Tous droits réservés 2011 J.-Cl. Gouigoux ... · « On est foutu, on mange top… On est foutu, on mange top… » disait le poète dont la chanson résonne ... Ca ne devrait pas

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Tous droits réservés 2011 J.-Cl. Gouigoux http://svelte-attitude.com

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A Josette, mon épouse, qui m’a bien aidé dans cette aventure et passé beaucoup de temps dans sa cuisine…

Comment perdre 10 kilos, Sans effort et sans frustration,

Et comment ne pas les reprendre ?

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Préambule : Je ne suis pas un gourou, je ne suis pas un expert, je n’ai pas de leçons à donner ! Je relate simplement ci-dessous mon expérience personnelle en espérant qu’elle pourra servir à d’autres. J’ai seulement tenté de mettre un peu de Bon Sens dans ma démarche d’amaigrissement, en refusant de croire aux méthodes-miracles qui s’étalent dans les journaux et en n’oubliant jamais que c’est à l’intérieur de nous que se trouve toujours La solution. Avertissement : Le présent texte est protégé et fait l’objet, comme toute œuvre de l’esprit, de droits d’auteurs ; Son contenu a été déposé le 10 mars 2011 chez un notaire et son antériorité pourra être démontrée officiellement en cas de litige. Il ne peut être ni vendu, ni reproduit, même partiellement, sans l’autorisation écrite de son auteur, sous peine de poursuites pénales. Décharge de responsabilité : Veuillez noter que le contenu de ce document a pour unique vocation d’informer. Toutes les informations contenues dans ce rapport ont été soigneusement vérifiées à l’issue de leur rédaction, mais sans aucune garantie d’exactitude, d’exhaustivité ou de précision. Le lecteur reconnait et comprend que l’auteur ne s’engage aucunement en matière de conseil et ne fait notamment aucune promesse de résultat. En lisant ce document, le lecteur accepte sans réserve et définitivement le fait qu’en aucune circonstance l’auteur et/ou le vendeur ne pourra être tenu pour responsable des pertes, dommages, directs ou indirects qui résulteraient de l’utilisation de l’information contenue dans ce document.

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Comment j’ai perdu dix kilos, Sans effort et sans frustration Tout a commencé, comme souvent, par une rencontre : Envisageant une opération chirurgicale, j’ai rencontré le Docteur B., éminent et svelte chirurgien, internationalement reconnu, qui, au détour de la conversation me dit soudain :

- Combien pesez-vous ? - Euh… 94 kg - Quel poids faisiez-vous à 20 ans ? - 72 kg, dis-je fièrement, et j’ai gardé ce poids jusqu’à 40 ans - Eh bien, cela veut dire que depuis vos 40 ans, vous avez accumulé 22 kg

de graisses inutiles !

Dur ! Je réalise brutalement que je m’étais habitué à l’idée qu’au-delà de 40 ans, le corps naturellement s’empâte…

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Idée reçue ! Il n’y a rien de naturel dans cette prise de poids, seulement une accumulation de mauvaises habitudes ! « On est foutu, on mange trop… On est foutu, on mange trop… » disait le poète dont la chanson résonne soudain en moi…

- Je vais vous faire prendre un RDV avec le Docteur F., médecin nutritionniste, et d’ici l’opération (prévue le 5 avril), je compte sur vous pour perdre au moins huit ou dix kilos.

- Huit devraient suffire ? - Si vous en perdez plus de dix, ce sera encore mieux !

« On est foutu, on mange trop… » Après tout, j’étais toujours très en forme quand je pesais 72 kg ; pourquoi ne pas essayer de retrouver « ma jeunesse ».

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Cette perspective se présente comme un défi, et comme je n’ai pas l’habitude de refuser le combat, je décide de commencer dès le lendemain (Ce n’est pas de la procrastination, c’est simplement qu’il est 15 heures et que j’ai 400 km à faire pour rentrer chez moi), sans attendre le rendez-vous fixé avec le diététicien un mois plus tard, soit le 10 janvier. Pourtant, nous sommes le 15 décembre et l’idée m’effleure que c’est sûrement la pire période pour commencer un régime :

- D’abord, parce qu’au mois de décembre, le corps a besoin de plus de calories pour « passer l’hiver », c’est bien connu,

- Ensuite, parce que je voie arriver les fêtes et que je me demande si je pourrai résister aux multiples tentations y afférant.

Puis je m’avise que :

- Avec mes 22 kg de graisse superflue, je dois avoir suffisamment de réserve pour passer l’hiver, sans en rajouter,

- Pour me donner quelques instants de plaisir à savourer du foie gras, une pauvre oie que je ne connais pas, mais ce n’est pas une raison, aura souffert pendant plusieurs semaines avant de finir sous le couteau de celui qui l’aura si amoureusement gavée et rendue malade.

Je décide de sauver la mère l’oie !

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Et je repense à la fin de ma conversation avec le Docteur B. Une idée m’a traversé l’esprit que j’ai exprimée aussitôt :

- Si je reviens au poids de mes 40 ans, je pourrai peut-être supprimer tous les médicaments que j’avale chaque jour ?

Il faut dire que, jusqu’à 40 ans, je n’ai jamais été malade et ne me suis en conséquence jamais soigné ; mais quand j’ai commencé à « m’empâter », avec les kilos sont apparus les traitements divers et variés : D’abord le cholestérol, puis la tension, puis l’acide urique… Moi qui m’étonnais de voir les « petits vieux » sortir de la pharmacie avec des sacs remplis de médicaments, je me sentais devenir « petit vieux » à mon tour… Alors quand le Professeur B. m’a demandé de maigrir, me faisant miroiter la possibilité de retrouver mes 20 ans (OK, mes 40, ce sera déjà pas mal !), la question a fusé :

- Si je reviens au poids de mes 40 ans, je pourrai peut-être supprimer tous les médicaments que j’avale chaque jour ?

- Euh, oui, peut-être… Sa réponse n’était pas très assurée (C’est normal !) mais j’ai décidé qu’elle était franchement positive et j’ai eu l’illumination : Je vais maigrir, un peu pour faciliter l’opération qu’il va pratiquer sur moi début avril (Objectif contraint et quelque peu désespérant) mais surtout pour retrouver mes 40 ans et vivre sans les secours de confort de notre Etat-Providence (Objectif choisi et enthousiasmant). Je confirme donc ma décision de commencer de suite à maigrir ! Bon ! Et par où je commence ?

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Selon la bonne habitude que j’ai prise depuis longtemps, je décide de laisser fonctionner librement mon thalamus et je vais me coucher en étant convaincu que la solution m’apparaîtra évidente dès le lendemain matin. C’est bien ce qui se produit (Le corps est une merveilleuse machine !) et quatre actions me paraissent évidentes : Mais, avant de les énumérer, je n’oublie pas l’action 0, la préalable indispensable : Je prends la décision de maigrir ! « Décider est probablement la chose la plus difficile dans la vie », disait Paul-Emile Victor ! Ca, c’est fait !

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Je peux passer à la suite : Action n° 1 : J’ai un goût prononcé pour le whisky et plein de bonnes raisons pour justifier ce penchant : Stress, fatigue, faim (en attendant le repas), convivialité… Mais j’ai aussi remarqué que quand je buvais deux ou trois verres, ma balance le remarquait dès le lendemain matin… C’est bourré de calories, le whisky ! Je décide d’arrêter le whisky ! Ca ne devrait pas être trop difficile puisque je n’en consomme pas tous les jours, « seulement » deux à trois fois par semaine, ce qui veut dire, lapalissade, qu’il y a des jours où je n’en bois pas. Il suffira donc d’augmenter le nombre de jours « sobres » et de diminuer le nombre de jours « arrosés » pour qu’au bout de quelques temps, je ne pense même plus à aller chercher la bouteille. En même temps, je supprimerai tout naturellement le saucisson et la charcuterie qui allaient si bien avec (les gâteaux-apéritifs plein de sel aussi, bien sûr) ; mon épouse insiste pour que j’arrête également le chocolat que je mangeais quand il m’arrivait de regarder la télé le soir : Je ne suis pas convaincu, mais obéissant ; tant pis pour le chocolat ! En résumé, j’ai supprimé mes pires habitudes et ce, sans véritable effort parce que, quand l’objectif est clairement défini et bien présent à l’esprit, notre corps dont j’ai déjà dit que c’était une machine remarquable obéit aux « ordres » avec une déconcertante facilité. Action n° 2 : La faim est une habitude ! Et comme toute habitude, elle peut être remplacée par une autre habitude. Je suis persuadé que plus on mange, plus on a faim et, qu’inversement, moins on mange, moins on a faim ! Je décide donc de « faire rétrécir mon estomac » ! Il me parait évident que pour maigrir, il ne sert à rien de supprimer tel ou tel aliment à mauvaise réputation (sauf ceux-ci-dessus) et de privilégier tel autre aliment réputé peu calorique. Il est clair que c’est la quantité excessive qui fait grossir et pas tel ou tel aliment ! « On est foutu, on mange trop… » Je vais manger moins, de tout !

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Action n° 3 : Ma femme décide de se prendre au jeu et de maigrir elle aussi (Elle n’a pourtant que deux ou trois kilos à perdre) ; je crois surtout qu’elle veut jouer pleinement son rôle de soutien et son aide sera précieuse parce que préparer légumes et crudités représente un gros travail quotidien. Elle s’inspire de l’excellent livre du Docteur David Servan-Schreiber

et cuisine aussi « sain » que possible. En résumé, nous mangeons beaucoup plus de fruits et de légumes. Action n° 4 : Il me reste enfin une dernière action : Arrêter de manger dès que je n’ai plus faim. Mais là, j’ai beaucoup de mal parce que cette action se heurte à toute mon éducation qui m’a appris à ne jamais gâcher. Je contourne le problème en prenant garde de me servir des rations plus petites qu’avant. (Ce qui reste dans le plat n’est pas gâché puisqu’on peut accommoder les restes). Ces quatre actions me permettent d’atteindre 92 kg dès le 31 décembre (malgré les fêtes et malgré le froid rigoureux).

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Je prends l’habitude, très important, de me peser tous les matins (avec une balance électronique, précise à cent grammes près)

…et le matin du 10 janvier, jour de mon rendez-vous avec le médecin nutritionniste, je passe la barre psychologique (comme disent les journalistes) des 90 kg : La balance indique 89,9 kg ! Ce n’est pas sans une certaine fierté que j’annonce d’emblée au Docteur F. que j’ai déjà perdu près de 4 kg, sans attendre notre rendez-vous. Heureusement, elle prend la chose de façon positive (J’en connais qui m’auraient dit : « Eh bien, continuez tout seul !) et voit bien que ma fierté (d’avoir fait tout seul) ne représente aucun mépris pour sa fonction. Je crois que nous allons bien nous entendre !

- Que prenez-vous au petit-déjeuner ? - Un jus d’orange, du thé vert et deux tartines avec beurre… et confiture

Je sens d’instinct que ça fait beaucoup et j’ajoute tout de suite :

- Je conserve le beurre parce que c’est la seule fois de la journée que j’en mange et que je l’étale beaucoup ; alors, je préfère ça qu’une margarine industrielle, au moins le beurre, c’est naturel…

- Bon, vous remplacez le jus d’orange par une orange, ou un autre fruit, pour conserver les fibres (qui sont « cassées » dans le jus). Le thé vert,

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c’est très bien ! Le pain, on le garde aussi, mais c’est la seule fois de la journée que vous en mangerez ! Le beurre, dans les conditions que vous indiquez, je veux bien (J’en étais sûr, nous sommes en Bretagne) mais, quand même, c’est beurre ou confiture (Evidemment !)

Puis, nous passons en revue déjeuner et diner : Les grands principes :

- Toujours crudités en entrée - Viande ou poisson et légumes verts - Yaourt - Fruit

Autrement dit, un repas complet, des protéines et, bien sûr, le tout en quantités raisonnables. Cool ! Seule et unique interdiction : Les féculents ! Ce n’est pas ce que je préfère ! Finalement, nous sommes bien en phase : On peut manger de tout (sauf féculents), le plus diversifié possible à condition de rester raisonnable sur les quantités. « On est foutu, on mange trop » ! C’est bien le « trop » qui pose problème ; pour le reste, tout ce que la nature met à notre disposition est bon pour nous ; ce n’est que l’excès qui est néfaste ! Mais alors, que sont tous ces régimes dont j’entends parler régulièrement : La méthode Machin et le système Truc ? N’y aurait-il rien d’autre derrière qu’un système commercial ? En tous cas, moi, je suis très satisfait de mon entretien et de ce que je me refuse à appeler un « régime » ; je me contente d’être raisonnable dans ma façon de m’alimenter ! « J’suis pas foutu, je mange moins ! » Et les jours suivants, et ma balance, me prouveront que j’ai raison (Et le Docteur F. aussi !)

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Néanmoins, pour mettre toutes les chances de mon côté, le souci du détail étant dans ma nature, j’ajoute quelques petits trucs en plus :

- Le sirop d’agave à la place du sucre, - L’huile à la place du beurre (Ca fait déjà longtemps que ma femme a

commencé), - Etc. (Voir Trucs et astuces sur mon blog)

Je m’efforce de marcher au moins une demi-heure par jour, avec l’aide de ma voiture qui choisi ce moment pour casser son moteur (Il faut toujours prendre le côté positif des choses) et je reprends le vélo le dimanche matin (sur l’insistance du Docteur B. qui semble aimer beaucoup le vélo).

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Mais surtout, surtout, je mets en place l’arme absolue : Le graphique ! Voilà ce que ça donne : J’ai reconstitué décembre :

Et commencé « sérieusement » dès après mon entretien du 10 janvier avec le Docteur F. :

L’arme absolue parce qu’avec ce graphique, je ne peux pas tricher, me trouver de bonnes excuses : Chaque jour, le résultat est « gravé dans la pierre ».

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Mais aussi, puisqu’il faut toujours prendre le bon côté des choses, chaque jour, je m’offre une possibilité de me féliciter (Si j’ai progressé, bien entendu !) ; j’avais même envisagé un instant de me faire un cadeau chaque fois que mes résultats seraient bons… Mais ils sont bons tellement souvent (Pourvu que ça dure !) que je manquerai vite d’idée de cadeau… Alors, je me contente de la satisfaction du devoir accompli et du sentiment de maîtriser mon destin, ce qui vaut tous les cadeaux du monde. Accessoirement, j’ajoute le côté pratique de ce graphique qui permet de débriefer et de prendre conscience de certaines choses pour améliorer encore les résultats. Par exemple : Les 16 et 23 janvier ci-dessus étaient des lendemains de samedi où nous avons reçu à la maison et où je me suis autorisé une coupe de champagne en apéritif, sans rien changer au reste de mon « régime » ; jamais je n’aurais cru qu’une seule coupe de champagne pourrait avoir un tel effet (C’est même pour ça que j’en ai reprise une le 23, pour vérifier que c’était bien le champagne, et rien d’autre, qui avait provoqué cette remontée soudaine) Nous sommes le 27 janvier et je constate que j’ai perdu 6,2 kg en moins de deux mois. Je mets en place la deuxième arme fatale : Je décide d’écrire mon histoire ! Je connais depuis longtemps, par mon métier de chef d’entreprise, la puissance extraordinaire de la fixation d’objectif, du projet et je décide que je publierai cette histoire (Si je ne trouve pas d’éditeur, ce qui ne dépend pas que de moi, je la publierai sur internet !) avant fin mars. Je sais qu’il me reste 4 kg à perdre ! Cette deuxième « arme fatale » n’est rien d’autre qu’un objectif complémentaire qui vient se rajouter à l’objectif final dans le but de renforcer ma motivation. Evidemment, tout autre objectif en forme de promesse de récompense sera valable et d’autant plus efficace qu’il sera plus personnel.

***

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Samedi 29 janvier :

Quatre jours de suite au même poids (87,8 kg) ! Je commençais à me poser des questions et ce matin, enfin, 400 g de moins ! Je peux continuer à écrire mon livre et ce week-end, pas de réception prévue : Je devrais pouvoir atteindre la barre des 87 avant la fin de la semaine… D’autant que je me sens de plus en plus sûr de mes possibilités d’atteindre mes objectifs : J’ai perdu la sensation de faim depuis longtemps déjà (je dois même faire un effort intellectuel pour penser à le dire parce que je ne la ressens plus du tout) ; « autrefois », mon estomac commençait « à crier » vers 11 h. et vers 18 h, maintenant, j’arrive à table en ayant l’impression de ne pas avoir besoin de manger… C’est bien « dans la tête » que ça se passe et nulle part ailleurs !

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Dimanche 30 janvier :

C’est pas vrai ! Me voilà remonté à 87,8 kg ! Débriefing : Qu’ai-je donc pu faire hier pour mériter cette punition ? J’ai bien fait une petite entorse en mangeant au diner une tartine de pain et un morceau de fromage ; 30 ou 40 g. (C’était vraiment un petit morceau !) de fromage et une tartine de pain peuvent-ils représenter 400 g. sur la balance du lendemain ? Bon, aujourd’hui, je fais attention et on verra bien demain… Lundi 31 janvier :

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Ca va mieux ! Pourtant, j’ai l’impression d’avoir stagné toute la semaine ; et je n’ai pas atteint la barre des 87 comme je l’espérais… Serais-je arrivé à un palier ? Mardi 1er février : Grande nouvelle ce matin : 87,1 ! Si palier il y avait, il semble que j’ai repris ma progression vertueuse, sans rien changer à mes menus, en évitant simplement les quelques (pourtant petits) écarts qui, manifestement, se payent cash à chaque fois. J’attends demain, pour vérifier, mais je savoure ma victoire du jour ! Et, puisque nous sommes le premier du mois, je vais en profiter pour me fixer un nouvel objectif raisonnable – et intermédiaire – pour la fin du mois de février : J’ai perdu 6, 5 kg en deux mois ; en continuant de façon linéaire, je devrais normalement arriver autour de 84 à la fin du mois. Je ne tente pas l’exploit, je ne ralentis pas non plus : Un objectif doit toujours être raisonnablement ambitieux sans être inaccessible. Il est raisonnablement ambitieux puisqu’il me permettrait de remplir mon contrat initial (10 kg) en trois mois au lieu des quatre initialement prévus et n’a rien d’inaccessible puisqu’il prolonge simplement la progression que j’ai tenue jusqu’à aujourd’hui. Pour que les choses soient bien claires, je note mon objectif sur le graphique :

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Mercredi 2 février :

Victoire ! Je suis passé sous la barre des 87 kg ! J’en suis tout ému ! Avec un jour de retard seulement sur le mini-objectif que je m’étais fixé il y a quelques jours… Ce soir, nouvelle épreuve : C’est la chandeleur ! La tradition étant ce qu’elle est, c’est important les traditions, je vais en manger… en me tenant à ma ligne de conduite : Manger de tout, mais en moindre quantité : Disons deux crêpes (J’en mangeais quatre ou cinq habituellement). Ma balance me dira demain… Jeudi 3 février : Finalement, je n’ai pas mangé de crêpe ; mon épouse m’avait préparé un menu spécial et j’ai trouvé cela très bien parce que, franchement, j’éprouve plus de satisfaction à perdre 200 g. qu’à manger deux crêpes. A chacun ses plaisirs !

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D’autant que je n’ai pas perdu de poids…

Qu’est-ce que ça aurait été si j’avais mangé les crêpes ? Vendredi 4 février : 86,7 ! C’est bien ! Samedi 5 février :

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86,9 ! C’est beaucoup moins bien ! Mais je sais pourquoi : J’ai bu un punch hier soir ! Et j’ai expérimenté la difficulté, dans un moment convivial, de faire comprendre aux autres qu’on peut avoir plus de plaisir à poursuivre un objectif qu’à savourer un instant (fugace) de plaisir ; l’Objectif, c’est du plaisir quotidien sur le long terme…

- Tu vas bien boire un verre avec nous ? - Un verre, ça ne se refuse pas ! - Tu ne veux pas boire avec nous ? - …

Comment leur dire ? Je n’ai pas très envie d’avouer que j’ai une bonne raison pour vouloir maigrir (et, d’ailleurs, si je le dis, je vais plomber l’ambiance) et je voie bien que, dans leur tête, refuser le verre qu’ils me proposent revient à refuser une main tendue voire à leur dire que je ne suis plus de leur monde… C’est vrai que si j’avais vécu dans les bois depuis 20 ans, je n’aurais pas accumulé toute cette graisse ; « l’enfer, c’est les autres ! » mais peut-on vivre sans les autres ? Dimanche 6 février :

J’ai repassé la barre des 87 dans l’autre sens, dans le mauvais sens !

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C’est vrai qu’hier soir, j’ai eu faim… et j’ai mangé un peu plus et me voici de nouveau sur un palier : Six jours sur la barre des 87 ! De quoi pourrais-je me réjouir aujourd’hui ? Sûrement d’avoir mis en place ce graphique qui va me permettre de rectifier le tir avant d’avoir trop dévié de l’objectif. On est en pleine cybernétique ! Les autres, quand ils parlent de maigrir, parlent de protides, de lipides, etc., moi je parle de cybernétique ; ça doit être ça mon secret ! La cybernétique, schématiquement, est la science du guidage des missiles : Un missile, contrairement à ce que croient encore beaucoup de gens ne va pas en ligne droite d’un point A à un point B – C’est l’obus qui va en ligne « droite », en fait en courbe – Un missile est programmé vers un objectif et déviant sans cesse de sa ligne (pour tout un tas de raisons), rectifie sa route en permanence ; ce n’est qu’après de multiples corrections de trajectoire qu’il atteint son but. Donc, programme pour aujourd’hui : Corriger la trajectoire et, pour ce faire, revenir aux fondamentaux : Je n’ai pas faim et je me tiens strictement à mon menu ! Mardi 8 février :

Hier lundi : Statu quo ! Aujourd’hui : Légère baisse… mais je reste toujours dans la zone des 87 !

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Une idée me vient qui ne me rassure pas : N’aurais-je pas fait depuis deux mois le plus facile ? N’est-ce pas maintenant que commencent les choses vraiment difficiles ? Je me souviens des propos du Dr B. lors de notre premier entretien qui me disait qu’il faudrait « taper dans le dur » ; autrement dit, mon problème n’est pas seulement de ne pas grossir mais bien de DETRUIRE les graisses accumulées depuis des années… Lorsque j’ai décidé d’écrire ce livre, je croyais avoir fait le plus difficile (Enclencher un cercle vertueux) et j’étais plein de certitudes quant à ma réussite facile ; j’ai un gros doute… Revenir aux fondamentaux ! Vite ! Et pour commencer, comme j’ai quatre RDV aujourd’hui à Paris, je n’aurai probablement pas le temps de manger ; on verra bien demain matin (sur la balance) si cela me permet de franchir un pas supplémentaire. Mercredi 9 février :

Génial ! Je frise les 86 ! Ce qui confirme bien mon concept de départ : Il suffit de ne pas manger pour maigrir (Dans les limites du raisonnable, bien sûr : Je ne suis pas en grève de la faim). Ce qui me rassure aussi beaucoup, c’est que je n’ai pas ressenti le besoin de « compenser » hier soir ; j’ai mangé léger ! Tout s’est passé comme si mon corps (Cette merveilleuse machine) avait compris le message et s’était instantanément adapté à la situation nouvelle.

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Et je ne ressens pas plus la faim aujourd’hui… Parfait ! Jeudi 10 février :

Je reste dans la zone des 86 ! Parfait ! Je n’ai toujours pas faim et, mieux, je suis très vite rassasié : J’ai l’impression que je pourrais arrêter de manger dès que j’ai fini l’entrée… Autrement dit, je continue à diminuer mes rations en écoutant mon corps qui, lui, a manifestement très bien compris le message (Quelle merveilleuse machine !). J’ai vraiment l’impression, en repensant à mon objectif initial, que mon estomac a rétréci ; bien sûr, les gens intelligents diront que ce n’est pas possible, que ce n’est pas « scientifiquement prouvé » mais peu m’importe : La seule chose qui compte, c’est que ce soit vrai pour moi et, plus précisément, pour mon thalamus : La science n’a jamais déplacé de montagnes, la foi, si !

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Vendredi 11 février :

Bon, cela se confirme : Je ne maigris pas de façon linéaire mais par paliers. Ceci dit, je reste dans les conditions de l’objectif : De 87 à 86 en 10 jours devraient normalement me conduire naturellement à 84 fin février. Sauf si cela devient de plus en plus « dur » ! Il faut que je m’accroche… Et pour commencer, passer la journée qui s’annonce – déjeuner au restaurant avec un client et pot de départ en retraite – sans faiblir et, autant que possible, sans concessions. Samedi 12 février : 86,3 kg : J’ai plutôt bien limité les dégâts ! Mais il faut que j’incline ma courbe vers le bas…

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Dimanche 13 février :

Je continue d’incliner la courbe vers le haut ; très lentement, certes, mais sûrement… Pour continuer ma route vers l’objectif, je devrais être aujourd’hui à 85,7 ! C’est-à-dire que ma trajectoire (en termes cybernétiques) a dévié de 0,7 kg. Dans la série « toujours prendre le bon côté des choses », je me félicite d’avoir mis en place ces graphiques : Quel outil extraordinaire ! Bon, aujourd’hui, c’est dimanche : Je vais faire un peu de vélo (mais il fait trop froid pour que je transpire : Ca fait sûrement du bien à mon cœur, mais ça ne me fait pas maigrir vraiment) et je fais très attention à ce que je mange. Lundi 14 février :

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Ca y est ! J’ai passé la barre des 86 kg ! Et j’ai peut-être compris quelque chose de nouveau : Si ma progression se fait par palier, il faut un événement particulier pour « descendre une marche » ; hier soir, j’ai refait le coup de Paris la semaine dernière ((quand je n’avais pas eu le temps de déjeuner) et j’ai sauté le diner. Ca veut dire que je mange encore trop et que :

- Soit je continue de la même façon et je saute un repas quand j’ai envie de « descendre une marche » (Ce qui me donnera l’impression de maîtriser parfaitement ma progression)

- Soit je réduis encore mes portions A suivre ! Mardi 15 février :

Un pas en avant, deux pas en arrière… Et je suis toujours en retard sur mon objectif qui, aujourd’hui 15 février, devrait être à 85,5 ! Bon, 500 g de retard, ce n’est pas dramatique, mais il faut rester vigilent.

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Je suis arrivé à 85,5 le 18 février au lieu du 15 : Je n’ai que trois jours de retard ; en poids, cela fait 300 grammes ! Rien de dramatique ! Et cela malgré un cocktail professionnel hier soir avec une coupe de champagne et quelques petits fours (mais j’en ai profité pour sauter le diner). Par ailleurs, je mange de moins en moins* et j’ai de moins en moins faim. Je reprends espoir et suis optimiste sur mes capacités à atteindre l’objectif. *Je veux dire que je continue de réduire régulièrement mes portions tout en conservant le même menu : Crudités, viande ou poisson et légumes verts, yaourt, fruit Samedi 19 février :

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85,3, pas mal, mais je n’oublie pas que je devrais être demain, 20 février, à 85 ! Dimanche 20 février :

C’est raté ! 85,5 ! Je m’éloigne de nouveau de l’objectif… Et pourtant, je n’ai pas fait d’écart hier. Je ne comprends pas… Bon, on verra demain ! En attendant, restons positif : Le Dr B. m’avait demandé de maigrir de 8 à 10 kg avant le mois d’avril ; j’ai perdu plus de 8 kg avec plus d’un mois d’avance ! Voilà un objectif atteint ! Il me reste à me concentrer sur mon propre objectif que j’avais voulu plus ambitieux… Je me concentre ! Lundi 21 février : 85,2 ! Pas mal…

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Voilà trois jours que je fais du rase-motte sur la barre des 85 kg et ce matin, enfin, j’ai réussi à passer dessous… Enfin ! Ceci dit, quand je regarde le graphique, je suis plutôt satisfait : La progression est finalement, malgré les coups de yoyo, plutôt régulière : Il m’arrive de me désespérer au quotidien, mais heureusement, grâce au graphique, je peux avoir une vue d’ensemble beaucoup plus réconfortante. Et si l’objectif des 84 me parait difficile à atteindre d’ici la fin du mois, je peux m’autoriser à penser que c’est à cause de ce mois de février qui ne compte que 28 jours ; et après tout, puisque j’ai quand même bien « travaillé », je m’autorise deux ou trois jours de plus pour l’atteindre… Mais je vais quand même essayer de profiter du week-end pour faire un « gros coup ». Lundi 28 février : Jusqu’à maintenant, j’ai maigri plutôt tranquillement, en respectant les consigne du Dr F. mais sans faire preuve d’une extrême rigueur : J’ai continué de mettre beurre et confiture sur ma tartine matinale (en étalant beaucoup), j’ai continué de boire du vin en mangeant (raisonnablement) et je ne me suis pas passé de cafés-machine au bureau (avec un peu de sucre…) ; le « gros coup » que j’ai fait ce week-end consistait simplement à appliquer cette rigueur : Pas de confiture, pas d’alcool, très peu de sucre et toujours manger en quantités raisonnables et m’arrêter dès que je n’ai plus faim.

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Pourtant le résultat n’est pas à la hauteur de mon fol espoir : 84,5 ! 500 grammes de trop ! Néanmoins, si je regarde le graphique, je voie bien qu’il a une allure très « plongeante » ; et peut-être aussi que mon corps a besoin d’un peu plus de temps. Je me suis accordé deux jours de plus : Ils ne seront pas inutiles et je continue mon « gros coup ». Et je n’oublie pas non plus, même si je suis de plus en plus impatient, que mon objectif initial prévoyait quatre mois ; je n’en suis qu’à deux mois et demi ! Mardi 29 février (1er mars) :

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84,4 ! Ca continue de descendre mais pas autant que je le voudrais ; mais ne suis-je pas un peu trop ambitieux ? J’ai encore plus d’un mois devant moi et je voudrais absolument « en finir » avant la fin de ce mois de février « rallongé » par mes soins. En fait, je sens bien que mon corps peine (J’ai eu un étourdissement hier, pour la première fois), qu’il a besoin d’un peu de temps et qu’il a son rythme propre que je me dois de respecter. Je vais donner du temps à mon corps ! Mercredi 2 mars : Et donc, pour commencer, j’arrête de bidouiller ce pauvre mois de février et je mets en place dès maintenant le graphique du mois de mars

C’est confirmé : Mon corps a besoin d’un peu de temps et il me prépare un palier autour des 84,5 (Alors que je n’ai rien modifié à mon régime « strict ») OK, j’en prends acte ! Et, pour me soutenir le moral, je me souviens de l’époque, déjà lointaine, où je stagnais autour des 87 kg et où j’avais l’impression que je ne pourrais jamais faire mieux ; aujourd’hui, je suis trois kilos en-dessous et cela me parait tout à fait naturel… En clair, j’évite de m’impatienter, je laisse faire mon corps (cette merveilleuse machine) et je suis sûr que dans quinze jours, je ne me souviendrai même plus des difficultés que j’ai eues à passer cette barre des 84.

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Ne pas forcer la Nature ! Jeudi 3 mars :

Je reste sur le palier… Patience ! A part ça, comme je « perds » de plus en plus mes pantalons, mon épouse a ressorti les ceintures que je mettais il y a au moins vingt ans, peut-être plus ; et depuis hier, je porte une de ces ceintures beaucoup plus courtes que les récentes. Pour fêter ça, mes doigts aussi ayant rétréci, j’ai également remis mon alliance. Ah, ça fait du bien de se sentir rajeunir… Vendredi 4 mars :

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Je maigris !... Doucement, naturellement, au rythme accepté par mon corps… Je ne suis plus qu’à 300 grammes de l’objectif. Samedi 5 mars :

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Victoire !

L’objectif qui m’avait été fixé par le Dr B. de perdre 8 à 10 kg en quatre mois est atteint avec un mois d’avance ! Surtout, j’ai atteint l’objectif que Je m’étais fixé ! Autrefois, j’aurais dit aussitôt : « Ca s’arrose ! » et j’aurais immédiatement joint le geste à la parole ; aujourd’hui, je n’en ressens pas le besoin car que vaut un petit verre à côté de la satisfaction d’avoir atteint son objectif, d’avoir l’impression d’être maître de son corps et maître de son destin ?

Victoire !

Je savoure……………………………………. Huuuum !...

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En résumé :

1. Prendre La décision ! 2. Eventuellement, faire connaître cette décision autour de vous : Dans

notre monde où l’information est traitée de façon très négative, bizarrement, le régime amaigrissant est plutôt bien perçu ; « les autres » pourront vous soutenir…

3. Déterminer l’objectif (qui doit être raisonnablement ambitieux, sans être

trop difficile à atteindre) en n’oubliant pas qu’un voyage de 1000 km commence par un simple pas, autrement dit, garder en tête la vision de l’objectif final (visualiser la réussite comme le font les skieurs avant de s’élancer) en se concentrant chaque jour sur l’objectif quotidien.

4. Mettre en place les outils de suivi de la réalisation progressive de

l’objectif (Dans notre cas, la balance et les graphiques) pour pouvoir, très rapidement, corriger la trajectoire en cas de nécessité (Plus on tarde à corriger la trajectoire, plus cela est difficile)

5. Si la définition du bonheur est bien « la réalisation progressive d’objectifs

valables et prédéterminés », savourer au quotidien le bonheur d’être maître de son corps, de ses émotions et, peut-être, de son destin !

A tout de suite sur mon blog : svelte-attitude

http://www.svelte-attitude.blogspot.com/

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Tous droits réservés 2011 J.-Cl. Gouigoux ... · « On est foutu, on mange top… On est foutu, on mange top… » disait le poète dont la chanson résonne ... Ca ne devrait pas