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THE COREA/GADD PROJECT Chick Corea et Steve Gadd | di. 19 novembre 16h

THE COREA/GADD PROJECT · exemple The Chick Corea Elektric Band, Chick Corea & Origin et The Chick Corea New Trio) et reformé Return To Forever pour une tournée mondiale en 2008,

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Page 1: THE COREA/GADD PROJECT · exemple The Chick Corea Elektric Band, Chick Corea & Origin et The Chick Corea New Trio) et reformé Return To Forever pour une tournée mondiale en 2008,

THE COREA/GADD PROJECTChick Corea et Steve Gadd| di. 19 novembre 16h

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Corea/Gadd Band :

Chick Corea, claviers

Steve Gadd, batterie

Lionel Loueke, guitare

Carlitos Del Puerto, basse

Luisito Quintero, percussion

Steve Wilson, saxophone et flûte

En coproduction avec Jazz à Vienne.

L’Auditorium-Orchestre national de Lyon est un établissement de

la Ville de Lyon, subventionné par l’État. Licences n° 1064009–

1064010–1064011

Photo couverture : Steve Gadd et Chick Corea © DR

en 2004). En 2016, il fête son 75e anniversaire en jouant avec plus de vingt groupes différents durant une résidence de six semaines au Blue Note Jazz Club à New York.

De son côté, Steve Gadd – né le 9 avril 1945 à Rochester – vient à la musique sur les conseils d’un oncle batteur qui, décelant chez lui des prédispositions pour les percussions, l’encourage très jeune à prendre des leçons de batterie. Conseils pour le moins avisés  : embrassant la carrière de musicien professionnel dans les années 1960, après avoir étudié à l’Eastmann School of Music (à Rochester), Gadd devient dès les années 1970 l’un des batteurs les plus réputés dans l’univers du jazz et au-delà – sa virtuosité et sa curiosité lui permettant de passer allègrement d’un style à l’autre sans diluer son identité. En marge du jazz, qui reste sa musique d’élection, il s’aventure ainsi du côté de la pop, du rock, du funk ou encore de la disco. Accompagnateur très convoité, il va se produire dans d’innombrables concerts et participer à l’enregistrement de plus de 500 disques, jouant avec Frank Sinatra, Stevie Wonder, Manhattan Transfer, Weather Report, Aretha Franklin, Paul Simon, Diana Ross Eric Clapton, Joe Cocker, Steely Dan ou encore George Benson – sans oublier, bien sûr, Chick Corea.

Les deux hommes ont joué pour la première fois ensemble dans les années 1960, au sein d’un groupe de Rochester. Le lien amical et musical qui s’établit alors entre eux ne va cesser de se consolider par la suite. Ayant brièvement fait partie de Return To Forever en 1973, Steve Gadd va jouer ultérieurement sur plusieurs disques de Chick Corea  : My Spanish Heart (1976), The Leprechaun (1976), Friends (1978), The Mad Hatter (1978) et Three Quartets (1981). Depuis lors, leurs chemins se sont maintes fois recroisés, notamment à la faveur de tournées.

Aujourd’hui, bien qu’ayant tous deux dépassé le cap des 70 ans, Chick Corea et Steve Gadd ne donnent toujours pas le moindre signe

d’essoufflement et continuent d’enchaîner les projets avec une ardeur de jeunots. Début 2016, Corea invite Gadd à venir faire une jam-session chez lui. Le résultat est si probant et stimulant que l’idée s’impose de prolonger l’expérience. Ils décident de former un nouveau groupe, d’enregistrer un album et de partir en tournée.

Codirigé en binôme par Chick Corea (claviers) et Steve Gadd (batterie), le groupe se compose du Béninois Lionel Loueke (guitare, chant), du Cubain Carlitos del Puerto (basse), du Vénézuélien Luisito Quintero (percussions) et de l’Américain Steve Wilson (saxophone, flûte) – un aréopage cosmopolite qui élabore un jazz riche de nuances et plein de pétulance. Comprenant de nouvelles compositions et une reprise du standard Return to Forever, l’album, intitulé Chinese Butterfly, doit sortir début 2018. Quant à la tournée, elle fait halte à l’Auditorium de Lyon, pour une date unique en France. Constitué de morceaux du nouvel album ainsi que de morceaux issus des albums de Corea enregistrés avec Gadd entre 1976 et 1981, le programme s’annonce aussi varié que swinguant.—Jérôme Provençal

En gravitation libre depuis 50 ans, Chick Corea et Steve Gadd se situent haut dans le firmament du jazz moderne, un jazz auquel ils se vouent avec une passion indéfectible, tout en explorant en parallèle d’autres sphères musicales.

Sous l’influence de son père, trompettiste dans un orchestre de Dixieland, Chick Corea – né le 12 juin 1941 à Chelsea – développe très tôt sa sensibilité musicale et commence dès l’âge de 4 ans à apprendre à jouer du piano. S’il s’initie aussi à la batterie durant l’enfance, il va maintenir une relation de prédilection avec le piano et, faisant preuve d’une remarquable expressivité à la fois mélodique et rythmique, va s’affirmer comme l’un des plus grands pianistes contemporains. Après des débuts auprès de Cab Calloway et des musiciens de latin jazz tels que Mongo Santamaria et Herbie Mann, il effectue un bref passage dans le groupe de Stan Getz – pour l’album Sweet Rain (1967) – et enregistre deux premiers albums solo, dont le splendide Now He Sings, Now He Sobs (1968). Remplaçant Herbie Hancock, il intègre en septembre 1968 le groupe de Miles Davis et, via des albums aussi fulgurants que Filles du Kilimandjaro (1968) ou Bitches Brew (1970), contribue à l’éclosion – voire l’explosion – d’un nouveau style : le jazz-rock.

Suite à une période brève mais intense dans l’avant-garde, notamment avec son groupe Circle, Chick Corea va revenir vers des formes plus accessibles dans les années 1970. De cette décennie hyperactive (il conçoit plusieurs albums par an), le projet phare reste Return To Forever, groupe à géométrie variable avec lequel il s’adonne sans retenue au style fusion, mêlant jazz, rock, musique latine et classique. Depuis lors, ayant créé diverses autres formations (par exemple The Chick Corea Elektric Band, Chick Corea & Origin et The Chick Corea New Trio) et reformé Return To Forever pour une tournée mondiale en 2008, tout en œuvrant abondamment en solo, il poursuit à une cadence soutenue son exploration musicale sans se limiter au jazz (il compose même un quatuor à cordes

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ABONNEMENTS & RÉSERVATIONS 04 78 95 95 95

| lu. 26 mars 20hjazzROBERTO FONSECA QUARTET

Roberto Fonseca, piano, claviers et voix Ramsés «Dynamite» Rodríguez, batterie Adel González, percussions Yandy Martínez Rodríguez, basse électrique et basse acoustique Cordes de l’Orchestre national de Lyon

En coproduction avec Jazz à Vienne. Tarif : de 16 € à 48 € / réduit : de 8 € à 41 €

| je. 12 avr. 20h | sa. 14 avr. 18hconcert participatif gospelGOSPEL

Amazing Grace, Oh Happy Day !, Sometimes I Feel Like a Motherless Child et autres gospels célèbresŒuvres symphoniquesLe complément de programme sera communiqué ultérieurement.

Orchestre national de Lyon Sweet Witness Chœur issu des chorales de la région lyonnaise Pascal Horecka, direction

En partenariat avec Jazz à Vienne. Tarif : de 16 € à 48 € / réduit : de 8 € à 41 €

| ma. 17 avr. 20hjazzROCK THE ORGAN !

King Crimson RedPink Floyd Shine On Your Crazy DiamondPat Metheny First CircleEmerson, Lake & Palmer Fanfare (thème d’Aaron Copland)Frank Zappa Inca Roads – Black Page – Watermelon On Eastern Hay – Dog Breath/Uncle Meat – RDNZL

Trio Rock The Organ : Yves Rechsteiner, orgue Henri-Charles Caget, percussions Fred Maurin, guitare électrique

Tarif : de 16 € à 48 € / réduit : de 8 € à 41 €

www.auditorium-lyon.com

prochains concerts jazz & gospel

Roberto Fonseca © Gabrielle Saplana