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Débat sur les chauffards Nos lecteurs expriment des avis tranchés 9 Paléo Festival de Nyon Le Cooldown Club du TCS sera de la fête 37 Test de la Suzuki Alto La mini japonaise se fraie un chemin en ville 12 Concours: un lecteur DVD portable et ses accessoires à gagner 41 Enquête sur l’état des autoroutes Aucun défaut ne lui échappe 4 S’évader au bord de l’eau Le lac de Constance enchante les cyclistes 22 Pannes en vacances Le camion balai du TCS à la rescousse 34 9 juillet 2009 touring 12 www.touring.ch JAA 1214 Vernier Le journal de la mobilité

Touring 12/2009 français

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Le journal de la mobilité, édition du 9 juillet 2009

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Débat sur les chauffardsNos lecteurs expriment des avis tranchés 9

Paléo Festival de NyonLe Cooldown Club du TCSsera de la fête 37

Test de la Suzuki AltoLa mini japonaise se fraieun chemin en ville 12

Concours: un lecteur DVD portable et ses accessoires à gagner 41

Enquête sur l’état des autoroutes

Aucun défaut ne lui échappe 4

S’évader au bord de l’eau

Le lac de Constance enchante les cyclistes 22

Pannes en vacances

Le camion balai du TCSà la rescousse 34

9 juillet 2009 touring 12www.touring.ch JAA 1214 Vernier

Le journal de la mobilité

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9 juillet 2009 | touring 12 | édito et sommaire 3

A côté des bouchons, il existe un autresujet d’énervement pour les usagersdes autoroutes: l’état du revêtementroutier. On ne compte plus les tronçonsdéfoncés ou marqués de rainures qui seremplissent d’eau sous la pluie. Lesfrontières cantonales sont parfois visi-bles sur la chaussée, et surtout audi-bles, notamment lorsqu’on passe surces horribles plaques de béton. Riend’étonnant à cela: la plupart de nos au-toroutes ont été construites entre 1975et 1985. C’est dire qu’elles ont pris del’âge. Certains tronçons ont certes étéassainis, mais en général, on a surtoutprocédé à un rapiéçage.

Depuis début 2008, l’Office fédéraldes routes assume seul la responsabi-lité des routes nationales. Son effectif apassé de 170 à 350 personnes. Une despremières mesures prises est de lancerun véhicule spécial sur les autoroutespour vérifier minutieusement l’état de6400 km de revêtement. L’Office fédé-ral fait ainsi d’une pierre deux coups: enmême temps qu’il vérifie l’état du bi-tume, il effectue un relevé des émis-sions acoustiques destiné à protégerles riverains contre le bruit. Cette vasteétude permettra d’établir des prioritésdans l’organisation des chantiers d’as-sainissement. A cet égard, on veilleraparticulièrement à poser un revête-ment routier diminuant le bruit despneus. Cette mesure salutaire sera ac-cueillie avec soulagement par les nom-breuses personnes souffrant des nui-sances sonores des autoroutes.

Felix Maurhofer, rédacteur en chef

L’ère du rapiéçagedes autoroutes estenfin terminée

gros plan4 Autoroutes: un véhicule bardé de technologies inspecte la chaussée sur 6400 km.

société et mobilité9 Chauffards: nos lecteurs expriment leur avis sur le durcissement des sanctions.

11 Routesuisse: Rudolf Zumbühl est le nouveau président de la Fédération routière suisse.

test et technique16 Frein de stationnement: le modèle électronique pourrait supplanter le frein à main.19 Toyota Prius III: ses vertus écologiques n’empiètent en rien sur les aspects pratiques.

voyages et loisirs26 Hôtel automatique: un établissement misant sur l’anonymat a vu le jour à Waldkirch.31 Amsterdam: la capitale hollandaise mérite bien sa réputation de paradis cycliste.

club et membres34 En panne à l’étranger: quel soulagement quand arrive le camion du TCS!37 Contento: les employés du club reçoivent une formation spéciale axée sur le client.

9 Parlons droit 39 Prestations TCS, tribune: Claude Sage, président d’honneur du Salon de l’auto de Genève 41 Courrier des lecteurs, concours, impressum 42 L’entretien: Ernst Heller, prêtre officiant parmi les forains et les gens du cirque.

Lucerne réinvente le Musée des transportsC’est avec faste que le Musée des transports a célébré, mi-juin, son 50e anniversaire. Au centre de l’attention, une halle routière flambant neuve et le jardin de circulationconçu par le TCS et dûment testé par les membres de la direction du club.

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Photo de couverturePhotographe: Mathias Wyssenbach

12 Test de la Suzuki AltoPour se faufiler dans les rues de Genève,Lausanne ou Calcutta, rien de tel que cettejaponaise futée qui consomme de l’essenceavec parcimonie.

22 Autour du lac de ConstanceA cheval sur les frontières allemande,suisse et autrichienne, le lac de Constancedéploie sa nature luxuriante et un bouquetde cités historiques de charme.

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Aussi puissant que Big BrotherSoucieuse de l’état des autoroutes, la Confédération passe au peigne fin l’intégralité duréseau, soit 6400 kilomètres de chaussée, pour recenser chaque ornière, fissure ou bosse.Ce travail de titan se double d’une opération jamais vue: la mesure des émissions sonores.

4 gros plan | touring 12 | 9 juillet 2009

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›«Titanesque», rarement l’épithète aura étéaussi appropriée. En six mois, l’Office fédé-ral des routes va ausculter chaque millimè-tre d’autoroute pour en recenser les plus in-fimes dégradations. Chaque fissure, or-nière, trou, bosse sera ainsi répertoriée surprès de 6400 kilomètres (!) de voies de cir-culation, dont on examinera également laqualité antidérapante et les émissions so-nores. Cette gigantesque investigation, quise terminera à fin septembre 2009, vise àdresser un état des lieux de la chaussée:«Grâce aux données rassemblées au coursde cette enquête, nous aurons à notre dis-

position une vision nationale de l’état dechaque tronçon, avec un catalogue précisdes dommages constatés, relève Hans-PeterBeyeler, responsable du projet à l’Office fé-déral des routes. Nous pourrons ainsi fixerles priorités dans les chantiers d’assainis-sement.»

Haute sophistication | Passer au peignefin 6400 kilomètres d’autoroutes exige desmoyens considérables. Pierre angulaire detoute l’opération, l’«Automatic Road Analy-ser» (voir photo ci-dessous) qui concentresous son capot un stock impressionnant de

techniques de pointe. Les performances dece véhicule donnent le tournis. Tout en rou-lant à 80 km/h, il est capable d’enregistrerun point de mesure tous les 12,5 millimè-tres dans chaque trace de roue, afin de détecter les micro-bosses crevassant lachaussée. S’agissant de la texture du bi-tume, on atteint même la densité farami-neuse d’un point de mesure par millimètre.Il effectue également un profil transversalde la chaussée – constitués de 1280 points –mettant au jour l’inclination, les ornières

Aux capacités techniques stupéfiantes, ce véhicule scrute chaque millimètre de revêtement autoroutier pour en détecter la plus petite imperfection.

Suite en page 7

9 juillet 2009 | touring 12 | gros plan 5

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Un concentré de technologie de pointe habite le véhicule mesurant la qualité de la chaussée.

Les panneaux touristiques surchargésd’informations détournent l’attention.

et l’aquaplaning. Enfin, les appareils pho-tos embarqués prennent un cliché avant etarrière tous les 5 mètres, dans le but de lo-caliser les fissures. Au final, il en résulteraprès de 500 gigas d’images.

Au vu de la tâche colossale accomplie parce véhicule, on pourrait craindre une fac-ture exorbitante à la charge du contribua-ble. A 100 francs le kilomètre, on est pour-tant largement au-dessous d’un travail ef-fectué «à la main»: «Si l’on demande à desgens d’arpenter la chaussée et de consignerles défectuosités dans un registre, on estproche des 200 francs le kilomètre», noteHans-Peter Beyeler.

Première mondiale | Mais la grande in-novation réside dans la mesure du bruit.Pour la première fois en Suisse – et aumonde –, les valeurs acoustiques sont rele-vées à l’échelle d’un réseau entier d’auto-routes. Il s’agit de s’assurer que les émis-sions sonores n’enfreignent pas les normesédictées par l’ordonnance fédérale sur lebruit, afin de protéger les riverains. Etl’Ofrou, une fois ces données en main, feraœuvre de pionnier en établissant un véri -table cadastre des émissions sonores, cou-vrant l’ensemble des routes nationales: «Ilest impératif de protéger la populationcontre le bruit, estime Hans-Peter Beyeler.En effet, une récente étude de l’Office fédé-ral de l’environnement a révélé que 1,2 miode personnes en Suisse souffrent des nui-sances sonores.»

Usure générale | Toutefois, les riverainsdes autoroutes dont les oreilles sifflent de-vront prendre leur mal en patience. Jamaisla Confédération n’entreprendra un chan-tier de rénovation au seul motif que le revê-tement en place est trop bruyant. Seule uneaccumulation de dégâts, ou l’usure généraledue au vieillissement, peut déboucher sur

des mesures d’assainissement. Dans cescas de figure, il va sans dire que le choixd’un revêtement neuf possède une impor-tance considérable, surtout que certainspermettent d’«économiser» jusqu’à 7 déci-bels: «Après plusieurs tests, nous avonsopté pour du revêtement macro-rugueux,qui affiche de bonnes performances euégard au bruit. Il est déjà en place en cer-tains endroits de l’A1 et de l’A12, et nous le posons dorénavant partout.»

Voilà qui fera plaisir à la grande majoritédes automobilistes qui s’étonnent de roulersur des autoroutes «en peau de léopard»,juxtaposant différents types de revêtementroutier. Par temps de pluie, on passe ainsisubitement d’une chaussée draînant l’eau –et donc pratiquement sèche – à un tronçonnon-draînant, offrant une adhérence dimi-nuée et où fusent les projections d’eau. Enquelques secondes, il convient d’adapter savitesse et de manier le volant du bout desdoigts. Une malencontreuse situation issue

de décennies de fédéralisme en matière degestion des routes nationales: «Chaque can-ton pouvait administrer à sa guise ses au-toroutes, d’où les divergences visibles au-jourd’hui encore, commente Hans-PeterBeyeler. Mais depuis le 1er janvier 2008,date du transfert des compétences à laConfédération, l’Office fédéral des routesest désormais seul maître d’œuvre. Notrevolonté est de poser partout le même revê-tement routier.» De bon augure pour les au-tomobilistes, d’autant que l’Ofrou rééditeratous les quatre ans son examen entier du ré-seau des routes nationales visant à garantirla qualité de la chaussée. On reverra donc levéhicule blanc et rouge de Genève à Coire,en passant par le Tessin.‹

Jacques-Olivier Pidoux

Info Touring Davantage d’informations sur les méthodes d’aus-cultation des routes sur les sites www.infralab.ch et www.impbautest.ch. Pour en savoir plus sur lesmesures de bruit, voir le site (hélas exclusivementen allemand) www.muellerbbm.de.

Suite de la page 5

Trop de panneaux touristiques dérogent à la loi

Parallèlement à l’examen de la chaussée, le véhicule mandaté par l’Office fédéraldes routes (Ofrou) accomplit une seconde mission: photographier tous les pan-neaux touristiques: «Il s’agit de dresser un inventaire national et de voir si lesprescriptions légales sont respectées, explique Stefan Huonder, chef du départe-ment Règles de la circulation à l’Ofrou.» Dans le collimateur, au premier chef, lespanneaux surchargés d’informations (voir photo ci-contre), qui détournent l’at-tention des conducteurs. Représentant un risque pour la sécurité routière, ils netrouveront sans doute pas grâce aux yeux de l’Ofrou. Second cas litigieux: lespanneaux touristiques annonçant une ville alors qu’ils devraient, au plan légal, in-diquer une région: «Là, nous ferons preuve de souplesse, poursuit Stefan Huon-der, car on peut admettre que certaines grandes agglomérations se présententcomme des régions. Nous procéderons donc au cas par cas», conclut-il. Reste quela tâche de l’Ofrou s’annonce longue et ardue car, selon les estimations, près dela moitié des panneaux touristiques ne seraient pas conformes. jop

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9 juillet 2009 | touring 12 | société et mobilité 9

L’auteur est juriste et correspondant au Tribunal fédéral.

En Suisse, un très grand nombre de voi-tures sont achetées en leasing. Il arriveparfois qu’elles présentent des défautsou des imperfections qui gâchent leplaisir du détenteur. Peut-on résilier uncontrat de leasing si un véhicule pré-sentant toute une série de carencesdoit être amené au garage à plus devingt reprises en quelques mois?

A cet égard, un intéressant avis dedroit commandé par le TCS au profes-seur Alexander Brunner, juge au Tribu-nal cantonal et privat-docent à l’Uni -versité de Saint-Gall, présente une nou-velle approche de la question (il peutêtre demandé en envoyant un courrierélectronique à [email protected]). En subs-tance, cet avis souligne que si les condi-tions générales d’un contrat de leasingsont trop unilatérales et très désavan-tageuses pour le consommateur, ellesne s’appliquent pas. Dans un tel cas,c’est le code des obligations qui fait foi,et plus particulièrement les disposi-tions relatives au bail à loyer. Par consé-quent, le preneur de leasing n’est pluscontraint de faire le point dans la pochesi le véhicule présente des défauts im-portants, est irréparable et, dès lors, se révèle inapte à l’emploi.

Selon cet avis de droit, si le contratn’a pas été rempli convenablement,c’est-à-dire si le preneur de leasing areçu un véhicule inutilisable, le contratpeut être résilié sans délai et le véhiculepeut être rendu. Le client peut-il aussistopper le paiement des traites de lea-sing par la banque? La réponse, selonl’expertise, est oui. La banque ne peutsimplement transférer le risque. Elle nepeut prétendre que le contrat de leasinga été conclu entre elle-même et sonclient, et que l’objet à l’origine ducontrat de leasing (la livraison d’un vé-hicule en état de marche) serait sansimportance. Le Tribunal fédéral n’a pasencore pris position au sujet de ces nou-velles réflexions, véritablement explo-sives au sujet du leasing.

ParlonsdroitUrs-Peter Inderbitzin

Rien n’est perdu siun leasing ne tientpas ses promesses

Vu la recrudescence des cas, un durcisse-ment des sanctions est indispensable. Lesroutes ne sont pas des espaces de jeu pourdes inconscients qui narguent autrui. Bravoà nos politiciens qui prennent des mesuresà l’encontre des chauffards, dangereuxpour la société. Tout ce qui est proposé meparaît adapté à la situation.

Alex Cornu, Payerne

C’est le moment de mettre de l’ordre et depunir plus sévèrement les chauffards detous âges qui ne respectent rien du code dela route et, par là-même, mettent en dangerles personnes respectueuses de ce mêmecode. Pierre Monnard, Châtel St-Denis

Je pense qu’il faudrait brider les voitures à80 km/h pour tous les jeunes jusqu’à 25 ans,ou installer un tachygraphe.

Simone Schori Jobé, Le Bouveret

Il est indéniable qu’un durcissement dessanctions et la publication des sentencessont absolument indispensables pour tousles cas d’abus (même s’il n’y a pas d’acci-dent ou de victime). Il faut agir par des loisclaires. Willy Baer-Ruch, Savigny

L’intention du groupe de travail prônantune fermeté accrue à l’encontre des «fousdu volant» est plus que louable. Toutefois,la peine de prison préventive pour les acci-dents les plus graves semblerait inadé-quate pour deux raisons: après des annéesde prison, le chauffard aura perdu des an-nées de pratique; sa détention coûtera cherà la société, qui a déjà payé un tribut du faitde l’accident. Pourquoi ne pas envisager la suppression définitive du permis qui, apriori, semble la solution la plus efficace etdont la seule menace ferait réfléchir? En outre, qui dit moins de chauffards sur lesroutes dit moins de véhicules, de pollution,mais surtout de danger.

Anne-Marie Pimouguet@

Dans le cas de la personne qui consciem-ment appuie sur l’accélérateur en disantque les autres n’ont qu’à se retirer de leurchemin, une peine de prison, la suppressiondu permis de conduire et une peine pécu-niaire en rapport avec les risques – surtouts’il y a des victimes – ne seraient pas detrop. Et s’il y a récidive, des versements ré-guliers et à vie, comme compensation auxproches de la victime. Ce serait un rappel àne pas mépriser la vie de son prochain.

René Vuille, Riva San Vitale

Quelles peines infliger auxchauffards? Vos réactions

Notre article sur les sanctions à l’encon-tre des chauffards, paru dans notre dernière édition, a suscité un abondantcourrier. Alors que nombre d’entre vousapprouvent un durcissement législatif,plusieurs lecteurs jugent malvenu de mo-difier la loi pour une infime minorité decas. Nous reproduisons ci-dessous un ex-trait des lettres reçues à notre rédaction.

Les routes suisses n’ont jamais été aussisûres depuis les années 70. Alors pourquoiune telle initiative actuellement? Nos poli-ticiens n’ont-ils pas de vrais problèmes àrésoudre? Cette initiative est une réponseaux auteurs de rodéos qui, chaque année,causent quelques morts. Or il ne s’agit icique de quelques individus qui conduisentsouvent des voitures volées et sans permis.Ces personnes continueront sans douteleurs exploits, puisque de toute façon, lerespect des lois n’est pas leur préoccupa-tion première. Pour quelques individus, etsans vraiment améliorer la situation, cetteinitiative va s’en prendre à la majorité de lapopulation qui a généralement un bon com-portement sur la route et qui, en certainescirconstances, le plus souvent sans mettreen danger d’autres personnes, peut com-mettre quelques excès de vitesse.

Jean-Jacques Carron@

Un chauffard qui roule à une vitesse supé-rieure de 40 km/h à la limite autorisée estd’abord un chauffeur inconscient, un voyouqui agresse une personne, un criminelconscient. Alors pourquoi nos parlemen-taires s’acharnent-ils à vouloir punir desinconscients au lieu de les sensibiliser et deles éduquer? Qu’ils punissent ceux qui ontvraiment besoin d’être punis, c’est-à-dire lapetite délinquance. Pour les chauffards quiseraient pris pour des excès de vitesse, descours obligatoires de conduite et d’acci-dents apporteront beaucoup plus que desjours-amendes.

Claude Maury, Chêne-Bougeries

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›Dans un avenir proche, la politique destransports demeurera une pomme de dis-corde entre politiciens, dont dépendra di-rectement le trafic routier. La Fédérationroutière, routesuisse, a un rôle important àjouer. «Nous sommes face à d’importantsenjeux politiques», a indiqué Rudolf Zum-bühl, président fraîchement élu lors de l’as-semblée générale de routesuisse, et qui dirigera la fédération ces trois prochainesannées. Connu pour son pragmatisme, le di-recteur de la communication, du service po-litique et de la sécurité routière du TCScompte bien «sortir de l’ornière et trouverdes solutions communes pour aller del’avant».

Un rôle de leader | Routesuisse s’est im-posée ces dernières années comme le repré-sentant principal des intérêts du trafic individuel face à la politique du gouver-nement et du Parlement. Pour Rudolf Zumbühl, le mérite en revient à son prédé-cesseur, Niklaus Zürcher. Le directeur del’ACS a repris les rênes de l’association faî-tière de l’économie automobile et du traficroutier privé à l’époque du rejet du contre-projet Avanti. Ce vote populaire a laissé lemonde de la politique des transports face à

de nombreuses questions irrésolues, mais aaussi contribué à insuffler de nouvellesidées et une vision plus large des problèmesde mobilité dans notre pays.

Un pas important a été franchi avec lacréation du fonds d’infrastructure pourachever le réseau des routes nationales, ré-soudre les problèmes de trafic d’agglomé-ration et maintenir le réseau autoroutier.Une victoire après la campagne contre l’ini-tiative Avanti, selon Rudolf Zumbühl.‹

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Face à des enjeuxpolitiques de tailleRudolf Zumbühl est le nouveau président de routesuisse.Egalement membre de la direction du TCS, il juge essentiell’engagement de la Fédération routière suisse.

Rudolf Zumbühl (à droite) rend hommage à son prédécesseur, Niklaus Zürcher.

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Profil d’une fédération

Routesuisse, la Fédération routièresuisse FRS, compte 35 membres, no-tamment des associations d’usagers dela route, des organisations de l’écono-mie automobile et routière, ainsi quedes ligues cantonales du trafic routier.Le Touring Club Suisse fait partie de sesmembres les plus actifs. Des organisa-tions de moniteurs d’auto-école, del’économie pétrolière et du tourismesont également membres de route-suisse. tg

Toujours plus sûresLa Suisse se distingue Une récente étudedu Conseil européen de la sécurité des trans-ports montre que les routes suisses comp-tent parmi les plus sûres d’Europe, toutcomme celles de Malte, de la Suède, desPays-Bas et du Royaume-Uni. Pour la périodeallant de 2001 à 2008, le Luxembourg, laFrance et le Portugal sont parvenus à réduirele nombre de morts d’au moins 47%. L’Es-pagne, la Lettonie, la Belgique et l’Allemagneont également enregistré de spectaculairesaméliorations.

Du neuf à ViasuisseInformation routière Dorénavant, CarPos-tal Suisse enverra ses annonces de pertur -bations directement à la rédaction de Via-suisse. Elles y seront rédigées en troislangues puis publiées sur une application in-ternet développée par Viasuisse. Un aperçude ses annonces est disponible sur le sitewww.carpostal.ch.

Clients CFF consultésA votre avis Les CFF entendent créer unConseil clientèle de 25 personnes. Dès l’au-tomne, cet organe se réunira trois fois par anpour formuler des suggestions concrètes à ladirection dans l’optique de l’amélioration desprestations. Les clients âgés d’au moins 16ans désirant participer peuvent s’inscrire enligne à l’adresse www.cff.ch/conseilclientele.Le délai pour les inscriptions est fixé au 20juillet. Ce travail bénévole est «rétribué»sous forme de chèques Reka Rail d’une va-leur de 300 francs par séance.

Solar Impulse décollePrototype achevé Six ans après le lance-ment du projet, Solar Impulse s’est matéria-lisé sous la forme d’un prototype de 63,4 mètres de large pesant 1600 kilos (le poidsd’une voiture). Les ailes contiennent 12000cellules solaires alimentant en énergie lesmoteurs électriques qui serviront à voler dejour comme de nuit. L’avion atteindra une vitesse moyenne de 70 km/h et ne consom-mera pas de carburant. Les premiers essaisdevraient être réalisés d’ici la fin 2009.

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12 test et technique | touring 12 | 9 juillet 2009

La Suzuki Alto est joliment dessinée, mais sa peinture «Fortune Rose» ne fait pas l’unanimité.

Les plastiques intérieurs ne sont guère flatteurs.

tableau comparatif Suzuki Daihatsu Ford Peugeot Alto Cuore Ka 107 1.0 GL Top 1.0 SX 1.2 Titanium 1.0 Trendy

Prix (fr.) 17990.– 17750.– 17050.– 16200.–Cylindrée (cm3) 996 998 1242 998Puissance (kW/ch) 50/68 51/69 51/69 50/68Couple max. (Nm/min) 90/3400 94/3600 102/3000 94/3600Consommation (l/100 km) 4,5 A2 4,71 A2 5,3 A2 4,7 A2

Bruit int. à 120 km/h (dBA) 73 75 74 75Frais kilométriques (fr./km)3 –.48 –.50 –.50 –.48Frais d’entretien4 11133 11333 13333 11333

Test Tou ring 11/2009 19/2007 9/2009 3/2006

1 données de l’importateur 2 rendement énergétique donné par l’importateur3 frais d’entretien par km (15 000 km/an) 4 sur 180 000 km (15 000 km/an)

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9 juillet 2009 | touring 12 | test et technique 13

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›Dans le monde animal, on fait une distinc-tion entre les bêtes de somme et les ani-maux de compagnie. La Suzuki Alto fait in-contestablement partie de la première caté-gorie, car les gadgets prétentieux ne sontpas sa tasse de thé et ses qualités dans lajungle urbaine sont de celles dont on nesouhaiterait pas se passer. Grâce à un dia-mètre de braquage de 9,7 mètres, elle sefaufile avec aisance le long des ruelles et salongueur de 3,5 mètres permet de profiterdu moindre créneau de parcage. Et si leschoses tournent mal, l’ESP (uniquement enversion GL Top) veille au grain et les six airbags se tiennent prêts à déployer leurcoussin protecteur.

Concurrente de la Tata | Cette japonaise«made in India» sait aussi encaisser sansbroncher, et les routes cahoteuses ne luifont pas peur. Son vaillant petit moteur àtrois cylindres monte en régime sans faillirni mettre les oreilles à mal et ne commenceà s’essouffler que sur l’autoroute. Son prix

de 18480 francs et sa consommation guèresupérieure à 5 litres ont de quoi séduire lesconductrices soucieuses de leur budget.Tous ces avantages valent leur pesant d’ordans un pays – en l’occurrence l’Inde – oùelle est non seulement produite, mais éga-lement utilisée.

L’espace prime sur le coffre | Appa-remment, l’agencement intérieur inhabituela été conçu en fonction des besoins despays émergents. A toutes les places, l’es-pace pour les jambes et la garde au toit sontlargement comptés. C’est certainement trèsutile dans les contrées où une voiture n’estjamais occupée par moins de quatre per-sonnes. Mais ces conditions d’habitabilitétrès généreuses pour une petite voiture ontété obtenues au détriment du coffre, dont la capacité de 129 litres ne laisse guère deplace aux bagages ou aux emplettes hebdo-madaires. De plus, la hauteur du seuil ne fa-cilite pas le chargement.

Le constructeur a aussi économisé sur lespneus. La longue distance de freinage (45,8mètres) mesurée avec la monte d’origine indique qu’ils ne sont pas adaptés aux exi-gences européennes. Lors d’une deuxièmemesure de freinage effectuée avec despneus de qualité, presque trois mètres ontpu être gagnés.

Look plutôt réussi | Extérieurement, laSuzuki Alto a tout pour attirer la sympathie.Certes, ses proportions modestes et sesyeux globuleux n’en font pas un parangonde design automobile. Pompeusement bap-tisée «Fortune Rose» par Suzuki, la peinturequi la fait ressembler à un petit cochonn’est pas non plus du goût de chacune, etsurtout de chacun. Mais la mini japonaiseest néanmoins mignonne. On n’en dira pas

+–Bilan expressManiabilité en ville et faible encombre-ment, honnête équipement de sécu-rité, bonne habitabilité à l’avant et àl’arrière, faible consommation, moteur3 cylindres vif, commande de boîtedouce et précise.

Coffre exigu et seuil haut, distance defreinage (pneus d’origine), direction indirecte et peu informative, suspen-sions, mesure de pollution à 130 km/h,plastiques peu flatteurs, rétroviseur intérieur dépourvu de position nuit.

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Une indiennedans la villeUne voiture appelée à faire ses preuves dans les rues deCalcutta doit aussi tenir son rôle dans les agglomérationsde Lausanne ou Zurich. Test de la Suzuki Alto 1.0 GLTop.

Pas très pratique, la boîte à gants.

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9 juillet 2009 | touring 12 | test et technique 15

autant de l’intérieur, qui est dépourvu d’at-trait et se révèle peu pratique à certainségards. Par exemple, il n’est pas possibled’actionner le lève-vitre électrique de laporte passager depuis la place du conduc-teur. La conception de la boîte à gants quine ferme pas à clé ne marque pas de pointsnon plus. Ce n’est pas son volume, au de-

meurant acceptable, qui est en cause, maisle fait qu’elle est étroite et aménagée enhauteur. Il ne saurait être question d’y dé-poser un simple magazine, même si aucunelectrice de Vogue n’achètera sans doute ja-mais cette voiture sans prétention. Et sicela devait se produire, elle la maudirait encherchant ses lunettes de soleil Prada danscette fichue boîte à gants.‹

Pascale Marder

Suite de la page 13

Aperçu techniqueVOITURE D’ESSAISuzuki Alto 1.0 GL Top; 5 portes, 4 places;17990 fr. (véhicule testé: 18480 fr.)Gamme: 1.0 GA (12990 fr.) à 1.0 GL Top(17990 fr.)Options: intérieur cuir (2990 fr.), peinturemétallisée (490 fr.)Garanties: 3 ans d’usine, 3 ans d’assistance;garantie antirouille: 12 ans (sous cond.)Importateur: Suzuki Automobile Schweiz AG,In dustriestrasse, 5745 Safenwil, www.suzuki.ch

DONNÉES TECHNIQUESMoteur: 3 cylindres essence, 1 litre, 68 ch;traction avant, boîte à 5 vitessesPoids: 965 kg (voiture testée), total admis-sible 1250 kg, charge tractable 200 kgDimensions: largeur intérieure: avant 135 cm,arrière 132 cm; coffre: 129–367 litres; pneus:155/65R14, min. 155/65R14

Exclusivité TCSÉVALUATION DYNAMIQUEAccélération (0–100 km/h): 14,2 sElasticité:60–100 km/h (4e vitesse) 17,5 s80–120 km/h (4e vitesse) 21,6 sRayon de braquage: 9,7 mInsonorisation:60 km/h: 63 dB (A) 11133

120 km/h: 73 dB (A) 11113

SÉCURITÉFreinage (100–0 km/h): 45,8 m 11133

Equipement 11113

COÛTS DES SERVICESentretien (km/mois) heures main d’œuvre (fr.)

15000/12 1,0 145.–30000/24 2,5 362.–Entretien sur 180000 km:15000 km/an 24,5 5048.–

FRAIS D’EXPLOITATIONkm/an ct./km fr./mois fixes variables

15000 48 389.– 231.–30000 33 389.– 427.–Tarif horaire pour calcul TCS: 145 fr. (OFS), agencesSuzuki: de 86 à 150 fr.

ÉVALUATION ÉCOLOGIQUEEmissions mesurées (banc d’essai Lfem):Monoxyde de carbone (CO) 11133

Hydrocarbures (HC) 11113

Oxydes d’azote (NOx) 11113

CONSOMMATION AU BANC D’ESSAI(cycle UE 80/1268)

urbain interurbain mixte

TCS 5,8 3,7 4,5Usine 5,5 3,8 4,4Emissions de CO2: 105 g/kmMoyenne suisse de CO2: 175 g/kmEtiquetteEnergie (A–G): A

CONSOMMATION DU TEST 11113

5,4 l/100 km autonomie 648 kmréservoir: 35 litres TCS Technique + économie: Herbert Meier

Le coffre est exigu et le seuil élevé ne facilite pas vraiment le chargement. L’indicateur devitesse et le compte-tours procèdent d’un design simple, mais sont bien lisibles.

Suzuki Alto 1.0 GLTop: revue de détailsHABITACLE 11133 Les plastiques n’ont pasbel aspect. L’espace aux places arrière est re-marquable pour une voiture de 3,5 m, mais c’estau détriment de la capacité du coffre (129 l). Deplus, le seuil de chargement est haut.CONFORT 11113 Le niveau sonore est rela -tivement discret. Le confort de suspensions estsuffisant. Le réglage de hauteur du siège pour-rait être plus ample.ÉQUIPEMENT 11133 L’équipement deconfort (climatisation, radio, lecteur CD, lève- vitres électriques) est très convenable pour cesegment. La distance de freinage est très longueavec les pneus d’origine.COMPORTEMENT 11113 L’Alto est une cita-dine idéale grâce à son petit diamètre de bra-quage, ses dimensions réduites et sa faibleconsommation. A souligner aussi la bonne visi-bilité.

PERFORMANCES 11133 Le moteur trois cy-lindres est vif et silencieux, bien que sa tonalitéun peu sourde soit toujours clairement audible.Cette citadine est dans son élément aux vitessespeu élevées. En revanche, elle épuise rapide-ment ses modestes réserves sur autoroute.SÉCURITÉ 11113 L’équipement de sécurité(ESP et 6 airbags) est bon pour une micro voi-ture. L’Alto n’obtient toutefois que 3 étoiles lorsdes crash-tests Euro NCAP.

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16 test et technique | touring 12 | 9 juillet 2009

Avantages/Inconvénients

›En lieu et place du levier de frein à maintraditionnel, nombre de voitures ne com-portent plus qu’un bouton ou un minusculelevier s’actionnant du bout des doigts. Uncomparatif TCS opposant un frein à main(VW Touran) à un dispositif électrique (Ci-troën Picasso C4) confirme la suprématie dece dernier, notamment au démarrage. Là, lefrein électrique fournit une force de frei-nage optimale, alors que le frein à main im-pose un dosage fin au conducteur. Surtout,le système électrique bannit quasimenttout mouvement de recul lors d’un démar-rage en côte, car la force de freinage décline

progressivement. Cette manœuvre est en-core facilitée lorsque la fonction automa-tique est enclenchée. Autre avantage, l’ab-sence du grand levier de frein autorise unaménagement plus souple de l’habitacle.

Reste que le frein à main ne démérite pas.Pour autant que son mécanisme soit en bonétat, il remplit bien sa fonction. Il est aussiplus pratique au remorquage qui, avec unfrein électrique, peut s’avérer délicat si lemoteur ne tourne pas. Pour conclure, onprécisera qu’il est recommandé de se faireexpliquer le fonctionnement du frein élec-trique à l’achat du véhicule.‹MOH/TCST+E

Du frein à main...au frein à doigtLe frein de stationnement électrique tend à se substituerau bon vieux frein à main. Plus sophistiqué, il améliore le confort d’utilisation et la sécurité. Verdict d’un test TCS.

Frein à main conventionnel+ Dosage à volonté de

la force de freinage+ Technique éprouvée+ Fonctionnement sans

apport d’énergie extérieure

– Nombreuses pièces en mouvement (pro-blèmes de fiabilité)

– Encombrement dansl’habitacle

– Pas de système detension automatique

Comparatif TCS des freins de stationnement

Le frein de stationnement électrique se manipule simplement à la force du doigt.

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Frein à main électrique

+ Sécurité améliorée (fonction frein de parcage auto -matique, mouvements de recul éliminés)

+ Confort d’utilisation (démarrage en côte, etc.)+ Pas d’empiètement sur l’aménagement de l’habitacle + Suppression de la fonction frein de parcage électro-

mécanique sur les boîtes automatiques+ Risques de manipulation erronée quasi nuls– Apport d’énergie extérieure nécessaire– Problèmes de câblerie et d’ancrage toujours présents – Consommation d’énergie (certes faible) lorsque le véhicule

n’est pas utilisé– Remorquage pouvant être problématique – Technologie plus complexe

Vive les autos vertesSuisses favorables A en croire un sondagecommandé par l’importateur Toyota, le mar-ché helvétique va au-devant d’une grandemutation: 83% des automobilistes interro-gés sur leurs attitudes d’achat disent pencherpour une voiture écologique. Voilà pour lathéorie, car il est connu qu’une fois dans unhall d’exposition, le chaland helvétique tendà privilégier les modèles bien motorisés. Se-lon le même sondage, les critères pratiques(56%) l’emportent toutefois sur le plaisir deconduite (30%) et les aspects mode (8%).

On naviguera européenGalileo se concrétise La suprématie du sys-tème de navigation américain GPS pourraittomber à l’horizon 2012-13. Dès l’an prochain,l’Agence spatiale européenne prévoit le lan-cement des quatre premiers satellites Gali-leo. Plus précis que le GPS américain et ca-pable de fournir des informations en tempsréel, le système européen de navigation au-torisera de multiples applications dans l’agri-culture, l’environnement et, bien entendu, lestransports.

Le teint PorscheNuancier au complet Votre vénérable Por-sche de collection affiche une mine décatie?Pas de problème, le fabricant de peintureGlasurit a réuni la quasi intégralité des cou-leurs Porsche. Cette saga bigarrée compor-tant un millier de teintes commence avec la356 produite en 1950. Les collectionneurs enmal du bleu adriatique ou du rouge fraise dejadis seront aux anges. Les aficionados d’au-tres marques ne sont pas oubliés. Glasuritpoursuit son travail de prospection, notam-ment avec les clubs de collectionneurs.

Plaques françaisesDes chiffres et des lettres Initié à mi-avril,le changement des plaques minéralogiquesfrançaises est désormais visible au quoti-dien. Arborant 2 lettres, 3 chiffres et 2 let-tres, elles comportent un inédit logo de la ré-gion et le numéro du département. Ce qui neveut pas dire que le propriétaire en provient,car il peut opter pour le logo de son choix…

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Vacances en Italie

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La forme bombée de la Prius est trompeuse: le coefficient de pénétration dans l’air a été réduit.

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›Signe des temps, la voiture hybride (es-sence/électricité) de Toyota n’a plus rien àvoir avec une création d’ingénieur. Si bienque le numéro un mondial lui attribue l’éti-quette de véhicule stratégique. Abaissée de 10% à 3,9 l/100 km, sa consommationsans égal pour une voiture à essence va depair avec un agrément digne d’un modèleconventionnel. L’accroissement de la cylin-drée du moteur thermique (1,8 l) procuredavantage de couple et, partant, un confortde marche notoire. Et comme la puissancecombinée pointe à 136 ch, la Prius se voit insuffler un allant très convenable.

De fait, cette hybride joue à merveille deses deux moteurs pouvant fonctionner sé-parément. Au démarrage ou à faible régime,le groupe électrique de 82 ch (+13 ch) tourneen solo. En conditions normales, il est ap-puyé par le moteur thermique et la répar -tition entre les deux moteurs se fait en fonction du rapport consommation/perfor-mances. Mais le conducteur dispose désor-mais de trois modes de conduite. Le modestrictement électrique est opérationneljusqu’à une vitesse de 50 km/h ou selon ladisponibilité des batteries, soit moins de 2km. En général, on choisira le mode Eco qui

L’hybride qui lâche la brideLa Toyota Prius III met son avance technologique à profit pour ancrer la propulsionhybride dans le quotidien automobile, et fait rimer sobriété avec aspects pratiques.

limite la réponse des accélérations et réduitla climatisation. De plus, une aide à laconduite affichant la consommation, l’in-teraction des 2 moteurs, etc. permet d’opti-miser la marche. Avec un extrême doigté eten veillant à profiter de la récupération del’énergie au freinage, les meilleurs arrive-ront à environ 3 l/100 km selon l’ordinateurde bord. Quant aux plus impatients, ils peu-vent enclencher le mode power qui libèretoute la puissance de cette hybride assezdynamique, et tend à faire patiner, maissans excès, la boîte CVT.

Ambitions familiales | Si le comporte-ment est un peu pataud, le confort demarche s’avère appréciable. Surtout que lespassagers arrière de cette berline allongéede 1,5 cm disposent d’un dégagement auxjambes royal. Bien que plus volumineux, lecoffre présente un plancher surélevé en rai-son de l’implantation des batteries. On estmoins convaincu par la qualité trèsmoyenne de l’habillage intérieur. C’est quela Prius met l’accent sur la technologie. Ou-tre un affichage tête haute et 7 airbags desérie, elle offre des options novatrices, tel letoit vitré à cellules photovoltaïques. Ceciexplique aussi le prix (38900 fr.) de cette hy-bride sophistiquée. Mieux positionnée auniveau de son prix, la Hybrid Honda Insightcoûte 28800 fr.‹ MOH

Technique: berline, 5 places; longueur: 4,46 m; coffre: 445 l Moteurs: 1,8 l essence (99 ch) + élec-trique (82 ch), puissance combinée de 136 ch; boîte àvariation continue; 0 à 100 km/h en 10,4 s Consom-mation (mixte): 3,9 l/100 km; émissions de CO2: 89 g/km Prix: 38900 fr. à 43900 fr. (dès mi-août).

9 juillet 2009 | touring 12 | test et technique 19

Toyota Prius: une décennie de technologie hybride1997Prius I (101 ch)5,1 l/100 km120 g/km CO2

2003Prius II (111 ch)4,3 l/100 km104 g/km CO2

2009Prius III (136 ch)3,9 l/100 km89 g/km CO2

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www.kia.ch
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9 juillet 2009 | touring 12 | test et technique 21

L’été indien des cabrioletsGénéralement, le lancement d’un cabriolet coïncide avec l’éclosion des jonquilles.Mais depuis l’apparition des vitres arrière chauffantes et des toits métalliques rétractables, plus rien ne s’oppose à une commercialisation automnale, comme lemontrent ces trois exemples au nombre desquels figure l’attachante Fiat 500C.

Le même look qu’autrefois, mais la Fiat 500Cabriolet est une voiture moderne.

Une Cinquecentoplus près du cielFiat 500C Depuis des décennies, elle ins-pire la sympathie. Il faut dire qu’elle n’est autre que l’héritière de la Topolino de 1936 et de la Cinquecento des années cinquante.Très attendue, la version contemporaine dela Fiat 500 est enfin livrable en cabriolet. Al’instar de son ancêtre de 1957, cette voiturede 3,5 mètres de long est équipée d’un toitouvrant pliant en toile. Une solution qui nepénalise ni le volume du coffre, ni le look ré-tro de la petite italienne. Et comme la capotetextile présente aussi des inconvénients, Fiat a muni sa petite dernière d’une lunettearrière chauffante permettant d’utiliser lavoiture en hiver. De série également, l’aide au parking compense la visibilité arrièrequelque peu limitée de la 500C. Le groupeFiat place énormément d’attentes dans sapetite décapotable. Il a en effet pour objectifd’en écouler 35000 exemplaires en Europel’année prochaine, dont 900 sont destinés au marché suisse. Reste à espérer que l’au-tomne à venir sera en fait un été indien, carla petite italienne que tout le monde voudrasans doute s’arracher ne sera livrable cheznous qu’à partir de septembre. pam

Technique: citadine cabriolet, 4 places; longueur: 3,5 m; coffre 182 l Moteurs: essence 69 et 100 ch,diesel 75 ch Prix: 22000 fr. (version 1.2 Pop) à30500 fr. (1.4 Rock).

Le coupé-cabriolet Lexus IS 250 C conjugue artde musarder et technologie signée Toyota.

Le coupé-cabriolet à la mode japonaiseLexus IS 250 C «Notre nouveau cabrioletvise une clientèle plus jeune», explique Robert Tickner, directeur de la communica-tion… qui entend par là «des gens à partir de50 ans». Avec un tel groupe cible, la boîte au-tomatique à 6 rapports et le V6 manquant unpeu de couple sont parfaits pour se baladerà ciel ouvert dans un paysage de rêve. D’au-tant plus qu’en cas d’averse inopinée, il nefaut pas plus de 20 secondes pour refermerle toit métallique. Contrairement aux autresmodèles, l’IS 250 C ne protège pas complè-tement du vent relatif et procure donc dessensations de cabriolet.

Il n’est toutefois pas certain que les garnis-sages intérieurs en plastique soient du goûtde la clientèle du segment haut de gamme.Cela rappelle trop le design Toyota, dontLexus est la marque de luxe. Certes, l’équipe-ment de base comprend déjà des élémentspratiques comme l’aide au parcage avant etarrière, intelligents comme l’airbag proté-geant les genoux du conducteur et du passa-ger avant et divertissants comme le systèmeaudio de qualité. On saura dès la mi-juillet sila clientèle y est sensible. pam

Technique: coupé-cabriolet, 4 places; longueur:4,6 m; coffre: 420 à 165 l Moteur: V6 essence de208 ch, transmission automatique à 6 rapportsPrix: 71600 fr. (Executive) à 77600 fr. (Edition).

L’Infiniti G37 à toit rétractable métallique regorge d’équipements exclusifs.

L’exclusivité teintéed’exotismeInfiniti G37cabriolet Ce somptueux coupé-cabriolet ne transformera certes pas le pay-sage automobile helvétique, car il s’adresseà une clientèle plutôt aisée. Mais ceux qui auront le plaisir de prendre place à son bordremarqueront d’emblée que cette marque japonaise exclusive a mis les petits platsdans les grands. Les haut-parleurs Bose, parexemple, ont été intégrés au haut des dos-siers des sièges avant, tout près des oreillesdes occupants. De plus, les sièges ne sontpas seulement chauffants, mais égalementventilés. Une caméra de recul simplifie en ou-tre les manœuvres et le système de naviga-tion vous affiche les curiosités locales en 3D.

La marque de luxe de Nissan soigne doncle confort, mais aussi les performances.Grâce aux 320 chevaux qui piaffent d’impa-tience sous son capot, le cabriolet à toit mé-tallique rétractable est en effet capable d’ac-célérer de 0 à 100 km/h en 6,2 secondes.Reste à savoir si cela suffira pour inquiéterles marques premium établies. Crédité d’uneconsommation moyenne de 11,9 l/100 km, lecabriolet Infiniti G37 est en effet plus gour-mand que la concurrence allemande. pam

Technique: coupé-cabriolet, 4 places; longueur:4,66 m; coffre: 366 l Moteur: 3,7 l V6 320 ch/360Nm, boîte 6 ou automatique à 7 rapports Prix:76900 fr. (GT) à 82300 fr. (GT Premium).

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22 voyages et loisirs | touring 12 | 9 juillet 2009

›Sous le soleil radieux, le chemin file dou-cement le long du lac en direction de l’île deMainau. En cette fin du mois de mai, la flo-raison des tulipes touche à son terme. Pre-nant la relève, les premiers rosiers saturentl’atmosphère de leurs effluves parfumés.Une explosion de fleurs et de couleurs quenous devons à feu le comte Lennart Berna-dotte. L’agencement harmonieux des mas-sifs, parterres et platebandes ne doit évi-demment rien au hasard: de mars à octobre,150 jardiniers veillent à l’ordre parfait desparcs et jardins et tiennent en échec l’exu-bérance végétale. Le soir, dans les ruellesétroites de la pittoresque vieille ville deConstance, la vie estudiantine bat sonplein. Dans le port, près du marché auxpoissons, une foule bigarrée se presse aurestaurant «Steg-4».

Envoûtante Reichenau | La presqu’îlede Reichenau, dont le monastère est classéau patrimoine mondial de l’UNESCO, seprête à merveille à de longues balades à bicyclette. Elle incarne le paysage cultureltypique de cette région lacustre: une agri-culture diversifiée et une civilisation issuedes monastères. En explorant les vasteschamps de légumes et les vignobles qui ta-pissent les quatre kilomètres carrés de l’îledans l’Untersee, le cyclotouriste respire àpleins poumons cet air de terroir. Depuis leHochwart, à 441 mètres d’altitude, le regardembrasse l’île tout entière et l’Untersee (lac

inférieur). Concernant ce dernier, nombreuxsont ceux qui prétendent qu’il est plus char-mant que son homologue de l’Obersee (lacsupérieur). Après toute ces pérégrinations,et pour se reposer les mollets, rien de telqu’une halte au monastère bénédictin et au jardin de plantes médicinales devant lacathédrale.

Quoi qu’il en soit, les chemins cyclablesqui sillonnent la région de Constance pos-sèdent d’indéniables vertus relaxantes. Cequi n’enlève rien à l’attrait des chemins au-tour de Lindau ou Brégence (Bregenz), dansla région de l’Obersee. De toute façon,mieux vaut procéder par étapes. A inter-valles réguliers, les enseignes d’aubergesalléchantes invitent à une pause bienvenueau bord de l’eau. Un filet de féra frais du lac,des asperges récoltées le matin même, arro-

sés d’un verre de Müller-Thurgau, qui sau-rait y résister? Long de 260 kilomètres, lechemin cyclable autour du lac de Constancecomblera chacun. Le site Internet www.bo-densee.eu «Touren/Tourenplaner» (alle-mand et anglais) contient toutes les infor-mations nécessaires pour se confectionnerune randonnée à la carte.

Du haut d’un zeppelin | Quiconque pé-dale sur les rives du lac de Constance netarde pas à remarquer le zeppelin qui se ba-lade en permanence dans le ciel. Par beautemps, il survole journellement le lac, dontla superficie atteint 572 km2. Le musée sis àFriedrichshafen permet de découvrir l’his-toire de cet étrange aéronef en forme de cigare, œuvre du comte Zeppelin. Depuis lePfänder (1064 m), on jouit d’une vue impre-nable sur le lac et la vallée du Rhin. La mon-tagne domestique de Brégence peut être ex-plorée aussi bien en téléphérique qu’à pied,grâce à un réseau de sentiers bien aména-gés et balisés. En été, le festival de Bré-gence, rendez-vous culturel de l’année, at-tire les foules. Cet été, 200000 spectateursassisteront à Aida de Verdi sur l’immensescène flottante.

Frontières ouvertes | En pédalant entreLindau et Brégence, aucun moyen de savoirdans quel pays on se trouve. Et peu importe,après tout. Les riverains ne parlent certespas le même allemand, mais leur comporte-ment est en tous points semblable. Que l’onse trouve à Romanshorn ou à Meersburg,Thurgoviens et Souabes réservent aux visi-teurs un accueil aimable, mais réservé. Au-cune trace de stress: le calme du troisièmelac intérieur d’Europe se transmet visible-ment aux hommes, ce qui contribue en finde compte à rendre le séjour dans cette ré-gion frontalière si agréable.‹

Christian BützbergerInfo TouringFace à l’île de Reichenau, ne manquez pas de visiterle musée Napoleon au château d’Arenenberg, oùgrandit l’empereur Napoléon III. Pour davantaged’informations, www.napoleonmuseum.tg.ch.

Paradis lacustre à découvrir en véloSur les rives du lac de Constance, les cyclotouristes découvrent un coin de terre souriant où les monastèrescôtoient une île fleurie et un dirigeable historique.

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Ceux qui n’ont pas le goût de pédaler peuvent survoler le lac dans un bon vieux zeppelin.

Bon à savoir

Sésame: la carte de découverte du lac de Constance permet d’explorer la régionà sa guise. Disponible en trois catégories selon le moyen de transport choisi, elledonne libre accès à des centaines d’attractions. Les cartes plastiques, valables3, 7 ou 14 jours, coûtent entre 39 et 123 euros – www.bodensee.eu. Combiner:le lac de Constance convient aux individualistes, qui peuvent combiner bateau,train, bus et vélo. Hôtels: les possibilités d’hébergement sont légion autour dulac, dans toutes les catégories de prix. Bonne adresse à Brégence (Bregenz):www.hotelweisseskreuz.at, à Überlingen: www.parkhotel-sankt-leonhard.de, àStein am Rhein: www.chlosterhof.ch. Gastronomie: filets de féra et de sandre.Fruits et légumes en abondance. Sans oublier les spätzle. Infos: InternationalerBodensee Tourismus, D-78462 Constance, tél. +497531909410. Bü

SUISSE

20 km

Ludwigshafen

Friedrichshafen

Lindau

Brégence

ConstanceSteinam Rhein

Île de Reichenau

Île de Mainau

ALLEMAGNE

AUTRICHE

Überlingen

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9 juillet 2009 | touring 12 | voyages et loisirs 23

Au bord du lac de Constance, le parcours des cyclotouristes est jalonné de monuments à découvrir. Ici, l’église abbatiale de Birnau près d’Uhldingen.

Deux charmantes excursions: la montée en téléphérique au Pfänder, au-dessus de Brégence (à droite), et la visite de l’île de Mainau, non loin de Constance.

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9 juillet 2009 | touring 12 | voyages et loisirs 25

Musique classique avec Cecilia Bartoli, tournoi de tennis et beach-volley; Gstaad ne manque pas de grands événements.

›L’immense Cecilia Bartoli sera au cœur duFestival Menuhin de cette année. Du 17 juil-let au 5 septembre, de jeunes talents pro-metteurs réserveront de mémorables mo-ments musicaux aux 20000 auditeurs at-tendus pour les 50 concerts programmés.Ils auront pour cadre églises, chapelles etautres cabanes de montagne. La symbioseincomparable de la musique et de la naturedans le superbe décor alpin du Gessenay est aussi un facteur économique non négli-geable.

Forte valeur ajoutée | Stefan Matti, di-recteur administratif du Festival Menuhin,tout comme Roger Seifritz, directeur deGstaad Saanenland Tourisme, soulignentl’importance de cette manifestation cultu-relle comme celle des deux événementssportifs (voir encadré). Le festival Menuhintourne avec un budget de 3,8 millions pro-venant pour un tiers de la vente des billets,pour un autre tiers du soutien de l’écono-mie et de fondations, alors que le dernier

tiers est le fait de sponsors privés, des amisdu festival et des pouvoirs publics (5%). Lamoitié des dépenses sont liées à l’art (gages,voyages/logement, encadrement et nourri-ture des musiciens), 20% servent aux mar-keting/RP, 25% à l’infrastructure. Sept per-sonnes travaillent à plein temps à l’annéepour le festival qui peut compter sur l’aidede centaines de personnes durant son dé-roulement.

Pendant les quelque huit semaines quedure le festival, les investissements consen-tis de l’ordre de 2,5 millions (3,8 millionsmoins les 1,3 millions de la vente des bil-lets) génèrent une plus-value de 10 millionsgrâce aux 1500 nuitées inhérentes à la ma-nifestation, ainsi qu’aux 40000 nuitées deceux qui y assistent. On trouve des cham-bres à partir de 70 fr. par personne, petit dé-jeuner compris. Ce sont les hôtels et les res-taurants qui bénéficient en premier lieu dufestival, puis le commerce de détail, les en-treprises de transport et la construction.Selon Roger Seifriz, chaque hôte de passage

dépense de 500 à 600 fr. quotidiennementpour l’hébergement, la nourriture, les bil-lets d’entrée et d’autres activités.‹

Christian Bützberger

Info TouringMenuhin Festival Gstaad, téléphone 0337488338,www.menuhinfestivalgstaad.ch. Gstaad SaanenlandTourismus, téléphone 0337488181, www.gstaad.ch.

Des événements lucratifsMenuhin Festival, tournois de tennis et de beach-volley attirent des dizaines de milliersde personnes à Gstaad et génèrent le coquet chiffre d’affaires de 22 millions de francs.

Tennis et beach-volley

La renommée mondiale et la cote deGstaad et du Gessenay sont dues auFestival Menuhin, mais aussi à deux au-tres grands événements. Le tournoi detennis attire chaque été 40000 per-sonnes à Gstaad et génère 7 millions derevenus. Et de 35000 à 40000 ama-teurs se déplacent pour le second grandévénement sportif, le tournoi de beach-volley, apportant 5 millions supplémen-taires dans les caisses. Bü

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26 voyages et loisirs | touring 12 | 9 juillet 2009

L’auteur est juriste et correspondant au Tribunal fédéral.

Se retrouver complètement dépouillé àl’étranger après s’être fait tout volerconstitue un scénario d’horreur pour levoyageur. Plus de passeport, d’argent,de vêtements, de cartes de crédit – plusrien dans un pays dont on ne parle peut-être même pas la langue! Que faire, etoù chercher de l’aide?

Les touristes suisses, c’est-à-dire lespersonnes qui se trouvent depuis moinsde trois mois à l’étranger et qui ne sontpas domiciliées dans le pays en ques-tion, peuvent demander de l’aide à l’am-bassade de Suisse ou au consulat géné-ral. La Confédération peut octroyer uneavance pour le financement du voyagede retour en Suisse et du séjour surplace jusqu’à la date du départ. Cetteavance n’est toutefois accordée que sile problème ne peut être résolu diffé-remment. Il est inscrit, dans l’ordon-nance du Conseil fédéral, qu’«aucuneavance n’est accordée aux personnesqui peuvent se tirer d’affaire à tempspar leurs propres moyens et ressources,par une aide de source privée ou pu-blique, par des prestations d’assurancesou une aide de l’Etat de séjour».

L’avance est versée en devises lo-cales et uniquement aux personnes quine sont pas signalées à des fins d’arres-tation. La représentation locale suissepeut prendre elle-même la décisiond’octroyer une avance jusqu’à un mon-tant équivalent à 600 fr. par personneau maximum. Pour des montants plusélevés, la décision appartient à la sec-tion Aide sociale aux Suisses de l’étran-ger, à l’Office fédéral de la justice. Lapersonne à laquelle une avance est ver-sée donne quittance et s’engage à rem-bourser le montant dans les 60 jours, enfrancs suisses. Les personnes qui n’ontpas remboursé des avances accordéesantérieurement ne recevront rien dutout et devront se débrouiller elles-mêmes! Comme le travail du consulatdoit également être indemnisé, il vaut la peine de conclure préalablement uneassurance voyages.

Parlons droitUrs-Peter Inderbitzin

Dévalisé et sansressources dansun pays étranger

›Le projet d’hôtel automatisé de Wald-kirch, niché dans la campagne entre St-Gallet Gossau, suscite des sentiments mitigéschez les observateurs. Un hôtel dénué depersonnel, de restaurant et de réception,mais équipé d’un hôtelomate (voir encadré),peut-il séduire la clientèle? «Seuls des coûtsde fonctionnement réduits permettent derentabiliser un hôtel de 14 chambres», estime son propriétaire Josef Oberholzer,plus communément appelé «Sepp». Servicedu linge et nettoyages seront effectués pardes entreprises spécialisées. Seul le chef,auparavant propriétaire d’une entreprisede construction, sera sur place en perma-nence. Normal, car Sepp Oberholzer habitel’étage supérieur de la tour.

Clientèle anonyme | D’après son pro-priétaire, le Towerhotel sera attractif par lamodestie de ses prix: 55 fr. pour une cham-bre simple, 98 fr. pour une chambre doubleavec balcon et vue sur le lac de Constanceet 88 fr. pour une chambre double sans bal-con. A quelle clientèle s’adresse-t-il? SeppOberholzer pense aux exposants et aux visiteurs de l’exposition Olma, ainsi qu’auxutilisateurs du plus grand terrain de golf de la région, dépourvu de chambres. Quant

aux rumeurs évoquant les risques de voirl’établissement se transformer en hôtel depasse, elles laissent le bouillant entrepre-neur froid. «Il est évident que la discrétiondu fonctionnement attirera aussi ce type declientèle, mais qui cela peut-il bien gêner denos jours?», sourit Sepp Oberholzer.‹

Christian Bützberger

Info TouringTowerhotel, Hauptwilerstrasse 17, 9205 Waldkirch,www.towerhotel.ch.

Le silo recycléen hôtel automatisé Premier établissement automatisé de Suisse, le Towerhotelouvrira ses portes en août… dans un ancien silo. Un hôtelsaint-gallois atypique qui a déjà défrayé la chronique.

Insolite, l’hôtel automatisé de Sepp Oberholzer propose 14 chambres dans un ancien silo.

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Et voici l’hôtelomate

Un hôtelomate fonctionne sur le mo-dèle d’un bancomat. Il ne distribue pasd’argent mais, contre payement, délivreun code à six chiffres faisant office de clé. Une réservation par internet estégalement possible: après payementpar carte de crédit, le client reçoit uncode de réservation qui, introduit dansl’hôtelomat, lui ouvre la porte de l’hôtel.Snacks et boissons sont également disponibles… dans des automates, évi-demment! Bü

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derne!», et désigne une locomotive à vapeur,chuintante et sifflante, à bord de laquelleun chauffeur trapu essuie sur le pantalonses mains noircies par le charbon.

A Beamish, ceux qui se targuent de mo-dernité habitent à Beamish Town, bourgadede 1913 reconstruite d’après l’original. Ony accède à bord d’un tramway à impériale.Avec ses bus, sa coopérative, son garage, sabanque et sa loge maçonnique, la petiteville est bien vivante. Une servante sort dela maison de la maîtresse d’école: jupe am-ple, chapeau à larges bords, panier à com-missions. Elle s’est faite belle car, sur lechemin, elle flirte discrètement avec leconducteur. Parmi les visiteurs, les grands-parents sourient d’un air entendu. Oui, leschoses se passaient bien ainsi à l’époque.Puis, leurs petits-enfants les poussent versla manufacture de bonbons où l’on peut observer la fabrication et goûter. Beamishdépeint la vie quotidienne de trois généra-tions. Les visiteurs les plus âgés se souvien-nent tout juste de la plus récente de cesépoques et ont à ce sujet leurs propres his-toires à raconter.‹ Oliver Schmidt

›«Oh, comme ce serait beau! De la lumièreélectrique!» s’exclame Vicky, faisant glisserdans la nuque sa coiffe ornée de dentelles,tandis qu’elle s’efforce d’allumer la lampeà pétrole. La scène pourrait être tirée d’unroman futuriste du 19e siècle, la jeunefemme jouant le rôle d’une visionnaire. Enréalité, c’est l’inverse: Vicky travaille aumusée en plein air de Beamish, et à la mai-son, elle dispose bien sûr de l’électricité etde tout le confort moderne. Pendant la jour-née, elle opère un retour en arrière, plusprécisément en 1825, et endosse le rôled’une servante sur un domaine de la cam-pagne anglaise. Pour la plus grande joie desvisiteurs.

Ferry et train à vapeur | Ceux-ci vien-nent entre autres du continent européen. Enfin de journée, ils embarquent à Amsterdamsur les ferries de DFDS Seaway. Arrivés àNewcastle, ils ne sont plus qu’à 30 minutesde voiture du parc à thème sis dans le nordde l’Angleterre. Vicky les accompagne à lagare. Scrutant les voies, elle s’écrie: «Ah,voilà notre train! Encore une invention mo-

Le temps jadis,comme si on y étaitUn ferry au départ d’Amsterdam emmène les familles à destination de Newcastle. Objectif: un voyage dans le temps au musée de plein air britannique de Beamish.

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Scène de rue animée dans l’ambiance de 1913. La pittoresque bourgade britannique de Beamish en 1913. Le charme cossu d’un salon de l’époque victorienne.

Beamish Hall Hotel: une résidence élégante située à deux pas du parc.

Bon à savoir

Musée de plein air de Beamish: le parcse compose de quatre «îlots» intégrésdans un paysage authentique, qui retra-cent différentes époques: le manoir da-tant de 1825 avec le hangar pour loco-motives à vapeur, la mine et son coronde 1880, une ferme de l’époque ainsique la très originale bourgade de Bea-mish Town (1913).Heures d’ouverture: en été, ouverttous les jours de 10 h à 17 h, dernière en-trée à 15 h; en hiver, 10 h à 16 h, lundi etvendredi fermé.Tarifs: les adultes paient 16 livres (£ =1,60 fr.), les enfants 10 £, les familles (2adultes/2 enfants) 46 £. Adresse com-plète: Beamish, County Durham, DH90RG, tél. +441913704000, www.bea-mish.org.uk.Ferry: liaisons directes à bord de DFDSau départ d’Ijmuiden (Amsterdam) pourNewcastle. Accès: autoroute néerlan-daise A12 jusqu’à Utrecht, puis A2 direction Amsterdam. A Amsterdam,prendre la A9 direction Haarlem. DèsHaarlem, Ijmuiden et le terminal mari-time sont indiqués. Plus d’infos souswww.DFDS.de.Accès en Grande-Bretagne: 20 km sé-parent le ferry de Beamish. Suivre lespanneaux «The South/Tyne-Tunnel».Attention: tunnel à péage, préparer dela monnaie britannique ou une pièce de 2 euros. Suivre les panneaux «TheSouth/Gateshead/Motorway A1». Surl’autoroute (Motorway) A1, prendre lasortie 63. Beamish est tout de suite in-diqué.Hébergement: Beamish Hall CountryHouse Hotel. Etablissement élégantrendant hommage à la Grande-Bretagnedu 19e siècle. Nuit dès 65 £. Beamish(Stanley), County Durham, DH9 0YB,tél. +441207233733, e-mail: [email protected], www.bea-mish-hall.co.uk. Pour tout voyage enGrande-Bretagne, se renseigner auprèsde Voyages TCS, tél. 0844888333,www.voyages-tcs.ch. os

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Un nom déclinéau panthéon de la gastronomie

ImpressionsPeter Widmer

Ils portent le même patronyme, mais ne sont pas parents. Pourtant, ils seconnaissent. Tous deux viennent desGrisons et sont des gastronomes et res-taurateurs réputés: Arno Sgier, 55 ans,de l’hôtel-restaurant «Il Cortile» à Can-nero Riviera (I), et Arno Sgier, 43 ans,du restaurant «Traube» à Trimbach,près d’Olten. Ils se sont connus, alorsque le plus âgé était descendu dans unhôtel tessinois, où le plus jeune officiaitcomme chef. Ils doivent leur rencontreà la réceptionniste qui, en raison de leurhomonymie, les présenta l’un à l’autre.Les hasards de la vie…

Leur parcours est toutefois très diffé-rent: le plus âgé des deux a d’abord étéresponsable des thermes de Disentis,puis directeur des chemins de fer deParsenn et de Pischa, à Davos. Puis en1998, il donne une nouvelle orientationà sa carrière. «Comme je suis moi-même amateur de bonne chère et quej’aime recevoir les gens, ouvrir mon pro-pre hôtel-restaurant semblait aller desoi», explique cet épicurien de 55 ans.En novembre 2000, il ouvre l’établisse-ment «Il Cortile» à Cannero Riviera surles rives du lac Majeur. Et son jeune col-lègue d’ajouter: «Sa cuisine est dignedes meilleurs guides, et l’atmosphèreest toujours cordiale et chaleureuse.»La carrière d’Arno Sgier s’est dérouléede façon plus linéaire: après son ap-prentissage de cuisinier à Flims, il a en-chaîné les stages dans les quatre et cinqétoiles. Depuis 1993, il est l’heureuxpropriétaire du restaurant «Traube» àTrimbach, qui a une étoile au Michelin et 17 points au Gault & Millau.

Coup double: Arno Sgier de Trimbach (àgauche) et Arno Sgier de Cannero Riviera.

News Voyages TCS

L’appel du cap Nord En voiture de location C’est depuis le village sué-dois d’Umea que l’on prend la route pour le «bout dumonde». Les vastes étendues de la Laponie finlan-daise et la magie du cap Nord vous ensorcelleront.Pouvoir vivre tout cela sous le soleil de minuit estune expérience inoubliable. Voyages TCS propose unprogramme de voyages individuels avec des départsdu 19 juin au 14 août.

L’anglais sur le tard Vacances linguistiques Jadis, Bournemouthétait une destination incontournable. Aujourd’hui,de Malte à Sydney en passant par Toronto, on trouved’excellents professeurs d’anglais agréés par Cam-bridge. Et les plus de 50 ans peuvent aussi rattraperles quelques lacunes de leur jeunesse. Voyages TCSpropose des séjours linguistiques spéciaux 50Plus.Informations et prospectus pour les deux offres autél. 0844 888 333 ou sur www.voyages-tcs.ch.

Laissez le chocolat fondant couler sur votre corps et confiez-vous aux mains ex-pertes du masseur. Pendant ce temps, vos enfants et amis sont catapultés sur leBlue Fire Looping. Tout est possible dans le plus grand parc d’attraction d’Alle-magne: les mamans peuvent faire une pause détente à l’hôtel «Santa Isabel» pen-dant que papa et les enfants découvrent plus d’une centaine d’attractions et despectacles dans le parc. Ce dernier, ouvert en 1975 par la famille Mack, n’a jamaiseu autant de succès. Des quatre millions de visiteurs annuels, 19% viennent deSuisse. Et il serait dommage de ne pas y passer la nuit. En plus des quatre hôtelsquatre étoiles sur le site même du parc, il existe également un village de tipis in-diens, de roulottes et de cabanes en rondins. Prix: 34 euros pour les adultes, 30 eurospour les enfants jusqu’à 11 ans (gratuit pour les moins de 3 ans). Une nuit en tipi: 19euros les adultes comme pour les enfants. Bon plan: massage complet au chocolatchaud: 55 euros par personne. Informations sur Europa-Park: +491805776688,www.europapark.de. sme

Emotions et bien-être à Europa Parc

Comme au 19e siècle Hôtel Masson Le vénérable édifice situé à proxi-mité du château de Chillon fête ses 180 ans d’exis-tence. Jamais fermé, il a su conserver ses hauts pla-fonds, parquets, meubles et tableaux anciens. Un ré-gal pour les amateurs d’authenticité qui lui vaut defigurer au catalogue des Swiss Historic Hotels. Il estaussi l’un des rares établissements de Suisse géréspar la famille propriétaire. Hôtel Masson, 1820 Vey-taux, tél 0219660044, www.hotelmasson.ch.

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30 voyages et loisirs | touring 12 | 9 juillet 2009

›Une excursion en bateau le long de la côtedes Pouilles réserve des surprises. Au largede la petite ville de Vieste, l’érosion, au fildes siècles, a façonné le calcaire blanc avecart: les capitaines y contournent avecadresse les imposants monolithes se dres-sant dans la mer. Leurs passagers étrangersaffectionnent particulièrement les grottesaux noms évocateurs: la grotte à la palettede couleurs, la grotte aux deux yeux ou lagrotte aux tomates de mer.

Autre objet d’émerveillement, les cabanesen bois qui semblent coller aux falaisesabruptes à une hauteur vertigineuse. Do-tées de longs pieux en bois, elles ressem-blent à des forts en miniature.

Un salon en bois | Depuis 29 ans, Elia Ra-nieri a élu domicile dans un de ces trabuc-chi, qui ne sont autres que des cabanes depêcheurs sur pilotis. Aux antennes en boisqui surgissent de la bâtisse comme des ja-velots sont attachés des filets. Elia saitd’expérience comment disposer les appâts

pour attirer les poissons. Mais ce n’est pasqu’une affaire de routine. «Les poissonssont intelligents. Il faut être rapide, sinonils nous échappent.» Ombles de mer etseiches trouvent quotidiennement le che-min de ses filets. Une fois seulement, il a puattraper un homard.

De la mer à la boucheS’agrippant tels des oursins à l’arête rocheuse surplombant l’Adriatique, les trabucchi sont à la fois des cabanes de pêcheur et des restaurants avec vue.

Une croisière le long de la côte près de Vieste est riche en découvertes. Par endroits, de gigantesques formations calcaires surgissent de la mer, où se perchent d’innombrables mouettes (à gauche). La côte est également ponctuée de trabucchi, à l’instar de celui d’Elia Ranieri (à droite), qui pratique la pêche sur sa plateforme en bois depuis 29 ans.

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Bon à savoir

S’y rendre: depuis Genève jusqu’àBrindisi avec Myair.com ou avec Helve-tic depuis Zurich. Loger: dans les mas-seria, fermes transformées avec style,par exemple la Masseria Alchimia à Fa-sano, qui dispose d’un ancien moulin àhuile. Manger: bien des trabucchi sonten même temps des restaurants, où la prise du jour est apprêtée avecsoin. Réserver: Voyages TCS, www.voyages-tcs.ch ou 0844888333. S’in-former: Enit, le site du tourisme italien,0434664040, www.enit.ch. pam

Elia apprête le fruit de son labeur et lesert à ses hôtes, car son trabucco est aussiun restaurant. Il n’y a pas de carte. Dansson salon boisé avec vue imprenable surVieste, il sert ce qu’il vient de sortir de lamer.

De temps à autre, Elia trouve toutessortes de curiosités dans ses filets. Il ex-pose dans une grotte naturelle les objetsqu’il juge dignes d’intérêt. Dégageant uncharme de nature morte, une bouée de sau-vetage du MS Cristina y repose sur desétoiles de mer séchées, aux côtés de bou-teilles diverses et de clochettes de chèvres.Le pêcheur ne tarit pas d’histoires sur toutce qu’il a trouvé dans la mer. Ces dernierstemps, le poisson se faisait plus rare, maisce n’est pas Elia qui s’en plaindrait. «La na-ture donne ce qu’elle veut, parfois plus, par-fois moins. C’est ainsi depuis toujours», ex-plique-t-il en souriant, certain qu’unebonne prise est pour bientôt. Car la pêche,dit-il, est une grande leçon de patience.‹

Pascale Marder

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›Le trafic est dense sur les canaux – appe-lés en Hollande Grachten – et sur les voiescyclistes omniprésentes dans la ville. Celuiqui visite Amsterdam, une des villes d’Eu-rope les plus appréciées des touristes,s’apercevra bien vite que les bateaux et lesvélos sont des moyens de transport essen-tiels. Amsterdam (743000 habitants) comp-tent 600000 vélos, 110 bateaux touristiqueset 2500 habitations flottantes. La ville étantplate, le vélo constitue le moyen de locomo-tion idéal, pour les touristes également. Ilest intéressant de parcourir le quartier de Jordaan qui a préservé un caractère vil-lageois, ou de se promener entre les étangset les surfaces vertes du Vondelpark. Et, aucœur de cette grande ville, on trouve le bé-guinage du 14e siècle qui recèle la mêmepaix qu’au Moyen Age.

Rembrandt et Van Gogh | Pour décou-vrir la ville, il est recommandé de faire untour sur les canaux bordés de maisons pa-triciennes du 17e siècle, de magasins, bou-tiques, restaurants à la mode, bistrots et ca-fés. Le port d’Amsterdam, d’où appareillent

presque chaque jour des croisières durantle semestre d’été, mérite le détour.

Il vaut aussi la peine de s’arrêter dansl’un des multiples musées de la ville, à com-mencer par le Musée impérial, mondiale-ment connu – avec la «Ronde de nuit» deRembrandt –, le musée Van Gogh, le MuséeStedeljik , ainsi que l’Achterhuis, la maisond’Anne Frank. Amsterdam est également undes centres culturels européens les plus im-portants pour la musique et le théâtre avecle Concertgebouw et le nouveau théâtreMuziektheater.

Amsterdam compte 10334 magasins, 141galeries, 165 antiquaires et 26 marchés, cequi en fait la Mecque commerçante desPays-Bas. Il ne faudrait en aucun cas man-quer le marché aux fleurs flottant, ouvertchaque jour du lundi au samedi; il se situele long du canal Singel entre la tour de laMonnaie et Koningsplein. Et après cette bu-colique expédition sur les flots, une haltedans les cafés et bistrots vous permettra degoûter à la facette gourmande de la capitalehollandaise. Les gastronomes trouverontleur bonheur dans un des nombreux restau-

rants de spécialités locales, françaises, ita-liennes, espagnoles et asiatiques. La vienocturne se concentre autour de Leidse-plein, Rembrandtplein et Spui.‹

Bruno Bernhard

Amsterdam en douceur Avec ses 165 canaux, ponts et autres attractions, la capitale hollandaise est des plusagréables à visiter à pied, en bateau ou avec l’un des 600000 vélos qui y circulent.

Pittoresques, romantiques et en plus pratiques: les canaux d’Amsterdam, ici le Herengracht, sont des voies de circulation appréciées.

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Bon à savoir

Infos générales: www.amsterdamtou-rist.nl Trajet: KLM propose chaque jourcinq vols Zurich–Amsterdam et Ge-nève–Amsterdam – www.klm.ch. Loge-ment: chambre double avec déjeunerdès 182 euros à l’hôtel Möwenpick 4étoiles plus City Centre – www.moeven-pick-amsterdam.com. Amsterdam Card:trajet gratuits en transports publics,parking gratuit et tour de ville gratuit – www.amsterdamcard.com. Tours surles canaux: www.hir.nl. Location de vélos: www.amsterbike.eu. Arrange-ments: Voyages TCS, Téléphone 0844888333, www.voyages-tcs.ch. BB

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34 club et membres | touring 12 | 9 juillet 2009

›En traversant le village de Corbières, enGruyère, on débouche sur une grande placele long de la route principale où sont sta-tionnés d’imposants camions de transportarborant le sigle du TCS. C’est en effet icique l’entreprise Assistauto SA de la familleGrossmann est établie depuis plus de 40ans, et travaille sur mandat du TCS. Son activité consiste principalement à rapatrierles véhicules en panne, du cap Nord ou de Sicile, mais aussi d’Afrique du Nord etd’Europe de l’Est. Chaque année, quelque4000 véhicules sont ainsi ramenés au pays.Assistauto dispose essentiellement de ca-mions Mercedes, vingt au total, qui peuventtransporter jusqu’à huit voitures de touris-me, motos ou caravanes.

Entreprise très sollicitée | Il règne iciune fébrile activité. Les camions reviennentà vide d’un voyage ou entament de longstrajets. A mi-mai, un reporter de Touring aaccompagné François Chastonay au volantde son imposant Mercedes mesurant 2,5mètres de large et 18 mètres de long. Ce Va-laisan intrépide sillonne l’Europe depuis 17

ans et achemine les véhicules des membresdu TCS restés en rade à l’étranger jusqu’àleur garage habituel en Suisse.

Et c’est parti, direction Yverdon-les-Bains,Renens et Genève. Après avoir chargé troisvoitures rapatriées de Belgique et d’Italie,François Chastonay consulte le système denavigation qui va l’aider à choisir son itiné-raire pour trouver les petits garages dissé-minés dans différentes villes. Mais les rueset ruelles étant souvent étroites et barréespar des chantiers, le chauffeur doit pouvoircompter sur ses propres connaissances deslieux. Il n’est souvent pas d’accord avec lesindications transmises par le GPS; du coup,il tance vertement l’interlocutrice du navi-gateur qui, avec le temps, est devenue unepartenaire de discussion dans la cabine.

Embrayage défectueux | L’après-midi,François Chastonay passe la frontière suis-se à Genève au volant de son long camionaux couleurs du TCS et emprunte l’autorou-te en direction de Lyon et Grenoble. La voieréservée aux poids lourds est pratiquementdéserte: «Une conséquence de la crise; ici,en temps normal, les camions roulent en file indienne.» Deux heures plus tard, nousatteignons le pittoresque village de La Bâ-tie Montgascon. Le garage Leplat, où attendla voiture en panne d’un membre biennoisdu TCS, se trouve au bord de la route prin-cipale. Il s’agit maintenant de charger unmonospace à l’embrayage défectueux. Uneopération délicate qui n’est pas à la portéede tous, car la voiture n’avance plus que par à-coups. Cela ne pose aucun problèmeà notre chauffeur: «Je suis souvent confron-té à ce genre de situation.» Il complète en-suite le rapport de chargement et signe ledocument en compagnie du propriétaire dugarage.

Notre route se poursuit vers Chuzelles, en direction de Lyon, pour arriver à un petit garage baigné dans un décor digne d’un film: embrayages, pots d’échappement,pièces détachées pour boîtes à vitesses, véhicules hors d’usage défectueux et ca -bossés, un véritable bric-à-brac entreposé

L’ange gardien de votre véhiculeEn cas de panne sur la route des vacances, les titulaires du Livret ETI peuvent compter sur l’assistance du TCS.Mais comment un rapatriement est-il organisé?

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En cas de panne

� La centrale d’intervention ETI du TCSà Genève (0041224172220) a besoinde connaître l’adresse exacte du lieude stationnement du véhicule (gara-ge) et le lieu de livraison en Suisse.

� Il est important de préciser si la voi-ture est équipée d’une remorque, d’unporte-bagages ou d’un coffre de toit.

� Les clés, le permis de conduire et lesplaques minéralogiques ne doiventpas être retirés de la voiture, car letransporteur doit pouvoir présenterles documents à la douane.

� Rédiger une liste détaillée des ba-gages laissés dans la voiture.

� Si le véhicule est retrouvé tardive-ment suite à un vol, le TCS organiseson rapatriement en Suisse. ve

François Chastonay charge les véhicules en pannesur son camion et les ramène en Suisse.

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9 juillet 2009 | touring 12 | club et membres 35

dans une sciure aux relents d’huile de mo-teur. Le propriétaire du garage et les méca-niciens suant à grosses gouttes complètentcette scène tout droit sortie d’un film deJean Gabin. François Chastonay et le pro-priétaire du garage vont chercher le véhicu-le endommagé à l’avant et le poussent surle transporteur. En cette fin de journée, letrafic est dense et les véhicules doiventcontourner le camion. Nous décidons denous arrêter dans la petite ville de La Côte-Saint-André, entre Lyon et Grenoble. Notrehôtel se situe à côté d’une ancienne églisesur la place du village. François Chastonaydécroche la remorque afin de n’occuper«que» trois places de parc au village.

Le lendemain matin, nous poursuivonsnotre route à destination d’Echirolles, ausud de Grenoble, où il s’agit d’embarquerune rutilante moto. Deux employés du gara-

ge et François Chastonay poussent soigneu-sement sur la remorque l’imposante motoqui ne veut plus démarrer. Le quatrième«patient» est un véhicule de camping sta-tionné dans un garage non loin de là. Le camping-car pèse 2,8 tonnes. Avec son char-gement, le convoi jaune du TCS pèse main-tenant huit tonnes. Il entame son retour en Suisse vers les garages habituels desclients. Ce transport de deux jours s’est dé-roulé sans problème. François Chastonayen est satisfait. Mais le répit est de courtedurée: la prochaine tournée est déjà pro-grammée pour le lendemain, direction l’Al-lemagne.‹ Kurt Venner

Info TouringLe Livret ETI existe en formule Famille et Individuelet en version Europe et Monde. Prix et conditionssous www.eti.ch et dans toutes les agences du TCS,tél. 0844888111.

Grâce au Livret ETI, les véhicules défectueux, en rade dans une petite ville française, sont chargés sur le camion TCS avant d’être rapatriés en Suisse.

Consultations des registres et arrimagesdes véhicules émaillent la journée.

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›Les membres du TCS savent bien quelorsqu’ils s’adressent à «leur club», on s’oc-cupe d’eux avec la plus grande attention,non comme de simples «clients» d’une quel-conque assurance. Mais la plupart desadhérents ignorent probablement que pouratteindre ce but essentiel, les collabora-teurs au contact de la clientèle sont formésau sein d’un programme interne dénommé«Contento».

Ce programme a été développé au fil desans avec l’aide des membres qui ont remplides questionnaires destinés à établir leurdegré de satisfaction après avoir obtenudes prestations du club (voir encadré). Lesréponses fournies sont analysées et permet-tent au TCS de s’adapter aux exigences dela clientèle.

Priorité aux membres | Au sein du TCS,on dénombre 32 différentes professions im-pliquant des contacts interpersonnels: lespatrouilleurs de la route, les employés desagences ou les téléphonistes du 140 et duservice ETI, pour ne citer que quelquesexemples. Pour tous ces collaborateurs, larelation avec le membre/client constitue lecentre du travail. Ils sont appelés à trans-former un événement négatif – comme une

panne de voiture ou un problème grave desanté à l’étranger – en une expérience qui seconclut positivement. Autre point fonda-mental du programme «Contento»: chaquecollaborateur TCS a pour mission de trou-ver une solution personnalisée au membre.Dans les limites du possible, bien sûr. Etc’est grâce à cet «esprit de club» que le TCSse distingue d’une assurance classique àbut lucratif. Des générations de Suisses ontrenouvelé leur confiance, depuis 1896, à ceclub comptant aujourd’hui plus de 1,6 mil-lion d’adhérents.‹ ac

Le contentementest notre prioritéL’objectif principal du TCS est de donner satisfaction à ses membres. Pour ce faire, un programme spécial deformation a été mis sur pied pour les collaborateurs.

Les sociétaires sont au centre de notre travail: leur satisfaction est également la nôtre!

Grande satisfaction

Lancé il y a quelques années, le pro-gramme «Contento» a permis d’attein-dre d’excellents résultats. La dernièreenquête concernant le degré de satisfac-tion auprès de 2250 membres/clientsETI a révélé que 95% d’entre eux sontsatisfaits du service reçu. Parmi eux,83% sont même «très satisfaits», voire«extrêmement satisfaits». Seuls 2%ont fait part de leur insatisfaction quantaux prestations fournies. ac

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Entrée gratuite au Paléo Festival pour lesnouveaux membres du Cooldown Club.

Cooldown auPaléo FestivalLe Cooldown Club du TCS offre1000 billets pour le Paléo Festivalde Nyon à autant de nouveauxadhérents. En outre, les célèbresbus navette du TCS amèneront les festivaliers sur le terrain del’Asse.

›Le Cooldown Club – le club du TCSréservé aux jeunes de 16 à 25 ans –sera présent au Paléo, du 21 au 26juillet, avec un stand, des jeux etbien d’autres surprises. Des colla-borateurs du TCS se promènerontdans la foule et, par exemple, appli-queront des timbres à encre invisi-ble sur la peau de certains specta-teurs. Les élus pourront ensuite serendre au stand pour découvrir s’ilsont gagné un prix, grâce à une lu-mière spéciale qui mettra en évi-dence le timbre.

Billets gratuits | En outre, le Cool-down Club a acheté 1000 billetsd’entrée pour le festival. Ils serontofferts aux nouveaux adhérents(après versement de la cotisation).Enfin, cette année encore, le TCS or-ganise un service de navettes versNyon au départ d’une trentaine delocalités romandes. Huit lignes debus permettront de transporter lesfestivaliers en toute sécurité.‹ ac

Info TouringPlus d’informations sur les billets gratuitspour le Paléo: www.cooldownclub.ch/paleoLa liste des localités desservies par les busdu TCS: www.voyages-tcs.ch (Loisirs).

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9 juillet 2009 | touring 12 | tribune 39

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Claude F.Sage est président deHonda Suisse, président d’hon-neur du Salon de Genève et di-recteur du circuit Paul Ricard.

L’auteur écrit en son nom propre. Son avis ne reflète pasforcément celui de la rédaction.

Lorsqu’une crise économique frappeaussi durement, ce n’est pas sans lais-

ser des plumes qu’une industrie s’en sort, afortiori celle de l’automobile dont les ins-truments de production sont lourds et dontle développement de nouveaux produits nécessite des sommes considérables. Dansles années quatre-vingt, grandir était l’ob-jectif principal. Les grands, les forts, ceux àqui il semblait que rien ne puisse arriver,n’avaient de cesse d’acquérir les plus petitset les plus prestigieux, pour grossir et pourcréer de l’image. La concentration était demode, qui allait de pair avec la diversifica-tion et le lancement de nouvelles marques.Aujourd’hui, la crise s’ajoutant à l’évolutiondes mœurs et des comportements, il faut seséparer aussi bien des canards boîteux quedes bijoux de famille pour se recentrer surl’activité de base, au risque de périr si l’ac-tion d’assainissement tarde. C’est le risqueavec lequel les grands constructeurs améri-cains ont trop flirté. Leur conservatisme,ajouté à leur appétit de volume, les aconduits à accumuler les pertes jusqu’à de-voir recourir aux prêts de l’Etat et, à l’ex-ception de Ford, au dépôt de bilan.

L’industrie automobile a cependant en-core de beaux jours devant elle. Souventtombée dans l’immobilisme, elle n’a parfoispas su se remettre en question. Mais elle aaussi démontré sa capacité d’adaptation,son esprit d’innovation, sa volonté de créa-tivité, son intérêt pour les nouvelles techno-logies. Par ailleurs, les marchés émergents,

qui aspirent justement à la mobilité indivi-duelle, et les marchés plus conventionnelsde remplacement sont le gage de son déve-loppement futur.

Mais son redressement passera inévita-blement par une restructuration drastique.Elle devra redimensionner ses outils deproduction et se séparer des moins perfor-mants. Assainir ses stocks. Trouver des solutions aux licenciements. Repenser lataille de ses produits de grande diffusion.Songer rapidement à l’introduction, à desprix abordables, de modes de propulsionplus économiques et plus performants enrecourant aux techniques hybrides, au gaz,à l’électricité, aux biocarburants et, plustard, à la pile à combustible, sans omettrele perfectionnement du moteur traditionnelà combustion interne sur qui reposera en-core la production de masse.

Pour sortir rapidement de la crise, elle devra produire des véhicules pratiques,confortables, efficaces et endurants dontles prix de vente seront à portée de budgetsforcément atteints par des revenus plusmodestes. Elle aura pour tâche d’adapterses réseaux de distribution et de restructu-rer ses conditions de vente en vue de palierà la frilosité des instituts de crédits. Elledevra enfin sortir impérativement des ré-sultats négatifs, et pour cela ne jamais cesser de rationaliser, pour s’affranchir auplus vite des aides étatiques. La survieest à ce prix.

Survie oblige, la construction automobile va au-devant de profondes mutations.

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Commentl’automobile vasortir de la crise

Prestations TCSen un coup d’œilSociétariat www.tcs.ch

Motorisés (automobilistes et selon sectionmotocyclistes) et pro rata Carte Partenaire/Jeunes Fr. 44.–Non-motorisés Fr. 32.–Cooldown Club Fr. 66.–Cyclistes (avec Vélo-Assistance et RC) Fr. 37.–Juniors (avec Vélo-Assistance et RC) selon sectionCotisation pour membres campeurs(uniquement pour membres motorisésou non-motorisés) Fr. 55.–** Camping Club AG: + Fr. 7.–; ZH: + Fr. 5.–

ETI TCS www.eti.ch

Europe motorisé «Famille» Fr. 103.–Europe motorisé «Individuel» Fr. 75.–Europe non motorisé «Famille» Fr. 77.–Europe non motorisé «Individuel» Fr. 65.–Extension Monde «Famille» Fr. 88.–Extension Monde «Individuel» Fr. 70.–Frais de guérison Europe Fr. 32.–Frais de guérison Monde Fr. 45.–

Card Assistance www.cardassistance.tcs.ch

Pour toute la famille Fr. 28.–20% de rabais pour les détenteurs du Livret ETI

Carte Entreprise TCSwww.tcs.ch/entreprise

Pour véhicules d’entreprises Dépannage dès Fr. 134.–Protection juridique de circulation dès Fr. 111.–

ASSISTA www.assista.ch

Assurance protection juridiqueCirculation Famille Fr. 96.– Individuelle Fr. 66.–Privée Famille Fr. 215.– Individuelle Fr. 192.–Immeuble Fr. 95.–

Auto TCS www.autotcs.ch

Responsabilité civile, Casco partielle, Cascocollision, Accident, Protection du bonus,Dommages de parking. sur demande

Deux-roues www.assurancestcs.ch

Vélo-Assistance. Avec la vignette vélo, protection juridique, assistance et couverture cascoaccident jusqu’à Fr. 2000.– Fr. 25.–* ou couverture casco-accident jusqu’à Fr. 5000.– Fr. 80.–*Vignette vélo Fr. 6.50* Moto-Assistance (dépannage et assistance) Fr. 41.–*Pour motards en Suisse et à l’étranger*Prix pour les membres TCS

Carte de crédit TCS drive

TCS MasterCard drive Fr. 50.–Carte partenaire Fr. 20.–TCS-American Express drive Gold Fr. 100.–Carte partenaire Fr. 50.–

Infotech www.infotechtcs.ch

Le TCS procède à des tests de véhicules et d’accessoires. Les résultats de ces évaluationsfournissent des informations hautement fiableset neutres qui sont mises à disposition des membres du club.

Test&Training www.test-et-trainingtcs.ch

Rabais sur les offres de cours dans les Centresde sécurité routière de Lignières, Plantin,Stockental et Betzholz.

Formation en deux phaseswww.2phases.tcs.ch

Cours obligatoires pour l’obtention du permisde conduire définitif.

Voyages TCS www.voyages-tcs.ch

Pout tout voyage, un conseil personnalisé pardes professionnels de Voyages TCS (tél. 084488833).

De plus amples informations sur les prestationsdu TCS et les multiples avantages réservés aux membres sont disponibles au numéro de téléphone 0844 888 111 ou sur www.tcs.ch

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9 juillet 2009 | touring 12 | l’avant-der 41

Accidents de motosTouring 10/2009

J’ai lu avec plaisir votre article mettant enlumière les inconséquences de la loi concer-nant les motards. Je ne comprends paspourquoi on a aboli l’obligation de roulerdeux ans en 125 cm3 avant d’avoir le droitde passer à une monture plus puissante. Cetalignement sur la législation européenne sepaie cher en termes d’accidents. Mais pourêtre tout à fait juste, les automobilistes ont aussi le droit de s’acheter une voiturepuissante après avoir passé leur permis deconduire. Pourquoi en irait-il différemmentdes motos? Ruedi Schuler@

Il est réjouissant que le TCS soutienne laformation continue des motards, mais dansle même mouvement, il s’agirait aussi d’enappeler à la vigilance des automobilistes.Ceux qui causent un accident par leur inat-tention ou leur assoupissement devraientsuivre des cours obligatoires. Et on devraitleur montrer des photos d’accidents pourleur faire prendre conscience des consé-quences de leurs actes. K. Rufer@

Votre article véhicule l’idée reçue: «motard= voyou». Pourtant, les statistiques le prou-vent, deux tiers des accidents sont provo-qués par des automobilistes. Dès lors, ilfaudrait sensibiliser ces derniers. Si on lesrendait attentifs à la cause des deux-roues,cela améliorerait la qualité de la sécurité

Courrier des lecteurs

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Règles du jeu: plus votre lettre est courte, plus elleaura de chances de figurer dans cette rubrique. La rédaction se réserve le droit de raccourcir les contri-butions au besoin. Lettres ou réactions peuvent éga-lement être transmises par e-mail ([email protected]).Les lettres de lecteurs sont aussi publiées dans l’édi-tion online de Touring consultable sur internet.

Concours

Lecteur DVD portableQonix avec accessoires

Le compagnon de voyage idéal pour lesdéplacements en avion, bateau, train ouvoiture. Ce lecteur DVD d’une valeur de179 francs est facilement transportabledans un sac le protégeant de la pous-sière. Le lecteur dispose d’une CardReader USB & SD et d’un moniteur LCD22 pouces qui peut être régler en for-mat 4:3 ou 16:9. Un adaptateur AC/DC,un câble 12 V, un set d’écouteur, une té-lécommande et un étui sont inclus.

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Les questions: 1. Comment se nomme la peinture

rose de l’Alto dans le jargon Suzuki?

2. Quel festival a lieu à Gstaad du 17 juillet au 5 septembre?

3. Où se trouve l’entreprise Assistauto SA?

Faites-nous parvenir vos réponses et vos coordonnées complètes sur carte postale,par SMS, e-mail ou sur www.touring.ch.

Concours 10/2009: la montre Certina re-vient à Claudio Jellici, Thoune.

Conditions de participation: la participationau concours Touring est ouverte à tous, à l’exception des collaborateurs du TCS et desmembres de leur famille. Les gagnants serontdésignés par tirage au sort et seront aviséspar écrit. Les prix ne seront pas remis en espèces. Aucune correspondance ne seraéchangée au sujet du concours. Le recours àla voie juridique est exclu.

Rédaction Touring, Concours des lecteurs, case postale, 3024 Berne,SMS: «Touring» plus les trois réponsesau 9988 (1 fr./SMS), [email protected](sujet: Concours) Délai: 2 août 2009

routière et profiterait également aux cy-clistes qui ont certainement les mêmes do-léances. J’ose espérer qu’un jour, le respectet un meilleur discernement puissent chan-ger les choses. Mireille Guignard, Fully

Vignette autoroutière à 100 francsChercher à créer de nouvelles taxes est unechose. Par contre, si la vignette augmentéeà 100 francs est censée indirectement par-ticiper à fluidifier le trafic sur les auto-routes, c’est un argument fallacieux, uto-pique et inacceptable. Les têtes pensantesde la Fédération des entreprises de travauxpublics (Infra) devraient se mettre quelquesinstants à la place des dizaines de milliersd’automobilistes seniors qui savent gérerles heures d’utilisation des autoroutes et nesont que rarement gênés par les bouchonsroutiers. Ces automobilistes ne se sententpas concernés par une telle augmentation.Par ailleurs, a-t-on réalisé le surcoût injus-tifié appliqué aux nombreux caravanierssuisses et étrangers de passage ou en tran-sit, qui doivent déjà s’acquitter d’une dou-ble vignette? J.-J. Renaud, Lausanne

Voitures hybridesTouring 10/2009

Une voiture hybride n’est pas beaucoupplus lourde que son pendant à essence. Entermes de réduction de CO2, elle dégage 25à 35% d’émissions en moins par rapport àun véhicule à essence. Il est faux d’affirmerqu’il n’y a pas d’économies d’énergie surl’autoroute. De plus, les véhicules hybridessont nettement plus propres que les véhi-cules diesel, même les plus modernes.

Urs Thomann@

Impressumtouring journal du Touring Club Suisse (TCS). Rédaction: Felix Maurhofer (fm, rédacteur en chef); Heinz W. Müller (hwm, rédacteuren chef adjoint); Marc-Olivier Herren (MOH, rédacteur en chef adjoint); Christian Bützberger (Bü), Antonio Campagnuolo (ac), Pascale Marder (pam), Jacques-Olivier Pidoux (jop), Peter Widmer (wi). Direction artistique/rédaction images: Martin Lobsiger(mlo). Layout: Andreas Waber (responsable), Mathias Wyssenbach (mw), Stephan Kneubühl. Assistantes de rédaction: Sylvie Fallot (f), Michela Ferrari (i), Sabine Rothacher (a), Irene Mikovcic-Christen (assistante du rédacteur en chef). Adresse: Rédaction Touring, Maulbeerstrasse 10, 3001 Berne, tél. 031 380 50 00, fax 031 380 50 06. E-mail: [email protected]. Editeur: Touring Club Suisse,CP 820, 1214 Ver nier (GE). Tirage: édition française: 419 781, tirage total: 1 355 061. Direction des publications/marketing médias:Reto Kammermann (responsable), Gabriela Amgarten. Annonces: Publicitas Publimag AG, Seilerstrasse 8, 3011 Berne, tél. 031 38721 16, fax 031 387 21 00. Production: St. Galler Tagblatt AG, CIE Centre d’impression Edipresse Lausanne S.A., Basler Zeitung AG.Changements d’adresse: prière de les annoncer directement et par écrit, en mentionnant le numéro de membre, au siège centraldu TCS, CP 820, 1214 Vernier, tél. 022 41724 40, fax 022 417 28 66, e-mail: [email protected]. Abonnement: compris dans la cotisationde membre TCS. Touring paraît 20 fois par année. La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les textes non commandés.

Les vainqueurs du tirage au sort: Touring 9/22.5.2009, Jazz Festival de Davos Massimo Pelli,Vacallo; Daniel Luzieux, Delémont; Norbert Carrel, Corgémont; Hansruedi et Monika Trachsel,Schöfflisdorf; Karin Zurfluh, Witterswil; Gerhard et Helene Baumeler, Grosswangen. Touring 10/11.6.2009, Trucker & Country Festival d’Interlaken Heinz Stalder, Kleindöttingen. tg

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42 l’entretien | touring 12 | 9 juillet 2009

dans ses bras et je dis «Inch’Allah, Allé-luia!». J’aborde les gens à travers leur reli-gion. Je ne fais pas de prosélytisme et laissechacun vivre avec les convictions qui sontles siennes. Mais en fin de compte, je penseque nous atterrissons tous au même en-droit.

Y a-t-il des différences entre fidèles itiné-rants et sédentaires? Mes offices œcuméniques sous le chapiteauattirent aussi celles et ceux qui éprouventquelque difficulté avec l’Eglise convention-nelle. Je célèbre des offices religieux vi-vants où mes ouailles deviennent acteurs.

Nous connaissons tous le problème desbancs d’église vides. Comment remédier àcette situation? Les gens sont aujourd’hui très sollicitésprofessionnellement et préfèrent se reposerle dimanche matin plutôt que d’aller àl’église. Les temps ont changé: les jeunes nesortent souvent qu’à 23 heures pour rega-gner la maison le lendemain matin. Il fau-drait donc organiser l’office religieux ensoirée. Les prêtres devraient intégrer lestextes et la musique des jeunes et les laisserchoisir les versets bibliques. Au début dema carrière, j’ai aussi dû lutter contre ladésaffection.

Concrètement, qu’avez-vous fait pour encourager les jeunes à participer à la vieparoissiale?Je les ai intégrés dans un chœur de gospelet accompagnés en pèlerinage à Taizé. Assispar terre, ils priaient et fêtaient – je n’avaisplus rien à faire! Dans mes sermons, j’es-saie de créer un lien avec l’actualité en te-nant le journal dans la main droite, et la Bi-ble dans la gauche. J’aborde les sujets quipréoccupent. Mon objectif est de faire ensorte que les fidèles se sentent concernéspar au moins une phrase du sermon.

Vous vous rendez régulièrement en camping-car sur les emplacements des fêtes foraineset des cirques. Quelle importance accordez-vous à votre maison ambulante? Le camping-car est à la fois mon lieu de re-traite et une maison d’accueil où je peuxmener en paix des entretiens confidentiels.Le camping-car me permet d’être flexible etindépendant. Je ne pourrais plus m’en pas-ser.« Propos recueillis par Peter Widmer

Curé atypique, Ernst Heller exerce son ministère auprèsdes artistes de cirque et des forains. Quand il ne célèbrepas la messe, il joue de la clarinette dans un orchestre.

avec le clown est donc pertinente. Un clownobserve les gens et leur fait découvrir l’en-fant qui sommeille en eux.

Comment allez-vous à la rencontre des diffé-rentes cultures et religions présentes dansles cirques, chez les forains et les marchandsambulants? Je salue par exemple un musulman en réci-tant le début du Coran. Il me serre ensuite

»Vous vous définissez comme «clown duSeigneur». Qu’entendez-vous par là?Ernst Heller: je voulais tout d’abord devenirclown, mais mon père considérait ce métiercomme sans avenir et me l’a interdit. Monorchestre folklorique m’a cependant per-mis très tôt de me mettre dans la peau d’unartiste. J’adore raconter des gags – appa-remment pas trop mauvais au vu des éclatsde rire que je déclenche. La comparaison

Rédempteur pourclowns et acrobates

Curé haut en couleurs, Ernst Heller est actif dans les cirques et kermesses.

ProfilDomicilié à Kriens, Ernst Heller (62 ans) a grandi àLucerne. Formation de maître de religion. Directiond’un foyer pour jeunes; études de théologie; ordonnéprêtre en 1980. En 1985, délégué du diocèse de Bâlepour les métiers au sein de l’Eglise et prêtre desjeunes. Depuis 1999, premier prêtre catholique pourles artistes de cirque, commerçants et forains.

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