63
Traité de nutrition fruitarienne par Yann Fañch Présentation de l'auteur : après un Bac C, pour lequel il étudia la biologie, et une Math Spé P où il a étudié les sciences physiques, la biochimie, la chimie minérale et organique et fabriqué de l'aspirine en laboratoire, il a acquis le diplôme d'une grande école d'ingénieur à Paris, puis travaillé 15 ans comme ingénieur, salarié et consultant indépendant. Tout en restant antivivisectionniste et critique impartial des sciences modernes et anciennes, il étudie la nutrition moderne depuis qu'il est devenu végétarien en mai 1985, végétalien végan en mai 1989, et fruitarien en mai 2002. Il est un des rares experts en nutrition fruitarienne et végétalienne. Ce traité est effectivement le seul traité de nutrition fruitarienne au monde, y compris dans les mondes anglophone et germanophone. Il utilise la nutrition moderne et est remis à jour constamment en fonction des découvertes scientifiques. Yann Fañch a aussi un vécu social et politique international. Il a fait partie, et même parfois organisé, de nombreuses actions directes, parfois spectaculaires, pour faire progresser avec succès la condition de certains groupes humains en Europe ainsi que de certaines catégories d'animaux non-humains, et protéger la nature. Il a ainsi contribué à faire évoluer des lois et des attitudes en Europe, et à sauver des vies. Grâce au site du Club Fructivore qu'il rédige depuis 2003 et au Club Fructivore qu'il anime, il a convaincu des gens de devenir fruitarien-ne-s ou végétalien-ne-s. Il a inventé en 2009 le concept de festival international fruitarien et respirien et ainsi organisé et géré avec succès le premier Fruktifest l'été 2010 sur trois semaines, permettant le séjour gratuit de 200 personnes, dont 6 respirien-ne-s, de nombreux pays, sur un éco-site proposant donc des fruits, du jeûne, du respirianisme, des spectacles, du yoga, des conférences, etc. Il a coorganisé aussi le Fruktifest 2011. ____________________________________________________________________ _____________ La plupart des fruitarien-ne-s mangent selon leur instinct et leur plaisir, et ne trouvent aucun intérêt aux sciences modernes que sont la nutrition moderne et les analyses biochimiques, surtout quand ces sciences proclament que l'humain ne peut vivre en fructivore. Quand on regarde dans quel état la science moderne a mis la planète et ses habitant-e-s on les comprend. Mais pour aider à convaincre et rassurer les gens qui ne croient que les scientifiques, ces questions et éléments de réponse de nutrition fruitarienne ci-dessous, sont un essai d’expliquer et d’explorer nos alimentations fruitariennes, en faisant le lien avec la science nutritionnelle moderne, en tenant compte de son évolution

Traité fruitarien

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Traité fruitarien

Traité de nutrition fruitariennepar Yann Fañch

Présentation de l'auteur : après un Bac C, pour lequel il étudia la biologie, et une Math Spé P où il a étudié les sciences physiques, la biochimie, la chimie minérale et organique et fabriqué de l'aspirine en laboratoire, il a acquis le diplôme d'une grande école d'ingénieur à Paris, puis travaillé 15 ans comme ingénieur, salarié et consultant indépendant. Tout en restant antivivisectionniste et critique impartial des sciences modernes et anciennes, il étudie la nutrition moderne depuis qu'il est devenu végétarien en mai 1985, végétalien végan en mai 1989, et fruitarien en mai 2002. Il est un des rares experts en nutrition fruitarienne et végétalienne. Ce traité est effectivement le seul traité de nutrition fruitarienne au monde, y compris dans les mondes anglophone et germanophone. Il utilise la nutrition moderne et est remis à jour constamment en fonction des découvertes scientifiques.Yann Fañch a aussi un vécu social et politique international. Il a fait partie, et même parfois organisé, de nombreuses actions directes, parfois spectaculaires, pour faire progresser avec succès la condition de certains groupes humains en Europe ainsi que de certaines catégories d'animaux non-humains, et protéger la nature. Il a ainsi contribué à faire évoluer des lois et des attitudes en Europe, et à sauver des vies. Grâce au site du Club Fructivore qu'il rédige depuis 2003 et au Club Fructivore qu'il anime, il a convaincu des gens de devenir fruitarien-ne-s ou végétalien-ne-s. Il a inventé en 2009 le concept de festival international fruitarien et respirien et ainsi organisé et géré avec succès le premier Fruktifest l'été 2010 sur trois semaines, permettant le séjour gratuit de 200 personnes, dont 6 respirien-ne-s, de nombreux pays, sur un éco-site proposant donc des fruits, du jeûne, du respirianisme, des spectacles, du yoga, des conférences, etc. Il a coorganisé aussi le Fruktifest 2011._________________________________________________________________________________

La plupart des fruitarien-ne-s mangent selon leur instinct et leur plaisir, et ne trouvent aucun intérêt aux sciences modernes que sont la nutrition moderne et les analyses biochimiques, surtout quand ces sciences proclament que l'humain ne peut vivre en fructivore. Quand on regarde dans quel état la science moderne a mis la planète et ses habitant-e-s on les comprend. Mais pour aider à convaincre et rassurer les gens qui ne croient que les scientifiques, ces questions et éléments de réponse de nutrition fruitarienne ci-dessous, sont un essai d’expliquer et d’explorer nos alimentations fruitariennes, en faisant le lien avec la science nutritionnelle moderne, en tenant compte de son évolution permanente, de ses erreurs, de ses approximations et de sa corruption par le pouvoir, l'argent et l'industrie agroalimentaire. Ce traité a donc d'autres d'intentions que de valider les théories de nutrition moderne en circulation. Ce traité ne remplace toutefois pas un avis individualisé de diététicien-ne. Envisager le fruitarisme avec des fruits traités aux produits chimiques de synthèse serait illogique. Quand nous parlons de fruits ici ce sont des fruits de l'agriculture biologique, du jardinage biologique ou sauvages. Quelques rappels de nutrition : On avale de la nourriture : c'est l'alimentation. Influencée par : idéologie, opinions, culture, régime, habitudes, choix d'approvisionnement, horaires et règles.Puis on digère le contenu de l'estomac c'est l'assimilation.Puis les cellules sont nourries par les nutriments assimilés transportés par les fluides du corps c'est la nutrition.

Wilfred Crone, fruitarien : né en 1909 ; décédé à Christchurch dans le Dorset le 17 août 1996 disait :« Les opposant-e-s prétendent souvent que le régime fruitarien est nutritionnellement incomplet, et pourtant si on y regarde de plus près les tables nutritionnelles standards montrent que les fruits et les légumes crus contiennent tous les minéraux essentiels, les vitamines, les protéines, les acides gras essentiels et les hydrates de carbone dont on a besoin, même pour les enfants en croissance. »

Résumé en 10 points des conclusions de ce traité de nutrition fruitarienne :

1- Il faut redevenir un animal, un enfant, une personne authentique sans influence de substance psychotrope, et écouter son instinct, et ainsi se dégager des schémas mentaux et habitudes du mental,

Page 2: Traité fruitarien

et si possible des contraintes financières. Un fruit de qualité, apportera un bonheur, une santé, qui n'a pas de prix en euro. Il faut savoir dépenser ses euros sur ce qui nous fait vraiment du bien, plutôt que de décéder en laissant un trésor à la banque. Si on n'est pas déjà retourné à la nature, il vaut mieux acheter des fruits de qualité, équilibrants, plutôt que des séances de relaxation, des plaisirs et ivresses artificiels, pour compenser le déséquilibre causé par des fruits de mauvaise qualité. De plus la production de ces fruits créera un coin d'agriculture écologique, en partie une réserve pour la faune et la flore sauvage. La production et la vente de fruits de mauvaise qualité devrait être abolie. L'instinct : Si il te manque quelque chose comme nutriment dans le corps et si tu t'abstiens de psychotrope, ton instinct te poussera à manger en quantité de l'aliment qui contient ce nutriment à condition d'avoir accès à cet aliment, donc à une variété d'aliment de provenance différente. Au delà de l'immoralité de la nuisance à la plante, on ne peut, en écoutant son instinct, manger du feuillage en quantité, à la limite une feuille jeune et tendre par ci par là mais pas un ni des kilos de feuille, qui en plus useraient mécaniquement les dents par leur silice, leurs fibres dures et leurs piquants, comme c'est fait pour les lapin-e-s et les éléphant-e-s. Notre instinct nous pousse que vers les fruits, et nous fait sentir le poison et les autres mécanismes de défense du feuillage, et des racines.

2- En écoutant son instinct on irait vivre dans des endroits naturels magnifiques, près des rivages et des cours d'eau, nus et sans propreté excessive. Attention à la vitamine B12 : résumé.Elle ne se trouverait en quantité importante que dans l'argouse de certains biotopes (et peut-être certaines autres baies près des cours d'eau, marais et marécages, riches en bactéries). Attention aux pollutions et à l'excès de désinfection de la civilisation qui cassent la B12 dans le corps et les sols, et qui exigent un taux plus élevé de B12. Les bactéries en fabrique aussi un peu dans le corps humain et dans le sol. La carence est difficile à détecter car des symptômes différents selon les individus arrivent par vagues. Le corps peut rester 20 ans sans carences avec ses réserves de B12. Pour affronter la civilisation et ses polluants, nous recommandons un supplément fruitarien de B12 à base d'argouse. Nous pouvons supposer que les échecs du fruitarisme sont dus à cette vitamine, ou plutôt à la civilisation, qui détruit les conditions naturelles de vie et les bactéries qui produisent cette vitamine. A cause de la vie industrielle, il y aurait actuellement un taux anormalement un peu plus élevé de crises cardiaques causées par une élévation de l'homocistéïne causée par la carence en vitamine B12 causée par la désinfection de tout, en Inde dans les populations végétariennes, même si le végétarisme protège des maladies cardiovasculaires. Certain-e-s fruitarien-ne-s ne prennent pas de suppléments de vitamine B12 et se portent très bien. Pour acheter un pot de granulés bios de vitamine B12 fruitarienne en Allemagne : http://www.apo-sale.de/product_info.php/info/p290437_SANDDORN-B12-BIO-PANDALIS-Granulat-48-g.html

3- En écoutant son instinct on se réchaufferait nu-e-s le matin en s'exposant au soleil, ainsi que le soir. Attention à s'exposer suffisamment au soleil pour fabriquer de la vitamine D d'avril à octobre en Bretagne et au nord de la Loire, ou bien prendre un avocat tous les trois jours ou une cuillerée à thé d'huile d'avocat chaque jour comme supplément de vitamine D surtout si on a la peau noire ou si on est cloitré-e (nourrissons, prisonnier-e-s, hospitalisée-e-s, fin d'hiver). Mais tous les fruits, surtout les plus gras, devraient apporter ce qu'il faut de vitamine D d'octobre à avril.

4- Il semble important de consommer aussi des fruits gras tous les jours en climat froid non-tropical, mais l'instinct nous porte vers ces fruits quand on a besoin de gras, et sans excès. De plus l'instinct nous pousse à manger nos fruits riches en provitamine A liposoluble avec ou avant ou après nos fruits gras. Le durian et les avocats apportent hélas aussi beaucoup d'acides (aminés).

5- En écoutant son instinct on s'apercevrait qu'en tant que non-fruitarien-ne on est plein de toxines et on jeûnerait en prenant des bains dans des flaques/fosses de boue argileuse comme les autres animaux sauvages ou en mangeant un peu d'argile comme les perroquets. Il se dégage deux fruitarismes : -le « fruitarisme-débutant » de la personne qui débute après des années de non-fruitarisme, avec un corps plein de produits chimiques, de sel de cuisine, de gras, de protéines et de toxines. Pour se reminéraliser et refaire des provisions de vitamines il faut bien gérer la détoxification et la surnutrition

Page 3: Traité fruitarien

(par plus de fruits), par exemple un mois de fruitarisme pour avoir un stock de vitamines en urgence puis un jeûne de quelques jours avec éventuellement des lavements, puis après une période de reprise alimentaire graduelle, des quantités élevées de fruits de qualité. -le « fruitarisme-routine  »

6- En écoutant son instinct on mangerait généralement des repas d'un seul fruit (par exemple 2 kilos de cerises) que l'on trouverait près d'une seule plante fruitière, ou éventuellement de deux ou trois types de fruits de plantes voisines, mais parfois on en mélangerait (dans l'estomac) pour dynamiser leurs interactions De ce traité de nutrition on peut en tirer une règle peu importante et optionnelle de nutrition fruitarienne : le mono-repas de fruits est très intéressant : l'alimentation ainsi dissociée est meilleure pour l'assimilation. Mais si on persiste à vouloir mélanger ses fruits il est intéressant, mais pas obligatoire, pour optimiser son apport en zinc et calcium de séparer tout de même les apporteurs de zinc des apporteurs de calcium. Et de ceux apporteurs de fer. Donc séparer les champions du calcium, des champions du zinc, des champions du fer : par exemple un repas « calcium » le matin, un « fer » le midi et un « zinc » le soir. Cette règle est donc optionnelle. Les combinaisons alimentaires de l'hygiénisme naturel sont valides, pour une meilleure digestion : manger les melons et pastèques à part, et les fruits acides avec les fruits acides et les doux avec les doux.

7- En écoutant son instinct on éviterait tout fruit transformé, séché, et même stocké, et on préférerait le fruit frais ramassé au pied de l'arbre ou cueilli sur la plante fruitière.

8- Alimentation des enfants : en écoutant son instinct, et en regardant une paire de seins d'une humaine, on ressent que l'allaitement (pendant 3 ou 4 ans) est indispensable et important pour notre espèce MAMMIPHERE, et que le fonctionnement normal des seins de donner du lait ne peut être nocif aux seins au contraire. Il est dangereux de ne pas donner du lait de femme ou d'homme à un nourrisson fruitarien. Pensez aux donneuses et aux donneurs. N'importe quelle femme, et très probablement n'importe quel homme, si elle est stimulée pendant une période de temps par le nourrisson donnera du lait. Des chauvesouris frugivores mâles aussi allaitent leurs enfants, il y a des rumeurs comme quoi des hommes naufragés ont été forcés d'allaiter des nourrissons naufragés dans la même barque. Vidéo d'un humain mâle s'extrayant du lait avec une machine : http://www.youtube.com/watch?v=VxmSBKVUEeU Il y a des théories de la libération des femmes qui critiquent l'allaitement comme une chose dégradante, animale et contribuant à exploiter les femmes. Le problème n'est pas l'allaitement en soi mais c'est cette société occidentale qui considère les femmes comme des êtres à exploiter. Dans les sociétés matriarcales l'allaitement et la production d'enfant sont des activités valorisées, ou bien l'allaitement était confié exclusivement aux hommes. L'allaitement mâle 9- Si on écoutait son instinct en se libérant des habitudes du mental et du mythe des protéines et du gras soit disant nécessaires en grandes quantités, on éprouverait moins d'envie d'aliments riches en protéines, en ***acides*** aminés, et riches en ***acides*** gras, qui sont donc ***acides*** et acidifiants pour le corps. Les excès de protides et de lipides décalcifient (le calcium partant dans les urines après avoir neutralisé en s'y liant les acides) et nuisent à l'assimilation d'autre nutriments comme le zinc et la vitamine D. Donc les recommandations officielles de calcium, de zinc et de vitamine D sont surévaluées et adaptées pour des non-fruitarien-ne-s qui consomment les protides et lipides en excès. Fruitarien-ne-s, notre instinct développé nous limite à un gros avocat, ou deux moyens ou trois petits, parfois plus, exceptionnellement en cas de manque à combler ou de grand froid. En plus grandes quantité, ça donne trop d'acides au corps. De même que trop de durian, plus de 100 g, acidifie le corps aussi. Les olives séchées (fripées, non saumurées) sont grasses mais très riches en calcium. Nous ignorons le contenu en calcium du fruit du palmier à huile. Les fruits de la passion, les passiflores, apportent hélas plein de protéines mais aussi un super apport de zinc et autres minéraux, peut-être justement car les protides ont tendance à se lier chimiquement au zinc et à le bloquer. En ce qui concerne les lipides, si on mange beaucoup de gras, l'excès de matières grasses se retrouve dans le sang et garderait élevé le taux de sucre du sang, ce qui favoriserait le diabète et la candidose, surtout chez les gens qui mangent des sucres lents comme les féculents. Il faudrait donc séparer repas sucrés

Page 4: Traité fruitarien

et repas gras. Donc manger des fruits gras à quelques heures d'intervalles des fruits sucrés serait optimal. En général d'instinct on mange l'avocat, les olives, la graisse de palme considérés comme « plats salés » avec des légumes-fruits (très peu sucrés) comme les tomates, les concombres, les courgettes etc. Les bananes (20 g de glucides pour 100 g de banane fraiche et 80 g de glucides pour la farine de banane) et surtout les plantains (28 g de glucides pour 100 g) sont des féculents, évitez d'y ajouter du gras comme par exemple dans la recette des bananes à la graisse de palme. Laissez les sucres des bananes pénétrer vos cellules avant de consommer du gras. Un autre fruit hyper sucré est la datte fraiche : 27 g de glucides pour 100 g, évitez de la mélanger avec du gras de noix de coco comme dans les cocorolls (pâte de datte mélangée avec de la graisse ou paillette de noix de coco et formée en rondins).

10- En écoutant son instinct on épargnerait ses glandes et ses hormones en maitrisant ses pensées, ses émotions et sa vie érotique.

Texte de Shelton contre les céréales

Le Système Hygiénique. Volume II Orthotrophie. Chapitre XII

Les céréales

Écrit par le Docteur Herbert Shelton, qui mena une maison de santé et de jeûne au Texas.Orthotrophie est dans le domaine public, disponible gratuitement sur Internet en anglais.

Les céréales, d’après Cérès, la déesse de la moisson, sont des grains. Avoine, blé, seigle, riz, orge, millet et de similaires graines d’herbes, utilisées comme aliments, sont appelées céréales. Elles poussent et mûrissent en courtes saisons, peuvent être cultivées dans des endroits du monde qui ont des saisons courtes de pousse, elles pousseront presque partout, pourraient être produites avec un minimum d’effort et se conserveront presque indéfiniment. Pour ces raisons elles ont été le point d’appui de populations entières, malgré les nombreuses objections qui peuvent être données à leur utilisation. Jusqu’aux temps récents modernes, elles étaient utilisées presque entièrement comme grain complet et non comme produits raffinés.Je ne devrai pas à avoir à rappeler à mes lectrices et à mes lecteurs que les seuls produits à base de grain qui pourraient être autorisés dans le régime d’un-e individu-e intelligent-e et informé-e sont les grains complets à l’état sec. Mais après que cela ait été dit, il est nécessaire d’émettre un avertissement contre l’utilisation des grains dans le régime Hygiénique. Au mieux, les grains sont des articles alimentaires inférieurs et ils ne forment certainement pas une partie du régime normal de notre espèce. Chaque femme, homme et enfant dans le pays sera bien mieux en les laissant en dehors de leur régime.Le Docteur Emmet Densmore fut le premier à s’élever contre l’utilisation des produits céréaliers. Il attira l’attention sur le fait que nous sommes une espèce animale frugivore, inadaptée à l’utilisation des céréales, et imputa beaucoup de conséquences funestes à l’emploi des grains, même des grains complets, comme aliment. Il déclara le pain être le « soutien de la mort » au lieu du « soutien de la vie » comme on en réfère habituellement. Considérant notre espèce une espèce fruitarienne et trouvant que les fruits (mûrs) contiennent plein de sucre, mais peu ou pas d’amidon, tandis que le régime de la civilisation, de céréales et de légumes, est principalement de l’amidon, il commença à enquêter encore plus sur le sujet. Il trouva bientôt que l’amidon nécessite bien plus de temps et d’énergie à digérer que le fruit, et que les céréales sont le plus difficile de tout à digérer. « Les fruits sont les meilleurs, les céréales sont les pires » il déclara. Il mentionne, de façon approbative, le Docteur Evans en disant : « « Les aliments céréaliens et farinacés forment la base du régime des soi-disant végétarien-ne-s, qui ne sont pas guidé-e-s par aucun principe direct, sauf qu’elles et ils croient que manger de l’aliment animal est incorrect. Pour cette raison les végétarien-ne-s ne jouissent pas d’une meilleure santé, et ne vivent pas plus longtemps que les individu-e-s de leur entourage ». » [Note du Traducteur : Il faut comprendre cette phrase dans son contexte historique. De nos jours des fruits et des légumes de qualité sont beaucoup plus disponibles et

Page 5: Traité fruitarien

des études scientifiques ont montré qu’en moyenne les végétarien-ne-s jouissent d’une meilleure santé et vivent plus longtemps.]Déclarant notre espèce ne pas être naturellement un animal mangeur de grain, Densmore dit : « Les seuls animaux dont on pourrait dire qu’ils soient vraiment des mangeurs de grains sont les oiseaux. Beaucoup d’espèces d’oiseaux mangent une portion considérable de graines d’herbe (et toutes les céréales sont développées de l’herbe) * * * les oiseaux sont les animaux pour qui les graines de féculents sont l’aliment naturel, et les oiseaux ont somme toute un appareil digestif différent des autres animaux. » Même les oiseaux ne nourrissent pas leurs progénitures de grains – « Ils nourrissent généralement leurs progénitures d’insectes et de mollusques, pendant qu’ils se nourrissent de fruits et de graines, » déclare Densmore.Les écureuils sont souvent forcés, à cause du manque d’aliment, de manger des céréales. Ils et elles détachent avec leurs dents le bout contenant le germe et le mangent, laissant le reste du grain. Berg dit « les protéines de la plupart des graines, et particulièrement celles des céréales, sont particulièrement caractérisées par un caractère inadéquat dû au manque de cystine et de lysine. De la même façon, c’est une caractéristique commune des graines, non seulement de contenir un excès d’acide, mais aussi de présenter une carence en calcium. Car le calcaire est presque toujours présent dans le sol, de façon que les graines n’ont pas besoin de contenir plus de calcium que ce qui est requis pour subvenir à la croissance de la première radicelle. Dans les organismes animaux, par contre, le besoin pour du calcium est très grand. Les céréales, en conséquence, en laissant à part le fait qu’elles contiennent un excès d’acide, sont en fait l’aliment qui convient le moins que nous pouvons imposer à l’organisme animal en croissance. La meilleure preuve de ceci est que même les oiseaux graminivores récoltent des insectes pour nourrir leurs jeunes. Les oisillons de la plupart des oiseaux les plus strictement végétaliens sont carnivores. »Tous les expérimentateurs semblent trouver que le régime si vanté de céréales est inadéquat. Funk, Simmons, Pitz, Hess, Unger, Hart, Halpin, Steenbock, Davis, Hogan, Mendel, Wakeman, Parsons et d’autres de même importance sont d’accord avec Berg qui est d’accord avec Densmore. L’avoine est carencé en sels basiques. Le blé est carencé en sodium et en calcium, tandis que le germe du blé est inadéquat comme facteur de croissance. Le riz est carencé en sels, et particulièrement en calcium. Il ne contient pas assez de calcium pour soutenir un pourceau adulte. Il est aussi carencé en sodium et en chlore. Ils manquent tous d’iode.La carence minérale est une faute courante dans le régime de jeunes animaux nourris principalement de céréales et les fermiers et les éleveurs savent depuis longtemps que leurs animaux doivent avoir de l’herbe et d’autres aliments verts – qu’ils et elles ne seront pas bien florissant-e-s de santé avec un régime que de céréales. ...« Nous avons appris, » dit Berg, « que toutes les céréales ont certains défauts que l’on peux considérer comme caractéristiques de ces nutriments. En ce qui concerne les sels inorganiques, elles sont carencées en sodium et en calcium ; elles sont aussi fournies pauvrement en souffre organiquement combiné et en bases généralement ; mais elles contiennent une surabondance de créateurs d’acide inorganiques et de potassium. Les céréales sont aussi pauvres en A, B et C, la pauvreté étant plus marquée en proportion à la finesse de la farine. Finalement, les protéines des céréales sont toujours inadéquates ; elles manquent dans une certaine mesure d’acides aminés avec anneaux, et sont particulièrement pauvres en lysine et cystine. »L’assertion, si fréquemment entendue, que le blé complet est un aliment parfait, est une déclaration insensée de vendeurs trop enthousiastes. Il y a quelques années, une connaissance de l’auteur fit un effort pour marcher de New York à San Francisco avec un régime de seulement de blé complet cru. Avant de commencer, cependant, il me consulta et je lui conseillai de ne pas le tenter, mais d’avoir une abondance de laitue et de céleri et quelques fruits en plus de son blé. Il ne voulait pas entendre parler d’un tel plan. Le blé complet est un aliment parfait et il allait prouver que quelqu’un pouvait accomplir une telle marche avec un régime de blé complet. Il n’alla pas plus loin avec son blé que George Hassler Johnston alla avec son régime d’eau (jeûner) avant qu’il découvrit que le grain de blé complet n’est pas le régime parfait que les exploiteurs d’aliments de « santé » et les diététiciens amateurs disent qu’il est.« C’est connu depuis longtemps, » dit Berg, « que quand les herbivores, et plus encore quand les rongeurs, sont nourris exclusivement de grain, l’acidose s’ensuit rapidement. Pour des lapins avec un régime de maïs, par exemple, l’urine acide contient bien plus de phosphore que ce qui est introduit

Page 6: Traité fruitarien

dans l’alimentation. (Montrant que le phosphore est en train d’être perdu des tissus de l’animal. -- Auteur). * * * Les rats, encore, peuvent endurer seulement un régime de grain exclusif pour une courte période, succombant rapidement à un tel régime. Un ajout abondant de protéines au grain n’aide pas. Hogan, cependant, nous dit qu’un ajout d’alcalis préserve la vie et a un effet merveilleux pour favoriser la croissance. »McCollum nourri des rats avec un régime restreint à des grains – seulement une sorte de grain à la fois étant utilisé – et trouva qu’ils devinrent agités, irritable et appréhensifs. Ils étaient « nerveux, » plutôt que « plein d’entrain ». Il penche à croire que le caractère récalcitrant du cheval qui « ressent son avoine » est dû au fait qu’il souffre d’une « attaque » des nerfs ; qu’il montre une irritabilité et une appréhension pathologique, plutôt qu’une activité saine.Il y a des végétalien-ne-s qui pourraient être plus correctement appelé-e-s céréalien-ne-s ; c'est-à-dire, ils et elles enlèvent la chair de leur régime et lui substituent de grandes quantités de céréales donc. Généralement ils et elles font cela parce qu’on leur dit que le blé complet, par exemple, est un aliment presque parfait – « a tous les éléments que le corps a besoin en à peu près correcte proportion. » Ces gens non seulement consomment trop de céréales à cause desquelles ils ou elles souffrent, mais ils et elles mangent leur céréales sous des formes qui tendent à fermenter avant qu’elles ne soient digérées.Prenez par exemple, le plat de bouillie d’avoine bouilli, auquel a été ajouté du lait et du sucre, si couramment mangés. C’est une des pires abominations qui fut avalée dans la gorge humaine. C’est pratiquement indigeste. Pas de salive ni de ptyaline sont déversées sur un tel plat et il pourrait rester dans l’estomac des heures, ne subissant aucune ou très peu de digestion, avant qu’il ne soit autorisé à passer dans l’intestin. La fermentation est inévitable. Le blé concassé, trempé et bouilli, et servi ensuite avec du lait et du sucre, du lait et du miel, du lait et des fruits doux, est tout autant indigeste.Le repas d’avoine, ou le blé concassé ou d’autres céréales trempées ou bouillies ne subissent pas une digestion salivaire, même quand, et si, mangées sans lait ni sucre. Quand elles sont mangées dans la combinaison habituelle, la digestion est doublement impossible.Les aliments de céréales en flocon (plusieurs types de corn flakes et d’autres aliments de ce genre) sont beaucoup utilisés. L’analyse chimique montre qu’elles ont une abondante valeur alimentaire, pourtant, en réalité, elles ne sont surtout que du charbon de bois. On dit qu’elles sont déjà cuites et prédigérées. C’est un faux raisonnement dont le public doit se défaire en prenant de l’age. Elles sont comprimées entre des rouleaux à une chaleur intense et sont rendues pratiquement sans valeur comme aliments.Le blé complet tout seul ne soutiendra pas la vie, la santé et la croissance d’une manière idéale. Après une période plus ou moins courte ou longue d’un tel régime, le taux de croissance se relâche à moins, qu’en plus du blé complet, l’animal soit aussi nourri de quelques aliments verts. De plus, si la croissance doit continuer d’une manière idéale, le montant d’aliments verts doit être plus grand que la quantité de blé complet. Les expériences de Hasting servent seulement à corroborer la justesse des observations de toujours des fermiers que leur chevaux, mulets, etc., doivent être nourris d’herbe ou d’autres aliments verts et ne peuvent être nourris exclusivement avec des grains ou d’autres aliments secs pendant toute période de temps considérable sans dommage.Le blé est la céréale qui est la plus créatrice d’acide de toutes les céréales. L’avoine semble avoir le pire effet sur les dents. Le riz qui est probablement la meilleure des céréales, est l’article alimentaire de base dans le régime de plus de la moitié des habitant-e-s humain-e-s du monde. Des cas de béribéri chez des individu-e-s de notre espèce ont été rapportés dans lesquels du riz complet et non du riz poli constituait la majorité du régime.J’ai de façon répétée fait référence aux dangers d’essayer de nourrir notre espèce d’après les résultats d’expériences sur les autres animaux. Car, comme dit Berg, « Le même nutriment a des effets très différents sur différentes espèces d’animaux. » Le maïs est prouvé être inoffensif à la volaille et aux pigeons. Les rats maintiennent leur santé avec. Il produit une polynévrite sévère pour les lapins et le scorbut pour les cobayes. Les porcins nourris de maïs meurent de malnutrition générale. Les volailles nourries avec du blé maintiennent leur santé tandis que les porcins et les rats développent une polynévrite avec ce régime, et les cobayes développent le scorbut là-dessus.Berg dit : « Les réactions variées de différentes espèces d’animaux à un régime identique reste encore une énigme complète, et à mon avis une attention insuffisante a été donnée à ce sujet. De façon générale il semblerait que les oiseaux graminivores ont une santé florissante avec des grains complets, mais souffrent de polynévrite quand le grain est décortiqué. Chez les mammifères, par contre, nourrir

Page 7: Traité fruitarien

de grain pourrait engendrer la polynévrite dans certaines circonstances, particulièrement chez les rongeurs (sauf pour le rat omnivore), qui sont très prédisposés à l’acidose. Chez beaucoup de mammifères, pourtant, un régime de grain induit le scorbut au lieu de la polynévrite ; tandis que quelques animaux périssent de malnutrition générale due à l’apport inadéquat de nutriments inorganiques dans le grain. Quand le grain a été décortiqué à fond, presque tous les animaux, notre espèce comprise, deviennent affligés de polynévrite. Est-ce que ces variations sont dues aux besoins variés en ce que qui concerne les vitamines ; ou est-ce que les désordres polynévritiques sont dus à l’absence de diverses vitamines, lesquelles agissent différemment dans différentes espèces d’animaux, ou sont essentielles aux différentes espèces à un degré qui varie ? »Cette dernière question de Berg ignore complètement les carences minérales du grain et les besoins variés des animaux divers pour ces minéraux. Il ignore complètement l’individualité de l’organisation et des fonctions des diverses espèces. Cela est suffisant pour nous, à ce point, pour que nous notions les maux du régime principalement de grain et la confirmation des déclarations faites plus tôt par Densmore. Pendant que les volailles ont une santé florissante avec un régime de grain (cela est vrai seulement pour les volailles adultes), nous devons ne pas négliger le fait que dans un état naturel les oiseaux graminivores consomment tous de grandes quantités d’herbes vertes, et même consomment la plupart des graines ou des grains dans leur état vert ou « laiteux », quand ils sont alcalins et non acides.Le maïs en épi, quand il est vert et pousse encore, contient presque pas d’amidon, mais un sucre considérable. Durant les deux ou trois dernières semaines de sa période de maturation, le sucre est converti en amidon qui, contrairement au sucre, est insoluble (N.d.T. : à 80%) dans l’eau et donc pas fermentable aisément. Ce qui est vrai du maïs en épi est vrai des autres grains.Le maïs vert n’est pas classé comme un amidon, un féculent. Il se classe relativement haut comme aliment formant de l’alcalin. Quelques unes de nos stations d’Éxpériences Agricoles d’État ont montrées que, quand le maïs vert est détaché de sa tige, il commence immédiatement à mûrir et accomplira autant du processus de mûrissement en vingt-quatre heures, qu’il aurait fait en plusieurs semaines, s’il avait été laissé sur la tige. La transformation du sucre en amidon est si rapide qu’en vingt-quatre heures, il est changé d’un aliment avec des cendres alcalines en aliment avec des cendres acides.Les grains germés font un meilleur aliment que les grains secs. Les grains "en lait," c’est-à-dire, avant qu’ils ne soient parvenus à maturité, sont des aliments alcalins, mais les grains arrivés à maturité sont acides. Le maïs frais sur l’épi, pas enlevé de la tige depuis vingt-quatre heures ou plus, est un aliment alcalin.Jamais avant dans l’histoire autant de céréales et de farines raffinées n’ont été consommées, comme en Amérique et dans des parties de l’Europe, depuis le perfectionnement du procédé du moulin roulant en 1879. Le pain est consommé en énormes quantités. Les aliments du petit-déjeuner (des céréales dénaturées) sont mangées en quantités considérables dans presque chaque foyer. Les magasins d’aliments de « Santé » et les usines d’aliments de « santé » produisent plus de produits céréaliers que tous les autres produits réunis. Les défenseurs des céréales complètes, en préférence aux sortes dénaturées, firent leur travail trop bien. Les végétarien-ne-s sont généralement de grand-e-s mangeurs et mangeuses de céréales. Ils et elles recevraient moins de dommage de quantités modérées de viande.Les céréales (dénaturées) avec de la crème (pasteurisée) et du sucre (blanc) est un petit-déjeuner de base dans la plupart des foyers. Un petit-déjeuner qui forme principalement de l’acide, une horrible combinaison – et plein de maladie comme résultat. Les médecins continuent de nous dire que les germes causent nos maladies !Manger du pain est un des grands sorts de la vie moderne. Fait de céréales, surtout de céréales dénaturées, mélangé avec du sel, du bicarbonate de sodium, de la levure, du saindoux et souvent d’autres ingrédients et soumis à un degré élevé de température, en le cuisant, et alors mangé trois ou quatre fois par jour, par quantités considérables, mélangé sans faire attention avec toutes les classes d’aliments et pris en plus de beaucoup d’autres aliments féculents, le pain est une de nos sources principales de malheur.Le soit-disant enrichissement de la farine blanche a donné à notre peuple un faux sentiment de sécurité. Plusieurs États ont fait passer des lois rendant nécessaire « l’enrichissement » de toute farine manufacturée dans l’État ou importée. Notre peuple est amené à croire, par cette obligation, que la farine « enrichie » est un bon aliment. Jamais une aussi grande illusion n’a été nourrie. Ces lois furent

Page 8: Traité fruitarien

poussées par des organes de pression à travers la législation d’État par les compagnies de la minoterie, dans un effort pour décapiter la demande croissante de farine de blé complet. Ils ont apparemment réussi temporairement.Ce processus « d’enrichissement » ajoute une petite quantité de « vitamines synthétiques » mais ne rend pas à la farine les minéraux qui ont été extraits. Soixante quinze pour cent des minéraux du blé sont extraits dans le processus de fabrication de la farine blanche. Toutes les vitamines, et pas seulement une, sont enlevées. Le processus actuel « d’enrichissement » est similaire au processus d’il y a soixante ou soixante-dix ans d’ajouter du phosphore à la farine pour remplacer le phosphore extrait dans la moulure.Dans le processus de moulure des sels organiques sont extraits. Ils ne sont pas rendus par le processus « d’enrichissement ». Dans le processus de moulure des vitamines réelles sont enlevées. Une partie de celles-ci sont remplacées, par le processus « d’enrichissement », avec des vitamines frauduleuses ou d’imitation. Quelle folie d’enlever les vitamines en premier lieu ! Pourquoi ne pas les laisser dans la farine et pourquoi donc les enlever ?Le Dr. Anton J. Carlson, physiologiste éminent du Département de Physiologie de l’Université de Chicago, a récemment émis un avertissement au sujet de ce problème dans lequel il a dit que le terme « enrichie » appliqué à la farine blanche à laquelle un peu de vitamine B est ajoutée est trompeur. « Une telle farine est encore appauvrie, » il dit. Se référant au fait que l’idée est « acceptée » que la farine « enrichie » est meilleure que la farine de grain complet il souligna que le raffinage enlève en fait les sels, les vitamines et les protéines, seulement une petite partie desquelles sont remplacées par le processus « d’enrichissement ». Le savant physiologiste ajouta que la théorie que des races ne peuvent physiologiquement tolérer le grain complet est sans fondement. Il le déclara comme n’étant pas une histoire de tolérance mais d’acceptation, ajoutant que l’acceptation alimentaire est une question de ce qu’un-e individu-e est habitué-e à depuis l’enfance. « Vous ne pouvez pas du jour au lendemain changer le régime d’un-e individu-e sain-e, » il déclara, bien que, puisqu’il ne vit jamais d’individu-e-s sain-e-s, il serait intéressant de savoir comment il en vint à cette conclusion.Le grain seul fut montré, par des expériences menées par la Ligue du Régime Défensif, être un aliment bien plus sûr que le grain et la viande – la combinaison de ceux-ci au même repas étant le principal fauteur de trouble. Nous savons que trop de pain, si pris seul, anéantira notre santé. Mais la combinaison de pain et de viande cause même plus de problème. ...Les céréales sont en fait les plus difficiles à digérer de toutes les sources habituelles d’amidon à l’exception des haricots et des pois. Elles sont difficiles pour l’enfant en bas age et l’enfant en croissance. Elles fermentent facilement et causent beaucoup de gaz et d’intoxication.Les amidons des céréales nécessitent de huit à douze fois plus longtemps à digérer que l’amidon de pomme de terre. Grierson trouva que deux heures entières sont nécessaires pour digérer l’amidon du blé, du maïs et du riz, et quatre-vingt minutes pour digérer l’amidon d’avoine, tandis que la même quantité d’amidon de pomme de terre se digère en dix minutes.Les médecins recommandent fréquemment de donner des céréales comme aliment aux nourrissons et aux autres enfants. Densmore déclara : « L’aliment de céréale ou de grain, et tous les autres aliments féculents sont incomplets pour tous les membres de notre espèce ; mais ce régime est particulièrement défavorable aux enfants, et plus particulièrement pour les nourrissons. Les ferments intestinaux qui sont nécessaires pour la digestion de l’amidon ne sont pas sécrétés tant que le nourrisson n’a pas atteint environ l’age d’un an ; et ces ferments ne sont aussi vigoureux comme chez les adultes pendant des années. Tous les aliments féculents dépendent de ces ferments intestinaux pour la digestion, tandis que les dates, figues, pruneaux, etc., sont aussi nourrissants que le pain et les céréales, et sont facilement digérés – la plus grande proportion de la nourriture dans de tels fruits étant prête pour l’absorption et l’assimilation dès que c’est mangé. » Pas d’amidon et, plus spécifiquement, de céréales, ne devraient être donné à tout enfant avant qu’il ne soit âgé de deux ans.Le Dr Percy Howe, de l’Université d’Harvard, dit : « Mme Mellanby et Dr Pattison, en Angleterre, viennent de mener une expérience très intéressante sur 71 enfants dans un hôpital pour la tuberculose osseuse, pendant une période de 28 semaines, qui pourrait aider à établir le fait que les céréales, particulièrement la bouillie d’avoine, exercent une influence anti-calcification. » La calcification est le dépôt de sels calcaires dans les tissus. Les céréales seraient exposées comme un fléau clair dans les caries, la tuberculose et dans les enfants en croissance, si cela est prouvé être vrai. Bien sûr, ces individus n’avaient aucun droit de faire des expériences sur ces enfants, mais puisque la vivisection

Page 9: Traité fruitarien

humaine se fait dans chaque hôpital et sanatorium dans le monde, ils pensèrent probablement qu’ils avaient autant de droits de flirter avec la santé et la vie humaine et de produire de la souffrance, comme le font les autres médecins, chirurgiens et travailleurs de « recherche ».Nous pourrions déclarer quelques conclusions sur les céréales à partir des faits ci-dessus :(1) Les céréales ne forment aucune partie du régime naturel de notre espèce et ne sont pas nécessaires à la santé et à la vie. (Je crois que les géologues et les anthropologues sont d’accord que notre espèce ne devint mangeuse de céréales que seulement tard dans notre histoire).(2) Il vaudrait mieux les omettre complètement du régime et particulièrement du régime des nourrissons et des autres enfants.(3) Là où elles sont mangées, seulement la céréale complète, non-dénaturée et non-transformée devrait être prise.(4) Elles ne devraient former qu’une petite quantité du régime et devraient être contrebalancées avec une abondance de fruits et de légumes verts frais – combinés correctement.(5) Pour assurer la conversion de leurs amidons en sucre elles devraient toujours être mangées sèches, et non comme porridges et bouillies.

***Notes du Traducteur :  1. Des découvertes scientifiques récentes confirment le génie du feu Dr Shelton et des hygiénistes naturels dont il s’était fait le porte-parole :· Nous avons appris que les féculents cuits à haute température contenaient une substance cancérigène, l’acrylamide, au point que l’Organisation Mondiale de la Santé s’en alarma.http://www.who.int/health_topics/acrylamide/fr/· Des chercheurs ont découvert des substances narcotiques (comme les effets de l’opium) et excitantes (comme les effets des amphétamines) dans le blé moderne qui en font une vraie drogue. Le blé actuel, sélectionné depuis des siècles, n’a plus rien à voir avec son ancêtre, il contient beaucoup plus de chromosomes. Le blé contient des peptides appelés opioïdes. Quand nous mangeons des produits de blé les opioïdes font produire par notre corps des exorphines. Les exorphines engendrent l’addiction, engendrent une augmentation de l’appétit et causent de la boulimie. Les articles en anglais ci-dessous montrent le lien possible entre la schizophrénie (la « folie ») et le blé. http://www.ecologos.org/gluten.htm D'un site sur le cerveau :Les protéines seraient une drogue addictive affectant les neurones. John Coleman's Opioids In Common Food Products-Addictive Peptides In Meat, Dairy and Grains. Certains scientifiques australiens comme Greg Wadley et Angus Martin considèrent maintenant le blé sauvage comme la drogue opiacée qui a engendré la naissance de la civilisation, de l’agriculture, centrée et organisée donc sur la culture de cette drogue, avec l’abandon progressif de notre mode de vie moins territorial et plus matriarcal de cueilleuses et de cueilleurs. C’est peut-être l’ivraie (« ivresse ») qui fit donner le goût des graminées et du blé :The origins of agriculture –a biological perspective and a new hypothesis

· Des études indiquent que le blé raffiné industriel ferait augmenter le taux de testostérone et serait donc lié à l’agressivité. L'acné, la myopie, la carie dentaire et la décalcification, la polynévrite (maladie des nerfs) et le diabète déclaré à l'age adulte seraient aussi causés par une alimentation centrée sur la farine de blé raffinée. N’avez-vous jamais remarqué des douleurs dans des dents quelques heures après un repas de blé raffiné ? La carie, inconnue dans certains pays qui ne connaissaient pas les céréales, en Polynésie par exemple, est arrivée en même temps que le pain blanc et les boites de conserves occidentaux. L'article en anglais était sur le site du magazine New Scientist. Savez-vous que l’amidon (les féculents) cuit longtemps dans l’eau produit de l’empois ? Manger de la bouillie de céréales c’est donc manger de la colle !La difficulté du végétalisme à se développer en Europe de l’ouest est peut-être due aux céréales, au pain, etc., drogues que les nouveaux et nouvelles végétalien-ne-s surconsomment « en remplacement » des produits carnés à cause du mythe de la carence en protéines.  2. L’aspect éthique et environnemental de la culture et de la récolte des céréales :

Page 10: Traité fruitarien

Des forêts primitives sont coupées pour faire des champs de céréales, dont la plupart d’ailleurs vont nourrir du bétail pour les occidentaux.La disparition des forêts, des arbres, favorise l’érosion et la désertification.La récolte moderne du blé et des autres céréales tue des petits animaux (muridé-e-s, oiseaux, etc.) qui ont la malchance d’habiter le champ de production, mais pas celle du zizania (« riz » sauvage) qui est récolté à la main en secouant l’épi sur le canoë. Les céréales se mangent généralement cuites ce qui engendre aussi de la coupe de bois pour la cuisson et des mines pour faire des casseroles.Les céréales ont besoin d’irrigation, de beaucoup d’eau, les pommiers n’en ont pas forcément besoin, en tout cas pas dans le Finistère.

Manger cru et autres considérations sanitaires

Et le crudivorisme, la cuisson, les mélanges, la cuisine, la gourmandise, le sport, la santé ?Il semblerait que dans l’Antiquité et le Moyen-Age les humain-e-s mangeaient beaucoup moins cuit que maintenant. Dans certaines îles grecques les paysan-ne-s n’ont même pas encore de potager, à part leurs vergers d’oliviers et de fruitiers, et mangent des plantes et fruits sauvages.Être crudivore ou crudiste c'est ne pas manger d'aliment chauffé à plus de 47,5 ºC, car les enzymes deviennent paresseuses à cette température et leur efficacité disparaît définitivement à 54,5 ºC. Attention au séchage des fruits et graines parfois en four ou au trempage des pommes dans l’eau chaude pour « améliorer » leur conservation commerciale y compris en bio comme ils font aux Coteaux Nantais. Par contre la congélation (sorbet à la fraise par exemple ou myrtilles congelées) leur nuit moins, mais la congélation fait diminuer un peu la valeur nutritive des aliments. La vitamine C du cassis serait par contre très résistante à tout traitement. Les pommes à couteau d’agriculture conventionnelle (intensive) sont trempées parfois dans un bain à 52 ºC pour des raisons de conservation. Au-delà de cette température elles brûlent et brunissent. La science a prouvé que la cuisson diminue la teneur en vitamines des fruits et des graines, ce n’est donc pas très sain ni économique par rapport au cru. Cela permet de manger plus mais des aliments déséquilibrés et « morts » dont la digestion ou l’indigestion fatigue l’organisme et donne des gaz. Cuire les aliments, par exemple les tomates, peut les rendre trop acides et rendre les protéines dangereuses. De plus une substance cancérigène, l’acrylamide, a été mise en évidence dans les féculents cuits, ce fut à tel point alarmant que l’O.M.S. s’est penchée sur le problème. Avec le cru on ne peut manger des aliments avariés. Sentir ses aliments, être attiré par « l’appel vivant » du fruit, peut aider à choisir ce dont notre corps a besoin. Quand nous avons assez mangé d’un aliment le corps envoie un signal d’arrêt, plus net avec les aliments sauvages parait-il.  Les aliments à température ambiante ou sortant du placard à froid peuvent vous refroidir, mangez-les avant un effort physique qui vous réchaufferait ou mettez-les avant un moment sur le radiateur. 

Les partisan-e-s des mélanges soutiennent que mélanger ses aliments en un plat ça améliore la nutrition, par contre les partisans de l’alimentation dissociée comme Shelton soutiennent plutôt le contraire. Mais pourquoi pas faire quelques pâtisseries fruitariennes de temps en temps comme par exemple des boules de pâte de datte mélangée avec banane et enrobées de caroube ou bien des salades de concombre, tomate, avocat, poivron, patidou râpé, olive noire et un peu d’eau de mer non-polluée ? Certain-e-s fruitarien-ne-s aussi pratiquent la transformation, l’usage d’épice et la cuisson de leurs aliments. Surtout les fruitarien-ne-s qui incluent hélas les « fruits »-graines dans leur alimentation. C’est ainsi que certain-e-s d'entre elles et eux incluent des hamburgers fruitariens de petits pains avec galette de tofu et rondelle de tomate avec ketchup mais sans feuille de salade, ou du pain grillé avec de la confiture et de la purée d’arachide.  

Nous mettons l’accent sur l’effort à faire vers le crudivorisme, l’effort à faire pour trouver des bons fruits et l’effort pour remettre en ordre le système digestif. Le plus dur est d’arriver à se passer des aliments cuits et des drogues : café, sucre blanc, blé, tabac, alcool, etc. Mais le système

Page 11: Traité fruitarien

immunitaire s’en trouve soulagé, car manger des aliments cuits (surtout sans aucun morceau d’aliments crus avec) engendre une leucocytose, une augmentation des globules blancs visibles dans le sang, et les infections alors ont tendance à s’aggraver par exemple des petits abcès durables sous des dents mal réparées. En 2003 Camlo Osbourne était un enfant de neuf ans fruitarien de naissance qui mangeait parfois aussi des noix et des noisettes, était scolarisé et n’avait jamais été malade. Il a été allaité par sa mère fruitarienne jusqu’à l’age de 3 ans et demi. Il est fort, sain, intelligent, accommodant et calme. Il respecte les plantes et les animaux.Vidéo pour réfléchir sur le cru :http://www.dailymotion.com/playlist/xye8b_lluis-llell_cru-vivant-et-bio/video/x976pq_alimentation-vivant-cru-et-bio-15_travel

Et la lactofermentation ? Et la conservation en saumure ? Il est possible de conserver des fruits par lactofermentation comme par exemple les prunes umebosi qui sont aussi rougies avec une plante colorante. Il est possible aussi de désamériser et de conserver des prunelles dans la saumure, l’eau très salée. Il existe aussi des cornichons polonais sans vinaigre en saumure, mais c’est plutôt indigeste car pasteurisé lors de la mise en conserve. Certain-e-s trouvent le vinaigre de cidre sain voir super mais d’autres déconseillent ce produit fermenté, acide pour les dents avec des résidus d'alcool. Sinon il existe des fruits au vinaigre : griottes, cornichons, mini pâtissons, etc. Et le sel ?Seule la gourmandise pousse à manger du sel. Les fruits contiennent un peu de sel, de chlorure de sodium, en particulier les olives et les fruits de sumac de la variété comestible le sumac écarlate, Rhus glabra. Nous ne pouvons donc pas avoir de carence en sel. Le sel de mer ou de mine est plutôt dangereux pour la santé dans les quantités mangées par la nourriture industrielle. Car le sel attire l’eau et fait augmenter le volume de liquide dans le corps et donc la pression artérielle. Ce qui fatigue inutilement le coeur. Quelques gouttes d’eau de mer non-polluée de temps en temps pour rincer des fruits peut satisfaire la gourmandise. Et le sport ?Le fruit cru est le secret bien gardé de champions sportifs mondiaux. Le régime des athlètes des antiques jeux Olympiques était proche du fruitarisme.Mais les hygiénistes nous disent que nous ne sommes pas fait pour courir de longues distances mais pour marcher et sauter. Faire du vélo sur de longues distances comprime les organes. Des arts martiaux comme le karaté peuvent abimer les veines par leurs chocs violents et contractions musculaires violentes et engendrer des varices.Les activités physiques idéales sont :

le jardinage, la marche (mais pas comme les fanatiques de la marche de certains clubs), le qi gong, l’escalade (dans les arbres fruitiers), le trampoline (qui, comme la natation, ne donne pas de chocs à la colonne vertébrale), la musculation après l’age de croissance quand la taille est atteinte. Le tricycle couché ?

Il est nécessaire de faire un minimum d’activité physique pour une santé optimale, en particulier pour les veines des mollets et des jambes.

Insuffisance des tables de composition des aliments Les tables nutritionnelles ont été faites par des non-fruitarien-ne-s qui ne considèrent les fruits consommables qu’en faible dose, comme des desserts. Dans leur esprit le fruit sucré ne contient en dose intéressante que des vitamines et des minéraux en plus du sucre, c’est tout. C’est faux, le fruit contient d’autres nutriments intéressants. Ils et elles n’ont mesuré que ces nutriments jugés principaux car faire d’autres analyses a un prix financier. La plupart des tables nutritionnelles ne sont donc pas assez détaillées, pour montrer des petites quantités de certains nutriments non-négligeables pour les

Page 12: Traité fruitarien

fruitarien-ne-s qui consomment les fruits par kilogrammes journaliers. De plus on peut se demander avec quelle qualité de fruits ont été faites ces analyses, puisque d'une table à l'autre, d'un livre à l'autre, les données trouvées varient grandement. Les données des professionnel-le-s des fruits mentionnées sur leurs produits sont en général supérieures car ils et elles ont en général payé des analyses supplémentaires et plus détaillées. Donc gardez ces étiquettes de fruits S.V.P. ! Par exemple la farine de banane que l'on ne trouve qu'en Espagne : pour 100 g 1338 kJ 3,3 g de protéines, hydrates de carbone 80 g (!), graisses 3,3 g fibres alimentaires 1 g, sodium 66,7 mg, calcium 26 mg.Les baies, qui sont très nutritives en général, sont absentes des tables de composition des aliments car elles ne sont pas dans le commerce dans ce pays : goumi, goji, aronia, cynorhodon, etc.

Les analyses de nutriments sont faites sur des aliments non biosLes fruits bios contiennent de 2 à 13 fois plus de minéraux que les fruits poussés à coup de pesticides.

Des données moyennes Les tables de composition des aliments donnent des valeurs MOYENNES : les analyses ont donc logiquement portés sur plusieurs fruits, si possible de plusieurs origines pour bien faire si il y a eu soin de le faire. Elles n'ont probablement pas été faites sur des fruits complètement mûrs car dans le laboratoire d'analyse le personnel non-fruitarien n'a surement pas attendu le point de maturité de chaque fruit analysé pour faire son analyse. Par exemple pour des cerises, le personnel très probablement non-fruitarien, a du prendre un lot de cerises, avec certaines mures d'autres non. Donc nous pouvons extrapoler une valeur de certains résultats un peu plus élevée pour nous qui gérons la maturité de nos fruits. Il faut savoir aussi que les courges continuent de fabriquer des vitamines pendant l'hiver, même stockées à l'abri. Par contre, mais ce scénario devrait être plus rare, si le laboratoire a laissé trainer trop longtemps certaines analyses, comme le fruit stocké perd aussi généralement de l'eau et que son contenu en nutriment augmente donc en proportion, les valeurs trouvées ainsi seraient un peu trop hautes par rapport à leurs moyennes. Comme nous mangeons des fruits de qualité supérieure (de jardin, sauvages ou d'agriculture biologique) et mûrs on peut supposer que les apports sont supérieurs à ces moyennes de laboratoires, qu'ils sont dans les limites supérieures.

Le « 0 gramme » des fruits est en fait un 0,1 ou 0,01 grammeMais comme on mange dix fois plus de fruits que les non-fruitarien-ne-s ces 0,1 ou 0,01 grammes deviennent intéressants. De plus les fruits pulpeux par rapport aux autres aliments contiennent beaucoup de liquide. Ce qui fait baisser les teneurs exposées en grammes pour 100 g. Quand cette teneur est inférieure à un gramme elle est souvent omise, à tort ou pire transformée en un zéro. Il serait peut-être plus intéressant de parler comme John Robbins des lipides, des protides et des glucides en pourcentage d’apport énergétique total, qui fait alors abstraction du contenu en eau. Mais le gramme est plus clair pour nous. Parfois un « 0 » dans une table pour un nutriment signifie aussi que l'analyse n'a pas été faite pour ce nutriment.

Le nutriment dans le fruit cru mûr à point et presque liquide s'assimile mieuxIl est intéressant de noter que le fruit mûr à point a généralement perdu beaucoup de ses fibres ou féculents/amidons et s'est transformé en purée ou jus de « sucres rapides » : prunes, cerises, certaines pommes, mûrons, framboises, groseilles, myrtilles, poires, kakis, kiwis, bananes, pêches, nectarines, abricots, melons, nèfles...  Le fruit pulpeux mûr à point est l’aliment le plus digeste pour l’adulte. Son temps de digestion est de 10 minutes à 30 minutes. A part l'occasionnelle salade de fruits, le jus de fruit pasteurisé ou la fruitatouille, nous mangeons nos fruits au moins à 95 % crus et non-transformés par des machines, ni cuisinés, ni irradiés, ni oxydés par une exposition à l’air, ni abîmés par un début de décomposition, ni contaminés et détruit par des produits chimiques comme le sel raffiné ou des sels de nitrate. Quand un verger-potager n’est pas disponible et le stockage inévitable, le fruit est le seul aliment, avec les graines germées, en pleine force de vie à être manger ainsi. Les courges développent même des vitamines et des minéraux pendant leur stockage d'hiver. Comme le fruit cru est vivant et complet avec des enzymes (voir notre page sur le cru/cuit) et des vitamines il permet une assimilation optimale de ses nutriments. De plus le jus du fruit (et la faible présence de gras) mélangé à nos sucs digestifs transporte bien mieux les nutriments alors que les aliments très fibreux (bloquant les

Page 13: Traité fruitarien

nutriments), gras (engluant ou enrobant les nutriments), collants ou amidonnés (l'amidon est à 80% insoluble dans l'eau, en le chauffant à 60 degrés on obtiens l'empois : Site sur l'amidon) bloquent plus leur nutriments (cf les petites morceaux de frites non digérées dans les selles des omnivores et l'effet colle des céréales). Si les noix sont riches, quels nutriments de la noix dure peut-on assimiler en réalité, puisqu'elle n'a pas de jus mais une huile ? Même l'amande germée qui a un peu de jus ressortira peu assimilée dans les selles. C'est la raison pour laquelle les noisettes, arachides et graines de sésame sont généralement consommées en purée que l'humain-e peinera à mélanger à sa salive, à liquéfier, d'où les pets. Et les céréales moulues en farines et cuites (une parfaite colle pour les affiches). Combien de salive et de suc digestif sera nécessaire pour liquéfier cette colle de pain ? Les pauvres macrobiotes sont obligé-e-s de mâcher une centaine de fois leur bouchée de graines fades. La chair d'animal torturé en putréfaction pleine de nerfs, vaisseaux sanguins, fibres musculaires, morceaux d'os, d'arêtes et de cartilages que les omnivores avalent est généralement hachée en steak haché, en saucisses, en pâtés, en rillettes et saucisses ou en partie dissoutes dans du jus de citron ou vinaigre (sardines). Les oeufs sont connus pour être particulièrement indigestes. Et les laitages puants coagulés (car le lait cru est indigeste pour l'adulte), à part leur gras et leur calcaire dangereux à l'humain, apportent finalement peu de nutriments, et ressortent quasi-intacts en petits bouts non digérés dans les selles.

Les Apports Nutritionnels Conseillés (et même certaines normes de contenu sanguin) sont surévalués pour les omnivores.Les Apports Nutritionnels Conseillés des non-fruitarien-ne-s adultes qui mangent des aliments cuits, salés, avec des produits chimiques et trop d'acides aminés et d'acides gras, et qui assimilent seulement une faible partie des nutriments de leur aliments sont donc plus élevés que les quantités minimales utilisées par un-e fruitarien-ne. Nous incluons la marge de sécurité des ANCs dans ces normes surélevées en plus des pertes à la préparation et à la cuisson et de la diminution de la digestibilité par manque d’enzymes. Notez que les minéraux résistent mieux à la chaleur que les vitamines mais leur assimilation est généralement gênée par l'acide phytique, l'acide oxalique, les acides aminés et gras que consomment en abondance les omnivores. AFSSA : “Il y a risque élevé de déficience lorsque les apports alimentaires sont inférieurs aux 2/3 des apports nutritionnels conseillés (ANC) .” Pour nous ce seuil pourrait être de 50% au lieu de 67%. Pour les vitamines et les minéraux nous pouvons donc diviser par environ deux les normes officielles des non-fruitarien-ne-s adultes pour avoir une idée approximative de la limite d’apport à respecter pour nous. Bien que certaines vitamines soient plus ou moins fragiles à la cuisson et qu’il faudrait idéalement un chiffre unique de conversion pour chaque nutriment. Une exception à cette estimation peut être faite pour les matières grasses non-fragiles de leurs huiles conçues pour résister à la cuisson.

Tableau des Apports Journaliers Recommandés de l'AFSSA auquel nous avons ajouté une colonne de chiffres estimés pour les fruitarien-ne-s et des commentaires

Nom du nutriment Milligrammes du nutriment devant être avalé ou gobé cuits et

mêlés de produits chimiques bloquant son

assimilation par l'omnivore chaque jour

Milligrammes du nutriment devant être

mangé par les fruits crus par le ou la fruitarien-ne chaque jour en moyenne

Commentaire

Vitamine A 0,8 0,4 ? Divisé par deux donc

Vitamine B1 1,3 0,65 ? Divisé par deux donc

Vitamine B2 1,6 0,8 ? Divisé par deux donc

Vitamine B3 ou PP 14 7 ? Divisé par deux donc

Page 14: Traité fruitarien

Vitamine B5 5 2,5 ? Divisé par deux donc

Vitamine B6 ou H 1,8 0,9 ? Divisé par deux donc

Vitamine B8 50 25 ? Divisé par deux donc

Vitamine B9 (folique) 0,33 0,165 ? Divisé par deux donc

Vitamine B12 0,0024 0,0012 ? La B12 est détruite ou excrétée par plein de facteurs : produits chimiques, hormones, cyanurés, etc.

Vitamine C 110 55 ? Divisé par deux donc

Vitamine D 0,005 0,0025 ? Même 0 si ensoleillement suffisant

Vitamine E 12 6 ? Divisé par deux donc

Vitamine K 0,045 0,0225 ? Divisé par deux donc

Calcium 900 450 ? Divisé par deux donc, nous évitons le sel de cuisine qui fait fuir le calcium et n'acidifions pas notre corps avec un abus d'acides aminés.

Fer 9 4,5 ? Divisé par deux donc

Iode 0,15 0,075 ? Divisé par deux donc

Magnésium 420 210 ? Divisé par deux donc

Phosphore 750 375 ? Divisé par deux donc

Sélénium 0,06 0,03 ? Divisé par deux donc

Zinc 12 6 ? Divisé par deux donc

Notre tableau pour les autres nutriments :

Acide linoléique Vitamine F (oméga 6)

0,75 – 1,5 g d'après nos calculs (AFSSA : 2 g)

1,5 g ?

Acide alpha-linolénique Vitamine F (oméga 3)

2,6 - 4,4 g d'après nos calculs (AFSSA : 10 g)

4,4 g ?

Lipides 25 g sont consommées en Thailande et à Koga au Japon, 8,3 g seraient consommés par des chinois-es (3% de leur AET d'après Agatha Moody Trash).

8,3 g ?

Glucides AFSSA : 45 % de 2700 AFSSA 303,75 g

Page 15: Traité fruitarien

kcal = 303,75 g de glucides

Les fruits contiennent en moyenne 10 g de glucides pour 100 g donc 4 kilos en apporteront 400 g.

Protides 17 g selon l’American Journal of Clinical Nutrition, 32 g selon l'OMS

15 g ?

Apport Energétique Total 2700 kcal 2500 kcal ? Okinawa 1800 kcal

Des fruitarien-ne-s n'éprouvent pas le besoin ou le désir de travailler et ont donc des besoins moindres et il faudrait dans ce cas une colonne supplémentaire au tableau ci-dessus. Certain-e-s ont accès à des plantes fruitières : les fruits cueillis sur la plante fruitière, ou ramassés à son pied, non stockés sont plus riches en nutriments que les aliments stockés, il faudrait là aussi une colonne supplémentaire. Les nourrisson-e-s fruitarien-ne-s sont plus léger-e-s et donc plus faciles à accoucher. Notez que les néerlandais-e-s, nourri-e-s de beaucoup de laitages, sont grand-e-s et poussent vite stimulé-e-s par une alimentation pour les veaux, mais n'est-ce pas au détriment de leur santé future ? Les assureurs savent que les plus minces et les plus léger-e-s vivent plus longtemps et en meilleure santé, ils et elles fatiguent moins leur coeur.

Les AJR légaux de la RF de la loi du 3 décembre 1993 :Vitamine A (mu g) : 800.Vitamine D (mu g) : 5.Vitamine E (mg) : 10.Vitamine C (mg) : 60.Thiamine (mg) : 1,4.Riboflavine (mg) : 1,6.Niacine (mg) : 18.Vitamine B6 (mg) : 2.Folacine (mu g) : 200.Vitamine B12 (mu g) : 1.Biotine (mg) : 0,15.Acide pantothénique (mg) : 6.Calcium (mg) : 800.Phosphore (mg) : 800.Fer (mg) : 14.Magnésium (mg) : 300.Zinc (mg) : 15.Iode (mu g) : 150.

Si on reste hors de la nature où l'on mange les fruits des arbres sans les laver il est préférable de prendre ce complément alimentaire, le Granule Bio de B12 (+C) d'Argouse de Dr Pandalis Naturprodukte (Sanddorn B12 Granulate Bio). Avec ce complément, les ANCs d'omnivores surévalués exposés dans les tableaux précédents pourraient même être apportés par un régime fructivore fictif exagéré en gras et en protéines et donc malsain comme celui-ci : Exemple fictif et malsain pour un homme de 68 kg d'un apport d'un jour de 4,4 kg de fruits aux normes AFSSA, qui sont criticables car beaucoup trop élevées en gras et en protéines : 1,5 kg de fraises, 16 oranges pelées soit 1,5 kg ou 1,5 litre de jus d'orange avec pulpe, 5 avocats soit 1 kg sans leur noyaux et peaux et 400 g de fruits de la passion apportent 2828 kcal, 1033 mg de calcium, 0,27 mg d'iode, 21 mg de fer, 780 mg de magnéisum, 12,65 mg de zinc, 55 g de protéines, 164 g de gras, 21 g

Page 16: Traité fruitarien

d'omégas 6, 2,5 g d'omégas 3, 6,16 mg de provitamine A, 2 mg de vitamine B9, 60 mcg de vitamine D.

 Où trouvons-nous dans les fruits des protéines   et des acides aminés essentiels ?   Où trouvons-nous des protéines dans les fruits ?

 Dans une pomme, par exemple, fruit plutôt considéré comme pauvre en nutriments, il y a tous

les acides aminés essentiels. La plupart des fruits, sinon tous, contiennent les huit acides aminés essentiels. Beaucoup de fruits procurent environ le même pourcentage protidique que le lait humain, que nous considérons déjà trop riche pour un-e adulte.

Cette femme fruitarienne ne mange presque que des pommes depuis 20 ans : http://www.mid-day.com/news/2008/oct/311008-yana-louis-ballet-dancers-yoga-trainers-appletarians-special-diets-bangalore.htm

Les protéines, le gras et le fer en quantité sont de plus en plus controversés pour leur nocivité à la santé mais sont les seuls arguments de vente que l'industrie de la viande a trouvé pour refiler ses bouts de chair torturée en putréfaction.

Petit discours en anglais du Dr Thomas Lodi sur les protéines et leur rôle dans les cancers quand les déchets issus de trop de protéines s'accumulent dans le système lymphatique où il y a peu d'oxygène :

http://www.youtube.com/watch?=DdtmuPa2Mjs&feature=related

Le lait maternel diminue en protéines ainsi :Du 8ème jour au 11ème jour il contient 2,38 % de protéines en poids.Du 20ème jour au 40ème jour il contient 1,79 % de protéines en poids.Du 70ème jour au 120ème jour il contient 1,49 % de protéines en poids.Au 170ème jour il contient 1,07 % de protéines en poids, soit 5 % de protéine de l’Apport Énergétique Total. Le nourrisson est alors en pleine croissance. Donc nous adultes qui avons besoin de moins de protéines de construction, nous pourrions nous contenter de moins de 1,07 %. Ce qui correspond à beaucoup de fruits pulpeux dont la teneur en protéines varie entre 0,2 et 2,8 g (dans le cas de la passiflore) pour 100 g avec beaucoup de teneurs entre 0,4 g et 0,9 g. Pour la poire 2,6 % de l’AET.L’excès de protéines serait dangereux pour la santé. Les protéines sont énergétiques comme les glucides mais plus dures à digérer. Les fruits sont riches en acides aminés libres.Le corps a aussi une réserve d’acide aminés et de protéines qui fait que pendant un jeûne ou pendant un jour avec peu de protéines, le taux d’acides aminés ou de protéines du sérum reste a peu près constant. Pour se convaincre que les fruits contiennent des acides aminés essentiels   :

Avec ce calculateur états-unien http://yarrow.best.vwh.net/Usda_data/foods_db.html vous pouvez calculer le contenu en acide aminés essentiels des aliments. Ces calculs sont valables pour des variétés de fruits vendus dans ce pays. Mais ce pays a adopté bien des variétés européennes ou internationales. Entrez « banana raw », par exemple. Puis cliquez sur « Submit ». Spécifiez comme quantité « 100 g » :Pour 100 g de banane, voici les teneurs en acide aminés essentiels plus en tyrosine et en cystine. La RDA signifie la Recommended Daily Allowance, c’est en quelque sorte l’Apport Journalier Recommandé pour les E.U.A, pour un homme adulte non-fruitarien. 

Tyrosine 0.024 g 3 %RDALysine 0.048 g 7 %RDAPhenylalanine 0.038 g 4 %RDALeucine 0.071 g 7 %RDAValine 0.047 g 6 %RDAMethionine 0.011 g 4 %RDACystine 0.017 g 6 %RDATryptophan 0.012 g 7 %RDAThreonine 0.034 g 7 %RDA

Page 17: Traité fruitarien

Isoleucine 0.033 g 5 %RDA 

Banane crue 100 g 

 Tyrosine 0.004 g 0 %RDALysine 0.012 g 2 %RDAPhenylalanine 0.005 g 1 %RDALeucine 0.012 g 1 %RDAValine 0.009 g 1 %RDAMethionine 0.002 g 1 %RDACystine 0.003 g 1 %RDATryptophan 0.002 g 1 %RDAThreonine 0.007 g 1 %RDAIsoleucine 0.008 g 1 %RDA

 Pomme crue avec la peau 100 g

  

Tyrosine 0.003 g 0 %RDALysine 0.014 g 2 %RDAPhenylalanine 0.010 g 1 %RDALeucine 0.020 g 2 %RDAValine 0.014 g 2 %RDAMethionine 0.005 g 2 %RDACystine 0.004 g 1 %RDATryptophan - no value given -    Threonine 0.010 g 2 %RDAIsoleucine 0.011 g 2 %RDA

 Poire crue 100 g

  

Tyrosine 0.029 g 3 %RDALysine 0.085 g 12 %RDAPhenylalanine 0.056 g 6 %RDALeucine 0.041 g 4 %RDAValine 0.072 g 9 %RDAMethionine 0.036 g 12 %RDACystine 0.018 g 6 %RDATryptophan 0.016 g 9 %RDAThreonine 0.027 g 6 %RDAIsoleucine 0.045 g 6 %RDA

 Orange (moyenne de variétés commerciales) crue sans la peau 100 g

  

Tyrosine 0.049 g 5 %RDALysine 0.094 g 13 %RDAPhenylalanine 0.068 g 7 %RDALeucine 0.123 g 13 %RDAValine 0.097 g 12 %RDAMethionine 0.037 g 12 %RDACystine 0.021 g 7 %RDATryptophan 0.021 g 12 %RDA

Page 18: Traité fruitarien

Threonine 0.066 g 14 %RDAIsoleucine 0.071 g 10 %RDA

 Avocat (moyenne de variétés commerciales) cru 100 g

  

Tyrosine 0.023 g 2 %RDALysine 0.032 g 4 %RDAPhenylalanine 0.029 g 3 %RDALeucine 0.050 g 5 %RDAValine 0.038 g 5 %RDAMethionine 0.012 g 4 %RDACystine - no value given -    Tryptophan - no value given -    Threonine 0.026 g 5 %RDAIsoleucine 0.031 g 4 %RDA

 Olive noire mûre en boite 100 g

  

Tyrosine 0.015 g 2 %RDALysine 0.031 g 4 %RDAPhenylalanine 0.022 g 2 %RDALeucine 0.031 g 3 %RDAValine 0.022 g 3 %RDAMethionine 0.007 g 2 %RDACystine 0.011 g 4 %RDATryptophan 0.006 g 3 %RDAThreonine 0.021 g 4 %RDAIsoleucine 0.020 g 3 %RDA

 Tomate, rouge, mûre, crue, moyenne des variétés sur l’année

  

Il n’y a pas ces données pour la cerise ni le kiwi.  

Et le tableau des RDAs. Notez que la RDA de protéines est de 55 g aux E.U.A. Nous l'estimons à 15 g pour nous les fruitarien-ne-s.

 Energy (calories) 2000.00 cal 100 %RDAProtein 55.00 g 100 %RDA

 Tyrosine 0.960 g 100 %RDALysine 0.720 g 100 %RDAPhenylalanine 0.960 g 100 %RDALeucine 0.960 g 100 %RDAValine 0.840 g 100 %RDAMethionine 0.300 g 100 %RDACystine 0.300 g 100 %RDATryptophan 0.180 g 100 %RDAThreonine 0.480 g 100 %RDAIsoleucine 0.720 g 100 %RDA

  

Page 19: Traité fruitarien

Les Apports Journaliers Recommandés et les Apports Nutritionnels Conseillés bref les recommandations des besoins en protéines, en énergie et nutriments pour celles et ceux qui suivent un régime conventionnel non-fruitarien sont surévalués par rapport à nous. Car ils et elles assimilent moins bien : ils et elles extraient moins de nutriments de leurs aliments, ont une moins bonne nutrition, ont leurs membranes filtrantes entre les capillaires et les cellules partiellement bouchées par un excès de protéines mises là en réserve, consomment généralement moins de produits biologiques et de qualité que nous, ne respectent pas les combinaisons alimentaires ce qui fait passer certains de leurs repas rapidement dans leurs systèmes digestifs avec indigestion partielle et surtout transforment et cuisent une grande partie de leurs aliments ce qui les appauvrit en nutriments (environ 25 % de perte en protides) et énergie. Les recommandations ont aussi une marge de 15 à 30 % de sécurité et de toute façon doivent être individualisées. Nous pouvons évaluer à 67% des recommandations les doses vraiment assimilées jugées nécessaires pour éviter une carence pour elles et eux. Pour nous les fruitarien-ne-s, nous pourrions considérer que ce taux est de 50%. Pour trouver les quantités d’énergies et de nutriments recommandées aux fruitarien-ne-s nous pourrions donc diviser par deux les doses conventionnelles recommandées par les groupes de scientifiques sans trop nous tromper. Ce qui nous fait qu’en gros les 32 g de protéines par jour recommandées par l’OMS pour un homme adulte non-fruitarien de 68 kg seraient pour un fruitarien (crudivore) de 16 g. D’après ses tableaux d’ANC nous déduisons que l’OMS considère que le taux recommandé de calories provenant de protéines par jour devrait être de 4,5 %. Comme pour les ANCs de lipides, les scientifiques ne sont pas tou-te-s d’accord sur le taux de protéines idéal. Par exemple l’American Journal of Clinical Nutrition soutient que 2,5 % de nos calories devraient provenir de protéines. En effet de nombreuses populations jouissent d’une excellente santé avec ces quantités. Des peuplades se nourrissant à 90 % de patates douces vivent bien avec 15 g de protéines par jour. Ce qui ramènerait le chiffre de l’OMS de 32 g à 17 g. En divisant par deux, pour un fruitarien (crudivore) cela ferait donc environ 8,5 grammes de protéines par jour. Mais comptons par précaution 15 grammes de protéines par jour pour un fruitarien, car 15 grammes ce sont les faits africains prouvés pour l'alimentation à base de patate douce.Quand on mange 4 kg (ou plus) de fruits par jour comme nous le faisons il est donc difficile de manquer de protéines ! D'autant plus que le coût total moyen d’une journée de notre nourriture est d’environ seulement 7 € en 2003, 12 € en 2009, sans dépense d’eau de cuisson ou de vaisselle ni de gaz ou bois de cuisson. De plus en janvier 2003 il y avait sur le marché de Rennes des pommes agrobiologiques à 0,80 € le kg et des pommes d’agriculture conventionnelle à 0,40 € le kg. Étudions le scénario extrêmement pauvre en protéines de 4,5 kg quotidiens de fruits avalés de trois espèces de fruits les plus faibles en protéines l'airelle, la pomme et la grenade :0,75 kg de l’airelle Vaccinium Macrocarpus (0,2 g de protéines pour 100 g, taux le plus faible que l’on ait trouvé) : 1,5 g de protéines.3,5 kg des pommes et 1  kg de grenades (0,3 g pour 100 g) : 13,5 g de protéines.Total de cette journée : 15 g de protéines. Soit notre marge supposée minimum d'AJR de fruitarien-ne. Donc pas d'inquiétude de carence en protéine avec les fruits même les plus faibles en protéines qui soient.De plus un avocat quotidien de 150 g (noyau déduit) nous donne 2,5 g de protéines et 100 g d’olives mûres (noyau déduit) nous en donnent 1,5 g, soit un total qu’il faudrait rajouter de 4 g, ce qui nous ferait 19 g, ce qui dépasse de 2 grammes les 17 g recommandés par l’AJCN pour un non-fruitarien qui cuit une grande partie de ses aliments avec des pertes de nutriments à la cuisson moyennes de 40 % et une marge de sécurité. Donc pas de problème avec ces 15 g de protéines.

Mais de toute façon l’instinct et une éventuelle faim de matières azotées de construction et de réparation nous poussera à chercher des fruits un petit plus protéinés, nitreux, si le corps en éprouve le besoin, le lendemain ou le jour même ! En pays d’abondance comme ici il est très difficile d’avoir une carence en protéines avec une alimentation variée. La carence en protéines se manifeste par une maigreur excessive, une fonte musculaire, mais attention, les standards en matière de maigreur varient d’un pays à l’autre. Les surplus de protéines avalées sont transformés en gras ou sucre. Les assureurs savent que les centenaires sont plutôt minces et que les gros-ses sont plus victimes de problèmes de santé. D’après certains auteurs, manger peu de protéines pourrait aussi aider à rester jeune peut-être en freinant la division et la mort cellulaire. Cela reste à vérifier. Mais il y beaucoup de centenaires en

Page 20: Traité fruitarien

Bulgarie qui ont jusque dans les 110 et 120 ans et qui seraient végétarien-ne-s, peut-être fruitarien-ne-s avec des graines (fruits et pain complet), mangeant beaucoup de fruits et peu de protéines. Les fruitarien-ne-s sont en moyenne plus légèr-e-s que les autres végétarien-ne-s. Les autres fruits faibles en protéines sont à 0,4 g pour 100 g et sont la poire, la nèfle, la mangue, le salak, le mangoustan et la pastèque.Par exemple 4 kg de pastèques donnent 16 g de protéines. Quatre kilogrammes de fruits à 0,5 g de protéines pour 100 g (myrtille, pêche, coing, kaki, airelle Vaccinium Corymbosum, ananas) donneront 20 g, ce qui dépasse la recommandation des 17 g de l’American Journal of Clinical Nutrition pour les non-fruitariens. Considérant les partenariats industrie-recherche nous nous méfions des scientifiques partisan-e-s des taux élevés de protéines.D’ailleurs le lait de femme, adapté pour des enfants en croissance et pas pour des adultes, contient un taux normal ou élevé pour nous de protéines. Mais il considéré faible selon ces scientifiques, 5 % de calories provenant de protéines (1,2 g pour 100 g), soit environ le même taux que celui des fruits aqueux comme la poire, la banane et le pamplemousse. Nous défions les normes et les groupes de pression de l’agroalimentaire en prouvant que le corps adulte en bonne santé (crudivore), comme les gorilles de 2,50 m de haut, n’a besoin en fait que peu de protéines. Les autres singes considérablement plus fort-e-s physiquement que nous (nous sommes en fait en Occident gonflé-e-s de sel et de gras), vivent avec un régime frugivore (de 50% à 100% de fruits), qui contient en moyenne entre 0,2 % (ce qui correspond à l’airelle Vaccinium Macrocarpus de notre exemple extrême précédent) et 2,2 % du poids des aliments de protéines. Le lait hominidé en contient 1,2 %. Si nous souhaitons nous rassurer une bonne fois pour toutes, nous pouvons peser nos aliments d’une journée et calculer les nutriments fournis avec une table de composition des aliments qui est basée sur la partie comestible de ces aliments. Le très bon site fruitarien avec graines, les Pages Fruitariennes, donne la composition en nutriments des fruits nord-américains, y compris en acides aminés pour certains fruits sur http://purpleforest.net/fruitnutridata.html.  

EN CONCLUSION  Nous sommes plutôt à l’abri du risque d’excès de protéines. En ce qui concerne le risque de carence en protéines, si nous prenons la peine de vérifier une fois la teneur en protéines de nos fruits préférés les plus consommés, nous constaterons qu’il est improbable, en tant qu’adulte autonome, dans ce pays d’abondance de souffrir d’un manque de protéine avec une alimentation par les fruits qui aurait un apport énergétique total normal. Pour cette vérification le site en français de l’APRIFEL http://www.aprifel.com. Pour en savoir plus sur les protéines :Un site anglophone étonnant, très cultivé, mais hélas omnivore, qui fait la promotion pour une santé optimale d’une alimentation crue basée sur les fruits et complémentée d'un peu d’oeuf volé aux oiseaux et de chair de poisson cru massacré :http://www.13.waisays.com/protein.htm

Site qui raconte comment des parents ont guéri leur enfant autiste en enlevant le gluten (protéine du blé) et la caséine (protéine du lait de vache exploitée) de l’alimentation de leur enfant : http://www.alkalizeforhealth.net/Lnotmilk5.htm“Eighty percent of cow's milk protein is casein.  It has been documented that casein breaks down in the stomach to produce a peptide casomorphine, an opiate.”« 80 % des protéines du lait de vache est de la caséine. Il a été prouvé que la caséine se dissout dans l’estomac pour produire une casomorphine peptide, un opiacé. »

La carence en protéïnes, qui est rarement vue en Occident, et jamais vues chez des fruitarien-ne-s :Cachexie, anorexie, asthénie, anémie, kwashiorkor (de l'enfant sevré de force à cause d'un enfant suivant, dans des pays pauvres), marasme, maigreur extrème, diamètre du bras très faible,

Page 21: Traité fruitarien

malnutrition, dénutrition, inanition, atteinte musculaire, immobilité, oedème des joues, des paupières et des pieds, ventre gonflé, rougeur, atteinte diverses et amincissement de la peau, troubles mentaux, séquelles physiques et intellectuelles, mort.

Les protéines dans les légumineuses sont utilisées pour imiter des chairs animales au point de tromper des bouchers : http://www.youtube.com/watch?v=p0NZN4XOmnA

Où trouvons-nous dans les fruits des matières grasses et les acides gras essentiels ?Où trouvez-vous dans les fruits des matières grasses et les acides gras essentiels ?

 Tous les fruits contiennent un peu de gras, et en plus en bonne proportions et variété : par exemple le rapport omégas 6 / omégas 3 est entre 1 et 5, avec 1,75 pour les baies. Mais pour nous rassurer, partons donc à la recherche du gras dans les fruits avec cette petite étude.Un-e fruitarien-ne en pays non tropical aurait besoin de manger tous les jours des fruits très gras comme l'avocat, l'argouse ou l'olive. Par exemple un avocat un jour sur deux et l'autre jour sur deux des olives.

L'huile d'olive : la vente d'huile de pulpe d'olives pressées sans leurs graines est encore rare, en voici une, la Il Nobile de Carapelli :http://www.carapelli.com/pr_market_extraV_nobile.shtmlhttp://invitationcarapelli.com/produits-carapelli.htmlLe noyau broyé avec la pulpe de la plupart des huiles d'olive lui donne un goût un peu acre pour la gorge.L'huile d'argouse (sa pulpe et non sa graine) est vendue plus pour la cosmétique que pour l'alimentaire. Ici elle est très chère mais elle se vend bien en Russie. Il y a aussi de l'huile de pépins d'argouse, à ne pas confondre.L'huile de palme rouge provient de la pulpe des fruits du palmier à huile (par contre l'huile de palmiste provient de ses graines). La pulpe en contient 50 %. On peut dire que c'est une datte à gras et non à sucre. Elle contient de bonnes quantités de Co-enzyme Q10 (ubiquinone). Son contenu en acides gras saturés : acide palmitique 44-49 % acide stéarique 4,5 % acide myristique 1 %acide laurique C12:0 0,4 %acide arachidique C20:0 0,4 %en mono-insaturés acide oléique 37 à 49 %, en poly-insaturés : acide linoléique 9-13,7 %acide linolénique 0,3 %

Elle est en vente en magasins bios et est de couleur rouge ou orange. Quantité d'alpha-tocophérol 16 mg. Généralement, la vitamine E est présente dans les huiles sous la forme de tocophérols uniquement. Or dans ce cas, la répartition est la suivante : 70% tocotriénols et 30% tocophérols. Quantité de vitamine K 0,008 mgPlus d'infos :http://www.wildernessfamilynaturals.com/category/food-oils-natural-red-palm-oil.phpwww.tropicaltraditions.com/vpo.pdfHuile de palme rouge bio :http://www.amanvida.eu/F/Amanprana/Huile-de-palme-rouge_-Extra-Vierge.htm

L’huile d’avocat. La composition moyenne de l’huile d’avocat en acides gras est de 7 à 32 % d’acide palmitique, 1,5 % maximum d’acide stéraïque, 2 à 13 % d’acide palmitoléique, 36 à 80 % d’acide

Page 22: Traité fruitarien

oléique, 6 à 18 % d’acide linoléique et 5 % maximum d’acide linolénique. De plus l’huile d’avocat contient beaucoup de vitamine E, de la lécithine, du béta-sitostérol et 2 à 11% d’insaponifiables. Ces insaponifiables sont principalement composés de stérols, principalement le béta-sitostérol, le campestérol et l’avénastérol, et des hydrocarbures comme le squalène, et des alcools. L’huile d’avocat est rare et considérée chère et vendue pour un usage cosmétique avec TVA à 18,6% ou pour usage alimentaire avec TVA à 5,5%, elle protègerait des rayons du soleil. Mais cette composition nous enseigne que l'avocat contient comme les autres fruits un peu de tout. Dans les magasins bios il y a en vente maintenant de l'huile d'avocat en bouteille de 250 ml pour environ 10 euros. Nous la trouvons bien meilleure que l'huile d'olive. Si on en boit un peu pure, elle n'irrite pas la gorge comme l'huile d'olive broyée avec sa graine : marque San Pietro, à base d'avocat Hass. Composition de l'huile d'avocat San Pietro pour 100 g : lipides saturés 11 g, monoinsaturés oléique 71 g (acide oléique oméga 9 : 68 g), polyinsaturés 13 g (acide linoléique oméga 6 : 12 g). Nous n'avons pas aimé le goût d'une huile d'avocat de la marque Bioléane 25 cl, qui en plus était plus chère que la San Pietro. Composition de l'huile d'avocat bio Bioléane pour 100 g : lipides saturés 10 à 35 g, monoinsaturés 68 à 73 g, polyinsaturés 6 à 18 g (dont omégas 6 : 9 g et omégas 3 : 0,5g). Vitamine E 10 à 20 mg pour 100 g.Le goût d'une huile d'avocat bio Hass du Chili de la marque Alma Organic Huile d'Avocat Vierge Extra Premium 25 cl était un peu moins bon que la San Pietro. Composition de l'huile d'avocat bio Alma pour 100 g : lipides saturés 14,9 g, monoinsaturés 73 g dont oméga-9 71,2g, polyinsaturés 12,7 g (dont omégas 6 : 11,6 g et omégas 3 : 1,1g). Vitamine E 31 mg pour 100 g, vitamine D 4,9 microgrammes, béta-sitostérol 950 mg. Acidité maximum 0,4 % (limite légale 0,8%), péroxides <= 3,5 mEq O2/kg (limite légale <=20), absorbance UV (K232) <=1,90 (limite légale <=2,50), insaponifiables >4,5%, UV (K232) <=0,15 (limite légale <=0,22), K270 delta K <=0,04 (limite légale <=0,01), point de fumée 250 degrés. Vertus cosmétiques : anti-peau sèche. « 10 kg d'avocats pour obtenir un litre d'huile Alma ». Importé en France par Cardo Mercati, 49800 Trélazé. www.cardomercati.fr

·  Fruit du palmier à huile : 50 % de gras. . Avocat 12 à 20 g de gras en moyenne pour 100 g, peut en contenir de 7 a 39 g. Les matières

grasses de l’avocat sont constituées très majoritairement (pour près de 80 %) par des acides gras insaturés. L’acide oléique, mono-insaturé, domine largement, avec plus de 59 % du total des acides gras. Les acides gras poly-insaturés (notamment les acides linoléique et linolénique) représentent de 13 % du total, et les acides gras saturés (essentiellement l’acide palmitique) environ 21 %. L’avocat est disponible sur le marché toute l’année. À acheter par plateau chez le grossiste. Pour accélérer le post-mûrissement le mettre dans un sac en papier. Sa variété nord-américaine contient en moyenne pour 100 grammes 1,84 g d’acide linoléique, 0,111 g d’acide linolénique et même 0,004 g d’acide arachidonique. Les variétés du Mexique nous semblent plus grasses que le Fuerte de Corse, le Hass d’Andalousie et ceux du Kenya ou du proche-Orient. Le Reed très rond du Portugal est délicieux. L'avocat est à privilégier si vous manquez de matières grasses, par exemple si vous avez la peau du dessus de la main qui se dessèche par manque de graisse (ou abus d'eau chaude !).

·        Olive noire non-saumurée 15 g à 25 g pour 100g, soit 90 % d’énergie lipidique de l’Apport Énergétique Total. L’olive noire non-saumurée sans le noyau contient entre 15 et 25 g de lipides dont entre 12 et 20 g d’acide oléique pour 100 g et environ 1,6 g d’acide linoléique (et on peux estimer par extrapolation du chiffre pour l’olive noire de saumure environ [0,12 g ?] d’acide linolénique). Des instinctos achètent des olives succulentes directement à des producteurs sélectionnés. NB L’huile d’olive, donc d’olives vertes et de leurs noyaux, à part certaines variétés, contient moins de 1,5 % d’acide linolénique sinon c’est un signe qu’elle serait coupée et frelatée avec de l’huile de graine, de colza par exemple.

·        Olive noire mûre en saumure, dans l’eau salée, en boite donc 11 g pour 100g, soit 80,5 % d’énergie lipidique de l’AET. L’olive noire en saumure contient 11 g de lipide dont 8,8 g d’acide oléique pour 100 g. Le sel, ici la saumure, est considéré comme nocif par certain-e-s auteurs. Contiendrait 0,847 g d’acide linoléique et 0,064 g d’acide linolénique pour 100 grammes.

Page 23: Traité fruitarien

·        Salak 4 g, soit 58 % d’énergie lipidique de l’AET. Introuvable ici car fragile, mais mentionné pour la complétude du tableau.

. Jus d'argouse Flore Alpes (Celui de Weleda semble plus gras encore) : 3,45 g de lipides pour 100g. Soit 39% de l'AET.

·        Durian 3,4 (à 3,7) g, soit 20 % d’énergie lipidique de l’AET. ·        Piment rouge 2,5 g, soit 37,5 % d’énergie lipidique de l’AET.·        Piment vert 1,5 g, soit 21,7 % d’énergie lipidique de l’AET. Mais il est préférable d’éviter

les fruits non-mûrs des solanacées qui contient de la solanine poison végétal.·        Caroube gousse, farine de la pulpe sans les graines qui sont vendues comme gélifiantes, 1,1

g, soit 5,2 % d’énergie lipidique de l’AET. ·        Mûron ronce 1 g, soit 24 % d’énergie lipidique de l’AET. ·        Physalis (peruviana)/alkékange jaune doux 1 g, soit 25 % d’énergie lipidique de l’AET. ·        Raisin (de 0,3 g à) 1 g voire plus, soit 11 % d’énergie lipidique de l’AET. ·        Cerise 0,96 g, 12 % d’énergie lipidique de l’AET, mais surtout un contenu très intéressant

en acide linolénique.·        Oponce figue de barbarie 0,7 g, soit 14,3 % d’énergie lipidique de l’AET. ·        Fraise et framboise 0,6 g, soit 13,5 % d’énergie lipidique de l’AET. ·        Kiwi de l’Actinidia 0,6 g, soit 10 % d’énergie lipidique de l’AET. ·        Courge chayotte 0,2 g, soit 15 % d’énergie lipidique de l’AET.·        Tomate 0,3 g, soit 12,3 % d’énergie lipidique de l’AET. ·        Margose melon de San Gaetano 0,1 g, soit 9 % d’énergie lipidique de l’AET.·        Poivron vert 0,2 g, soit 8,1 % d’énergie lipidique de l’AET. Mais il est préférable d’éviter

les fruits non-mûrs des solanacées. ·        Concombre et cornichon 0,1 g soit 7,5 % d’énergie lipidique de l’AET.·        Aubergine 0,2 soit 6,2 % d’énergie lipidique de l’AET.·        Pomme avec sa peau 0,35 g, soit 6 à 8 % d’énergie lipidique de l’AET. ·        Poire 0,4 g, soit 5,9 % d’énergie lipidique de l’AET.

Courge, citrouille, potiron, melon 0,2g soit 5,8 % d’énergie lipidique de l’AET.Nous n'avons hélas pas les chiffres du contenu en lipides du cynorrhodon, ni d'autres baies,

mais il contient 4 g de protides pour 100 g et 25 g de glucides. Il contient des quantités intéressantes de vitamines liposolubles comme les vitamine A, D et E.

 La liste ci-dessus (dont les chiffres pourraient être revus) nous montre que si l’on fait

abstraction de l’eau du fruit nous pouvons trouver des fruits en fait très gras comme le mûron de la ronce.

 25 g de gras par jour suffiraient ?

 L’apport journalier moyen de matières grasses en Inde et en en Thaïlande (pays chaud où on a besoin de moins de gras pour lutter contre le froid) est de 25 grammes. Nous voyons que trois kilos de pommes ou qu’un seul avocat avec éventuellement une portion d’olives, sans parler de l’apport en gras de nos autres fruits, apportent déjà cette quantité de gras. La partie comestible d’un avocat moyen est de 150 g, soit un apport entre 10 et 60 g de gras. Pour les paysans japonais de Koga il est de 10 % de l’apport énergétique total, soit entre 22 et 33 g de gras, avec 1,40 g de cholestérol par litre de sang. La normale minimum de cholestérol considérée saine ici est de 1,50 g/l, ce qui semble un petit trop élevé, car il faudrait se méfier plus de l’excès de gras. En effet, dans le livre à succès « Se nourrir sans faire souffrir » (Diet for a new America) de John Robbins qui défend admirablement le végétalisme (bien que non-crudivore et acceptant des graines en quantités élevées), nous voyons la démonstration par des tableaux que les peuples qui consomment le moins de matières grasses, et en particulier de matières grasses animales, sont plus protégés de ces cancers : colon, sein, prostate. Inutile de parler ici aussi des problèmes cardiovasculaires et du gras. 8,3 g de gras   par jour suffiraient en Chine, mais alors, et les acides gras essentiels ?  

Page 24: Traité fruitarien

Beaucoup d’adultes chinois [probablement non-fruitariens] consomment aussi peu que 3 % de leur apport énergétique total en matières grasses sans présenter de carence en acide gras. [Information extraite du livre Nutrition for Vegetarians du Dr Agatha Moody Trash, M. D. et du Dr Calvin L. Trash, Jr, M. D.] En comparaison la pomme est à 6 % de lipide de l’AET. Si leur AET est de 2500 kcalories, ce qui est souvent le cas dans les campagnes chinoises, cela fait 8,3 g de matières grasses !  Les apports journaliers recommandés par certain-e-s expert-e-s en acides gras essentiels sont : 10 g (un comité international d’expert-e-s en 1999 a décidé 4,4 g) d’acide linoléique pour un adulte (non-fruitarien), et 2 g d’acide linolénique, sont donc grandement surévalués, puisque ces adultes chinois n’ont pas de carence avec seulement 8,3 g de gras total par jour. Il faudrait connaître le détail des matières grasses consommées par ces adultes chinois-es. Le non-fruitarien cuit et frit la plupart de ses aliments, détruisant ainsi une partie de l’apport en acides gras essentiels. Les huiles végétales crues en assaisonnement lui assurent un apport intéressant, car ses fruits à coques comme les noix de Grenoble et noisettes sont généralement chauffés et les arachides grillées. Notez que les noix de Grenoble protégées par la loi de l’A.O.C. ne seraient pas chauffées à plus de 25 °C. Donc faut-il laisser nos avocats chauffer au soleil ? Négatif.

Pour revoir à la baisse les apports journaliers recommandés d’acides gras essentiels, essayons alors d’estimer la quantité d’acide linoléique et d’acide linolénique consommée dans ces 8,3 g de gras par ces chinois. Leur bilan lipidique utopique s’établirait ainsi : 2 g d’acide linolénique, 4,4 g d’acide linoléique et 1,5 g d’autres matières grasses. Or ce 1,5 g semble impossible à atteindre, il ne peut qu’augmenter. Car dans la réalité aucune huile ne contient 100 % d’acide linolénique (l’huile de lin en contient 50 %) ni 100 % d’acide linoléique (les huiles de noix de Grenoble et de soja en contiennent 60 %). Il serait ainsi probablement plus proche de : 0,75 g d’acide linolénique, 4,4 g d’acide linoléique et 2,75 g d’autres matières grasses. Nous fruitariennes et fruitariens demandons en à savoir plus sur ces chinois ! Les scientifiques de la nutrition ont du mal à se mettre d’accord sur la quantité journalière saine de matières grasses et d’acides gras essentiels à recommander. Ils et elles devraient aussi avoir une recommandation pour les crudivores et une pour les non-crudivores. Pour la quantité et la variété de gras à manger nous pouvons nous fier à notre instinct et à nos désirs, considérant que l’olive noire et l’avocat sont largement disponibles sur le marché et appréciés des fruitarien-ne-s. L'olive était cultivée en Anjou au moyen-age. Mais il serait important de consommer les deux matières grasses essentielles, dites acides gras essentiels ou vitamines F, régulièrement, car le corps ne pourrait pas les fabriquer : l’acide linoléique et l’acide linolénique. La digestibilité et l’extraction des huiles des fruits par le corps est bonne et faite directement à froid sans avoir le temps de rancir. La recommandation de 4,4 g d’acide linoléique pour les non-fruitariens pourrait donc être abaissée de 40 % à 2,6 g pour les fruitariens. Celle de 2 g pour l’acide linoléique, très fragile à la lumière et instable, pourrait être aussi abaissée de 63 % à 0,75 g. Donc un rapport de omégas 6 / omégas 3 d'environ 3,5. Ce qui expliquerait alors comment des fruitariens travailleurs manuels ne mangent strictement que des pommes depuis plus de dix ans. Car 4 kilos de pommes apportent 0,72 g d’acide linolénique et 3,48 g d’acide linoléique, et un apport énergétique total de 2080 kcal. Le cynorrhodon du rosier japonais Rosa Rugosa que l'on trouve au bord de nos chemins côtiers est une assez bonne source d'acide gras essentiels. On peut donc supposer que les cynorrhodons du Rosa Canina ont aussi des propriétés similaires. Le cynorrohdon, le fruit du rosier sauvage, a probablement accompagné l'humain-e en Europe au paléolithique.

Pour l’acide linoléique, (acide oméga 6) nous pourrions estimer son apport journalier minimum à 2,6 g en moyenne (soit environ un avocat ou trois kilos de pommes avec la peau ou 1 kg de kiwi ou deux kilos de raisin) pour un fruitarien adulte. Contenu en acides 18:2 (linoléique et assimilés) de 100 g de

Page 25: Traité fruitarien

huile de palme rouge 13,7 g (linolénique et assimilés 0,3 g donc rapport de 45,666), huile d'avocat Bioléane 9 g (linolénique et assimilés 0,5 g donc rapport de 18), avocat nord-américain 1,84 g (linolénique et assimilés 0,111 g donc rapport de 16,576), pomme avec la peau 0,087 g (linolénique et assimilés 0,018 g donc rapport de 4,833), de banane 0,046 g (linolénique et assimilés 0,027 g donc rapport de 1,703)d’orange valencia sans la peau 0,044 g (linolénique et assimilés 0,016 g donc rapport de 2,75), de kiwi frais 0,246 g (linolénique et assimilés 0,042 g donc rapport de 5,857), raisin 0,130 g (linolénique et assimilés 0,039 g donc rapport de 3,333), cerise acide (Prunus cerasus) 0,046 g (linolénique et assimilés 0,044 g donc rapport de 1,045), cerise douce (Prunus avium) 0,027 g (linolénique et assimilés 0,026 g donc rapport de 1,038), mûron de la ronce 0,148 g (linolénique et assimilés 0,075 g donc rapport de 1,973), myrtille 0,099 g (linolénique et assimilés 0,067 g donc rapport de 1,477), sureau 0,162 g (linolénique et assimilés 0,085 g donc rapport de 1,905), olive mûre en boite 0,847 g (linolénique et assimilés 0,064 g donc rapport de 13,234 : la pasteurisation, la cuisson, de la boite a détruit une grande partie des omégas 3), frambroise 0,249 g (linolénique et assimilés 0,126 g donc rapport de 1,976), fraise 0,108 g (linolénique et assimilés 0,078 g donc rapport de 1,384),argouse ?g.Nous pouvons imaginer que les rapports ci-dessus seraient plus proches du 1 avec des fruits cueillis sur la plante et mangés directement, puisque l’acide linolénique craint plus les conditions de conservation que l’acide linoléique.

Pour l’acide linolénique, acide oméga 3, nous pourrions estimer son apport journalier minimum à 0,75 g par jour pour un fruitarien adulte qui extrait directement et immédiatement l’huile des fruits. Alors que c’est 2 g pour un non-fruitarien qui mange des huiles extraites industriellement et exposées au rancissement, à l’air, à la lumière, à la chaleur du pressage et en partie à la cuisson. Or cet acide gras est très fragile à la lumière et à l’oxygène, il est cinq fois plus instable que l’acide linoléique : il faut donc en manger du frais. Il est connu que l’huile de noix de Grenoble doit être consommée rapidement. Pour nous quatre avocats (675 g) par jour, ou 4,5 kilos de pommes avec la peau, ou 600 g de framboises, sans y ajouter l’apport des autres fruits, fournit ce 0,75 g d’acide linolénique essentiel. Les fruits sont peu gras et l’analyse chimique en cet acide gras n’a été faite hélas pour l’instant que pour les quelques fruits suivants. Nous pouvons imaginer que les quantités ci-dessous seraient plus élevées avec des fruits cueillis sur la plante et mangés directement, puisque les omégas 3 craignent les conditions de conservation.Contenu en acides 18:3 (linolénique et assimilés) pour 100 g de huile d'avocat Bioléane 0,5 g,huile de palme rouge 0,3 g,avocat nord-américain 0,111 g,pomme avec la peau 0,018 g, de banane 0,027 g (0,05 g d’après Italie), d’orange valencia sans la peau 0,016 g, de kiwi frais 0,042 g, raisin 0,039 g, cerise acide (Prunus cerasus) 0,044 g, cerise douce (Prunus avium) 0,026 g, mûron de la ronce 0,075 g, myrtille 0,067, sureau 0,085 g, olive mûre en boite 0,064 g, framboise 0,126 g (ces légumes-feuillages réputés pour en être des sources élevées en contiennent environ deux ou trois fois plus dans ces proportions : les épinards 0,20 %, la mâche 0,18 %, le pourpier 0,40 % mais leurs fibres doivent rendre leur assimilation moins aisée que pour la framboise. Les noix de Grenoble/du Périgord en contiennent entre 3,66 et 6 % mais dans un rapport avec les omégas 6 qui gène leur biodisponibilité, par contre les graines de chanvre décortiquées récemment, car elles rancissent vite, ont un rapport considéré favorable entre 3 et 6 avec 27,2 % d'omégas 6 pour 8,8

Page 26: Traité fruitarien

% d'omégas 3, les vendeurs d'huile de chanvre prétendent aussi en pensant probablement aux personnes agées : Le fait que cette huile contienne aussi 2 % d'acide gamma-linolénique (AGL) ajoute à son intérêt, car certaines personnes ne sont pas en mesure de synthétiser cette substance à partir des gras oméga-6 et ont donc besoin d'une source directe.), fraise 0,078 g,argouse ?g. Conclusion : En pays chaud il n'y aurait pas de craintes de manquer de gras avec les fruits, ni d'obligation de manger des fruits gras comme l'avocat qui est dur à digérer. En pays froid, manger des avocats, des olives noires non-saumurées, des framboises, de l'argouse, du kiwi et d'autres baies chaque jour ou presque, ainsi que la matière grasse contenue dans les autres fruits devrait fournir, sans entamer les réserves du corps, assez de matières grasses y compris les deux acides gras essentiels et le précurseur de la vitamine D. Le mini repas d’avocat est en général mangé par les fruitarien-ne-s le matin entre 11H00 et 12H00 et le soir, parfois avec de la tomate ou des olives, mais si possible pas avant des fruits sucrés pour une digestion optimale. L’excès de sucre que l’on peut avoir en se gavant de fruits est transformé par le corps en graisse et doit aussi être pris en compte. Notre absorption de gras reste quand même faible comparée à celles des omnivores. Mais les animaux sauvages mangent peu de gras. Le gras augmente la fabrication de testostérone, hormone de l'agressivité.

La carence en acide linoléique, un acide gras essentiel, peut provoquer comme symptômes des éruptions cutanées du genre eczéma, la perte de cheveux, la dégénérescence du foie ou des reins, des perturbations comportementales, de la perte excessive d’eau par la peau avec une soif, le dessèchement des glandes, la susceptibilité aux infections, les blessures ne guérissent pas, la stérilité des mâles, des fausses couches des femelles, des conditions ressemblant à l’arthrite, des problèmes de cœur et de circulation, un retard de croissance et si ça se prolonge la mort. Dès que l’acide linoléique est remis dans l’alimentation tous ces symptômes peuvent disparaître en revenant à l’état pré-carence. La carence en acide linolénique, un autre acide gras essentiel, peut provoquer comme symptômes un retard de croissance, une faiblesse, un trouble de la vision et des capacités d’apprentissage, manque de coordination motrice, des picotements dans les bras et jambes, des changements comportementaux. Dès que l’acide linolénique est remis dans l’alimentation tous ces symptômes peuvent disparaître en revenant à l’état pré-carence. Voici d’autres symptômes qui ne sont pas considérés comme des symptômes classiques de cette carence mais qui réagissent bien à la supplémentation en acide linolénique : triglycérides élevés, hypertension, plaquettes du sang collantes, inflammation des tissus, œdème, peau sèche, détérioration mentale, taux métabolique faible et certains disfonctionnements immunitaires.

D'après Wikipédia, ces acides gras, dont certains pris à petite dose fluidifieraient le sang, sont thrombogènes, ils favorisent l'apparition de caillots de sang, c'est à dire que pris en excès ils peuvent être mortels ou risquer de causer de grandes pertes de capacités du corps. La vitamine E est anti-thrombose.

Au sujet des autres acides gras omégas 3 principaux ADH, AEP puis GLA :1-ADH et AEP :Les végétalien-ne-s afficheraient des taux plus bas d’AEP et ADH que les non-végétariens. Mais le corps humain peut convertir, en partie du moins, les acides alpha-linoléniques en ADH et en AEP. Le corps humain en bonne santé peut les synthétiser comme le montre :http://www.omega3learning.purdue.edu/info/what-are-omega-3-fatty-acids/dietary-recommendations-for-omega-3-fatty-acidsIl y a cependant deux camps de nutritionnistes sur ce sujet :1-notre camp : ceux qui considèrent les omégas 3 en général et ne conseillent pas de poissons gras (quasiment seules sources identifiées pour l'instant d'EPA et DHA), ne conseillent pas d'apport spécifiques en EPA et DHA considérant que le corps les synthétise, hormis ceux du lait humain car le nourrisson ne pourrait pas encore bien les synthétiser ?2-les autres qui spécifient des apports recommandés pour EPA et DHA.

Page 27: Traité fruitarien

Il est intéressant aussi de noter que les apports conseillés en EPA et DHA pour les personnes avec hyper-triglycéridémie par les associations de santé du coeur sont très élevés par rapport aux gens normaux. Pourrait-on déduire alors par extrapolation, comme les fruitarien-ne, ont des triglycérides faibles dans le sang, que logiquement de faible apports (ou aucun) en EPA et DHA suffiraient ? On saura la vérité quand on en saura plus sur leur synthèse par le corps humain sevré. Des études scientifiques devraient confirmer la nécessité d’obtenir ou pas, par son alimentation, des acides gras oméga-3 à longue chaîne.

2-DPAL'acide docosapentaenoique est converti dans les vaisseaux sanguins à partir de l'EPA.

Le GLA :L'acide gamma-linolénique, noté GLA (ou AGL en français), est un acide gras non-essentiel polyinsaturé qui fait partie du groupe des omégas 6. C'est un isomère de l'acide alpha-linolénique. Il peut être synthétisé (par les biens-portant-e-s uniquement ?) par le corps à partir d'un autre oméga 6 : l'acide linoléique.

Répartition acides gras insaturés / saturés dans des fruits (difficile d'avoir des chiffres fiables pour les fruits non gras) :

jus d'argousier : 2,5g / 1,4g 64 % / 36 %huile d'avocat : 90 à 65g / 10 à 35gavocat : 80 % / 20 %huile de palme rouge : 50 à 55 % / 45 à 50 % environolive sans graine du noyau : plus de 90 % / 10 % ?durian 3 g / 2 g pour 100 g soit 60 % / 40 %raisin : environ 36 % / 33 %mûron : 66,6 % / 3,6 %cerise : 57,4 % / 22,6 %myrtille : 58 % / 8 %fraise : 64 % / 5 %

Où trouvons-nous dans les fruits un apport énergétique total suffisant ?

Apport Énergétique TotalEn Kcalories pour 100 g

Produits (KCalories)

Datte sèche 287

Raisin sec 280

Banane séchée 273

Abricot sec 266

Figue séchée 250

Avocat 138

Banane plantain 119

Datte fraîche 118

Banane 90

Page 28: Traité fruitarien

Jus d'argouse Flore Alpes 80

Raisin 72

Cerise 68

Kaki 66

Fruit de la passion 62

Grenade 62

Mangue 60

Figue fraîche 57

Mûre 54

Pomme 54

Ananas 52

Prune 52

Cassis 50

Myrtille 50

Poire 50

Melon 48

Abricot 47

Kiwi 47

Clémentine 46

Orange 45

Oponce 44

Pomelo 42

Pêche 40

Framboise 38

Fraise 35

Groseille 33

Papaye 33

Goyave 33

Pastèque 30

Citron 29

Page 29: Traité fruitarien

Coing 28

Pâtisson 22

Poivron 21

Potiron 20

Aubergine 18

Courgette 15

Tomate 15

Cornichon 13

Concombre 10

5 kiwis (300 g) donne 141 kcal.100 g d’olive donne 115 kcal.Un kilo de pommes donne 540 kcal.Une tomate moyenne de 100 g donne 15 kcal.Un kilo de poires (5 poires) donnent 500 kcal.Un demi-concombre de 300 g donne 30 kcal.Un kilo de raisin donne 720 kcal.100 g de frambroise fournit 38 kcal.Un avocat de 150 g fournit 207 kcal.Un kaki de 200 g fournit 132 kcal.Total 2438 Kcal pour 4kg250. Cela devrait surpasser ou au moins correspondre en énergie aux 2700 kcal pour un-e non-fruitarien-ne qui mange du cuit. Remarque : des fruits séchés font tout de suite monter rapidement le total, mais les fruitarien-ne-s expérimenté-e-s préfèrent les fruits frais.Manger 4 kilos de pommes par jour apporterait 2160 kcal.Conclusion : avec 4 kilos ou plus de fruits par jour pas de souci de manque d'énergie. Les fruitarien-ne-s peuvent travailler 18 H par jour, avoir trois métiers en même temps, et dormir très peu. Ils et elles perdent aussi peu d'énergie par des digestions lourdes et inutiles. Par contre peuvent en perdre en mangeant des fruits froids : les mettre avant à préchauffer au bureau, au soleil, sur le radiateur, dans ses poches ou sur le couvercle d'une casserole. Ils et elles peuvent aussi gagner du temps libre en mangeant un fruit tout en faisant une activité. Par exemple manger une pomme en lisant ce site. Il est bien sûr interdit de manger en conduisant. Et pas de vaisselle ni de cuisine à faire. Nous pouvons manger presque partout et à n'importe quel moment, quelle liberté !Carence en énergie : elle est très facile à s'en rendre compte sur soi même ! Pas envie de se bouger, risque de pensées négatives, etc.

Mais puisque les alimentations fruitariennes apportent peu de gras et de protéines, n'apportent-elles pas alors trop de glucides ?

Les Glucides

Voici ma réponse fruitarienne à une critique négative sur un forum crudivore :

>Le débat est intéressant. Ma réponse : Il est important car il peut sauver la vie de miliers d'animaux et de plantes et soulager des malades.. >Je ne veux pas jeter de pavé dans la mare, mais pour avoir cotoyé >un peu le milieux instincto aussi, mon opinion aujourd'hui

Page 30: Traité fruitarien

>est que le mode alimentaire de ne manger que des fruits n'est pas >le plus adapté pour la santé à moyen terme. Ce sont donc les instinctos et leurs documents qui t'ont amené a avoir cette opinion ? Cette opinion est une attaque classique contre le fruitarisme. Pourrais-tu développer cette opinion en l'argumentant un peu plus que tu as fait plus bas STP ? Car les fruitarien-ne-s que je connais depuis des dizaines d'années ont besoin de savoir et de comprendre en quoi ce ne serait pas adapté à leurs santés sur le moyen terme. Ils et elles sont déjà au courant du problème de la vitamine B12. Aucun n'est devenu diabétique à cause du fruitarisme, sinon ça se saurait ! Par contre on peut se poser la question de l'effet sur le long terme de l'omnivorisme, et du crudi-omnivorisme instincto sur la santé. Mais je n'entrerai pas dans cet autre débat ici, puisque nous parlons de fruitarisme dans ce post. >Je ne connais aucune personne qui ait conservé une bonne santé >sur le long terme Moi j'en connais. Par contre je n'en connais aucun-e qui soit devenu-e diabétique, cancéreux ou obèse avec le fruitarisme. >à cause de la quantité de sucre ingérée avec les fruits qui sont >aujourd'hui issus de croisements où on a largement favorisé la >teneur en sucre pour des raisons commerciales et non pas >nutritionnelles. Si aussi pour des raisons nutritionnelles, les gens veulent être nourris pour leur argent, et apprécie la teneur en sucre des fruits qu'elles et ils achètent ! En quoi manger beaucoup de fruits sucrés rendrait malade ? Ces raisons commerciales de valoriser des fruits sucrés ne sont pas un problème, l'important étant la satifaction finale : donc oui plus de sucre, plus d'énergie du soleil dans les fruits de qualité. Cela ne rend pas malade à long terme. Ces théories de Burger sur le "fruit pathologiquement trop sucré" ne tiennent pas la route car des fruits sauvages ou proches des variétés sauvages sont aussi très sucrés et pourtant naturels et consommés depuis le paléo : jus d'argouse 11.2 g de glucide pour 100 g, le cynorrhodon 25 g pour 100 g, la cenelle 19 g pour 100 g, la nèfle d'Europe 23 g pour 100 g. Ces chiffres datant un peu sont peut-être erronés mais la myrtille sauvage est sucrée, le mûron aussi. Je ne vois pas où est le mal pour le corps de consommer du sucre des fruits si on le dépense en activité. La quantité de sucre totale sur une journée est gérée à l'instinct : si on veut du moins sucré on mange des fruits moins sucrés ou des fruits-légumes pas ou peu sucrés comme la tomate ou le concombre. Si le sucre des fruits en abondance était malsain nous ne mangerions à l'instinct que des fruits non sucrés ou peu sucrés, or ce n'est pas le cas. Bon goût du fruit = bonne nutrition. De plus ce sont les animaux frugivores qui ont contribués à créér ces fruits sauvages très sucrés, par la sélection naturelle et la propagation des graines. Le frugivore sauvage a besoin d'énergie et apprécie le sucre du fruit. Franchement je ne vois pas où est le mal entre manger une pomme sauvage peu sucrée et manger une pomme Calville blanche inventée par l'humain, très sucrée et délicieuse. Si la Calville peut séduire plus de gens de devenir fruitarien-ne-s. >Victoria Boutenko a étudié de près les singes et s'est rendu >compte qu'ils consomment en parallèle des fruits une quantité >considérables de feuilles vertes. J'aimerai connaître les détails de ces études, et si elle est qualifiée pour les faire. Elle a peut-être confondu des singes frugivore-folivores avec de vrais fructivores. Les orang-outangs mangent 100% de fruits. Ils et elles ont le même système digestif que nous. J'ai visionné les vidéos sur YouTube de Victoria Boutenko. La verdure apportant des minéraux comme les fruits, elle s'est sentie mieux avec ses smoothies bananes plus fruits plus fânes/verdures, au bout de quelques années de crudivorisme. Je présume de crudivégétalisme car elle reste hélas vague sur la nature de son crudivorisme pré-smoothie. Si elle avait remplacé sa verdure par des oranges dans ses smoothies elle aurait eu encore plus de résultats positifs et plus rapidement. En fait avec son crudivorisme pré-smoothie elle devait manger trop de protéines et de gras comme le font beaucoup d'autres crudivégétalien-ne-s, ce qui la décalcifiait, la déminéralisait, sur le long terme, malgré les effets positifs sur sa santé des premières années de crudivorisme. Je suis en désaccord avec elle quand elle dit "c'est aussi vitalisant qu'une transfusion de sang le smoothie vert", car c'est du fer dans l'hémoglobine de notre sang, et du magnésium dans la chlorophylle des plantes. De plus elle avale plein de poisons végétaux de défense avec son jus de feuillage.

Page 31: Traité fruitarien

Si les chimpanzé-e-s mangent parfois des feuillages c'est qu'ils et elles n'ont pas de fruits mûrs sous la main, ou que les gardes de leurs prisons leur en donnent. Si les gorilles mangent autant de tiges (céleri sauvage, etc.) et feuillages (50% et 50% de fruits) c'est qu'ils sont devenu-e-s trop lourd-e-s pour grimper dans les arbres en toute sécurité et sans effort énorme vers le haut. Je ne crois pas à son histoire de chimpanzé-e-s qui enrouleraient, non forcé-e-s par la famine, des fruits comme des bananes dans des feuilles vertes, pour les manger comme un sandwich ou alors ce sont des prisonnier-e-s de zoos qui délirent ou imitent des humain-e-s. Les singes sauvages ne mangent pas de bananes mais seulement les fleurs du bananier. >Eux aussi ont longtemps mangé de très importantes quantités de >fruits et en sont revenus (voir leur témoignage vidéo sous titré en >français). Ils n'était donc pas strictement fruitariens, ce qui peut expliquer leur échec. >La deuxième rencontre internationale d'alimentation vivante qui >a eu lieu a l'Institut Hippocrates a conduit à l'établissement de >conseils d'ordre généraux que je trouve interessants Oui, bien sûr, tout ce qui est crudivore est intéressant puisque à contre courant. Cela peut probablement guérir des gens en enlevant les laitages, diminuant la chair et supprimant les graines cuites, que ce soit Burger le mangeur d'animaux innocents, ou l'institut Hippocrates. Mais je vise la santé parfaite. Brian Clements, de cet institut, dit qu'il ne faut pas manger plus de 10% de fruits dans l'alimentation, à cause de leur sucre diabolisé. Mais il n'y a que les fruits qui me plaisent et me satisfont vraiment. Je ne vois pas ce qui reste comme aliments qui me ferait envie, à part les légumes-fruits : si Brian Clements avait raison une solution fruitarienne pourrait donc être 90 % de légumes-fruits et 10% de fruits sucrés, mais manger comme ça me semble peu satisfaisant (je vais essayer sur une semaine pour tester) et trop gras. En ce moment je suis, en moyenne en masse avalée, à 27 % de légumes-fruits (avocat, concombre, courgette, tomate, tomate-cerise, olive, poivron rouge et goji) par jour et 73 % de fruits sucrés (pomme, orange, ananas, melon, cerise, framboise, pomelo, kiwi, etc.) et rien d'autre, avec parfois des pics à 44% et des bas à 16% de légumes-fruits certains jours. Quel est donc le taux de glucides total de l'alimentation idéale selon Brian Clements ? Combien de glucides mange-il ? Et si son taux de glucides est si faible qu'il le prétend, quel est alors son taux de gras et de protéines, trop élevés sans doute, déminéralisant sans doute d'où son envie de verdure ? Car nous avons l'énergie des aliments uniquement sous ses trois formes chimiques : glucides, lipides et protides. L'exposition à la chaleur du soleil étant pour nous une source d'énergie non chimique. >compte tenu de la longue expérience de l'Institut Hippocrates >(plus de 50 ans) Ont-ils donc rencontré des fruitariens non-granivores en mauvaise santé à cause de leur alimentation pendant ces 50 ans ? >et dans lesquelles ce type d'alimentation est vraiment >déconseillée. Je vous joins le scan de la revue volume 28, >numéro 4 (je ne l'ai pas trouvé en ligne). Merci pour ce scan. Oui Brian Clements de cet institut a des vidéos sur YouTube où il emet même le doute que le jus de pomme, à cause de son sucre, donnerait le cancer ... dans des expériences de laboratoire. Je crains que sa critique du fruitarisme soit partiale, injuste. Son concurrent David Wolfe me semble moins partial dans sa présentation des différents systèmes crudivégétaliens adaptés selon lui à des besoins différents, y compris le fruitarisme jugé très bon pour son aspect spiritualisant. En conclusion : la critique de Brian Clements comme quoi le fruitarisme apporterait d'une façon pathologique trop de sucre rejoint celle de Burger. Je respecte ces deux révolutionnaires crudivores de l'alimentation, qui ont peut-être peur que leurs adeptes deviennent fruitarien-ne-s et ainsi les menacent dans leurs certitudes idéologiques. Mais pourtant des diabétiques ont fait diminué leur diabètes en devenant fruitarien-ne. La vérité est qu'il n'y a aucun symptôme de pré-diabète chez les fruitarien-ne-s. Une simple analyse du taux de sucre dans l'urine le prouve. Il n'y a non plus aucune obésité, sauf chez les orang-outangs enfermé-e-s en zoos qui, tristes, se gavent de fruits avec peu d'exercice. Je ne connais aucun fruitarien-ne qui soit mort d'un cancer, maladie inconnue d'ailleurs chez les singes sauvages. La vérité est que notre corps fructivore peut absorber, sans fatiguer le pancréas, une grande quantité de sucre naturel (6 kg de fruits donnent entre 60 et 120 g de fructose, glucose etc.) à condition que ce soit par des fruits naturels mangés non-transformés en quantité limitée par notre satiété et notre instinct, pas par du fructose en poudre ni que par du jus de pomme sans pulpe ni fibre. Nous sommes de vraies machines à fruit, parfaitement adaptées à ça. Des fruits sauvages ayant accompagnés l'humanité depuis des millénaires sont très sucrés, et toujours appréciés.

Page 32: Traité fruitarien

Un médecin nutritionniste a étudié en détail l'alimentation fruitarienne du petit Osborne et a conclu "pas de souci, mais attention à la vitamine B12", donc pas de souci pour les glucides.

Glucides et cancers :Après le décès d'Ann Wigmore, les nouveaux animateurs de l'institut Hippocrate ont constaté que dans le cadre de leur alimentation crudivégétalienne avec graines germées et pousses de blé des cancéreux et diabétiques se remettaient mieux plus rapidement en mangeant moins de fruits que la quantité qu'elle recommandait. Ma réponse à ça : 1-le cancer et le diabète n'existent pas dans la nature chez les animaux sauvages. Donc ce sont des maladies créées par l'humain non naturel. Donc partir de ces conditions morbides et non naturelles pour en déduire l'alimentation idéale de l'humain sain et sauvage ou naturel me semble une erreur. 2-il faut remettre aussi ce résultat dans son contexte : celui d'une alimentation avec des graines et des graines germées qui apportent peut-être trop de protéines, qui, si il y a aussi beaucoup de sucre par des fruits, ne sont peut-être pas transformées en énergie de sucre, mais gardées en énergie protéique de construction, et donc encrassantes pour les cellules du pancréas diabétique ou avec risque de stimulation de croissance pour les cellules cancéreuses. Pour le diabète les céréales ne sont pas adaptées car elles apportent beaucoup de sucre concentré, diminuer les fruits, diminue le sucre total oui, mais le sucre des fruits est meilleur pour les conditions diabétiques que les glucides des céréales.

La nèfle (crue ou blette ?) contient 23 g de glucides pour 100 g, le cynorhodon 25 g, la cenelle de Crataegus oxyacantha L. 19 g. La myrtille 2,4, le mûron 6, l'airelle 5.

Et la vitamine B12, manquerait-elle aux fruitarien-ne-s ?  Les tables des aliments nous disent que les fruits et légumes-fruits ne contiennent pas de vitamine B12 or c'est faux. Ils en contiennent de très petites quantités que peut-être il est cher en euro de détecter ou que les instruments de mesure ne peuvent détecter du fait de traces d'interférences. Ces quantités infimes pour 100 g multipliés par 40 (pour 4 kilos de fruits) deviennent peut-être significatives, ainsi un 0,01 mcg multiplié par 40 deviendrait un 0,4 mcg quantité alors intéressante.Les tables de la USDA s'arrêtent au 0,00 mcg pour les quantités de B12 dans les fruits et légumes. Or si un fruit en contenait 0,0099 mcg, soit 0,01 mcg et que l'on en mangeait 4 kilos : cela ferait 0,01 * 40 = 0,4 mcg par jour de B12, ce qui est une dose intéressante pour nous.La vitamine B12 n’est fabriquée que par des bactéries, par exemple celles dans le système intestinal d’herbivores. Les bactéries de notre corps n’en fabriqueraient pas assez ou trop tard dans le système intestinal par rapport à l’endroit ou elle est assimilée et fixée à un facteur dit « intrinsèque » dans l'intestin grèle. Ces bactéries sont présentes surtout dans les aliments traditionnels fermentés fait à l’ancienne, les égouts, les excréments, etc. Or dans notre pays l’eau est désinfectée, les fruits et légumes lavés, le papier toilette utilisé, les mains lavées, etc.L’utilité de la supplémentation en vitamine B12 est un sujet de controverse dans le milieu fruitarien, y compris dans le milieu scientifique. Il y a des découvertes sur la vitamine B12 régulièrement. Examinons les positions des deux camps :

 Le parti de la non-supplémentation :Certain-e-s fruitarien-ne-s ne prennent pas de suppléments de vitamine B12 depuis des années

et sont convaincu-e-s qu’il n’y en a pas besoin avec une alimentation fruitarienne crue et biologique vécue à la campagne. Les fruits sont pourtant considérés par les scientifiques comme ne contenant pas de quantités « significatives » de vitamine B12. La prune en conserve umébosi en contient par exemple entre 0 et 0,02 microgrammes d'activité non confirmée. La passiflore, le goji, l'argouse et la tomate, les algues non-marines vertes sur les pommes « sales » à l’ombre, les résidus de terre avec de

Page 33: Traité fruitarien

l'excrément humain sur les courges et les résidus d’excrément d’oiseaux mal délavés par la pluie sur les fruits pourraient peut-être contenir un petit peu plus de vitamine B12. Il y a sûrement des baies qui contiennent beaucoup de B12 comme l'argouse.Certain-e-s végétalien-ne-s, en particulier dans des communautés du tiers-monde, souvent capables de manger de très grandes quantités de nourriture crue, vivant sainement, ne lavant pas ou peu leurs légumes et cultivant avec des excréments humains (l’excrément journalier contient des bactéries productrices de B12 et environ 5 mcg de B12), n’ont jamais pris de suppléments de B12 et semblent se contenter des faibles quantités de B12 dans les fruits, les légumes (y compris champignons), l’air et l’eau non-chlorée. Vivre sainement, avoir un système digestif en excellente santé, et manger peu de protéines réduit probablement les besoins en B12. Si l’on veut expérimenter sur soi-même la non-supplémentation en B12, avec certaines sources de B12 naturelle non prouvées, il est conseillé d’être à l’écoute des symptômes de pré-carence ou carence en B12 avant que les dégâts ne deviennent irréversibles, et de faire un test de détection urinaire ou sanguine annuel ou tous les deux ou trois ans, après trois années de fruitarisme. Ces signes diffèrent selon les individus et disparaissent certaines semaines quand le corps débloque des réserves profondes par vagues. Si vous faites une prise de sang profitez-en pour faire un test de B12 (18 euros remboursés si prescription médicale). Vous pouvez aussi sans prise de sang envoyer un échantillon d’urine pour un test aux E.U.A., pour voir si vous n’êtes pas proche de la carence en vitamine B12 grâce à www.B12.com. Le test du taux de B12 dans le sérum/sang ne serait pas forcément révélateur d’une carence des tissus en B12, si l’on a pris beaucoup de B12 les jours précédents par exemple. Il y a aussi d’autres types de tests pour la B12.

 Le parti de la supplémentation :Nous avons rencontré quelques végétaliens non-crudivores et un fruitarien qui ont eu la

carence en vitamine B12 alors par précaution nous recommandons au moins à celles et ceux qui ne jardinent pas à l’excrément et qui lavent leurs fruits de prendre une supplémentation en vitamine B12 qui est produite industriellement par des bactéries dans des fermenteurs ou mieux contenue dans l'argouse du complément alimentaire cité ci-dessous. Il y aurait de toutes petites quantités de vitamine B12 dans et sur les olives et les fruits non pulvérisés, et peut-être aussi dans l’eau de mer de surface (avec plancton) fraîche non-polluée du large. L’algue microscopique planctonique unicellulaire coccolithophoride Pleurochrysis carterae, qui est dans les mers bretonnes, sous forme lyophilisée, contiendrait peut-être de quoi prévenir et guérir la carence en B12 d’origine alimentaire. Il faut encore des études. Notre position sur la B12 est la prudence et de conseiller officiellement deux pastilles de B12 d’environ 10 mcg par jour prises séparément, et se rallie ainsi à celle de la Société Végétalienne du Royaume-Uni, dont le site a une page sur ce sujet : http://www.vegansociety.com/html/food/nutrition/b12/.

La marque sérieuse de vitamines Solgar, est en vente en Bretagne, au magasin La Vie Claire de Rennes par exemple, en gélules de 500 µg/mcg, pour 10 € les 50 - dose pour 3 ans. Nous pouvons les ouvrir pour les consommer en plus petites doses ou bien mettre le tiers d’une de ces gélules dans une bouteille d’eau minérale pour faire une semaine avec, en en buvant 2 fois ou plus par jour, et en la gardant à l’obscurité et si possible au frais.

La B12 sous forme de méthylcobalamine serait mieux assimilée que celle sous forme de cyanocobalamine que l'on trouve en France. En voici en mégadose sublinguale de 1000 microgrammes mais on peut diviser le cachet en 50 petits fragments pour en prendre environ 20 microgrammes par jour. En cas de carence 1000 microgrammes est la dose à prendre chaque jour pendant plusieurs semaines. Il est sans doute possible de mettre le cachet mégadosé dans un litre d'eau minérale non chlorée et d'en boire 2 ou 3 gorgées par jour. Il est possible d'en acheter aux Pays-Bas sur Internet :

http://www.vitaviva.com/Store/product/Vitamin-B12-Methylcobalamin-1000,363,48,en.aspxEn voici en mégadose sublinguale de 5000 microgrammes mais on peut diviser le cachet en

100 ou plus petits fragments pour en prendre environ que 50 ou moins microgrammes par jour. Il est sans doute possible de mettre le cachet mégadosé dans un litre d'eau minérale non chlorée et d'en boire 2 ou 3 gorgées par jour.

http://www.vitaviva.com/Store/product/Vitamin-B12-Methylcobalamin-5000,504,en.aspx Des athlètes se fortifient à la B12, mais il ne faut pas en abuser, car il y aurait peut-être un

risque cancérigène en cas de doses très élevées, au dessus de 3000 microgrammes par semaine. Pour se sortir d’une carence en B12 sans dégâts une ou quelques injections de B12 sont parfois conseillées,

Page 34: Traité fruitarien

généralement c'est juste une prise orale. Les injections sont plus pour celles et ceux qui ont un système digestif délabré comme certain-e-s omnivores agé-e-s. La faiblesse digestive, due à un age avancé par exemple, la pollution, le tabac, l’alcool, les produits animaux, la farine raffinée, la pilule contraceptive, certaines pilules multivitamines, des mégadoses de vitamine C ou B1 peuvent aggraver un problème de vitamine B12. Avoir un bon taux de B12 n’est pas seulement utile pour éviter la carence en B12 mais aussi pour limiter les risques de santé liés à l’élévation de l’homocystéine. Peu de médecins dans ce pays s’intéressent à l’actualité des recherches sur la B12, puisqu’il y a peu de végétarien-ne-s ici.

Un complément alimentaire fruitarien est en vente sur internet et en Allemagne : le Granule Bio de B12 (+C) d'Argouse de Dr Pandalis Naturprodukte (Sanddorn B12 Granulate Bio 48 g). Cela coute entre 19 euros et 23 euros pour 48 grammes de granules bios. Il est conseillé sur le pot d'en prendre, pour un-e adulte, 4 g par jour ce qui procurerait 0,5 microgramme de vitamine B12, donc un pot durerait 12 jours. Donc cela couterait 50 euros par mois contre 10 euros de gélules Solgar de B12 surdosées à 500 mcg qui durent plus d'un an en les fractionnant dans une bouteille d'eau (versant la gélule de 500 microgrammes dans 10 ou 20 bouteilles d'eau, une gélule fait ainsi 30 jours).

http://www.apo-sale.de/product_info.php/info/p290437_SANDDORN-B12-BIO-PANDALIS-Granulat-48-g.htmlEn cas de grossesse et d'allaitement il faut trouver plus de vitamine B12.http://www.unmondevegan.com distribue aussi VEG1, un complément pas cher de B12 et d'autres vitamines et minéraux intéressants pour les végétalien-ne-s et fruitarien-ne-s.

En mangeant à 100% crudivore on devrait nécessiter moins de vitamine B12.

Photo de bouteilles de jus d'argouse (contenu non garanti en B12 mais fort possible), la bouteille de 33 cl au milieu ne coute que 3,90 euros et l'argouse est très riche comme fruit.

Page 35: Traité fruitarien

Exemple d'un cas de symptômes d'une carence en vitamine B12 mesurée à 78 pg/L, qui ont disparu après avoir pris des suppléments oraux de B12 en quantité réparatrice.Malgré une santé par ailleurs excellente, ces symptômes apparaissent et disparaissent selon que le corps débloque par vagues des réserves de B12 des couches profondes des organes du corps, donc il est difficile de prendre conscience qu'on est en carence de B12. De plus lors du traitement de la carence, il faudra du temps pour que la B12 apportée en quantité atteigne les couches profondes des organes, reconstitue les stocks et des cellules peuvent continuer à se dégrader pendant ce temps à cause du manque de B12. Les cellules nerveuses et les muqueuses ont du mal à se réparer, elles mettent plus longtemps à se réparer et régénérer. Donc voici des symptômes neurologiques et des muqueuses digestives.-équilibre motricité : se tordre la cheville après avoir pris un peu d'alcool -tombé de l'échelle -se cogner plus dans le noir, ou les yeux fermés dans la douche en se lavant le matin -se bousculer les jambes et les coudes plus souvent que normal, se cogner contre les pieds de tables, contre les buffets et tables plus souvent que normalement-maladresse : faire tomber des objets-conduite automobile se dégrade au cours des mois d'après compagne jusqu'à confondre pédales accélérateur et frein deux ou trois fois cette dernière semaine -écrire sur un bout de papier car mémoire diminue-oublier de plus en plus souvent où on a garé son véhicule sur le parking-vérifier trop souvent si on a fermé à clé -facilité à être perdu : manque de mémoire à court terme -difficulté à apprendre -manquer de confiance en soi, de concentration -difficulté légère à parler correctement, à articuler : transformation de consonnes. mais ça passe inaperçu-main et pieds faibles -douleur au foie de plus en plus ressentie, de plus en plus rapidement et de plus en plus fréquemment jusqu'à 3 fois par semaine avant la détection de la carence-petite aigreur en haut de l'estomac, sorte d'eusophagite, ce sont les muqueuses qui ne se réparent pas assez vite jusqu'à 3 fois par semaine avant la détection de la carence-moins de douleur : sensation de planer, d'être invulnérable -agravé par surmenage et efforts physiques -tristesse, irritabilité, sensation de vulnérabilité est maitrisée par propres moyens : détourner les conversations vers autres sujets par exemple-éviter le regard dans les yeux si triste -puissance intellectuelle diminuée -plus le gout de faire autant de choses : projet mis de côté -lenteur et mollesse trop souvent présente malgré des moments rapides -négliger efforts physiques comme ménage, descendre la poubelle -un peu moins d'appétit, surtout dans la semaine avant le test sanguin de B12

Et la vitamine D, manquerait-elle aux fruitarien-ne-s   ?

Et la vitamine D, manquerait-elle aux fruitarien-ne-s ?

Si on regarde les tables de la vitamine D on croirait que les fruits (et même tous les produits végétaux) ne contiennent aucune vitamine D. C'est faux. Rassurons-nous avec cette petite étude.Déjà, fait rassurant, les champignons contiennent beaucoup de vitamine D. 3 Shiitakes séchés apporteraient l'AJR de vitamine D. Certaines verdures (feuille de salade, poireau, artichaut) contiennent aussi de la vitamine D mais ces dernières sont exclues du fruitarisme. Donc première

Page 36: Traité fruitarien

bonne nouvelle : il y a de la vitamine D dans le règne végétal. Et les fruits qui sont le prolongement de la plante ? Hé bien oui ! Logiquement plus il est gras plus il en contiendra. Regardons le morceau de plante le plus gras sur Terre l'avocat, hors graines oléagineuses, qui de toutes façons ne sont pas exposées au soleil à cause de leur coque ou écale et donc sans vitamine D. Cette huile d'avocat bio en bouteille San Pietro de 250 ml sur la photo ci-dessous en contiendrait 108 microgrammes pour 100g, soit l'AJR (5 microgr.) pour 5 g de cette huile, soit environ une cuillérée à thé de 5 ml (ce qui représente environ un tiers d'un avocat). Elle en contient deux fois moins que l'huile de foie de morue massacrée mais 12 fois plus que les poissons gras mis à mort. Son prix de 10 euros les 250 ml, peut paraître cher mais elle en vaut largement le prix, vu les 16 à 20 avocats bios qui ont fournis ces 250 ml d'huile. Elle est le résultat de la centrifugation à froid avec de l'eau de 10 kg d'avocat Hass bios d'une zone protégée de la pollution au Chili pour obtenir 1 litre d'huile. Elle a un goût excellent et est un véritable remède contre la fatigue de janvier et février quand les stocks de vitamine D sont peu élevés, voire épuisés, dans le corps, elle peut être utilisée comme cosmétique aussi, bénéficiant alors d'une TVA alimentaire de 5,5% au lieu de 19,6% pour les cosmétiques. Avec le jus d'argouse, c'est le produit le plus intéressant qui soit pour les fruitarien-ne-s, et aussi les végétalien-ne-s, et les non-végétalien-ne-s.

Le meilleur de 20 avocats dans cette petite bouteille incroyable.

Puisque l'huile de fruit a la capacité d'être presque aussi riche que l'huile de foie de morue massacrée, qui est la source la plus riche sur Terre en vitamine D. On peut déduire logiquement qu'il possible qu'il y ait de petites quantités de vitamine D dans tous les fruits mais difficiles à mesurer dans les laboratoires, puisque les fruits ont une teneur considérée comme peu élevée en huiles, puisqu'ils ont une teneur élevée en liquide.

Il y aurait de la vitamine D dans les cynorrhodons, qui sont effectivement riches en acides gras essentiels et nutriments variés. Mais combien ?

Page 37: Traité fruitarien

Nous aimerions savoir aussi la teneur de l'huile d'argouse, de palme et d'olive en vitamine D.

La vitamine D est bien sûr aussi créée dans le corps par l'exposition de la peau au soleil. Cette vitamine est issue d'une transformation du 7-déhydrocholestérol par l'action des rayons UV du soleil. Mais les fruitarien-ne-s ont peu de cholestérol dans le sang. De plus c'est une vitamine liposoluble et nous prenons que peu de graisse, donc cette vitamine pourrait être un problème pour des fruitarien-ne-s ne s'exposant pas assez au soleil, à la peau noire, ou ne consommant pas beaucoup de fruits gras, d'avocats. Une cuillérée à thé d'huile d'avocat San Pietro par jour ou 1 avocat Hass tous les 3 jours suffiraient à apporter la vitamine D à quelqu'un de cloitré à l'abri du soleil toute l'année. L'avantage de l'huile c'est qu 'on évite ainsi l'excès de protéines de l'avocat.

Une réserve en vitamine D faite l'été par une exposition de la peau au soleil, permet à un non-fruitarien de résister pendant 2 mois l'hiver quand les UV sont pas assez forts, peut-être plus pour les fruitarien-ne-s qui consomment peu de protéines et de gras. D'après Wikipédia “Vitamine D” : La vitamine D obtenue par l'exposition au soleil est toutefois présente durant les deux mois suivant l'exposition grâce à des réserves faites par l'organisme. Cette caractéristique fait que beaucoup de personnes ressentent une faiblesse musculaire entre janvier et avril car, durant les mois d'octobre à avril, les UVA responsables de la synthèse de vitamine D sont faibles. Une carence en vitamine D provoque une faiblesse et des douleurs musculaires ou de la fatigue...

Il est de plus impossible d'obtenir de la vitamine D en supplément pour les mois de janvier et de février en pharmacie sans ordonnance. Et les médecins ne peuvent prescrire qu'un supplément surdosé par an.

Pour que votre corps crée sa propre vitamine D à partir de ses matières grasses : exposez-vous ou simplement vos bras et même simplement votre visage et mains, 20 minutes (ou plus pour les fruitarien-ne-s ?) chaque jour au soleil pour celles et ceux qui ont la peau blanche, plus pour celles et ceux qui ont la peau noire. Si vous pensez que vous ne remplissez pas ces critères d’exposition prenez de l'huile d'avocat San Pietro comme supplément naturel et bio de vitamine D. Attention aux nourrisson-e-s qui seraient cloitré-e-s à l'abri du soleil. Les plages naturistes sont un bon moyen de faire des provisions de vitamine D l'été. Mais nous ne sommes plus des animaux sauvages vivant toute la journée dehors, et nous avons peu de graisse dans le sang passant dans notre peau avec du cholestérol (que nous avons aussi en taux faible dans le sang) pour créer beaucoup de vitamine D. Brian Clements, notre opposant (au fruitarisme), aurait vu un fruitarien (avec graines ? Et donc trop de protéines ?) qui aurait eu une carence en vitamine D. (Un apport excessif de protéines diminuerait la vitamine D ? Et un stockage énorme de graisse en bloquerait.).

L’exposition en Bretagne aux bons rayons du soleil pour fabriquer la vitamine D est nulle ou quasi-nulle entre début novembre et fin février. Il faut donc faire le plein en été et consommer en janvier et en février des fruits gras comme les avocats ou de l'huile d'avocat. À celles et ceux qui vont rarement au soleil, en particulier à celles et ceux qui ont la peau noire et qui doivent se mettre au soleil plus longtemps, nous conseillons de prendre de la vitamine D l’hiver en supplément par de l'huile d'avocat San Pietro.

De plus se mettre au soleil, en particulier avec des vêtements sombres qui absorbent plus les rayons solaires, réchauffe le corps (crudivore) aussi en lui apportant de l’énergie thermique.

La vitamine D des suppléments vitaminiques pharmaceutiques serait obtenue industriellement en exposant aux rayons (de types solaires) UVB l’ergostérol de certaines levures ou champignons, l'ergot de seigle. Certains industriels passent aussi leurs champignons de commerce sous des lampes à bronzer pour en augmenter leur teneur en vitamine D2.

Il faudrait essayer de laisser de l'huile d'avocat sur une coupelle aux rayons du soleil d'été pour peut-être fabriquer soi-même de la vitamine D ?

L'indication thérapeutique des suppléments de vitamine D : rachitisme, prophylaxie et traitement tétanie hypocalcémique, carence vitaminique de l’adulte et du vieillard, ostéomalacie, spasmophilie hypocalcémique.

Page 38: Traité fruitarien

Conclusion : faisons le plein de soleil en été en short et tishirt ou torse nu dans la nature et aussi nu-e-s sur les plages (si possible naturistes). Mangeons du gras avant de nous exposer au soleil optimise probablement la création de vitamine D dans notre peau. Par contre le soleil serait dangereux de midi à 16H00, d'autant plus avec les trous dans la couche d'ozone. Même si nous n'aimons que les choses naturelles, si nous ne vivons pas dans la nature dénudé-e-s, n'hésitons pas à nous supplémenter en cette vitamine liposoluble, très importante aussi par rapport au calcium, par un apport d'une cuillérée à thé d'huile d'avocat San Pietro par jour pendant l'hiver, ou un avocat Hass tous les trois jours (en attendant de connaitre le taux de vitamine D des autres fruits).

La carence alimentaire ou d’exposition solaire pour la vitamine D engendre une déminéralisation des os (y compris des dents), une ostéomalacie qui se traduit par des douleurs osseuses diffuses qui prédominent au niveau des hanches. De plus en cas de carence en vitamine D, on observe une diminution de la synthèse d'insuline..

Aux limites éthiques du fruitarisme :

Dans un cadre nordique comme la Sibérie ou la Finlande les champignons (séchés ou non) pourraient apporter de la vitamine D complémentaire en hiver qu’il est peut-être difficile à fabriquer avec le peu de soleil de leurs étés courts.Dans un cadre nordique comme la Sibérie ou la Finlande, pour du gras supplémentaire nécessaire pour supporter des températures très basses l’hiver et avec des AETs élévés : les fruits séchés, ou gras comme l'argouse appelée aussi olive de Sibérie.

Exposition au soleilLa testostérone donne une certaine ivresse et serait augmentée naturellement par l'exposition au soleil comme l'extrait de ce site le montre :http://www.sungazing-tantra.com/rubrique_v.php?ID_CAT=16(...) Le soleil atteignant la peau peut élever le taux d'hormones sexuelles dans le sang. Cet effet est connu depuis plus de 50 ans et a été à la base, par exemple, detechniques pour améliorer le taux de fertilité des poules. Mais la même chose se produit chez les humains. Lorsque des chercheurs ont appliqué des doses d'ultraviolets à des sujets à Boston, ils ont trouvé qu'une série de cinq expositions, de durée croissante, chacune d'entre elle suffisante pour produire un léger rougissement de la peau, pouvait doubler la production d'hormones mâles.Cela correspond aux études qui ont montré que le taux de testostérone, la principale hormone mâle, augmentait de 20 % en été pour atteindre une pointe en septembre. Chez les femmes l'effet est moindre mais quand même mesurable. La partie du corps exposée avait aussi de l'importance. Une certaine augmentation était atteinte quelle que soit la partie de la peau qui recevait l'irradiation tandis qu'exposer le dos provoquait un doublement des hormones et exposer les organes génitaux pouvait provoquer un triplement du niveau d'hormones. Le taux d'hormones mit quinze jours ou plus pour redescendre au point de départ et l'impact bénéfique sur la santé, le bien-être mental et la sexualité dure bien sûr plus longtemps avant de disparaître. En d'autres mots, une semaine au soleil peut faire la différence.

Et la vitamine A, manquerait-elle aux fruitarien-ne-s   ? Et la vitamine E, manquerait-elle aux fruitarien-ne-s   ?

Et le sélénium, manquerait-il aux fruitarien-ne-s   ? Et le calcium, manquerait-il aux fruitarien-ne-s   ? Et le folate, manquerait-il aux fruitarien-ne-s   ? Et l’iode, manquerait-elle aux fruitarien-ne-s   ? Et le zinc, manquerait-il aux fruitarien-ne-s   ? Et le fer, manquerait-il aux fruitarien-ne-s   ?

Page 39: Traité fruitarien

Tableau de neuf jours de repas d'un fruitarien

Ici nous mettons quelques résultats d'analyses de sang de fruitarien-ne-s qui sont en général normaux voire excellents mais avec un taux plutôt faible de gras (triglycérides) et de cholestérol sans être toutefois inquiétant. De plus les limites inférieures et supérieures du contenu sanguin des nutriments sont criticables aussi comme notre chapitre sur le zinc l'illustre. Quelqu'un peut rayonner de santé en ayant un taux sanguin très bas d'un nutriment. Envoyez-nous vos résultats. Vous avez droit à un bilan complet de santé gratuit payé par la Sécurité Sociale tous les 5 ans. Dites-leur que vous êtes fruitarien-ne et que vous voulez les analyses du maximum de minéraux et de vitamines possible : vitamine A, B12, D, Fer sérique, Calcium, etc. Contactez-nous avant pour savoir quoi demander.

Analyses de sang de fructivores

Site sur les vitamines