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Lille - Marseille - Paris - Toulouse Une nouvelle réponse à la prise en charge des personnes sans-abri souffrant de troubles psychiques Photo : Sergio Stern octobre 2014

tél. 01 40 81 33 95 - fax. 01 40 81 34 90 244, boulevard St ......tél. 01 40 81 33 95 - fax. 01 40 81 34 90 [email protected] 4pages A5 gd public UCSDB

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L i l l e - M a r s e i l l e - P a r i s - T o u l o u s e

Paris

Lille

Toulouse

Marseille

Une nouvelle réponse à la priseen charge des personnes sans-abri

souffrant de troubles psychiques

Pho

to :

Se

rgio

Ste

rn

octobre 2014

Contact : Jean-Marc [email protected]

Contact : Sylvie [email protected]

Contact : Olivier [email protected]

Contact : Bruno [email protected]

L’équipe de recherche est dirigéepar le professeur Pascal Auquier :[email protected]

les partenaires parisiens du GME piloté par l’as-sociation Aurore sont : le Centre d’action so-ciale de la ville de Paris, l’Association des citésdu secours catholique, l’association Charonneet l’Oeuvre Falret

Sur chacun des 4 sites, le programmeest mis en oeuvre par des porteurs as-sociatifs et hospitaliers, en lien trèsétroit avec les préfectures, les direc-tions départementales de la cohésionsociale et les agences régionales desanté. Les collectivités locales, les ac-teurs du logement et le tissu associatifsont également associés.

Coordinatrice nationale du programme :Docteur Pascale Estécahandy

MLETR - Dihal244, boulevard St Germain - 75007 Paris

tél. 01 40 81 33 95 - fax. 01 40 81 34 [email protected]

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En France, près de 30% des 100000 personnes vivant durable-ment à la rue souffrent de troublespsychiques graves, tels que laschizophrénie, qui s’ajoutent à untrès mauvais état de santé global.Elles vont mourir 30 à 35 ans plustôt que la population généraledu fait d’un manque de soins etde conditions de vie dramatiqueset violentes.

Ces personnes échappent auxdispositifs classiques d’aide misen place par l’Etat et les associa-tions, et face à elles, les interve-nants sociaux et médicaux sont leplus souvent impuissants.

Leur apporter des réponsesadaptées et efficaces est uneexigence de solidarité. Réussir àobtenir des améliorationsconcrètes là même où le défisemble le plus grand, apporteraaussi la preuve qu’il est possiblede venir à bout de la forme laplus extrême de l’exclusion, la vieà la rue.

Une expérimentation ambitieuse

Le programme « Un chez-soi d’abord » viseà expérimenter une prise en charge nouvellepour les personnes sans-abri atteintes de pro-blèmes mentaux sévères, en leur proposantun accès direct à un logement ordinaire etdurable, moyennant un accompagnementintensif, à la fois social et sanitaire.

Au total, 800 personnes sont concernées parl’expérimentation sur 4 sites (Paris, Marseille,Toulouse, Grand Lille) pendant 3 ans, accom-pagnées par 40 professionnels et suivies parun consortium d’équipes de recherche.

Déjà expérimenté aux Etats-Unis depuis les an-nées 1990 et au Canada plus récemment, cetype de programme a permis d’obtenir des ré-sultats concluants : 80% des personnes restentdans leur logement après 4 ans, leur qualité devie et leur santé s’améliorent, et des économiessont réalisées par la collectivité, en particuliergrâce à une baisse des séjours à l’hôpital, desrecours aux urgences ou encore aux servicespénitentiaires.

Un programme d’innovationsociale

> un accès direct au logement, sans condi-tion de traitement ou d’abstinence, sanspasser par l’hébergement.

> une formule de location du logement quisécurise bailleur et locataire : le programmegarantit au bailleur le paiement du loyerdans les temps, l’accompagnement intensifdes participants, la remise en état de l’ap-partement si nécessaire.

> un accompagnement intensif et pluridisci-plinaire des personnes : les équipes rassem-blent aussi bien des professionnels de santé(psychiatre, addictologue, généraliste, infir-mier) que des intervenants sociaux, des spé-cialistes du logement ou encore des «médiateurs de santé-pairs » qui ont eux-mêmes connu la rue ou la maladie mentale.L’accompagnement englobe tous les as-pects de la vie (santé, logement, emploi, ci-toyenneté…) et vise a rendre les personnesactrices de leur rétablissement.

> une démarche partenariale : à l’échelonnational, un comité de pilotage associetoutes les grandes administrations concer-nées (logement, cohésion sociale, santé),les associations et les professionnels desanté ; sur les sites, des partenariats sontnoués entre le secteur hospitalier, médico-social, les associations, les acteurs du loge-ment, les services déconcentrés de l’Etat etles collectivités locales.

> une évaluation scientifique couplée auprogramme : sur chaque site, alors que 100personnes bénéficient de l’accès direct aulogement, 100 autres personnes, égalementsuivies par l’équipe de recherche, bénéfi-cient des services classiques, ce qui permetune comparaison précise des prises encharge et des bénéfices respectifs. Les résul-

tats de la recherche permettront de déter-miner les façons adéquates de loger avecdignité et efficacité les personnes sans-abri.

Une initiative interministérielle

Le programme « Un chez-soi d’abord » aété lancé à l’initiative des ministres encharge du logement et de la santé. Il est fi-nancé par l’Etat et piloté par le délégué in-terministériel pour l’hébergement et l’accèsau logement des personnes sans-abri oumal logées, enlien avec la Direc-tion générale dela santé et la Di-rection généralede la cohésionsociale.

http://www.dailymotion.com/video/xrq8xp_un-chez-soi-d-abord-

programme-experimental-d-acces-au-logement-et-aux-soins-

des-personnes-sans-abri_news?search_algo=1

>> pour en savoir plus,voyez la vidéo de présenta-tion du programme sur lachaîne Dailymotion du mi-nistère de l’Egalité des terri-toires et du Logement :

photo Emmanuel Grimault

photo Emmanuel Grimault

L’enjeu de cetteexpérimentation est

de tester si ce programmeest transposable dans lecontexte français.

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En France, près de 30% des 100000 personnes vivant durable-ment à la rue souffrent de troublespsychiques graves, tels que laschizophrénie, qui s’ajoutent à untrès mauvais état de santé global.Elles vont mourir 30 à 35 ans plustôt que la population généraledu fait d’un manque de soins etde conditions de vie dramatiqueset violentes.

Ces personnes échappent auxdispositifs classiques d’aide misen place par l’Etat et les associa-tions, et face à elles, les interve-nants sociaux et médicaux sont leplus souvent impuissants.

Leur apporter des réponsesadaptées et efficaces est uneexigence de solidarité. Réussir àobtenir des améliorationsconcrètes là même où le défisemble le plus grand, apporteraaussi la preuve qu’il est possiblede venir à bout de la forme laplus extrême de l’exclusion, la vieà la rue.

Une expérimentation ambitieuse

Le programme « Un chez-soi d’abord » viseà expérimenter une prise en charge nouvellepour les personnes sans-abri atteintes de pro-blèmes mentaux sévères, en leur proposantun accès direct à un logement ordinaire etdurable, moyennant un accompagnementintensif, à la fois social et sanitaire.

Au total, 800 personnes sont concernées parl’expérimentation sur 4 sites (Paris, Marseille,Toulouse, Grand Lille) pendant 3 ans, accom-pagnées par 40 professionnels et suivies parun consortium d’équipes de recherche.

Déjà expérimenté aux Etats-Unis depuis les an-nées 1990 et au Canada plus récemment, cetype de programme a permis d’obtenir des ré-sultats concluants : 80% des personnes restentdans leur logement après 4 ans, leur qualité devie et leur santé s’améliorent, et des économiessont réalisées par la collectivité, en particuliergrâce à une baisse des séjours à l’hôpital, desrecours aux urgences ou encore aux servicespénitentiaires.

Un programme d’innovationsociale

> un accès direct au logement, sans condi-tion de traitement ou d’abstinence, sanspasser par l’hébergement.

> une formule de location du logement quisécurise bailleur et locataire : le programmegarantit au bailleur le paiement du loyerdans les temps, l’accompagnement intensifdes participants, la remise en état de l’ap-partement si nécessaire.

> un accompagnement intensif et pluridisci-plinaire des personnes : les équipes rassem-blent aussi bien des professionnels de santé(psychiatre, addictologue, généraliste, infir-mier) que des intervenants sociaux, des spé-cialistes du logement ou encore des «médiateurs de santé-pairs » qui ont eux-mêmes connu la rue ou la maladie mentale.L’accompagnement englobe tous les as-pects de la vie (santé, logement, emploi, ci-toyenneté…) et vise a rendre les personnesactrices de leur rétablissement.

> une démarche partenariale : à l’échelonnational, un comité de pilotage associetoutes les grandes administrations concer-nées (logement, cohésion sociale, santé),les associations et les professionnels desanté ; sur les sites, des partenariats sontnoués entre le secteur hospitalier, médico-social, les associations, les acteurs du loge-ment, les services déconcentrés de l’Etat etles collectivités locales.

> une évaluation scientifique couplée auprogramme : sur chaque site, alors que 100personnes bénéficient de l’accès direct aulogement, 100 autres personnes, égalementsuivies par l’équipe de recherche, bénéfi-cient des services classiques, ce qui permetune comparaison précise des prises encharge et des bénéfices respectifs. Les résul-

tats de la recherche permettront de déter-miner les façons adéquates de loger avecdignité et efficacité les personnes sans-abri.

Une initiative interministérielle

Le programme « Un chez-soi d’abord » aété lancé à l’initiative des ministres encharge du logement et de la santé. Il est fi-nancé par l’Etat et piloté par le délégué in-terministériel pour l’hébergement et l’accèsau logement des personnes sans-abri oumal logées, enlien avec la Direc-tion générale dela santé et la Di-rection généralede la cohésionsociale.

http://www.dailymotion.com/video/xrq8xp_un-chez-soi-d-abord-

programme-experimental-d-acces-au-logement-et-aux-soins-

des-personnes-sans-abri_news?search_algo=1

>> pour en savoir plus,voyez la vidéo de présenta-tion du programme sur lachaîne Dailymotion du mi-nistère de l’Egalité des terri-toires et du Logement :

photo Emmanuel Grimault

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souffrant de troubles psychiques

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Contact : Jean-Marc [email protected]

Contact : Sylvie [email protected]

Contact : Olivier [email protected]

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L’équipe de recherche est dirigéepar le professeur Pascal Auquier :[email protected]

les partenaires parisiens du GME piloté par l’as-sociation Aurore sont : le Centre d’action so-ciale de la ville de Paris, l’Association des citésdu secours catholique, l’association Charonneet l’Oeuvre Falret

Sur chacun des 4 sites, le programmeest mis en oeuvre par des porteurs as-sociatifs et hospitaliers, en lien trèsétroit avec les préfectures, les direc-tions départementales de la cohésionsociale et les agences régionales desanté. Les collectivités locales, les ac-teurs du logement et le tissu associatifsont également associés.

Coordinatrice nationale du programme :Docteur Pascale Estécahandy

MLETR - Dihal244, boulevard St Germain - 75007 Paris

tél. 01 40 81 33 95 - fax. 01 40 81 34 [email protected]

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