Tout l'Ufc / hs n°16 - special IUT

L E M A G A Z I N E D E L ’ U N I V E R S I T É D E F R A N C H E - C O M T É

4O ans d’ouverturede Belfort-Montbéliard

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Directeurs de la publication : Claude Condé, Président de l’UniversitéPhilippe Pracht, Directeur de l’IUT de Belfort-MontbéliardVice-Président chargé de la communication : Daniel SechterDirectrice de la Communication :Maryse GranerRédaction :Delphine GossetTél. 03 81 66 58 87

Photographies :Georges PannettonTél. 03 81 66 58 95Conception graphique :Noir sur Blanc / JM MoureyImpression : Imprimerie Simon (8 000 ex.) ISSN 1166 7672Diffusion :Olivia Cœurdevey Tél. 03 81 66 58 86

Tout l'Ufc - Hors série N°16Direction de la Communication Université de Franche-Comté1 rue Goudimel 25030 Besançon [email protected] http://www.univ-fcomte.fr/

Numéro réalisé en partenariat

avec l’IUT de Belfort-Montbéliard

Sommairepage 3 Administration

page 4 Formation

page 13 Recherche

page 14 Partenariats

page 16 Développement durable

page 17 International

page 18 Vie étudiante

page 19 Sport

Eloge de la diversité universitaireLa loi Edgar Faure crée en 1968 l’Université de Franche-Comté en réunissantles facultés de lettres, médecine, droit, sciences et les Instituts Universitairesde Technologie. Les IUT avaient été créés deux ans auparavant dans le cadredu plan Fouchet. En 68, ils intègrent l’Université avec un régime spécial (dit‘article 33’) qui préserve un certain nombre de prérogatives pour le directeurde l’institut et une définition nationale des programmes des DiplômesUniversitaires de Technologies. C’est bien à cette date 1968 qu’il faut référerla naissance de l’Université moderne, la loi Savary de 1984 ne viendra un peuplus tard que conforter les statuts du nouvel ensemble. Dès l’origine donc l’Université française contemporaine est constituée d’institutsou de facultés réunis par la volonté politique mais conservant composantepar composante des prérogatives particulières qui font de l’Université françaiseune Université dont l’hétérogénéité des composantes est le caractère dominant.

Les 40 ans de notre IUT-BM sont l’occasion de tenter un bilan. Les textes quisuivent dans ce numéro spécial de tout l’Ufc illustrent la réussite exemplairedes instituts universitaires de technologie et singulièrement de celui deBelfort-Montbéliard. Composantes de l’université, c’est à ce titre qu’ilspeuvent délivrer des licences professionnelles, les IUT sont les plus en pointedes formations universitaires en termes de professionnalisation de niveau IIIet II et de proximité avec le milieu économique. En portant des formationstechnologiques centrées sur une approche métiers, en liens très forts avecles milieux professionnels, les IUT redynamisent l’efficacité de l’ascenseursocial. La pluridisciplinarité, le cadrage national du diplôme DUT, la pédagogiespécifique développée et la mixité des statuts (enseignants-chercheurs,enseignants, intervenants de la profession) de chaque équipe de formationconstituent ses autres atouts fondamentaux qui expliquent la réussite de nos IUT.

La preuve est faite du succès de l’originalité de l’approche IUT. Ce constat enentraîne un autre en terme de politique universitaire. A spécificité de contenuet de pratique doivent correspondre des moyens spécifiques. L’Université deFranche-Comté, fière de la réussite des étudiants de ses IUT prépare desContrats d’Objectifs et de Moyens qui garantiront aux IUT des dotations suf-fisantes et un appui aux nouvelles formations pour continuer l’œuvre sociale,économique que depuis 40 ans ils conduisent avec succès.

Claude CondéPrésident de l’Université de Franche-Comté

édito

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L'équipe administrative fournit au quotidien un service de qualité auxétudiants, enseignants et responsables de formation. “La création de

nouveaux diplômes à la rentrée 2008 a nécessité un important travail

d'organisation et d'information. Celui-ci a porté ses fruits puisque les

effectifs sont à la hauteur des objectifs que nous nous étions fixés” souligneMaud Maillard, responsable administratif de l'IUT. Son équipeaccompagne les initiatives étudiantes en intervenant sur les partieslogistiques et financières de leurs projets. ”L'IUT a aidé des étudiants

à partir équiper en matériel informatique un centre d'éducation au

Cameroun” raconte-t-elle. L'administration œuvre aussi pour leurinsertion professionnelle en publiant très régulièrement des offres destage et d'emploi sur le site internet de l'établissement. “Nous cherchons

à valoriser l'IUT à travers des outils de communication rénovés comme

la lettre d’information électronique que nous diffusons chaque mois

aux personnels, aux étudiants et à nos partenaires” ajoute Maud Maillard.Le pôle administratif central de l’IUT regroupe le directeur, le responsableadministratif et financier, le responsable projets-communication et leresponsable des services généraux. D'autres agents sont répartisdans différents services : trois à la scolarité, deux à la gestion financière,deux aux ressources humaines, un au secrétariat, un aux applicationsinformatiques, deux à la reprographie et un à l'accueil.

L'équipe administrative

Contact : Maud Maillard - responsable administratif

Tél. 03 84 58 77 [email protected]

L'équipe administrative de l'IUT de Belfort-Montbéliard. De gauche à droite, en

haut : Jean-Charles Wieder (reprographie), Chantal Brignon (traitements, GRH

IATOS), Martine Canovas (secrétariat de direction, GRH enseignants), Nicolas

Toussaint (accueil), Danielle Blanco (scolarité), Virginie Perrot (comptabilité),

Fabien Donolo (applications informatiques). En bas : Martine Bailleul (responsable

projets-communication), Elisabeth Boucon (reprographie), Sylvie Altmayer

(comptabilité), Julie Invernizzi (assistante de direction), Sylviane Osmont (scola-

rité-vie étudiante), Maud Maillard (responsable administratif et financier),

Frédérique Petithory (responsable des services généraux), Christelle Reina

(infographiste-communication).

Marcelle Faudot est adjoint technique de recherche et de formation.

Elle s'occupe de l'entretien des locaux. Elle est aussi, de l'avis du directeur,

l'un des piliers du département GEII. “Avec mon

travail je suis toujours au milieu des étudiants.

Ils me connaissent et je leur rends divers services.

C'est souvent moi qui vais signaler à l'équipe

pédagogique quand l'un d'eux ne va pas bien.

En contrepartie, je n'ai jamais un gobelet qui traîne.”

Depuis sa création en1968, l'IUT deBelfort-Montbéliard adoté près de 15 000jeunes de solides

connaissances théoriques doublées d'une formationprofessionnelle efficace. Au cours des quarante der-nières années, il a réagi à l'évolution des conditionssocio-économiques en adaptant régulièrement sonoffre de formations aux besoins des étudiants et auxattentes des entreprises, comme à celles de ses parte-naires institutionnels. Avec l'ouverture, cette année,d'un département Génie civil et de nombreuseslicences professionnelles, il propose désormais 24diplômes dans divers domaines des services ou del'industrie. Une part importante de l'enseignement est consacréeaux projets tutorés dont le caractère concret et transversalmaintient l'intérêt des étudiants par la mise en applicationdes connaissances théoriques acquises. La formationpratique dispensée à l'IUT, tout comme les stages,constituent une bonne préparation à l'entrée dans la vieactive. Plus de 80 % des étudiants désireux de s'insérerprofessionnellement trouvent du travail moins de quatremois après l'obtention de leur DUT. Cependant, ces diplômes professionnalisants peuventaussi être conçus comme un palier solide vers des étudesplus longues. Les trois quart des étudiants en DUTpoursuivent en effet leur cursus. Pour des jeunes issusde milieux modestes, les études à l'IUT sont l'occasionde se construire une ambition. Notre établissementjoue un rôle important dans la démocratisation del'enseignement supérieur dans le Nord Franche-Comtéqui compte de nombreux boursiers et nous sommesfiers de les aider à réussir. La variété des formations proposées à l'IUT attire unpublic diversifié. La vie étudiante y est dynamique,riche en rencontres. C'est un lieu où on acquiert plusque des savoirs et des savoir-faire.

Tout cela a été rendu possible grâce aux enseignants,aux enseignants-chercheurs, aux personnels administratifs,techniques, ouvriers et de service ainsi qu'à nos partenairesextérieurs. Grâce à leurs efforts conjugués, l’IUT deBelfort-Montbéliard a augmenté de façon importanteses effectifs au cours des deux dernières années. Nousentendons poursuivre ce développement quantitatif etqualitatif dans les années à venir.

Philippe PrachtDirecteur de l'IUT de Belfort-Montbéliard

Tél. 03 84 58 77 01

[email protected]

ADMINISTRATIONtoutl’Ufc

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FORMATIONtoutl’Ufc

Une pédagogie inventive

Xavier Senente, responsable

de la licence professionnelle

Webdesign, explique :

“L'enseignement basé

sur des projets permet

aux étudiants d'aboutir

à des réalisations concrètes

qui leur servent ensuite de carte

de visite quand ils recherchent

du travail ou un stage.”

Ce vélo conçu par un groupe

d'étudiants du DUT Génie

mécanique et productique (GMP)est utilisé par une famille

qui peut ainsi transporter

sa fille handicapée.

A l'occasion des 40 ans de l'IUT,

les étudiants du département Services et réseau

de communication (SRC) ont réalisé un lipdub.

Ce clip de 3 minutes tourné en un seul plan séquence

présente l'IUT de manière décalée.

Il a battu des records de participation :

400 étudiants y apparaissent.

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A l'IUT, des projets individuels et collectifs serventde support à l'enseignement des différentesmatières. Une pédagogie pratique et concrète,souvent appréciée par les étudiants.

La liste des exemples est longue et hétéroclite. Un grouped'étudiants en Génie thermique et énergie (GTE) a conçuun mini-musée en recueillant du matériel auprès d'industrielset en rédigeant les fiches pédagogiques correspondantes.Un autre, en Services et réseau de communication (SRC), éditeun journal baptisé “FRIGO”. En Génie civil, les étudiants onttravaillé à l'aménagement de leur propre salle d'informatique.D'autres encore, en Génie mécanique et productique (GMP),participent au marathon Shell en fabriquant un véhiculecapable de parcourir la plus grande distance possible avec unminimum de carburant. Les étudiants ont l'occasion de travailler sur des sujets proposéspar des associations, des entreprises ou des collectivités.Ils sont alors amenés à respecter un cahier des charges et àgérer les contacts avec les commanditaires. Ils conçoivent lesite web d'un festival ou d'une petite commune (en SRC),améliorent l'ergonomie de la scie portative d'un charpentier(en GMP) ou rassemblent un panel de volontaires pour dessondages dans l'aire urbaine de Belfort-Montbéliard enGestion administrative et commerciale (GACO).

Parfois, les projets vont au delà de la discipline étudiée etprennent une dimension sociale ou humanitaire. Des étudiantsen GTE conçoivent des panneaux solaires thermiques moinscoûteux pour une association de réinsertion sociale. En GMP,on aménage un pédalo pour qu'une personne handicapée puisses'y installer en fauteuil roulant. En carrières sociales, on partvolontiers à l'étranger pour des projets à vocation humanitaire.Beaucoup d'étudiants de l'IUT de Belfort-Montbéliard participentau 4L Trophy. Ils remettent en état des Renault 4L pour partirdistribuer des fournitures scolaires dans des écoles du désertMarocain. Tandis que les étudiants en GMP s'attachent plutôtà la rénovation et à la préparation des véhicules, ceux du DUTGACO et de la licence professionnelle Marketing et commu-

nication des organisations du sport, de l'événementiel et des

loisirs (MOSEL) travaillent sur le financement du voyage et lesrelations avec les écoles locales.

Des projets concrets

Maxime Mammou,

chef du département GMP

déclare : “Nous privilégions

les sujets proposés par

des entreprises. Ces projets

permettent aux étudiants

de nouer des contacts

dans le monde industriel

et de faire connaître le DUT.”

5U N I V E R S I T É D E F R A N C H E - C O M T É

Pour une mise en application ludique des cours, des étudiantsgèrent des restaurants virtuels et des enseignants se transformenten commissaire priseur ou en huissier de justice. Le département Gestion administrative et commerciale (GACO)s'anime pendant une semaine autour d'un jeu de simulation degestion d'entreprise. Des équipes étudiantes s'affrontent sur unmarché comme celui de la restauration sur les villes de Belfortet Montbéliard. Chacune fait des choix pour son entreprise entermes de prix, d'investissement, de gestion, avant de défendrele bilan de cinq années fictives devant une assemblée d'actionnaires.La concurrence aidant, chaque décision influence l'ensembledu marché et les étudiants peuvent apprécier immédiatementles conséquences de leurs choix. “L'objectif est de leur apprendre

à travailler ensemble, dans un cadre contraint, avec des objectifs

à atteindre” raconte David Markezic, chef du département GACO. Il précise : “La préparation représente beaucoup de travail, mais

les étudiants se prennent au jeu et une vraie dynamique se crée”.Les études de cas sont une autre formule pédagogique pourtester les acquis théoriques. Chaque année, une entrepriserégionale fournit un ensemble de documents réels que les étudiantsanalysent en groupe. Ils rencontrent le chef d'entreprise quileur expose ses problématiques de gestion et vont visiter seslocaux. Ils ont accès à des personnes ressources : enseignants,consultants, juristes. Ils doivent ensuite présenter une liste depréconisations pour l'entreprise dans différents domainescomme le marketing, la logistique ou les finances.


Des simulations

Le département Gestion administrative et commerciale

(GACO) table sur la découverte culturelle pour sesétudiants.

Cela commence par deux journées de visite du patrimoinebelfortain et montbéliardais. Les étudiants peuvent aussi jouerles reporters en assistant gratuitement à des spectacles de lascène nationale de l'Allan à Montbéliard pour en faire la critique1. Les enseignants qui le souhaitent disposent de quelquesheures pour surprendre leurs élèves avec une activité de leurchoix. Spéléologie, sculpture, rencontre avec des artistes...tout est prétexte à se découvrir soi-même. Avec ce moduleoptionnel intitulé “développement personnel”, on aborde lagestion administrative et commerciale sous un autre angle. Ils’agit par exemple de produire des textes poétiques à partirdu vocabulaire comptable et marchand, sous la houlette d'unauteur venu animer des ateliers d'écriture, ou encore de travailleravec une chorégraphe pour comprendre comment les messagessont véhiculés par le geste et la posture. Lors de joutes oratoires,les étudiants improvisent devant un public et cherchent àconvaincre un jury de leurs qualités d'expression. Autantd'approches originales qui visent à maintenir leur intérêt et àleur ouvrir l'esprit.

L'ouverture culturelle

Contact : David MarkezicChef du département GACOTél. 03 81 99 46 [email protected]

1 Dans le cadre d'un partenariat, deux places sont offertes à des étudiants pourchacun des spectacles.

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Les technologies de l'information et de la com-munication (TIC) peuvent servir des actionscommerciales. Les grandes entreprises les utili-sent déjà pour fidéliser leurs clients. Les étudiants en licence professionnelleCommerce, spécialité Les TIC appliquées au

marketing et au commerce (TIC@MaCo) sontformés pour développer ces services dans depetites et moyennes entreprises.Ils apprennent à utiliser quatre logiciels spécialisésde gestion de données commerciales. Le logicielde géomarketing rassemble des informationsindividuelles et géographiques sur la clientèle.Celui de quickbusiness produit des indicateurset des tableaux de bord destinés au pilotaged'actions commerciales. Le progiciel de gestionintégré (Enterprise ressource planning) permetde gérer sur internet la vente, la distribution etl'approvisionnement dans les meilleurs délais.Enfin, un programme de veille commercialefournit des données sur le positionnement desentreprises concurrentes sur le marché.

Les étudiants suivent également des cours surl'innovation, l'économie, la qualité, la gestiondes relations client ou encore la sociologie desTIC. Un module intitulé Projet personnel et

professionnel leur fait découvrir les secteursd'activité dans lesquels ils travailleront plus tard :banque, immobilier, assurance, grande distribution,etc. Les stages sont pour eux l'occasion d'apporterune compétence nouvelle au sein d'une entreprise. Il peut s'agir de mettre en place une campagnede prospection par le biais de la téléphoniemobile, par exemple. Cette formation fait l'objet d'un partenariat avecle Lycée Condorcet et l'Ecole supérieure destechnologies et des affaires (ESTA) de Belfort.Elle est soutenue par la chambre des métiers etde l'artisanat. Elle s'adresse à tous les candidatsde niveau bac + 2 qui se montrent motivés etprésentent un projet professionnel cohérent,quelle que soit leur spécialité d'origine.

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De nouvelles licences professio


Pourquoi ouvrir des licences professionnelles ?

Marketing et technologies de l'information

L'IUT de Belfort-Montbéliard propose, en plus des 11 Diplômes universitaires de technologie (DUT), 13 licences professionnelles.

Contact : Vincent CholletResponsable de la licence professionnelle Gestion de la production industrielle, spécialité Capteurs, instrumentation et métrologie (CIM)Tél. 03 81 99 46 [email protected]

Contact : Alphonse Mboukou

Responsable de la licence professionnelle Commerce, spécialité Les TIC appliquées au marketing et au commerce (TIC@MaCo).

Tel. 03 84 58 18 [email protected]

La licence professionnelle CIM

fait intervenir beaucoup de professionnels

extérieurs. Ici, Jose Albuquerque, ingénieur

commercial chez National instruments,

lors d'une conférence devant les étudiants.

“Le marketing des services

diffère de la vente

d'objets tangibles.

Les étudiants formés

en techniques

de commercialisation

découvrent une toute

autre approche”

fait remarquer

Alphonse Mboukou,

responsable

de la licence pro

TIC@MaCo

Réponse de Vincent Chollet, responsable de la licence professionnelle Gestion de la production

industrielle, spécialité Capteurs, instrumentation et métrologie (CIM) :“Depuis longtemps, l'IUT travaille en collaboration avec les entreprises. Celles-ci sont en train de

revoir leur conception du métier de technicien supérieur. L'industrie emploie de plus en plus de

personnes de niveau bac + 3 pour assurer ces fonctions. C'est pourquoi nous avons créé la licence

professionnelle CIM. Elle forme des techniciens ou des cadres capables de concevoir et de déve-

lopper rapidement des solutions de mesure dans différents secteurs industriels. Nous cherchons

également à amener aux métiers de la mesure des jeunes qui ont étudié une spécialité différente et

qui ne sont pas issus de l'Université : les titulaires d'un BTS par exemple.”


La nouvelle licence professionnelle Intervention sociale, spécialité Famille,

vieillissement et problématiques integénérationnelles (FVPI) propose un point devue nouveau sur les personnes âgées et sur les rôles parentaux.

Aujourd'hui, le vieillissement n'est plus synonyme dedépendance. Beaucoup de personnes retraitées sont enpleine possession de leurs moyens et manifestent l'envie de serendre utile. En licence professionnelle FVPI, on invente denouvelles formes d'activité pour répondre à ces besoins. Enorganisant chaque année une cinquantaine de projetsd'animations, les étudiants créent des situations propices auxrencontres entre différentes générations. Avec des idéescomme l'organisation de concours de jeux vidéos sur consoleWii dans une maison de retraite, on est loin des clichés. “Grâce à

ces expériences, les étudiants modifient leur façon de voir les

personnes âgées et s'intéressent à leurs connaissances et à leurs

compétences. A tel point que, parfois, des liens durables se

créent”, remarque Olivier Prévôt, responsable de la licenceprofessionnelle FVPI. En collaboration avec un enseignant en arts plastiques et unpeintre, un groupe d'étudiants a réalisé une fresque dans unemaison de retraite du Territoire de Belfort. Ces tableaux, élaborésà partir des récits de vie des pensionnaires, sont destinés àraviver la mémoire de personnes atteintes de la maladied'Alzheimer. ”Un tel travail implique une bonne connaissance

de la perte d'autonomie et du grand vieillissement. Nous

abordons ces problématiques dans nos enseignements de

façon à ce que nos étudiants sachent ce dont sont ou ne sont

plus capables les personnes auxquelles ils ont affaire” préciseOlivier Prévôt.Les étudiants en licence professionnelle FVPI apprennent aussià accompagner les parents dans leur rôle éducatif. Ils deviennentdes interlocuteurs pour tous ceux qui, un jour ou l'autre,rencontrent des problèmes avec leurs enfants. Leur rôle ne selimite pas aux familles en grande difficulté sociale. “La famille

a fortement évolué au cours des 20 dernières années et les

parents sont parfois démunis.

Ils ont besoin de repères, de réponses à leurs questions”souligne Olivier Prévôt. Si le métier n'est pas encore clairementdéfini, ces fonctions de médiation commencent à existerdans diverses structures comme les caisses d'allocationsfamiliales, les lieux d'accueil de la petite enfance, les centressocioculturels ou les secteurs famille des conseils généraux.L'IUT de Belfort-Montbéliard fait un pari sur l'avenir en formantdes spécialistes capables de répondre à ces besoins desociété.

nnelles

Découvrir les personnes âgées

Contact : Olivier Prévôt


Olivier Prévôt, responsable de la licence professionnelleIntervention sociale, spécialitéFamille, vieillissement et problématiques integénérationnelles (FVPI)déclare :“La formation universitaire doit répondre aux besoins professionnels immédiats mais aussi doter les étudiants de facultés de réflexion et de projection.Ainsi, ils auront la capacité d'adaptation nécessaire pour garantir leur avenir dans le secteur de l'interventionsociale où les emplois évoluent en permanence.”

Les interactions entre générations sont au coeur

de la nouvelle formation proposée par le département Carrières sociales.

La licence professionnelle FVPIest unique en France. Ellefonctionne en alternance. Lescandidats sont issus de forma-tions diverses : des DUT, maisaussi des deuxièmes annéesde licences en scienceshumaines et sociales, des BTSet certains brevets d'état.Certains travaillent déjà dansle secteur de l'interventionsociale et viennent y chercherun complément de formation,notamment par le biais descontrats de professionnalisation.

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Amina Dekkiche

Aurianne Gionta

Contact : Jérémie Trombik

Chef de département Génie civilTél. 03 84 58 77 88

[email protected]

Jérémie Trombik, chef du département Génie civil, affirme :

“Le génie civil va continuer à se développer. Ce secteur

est peu touché par les délocalisations

et de nombreux départs en retraite sont prévus.

Même si le rythme des constructions neuves ralentit,

d'autres domaines d'activité comme celui de la réhabilitation

et celui des construction bioclimatiques se développent.

Nous travaillons d'ailleurs sur un projet de licence

professionnelle, pour répondre aux demandes des professionnels et de la Région Franche-Comté.”

Plus de filles dans le bâtimentAurianne Gionta et Amina Dekkicheont choisi le DUT Génie civil quiaccueille cette année sa première pro-motion à l'IUT de Belfort-Montbéliard.De plus en plus de filles s'orientent versce secteur professionnel. Aurianne Gionta s'intéresse plutôt aux bâtiments.Elle explique : “J'ai toujours aimé le dessin.

C'est en troisième, au collège, que j'ai commencé

à m'intéresser à la construction et à l'architecture.”Amina Dekkiche préfère les travaux publics :“Pendant mes vacances en Algérie, j'ai vu à quel

point la construction de routes, de ponts ou de

tunnels pouvait améliorer le cadre de vie”raconte-t-elle. Le DUT propose d'ailleurs uneorientation au quatrième semestre vers l'un oul'autre de ces deux secteurs.Elles ont parfois rencontré des réactions desurprise quand elles ont annoncé leur choixd'études.” Certains pensent que ce n'est pas un

métier de fille. Ils ne connaissent pas bien les

professions du génie civil” déclare AurianneGionta. En effet, la gamme des possibilités estvaste, selon que l'on travaille en amont desprojets de construction, pendant la phase deréalisation des travaux ou après, pour ducontrôle. On peut devenir chef de chantier,géomètre, travailler en bureau d'études, fairede l'économie de la construction... “Chaque

femme, suivant son caractère et ses centres

d'intérêt, peut y trouver son compte” déclarePatrick Robert, directeur du centre de Belfortde l'entreprise Colas Est, qui parraine la promotion.Il ajoute : “Dans le génie civil, les femmes ne se

cantonnent plus aux fonctions administratives.

Elles occupent toutes sortes de postes, à tous

les niveaux de qualifications. Il y a des conductrices

d'engins, des maçonnes... Les machines sont

devenues plus ergonomiques et le travail

demande moins de force physique”.Avec un DUT Génie civil, on peut trouver unposte d'assistant chef de chantier, par exemple,et devenir ensuite chef de chantier. AminaDekkiche envisage plutôt de poursuivre sesétudes. “J'ai choisi le DUT parce qu'il donne en

deux ans une qualification professionnelle tout

en laissant la possibilité de poursuivre des études”précise-t-elle. Beaucoup d'étudiants en DUTGénie civil s'inscrivent ensuite en licenceprofessionnelle, en école d'ingénieur ou enécole d'architecture.

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L'apprentissageL'IUT de Belfort-Montbéliard compte à lui seul un tiers des apprentis inscrits à l'Université de Franche-Comté.

En 2003, deux DUT : Gestion administrative

et commerciale (GACO) et Réseaux et télé-

communications (R&T) ont été ouverts àl'apprentissage. Depuis la rentrée 2008,deux licences professionnelles le sontégalement : Gestion de la production

industrielle, spécialité Capteurs, instru-

mentation et métrologie (CIM) et Electricité,

électronique, spécialité Véhicules : électro-

nique et gestion des automatismes (VEGA).L'IUT cherche à développer cette formuled'enseignement qui consiste à se formeralternativement à l'université et en entreprisepour apprendre un métier.L'apprentissage est une solution pourobtenir simultanément de l'expérience etune qualification professionnelle.“Certains étudiants se sentent mal à l'aise

dans les cursus classiques et se révèlent

sur le terrain. Ce sont les aspects pratiques

de la formation qui les intéressent” remarqueJean-Michel Bouillet, responsable del'alternance au département Réseaux ettélécommunications. Certains bachelierss'orientent d'emblée vers l'apprentissage,avec des demandes ciblées correspondantà des projets professionnels précis.Ce système convient également à desjeunes qui ont fait des essais d'orientationinfructueux et qui cherchent à se formerdans un cadre moins scolaire. ”Malheureusement, comme ils sont souvent

sortis du circuit universitaire, il nous est

difficile de les informer sur ce que propose

l'IUT” déplore Jean-Michel Bouillet.

Les apprentis bénéficient d'un statut desalarié et touchent un pourcentage dusalaire de base en vigueur dans la profession1.Ce financement facilite leur mobilité. Ilssont plus nombreux que les autres étudiantsà partir se former en entreprise dans uneautre région. Leur insertion dans lemonde du travail est progressive : ilsreviennent régulièrement pour des périodesde cours et ne sont coupés de leur vieétudiante que de façon épisodique.Les enseignants accompagnent les futursapprentis dans leur recherche d'uneentreprise d'accueil. “Nous avons un bon

réseau de contacts dans le monde écono-

mique” affirme Sylvie Courroy, responsablede l'apprentissage au départementGACO. Jean-Michel Bouillet renchérit :“Quand les étudiants choisissent des

entreprises avec lesquelles nous n'avons

pas l'habitude de travailler, nous vérifions

que les conditions nécessaires à un bon

encadrement sont réunies.” Si l'intégration professionnelle desapprentis est bonne, les poursuites d'étudesne sont pas rares. “Dans le DUT R&T, les

étudiants choisissent l'apprentissage pour

travailler immédiatement après l'obtention

de leur DUT, mais plus de la moitié change

d'avis en cours de cursus. Ils continuent

d'ailleurs souvent leurs études en alternance”

explique Jean-Michel Bouillet. 1 Le numéro 141 de tout l'Ufc a consacré un dossier

complet a l'apprentissage.

Sylvie Courroy, responsable de l'apprentissageau département GACO, affirme : “L'apprentissage est devenu un parcours dechoix pour les jeunes qui désirent assurerleur insertion professionnelle par le biaisd'applications variées et enrichissantes. Lespostes proposés peuvent d'ailleurs êtreambitieux. Les apprentis manifestent souventune grande motivation, une grande maturitéet un bon sens des responsabilités”.

Le CFA SUP-FC gère l'ensemble dessections d'apprentissage de l'Universitéde Franche-Comté. http://cfasup-fc.com

Contact : Jean-Michel Bouillet

Responsable de l'alternance au département Réseaux

et télécommunicationsTél. 03 81 99 47 00

[email protected]

Contact : Sylvie Courroy


Avec l'Institut universitaire des métiers, le départementGestion administrative et commerciale (GACO) a déve-loppé une formule originale pour l'apprentissage desmétiers de la restauration, du bâtiment ou de l'industrie.Pendant trois ans, les apprentis travaillent dans unemême entreprise. Ils préparent deux diplômes : d'abordun Brevet d'études professionnelles (BEP) ou unbaccalauréat professionnel, puis le DUT GACO qui leurpermet d'accéder à des fonctions d'encadrement dansce même secteur.

L'institut universitaire des métiers

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“Je suis originaire du Hunan, une province du sud de la Chine.Comme il n'est pas facile pour un étudiant étranger d'entamerdes études supérieures en France, j'ai d'abord suivi deux annéesde préparation linguistique, à Chambéry et à Strasbourg. Je vou-lais intégrer une école de commerce mais de sévères problèmesde santé au moment des sélections m'en ont empêchée. J'aialors envisagé le DUT Gestion des entreprises et des administra-

tions (GEA) à Strasbourg. Les candidats étaient très nombreuxet le jury a privilégié ceux qui parlaient mieux le français quemoi. A Montbéliard, j'ai trouvé une toute autre écoute. Il faut direque l'accueil d'étudiants internationaux est une priorité du départe-ment Gestion administrative et commerciale (GACO) de l'IUT. J'ai fait énormément de progrès en langues grâce à l'attitudedes professeurs et des étudiants. Ils se sont toujours montrésencourageants, patients et compréhensifs. Pourtant, j'étais souventen train de lever la main pour poser des questions ! Même endehors des cours, il y avait un vrai échange entre enseignants etétudiants. J'ai acquis à l'IUT des bases qui m'ont donné confiance en moipour continuer mes études. J'ai d'abord fait une année àl'Institut d'administration des entreprises (IAE) de Lyon, puis jesuis partie à Paris Panthéon-Assas pour une première année demaster Monnaie, banque et finance. Je termine actuellement monmaster à l'Institut des hautes études économiques et commer-ciales. J'ai bien aimé le caractère intensif des cours à l'IUT. On yapprend beaucoup de choses. Le DUT GACO est une formationpolyvalente. Cela peut poser problème quand on poursuit desétudes par rapport à des étudiants qui ont suivi un cursus plusspécialisé, mais il est facile de rattraper son retard en travaillantpar soi-même. D'un autre côté, cette polyvalence permet dedécouvrir beaucoup de choses et de réfléchir aux domaines verslesquels on souhaite s'orienter. Me voilà de retour à Montbéliard pour huit mois de stage à lacommunauté d'agglomération du Pays de Montbéliard (CAPM).C'est ici que j'avais fait mon stage de DUT. Ce n'était pas le stageque j'avais prévu au départ : je voulais partir à Londres mais unproblème de visa m'en a empêché. Je ne l'ai pas regretté. Jetravaillais au service enseignement supérieur, sur un sujetrelatif à la coopération avec la Chine. J'avais même été embauchéetrois mois pour achever de traiter ce dossier. Je termineaujourd'hui mon stage au service financier de la CAPM où j'aifait des analyses d'offres bancaires. J'étais contente de revenirici et de revoir des gens que j'ai côtoyé pendant mes années deDUT. Montbéliard est une petite ville mais j'y ai toujours été bienaccueillie et bien entourée.”

Qiong Li a 25 ans. Elle a obtenu son DUT Gestion administrative et commerciale (GACO)

en 2006.

Trois ans après

Qiong Li déclare : “Le DUT GACO convient à des étudiants différents avec des objectifs différents.”


Témoignages d'anciens

15Quinze ans après“Je suis originaire de Franche-Comté. J'ai choisi ce DUT commeplusieurs de mes camarades de terminale F5 à Besançon. Mesraisons étaient plutôt pragmatiques. À l’époque, j'ai préféré l'IUTà la faculté pour m'y sentir moins anonyme et être plus encadré.La proximité géographique a joué aussi.

J'ai d'excellents souvenirs de ces années-là. L'ambiance étaitagréable. J'appréciais plus le versant appliqué de la formation,les travaux pratiques, que certains cours théoriques enamphithéâtre. Quand quelques intervenants extérieurs venaientparler de leur métier, c'était intéressant.

Il y a quinze ans, les domaines dans lesquels je travaille actuel-lement, c'est-à-dire les énergies renouvelables et la maîtrise del'énergie dans le bâtiment, étaient beaucoup moins développés.Ce n'était pas une préoccupation aussi forte qu'actuellementavec le Grenelle de l'environnement. Je ne peux pas dire que j'aiereçu une préparation spécifique au métier que j'exerceaujourd'hui. Mais j'ai acquis à l'IUT une certaine logique deréflexion et la capacité d'adaptation nécessaire pour y parvenir. Je pense que les DUT sont des filières nécessaires. Ces cursuscourts permettent à ceux qui le souhaitent de travailler tout desuite, mais laissent la possibilité pour les autres de rebondir versdes études plus longues. Les stages en entreprise sont trèsformateurs. Ils sont aussi l'occasion de voir si on veut rentrertout de suite dans la vie active. Pour ma part, j'ai préféréenchaîner sur une licence Génie des procédés thermiques àLongwy. A la suite de mon service militaire, j'ai été embauchéen tant que technicien à l'ADEME sur un emploi jeune relatifau développement du solaire thermique en Franche-Comté.Deux ans après, j'étais titularisé.

Grâce à la formation professionnelle continue, j'ai obtenu il y aquatre ans un master de l'école d'ingénieurs de Chambéry sur lavalorisation des énergies renouvelables et des déchets dans laconstruction. Mon travail à l'ADEME a évolué vers du conseil etde la gestion de projets, toujours autour de la question de la maî-trise des énergies. Il s'agit par exemple de projets de constructionde bâtiments à très faible consommation énergétique2. Il m'arrive de revenir à l'Université de Franche-Comté, mais c'estmaintenant en tant que représentant de l'ADEME pour intervenirdans des formations liées à l'environnement.”

Jean-Yves Richard a 35 ans. Il est chargé de mission Énergies renouvelablesà la délégation régionale Franche-Comté de l'ADEME1. Il y a 15 ans, il a obtenu son DUT Génie thermiqueet énergie (GTE) à l'IUT de Belfort.

1 Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.

2 Label énergétique BBC-effinergie.

L'IUT de Belfort-Montbéliard ouvrait déjà la totalitéde ses diplômes à la formation continue. Depuiscette année, il décline également leurs contenussous la forme de 90 formations qualifiantes courtesqui s'adressent aux salariés, aux demandeursd'emplois ou aux entreprises.

Ces sessions de formation permettent d'acquérir, en un à cinqjour, des connaissances et des compétences utiles sur le planprofessionnel. Le catalogue, varié, concerne à la fois les secteurssecondaires et tertiaires. Il s'agit de répondre à la demandecroissante de formation tout au long de la vie. Ces modules peuvent être capitalisés et aboutir à un diplômegrâce à l'obtention cumulée de crédits ECTS1. Ils permettentaussi de compléter une formation dans le cadre d'une validationpartielle des acquis de l'expérience. Ces formations s'intègrentdans divers dispositifs tels que les plans de professionnalisation,le droit individuel à la formation (DIF) ou le congé individuel deformation (CIF). Les demandeurs d'emploi peuvent, sous certainesconditions, bénéficier de financements de la Région Franche-Comté. En plus de ce nouveau catalogue de formations courtes, le serviceformation continue de l'IUT analyse également les demandesspécifiques des entreprises pour construire des contenus deformation sur mesure.

11 diplômes universitaires de technologieSecteur secondaire

• Génie civil (GC)

• Génie électrique et informatique industrielle (GEII)

• Génie mécanique et productique (GMP)

• Génie thermique et énergie (GTE)

• Informatique (Info)

• Mesures physiques (MP)• Réseaux et télécommunications

(R&T)

Secteur tertiaire• Carrières sociales (CS)

• Gestion administrative et commerciale (GACO)

• Services et réseaux de communication (SRC)

• Techniques de commercialisation (Tech. de Co)

Secteur secondaire• Gestion de la production

industrielle, spécialité Capteurs, instrumentation, métrologie (CIM)

• Réseaux et télécommunications, spécialité Chargé d'affaires en réseaux et télécommunications (CART)

• Santé, spécialité Dosimétrie et radioprotection médicales (DORA)

• Énergie et génie climatique, spécialité Energies renouvelables (EnR)

• Gestion de la production industrielle, spécialité Gestion de projets d'innovation (GPI)

• Système informatiques et logiciels, spécialité Administration/maintenance de systèmes d'applications répartis (ASAR)

• Électricité et électronique, spécialité Véhicules : électronique et gestion des automatismes (VEGA)

Secteur tertiaire• Commerce, spécialité Attaché

au développement international des organisations (ADIO)

• Commerce, spécialité Marketing et communication des organisations du sport, de l'évènementiel et des loisirs (MOSEL)

• Commerce, spécialité Les technologiesde l'information et de la communication appliquées au marketing et au commerce (TIC@MaCo)

• Intervention sociale, spécialité Animation sociale et socio-culturelle (ASS)

• Intervention sociale, spécialité Famille, vieillissement et problématiques intergénérationnelles (FVPI)

• Activités et techniques de communication, spécialité Webdesign

13 licences professionnelles


Formation continue

Contacts : Secrétariat formations diplômantesNadine BouvierTél. 03 81 99 46 [email protected]

Secrétariat formations catalogueSylviane OsmontTél. 03 84 58 77 [email protected]

Le service Formation continue de l'IUT de Belfort-Montbéliard,

relais du service central de Formation continue de l'Université,

assure une réponse locale aux demandes des étudiants et des

industriels. Sur chaque site se trouve un correspondant : Didier

Hosate (à gauche) pour Montbéliard et Bharat Gupta pour Belfort.

Nadine Bouvier (à droite) gère la partie administrative des dossiers

et les demandes de validation des acquis de l'expérience.

Diplômes proposés en formation initiale et continue à l'IUT de Belfort-Montbéliard

U N I V E R S I T É D E F R A N C H E - C O M T É12

1 European credits transfer system (Système européen de transfert de crédits)


RECHERCHEtoutl’Ufc

Informatique

Comme dans les autres composantes de l'Université, certains des enseignants de l'IUT de Belfort-Montbéliard sont aussi chercheurs. Ils mènent leurs travaux au sein de deux laboratoires : LIFC 1 et FEMTO-ST 2.

Tous les membres de l'équipeAlgorithmique numérique et distribuée

(AND) du LIFC enseignent au départementinformatique de l'IUT. Ils dispensent aux étudiants une formationgénérale avec des cours sur les systèmesinformatiques et l'architecture des ordinateurs,les bases de l'algorithmique et différentslangages de programmation. Ces chercheurs conçoivent des programmesqui résolvent des problèmes scientifiquesen répartissant les calculs sur plusieursmachines mises en réseau. Ils font en sorteque les algorithmes équilibrent eux-mêmesles charges de travail envoyées aux différentsprocesseurs. Ils peaufinent ces codes pouratteindre une performance optimale. Lesdomaines d'application des algorithmesnumériques distribués sont divers. Ilspeuvent par exemple solutionner desproblèmes en physique ou en médecine. Cette équipe s'intéresse aussi aux réseauxde microcapteurs utilisés pour surveillerdes régions inaccessibles. Les informati-ciens ne travaillent pas sur les aspectstechniques de ces capteurs mais sur lafaçon dont ils traitent et transmettentl'information. Comment, par exemple, lesrépartir pour les faire communiquercompte-tenu de leur faible rayon decouverture ? Comment fusionner lesdonnées qu'ils relayent alors qu'ils ont peude capacité de stockage ?Le chaos numérique est la troisième thé-matique développée au sein de l'équipeAND. Le chaos est très utile en cryptographie,pour dissimuler de l'information, mais trèsdifficile à générer avec des ordinateurs.

EnergieLes chercheurs de FEMTO-ST quienseignent à l'IUT de Belfort-Montbéliardsont des membres du département Energie

et ingénierie des systèmes multiphysiques

(ENISYS).

Leurs travaux s'articulent autour du thèmede l'énergie et relèvent de différentsdomaines : la mécanique des fluides, lathermique ou encore le génie électrique.Ils étudient la conversion et le stockage del'énergie, dans une logique d'optimisation.Les chercheurs d'ENISYS développentles outils de mesure et d'instrumentationindispensables à leurs expériences. Ilsmodélisent des processus physiquescomplexes liés à l'interaction de fluxénergétiques de différentes natures. Ilsconçoivent des systèmes producteursou convertisseurs d'énergie et cherchentà les améliorer ou à les miniaturiser. Ilstravaillent notamment sur l'utilisationdes piles à combustibles. Leurs recherchessur le stockage et la conversion del'énergie électrique ont des applicationsdans les transports. Elles influencent lescontenus de la licence professionnelleElectricité et électronique, spécialitéVéhicules : électronique et gestion des

automatismes (VEGA) et du DUT Génie

électrique et informatique industrielle.

L'une des équipes d'ENISYS s'intéresseà la physique biomédicale et étudie l'impactdes rayonnements ionisants sur diversmatériaux. Ces recherches sont en lienavec les enseignements dispensés dansla licence professionnelle Santé, spécialitéDosimétrie et radioprotection médicales

(DORA).

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Certains enseignants-chercheurs desdépartements Réseaux et Télécommunications

(R&T) et Services et réseaux de commu-

nication (SRC) de l'IUT appartiennent àune autre équipe du LIFC : Optimization,

mobility, networking (OMNI). Leurs travauxsont liés aux réseaux complexes et à lamobilité.Dans un réseau complexe, chaque élémentcommuniquant peut être alternativementémetteur, récepteur ou simplement relaisde l'information. Les informaticiens qui tra-vaillent sur ces architectures dynamiquesles programment de façon à ce que l'infor-mation continue à circuler de façon adé-quate même si l'un des éléments tombe enpanne ou n'est plus disponible. Ce typed'algorithme peut servir à de fairefonctionner des surfaces dites intelligentesqui sont capables de trier des pièces micro-scopiques3. Ces recherches ont aussi desapplications dans la sécurité automobile carelles permettent de faire communiquer desvéhicules entre eux. La transmission d'information devient com-pliquée quand elle fonctionne avec des élé-ments mobiles. Les chercheurs de l'équipeOMNI élaborent des méthodes pour quecette transmission ne soit pas interrompuequand les terminaux sont en mouvement.Ils font aussi en sorte que l'informationenvoyée s'adapte automatiquement auxcapacités du terminal cible qui peut êtreaussi bien un téléphone portable qu'unordinateur. Grâce à ces recherches sur lepositionnement, il est possible de maintenirune transmission continue vers un individuqui circule en intérieur et en extérieur, enfaisant appel tantôt au GPS, tantôt au WiFi. Les informaticiens de l'équipe OMNI utili-sent aussi un type particulier d'algorithmespour des calculs d'optimisation. Ces pro-grammes améliorent l'efficacité de sys-tèmes de déplacements en déterminant letrajet le plus court et le plus rapide pouraller chercher plusieurs passagers à desendroits différents. Ces solutions ont undouble objectif de développement durableet de gain de temps.

13

Contact : Marie-Cécile PeraTél. 03 84 58 36 [email protected]

Contacts : Jacques Bahiresponsable de l'équipe AND du LIFCTél. 03 84 58 77 [email protected]

François SpiesResponsable de l'équipe OMNI du LIFCTél. 03 81 99 47 [email protected]

1 Le Laboratoire d'informatique de l'Université de Franche-Comté (LIFC)

2 Franche-Comté électronique, mécanique, thermique, optique – science et technologie (FEMTO-ST).

3 Ce type d'application est développé dans le cadred'une collaboration avec FEMTO-ST.

Les chercheurs de l'IUTCrédit photo : FEMTO-ST


PARTENARIATStoutl’Ufc

Une ouverture vers les entreprisesL'implication de professionnelsextérieurs dans l'enseignement,les jurys et les instances de décisioncaractérise l'IUT.

Certains représentants d'entreprises sontmêmes invités à parrainer des promotionsde licence professionnelle. FabienneCardot, délégué régional d'EDF1 enFranche-Comté est à la fois vice-pré-sident de l'IUT de Belfort-Montbéliardet marraine de la première promotionde la licence professionnelle Energie et

génie climatique, spécialité Energies

renouvelables. Elle précise : “Soutenir

l'éducation nationale a toujours fait partie

de la politique d'EDF. Notre partenariat

avec l'IUT fonctionne depuis une dizaine

d'années.” Pour Patrick Robert, directeur

du centre de Belfort de l'entrepriseColas Est, parrainer la première promotiondu DUT Génie civil allait de soi. “Je suis

moi-même détenteur d'un DUT Génie

civil et parfaitement convaincu de l'utilité

de ce diplôme. Cela fait plusieurs

années que je souhaitais la création de

la filière Génie civil à Belfort et que nous

travaillions en ce sens avec l'IUT et les

collectivités locales” raconte-t-il. Le parrainage, c'est avant tout desmoyens. Colas Est a équipé les étudiantsavec du matériel de protection individueladapté aux chantiers : casque, baudrieret chaussures de sécurité. EDF a faitdon d'une pile à combustible et prêterégulièrement des maquettes pédago-giques sur les différents modes deproduction d'énergies renouvelables.Les parrains font découvrir leur entreprise

aux étudiants lors de visites. Visites dechantier pour Colas Est, visites de sitesde production électrique ou du réseaude distribution pour EDF. Pour FabienneCardot : “Ces visites sont l'occasion de

montrer aux jeunes à quel point les

métiers techniques peuvent être inté-

ressants et valorisants”. La découvertedu métier s'effectue aussi à travers lesinterventions de professionnels lors decours ou de conférences. Ceux-ci s'im-pliquent même parfois dans l'élaborationdes programmes pédagogiques.Le parrainage se poursuit à la fin de laformation avec l'accueil de plusieursétudiants de l'IUT lors des stages.

1 Electricité de France

Perspectives d'embauche Les formations dispensées à l'IUT sont professionnalisantes.

Plus de 80 % des diplômés de DUT àla recherche d'un emploi le trouvent enmoins de quatre mois. Six mois aprèsl'obtention d'une licence profession-nelle, 79 % des diplômés travaillent1.De l'avis des dirigeants des grandesentreprises avec lesquelles l'IUT colla-bore, les perspectives d'embauchesont présentes malgré un contextesocio-économique difficile. DanielBonnet, président de France-Télécom,affirme : “France Télécom compte 1300

salariés en Franche-Comté. Les nombreux

départs en retraite prévus vont entraîner

une pénurie de talents”. Même chosedans le secteur de l'énergie. FabienneCardot, délégué régional d'EDF enFranche-Comté, annonce : ”EDF va

embaucher plus de 2000 personnes par

an pendant cinq ans. Dans la région, des

investissements importants sont prévus

pour rénover le réseau de distribution.

Certains de ces projets de transformation

sont liés à la construction de la ligne ferroviaire

à grande vitesse”. Elle ajoute : “Les entreprises

françaises ou européennes du secteur de

l'énergie se portent bien et ne sont pas

touchées par la crise. Il y a des possibilités

de carrière, y compris à l'étranger”.

1 Sources : Enquêtes réalisées par l’IUT de Belfort-

Montbéliard auprès des diplômés 2001-2006

Enquête réalisée en 2006 par l’Observatoire de la

Formation et de la Vie Etudiante de l’Université de

Franche-Comté.

Patrick Robert, directeur

du centre de Belfort

de l'entreprise Colas Est

L'IUT de Belfort-Montbéliard collabore avec des entreprises et des collectivités locales.

Les partenaires de l’IUT

Matériel pédagogique fourni par EDF


PARTENARIATStoutl’Ufc

L'IUT acteur de son territoire

Etienne Butzbach, maire deBelfort, est le président du conseilde l'IUT depuis novembre 20071. Il donne son point de vue sur cetétablissement :

“L’IUT de Belfort-Montbéliard célèbre son

quarantième anniversaire. Durant toutes

ces années, la Ville de Belfort a été un par-

tenaire fidèle aux côtés de l’IUT et c’est ce

travail en partenariat qui a notamment

permis à l’établissement de pouvoir

s’adapter et évoluer comme en témoigne

l’ouverture du nouveau Département

Génie Civil.

Nous nous félicitons de disposer, à Belfort,

d’un établissement d’enseignement supé-

rieur de proximité, ouvert sur le monde de

l’entreprise, et proposant, à la fois, une

grande qualité ainsi qu’une importante

diversité de formations aux étudiants, dont

le nombre ne cesse de croître depuis sa

création.

Toutefois, malgré ce bon fonctionnement,

un sentiment d’inquiétude quant à l’avenir

des IUT plane aujourd’hui. Il convient

donc de rester vigilant afin de permettre à

l’IUT de pouvoir conserver toute la spécificité

qui a contribué à la réussite de ce

modèle.”

1 Les maires des villes de Belfort et Montbéliard

exercent alternativement les fonctions de président

du conseil de l'IUT pour des mandats de trois ans.

Fabienne Cardot, délégué régional d'EDF

en Franche-Comté, déclare : “L'entreprise partenaire

doit être un accompagnateur de la vie quotidienne.

Nous développerons le parrainage l'an prochain

en finançant des ordinateurs ou des abonnements

à des revues selon les besoins que les étudiants

exprimeront.”

• DUT GC - Société Colas Belfort avec Patrick Robert• DUT GMP - Entreprise Vistéon Rougegoutte avec Stéphane Jenny

- LISI Automotive à Delle avec Estelle Bernard • DUT GTE - DALKIA SPIE Belfort avec Reynald Ferdinand et Olivier Santoni• DUT INFO - Société RTTB Danjoutin avec Yannick Monnier• DUT Tech de Co - Est Républicain Belfort avec Jean-François Ravey

- Le Pays avec Philippe Nicolas - LCL Belfort avec Nehme Souaid - BNP Belfort avec Sophie Botin

• DUT GACo - Société Générale Montbéliard avec Pierre Receveur • LP DORA - Hôpital de Belfort-Montbéliard - site du Mitan

- service de Radiothérapie-Oncologie avec le Docteur Monnier• LP EnR - EDF Franche-Comté avec Fabienne Cardot • LP GPI - Entreprise Converteam Belfort avec Jean-Luc Habermacher • LP TIC@MaCo - Chambre de Métiers et de l'Artisanat Belfort avec Belinda Wieder

Une promotion – un parrain

Contact : Alain Berthon

Chef du département GEIITél. 03 84 58 77 45

[email protected]

Contact : Mahmoud Mahouast,

Chef du département GTETél. 03 84 58 77 59

[email protected]

DÉVELOPPEMENT DURABLEtoutl’Ufc

L'IUT durableLes équipes pédagogiques de l'IUT de Belfort-Montbéliard développent des modules d'enseignement en lien avec le développement durable au sein de chaque département.

Alain Berthon, chef du département Génie électrique et informatique

industrielle (GEII), déclare : “Les étudiants en GEII apprennent à transformer

et à stocker l'électricité de façon optimale, dans une logique d'économies

d'énergie. Depuis 2005, avec le projet médiateur des technologies hybrides

énergétiques électriques (PROMETHEE), nous avons intégré la réflexion sur

les énergies alternatives de façon interactive dans nos programmes. Des

éoliennes et des panneaux solaires photovoltaïques installés sur le toit du

département GEII de l'IUT nous servent de supports pédagogiques. Les étudiants

réalisent des montages et des maquettes pour mesurer la quantité d'énergie

ainsi produite. Nous avons également conçu un véhicule électrique de type

quad sur lequel les étudiants testent diverses technologies embarquées

comme le multiplexage.”

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Mahmoud Mahouast, chef du département Génie thermique et énergie (GTE),déclare “Le département GTE se préoccupe des énergies renouvelables depuis le

premier choc pétrolier. Nous avons ouvert en 2008 une licence professionnelle

Energies renouvelables qui forme des professionnels capables de conduire des

projets liés à la production, l'utilisation, la maîtrise l'économie et la gestion d'énergies

renouvelables comme le bois, le photovoltaïque, l'eolien, l'hydraulique...)”.

Contact :André Lopes SimoesTél. 06 85 46 65 31 [email protected]

Vélocampushttp://velocampusdulion.free.fr/


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Le vélo est un moyen de transport à la fois écologique etéconomique que l'association Vélocampus du lion chercheà promouvoir.

Elle a mis en place sur le site de l'IUT de Belfort, rue Engel Gros, un systèmede prêt de vélos pour ses adhérents. Ces derniers se voient confier une bicy-clette à l'année. Ces vélos tous chemins (VTC) de qualité sont destinés auxdéplacements liés aux études mais pas seulement. “Nous organisons

des sorties et divers évènements pour faire découvrir le vélo autrement que par

ses côtés pratiques” explique Clément Martinez, président de l'association. Un atelier de maintenance est mis à disposition des adhérents. Un mécanicieny est présent pour dispenser des conseils et apprendre aux utilisateursà réaliser eux-mêmes l'entretien et les réparations des vélos. Les étudiantsqui possèdent déjà leur propre bicyclette peuvent aussi bénéficier de cetatelier et des prix avantageux sur les pièces détachées que l'association anégocié avec un magasin de sport. Les premiers vélos ont pu être achetés grâce à l'aide financière de nombreuxpartenaires : l'IUT de Belfort-Montbéliard, l'Université de Franche-Comté,la ville et la communauté d'agglomération de Belfort, le conseil généraldu territoire de Belfort et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise del'énergie (ADEME). Un vélo a été offert par l'entreprise Décathlon. A Montbéliard, un projet de même nature devrait voir le jour à la rentrée2009 sur le campus des Portes du Jura.

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Depuis quelques années, grâce àl'Association des directeurs d'IUT(ADIUT), l'IUT de Belfort-Montbéliard aaccueilli une vingtaine d'étudiantsétrangers. Ces jeunes venus du Gabon,du Sénégal, de la Thaïlande, duVietnam, du Vénézuela ou encore duMexique ont bénéficié d'un soutien etd'un suivi particulier.

Les étudiants étrangers à l’IUT


Tous les ans, une centaine d'étudiantspart faire son stage de DUT ou delicence professionnelle à l'étranger.

Ce sont surtout ceux des filières tertiaires,cependant, la possibilité existe dans tousles départements de l'IUT de Belfort-Montbéliard. Des enseignants sont dispo-nibles pour informer et aider dans leursdémarches les étudiants intéressés1. Ils restentégalement en contact avec eux pendant leurstage. Pendant un à quatre mois passés dans unpays d'Asie, d'Afrique, d'Amérique oud'Europe, ces stagiaires découvrent uneautre culture et apprennent à s'adapter,parfois au prix de quelques surprises, àdes fonctionnements différents dans lemonde du travail.

C'est aussi l'occasion pour eux de se per-fectionner dans la langue qu'ils ont choisid'étudier : anglais, allemand, espagnol etmême arabe ou chinois grands débutantspour ceux du département Gestion

administrative et commerciale (GACO). Une vingtaine d'étudiants bénéficie chaqueannée d'une autre opportunité offerte parles départements GACO et Techniques de

commercialisation : valider un semestre deformation au Québec.

1 Le programme d'échanges européens ERASMUS

et les bourses Dynastage ou Aquisis offertes par

la Région Franche-Comté peuvent contribuer au

financement du voyage.

De jeunes chinois bien accueillis

Les étudiants de l'IUT s'exportent

Contact : Guillaume JehanninResponsable du DU Langue française et technologieTél. 03 84 58 76 01guillaume.jehannin@ univ-fcomte.fr

Contacts : Sylvie CourroyStages et semestres internationaux GACOTél. 03 81 99 47 [email protected]

Pour les bourses de stage :Sylviane IltisTél. 03 84 58 77 [email protected]

INTERNATIONALtoutl’Ufc

Ce Diplôme universitaire (DU) Langue

française et technologie est ouvert, depuis2008, à tous les étudiants venant d'uneuniversité étrangère partenaire del'Université de Franche-Comté. Pour lemoment, il compte uniquement de jeuneschinois originaires des villes de Qingdaoet Wuhan. Ces 24 étudiants apprennent la languefrançaise tout en préparant leur entréedans un DUT du secteur tertiaire1. Ilssuivent, en français, différents enseigne-ments qui leur font découvrir la culture, lasociété et l'économie françaises. En find'année, ils rejoignent les étudiants depremière année de DUT pour quelquescours en amphithéâtre. Ils s'initient ainsià des disciplines qu'ils étudieront l'annéesuivante tout en s'entraînant à prendredes notes.

Une partie de la formation est assurée endehors des salles de classe. Le vendredi,on emmène ces jeunes étranger visiterdes structures touristiques ou indus-trielles. Tous les prétextes sont bons pourles inciter à interragir, en français, avec d'au-tres personnes. Ils participent aux projetspédagogiques des autres étudiants del'IUT et à leurs activités associatives.Guillaume Jehannin, responsable pédago-gique du DU, précise : ”Comme en Chine

l'enseignement est fortement axé sur la

répétition, nous essayons de leur montrer

des méthodes d'enseignement un peu

moins scolaires”. Le petit groupe d'étudiantsétrangers doit également gérer un projetde manière autonome. Cette année, ils ontorganisé diverses rencontres, notammentdans des lycées, à l'occasion du nouvel anchinois.

Une dizaine d'enseignants de l'IUT estimpliquée dans ce DU. Parmi eux, deuxsont d'origine chinoise et deux ont de bonnesnotions de mandarin. “Même si les cours

se déroulent en français, le fait que nous

puissions échanger quelques mots dans leur

langue maternelle et que nous connaissions

leur culture crée une certaine complicité”raconte Guillaume Jehannin. Soucieuxd'assurer un bon accompagnement, cesenseignants vont jusqu'à aider les nou-veaux-venus dans leurs démarchesadministratives.

Une année de formation préalable à la langue française est proposée aux étudiants étrangers qui entament leurs études à l'IUT de Belfort-Montbéliard.

1 L'IUT accueille également, en plus de ces étudiants

inscrits en DU, près d'une cinquantaine de stagiaires

chinois qui suivent des cours de Français langue

étrangère assurés par le CLA. Ceux-ci sont accueillis

dans les départements Gestion administrative et

commerciale (GACO) et Mesures physiques.

Cré

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VIE ÉTUDIANTEtoutl’Ufc

Quelles sont les actions d'Anim'toi ?YJ : L'association apporte une aide financière aux étudiants qui

veulent partir en stage à l'étranger. Certains sont par exemple allés

au Canada faire du théâtre auprès de personnes handicapées ou

encore de la zoothérapie en maison de retraite. En leur permettant

d'étudier les méthodes utilisées ailleurs dans le domaine de

l'intervention sociale, on favorise l'apparition d'idées nouvelles.

JT : Les stages ont lieu un peu partout, en France ou à l'étranger.

Des étudiantes sont parties deux mois au Cameroun pour un

échange interculturel et professionnel. Elles travaillaient dans un

centre d'animation pour enfants et adolescents.

L'association soutient-elle aussi les projets tutorés qui fontpartie du cursus ?YJ : Oui, nous fournissons un soutien financier à certains de ces

projets : la Nuit du sport par exemple. Les bénéfices tirés des

entrées de cette soirée de rencontres sportives ont été reversés à

une association caritative.

Comment récoltez-vous des fonds?JT : Nous touchons une subvention de la ville de Belfort, que nous

redistribuons. Il y a l'argent des cotisations, et celui que nous

recueillons en organisant des soirées étudiantes et divers évènements.

Que font les lions casqués ?LB : Nous cherchons à dynamiser la section en organisant un

parrainage des nouveaux arrivants, des repas conviviaux, des soirées

étudiantes, un voyage au ski...

SB : Nous avons réussi à obtenir à l'IUT un local que nous allons

équiper avec des postes informatiques pour que les étudiants

aient accès à Internet et aux cours en ligne. Nous avons négocié

auprès d'un fournisseur des prix de gros pour le matériel de dessin.

Nous voulons créer un site web pour y publier des offres de stage

et d'emploi dans le secteur du génie civil.

Comment parvenez-vous à animer une section qui vientd'être créée? LB : Nous travaillons beaucoup avec les autres associations

étudiantes et nous souhaitons développer ces liens. En faisant

appel aux bénévoles de plusieurs associations, on peut organiser

des évènements de grande envergure. Nous allons organiser à la

rentée prochaine un tournoi sportif entre tous les départements

de l'IUT, en espérant que ce challenge sera reconduit chaque

année.

Les lions casqués

Entretien avec deux représentants d'Anim'toi,l'association des étudiants du départementCarrières sociales. Jérome Travers en est le présidentet Yoann Janowicz le chargé de communication.

Les membres de l'association des étudiants en Génie civil se sont baptisés “les lions casqués”.Entretien avec leur président Ludovic Barelli et leur trésorier Simon Bieniek.

Jérome Travers (à gauche) et Yoann Janowicz (à droite)

Contact : Ludovic BarelliAssociation universitaire des Lions casquésTél. 06 69 31 10 [email protected]

Anim'toiQuels sont vos objectifs?YJ : Nous voulons montrer qu'il est relativement facile de mettre

en application ce que nous apprenons en cours. En montant un

projet, on acquiert de l'expérience, des compétences, des

connaissances. On se prépare à la vie professionnelle.

JT : Anim'toi fait aussi du “lobbying masqué”. C'est en allant

dans les maisons de retraite que l'on peut montrer l'utilité de

nos métiers et susciter l'idée d'y créer des postes d'animateurs

socio-culturels.

L'association a t-elle d'autres activités?YJ : Oui. Anim'toi organise des randonnées à pied et à vélo. Nous

avons aussi créé toute une série d'ateliers culturels : cirque, théâtre,

Qi gong, projection de films. Nous éditons également un journal.

Tous les départements de l'IUT de Belfort-Montbéliardont leur association étudiante. Beaucoup d'entre ellesorganisent des soirées et des sorties. Ces structuresassociatives fournissent aussi un support législatif et un soutien financier aux projets étudiants.

Contact : Jérome TraversAnim'toiTél. 06 80 85 74 [email protected]

Les associations

Vente de sandwichs

destinée au financement

d'un projet étudiant.


Un bonus sportA l'IUT de Belfort-Montbéliard, une

option sport intégrée au cursus du DUTpermet d'obtenir une bonification sur la

moyenne générale du semestre.

Les étudiants peuvent choisir une ou deux activités. Pas d'hésitation,que l'on soit sportif débutant ou confirmé, ce sont l'assiduité, lesprogrès et l'investissement sportif, plutôt que la performance, quisont évalués pour l'attribution de ce bonus. Celui-ci peut s'éleverjusqu'à 0,25 points. Ceux qui souhaitent en bénéficier passent un “contrat sport”. Il enexiste quatre types. Le plus fréquemment choisi est le contrat dit“pratiquant”. L'étudiant s'engage simplement à pratiquer réguliè-rement l'activité physique et sportive de son choix et tâche derépondre aux critères d'évaluation. Le contrat “compétition”implique de représenter l'IUT dans les compétitions académiques,régionales et nationales après avoir souscrit une licence à laFédération française du sport universitaire (FFSport U). Ceux quisont motivés pour encadrer une formation sportive passent uncontrat “pratiquant animateur”. Tout étudiant compétent dans unepratique sportive peut ainsi prendre en main un groupe d'étudiants,tout en étant supervisé par un professeur. Un dernier contrat, lecontrat “idée” permet de mener un projet sportif à son terme,par exemple préparer un évènement sportif ponctuel. Les étudiants inscrits en licence professionnelle peuvent égalementpratiquer le sport. Les activités sportives proposées sont variées etfluctuent selon les années en fonction des demandes des étudiants.On en dénombre une vingtaine : sports collectifs (volley, handball,basket, football, foot en salle...), duels (tennis, tennis de table,badminton, judo, karaté, aikido...) ou individuels (natation, muscu-lation, fitness...). Les séances ont lieu tous les soirs de la semaine ou le jeudiaprès-midi, sur le site Engel Gros de l'IUT à Belfort et au gymnasede l'étudiant sur le campus des Portes du Jura à Montbéliard ouencore dans des équipements municipaux avec lesquels l'IUT aétabli une convention.

Contact : à Belfort :

Patrick Bédat Tél. 03 84 58 77 31

[email protected]

Contact : à Montbéliard :Bernard Daguet

Tél. 03 81 99 47 02 / 46 55 [email protected]

Deux enseignants de l'IUT :Bernard Daguet (à gauche)

et Patrick Bédat (à droite) gèrent les équipements

et le planning des activités, respectivement à Montbéliard

et à Belfort. “Le sport est fédérateur à l'IUT

car il facilite les rencontres entre étudiants des différentsdépartements” déclarent-ils.

SPORTtoutl’Ufc

Pour les 40 ans de l'IUT deBelfort-Montbéliard les deuxéquipes de handball masculineet féminine ont remporté unemédaille de bronze au cham-pionnat de France des IUT.


40ans d'IUT

L’Institut universitaire de technologie (IUT) a été créé en juillet 1968 et a accueilli, au cœur du Belfort industriel, ses 111 premiers étudiants à la rentrée suivante.Depuis, douze départements ont progressivement été créés sur deux sites à Belfortet sur un site à Montbéliard.

40 ans d’expérience15 000 diplômés1 730 étudiants (+ 28 % en deux ans)144 enseignants58 personnels ingénieurs, administratifs, techniques, ouvriers et de service

11 DUT et 13 licences professionnelles

L'IUT en chiffres

1968 - Génie mécanique et productique Génie électrique et informatique industrielle (Belfort)

1969 - Informatique (Belfort)

1979 - Génie thermique et énergie (Belfort)

1987 - Qualité, logistique industrielle et organisation (Belfort)initialement Organisation et gestion de la production

1991 - Mesures physiques (Montbéliard)

1993 - Techniques de commercialisation (Belfort)

1994 - Réseaux et télécommunications (Montbéliard)initialement Génie des télécommunications et réseaux

1997 - Services et réseaux de communication(Montbéliard)

2000 - Carrières sociales (Belfort)

2004 - Gestion administrative et commerciale(Montbéliard)

2008 - Génie civil (Belfort)

IUT de Belfort-MontbeliardRue Engel Gros90016 Belfort Cedex Tél. 03 84 58 77 00 [email protected]

www.iut-bm.univ-fcomte.fr

Documents

Tout l'Ufc / hs n°16 - special IUT