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g r a m o u l i n o p h o n e théâtre forain dès 10 ans renseignements i réservations 04 92 52 52 52 JEU 15, vEn 16 mai 19:00 & 21:00 Cie 2 rien merci photo © Jean-Pierre Estournet À L’USINE BADIN

théâtre forain dès 10 ans - media.theatre-la-passerelle.eumedia.theatre-la-passerelle.eu/passerelle/saison/saison 2013-14... · moments de solitude mais aussi de purs instants

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gramoulinophone

théâtre forain dès 10 ans

renseignements i réservations

04 92 52 52 52

JEU 15,

vEn 16

mai

19:00 & 21:00

Cie 2 rien merci

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À L’USINE BADIN

Dossier de presse i gramoulinophone

Ecriture et construction collective 2 rien merci Avec Jérôme Bouvet, stéphane eudeset mika Bouvier ScénographieJérôme Bouvet Création musicale2 rien merci Réalisation super 8Laurent PerretCostumesraphaèle Bouvier Graphisme Fred Fivaz PhotographieJean-Pierre estournet Collaborations et regards artistiques Didier andré, sylvain Lafortune, Claudianottale

Coproductions et résidences de création : 2 rien merci Coproduction : Les subsistances, Lyon ; Le Festival Furies, Châlons-en-Champagne ; Le Fourneau, Cnar, Brest ; théâtre Jean Lurçat,aubusson ; FaC, ville de Libourne ; Les Fondus dumacadam, thonon-evénements, thonon-les-Bains ; « Quelques p’arts... le soar » scènerhône-alpes, Boulieu-lès-annonayAvec le soutiendu ministère de la Culture et dela Communication (DmDts et DraC rhône-alpes) ; du conseil régional rhône-alpes ; de l’association Beaumarchais ; du Conseil des artsdu Canada

Jeudi 15, vendredi 16 mai19:00 & 21:00a voir en famille dès 10 ans

À l’Usine Badin7 rue du Forest d’Entrais05000 Gap

LE spectacle

L’univers de la compagnie 2 rien merci revendique haut et fort son héritage duthéâtre forain du début du XXe siècle. Et en effet tout y est : harangue du ba-daud, personnages patibulaires aux allures de freaks, performances d’unegrande précision réalisées avec des bouts de ficelle, illusions et sensationsétranges…Entrer dans le Gramoulinophone, incroyable baraque de foire aux rondeurs dechapiteau, est déjà une expérience. Trois personnages légèrement inquiétants,un brin hagards, mi-clowns, mi-comédiens, nous y invitent aux sons d’une fan-fare composée d’instruments de musique déglingués.Une fois les cinquante spectateurs installés, pas un de plus, pas un de moins,nous voilà transportés dans un ailleurs : entre cageots de bois, éclairages à lalanterne, hommage au 7e art et à ses premiers trucages, phénomènes optiques,sonores et mécaniques, le dépaysement est total.D’autant que se joint aux trois compères un quatrième personnage à la len-teur et l’espièglerie sans pareille : une tortue…« Allez, allez, approchez M’sieurs dames ! Tendez vos pavillons, affûtez vos cornets !

Venez voir du saisissant, venez voir du vivant ! »De Gramoulinophone, vous ressortirez dans un drôle d’état, avec le sentimentd’avoir vécu un moment empreint de poésie singulière… « Et surtout si vous

manquez d’huile, serrez-vous les coudes ! » À bon entendeur…

Extrait vidéohttp://vimeo.com/612582

Depuis sa création, en 2002, votre compagnie 2 rien merci se positionne comme un trait d’union entre les arts de la rue

et les arts de la piste. Par quel cheminement êtes-vous parvenus à ce croisement ?

Il s’agit d’une belle histoire dans le sens où le projet n’était pas prémédité. Nous sommes deux amis d’enfance quinous étions perdus de vue pendant des années. L’un d’entre nous a fait des études de musique. Pendant ce temps,l’autre faisait une école de cirque à Genève, au théâtre Cirqule qui dispense un enseignement un peu atypique, puispassait par l’école nationale de cirque de Montréal. Nous nous sommes retrouvés au Québec avec l’idée de mon-ter un spectacle en une semaine et de nous jeter dans la rue, au chapeau. Nous avons proposé pendant deux moisLe P’tit cirque à bretelles dans les rues de Montréal. L’expérience a été tellement forte que nous avons continué et jouéce spectacle plus de 600 fois.En 2003, nous avons été invités dans le cadre d’un festival à Stockholm. Il a plu pendant dix jours, nous n’avons paspu jouer. Nous avons eu la sensation d’avoir fait le tour de notre proposition et eu envie d’évoluer vers une écritureplus précise. Le point de départ a été une réflexion sur la relation que nous souhaitions établir avec le public.Nourris de notre expérience de la rue, nous avions envie d’interroger les notions de proximité et de promiscuité.Nous avons eu très vite l’idée d’utiliser l’intérieur et l’extérieur, un peu à la manière des cirques forains d’avant laSeconde Guerre mondiale, dans lesquels une relation au public s’établissait dès l’extérieur par la harangue, laprésence de grands podiums sur lesquels on exhibait les artistes, et se poursuivait différemment une fois entrésous le chapiteau. Nous avons fondé la compagnie et depuis créé trois spectacles – Moulin Cabot, Gramoulinophone

et Moulinoscope – qui constituent une sorte de trilogie d’entresorts forains qui louche vers la piste. Nous avons donccette dimension de cirque forain, cette confrontation entre la rue et le cirque, entre le côté rugueux de la rue etl’aspect plus convivial, rond, chaleureux, rassurant, du chapiteau.

Comment vos spectacles se nourrissent-ils des deux formes : arts de la rue et arts de la piste ?

Les arts de la rue offrent un élan de liberté. Ils permettent de vivre des expériences très fortes avec de grandsmoments de solitude mais aussi de purs instants d’extase. La rue est une manière d’avoir un retour sur nos propo-sitions un grand nombre de fois par jour par un public très varié, qu’il faut convaincre. Il faut d’abord parvenir àl’arrêter, puis lui donner envie de rester et il y a ensuite l’épreuve du chapeau qui apparaît comme un verdict. Lerapport est très rugueux. Jouer dans la rue implique aussi de s’exposer à de multiples perturbations extérieuressur lesquelles on doit s’appuyer pour improviser. Les arts de la piste auxquels nous nous référons s’appuient égale-ment sur un rapport direct au public, dans une immersion dans le quotidien.Nous partons de la tradition, de l’âge d’or des baraques de foire, de cette époque à laquelle le forain et le cirque par-tageaient les mêmes lieux, étaient ouverts à tous. Ces baraques présentaient les premiers essais du cinémato-graphe, des inventions avec l’électricité, l’optique, mais aussi des monstres avec les freaks. Nous nous nourrissonsde cette phrase du critique Jean Starobinski : « L’art forain, cet univers barbare et raffiné, séparé de la vie réelle par une

impalpable frontière qui rend désirable tant de merveilles à la fois proches et interdites. »

ENTRETIEN AVEC JEROME BOUVET ET YANN SERVOZ, cie 2 rien merci

Dossier de presse i Gramoulinophone

Nous sommes partis de ce rapport avec le public : aiguiser sa curiosité, faire bouillir l’air à l’extérieur, dans l’attente, enfantasmant sur ce qui se passe à l’intérieur, puis le faire entrer, le mettre face à un phénomène et espérer qu’il ressortechargé de tout cela, que pendant quelques minutes, chacun se sente un peu déstabilisé, sans projet, sans envie parti-culière, comme flottant. Nous nous appuyons sur cette structure émotionnelle pour concevoir nos spectacles. Il s’agitde créer un état de réceptivité plus qu’une performance.Les formes dont vous vous inspirez ont plus d’un siècle. Comment leur donner une modernité et ne pas verser dansla parodie ? Nous haïssons le terme de parodie. Notre travail s’inscrit dans le profond respect d’une tradition. Notrethéâtre rend hommage aux petites gens et aux cabossés de la vie. Des personnages ordinaires que la difficulté n’a pasaigris, qui vivent dans un monde extraordinaire. Quand nous arrivons sur un lieu, nous y restons souvent deux ou troisjours. Nous sommes dans un espace public et une relation se crée avec ses occupants.Nous avons envie de spectacles qui s’adressent à tout le monde en proposant de multiples niveaux de lecture.Le forain permet de créer ce lien entre l’expérimental et le populaire. Nous usons de matériaux composites– musique, cirque, images, tradition, modernité, silences, sons – comme d’un terreau que nous ne maîtrisons pasentièrement, qui ne trouve son sens que quand il permet de libérer des énergies donnant naissance à l’émotion.Nous essayons de retrouver les états d’inventeurs et d’expérimentateurs forains en nous inscrivant pleinement dansnotre époque qui nous fait vibrer. Nous pourrions ainsi nous définir comme « rétromodernes ». Plus nous avançons,plus nous avons envie de jouer avec le temps, de l’encanailler. Les formes du passé ne sont pas convoquées parnostalgie mais parce qu’elles nous semblent fécondes pour éclairer le présent, pour créer une émotion.

Entretien paru dans Les Cahiers du Channel

La compagnie 2 rien merci

Dès sa première création en 2002, 2 rien merci s’est positionné en trait d’union entre les arts de la rue et les arts dela piste. Au cœur de cette dualité, entre un esprit cru déstabilisant et angulaire, et un esprit plus feutré, convivial etrond, 2 rien merci explore son propre langage, clownesque, granuleux et forain ! La compagnie appréhende ses spec-tacles comme une matière composite dont chaque élément étaye une cohérence graphique, visuelle et sonore. Sarelation au public, tendrement rugueuse, est le fondement de sa démarche artistique.Moulin Cabot (2004), Gramoulinophone (2007) et Moulinoscope (2010) dessinent une trilogie d’entresorts forains quilouchent vers la piste.

ENTRETIEN AVEC JEROME BOUVET ET YANN SERVOZ (suite)

Dossier de presse i Gramoulinophone

LA PRESSE EN PARLE

« Avec cet entresort forain, la compagnie 2 rien merci affirme une ligne artistique insolite et remarquable, d’une force

évocatrice sans pareille et d’une simplicité inégalée. Quarante-cinq minutes cocasses et joyeuses, étranges et émouvantes. »

Télérama Sortir

« Le spectacle recycle des vieux morceaux, des chiffons, des déchets, pour en faire un objet spectaculaire inédit, improbable

résultat merveilleux de traditions séculaires, rustiques et inconnues. Le spectateur ébouriffé, brimbalé, ne peut que s’abandon-

ner béatement à ce bidonnant bal des bobards. »

Cassandre

« La compagnie 2 rien merci avance sa yourte couleur café. Une boîte à merveille conçue pour leur Gramoulinophone . Trois

hurluberlus formant une pauvre fanfare nous introduisent dans leur tanière. Leur dégaine n’est pas sans rappeler le look clochard

à chapeau melon imposée naguère par les créateurs de En attendant Godot dans la mise en scène de Roger Blin (on pense

d’autant plus à la pièce que l’un de personnages est le souffre-douleur des autres).

On s’assoit sur deux rangs, autour d’une rustique et modeste scène circulaire et de trois perchoirs où se tiennent parfois les per-

sonnages à la fois complices et ennemis. Ils avancent dans la vie avec des choses ordinaires comme des caisses de bois nu et des

bâtons, des instruments et des lumières relevant du bricolage visuel et sonore.

On ne vous racontera pas ce qui s’y passe dans la chaude pénombre, d’ailleurs les personnages se passent de mots ou presque

pour le faire. Contentons nous de dire que le quatrième acteur est un animal, une tortue, qui semble avoir servi de modèle dra-

maturgique aux trois lascars : elle leur a communiqué sa belle lenteur, sa stupeur d’être au monde et la philosophie de sa cara-

pace.

Le monde peut changer, le théâtre de Gramoulinophone est sans âge et sans frontière. »

Rue 89

Dossier de presse i Gramoulinophone

INfOS PRATIQUES

TARIfS :Plein tarif : 15 €Tarif réduit : 12 €Tarif – 26 ans : 8 €

Durée : 55 mn

Plus d’info & vidéo : www.theatre-la-passerelle.eu

Lieu du spectacle :L’Usine Badin7 rue du Forest d’Entrais, Gap

RENSEIgNEMENTS ET RéSERVATIONS :Tel. 04 92 52 52 52Théâtre La passerelle137 boulevard Pompidou05010 Gap [email protected]

CONTACT PRESSE :Hélène DesruesResponsable de la communicationTel. 04 92 52 50 20email : [email protected]