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ESSEC l 1

Trajectoire professionnelle après 40 ans : Entre … · et réussir la seconde étape de sa vie professionnelle. En effet, l’obtention d’un diplôme, l’acquisition de nouvelles

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EssEC l 1

2 l EssEC EssEC l 3

Avec le recul de l’âge des retraites, le cadre de 40-45 ans voit se profiler

la moitié de sa vie professionnelle. Certains occupent des postes à fortes

responsabilités et ont atteint un certain niveau de réussite. Les échelons

restants sont moins nombreux mais aussi plus difficiles à atteindre.

La compétition pour ces fonctions, toujours plus exigeantes et prisées, est

accrue.

C’est un passage souvent difficile, un moment de questionnement souvent

synonyme de volonté de trouver un nouvel élan pour aller encore plus loin,

pour encore mieux ajuster ses envies profondes aux opportunités présentes,

pour définir de nouvelles perspectives et de nouvelles postures.

La formation continue est l’une des voies majeures pour le cadre qui souhaite

tirer profit de ce moment pour mieux éclairer ses ambitions professionnelles

et réussir la seconde étape de sa vie professionnelle. En effet, l’obtention

d’un diplôme, l’acquisition de nouvelles compétences et la consolidation des

expériences acquises viennent à point nommé pour évoluer vers de nouvelles

fonctions ou vers de nouveaux projets. Mais quelle formation choisir et com-

ment identifier le meilleur organisme ? Comment financer sa formation ?

Nous avons rencontré trois diplômés du programme AMP Management Général

de l’ESSEC, qui nous ont fait part de leurs ambitions et des espoirs qui les

animaient avant de se lancer dans cette aventure.

En suivant leurs récits, nous verrons ce que chacun a gagné à faire une

formation d’un tel niveau : évolution professionnelle, enrichissement personnel,

création d’un réseau etc.

Pour un homme comme pour une femme, une formation diplômante

d’excellence est une arme indispensable pour rester maître de sa carrière.

Et vous, qu’attendez-vous pour prendre votre avenir professionnel en main ?

Ce livre blanc sera peut-être la première étape de votre prise de conscience,

votre premier pas pour sortir de vos doutes et avancer sereinement vers vos

projets à venir !

Trajectoire professionnelle après 40 ans :

Entre doutes et projets

Sommaire

Etat des lieux de la vie professionnelle à 40 ans

1. Un contexte socio-économique en mutation ............................Page 4

2. 40 ans : un moment charnière dans la vie professionnelle ......Page 6

3. Des préoccupations communes .............................................Page 8

Une formation pour rebondir ?

1. Faites le point ! ....................................................................Page 12

2. Diplômé : to be or not to be ?................................................Page 13

3. Comment choisir sa formation ? ...........................................Page 14

4. Comment financer sa formation ? ......................................Page 16

5. Ce qu’il faut prendre en compte avant de se lancer ..............Page 18

L’AMP Management Général

1. Gros plan sur la formation ....................................................Page 20

2. Un contenu à forte valeur ajoutée .........................................Page 21

3. La force d’un réseau ............................................................Page 22

La marque ESSEC ....................................................................Page 24

4 l EssEC EssEC l 5

Avoir 40 ans aujourd’hui, c’est faire face à des évolutions sociales et

professionnelles nouvelles. Au questionnement classique du cadre quadra-

génaire, s’ajoute en effet une réflexion propre à l’époque dans laquelle nous

vivons. Selon Maurice Thévenet, professeur de management à l’ESSEC,

« Le quadragénaire d’aujourd’hui est dans des problématiques tout à fait

spécifiques à son temps, ce n’est pas seulement son âge qui le caracté-

rise, mais la conjoncture globale dans laquelle il se trouve ».

L’allongement croissant des carrières

Le cycle de vie du travail est en pleine mutation et les entreprises doivent le

gérer. « Avec les réformes de la retraite, on est amené à travailler de plus

en plus longtemps et c’est un véritable enjeu pour le salarié et l’entre-

prise. Le DRH doit impérativement maintenir le niveau de motivation des

séniors et les faire évoluer » souligne Maurice Thévenet.

Il y a là une double nécessité : maintenir un haut niveau de productivité chez

les séniors et en faire des modèles d’évolution enviables afin de mobiliser les

juniors.

« C’est en cela que la formation continue joue aujourd’hui un rôle très

important au sein des entreprises : il y a un enjeu économique et un

enjeu symbolique. Je remarque qu’aujourd’hui, une formation comme

l’AMP Management Général, crée des modèles dans l’entreprise, ce qui

est très vertueux pour la dynamique de groupe »

poursuit Maurice Thévenet.

L’éclatement de la cellule familiale

S’il y a 20 ans les enfants devenaient indépendants quand les parents étaient

dans leur quarantaine, ce n’est plus le cas aujourd’hui.

« Maintenant, le cadre de 40 ans a souvent deux ou trois vies derrière lui,

il a des enfants à charge plus jeunes, issus de mariages différents.

Il n’est pas rare de croiser de jeunes pères quadragénaires ! »

témoigne Maurice Thévenet.

De fait, les cadres doivent soutenir financièrement leur(s) famille(s) plus

longtemps, ce qui les incite à penser leur carrière différemment :

se former pour rebondir professionnellement devient une nécessité.

La formation continue, un double moteur :

• Un outil de motivation mis au service de l’entreprise pour faire face à l’allongement des carrières professionnelles

• Un outil de progression mis au service des cadres pour assurer leur évolution professionnelle

Etat des lieux de la vie professionnelle à 40 ans

1. Un contexte socio-économique en mutation

Le quadragénaire

d’aujourd’hui est dans

des problématiques

tout à fait spécifiques

à son temps

“ “

Faire des séniors

des modèles d’évolution

enviables afin de

mobiliser les juniors

“ “

6 l EssEC EssEC l 7

2. 40 ans : un moment charnière dans la vie professionnelle

Jean-Marie Peretti, professeur de Ressources Humaines à l’ESSEC, analyse ainsi le cycle de vie du cadre :

L’espoir :

Entre 25 et 30 ans, le cadre n’a pas

encore de réalisation à son actif

mais possède un fort potentiel

d’évolution.

C’est un espoir pour son entreprise !

Il est alors identifié comme un haut

potentiel et a souvent la chance de

suivre des programmes de formation

spécifiques pour développer son

talent (type MBA).

L’étoile :

5 à 8 ans plus tard, cet espoir est

devenu, dans le meilleur des cas,

une étoile : il a un potentiel

toujours fort et se targue d’avoir

mené à bien un certain nombre

de missions. C’est une « star ».

Son objectif : le rester le plus long-

temps possible !

Le pilier :

Après 40 ans, le cadre a un beau

parcours derrière lui mais l’avenir

lui sourit moins qu’avant.

Comment peut-il se renouveler ?

Comment garder sa contribution au

meilleur niveau ? C’est un moment

charnière où tout est possible :

rester un pilier solide ou dériver vers

les berges des « branches mortes ».

La branche morte :

C’est un cadre qui ne contribue

plus activement au développement

de l’entreprise et qui n’a pas de

potentiel d’évolution notable.

Est-ce un point de non-retour ?

Sans la volonté propre du cadre

pour évoluer, oui certainement !

Les entreprises préfèrent encore souvent investir sur les « espoirs » et les

« stars ». Mais le cadre « pilier » qui souhaite se maintenir au meilleur niveau et

qui fait part à son entreprise de cette volonté ne peut qu’être encouragé dans

son projet de formation !

Si les niveaux de responsabilité chez les moins de 30 ans sont relativement bas et proches entre hommes et femmes, c’est après 30 ans que les écarts se creusent.

La trentaine est l’âge de la prise de responsabilité or c’est aussi celle de la maternité chez les femmes. Cette mise en relatives parenthèses de la vie professionnelle ralentie souvent la carrière féminine et l’écart est difficile à combler par la suite. Chez les femmes, le choix de faire une formation à 40 ans est une véritable (re)prise en main de leur carrière. Sans pour autant être une revanche, c’est un temps pour soi, le moment d’avoir la reconnaissance professionnelle qu’elles méritent.

Plus largement, Michèle Ferrand, Sociologue, CNRS-INED remarque qu’« avoir des enfants est corrélé avec un taux de chômage plus élevé pour les femmes et a l’effet inverse pour les hommes ». « Au même âge, aux même emplois, avec le même bagage scolaire, hommes et femmes occupent, au bout de dix ans, des postes différents, hiérarchisés selon le sexe (…) seules les célibataires sans enfant peuvent jouer à armes égales avec leurs concurrents masculins, l’aptitude à avoir des responsabilités étant implicitement définie comme une disponibilité totale pour l’entreprise » conclue Michèle Ferrand.

Florence Ropion, 46 ans, diplômée de l’AMP Management Général en 2010, Responsable du réseau Europe du Sud chez DELL, témoigne : « Entre deux enfants, les femmes n’évoluent pas, sauf certaines qui ont d’ailleurs souvent une excellente formation initiale. Mais je crois que les femmes ont de plus en plus d’opportunités de par l’allongement des carrières : après la maternité elles ont plus de temps devant elle pour réussir. La compétition reste exacerbée, mais ce n’est pas mission impossible ! L’AMP Management Général est justement un tremplin pour accéder à autre chose, surtout quand vous êtes une femme, ça donne du crédit. Sans cette formation j’aurais eu moins confiance en moi et du coup je n’aurais peut-être pas su saisir les opportunités qui s’offraient à moi ».

Statistiques APEC (mars 2011)

Femmes cadres et hommes cadres : des inégalités qui persistent.

•�La�rémunération�médiane�annuelle brute des femmes de 40 ans s’élève à 62 000 euros, contre 70 000 euros pour les hommes du même âge, soit 8 000 euros d’écart.

•�Cet�écart�se�creuse�à� 10 000 euros pour les cadres dirigeants de plus de 45 ans (travaillant dans des entreprises de plus de 1 000 salariés). La rémunération médiane annuelle brute des femmes s’élève à 70 000 euros contre 80 000 euros pour les hommes.

Réussir au féminin : une voie singulière

C’est un moment

charnière ou tout

est possible : rester un

pilier solide ou dériver

vers les berges des

« branches mortes »

8 l EssEC EssEC l 9

3. Des préoccupations communes

Philippe-Pierre Dornier, Directeur de l’ESSEC Executive Education,

remarque nombre de préoccupations communes aux cadres de 40 ans.

« En observant les participants de l’AMP Management Général de l’ESSEC

Executive Education, j’ai pu constater qu’au-delà de l’envie de développer

leurs compétences, il y a des questionnements communs chez les

cadres de 40-45 ans. Ces interrogations me paraissent spécifiques à

cette phase de transition difficile qu’est la quarantaine, que ce soit sur

le plan professionnel ou personnel ».

1. La remise en question des acquis :

Ces cadres sont établis professionnellement et occupent des postes à respon-

sabilités managériales. Mais ils ont des doutes sur ce qu’ils font et comment

ils le font. Au-delà des acquis de leur formation initiale, ils ont appris sur le tas

des techniques complémentaires, des pratiques managériales, des dimensions

nouvelles liées à leurs responsabilités croissantes, mais le font-ils au mieux ?

Un ré-étalonnage par rapport à un standard s’avère nécessaire.

La formation leur permet de confronter leurs acquis professionnels à deux

référents : le référent académique et le référent pratique. Ils peuvent consolider

leur savoir théorique et observer leurs pairs. Les fruits de cette démarche leur

apporte une certaine réassurance.

Jean-Christophe Tomaso, 43 ans, diplômé de l’AMP Management Général en

2010, Directeur des ventes Marché Notaires chez LexisNexis, témoigne :

« J’ai toujours été efficace à mon poste, je faisais bien les choses, mais je

me demandais si je ne pouvais pas mieux les faire : au-delà des résultats

atteints, est-ce que j’employais les bons moyens pour y arriver ? ».

2. La nécessité de transmettre :

Ces cadres sont immergés dans le travail au quotidien, lourdement investis

depuis des années. Dès lors, ils tendent à manquer de recul. Ils sont à des

postes où la transmission au sein des équipes est capitale, et pourtant, ils ne

sont pas sûrs de disposer des savoir-faire en la matière.

En effet, ils ont un savoir implicite, ça marche, mais ils ont du mal à expliquer

pourquoi et comment.

Je me sentais limité :

des sujets restaient

obscurs comme

la stratégie,

la finance ou même

le management

“La formation leur permet de consolider leur savoir,

de prendre conscience de leurs connaissances et de

les tester. Par ailleurs, ils s’assurent de l’intérêt de

leurs compétences.

« Pour moi la formation avait un double objectif :

- conforter mes connaissances,

- acquérir de nouvelles compétences.

Cette formation a été un booster de motivation

et une source de remise en cause ! »

Florence Ropion.

3. Des lacunes de longue date :

A 40-45 ans, le cadre est amené à diversifier ses

engagements, à intégrer d’autres points de vue et à

enrichir ses prises de décisions. Il est directeur en

marketing quantitatif et il souhaite maîtriser davan-

tage les aspects financiers de l’entreprise ;

il est excellent contrôleur de gestion mais il voudrait

savoir animer une gamme de produits et en assurer

le développement commercial.

La formation est là pour l’aider à parfaire son savoir

théorique.

« Les participants ont conscience que c’est leur

dernière chance pour boucher les trous laissés

béants ces dernières années, faute de temps et/

ou d’intérêt » souligne Philippe-Pierre Dornier.

« J’étais à la tête d’une équipe de marketing

opérationnel très liée aux autres domaines fonc-

tionnels de l’entreprise et je me sentais limité :

des sujets restaient obscurs comme la stratégie,

la finance ou même le management », se souvient

Eric Colas des Francs, 44 ans, diplômé de l’AMP

Management Général en 2010, Directeur des ventes

BtoB chez Smartbox, Groupe Smart&Co.

4. Un manque de transversalité

A cet âge le cadre peut sans aucun doute affirmer

sa carrière par son expertise. Mais les fonctions

managériales qu’il occupe appellent à prendre en

compte des points de vue divers. Manager c’est être

transversal, « passer à travers » et comprendre.

Le cadre doit rechercher plus d’ouverture, enrichir

ses perspectives et intégrer de nouveaux savoir-faire.

La formation vise à élargir leur vision de leur activité,

à sortir du cadre !

« J’étais arrivé à un stade où je me sentais limité

dans mes capacités d’évolutions transverses »

Eric Colas des Francs.

« J’ai le sentiment que l’entreprise appauvrit

l’individu : on se spécialise, on fait toujours les

même choses … Je voulais réapprendre, voir

d’autres choses ! » Jean-Christophe Tomaso.

10 l EssEC EssEC l 11

5. Un clivage éthique/pratique

Ces cadres sont sensibilisés aux questions éthiques au sein de leur entreprise

(développement durable, prise de décision responsable, etc.).

Ils souhaiteraient mettre en œuvre des actions éthiques au quotidien, mais ils

sont confrontés à une certaine difficulté. En effet, ils savent qu’en pratique,

la prise de décision en entreprise ne s’est pas encore totalement adaptée au

contexte nouveau et ne peut pas toujours répondre à ces exigences.

Il doit innover et apporter des solutions nouvelles pour permettre à l’entreprise

d’évoluer sur ces questions.

6. Une rupture psychologique

De 25 à 40 ans, les cadres sont sur un « pallier » et considèrent le temps qui

passe comme une donnée abstraite. Toute faute de parcours est « pardonna-

ble », justifiable et valorisable en entretien de recrutement.

Entre 40 et 50 ans, l’homme prend conscience de l’existence d’un horizon

qui se rapproche et qui va le changer profondément. Cet ébranlement

professionnel fait écho à un ébranlement plus général qu’est celui de sa vie

personnelle.

Le cadre est à un âge où il a pu connaître différentes ruptures familiales, il

peut vivre au sein de familles recomposées et il a dû peut-être quitter bon gré

mal gré différentes entreprises. Il doit composer avec tous ces changements

parfois voulus, parfois, non. Professionnellement, s’il a pu « jouer le jeu » en

suivant la meilleure trajectoire possible pour valoriser son parcours profes-

sionnel, il arrive à un stade où les réalités s’imposent et ne peuvent plus être

ignorées. Il se pose de vraies questions sur son passé et sur ses projets.

Le cadre aperçoit la ligne d’horizon se dessiner, celle qu’il ne voyait pas, ou

ne voulait pas voir auparavant.

« Nombre de participants de l’AMP Management Général sont à l’orée de

ce trouble. Ils en ont pris conscience et reconnaissent cet ébranlement.

Ils sont prêts à se donner les moyens de le surmonter ! » confirme

Philippe-Pierre Dornier.

Florence Ropion témoigne :

« Pour moi 45 ans c’est la moitié de ma vie professionnelle, c’est un âge

charnière : on doit « driver » encore plus sa carrière qu’avant !

Je voulais faire un bilan sur ce qui s’est passé et regarder ce qui pourrait

m’intéresser ».

Force :

En milieu de carrière, le cadre est bien intégré au monde du travail et a emmagasiné un bon nombre de connaissances et de compétences. C’est une valeur sûre pour son entreprise et il a une forte capacité de réalisation.

Faiblesses :

Etant donné son ancienneté, le niveau de rémunération de ce cadre commence à être perçu comme élevé. Par ailleurs, la nouvelle génération de managers le talonne de près. Progresser dans l’entreprise devient plus ardu et en changer peut être risqué. Que faire pour valoriser son expérience et enrichir ses compétences ? En d’autres termes, comment rester dans la course ?

« A 45 ans, on n’a pas peur des petits jeunes de 25 ans, mais des jeunes de 35 ans qui ont déjà 10 ans de carrière derrière eux et qui sont souvent très diplômés, c’est avec eux qu’il y a compétition » note Florence Ropion.

Opportunités :

Il existe un ensemble de choix et de moyens pour vous aider à évoluer, sachez les saisir !

Bilans de carrière, formations continues, etc., vous avez tout pour réussir ! Echangez aussi avec vos pairs, qui à 40 ans ont plus de choses à vous apprendre que quand ils en avaient 30. Vous vivez votre âge d’or, profitez-en, ne gaspillez pas votre talent !

Risque :

A 40 ans le cadre a tout intérêt à étoffer ses compétences afin de s’assurer une évolution de carrière satisfaisante. C’est un âge où il faut se manifester différemment pour attirer l’attention de ses collaborateurs.

N’attendez pas qu’il soit trop tard pour faire le point sur votre carrière et préparer les 20 prochaines années de votre vie professionnelle !

Analyse SWOT du cadre de 40 ans

Je voulais faire

un bilan sur

ce qui s’est passé et

regarder ce qui pourrait

m’intéresser

“ “

Vous vivez

votre âge d’or,

profitez-en,

ne gaspillez pas

votre talent !

“ “

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Pour commencer la seconde partie

de votre carrière du bon pied,

il faut connaître vos motivations :

- Que souhaitez-vous pour les

prochaines années ?

- Que signifie réussir pour vous ?

- Quelle place accordez-vous au

succès professionnel dans votre vie ?

- Avez-vous besoin de changement ?

- Pensez-vous à une évolution interne

et/ou externe à votre entreprise ?

- Quels sont actuellement les freins

à votre évolution professionnelle ?

Une formation pour rebondir ?

1. Faites le point !

Me confronter à

d’autres et apprendre

autre chose, mais pas

en rupture

“ “

Ce souhait d’évolution et de remise en question est à la base de tout

projet de formation continue réussi. En fonction de vos ambitions, un

large éventail d’organismes et de programmes s’offre à vous.

« On assiste à un développement de programmes type Management

Général ou AMP, qui répondent à la nécessité de formation tout au long

de la vie. Il ne s’agit pas de se mettre à niveau dans un domaine précis

afin de lutter contre l’obsolescence, mais plutôt de faire le point sur soi,

ses projets, faire un réajustement professionnel et personnel. C’est alors

un vrai investissement pour l’individu : ces formations sont longues et

elles ne répondent pas à un besoin particulier immédiat, il s’agit

davantage d’une approche projet. Le participant de l’AMP Management

Général se pose pour repartir, il est dans un sas de transition »

remarque Maurice Thévenet.

Témoignages des diplômés de l’AMP Management Général :

« Pour moi la question était : comment puis-je encore évoluer dans ma société ? » Eric Colas des Francs.

« Pourquoi l’AMP Management Général s’est imposé comme une évidence ? Parce que je voulais pouvoir choisir mes postes et changer de job (en interne) tous les 3 ans afin de ne pas avoir d’étiquette ! » Florence Ropion.

« Je souhaitais voir d’autres choses sans pour autant quitter mon entreprise car je m’y sentais bien. Une formation continue de haut niveau me semblait le moyen idéal de me confronter à d’autres réalités et de confronter mon expérience avec d’autres sans me mettre en danger ».

« Vouloir faire ce type de formation étonne souvent l’entreprise.Aujourd’hui c’est compliqué de faire autre chose que sa formation initiale, il y a une méfiance en interne, l’entreprise se demande pourquoi on veut faire une formation continue. A ces questions, je répondais invariablement : pour me confronter à d’autres et apprendre autre chose, mais pas en rupture ! » Jean-Christophe Tomaso.

2. Diplômé : to be or not to be ?

Depuis les années 1970, le niveau d’éducation de la population française

n’a cessé de croître. En 1995, il y avait 53 000 étudiants en école de

commerce, il y en a aujourd’hui 116 000. Le nombre de diplômés est passé

de 40 000 en 1970 à 162 000 en 2009.*

C’est dire que l’environnement professionnel du cadre de 40 ans a évolué !

Ses jeunes collègues sont parfois plus diplômés que lui et leur niveau

d’étude continue de monter.

« Je me rends compte que le diplôme compte plus qu’avant : ne pas

en avoir est pénalisant. C’est sans doute dû à la montée en niveau des

générations plus jeunes » remarque Maurice Thévenet.

L’obtention d’un diplôme est en effet un facteur clé de succès et ce quel

que soit l’âge. Vous n’êtes pas Bac+5 ? Pas de panique, vous pouvez faire

à 40 ans l’école de commerce que vous n’avez pas eu la chance de faire

avant ! Un diplôme d’Etat ou un titre homologué vous apporteront une

reconnaissance nationale et une légitimité auprès des recruteurs comme

de vos pairs.

« J’avais un BAC+4 en ayant fait Sup de Co Poitiers, mais quand je

regardais autour de moi, tout le monde était diplômé de l’ESSEC, des

Mines, etc. Je sentais que le diplôme d’une grande école serait un

atout indéniable pour ma carrière ! » Jean-Christophe Tomaso.

« Le diplôme est un plus, surtout pour une femme. Ça nous assoit

à notre poste, c’est une aide, même si ça ne suffit pas à faire une

carrière. Pour une femme, un diplôme ferme aussi le clapet de certai-

nes mauvaises langues … » Florence Ropion.

*Statistiques du Ministère de l’Éducation Nationale

14 l EssEC EssEC l 15

Le bon moment,

les bonnes motivations,

la bonne orientation,

le bon organisme

Faire le bon choix en matière de formation relève du kairos grec, le temps de

l’occasion opportune. Le dieu grec Kairos est représenté par un jeune homme

qui ne porte qu’une touffe de cheveux sur la tête. Quand il passe à notre

proximité, toujours vite, il y a trois possibilités :

- on ne le voit pas

- on le voit mais soit on ne fait rien, soit on agit trop tard ou trop tôt

- au moment précis où il passe, on tend la main pour saisir sa touffe de

cheveux et on saisit ainsi l’opportunité.

Sachez à votre tour saisir l’occasion par le cheveu !

Le secret du succès d’une formation continue ? Le bon moment, les bonnes

motivations, la bonne orientation, le bon organisme.

Une formation pour aller plus loin dans ses capacités de manager

A 40 ans, nul ne doute de vos connaissances et de votre capacité à mener à bien vos missions. Mais il existe des axes de progression. Pour aller plus loin, il faut regarder du côté de vos aptitudes de manager car c’est ce qui fera la différence entre vous et un autre au cours des 15 prochaines années.

Consolider ses acquis, maîtriser toutes les dimensions de la gestion d’entreprise, manager une équipe, transmettre ses connaissances, conduire le changement, imposer son leadership, autant de compétences à développer !

Toute formation continue enrichira votre bagage académique. Si vous souhaitez surtout des apports théoriques précis, vous pourrez aussi choisir une formation visant à vous élever au rang d’expert. Mais n’oubliez pas qu’au-delà du savoir et du savoir-faire, le savoir-être est primordial…

Une formation de haut niveau, telle que l’AMP Mangement Général de l’ESSEC, aborde la notion de management de façon transversale : elle est inhérente aux enseignements dispensés, quelle que soit la discipline (contrôle de gestion, RH, marketing, stratégie, etc.). En effet, à un certain niveau, au-delà de la technique, il y a des hommes à guider, des décisions à prendre et des messages à faire passer.

Une telle formation vous permettra de renforcer ces soft skills indispensables à votre évolution, à savoir la capacité à travailler en équipe, à s’exprimer à l’oral, à faire des présentations en public, …

Focus

3. Comment choisir sa formation ?

Le choix de l’organisme de formation est stratégique et nécessite une

attention particulière. Renseignez-vous sur les valeurs, les moyens pédagogi-

ques et la notoriété de chaque école. En effet, suivre une formation continue

c’est avant tout se reconnaître dans un faisceau de valeurs et d’intérêts.

Ce sont ces valeurs qui font du programme un ensemble intégré unique et

non simplement une succession de contenus indifférenciés.

Allez à leur rencontre, participez aux réunions de présentations, échangez

avec des anciens du programme !

« Au début je ne savais pas trop où faire ma formation. Mon supérieur

direct m’a conseillé de choisir un des organismes les plus reconnus.

Je suis allé au petit déjeuner de l’ESSEC et là ça a été la révélation, la

présentation m’a fait rêver ! En plus les locaux étaient sympas, les deux

professeurs qui intervenaient ce jour-là étaient brillants ; je n’avais plus

de doute ! » se rappelle Jean-Christophe Tomaso.

« A l’occasion d’un plan social, mon poste a été supprimé. Il y a eu un

programme d’outplacement, mais je ne me reconnaissais dans aucune

des formations proposées. Je voulais quelque chose de plus global, de

plus stratégique, concret aussi, en un mot : une formation différente.

C’est là que j’ai découvert l’AMP Management Général. Finalement ce

plan social a été l’occasion de me former et de rebondir ! »

Eric Colas des Francs.

« Dans le choix de la formation,

l’école est importante et compte

autant que le diplôme en lui-

même. Je me reconnaissais dans

les valeurs de l’ESSEC :

pragmatisme, orientation client

( que ce soit le client

« étudiant ESSEC » ou le client

d’une entreprise ), à la pointe de

la technique et de l’information,

le goût de la remise en cause,

l’adaptation au changement »

Florence Ropion.

16 l EssEC EssEC l 17

4. Comment financer sa formation ?

Pour faire une formation continue,

il existe une marche à suivre

générale, valable quelle que soit

votre situation :

- élaborer un projet professionnel

- choisir une formation

- rechercher le financement.

Mon entreprise a

financé entièrement

ma formation, c’était

un vrai win-win !

“ “Financement par le biais de l’entreprise

Il existe différents dispositifs de financement de votre formation lorsque vous

êtes salarié d’une entreprise :

Plan de formation Il est accessible à tout salarié quels que soient la taille, la structure de l’entre-

prise et son contrat de travail. Il rassemble l’ensemble des actions de formation

définies dans le cadre de la politique de gestion du personnel de l’entreprise

et a pour objectif de maintenir l’employabilité du salarié.

Il peut être financé par :

- le budget formation de l’entreprise

- les organismes collecteurs OPCA

- les fonds propres de l’entreprise.

« Mon entreprise a financé entièrement ma formation. Ça a été assez

facile car ça faisait complétement sens avec mon cursus. Mon manager

a validé le point très rapidement et le RH aussi. C’était un vrai win-win ! »

Florence Ropion.

Congé Individuel de Formation (CIF)

C’est un droit ouvert à tous les salariés (CDI, CDD, travailleurs temporaires)

selon des modalités spécifiques. Le CIF permet de suivre à son initiative et à

titre individuel, des actions de formation. La prise en charge est en partie

assurée par les organismes paritaires collecteurs agréés (type Fongecif, Agecif,

fonds d’assurance formation), le solde restant est à la charge du salarié et

peut être négocié auprès de l’entreprise.

Il est également possible de faire un CIF hors temps de travail. Ce dispositif

s’adresse à ceux dont la demande de CIF pourrait ne pas être financée, n’étant

pas prioritaires. La prise en charge est en partie assurée par les organismes

collecteurs paritaires agréés au titre du CIF (Fongécif par exemple).

« J’ai eu beaucoup de chance car j’ai été financé par le Fongecif à hauteur

de 1/3 du coût de l’AMP Management Général. Le deuxième tiers a été

pris en charge par le plan de sortie de mon entreprise et j’ai payé le reste »

Eric Colas des Francs.

Congé de formation professionnelle (agents publics) Il permet aux fonctionnaires de l’Etat

de parfaire leur formation personnelle en suivant des

stages de formation non proposés par l’administration à

caractère professionnel ou personnel.

Droit individuel à la formation

Il permet à tout salarié de se constituer un crédit de

formation. L’initiative d’utiliser les droits à la formation

ainsi acquis appartient au salarié, mais la mise en

œuvre du DIF requiert l’accord de l’employeur sur le

choix de l’action de formation. Les frais de formation,

ainsi que l’allocation formation, sont à la charge de

l’employeur.

Période de professionnalisation

Elle a pour objectif de favoriser le maintien dans l’emploi

des salariés et ne constitue pas un dispositif autonome

de formation.

Elle est mise en œuvre par l’employeur et le salarié,

dans le cadre du plan de formation.

Le financement de la période de professionnalisation est

assuré par l’OPCA auquel l’entreprise verse ses contribu-

tions à la formation professionnelle continue.

« J’ai fait deux demandes de cumul DIF+CIF qui

ont été refusées. Quand on a un Bac+4 et un bon

salaire on n’est pas prioritaire pour les formations.

Un ami RH m’a parlé de la période de professionnali-

sation. J’ai demandé auprès d’un organisme

collecteur ( Médiafor, dédié au monde de l’édition ) et

c’est mon entreprise qui a fait la demande et monté

le dossier. La demande a été acceptée et finalement

je n’ai payé que les déplacements à l’étranger : toute

la formation a été prise en charge par l’entreprise et

l’organisme. » Jean-Christophe Tomaso.

Vous êtes à la recherche d’un emploi

La formation peut être effectuée dans le cadre d’un

contrat de professionnalisation ou d’un stage de for-

mation professionnelle relevant du régime d’assurance

chômage (RAC).

Vous êtes professionnel libéral,

indépendant, chef d’entreprise

Pour les non-salariés, les conditions d’accès à la forma-

tion professionnelle continue sont fixées par des règles

particulières.

Financement des frais de formation à titre individuel

Le participant bénéficie de –10% sur le montant TTC du programme (sur la base du montant pris en charge

par le participant). Si nécessaire, l’ESSEC et le participant mettent en place un échéancier.

L’action de formation est déductible.

« Je sais que j’ai eu beaucoup de chance et que c’est très rare d’être pris en charge financièrement.

La plupart de mes collègues de promo ont tout payé eux-mêmes. Seuls 3 à 4% des stagiaires sont financés

par leur entreprise. » Jean-Christophe Tomaso.

Dans le régime général, elles s’appuient sur trois fonds

d’assurance formation :

- Fonds interprofessionnel de formation des professions

libérales (FIPPL)

- Association de gestion du financement de la formation

des chefs d’entreprise (AGEFICE)

- Fonds d’assurance formation des professions médica-

les libérales (FAPPL).

18 l EssEC EssEC l 19

1. La durée du processus d’inscription

Du projet à l’inscription, la démarche prend du temps : admission, demande

de prise en charge financière, accord de l’employeur, dates des sessions ...

Il faut donc prendre la décision de la formation très en amont et réfléchir au

financement dès que possible. Pour gagner du temps, n’hésitez pas à vous

préinscrire avant d’avoir établi votre plan de financement !

« En tout, le processus du petit déjeuner de présentation à l’intégration

a duré 6 mois. Mon conseil : s’y prendre bien à l’avance pour ses recher-

ches de formation et de financement, et surtout, avancer sur les deux

fronts en même temps, sinon il y aura toujours un aspect qui ne suivra

pas. Moi par exemple j’étais préinscrit mais sans financement »

Jean- Christophe Tomaso.

2. La charge de travail

« L’AMP Management Général est un programme exigeant car il demande

l’équivalent de 8 heures par semaine de travail, le plus souvent en temps

masqué » prévient Philippe-Pierre Dornier.

L’investissement personnel est très important. L’année de la formation n’est pas

une année comme les autres, ne comptez pas être autant disponible qu’à votre

habitude, un diplôme, ça se mérite !

« Je n’avais pas assez pris en compte la charge du travail personnel pour

préparer les cours. Officiellement, on a cours les vendredi et samedi de

9h à 18h une semaine sur deux. Mais en fait, il faut travailler au moins

une heure par jour, ou alors on s’abrutit tout le week-end. Donc je révisais

une heure sur e-learning chaque soir. En plus, de janvier à avril il y a le

projet en entreprise à réaliser et là c’est encore pire, le rythme s’accélère

encore ! » Jean-Christophe Tomaso

Vis-à-vis de votre organisation et de vos équipes la gestion de cette charge de

travail est aussi à prendre en compte. Il faut être capable de s’organiser de

façon optimale, être sûr de ses appuis en interne et bien communiquer sur son

nouvel emploi du temps.

5. Ce qu’il faut prendre en compte avant de se lancer

« C’est un vrai challenge pour l’organisation, j’ai la chance d’avoir une

super assistante qui m’a beaucoup épaulé ! A la fin, c’est une vraie fierté

quand on réussit à tout combiner ! » Jean-Christophe Tomaso

« Le secret c’est la communication : j’ai bien expliqué à mes équipes ce

que je faisais et pourquoi je le faisais, ce qui allait changer dans mon

emploi du temps etc. et tout s’est bien déroulé. Mais attention, si les

collaborateurs sont souvent compréhensifs, l’AMP Management Général

n’est pas une excuse pour ne pas faire un travail dans les temps ! Tout

est question d’organisation » Florence Ropion.

3. L’importance du soutien familial

« Au-delà de la vie professionnelle, votre vie familiale est également

influencée. Nous le savons et nous vous aidons à faire de l’AMP Manage-

ment Général un élément positif pour vous et vos proches » souligne

Philippe-Pierre Dornier. En effet, une vie personnelle stable est un des secrets

de la réussite de l’AMP Management Général. Il est nécessaire d’expliquer à

sa famille les impacts pratiques de la formation, comme vous le feriez auprès

de vos collaborateurs.

« L’ESSEC Executive Education organise une journée des enfants et des

conjoints afin que les proches découvrent l’envers du décor » explique

Philippe-Pierre Dornier. « Cette journée est très appréciée des participants

car elle facilite réellement la compréhension de la famille vis-à-vis de

votre nouveau rythme de vie. »

« Il y a un clash certain entre la vie professionnelle et la vie étudiante.

Mais la journée de la famille, permet à nos proches de comprendre ce

qu’on fait : pour mon fils de 9 ans c’était très intéressant ! »

témoigne Jean-Christophe Tomaso.

Eric Colas des Francs souligne le rôle essentiel de sa femme dans sa réussite

de la formation : « J’ai 3 enfants, de 11 à 15 ans. C’est vrai que l’AMP

Management Général prend beaucoup de temps et que l’ado demande

de la présence … Mais grâce au fantastique soutien de ma femme (qui

en tant que DRH travaille aussi beaucoup), j’ai pu réussir à tout mener

de front ! »

L’année de la

formation

n’est pas une année

comme les autres

“ “

Le secret c’est la

communication :

j’ai bien expliqué à

mes équipes ce que

je faisais et pourquoi

je le faisais

20 l EssEC EssEC l 21

Avec l’Advanced Management Programme Management Général,

l’ESSEC Executive Education offre une formation de très haut niveau, intense

et complète.

Les participants y approfondissent leurs connaissances théoriques et

confrontent leur expérience professionnelle avec celles de leurs pairs.

« L’AMP Management Général est une formation où l’on se sent bien

car elle apporte une réponse concrète et efficace aux attentes des

participants. » assure Philippe-Pierre Dornier.

L’AMP Management Général en pratique :

- C’est un Advanced Management Programme (AMP),

- Il y a 2 promotions par an, de 40 à 50 personnes,

- La formation dure 52 jours ½ répartis sur 12 mois,

- Les supports de cours sont totalement dématérialisés et chacun

se voit remettre un Ipad,

- 30 à 40% des cours sont dispensés en anglais.

Qui sont les participants ?

- Moyenne d’âge : 45 ans ( les participants ont de 39 à 52 ans ).

- Profil : managers souhaitant évoluer vers des responsabilités au sein du

comité de direction.

L’AMP Management Général

1. Gros plan sur la formation

C’est une formation

où l’on se sent bien

car elle apporte

une réponse concrète

et efficace

aux participants

““

2. Un contenu à forte valeur ajoutée

Comment s’organise le programme ?

Un séminaire d’intégration pose la question du

rôle des dirigeants dans l’entreprise et des meilleures

postures à adopter pour bâtir sa stratégie.

Les best practices fonctionnelles passent en revue

les meilleures pratiques par grandes fonctions :

finance, marketing, droit, gestion des opérations, …

« Au cours de la formation, on re-balaye toutes les

fonctions de l’entreprise. Ça permet de parfaire ses

connaissances et surtout de prendre confiance en

soi » Florence Ropion.

Le déplacement du regard : il permet d’intégrer

des dimensions qui peuvent aider les dirigeants à

enrichir leur comportement habituel et leur processus de

prise de décision (comme l’éthique, la géopolitique …).

« Mon cours préféré a sans aucun doute été celui sur

la crise des missiles de Cuba. C’était passionnant !

J’ai découvert plein de choses et j’ai pu m’en inspirer

pour mon propre mode de management »

Eric Colas des Francs.

La globalisation in situ : cette phase est organisée

autour de déplacements à l’étranger. Elle permet de voir

la réalité de la mondialisation sur place

(par exemple : 3 jours aux Emirats Arabes Unis et

4 jours en Inde ou 6 jours en Chine …).

« Ce que j’ai beaucoup aimé dans la formation,

c’est l’ouverture sur le monde international. Dans

notre job on n’a pas le temps d’aller voir ailleurs et

l’AMP Management Général est là pour nous ouvrir

les yeux, ça m’aide aujourd’hui dans mon travail

(manager area Europe du Sud ndlr), je considère le

monde comme un grand village » Florence Ropion.

La mise en œuvre de la stratégie : il s’agit de

cours aidant à l’implémentation de la stratégie car une

décision stratégique ne se suffit pas à elle-même.

Décrets d’application et d’implémentation, résistance

au changement, conduite d’une croissance externe, ...

font partie des domaines à maîtriser.

Des cours sur le leadership et le management :

témoignages de dirigeants, coaching par équipe et indivi-

duel, séminaire «terrain» de prise de décision en univers

complexe à Saint-Cyr Coëtquidan.

« Pour dire vrai, la qualité de la formation a dépassé

mes attentes ! Les cours étaient pour beaucoup

extraordinaires ! Tout ça c’est très motivant, il n’y a

pas eu un matin où je me suis levé en ayant peur de

m’ennuyer. Il n’y a quasiment pas eu d’absentéisme

ou de retard dans la promo »

Jean-Christophe Tomaso.

Des projets stratégiques issus des entreprises des

participants. Des projets par équipe de 4 sont constitués.

Ce sont de vrais projets attachés à la vie d’une entreprise

ou à un projet entrepreneurial qui portent des enjeux et

des risques financiers non négligeables. Cela représente

un travail de 8 mois avec coach et tuteur.

Ce programme est sanctionné par deux soutenances :

une intermédiaire au milieu de la formation et une finale

devant un jury composé de professeurs de l’ESSEC et

de dirigeants d’entreprise.

« Pendant la formation, la charge de travail va

crescendo ! Elle s’accentue vraiment quand on

commence à travailler sur le projet en entreprise,

c’est la phase la plus délicate. C’est aussi celle que

j’ai préférée car on apprend beaucoup du travail

d’équipe. J’ai beaucoup appris sur la relation

humaine : dans un travail d’équipe on est égaux

mais on n’a pas la même vision des choses :

personne ne manage personne et il faut avancer.

C’est le difficile exercice de la gestion de projet ! »

Florence Ropion.

22 l EssEC EssEC l 23

3. La force d’un réseau

Une formation aussi soutenue que l’AMP Management Général crée des liens

entre les individus. La promotion partage une même expérience au cours de

l’année et les séminaires à l’étranger associés aux fréquents travaux d’équipes

renforcent les échanges et l’entraide au sein du groupe.

« Le réseau compte énormément : le groupe se soutient beaucoup en

cas de difficulté et ça fait plaisir de retrouver des personnes avec qui on

est dans la même galère. On a tous un même objectif commun et ça

nous rassemble » témoigne Florence Ropion.

« Il y a pas mal d’entraide au sein de la promo, il existe un vrai respect

mutuel, on appartient à une sorte de confrérie ! » rajoute Jean-Christophe

Tomaso.

Ces relations sont très importantes au cours de la formation et elles perdurent

par la suite, favorisées entre autre par l’association des anciens de l’ESSEC.

En suivant l’AMP Management Général, ce sont les portes d’une véritable

communauté d’excellence qui s’ouvrent aux stagiaires.

« Quand la formation est finie on est un peu

mélancolique. Mais sur une promo de 48 personnes,

je garde le contact avec environ 20 personnes.

Je ressens la force du réseau et la richesse d’être en

contact avec des gens à des postes différents, ça me

permet de confronter différents points du vue ».

« Il faut reconnaître la force d’un diplôme tel que

celui de l’ESSEC. C’est là que mon manager ( un

ancien ESSEC ndlr ) a eu raison en me conseillant de

faire une grande école. Par ailleurs, quand on parle

de « la force du diplôme et du réseau », le niveau du

diplôme n’est qu’une partie de l’accès … le réseau

est tout aussi important, je n’en avais pas autant

conscience avant. Aujourd’hui, avec mon boss, je

suis reconnu comme un membre de la

communauté des diplômés de l’ESSEC, on reçoit

tous les deux les mêmes invitations, on lit la revue

« Reflet » (revue de l’ESSEC Alumni) etc. »

Jean-Christophe Tomaso.

On appartient à une sorte de confrérie !

« Le réseau ESSEC on le découvre dans un

second temps, après la formation. Il est très

bien et il nous permet de garder un lien

avec le Management Général.

Je ne connaissais pas le pouvoir de la

marque et de l’école auparavant, mais c’est

vrai qu’entre les anciens de l’ESSEC il y a

une sorte d’attraction. Le réseau est à la fois

un vivier pour recruter et un maillage à

activer pour garder un œil sur l’extérieur.

Par exemple, j’ai recruté un ancien de ma

promo dans mon équipe !

Enfin, le réseau c’est aussi tout simplement

le plaisir de garder des liens »

confie Florence Ropion.En suivant l’AMP

Management Général,

ce sont les portes d’une

véritable communauté

d’excellence qui

s’ouvrent aux stagiaires

24 l EssEC EssEC l 25

Chaque année l’ESSEC forme des hommes et des femmes, mus par

l’envie de développer leurs compétences et de confronter leurs expériences

au sein d’une institution de référence. L’excellence académique, la qualité des

échanges, l’étendue du réseau, sont autant d’atouts qui font des formations

permanentes de l’ESSEC des programmes d’excellence.

Chaque formation est conçue et animée par des professeurs de l’ESSEC en

collaboration avec des professionnels en activité. Les participants bénéficient

des dernières avancées de la recherche en management et sont guidés dans

leur mise en œuvre au sein du monde de l’entreprise.

L’excellence du corps professoral

L’équipe pédagogique mobilisée dans chacun des programmes de l’ESSEC

Executive Education est constituée de professeurs de l’ESSEC, de

professionnels du monde de l’entreprise et d’experts faisant bénéficier les

participants de leur expérience et de leur savoir-faire.

Les professeurs permanents de l’ESSEC sont dotés d’une forte expérience

internationale en pédagogie, recherche et conseil. Ils veillent à la bonne

conception des programmes et contribuent activement à l’animation des

cycles de formation. Rompu à l’art d’animer un groupe, le corps enseignant

allie les concepts, qui confèrent du recul, et l’expérience du terrain, qui

garantit la bonne application des acquis du programme.

Les publications des professeurs de l’ESSEC sont

reconnues internationalement pour leur innovation dans

toutes les matières liées au management.

Une pédagogie tournée vers l’action, levier immédiat pour un retour sur investissement

Mémoires, thèses professionnelles, projets stratégiques …

Dans la plupart des programmes proposés par l’ESSEC

Executive Education, les participants doivent réaliser

individuellement ou en équipe un projet professionnel

stratégique. Cette exigence pédagogique est l’une des

clés de voûte de nos programmes.

Démarré en début ou en cours de cursus, ce travail de

fond a pour objectif de fournir des recommandations

stratégiques pertinentes à une entreprise et de permettre

aux participants d’appliquer immédiatement les acquis

du programme.

La marque ESSECLes e-communautés, au cœur de la démarche e-learning

Suivre une formation ESSEC Executive Education c’est

rejoindre une «Communauté d’Apprentissage».

Afin d’assurer la continuité de l’apprentissage entre les

sessions en salle, cette communauté peut s’exprimer

sous forme de e-communauté, accessible via internet.

Les responsables pédagogiques sélectionnent ainsi

chaque année les services et les dispositifs d’accompa-

gnement de la formation, selon leurs objectifs pédagogi-

ques.

Une gamme complète de solutions est à leur disposition :

- portail MyESSEC (extranet),

- espaces de travail à distance,

- contenus multimédia «e-Learning» sélectionnés ou

développés sur mesure,

- knowledge management,

- banques de données en ligne …

Le réseau ESSEC

Choisir un programme de l’ESSEC c’est s’immerger

au cœur d’un creuset d’expériences, faire partie d’un

réseau actif et influent. Plusieurs milliers de personnes

issus des métiers et des entreprises les plus divers

fréquentent chaque année les programmes longs, les

modules courts, les conférences proposés par l’ESSEC

Executive Education.

A vous de rejoindre le réseau ESSEC !

26 l EssEC EssEC l 27

Remerciements :

Nous remercions chaleureusement Eric Colas des Francs, Florence Ropion et Jean-Christophe Tomaso, pour

avoir accepté de témoigner sur leur carrière et leur parcours au sein de l’AMP Management Général, mais aussi

Maurice Thévenet pour sa précieuse contribution et son expertise en Ressources Humaines.

Enfin, nous tenons à remercier tout particulièrement Philippe-Pierre Dornier, Directeur académique de l’AMP

Management Général, pour nous avoir livré son expérience et sa connaissance des attentes des participants à la

formation.

Intervenants diplômés de l’AMP Management Général en 2010 MG 48

Florence Ropion46 ans

Poste occupé : Responsable du réseau Europe du Sud, DELL

Formation initiale :

Maîtrise en finance et en marketing.

Eric Colas des Francs44 ans

Poste occupé :

Directeur des ventes BtoB, Smartbox,groupe SMART & Co

Formation initiale :

Ecole des Cadres

Jean Christophe Tomaso43 ans

Poste occupé : Directeur des ventes Marché Notaires, LexisNexis

Formation initiale :

Ecole supérieure de commerce de Poitiers

28 l EssEC

Essec Executive Education CNIT - BP 230

92053 Paris La DéfenseFrance

Tél. +33 (0) 1 46 92 49 00 Fax +33 (0) 1 46 92 49 90 http://formation.essec.fr

ESSEC Business School Avenue Bernard Hirsch

BP 50105 95021 Cergy Pontoise Cedex

France Tél. +33 (0) 1 34 43 30 00 Fax +33 (0) 1 34 43 30 01

www.essec.fr

ESSEC Business School Singapore Campus 100 Vistoria Street

National Library Building #13-02 Singapore 188064 [email protected] Tél.+65 6884 9780 Fax+65 6884 9781 www.essec.edu

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