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LA MNT À VOS CÔTÉS NUMÉRO / 100 DÉCEMBRE 2014 0,76 $ TERRITOIRE MUTUEL 100 e numéro Votre magazine toujours plus proche pour vous apporter une information pratique et concrète

Territoire mutuel n100

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Page 1: Territoire mutuel n100

LA MNT À VOS CÔTÉS

NUMÉRO / 100 DÉCEMBRE 2014 — 0,76 $

TERRITOIREMUTUEL

100e

numéro Votre magazine toujours plus proche

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n° 100 | Territoire mutuel – 3DÉCEMBRE 2014

Sommaire

SANS DÉTOUR

ÉVÉNEMENT

PAGE 4 LA MNT A 50 ANS… … et réinvente la mutuelle des territoriaux.

JOUR APRÈS JOURPAGE 6 ZIGZAG

Santé et petite enfance : un guide pour les professionnels. Masculin, féminin… le genre a-t-il un impact sur notre santé ?Réduire le sel dans votre alimentation.1 femme sur 5 a changé de contraception depuis 2012. Fonctionnaires : un livre contre les clichés.

PAGE 7 VIE PRATIQUEPARCOURS DE SOINS Comment ça marche ?

PAGE 8 TERRITORIAUXDRH La formation pour faire évoluer les agents.

PAGE 10 ON EN PARLESANTÉ CONNECTÉE Le numérique nous accompagne au quotidien.

SANTÉ

PAGE 12 SOCIÉTÉNOUVELLE ANNÉE Les bonnes résolutions pour garder la forme !

PAGE 14 PRÉVENTIONLES VIRUS Comment s’en protéger et éviter la propagation.

PAGE 16 EXCÈS D’ÉCRANS Tous nos conseils.

LA MNT ET VOUS

PAGE 17 GUIDEDIFFICULTÉS SOCIALES La MNT vous accompagne.

PAGE 18 À VOS CÔTÉSPROTECTION SOCIALE Bilan de la participation financière des collectivités.

PAGE 20 AU CŒUR DES RÉGIONS PAGE 22 QUESTIONS/RÉPONSES

wwwRetrouvez en page 23 le détail de notre grand jeu sur Facebook : la galette de la MNT, et gagnez de nombreux cadeaux.100 NUMÉROS

À VOTRE SERVICESi nous avons choisi pour ce 100e numéro de Territoire Mutuel une couverture reflé-tant la grande diversité des exemplaires déjà publiés, c’est que nous souhaitions

rappeler l’importance que nous attachons à la qualité de l’information destinée à nos adhérents et aux multiples facettes qu’elle revêt. Territoire Mutuel est un élément clé de la relation particulière que nous entrete-nons avec vous, adhérent(e) MNT. Cent numéros, c’est quelque 2 400 pages consacrées à l’information sur votre protection sociale et nos services bien sûr, mais également sur le fonction-nement démocratique de votre mutuelle. Au-delà de cette infor-mation, Territoire Mutuel est conçu comme un service rendu à tous les adhérents MNT pour les aider à mieux gérer leur santé, en tant que personne et en tant qu’agent territorial dans leur environnement de travail.

Au-delà de cette information générale diffusée trimestriellement via Territoire Mutuel : vous pouvez aussi consulter en ligne 24 heures sur 24 vos remboursements dans votre espace adhé-rents (www.espaceadherent.mnt.fr). Dans la collectivité où vous travaillez, dans le département où vous habitez, les correspon-dants mutualistes et les conseillers de section vous accueillent et vous renseignent de manière personnalisée. De plus, des spécia-listes vous conseillent confidentiellement au téléphone sur vos dépenses de santé ou vos démarches sociales grâce à notre plate-forme santé, Ligne claire.

Enfin, en cette fin d’année qui aura marqué le cinquantième anniversaire de notre mutuelle, c’est au nom de tous les adhérents et de vos élus (conseillers de section, administrateurs) que j’ai l’honneur de vous présenter mes meilleurs vœux pour 2015.

Alain GianazzaPrésident général de la MNT

100e numero'

Pour le 100e numéro du magazine des adhérents de la MNT, retrouvez au fil des pages de ce Territoire Mutuel tout ce que réalise votre mutuelle pour vous aider à mieux gérer votre santé et mieux vivre au travail.

Page 4: Territoire mutuel n100

ÉVÉNEMENT / LA MNT A 50 ANSÉVÉNEMENT / LA MNT A 50 ANS

PROFESSIONNELLE« Depuis sa création en 1964 par les agents eux-mêmes, la Mutuelle Nationale Territoriale a toujours la même vocation : protéger les territoriaux grâce à des cou-vertures santé et prévoyance adaptées à leurs besoins et à leurs spécificités. Cette dimension spécifiquement territoriale est essentielle pour plusieurs raisons. D’abord, parce qu’il y a encore beaucoup à faire pour améliorer la protection des agents territoriaux. Ensuite, parce que l’organisa-tion de cette protection fonctionne encore sur l’adhésion volontaire et individuelle, et de plus en plus d’agents(1) préfèrent accor-der leur confiance à la mutuelle créée par leurs collègues et qui leur est dédiée. Enfin, parce que cette protection porte sur des risques propres à la fonction publique ter-ritoriale et qu’elle requiert une approche spécifique aux services publics locaux. »

SERVICES« La MNT ne se contente pas de complé-ter les remboursements de la Sécurité sociale ou de prendre en charge la perte de revenu en cas d’arrêt de travail prolongé. En 50 années d’existence, elle a aussi construit et mis en place de nombreux services pour accompagner les agents et leurs familles face aux difficultés de la vie quotidienne. Aujourd’hui, les adhé-rents santé par exemple ont accès, sans coût supplémentaire, à une quarantaine de prestations de services. Si cette « différence

LA MNT A 50 ANS…… ET RÉINVENTE LA MUTUELLE DES TERRITORIAUX

ÉPISODE 4 40 000 bénéficiaires de minorations de cotisation.

16 000 : nombre de collectivités dans lesquelles la MNT est présente.

72 % des agents préfèrent une mutuelle territoriale plutôt que généraliste.

CHIFFRES CLÉS

Alain Gianazza, président général de la MNT lors des 3e Rencontres nationales de la protection sociale organisées à Paris, le 30 septembre dernier.

4 – Territoire mutuel | n° 100

Dans un environnement aujourd’hui très mouvant, la Mutuelle Nationale Territoriale se veut un repère durable et solide pour la protection des agents territoriaux. Ses valeurs éclairent ses choix d’avenir de manière concrète. En six mots clés, Alain Gianazza, notre président général, nous rappelle ses lignes directrices pour construire l’avenir.

Page 5: Territoire mutuel n100

MNT » est bien connue et appréciée de ses adhérents, la MNT ne compte pas en rester là. Elle vise l’élargissement de son offre de services, tant auprès des agents que des collectivités. »

SOLIDARITÉ« Au fil des ans, les adhérents de la MNT ont patiemment construit des dispositifs de solidarité dont peuvent bénéficier les agents tout au long de leur vie. Cette solidarité est inhérente au projet d’en-traide solidaire de la mutuelle. Elle s’exerce d’abord par la solidarité intergénération-nelle, entre actifs et retraités. Elle se traduit également par un système d’aides sociales qui interviennent à plusieurs niveaux : en faveur des revenus les plus modestes au travers de minorations de cotisation accordées à plus de 40 000 bénéficiaires et de prêts à taux zéro pour financer des soins ou des équipements coûteux, mais également, pour tous, par des aides excep-tionnelles pour des dépenses de santé restant à la charge de l’adhérent ou lors de catastrophes naturelles. »

PROXIMITÉ« La MNT est née au sein des collecti-vités, elle y a grandi ; aujourd’hui, elle est présente dans 16 000 d’entre elles. Sur leur lieu de travail, dans leur dépar-tement, les agents territoriaux trouvent toujours un correspondant mutualiste, un collègue ou un conseiller pour répondre

à leurs questions et les aider dans leurs démarches. Cette proximité et cette dis-ponibilité font partie de l’ADN de notre mutuelle. Proches, nous le sommes aussi avec notre plateforme téléphonique d’in-formation et de conseils. Elle offre aux adhérents l’accès à des services essen-tiels et professionnels : explications médi-cales, démarches sociales, optimisation des restes à charge, prises en charge… »

PRÉVOYANCE« Le statut de la fonction publique ter-ritoriale a 30 ans et n’a cessé d’évoluer depuis sa création. Mais en matière de protection sociale, il comporte encore des lacunes importantes. Par exemple, les agents peuvent perdre la moitié de leur salaire et passer en dessous du seuil de pauvreté pour un simple accident

de moto ou de ski. En cas d’arrêt de travail prolongé, le statut ne les pro-tège pas. Pour se prémunir contre ce risque, ils doivent souscrire, de manière volontaire et individuelle, une garantie maintien de salaire auprès d’un orga-nisme complémentaire. Beaucoup n’ont toujours pas ce type de protection. C’est pourquoi la MNT demande aux pou-voirs publics – et continuera à le faire dans les années qui viennent – la géné-ralisation de la couverture prévoyance pour les agents territoriaux. »

AVENIR« Je suis convaincu que le modèle mutua-liste et professionnel est un modèle d’avenir, d’une part parce qu’il permet une gestion par des personnes enga-gées au sein d’un même projet d’en-traide solidaire, d’autre part parce que ces personnes, les agents territoriaux, connaissent parfaitement les risques contre lesquels ils se protègent mutuel-lement. À l’heure de la banalisation de la protection sociale complémentaire, cet engagement demeure d’actualité car tout n’est pas résolu par la concurrence ni accessible au prix le plus bas. Dans un monde dérégulé, la mutuelle offre un cadre solidaire, durable et responsable pour protéger les agents territoriaux, et pour longtemps encore. »

(1) 72 % des agents préfèrent une mutuelle territoriale plu-tôt que généraliste (63 % en 2009) – Baromètre 2013 Ifop-MNT de la protection sociale des agents territoriaux.

Dans un monde dérégulé, la mutuelle

offre un cadre solidaire, durable et responsable.

Alain GianazzaPrésident général de la MNT

n° 100 | Territoire mutuel – 5DÉCEMBRE 2014

Page 6: Territoire mutuel n100

6 – Territoire mutuel | n° 100

JOUR APRÈS JOUR / ZIGZAG

Fonctionnairesun livre contre les clichésSyndicaliste, Bernadette Groison répond dans « En finir avec les idées fausses sur les fonctionnaires » à 83 clichés sur les trois fonctions publiques. Précis et argumenté, ce livre démontre que les agents publics, loin d’être une charge superflue, constituent un atout majeur pour servir les citoyens, lutter contre les inégalités et construire une société du « vivre ensemble ». En finir avec les idées fausses sur les fonctionnaires et la fonction publique, de Bernadette Groison. Les Éditions de l’Atelier, octobre 2014, 5 euros.

Santé et petite enfanceun guide de l’Inpes L’accompagnement des parents est un des facteurs déterminants de la santé de l’enfant. L’Inpes publie un guide de soutien à la parentalité destiné aux professionnels de la petite enfance qui souhaitent « Promouvoir la santé dès la petite enfance ». Cet ouvrage aidera ces éducateurs, directeurs de crèche ou auxiliaires de puériculture à proposer aux familles qu’ils côtoient des actions d’accompagnement à la parentalité. Guide téléchargeable gratuitement sur :www.inpes.sante.fr

Féminin, masculin…le genre a-t-il un impact sur notre santé ?Oui, répond le comité d’éthique de l’Inserm, qui a publié une note « Genre et recherche en santé » visant à sensibiliser les chercheurs et les professionnels de santé à l’influence du sexe des patients sur leur prise en charge médicale. Par exemple, l’infarctus du myocarde, considéré comme une maladie « masculine », est moins bien détecté chez les femmes. À l’inverse, l’ostéoporose est restée sous-diagnostiquée chez les hommes car perçue comme « féminine ».Pour en savoir plus : www.inserm.fr

1 femme sur 5 a changé de contraception depuis 2012 La baisse de 60 % de la consommation des pilules de 3e et 4e génération, soupçonnées d’augmenter le risque de thrombose veineuse, s’est faite au profit d’autres méthodes contraceptives. On assiste donc à un retour des pilules de 1re et 2e génération (+ 36 %), mais aussi des préservatifs et du stérilet (désormais appelé DIU ou « dispositif intra-utérin »). Rappelons que 97 % des femmes concernées utilisent un moyen de contraception.Pour en savoir plus : www.sante.gouv.fr ou www.choisirsacontraception.fr

-30 %C’est l’objectif de réduction de la consommation de sel fixé par l’Organisation mondiale de la santé à chacun de nous. Comment faire ? Éviter de resaler ses aliments ou de consommer des plats cuisinés car déjà souvent trop salés. Alors que les Européens consomment entre 7 et 18 g de sel par jour, cette mesure aurait un effet important sur la santé publique. L’excès de sel augmente le risque d’être victime d’une maladie cardiovasculaire ou d’un accident vasculaire cérébral.Ça vous intéresse ? rendez-vous sur www.who.int/fr

Page 7: Territoire mutuel n100

n° 100 | Territoire mutuel – 7DÉCEMBRE 2014

JOUR APRÈS JOUR / VIE PRATIQUE

Parcours de soins comment ça marche ?Le saviez-vous ? Pour être bien remboursé par l’Assurance maladie et par sa complémentaire santé, il vaut mieux suivre le parcours de soins coordonnés. Première étape : déclarer son médecin traitant…

Ce qu’il ne faut pas faire :

Je suis seulement remboursé à hauteur de 30 % du barème de la Sécurité sociale de mes soins médicaux par l’Assurance maladie et de 30 % par la mutuelle(1), moins une participation forfaitaire obligatoire de 1 euro.

Je ne déclare pas de médecin traitant

Je suis seulement remboursé à hauteur de 30 % du barème de la Sécurité sociale de mes soins médicaux par l’Assurance maladie et de 30 % par la mutuelle(1), moins une participation forfaitaire obligatoire de 1 euro.

Je consulte n’importe quel médecin

Je suis seulement remboursé à hauteur de 30 % du barème de la Sécurité sociale de mes soins médicaux par l’Assurance maladie et de 30 % par la mutuelle(1), moins une participation forfaitaire obligatoire de 1 euro.

Je vais voir un spécialiste sans en informer mon médecin traitant

Ce qu’il faut faire :

Je me rends chez le médecin de mon choix, muni de ma carte Vitale. Il signe le formulaire de « Déclaration de choix du médecin traitant » que je renvoie à ma caisse d’Assurance maladie.

Je déclare mon médecin traitant dès l’âge de 16 ans

Il me soigne, participe à la prévention, au traitement et au suivi de mes maladies. Il tient à jour mon dossier médical personnel. Grâce à ma carte Vitale, il envoie directement la feuille de soins à ma caisse d’Assurance maladie. S’il est conventionné en secteur 1, je suis remboursé à 70 % par la Sécurité sociale et à 30 % par la mutuelle(1), moins une participation forfaitaire obligatoire de 1 euro.

Je suis malade, je consulte mon médecin traitant

Je peux consulter un gynécologue, un ophtalmologiste, un dentiste ou un psychiatre (pour les 16-25 ans) sans demander l’autorisation à mon médecin traitant. Le spécialiste coche la case « Accès direct » spécifique sur la feuille de soins. Je suis remboursé normalement.

Je consulte en accès direct certains spécialistes

Je consulte mon médecin traitant, qui me donne le nom et les coordonnées d’un spécialiste à consulter de sa part. Le spécialiste note sur la feuille de soins le nom de mon médecin traitant. Je suis remboursé normalement.

Mon médecin m’oriente vers un médecin correspondant

Je consulte un autre médecin.Si je suis en vacances, il coche la case « Hors-résidence » sur la feuille de soins. En cas d’urgence, il coche la case « Urgence » sur la feuille de soins. Dans les deux cas, je suis remboursé normalement.

CAS PARTICULIERJe suis en vacances dans une autre région ou j’ai une urgence

La participation forfaitaire de 1 euroAfin de responsabiliser les assurés sociaux dans leur comportement au sein du système de soins, une participation forfaitaire de 1 euro est prélevée pour toutes les consultations ou les actes réalisés par un médecin, ainsi que sur les examens radiologiques ou les analyses biologiques médicales. Elle concerne tous les assurés sociaux de plus de 18 ans, sauf les bénéficiaires de la CMU ou de l’Aide médicale d’État, les femmes enceintes à partir du 6e mois de grossesse et jusqu’à 12 jours après l’accouchement. La participation forfaitaire s’applique quel que soit le médecin concerné, en cabinet comme à l’hôpital, et que vous respectiez ou non le parcours de soins coordonnés.

Pour plus d’infos, retrouvez la famille Bonquonseil sur www.masante-monbudget.fr

(1) Selon la garantie souscrite.

Page 8: Territoire mutuel n100

8 – Territoire mutuel | n° 100

JOUR APRÈS JOUR / TERRITORIAUX

La fonction DRH a évolué en même temps que les métiers de la fonction publique territoriale. Nathalie Loridan, DRH de la ville de Roubaix, et Jean-Christophe Bourdoncle, DRH du centre de gestion de l’Aveyron, se retrouvent autour d’un même combat pour la formation des agents.

À l’occasion des 50 ans de votre mutuelle, Territoire Mutuel met en lumière l’évolution de quatre métiers emblématiques de la fonction publique territoriale en croisant le regard de deux agents. Voici le quatrième et dernier métier de la série.

DRH dans la FPTLa formation, un atout pour faire évoluer les agents

N athalie Loridan, 43 ans, directrice générale adjointe en charge des

ressources humaines de la ville de Roubaix, est convaincue que la formation professionnelle permet aux agents de gagner en confiance. Après une dizaine d’années dans le sec-teur privé dans les domaines du BTP, de la métallurgie et de la cartonnerie, elle débute sa carrière dans la fonction publique en 2004, par le biais du développement de compé-tences. « Depuis le début de ma vie professionnelle, j’ai toujours considéré la formation comme un investissement humain et un moyen de se perfectionner. »Si, dans le secteur privé, la formation professionnelle est généralisée depuis 2004, il faut attendre la réforme de 2007 sur la formation profession-nelle des agents de la fonc-tion publique(1) pour pouvoir proposer aux agents un véri-table parcours de profession-nalisation. « Avant la réforme,

les ressources humaines étaient essentiellement axées sur la ges-tion des carrières, notamment la préparation aux concours. Fini le stage catalogue qui fait plaisir ! Aujourd’hui, nous pou-vons personnaliser le parcours de l’agent et construire des plans de formation adaptés aux besoins des collectivités », se réjouit Nathalie Loridan.

Gérer la carrière des fonctionnairesJean-Christophe Bourdoncle, 29 ans, DRH au centre de ges-tion de l’Aveyron, accompagne au quotidien ses 303 communes et 200 structures intercom-munales adhérentes pour les conseiller et les aider à gérer la carrière des 5 000 fonctionnaires territoriaux qui y travaillent : respect du statut, gestion des arrêts de travail, organisation des concours des catégories B et C, mais aussi formation initiale et formation de professionnali-sation destinées à permettre au fonctionnaire de s’adapter à son

ROUBAIX (59) ET RODEZ (12)

Page 9: Territoire mutuel n100

LE CNFPT, AUX CÔTÉS DES AGENTS TERRITORIAUX1 % de la masse salariale des collectivités et de leurs groupements est prélevé chaque année pour financer le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT). Créé en 1987, suite aux lois de décentralisation de 1984 qui avaient entraîné une explosion du besoin de formation des personnels territoriaux, sa principale mission est aujourd’hui de construire et de délivrer les formations obligatoires issues de la réforme de 2007 : formations d’intégration, de professionnalisation ou réglementées, adaptées aux contraintes et aux exigences de certains métiers. Le CNFPT conçoit et dispense également des formations non obligatoires qui permettent à l’agent d’être acteur de son parcours professionnel : perfectionnement, formations diplômantes ou certifiantes ou préparation aux concours de la fonction publique territoriale.Le CNFPT joue un rôle majeur dans l’évolution professionnelle des agents dont il assure 53 % des formations. En 2013, 2,4 millions de journées de formation ont été délivrées à près de 950 000 stagiaires. L’organisme répond aux besoins des grandes comme des petites collectivités, auprès desquelles il joue un rôle d’accompagnateur. Il s’attache notamment à rapprocher les lieux de formation des agents et à réduire le nombre de ses formations payantes afin d’aider les collectivités à faire face à la baisse des dotations de l’État.

n° 100 | Territoire mutuel – 9DÉCEMBRE 2014

elle. Autre exemple : dans l’Aveyron, les compétences informatiques des secrétaires de mairie ont dû évoluer avec la dématérialisation des actes administratifs. Ou encore : « Différentes actions ont été mises en œuvre pour anticiper les reclassements engendrés par la réforme territoriale et gérer l’adaptation des compétences liées au vieillissement des agents, souligne Jean-Christophe Bourdoncle. Grâce à l’attention portée aux condi-tions de vie au travail et à la formation, notre rôle de DRH est de permettre aux agents de continuer à s’épanouir dans leur profession. »

(1) La loi du 19 février 2007 sur la fonction publique territoriale introduit, comme dans le privé, le concept de formation tout au long de la vie. Elle indique par ailleurs qu’il revient aux centres de gestion d’organiser les concours administratifs des catégories B et C.

emploi et de maintenir ses com-pétences à niveau tout au long de sa carrière, en relation avec le Centre national de la fonction publique territoriale. Entré dans la fonction publique territoriale en 2007 comme contractuel iti-nérant, chargé de former et de remplacer les secrétaires de mai-rie, il sensibilise les élus de son département à l’importance de la formation. « Depuis la loi de 2007, les collectivités ont l’obli-gation minimale d’organiser pour les nouveaux agents une formation d’intégration de cinq jours, puis une formation de pro-fessionnalisation de deux jours. »

Adapter les compétences des agentsComme tous les DRH de collec-tivités, Nathalie Loridan et Jean-Christophe Bourdoncle sont confrontés à l’usure pro-fessionnelle et au vieillissement au travail des agents territo-riaux. « 80 % des emplois à la ville de Roubaix sont des emplois physiques, qui engendrent fatigue ou troubles musculo-squelettiques, constate Nathalie Loridan. La formation doit être orientée vers ces pro-blématiques pour permettre à certains agents de se reconvertir vers d’autres métiers », ajoute-t-

100e numero

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Dans nos 100 numéros, vous avez…lu 2 400 pages d’informations et de conseils sur votre santé et votre protection socialeMGPCL info, le premier magazine de votre mutuelle, a été publié en 1986. Aujourd’hui, Territoire Mutuel est envoyé tous les trois mois à 770 000 adhérents dans toute la France.

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10 – Territoire mutuel | n° 100

JOUR APRÈS JOUR / ON EN PARLE

Santé connectée le numérique nous accompagne au quotidienDes objets reliés à un smartphone ou à Internet et qui veulent du bien à notre santé… Les quelque 15 milliards d’objets connectés déjà en circulation à travers le monde dessinent pour l’avenir une santé toujours plus individualisée et centrée sur la prévention.

Un bracelet de fitness qui comptabilise le nombre de vos pas quotidiens,

une application pour parta-ger vos performances de jog-ging sur Facebook ou Twitter, un réveil 2.0 qui enregistre vos mouvements corporels et votre rythme cardiaque durant la nuit pour vous réveiller au meilleur moment, une ceinture qui vibre afin de vous prévenir lorsque vous adoptez une posture néfaste pour votre dos… De plus en plus d’applications et d’objets connectés font le lien entre les paramètres corporels et les possibilités de communi-cation offertes par les télé-phones mobiles et l’Internet. Stars de ce marché émergent, les bracelets connectés et les montres intelligentes se

seraient vendus à 17 millions d’exemplaires dans le monde au cours de la seule année 2014(1).

Un marché de masseÀ la frontière du bien-être et du médical, l’auto-mesure de son état de santé à l’aide d’outils connectés désigne tous ces nouveaux outils permettant de capturer, d’analyser et éventuelle-ment de partager des don-nées physiologiques person-nelles et cela dans tous les domaines, de la mesure de la tension artérielle au détail de ses achats alimentaires au supermarché. On estime déjà à 100 000(2) le nombre d’applications en santé ou bien-être disponibles sur les smartphones. Le phénomène

dépasse désormais largement le strict périmètre des jeunes ou des utilisateurs pionniers, et n’est plus seulement le fait des adeptes de l’entraîne-ment physique ou des geeks (technophiles).On peut d’ores et déjà parler de marché de masse.Les géants de l’informatique et de l’Internet ne s’y sont pas trompés. Après avoir lancé leurs plateformes respectives pour le stockage de données personnelles issues d’appli-cations mobiles en santé(3), Google et Apple annoncent pour le premier, la mise au point de lentilles de vue intel-ligentes mesurant la glycémie de personnes diabétiques et pour le second, la commercia-lisation d’une montre(4) nova-trice dès 2015.

Un gain d’autonomie

pour le patient Y-a-t-il un marché pour la santé connectée ?Les offres sont là, nombreuses : 36 références pour les seuls trois produits phares que sont les brassards tensionnels, les balances connectées et les glucomètres, ou encore les 70 applications liées à la contraception… Mais les usages réels tardent à se dessiner, sans doute à cause d’un manque de confiance et de l’obstacle du prix ; et aussi du manque d’information des professionnels de santé.

Que peut-on attendre de ces outils pour la santé ?Leurs acheteurs actuels sont des cadres de 30 ans, citadins et sportifs, attirés par ces nouveaux usages des objets connectés. Or la vraie cible est le senior de plus de 65 ans vivant à domicile, en situation pathologique plus ou moins grave. L’objectif : un gain d’autonomie pour le patient et un meilleur suivi de populations ciblées.

Guillaume MarchandMédecin et cofondateur de dmd Santé.

Page 11: Territoire mutuel n100

n° 100 | Territoire mutuel – 11DÉCEMBRE 2014

La nécessité d’un encadrementL’essor du phénomène est évi-demment à relier à l’avène-ment des technologies sans fil et des capteurs bon marché, ainsi qu’à la démocratisation du smartphone (61 % des Français en sont équipés(5)). C’est en effet l’écran d’un mobile connecté à Internet qui permet de visualiser les données et de les partager, pourquoi pas, avec ses amis ou sa famille sur les réseaux sociaux. Car la donnée partagée entretient, pour beau-coup, l’émulation !Quoi qu’il en soit, la santé connectée pourrait bien initier une lame de fond vers de nou-velles formes de suivi médical, avec davantage d’autosurveil-lance et de prévention, une médecine plus personnalisée

et des frontières plus floues entre santé et bien-être. Pour certains, les objets connectés pourraient révolutionner la prise en charge des maladies chroniques, de plus en plus répandues du fait du vieil-lissement de la population. Dans un environnement où le manque de médecins menace, le suivi régulier des paramètres corporels pour les personnes atteintes d’hypertension, de diabète ou d’insuffisance res-piratoire pourrait ainsi s’effec-tuer à distance, avec davantage d’autonomie.Mais aujourd’hui, le marché des applications et objets connectés manque de régulation. L’exploitation d’une gigan-tesque masse de données per-sonnelles et la maîtrise, par l’individu, des informations

médicales le concernant ne sont pour l’instant pas encadrées. Dans un récent rapport pros-pectif(6), la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés), qui régule l’usage des données informatiques, s’alarme du fait que des infor-mations traditionnellement confiées au médecin de famille et couvertes par le secret médi-cal se retrouvent, sans garde-fou, sur les réseaux sociaux. À chacun donc de se forger une

POUR EN SAVOIR PLUS :Se référer aux évaluations en ligne de dmd sur son site : www.dmd-sante.comConsulter le palmarès des Trophées de la santé mobile organisés annuellement par dmd Santé : www.trophees-sante-mobile.com

Accessible gratuitement pour les usagers de smartphones et tablettes, cette application conçue par la MNT a pour objectif d’aider à prévenir les troubles musculo-squelettiques par la pratique régulière d’exercices d’échauffement et d’étirement. Les TMS sont des maux (douleurs, raideurs, perte de force) dus aux postures de travail inconfortables, aux efforts excessifs ou aux gestes répétitifs.

123 TMS : PRENDRE SOIN DE SOI EST UN JEU D’ENFANT !

CHIFFRES CLÉS100 000 applications santé et bien-être (dont 40 000 à visée médicale) sont disponibles dans le monde.

73 % des applications mobiles en santé sont gratuites.

11 % des Français possèdent déjà un objet connecté. Parmi les plus plébiscités, la balance intelligente arrive en première position. Les tensiomètres, montres et traqueurs connectés sont, eux, loin d’avoir envahi les foyers français (source : Atelier BNB Paribas).

7 millions de mobinautes santé dont 1/3 atteints de maladie chronique comme le diabète ou l’épilepsie.

conviction : entre partage de ses données de santé et confi-dentialité des informations. Ce qui revient à savoir comment gérer et contrôler les objets qui nous surveillent : un défi pour l’avenir !

(1) Canalys. (2) dmd Santé. (3) Google Fit et HealthKit d’Apple. (4) L’Apple Watch est un boîtier avec des capteurs intégrés enregis-trant les mouvements (nombre de pas) et les paramètres vitaux au poignet du porteur : la pression artérielle, le niveau d’hydratation, la fréquence cardiaque, des données comme la glycémie. (5) Étude Deloitte – 2014. (6) « Le corps, nouvel objet connecté » - mai 2014.

100e numero

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Dans nos 100 numéros, vous avez…vu se développer l’accompagnement de la MNT auprès des collectivités locales Depuis sa création, la MNT n’a cessé d’accompagner les collectivités locales en matière de santé, de prévoyance puis de santé au travail, et de les alerter sur les lacunes de la protection sociale de leurs agents. Depuis 2009, son Observatoire social territorial a produit 12 études sur l’environnement au travail des territoriaux afin de leur proposer des pistes pour agir.

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12 – Territoire mutuel | n° 100

SANTÉ / SOCIÉTÉ

Décider pour le jour

d’aprèsLes bonnes résolutions, à quoi cela sert ?La vie même est un changement permanent. Mes patients traversant une passe difficile, ils n’ont souvent plus d’objectif. Donc une bonne résolution prise dans le calme des vacances, ou à une période de bilan de vie, peut véritablement porter ses fruits.Prise à long terme, elle sera le plus souvent éternellement remise à demain. Pour impacter vraiment notre vie, elle doit être concrète et réalisable à très court terme.Quels conseils donneriez-vous pour augmenter ses chances de réussite ?Mieux vaut décider juste pour le jour d’après. Et reprendre la décision (ou une autre) chaque soir. Il faut alors noter les retours positifs de l’expérience. Si je n’ai pas fumé pendant une journée, mes vêtements sentent ainsi meilleur…Certaines applications mobiles peuvent être très utiles. Celles qui calculent l’argent économisé par les personnes qui cessent de fumer, ou le nombre de pas et de kilomètres parcourus chaque jour, permettent de visualiser les bénéfices concrets de nos résolutions.Faire une activité avec quelqu’un d’autre aide également beaucoup : nous sommes des animaux de compagnie !

Emmanuelle LacroixPsychothérapeute et psychologue clinicienne et enseignante à l’École des psychologues-praticiens.

78 % des gens qui prennent de bonnes résolutions de début d’année… ne les tiennent pas. Mais il en reste donc 22 % qui parviennent à leurs fins ! Pour mettre toutes les chances de succès de son côté, mieux vaut ne pas se montrer trop ambitieux.

Juré, craché, cette année, je vais, au choix, me mettre au sport, arrêter

de fumer, perdre du poids, me coucher tôt, manger moins de charcuterie ou de chocolat… Qui ne s’est pas fait l’une de ces promesses solennelles… pour l’abandonner quelques semaines après, découragé ?Les bonnes résolutions pour renouer avec la vie saine après les excès de la trêve des confiseurs seraient-elles vouées à l’échec ? « Non », répond Richard Wiseman, professeur à l’université de Hertfordshire aux États-Unis.

Ce psychologue réputé a fait du fameux rituel de début d’année un objet d’étude. Et ses conclusions méritent que l’on s’y arrête. Il a interrogé 700 personnes sur leur stra-tégie pour tenir leurs bonnes résolutions. Il s’est aperçu que ceux qui parvenaient à s’y tenir morcelaient leurs objec-tifs à long terme – arrêter de fumer, par exemple – en sous-objectifs concrets à court terme, modestes et quanti-fiables, par petites étapes : ne pas fumer pendant l’heure qui suit le réveil durant deux semaines, ni après le repas les

15 jours suivants, ni ensuite au téléphone…

La carotte, pas le bâton

Le second facteur de succès selon Wiseman consiste à annoncer largement autour de soi les objectifs que l’on s’est fixés, ce qui stimule et incite à soutenir son effort.Troisième ingrédient de la recette : se concentrer sur la fierté éprouvée et les effets positifs obtenus et si pos-sible les noter, par exemple sur son agenda ou via une application dédiée. Dans le

De bonnes résolutions pour garder la forme !

ATTAQUER L’ANNÉE DU BON PIED

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n° 100 | Territoire mutuel – 13DÉCEMBRE 2014

Pas à pas, prenez mieux soin de votre santé en 2015. Quelques idées ? Mesdames, prenez rendez-vous avec votre gynécologue pour vous tenir à jour de vos examens de contrôle. Messieurs, pensez à faire vérifier votre pression artérielle. Autres pistes ? Mettre à jour ses rappels de vaccins. Ou encore, selon votre âge et votre sexe, effectuer un test de dépistage à l’invitation de l’Assurance maladie.

Pour en savoir plus : lire le dossier « Vos rendez-vous médicaux tout au long de la vie » sur mnt.fr

EN 2015,JE ME SOIGNE !

même esprit, le quatrième facteur de succès est de ne pas se décourager au pre-mier manquement, plutôt que de se blâmer au moindre écart. Mieux vaut renverser la vapeur et s’octroyer une récompense pour la moindre victoire obtenue. Par exemple en s’achetant un petit cadeau avec ce que l’on a économisé en paquets de cigarettes.

Un moteur de changement

À toutes ces conditions, les bonnes résolutions peuvent

être un formidable moteur de changement. Le professeur Wiseman est formel : si 22 % seulement de tous ceux qui prennent des résolutions les appliquent effectivement dans l’année qui suit, ce pourcentage grimpe à 35 % pour ceux qui se fixent des objectifs plus modestes, et à 50 % pour ceux qui appliquent les quatre facteurs de succès.Et lorsque notre projet fait long feu, mieux vaut s’en tenir à la formule d’un autre Américain, le philosophe Elbert Hubbard : « Il n’y a

pas d’échec, sauf à ne plus essayer.»

100e numero

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Dans nos 100 numéros, vous avez…partagé les valeurs solidaires de la MNTIntégration de la notion de « secours exceptionnels » en 1977, partenariats pour étendre la couverture prévoyance, minorations de cotisation, solidarité intergénérationnelle: autant de témoignages vivants qui reflètent la solidarité, une valeur au cœur de la philosophie MNT.

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14 – Territoire mutuel | n° 100

SANTÉ / PRÉVENTION

Pour se protéger des grippes, des bronchites et des gros rhumes de l’hiver, il y a des gestes simples à adopter. Ils permettent aussi d’éviter leur transmission.

CHIFFRES CLÉS

Source : Inpes

C haque année c’est la même chose. La chute des températures exté-

rieures remplit les salles d’attente des médecins géné-ralistes. Rhume, rhinopharyn-gite, grippe, gastro-entérite : empoisonnantes au quotidien, ces maladies infectieuses peuvent mettre en danger cer-taines personnes vulnérables comme les plus de 70 ans, les femmes enceintes, les nourris-sons ou les asthmatiques.

De 5 minutes à 12 heuresLa propagation des virus sai-sonniers se fait avant tout par les gouttelettes de la toux ou des éternuements. Le second mode de contamination passe par le contact direct ou indi-rect (via un objet) avec les mains du malade. Les virus peuvent enfin se transmettre dans l’air d’une pièce fermée, comme une salle de classe ou une salle d’attente.La durée de vie d’un microbe est fluctuante. Ainsi pour le virus influenza, respon-sable de la grippe, elle varie de 5 minutes sur la peau à

8 heures voire 12 heures sur un mouchoir ou un vêtement.

Des réflexes à adopterPour se protéger et pro-téger les autres, le premier réflexe à adopter consiste à se laver les mains au savon liquide, soigneusement, pen-dant 30 secondes, en parti-culier après être allé aux toi-lettes, après s’être mouché, avant de cuisiner ou de man-ger, avant de s’occuper d’un enfant ou encore après avoir pris les transports en com-mun. L’usage d’une solution hydroalcoolique se révèle également efficace pour éli-

Parmi les hôtes indésirables colonisant notre corps, les bactéries sont des entités autonomes, sensibles au traitement par antibiotiques. Quant aux virus, ce sont des « parasites » qui ne survivent qu’en colonisant une cellule saine. Les symptômes tels que la fièvre ou les maux de tête sont alors dus à la réaction du système immunitaire face à l’intrus. Les rhumes et la plupart des problèmes de toux, de maux d’oreille et de gorge sont causés par des virus. Les antibiotiques sont sans effet sur ces maladies virales. Il faut donc demander à son médecin un test de diagnostic rapide avant toute prescription d’antibiotiques.

VIRUS OU BACTÉRIE ? LES MICROBES NE SE VALENT PAS !

Gare aux virus !Comment s’en protéger et éviter la propagation

miner de nombreux microbes transmissibles.Second « geste-barrière » à adopter : se couvrir la bouche avec le coude, la manche ou un mouchoir jetable (plutôt qu’avec la main) lorsqu’on tousse ou qu’on éternue. Enfin, lorsqu’on présente soi-même le cocktail explosif toux + fièvre, mieux vaut s’abstenir d’embrasser ou de serrer la main des personnes de son entourage et porter un masque chirurgical est une sage déci-sion lorsqu’on continue à fré-quenter des lieux publics ou à se rendre sur son lieu de tra-vail, ceci afin de protéger les autres.

4,7 millions de gastro-entérites au cours de l’hiver 2012-2013.

600 morts par an dues à la gastro-entérite en France dont près de 80 décès infantiles, preuve que la gastro-entérite peut être très grave.

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n° 100 | Territoire mutuel – 15DÉCEMBRE 2014

POUR EN SAVOIR PLUSwww.inpes.sante.fr : la rubrique « virus saisonniers de l’hiver » de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé regorge d’informations pratiques.

70 % de nos cellules immunitaires sont dans

l’intestinQuels sont les moyens de renforcer ses défenses contre les virus de l’hiver ?Pour maintenir notre système immunitaire en bon état, il faut une alimentation équilibrée, riche en vitamine C naturelle. Je conseille un agrume ou un kiwi par jour durant les mois froids. Une cure de probiotiques d’un mois en début d’hiver est un excellent moyen de restaurer notre flore intestinale, qui joue un rôle crucial dans la défense de l’organisme puisqu’elle totalise 70 % de nos cellules immunitaires. Enfin, le vaccin contre la grippe s’impose pour toutes les personnes fragiles.

D’autres conseils pour mieux lutter contre les attaques virales ?La fatigue est un symptôme d’alarme à ne pas négliger. Un message du corps pour exprimer un besoin de réparation. Il faut alors s’octroyer du repos, de bonnes nuits, des siestes… Quant au froid, il n’est pas en soi un danger. Il ne sert à rien de tomber dans la surprotection !

L’avis du médecin-conseil de votre mutuelle2,5 millions de

personnes environ en France sont touchées par la grippe entre novembre et avril.

De 2 à 12 millions de journées d’arrêt de travail imputables à la grippe (suivant les années).

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Dans nos 100 numéros, vous avez…vu s’unir les membres d’une grande famillePlus de 50 mutuelles locales ont rejoint la MNT ces 50 dernières années. Elle est ainsi devenue la première mutuelle de la fonction publique territoriale. La création d’ISTYA avec d’autres mutuelles de la fonction publique (MGEN, MAEE, MGET, MGEFI, McDef) vous permettra d’accéder à une plus large palette de services.

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16 – Territoire mutuel | n° 100

SANTÉ / PRÉVENTION

Attention à l’excès d’écrans !

La sur-sollicitation visuelle due aux écrans est un phénomène nouveau.

De plus en plus de per-sonnes travaillant sur ordina-teur consultent aussi smart-phones et tablettes. Au-delà de 5 à 7 heures quotidiennes devant un écran, les premiers troubles surviennent. Quand on est concentré, on cligne moins des yeux et l’œil s’hy-drate moins facilement. C’est le syndrome de l’œil sec, dont souffrent quatre millions de Français…

Comment l’éviter ?– Si vous souffrez de douleurs oculaires (irritations, picote-ments, yeux larmoyants…) à intervalles réguliers, faites un

contrôle chez l’ophtalmolo-giste pour vérifier que vous n’avez pas de problème de correction de la vision, ou si vous souffrez d’insuffisance des glandes lacrymales ou d’un autre mal…– Si nécessaire, il vous pres-crira des séances de rééduca-tion chez l’orthoptiste pour régler un éventuel problème de convergence des muscles oculaires.– Quand vous travaillez sur écran, faites des pauses toutes les 2 ou 3 heures pour détendre vos yeux, en regar-dant au loin.– Veillez à l’ergonomie de votre poste de travail. L’ordinateur doit être placé perpendiculai-rement à la fenêtre pour vous

éviter d’être ébloui ou gêné par des reflets. Positionnez le haut de l’écran légèrement plus bas que votre axe de vision. Installez un repose-pied sous votre bureau pour surélever vos pieds et garder le dos droit.– Gardez sous la main des substituts lacrymaux (larmes artificielles ou collyre) pour

Trop de temps passé sur les écrans peut entraîner des douleurs oculaires gênantes. Comment les éviter ?

Une carence en vitamine A peut aussi être à l’origine de la sécheresse oculaire. Indispensable à une bonne irrigation de l’œil, la vitamine A se trouve dans un certain nombre d’aliments, comme les jaunes d’œuf, le foie de veau, le beurre, la viande, le poisson ou les fruits et légumes. Un repère ? Manger des fruits et des légumes de couleur jaune ou orange (carottes, abricots, tomates, mangues…) riches en bêta-carotène, précurseur de la vitamine A.

PRENDRE SOIN DE SES YEUX

hydrater vos yeux en cas de besoin.– Enfin, éteignez tous vos écrans trois quarts d’heure avant d’aller dormir. Pour reposer vos yeux, il vaut mieux lire un livre !

Merci à Guillaume Argentin, orthoptiste à Paris 11e. ■

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n° 100 | Territoire mutuel – 17DÉCEMBRE 2014

LA MNT ET VOUS / GUIDE%

ACCOMPAGNEMENT SOCIAL

Difficultés sociales ? La MNT vous accompagneFace au handicap, à la perte d’autonomie ou à des difficultés financières, on se trouve parfois démuni. La MNT vous aide à trouver des solutions avec sa plateforme téléphonique gratuite de services et de conseils à ses adhérents, Ligne claire.Le témoignage de trois adhérents de la MNT qui l’ont appelée…(1)

André, 52 ans, secrétaire de mairie

« Devenu malentendant, j’avais besoin d’un équipement auditif pour continuer à accueillir du public. En appelant les conseil-lers de Ligne claire pour faire analyser mon devis, ils m’ont orienté vers la MDPH(2) afin de faire reconnaître mon handicap. Aujourd’hui, cette reconnaissance m’ouvre le droit à la presta-tion de compensation du handicap ainsi qu’à une aide du fonds d’insertion des personnes handicapées de la fonction publique. »

Florence, 40 ans, comptable

« Je suis atteinte d’une maladie très invalidante, la sclérose en plaques. À mon retour de l’hôpital, j’ai été contrainte de deman-der une aide financière à la MNT pour l’aménagement de mon domicile et l’achat d’un fauteuil roulant. L’assistante sociale de la plateforme téléphonique de conseils de la MNT, Ligne claire, m’a appris que je pouvais bénéficier d’aides de divers autres organismes me permettant d’aménager mon domicile et de faire face à certains frais comme l’achat du fauteuil roulant. » POUR EN SAVOIR PLUS

Le service accompagnement social de la MNT a pour objectif de vous informer et de vous aiguiller dans vos démarches lorsque vous vous trouvez en difficulté. Les téléconseillers et l’équipe sociale de la plateforme Ligne claire peuvent orienter et répondre à toutes vos questions sur le retour à domicile après une hospitalisation, les difficultés d’accès aux soins, les démarches liées au handicap, la prise en charge de la dépendance…

Posez vos questions au

du lundi au vendredi de 8h à 20h et le samedi de 9h à 17h (horaires de métropole).

Martine, 65 ans, agent d’accueil à la retraite

« Depuis quelques années bénéficiaire d’une petite retraite, mon budget serré me conduit parfois à renoncer à me soigner. Il y a peu de temps, j’ai appelé Ligne claire pour connaître mes droits. Le conseiller m’a aidée à faire le tour de ma situation sociale et financière pour vérifier que je bénéficiais bien de toutes les aides auxquelles j’avais droit pour m’en sortir financièrement. Il m’a invitée à demander une aide au logement, aide à la com-plémentaire santé, minorations de cotisation de la mutuelle… » Grâce à ces conseils je m’en sors beaucoup mieux financière-ment aujourd’hui. En plus, dans le cadre de l’Aide à la complé-mentaire santé je bénéficie également de tarifs médicaux sans dépassement d’honoraires et de la dispense d’avance de frais sur la partie prise en charge par l’Assurance maladie, tout comme d’un tarif social pour l’électricité et le gaz… ■

(1) Les propos sont réels, mais pour des raisons de confidentialité les prénoms ont été modifiés.(2) Maison départementale des personnes handicapées.

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Dans nos 100 numéros, vous avez…

bénéficié de la proximité et de la disponibilité des équipes de la MNTDepuis le temps de ses pionniers, installés place Baudoyer dans le IVe arrondissement de Paris, la MNT n’a cessé de renforcer le professionnalisme de ses services pour mieux vous servir au quotidien. Aujourd’hui, plus de 1 000 collaborateurs travaillent au siège ou au sein des 83 sections départementales, proches de vous.

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18 – Territoire mutuel | n° 100

Participation financière des collectivités un bilan encore insuffisantLe nombre de vos employeurs qui participent financièrement à votre protection sociale complémentaire a augmenté, en santé comme en prévoyance ! Mais vous êtes encore une minorité à en bénéficier réellement, le dialogue social est limité et la solidarité entre actifs et retraités est insuffisamment efficace. Focus sur les principaux résultats des deux enquêtes menées, en juillet dernier, par le cabinet GMV Conseil pour la MNT(1).

E n 2014, 41 % des col-lectivités participent financièrement en santé

(20 % en 2013) et 58 % en pré-voyance (28 % en 2013) ! Cette nette progression de l’engage-ment de l’employeur public dans la protection sociale est une bonne nouvelle pour les territoriaux. Mais la majorité d’entre eux ne bénéficient pas de cette participation : seule-ment 37 % en santé et moins de 40 % en prévoyance.Bien du chemin reste donc à parcourir ! En santé pour se rapprocher de la situation du

secteur privé, avec la complé-mentaire santé d’entreprise obligatoire en janvier 2016 ; et en prévoyance pour aller vers la généralisation de la couverture à tous les agents, afin de les protéger d’une lacune de leur statut et faire face à l’augmentation conti-nue du nombre d’arrêts de travail de plus de trois mois.

Une minorité d’agents bénéficiairesPar ailleurs, la proportion des territoriaux qui bénéficient

de la participation est très inégale selon les collectivités. Cette situation soulève deux problèmes : une situation d’iniquité entre agents au sein d’une même collectivité, entre ceux qui bénéficient de la par-ticipation et ceux qui n’en bénéficient pas ; un problème de mutualisation permettant d’obtenir des tarifs modérés et stables dans la durée. Autre résultat décevant de ces enquêtes : les montants des participations restent limités et surtout très diffé-rents selon les collectivités. En

santé, le montant moyen est de 24,50 euros. Mais il est très inéquitablement réparti : un quart des collectivités donnent moins de 10 euros par mois, un quart plus de 35. Le mon-tant de la participation aug-mente avec la taille de la col-lectivité. Au sein d’une même collectivité, il est identique pour un tiers des agents. Pour les autres, il varie en fonction notamment de la composition familiale, du taux de cotisa-tion et de l’indice. Cependant, moins de la moitié des ter-ritoriaux s’estiment satisfaits

moins de 10 €

10 € à 14 €

15 € à 19 €

20 € à 24 €

25 € à 29 €

moins de 5 €

5 € à 9 €

10 € à 14 €

14 € à 20 €

plus de 20 €

30 € à 34 €

plus de 35 €

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moins de 10 €

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23 %En santéAujourd’hui, quel montant de participation maximum

votre collectivité a-t-elle affecté par agent à leur complémentaire santé ?

En prévoyanceAujourd’hui, quel montant de participation maximum

votre collectivité a-t-elle affecté par agent à leur couverture prévoyance ?

LA MNT ET VOUS / À VOS CÔTÉS

PROTECTION SOCIALE

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n° 100 | Territoire mutuel – 19DÉCEMBRE 2014

Les collectivités locales privilégient la labellisation : 64 % en santé et 51 % en prévoyance. Les autres optent pour la convention de participation dont le volume augmente, principalement du fait du nombre de petites collectivités rattachées à l’un des centres de gestion ayant décidé de lancer une convention de participation. Or les critères d’évaluation des offres de convention de participation font souvent une place négligeable à la solidarité, pourtant motivation essentielle de la loi, par rapport au prix et favorisent ainsi le dumping tarifaire, notamment en prévoyance. La labellisation, elle, respecte le choix de l’agent. Surtout, elle a fait la preuve de sa souplesse et permet de mieux préserver la solidarité.

LABELLISATION PRIVILÉGIÉE

du montant proposé par sa collectivité.

Des montants inégaux et limitésEn prévoyance, le montant moyen de la participation est de 14,30 euros, en recul par rapport à 2013 et, là encore, inégalement réparti (9 % des collectivités donnent moins de 5 euros par mois). Les modali-tés de participation sont très différentes de la santé. La par-ticipation est la même pour tous les agents dans la moitié des cas. Pour les autres, elle varie en fonction de l’indice et du temps de travail. Un agent sur cinq est insatisfait du mon-tant de la participation de sa collectivité.Ces résultats montrent que l’objectif social, raison d’être de la participation employeur, est encore très inégalement atteint. D’après la loi, la par-ticipation se justifie d’abord comme une aide sociale, mais seulement 38 % des collec-tivités l’inscrivent dans leur politique sociale. Le dialogue social, pourtant obligatoire, reste le parent pauvre du dispositif. La consultation du comité technique, exigée par la loi, n’est réalisée que dans 18 % des cas en santé et

43 % en prévoyance. Les ter-ritoriaux sont, pour leur part, consultés une fois sur trois en santé, moins d’une fois sur deux en prévoyance.

Un dialogue social insuffisantEnfin, le dispositif de partici-pation ne permet pas, mal-heureusement, de garantir une solidarité effective entre actifs et retraités en santé. En effet, 37 % des collectivités ignorent que les contrats santé doivent comporter des mécanismes de solidarité entre les uns et les autres. Seulement 20 % des collecti-vités ayant mis en place une convention de participation en ont informé leurs agents. Ainsi, seule une minorité de retraités (8 %) ont demandé à bénéficier du dispositif, contrairement à ce que pré-voit la loi. Le nouveau cadre juridique sera évalué par l’État fin 2015.

(1) Étude décideurs : 402 enquêtes réalisées par téléphone auprès d’un échantillon représentatif de décideurs RH des collectivités territoriales, du 23 juin au 18 juillet 2014, et l’étude agents : 501 enquêtes réalisées par téléphone auprès d’un échantillon représentatif d’agents de la fonction publique territoriale (FPT) et 101 auprès d’agents retraités de la FPT, du 23 juin au 18 juillet 2014.

Hausse des arrêts de travail de plus de trois moisLa MNT constate en 2013 une nouvelle dégradation de la santé au travail des agents territoriaux. Le nombre d’arrêts de plus de trois mois déclarés par rapport au nombre d’agents couverts a augmenté de 7 % en 2013 (+ 28 % de 2008 à 2013).Cette dégradation du risque, liée non pas à un absentéisme de circonstance mais à l’augmentation de la gravité des absences pour maladie, est également constatée par les principaux intervenants sur l’assurance du risque statutaire, avec l’enregistrement d’une progression de 32 % entre 2008 et 2013 de la durée moyenne des arrêts en maladie ordinaire, d’après Sofcap.

Congés longue maladie : une forte hausseDe même, la part des congés de longue maladie/longue durée augmente régulièrement. En 2003, ils touchaient 5 agents sur 1 000 chaque année ; en 2013, ils concernent 6 agents sur 1 000, soit une hausse de 20 % de la fréquence.Par ailleurs, le nombre de mises en disponibilité d’office progresse très régulièrement avec pour effet d’augmenter la durée d’indemnisation en incapacité de travail. La progression sur la période 2008/2013 de ces dossiers constatée par la MNT est de 25 %.L’évolution de la garantie invalidité, qui suit dans le temps la garantie incapacité dont elle est le relais, est directement impactée par celle de l’incapacité de travail. Les passages en invalidité ont lieu en moyenne trois ans après la date de l’arrêt de travail, pour un assuré âgé de 54 ans en moyenne. Ces constats sont cohérents avec les statistiques de la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales (CNRACL), qui donnent un âge moyen à l’entrée en invalidité de près de 55 ans.

Cette situation s’annonce durableElle est, en effet, d’abord liée à l’âge. Les agents les plus âgés sont ceux qui connaissent les arrêts de travail les plus longs. Or la population territoriale se caractérise par un vieillissement marqué par rapport aux autres fonctions publiques et au secteur privé. Cette situation est aussi la conséquence de la pénibilité des métiers, les collectivités connaissant une forte proportion d’emplois techniques et physiques.

100e numero

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Dans nos 100 numéros, vous avez…suivi les actions de la MNT en faveur des territoriauxDepuis 50 ans, la MNT ne cesse d’agir pour favoriser l’accès à la protection sociale de TOUS les agents territoriaux. C’est ainsi que ses adhérents ont patiemment construit ensemble des dispositifs solidaires en santé comme en prévoyance ; et qu’elle agit pour les préserver en adaptant le cadre juridique de la participation financière de l’employeur territorial, ou en militant pour une généralisation de la couverture prévoyance à tous les agents.

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Dans nos 100 numéros, vous avez…participé à la vie démocratique de votre mutuelleParce qu’à la MNT les adhérents décident eux-mêmes de l’avenir de leur mutuelle, ils sont informés au fil des pages de Territoire Mutuel de la vie des sections et des grandes décisions prises lors de l’assemblée générale. Ils sont invités à s’exprimer, notamment lors des élections de leurs représentants à l’AG et lors de leurs assemblées de section.

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PRIX SANTÉ AU TRAVAIL 2014

Le palmarès de cette 4e édition1er prix : ville des Ponts-de-Cé (49), diminution de la pénibilité au tra-vail dans l’entretien des locaux et réduction du risque TMS.2e prix : conseil général de la Seine-Saint-Denis (93), évaluation et prévention des risques psycho-ciaux : articuler et équilibrer les démarches et les exigences opé-rationnelles de dialogue social et scientifique.3e prix : conseil général de la Somme (80), démarche de préven-tion du risque alcool au travail.

Mention spéciale : ville de La Rochelle (17), sensibilisation sur l’ensemble des risques profes-sionnels « Prev’risk, que la parole tourne ! »

ADHÉRENTS DE LA SECTION EURE-ET-LOIR (28)

Changement d’horairesD epuis le 1er novembre der-

nier, les horaires de votre section ont changé. Désormais, nos agents vous accueillent du lundi au vendredi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30 au 11 rue Jean-Rostand à Mainvil-liers.Nous vous rappelons que pour un traitement optimisé de vos rem-boursements, vos demandes sont à envoyer directement au centre de traitement de la MNT :

MNTCentre de traitement3 avenue CondorcetCS 6007069623 Villeurbanne Cedex

COMITÉ JEUNES

Un plan pour les futures générations de militants

Les membres du Comité Jeunes de la MNT se sont réunis le 16 sep-tembre dernier à Paris autour de leur président Mathieu Fortin et en présence d’Alain Doyen, secré-taire général de la mutuelle, res-ponsable du pôle vie mutualiste. L’objectif ? Faire le point ensemble des grandes actions à mener dans le cadre du « Plan Jeunes ».Aujourd’hui, 1 500 agents de la fonction publique territoriale s’investissent de manière béné-vole à la MNT pour participer aux évolutions du système de santé et de protection sociale.

Ce choix militant est un héritage précieux qu’il faut renforcer et transmettre aux futures généra-tions de militants. C’est pourquoi le Comité Jeunes a mis en place le « Plan Jeunes ». Comme eux, si vous avez moins de 40 ans, devenez « un jeune militant » de votre mutuelle : vous agirez très concrètement en faveur de la santé, du bien-être et de la protec-tion sociale de vos collègues.

Renseignements : [email protected] et [email protected]

LA MNT ET VOUS / AU CŒUR DES RÉGIONS

ECTIVITÉ

QUATRIÈME ÉDITION 2014

Hommage à Jean-Jacques DretChers amis,J’ai l’immense douleur de vous faire part du décès, le 10 octobre dernier, de notre ami Jean-Jacques Dret, président de notre section première couronne d’Île-de-France, grand militant de la Mutua-lité. Jean-Jacques avait 61 ans.En raison d’une double infection pulmo-naire, il avait été hospitalisé à Tours, où il

se trouvait pour les journées de rentrée de la FNMF. Jean-Jacques Dret était un militant incontournable de la MNT dont il présidait la section de la première couronne parisienne. Il était venu à la mutua-lité par le syndicalisme à la CFDT mais avait par la suite orienté son engagement principal vers le mutualisme, même s’il était actif par ailleurs dans de nombreuses associations. Administrateur de la Mutualité d’Île-de-France, il la représentait au Ceser(1) et à la Cress(2), en militant passionné de l’économie sociale et solidaire. Il présidait également la délégation de la MFP pour la Seine-Saint-Denis et avait été membre de la commission de contrôle de la FNMF.

Alain Gianazza, président général de la MNT

(1) Comité économique, social et environnemental régional(2) Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire

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n° 100 | Territoire mutuel – 21DÉCEMBRE 2014

VIE MILITANTE

Participez à votre assemblée de section !Durant l’automne, la plupart des assemblées de section de la MNT ont eu lieu. Ces réunions annuelles vous ont présenté l’actualité locale de votre mutuelle et les décisions prises lors de l’Assemblée générale. Elles vous ont aussi permis de participer aux réflexions nationales. Les trois mots clés de la MNT y prennent donc tout leur sens : proximité, militantisme et démocratie mutualiste. Reportage en Côte-d’Or.

A uxonne, petite ville bourguignonne bor-dée par la Saône, au

sud-est de Dijon, est fière de sa vaste forêt et de son patri-moine historique. Dans la salle communale baignée par un soleil d’automne, la cinquan-taine d’adhérents de la MNT suit attentivement le rapport moral de la présidente délé-guée de Côte-d’Or, Aline Ronot, le rapport financier du tréso-rier, Jacques Combepine, et la vie de la section exposée par sa secrétaire, Laure Chevailler. « Nous avons envie de savoir ce que finance notre cotisa-tion, de connaître l’état de la mutuelle et de comprendre les évolutions, témoignent Pierre et Jacqueline Lamare, retraités et adhérents MNT. C’est pour-quoi nous venons tous les ans. »

Savoir, comprendre, questionnerAlain Gianazza, président général de la MNT, commente ensuite les décisions prises lors de la dernière Assemblée générale nationale et insiste sur l’importance d’encourager les adhérents encore en acti-vité professionnelle à venir aux assemblées et à participer aux conseils de section. Un appel aux jeunes qui touche Karine Chapelotte, 44 ans, DRH à la mairie d’Auxonne, adhérente et correspondante mutualiste.

« Je cherche ici des informations à relayer auprès de mes collè-gues. Les jeunes ne se rendent pas compte qu’ils sont mal pro-tégés en cas d’accident. Avec un demi-traitement, c’est vite fait de se retrouver au centre d’action sociale ! »Quant à Martine Thibault, rédacteur à la mairie d’Arnay-le-Duc, adhérente et corres-pondante, elle apprécie aussi de rencontrer d’autres col-lectivités et le personnel de la MNT. Ces échanges avec les élus et les salariés de la section, de la région, voire du siège national, permettent aux adhérents de prendre part aux réflexions qui remonteront

ensuite lors de l’assemblée générale suivante.

Échanger, partager, relayerEn fin de séance, l’Associa-tion française des diabétiques de Côte-d’Or informe les par-ticipants sur cette maladie et propose un test de dépistage : une action de prévention qui intéresse Jean-Pierre Charnay, directeur technique de la ville de Genlis. « Ayant bénéficié du maintien de salaire de la MNT, je viens dorénavant à l’assemblée de section par reconnaissance. Et les infor-mations que je récolte ici me permettent de répondre à des

Lors de l’assemblée de section, les adhérents peuvent poser directement leurs questions aux élus du conseil de section et aux salariés de la MNT.

Chacune des 83 sections de la MNT organise une assemblée de section une fois par an. Retrouvez, chaque année, leurs dates dans votre Territoire Mutuel de juin.

collègues qui veulent changer de mutuelle pour gagner trois euros… »Après un déjeuner convivial, visite guidée du cœur histo-rique d’Auxonne dont l’an-cien logis des ducs de Bourgogne devenu l’hôtel de ville… L’hôtel de ville, le cœur historique de notre mutuelle.

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QUESTIONS / RÉPONSES

RÉPONSE RÉPONSE

C’est ce que l’on appelle une « médecine douce » ou pratique manuelle « non convention-nelle » à visée thérapeutique. Cette approche thérapeutique traite, par des manipulations manuelles, certains dysfonc-tionnements du corps humain. Certains actes peuvent nécessi-ter une prescription médicale, elle peut être efficace sur les douleurs articulaires en général et les lombalgies en particulier.

Sur les conseils de son médecin traitant, on peut aussi consul-ter un ostéopathe après une chute, un léger accident de voi-ture ou une opération chirurgi-cale. L’Académie de médecine a récemment admis cette pra-tique à l’hôpital pour aider à supporter des symptômes de maladies graves, mais toujours sous strict contrôle médical et dans le cadre du protocole de soins.

Les actes d’ostéopathie ne sont pas remboursés par l’As-surance maladie, quel que soit le professionnel qui les exé-cute. Dans le cadre du parte-nariat signé avec Ligne claire pour la MNT, les ostéopathes conventionnés s’engagent à facturer chaque consultation au tarif de 50 euros. C’est un tarif préférentiel et maîtrisé par rapport à ce qui est cou-ramment pratiqué. Tous les

adhérents de la MNT peuvent bénéficier de cette prise en charge(1). Après envoi de l’ori-ginal de la facture du praticien au centre de traitement des adhérents à Villeurbanne(2), ils seront remboursés entre 45 à 135 euros par an selon les garanties souscrites qui doivent prévoir le versement d’un « forfait médecines douces ».

Appelez la plateforme de conseils et de services de la MNT, Ligne claire, au 09 74 75 30 30 (prix d’un appel local), pour obtenir le nom d’un ostéopathe conven-tionné dans votre ville ou votre département. Les conseillers sont à votre dis-position du lundi au vendredi de 8 h à 20 h et le samedi de 9 h à 17 h (horaires de métropole).

(1) Sauf les adhérents aux garanties Hospitalisation et Essentielle sans module complémentaire.(2) Envoyer votre facture à MNT, Centre de traitement, 3 avenue Condorcet, CS 60070, 63623 Villeurbanne cedex. Si vous habitez dans les départements 31, 33, 44, 66, 69 et 973, adressez-vous à votre section MNT (Coordonnées sur votre carte de mutuelle ou sur www.mnt.fr « ma section départementale » (en bas de l’écran).

RÉPONSE

Ils ont la garantie de bénéfi-cier d’un réseau de 500 ostéo-pathes reconnus et titulaires d’un diplôme obtenu après une formation de cinq ans dans l’une des écoles agréées et inscrits en tant que pra-ticiens auprès de l’Agence régionale de santé. Ils doivent avoir souscrit une assurance responsabilité civile et professionnelle pour l’exercice de l’ostéopathie. Enfin, les médecins ou les

kinési thérapeutes exerçant cette pratique en complé-ment de leur activité prin-cipale doivent s’engager à ne pas considérer la séance d’ostéopathie comme une consultation remboursée par l’Assurance maladie.

Q : Quels sont les avantages de ce nouveau réseau pour les adhérents MNT ?

Un nouveau réseau d’ostéopathes reconnu par la MNTDébut 2015, les adhérents de la MNT auront accès à un réseau national de soins d’ostéopathie à travers la plateforme téléphonique de conseils santé de la MNT, Ligne claire. Les praticiens ont été sélectionnés sur des critères de qualité et de formation. Les adhérents MNT bénéficieront d’un tarif préférentiel et maîtrisé dans le cadre de ce réseau.

Q : Qu’est-ce que l’ostéopathie ?

Q : Quelle est la prise en charge pour l’adhérent ?

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n° 100 | Territoire mutuel – 23DÉCEMBRE 2014

09 72 72 02 02(prix d’un appel local)

| OURSLe magazine trimestriel des adhérents de la Mutuelle Nationale Territoriale. | Directeur de la publication : Alain Gianazza. | Directeur délégué : Jérôme Saddier. | Rédacteur en chef : Pierre Bernard. | Comité éditorial : Laurent Adouard, Marc Bertolini, Dominique Blot, Emmanuelle Chen-Huard, Amandine Davy, Catherine Devillard, Michel Gourmelen, Jean-François Tomé, Valérie Vrillon. | Conception et réalisation : Tagaro DDB – Corinne Boullier-Egehan – 01 53 32 53 79 – Rédaction : Emmanuelle Chen-Huard, Amandine Davy, Emmanuelle Gautier, Delphine Goater, Marie-Astrid de Roquefeuil. | Crédits photos : Philippe Bauduin (pages 8 et 9), Philippe Cibille (page 4), Arnaud Dauphin/Capa (page 5 et page 21), iStock by Getty Images. | Direction de la rédaction : 7, rue Bergère – 75009 Paris – fax : 01 44 83 12 70 – site internet : www.mnt.fr | Impression : SIB – 62200 Boulogne-sur-Mer. | Numéro de CPPAP : 1 118 M 06 758. | Membre de la FNPS, du SPS et de l’ANPCM. | Abonnement annuel : 4 numéros – 3,04 €. Dépôt légal : 4e trimestre 2014.

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ECTIVITÉ

QUATRIÈME ÉDITION 2014

100e numero

'Dans nos 100 numéros, vous avez…

bénéficié de nouveaux servicesLa MNT est au service des agents territoriaux pour les soutenir et les accompagner dans les grands moments de leur vie, tout au long de leur carrière et pendant leur retraite. La mutuelle ne cesse d’améliorer les services aux adhérents : plateforme téléphonique de conseil santé, comparateur de devis dentaires et optiques, accompagnement social, action sociale, services d’assistance, services en ligne, réseaux de professionnels de santé à prix avantageux…

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100e La MNT est au cœur de la protection sociale des 1,8 million d’agents territoriaux et est fière de les protéger avec des couvertures de qualité en santé et prévoyance depuis 50 ans.

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