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Le rire, c’est bon pour la santé ! page 12 LA MNT À VOS CÔTÉS NUMÉRO / 92 DÉCEMBRE 2012 0,76 TERRITOIRE MUTUEL JARDINIERS TERRITORIAUX Un métier pas si bucolique que ça page 10 ÉTUDE MÉDIASCOPIE Les Français et leurs collectivités : une perception très positive page 6 LA MNT ET VOUS De nouveaux services en ligne page 18

TERRITOIRE MUTUEL N°92

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Magazine destinée aux adéhrents MNT

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Page 1: TERRITOIRE MUTUEL N°92

Le rire, c’est bon pour la santé !page 12

LA MNT À VOS CÔTÉS

NUMÉRO / 92 DÉCEMBRE 2012 — 0,76 €

TERRITOIREMUTUEL

JARDINIERS TERRITORIAUX

Un métier pas si bucolique que çapage 10

ÉTUDE MÉDIASCOPIE

Les Français et leurs collectivités : une perception très positivepage 6

LA MNT ET VOUS

De nouveaux services en ligne page 18

Page 2: TERRITOIRE MUTUEL N°92

n° 92 | Territoire mutuel – 3DÉCEMBRE 2012

Sommaire

SANS DÉTOUR

JOUR APRÈS JOUR

PAGE 4 ZIGZAGACTUALITÉSL’accès aux soins, première priorité des Français.30 minutes d’exercice par jour suffisent !Une enquête en ligne sur les cantines scolaires.Allô service public.Ados et nouvelles technos.

PAGE 5 VIE PRATIQUEMÉDIATIONEn cas de litige, demandez de l’aide !

PAGE 6 TERRITORIAUXÉTUDE MÉDIASCOPIEUne perception positive des collectivités.

PAGE 8 ON EN PARLECO-CONSOMMER ET PARTAGER LES USAGESUn budget réduit, la convivialité en plus.

SANTÉ

PAGE 10 SOCIÉTÉÉTUDE DE L’OBSERVATOIRE SOCIAL TERRITORIALPlein phare sur les jardiniers territoriaux.

PAGE 12 PRÉVENTIONLE RIREC’est bon pour la santé !

PAGE 14 TROUBLES DE L’AUDITIONAïe les oreilles !

LA MNT & VOUS

PAGE 15 GUIDEPROTHÈSES AUDITIVESMieux entendre, c’est essentiel !

PAGE 16 LES RÉSIDENTS DES DOMVos garanties d’assistance.

PAGE 17 À VOS CÔTÉSDÉPASSEMENTS D’HONORAIRESPourquoi les mutuelles se battent.

PAGE 18 LA MNT ET LE WEBDe nouveaux services en ligne pour les adhérents et les collectivités.

PAGE 20 AU CŒUR DES RÉGIONS

PAGE 22 QUESTIONS/RÉPONSES

Grâce à la MNT, bénéficiez d’une offre « spécial adhérent » www

Retrouvez en page 23 le détail des nouveautés en ligne sur mnt.fr

Jean-Pierre MoreauPrésident général de la MNT.

Depuis le 31 août, les listes des contrats labellisés sont publiées sur le site de la DGCL notamment. Notre crainte sur l’information des retraités est confir-

mée, et même certains partenaires sociaux qui, par ailleurs, prônent l’imposition par l’employeur d’un seul opérateur, déplorent le simulacre de choix mis en place aujourd’hui. Le seul support est Internet et nombreux sont ceux qui n’y ont pas accès. Ainsi, comme nous l’avons dénoncé, l’esprit de la loi qui mettait en avant l’objectif social du nouveau dispositif est battu en brèche entraînant une destruction de la solidarité nationale, donc une précarité encore plus grande pour les plus faibles.

Il vous appartient, vous adhérents de la MNT, vous militants de notre Mutuelle, qui avez été informés par tous les moyens depuis plus d’un an, dans les Assemblées départementales, dans notre journal Territoire Mutuel, d’aider, d’expliquer à ceux qui aujourd’hui s’inquiètent souvent à juste titre. C’est par une action réfléchie, concertée, responsable que vous pourrez impo-ser à vos employeurs ou ex-employeurs les procédures qui vous semblent les plus proches du respect de vos intérêts immédiats et futurs. La labellisation, c’est-à-dire la normalisation de la situa-tion actuelle avec en plus l’aide de l’employeur est, à nos yeux, la meilleure solution. Quant à la convention de participation, elle est acceptable en prévoyance si la sécurité des contrats est assu-rée dans le temps, dans tous les cas et toutes les situations. Ce qui est valable pour les conventions MNT, mais beaucoup plus risqué et aléatoire pour les autres opérateurs qui font aujourd’hui du « dumping (1) » tarifaire.

Les exemples sont nombreux de dénonciation ou de non renou-vellement de contrats dans des délais très courts, laissant les agents dans le désarroi et l’inquiétude.

Alors soyez vigilants, interrogez vos employeurs. Exigez des engagements, des sécurités, la cotisation n’est qu’un élément du contrat et c’est vous qui la fixez lors des Assemblées géné-rales, en toute démocratie et en toute responsabilité. Vous devez conserver ce droit.

Enfin, soyez assurés que votre mutuelle sera plus que jamais à vos côtés. Que 2013 soit pour vous et votre famille une bonne année.(1) Ventes à perte.

EXIGEZ DES ENGAGEMENTS

Page 3: TERRITOIRE MUTUEL N°92

n° 92 | Territoire mutuel – 3DÉCEMBRE 2012

Sommaire

SANS DÉTOUR

JOUR APRÈS JOUR

PAGE 4 ZIGZAGACTUALITÉSL’accès aux soins, première priorité des Français.30 minutes d’exercice par jour suffisent !Une enquête en ligne sur les cantines scolaires.Allô service public.Ados et nouvelles technos.

PAGE 5 VIE PRATIQUEMÉDIATIONEn cas de litige, demandez de l’aide !

PAGE 6 TERRITORIAUXÉTUDE MÉDIASCOPIEUne perception positive des collectivités.

PAGE 8 ON EN PARLECO-CONSOMMER ET PARTAGER LES USAGESUn budget réduit, la convivialité en plus.

SANTÉ

PAGE 10 SOCIÉTÉÉTUDE DE L’OBSERVATOIRE SOCIAL TERRITORIALPlein phare sur les jardiniers territoriaux.

PAGE 12 PRÉVENTIONLE RIREC’est bon pour la santé !

PAGE 14 TROUBLES DE L’AUDITIONAïe les oreilles !

LA MNT & VOUS

PAGE 15 GUIDEPROTHÈSES AUDITIVESMieux entendre, c’est essentiel !

PAGE 16 LES RÉSIDENTS DES DOMVos garanties d’assistance.

PAGE 17 À VOS CÔTÉSDÉPASSEMENTS D’HONORAIRESPourquoi les mutuelles se battent.

PAGE 18 LA MNT ET LE WEBDe nouveaux services en ligne pour les adhérents et les collectivités.

PAGE 20 AU CŒUR DES RÉGIONS

PAGE 22 QUESTIONS/RÉPONSES

Grâce à la MNT, bénéficiez d’une offre « spécial adhérent » www

Retrouvez en page 23 le détail des nouveautés en ligne sur mnt.fr

Jean-Pierre MoreauPrésident général de la MNT.

Depuis le 31 août, les listes des contrats labellisés sont publiées sur le site de la DGCL notamment. Notre crainte sur l’information des retraités est confir-

mée, et même certains partenaires sociaux qui, par ailleurs, prônent l’imposition par l’employeur d’un seul opérateur, déplorent le simulacre de choix mis en place aujourd’hui. Le seul support est Internet et nombreux sont ceux qui n’y ont pas accès. Ainsi, comme nous l’avons dénoncé, l’esprit de la loi qui mettait en avant l’objectif social du nouveau dispositif est battu en brèche entraînant une destruction de la solidarité nationale, donc une précarité encore plus grande pour les plus faibles.

Il vous appartient, vous adhérents de la MNT, vous militants de notre Mutuelle, qui avez été informés par tous les moyens depuis plus d’un an, dans les Assemblées départementales, dans notre journal Territoire Mutuel, d’aider, d’expliquer à ceux qui aujourd’hui s’inquiètent souvent à juste titre. C’est par une action réfléchie, concertée, responsable que vous pourrez impo-ser à vos employeurs ou ex-employeurs les procédures qui vous semblent les plus proches du respect de vos intérêts immédiats et futurs. La labellisation, c’est-à-dire la normalisation de la situa-tion actuelle avec en plus l’aide de l’employeur est, à nos yeux, la meilleure solution. Quant à la convention de participation, elle est acceptable en prévoyance si la sécurité des contrats est assu-rée dans le temps, dans tous les cas et toutes les situations. Ce qui est valable pour les conventions MNT, mais beaucoup plus risqué et aléatoire pour les autres opérateurs qui font aujourd’hui du « dumping (1) » tarifaire.

Les exemples sont nombreux de dénonciation ou de non renou-vellement de contrats dans des délais très courts, laissant les agents dans le désarroi et l’inquiétude.

Alors soyez vigilants, interrogez vos employeurs. Exigez des engagements, des sécurités, la cotisation n’est qu’un élément du contrat et c’est vous qui la fixez lors des Assemblées géné-rales, en toute démocratie et en toute responsabilité. Vous devez conserver ce droit.

Enfin, soyez assurés que votre mutuelle sera plus que jamais à vos côtés. Que 2013 soit pour vous et votre famille une bonne année.(1) Ventes à perte.

EXIGEZ DES ENGAGEMENTS

Page 4: TERRITOIRE MUTUEL N°92

4 – Territoire mutuel | n° 92 n° 92 | Territoire mutuel – 5DÉCEMBRE 2012

Messieurs, 30 minutes d’exercice par jour suffisent !Une demi-heure quotidienne d’exercice physique soutenu

suffit pour faire maigrir les hommes en léger surpoids.

Dans une étude publiée par des chercheurs de l’Université

de Copenhague (1), les hommes ayant pratiqué chaque jour

30 minutes de sport ont perdu 3,6 kg en trois mois, soit plus

que ceux qui faisaient une heure de sport par jour, qui n’ont

perdu « que » 2,7 kg. Un effort modéré permet en effet de

garder toute son énergie pour les activités de la journée,

sans apport alimentaire

supplémentaire.

(1) American Journal of Physiology, août 2012.

JOUR APRÈS JOUR / ZIGZAG

Allô service public : posez votre question au 39 39Allô service public 39 39 est un service

de renseignement administratif par

téléphone, complémentaire du site

Internet service-public.fr. Pour le coût

d’un appel local depuis un poste fixe,

un opérateur répond directement à vos questions ou vous oriente, si

nécessaire, vers un service spécialisé. Papiers d’identité, voiture, travail,

santé, logement… tous les sujets administratifs peuvent être abordés, à

l’exception des dossiers personnels en cours d’instruction.

Allô service public 39 39 vous répond du lundi au vendredi de 8 h à 20 h

et le samedi de 8 h 30 à 18 h.

Ados et nouvelles technos font bon ménageLes données françaises de l’enquête HBSC (1) publiées

par l’Institut national de la prévention et de l’éducation

pour la santé (Inpes) apportent des éléments

de réponse. Facebook, Twitter, Internet et les

téléphones portables n’ont pas bouleversé la vie

des ados, qui ont une vie amicale plus riche qu’en

2006, ni leur rapport à la sexualité. En revanche,

un ordinateur, un smartphone ou une télévision

dans la chambre réduisent de 30 à 45 minutes

par jour la durée de sommeil des 11-15 ans.

Retrouvez l’étude sur www.inpes.sante.fr

(1) La santé des ados à la loupe, l’enquête internationale Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) 2010, données françaises 2012.

Une enquête en ligne sur les cantines scolairesLe Défenseur des droits a lancé une vaste enquête afin de

recueillir des témoignages sur l’accessibilité des cantines

scolaires des écoles publiques. Parents d’élèves, enfants,

personnel de restauration et élus sont invités à répondre

au questionnaire en ligne. Les parents ont-ils rencontré

des difficultés au moment de l’inscription ? Les enfants

allergiques sont-ils bien pris en compte ? Quelles sont les

sanctions en cas d’impayé ?… Les résultats de l’enquête

serviront à élaborer un guide de bonnes pratiques, qui sera

publié au printemps prochain.

Répondez à l’enquête sur www.defenseurdesdroits.fr

L’accès aux soins, première priorité des Français

Pour 47 % des Français, l’accès aux soins pour tous est la première

priorité en matière de santé. C’était l’objet du 40e Congrès de la Mutualité

Française le 20 octobre dernier au cours duquel François Hollande,

Marisol Touraine et Benoît Hamon se sont engagés à permettre à tous

les Français d’accéder à une « couverture complémentaire de qualité »

à l’horizon 2017. Devant 2 500 militants mutualistes, le Président de la

Mutualité Française, Étienne Caniard, a rappelé que l’objectif majeur

des mutuelles est le « zéro renoncement aux soins » en réduisant au

maximum les sommes restant à la charge des malades.

Accédez aux résultats de l’enquête sur www.mutualite.fr

JOUR APRÈS JOUR / VIE PRATIQUE

Des médiateurs dans les institutionsIl existe des médiateurs, parfois appelés conciliateurs, dans la plupart des administrations et des établisse-ments publics (EDF, GDF Suez, La Poste, SNCF, RATP, Assurance mala-die…), dans les différents secteurs d’activité (énergie, transport, banque, assurance, mutuelle…). Ces média-teurs sont sollicités par les clients ou les usagers qui ont déjà formulé une réclamation, mais qui ont reçu une réponse écrite dont ils ne sont pas satisfaits. Leurs coordonnées sont en général facilement accessibles sur les sites Internet de ces institutions.

Des médiateurs dans les entreprisesDe nombreuses entreprises ont également nommé un médiateur chargé de résoudre les conflits liés aux services ou aux produits qu’elles proposent. C’est un recou rs simple et gratuit pour tous les litiges avec l’entreprise. Votre banque, votre opérateur de téléphonie mobile, votre fournisseur d’accès Internet ou votre organisme de crédit dis-pose sûrement d’un service de médiation, renseignez-vous !

Une solution amiable et efficaceChoisies pour leur impartialité, ces personnalités incontestables ins-truisent les dossiers qui leur sont confiés dans des délais raisonnables, en toute confidentialité. Leur rôle est de trouver un terrain d’entente entre les deux parties qui les saisissent, afin d’éviter les délais très longs (et les démarches souvent coûteuses) des

actions en justice. Pour que le dossier ait des chances d’aboutir, il convient de formuler une demande précise, illustrée par des faits et accompa-gnée par des pièces justificatives.

Pour en savoir plus :Le Club des médiateurs des services au public :www.clubdesmediateurs.fr

Pour résoudre un conflit, il est parfois utile d’avoir recours à une tierce personne. Dans les administrations comme dans les entreprises, des médiateurs existent. Ils interviennent pour conduire à un accord entre deux parties.

En cas de litige, demandez l’aide d’un médiateur !

Pour en savoir plus sur la média-tion-conciliation, consultez la fiche pratique de l’Institut National de la Consommation, www.conso.net

LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SOINS AUSSIErreur médicale, refus de prise en charge, accès au dossier médical, internement sans consentement : quels sont les droits des patients ? Dans le domaine de la santé, le Défenseur des droits est chargé de défendre les droits et les libertés des particuliers, dans le cadre de leurs relations avec les services publics. Si vous vous estimez lésé par le fonctionnement d’un service de santé, vous pouvez saisir gratuitement le Défenseur des droits en remplissant le formulaire en ligne ou en adressant votre demande par courrier.

www.defenseurdesdroits.fr

DÉCEMBR

s technos

HBSC (1) publiées

t de l’éducation

es éléments

ternet et les

eversé la vie

riche qu’en

revanche,

télévision

5 minutes

15 ans.

nte.fr

onale 010,

harge des malades.

ur www.mutualite.fr

Page 5: TERRITOIRE MUTUEL N°92

4 – Territoire mutuel | n° 92 n° 92 | Territoire mutuel – 5DÉCEMBRE 2012

Messieurs, 30 minutes d’exercice par jour suffisent !Une demi-heure quotidienne d’exercice physique soutenu

suffit pour faire maigrir les hommes en léger surpoids.

Dans une étude publiée par des chercheurs de l’Université

de Copenhague (1), les hommes ayant pratiqué chaque jour

30 minutes de sport ont perdu 3,6 kg en trois mois, soit plus

que ceux qui faisaient une heure de sport par jour, qui n’ont

perdu « que » 2,7 kg. Un effort modéré permet en effet de

garder toute son énergie pour les activités de la journée,

sans apport alimentaire

supplémentaire.

(1) American Journal of Physiology, août 2012.

JOUR APRÈS JOUR / ZIGZAG

Allô service public : posez votre question au 39 39Allô service public 39 39 est un service

de renseignement administratif par

téléphone, complémentaire du site

Internet service-public.fr. Pour le coût

d’un appel local depuis un poste fixe,

un opérateur répond directement à vos questions ou vous oriente, si

nécessaire, vers un service spécialisé. Papiers d’identité, voiture, travail,

santé, logement… tous les sujets administratifs peuvent être abordés, à

l’exception des dossiers personnels en cours d’instruction.

Allô service public 39 39 vous répond du lundi au vendredi de 8 h à 20 h

et le samedi de 8 h 30 à 18 h.

Ados et nouvelles technos font bon ménageLes données françaises de l’enquête HBSC (1) publiées

par l’Institut national de la prévention et de l’éducation

pour la santé (Inpes) apportent des éléments

de réponse. Facebook, Twitter, Internet et les

téléphones portables n’ont pas bouleversé la vie

des ados, qui ont une vie amicale plus riche qu’en

2006, ni leur rapport à la sexualité. En revanche,

un ordinateur, un smartphone ou une télévision

dans la chambre réduisent de 30 à 45 minutes

par jour la durée de sommeil des 11-15 ans.

Retrouvez l’étude sur www.inpes.sante.fr

(1) La santé des ados à la loupe, l’enquête internationale Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) 2010, données françaises 2012.

Une enquête en ligne sur les cantines scolairesLe Défenseur des droits a lancé une vaste enquête afin de

recueillir des témoignages sur l’accessibilité des cantines

scolaires des écoles publiques. Parents d’élèves, enfants,

personnel de restauration et élus sont invités à répondre

au questionnaire en ligne. Les parents ont-ils rencontré

des difficultés au moment de l’inscription ? Les enfants

allergiques sont-ils bien pris en compte ? Quelles sont les

sanctions en cas d’impayé ?… Les résultats de l’enquête

serviront à élaborer un guide de bonnes pratiques, qui sera

publié au printemps prochain.

Répondez à l’enquête sur www.defenseurdesdroits.fr

L’accès aux soins, première priorité des Français

Pour 47 % des Français, l’accès aux soins pour tous est la première

priorité en matière de santé. C’était l’objet du 40e Congrès de la Mutualité

Française le 20 octobre dernier au cours duquel François Hollande,

Marisol Touraine et Benoît Hamon se sont engagés à permettre à tous

les Français d’accéder à une « couverture complémentaire de qualité »

à l’horizon 2017. Devant 2 500 militants mutualistes, le Président de la

Mutualité Française, Étienne Caniard, a rappelé que l’objectif majeur

des mutuelles est le « zéro renoncement aux soins » en réduisant au

maximum les sommes restant à la charge des malades.

Accédez aux résultats de l’enquête sur www.mutualite.fr

JOUR APRÈS JOUR / VIE PRATIQUE

Des médiateurs dans les institutionsIl existe des médiateurs, parfois appelés conciliateurs, dans la plupart des administrations et des établisse-ments publics (EDF, GDF Suez, La Poste, SNCF, RATP, Assurance mala-die…), dans les différents secteurs d’activité (énergie, transport, banque, assurance, mutuelle…). Ces média-teurs sont sollicités par les clients ou les usagers qui ont déjà formulé une réclamation, mais qui ont reçu une réponse écrite dont ils ne sont pas satisfaits. Leurs coordonnées sont en général facilement accessibles sur les sites Internet de ces institutions.

Des médiateurs dans les entreprisesDe nombreuses entreprises ont également nommé un médiateur chargé de résoudre les conflits liés aux services ou aux produits qu’elles proposent. C’est un recou rs simple et gratuit pour tous les litiges avec l’entreprise. Votre banque, votre opérateur de téléphonie mobile, votre fournisseur d’accès Internet ou votre organisme de crédit dis-pose sûrement d’un service de médiation, renseignez-vous !

Une solution amiable et efficaceChoisies pour leur impartialité, ces personnalités incontestables ins-truisent les dossiers qui leur sont confiés dans des délais raisonnables, en toute confidentialité. Leur rôle est de trouver un terrain d’entente entre les deux parties qui les saisissent, afin d’éviter les délais très longs (et les démarches souvent coûteuses) des

actions en justice. Pour que le dossier ait des chances d’aboutir, il convient de formuler une demande précise, illustrée par des faits et accompa-gnée par des pièces justificatives.

Pour en savoir plus :Le Club des médiateurs des services au public :www.clubdesmediateurs.fr

Pour résoudre un conflit, il est parfois utile d’avoir recours à une tierce personne. Dans les administrations comme dans les entreprises, des médiateurs existent. Ils interviennent pour conduire à un accord entre deux parties.

En cas de litige, demandez l’aide d’un médiateur !

Pour en savoir plus sur la média-tion-conciliation, consultez la fiche pratique de l’Institut National de la Consommation, www.conso.net

LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SOINS AUSSIErreur médicale, refus de prise en charge, accès au dossier médical, internement sans consentement : quels sont les droits des patients ? Dans le domaine de la santé, le Défenseur des droits est chargé de défendre les droits et les libertés des particuliers, dans le cadre de leurs relations avec les services publics. Si vous vous estimez lésé par le fonctionnement d’un service de santé, vous pouvez saisir gratuitement le Défenseur des droits en remplissant le formulaire en ligne ou en adressant votre demande par courrier.

www.defenseurdesdroits.fr

DÉCEMBR

s technos

HBSC (1) publiées

t de l’éducation

es éléments

ternet et les

eversé la vie

riche qu’en

revanche,

télévision

5 minutes

15 ans.

nte.fr

onale 010,

harge des malades.

ur www.mutualite.fr

Page 6: TERRITOIRE MUTUEL N°92

6 – Territoire mutuel | n° 92 n° 92 | Territoire mutuel – 7DÉCEMBRE 2012

ÉTUDE MÉDIASCOPIE

JOUR APRÈS JOUR / TERRITORIAUX

L’Institut Médiascopie a réalisé une enquête inédite et exclusive sur les attentes et la perception des Français concernant le rôle et la capacité d’action des communes et intercommunalités. Conclusion : des perceptions bien ancrées et certaines surprises qui pourront aider élus et collectivités dans leurs prises de décisions.

La phase de recueil des données

de l’étude s’est déroulée entre

le 19 et le 27 septembre 2012. La

méthode d’enquête “Les Mots

de” est une création exclusive de

l’Institut Médiascopie. Appliquée

à des thèmes du débat public, des

territoires, des entreprises et des

institutions, des produits ou des

marques, elle permet de faire

émerger les représentations

collectives, la “carte mentale des

Français” sur le sujet traité.

MÉTHODOLOGIE DE L’ENQUÊTE

à agir favorablement. Cette bonne perception touche autant l’action communale qu’inter-communale, preuve que cette dimension fait désormais partie du quotidien des Français.Toutefois, cette capacité d’ac-tion locale reste souvent perçue comme incomplète, rarement incontournable et suffisante en soi : seuls 9 mots recueillent plus de 7/10 sur cet axe horizontal.

Valorisation du maire et des agents communauxRegardons à présent d’un peu plus près quelques-uns des termes soumis à l’appréciation des Français. Le terme « com-mune » devance celui « d’in-tercommunalité », mais on mesure que l’échelon intercom-munal s’est bien imposé dans le paysage institutionnel. Face au mot « État », les sondés sont plus sensibles à des termes tels que « Département », « Région » ou encore « Pays », un mot

faisant référence au terroir et vecteur de proximité. En termes de capacité d’action, les communes (6,7/6,5) sont dépas-sées par la figure traditionnelle de la mairie (6,7/6,9) tandis que la préfecture (6/5,4) fait le lien entre le niveau national et les collectivités territoriales.Parmi les personnalités recon-nues de la vie communale, le maire reste le plus apprécié, mais d’autres fonctions sont également valorisées. C’est le cas des agents communaux et intercommunaux. Fait intéres-sant : ces agents suscitent le même capital sympathie que le maire lui-même ! On peut y voir le signe qu’une vision collective du partage des res-ponsabilités a pris le pas sur l’unique figure du maire, mais aussi la reconnaissance légi-time par les Français du rôle des agents territoriaux dans leur quotidien.Ainsi, parmi les postes susci-tant une forte popularité, le métier de jardinier municipal

portent un œil particulière-ment bienveillant sur les ser-vices mis à leur disposition par les agents territoriaux. Les répondants attendent des agents communaux et inter-communaux qu’ils assurent l’essentiel des services du fonctionnement de la collec-tivité. Ainsi, « l’aide aux per-sonnes handicapées », « le maintien à domicile des per-sonnes âgées », les « crèches et haltes-garderies » font par-tie des termes associés à des perceptions fortement généra-trices de mieux-être. Les « ser-vices techniques de la mairie »

sont également bien notés. Trois domaines d’actions se distinguent : « la propreté et la gestion des déchets », « la ges-tion des espaces verts » ainsi que « l’action scolaire et cultu-relle ». Enfin, la gestion des transports publics fait claire-ment partie des enjeux locaux importants pour les Français.

La désertification et les budgets cristallisent les angoissesDeux termes se distinguent par les perceptions négatives qu’ils suscitent. Tout d’abord

la peur de la « désertification rurale » fait surtout référence à la désertification médicale et à l’angoisse du renonce-ment aux soins. Face à ces menaces, des notes élevées sont attribuées à des termes comme la « création d’établis-sements sociaux ou médi-caux-sociaux ». Deuxième angoisse, la préoccupation budgétaire est également cen-trale. Si les impôts sont per-çus comme un mal néces-saire, les Français optent nettement pour la réduction des dépenses des collectivités locales.

3

4

5

6

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8

5 76Communes/groupe de communes pas capables Communes/groupe de communes capablesd’agir favorablement

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Mapping général

Une attente de concretet de pragmatisme

Les acteurs des communes et intercommunalités

La peur de la désertification

Action sociale et“vivre-ensemble”

L’échelon national

L’initiative privée dans la gestiondes services publics

Les échelons territoriaux

Les transports publics

L’action économique

Le spectre budgétaire

Une atatttttttttt ente de concreeetet de praaagmatattisme

Les acteurss des communeset intercccommunalités

La peur de la désertrttrrttificatattion

Action sociale et“vivreee-ensemble”

L’échelon natattional

L’initiatattive privée dans la gestiondes servrrvvrrvvices publics

Les échelons territoriaux

Les trararansportrttrrtts publics

L’action économique

Le spectreee budgétaireee

occupe une place embléma-tique devant celui du maire ! L’auxiliaire de puériculture, l’assistante sociale et le garde-champêtre représentent trois autres figures majeures de l’action publique locale. Sans oublier la bonne image dont bénéficie le secrétaire de mairie et le policier municipal.

Des attentes concrètes en matière d’action localeLes Français attendent des équipes municipales des réponses concrètes à leurs besoins. C’est pourquoi ils

Afin d’accroître la lisibilité des mots et ceux-ci n’obtenant jamais de note inférieure à 2,5/10 sur l’axe vertical et à 4,8/10 sur l’axe horizontal, nous avons choisi de ne visualiser, sur les deux axes correspondants, que les notes à partir de 2,5 et 4,8/10.

C’est une opération d’en-vergure. Après avoir rigoureusement sélec-

tionné un ensemble de 210 mots caractéristiques, l’Insti-tut Médiascopie a mesuré la perception d’un échantillon représentatif de 605 Français à partir de leurs réponses à deux questions portant sur deux axes spécifiques. Le pre-mier axe de l’étude a permis d’évaluer la satisfaction des citoyens : chaque mot était noté de 0 à 10 selon qu’il contribue ou non au mieux-être de la population dans le bloc communal. Le second axe des questions mesure la capa-cité d’action que les Français attribuent aux communes et intercommunalités.Globalement, les résultats de l’étude font état de représen-tations positives : 93 % des mots soumis au jugement des Français interrogés suscitent une opinion positive tant sur le plan du mieux-être que sur les capacités du bloc communal

Les Français et leurs collectivités : une perception très positive

wwwPour obtenir l’étude et les nuages de mots, rendez-vous page 23.

Page 7: TERRITOIRE MUTUEL N°92

6 – Territoire mutuel | n° 92 n° 92 | Territoire mutuel – 7DÉCEMBRE 2012

ÉTUDE MÉDIASCOPIE

JOUR APRÈS JOUR / TERRITORIAUX

L’Institut Médiascopie a réalisé une enquête inédite et exclusive sur les attentes et la perception des Français concernant le rôle et la capacité d’action des communes et intercommunalités. Conclusion : des perceptions bien ancrées et certaines surprises qui pourront aider élus et collectivités dans leurs prises de décisions.

La phase de recueil des données

de l’étude s’est déroulée entre

le 19 et le 27 septembre 2012. La

méthode d’enquête “Les Mots

de” est une création exclusive de

l’Institut Médiascopie. Appliquée

à des thèmes du débat public, des

territoires, des entreprises et des

institutions, des produits ou des

marques, elle permet de faire

émerger les représentations

collectives, la “carte mentale des

Français” sur le sujet traité.

MÉTHODOLOGIE DE L’ENQUÊTE

à agir favorablement. Cette bonne perception touche autant l’action communale qu’inter-communale, preuve que cette dimension fait désormais partie du quotidien des Français.Toutefois, cette capacité d’ac-tion locale reste souvent perçue comme incomplète, rarement incontournable et suffisante en soi : seuls 9 mots recueillent plus de 7/10 sur cet axe horizontal.

Valorisation du maire et des agents communauxRegardons à présent d’un peu plus près quelques-uns des termes soumis à l’appréciation des Français. Le terme « com-mune » devance celui « d’in-tercommunalité », mais on mesure que l’échelon intercom-munal s’est bien imposé dans le paysage institutionnel. Face au mot « État », les sondés sont plus sensibles à des termes tels que « Département », « Région » ou encore « Pays », un mot

faisant référence au terroir et vecteur de proximité. En termes de capacité d’action, les communes (6,7/6,5) sont dépas-sées par la figure traditionnelle de la mairie (6,7/6,9) tandis que la préfecture (6/5,4) fait le lien entre le niveau national et les collectivités territoriales.Parmi les personnalités recon-nues de la vie communale, le maire reste le plus apprécié, mais d’autres fonctions sont également valorisées. C’est le cas des agents communaux et intercommunaux. Fait intéres-sant : ces agents suscitent le même capital sympathie que le maire lui-même ! On peut y voir le signe qu’une vision collective du partage des res-ponsabilités a pris le pas sur l’unique figure du maire, mais aussi la reconnaissance légi-time par les Français du rôle des agents territoriaux dans leur quotidien.Ainsi, parmi les postes susci-tant une forte popularité, le métier de jardinier municipal

portent un œil particulière-ment bienveillant sur les ser-vices mis à leur disposition par les agents territoriaux. Les répondants attendent des agents communaux et inter-communaux qu’ils assurent l’essentiel des services du fonctionnement de la collec-tivité. Ainsi, « l’aide aux per-sonnes handicapées », « le maintien à domicile des per-sonnes âgées », les « crèches et haltes-garderies » font par-tie des termes associés à des perceptions fortement généra-trices de mieux-être. Les « ser-vices techniques de la mairie »

sont également bien notés. Trois domaines d’actions se distinguent : « la propreté et la gestion des déchets », « la ges-tion des espaces verts » ainsi que « l’action scolaire et cultu-relle ». Enfin, la gestion des transports publics fait claire-ment partie des enjeux locaux importants pour les Français.

La désertification et les budgets cristallisent les angoissesDeux termes se distinguent par les perceptions négatives qu’ils suscitent. Tout d’abord

la peur de la « désertification rurale » fait surtout référence à la désertification médicale et à l’angoisse du renonce-ment aux soins. Face à ces menaces, des notes élevées sont attribuées à des termes comme la « création d’établis-sements sociaux ou médi-caux-sociaux ». Deuxième angoisse, la préoccupation budgétaire est également cen-trale. Si les impôts sont per-çus comme un mal néces-saire, les Français optent nettement pour la réduction des dépenses des collectivités locales.

3

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5 76Communes/groupe de communes pas capables Communes/groupe de communes capablesd’agir favorablement

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Mapping général

Une attente de concretet de pragmatisme

Les acteurs des communes et intercommunalités

La peur de la désertification

Action sociale et“vivre-ensemble”

L’échelon national

L’initiative privée dans la gestiondes services publics

Les échelons territoriaux

Les transports publics

L’action économique

Le spectre budgétaire

Une atatttttttttt ente de concreeetet de praaagmatattisme

Les acteurss des communeset intercccommunalités

La peur de la désertrttrrttificatattion

Action sociale et“vivreee-ensemble”

L’échelon natattional

L’initiatattive privée dans la gestiondes servrrvvrrvvices publics

Les échelons territoriaux

Les trararansportrttrrtts publics

L’action économique

Le spectreee budgétaireee

occupe une place embléma-tique devant celui du maire ! L’auxiliaire de puériculture, l’assistante sociale et le garde-champêtre représentent trois autres figures majeures de l’action publique locale. Sans oublier la bonne image dont bénéficie le secrétaire de mairie et le policier municipal.

Des attentes concrètes en matière d’action localeLes Français attendent des équipes municipales des réponses concrètes à leurs besoins. C’est pourquoi ils

Afin d’accroître la lisibilité des mots et ceux-ci n’obtenant jamais de note inférieure à 2,5/10 sur l’axe vertical et à 4,8/10 sur l’axe horizontal, nous avons choisi de ne visualiser, sur les deux axes correspondants, que les notes à partir de 2,5 et 4,8/10.

C’est une opération d’en-vergure. Après avoir rigoureusement sélec-

tionné un ensemble de 210 mots caractéristiques, l’Insti-tut Médiascopie a mesuré la perception d’un échantillon représentatif de 605 Français à partir de leurs réponses à deux questions portant sur deux axes spécifiques. Le pre-mier axe de l’étude a permis d’évaluer la satisfaction des citoyens : chaque mot était noté de 0 à 10 selon qu’il contribue ou non au mieux-être de la population dans le bloc communal. Le second axe des questions mesure la capa-cité d’action que les Français attribuent aux communes et intercommunalités.Globalement, les résultats de l’étude font état de représen-tations positives : 93 % des mots soumis au jugement des Français interrogés suscitent une opinion positive tant sur le plan du mieux-être que sur les capacités du bloc communal

Les Français et leurs collectivités : une perception très positive

wwwPour obtenir l’étude et les nuages de mots, rendez-vous page 23.

Page 8: TERRITOIRE MUTUEL N°92

n° 92 | Territoire mutuel – 9DÉCEMBRE 20128 – Territoire mutuel | n° 92

JOUR APRÈS JOUR / ON EN PARLE

covoiturage. Avec deux millions de touristes nouvelle génération (dont 38 % de 18-24 ans), le site couchsurfing.org permet d’être hébergé gratuitement chez l’ha-bitant pour une ou deux nuits. Sur le site airbnb.fr, l’héberge-ment chez un particulier est payant, mais moins cher qu’à l’hôtel. Une bonne manière de vivre un pays de l’intérieur et de faire de belles rencontres. Quant aux sites de partage de voyages, covoiturage.fr et blablacar.com, ils totalisent à eux deux, deux millions de membres.

Au jeu du troc, tout le monde est gagnantTout s’échange sur le Net : des objets et des biens culturels (gchangetout.com, troctribu.com, doncontredon.fr), des livres (booktroc.com, circul-livre.blogspirit.com), des ser-vices et des compétences (seli-daire.org, troc-services.com),

des jeux vidéos (gamoniac.fr), des jardins (plantezcheznous.com) et jusqu’aux maisons (trocmaison.com, homefor-home.com), pour jouer, le temps des vacances, à être chez soi ailleurs que chez soi. Une seule règle : la confiance.

Retrouver le sens de la communautéJadis réservée aux étudiants, la colocation prend du galon. Elle séduit de plus en plus de sala-riés, notamment ceux qui tra-vaillent loin de chez eux. Et les seniors qui veulent éviter la maison de retraite s’y mettent aussi. Les sites spécialisés sont nombreux : colocation.fr, easy-coloc.com, appartager.com…

(1) C’est le titre du livre de l’économiste Anne-Sophie Novel et co-auteur, Stéphane Riot, publié en mai 2012 aux éditions Manifesto.(2) « couchsurfing » peut se traduire de l’anglais par « passer d’un canapé à l’autre ». Il fait allusion au surf sur Internet qui permet donc de trouver un canapé où dormir. Car le site permet de trouver un hébergement temporaire chez l’habitant.

Un budget réduit, la convivialité en plusConsommer collaboratif (ou « co »), c’est dans l’air du temps. Grâce aux possibilités d’interconnexion offertes par l’outil Internet, grâce aussi à sa logique de gratuité, le troc, l’échange, le don, le prêt et le co-usage pourraient bien transformer nos vies. Vive la co-révolution ! (1)

se diffuse largement, dans toutes les couches de la population. »

Utiliser un bien à plusieursLe co-usage a le vent en poupe. Sur Internet, on peut ainsi louer à peu près n’importe quoi entre particuliers, de la perceuse pour une heure de bricolage à la chèvre pour tondre son jardin de manière écologique (e-loue.com, zilok.com). On peut aussi acheter à d’autres parti-culiers des produits du jardin (cavientdujardin.com), profiter à prix riquiqui de la machine à laver de son voisin (laverfacile.

Anne-Sophie Novel, économiste de 31 ans, née avec Internet, en

est convaincue, « c’est une vraie mutation culturelle qui est en train de s’opérer. Notre vie ultra-connectée rend possible des modes de consommation qui laissent la place à plus de convivialité, de confiance entre les gens… et qui sont plus éco-los ! Pour partager un bien, un voyage ou un appartement, on compte beaucoup de 20-35 ans, qui pensent naturellement “réseau”. Mais avec la crise éco-nomique et les budgets resser-rés, le “co” est une pratique qui

© J

uli

e R

ey

Anne-Sophie NovelÉconomiste.

OPTIMISEZ AUSSI VOTRE BUDGET SANTÉ AVEC LA FAMILLE BONQUONSEILLe site www.masante-monbudget.fr annonce d’emblée la couleur : aider les territoriaux à optimiser chaque composante de leur budget santé. L’outil est sans équivalent sur la Toile. Il aide l’internaute à y voir plus clair pour choisir la juste couverture santé en fonction de ses besoins. Le site masante-monbudget fourmille aussi d’informations pratiques et de conseils sur les leviers à actionner pour réduire son « reste à charge », part des frais médicaux non couverte par la Sécurité sociale ou la mutuelle. En suivant Thierry, Coralie, Lola et Hugo Bonquonseil, la famille mascotte du site, l’internaute apprend ainsi à quelles aides financières et à quels dispositifs sociaux il peut prétendre. Calendrier des dépistages gratuits, coordonnées des plannings familiaux, adresses des centres mutualistes et écoles médicales pour bénéficier de soins moins onéreux : le site recèle une foultitude d’astuces pour réduire ses dépenses de santé sans rogner sur la qualité des soins reçus. Il met aussi l’accent sur les meilleures méthodes pour prévenir – plutôt que d’avoir à guérir – les petits et gros pépins de santé. Pour discuter d’une problématique particulière – l’approche de la retraite, le choix d’une couverture adéquate, ou celui d’une protection familiale… – les territoriaux peuvent demander à bénéficier d’un entretien téléphonique individuel avec un conseiller.

Rendez-vous vite sur le site : www.masante-monbudget.fr

fr, lamachineduvoisin.fr), de ses talents de cuisinier (super-mar-mite.com) ou de sa place de par-king (monsieurparking.com). Poussant plus loin la logique du partage, certains sites pro-posent des prêts gratuits, par exemple de matériel de puéri-culture (bebepartage.com).

Quand voyager moins cher peut rapporter grosAprès les auberges de jeunesse et l’autostop, la nouvelle façon de voyager de manière convi-viale et à bon marché passe par le couchsurfing (2) et le

CO-CONSOMMER ET PARTAGER LES USAGES

«J’emménage avec deux amis afin de partager le loyer. Et pour réduire le coût de notre déménagement, j’ai troqué la location du camion contre quelques heures de jardinage. »Julie, 32 ans , jeune agent territorial

POUR EN SAVOIR PLUSwww.co-lab.fr

Vive la Co-Révolution, éditions Manifesto, 2012

Le blog de la consommation collaborative : cocollaborative.com

Page 9: TERRITOIRE MUTUEL N°92

n° 92 | Territoire mutuel – 9DÉCEMBRE 20128 – Territoire mutuel | n° 92

JOUR APRÈS JOUR / ON EN PARLE

covoiturage. Avec deux millions de touristes nouvelle génération (dont 38 % de 18-24 ans), le site couchsurfing.org permet d’être hébergé gratuitement chez l’ha-bitant pour une ou deux nuits. Sur le site airbnb.fr, l’héberge-ment chez un particulier est payant, mais moins cher qu’à l’hôtel. Une bonne manière de vivre un pays de l’intérieur et de faire de belles rencontres. Quant aux sites de partage de voyages, covoiturage.fr et blablacar.com, ils totalisent à eux deux, deux millions de membres.

Au jeu du troc, tout le monde est gagnantTout s’échange sur le Net : des objets et des biens culturels (gchangetout.com, troctribu.com, doncontredon.fr), des livres (booktroc.com, circul-livre.blogspirit.com), des ser-vices et des compétences (seli-daire.org, troc-services.com),

des jeux vidéos (gamoniac.fr), des jardins (plantezcheznous.com) et jusqu’aux maisons (trocmaison.com, homefor-home.com), pour jouer, le temps des vacances, à être chez soi ailleurs que chez soi. Une seule règle : la confiance.

Retrouver le sens de la communautéJadis réservée aux étudiants, la colocation prend du galon. Elle séduit de plus en plus de sala-riés, notamment ceux qui tra-vaillent loin de chez eux. Et les seniors qui veulent éviter la maison de retraite s’y mettent aussi. Les sites spécialisés sont nombreux : colocation.fr, easy-coloc.com, appartager.com…

(1) C’est le titre du livre de l’économiste Anne-Sophie Novel et co-auteur, Stéphane Riot, publié en mai 2012 aux éditions Manifesto.(2) « couchsurfing » peut se traduire de l’anglais par « passer d’un canapé à l’autre ». Il fait allusion au surf sur Internet qui permet donc de trouver un canapé où dormir. Car le site permet de trouver un hébergement temporaire chez l’habitant.

Un budget réduit, la convivialité en plusConsommer collaboratif (ou « co »), c’est dans l’air du temps. Grâce aux possibilités d’interconnexion offertes par l’outil Internet, grâce aussi à sa logique de gratuité, le troc, l’échange, le don, le prêt et le co-usage pourraient bien transformer nos vies. Vive la co-révolution ! (1)

se diffuse largement, dans toutes les couches de la population. »

Utiliser un bien à plusieursLe co-usage a le vent en poupe. Sur Internet, on peut ainsi louer à peu près n’importe quoi entre particuliers, de la perceuse pour une heure de bricolage à la chèvre pour tondre son jardin de manière écologique (e-loue.com, zilok.com). On peut aussi acheter à d’autres parti-culiers des produits du jardin (cavientdujardin.com), profiter à prix riquiqui de la machine à laver de son voisin (laverfacile.

Anne-Sophie Novel, économiste de 31 ans, née avec Internet, en

est convaincue, « c’est une vraie mutation culturelle qui est en train de s’opérer. Notre vie ultra-connectée rend possible des modes de consommation qui laissent la place à plus de convivialité, de confiance entre les gens… et qui sont plus éco-los ! Pour partager un bien, un voyage ou un appartement, on compte beaucoup de 20-35 ans, qui pensent naturellement “réseau”. Mais avec la crise éco-nomique et les budgets resser-rés, le “co” est une pratique qui

© J

uli

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Anne-Sophie NovelÉconomiste.

OPTIMISEZ AUSSI VOTRE BUDGET SANTÉ AVEC LA FAMILLE BONQUONSEILLe site www.masante-monbudget.fr annonce d’emblée la couleur : aider les territoriaux à optimiser chaque composante de leur budget santé. L’outil est sans équivalent sur la Toile. Il aide l’internaute à y voir plus clair pour choisir la juste couverture santé en fonction de ses besoins. Le site masante-monbudget fourmille aussi d’informations pratiques et de conseils sur les leviers à actionner pour réduire son « reste à charge », part des frais médicaux non couverte par la Sécurité sociale ou la mutuelle. En suivant Thierry, Coralie, Lola et Hugo Bonquonseil, la famille mascotte du site, l’internaute apprend ainsi à quelles aides financières et à quels dispositifs sociaux il peut prétendre. Calendrier des dépistages gratuits, coordonnées des plannings familiaux, adresses des centres mutualistes et écoles médicales pour bénéficier de soins moins onéreux : le site recèle une foultitude d’astuces pour réduire ses dépenses de santé sans rogner sur la qualité des soins reçus. Il met aussi l’accent sur les meilleures méthodes pour prévenir – plutôt que d’avoir à guérir – les petits et gros pépins de santé. Pour discuter d’une problématique particulière – l’approche de la retraite, le choix d’une couverture adéquate, ou celui d’une protection familiale… – les territoriaux peuvent demander à bénéficier d’un entretien téléphonique individuel avec un conseiller.

Rendez-vous vite sur le site : www.masante-monbudget.fr

fr, lamachineduvoisin.fr), de ses talents de cuisinier (super-mar-mite.com) ou de sa place de par-king (monsieurparking.com). Poussant plus loin la logique du partage, certains sites pro-posent des prêts gratuits, par exemple de matériel de puéri-culture (bebepartage.com).

Quand voyager moins cher peut rapporter grosAprès les auberges de jeunesse et l’autostop, la nouvelle façon de voyager de manière convi-viale et à bon marché passe par le couchsurfing (2) et le

CO-CONSOMMER ET PARTAGER LES USAGES

«J’emménage avec deux amis afin de partager le loyer. Et pour réduire le coût de notre déménagement, j’ai troqué la location du camion contre quelques heures de jardinage. »Julie, 32 ans , jeune agent territorial

POUR EN SAVOIR PLUSwww.co-lab.fr

Vive la Co-Révolution, éditions Manifesto, 2012

Le blog de la consommation collaborative : cocollaborative.com

Page 10: TERRITOIRE MUTUEL N°92

10 – Territoire mutuel | n° 92 n° 92 | Territoire mutuel – 11DÉCEMBRE 2012

SANTÉ / SOCIÉTÉ

L’OBSERVATOIRE SOCIAL TERRITORIAL L’OST a été créé en 2009 pour étudier l’environnement social des territoriaux, favoriser leur épanouissement au travail et proposer aux décideurs des pistes d’actions managériales. Les études de l’OST animent la réflexion et le débat sur les questions sociales et sanitaires touchant les territoriaux.

En quelques années, les jardiniers territoriaux sont passés d’une

tâche d’embellissement du cadre de vie à une mission de gestion de la

biodiversité dans la ville. Désormais, ils recyclent leurs tontes, pratiquent

la taille douce des arbres, limitent l’emploi des produits phytosanitaires,

sèment des prairies fleuries… Dans les collectivités engagées dans

une démarche environnementale de type Agenda 21(2), ils deviennent

des acteurs à part entière, voire des ambassadeurs du développement

durable, au contact des habitants. Pour Gilles Clément, ingénieur

horticole, paysagiste et écrivain*, « on a trop longtemps considéré les

jardiniers comme les exécutants d’une tâche mécanique, des techniciens de

surface. Il faut qu’ils aient une formation sur la connaissance du monde vivant

et son développement dans le temps. Ils ne demandent que cela et ont toutes

les compétences pour y accéder. On peut ensuite leur laisser les mains libres

et prendre des initiatives pour la gestion. Car tout se fait par la gestion : le

maintien de la biodiversité, son augmentation, son réglage esthétique. »

* « Neuf jardins. Approche du jardin planétaire », éditions Acte Sud (2008) - « Le jardin en mouvement », éditions Sens et Tonka (2006).

AMBASSADEURS DE LA NATURE EN VILLE ?

du Document Unique d’évalua-tion des risques en 2001.Il n’en demeure pas moins que les risques associés au métier de jardinier sont nombreux. Au quotidien, la manipulation de matériels dangereux, les chan-tiers sur la voie publique et le travail en hauteur les exposent à des risques d’accidents par-fois spectaculaires. À plus long terme, ils sont exposés aux possibles effets du bruit, des matériels vibrants, des pro-duits phytosanitaires, des objets souillés et animaux malades ou morts, mais aussi aux allergies et aux caprices de la météo. Globalement, les jardiniers sont particulièrement sujets aux troubles musculo-squelettiques.

Ces maux divers des muscles et du squelette représentent d’ailleurs 91 % des maladies professionnelles.

Approfondir la culture sécurité

L’auteur, Jean Dumonteil, n’en reste pas à ce constat. Il avance plusieurs propositions pour améliorer les conditions de tra-vail, donc l’état de santé des agents. La première consiste à approfondir la culture de la sécurité, notamment dans les plus petites collectivités : arrêter les produits phytosani-taires, intégrer la dimension sécurité dès la conception des aménagements comme cela se

Les jardiniers territoriaux sont 50 000. Souvent passionnés par leur travail, ils exercent pourtant un métier qui les expose à de nombreux risques socio-professionnels. L’Observatoire Social Territorial vient de publier une étude détaillée sur leurs conditions de travail.

travail, mieux vivre en ville » (1). Le but : étudier les risques auxquels ils sont exposés et proposer des actions pour améliorer leur santé et leur bien-être au travail. Étudier les jardiniers ne relève pas du hasard : ceux-ci forment une part importante des adhérents

L’étude qui dit tout sur les jardiniers territoriaux

pratique dans le BTP, unifor-miser les normes de mesure sur le matériel, laisser le choix de l’équipement de protec-tion individuelle aux agents pour qu’ils se l’approprient… Pour diminuer la pénibilité de certaines tâches, il suggère de mécaniser un plus grand nombre de tâches et de pré-férer les moteurs électriques, plus légers et moins bruyants, aux moteurs thermiques. Dans le champ des ressources humaines, ses propositions visent à mieux anticiper le vieillissement des agents en organisant leur orientation vers des tâches moins pénibles, ou encore à former les agents à la prévention des TMS.

de la MNT indemnisés pour un arrêt de travail de plus de 90 jours révélant les risques réels auxquels sont confrontés ces agents. « Le métier de jar-dinier est en pleine mutation », explique Jean-René Moreau, Président de l’OST et Directeur général de l’agglomération

Ouest-Provence. « Longtemps centré sur le fleurissement des agglomérations, il a évolué vers une mission plus globale consis-tant à valoriser et entretenir la nature dans la ville, en lien avec les démarches environnemen-tales des collectivités, de type Agenda 21 (2). Au quotidien, c’est une révolution ! »

Très souvent exposés

Autre caractéristique : les jar-diniers sont très attachés à leur métier, même lorsqu’ils y sont venus par hasard. Ils font preuve d’une solide culture de la sécurité. Surtout les plus jeunes d’entre eux, et en parti-culier depuis la mise en place

Après « Gérer et anti-ciper les fins de car-rière dans la Fonction

publique territoriale », l’Obser-vatoire Social Territorial (OST) consacre sa sixième étude aux agents territoriaux des espaces verts « Jardiniers, un métier en mutation : mieux vivre au

Avec cette étude, l’OST entend fournir aux élus, DRH et direc-teurs une aide à la décision. « Mais nous aurons atteint notre objectif si nos propositions servent aussi à appuyer une demande des agents, ou à mieux cadrer le travail des fournis-seurs », explique Jean-René Moreau.

(1) Étude intitulée « Jardiniers, un métier en mutation : mieux vivre au travail, mieux vivre la ville », menée sur la base de 54 entretiens avec des agents des espaces verts dans un échantillon représentatif de collectivités de toutes tailles, 2012.(2) La démarche d’Agenda 21 correspond à une mise en œuvre des principes issus de la Conférence Internationale de Rio, en 1992. Ainsi, l’Agenda 21 (agenda pour le 21e siècle) est l’outil qui permet de structurer l’action locale dans un souci de respect de l’environnement, de cohésion sociale et de développement économique.

OBSERVATOIRE SOCIAL TERRITORIAL

LES JARDINIERS EN CHIFFRES

3 % du total des agents territoriaux

80 % d’agents titulaires

97 % d’hommes

wwwRetrouvez l’étude de l’Observatoire Social Territorial sur www.observatoire-social-territorial.fr

Page 11: TERRITOIRE MUTUEL N°92

10 – Territoire mutuel | n° 92 n° 92 | Territoire mutuel – 11DÉCEMBRE 2012

SANTÉ / SOCIÉTÉ

L’OBSERVATOIRE SOCIAL TERRITORIAL L’OST a été créé en 2009 pour étudier l’environnement social des territoriaux, favoriser leur épanouissement au travail et proposer aux décideurs des pistes d’actions managériales. Les études de l’OST animent la réflexion et le débat sur les questions sociales et sanitaires touchant les territoriaux.

En quelques années, les jardiniers territoriaux sont passés d’une

tâche d’embellissement du cadre de vie à une mission de gestion de la

biodiversité dans la ville. Désormais, ils recyclent leurs tontes, pratiquent

la taille douce des arbres, limitent l’emploi des produits phytosanitaires,

sèment des prairies fleuries… Dans les collectivités engagées dans

une démarche environnementale de type Agenda 21(2), ils deviennent

des acteurs à part entière, voire des ambassadeurs du développement

durable, au contact des habitants. Pour Gilles Clément, ingénieur

horticole, paysagiste et écrivain*, « on a trop longtemps considéré les

jardiniers comme les exécutants d’une tâche mécanique, des techniciens de

surface. Il faut qu’ils aient une formation sur la connaissance du monde vivant

et son développement dans le temps. Ils ne demandent que cela et ont toutes

les compétences pour y accéder. On peut ensuite leur laisser les mains libres

et prendre des initiatives pour la gestion. Car tout se fait par la gestion : le

maintien de la biodiversité, son augmentation, son réglage esthétique. »

* « Neuf jardins. Approche du jardin planétaire », éditions Acte Sud (2008) - « Le jardin en mouvement », éditions Sens et Tonka (2006).

AMBASSADEURS DE LA NATURE EN VILLE ?

du Document Unique d’évalua-tion des risques en 2001.Il n’en demeure pas moins que les risques associés au métier de jardinier sont nombreux. Au quotidien, la manipulation de matériels dangereux, les chan-tiers sur la voie publique et le travail en hauteur les exposent à des risques d’accidents par-fois spectaculaires. À plus long terme, ils sont exposés aux possibles effets du bruit, des matériels vibrants, des pro-duits phytosanitaires, des objets souillés et animaux malades ou morts, mais aussi aux allergies et aux caprices de la météo. Globalement, les jardiniers sont particulièrement sujets aux troubles musculo-squelettiques.

Ces maux divers des muscles et du squelette représentent d’ailleurs 91 % des maladies professionnelles.

Approfondir la culture sécurité

L’auteur, Jean Dumonteil, n’en reste pas à ce constat. Il avance plusieurs propositions pour améliorer les conditions de tra-vail, donc l’état de santé des agents. La première consiste à approfondir la culture de la sécurité, notamment dans les plus petites collectivités : arrêter les produits phytosani-taires, intégrer la dimension sécurité dès la conception des aménagements comme cela se

Les jardiniers territoriaux sont 50 000. Souvent passionnés par leur travail, ils exercent pourtant un métier qui les expose à de nombreux risques socio-professionnels. L’Observatoire Social Territorial vient de publier une étude détaillée sur leurs conditions de travail.

travail, mieux vivre en ville » (1). Le but : étudier les risques auxquels ils sont exposés et proposer des actions pour améliorer leur santé et leur bien-être au travail. Étudier les jardiniers ne relève pas du hasard : ceux-ci forment une part importante des adhérents

L’étude qui dit tout sur les jardiniers territoriaux

pratique dans le BTP, unifor-miser les normes de mesure sur le matériel, laisser le choix de l’équipement de protec-tion individuelle aux agents pour qu’ils se l’approprient… Pour diminuer la pénibilité de certaines tâches, il suggère de mécaniser un plus grand nombre de tâches et de pré-férer les moteurs électriques, plus légers et moins bruyants, aux moteurs thermiques. Dans le champ des ressources humaines, ses propositions visent à mieux anticiper le vieillissement des agents en organisant leur orientation vers des tâches moins pénibles, ou encore à former les agents à la prévention des TMS.

de la MNT indemnisés pour un arrêt de travail de plus de 90 jours révélant les risques réels auxquels sont confrontés ces agents. « Le métier de jar-dinier est en pleine mutation », explique Jean-René Moreau, Président de l’OST et Directeur général de l’agglomération

Ouest-Provence. « Longtemps centré sur le fleurissement des agglomérations, il a évolué vers une mission plus globale consis-tant à valoriser et entretenir la nature dans la ville, en lien avec les démarches environnemen-tales des collectivités, de type Agenda 21 (2). Au quotidien, c’est une révolution ! »

Très souvent exposés

Autre caractéristique : les jar-diniers sont très attachés à leur métier, même lorsqu’ils y sont venus par hasard. Ils font preuve d’une solide culture de la sécurité. Surtout les plus jeunes d’entre eux, et en parti-culier depuis la mise en place

Après « Gérer et anti-ciper les fins de car-rière dans la Fonction

publique territoriale », l’Obser-vatoire Social Territorial (OST) consacre sa sixième étude aux agents territoriaux des espaces verts « Jardiniers, un métier en mutation : mieux vivre au

Avec cette étude, l’OST entend fournir aux élus, DRH et direc-teurs une aide à la décision. « Mais nous aurons atteint notre objectif si nos propositions servent aussi à appuyer une demande des agents, ou à mieux cadrer le travail des fournis-seurs », explique Jean-René Moreau.

(1) Étude intitulée « Jardiniers, un métier en mutation : mieux vivre au travail, mieux vivre la ville », menée sur la base de 54 entretiens avec des agents des espaces verts dans un échantillon représentatif de collectivités de toutes tailles, 2012.(2) La démarche d’Agenda 21 correspond à une mise en œuvre des principes issus de la Conférence Internationale de Rio, en 1992. Ainsi, l’Agenda 21 (agenda pour le 21e siècle) est l’outil qui permet de structurer l’action locale dans un souci de respect de l’environnement, de cohésion sociale et de développement économique.

OBSERVATOIRE SOCIAL TERRITORIAL

LES JARDINIERS EN CHIFFRES

3 % du total des agents territoriaux

80 % d’agents titulaires

97 % d’hommes

wwwRetrouvez l’étude de l’Observatoire Social Territorial sur www.observatoire-social-territorial.fr

Page 12: TERRITOIRE MUTUEL N°92

12 – Territoire mutuel | n° 92 n° 92 | Territoire mutuel – 13DÉCEMBRE 2012

CHIFFRES CLÉS

SANTÉ / PRÉVENTION

Réapprendre à rireAlors qu’attend-on pour laisser la joie nous faire du bien ? Malheureusement, nous ne sommes pas égaux devant le rire. Et les Français rient plutôt peu. « Toutes les personnes travaillant sur le rire estiment que la France est le pays le plus sinistré au monde pour ce qui est du rire », explique Corinne Cosseron, fondatrice des

ce qui devait devenir un best- seller (1) et inspirer des dizaines de chercheurs.

Anti-stress et anti-douleurGrâce aux travaux de recherche menés surtout outre-Atlan-tique, on sait aujourd’hui que le rire a de multiples effets positifs sur la santé. Mécaniquement, il mobilise et libère le diaphragme. Ce

L’histoire de Norman Cousins a fait le tour du monde. Dans les

années 70, ce rédacteur en chef d’un magazine améri-cain, atteint d’une maladie auto-immune grave, s’auto-prescrit une cure de films comiques. En quelques mois, sa maladie réputée incu-rable fut jugulée. Il mourut de vieillesse 30 ans plus tard, non sans avoir écrit

POUR EN SAVOIR PLUSDr Henri Rubinstein, « La psychosomatique du rire », éditions Robert Laffont.

Corinne Cosseron, « Remettre du rire dans sa vie. La rigologie, mode d’emploi », éditions Robert Laffont.

Bernard Raquin, « Rire pour vivre. Les bienfaits de l’humour et du rire », éditions Dangles.

Nous sommes des funambules du rire

Les Clowns de l’Espoir, c’est quoi ?Une association que j’ai créée en 1996 : nous étions alors parmi les premiers clowns à l’hôpital. Aujourd’hui, nous sommes 28. Nous intervenons dans 14 services en Nord-Pas-de-Calais, en pédiatrie, cancérologie et réanimation.Nous rencontrons chaque enfant, chambre par chambre, toujours le même jour pour la régularité dans le lien. Notre intervention est improvisée, mais s’appuie sur ce que les soignants nous disent de l’état de l’enfant, de ses besoins du moment.

Quel bénéfice pour un enfant malade ?Nous intervenons toujours en duo : cela permet à l’enfant de choisir « son » clown, d’aller dans la complicité, mais aussi d’évacuer la violence de la maladie et du soin, par exemple en riant d’un clown qui tape sur l’autre !Avant tout, l’enfant cesse d’être un patient… pour redevenir un enfant, qui vit dans l’instant. Notre passage recrée une forme de normalité, de légèreté. Elle dédramatise.Nous sommes des funambules du rire, toujours sur le fil, en alerte… Lorsque la confiance est nouée, alors on peut rire de tout.

Stéphane Van de RosierenFondateur et directeur artistique des Clowns de l’Espoir.

clubs de l’École internatio-nale du rire. « Notre rire est facilement noir, cynique, on rit “contre”, pas “avec”. »Rire ensemble, c’est précisé-ment ce que proposent les clubs de rire. Pour cela, les séances cherchent à décon-necter le mental en proposant des jeux, des activités corpo-relles ludiques et en comp-tant sur l’effet de contagion du groupe. Résultat, en une à

muscle de la cage thoracique joue un rôle important dans la respiration et la gestion des émotions. Résultat : la gym-nastique du rire augmente la capacité respiratoire, avec un effet relaxant et réducteur de stress.Le second effet du rire est hormonal. Un neuro-immuno-logiste américain (2) a mon-tré que le rire augmentait la sécrétion d’endorphine ou

d’hormone HGH, avec des effets positifs sur les défenses immunitaires et le taux de cholestérol. Autre décou-verte (3) : les endorphines libérées par le rire agissent comme analgésique natu-rel, diminuant la sensibilité à la douleur. Enfin, il a été prouvé (4) qu’une bonne dose quotidienne de rire stimule la circulation sanguine et réduit le risque cardiovasculaire.

cinq séances, les participants expérimentent le « rire sans raison », crises de fou-rire incoercible qui font instanta-nément fondre les rumina-tions. « J’aime m’appuyer sur des travaux scientifiques », explique Corinne Cosseron, « mais ce qui m’importe avant tout, c’est ce qui marche. Parfois les exercices les plus “allumés” a priori s’avèrent les plus efficaces. »

(1) « Comment je me suis soigné par le rire » - Payot.(2) Le Dr Lee Berk, de l’université Loma Linda en Californie.(3) Par des chercheurs de l’université d’Oxford.(4) Par l’équipe du Dr Michael Miller, de l’université du Maryland aux États-Unis.

400éclats de rire par jour

pour un enfant de 5 ans.

15éclats de rire pour les adultes,

en moyenne.

« Le rire sans raison, ces crises de fou-rire incoercible qui font instantanément fondre les ruminations. »Source : l’équipe du Dr Michael Miller, de l’université

du Maryland aux États-Unis.

Le rire, c’est bon pour la santé !Rien de tel qu’un bon fou-rire incontrôlable pour se sentir nettement plus léger. Les effets bénéfiques du rire sur la santé sont aujourd’hui démontrés par des études scientifiques, on ne peut plus sérieuses, elles. À quand les films comiques remboursés par la Sécurité sociale ?

Corinne CosseronFondatrice de « l’École internationale du rire et du bonheur ».

Page 13: TERRITOIRE MUTUEL N°92

12 – Territoire mutuel | n° 92 n° 92 | Territoire mutuel – 13DÉCEMBRE 2012

CHIFFRES CLÉS

SANTÉ / PRÉVENTION

Réapprendre à rireAlors qu’attend-on pour laisser la joie nous faire du bien ? Malheureusement, nous ne sommes pas égaux devant le rire. Et les Français rient plutôt peu. « Toutes les personnes travaillant sur le rire estiment que la France est le pays le plus sinistré au monde pour ce qui est du rire », explique Corinne Cosseron, fondatrice des

ce qui devait devenir un best- seller (1) et inspirer des dizaines de chercheurs.

Anti-stress et anti-douleurGrâce aux travaux de recherche menés surtout outre-Atlan-tique, on sait aujourd’hui que le rire a de multiples effets positifs sur la santé. Mécaniquement, il mobilise et libère le diaphragme. Ce

L’histoire de Norman Cousins a fait le tour du monde. Dans les

années 70, ce rédacteur en chef d’un magazine améri-cain, atteint d’une maladie auto-immune grave, s’auto-prescrit une cure de films comiques. En quelques mois, sa maladie réputée incu-rable fut jugulée. Il mourut de vieillesse 30 ans plus tard, non sans avoir écrit

POUR EN SAVOIR PLUSDr Henri Rubinstein, « La psychosomatique du rire », éditions Robert Laffont.

Corinne Cosseron, « Remettre du rire dans sa vie. La rigologie, mode d’emploi », éditions Robert Laffont.

Bernard Raquin, « Rire pour vivre. Les bienfaits de l’humour et du rire », éditions Dangles.

Nous sommes des funambules du rire

Les Clowns de l’Espoir, c’est quoi ?Une association que j’ai créée en 1996 : nous étions alors parmi les premiers clowns à l’hôpital. Aujourd’hui, nous sommes 28. Nous intervenons dans 14 services en Nord-Pas-de-Calais, en pédiatrie, cancérologie et réanimation.Nous rencontrons chaque enfant, chambre par chambre, toujours le même jour pour la régularité dans le lien. Notre intervention est improvisée, mais s’appuie sur ce que les soignants nous disent de l’état de l’enfant, de ses besoins du moment.

Quel bénéfice pour un enfant malade ?Nous intervenons toujours en duo : cela permet à l’enfant de choisir « son » clown, d’aller dans la complicité, mais aussi d’évacuer la violence de la maladie et du soin, par exemple en riant d’un clown qui tape sur l’autre !Avant tout, l’enfant cesse d’être un patient… pour redevenir un enfant, qui vit dans l’instant. Notre passage recrée une forme de normalité, de légèreté. Elle dédramatise.Nous sommes des funambules du rire, toujours sur le fil, en alerte… Lorsque la confiance est nouée, alors on peut rire de tout.

Stéphane Van de RosierenFondateur et directeur artistique des Clowns de l’Espoir.

clubs de l’École internatio-nale du rire. « Notre rire est facilement noir, cynique, on rit “contre”, pas “avec”. »Rire ensemble, c’est précisé-ment ce que proposent les clubs de rire. Pour cela, les séances cherchent à décon-necter le mental en proposant des jeux, des activités corpo-relles ludiques et en comp-tant sur l’effet de contagion du groupe. Résultat, en une à

muscle de la cage thoracique joue un rôle important dans la respiration et la gestion des émotions. Résultat : la gym-nastique du rire augmente la capacité respiratoire, avec un effet relaxant et réducteur de stress.Le second effet du rire est hormonal. Un neuro-immuno-logiste américain (2) a mon-tré que le rire augmentait la sécrétion d’endorphine ou

d’hormone HGH, avec des effets positifs sur les défenses immunitaires et le taux de cholestérol. Autre décou-verte (3) : les endorphines libérées par le rire agissent comme analgésique natu-rel, diminuant la sensibilité à la douleur. Enfin, il a été prouvé (4) qu’une bonne dose quotidienne de rire stimule la circulation sanguine et réduit le risque cardiovasculaire.

cinq séances, les participants expérimentent le « rire sans raison », crises de fou-rire incoercible qui font instanta-nément fondre les rumina-tions. « J’aime m’appuyer sur des travaux scientifiques », explique Corinne Cosseron, « mais ce qui m’importe avant tout, c’est ce qui marche. Parfois les exercices les plus “allumés” a priori s’avèrent les plus efficaces. »

(1) « Comment je me suis soigné par le rire » - Payot.(2) Le Dr Lee Berk, de l’université Loma Linda en Californie.(3) Par des chercheurs de l’université d’Oxford.(4) Par l’équipe du Dr Michael Miller, de l’université du Maryland aux États-Unis.

400éclats de rire par jour

pour un enfant de 5 ans.

15éclats de rire pour les adultes,

en moyenne.

« Le rire sans raison, ces crises de fou-rire incoercible qui font instantanément fondre les ruminations. »Source : l’équipe du Dr Michael Miller, de l’université

du Maryland aux États-Unis.

Le rire, c’est bon pour la santé !Rien de tel qu’un bon fou-rire incontrôlable pour se sentir nettement plus léger. Les effets bénéfiques du rire sur la santé sont aujourd’hui démontrés par des études scientifiques, on ne peut plus sérieuses, elles. À quand les films comiques remboursés par la Sécurité sociale ?

Corinne CosseronFondatrice de « l’École internationale du rire et du bonheur ».

Page 14: TERRITOIRE MUTUEL N°92

n° 92 | Territoire mutuel – 15DÉCEMBRE 201214 – Territoire mutuel | n° 92

LA MNT ET VOUS / GUIDE

TROUBLES DE L’AUDITION

SANTÉ / PRÉVENTION

Aïe les oreilles !Les troubles de l’audition concernent aujourd’hui de plus en plus de jeunes. Pour préserver la qualité de notre ouïe, la prévention reste fondamentale.

On les croyait réservés aux personnes âgées. Pourtant, les troubles

auditifs concernent désormais de plus en plus de jeunes. Ainsi, selon une étude américaine, la proportion d’adolescents souf-frant d’une perte auditive a augmenté de 30 % depuis les

années 90 (1). Les jeunes Français ne sont pas en reste : selon le ministère de la Santé, 6 à 25 % des jeunes présentent une perte auditive pathologique (2). Dans la ligne de mire : l’usage abu-sif des MP3 ainsi que les sor-ties prolongées dans les disco-thèques ou les concerts.

L’importance de la préventionSans pour autant priver nos adolescents du plaisir de la musique, voici quelques règles simples à respecter : réduire la fréquence des sorties en dis-cothèque, éviter de se placer trop près des enceintes lors d’un concert, limiter le temps d’écoute et le volume sonore du baladeur MP3…En cas de perte auditive avé-rée, quelque soit votre âge, ne négligez pas les prothèses. Sur cinq millions de personnes

EN SAVOIR PLUSLe 14 mars 2013, se tiendra la 16e Journée nationale de l’audition. Vous trouverez de nombreuses informations à l’adresse suivante : www.journee-audition.org

Pour savoir à quelle fréquence

correspondent les volumes

sonores auxquels vous êtes

exposés, voici quelques repères.

Sachez qu’à partir de 85 dB,

le seuil de danger est atteint.

50 dB : musique douce

80 dB : rue bruyante

85 dB : bruit d’une tondeuse

100 dB : baladeur à son

volume maximum, bruit

d’un marteau-piqueur

100-105 dB : musique en discothèque ou

en concert, bruit de sirène

d’ambulance

120 dB : bruit d’un avion

à réaction

LES DÉCIBELS À NE PAS DÉPASSER

EN SAVOIR PLUSwww.mnt.fr/lessentiel-sur/audition

En France, cinq millions de personnes ont des problèmes d’audition. Pourtant, seules 17 % d’entre elles sont appareillées. Dès le niveau de garantie Évolutive, la MNT assure un très bon niveau de prise en charge de votre appareil auditif et vous oriente, à travers la plateforme Ligne claire, vers un audioprothésiste de qualité.

Mieux entendre, c’est essentiel !

Combien coûte une prothèse auditive ?

Les appareils auditifs sont répertoriés par l’Assurance maladie et inscrits sur une Liste des produits et des prestations rembour-sables aux assurés sociaux (LPPR). Ils sont délivrés sur prescrip-tion médicale. lIs coûtent en moyenne 1 560 euros et plus dans certains départements (1).

Quelles sont les garanties de la MNT ?

Dès la garantie Évolutive, la MNT assure un très bon niveau de prestations : elle rembourse forfaitairement les prothèses prises en charge par l’Assurance maladie, à hauteur de 915 euros par oreille, dans la limite de 1 830 euros par an. Ce forfait annuel s’ajoute au montant pris en charge par l’Assurance maladie. La base de remboursement de l’Assurance maladie varie en fonction de l’âge et de l’association, ou non, d’un handicap visuel. Pour les moins de 20 ans et les personnes atteintes de cécité, la base de remboursement de l’Assurance maladie varie de 900 à 1 400 euros par appareil. Pour les plus de 20 ans, la base de remboursement de l’Assurance maladie est de 199,71 euros par appareil.

Comment choisir mon appareil ?

Rendez-vous chez un audioprothésiste muni de la prescription de votre médecin. Il vous proposera différentes offres d’équi-pement. Envoyez ensuite vos devis à Ligne claire et vous connaîtrez votre reste à charge sur les solutions proposées par les audioprothésistes. Si vous souhaitez disposer d’un conseil personnalisé : adressez un courrier à Ligne claire accom-pagné de vos devis et d’une copie de votre audiogramme. N’oubliez pas de joindre vos coordonnées téléphoniques car le

médecin conseil de Ligne claire devra vous contacter. Avec tous ces éléments, Ligne claire pourra vous accompagner dans le choix de votre appareil auditif.

Existe-t-il un réseau national d’audioprothésistes conventionnés ?

Oui, fort du succès de son partenariat expérimental avec le réseau Audionova en régions Île-de-France et Rhône-Alpes, Ligne claire a constitué un réseau national de Centres de correction auditive. Les audioprothésistes partenaires de ce réseau ont signé une charte, dans laquelle ils s’engagent à fournir une prestation de qualité et à vous proposer des tarifs négociés. Les conseillers de Ligne claire vous communiqueront sur demande la liste des audioprothésistes partenaires proches de chez vous.

PROTHÈSES AUDITIVES

ionqui-ouspar seilom-me. r le

Appareil auditif 1 300,00 euros

Remboursement Sécurité sociale (2) 119,83 euros

Forfait MNT 915,00 euros

Reste à charge 265,17 euros

UN EXEMPLE DE REMBOURSEMENT

Pour en savoir plus : les conseillers de Ligne claire sont à votre disposition au 09 74 75 30 30 (prix d’un appel local) pour répondre à toutes vos questions, du lundi au samedi de 8 h à 20 h.

concernées par la surdité, seules 15 % d’entre elles dis-posent d’un appareillage. Une situation d’autant plus dommageable que les progrès récents ont permis de mettre au point des prothèses effi-caces, esthétiques et adaptées à tous les âges. Pour en savoir plus, voir page 15. ■

(1) Change in Prevalence of Hearing Loss in US Adolescents, Shargorodsky et al. JAMA.2010 ; 304 : 772-778.(2) Institut national de la prévention et de l’éducation à la santé (INPES), ministère de la Santé.

(1) Source Ligne claire 2011.(2) Cas d’un adulte de plus de 20 ans dépendant du régime général avec prise en charge à 60 % de la base de remboursement.

Page 15: TERRITOIRE MUTUEL N°92

n° 92 | Territoire mutuel – 15DÉCEMBRE 201214 – Territoire mutuel | n° 92

LA MNT ET VOUS / GUIDE

TROUBLES DE L’AUDITION

SANTÉ / PRÉVENTION

Aïe les oreilles !Les troubles de l’audition concernent aujourd’hui de plus en plus de jeunes. Pour préserver la qualité de notre ouïe, la prévention reste fondamentale.

On les croyait réservés aux personnes âgées. Pourtant, les troubles

auditifs concernent désormais de plus en plus de jeunes. Ainsi, selon une étude américaine, la proportion d’adolescents souf-frant d’une perte auditive a augmenté de 30 % depuis les

années 90 (1). Les jeunes Français ne sont pas en reste : selon le ministère de la Santé, 6 à 25 % des jeunes présentent une perte auditive pathologique (2). Dans la ligne de mire : l’usage abu-sif des MP3 ainsi que les sor-ties prolongées dans les disco-thèques ou les concerts.

L’importance de la préventionSans pour autant priver nos adolescents du plaisir de la musique, voici quelques règles simples à respecter : réduire la fréquence des sorties en dis-cothèque, éviter de se placer trop près des enceintes lors d’un concert, limiter le temps d’écoute et le volume sonore du baladeur MP3…En cas de perte auditive avé-rée, quelque soit votre âge, ne négligez pas les prothèses. Sur cinq millions de personnes

EN SAVOIR PLUSLe 14 mars 2013, se tiendra la 16e Journée nationale de l’audition. Vous trouverez de nombreuses informations à l’adresse suivante : www.journee-audition.org

Pour savoir à quelle fréquence

correspondent les volumes

sonores auxquels vous êtes

exposés, voici quelques repères.

Sachez qu’à partir de 85 dB,

le seuil de danger est atteint.

50 dB : musique douce

80 dB : rue bruyante

85 dB : bruit d’une tondeuse

100 dB : baladeur à son

volume maximum, bruit

d’un marteau-piqueur

100-105 dB : musique en discothèque ou

en concert, bruit de sirène

d’ambulance

120 dB : bruit d’un avion

à réaction

LES DÉCIBELS À NE PAS DÉPASSER

EN SAVOIR PLUSwww.mnt.fr/lessentiel-sur/audition

En France, cinq millions de personnes ont des problèmes d’audition. Pourtant, seules 17 % d’entre elles sont appareillées. Dès le niveau de garantie Évolutive, la MNT assure un très bon niveau de prise en charge de votre appareil auditif et vous oriente, à travers la plateforme Ligne claire, vers un audioprothésiste de qualité.

Mieux entendre, c’est essentiel !

Combien coûte une prothèse auditive ?

Les appareils auditifs sont répertoriés par l’Assurance maladie et inscrits sur une Liste des produits et des prestations rembour-sables aux assurés sociaux (LPPR). Ils sont délivrés sur prescrip-tion médicale. lIs coûtent en moyenne 1 560 euros et plus dans certains départements (1).

Quelles sont les garanties de la MNT ?

Dès la garantie Évolutive, la MNT assure un très bon niveau de prestations : elle rembourse forfaitairement les prothèses prises en charge par l’Assurance maladie, à hauteur de 915 euros par oreille, dans la limite de 1 830 euros par an. Ce forfait annuel s’ajoute au montant pris en charge par l’Assurance maladie. La base de remboursement de l’Assurance maladie varie en fonction de l’âge et de l’association, ou non, d’un handicap visuel. Pour les moins de 20 ans et les personnes atteintes de cécité, la base de remboursement de l’Assurance maladie varie de 900 à 1 400 euros par appareil. Pour les plus de 20 ans, la base de remboursement de l’Assurance maladie est de 199,71 euros par appareil.

Comment choisir mon appareil ?

Rendez-vous chez un audioprothésiste muni de la prescription de votre médecin. Il vous proposera différentes offres d’équi-pement. Envoyez ensuite vos devis à Ligne claire et vous connaîtrez votre reste à charge sur les solutions proposées par les audioprothésistes. Si vous souhaitez disposer d’un conseil personnalisé : adressez un courrier à Ligne claire accom-pagné de vos devis et d’une copie de votre audiogramme. N’oubliez pas de joindre vos coordonnées téléphoniques car le

médecin conseil de Ligne claire devra vous contacter. Avec tous ces éléments, Ligne claire pourra vous accompagner dans le choix de votre appareil auditif.

Existe-t-il un réseau national d’audioprothésistes conventionnés ?

Oui, fort du succès de son partenariat expérimental avec le réseau Audionova en régions Île-de-France et Rhône-Alpes, Ligne claire a constitué un réseau national de Centres de correction auditive. Les audioprothésistes partenaires de ce réseau ont signé une charte, dans laquelle ils s’engagent à fournir une prestation de qualité et à vous proposer des tarifs négociés. Les conseillers de Ligne claire vous communiqueront sur demande la liste des audioprothésistes partenaires proches de chez vous.

PROTHÈSES AUDITIVES

ionqui-ouspar seilom-me. r le

Appareil auditif 1 300,00 euros

Remboursement Sécurité sociale (2) 119,83 euros

Forfait MNT 915,00 euros

Reste à charge 265,17 euros

UN EXEMPLE DE REMBOURSEMENT

Pour en savoir plus : les conseillers de Ligne claire sont à votre disposition au 09 74 75 30 30 (prix d’un appel local) pour répondre à toutes vos questions, du lundi au samedi de 8 h à 20 h.

concernées par la surdité, seules 15 % d’entre elles dis-posent d’un appareillage. Une situation d’autant plus dommageable que les progrès récents ont permis de mettre au point des prothèses effi-caces, esthétiques et adaptées à tous les âges. Pour en savoir plus, voir page 15. ■

(1) Change in Prevalence of Hearing Loss in US Adolescents, Shargorodsky et al. JAMA.2010 ; 304 : 772-778.(2) Institut national de la prévention et de l’éducation à la santé (INPES), ministère de la Santé.

(1) Source Ligne claire 2011.(2) Cas d’un adulte de plus de 20 ans dépendant du régime général avec prise en charge à 60 % de la base de remboursement.

Page 16: TERRITOIRE MUTUEL N°92

n° 92 | Territoire mutuel – 17DÉCEMBRE 201216 – Territoire mutuel | n° 92

LA MNT ET VOUS / GUIDE

Résidents des DOM : vos garanties d’assistanceÀ partir du 1er janvier 2013, les adhérents des départements ultramarins pourront bénéficier, sans modification de leur couverture Santé, des garanties d’assistance médicale et d’aide à domicile, dans le cadre du partenariat étendu de la MNT avec FIDÉLIA Assistance.

Pourquoi un nouveau partenaire ?

Un seul contrat, les mêmes garanties pour tous les adhérents, qu’ils résident en France métropolitaine ou dans les départe-ments d’outre-mer. C’est désormais possible grâce au contrat d’assistance souscrit par la MNT, qui remplace l’ancien contrat SMODOM dont l’assistance médicale et l’assistance à domicile étaient exclues.

Quelles sont les garanties offertes pour m’aider à domicile ?

Ces nouvelles garanties viennent en aide aux adhérents de la MNT en cas d’événements inattendus (un accident, une hospita-lisation…) et offrent de nombreuses prestations avec un véritable service de proximité assuré par des professionnels sélectionnés par FIDÉLIA Assistance. Par exemple, en cas d’hospitalisation supérieure à 48 heures, des services de portage de repas sont organisés et vous êtes conseillés pour aménager et équiper votre logement. En cas de coup dur : accidents vasculaires cérébraux constitués, sclérose en plaques, greffes d’organes, traitements par chimiothérapie ou radiothérapie…, vous bénéficiez d’un accom-pagnement social destiné à vous informer, d’un soutien psycholo-gique pour affronter de manière plus sereine les épreuves liées à la maladie et d’un billet de visite en cas d’hospitalisation pour une période de plus de 15 jours d’un proche.La MNT prend également soin de vos enfants malades. Elle organise et prend en charge (selon maladie, accident et durée de l’immobilisation) une garde d’enfant malade, du soutien scolaire et le transport en véhicule sanitaire ou taxi, de votre domicile à son établissement scolaire.

Et concernant l’assistance médicale et le rapatriement ?

Ces garanties pourront désormais s’exercer dans les DOM (Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion et Mayotte), en métropole, mais aussi dans les pays membres de l’Union européenne. En cas de maladie ou d’accident grave et dès l’accord du service médical de FIDÉLIA Assistance, votre transfert à l’hôpital ou votre rapatriement est organisé et pris en charge, selon la gravité du cas, soit vers le centre hospitalier le plus adapté à votre état, soit vers votre domicile.S’il est impossible de vous rapatrier et que vous êtes hospitalisé plus de 7 jours, et si aucun membre majeur de votre famille ne

vous accompagne, un titre de transport aller-retour en chemin de fer première classe ou en avion de ligne classe économique est mis à la disposition d’un membre de votre famille résidant en France métropolitaine, pour se rendre à votre chevet.Si l’adhérent décède, le transport de son corps est organisé et pris en charge par FIDÉLIA Assistance sans limitation de budget, ainsi que les frais funéraires nécessaires au rapatriement, jusqu’au lieu d’inhumation proche de la résidence principale de l’assuré dans un département d’outre-mer. Dans le même temps, le retour des proches qui accompagnent l’adhérent au cours de son voyage est organisé et un titre de transport simple est pris en charge. Si l’adhérent est seul pendant son voyage, un titre de transport aller-retour peut être mis à disposition d’un proche pour effectuer les formalités de reconnaissance ou de rapatriement de corps.

Le tarif de la cotisation est-il modifié par ces services ?

Non, ces garanties sont incluses dans la couverture Santé de la MNT. Elles sont offertes à tous les adhérents Santé de la mutuelle pour une cotisation inchangée.

Comment en bénéficier ?

Pour découvrir en détail ces garanties d’assistance et télécharger la notice d’information FIDÉLIA Assistance, connectez-vous à votre espace « Adhérent » (rubrique Mes avan-tages/Assistance) sur www.mnt.fr.

LA MNT & VOUS / À VOS CÔTÉS

déclaré. Il ajoute que l’objectif des mutuelles(3) regroupées au sein d’ISTYA « demeure bien l’extinction du secteur 2 ».La vigilance est donc de mise même si l’accord du 25 octobre 2012 laisse envisager quelques perspectives. Devant l’insistance des mutuelles notamment, l’ac-cord pourrait en effet permettre de faire reculer le renoncement aux soins, avec des consulta-tions qui seraient entièrement remboursables, sans reste à charge pour le patient.D’autres éléments, selon Thierry Beaudet, vont aussi dans le bon sens lorsqu’il s’agit de la rému-nération du travail au juste prix. L’accord prévoit ainsi la rému-nération du travail de coordina-tion que les généralistes doivent assumer dans le cadre du par-cours de soins coordonnés, ou encore la revalorisation des consultations des médecins en secteur 1. Les mutuelles vont mobiliser jusqu’à 150 millions d’euros à cet effet. Quant aux 800 millions d’euros de dépas-

Les dépassements d’ho-noraires ont doublé en vingt ans(1) et continuent

à augmenter presque deux fois plus vite que le montant des consultations. De quoi s’agit-il ? Le dépassement d’honoraires est la différence entre le tarif « conventionnel » fixé par la Sécurité sociale, et le montant réellement payé par le patient. Les médecins « conventionnés », dits de secteur 1, appliquent le tarif de la Sécurité sociale. Par exemple, 23 euros pour la consultation en cabinet d’un généraliste(2). Les médecins « non conventionnés », dits de secteur 2, sont autorisés à récla-mer des sommes au-delà du tarif de la Sécurité sociale ; il s’agit des dépassements d’hono-raires. Au patient de payer de sa poche… S’il le peut.C’est pourquoi les mutuelles, au nom des assurés sociaux qu’elles représentent, se sont associées à l’accord du 25 octobre 2012 signé entre

l’Assurance maladie et cer-tains syndicats de médecins libéraux, et visant à réguler les dépassements d’honoraires.

Où sont les améliorations ?Pourtant, on le sait déjà, l’effet de cet accord restera limité. Il prévoit en effet un seuil de dépassement au-delà duquel il y aurait sanction pour le prati-cien. Mais ce seuil n’est qu’un simple « repère » qui pourra, de plus, être pondéré par d’autres critères. Bref, rien d’obligatoire !Le « contrat d’accès aux soins », autre nouveauté de l’accord, pourrait bien avoir aussi des effets limités. Les médecins adhérant à ce contrat s’engage-raient à diminuer leurs dépas-sements en échange d’une prise en charge d’une partie de leurs cotisations sociales. Leur taux de dépassement ne pourra en aucun cas excéder 100 % (soit le double du tarif de la Sécurité sociale), et 30 % de leurs actes au moins devront être effectués à tarif Sécurité sociale. En réalité, c’est déjà ce qui se passe ! Où sont les amé-liorations pour les patients ?

ScepticismeThierry Beaudet, Président d’ISTYA et de la MGEN, a salué cet accord avec scepticisme ; « la conclusion de cet accord ne clôt pas le sujet, loin s’en faut », a-t-il

2,4 milliards d’euros de

dépassements d’honoraires

chaque année.

75 % des médecins de secteur 1

pratiquent quotidiennement la

médecine sans dépassement

d’honoraires.

5 000 médecins, en moyenne,

pratiquent des dépassements

supérieurs à deux fois le tarif de

la Sécurité sociale.

REPÈRES CHIFFRÉS

DÉPASSEMENTS D’HONORAIRES

Pourquoi les mutuelles se battentGarantir l’accès aux soins au plus grand nombre, tout en maîtrisant la pratique des dépassements d’honoraires. C’est dans cet esprit que les mutuelles ont participé à l’accord d’octobre dernier sur les dépassements d’honoraires, signé entre l’Assurance maladie, une partie des syndicats de médecins et la Fédération nationale des mutuelles de France. Mais il s’agit d’un accord « a minima » rappelle Thierry Beaudet, Président d’ISTYA.

sements d’honoraires qu’elles prennent déjà en charge chaque année, elles comptent les réo-rienter vers les seuls profession-nels de santé engagés dans un « contrat d’accès aux soins ».

(1) Enquête UFC-Que Choisir « Accès aux soins : la carte de l’intolérable fracture sanitaire » - octobre 2012.(2) 25,30 euros pour les Antilles, 27,60 euros pour la Guyane, la Réunion et Mayotte.(3) Mutuelle générale de l’éducation nationale (MGEN), Mutuelle Nationale des hospitaliers (MNH), Mutuelle nationale territoriale (MNT), Mutuelle Générale Environnement et Territoires (MGET), Mutuelle Civile de la Défense (MCDEF), Mutuelle des Affaires Etrangères et Européennes (MAEE), Mutuelle Générale de l’Economie, des Finances et de l’Industrie (MGEFI)

GROUPE ISTYA, POUR LA PROTECTION DU PLUS GRAND NOMBREPremier groupe mutualiste français de protection sociale complémentaire en santé, prévoyance, dépendance et retraite, Istya protège plus de 6 millions de personnes soit près de 10 % de la population française. Cette union rassemble le groupe MGEN, le groupe MNH, la MNT, la MGET, la MCDEF, la MAEE et la MGEFI(3).

Thierry BeaudetPrésident du groupe MGEN et d’ISTYA.

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Page 17: TERRITOIRE MUTUEL N°92

n° 92 | Territoire mutuel – 17DÉCEMBRE 201216 – Territoire mutuel | n° 92

LA MNT ET VOUS / GUIDE

Résidents des DOM : vos garanties d’assistanceÀ partir du 1er janvier 2013, les adhérents des départements ultramarins pourront bénéficier, sans modification de leur couverture Santé, des garanties d’assistance médicale et d’aide à domicile, dans le cadre du partenariat étendu de la MNT avec FIDÉLIA Assistance.

Pourquoi un nouveau partenaire ?

Un seul contrat, les mêmes garanties pour tous les adhérents, qu’ils résident en France métropolitaine ou dans les départe-ments d’outre-mer. C’est désormais possible grâce au contrat d’assistance souscrit par la MNT, qui remplace l’ancien contrat SMODOM dont l’assistance médicale et l’assistance à domicile étaient exclues.

Quelles sont les garanties offertes pour m’aider à domicile ?

Ces nouvelles garanties viennent en aide aux adhérents de la MNT en cas d’événements inattendus (un accident, une hospita-lisation…) et offrent de nombreuses prestations avec un véritable service de proximité assuré par des professionnels sélectionnés par FIDÉLIA Assistance. Par exemple, en cas d’hospitalisation supérieure à 48 heures, des services de portage de repas sont organisés et vous êtes conseillés pour aménager et équiper votre logement. En cas de coup dur : accidents vasculaires cérébraux constitués, sclérose en plaques, greffes d’organes, traitements par chimiothérapie ou radiothérapie…, vous bénéficiez d’un accom-pagnement social destiné à vous informer, d’un soutien psycholo-gique pour affronter de manière plus sereine les épreuves liées à la maladie et d’un billet de visite en cas d’hospitalisation pour une période de plus de 15 jours d’un proche.La MNT prend également soin de vos enfants malades. Elle organise et prend en charge (selon maladie, accident et durée de l’immobilisation) une garde d’enfant malade, du soutien scolaire et le transport en véhicule sanitaire ou taxi, de votre domicile à son établissement scolaire.

Et concernant l’assistance médicale et le rapatriement ?

Ces garanties pourront désormais s’exercer dans les DOM (Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion et Mayotte), en métropole, mais aussi dans les pays membres de l’Union européenne. En cas de maladie ou d’accident grave et dès l’accord du service médical de FIDÉLIA Assistance, votre transfert à l’hôpital ou votre rapatriement est organisé et pris en charge, selon la gravité du cas, soit vers le centre hospitalier le plus adapté à votre état, soit vers votre domicile.S’il est impossible de vous rapatrier et que vous êtes hospitalisé plus de 7 jours, et si aucun membre majeur de votre famille ne

vous accompagne, un titre de transport aller-retour en chemin de fer première classe ou en avion de ligne classe économique est mis à la disposition d’un membre de votre famille résidant en France métropolitaine, pour se rendre à votre chevet.Si l’adhérent décède, le transport de son corps est organisé et pris en charge par FIDÉLIA Assistance sans limitation de budget, ainsi que les frais funéraires nécessaires au rapatriement, jusqu’au lieu d’inhumation proche de la résidence principale de l’assuré dans un département d’outre-mer. Dans le même temps, le retour des proches qui accompagnent l’adhérent au cours de son voyage est organisé et un titre de transport simple est pris en charge. Si l’adhérent est seul pendant son voyage, un titre de transport aller-retour peut être mis à disposition d’un proche pour effectuer les formalités de reconnaissance ou de rapatriement de corps.

Le tarif de la cotisation est-il modifié par ces services ?

Non, ces garanties sont incluses dans la couverture Santé de la MNT. Elles sont offertes à tous les adhérents Santé de la mutuelle pour une cotisation inchangée.

Comment en bénéficier ?

Pour découvrir en détail ces garanties d’assistance et télécharger la notice d’information FIDÉLIA Assistance, connectez-vous à votre espace « Adhérent » (rubrique Mes avan-tages/Assistance) sur www.mnt.fr.

LA MNT & VOUS / À VOS CÔTÉS

déclaré. Il ajoute que l’objectif des mutuelles(3) regroupées au sein d’ISTYA « demeure bien l’extinction du secteur 2 ».La vigilance est donc de mise même si l’accord du 25 octobre 2012 laisse envisager quelques perspectives. Devant l’insistance des mutuelles notamment, l’ac-cord pourrait en effet permettre de faire reculer le renoncement aux soins, avec des consulta-tions qui seraient entièrement remboursables, sans reste à charge pour le patient.D’autres éléments, selon Thierry Beaudet, vont aussi dans le bon sens lorsqu’il s’agit de la rému-nération du travail au juste prix. L’accord prévoit ainsi la rému-nération du travail de coordina-tion que les généralistes doivent assumer dans le cadre du par-cours de soins coordonnés, ou encore la revalorisation des consultations des médecins en secteur 1. Les mutuelles vont mobiliser jusqu’à 150 millions d’euros à cet effet. Quant aux 800 millions d’euros de dépas-

Les dépassements d’ho-noraires ont doublé en vingt ans(1) et continuent

à augmenter presque deux fois plus vite que le montant des consultations. De quoi s’agit-il ? Le dépassement d’honoraires est la différence entre le tarif « conventionnel » fixé par la Sécurité sociale, et le montant réellement payé par le patient. Les médecins « conventionnés », dits de secteur 1, appliquent le tarif de la Sécurité sociale. Par exemple, 23 euros pour la consultation en cabinet d’un généraliste(2). Les médecins « non conventionnés », dits de secteur 2, sont autorisés à récla-mer des sommes au-delà du tarif de la Sécurité sociale ; il s’agit des dépassements d’hono-raires. Au patient de payer de sa poche… S’il le peut.C’est pourquoi les mutuelles, au nom des assurés sociaux qu’elles représentent, se sont associées à l’accord du 25 octobre 2012 signé entre

l’Assurance maladie et cer-tains syndicats de médecins libéraux, et visant à réguler les dépassements d’honoraires.

Où sont les améliorations ?Pourtant, on le sait déjà, l’effet de cet accord restera limité. Il prévoit en effet un seuil de dépassement au-delà duquel il y aurait sanction pour le prati-cien. Mais ce seuil n’est qu’un simple « repère » qui pourra, de plus, être pondéré par d’autres critères. Bref, rien d’obligatoire !Le « contrat d’accès aux soins », autre nouveauté de l’accord, pourrait bien avoir aussi des effets limités. Les médecins adhérant à ce contrat s’engage-raient à diminuer leurs dépas-sements en échange d’une prise en charge d’une partie de leurs cotisations sociales. Leur taux de dépassement ne pourra en aucun cas excéder 100 % (soit le double du tarif de la Sécurité sociale), et 30 % de leurs actes au moins devront être effectués à tarif Sécurité sociale. En réalité, c’est déjà ce qui se passe ! Où sont les amé-liorations pour les patients ?

ScepticismeThierry Beaudet, Président d’ISTYA et de la MGEN, a salué cet accord avec scepticisme ; « la conclusion de cet accord ne clôt pas le sujet, loin s’en faut », a-t-il

2,4 milliards d’euros de

dépassements d’honoraires

chaque année.

75 % des médecins de secteur 1

pratiquent quotidiennement la

médecine sans dépassement

d’honoraires.

5 000 médecins, en moyenne,

pratiquent des dépassements

supérieurs à deux fois le tarif de

la Sécurité sociale.

REPÈRES CHIFFRÉS

DÉPASSEMENTS D’HONORAIRES

Pourquoi les mutuelles se battentGarantir l’accès aux soins au plus grand nombre, tout en maîtrisant la pratique des dépassements d’honoraires. C’est dans cet esprit que les mutuelles ont participé à l’accord d’octobre dernier sur les dépassements d’honoraires, signé entre l’Assurance maladie, une partie des syndicats de médecins et la Fédération nationale des mutuelles de France. Mais il s’agit d’un accord « a minima » rappelle Thierry Beaudet, Président d’ISTYA.

sements d’honoraires qu’elles prennent déjà en charge chaque année, elles comptent les réo-rienter vers les seuls profession-nels de santé engagés dans un « contrat d’accès aux soins ».

(1) Enquête UFC-Que Choisir « Accès aux soins : la carte de l’intolérable fracture sanitaire » - octobre 2012.(2) 25,30 euros pour les Antilles, 27,60 euros pour la Guyane, la Réunion et Mayotte.(3) Mutuelle générale de l’éducation nationale (MGEN), Mutuelle Nationale des hospitaliers (MNH), Mutuelle nationale territoriale (MNT), Mutuelle Générale Environnement et Territoires (MGET), Mutuelle Civile de la Défense (MCDEF), Mutuelle des Affaires Etrangères et Européennes (MAEE), Mutuelle Générale de l’Economie, des Finances et de l’Industrie (MGEFI)

GROUPE ISTYA, POUR LA PROTECTION DU PLUS GRAND NOMBREPremier groupe mutualiste français de protection sociale complémentaire en santé, prévoyance, dépendance et retraite, Istya protège plus de 6 millions de personnes soit près de 10 % de la population française. Cette union rassemble le groupe MGEN, le groupe MNH, la MNT, la MGET, la MCDEF, la MAEE et la MGEFI(3).

Thierry BeaudetPrésident du groupe MGEN et d’ISTYA.

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Page 18: TERRITOIRE MUTUEL N°92

18 – Territoire mutuel | n° 92 n° 92 | Territoire mutuel – 19DÉCEMBRE 2012

De nouveaux services en ligne pour

La MNT renforce son dispositif d’information et de conseils pour vous accompagner. Deux nouvelles lettres d’information électroniques, pour les agents et pour les responsables territoriaux, viennent d’être lancées. Abonnez-vous sur mnt.fr !

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POUR VOUS, AGENTS TERRITORIAUXPour vous aider à dépenser moins – et mieux – en matière de santé, la MNT lançait au printemps dernier sa première lettre d’information électronique « Ma Santé - Mon Budget ». Aujourd’hui, elle s’enrichit de nouvelles rubriques.

Dépenser moins, dépenser mieux, en santé, c’est possible !Des adresses pour des lunettes pas chères, des conseils pour réduire la facture du dentiste, de l’information à jour pour vous protéger de la précarité. Retrouvez tous les deux mois, tous les moyens de réduire votre budget santé.

La prévention, ça évite de tomber malade Des articles de fond, des quizz, des films pour rester en forme ou mieux vivre avec certaines maladies. Disposez de toutes les clés pour rester en bonne santé !

Vie de territorialParce que la MNT suit ses adhérents tout au long de leur vie professionnelle – et au-delà – retrouvez ici :- des conseils pour protéger votre santé au travail,- des informations pour vous assurer une bonne protection sociale, quels que soient votre métier, votre âge, votre situation familiale,- des témoignages de territoriaux sur leur métier.

POUR VOUS, RESPONSABLES TERRITORIAUX

« Protection sociale et santé au travail » La lettre d’information destinée aux responsables territoriaux affiche d’emblée son ambition : - informer les DGS et DRH sur les évolutions en cours en matière de santé au travail et de protection sociale pour les agents, - donner des clés pour décider, agir et optimiser la gestion des ressources humaines des agents.

L’actualité décryptée Des études en avant-première (dont celles bien sûr de l’Observatoire social territorial), des analyses pour comprendre les enjeux, les évolutions juridiques à connaître.

Le dossier Un thème passé au peigne fin pour prendre toute la dimension d’une problématique : la participation financière à la protection sociale, la prévoyance et la gestion des risques, l’accompagnement au retour au travail, le document unique…

Le témoignage Rien ne vaut l’échange d’expériences pour capitaliser sur les bonnes pratiques existantes. Par écrit, ou en vidéo, découvrez comment les responsables des collectivités agissent en matière de protection sociale et de santé au travail.

Ultra pratique et sécurisé, votre espace personnalisé sur www.mnt.fr fait peau neuve. Votre extranet est conçu pour vous faciliter la vie : vérifier vos derniers remboursements, mettre à jour vos informations personnelles, connaître tous les services et les avantages aux adhérents… Suivez le guide pour une démonstration de ces nouvelles fonctionnalités.

1 Mes relevés de prestation clairement expliqués : ce que rembourse la Sécurité sociale, ce que complète ma mutuelle, ce qui reste à ma charge, pour chaque dépense engagée et pour chaque membre de ma famille.Des films et des exemples pour mieux comprendre.

2 Les coordonnées et le plan d’accès à ma section ainsi que mes interlocuteurs MNT.

3 Des informations sur les services MNT afin que vous sachiez quand et comment les demander : aide à domicile, assistance médicale, caution immobilière, protection juridique et toutes les offres des partenaires MNT à des tarifs avantageux.

4 Et toujours, un accès direct aux astuces de la famille Bonquonseil pour maîtriser au mieux votre budget santé.

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les adhérents et les collectivitésDeux lettres d’information électroniques L’espace « Adhérents » rénové

Étape 1 : je me connecte

Étape 2 : je consulte mon dossier personnel Étape 3 : je m’informe des aides MNT à ma disposition

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18 – Territoire mutuel | n° 92 n° 92 | Territoire mutuel – 19DÉCEMBRE 2012

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Page 20: TERRITOIRE MUTUEL N°92

20 – Territoire mutuel | n° 92 n° 92 | Territoire mutuel – 21DÉCEMBRE 2012

OFFICIER DE L’ORDRE NATIONAL DU MÉRITE

Nomination de Jean-Pierre Moreau

L e Conseil de Présidence de la MNT a le plaisir de vous informer que notre Président général, Jean-Pierre Moreau, vient d’être

élevé au grade d’officier de l’Ordre National du Mérite.Pour la MNT, c’est un honneur de voir reconnaître le mérite d’un homme profondément social et mutualiste, qui ne compte pas son temps et

son énergie au service d’une cause solidaire au bénéfice de tous les agents et fonction-naires territoriaux.L’engagement, la pure-té et la transparence ont encore un sens. Nous adressons tous nos remerciements à Jean-Pierre d’en appor-ter la preuve ainsi qu’à son épouse qui l’a tou-jours soutenu dans son action.

La MNT et les Centres de Gestion s’engagent sur la voie des mécénats de compétences

C onscients des enjeux de santé au travail et de protec-

tion sociale posés par le nouveau cadre juridique de la participation employeur, la MNT et un groupe de directeurs de Centres de Gestion ont réfléchi ensemble aux moyens de renforcer leur accompagne-ment aux collectivités locales dans ces domaines. C’est ainsi qu’ils ont imaginé un dispositif original : le mécénat de compétences. Concrètement, il s’agit d’unir les compétences respectives de ces deux partenaires historiques des collectivités pour mettre à leur dis-position un ensemble performant de services de prévention et d’ac-compagnement social.Cette convention met ainsi en commun les expertises complé-mentaires des Centres de Gestion

signataires et de la MNT. Elle permet au Centre de Gestion de mobiliser au bénéfice de ses col-lectivités adhérentes, le dispositif d’accompagnement social de la mutuelle numéro 1 de la Fonction publique territoriale. Elle met à sa disposition des outils et actions en matière de prévention et santé au travail pour réduire les risques socioprofessionnels au sein de ses collectivités adhérentes. Elle offre aux agents la possibilité d’accéder à la plateforme de conseils santé et accompagnement social de la MNT.Fin novembre, trois conventions départementales de mécénat de compétences avaient déjà été signées avec les Centres de Gestion des Landes, de Saône-et-Loire et du Nord.

ISTYA ET LA PRÉVENTION

La prévention, un chantier prioritaire pour ISTYA

En cohérence avec les valeurs mutualistes, ISTYA organise

la solidarité pour que le plus grand nombre ait accès à des services et des soins, en particulier les plus démunis. En effet, le groupe fait de la prévention et de l’action sociale l’un de ses chantiers opé-rationnels prio ritaires.Pour donner corps à ce chantier, des actions de prévention se développent à travers la France. ISTYA a ainsi organisé les 19 et 20 octobre dernier, à Nantes, les journées de « La sécurité routière en ville » pour ses adhérents et le

grand public. Dans la Drôme, les sections des mutuelles du groupe ont invité tous leurs adhérents, le 15 novembre dernier à Guil-herand-Granges, à une confé-rence santé sur « Les réflexes anti-stress ». L’objectif : maîtriser quelques techniques de détente rapides et efficaces pour mieux gérer la pression du quotidien.Rappelons qu’ISTYA, qui protège plus de 6 millions de personnes soit près de 10 % de la population nationale, est le premier groupe mutualiste de protection sociale complémentaire en France.

Information aux adhérents des sections 08 et 33Vos sections viennent de déménager. Désormais vos conseillers MNT vous accueillent :- au 8/10/12 avenue Georges Corneau à Charleville-Mézières de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h du lundi au vendredi.- au 42/44 rue Larminat à Bordeaux (accès tram Ligne A, arrêt Gavinies) de 8 h 30 à 17 h sans interruption, du lundi au vendredi.

DÉPARTEMENTS ET RÉGIONS

Complémen’ter labellisé !

L es différentes offres Complé-men’ter ont été labellisées :

Complémen’ter DUO (Santé + Prévoyance), Santé, Prévoyance. Cette labellisation nationale cer-tifie qu’elles participent aux équi-libres de solidarité et permettent à l’employeur de participer financièrement à la cotisation mutuelle de l’agent, dans le cadre de la procédure de labellisation.Fortes de cette labellisation,

les trois mutuelles de Complé-men’ter, MGEN, MNT et MGET, étaient présentes cet automne aux côtés des départements tout d’abord, lors du congrès annuel de l’Association des Départe-ments de France (ADF), les 20 et 21 septembre à Metz, puis des régions, lors du 8e congrès de l’Association des Régions de France (ARF) qui s’est tenu les 18 et 19 octobre à Lyon.

Jean-Pierre Moreau, Président général de la MNT et Jean-Luc Baucherel, Président de Groupama signent une convention de partenariat le 6 septembre dernier, au siège social de Groupama Paris 8e.

PÔLE « MUTUALITÉ TERRITORIALE »

Groupama et la MNT signent un accord de partenariat

G roupama, premier assureur dommages des collectivités

territoriales, et la MNT, première mutuelle en santé et prévoyance complémentaire auprès du per-sonnel des collectivités territo-riales, ont décidé de se rapprocher afin de mettre en commun leur savoir-faire. Tous deux animés des mêmes valeurs de proximité et de solidarité, ces deux acteurs majeurs de l’assurance et de la pro-tection sociale ont pour objectif d’apporter une couverture conti-nue, renforcée, solidaire et adap-tée aux collectivités territoriales et à leurs agents. Ce partenariat intervient dans le contexte de la mise en place par les collectivités locales, depuis le 31 août dernier, de la participation employeur à la

protection sociale de ces agents. Dans le cadre de ce partenariat, dans un premier temps testé sur deux départements et qui sera progressivement étendu, Groupama met à disposition de la MNT les réseaux de distribu-tion des caisses régionales pour la commercialisation des offres prévoyance complémentaire et assurance santé labellisées de la MNT vers les territoriaux. Pour Jean-Pierre Moreau, Président général de la MNT, « ce partena-riat avec un acteur majeur de l’as-surance montre une nouvelle fois que la MNT dispose d’une exper-tise unique et d’une forte capacité d’attraction dans son domaine his-torique d’intervention : la Fonction publique territoriale ».

L’assemblée de section Gard (30)/Lozère (48) a rassemblé près de 150 participants le 13 octobre dernier. La réunion a eu lieu en présence de Hubert Degoul, Président de la section, de Serge Giacometti, Directeur général de la MNT et de Thierry Jarlet, Directeur général de France Alzheimer venu présenter l’action de son association et le partenariat qui lie l’association et la MNT.

ASSEMBLÉES DE SECTION 2012

83 réunions d’information à travers la France

R endez-vous annuels incon-tournables dans la vie de

votre mutuelle, les assemblées de section 2012 ont eu lieu. Au final, ce sont près de 7 000 adhé-rents qui ont participé à ces jour-nées d’information. 2012 ayant été une année particulièrement riche d’actualités en matière de protection sociale des agents ter-ritoriaux, le programme des tra-vaux a été chargé.Tout d’abord accueillis par le Pré-sident de section et un membre du Conseil d’administration, les adhérents ont été informés des décisions prises lors de l’assem-

blée générale de Tours et notam-ment, les évolutions des offres Santé et Prévoyance, la situation financière et la cotisation 2013. Un état des lieux de la vie de la section a ensuite été dressé avec l’annonce des chiffres des effec-tifs en santé et en prévoyance et la situation financière de la section. Avant de conclure sur différents aspects de la vie de la mutuelle : le contenu du décret sur la participation employeur, les avancées d’ISTYA, la stra-tégie de la FNMF, les travaux de l’ Observatoire Social Terri-torial…

La rencontre annuelle des présidents délégués de section a eu lieu le 14 novembre dernier dans les locaux du siège de la MNT à Paris 9e. À cette occasion, ces 83 représentants des sections de la MNT élus, par vous, adhérents, ont fait le point sur l’activité et la situation de la mutuelle : bilan de la mise en œuvre du dispositif de participation, élaboration des cotisations, maîtrise des risques et concurrence, cohésion politique…

CONFÉRENCE DES PRÉSIDENTS SANTÉ ET ACCOMPAGNEMENT SOCIAL

Jean-Claude Deyres, Président du Centre de Gestion des Landes (au centre) et Alain Gianazza, 1er vice-Président de la MNT (à gauche), ont signé une convention départementale de mécénat de compétences lors du salon des maires et des collectivités le 20 novembre dernier, en présence d’Alain Doyen, Secrétaire général de la MNT (à droite).

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LA MNT & VOUS / AU CŒUR DES RÉGIONS

Page 21: TERRITOIRE MUTUEL N°92

20 – Territoire mutuel | n° 92 n° 92 | Territoire mutuel – 21DÉCEMBRE 2012

OFFICIER DE L’ORDRE NATIONAL DU MÉRITE

Nomination de Jean-Pierre Moreau

L e Conseil de Présidence de la MNT a le plaisir de vous informer que notre Président général, Jean-Pierre Moreau, vient d’être

élevé au grade d’officier de l’Ordre National du Mérite.Pour la MNT, c’est un honneur de voir reconnaître le mérite d’un homme profondément social et mutualiste, qui ne compte pas son temps et

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C onscients des enjeux de santé au travail et de protec-

tion sociale posés par le nouveau cadre juridique de la participation employeur, la MNT et un groupe de directeurs de Centres de Gestion ont réfléchi ensemble aux moyens de renforcer leur accompagne-ment aux collectivités locales dans ces domaines. C’est ainsi qu’ils ont imaginé un dispositif original : le mécénat de compétences. Concrètement, il s’agit d’unir les compétences respectives de ces deux partenaires historiques des collectivités pour mettre à leur dis-position un ensemble performant de services de prévention et d’ac-compagnement social.Cette convention met ainsi en commun les expertises complé-mentaires des Centres de Gestion

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La prévention, un chantier prioritaire pour ISTYA

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Complémen’ter DUO (Santé + Prévoyance), Santé, Prévoyance. Cette labellisation nationale cer-tifie qu’elles participent aux équi-libres de solidarité et permettent à l’employeur de participer financièrement à la cotisation mutuelle de l’agent, dans le cadre de la procédure de labellisation.Fortes de cette labellisation,

les trois mutuelles de Complé-men’ter, MGEN, MNT et MGET, étaient présentes cet automne aux côtés des départements tout d’abord, lors du congrès annuel de l’Association des Départe-ments de France (ADF), les 20 et 21 septembre à Metz, puis des régions, lors du 8e congrès de l’Association des Régions de France (ARF) qui s’est tenu les 18 et 19 octobre à Lyon.

Jean-Pierre Moreau, Président général de la MNT et Jean-Luc Baucherel, Président de Groupama signent une convention de partenariat le 6 septembre dernier, au siège social de Groupama Paris 8e.

PÔLE « MUTUALITÉ TERRITORIALE »

Groupama et la MNT signent un accord de partenariat

G roupama, premier assureur dommages des collectivités

territoriales, et la MNT, première mutuelle en santé et prévoyance complémentaire auprès du per-sonnel des collectivités territo-riales, ont décidé de se rapprocher afin de mettre en commun leur savoir-faire. Tous deux animés des mêmes valeurs de proximité et de solidarité, ces deux acteurs majeurs de l’assurance et de la pro-tection sociale ont pour objectif d’apporter une couverture conti-nue, renforcée, solidaire et adap-tée aux collectivités territoriales et à leurs agents. Ce partenariat intervient dans le contexte de la mise en place par les collectivités locales, depuis le 31 août dernier, de la participation employeur à la

protection sociale de ces agents. Dans le cadre de ce partenariat, dans un premier temps testé sur deux départements et qui sera progressivement étendu, Groupama met à disposition de la MNT les réseaux de distribu-tion des caisses régionales pour la commercialisation des offres prévoyance complémentaire et assurance santé labellisées de la MNT vers les territoriaux. Pour Jean-Pierre Moreau, Président général de la MNT, « ce partena-riat avec un acteur majeur de l’as-surance montre une nouvelle fois que la MNT dispose d’une exper-tise unique et d’une forte capacité d’attraction dans son domaine his-torique d’intervention : la Fonction publique territoriale ».

L’assemblée de section Gard (30)/Lozère (48) a rassemblé près de 150 participants le 13 octobre dernier. La réunion a eu lieu en présence de Hubert Degoul, Président de la section, de Serge Giacometti, Directeur général de la MNT et de Thierry Jarlet, Directeur général de France Alzheimer venu présenter l’action de son association et le partenariat qui lie l’association et la MNT.

ASSEMBLÉES DE SECTION 2012

83 réunions d’information à travers la France

R endez-vous annuels incon-tournables dans la vie de

votre mutuelle, les assemblées de section 2012 ont eu lieu. Au final, ce sont près de 7 000 adhé-rents qui ont participé à ces jour-nées d’information. 2012 ayant été une année particulièrement riche d’actualités en matière de protection sociale des agents ter-ritoriaux, le programme des tra-vaux a été chargé.Tout d’abord accueillis par le Pré-sident de section et un membre du Conseil d’administration, les adhérents ont été informés des décisions prises lors de l’assem-

blée générale de Tours et notam-ment, les évolutions des offres Santé et Prévoyance, la situation financière et la cotisation 2013. Un état des lieux de la vie de la section a ensuite été dressé avec l’annonce des chiffres des effec-tifs en santé et en prévoyance et la situation financière de la section. Avant de conclure sur différents aspects de la vie de la mutuelle : le contenu du décret sur la participation employeur, les avancées d’ISTYA, la stra-tégie de la FNMF, les travaux de l’ Observatoire Social Terri-torial…

La rencontre annuelle des présidents délégués de section a eu lieu le 14 novembre dernier dans les locaux du siège de la MNT à Paris 9e. À cette occasion, ces 83 représentants des sections de la MNT élus, par vous, adhérents, ont fait le point sur l’activité et la situation de la mutuelle : bilan de la mise en œuvre du dispositif de participation, élaboration des cotisations, maîtrise des risques et concurrence, cohésion politique…

CONFÉRENCE DES PRÉSIDENTS SANTÉ ET ACCOMPAGNEMENT SOCIAL

Jean-Claude Deyres, Président du Centre de Gestion des Landes (au centre) et Alain Gianazza, 1er vice-Président de la MNT (à gauche), ont signé une convention départementale de mécénat de compétences lors du salon des maires et des collectivités le 20 novembre dernier, en présence d’Alain Doyen, Secrétaire général de la MNT (à droite).

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LA MNT & VOUS / AU CŒUR DES RÉGIONS

Page 22: TERRITOIRE MUTUEL N°92

QUESTIONS / RÉPONSES

09 72 72 02 02(prix d’un appel local)

| OURSLe magazine des adhérents de la Mutuelle nationale territoriale. | Directeur de la publication : Jean-Pierre Moreau. | Directeur délégué : Serge Giacometti. | Rédacteur en chef : Pierre Bernard. | Comité éditorial : Laurent Adouard, Dominique Blot, Emmanuelle Chen-Huard, Amandine Davy, Catherine Devillard, Michel Gourmelen, Christophe Roperch, Jean-François Tomé, Valérie Vrillon. | Conception et réalisation : Tagaro DDB – 01 53 32 53 79 – Rédaction : Emmanuelle Chen-Huard, Amandine Davy, Nathalie Ferron, Emmanuelle Gautier, Delphine Goater, Fabiola Sustendal. | Crédits photos : Bernard Billard, Corbis, Fotolia, Getty, iStockphoto. | Direction de la rédaction : 7, rue Bergère – 75009 Paris, fax : 01 44 83 12 70 – site Internet : www.mnt.fr | Impression : SIB – 62200 Boulogne-sur-Mer. | Numéro de CPPAP : 1 113 M 06 758. | Membre de la FNPS, du SPS et de l’ANPCM. | Abonnement annuel : 4 numéros, 3,04 €. Dépôt légal : 4e trimestre 2012.

04-4-000-4

QUEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEESSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS ////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// RÉPONSES

Cet espace est le vôtre. La MNT répond à vos questions les plus fréquentes. Son objectif est de vous rendre un meilleur service et de vous permettre de profiter au mieux de nos garanties.

RÉPONSE

Chaque année en juin, l’As-semblée générale (AG) de la MNT décide, en fonction des éléments dont elle dis-pose (évolutions du coût de la santé, disponibilité finan-cière de la mutuelle, etc.), de l’évolution de la cotisation. Le Conseil d’administration (CA) de septembre dernier au vu de nouvelles données (déci-sion du gouvernement en matière de protection sociale, amélioration ou dégradation des comptes de la mutuelle…), et cela avec l’autorisation des délégués à l’AG, pouvait confirmer ou faire évoluer la cotisation entre + 2 ou – 2 % pour 2013. La décision de l’AG

n’a pas été remise en cause par le CA : la cotisation hors taxes n’augmentera que de 2 % pour tenir compte prin-cipalement de l’évolution des dépenses de santé. Si cette augmentation de 2 % ne suf-fisait pas pour couvrir cette évolution, la différence serait financée par les réserves de la mutuelle. C’est donc une juste répartition des efforts.Vous recevrez prochainement, si ce n’est déjà fait, votre carte d’adhérent, sur laquelle figu-rera le montant de votre coti-sation mensuelle, taxe CMU de 6,27 % et taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA) de 7 % incluses.

Q : Comment ma cotisation va-t-elle évoluer en 2013 ? RÉPONSE

Outre les décisions annuelles de l’Assemblée générale de la MNT, deux autres éléments peuvent entraîner une évolution de la cotisation :1/ La cotisation intègre l’impact de la consommation médicale lié aux âges de la vie mais dans un cadre solidaire.Comme la consommation médicale progresse avec l’âge des adhérents, la coti-sation doit en tenir compte. Cependant elle s’inscrit dans une solidarité entre les géné-rations. Cette solidarité s’ex-prime entre les actifs et les plus jeunes, d’une part, et les actifs et les plus âgés, d’autre part. Ainsi, à partir d’une coti-sation à 20 ans, la cotisation augmente de 1,5 % par an jusqu’à 39 ans. À partir de 40 ans, elle progresse de 2,5 %

tous les ans, jusqu’à 65 ans.Cette évolution de la cotisa-tion âge par âge s’ajoute à l’augmentation annuelle votée en AG et au CA : ainsi en 2013, un adhérent de 41 ans verra sa cotisation augmenter de 4,5 % (2 % + 2,5 %).2/ La cotisation répercute les impacts liés aux modifications des garanties. Votre cotisa-tion évolue donc en fonction des garanties que vous avez souscrites. Ainsi, en 2013, elle augmentera pour les adhé-rents ayant choisi la garantie Confort Plus 6, mais elle dimi-nuera pour ceux qui disposent de la garantie Essentielle.Pour en savoir plus : www.mnt.fr ou contacter votre conseiller de section au 09 72 72 02 02 (prix d’un appel local).

Q : J’ai 41 ans, pourquoi mon augmentation est-elle plus importante que si j’avais 20 ans ?

EN SAVOIR PLUSRendez-vous sur www.mnt.frou contactez votre conseiller de section

mnt.frNOUVEAU !

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personnalisé : remboursements, droits, services

disponibles, démarches en ligne.

• Découvrez la nouvelle lettre d’information

électronique Budget santé et abonnez-vous en

ligne sur www.mnt.fr.

DOSSIERS AU BOX OFFICE

• Étude MNT / Gazette des Communes de Médiascopie,

les mots des communes et intercommunalités :

retrouvez l’enquête détaillée.

• Grosse fatigue en hiver : tout pour la comprendre

et la surmonter.

• Vos droits : votre situation change, faites-le savoir

pour continuer à être bien protégés.

• Agenda : les rendez-vous santé dans votre région,

à découvrir sur le site PSM-MNT.

VIDÉOS

• Jardiniers territoriaux : les résultats en vidéo

de la nouvelle étude de l’OST sur leurs risques

socio-professionnels. Pas si bucolique que cela !

• Villeurbanne : quelles solutions pour améliorer

la prévention et la santé au travail de ses agents ?

Reportage…

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smartphone téléchargeable gratuitement

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en ligne vos collègues

et gagnez des chèques

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RÉPONSE

Votre carte mutualiste vous permet de bénéficier du Tiers-payant auprès des professionnels de santé avec lesquels la MNT a signé des conventions et auprès des établissements mutualistes des unions départementales de la Mutualité Française.Cette carte vous donne accès, ainsi qu’aux bénéficiaires de

votre contrat santé, à l’en-semble des services que la MNT met à votre disposition. C’est pourquoi vous avez reçu votre carte en double exemplaire.Depuis l’été 2012, le réglement mutualiste Santé de la MNT est labellisé au niveau natio-nal : votre employeur peut donc agir financièrement sur

votre cotisation. Si tel est le cas dans votre collectivité, détachez l’attestation de label-lisation jointe à l’envoi de la carte d’adhérent et présentez-la à votre employeur. Vous bénéficierez directement de sa participation.Bien sûr, vous trouverez à l’in-térieur de votre carte toutes les

coordonnées de votre section ainsi que le détail des garanties souscrites. Enfin, vous trou-verez au dos de votre carte les contacts de tous les ser-vices MNT, dont Ligne claire et Priorité Santé Mutualiste (PSM), les deux plateformes de conseils et informations Santé de la MNT.

Q : Adhérent au réglement Santé labellisé de la MNT, je viens de recevoir ma carte pour 2013. Qu’est-ce qui a changé ?

L1 -

B-1

A /

MN

TES

Mutuelle Nationale Territoriale, mutuelle régie par les dispositions du livre II

du Code de la mutualité immatriculée au répertoire SIRENE sous le numéro

SIREN 775 678 584

CARTE MUTUALISTE 2013

CARTE MUTUALISTE 2

Bernard,agent des espaces verts

Michael,attaché territorial

Delphine,bibliothécaire

Serge,sapeur-pompier

Isabelle,puéricultrice

tique et vention

air et l local)

ons

À NOTER !! LIGNE CLAIRE A UN NOUVEAU NUMÉRO DE TÉLÉPHONE

À partir du 1er janvier 2013, contactez la plateforme téléphonique

de Ligne claire à son nouveau numéro de téléphone pour :

- des conseils en santé,

- vos analyses de devis en dentaire, optique ou audio,

- l’accompagnement dans vos démarches sociales.

22 – Territoire mutuel | n° 92 n° 92 | Territoire mutuel – 23DÉCEMBRE 2012

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tous les ans, jusqu’à 65 ans.Cette évolution de la cotisa-tion âge par âge s’ajoute à l’augmentation annuelle votée en AG et au CA : ainsi en 2013, un adhérent de 41 ans verra sa cotisation augmenter de 4,5 % (2 % + 2,5 %).2/ La cotisation répercute les impacts liés aux modifications des garanties. Votre cotisa-tion évolue donc en fonction des garanties que vous avez souscrites. Ainsi, en 2013, elle augmentera pour les adhé-rents ayant choisi la garantie Confort Plus 6, mais elle dimi-nuera pour ceux qui disposent de la garantie Essentielle.Pour en savoir plus : www.mnt.fr ou contacter votre conseiller de section au 09 72 72 02 02 (prix d’un appel local).

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22 – Territoire mutuel | n° 92 n° 92 | Territoire mutuel – 23DÉCEMBRE 2012

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