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Vers une (véritable) égalité femmes-hommes dans la territoriale page 10 LA MNT À VOS CÔTÉS NUMÉRO / 97 MARS 2014 0,76 TERRITOIRE MUTUEL La MNT et les centres de gestion, ensemble pour accompagner les territoriaux page 18 Saga territoriale, épisode 1/4 LA MNT a 50 ans… … et des racines territoriales et solidaires bien ancrées page 4 L’apnée du sommeil, ça se soigne ! page 16

Territoire mutuel n97

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Page 1: Territoire mutuel n97

Vers une (véritable) égalité femmes-hommes dans la territorialepage 10

LA MNT À VOS CÔTÉS

NUMÉRO / 97 MARS 2014 — 0,76 €

TERRITOIREMUTUEL

La MNT et les centres de gestion,ensemble pour accompagner les territoriauxpage 18

Saga territoriale, épisode 1/4LA MNT a 50 ans…… et des racines territoriales et solidaires bien ancréespage 4

L’apnée du sommeil,ça se soigne !page 16

Page 2: Territoire mutuel n97

ORGANISÉ PAR EN PARTENARIAT AVEC

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PARTICIPEZ !Vous avez mené des actions ou des politiques de santé au travail efficaces auprès de vos agents,

innovantes ou exemplaires ? Faites connaître et reconnaître vos initiatives avec le Prix santé au travail.

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Candidature à adresser avant le 22 septembre 2014

QUATRIÈME ÉDITION 2014

Page 3: Territoire mutuel n97

n° 97 | Territoire mutuel – 3MARS 2014

Sommaire

SANS DÉTOUR

ÉVÉNEMENT

PAGE 4 LA MNT A 50 ANS… … et des racines territoriales et solidaires bien ancrées.

JOUR APRÈS JOUR

PAGE 6 ZIGZAGMutuelles : les retraités paient moins cher grâce à la solidarité.Antibiotiques à l’unité, c’est parti !Une base de données pour tout savoir sur les médicaments.1 Français sur 5 ne pratique aucun sport.Le nouveau catalogue de formations du CNFPT est en ligne.

PAGE 7 VIE PRATIQUEMAL ENDETTEMENT Comment y faire face ?

PAGE 8 TERRITORIAUXGARDIENNES DE DÉCHETTERIERegards croisés.

PAGE 10 ON EN PARLEÉGALITÉ FEMMES-HOMMES DANS LA TERRITORIALEVers l'exemplarité.

SANTÉ

PAGE 12 SOCIÉTÉLA LUMIÈREC’est bon pour la santé !

PAGE 14 PRÉVENTIONMÉNOPAUSE Passer le cap en douceur.

PAGE 16 L’APNÉE DU SOMMEILÇa se soigne !

LA MNT ET VOUS

PAGE 17 GUIDEBANQUE FRANÇAISE MUTUALISTEQuels avantages pour les adhérents de la MNT ?

PAGE 18 À VOS CÔTÉS LE MÉCÉNAT DE COMPÉTENCESLa MNT et les centres de gestion, ensemble pour accompagner les territoriaux.

PAGE 20 NOUVELLE ÉTUDE DE L’OSTMieux reconnaître le travail des agents territoriaux.

PAGE 21 AU CŒUR DES RÉGIONS

PAGE 22 QUESTIONS/RÉPONSES

wwwRetrouvez en page 23 le détail des nouveautés en ligne sur mnt.frLA MNT AUX CÔTÉS DES

NOUVELLES ÉQUIPES LOCALES

Au moment où vous lirez ces lignes, la démocratie locale aura parlé. Rendez-vous important de notre vie républi-caine, les élections municipales auront permis de dési-gner de nouvelles équipes d’élus dans nos collectivités.

Ces équipes auront été élues avec de nombreux projets à réaliser. Elles ne devront pas oublier que pour les mettre en œuvre, elles auront à s’appuyer sur le service public

local et ses 1,8 million d’agents territoriaux.

Ces élus devront également prendre rapidement conscience de leurs importantes responsabilités d’employeur à l’égard de collaborateurs qui ne sont pas les privilégiés que certains caricaturent à l’envi et voudraient réduire à la portion congrue.

Gel des traitements, précarité de l’emploi, protection sociale insuffisante sont des réalités qui pèsent sur les conditions de travail des agents terri-toriaux. En tant que mutualistes, nous connaissons les conséquences sani-taires et sociales de ces réalités dans la vie quotidienne de nos collègues.

La MNT existe pour répondre à leurs besoins de conseils et de protection. Près de 800 000 agents lui font confiance, et de très nombreux employeurs avec eux.

Elle poursuivra donc sa tâche auprès des nouveaux élus et de leurs princi-paux collaborateurs afin de leur rappeler que la protection sociale est tout autant un besoin individuel qu’une organisation solidaire et collective, qui commence sur le lieu de travail.

Depuis 50 ans, nous incarnons une idée forte dont la nécessité ne s’est jamais démentie et qui apparaît aujourd’hui plus que jamais impérative : la solidarité mutuelle entre agents, organisée librement et démocratique-ment par ces agents eux-mêmes.

Ce projet a été et est servi par des générations de militants, mais aussi par l’ensemble des salariés de la MNT.

À ce titre, je suis heureux d’accueillir depuis le début de l’année un nou-veau directeur général, Jérôme Saddier, qui connaît bien la MNT pour en avoir été entre 2010 et 2012 le directeur général délégué, et pour en être un adhérent de longue date en tant que cadre territorial.

Je tiens particulièrement à remercier Serge Giacometti, qui aura accompa-gné mes prédécesseurs pendant plus de vingt ans dans le développement de la MNT. Son professionnalisme et son engagement n’ont jamais été démentis, et je souhaite lui exprimer toute notre gratitude pour le travail accompli.

Alain GianazzaPrésident général de la MNTDirecteur du service Ateliers Achats (Architecture), retraité de la ville de Toulouse (31).

Alain Gianazza est entouré de Jérôme Saddier, Directeur général de la MNT (à gauche), qui succède à Serge Giacometti (à droite).

Page 4: Territoire mutuel n97

ÉVÉNEMENT / LA MNT A 50 ANSÉVÉNEMENT / LA MNT A 50 ANS

Au sortir de la Seconde Guerre mon-diale, la France tourne résolument le dos à son passé. Il faut recons-

truire l’unité du pays, remettre à l’hon-neur des valeurs ; le programme du Comité national de la résistance sera la matrice de ce nouveau contrat social. La Sécurité sociale participe de cet élan. Et dès sa fon-dation en 1945, les fonctionnaires d’État, déjà organisés en mutuelles, sont autorisés à gérer leur caisse d’Assurance maladie. Les agents communaux, trop éparpillés, non représentés, n’obtiennent pas ce droit. Mais le pays se reconstruit, les villes également, et de tous côtés on brasse des idées. Enraciné dans les villages, les bourgs, les villes, un certain nombre de secrétaires généraux, dont Jean-Georges Binet, vont prendre conscience de la nécessité d’améliorer le sort de ces agents. Grand partisan de l’idéal mutualiste, doté d’un solide enthousiasme, le secrétaire général de la ville de Toulon va fédérer des femmes et des hommes autour d’un même idéal : donner corps à la solida-rité au niveau territorial.Comment convaincre des élus majoritai-rement ruraux que les intérêts de leurs agents rejoignent ceux des élus des villes ? La tâche est ardue mais Jean-Georges Binet, Eugène Avinée (maire de Loos-lez-Lille) Maurice Diharce (secrétaire général de la ville de Biarritz), André Le Floch (député de la Gironde) s’y attellent avec une volonté inébranlable. Rapidement, ils vont croiser sur leur route, au ministère de l’Intérieur, Jean Hourticq, Vincent Bourrel, Pierre Poutout, Jean-Claude Le Blond… qui œuvrent avec une passion identique pour que le personnel communal accède

LA MNT A 50 ANS…… ET DES RACINESTERRITORIALES ET SOLIDAIRES BIEN ANCRÉES

ÉPISODE 1

01

© M

NT

01. Les bureaux de la section MGPCL du Rhône (69) en 1984. 02. Une permanence à la mairie de Pontoise (95), en 1988. 03. Une annonce presse parue en octobre 1990.

4 – Territoire mutuel | n° 97

À l’occasion des 50 ans de la MNT, Territoire mutuel consacre une double page de chaque numéro de 2014 à l’œuvre mutualiste bâtie. Entre amélioration de la protection sociale et construction de votre mutuelle, voici le premier volet historique de notre saga territoriale.

FRATERNELLES, HUMANISTES, DÉMOCRATIQUESNées au XIXe siècle, les sociétés de secours mutuelles sont des « sociétés fraternelles » où les membres s’assurent mutuellement contre les aléas de la vie (maladie, vieillesse) et la perte de revenus qui en résulte. Elles préfigurent la mutualité moderne, consacrée dans la charte du 1er avril 1898 qui rappelle les valeurs fondatrices du mutualisme : fraternité, solidarité et humanisme.

Après la création de la Sécurité sociale qui vise à garantir une couverture sociale à l’ensemble de la population, les mutuelles se repositionnent en complémentarité à cette assurance universelle, tout en conservant leurs spécificités. Elles fonctionnent sur un principe de solidarité et d’entraide où le risque maladie est mutualisé entre tous les adhérents et les coûts répartis de façon solidaire : chacun paie selon ses moyens et reçoit selon ses besoins.

Contrairement aux compagnies d’assurance, ce sont des sociétés à but non lucratif qui ne peuvent réaliser de bénéfices. Elles n’ont pas d’actionnaires et leurs représentants sont élus par les adhérents selon un principe démocratique : une personne, une voix.

Page 5: Territoire mutuel n97

à un statut. Ils sont peu nombreux mais acharnés et ardents défenseurs de l’esprit de la mutualité (voir encadré « Fraternelles, humanistes, démocratiques »).

Un maître mot : la solidaritéEt si la majorité des élus locaux ne se sent pas concernée par le sort de leurs agents, cette poignée d’idéalistes va modifier le cours de leur histoire. Sous leur impul-sion, la Mutuelle générale du personnel des collectivités locales (MGPCL), ancêtre de la MNT, voit le jour en 1964. Tout reste à faire… mais l’idéal est désormais tangible, posé dès l’origine comme un principe fondateur : la solidarité profes-sionnelle entre les personnels des collecti-vités territoriales existe. Sous l’impulsion du syndicat des secrétaires généraux, pré-sidé par Jean-Georges Binet, des sections ouvrent un peu partout en France et de plus en plus de maires les observent avec bienveillance. Ils prêtent de petits bureaux à ces mutualistes bénévoles qui, le samedi, se retrouvent pour classer sur un coin de

table les décomptes de la « Sécu », calcu-ler le complément mutualiste, vérifier l’affiliation, établir le versement, rédiger les appels à cotisation… et tout cela à la main ! La protection sociale des agents communaux est à l’époque si faible que la naissance de la MGPCL est vécue comme une avancée sociale considérable. D’ailleurs, un an après sa création, le nombre de ses membres est multiplié par 300 ! Rapidement, la Mutuelle devient un pôle d’attraction pour d’autres mutuelles locales qui fusionnent avec elle et une organisation administrative commence à se mettre en place : en 1969, cinq ans

seulement après sa naissance, la MGPCL embauche ses trois premiers salariés.

Les « enfants terribles » de la mutualitéUne décennie plus tard, la Mutuelle s’est installée dans de nouveaux locaux, a ratio-nalisé ses procédures, embauché du per-sonnel, fusionné avec d’autres mutuelles, ouvert de nombreuses sections, créé avec la Fédération de la mutualité française des centres dentaires, d’optique, de santé, des cabinets médicaux… Toujours bénévoles, ses administrateurs, élus par d’autres bénévoles répartis dans des sections sur tout le territoire, n’ont rien perdu de leur fougue initiale. Et s’ils apparaissent par-fois comme les « enfants terribles » de la mutualité, c’est qu’ils visent un objectif ambitieux : fédérer l’ensemble des person-nels des collectivités locales pour mieux les protéger face aux accidents de la vie. Entre aujourd’hui et hier, le principe n’a en effet pas changé : plus les adhérents sont nombreux et plus la solidarité entre les générations est garantie. L’union est d’autant plus nécessaire que l’Europe se construit ; il faut allier ses forces pour résis-ter à l’arrivée d’acteurs non mutualistes et défendre l’esprit de solidarité.Les fusions se poursuivent, les adhésions se multiplient (près de 800 000 aujourd’hui), la stratégie de développement porte ses fruits ; le 1er janvier 1992, la Mutuelle nationale territoriale succède à la MGPCL. Trois ans plus tard, la jeune MNT, déjà riche d’une longue histoire, est devenue la sixième mutuelle de France. Les pionniers eux-mêmes n’auraient pas osé en rêver.

1964 La Mutuelle générale du personnel des collectivités locales (MGPCL), ancêtre de la Mutuelle Nationale Territoriale (MNT), voit le jour.

1992

La MNT succède à la MGPCL.

DATES CLÉS

Le logo MGPCL en 1977.

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n° 97 | Territoire mutuel – 5MARS 2014

UN STATUT BIEN TARDIF POUR LES TERRITORIAUXEn 1982, les lois Defferre sur la décentralisation transfèrent aux élus locaux un pouvoir exécutif jusque-là détenu par les préfets. Ils récupèrent la main sur l’éducation, l’aide sociale, l’aménagement. Dès lors, il leur faut un personnel territorial compétent, qualifié, en nombre suffisant, avec un déroulement de carrière satisfaisant et des garanties identiques à celles des fonctionnaires d’État. La loi du 26 janvier 1984 unifie pour la première fois le statut des agents territoriaux, désormais titulaires de leur grade et non de leur emploi, confortant leur statut d’agents publics, et permettant une continuité de carrière.

Page 6: Territoire mutuel n97

Antibiotiques à l’unité, c’est parti !Les antibiotiques, ça n’est plus automatique. Plus ils sont

utilisés, moins ils sont efficaces. C’est pourquoi le Plan

national d’alerte sur les antibiotiques prévoit de réduire de

25 % en cinq ans la consommation d’antibiotiques et de lutter

contre le gaspillage. La délivrance à l’unité des antibiotiques

va ainsi être expérimentée pendant trois ans, dans 200 à

400 pharmacies volontaires dans toute la France, à partir du

1er avril 2014. Une pratique déjà répandue en Espagne, en

Allemagne, en Belgique ou au Royaume-Uni.

-30 %Les retraités paient moins cher grâce à la solidarité mutualisteLes plus de 60 ans ont raison de choisir une mutuelle plutôt qu’une

assurance pour leur complémentaire santé. Une étude statistique du

ministère de la Santé le prouve, les seniors paient jusqu’à 30 % plus

cher s’ils adhèrent à une société d’assurance. Pourtant, entre 60 et

80 ans, les dépenses de santé sont deux fois plus élevées qu’à 40 ans.

Pour les mutuelles, la solidarité intergénérationnelle entre actifs et

retraités est alors plus que jamais essentielle.

Pour en savoir plus : étude de la Drees « Comment les organismes complémentaires fixent leurs tarifs ? », septembre 2013.www.drees.sante.gouv.fr/comment-les-organismes-complementaires-fixent-leurs-tarifs,11184.html

Une base de données pour tout savoir sur les médicamentsIndications thérapeutiques, précautions d’emploi, contre-indications,

taux de remboursement… vous vous posez des questions sur certains

médicaments ? Pour tout savoir, consultez la base de données publique

des médicaments en effectuant une recherche par nom de médicament

ou par substance active. Cette base accessible à tous met en commun

les données de la Haute Autorité de santé, de l’Assurance maladie et

de l’Agence du médicament.

Pour la consulter : base-donnees-publique-medicaments.gouv.fr

Le nouveau catalogue de formations du CNFPT est en ligneLaissez-vous guider en ligne à travers les milliers d’offres

de formation offertes aux agents territoriaux dans toute la

France. Trouver un stage ou un itinéraire de formation, créer

une affiche pour annoncer une formation interne ou feuilleter

toute l’offre de formation… rien n’est plus simple sur le site du

CNFPT. Le saviez-vous ? La dématérialisation de ce catalogue

permet d’économiser chaque année 100 tonnes de papier.

Rendez-vous sur : www.cnfpt.fr

1 Français sur 5 ne pratique aucun sportC’est le constat du troisième baromètre annuel Sport Santé de la

Fédération française d’éducation physique. Les femmes seraient

particulièrement touchées par l’inactivité (46 %), ainsi que les 35-54 ans

(46 %). Phénomène encore plus préoccupant, près d’un non sportif sur

deux n’a jamais pratiqué de sport ou s’est arrêté il y a plus de dix ans.

La sédentarité, à l’origine de nombreuses pathologies, devient plus que

jamais un enjeu de société. Alors n’attendez plus !

Pour en savoir plus : www.ffepgv.fr ou www.sport-sante.fr

6 – Territoire mutuel | n° 97

JOUR APRÈS JOUR / ZIGZAG

Page 7: Territoire mutuel n97

À lire aussi dans ce numéro l’article sur la Banque Française Mutualiste qui propose des actions de prévention en matière de surendettement, page 17.

n° 97 | Territoire mutuel – 7MARS 2014

JOUR APRÈS JOUR / VIE PRATIQUE

Un crédit de trop qui entraîne l’emprunteur dans une spirale dangereuse : c’est le mal endettement, un terme créé par le médiateur de la République. Le mal endettement n’est pas une fatalité, mais il oblige à réagir car il peut ouvrir la voie à une situation risquant de dégénérer rapidement en surendettement.

Mal endettement : comment y faire face ?

Pour les achats supérieurs à 1 000

euros, un crédit amortissable (1) devra

systématiquement et effectivement

être proposé par les prêteurs, comme

alternative au crédit renouvelable (2). Par

ailleurs, un registre national des crédits

aux particuliers recensant l’ensemble

des crédits accordés à chaque particulier

devra obligatoirement être consulté par

les établissements de crédit avant d’en

accorder un nouveau. Ces mesures qui

visent à responsabiliser les prêteurs

et à éviter la spirale du crédit pour les

emprunteurs sont prévues par la nouvelle

loi consommation.

(1) Crédit avec lequel l’emprunteur rembourse tout au long de la durée du prêt une partie du capital ainsi qu’une partie des intérêts. C’est la forme de crédit la plus utilisée en France par les particuliers.(2) Le crédit renouvelable se présente comme une réserve d’argent, accessible à tout moment, qui se renouvelle partiellement au fil de vos rembourse-ments. Autrefois appelé « crédit permanent » ou « crédit revolving ».

LE CRÉDIT À LA CONSOMMATION ENCADRÉ

Si vous traversez des difficultés financières, n’hési-tez pas à en parler au service social de votre collectivité car des solutions existent. Un crédit

difficile à rembourser, un accident de la vie, des revenus en baisse… la situation économique de certains ménages s’est dégradée ces dernières années. Le mal endettement, c’est prendre un crédit de trop ou ne pas pouvoir faire face à un accident de la vie : chômage, divorce. Il s’agit souvent de la dernière étape avant le surendettement, qui conduit les familles à des situations douloureuses. Pourtant, il y a des moyens pour permettre aux familles de retrouver un budget équilibré et d’étaler leurs remboursements.

Comment faire en cas de difficultés de paiement ?Après avoir fait le bilan de vos finances, il faut contac-ter votre banquier ou votre société de crédit afin de l’informer de votre situation et d’essayer de trouver une solution. Surtout ne tardez pas ! Plus vous attendez, plus vous aurez de frais à payer liés aux rejets de pré-lèvements automatiques. Demandez une réduction des mensualités et négociez un étalement de votre crédit

ou un regroupement de vos prêts. Cela peut suffire à retrouver un « reste à vivre » acceptable.Des établissements financiers, comme la Banque Postale ou la Banque Française Mutualiste, ont signé des partena-riats avec l’association Crésus, acteur majeur de la lutte contre le surendettement, reconnue d’utilité publique. Une aide est proposée aux clients en difficulté, avec la mise en place d’un accompagnement personnalisé. Vous pouvez aussi vous adresser aux travailleurs sociaux de votre commune ou de votre département, qui vous aide-ront et vous orienteront vers les services compétents.

Pour en savoir plus :www.cresus-iledefrance.org

www.lafinancepourtous.com

www.monbudget.famille.gouv.fr

DÉFINITIONLe terme de mal endettement fut créé par le médiateur de la République, mis en place par le gouvernement en 2008. Bien qu’il définisse une situation financière caractérisée par une difficulté à rembourser ses créances, il renvoie davantage à une mauvaise utilisation du crédit, lorsque le ménage perd la liberté d’arbitrer dans les dépenses nécessaires à la vie courante.

Page 8: Territoire mutuel n97

8 – Territoire mutuel | n° 97

JOUR APRÈS JOUR / TERRITORIAUX

Pascale Lapouge et Mélody Tisserand assurent la surveillance, l’information et l’accueil du public dans deux déchetteries du Syndicat mixte à vocation unique pour le transfert, l’élimination et la valorisation des ordures ménagères (Sytevom) en Franche-Comté. L’une cumule plusieurs années d’expérience, l’autre débute dans le métier : deux regards féminins sur le tri des déchets encombrants.

Regards croisésGardiennes de déchetterie

SYTEVOM (70 ET 25)

Ce métier ne cesse

d’évoluerLe Syndicat mixte à vocation unique pour le transfert, l’élimination et la valorisation des ordures ménagères (Sytevom) gère le tri et l’élimination des déchets pour les collectivités de la Haute-Saône et d’une partie du Doubs. Depuis le 1er janvier 2013, le Sytevom a repris dans son effectif tous les gardiens de déchetterie qui travaillaient auparavant dans les collectivités, ce qui permet d’uniformiser méthodes de travail et formations. Un chef de secteur supervise entre 8 et 10 déchetteries et assure l’information des gardiens à l’aide de fiches visuelles et didactiques par catégorie de déchets. Alors que 67 % des emballages sont aujourd’hui recyclés, ce métier ne cesse d’évoluer, car nous trions de plus en plus de matières différentes en déchetteries, comme les plaques de plâtre actuellement expérimentées en benne séparée et le meuble pour lequel le Sytevom est pionnier avec 14 déchetteries équipées. Il intègre aussi désormais les nouvelles technologies, afin de faciliter la vie des agents. Ainsi, à la mi-2014, les gardiens de nos 32 déchetteries disposeront d’une tablette pour enregistrer les apports des professionnels et nous les transmettre pour facturation.

Christophe TaryDirecteur général de Sytevom

déchetterie d’Armance (25), où Mélody Tisserand, 23 ans, travaille depuis quelques mois, accueille encore plus de par-ticuliers ! « C’est un service entièrement gratuit, sauf pour les professionnels qui ne repré-sentent que 10 % des visiteurs. Les gens nous déposent tout ce qui ne peut être accepté dans les bacs de collecte : déchets verts, déchets ménagers spé-ciaux, électroménager, polysty-rène, plaque de plâtre, carton et beaucoup de mobilier, du salon de jardin au matelas usagé, ainsi que des produits polluants et toxiques, restes de solvants, peintures ou encore des batte-ries usagées par exemple. »

Depuis le 1er janvier 2013, le Sytevom a repris l’ensemble des

personnels de déchetterie, pré-cédemment affectés dans les communes, communautés de communes ou Syndicats inter-communaux de collecte et de traitement des ordures ména-gères (Sictom).Pascale Lapouge, 53 ans, assure l’ouverture, la fermeture et la surveillance de la déchet-terie de Fresnes-Saint-Mamès (70) depuis 2001. « Je reçois environ 80 % de particuliers qu’il faut guider, informer et éventuellement aider lorsqu’ils arrivent sur le quai de déchar-gement », explique-t-elle. La

« Le tri a beaucoup évolué grâce à la sensibilisation du public au respect de l’environnement. »PASCALE, 53 ANS

Page 9: Territoire mutuel n97

n° 97 | Territoire mutuel – 9

LE SYTEVOM EN CHIFFRES33 % de diminution du tonnage incinéré entre 2008 et 2012 grâce au tri.

40 000 tonnes incinérées par an.

15 000 tonnes issues de la collecte sélective par an.

65 000 tonnes de déchets déposés dans les 32 déchetteries.

Pour en savoir plus : www.sytevom.org

où trois associations les reprennent pour leur donner une seconde vie, ou récupérer les produits toxiques ou pol-luants. En plus, cela permet de créer des emplois ! »

S’équiper pour l’extérieur et pour sa sécuritéEn tant que gardiennes de déchetterie, Pascale et Mélody n’ont pas pour mission d’ai-der au déchargement qui doit être assuré par les particuliers eux-mêmes. Pascale Lapouge leur conseille de venir accom-pagnés pour sortir les déchets des coffres et les déposer dans les bennes qui sont à hauteur de poitrine. « Nous disposons d’une table élévatrice qui peut porter jusqu’à 500 kg. Mais il nous arrive quand même de donner un coup de main, à une personne âgée par exemple », avoue-t-elle. Leur rôle consiste aussi à optimiser le remplissage de la déchetterie et à anticiper

Un tri de plus en plus sélectifDepuis que Pascale Lapouge a démarré dans le métier, le tri s’est fait de plus en plus sélectif. Il a beaucoup évolué grâce à la sensibilisation du public au respect de l’envi-ronnement et au développe-ment des filières de valori-sation. Chaque catégorie de déchets collectés est en effet envoyée dans des centres de traitement spécifique. « Nous disposons de bennes pour les déchets électriques et élec-troniques, pour le bois, les métaux. Nous collectons aussi les piles, les radios médicales ou les ampoules à économie d’énergie. » Mélody Tisserand s’étonne encore de la quan-tité de déchets que les gens apportent ! « Ils font des tra-vaux, déménagent, doivent vider une maison après un décès… Quand les objets sont récupérables, nous les plaçons dans le local “ ressourcerie”,

le ramassage des bennes par les filières de recyclage.Sur le quai toute la journée, qu’il pleuve ou qu’il vente : les conditions de travail à la déchetterie ne sont pas faciles. « En été, nous pouvons recevoir jusqu’à 120 personnes par jour, contre une cinquantaine en hiver. Quand il y a beaucoup de visiteurs, c’est un travail stres-sant, reconnaît Pascale Lapouge. En cas d’erreur de tri dans les bennes, nous devons les corriger en récupérant les objets avec un crochet. » Même si elles sont protégées par des vête-ments de sécurité, les risques sont nombreux : coupures, brûlures avec les produits toxiques, chocs ou mal de dos en cas de manipulation. Pourtant Mélody est séduite par son nouveau métier : « Si les conditions climatiques sont parfois pénibles, c’est un métier agréable, en contact avec les usagers et qui permet de créer des liens. »

wwwRetrouvez les portraits de Pascale et Mélody et les autres portraits de territoriaux sur Internet. Voir page 23.

« Les objets récupérables sont donnés à des associations qui leur donnent une seconde vie. »MÉLODY, 23 ANS

À l’occasion des 50 ans de votre mutuelle, Territoire mutuel met en lumière l’évolution de quatre métiers emblématiques de la Fonction publique territoriale. En croisant le regard de deux agents, un senior et un junior. Premier de la série.

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10 – Territoire mutuel | n° 97

Si les femmes sont majoritaires dans la Fonction publique territoriale, les inégalités femmes-hommes perdurent. Un accord historique, signé en 2013, pourrait toutefois faire bouger les lignes. Gros plan sur un sujet d’actualité, à l’heure où un projet de loi est débattu.

9 % de moins que leurs collè-gues hommes à compétences égales, et même 16 % de moins si elles sont cadres.Quant à la représentation des femmes dans les différentes familles professionnelles et métiers de la FPT, elle varie d’un secteur à l’autre. Si cer-taines professions sanitaires et sociales, administratives et culturelles sont quasi exclusive-ment féminines(1), des bastions masculins, avec moins de 10 % de femmes, perdurent : c’est le cas dans les ateliers, dans les ser-vices de maintenance des bâti-ments communaux (écoles, mai-

« paroi de verre » (les confi-nant, lorsqu’elles sont sur des postes à responsabilité, dans des domaines qualifiés de non « stratégiques »), les femmes accèdent rarement aux plus hautes responsabilités dans les collectivités territoriales.

Une plus grande précaritéAutre constat : les femmes souffrent d’une plus grande précarité que les hommes. Ainsi près de 69 % des non-titulaires sont des femmes. Et les femmes travaillant à temps complet gagnent en moyenne

Paritaire, la territoriale ? Pas tout à fait… Les femmes y représentent,

tous cadres d’emplois et tous grades confondus, 60 % des effectifs totaux, alors qu’elles ne représentent que 47,5 % de la population active totale en France. Et si l’on trouve 58,8 % de femmes parmi les agents de catégorie A, cette proportion tombe à 18 % pour les cadres supérieurs et à 5 % seulement pour les DGS de grandes collectivités.Prises entre « plafond de verre » (les excluant des niveaux hié-rarchiques les plus élevés) et

ries, salles des fêtes, cimetières, bibliothèques…), les services départementaux d’incendie et de secours, l’assainissement…

Un accord inéditMalgré ce constat, les choses évoluent. Sous l’égide de Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l’État, de la Décentralisation et de la Fonction publique, un proto-cole d’accord relatif à l’égalité femmes-hommes a été conclu au sein de la Fonction publique le 8 mars 2013. Une première : il a été signé par l’ensemble des organisations syndicales

Vers une (véritable) égalité femmes-hommes dans la territoriale

JOUR APRÈS JOUR / ON EN PARLE

Page 11: Territoire mutuel n97

n° 97 | Territoire mutuel – 11MARS 2014

Vers l’exemplaritéUn nombre croissant de col-lectivités affichent leur volonté d’exemplarité. Opération « À niveau de fonction égal, salaire égal » pour la ville de Rennes, féminisation des intitulés de postes à pourvoir pour les Conseils généraux du Gard et de l’Essonne, développement des multi-affectations pour les emplois à temps partiel non choisi à la Communauté urbaine de Brest, formations à la prise de parole en public, au développement de la confiance en soi, et à la conduite de pro-jets, pour le personnel féminin du Conseil régional du Centre : les initiatives se multiplient.Dans le rapport(3) qu’il a remis à Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, le député Vincent Feltesse, président de la Communauté urbaine de Bordeaux, dresse un état des lieux de ces bonnes

représentatives des trois ver-sants du secteur public et des représentants des employeurs territoriaux et hospitaliers. Pour Virginie Jurevicz, direc-trice des Coopérations au sein du CNFPT(2), « cette unanimité montre que l’égalité femmes-hommes suscite un consensus fort. Elle devrait donner une impulsion pour construire dans les faits l’égalité théorique entre femmes et hommes prévue dans le statut ». L’accord prévoit 15 mesures qui tournent autour de quatre axes : le dialogue social, l’égalité de rémunération et de parcours, une meilleure articula-tion entre vies professionnelle et personnelle, et la prévention des violences au travail.

pratiques. Et note que les actions en faveur de l’égalité réussissent d’autant mieux qu’elles sont portées au plus haut niveau par les élus, qu’elles bénéficient d’un budget dédié, de person-nels et partenaires identifiés, et qu’elles sont évaluées.Dernier épisode en date dans une actualité foisonnante : un projet de loi sur l’égalité femmes-hommes est en discussion au Parlement. Il est le premier texte à aborder l’égalité avec une approche globale. Parmi les nou-veautés applicables aux collecti-vités territoriales, l’introduction de critères relatifs à l’égalité dans les appels d’offres.

(1) Les femmes représentent 97,9 % des puéricultrices, 97,6 % des ATSEM, 97,1 % des aides à domicile, 90,7 % des officiers d’état civil, 90,1 % des secrétaires de mairie, 82,5 % des bibliothécaires…(2) Le CNFPT a fait de l’égalité hommes-femmes l’une des 6 grandes causes pour lesquelles il construit actuellement une offre de formation complète destinée à l’ensemble des agents territoriaux.(3) Intitulé « Égalité femmes/hommes dans les territoires » et daté du 2 juillet 2013.

Le taux de féminisation progresse dans toutes les catégories d’agents de la Fonction publique territoriale, mais reste inférieur en catégorie A.

60 %

65 %

55 %

Catégorie A

Fin 2003 Fin 2007 Fin 2011

Catégorie C

Catégorie B

NB : Ces chiffres et les comparaisons qui en découlent sont à prendre avec précaution. Un changement de méthode statistique est en effet intervenu en 2010. Avant cette date, les chiffres sont issus d’une enquête annuelle de l’Insee auprès des collectivités (COLTER). Au-delà, ils proviennent des déclarations annuelles des employeurs publics (Insee – SIASP).

La féminisation des métiers

techniques est-elle en marche ?Dans la territoriale, moins d’un technicien sur cinq est une femme. Mais les choses bougent. L’apparition de nouveaux métiers liés à l’environnement a contribué à féminiser le cadre de technicien. Beaucoup de postes techniques en Catégorie B sont des postes d’encadrement, de suivi technique de chantier, de gestion de projet, qui ne requièrent pas de force physique particulière.

Quels sont les freins à lever ?L’image du technicien reste, à tort, associée à des métiers historiquement réputés durs, donc masculins, comme la voirie, les réseaux et bâtiments. Pourtant, les choses ont changé : dans nos collectivités, des femmes prouvent au quotidien qu’elles sont capables de remplir toutes les missions afférentes aux postes de technicien. Malgré cela, elles restent moins nombreuses que les hommes à se présenter au concours (autour de 40 %). Il y a donc une forme d’auto-censure. Mais là aussi, la situation évolue : dans certaines spécialités du concours comme prévention/gestion des risques, techniques de communication, aménagement urbain, il est fréquent d’observer une parité, voire une dominante de femmes candidates.

Et qu’en est-il de la place des

femmes au sein de l’ATTF ?Seuls 17 % de nos 3 500 adhérents et 20 % de nos représentants sont des femmes. C’est l’un de mes axes de développement associatif : aller vers la parité pour donner une autre image de nos métiers.

Fabien Le PortPrésident de l’Association des techniciens territoriaux de France (ATTF)

Le technicien est une

technicienne

POUR EN SAVOIR PLUSwww.femmes.gouv.fr

www.fonction-publique.gouv.fr, rubrique « Publications », section « Collection Politiques d’emploi public », pour prendre connaissance de l’accord du 8 mars 2013.

Le 10 juin 2014, le CNFPT organise à Pantin un séminaire ouvert à tous les agents territoriaux sur le thème « Mixité des métiers territoriaux ». www.cnfpt.fr

Le trio de tête des filières les plus féminisées :Filière sociale (95,9 %)

Filière médico-sociale (95,7 %)

Filière administrative (82,7 %)

Les trois filières où l’on trouve le moins de femmes :Filière Incendie et secours (4,3 %)

Police municipale (21,2 %)

Filière sportive (27,6 %)

Source : Observatoire de la FPT – Insee – SIASP effectifs au 31/12/2011

e

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12 – Territoire mutuel | n° 97

SANTÉ / SOCIÉTÉ

Le printemps est arrivé, nous sortons enfin de ces mois de grisaille et nous pouvons profiter des beaux jours et des rayons du soleil pour nous refaire une santé. C’est une réalité prouvée scientifiquement : l’exposition à la lumière agit sur notre humeur, sur notre sommeil, mais aussi sur notre état de santé global. Or, du fait de nos modes de vie modernes, la lumière naturelle nous fait généralement défaut.

La lumière c’est bon pour la santé !

sonnière toucherait 2 à 3 % de la population.

Une horloge biologique déréglée

Les luminaires de nos habita-tions, des bureaux, des maga-sins, écoles et hôpitaux ne dif-fusent en effet qu’une faible quantité de lumière, 5 à 10 fois moins intense que la lumière naturelle d’un jour de grisaille. De plus, cette lumière artifi-cielle est d’intensité constante, contrairement à celle du soleil.Résultat : notre horloge cir-cadienne, censée réguler l’ensemble de nos fonctions corporelles – appétit, diges-tion, sommeil, sécrétion hor-monale… – suivant une alter-nance de jour et de nuit sur

24 heures, cette horloge se dérègle. Et nous nous mettons à fabriquer, durant la journée, la mélatonine. Cette hormone du sommeil, dont la produc-tion est naturellement noc-turne, agit comme un somni-fère sur notre énergie et notre humeur.

Une technique validée

Idéalement, il faudrait pouvoir faire chaque jour une provision d’énergie en se promenant à l’extérieur une à deux heures, où l’intensité lumineuse varie entre 10 000 lux lorsque le temps est nuageux, et 100 000 lux sur les pistes de ski par temps clair. Mais cet idéal n’est bien sûr pas accessible pour tout le monde…

Pour Gérard Pons, « la solution est facile à mettre en œuvre à domicile et procure une sensa-tion de bien-être quasi immé-diate. Il s’agit d’associer, au quotidien, un éclairage par une ampoule “plein spectre”, spécia-lement conçue pour reproduire fidèlement les caractéristiques de la lumière solaire à l’exclu-sion des UVA et l’usage d’un simulateur d’aube, qui permet un réveil tout en douceur ». Cette association est particu-lièrement efficace pour passer le cap de l’hiver tout en retrou-vant dynamisme, sommeil régulier et bonne humeur. En cure d’exposition journalière à un panneau lumineux de forte intensité, la luminothérapie (cf. interview ci-contre) est officiel-lement reconnue par la Haute

« Nous sommes des êtres faits pour vivre à la lumière naturelle. Mais

depuis l’avènement de l’ère industrielle, nous vivons dans les “cavernes” de nos bureaux et appartements, avec un déficit chronique de lumière de qua-lité. » L’homme qui s’exprime ainsi, Gérard Pons, préside le Centre européen d’informa-tion sur la luminothérapie (1), une technique mise au point par les pays nordiques. Dans ces pays privés de soleil la moitié de l’année, comme durant les mois d’hiver dans nos zones plus tempérées, près d’une personne sur trois subit une baisse d’énergie et de moral quand les jours rac-courcissent (2). Sous une forme plus sévère, la dépression sai-

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n° 97 | Territoire mutuel – 13MARS 2014

Luminothérapie, mode d’emploi

Qu’est-ce que la luminothérapie ?C’est une technique mise au point par des chercheurs américains qui voulaient réguler artificiellement la production de « somnifère hormonal » chez les personnes insuffisamment exposées au soleil. Elle consiste à s’exposer, 20 à 30 minutes par jour en moyenne, devant un panneau de forte intensité (8 000 à 10 000 lux). Cette source de lumière correspondant à peu près à la lumière solaire. Elle est enrichie en lumière bleue, qui manque à tout autre type d’éclairage artificiel et qui, captée par l’hypophyse dans notre cerveau, permet de réguler notre horloge biologique.

Dans quels cas cette thérapie douce est-elle utile ?Elle permet de traiter les problèmes d’insomnie, les états de fatigue et de déprime saisonnière. Elle agit aussi en prévention lorsque l’on se sait sujet à ce type de coup de blues, que les jours raccourcissent et que la quantité de lumière naturelle diminue en quantité et en durée.

Comment fonctionnent les cures ?Pour les dépressions saisonnières, les cures de luminothérapie doivent être prescrites par un médecin. Elles peuvent être pratiquées dans les centres du sommeil, que l’on trouve un peu partout en France. Mais aussi à domicile, à condition de se procurer du matériel de qualité (6). Les séances sont à programmer plutôt le matin pour les personnes dites « couche-tard » (qui ont donc du mal à se lever), et plutôt en journée ou en début de soirée pour les « couche-tôt », comme les personnes âgées.

(6) Le site www.bulledezen.com en propose une sélection.

Gérard PonsPrésident du Centre européen d’information sur la luminothérapie.

POUR EN SAVOIR PLUS« Soif de lumière », Dr Norman E. Rosenthal et Gérard Pons, éditions Jouvence.

Autorité de santé comme une technique efficace dans le trai-tement de la dépression sai-sonnière. Une thérapeutique douce, à adopter néanmoins sous contrôle médical !Les dispositifs agréés sont un gage de qualité (CE) et de conformité médicale. Ils peuvent donc être prescrits par votre médecin. La Sécurité sociale ne prend malheureu-sement pas en charge les remboursements.

À noter toutefois que dans le cas de DMLA (3) il faut éviter les lampes trop puissantes, mais un éclairage « Plein Spectre » (4)

à dose homéopathique est for-tement conseillé.

(1) www.luminotherapie.fr(2) Source : « Guérir » - David Servan-Schreiber, éditions Robert Laffont (2003)(3) La Dégénérescence maculaire liée à l’âge est une maladie dégénérative de la rétine d’évolution chronique qui débute après l’âge de 50 ans.(4) Un éclairage artificiel est qualifié de «plein spectre» lorsqu’il présente une répartition des énergies émises présentant un profil de distribution semblable à la lumière solaire.

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CHIFFRES CLÉSLa lumière artificielle ne suffit pas...

100 lux (5)

dans une pièce mal éclairée

300 à 600 lux sous des lampes de bureau

400 lux pour une aube ou un crépuscule par temps clair

10 000 à 25 000 lux pour un ciel nuageux à midi

120 000 lux pour un soleil direct

(5) Le lux est une unité de mesure de l’éclairement lumineux qui correspond à l’éclairement d’une surface de 1 mètre carré qui reçoit un flux lumineux de 1 lumen réparti de manière uniforme.

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14 – Territoire mutuel | n° 97

SANTÉ / PRÉVENTION

Ménopause : passer le cap en douceurLa ménopause concerne les femmes autour de 50 ans en moyenne. Aujourd’hui, elles sont près de 10 millions en France (1). Si son cortège de désagréments n’a pas très bonne presse, il existe des moyens de franchir l’étape sereinement. Gros plan sur un tournant majeur dans la vie d’une femme.

(THM) (2) permet d’en atténuer efficacement les inconvénients. Le problème, c’est que cette association d’œstrogènes et de progestérone, les deux princi-pales hormones produites par les ovaires, est sujet à contro-verse. La prescription de ce médicament, réputé « miracle » dans les années 80 et 90, a chuté depuis qu’une étude scien-tifique américaine l’a associé en 2002 (3) à une augmentation du risque de cancer du sein et d’accidents cardio- vasculaires. Depuis, d’autres études scien-tifiques ont été publiées et les traitements, alors fondés sur des hormones synthétiques, ont évolué.

Une balance bénéfices-risques favorable ?Pour le Pr Patrice Lopes comme pour une grande majorité de ses confrères, la balance bénéfices-risques est aujourd’hui favorable au trai-tement hormonal. « Mais à trois conditions, précise-t-il. « Il faut démarrer le traitement tôt, idéalement dans les 5 ans et au plus tard dans les 10 ans suivant la ménopause ; il faut

Bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, prise de poids, sécheresse

vaginale, douleurs articulaires, troubles de l’humeur, du som-meil et du caractère, décalci-fication osseuse… L’inventaire des signes associés à l’entrée en ménopause n’est pas très réjouissant. 85 % des femmes sont touchées par l’un ou l’autre de ces « symptômes climaté-riques ». De petites misères qui manifestent une accélération du vieillissement chez la femme.« Vieillissement et ménopause vont de pair, confirme le Pr Patrice Lopes, gynécologue au CHU de Nantes. Plusieurs organes souffrent particuliè-rement des bouleversements hormonaux propres à la ménopause : le tissu osseux, le cerveau, la peau et le sys-tème cardio- vasculaire. D’où un risque accru de maladie d’Alzheimer pour les femmes. Après la ménopause, elles vont rattraper les hommes pour le risque d’infarctus. »

Des traitements hormonauxOr on le sait : le traitement hormonal de la ménopause

moins 50 % des cas (4). Quant aux phyto-œstrogènes, géné-ralement dérivés du soja, ils sont actifs contre les bouffées de chaleur. Mais leur rapport efficacité-risque n’est, contrai-rement aux médicaments, pas scientifiquement évalué.Il ne faut pas non plus négliger l’importance des règles d’hy-giène de vie. La pratique d’une activité physique régulière et le suivi d’un régime alimentaire pauvre en graisse et en sucre, et riche en légumes, poisson et fruits aident à passer le cap sans encombre.

(1) Source : Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF)(2) On parle de Traitement hormonal substitutif (THS) lorsque la ménopause intervient avant 50 ans, et que le traitement vise à pallier une défaillance prématurée de l’ovaire.(3) L’étude WHI (Woman Health Initiative), première étude menée à grande échelle.(4) C’est le taux d’efficacité constaté pour un placebo.

recourir à des hormones natu-relles, à dose minimale ; et il faut opter pour une administra-tion par la peau, sous forme de crème, de gel ou de patch. À ces conditions, le risque d’embo-lie est balayé. Et le sur-risque de cancer du sein était de 6 à 8 cas supplémentaires pour 1 000 femmes traitées pendant 10 ans par les hormones de synthèse, il devient non signi-ficatif avec la progestérone naturelle. »

Des alternatives aux médicaments existentIl reste que l’équilibre bénéfices-risques est à évaluer soigneusement pour chaque femme. Par exemple, un anté-cédent de cancer du sein ou de l’utérus, d’accident cardio-vas-culaire, d’embolie ou de phlé-bite est ainsi une contre-indi-cation absolue. Et que le THM n’est pas une panacée pour lutter contre le vieillissement.Pour les femmes, nombreuses, qui ne souhaitent pas de trai-tement hormonal, des alterna-tives sont possibles. À com-mencer par l’homéopathie, qui ne présente aucun danger. Son efficacité est réelle dans au

CHIFFRES CLÉS

SANTÉ / PRÉVENTION

2 MILLIONS en 2002

650 000 en 2012

Nombre de Françaises sous traitement hormonal de la ménopause (THM).

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n° 97 | Territoire mutuel – 15MARS 2014

73 %

Baisse de la vente de THM entre 2003 et 2012 dûe à un recul

des prescriptions, mais aussi à une baisse de la durée des

traitements et des doses employées.Sources : Association française pour l’étude de la ménopause (2003) et revue Réalités en gynécologie-obstétrique (2012).

Fumer peut avancer la ménopause

En France, on vit de plus en plus vieux, on est en forme plus longtemps : l’âge de la ménopause est-il pour autant retardé ?L’âge de l’entrée en ménopause demeure stable, autour de 50 ans. Et cela quel que soit l’âge de survenue de la puberté : il est faux de dire que si elle a été précoce, la ménopause le sera aussi. En revanche, la consommation de tabac peut avancer la ménopause d’une à deux années.La ménopause est liée à l’épuisement du stock d’ovocytes. Celui-ci est de 400 000 chez un bébé fille à la naissance. En l’absence d’une contraception bloquant l’ovulation, il n’en sera utilisé que 3 à 500 durant sa vie de procréation. Le reste des follicules, c’est-à-dire plus de 99 %, est voué à un phénomène de mort programmée et s’épuise autour de la ménopause.

Peut-on espérer un jour supprimer la ménopause et ses inconvénients ?C’est tout l’objet de recherches stupéfiantes, menées aux États-Unis par Jonathan Tilly, de l’école médicale de Harvard. Ce dernier a démontré qu’il est possible de gommer la ménopause chez l’animal, grâce aux propriétés de certaines cellules souches, naturellement présentes dans leurs ovaires, et qui sont à même de se différencier en cellules capables de sécréter des hormones. Ces résultats ouvrent des perspectives très prometteuses pour l’avenir.

Pr Patrice LopesProfesseur des universités et praticien hospitalier au CHU de Nantes, président du GEMVI (Groupement d’étude de la ménopause et du vieillissement hormonal).

La ménopause est une forme d’injustice de la nature. Car l’homme, lui,

ne connaît pas à proprement parler d’andropause : il ne cesse pas sa

production d’androgènes et reste donc fertile jusqu’à un âge avancé.

Seuls 2 % des hommes de 40 à 80 ans présenteraient une andropause,

avec un taux sanguin de testostérone inférieur à la normale, et seraient

donc éligibles à des traitements dits de « substitution androgénique » par

voie orale, par injection, ou sous forme de gel ou de patch.

ET POUR LES HOMMES ?

POUR EN SAVOIR PLUS« Guide pratique de la ménopause » - Pr Patrice Lopes et Florence Trémollières, éditions Elsevier-Masson (2004).

« Vivre sereinement la ménopause » - Dr Joëlle Proust, éditions Pocket Evolution (2006).

www.gemvi.org

www.menopauseafem.com

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16 – Territoire mutuel | n° 97

L’apnée du sommeil, ça se soigne !

Cinq millions de Français souffriraient d’apnée du sommeil. Ce trouble respiratoire du sommeil, encore peu diagnostiqué, a des conséquences importantes sur la qualité de vie. Le point sur ses causes, les risques et les traitements possibles.

Qu’est-ce que l’apnée du sommeil ?Le Syndrome d’apnées obstruc-tives du sommeil (SAOS) se caractérise par une répétition d’obstructions, complètes ou partielles, des voies respiratoires pendant le sommeil provoquant ainsi un arrêt de la respiration, des épisodes d’étouffement et un sommeil agité.

Quelles sont ses causes ?Des obstructions nasales ou des particularités génétiques de la bouche, qui rétrécissent les voies aériennes supérieures et empêchent leur bon fonc-tionnement, peuvent favori-ser l’apnée du sommeil. Les hommes de 45 à 64 ans en surpoids sont les plus touchés.

Mais aussi les trentenaires ! La consommation d’alcool, de sédatifs ou de tabac aggrave les choses.

Quels risques ?Outre une mauvaise qualité de sommeil, qui rejaillit sur les activités quotidiennes, l’apnée du sommeil entraîne des dif-ficultés à se concentrer et une somnolence au volant, respon-sable de 10 % des accidents de la route. Le risque d’hyper-tension, d’accident vasculaire cérébral ou de pathologie car-diaque est augmenté en cas d’apnée du sommeil.

Comment se soigner ?Votre médecin traitant peut vous adresser à un centre de sommeil pour des examens

spécialisés. En adoptant une bonne hygiène de vie (maigrir, supprimer l’alcool, le tabac et les drogues) et en dormant sur le côté, une apnée du sommeil modérée peut être contrôlée. En cas d’apnée sévère, deux traitements sont remboursés par l’Assurance maladie : un

Le 28 mars, dans toute la France, une journée nationale d’information et

de dépistage est consacrée au thème « sommeil et transport ». Toutes

les informations sur www.institut-sommeil-

vigilance.org ou www.reseau-

morphee.fr

JOURNÉE DU SOMMEIL

traitement par ventilation noc-turne (application d’un masque qui projette de l’air dans le nez), ou le port d’une orthèse empê-chant la langue de bloquer la voie aérienne. Un peu contrai-gnants au premier abord, ils sont très efficaces et sont bien tolérés par les patients. ■

SANTÉ / PRÉVENTION

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n° 97 | Territoire mutuel – 17MARS 2014

LA MNT ET VOUS / GUIDE

BANQUE FRANÇAISE MUTUALISTE

pour vous, adhérents de la MNT.Quel est le lien de la BFM avec le monde mutualiste ?

La Banque Française Mutualiste n’est pas une banque comme les autres. Elle a été créée en 1986 par les mutuelles des trois fonctions publiques. La MNT est entrée une dizaine d’années plus tard au capital de la banque et elle est représentée au sein de son conseil d’administration. La BFM partage avec la MNT et les mutuelles adhérentes les mêmes valeurs mutualistes de responsabilité et de solidarité.

Comment se manifeste cette identité ?

La gestion de la BFM est solidaire. Les intérêts des fonds prove-nant du monde mutualiste sont intégralement redistribués à ses adhérents. La BFM prête uniquement l’argent qu’elle a effective-ment encaissé auprès de ses clients, elle n’emprunte pas d’argent. Elle est aussi soucieuse d’aider ses clients à mieux gérer leur budget, en mettant en place des actions d’éducation financière.

En quoi la BFM est-elle intéressante pour les adhérents MNT ?

Les produits de la BFM sont distribués par toutes les agences Société générale. Ils permettent aux adhérents de la MNT de béné-ficier de prêts à des taux avantageux et solidaires, de se constituer une épargne performante ou de financer leurs projets. La BFM propose également un prêt pour financer les soins médicaux coû-

Quels avantages pour les adhérents de la MNT ?Une banque solidaire et mutualiste accessible à tous les adhérents de la MNT existe : c’est la Banque Française Mutualiste (BFM). Alain Doyen, Secrétaire général de la MNT et Administrateur de la BFM, revient sur les valeurs de cette banque et les bénéfices pour vous.

POUR EN SAVOIR PLUSbfm.fr, ou 0821 222 500 (0,118€/min) en précisant votre statut d’adhérent MNT.

CHIFFRES CLÉS25 000 adhérents MNT possèdent un compte courant BFM.

1 million de sociétaires, tous mutualistes.

2,5 milliards d’euros d’encours de comptes courants.

1,8 milliard d’euros d’encours de prêts aux sociétaires.

teux de 500 à 4 000 euros, dont la MNT prend en charge les intérêts sous conditions. Pour toutes ces raisons, nous encourageons nos adhérents à se renseigner auprès de la BFM, et s’ils le souhaitent, à choisir cette banque dans le cadre de ces produits. ■

Alain DoyenSecrétaire général de la MNT et Administrateur de la BFM.Directeur de l’administration générale, retraité de la ville de Verdun (55).

- Un compte courant BFM/Société générale

- Une offre bancaire complète pour les jeunes actifs

- Le livret « BFM Avenir », un compte épargne solidaire dont on peut

verser les intérêts à l’association de son choix

- Des prêts personnels mutualistes (« BFM liberté », « BFM

perspective »)

- Des prêts immobiliers en collaboration avec la Société générale

- Des produits à vocation solidaire (prêt solidarité, assurance

emprunteur, placement éthique, microcrédit)

- Un prêt pour soins médicaux coûteux de 500 à 4 000 euros, dont la MNT

prend en charge les intérêts pour les adhérents qui bénéficient d’une

minoration de leur cotisation.

QUELS PRODUITS CONSTITUENT LA GAMME SOLIDAIRE DE LA BFM ?

Page 18: Territoire mutuel n97

18 – Territoire mutuel | n° 97

La MNT et les centres de gestion, ensemble pour accompagner les territoriauxLe mécénat de compétences est un partenariat innovant de la MNT avec les centres de gestion (CDG) au service des agents territoriaux. Il comprend deux volets : la prévention et l’accompagnement social. Dans le Nord, en Haute-Saône et en Saône-et-Loire, ces partenariats ont déjà démarré.

Marie-Ange Negrello, Administratrice de la MNT et Responsable

retraitée du service social du personnel de la ville de Besançon (25), a signé fin 2012 un mécénat de compétences avec le centre de gestion (CDG) du Nord (59). « C’est une convention dans laquelle nous nous engageons, avec le CDG, à promouvoir la prévention de la santé au travail des agents des collectivités », explique-t-elle. Guy Decloquement,

Directeur de la prévention du CDG 59, a déterminé avec elle l’un des axes de travail priori-taires pour 2013 : les troubles musculo-squelettiques. « C’est une cause importante d’arrêts de travail, qui concerne de nombreux agents », indique-t-il. La ville de Seclin a été la première à bénéficier de ce partenariat. Une dizaine d’in-terventions à destination des agents de restauration et des personnels techniques de la mairie ont été dispensées avec

l’aide du Comité national de prévention en kinésithérapie (CNPK), partenaire national de la MNT. L’objectif ? Aider ces agents à adopter la bonne posture au travail.

Un accompagnement social en cas de coup durUn autre volet du mécénat de compétences, l’accompagne-ment social, sera développé en 2014 dans le département du Nord, grâce au partenariat de

la MNT avec Ligne claire. Les conseillers de cette plateforme téléphonique sont spéciale-ment formés pour aider les agents qui rencontrent des dif-ficultés personnelles, font face à une longue maladie ou sont confrontés à la dépendance d’un proche. Une aide pratique permettant de s’orienter dans le maquis des allocations et des démarches à accomplir quand la vie bascule.C’est d’ailleurs par l’accompa-gnement social que le centre

LA MNT ET VOUS / À VOS CÔTÉS

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n° 97 | Territoire mutuel – 19MARS 2014

Convaincre les agents de se protéger !Engagé dans le cadre du mécénat de compétences de la MNT, le centre de gestion (CDG) de Saône-et-Loire (71) a réuni à l’automne dernier employeurs, décideurs et préventeurs du département pour un atelier de prévention des risques liés aux nuisances sonores. Les organisateurs témoignent : interview de Jean-Marc Frizot, Vice-Président du CDG 71, et Cédric Macron, Directeur du CDG 71.

Pourquoi avez-vous organisé cette journée de prévention ?Le centre de gestion de Saône-et-Loire (CDG 71)

est de plus en plus identifié par les collectivités comme un interlocuteur sur les questions de santé et, en particulier, de prévention. Détecter les signes avant-coureurs, en matière de risques auditifs ou dans d’autres champs, permet d’anticiper et d’agir bien en amont des questions de reclassement, d’inaptitude, voire de licenciement. Dès lors, le CDG 71 cherche à sortir des sentiers battus en investissant des thématiques peu abordées en prévention, comme les nuisances sonores et leurs effets sur la santé. Le risque sonore est un sujet de société qui doit être pris en considération et traité à la fois dans les sphères professionnelle et privée. Car les bonnes habitudes prises au travail rejaillissent dans la sphère privée.

Quel était le public ciblé ?La cible de l’atelier prévention comprenait les comités d’hygiène et de sécurité (CHS), les filières professionnelles de la prévention,

et les directeurs des ressources humaines. Il a été organisé dans l’espoir que ce public, plus proche du terrain et des agents, parvienne à les convaincre de l’importance de ce risque et de l’utilité des mesures de protection existantes. Il en est de même en ce qui concerne la réglementation pour les aider à protéger leur santé et leur sécurité. Leur responsabilité individuelle est tout autant engagée en ce domaine que celle de leur employeur. Dès lors, tout le matériel et toutes les techniques du monde ne sauraient être suffisants si les personnes ne sont pas persuadées de cet intérêt et si elles ne s’engagent pas en tant qu’acteurs de leur santé. L’essentiel est de convaincre les agents de se protéger.

Avez-vous reçu des demandes d’action auprès des agents de la part des collectivités ?Pas vraiment, car le CDG 71 se positionne davantage comme un acteur de sensibilisation et de formation (il réalise ainsi des ateliers de formation professionnelle) des élus locaux, notamment des maires des petites collectivités qui sont souvent sur le terrain, au contact avec les agents. À titre d’exemple, le CDG 71 propose un accompagnement technique à la réalisation du document unique d’évaluation des risques, par la mise à disposition d’un préventeur. En matière de sensibilisation, le CDG 71 et le Conseil général de Saône-et-Loire ont créé depuis un peu plus d’un an l’Université permanente pour les élus locaux : une plateforme d’échange, de réflexion et de formation au service des élus locaux.

de gestion de Haute-Saône a décidé d’initier le mécénat de compétences signé le 9 décembre 2013 avec la MNT. Un numéro de téléphone dédié est mis à la disposition des agents du département pour avoir accès aux services de Ligne claire. « Le mécénat de compétences permettra à l’en-semble des agents des collecti-vités affiliées au centre de ges-tion (3 500 agents) de bénéficier d’informations, d’une orienta-tion et d’un accompagnement

sur l’ensemble des probléma-tiques médico-sociales », se réjouit Carole Maréchal, Directrice du CDG 70. Ce parte-nariat est rendu possible grâce au lien tissé depuis plus de 10 ans avec la MNT, reconnue comme un partenaire fiable et essentiel. « La MNT est complé-mentaire de l’action de préven-tion du centre de gestion et elle apporte des solutions concrètes aux problèmes des agents terri-toriaux », résume Marie-Ange Negrello.

Ariège (09)

Aude (11)

Aveyron (12)

Charente (16)

Cher (18)

Corrèze (19)

Creuse (23)

Gers (32)

Haute-Vienne (87)

Hautes-Pyrénées (65)

Haute-Saône (70)

Indre (36)

Indre-et-Loire (37)

Landes (40)

Loir-et-Cher (41)

Lot (46)

Meurthe-et-Moselle (54)

Meuse (55)

Nord (59)

Saône-et-Loire (71)

Tarn-et-Garonne (82)

Var (83)

MÉCÉNATS DE COMPÉTENCES DÉJÀ SIGNÉS

Jean-Marc FrizotVice-Président du CDG 71.

Cédric MacronDirecteur du CDG 71.

Page 20: Territoire mutuel n97

20 – Territoire mutuel | n° 97

Le salaire n’est pas le seul élément de reconnais-sance professionnelle.

Être reconnu dans son travail par sa hiérarchie, bénéficier d’une image positive en interne comme en externe font partie des marqueurs d’une reconnais-sance non monétaire. Plus que les autres milieux professionnels, la Fonction publique territoriale y est sensible, parce qu’elle est consciente de son utilité sociale. C’est pourquoi l’Observatoire Social Territorial s’est intéressé dans sa dernière étude à ce sujet encore peu exploré par les socio-logues ou chercheurs.

Des pistes pour agir« La reconnaissance non-monétaire est un thème pertinent pour la MNT, qui s’interroge sur tout ce qui touche au bien-être physique, mental et social de l’agent, ainsi qu’aux questions managériales », souligne Jean-René Moreau, Président de l’OST. Outre la définition de la reconnaissance non monétaire dans la FPT, la finalité de cette étude est, en effet, de donner aux managers territoriaux des pistes pour agir en faveur d’une meilleure reconnaissance de leurs agents.

Des signes de reconnaissanceAujourd’hui un « bonjour » le matin, un « merci » quand le tra-

vail est accompli ou la cérémo-nie des vœux ne suffisent plus. La nouvelle génération d’agents territoriaux attend davantage de signes au quotidien. Selon Jérôme Grolleau, auteur de l’étude, les principaux conseils à donner aux managers sont de reconnaître le salarié en tant que personne, de permettre à chaque agent de se retrouver dans un projet ou un travail en équipe et de placer la question de la reconnaissance au cœur de la relation managériale.« En outre, explique Jean-René Moreau, il est important de

donner des objectifs aux agents et de leur laisser prendre des initiatives. Il existe aussi de multiples actions symboliques (trophée des métiers, fête des agents,

journal interne) qui per-mettent de faire exister les agents. » Ainsi valorisé aux yeux des autres et des adminis-trés, l’agent s’investira davan-tage dans son travail.

Mieux reconnaître le travail des agents territoriauxUn agent territorial sur deux souffre d’un manque de reconnaissance de la part de sa hiérarchie et des élus. Comment mieux reconnaître le travail des agents, avec ou sans rémunération supplémentaire ? C’est l’objet de la dernière étude de l’Observatoire Social Territorial de la MNT : « La reconnaissance non monétaire, un nouveau territoire managérial ».

La dernière enquête nationale de l’Observatoire Social Territorial a été

menée auprès de 36 agents territoriaux, de juillet à octobre 2013. Lors

d’entretiens d’une heure et demie, ces agents de catégorie A à C, d’âges,

de niveaux hiérarchiques et de collectivités variés, ont fait part de leurs

expériences de reconnaissance ou de non-reconnaissance au travail. Les

premiers résultats de l’étude ont été présentés à 500 cadres territoriaux

aux derniers Entretiens Territoriaux de Strasbourg.

UNE ENQUÊTE QUALITATIVE

wwwPour télécharger l’étude complète, rendez-vous sur www.observatoire-social-territorial.fr

LA MNT ET VOUS / À VOS CÔTÉS

Page 21: Territoire mutuel n97

n° 97 | Territoire mutuel – 21MARS 2014

LA MNT ET VOUS / AU CŒUR DES RÉGIONS

ÉLECTION DES DÉLÉGUÉS DES ADHÉRENTS

La moitié des conseillers renouvelés

P lus de femmes, plus de jeunes : les conseillers de section élus par les adhérents de la MNT représentent la diversité de votre

mutuelle. À l’automne dernier, tous les adhérents de la MNT ont été invités à participer à l’élection des conseillers de leur section. 13 % des adhé-rents ont voté, élisant 777 agents territoriaux pour les représenter au sein de chaque section de la MNT. Actrice démocratique de l’économie sociale, gérée par les agents territoriaux, la MNT a vu à cette occasion la moitié de ses conseillers des 83 sections renouvelés. 249 d’entre eux entament en effet leur premier mandat au sein de notre mutuelle. Il est à noter que la proportion de femmes élues progresse (42 % des conseillers de section renouvelés cette année), tout comme celle des conseillers de moins de 40 ans (16 %).Après la proclamation des résultats en décembre dernier (résultats et nom des élus disponibles auprès de votre section), l’ensemble des conseillers de section a désigné en leur sein un Président-délégué de

RÉSULTATS

section, puis les délégués de leur section à l’Assemblée générale.Ce sont eux qui décideront en juin prochain des orientations de la MNT pour 2015 : garanties santé et prévoyance, cotisations… qui auront été préalablement débattues au sein des conseils de section, puis lors de comités régionaux ouverts aux délégués à l’Assemblée générale. Puis, au second semestre 2014, les élus rendront compte des décisions votées auprès des adhérents lors de l’Assemblée de section.Ces élus sont à la disposition des adhérents de la MNT pour débattre de l’avenir de la mutuelle, expliquer le contenu des garanties, aider un collègue en difficulté… N’hésitez pas à les contacter !

Georges Labazée, Président du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, Patrick Ollivier, Président de la Mutualité Française Aquitaine et Lucien Broto, Président de la Mutualité 64, ont signé une convention de partenariat le 6 décembre dernier au Parlement de Navarre à Pau, en présence de Benoît Hamon, Ministre délégué à l’Économie sociale et solidaire et à la Consommation. L’objectif de cette convention est de promouvoir la mission d’intérêt général accomplie par les mutuelles, et d’illustrer les valeurs et les principes de l’économie sociale et solidaire auprès du grand public et des agents de la collectivité.

À l’occasion de la cérémonie des vœux du Maire de Paris en janvier dernier, la section MNT de Paris a échangé avec Bertrand Delanoë : « Nous avons pu lui dire notre satisfaction d’avoir participé à la mise en place d’une aide spécifique à l’adhésion à une complémentaire santé et de prévoyance destinée aux agents ayant un faible indice de rémunération, a déclaré François-Xavier Nivette, Président de la section MNT. La ville de Paris, collectivité la plus importante de France, a ainsi démontré que si une prise en charge partielle de la cotisation pour ses agents à une mutuelle pèse sur le budget, c’est de façon supportable. Gageons que le montant de la participation ira en progressant ».

SALONS ET CONGRÈS

Venez rencontrer la MNT sur son stand lors de manifestations natio-nales qui se dérouleront ce printemps partout en France :

34e Coupe Ufasec Du 8 au 10 mai à Nancy (54)

Championnats de France cyclistes des

agents territoriaux, des élus locaux et des

policiers municipaux

Les 17 et 18 mai à l’Île-

Bouchard autour de

Chinon (37)

16e Raid NatureLes 24 et 25 mai à Millau

(12)

25e congrès national du Syndicat national

des secrétaires de mairie (SNSM), et

6e Salon inter-échanges des territoriaux et

de l’innovation (SITI)

Début juin en Dordogne

(24)

21e championnat national de pétanque des

collectivités territoriales

Les 7 et 8 juin à Bourg-en

Bresse (01)

Congrès de l’Association des

administrateurs territoriaux de France

(AATF)

Les 5 et 6 juin à

l’Auditorium de Poitiers

(86)

17es assises de l’Association des petites

villes de France (APVF)

Les 12 et 13 juin au

Théâtre communautaire

d’Annonay (07)

Conférence nationale du Syndicat national

des directeurs généraux des collectivités

territoriales (SNDGCT)

Les 13 et 14 juin à Bayonne

(64)

Congrès national de l’Association des

maires ruraux de France (AMRF)Les 14 et 15 juin à Lyon (69)

Salon et congrès de PréventicaDu 17 au 19 juin au Parc

Chanot de Marseille (13)

18e Challenge de Voile des mairies Du 27 au 29 juin à Bandol

(83)

Salons professionnels et congrès annuels

Manifestations sportives

SECTION 75

Rencontre avec Bertrand Delanoë, Maire de Paris

SECTION 64

Promotion de l’économie sociale

Page 22: Territoire mutuel n97

QUESTIONS / RÉPONSES

09 72 72 02 02(prix d’un appel local)

| OURSLe magazine trimestriel des adhérents de la Mutuelle Nationale Territoriale. | Directeur de la publication : Alain Gianazza. | Directeur délégué : Jérôme Saddier. | Rédacteur en chef : Pierre Bernard. | Comité éditorial : Laurent Adouard, Marc Bertolini, Dominique Blot, Emmanuelle Chen-Huard, Amandine Davy, Catherine Devillard, Michel Gourmelen, Jean-François Tomé, Valérie Vrillon. | Conception et réalisation : Tagaro DDB – Corinne Boullier-Egehan – 01 53 32 53 79 – Rédaction : Emmanuelle Chen-Huard, Amandine Davy, Emmanuelle Gautier, Delphine Goater. | Crédits photos : Thinkstock by GettyImages, iStockphoto, Romain Segall. | Direction de la rédaction : 7, rue Bergère – 75009 Paris, fax : 01 44 83 12 70 – site internet : www.mnt.fr | Impression : SIB – 62200 Boulogne-sur-Mer. | Numéro de CPPAP : 1 118 M 06 758. | Membre de la FNPS, du SPS et de l’ANPCM. | Abonnement annuel : 4 numéros – 3,04 €. Dépôt légal : 1er trimestre 2014.

04-4-000-4

Cet espace est le vôtre. La MNT répond à vos questions les plus fréquentes. Son objectif est de vous rendre un meilleur service et de vous permettre de profiter au mieux de nos garanties.

RÉPONSE

Si vous êtes titulaire de la pro-tection Évolutive, vous pou-vez souscrire à un module optionnel : le module CNSD (Confédération nationale des syndicats dentaires). Il com-prend les mêmes prestations que le module Confort 3 (dépassements d’honoraires, optique…), mais il permet de bénéficier de plusieurs avan-tages sur les remboursements de prothèses dentaires, à coti-sation identique. En choisissant le module CNSD, vous n’avez aucun frais à avancer. N’oubliez pas pour cela d’effectuer une demande de prise en charge préalable auprès du centre de

traitement de prestations de Bourges (18). Vos prothèses les plus courantes (couronne pro-visoire, métallique ou céramo-métallique…) sont remboursées sur un montant minimal défini par le protocole, sans limites annuelles. Les honoraires sont plafonnés et les tarifs négo-ciés. Les praticiens ne peuvent donc facturer plus d’une fois et demie le tarif négocié dans le cadre du protocole.Vous pouvez savoir si votre chirurgien-dentiste est adhé-rent ou non à ce protocole en contactant Ligne claire au 09 74 75 30 30 (prix d’un appel local).

Q : Prothèses dentaires, quels sont les avantages du module CNSD ?

RÉPONSE

Ils recouvrent l’ensemble des sommes que la MNT, organisme assureur, engage pour accom-plir toutes les tâches qui lui incombent, tout en respectant les garanties contractuelles : concevoir les contrats ; les com-mercialiser (réseau commercial, marketing, commissions des intermédiaires…) ; les souscrire (encaissement des cotisations, gestion des résiliations, suivi comptable, juridique…) ; les gérer (remboursements, gestion du tiers payant, information client, assistance, services, pres-tations complémentaires…). Les frais de gestion du contrat res-ponsable Santé de la MNT s’éle-vaient à 13,1 % des cotisations encaissées en 2012.La loi de financement de la Sécurité sociale encadre la

communication du montant de ces frais de gestion en pourcentage des cotisations santé ; c’est pourquoi ils vous ont été transmis lors de l’en-voi de votre carte 2014.Votre mutuelle n’est pas une entreprise comme les autres. Ce sont ses adhérents, agents territoriaux comme vous, qui sont élus pour la gérer, super-viser les dépenses et vérifier ses comptes. Enfin, sachez que comme toutes les mutuelles et les entreprises d’assurance, la MNT est placée sous l’auto-rité et la surveillance de l’Au-torité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), et que nos comptes sont certi-fiés par des commissaires aux comptes.

Q : J’ai reçu ma carte tiers payant 2014. La lettre qui l’accompagnait faisait apparaître les « frais de gestion » de la MNT. À quoi correspondent ces frais ?

Depuis le 1er janvier 2014, le règlement mutualiste labellisé de la MNT

intègre une garantie dépendance qui prévoit le versement d’une rente

mensuelle viagère de 100 euros et d’un capital de 840 euros en cas de

survenance, à compter de cette date, d’une situation de dépendance

évaluée en GIR 1/GIR 2 ou d’une situation de dépendance lourde appréciée

sur la base des actes de la vie quotidienne.

OFFRE SANTÉ, BON À SAVOIR

22 – Territoire mutuel | n° 97

Page 23: Territoire mutuel n97

PARTENAIRE PRÉVENTION

Si, comme 37 %(1) des agents territoriaux, vous souffrez d’une maladie chronique, quel est votre vécu au travail ? Vous êtes agent territorial ou mana-ger et l’un de vos agents est atteint de diabète, d’asthme, d’insuffisance rénale ou car-diaque : comment vous adap-tez-vous ? Votre témoignage intéresse la MNT et le collec-tif [Im]Patients, Chroniques & Associés, regroupant des asso-ciations de patients. Il les aidera à comprendre les difficultés des agents de collectivités atteints de maladies chroniques, en nette hausse ces dernières

années. L’objectif de cet appel à témoin est de sensibiliser les employeurs et l’entourage professionnel aux besoins réels des personnes malades chroniques. L’ensemble des témoignages recueillis restera anonyme et servira de base à la réédition d’un guide pra-tique « Maladies chroniques et emploi ». Ce guide intégrera les spécificités du travail au sein de la Fonction publique terri-toriale et sera accompagné de fiches pratiques à l’intention des managers.

(1) Source : Baromètre santé des fonction-naires, Mutualité fonction publique, 2011.

Maladies chroniques en collectivités ? Agents, managers, racontez-nous votre quotidien

mnt.frACTUALITÉS

• Nouvelle étude de l’Observatoire Social Territorial : « La restauration collective, des contraintes sanitaires au plaisir de la table » à télécharger gratuitement sur www.observatoire-social-territorial.fr

• La MNT fête ses 50 ans en 2014. Découvrez la façon dont les adhérents MNT militent pour protéger leurs collègues territoriaux dans la rubrique www.mnt.fr/agir/.

DOSSIER

• Tout sur le dentaire : un dossier complet sur les coûts, les soins, l’orthodontie, les implants, la parondotologie, les solutions pour payer moins…

VIDÉOS

Amélie et Pascale sont toutes deux gardiennes de déchetterie en Haute-Saône et dans le Doubs. L’une débute dans le métier, l’autre occupe le poste depuis plusieurs années. Découvrez leur quotidien et leur vision du métier.

connectez-vous

Rendez-vous sur la page Facebook de la MNT

En avril, un nouveau jeu vous attend !

Comme les 700 joueurs et les 63 gagnants du jeu « La Mosaïque Territoriale » en janvier, venez participer à notre nouveau jeu.

Retrouvez également des infos budget santé, des conseils santé au travail, l’actu de la mutuelle et échangez avec vos collègues territoriaux sur Facebook, les « Territonautes ».

www.facebook.com/mutuelleMNT

erritoriaux sur Facebook, les « Territonautes ».

www.facebook.com/mutuelleMNT

Envoyez votre témoignage par mail à

[email protected]

ou par courrier postal à : Tour ESSOR C/O AIDES,

14, rue Scandicci – 93508 PANTIN.

APPEL À TÉMOINS

N

Partenaire de la MNT, l’Association [im]Patients, Chroniques &

Associés est un collectif, regroupant des associations de patients, qui

travaille à défendre la qualité de vie et l’amélioration des conditions

de vie des personnes touchées par une maladie chronique.

www.chronicite.org

Pour accéder directement

à notre site, flashez ce code.

n° 97 | Territoire mutuel – 23MARS 2014

Page 24: Territoire mutuel n97

Grâce à la MNT, bénéficiez d’une offre « spécial adhérent »

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