soirée des vœuxjeudi 07 fev. 2019 avec oliver faure

vers un modèle équitable

le journal des socialistes de loire-atlantique - N°275 - Lundi 24 décembre 2018

TRANSITIONS

Marche pour le climat, samedi 8 décembre à Nantes

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édITO

Pour clore une crise, il faut une négociation et donc une réponse politique sur la fiscalité, le pouvoir d’achat et la transition écologique. Voici quelques idées personnelles.

En matière de fiscalité il faut rétablir l’ISF; taxer les mul-tinationales et les GAFA (Google, Apple, Facebook, Ama-zon) sur les chiffres d’affaires ou les bénéfices réalisés en France (aussi difficile que ce soit à faire). Après il faudra revoir la fiscalité, augmenter l’impôt sur les grosses suc-cessions et aussi créer une fiscalité indépendante pour les collectivités locales.Augmenter le pouvoir d’achat nécessitera l’équivalent de la négociation de 1968 rue de Grenelle. Ça passe évidem-ment par une augmentation du SMIC et des retraites. Il faut aussi penser à compenser par des avantages divers dont des chèques vacances, la situation des salariés des TPE-PME qui ne bénéficient pas des comités d’entreprise.

La transition écologique suppose de changer nos mo-des de vie. On peut penser à taxer progressivement le kérosène des avions pour les vols intérieurs (avec dé-rogation pour l’outre-mer). On doit diminuer le nombre de voitures sur les routes grâce à un covoiturage pré-voyant une légère rémunération du chauffeur.

Enfin, Il faut faire évoluer la République et nous do-ter d’un Président qui préside sans gouverner et un gouvernement libre de gouverner. Cela passe par un septennat unique pour la Présidence; un conseil des ministres présidé par le 1er ministre; les Affaires euro-péennes confiées à un ministre d’État rattaché au 1er ministre; pluralité de rapporteurs député·e·s ou séna-teurs·trices pour chaque texte : un·e rapporteur·trice du texte, un·e chargé·e de l’application, un·e chargé·e de la participation des citoyen·ne·s, un·e chargé·e de la cohérence avec l’Europe, etc.

Amitiés socialistes.

Dominique RaimbourgPremier secrétaire fédéral

Cher·e·s camarades, Les élections européennes du 26 mai 2019 seront un rendez-vous crucial pour l’avenir. Nous avons besoin d’un nouveau projet collectif, social, écologique et démocratique, pour redonner aux citoyen·ne·s une vision positive de l’avenir fondée sur la justice sociale et la solidarité.Les socialistes s’organisent. Nous avons adopté notre texte « Changeons d’Europe ». L’élaboration de la liste, désormais nationale, est engagée. En Pays de la Loire, l’Union Régionale a construit collective-ment une liste ordonnée de dix noms, proposée à la commission nationale. Avec Anne Boyé et Frédéric Engelmann, nous sommes trois militant·e·s de Loire- Atlantique à vous représenter.L’Europe est menacée par les nationalistes qui veulent la détruire, nous devons la défendre. L’Europe est fra-gilisée par les politiques libérales qui ont conduit les ci-toyen·ne·s à perdre confiance, nous devons la changer.Nous demandons une clarification politique à gauche, la fin des grandes coalitions, la réaffirmation de notre identité socialiste et la construction d’un rassemble-ment des gauches européennes. Ainsi, nous rendrons crédible notre volonté de changement et nous pour-rons retrouver la confiance des citoyen·ne·s.En France, le Parti socialiste a choisi de reporter la fi-nalisation de la liste pour donner toutes leurs chances aux pistes de rassemblement de la gauche réformiste. Si nous sommes divisé·e·s nous pouvons disparaître, si nous sommes rassemblé·e·s nous pouvons redeve-nir une alternative à Macron.Nous devons utiliser les prochaines semaines pour mobiliser les militant·e·s et les sympathisant·e·s, expliquer ce qu’est concrètement l’Europe, et faire partager nos propositions. Nous sommes tous les trois à la disposition des sections pour animer des réunions de formation et des échanges politiques.Prenons ensemble le débat européen à bras-le-corps car l’Europe est notre avenir, et la gauche l’avenir de l’Europe.

Christophe Clergeau, Section de Ste-Luce-sur-Loire

Frédéric Engelmann, Anne Boyé et Christophe Clergeau

socialistes,l’europe au cœur

EuROpE

la crise des gilets jaunes

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fédération

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Le vote sur la révision des statuts a été annulé, une nou-velle commission nationale de travail sur ce sujet sera mise en place et une proposition sera soumise aux discussions puis au vote. La Fédération de Loire-Atlantique s’excuse de la gêne occasionnée pour les Secrétaires de section et les militant·e·s qui s’étaient mobilisé·e·s pour cet événement, mais nous ne sommes pas mécontent·e·s de cette situa-tion. Le projet qui allait vous être proposé nous semblait inabouti et certaines propositions suscitaient de fortes ré-serves de la part des militant·e·s ayant participé aux diffé-rents temps de réflexion et de débat menés par les sections et la fédération. Par conséquent, ce long délai de report sera l’occasion de défendre les propositions de la fédéra-tion afin d’améliorer le projet de révision statutaire.

Ces propositions prônent une organisation plus démocra-tique. Nous sommes attaché·e·s à défendre le statut des militant·e·s locaux/locales et à avancer de nouveaux droits. Ainsi, nous proposons le renforcement du droit à la forma-tion en introduisant la publication régulière de cahiers na-tionaux de formation. Nous avons aussi veillé à étendre le droit à l’information en nous inscrivant pour la proposition de diffusion à tou·te·s les militant·e·s du relevé de décisions des instances nationales et en demandant qu’un collège de militant·e·s locaux/locales soit présent au sein des chan-tiers nationaux thématiques.

Ce fonctionnement plus horizontal, plus démocratique passe enfin par la défense d’une organisation plus décen-tralisée. C’est pourquoi nous soutenons les propositions visant à offri une plus grande souplesse et facilité d’action pour les sections et les fédérations tout en veillant à ce que ces nouvelles dispositions soient laissées au choix de ces dernières et non pas imposées.

Sophie Normand, Coordinatrice fédérale

Conseil fédéral, le 11 décembre à la fédération

Réunion « Le bien vieillir », le 22 novembre à Nantes

Visite de François Hollande, le 28 novembre à la fédération

Tractage contre l’injustice sociale du gouvernement

la fédération défend un parti plus démocratique

RévISION dES STATuTS

les instant’tanneursvIE du pARTI

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fédération

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Aujourd’hui, la dépendance à la voiture est réelle pour beaucoup de Français·e·s. La voiture écolo et à bas coût n’existe pas encore. Des solutions de mobilité alternatives existent dans les villes et les agglomérations denses : transport en commun, autopartage ou déplacement à vélo. Mais dès que les distances à parcourir s’allongent ou que l’on habite dans des zones moins densément peuplées, les solutions disponibles se réduisent. Sur une partie du territoire, c’est l’aménagement même qui est défaillant. Pourtant des solutions peuvent être recher-chées. Une réflexion sur l’urbanisme, sur l’alliance entre les territoires est nécessaire.

L’étalement urbain, et particulièrement l’augmentation de la distance entre le domicile et le travail des salariés, pose de réelles problématiques auxquelles il faut offrir des réponses. Cela passe par le développement des services de mobilité, particulièrement des transports en commun, mais aussi par une offre renforcée de logement abordable dans les villes et les pôles urbains existants. L’état doit aussi faire émerger des solutions industrielles adaptées. Face à l’impasse du pétrole, c’est ainsi que l’on pourra li-miter ou réduire le nombre de véhicules individuels qui empruntent nos routes avec leurs lots d’embouteillages et

de carburants consommés qui signifient pollution et part importante de dépenses des ménages les plus éloignés, souvent modestes.

Nous, socialistes, appelons à une véritable politique d’amé-nagement du territoire : il faut agir pour les territoires pé-ri-urbain et ruraux où l’utilisation de la voiture individuelle est quasi-obligatoire.Les pistes sont nombreuses : l’accroissement de services de transports à la demande, la mise en place de lignes de transports en commun souples et hybrides, des plate-formes gratuites de covoiturage pour les déplacements domicile-travail quotidiens avec une incitation fiscale en crédit d’impôt. Les infrastructures du train doivent être maintenues et l’Etat doit investir dans les petites lignes de train, ainsi que financer des créations de parking relais à proximité des gares SNCF.Autant de solutions qui doivent maintenant être accélé-rées avec l’appui de l’Etat et des sources de financement comme le produit de la taxe carbone, voire d’autres res-sources. En matière de transition écologique, tout comme la justice fiscale, l’imagination doit être au pouvoir.

Thomas Quéro, Section de Nantes Ouest

Le mouvement des « gilets jaunes » a posé avec acui-té le problème de la transition écologique, des déplace-ments et la part de contrainte qu’ils peuvent recouvrir pour une partie des Français.

Aujourd’hui les déplacements posent deux difficultés : un coût de plus en plus important pour les Français·e·s, et une source importante d’émission de gaz à effet de serre. Les déplacements de particuliers comptent pour 17% des émissions nationales de CO2. Alors que les dé-règlements climatiques s’expriment de plus en plus sou-vent sur le monde et en Europe (canicules, tempêtes, inondations), que 2018 a été l’année la plus chaude ja-mais mesurée, l’urgence climatique à agir est là, pour que nos enfants héritent d’une planète vivable.

Pour autant, la mise en place d’une fiscalité écologique ren-chérissant le prix des énergies fossiles et des carburants,

vient aujourd’hui bousculer la vie des Français·e·s et pose de manière criante la question du pouvoir d’achat. Cette fis-calité écologique vient bousculer le consentement à l’impôt et la répartition des efforts entre les catégories sociales.

En tant que socialistes, nous avons des choses à dire : l’urgence écologique est une réalité, mais la justice fis-cale doit guider la mise en œuvre de la fiscalité carbone. Cette fiscalité écologique doit se faire avec une néces-saire redistribution au profit des classes populaires et classes moyennes pour leur permettre de trouver des alternatives, notamment en matière de déplacements. La méthode doit être le dialogue large avec la société. Nous appelons à une grande conférence réunissant les corps intermédiaires : syndicats, associations environ-nementales, collectivités territoriales et les Français·e·s. Il faut donner les moyens à tou·te·s d’y participer pour que les objectifs de la transition soient partagés.

Fiscalité carbone : si les enjeux environnementaux sont réels, cela vient pourtant mettre en lumière la faible disponibilité en France de solutions alternatives pour une large partie des Français·e·s. Beaucoup font face, dans un contexte de pouvoir d’achat en berne, à une mobilité contrainte, à un coût des déplacements en forte augmentation, et sont victimes d’un aménagement du territoire qui n’offre pas de mobilité alternative.

la transition écologique en questionpôlE TRANSITIONS

Pour des mobilités alternatives

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Les scientifiques alertent depuis des années sur la nécessité de changer de modes de production d’éner-gies et, appellent à une transition énergétique : utili-ser moins d’énergies fossiles et plus d’énergies renou-velables. Dans les réunions internationales, comme la COP21 de Paris en 2015, les états se sont engagés à réduire leurs émissions de CO2. Au niveau Européen, un objectif de 32% d’énergies renouvelables en 2030 a été voté.

Le Gouvernement socialiste et Ségolène Royal, ont fait voter en 2015, la loi de Transition Énergétique qui fixe le cap en matière de mix énergétique national : la loi fixe ainsi des objectifs pour la part du nucléaire (ramené à 50% de la production d’électricité) et celle des énergies renouvelables. Lors de la révisons de cette programma-tion en 2018, le Président de la République a annoncé le report à 2035 de l’objectif de 50% de nucléaire avec fermeture de centrales, augmentation des énergies re-nouvelables terrestres (solaire et éolien) et en mer.

DES OBjECTIFS ET DES ACTIONS LOCALES

Les Régions, Départements, Métropoles, intercommuna-lités et communes mettent en place des Plan de transi-tion énergétique comme à Nantes Métropole ; des terri-toires à énergie positive ont été labellisés.

Le Gouvernement a confirmé la fermeture des centrales thermiques à charbon en 2022. Fermant la porte aux propositions de conversion de la centrale thermique de Cordemais porté par les employés et la direction. 1 500 emplois directs et indirects sont menacés. C’est pour-tant l’opportunité d’en faire un site pilote pour la conver-sion des centrales thermiques.

LA TRANSITION ÉNERGÉTIqUE EST UNE OPPORTUNITÉ ÉCONOMIqUE ET SOCIALE

Projets de parcs éoliens en mer au large de Saint-Nazaire qui, avec 500 MW de puissance produira l’équivalent de 20% de la consommation électrique de la Loire-Atlan-tique. De nouvelles filières industrielles dans les éner-gies renouvelables comme l’éolien en mer : Chantiers de l’Atlantique, GE à Montoir et Nantes… les Pays de la Loire sont en tête des régions françaises pour l’emploi. Les objectifs si peu ambitieux du gouvernement dans ce domaine peuvent remettre en cause le développement de cette filière.

Étienne Pourcher, Section de Nantes Est

La consommation des énergies fossiles, charbon et pétrole, a, depuis le début de l’ère industrielle, rejeté dans l’atmosphère de grandes quantités de CO2. Cela a produit un effet de serre qui a modifié le climat de notre planète.

la transition énergétique

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maRC guiheNeufSection de Le Pellerin

Né à Saint-Nazaire, ayant grandi à Nantes, je suis installé au Pellerin. Mon militantisme a commencé à la CGT et j’ai ensuite suivi la campagne de jean-Marc Ayrault.Être militant, c’est avant tout un engagement citoyen. Le contexte actuel n’y changera rien, je resterai au Parti socialiste contre vents et marées. quitter le navire à l’heure actuelle ne sert pas à grand-chose si ce n’est à diviser. je suis pour le rassemblement et la discussion.

La section a un rôle à jouer dans la vie locale en réunis-sant les forces en présence et les citoyen·ne·s vers une politique plus adaptée à leurs besoins. La principale difficulté de la section du Pellerin, c’est son étalement sur six communes. Chacun sait en ce moment qu’il est difficile de se déplacer, or nous devons expliquer, informer. Tout l’enjeu est de se réunir en un lieu pour le faire. je compte sur le dynamisme de la fédération et notre Pre-mier secrétaire fédéral très rassembleur. Ça va nous aider.

gÉRaRD PoiSSoN | Section de Canal & Don

je suis agriculteur. Adhérent depuis 2012, je suis aujourd’hui Secrétaire de la section de Canal & Don, fusion des anciennes sections de Nozay, Derval et Guémené-Penfao. La section appartient à la 6e circonscription à forte identité rurale et agricole. Aujourd’hui, il est nécessaire de rapprocher et de donner une identité attractive à des territoires complémentaires.Ici, les gens ont le sentiment, parfois à juste titre mais pas forcement, d’être abandonné·e·s, d’être loin de tout. Défendons les services publics bien sûr, et apprenons à être acteurs·trices de notre quotidien.

je milite pour le bien des hommes et des femmes. Dans un esprit très ouvert, j’essaye de compiler les différentes forces de gauche pour rassembler large. Il ne faut pas abandonner, ne surtout pas laisser ce champ politique libre. Il faut prendre sa part, j’essaierai d’être cet animateur.

joSiaNe RobeRTSection de Pornichet

j’ai adhéré au Parti socialiste en 2003. Devenue adjointe au maire, j’ai considéré que je ne pouvais pas être en dehors de ceux·celles que je représentais. je suis Secrétaire de section depuis 2008, je partage des valeurs de solidarité, d’entraide.

Notre section est située sur un territoire bien particulier : de droite, à la population vieillissante, beaucoup de rési-dences secondaires, un foncier qui est très cher et qui em-pêche d’une certaine manière les jeunes de s’y installer. En ricochet, dans notre section, les plus jeunes ont 45-50 ans.

La reconstruction est un moment exaltant car nous met-tons beaucoup de choses sur la table, nous renouvelons les personnes et nos pratiques. Dans ce cadre, notre section ouvre ses portes à tou·te·s car, au-delà de venir voter, il est important de participer à l’élaboration des programmes en étant engagé·e dans un parti.

« Croyons au socialisme dans tous sesfondamentaux et continuons surtout à lutter

contre les inégalités. »

« en bon « père de famille » vis-à-vis des ressources de cette planète,nous avons à modifier nos comportements pour cultiver la sobriété. »

« il ne faut pas abandonner le navirequand il est en difficulté,

il faut au contraire rester soudés. »

Débats, échanges, projets, convivialité… C’est en repartant des sections que nous relèverons les défis qui sont les nôtres. En Loire-Atlantique nous avons des sections avec des enjeux très différents. C’est une richesse pour la fédération si nous savons nous appuyer sur cette diversité pour construire notre projet. L’équipe fédérale a donc souhaité donner une place particulière aux sections depuis plusieurs numéros. Les Secrétaires de section animent et font vivre notre parti au quotidien. Portrait de six d’entre-eux.

Parole à nos secrétaires de sectionINSTANCES

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PhiliPPe viNCeSection de Brière / Brivet

je suis professeur d’histoire-géographie à Saint-Nazaire. Natif de Saint-joachim, je suis le Secrétaire de la section de Brière-Brivet depuis 2013. Elle est composée d’une quinzaine de militant·e·s disséminé·e·s sur un très large territoire de sept communes. Il y a une réelle volonté mais parfois des difficultés strictement matérielles et géographiques pour se rencontrer et échanger.

La reconstruction de notre parti passe par la base. Ce sont aux militant·e·s d’être au cœur, de réfléchir sur ce que sera le Parti socialiste de demain. Pour cela nous devons faire des propositions concrètes et redevenir une gauche de gouvernement. Non pas une gauche utopiste, ni même un mouvement populiste.La fédération nous apporte de bons outils de réflexion, notamment grâce aux chantiers de la Renaissance participatifs actuels et futurs, qui permettent de faire remonter nos idées au national.

ChRiSTiNe DeNNe | Section de Presqu’île Ouest

Issue d’une famille bauloise de gauche très engagée -mais non encartée- depuis plusieurs générations, j’ai adhéré au Parti socialiste en 2001. je suis devenue Secrétaire de la section de La Baule en 2005 après en avoir été la Trésorière.Récemment, nous avons créé la section de Presqu’île-Ouest qui regroupe les anciennes sections de la Baule, le Croisic/Batz-sur-Mer et le Pouliguen. Cette nouvelle section compte aujourd’hui une trentaine d’adhérent·e·s.

Ma section est située sur un territoire essentiellement de droite, seule la commune de Batz-Sur- Mer est à gauche. Ce territoire est fortement lié au tourisme avec un fort taux de résidences secondaires, sa population est princi-palement vieillissante, ce qui n’est pas sans conséquence sur la moyenne d’âge de nos militant·e·s. Cependant, le travail commun et la mutualisation des réunions sur la 7e circonscription apportent un dynamisme et une bonne attractivité.

SoliNe beRTheReauSection de Saint-Sébastien-sur-Loire

Adhérente depuis 2011, je suis la 1ère femme à animer la section de St-Sébastien-sur-Loire qui réunit 34 militant·e·s très motivé·e·s et actifs·tives dans les opérations de terrain. Pleinement inscrite dans la démarche nationale de recons-truction du Parti socialiste, l’ensemble de notre section prend part aux débats proposés mais souhaiterait que les militant·e·s reçoivent encore une meilleure écoute.Notre parti doit reprendre toute sa place, retrouver sa crédibilité et démontrer son importance dans la vie po-litique et auprès de nos concitoyen·ne·s. C’est ainsi que notre travail militant est particulièrement ancré dans le local afin d’être reconnu comme force de propositions pour notre commune dans les échéances à venir. St-Sébastien-sur-Loire est politiquement à droite depuis plusieurs décennies et notre section se doit de représen-ter les valeurs sociétales de gauche que nous prônons. Le Parti socialiste a toujours une voix à St-Sébastien-sur-Loire !

« l’actualité nous montre que sans lessocialistes, il n’y a pas de justice sociale.

retroussons-nous les manches ! »

« la démocratie est la base de notre société, c’est notre responsabilité de militant·e·s que d’appeler au vote. »

« Gardons espoir et confianceen l’engagement collectif

et sa convivialité . »

marc guiheneuf josiane robert gérard poisson

philippe vince soline berthereau christine denne

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le journal des socialistesde loire-atlantique1, allée des tanneurs44 000 NANTESTél. 02 40 20 63 00e-mail : fede44@parti-socialiste.frfacebook : @fede.ps44Twitter : @fede_ps44

La refondation de notre parti repose sur une analyse lucide de la période précédente. Pour ce faire, la fédération de Loire-Atlantique du Parti socialiste a remis au national en novembre un document de synthèse construit depuis plu-sieurs mois et intitulé « Bilan 2011-2017 ». Avec Bassem Asseh, porte-parole fédéral et animateur de ce « Chantier Bilan », nous nous déplacerons à partir de mi-février en circonscription -comme nous avons pu le faire en début de mandat- pour vous présenter ces conclusions. De plus, à l’approche des Élections européennes, avec Anne Boyé et les membres du « Chantier Europe », nous échangerons avec vous sur notre programme indépendamment de la tête de liste et ce sera également l’occasion de nous organiser pour cette échéance.

Dominique Raimbourg, Premier secrétaire fédéral

la fédération leur rend hommage et exprime ses condo-léances et son soutien à leurs proches.

jean-guy beneteau avait confiance en nos valeurs socia-listes et s’attachait à les défendre. Homme engagé et de conviction, il appréciait tant le débat d’idées que la convivia-lité entre camarades. Il avait noué de sincères amitiés au sein de la section. C’était un ami de Chantenay et un amoureux de Nantes.

la section de Nantes ouest

hervé Thobie était un camarade présent, aimable et toujours prêt à aider. Boitages, affichages, tractages, Hervé était un militant actif. Discret, il savait faire avancer les projets. Curieux, il aimait découvrir les gens. Élu au Conseil municipal de Brains, Hervé était investi dans sa commune où il faisait vivre les valeurs socialistes. Adieu Hervé.

la section d’herbauges

Nous avons appris avec tristesse, le décès de Suzanne Pensel. Adhérente depuis 1971, c’était, avec son mari Roger, des militants historiques de la section. Elle a effectué deux mandats de Conseillère municipale en 1983 et 1989. Il n’y a pas très longtemps, elle était encore très active pour la distribution de tracts dans son quartier.

la section de Rezé

Directeur de Publication : Dominique RaimbourgRédactrice en chef : julia Le LannRédaction des articles : Dominique Raimbourg, Christophe Clergeau, Sophie Normand, Thomas quéro, Étienne Pourcher, sections, PS44Crédit photos : AFP, Philippe Aubert, sections, PS44, droits réservésmise en page : PS44 Prix : 1,50 euro - Tirage : 1850 exemplaires

annexées : Tribunes des textes d’orientation

lundi 28 janvierCoNSeil fÉDÉRalÀ 20h. À la fédération

jeudi 07 févrierSoiRÉe DeS vœuxEn présence d’Olivier Faure, Premier secrétaire national

Tournée des circonscriptionsRENdEz-vOuS

AgENdA

Hommages

actualités

Ensemble1, allée des Tanneurs

44 000 NANTESDéposé le 19/12/18