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| di. 15 janv. 11h | musique de chambre TILL L’ESPIÈGLE

TILL L’ESPIÈGLE | di. 15 janv. 11h | musique de chambre · 1 Guillaume Connesson (né en 1970) Sextuor pour hautbois, clarinette, piano, violon, alto, contrebasse I. Dynamique

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| di. 15 janv. 11h | musique de chambre

TILL L’ESPIÈGLE

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Guillaume Connesson (né en 1970)Sextuor pour hautbois, clarinette, piano, violon, alto, contrebasseI. DynamiqueII. NocturneIII. Festif

[15 min]

Franz Hasenöhrl (1885-1970)Till Eulenspiegel – einmal anders ! (d’après Richard Strauss), pour clarinette, basson, cor, violon et contrebasse[10 min]

Sergueï Prokofiev (1891-1953)Quintette pour hautbois, clarinette, violon, alto et contrebasse en sol mineur, op. 39I. Tema : Moderato – Var. 1 : L’istesso tempo – Var. 2 : Vivace con brio – Tema : Moderato come primaII. Andante energicoIII. Allegro sostenuto, ma con brioIV. Adagio pesanteV. Allegro precipitatoVI. Andantino

[23 min]

Musiciens de l’Orchestre national de Lyon : Jaha Lee, violon – Jean-Baptiste Magnon, alto – Pauline Depassio, contrebasse – Thierry Mussotte, clarinette – Philippe Cairey-Remonay, hautbois – François Apap, basson – Guillaume Tétu, cor – Élisabeth Rigollet, piano

Concert sans entracte.

Élisabeth Rigollet joue sur un piano Bösendorfer prêté par la maison Lyon Music.

L’Auditorium-Orchestre national de Lyon est un établissement de la Ville de Lyon, subventionné par l’État, soutenu par la Région Auvergne-Rhône-Alpes.Licences n° 1064009–1064010–1064011 – Photo couverture : Sculpture par Karl Heinz Goedtke (1915-1995) de Till l’espiègle, 1951 à Mölln. © DR

La saison 16/17 de l’Auditorium-Orchestre national de Lyon

est fleurie par Les Fleurs de Marie

28, avenue Maréchal-de-Saxe – Lyon 6e

Les fleurs

de

Marie

Interlude propose un service de bar et de restauration légère avant et après le concert et pendant l’éventuel entracte.

Nous vous rappelons néanmoins qu’il est interdit d’emporter toute boisson et toute nourriture en salle.

Retrouvez Luc Hernandez et ses invités dans «Les Trésors cachés de l’ONL» sur RCF (88.4 & RCF.fr) les deux premiers lundis de chaque mois à 20 heures.

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Guillaume ConnessonSextuor pour hautbois, clarinette, piano, violon, alto, contrebasseComposition : 1998.

Peu concerné par les querelles stylistiques qui ont fait rage dans le monde de la musique contemporaine avant sa naissance, et venu à la composition par le désir de découvrir comment étaient «faites» les œuvres dont il appréciait la sonorité, le compositeur français Guillaume Connesson entretient avec la musique un rapport résolument sensible. Curieux, mû par un véritable besoin d’ouverture, il fait son chemin dans ce qu’il appelle «la mosaïque complexe du monde contemporain» en incorporant des influences stylistiques diverses, notamment françaises (de Berlioz jusqu’à Messiaen, Ravel, Debussy, Roussel, Poulenc, Honegger, comme il en fait lui-même la liste), dans le creuset d’un langage néo-tonal toujours lisible mais sans simplisme. L’importance qu’il accorde au corps dans l’expérience musicale a pour corollaire, chez lui, une place centrale accordée aux couleurs sonores ainsi qu’au rythme. Bertrand Dermoncourt écrit ainsi à son propos : «Le langage musical lumineux choisi par le compositeur n’est jamais assujetti à des expérimentations stériles. Pragmatisme contre idéalisme ? Oui, si l ’oreille est préférée à la spéculation.» Composé en 1998, le Sextuor fait suite à des œuvres marquées par l’esprit de la musique populaire, telle la Disco-Toccata, et rencontre à l’occasion l’esprit des compositeurs répétitifs américains comme Reich, tout en manifestant une séduction sonore indéniable, qui culmine dans le mouvement central. «Écrit pour un concert de nouvel an pour mes amis Éric Le Sage et Paul Meyer, ce Sextuor est marqué par l ’esprit du divertissement et de la bonne humeur», explique le compositeur dans sa note d’intention. «Le premier mouvement, “Dynamique”, est une série de variations qui multiplient les processus rythmiques hérités de la musique répétitive américaine. Le “Nocturne” central est une confidence douce et douloureuse chantée par la clarinette sur les tapis harmoniques des cordes et du piano. Enfin le “Festif ” libère une joie fébrile autour de motifs parmi lesquels on trouve un clin d’œil à La Truite de Schubert. La partition s’achève sur un pied de nez cadentiel.»Angèle Leroy

Franz Hasenöhrl (1885-1970)Till Eulenspiegel – einmal anders ! (d’après Richard Strauss), pour clarinette, basson, cor, violon et contrebasseComposition : 1954.

En 1954, Franz Hasenöhrl, alors professeur au Conservatoire de Vienne, s’empare du poème symphonique de Strauss Till Eulenspiegel, composé à la toute fin du xixe siècle, pour le proposer «d’une autre façon» («einmal anders»)  : l’orchestre gigantesque est réduit à cinq instruments, clarinette, basson, cor, violon et contrebasse, tandis que la durée de l’œuvre passe d’un quart d’heure à quelque huit minutes. Cette «grotesque musicale» – d’après le sous-titre de la partition original – se tire étonnamment bien de ce rapetissement généralisé, où l’humour d’Hasenöhrl fait écho à celui de Strauss, tandis que le sens de l’arrangement de l’un se montre à la hauteur de la science de l’orchestration de l’autre.«Il était une fois…» (phrase d’introduction du violon, occasionnellement secondé par ses camarades) «… un fripon nommé Till l ’Espiègle» (le cor entre en scène, avec une petite mélodie aussi fantasque que difficile à jouer), note Strauss sur sa partition. Et la clarinette de préciser : «… un méchant gnome, en vérité, à l ’affût de nouveaux coups». Voilà énoncé le matériel qui servira de refrain au cours du poème, symbolisant musicalement la position centrale du héros au cours des divers tableaux, aussi colorés les uns que les autres. On y entend Till Eulenspiegel (dont le nom signifie en fait «Miroir du hibou», en référence à un vieil adage : «L’on ne voit pas plus clairement ses propres défauts qu’un hibou ne voit sa propre laideur lorsqu’il se regarde dans un miroir») faire les quatre cent coups… jusqu’à ce que la société le punisse. Condamné à mort, il est pendu ; mais ne voilà-t-il pas qu’il repart comme il était venu, avec son thème plein de cabrioles ?—A. L.

Sergueï ProkofievQuintette pour hautbois, clarinette, violon, alto et contrebasse en sol mineur, op. 39Composition : Paris, 1924. Création : Moscou, 6 mars 1927,

Nikolaï Nazarov (hautbois), Ivan Maïorov (clarinette),

Dmitri Tsiganov (violon), Vadim Borisovski (alto), Josef

Gertovitch (contrebasse).

En 1924, Prokofiev, alors attelé à la composition de l’ambitieuse Deuxième Symphonie, reçoit la commande d’une partition pour un ballet à l’intention de la compagnie des Ballets ambulants. Son fondateur, Boris Romanov (1891-1957), ancien danseur du Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg, avait dansé dans la troupe des Ballets russes et chorégraphié deux de ses productions, La Tragédie de Salomé de Florent Schmitt et Le Rossignol de Stravinsky. Pour son œuvre, intitulée Trapèze, qui évoque la vie du cirque, le danseur russe recherche un effectif réduit et demande au compositeur une série de pièces brèves. Le ballet est produit en 1925, mais Prokofiev souhaite que la musique suive une carrière indépendante au concert, et sous l’appellation de Quintette elle sera créée deux ans plus tard, à l’occasion d’un voyage que le compositeur effectuera en U.R.S.S.Des parentés entre cette partition et L’Histoire du Soldat de Stravinsky (1918) ont été relevées : même type d’effectif créant un ensemble «de poche» réunissant des bois et des cordes de registres différents, construction des deux œuvres en brèves scènes caractéristiques. Cependant, si les parties musicales de L’Histoire du Soldat semblent liées à la narration, la partition de Prokofiev s’impose, au-delà de sa dimension théâtrale, par son autonomie vis-à-vis de l’action scénique, ainsi qu’une forme d’abstraction, représentative de la musique pure.

| Une arlequinade bigarréeConstituée d’une mosaïque de pièces de style et de caractère contrastants, l’œuvre s’éloigne cependant largement d’un quintette traditionnel. L’humour et l’ironie acide du compositeur font merveille dans ces miniatures.La première pièce, une des plus longues de l’ensemble, affiche un parti pris de sérieux quelque peu déconcertant pour une musique évoquant le

monde du cirque. Un thème y est présenté, suivi de deux variations. Sur de monotones ostinatos, la mélodie principale déploie sa ligne élégante et capricieuse. La première variation exploite l’intervalle de quarte, caractéristique du thème, dans une austère polyphonie ponctuée de touches ironiques ; la seconde variation, plus agile, confie au violon un commentaire sarcastique, dans un style qui rappelle le deuxième mouvement du Premier Concerto pour violon : glissandos, trilles aigus, sonorités aiguisées apportent une touche narquoise au discours. La reprise du thème ramène le climat en demi-teinte du début. L’Andante energico fait preuve d’un humour proche de la bouffonnerie : la contrebasse y expose une mélodie éléphantesque reprise avec conviction par les autres instruments ; la fin s’assagit brusquement, dans un innocent accord de do majeur.La troisième pièce témoigne de recherches rythmiques rares chez un compositeur fervent adepte de la mesure à quatre temps : la mesure à cinq temps se décompose en unités irrégulières et changeantes, suivant le principe des «rythmes bulgares» exploité par Bartók dans ses danses du même nom ; l’ostinato initial se décale au fil des mesures et s’éloigne progressivement de son modèle initial. L’Adagio pesante offre un contraste par son aridité et son uniformité rythmique. L’austère mélopée du hautbois génère un contrepoint sévère à la clarinette, auquel les autres instruments prêtent occasionnellement leur voix.L’Allegro precipitato renoue avec une modernité implacable chère au compositeur. Les pizzicati conquérants de la contrebasse sont ponctués par les accents furieux du violon et de l’alto. Aucune ironie, si ce n’est la narquoise figure finale, ne vient alléger le déroulement de cette pièce aux puissantes lignes de forces.La dernière pièce introduit un climat désenchanté évoquant un clown triste ; une première partie alterne avec un épisode plus dansant, au rythme de tarentelle un peu ralenti, sur lequel la partition se conclut, dans une atmosphère subitement réveillée par d’incisifs appels.—Anne Rousselin

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Biographies François Apap, bassonOriginaire de Nice, François Apap étudie le basson et l’alto au Conservatoire à rayonnement régional de sa ville natale et en sort en 1980, muni d’un premier prix de basson. Il entre alors au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon et y obtient en 1984 un premier prix de basson avec les félicitations du jury. La même année, il est engagé comme basson solo à l’Orchestre philharmonique de Nice. Depuis mars 1999, il occupe le poste de second basson à l’Orchestre national de Lyon.

Philippe Cairey-Remonay, hautboisAprès des études musicales au Conservatoire à rayonnement régional de Besançon, couronnées par une médaille d’or de hautbois dans la classe de Jacques Costarini, Philippe Cairey-Remonay est admis en 1989 au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon, dans la classe de hautbois de Jean-Christophe Gayot et Guy Laroche. Il obtient en 1992 le diplôme national d’enseignement supérieur musical et se perfectionne auprès de Maurice Bourgue au Conservatoire de Genève. Membre de l’Orchestre français des jeunes (1991) puis de celui des Jeunes de la Communauté européenne (1992-1993), il est second hautbois à l’Orchestre philharmonique de Nice de 1993 à 1998, année où il entre à l’Orchestre national de Lyon au même poste.

Pauline Depassio, contrebasseFormée au Conservatoire à rayonnement régional de Lyon en violoncelle et contrebasse, puis entrée en classe de contrebasse au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon, Pauline Depassio y a obtenu son prix avec la mention très bien. Après avoir été contrebasse second soliste à l’Opéra national de Lorraine (Nancy), elle est entrée en 2012 à l’Orchestre national de Lyon comme contrebasse co-soliste. Elle est membre de l’ensemble Anagrammes et a rejoint la compagnie Arcosm pour le spectacle La Mécanique des anges, créé par Thomas Guerry et Camille Rocailleux.

Jaha Lee, violonOriginaire de Corée du Sud, Jaha Lee obtient son master mention très bien au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris dans la classe de Boris Garlitsky. Elle a également étudié avec Alexandre Brussilovsky, Boris Kushnir et a bénéficié des conseils de Pinchas Zukerman, Félix Andrievsky, Igor Ozim et Shmuel Ashkenasi. Chambriste passionnée, elle s’est perfectionnée auprès de musiciens tels que Robert Mann, Nobuko Imai, Claire Désert et Vladimir Mendelssohn. Elle se produit en soliste ou chambriste en Europe et en Asie.Lauréate des concours Rodolfo-Lipizer et Yuri-Yankelevitch, soutenue par la Fondation Meyer, Jaha Lee a remporté le premier prix du Concours international Islam-Petrela en Albanie, le troisième prix et le prix du public du Concours international Ginette-Neveu, le premier prix du Concours Flame et, en trio, le premier prix de la Fondation Martha-Debelli en Autriche. Membre de l’Académie de l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam (2011-2012), artiste en résidence à la Fondation Villa Musica Rhénanie-Palatinat en Allemagne (2012-2015), Jaha Lee participe de 2010 à 2013 à l’Académie internationale Seiji-Ozawa, en Suisse. Elle est second violon solo de l’Orchestre national de Lyon depuis 2015.

Jean-Baptiste Magnon, altoNé à Lyon en 1978, Jean-Baptiste Magnon fait des études musicales complètes dans sa ville natale, au Conservatoire à rayonnement régional, puis au Conservatoire national supérieur de musique et de danse. Au Conservatoire national supérieur de musique et de danse (CNSMD), il obtient un premier prix d’alto avec mention très bien à l’unanimité, puis entre en cycle de perfectionnement dans la classe de Jean-Philippe Vasseur, tout en étudiant la composition. Très attiré par la musique de chambre, il fonde le Quatuor Lecce, étudie avec des membres des quatuor Alban Berg et Hagen, est invité par la Fondation Natexis

à se perfectionner auprès d’Aldo Ciccolini et est lauréat d’une bourse de la Spedidam. Membre dans un premier temps du Quatuor de Lyon, il rejoint en 2008 le Quatuor Johannes. Il est par ailleurs membre de l’ensemble franco-suisse Namascae, spécialisé dans le répertoire contemporain, et des Musiciens du Louvre-Grenoble, jouant sur instruments d’époque. Jean-Baptiste Magnon a été alto solo à l’Orchestre des Pays de Savoie de 2003 à son entrée à l’Orchestre national de Lyon en janvier 2014.

Thierry Mussotte, clarinetteAprès des études au Conservatoire à rayonnement régional (CRR) de Tours auprès de Didier Delettre, Thierry Mussotte se perfectionne successivement au Conservatoire à rayonnement départemental de Créteil (classe de Philippe-Olivier Devaux) et aux CRR de Versailles (classe de Philippe Cuper) et Paris (classe de Richard Vieille). Il entre en 1997 au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon, dans la classe de Jacques Di Donato et Robert Bianciotto, et y obtient son diplôme national d’études supérieures musicales en 2001. Après avoir effectué plusieurs remplacements à l’Orchestre national de Lyon, il y entre en juin 2002 au poste de petite clarinette solo.

Élisabeth Rigollet, pianoÉlisabeth Rigollet a étudié au Conservatoire à rayonnement régional de Lyon puis au Conservatoire national supérieur de musique et de danse (CNSMD) de Paris, où elle a reçu un premier prix de piano à l’unanimité en 1974 dans la classe de Jean Doyen et un premier prix de musique de chambre en 1975 dans la classe de Geneviève Joy (épouse d’Henri Dutilleux). Elle s’est ensuite perfectionnée auprès de Philippe Entremont, Gaby Casadesus, Alain Planès et Menahem Pressler. Elle a obtenu le premier prix au Concours international de piano «Palma d’oro» de Finale Ligure (Italie) et le second prix au Concours international de piano Ettore-Pozzoli de Seregno (Italie).Elle donne de nombreux concerts de musique de chambre en France et à l’étranger et a enregistré des œuvres de Bartók à deux pianos avec Béatrice Hindley, des œuvres de Paul Péron, des sonates de Debussy avec Annick Roussin au violon et Jérôme

Pernoo au violoncelle, ainsi que des œuvres pour piano de Marcel Péhu.Professeur assistant de lecture à vue au CNSMD de Lyon, elle a donné de nombreux concerts en soliste avec l’Orchestre national de Lyon, dont elle fait partie de façon permanente depuis 2001.

Guillaume Tétu, corCor solo de l’Orchestre national de Lyon depuis 2009, Guillaume Tétu se consacre en parallèle à une active carrière de chambriste et soliste. Il commence le cor avec Martial Prost dans sa ville natale de Chalon-sur-Saône, où il étudie également le clavecin, la musique de chambre et l’analyse. Il s’illustre rapidement, remportant un premier prix de cor à l’unanimité en 2004, et le premier prix Raynaud-Zurfluh 2006 du Royaume de la musique. Un baccalauréat scientifique en poche, il est admis au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon, dans la classe de David Guerrier et Michel Molinaro. Après cinq ans d’études, il en sort diplômé, mention très bien à l’unanimité, avec les félicitations du jury. Il est depuis lors régulièrement invité à se produire en soliste et en musique de chambre avec les pianistes Olivier Moulin, Hsin-I Huang et Suzana Bartal ou le Quintette K, quintette à vent qu’il a fondé en 2006 et avec lequel il a remporté les prix des concours internationaux de Lyon (2008) et Marseille (2009). Engagé dans la création et la musique contemporaine, aimant collaborer avec les compositeurs, il est invité par l’Ensemble orchestral contemporain, les ensembles Mesostics et XX-XXI à jouer les parties solistes de pièces de Gilbert Amy et Martin Matalon, dont il a enregistré Trame VII pour cor et ensemble (Integral Classic). Cor solo de l’Orchestre français des jeunes de 2005 à 2007, il est entré à l’Orchestre national de Lyon à l’âge de vingt et un ans.