.310.000�€

Siège�social:�14�rue�de�la�Goillotte�21700�Vosne-Romanée

326.533.213�RCS�Dijon

Suivant procès-verbal en date du 27 juillet2012 l’assemblée générale extraordinairedécide d’augmenter le capital social d’unesomme de 1.556.350 € afin de le porter de18.310.000 € à 19.866.350 €.Les articles 6, 7 et 8 des statuts ont été modi-fiés en conséquence.Mention en sera faite au RCS de Dijon.

AL21389446

D2C EVOLUTION

Société�par�actions�simplifiéeau�capital�de�40�000�euros

Siège�social�:�18,�rue�du�Château�21121�Etaules

RCS�Dijon�492�190�483

Par décision du Président du 15 septembre2012, le capital social a été réduit de 40 000euros à 27 200 euros par rachat et annulationde 1 280 actions sous condition de l’absenced’intervention de toute opposition.Le procès-verbal constatant la décision seradéposé au greffe du Tribunal de commercede Dijon à l’issue de la présente publication.Pour avisLe Président

AL21389448

DE KROES FEUILLETAGE

SARL�au�capital�de�60�000€Siège�social

Route�de�Pont�‚Äì�ZI�Perdrix�21140�Semur�en�Auxois519�264�352�RCS�Dijon

L’assemblée générale en date du 30 juin 2011a décidé, par application des dispositions del’article L.223-42 du Code de Commerce, qu’iln’y a pas lieu à dissolution anticipée de lasociété.

AL21389441

DESTINATION PIZZA

Société�à�responsabilité�limitéeau�capital�de�1�000,00�€

Siège�social�:�59�rue�Devosge21000�Dijon

531�735�603�RCS�Dijon

Aux termes d’une décision en date du 6 sep-tembre 2012, l’associé unique, statuant enapplication de l’article L. 223-42 du Code deCommerce, a décidé qu’il n’y avait pas lieu àdissolution de la Société.Pour avis, la gérance

AL21389445

ROUGIER CONSEILSMurielle Rougier - Pascale LambertLaurence Doppler - Elodie Schmitt

Société d’Avocats au Barreau de Mulhouse

64, rue Jacques Mugnier 68200 Mulhouse

Tel: 03 89 33 44 44

ESPACE PREMIUM

Société�par�actions�simplifiéeau�capital�de�120�000�EurosSiège�social:�21300�Chenôve

7�rue�Paul�Langevin337�709�307�RCS�Dijon

Aux termes de ses décisions en date du 28juin 2012, l’associée unique a nommé:- en qualité de Président, Monsieur YannickEtter demeurant à 21000 Dijon - 10, rue dela Liberté, en remplacement de Monsieur JoëlSchmidt, démissionnaire- en qualité de Directeur Général de la société:- Monsieur Denis Schmidt demeurant à 68000Colmar - Clos Albert Schweitzer - 16B,Niklausbrunnpfad.D’où les modifications suivantes apportésaux mentions antérieurement publiées:Anciennes mentions:PrésidentMonsieur Joël Schmidt

ÜMODIFICATION

DE CAPITAL

16, chemin du Stückelrain68470 FelleringDirecteur GénéralMonsieur Emmanuel Cuenot26, rue Beaucourt25230 DasleNouvelles mentionsPrésidentMonsieur Yannick Etter10, rue de la Liberté21000 DijonDirecteurs générauxMonsieur Denis SchmidtClos Albert Schweitzer16B, Niklausbrunnpfad68000 ColmarMonsieur Emmanuel Cuenot26, rue Beaucourt25230 DaslePour avis, Murielle RougierAvocatConseil en Droit des Sociétés et en Droit Fis-cal

AL21389435

ROUGIER CONSEILSMurielle Rougier - Pascale LambertLaurence Doppler - Elodie Schmitt

Société d’Avocats au Barreau de Mulhouse

64, rue Jacques Mugnier68200 Mulhouse

Tel: 03 89 33 44 44

ESPACE PREMIUMSPORT

Société�par�actions�simplifiée�au�capital�de�500�000�eurosSiège�social:�21300�Chenôve

7�rue�Paul�Langevin522�950�278�RCS�Dijon

Aux termes de ses décisions en date du 28juin 2012, l’associée unique a nommé:- en qualité de Président, Monsieur YannickEtter demeurant à 21000 Dijon - 10, rue dela Liberté, en remplacement de Monsieur JoëlSchmidt, démissionnaire- en qualité de Directeur Général de la société:- Monsieur Denis Schmidt demeurant à 68000Colmar - Clos Albert Schweitzer - 16B,Niklausbrunnpfad.D’où les modifications suivantes apportésaux mentions antérieurement publiées:Anciennes mentions:PrésidentMonsieur Joël Schmidt16, chemin du Stückelrain68470 FelleringDirecteur GénéralMonsieur Emmanuel Cuenot26, rue Beaucourt25230 DasleNouvelles mentionsPrésidentMonsieur Yannick Etter10, rue de la Liberté21000 DijonDirecteurs générauxMonsieur Denis SchmidtClos Albert Schweitzer16B, Niklausbrunnpfad68000 ColmarMonsieur Emmanuel Cuenot26, rue Beaucourt25230 DaslePour avis, Murielle RougierAvocatConseil en Droit des Sociétés et en Droit Fis-cal

AL21389442

EDIB

Société�par�Actions�Simplifiéeau�capital�de�76.225�euros

Siège�social5,�Boulevard�de�Beauregard�

21600�LongvicRCS�Dijon�B�379�897�903

Suivant décisions de l’assemblée généraleordinaire du 11 juin 2012, il a été décidé denommer Monsieur Nicolas Grosset, demeu-rant 29, rue Félix Tisserand 21700 Nuits SaintGeorges, en qualité de Directeur Général dela société pour une durée de deux ans.Mention sera faite au RCS de Dijon.

AL21389447

CUMA DU PINOT NOIRÀ VOLNAY

N°�d’agrément�:�21/98/648RCS�Dijon�:�418�882�478

L’Assemblée Générale Extraordinaire de laCUMA du PINOT NOIR à 21 190 Volnay endate du 08 Juillet 2011 a procédé aux modi-fications suivantes :- La mise en conformité de ses statuts selonl’arrêté du 25 Mars 2009- La prorogation de la durée de la CUMA de99 ans - La valeur nominale de la part sociale à 15 €

Les actes et pièces concernant les modifica-tions sont déposés au Registre du Commerceet des Sociétés de Dijon.Le Président de la CUMA Didier DELAGRANGE

AL21389433

NIÈVRE

TRIBUNALDE COMMERCE

DE TROYES

Par jugement en date du 23/12/1991, le Tri-bunal de Commerce de Troyes a prononcé(ouverture d’une procédure de) redressementjudiciaire procédure simplifiée de :Société Claude PHEDOROFF10220 DoschesRCS 334 553 229ETS secondaire : Bâtiment Relaisrue de Verdun58640 Varennes VauzellesN/REF : RCS Troyes 334 553 229 (90 B 53)Mention d’office suite à procédure collectiveSociété Claude Phedoroff,a nommé juge commissaire M.Charpentieradministrateur Me Contant représentant descréanciers Me De Ravel D’Esclapon.A compter du 23 décembre 1991.Le Greffier.

AL58389485

TRIBUNALDE COMMERCE

DE TROYES

Par jugement en date du 02/10/1992, le Tri-bunal de Commerce de Troyes a prononcéjugement de liquidation judiciaire en coursde procédure de :Société Claude PHEDOROFF10220 DoschesRCS 334 553 229ETS secondaire : Bâtiment Relaisrue de verdun58640 Varennes VauzellesN/REF : RCS Troyes 334 553 229 (90 B 53)Mention d’office suite à procédure collectiveSociété Claude Phedoroff,Maintient M.Charpentier en qualité de jugecommissaire, nomme M De Ravel d’Esclaponreprésentant des créanciers en qualité deliquidateur autorise la poursuite d’activitéjusqu’au 30/11/1992. Maintient Me Contanten qualité d’administrateur à compter du28/09/1992.Le Greffier

AL58389486

TRIBUNALDE COMMERCE

DE TROYES

Par jugement en date du 25/10/2011, le Tri-bunal de Commerce de Troyes a prononcéClôture de la liquidation judiciaire pour insuf-fisance d’actifs de :Société Claude PHEDOROFF10220 DoschesRCS 334 553 229ETS secondaire : Bâtiment Relaisrue de verdun58640 Varennes VauzellesN/REF : RCS Troyes 334 553 229 (90 B 53)Mention d’office suite à procédure collectiveSociété Claude Phedoroff,Le Greffier

AL58389487

SCI ORIANA

Société�civileau�capital�de�1�000�euros�

Siège�social�:�19�boulevard�Misset58500�Clamecy

Aux termes d’un acte sous seing privé endate à Clamecy du 01 aout 2010 il a été consti-tué une société présentant les caractéristiquessuivantes :Dénomination sociale: ORIANAForme sociale: Société civile immobilièreSiège social: 19 boulevard Misset 58500Clamecy,Objet social: L’acquisition, l’administrationet la gestion par location ou autrement detous immeubles et biens immobiliers.Durée de la Société : 99 ans à compter de ladate de l’immatriculation de la Société auRegistre du commerce et des sociétés,Capital social: mille euros, constitué uni-quement d’apports en numéraire,Gérance: Monsieur Macheda Stéphane,demeurant 19 boulevard Misset à Clamecy58500Enregistrement: enregistrement à Pôledépartemental d’enregistrement Nevers le16/08/2012 bordereau n°2012/1 178 cas

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 201228 Annonces Légales

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CÔTE D’OR

GROUPEMENT FONCIERAGRICOLE

DE LA SARRAZINE

Siège25�rue�de�Citeaux�21190�MeursaultCapital�social�:�2.408.084,68�€R.C.S.�Dijon�:�399�206�333

Suivant délibération de l’Assemblée GénéraleMixte réunie le 04 septembre 2012, - le siège social a été transféré de Meursault(21190), 25 rue de Cîteaux, à Paris (75007),15 rue de Grenelle.- nomination de Mr Didier Truchet dt à Sceaux(92330), 39 rue de Bagneux et de Mr FrançoisMaignon dt à Chartres(28000), 5 rue des Cré-pinières, en qualité de cogérants en rempla-cement de Mme Marie-Henriette Delaby,démissionnaire.Les statuts 4 et 12 ont été modifiés en consé-quence.Pour avis et mention

AL21389437

GFA DOMAINEMANCERON

D’ESDOUHARD

Siège25�rue�de�Citeaux�21190�Meursault

Capital�social�:�2.870.775€R.C.S.�Dijon�:�327�109�138

Suivant délibération de l’Assemblée GénéraleMixte réunie le 04 septembre 2012, - le siège social a été transféré de Meursault(21190), 25 rue de Cîteaux, à Paris(75007),15 rue de Grenelle.- nomination de Mr Didier Truchet dt à Sceaux(92330), 39 rue de Bagneux et de Mr FrançoisMaignon dt à Chartres (28000), 5 rue desCrépinières, en qualité de cogérants en rem-placement de Mme Marie-Henriette Delaby,démissionnaire.Les statuts 4 et 17 ont été modifiés en consé-quence.Pour avis et mention

AL21389438

PREFECTUREDE LA COTE D’OR

Arrêté�portant�constat�de�franchissement�deseuils�entrainant�le�déclenchement�de�mesuresde�limitation�provisoire�de�certains�usages�del’eau�sur�une�partie�du�territoire�du�département

de�la�Côte�d’Or�et�des�mesures�généralesde�restriction�sur�l’ensemble�du�territoire

de�la�Côte�d’Or.

Conformément aux dispositions de l’arrêtépréfectoral cadre du 10 mai 2012 en vue dela préservation de la ressource en eau, unarrêté préfectoral portant constat de fran-chissement de seuils entraînant le déclen-chement de mesures de limitation provisoirede certains usages de l’eau sur une partie duterritoire du département de la Côte d’Or etdes mesures générales de restriction sur l’en-semble du territoire, a été signé le 17 sep-tembre 2012.- Le dépassement du seuil d’alerte a étéconstaté sur les sous-bassins :n°4 Bèze-Albane, n°9 Ouche amont-Suzon-Vandenesse et n°13 Laignes-Petite Laignes.- Le dépassement du seuil d’alerte renforcéea été constaté sur les sous-bassins :n°1 Saône, n°12 Brenne-Armançon et n°15Ource-Aube.- Le dépassement du seuil de crise a étéconstaté sur les sous-bassins :n°2 Tille amont-Ignon-Venelle, n°5 Norges-Tille aval, n°10 Arroux-Lacanche, n°11 Serein-Argentalet-Romanée-Tourne-sac-Vernidard.et n°14 Seine.En conséquence, dans ces sous-bassins sontapplicables, en fonction du seuil franchi(alerte, alerte renforcée, crise), les mesuresde restriction en matière d’irrigation agricole,d’usages industriels, d’arrosage de golfs, devidange et de remplissage des étangs et desautres prélèvements en rivière, prévues à l’ar-ticle 6.1 de l’arrêté cadre précité.D’autre part, les mesures générales de res-triction prévues aux articles 6-2 et 6-3 de l’ar-rêté cadre du 10 mai 2012 et concernant l’en-semble de la population s’appliquent surl’ensemble du territoire de la Côte d’Or.Les arrêtés sont consultables soit en mairies,soit à la préfecture ‚Äì direction départemen-tale des territoires, ou sur le site internet dela direction départementale des territoires :http://www.cote-d-or.equipement-agricul-ture.gouv.fr

AL21389449

en°3 ext 2548Clauses relatives aux cessions de parts:agrément requis dans tous les cas,Immatriculation de la Société au Registre ducommerce et des sociétés de Nevers.Stéphane Macheda

AL58389474

S.A.R.L.LES BEAUPRILLS

Société en liquidationSociété A Responsabilité Limitée

au Capital de 7 000 €Siège Social : 4 Bis rue du 14 Juillet

58000 NeversR.C.S. Nevers 514 747 880 - 2009 B 220

L’AGO du 02/08/2012 a approuvé les comptesde liquidation, déchargé le liquidateur de sonmandat et constaté la clôture des opérationsde liquidation à compter du 31/07/20112.Radiation au R.C.S. de Nevers.Pour avis, le liquidateur.

AL58389407

SOCIETE G-STONE

Société par actions simplifiée Unipersonnelle aucapital de 5 000 euros

Siège social: 114 Route d’Avallon58140 Lormes

N° RCS 534 625 868 Nevers

Aux termes d’une décision en date du 12 sep-tembre 2012 l’associée unique a décidé ladissolution anticipée de la Société à compterdu 12 septembre 2012 et sa mise en liqui-dation amiable sous le régime conventionnel.Monsieur Bierry Grégory associé unique,exercera les fonctions de liquidateur pourréaliser les opérations de liquidation et par-venir à la clôture de celle-ci.Le siège de la liquidation est fixé 9 Route deBrassy 58140 Lormes C’est à cette adresseque la correspondance devra être envoyée etque les actes et documents concernant laliquidation devront être notifiés. Les actes etpièces relatifs à la liquidation seront déposésau Greffe du Tribunal de commerce de Neversen annexe au Registre du commerce et dessociétés.Pour avisLe Liquidateur

AL58389479

MAJANTOLINE

Société à responsabilité limitéeen liquidation

Au capital de 30 000 eurosSiège de liquidation : 14 rue de la Pelleterie

58000 Nevers487 617 367 RCS Nevers

L’Assemblée Générale réunie le 07/09/2012a approuvé le compte définitif de liquidationétabli au 31 décembre 2011, déchargé M.Jean-Christophe Bonavita de son mandat deliquidateur, donné à ce dernier quitus de sagestion et constaté la clôture de la liquidationà compter du jour de ladite assemblée. Lescomptes de liquidation seront déposés auRCS de Nevers.Pour avis, le Liquidateur.

AL58389480

SCI BRETAGNE

Siège social: Pougues Les Eaux (Nièvre)Lieudit Bretagne

Capital social: 14.482,86 eurosRCS Nevers 443 933 429

Suivant jugement rendu par le Tribunal deGrande Instance de Nevers le 21 septembre2006, il a été ordonné qu’il soit procédé auxopérations des comptes, liquidation et par-tage, et par autre conséquence, à la dissolu-tion de la SCI BRETAGNE.Aux termes d’une ordonnance du 26 aout2009, la SCP J.P Jacob et C.Theveny, NotairesAssociés à Cosne Cours Sur Loire (Nièvre)14 rue du Maréchal Leclerc, a été désignéeà cette fin.Pour AvisMe Bloin, Notaire au sein de la SCP J.P Jacobet C. Theveny.

AL58389481

SCM LA MAISONMEDICALE

au capital de 4 400 € porté à 4 200 €Siège social: Place du 25 juin 1944

58230 Montsauche Les SettonsRCS Nevers 488 459 009

Par AGE du 25 août 2012 le capital a été dimi-nué de 200 € et porté à 4 200 € et ce aveceffet rétroactif au 30 juin 2012.L’article 7 des statuts a été modifié:Ancienne mention: 4 400 €Nouvelle mention: 4 200 €

AL58389477

SOCIETE PARISSE

Société à Responsabilité Limitéeau capital de 47 000 €

Siège socialZone Artisanale de la Croix Arnay

58220 Donzy450 138 979 RCS Nevers

Par AGE du 04/07/2012 et des décisions dela gérance du 04/09/2012, il a été décidé deréduire le capital social de 6 000 € pour leramener à 41 000 € par voie de rachat de300 parts sociales en vue de leur annulationpuis d’augmenter ledit capital de 6 000 € parincorporation de réserves. Les articles 6 et7 des statuts ont été modifiés en consé-quence.Pour avis, le gérant

AL58389482

DOMINIQUE BOUILLY

EURL au capital de 1 000 €Siège social: 61, rue des Gravières

58320 Pougues Les EauxRCS Nevers B 524 058 070

Aux termes d’une assemblée générale en datedu 31 août 2012, l’associé unique a décidéqu’il n’y avait pas lieu de dissoudre la Sociétépar application de l’article L. 223-42 du Codede Commerce.

AL58389476

ÜMODIFICATION

DE CAPITAL

EURL TANGENT’DELTA

Entreprise Unipersonnelle àResponsabilité Limitée

au capital de 5 000 €urosSiège social: 1 Rue Adolphe Robert

58200 Cosne Cours Sur LoireRCS Nevers 518 973 268

Suivant délibération extraordinaire de l’as-socié unique du 03 septembre 2012, il a étédécidé:- de transférer le siège social de Cosne Courssur Loire (Nièvre), 1 Rue Adolphe Robert àSaint Etienne du Rouvray (Seine Maritime)Technopôle du Madrillet 50 Rue Ettore Bugatti,et ce, à compter du 03 septembre 2012.- de modifier l’objet social comme suit:La société a pour objet: - Le conseil et les études techniques dansles domaines de l’acoustique, des vibrationset de la thermique,- La réalisation d’actions de formation en lienavec cette activité,- La conception et la commercialisation dematériels en lien avec cette activité.Et généralement, toutes opérations indus-trielles, commerciales et financières, mobi-lières et immobilières pouvant se rattacherdirectement ou indirectement à l’objet socialet à tous objets similaires ou connexes pou-vant favoriser son extension ou son déve-loppement.Pour avis, le Gérant, associé uniqueNicolas Merlette

AL58389447

CILOC

S.A.R.L au capital de 150.000 €Siège social: 3 rue des seigles

89100 Courtois sur YonneR.C.S Sens 495 025 884

Suivant procès verbal du 31 août 2012, l’as-semblée générale ordinaire à décidé :- de transférer le siège social à l’adresse sui-vante: Route de Bourgogne 58000 Saint EloiEn conséquence, l’article 4 des statuts a étémodifié.Modification au RCS de SensLe Représentant Légal

AL58389475

YONNE

Information concernant les époux:Monsieur Daniel Victor Vanheeghe, retraité,et Madame Hélène Karolszyk, retraitée, sonépouse, demeurant ensemble à Evry (89140),21 rue Henry Faure. Mariés sous le régimede la communauté d’acquêts à défaut decontrat de mariage préalable à leur unioncélébrée à la mairie de Noyelles-Sous-Lens(62221), le 15 octobre 1966.Information concernant la modification durégime matrimonial:Adoption du régime de la communauté uni-verselle avec apport de bien propre à la com-munauté universelle, clause d’attribution inté-grale de la communauté universelle ausurvivant des deux époux. Acte contenant lechangment de régime matrimonial reçu parMaître Clotilde Tatat, notaire associé de lasociété «Clotilde Tatat, Emmanuel Arnaud etChristophe Dugrossy, notaires, associés d’uneSociété Civile Professionnelle titulaire d’unOffice Notarial» dont le siège est à Sens(Yonne), 28, avenue Georges Pompidou, le10 septembre 2012,Information concernant l’opposition:Opposition à adresser , s’il y a lieu, dans lestrois mois de la date de parution du présentavis, par lettre recommandée avec demanded’avis de réception ou par exploit d’huissier,auprès de Maître Clotilde Tatat, Notaire asso-cié 28 avenue Georges Pompidou, BP 426 -89104 Sens Cedex. En cas d’opposition, lesépoux peuvent demander l’homologation duchangement de régime matrimonial au tri-bunal de Grande Instance.Pour avis et mentionMaître Clotilde Tatat, Notaire.

AL89389537

Avis est donné pour la constitution, pour unedurée de 99 ans, d’une SCI dénommée Helexaau capital de 100 € dont le siège social estsitué 1 rue de la Fraternité, 89000 Auxerreayant pour objet la propriété, la gestion etplus généralement l’exploitation par bail, loca-tion ou toute autre forme d’un immeuble quela société se propose d’acquérir ou apportéà la société et toutes opérations financières,mobilières ou immobilières de caractère pure-ment civil et se rattachant à l’objet social. Lagérance est assurée par Mme Decultot-Daguenet Hélène, demeurant 1 rue de la Fra-ternité, 89000 Auxerre et M. Daguenet Alexis,demeurant 1 rue de la Fraternité, 89000Auxerre.

Immatriculation de la société au registre ducommerce et des sociétés d’Auxerre.Pour avis.La gérance.

AL89389534

Constitution SSP à Joigny en date du 12-09-2012 de la SASU france conseils. Capital :100 Euros. Siège : 4, rue Saint-Jacques,89300 Joigny. Durée : 99 ans. Présidence: Soret Patrick, 37 Rue de Villeneuve surYonne 89500 Les Bordes. Objet : Conseil enmontage, stratégie de communication, déve-loppement d’entreprises. Transactions immo-bilières. Outils de communication, formation.Admission aux Assemblées : Chaque action-naire peut participer aux décisions collectivesen personne ou représenté. Droit de vote:Chaque action donne droit à une voix. Le droitde vote attaché aux actions est proportionnelau capital qu’elles représentent. RCS: Sens.

AL89389539

Aux termes d’un acte sous seings privés endate à La Celle Saint Cyr du 01 août 2012, ila été constitué une société présentant lescaractéristiques suivantes: Dénomination: ACTINGForme: Société par actions simplifiée uni-personnelleSiège: 6 impasse du stade 89116 La CelleSaint CyrDurée: 99 ans à compter de son immatricu-lation au Registre du commerce et des socié-tés Capital: 50 000 eurosObjet: Le travail temporaire, le recrutementde personnel pour les entreprises, et d’unemanière générale toutes activités liées audomaine des ressources humaines.Transmission des actions: La cession desactions de l’associé unique est libre. Président: Philippe Beringer, demeurant 6impasse du stade 89116 La Celle Saint CyrLa société sera immatriculée au R.C.S. deSensPour avisLe président

AL89389540

Aux termes d’un acte SSP en date du 1 août2012 il a été constitué une sociétéDénomination sociale: CALIANNE COIF-FURESiège social: 19 place Chataigner, 89220BleneauForme: SARLSigle: SARL CALIANNE COIFFURECapital: 1 000 €Objet social: Salon de coiffureGérance: Mademoiselle Clarisse Dron, 5 rueAristide Briand, 89520 Saint Sauveur en Pui-sayeCogérant: Monsieur Mehdi Barbot, 5 rueAristide Briand, 89520 Saint Sauveur en Pui-sayeDurée: 99 ans à compter de son immatricu-lation au RCS de Auxerre

AL89389541

Suivant acte sous seing privé du 14 septem-bre 2012, il a été constitué une SARL ayantles caractéristiques suivantes :Dénomination: JOIGNY INTERIMCapital : 60.000 €urosSiège social : 6 rue des Entrepreneurs, 89300JoignyObjet: A titre principal, la délégation de per-sonnel intérimaire et plus généralement toutesopérations de quelque nature qu’elles soient,juridiques, économiques et financières, civileset commerciales, se rattachant à l’objet susindiqué ou à toutes autres activités similairesou connexes, de nature à favoriser, directe-ment ou indirectement, le but poursuivi parla société, son extension, ou son développe-ment. Activité de placement telle que définiepar les textes en vigueur et plus généralementtoute activité de prestation de services pourl’emploi ouverte par la loi aux entreprises detravail temporaire.Durée : 99 ansGérant : M. Jacques LAST, domicilié à SAI(61200), 14, rue Roger Benancé.Immatriculation au RCS de Sens.

AL89389542

Aux termes d’un acte sous seing privé endate du 12 juillet 2012 il a été créé une sociétéreprésentant les caractéristiques suivantes :Forme : Société par Actions SimplifiéeDénomination sociale : PHI InnovationsBourgogneDurée : 99 ans à compter de son immatri-culation au R.C.S.Siège social : 42 av Hoche 89000 AuxerreCapital social : Quinze mille euros (15 000€)Objet :La société a pour objet, en France etdans tous les pays : Le développement et lavalorisation de produits biosourcés, notam-ment issus du chanvre, qu’il s’agisse d’acti-vités liées à la production de matière première,à sa transformation pour la fabrication deproduits finis ou semi-finis, à leur commer-cialisation et/ou à leur mise en œuvre et àtoute opération de recherche et/ou innovationconcernant directement ou indirectement cesactivités. Et, d’une façon générale, toutesopérations commerciales, industrielles, mobi-lières ou financières se rapportant directementou indirectement ou pouvant être utiles à cetobjet ou susceptibles d’en faciliter la réalisa-tion.Président : Monsieur Pierre Allard 42, av.Hoche 89000 Auxerre.Admission aux assemblées et droit de vote:Chaque actionnaire a le droit de participeraux décisions collectives par lui-même oupar un mandataire. Chaque action donne droità une voix. Le droit de vote attaché aux actions

est proportionnel au capital qu’elles repré-sentent. Agrément : Les actions de la société ne peu-vent être cédées y compris entre actionnairesqu’après agrément préalable donné par déci-sion collective adoptée à la majorité des per-sonnes présents ou représentéesInaliénabilité des actions : Les actions sontinaliénables pendant 5 ans.Immatriculation : RCS d’Auxerre.

AL89389546

Constitution SSP à Cravant en date du 14-09-2012 de la SARL unipersonnelle à capitalvariable Forsecurity. Capital et minimum:2500 Euros. Maximum: 25000 euros. Siège:5 rue des bouchots, 89460 Cravant. Durée:99 ans. Gérance: Mouslim Soukaina, 5 ruedes bouchots 89460 Cravant. Objet: Vented’alarmes. RCS: Auxerre.

AL89389553

I.P.A

SARL en liquidation au capital de 1 500 €

Siège social: 1, rue de la tuilerie89140 Villethierry

511 176 745 RCS Sens

L’assemblée générale par une décision endate du 29 février 2012, après avoir entendule rapport de Monsieur Emmanuel Aubriet,liquidateur, a approuvé les comptes de liqui-dation, donné quitus au liquidateur etdécharge de son mandat, et constaté la clôturedes opérations de liquidation.Les comptes de liquidation seront déposésau RCS de Sens.

AL89389380

Aux termes d’une décision en date du 5 sep-tembre 2012, l’associée unique de la sociétéLF MINI TP, société à responsabilité limitéeen liquidation au capital de 1 000 €, dont lesiège social est 15, Grande rue, 89190 Cour-genay, RCS Sens 534 118 633, a approuvéle compte définitif de liquidation, déchargéMme Catherine Hardy de son mandat de liqui-dateur, donné quitus de sa gestion et constatéla clôture de la liquidation rétroactivementau 31 janvier 2012. Les comptes de liquida-tion seront déposés au Greffe du Tribunal deCommerce de Sens en annexe au registre ducommerce et des sociétés. Le liquidateur.

AL89389514

SOS SERENITESERVICES

Société à Responsabilité Limitée en liquidationau capital de 9 000 euros

Siège social: 2 rue de l’Etoile89340 Villeneuve La Guyard (Yonne)

479 286 395 RCS Sens

L’associé unique a décidé aux termes d’unedélibération en date du 31 décembre 2011 ladissolution anticipée de la société à compterdu 31 décembre 2011 suivie de sa mise enliquidation amiable.A été nommé comme liquidateur: MonsieurBruno Carlei, demeurant à Villeneuve LaGuyard (Yonne) 2 rue de l’Etoile,Le siège de la liquidation est fixé au siègesocial,Le dépôt des actes et pièces relatifs à la liqui-dation sera effectué au greffe du tribunal decommerce de Sens.

AL89389532

L’UNIVERS DE LAURE

SARL au capital de 1 000 eurosSiège social

3 grande Rue89600 Saint Florentin

533 604 088 RCS Auxerre

Aux termes de l’A.G.E. en date du 31/08/2012,les associés ont décidé la dissolution anticipéede la Société à compter de ce jour et sa miseen liquidation amiable, de nommer en qualitéde liquidateur, M. Pierre Guerci, demeurant37 avenue Alphand, 94160 Saint Mande. Lesiège de liquidation est fixé au domicile duliquidateur. La correspondance doit êtreenvoyée au siège social de la liquidation.Mention sera faite au RCS de Auxerre.

AL89389544

AFB

Société A Responsabilité Limitée en liquidation

au capital de 1 000 eurosSiège social: 1 rue de la Tuilerie

89140 Villethierry (Yonne)479 537 771 RCS Sens

Les associés ont décidé aux termes d’unedélibération en date du 30 juin 2012 la dis-solution anticipée de la société à compter du

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 2012 29Annonces Légales

SAFER DE LA NIEVRE

Appel à CandidaturesLa SAFER Bourgogne Franche Comté(département 58) se propose, sans enga-gement de sa part, d’attribuer par rétro-cession, échange ou substitution tout oupartie des biens suivants :Cmne de CHAULGNES: 74 a 54 ca - Eugnes est: C-1629-1661 - Les chagnats:ZD-99-127 - Les cotes de boulay: C-397(B)- Pre de l egeoir: C-1219 Cmne de LUCENAY-LES-AIX: 2 ha 65 a 80 ca - Le prio: D-353 Cmne de LUTHENAY-UXELOUPBâtiments habitation et exploitation: 1 ha 47 a 92 ca - Grand pre: A-1055[453]-1056[453] - Lechamp jaune: A-457(*)[P1] - Non galop:A-399[P1] Cmne de MONTREUILLON: 99 a 90 ca - Le clou des hauts de la l: G-448[361]-449[361]-450[362]-451[362]Cmne de SAINT-PIERRE-LE-MOUTIER: 18 ha 84 a 98 ca - Bannereau: B-198-204-205-206-517[209] Appel à Candidatures à la location La

SAFER Bourgogne Franche Comté (dépar-tement 58) se propose de louer les biensfonciers suivantsCommune de LUZY(58) 66 ha 16 a 11 ca - ‘Champs de bussiere’: D- 154(A)-

154(Z)- 155 - ‘Champs des brules’: D-132- 139(A)- 139(B) - ‘Champs dudomaine’: D- 58- 59- 60- 61 - ‘Domainedes brules’: D- 144- 145- 147- 148- 149-150- 151- 152- ‘La goutte du branle’: E- 265 - ‘La

manoeuvrerie’: D- 159- 167 - ‘Le grandpre’: D- 126- 127 - ‘Les campagnes’: D-194 - ‘Les gouttes du branle’: D- 196 -‘Les grands champs de bussi’: D- 141-142- 143- ‘Plamont’: D- 191 - ‘Pre bounette’: D-129- 130Les personnes intéressées devront mani-fester leur candidature par écrit au plustard le 08/10/2012 à Safer BourgogneFranche Comté, 6 rue du Ravelin 58000Nevers , Tél.: 03 86 21 40 00 où des com-pléments d’information pourront être obte-nus.

AL58389484

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 201230 Annonces Légales

30 juin 2012 suivie de sa mise en liquidationamiable en application des dispositions sta-tutaires.- A été nommé comme liquidateur: MonsieurEmmanuel Aubriet, demeurant à Villethierry(Yonne) 1 rue de la Tuilerie, a qui ont étéconférés les pouvoirs les plus étendus pourterminer les opérations sociales en cours,réaliser l’actif et apurer le passif.- Le siège de la liquidation est fixé au siègesocial.- Le dépôt des actes et pièces relatifs à laliquidation sera effectué au greffe du tribunalde commerce de Sens.

AL89389545

ARTS ET RANGEMENTSSociété par Actions Simplifiée

Société apporteuseau capital de 201 000 euros

Siège social : Zone industrielle89770 Chailley

352 375 158 RCS Sens

RDSociété à Responsabilité Limitée

Société bénéficiaireau capital de 7 500 euros

Siège social6 impasse des Martineaux

89600 Saint Florentin538 915 117 RCS Auxerre

Par convention sous seing privé, à Auxerre,en date du 28 juin 2012, ARTS ET RANGE-MENTS et RD ont établi un projet d’apportpartiel d’actif placé sous le régime juridiquedes scissions, aux termes duquel ARTS ETRANGEMENTS faisait apport à RD de sabranche complète d’activité de négoce demeubles en kit, comprenant un actif de 638747,62 euros, et un passif de 633 168,19euros, soit un apport net de 5 579,43 euros.Cette convention d’apport partiel d’actif a étéapprouvée par Assemblée Générale Extraor-dinaire en date du 30 août 2012 par les deuxsociétés. En rémunération de cet apport, l’as-semblée générale de RD a procédé à une aug-mentation de capital de 5 500 euros, pour leporter de 7 500 euros à 13 000 euros, aumoyen de la création de 550 parts socialesnouvelles, de 10 euros de nominal, entière-ment libérées, attribuées en totalité à ARTSET RANGEMENTS. La prime d’apport s’estélevée à 79,43 euros. En conséquence, l’as-semblée générale extraordinaire des associésde RD a modifié les articles 6 et 7 des statuts,ce qui entraîne la publication des mentionssuivantes : ARTICLE 6 : Apports : il est ajoutéà cet article ceci :»Par convention en date du28 juin 2012 approuvée par l’assemblée géné-rale extraordinaire du 30 août 2012, il a étéfait apport par la société ARTS ET RANGE-MENTS, société par actions simplifiée aucapital de 201 000 euros, ayant son siègesocial dans la zone industrielle de Chailley(89770), immatriculée sous le numéro 352375 158 RCS Sens, de sa branche complèteet autonome d’activité de négoce de meublesen kit, pour une valeur nette de 5 579,43euros, lequel a été rémunéré par la créationde 550 parts sociales de 10 euros attribuéesà ARTS et RANGEMENTS, à titre d’une aug-mentation de capital de 5 500 euros.La dif-férence entre la valeur de l’apport et le mon-tant de l’augmentation du capital a représentéune prime d’apport de 79,43 euros». ARTICLE7 - Capital : il est ajouté à cet article ceci:»Depuis l’assemblée générale extraordinairedu 30 août 2012, le capital social est fixé àla somme de 13 000 euros. Il est divisé en 1300 parts de 10 euros chacune, numérotéesde 1 à 1 300, attribuées aux associés en pro-portion de leurs apports, à savoir : MadameChristine Roy à concurrence de 375 parts,numérotées de 1 à 375 soit 375 parts, Mon-sieur Alain Roy à concurrence de 375 parts,numérotées de 376 à 750 soit 375 parts, lasociété ARTS ET RANGEMENTS représentéepar Madame Christine ROY, gérante non asso-ciée, à concurrence de 510 parts, numérotéesde 751 à 1 300 soit 550 parts. Total égal aunombre de parts composant le capital social:1 300 parts», les autres mentions demeurantinchangées.

AL89389538

SOCIETE LESC’IMMO

SARL au capital de 1 000 euros1Rue du Château

89110 La Ferté Loupière524 675 667 RCS Sens

Par décision du 3/09/2012, L’AGE, statuanten application de l’article L. 223-42 du Codede commerce, a décidé qu’il n’y avait pas lieuà dissolution de la Société.

AL89389543

BPJ ENERGIES

SAS au capitl de 1000 €Siège social : Le Mousseau, 89240 Pourrain

519 061 550 RCS d’Auxerre

L’assemblée générale du 14/09/2012 a décidéde ne pas dissoudre la Société bien que lescapitaux propres soient inférieurs à la moitiédu capital social.modification au RCS d’Auxerre

AL89389548

RENOVATION ICAUNAISE

SARL au capital de 8 100 €Siège social : 27, route de Misy

89340 Villeneuve-la-Guyard500 136 429 RCS Sens

Par décision des associés du 30.08.12 il aété décidé dans le cadre de l’art. 223 du codede Commerce de ne pas dissoudre la sociétépar anticipation.Dépôt légal au GTC de Sens.

AL89389549

CILOC

S.A.R.L au capital de 150.000 €Siège social: 3 rue des seigles

89100 Courtois sur YonneR.C.S Sens 495 025 884

Suivant procès verbal du 31 août 2012, l’as-semblée générale ordinaire à décidé :- de transférer le siège social à l’adresse sui-vante: Route de Bourgogne 58000 Saint EloiEn conséquence, l’article 4 des statuts a étémodifié.Modification au RCS de SensLe Représentant Légal

AL89389531

AD CONSULTING SARL

Au capital de 100 €Siège social: 8 rue Martineau des Chesnez

89000 Auxerre522 904 226 RCS Auxerre

Aux termes d’une AG extraordinaire du01/09/12, les associés ont décidé de trans-férer à compter du 15/09/12 le siège socialà l’adresse suivante : 1 rue de la Fraternité89000 Auxerre. L’article 4 des statuts a étémis à jour. Le dépôt légal sera effectué auRCS d’Auxerre. Pour avis et mention, Alexis Daguenet, Gérant

AL89389533

SILVAREMINTERNATIONAL

SARL au capital de 385 000 €Siège social: ZI Les Manteaux89330 Saint Julien Du Sault

352 209 522 RCS Sens

Le 29 août 2012, les associés ont nommé enqualité de Commissaire aux comptes sup-pléant, Monsieur Jean-Luc Paupert domiciliéà Avallon (89200), 95 rue de Lyon en rem-placement de Monsieur Raymond Hardy,démissionnaire. Mention en sera faite au RCSde Sens.

AL89389429

SARL HEXA FINANCE

au capital de 8.000 €, 106 rue de Paris, 89000Auxerre,

443234125 RCS Auxerre.

Au terme de l’assemblé générale ordinaireen date du 13 septembre 2012, il a été prisacte de la démission de Monsieur Jean-Chris-tophe Godin de ses fonctions de gérant àcompter du 13 septembre 2012.Madame Sylvie Godin, demeurant Les Gou-richons, 89240 Parly est nommée gérante àcompter de cette même date.»

AL89389556

Suivant acte reçu par Maître Laurence Paget,Notaire, titulaire d’un Office Notarial à Cheroy(Yonne), 16, rue de la République, le 10 sep-tembre 2012, enregistré à Sens, le 11 sep-tembre 2012, Bordereau 2012/755, Case n°1,Extrait 2506 a été cédé par :Monsieur Pascal Philippe Rabier, enseignant,époux de Madame Christine Marie LouiseOdile Lovato, demeurant à Saint-Valérien(89150), 3 route de Coleuvrat. Né à Dijon(21000), le 29 septembre 1967.A :Mademoiselle Floriane Régine Fevre, Fleuriste,demeurant à Domats (89150) 23 rue du stade.Née à Sens (89100), le 7 février 1984, Céli-bataire.Un fonds de commerce de Fleurs exploité àSaint-Valérien (Yonne) 1 Place de la Paix, luiappartenant, connu sous le nom commercial«FLEURS ET JARDINS», et pour lequel lecédant est immatriculé au registre du com-merce et des sociétés de Sens, sous lenuméro 488 865 403.Le cessionnaire est propriétaire du fondsvendu à compter du jour de la signature del’acte.L’entrée en jouissance a été fixée au jour dela signature. La cession est consentie et acceptée moyen-nant le prix principal de trente-cinq mille euros(35.000,00 Eur), s’appliquant :- aux éléments incorporels pour trente-cinqmille euros (35.000,00 Eur),- au matériel pour zéro euro (0,00 Eur).Les oppositions, s’il y a lieu, seront reçuesen la forme légale dans les dix jours de ladernière en date des insertions prévues parla loi, en l’Etude de Maître Laurence Paget,où domicile a été élu à cet effet.Pour insertionLe Notaire.

AL89389528

Avis d’absorption par la société Lebhar de lasociété ZéphirLEBHARSAS au capital de 4.544.000 €Siège social : Lieudit «Le Port au Vin» 89100Gron705 480 200 RCS SensZEPHIRSARL au capital de 7.620 €Siège social: ZI «Le Port au Vin» 89100 Gron400 533 428 RCS SensI. Par acte sous seing privé en date du 16mai 2012, la société Lebhar, et la sociétéZéphir, ont établi un projet de fusion par voied’absorption de la société Zéphir par la sociétéLebhar.En conformité de cet acte la société absorbéea apporté à la société absorbante l’intégralitéde son actif net estimé à 204.334 euros.La société absorbante s’est engagée à payeren l’acquit de la société absorbée tout le passifde cette société.La société absorbante possédant la totalitédu capital de la société absorbée, n’a enconséquence procédé à aucune augmentationde capital.II. Le projet de fusion a été approuvé le 6 sep-tembre 2012 par décisions du Président dela société absorbante. Le Président de Lebhara décidé que la dissolution de la société absor-bée prendrait effet concomitamment à la réa-lisation de la fusion et constaté qu’il ne seraprocédé à aucune opération de liquidation dela société dissoute, le passif de cette sociétéétant entièrement pris en charge par la sociétéabsorbante. La fusion et, corrélativement, ladissolution de la société absorbée sont ainsidevenues définitives le 6 septembre 2012.

AL89389536

Ü FUSION

vous offre des places* pour assister aux représentations suivantes :

- 28 septembre à Sens- 1er octobre à Joigny- 2 octobre à Auxerre

Téléphonez au 03 80 78 90 40avant le 25 septembre

* 2 places maximum par famille et dans la limite

du nombre de places disponibles.

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Les jardins d’Octobre, 4 rue DavoutBP 77409 - 21 074 Dijon cedex

Je règle........................... € par chèque à l’ordre de Sep de BourgogneJe n’autorise pas Terres de Bourgogne à m’envoyer des informations sur mon adresse mailJe demande une facture

* Cocher la case correspondante et choisissez votre revueparmi les titres suivants:

Bovins viande Grandes cultures Lait élevagePorcs Vigne AvicultureFruits&légumes Pâtre Chèvre

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31PanoramaTERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 2012

Auxerre

Nevers

Dijon

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Nevers

Dijon

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Nevers

Dijon

Prévisions à 7 jours

Prévisions Météo à 8 jours0892 46 38 36

www.agate-france.com.

Météo de la BourgogneVendredi 21 Septembre

Samedi 22 Septembre

Dimanche 23 Septembre

ÉclairciesLe soleil sera bien pré-sent et accompagné lo-calement de quelques nuages. Les vents seront faibles.

NuageuxLe ciel sera bien nuageux et le soleil timide pour ce samedi. Les températures seront en hausse et les vents modérés.

PerturbéCe dimanche sera partagé entre de nombreuses préci-pitations et quelques belles éclaircies. Les vents seront modérés.

T° mini :T° maxi :

°C°C

5 à 7

6 / 22

6 / 24 7 / 22

T° mini :T° maxi :

°C°C

11 / 24

13 / 25 12 / 23

T° mini :T° maxi :

°C°C

13 / 20

12 / 21 11 / 18

23 à 25

10 à 1224 à 26

10 à 1220 à 22

Vents : Sud-Ouest 10 km/h

Vents : Sud 20 km/h

Vents : Sud-Ouest 30 km/h

St MatthieuSoleil :Lune :

07:51 - 20:0414:12 - 23:35

St MauriceSoleil :Lune :

07:52 - 20:0215:11 - N.C.

St ConstantSoleil :Lune :

07:53 - 20:0016:02 - 00:37

Lundi 24 au Mercredi 26 Septembre :Un ciel nuageux pour ce lundi. Des averses sont attendues pour mardi et mercredi.Vents : Ouest-Sud-Ouest à 20 km/hT° mini. : 7 à 15 °C T° maxi. : 21 à 23 °C

Jeudi 27 au Dimanche 30 Septembre :Les averses persisteront ce jeudi et ce vendredi. Le week-end se dérou-lera sous de belles éclaircies.Vents : Nord-Ouest à 10 km/hT° mini. : 7 à 11 °C T° maxi. : 17 à 19 °C

L

hPrévisions météo

Les Jardins d’Octobre4 rue Davout - BP 77409

21074 Dijon cedexTél. 03 80 78 90 40 - Fax. 03 80 70 08 02 - mail :

contact@terres-de-bourgogne.net

Rédaction• Responsable de la rédaction : Jean-Luc Berthomé mail: jl.berthome@terres-de-bourgogne.net• Rédactrice en chef : Anne-Marie Klein mail: am.klein@terres-de-bourgogne.net• Secrétaire de rédaction : Frédéric Duclos mail: f.duclos@terres-de-bourgogne.netPublicité• Locale et régionale: Jean-Yves Blondat mail: pub@terres-de-bourgogne.net• Nationale: SAS Réussir 94 266 Fresnes - Tél. 01 49 84 03 30

Éditeur : SEP DE BOURGOGNE (Société d’édition et de publication de Bourgogne). SARL au capital de 139 231 E (Création 1989, pour une durée de 99 années) RCS B. 351 475 504

• Gérante : Mauricette Besançon • Directeur de publication : Jean-Luc Berthomé •

• Commission paritaire des journaux et publication • 0516 T 88045 - ISSN : 1969-8232 • Dépôt légal : mois de parution •• Tirage moyen par numéro : 6 500 ex. • Prix au numéro : 2,00 € • Imprimeries: IPS - ZA du Chant des Oiseaux - 80800 Fouilloy

hTélévision Sélection du 15 au 21 septembre

du 14 au 19 septembre hSudoku

Le Sudoku est composéde 81 cases réparties en9 régions de 9 cases.Le but du jeu consiste àremplir les cases videsavec des chiffres (de 1 à9) de manière à ce que :1. chaque colonne de lagrille contienne TOUSles chiffres de 1 à 92. chaque ligne de lagrille contienne TOUSles chiffres de 1 à 93. chacune des neufrégions (carrés 3x3) con-tienne également TOUSles chiffres de 1 à 9.

Résultats du précédent numéro

Samedi 22 Jeudi 27Mercredi 26Mardi 25Lundi 24Dimanche 23 Vendredi 28

� Polisse - Nadine, Fred et lesau tres font un métier éprou-

vant : policier à la BPM (Brigade deProtection des Mineurs), et leur quo-tidien ce sont ces malheureuxenfants victimes de sévices. Pourécrire son scénario, Maïwenn a par-tagé le quotidien des policiers decette brigade. Et l’on sent que cetteexpérience a nourri son film, car, enmêlant documentaire et fiction, lacinéaste rend crédibles ces person-nages confrontés aux pires hor-reurs. Entre le bourgeois arrogant

qui abuse de sa fille et ces pauvresfrimousses d’enfants malmenés parla vie, le film serait plombé par toutela misère du monde, s’il n’y avaitdes scènes de fous rires ou de ten-dresse. Caméra à l’épaule, Maï-wenn cerne ses personnages, leursdifficultés professionnelles ou pri-vées, leur impuissance, etc. Avecune brochette de comédiens excep-tionnels, la cinéaste fait passer lespectateur du rire aux larmes, sansrépit. C’est brillant, mais très dur.Mardi 25, sur Canal +, à 20h55.

� La faille - Lorsque Ted décou -vre que sa femme le trompe, il

la tue. Commence une partied’échecs fascinante entre deuxhommes brillants. Si l’on déploredes scènes inu tiles, le récit estremarquablement construit et tientle spectateur en haleine. Les per-sonnages sont bien dessinés etadmirablement interprétés. AnthonyHopkins transmet, derrière unmasque imperturbable, la maliced’un regard.Dimanche 23, surFrance 2, à 20h45.

� Océans - Jacques Perrin signeun opé ra sauvage. Les progrès

de la technique lui ont permis dedévelopper quelques ou tils sophisti-qués qui donnent des imagessplendides. Avec de rares phrasesde commentaires, il fait pénétrer letéléspectateur ébloui dans un mon-de d’une beauté à couper le souffle,car tout est une occasion d’admira-tion et d’étonnement. C’est uneœuvre qui invite à la contemplationdes merveilles de la na ture. Mardi25, sur France 2, à 20h45.

� L’innocent - En 1978, un hold-up tourne mal, et un gendar-

me est tué. Théo, un hommesimple d’esprit, est arrêté etcondamné à mort. Portée par l’in-terprétation inspirée de PatrickTimsit, cette œuvre, qui met enscène un innocent, montre le pou-voir libérateur et fascinant desmots. Mais, s’il y a des scènesémouvantes, il y a aussi beaucoupd’invraisemblances, dont une scè-ne peu crédible. Dommage ! Mer-credi 26, sur France 2, à 20h45.

� Le funambule - En toute illéga-lité, le 7 août 1974, le Français

Philippe Petit a marché sur un filentre les deux tours du World TradeCenter. Avec des images d’archi vesimpressionnantes et des interviews,le réalisateur retrace les éta pes decet exploit fascinant et poétique. Lapréparation, digne de celle d’uneattaque de banque, est re constituéeavec minutie. Mais le héros a sacrifiédans l’aventure l’amour et l’amitié.Ce film a obtenu un Oscar en 2009.Mercredi 26, sur Arte, à 20h50.

DR

TF120.50 Le prix à payer ��. Comé -die (2007) de A. Leclère, avec Chris-tian Clavier, Nathalie Baye, GérardLanvin (1h32)2. Amusant.22.40 Les experts, Manhattan3.FRANCE 220.45 La faille ���. Thriller (2007)de G. Hoblit, avec Anthony Hopkins,R. Gosling (1h49)2. (voir Sélection)22.35 Faites entrer l’accusé «Jo -seph Messina, mortelle jalousie»2.FRANCE 320.45 Les enquêtes de Murdoch :«Le trésor des confédérés», «Surécoute 2», «L’inconnu de Bristol».Série avec Yannick Bisson.23.30 Strip-tease «Fumiers !». 00.25 Divine. Comédie dramatiqueen NB (1935) de Max Ophüls (1h15).ARTE20.40 Bienvenue au gîte �. Co -mé die (2003) de C. Duty, avecMarina Foïs (1h43). Médiocre.22.25 Pour un panier de truffes�. Peu palpitant.23.20 Brésil, des vins à l’accentitalien. Documentaire.M620.50 Zone interdite «Business dushit : Les coulisses d’une guerresans merci». Magazine.22.45 Enquête exclusive «Quar -tier chic et nuits chaudes : Lessecrets du Marais». Magazine.CANAL +20.45 Football «Lille/Lyon».

TF120.50 Camping Paradis «Les jeuxde l’amour». Téléfilm avec LaurentOurnac, Anne Ri chard.22.40 New York, unité spéciale3.FRANCE 220.45 Castle : «L’empreinte d’unearme», «La mort à crédit», «L’enferde la mode» ��. Série avec Na -than Fillion, Stana Katic. Émouvant.22.55 Mots croisés. Magazineprésenté par Yves Calvi.FRANCE 320.45 Le pensionnat de l’espoir(4, 5 et 6/6) ��. C’est trop long,mais la conclusion est excellente.23.35 Tibet, le mensonge chi -nois. Documentaire.ARTE20.50 Police python 357 ��.Policier (1975) de A. Corneau, avecYves Montand, Simone Signoret,François Perier (2h)2. Excellent.22.50 The spiral (4/5). Série avecJohan Leysen, Lien Van de Kelder.23.45 Ned Kelly. Western (2003)de Gregor Jordan, avec HeathLedger, Orlando Bloom (1h44).M620.50 L’amour est dans le pré.Magazine présenté par Karine LeMarchand.23.00 L’amour est dans le pré«Que sont-ils devenus ?».CANAL +20.55 Engrenages (7 et 8/12) ��.Sé rie avec C. Proust 2. Prenant.

TF120.50 Mentalist : «Chasse autémoin», «Le tueur le plus fort 2»,«Pur sang» ��. Série avec SimonBaker. Des épisodes inégaux.23.15 Baby boom. Documentaire.FRANCE 220.45 Océans ���. Documentai -re (2009) de Jacques Perrin et J.Cluzaud (1h40). (voir Sélection)22.30 Infrarouge «Home».00.50 En cas de malheur ��.Drame en NB (1957) de C. Autant-Lara, avec Jean Gabin, BrigitteBardot (1h57). Excellent.FRANCE 320.45 Plus belle la vie. Série avecLéa François, Pierre Martot.22.30 Plus belle la vie, les se -crets de... Barbara et Boher. 23.55 Ce soir (ou jamais). ARTE20.50 Vatican II «Le concile qui achangé l’Église» ��. Nuancé.21.45 La famille Flick «Une his toi -re allemande» ���. Passionnant.23.30 Le maître du logis. Comé -die en NB et muette (1925) de CarlTheodor Dreyer (1h37).M620.50 Recherche appartementou maison. Magazine.CANAL +20.55 Polisse ���. Drame (2011)de et avec Maïwenn, et avec KarinViard, JoeyStarr, Marina Foïs (2h02)2. (voir Sélection)

TF120.50 Esprits criminels : «Sous lesigne du zodiaque», «Le voleurd’enfants 3», «Étoiles filantes».Série avec Joe Mantegna2.23.20 Fringe. Série avec A. Torv3.FRANCE 220.45 L’innocent ��. Téléfilmavec Patrick Timsit, Frédéric Pier -rot, Isabelle Gelinas, Marie Kremer(1h28). (voir Sélection)22.15 Un jour, un destin «Renaud,les raisons de la colère». Magazineprésenté par Laurent Delahousse.FRANCE 320.45 Football «Coupe de la Ligue :À chaque région son match».23.50 L’ombre d’un doute «Jean -ne d’Arc, femme providen tielle».Magazine présenté par FranckFerrand et C. Portier-Kaltenbac.ARTE20.50 Le funambule ���. Docu -mentaire (2008) de J. Marsh, avecPhi lippe Petit (1h30). (voir Sélection)22.20 La main tendue «Les artsde l’islam au Louvre». 23.10 Grand bain ��. Drame enVO(1970) de Jerzy Skolimowski,avec Jane Asher (1h35). Brillant.M620.50 Desperate housewives (3,4 et 5/23) ��. Série. Amusant.23.30 Belle toute nue. Magazine.CANAL +20.55 Le Skylab. Comédie (2011)de et avec Julie Delpy (1h49).

TF120.50 Masterchef. Divertissementavec Yves Camdeborde, F. Anton, S.Demorand et Meryem Cherkaoui.23.10 Masterchef se met à table. FRANCE 220.45 Des paroles et des actes«Jean-Marc Ayrault». Magazineprésenté par David Pujadas.23.10 Grand public. Magazineprésenté par Aïda Touihri.FRANCE 320.45 Dans la vallée d’Elah ��.Drame (2007) de Paul Haggis, avecTommy Lee Jones, Charlize Theron(2h)2. Pas mal, mais peu nuancé.23.25 Loin de la terre brûlée ��.Drame (2008) de Guillermo Arriaga,avec Charlize Theron, Kim Basinger(1h45) 2. Poignant, mais trèscomplaisant dans les images.ARTE20.50 Les Tudors (7 et 8/10)���. Série3. Passionnant.22.30 Le voyage des oiseauxmigrateurs. Documentaire.23.25 Le cœur de Bombay. M620.50 Taken �. Aventures (2007)de Pierre Morel, avec Liam Neeson(1h30)3. Conventionnel et violent.22.30 Panic room ���. Thriller(2002) de David Fincher, avec JodieFoster (1h48)3. Excellent.CANAL +20.55 Homeland (6 et 7/13) ��.Série avec Claire Danes2. Inégal.

TF120.50 Les experts, Miami : «Ventscontraires», «Un tueur parmi nous»,«Copies non conformes». Sérieavec David Caruso, E. Procter2.23.15 Vendredi, tout est permisavec Arthur, avec Amel Bent,Pascal Obispo, Anne Roumanoff,Natasha St-Pier, Claudia Tagbo, etc.FRANCE 220.45 Les petits meurtres d’Aga -tha Christie «Je ne suis pas coupa-ble» ��. Téléfilm avec AntoineDulery, Marius Colucci. Prenant.22.30 Vous trouvez ça normal ?!Magazine de Bruce Toussaint, avecPierre Lescure, C. Autain, Guy Biren-baum, Philippe Tesson, Luc Ferry, etc.00.10 Taratata. Divertissement.FRANCE 320.35 Faut pas rêver «En Argen -tine». Magazine de Tania Young.23.10 Enquêtes de régions. ARTE20.50 Le troisième œil ��. Télé -film avec Heino Ferch. Excellent.22.20 Les cinq parties du monde.Téléfilm avec Franck Falise (1h35).M620.50 NCIS, enquêtes spéciales.Série avec Mark Harmon2.CANAL +20.55 La nouvelle guerre desboutons ��. Comédie dramatique(2011) de C. Barratier, avec LaetitiaCasta, Guillaume Canet (1h36).Distrayant, mais empesé.

TF120.50 Laurent Gerra se permettout ! Divertissement présenté parJ.-P. Foucault, avec Jean-PierrePernaut, Enrico Macias, PatriciaKaas, Guy Marchand, Charles Azna-vour, Serge Lama, etc.23.20 Les experts. Série3.FRANCE 220.45 N’oubliez pas les paroles.Divertissement présenté par Nagui,avec Gérald Dahan, Bruno Guillon,Sheryfa Luna, Philippe Lellouche,Mustapha El Atrassi, etc.23.00 On n’est pas couché. Ma -gazine présenté par L. Ruquier.FRANCE 320.45 Enquêtes réservées : «Piè -ge sur la toile», «Jules 2» ��.Série avec Jérôme Anger, YvonBack. Une fin de saison réussie.22.30 Adresse inconnue «Inextremis» �. Peu palpitant.23.45 Appassionata «Sala au pro -fit de la recherche sur Alzheimer».ARTE20.45 L’aventure humaine «Expé -dition Mapaoni : L’inaccessiblefrontière» ���. Superbe.23.10 Tracks.M620.50 FBI, duo très spécial. Sérieavec Matt Bomer.CANAL +20.55 De force. Policier (2010) deF. Henry, avec Isabelle Adjani, ÉricCantona (1h34)2.

SÉLECTION

TERRES DE BOURGOGNE - N° 1184VENDREDI 21 SEPTEMBRE 2012Magazine

Elle fascine par ses paysages,elle effraie par la rudessede son climat. En tout cas,

la Mongolie ne laisse pas indiffé-rent. Dans ce pays grand comme3 fois la France pour seulement2,8 millions d’habitants, chacunvit en harmonie avec la nature parconviction religieuse et ancestraleet par respect à ce qu’elle apporte.Près d’un million de nomadesvivent au plus près de cette nature.Ils connaissent et respectentchaque recoin de leur vallée, lafaune, la flore. Ils élèvent des che-vaux, des vaches, des chèvres, desmoutons, des yacks et des cha-meaux, représentant 40 millionsde têtes, le cheptel national étantrecensé chaque année en décem-bre. L’élevage avec ses produitsdérivés (30% du cachemire vientde Mongolie), constitue la prin-cipale ressource du pays.

Le nomadisme ne résistepas au modernismeAujourd’hui, il se limite princi-palement à trois déplacementsannuels : un camp d’hiver à l’abrid’une montagne mais le plus sou-vent proche de la principale villede la province et deux camps(printemps et été-automne) dansles vallées. Les déplacements sefont de plus en plus avec des petitscamions et des motos remplaçantles convois avec des chevaux debâts et les migrations se limitentsouvent à quelques kilomètres.Les conditions climatiques ontparfois des conséquences doulou-reuses pour ces éleveurs. L’hiver2009-2010 fut plus froid : 8 mil-lions d’animaux ont péri. Une tellecatastrophe s’était déjà produitedurant les hivers 1999-2000 et2000-2001. Les éleveurs ruinéssont ainsi venus grossir les campsde yourtes aux abords d’Oulan

Bator, quittant leur vie denomades. Majoritairement boud-dhistes, les mongols demandentla clémence à la nature en dépo-sant des offrandes (Ovöö) aux colsdes montagnes. Les attaques deloups provoquent également despertes dans les cheptels, maisceux-ci sont malgré tout respectés.Pour autant, ces nomades aimentleur environnement. Il leurapporte l’eau, l’herbe pour nourrirle bétail, le bois pour cuisiner etse chauffer…

L’accueil comme valeuressentielleTradition et rudesse du climat fontdu peuple mongol un peuple soli-daire et l’accueil un art de vivre.Dans ce pays où les distances sontlongues et les changements detemps brutaux, n’importe quelpassant ou touriste peut entrerspontanément dans une yourtesans pour autant connaître sonpropriétaire. Il lui sera proposé unrepas, un lit pour se reposer, sansaucun jugement. A l’inverse, unehésitation à rentrer dans la yourteoffensera l’hôte. La Mongolies’est ouverte au tourisme en 1990après le départ des Russes, restésau pouvoir pendant 70 ans. Deplus en plus d’éleveurs nomadesproposent «l’accueil à la ferme»,l’occasion de découvrir leur quo-tidien rythmé par la traite, la sur-veillance des animaux, la fabri-cation des produits laitiers : Airag(lait de jument fermenté), lait dis-tillé, yaourts, fromages…, la quêtede l’eau et du bois et les tâchesménagères. Une expérience enharmonie avec la nature propiceà la réflexion. Avec cet accueilhors du commun, faire du tou-risme en Mongolie, c’est à coupsûr faire de jolies rencontres.

J.Y.-B

La Mongolie attire chaque année de plus enplus de touristes, en particulier des Français,férus de treks à pied ou à cheval. Tous sontpassionnés par la beauté des grandesétendues, les rencontres avec les nomades etleurs fameuses yourtes.

Carnet de route

Au pays de Gengis Khan,la nature règne en maître

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40 millions d’animaux sont recensés dans les élevages enMongolie. Certaines périodes de froid ou de sécheresseont déjà provoqué la perte de 20% du cheptel.

Scène de vie quotidienne. Une chèvre est abattue. Elleassurera la viande pour 3 ou 4 repas. En Mongolie, pas unrepas ne se fait sans viande.

Seulement 1% des terres mongoles sontcultivées. Les cultures semées au printempsnécessitent peu de matériels dans ces terres àdominante sableuse.

Les paysages grandioses attirent de plusen plus de touristes de mai à septembre.Le tourisme d’hiver n’est pas encoredéveloppé en Mongolie.

Les yacks sont souvent croisés avec des vaches etutilisés comme animaux de bât.

hRepèresPays des recordsAvec une altitude moyenne de 1550m, la Mongolie est un pays plutôtfrais. Oulan Bator est d’ailleurs lacapitale la plus froide du monde.Autre record mondial : la densité depopulation de seulement 1,9habitant/km² (2,8 millions d’habitantsdont 1 million dans la capitale). Lesmois de décembre, janvier et févrierobservent souvent des températuresmoyennes de -30°C.

Les chevaux PrzewalskiEn extinction dans les années 1970,ces chevaux ont été réintroduitsdepuis l’Allemagne et les Pays-Basen 1990. Aujourd’hui, il existe 2000chevaux Przewalski dans le mondemais seuls ceux vivant en Mongoliesont sauvages. Un parc naturel de50000 hectares à 100 km d’OulanBator en abrite 260. Les Przewalskimesurent 1,40 m au garrot et pèsent300 kg. Contrairement aux autresespèces de chevaux qui encomptent 44, ces chevaux ont 46chromosomes.

Les chevaux Przewalski craignentla chaleur. En été, ils sont visiblessur les hauteurs.