Travail de fin d'études - Structure du travail · 2010-12-03 · Travail de fin d'études présenté par Estelle Memieux en vue de l'obtention du titre de Technicien en informatique

ENSEIGNEMENT DE PROMOTION SOCIALE

—————————————————————— Cours de

Travail de fin d'études

- Structure du travail -

——————————————————————

H. Schyns

Novembre 2010

Structure d'un travail de fin détudes Sommaire

H. Schyns S.1

Sommaire

1. INTRODUCTION

2. AU DEBUT DU DOCUMENT…

2.1. Page de couverture 2.2. Page blanche 2.3. Page de copie de couverture 2.4. Remerciements 2.5. Table des matières

3. LE CORPS DU DOCUMENT

3.1. Introduction 3.2. Le premier chapitre 3.3. Les chapitres suivants

3.3.1. Suivre une logique 3.3.2. Les descriptions 3.3.3. Les règles d'écriture

3.4. Dernier chapitre 3.5. Conclusion

4. A LA FIN DU DOCUMENT…

4.1. Glossaire ou lexique 4.2. Bibliographie ou sources

4.2.1. Livres et ouvrages imprimés 4.2.2. Sites web 4.2.3. Contacts personnels

4.3. Page de séparation 4.4. Annexes 4.5. Page blanche 4.6. Dernière page de couverture 4.7. La reliure

5. QUELQUES REFLEXIONS

5.1. Le principe de l'entonnoir 5.2. Le temps nécessaire

Structure d'un travail de fin détudes 1 - Introduction

H. Schyns 1.1

1. Introduction

Bloc "Ecole"TitreBloc "Auteur"

Page de couverture (carton)

Page blanchePage de couverture (papier)Remerciements

Table des matièresIntroduction

Position du problèmeHistoriqueEtat de la question

Chapitre I

Points techniquesChapitre 2...NConclusionGlossaire

SociétéGrade

Nom

Contacts personnels

URLDomaine

TitreAuteur

Sites web

EditeurTitre

Auteur

Ouvrages

Bibliographie

Page de séparation

CR visite

courriersfax

emails

Méthodologie

Annexes

Page blanche

PDF

DOC CD-Rom

Page de couverture

StructureTFE

fig. 1.1Structure d'un travail de fin d'études (lecture dans le sens horlogique)

Avant d'entrer dans le vif du sujet, il est bon de faire un plan de ce que l'on veut étudier dans le cadre du travail de fin d'études.

La notion de "plan" a le don de plonger les étudiants dans la plus profonde perplexité : Qu'est-ce qu'un plan ? Que veut-on de moi ?

Un plan est simplement la liste ordonnée de tous les sujets (ou sous-sujets) que l'on souhaite développer dans le travail.

Le plan évolue au fil du temps. Il est modifié en cours de recherche et en cours de rédaction. Il n'acquiert sa forme définitive que lorsque le document final est imprimé.

Le plan doit suivre une certaine logique qui facilite le travail du lecteur.

Pour fixer les idées, voici quelques exemples de plans. Il y a évidemment beaucoup d'autres possibilités. Les schémas qui suivent peuvent bien entendu être combinés.

- La "Ligne de temps" (fig. 1.2) est un modèle classique, présent dans presque tous les travaux :

HistoriqueSituationactuelle

Perspec-tives

d'avenir

fig. 1.2 Un plan "Ligne de temps"


H. Schyns 1.2

Dans un premier chapitre, l'auteur commence par fixer le cadre historique du problème ou de la technique. Dans les chapitres suivants, il développe les différents aspects de la situation actuelle. Enfin, un dernier chapitre expose les perspectives d'avenir.

- La "Ligne des signaux" (fig. 1.3) est un modèle qui convient bien pour décrire le fonctionnement d'un système qui implique une transmission. Il permet d'éclater le bloc "situation actuelle" du schéma précédent :

Capteur Codage

- Fonction, utilité- Principe physique- Structure interne- Limitations

- Conversion A/D- Type de codage

Trans-mission

- Type de transmission- Structure d'un paquet- Causes d'erreurs

Décodage

- Conversion D/A- Traitement du signal décodé

Restitution


fig. 1.3 Un plan "Ligne des signaux "

Dans un premier chapitre, l'auteur explique brièvement la structure générale de la chaîne de transmission qui part du capteur pour aboutir à la restitution (ou à la commande). Dans les chapitres suivants, il développe chacune des étapes, leur fonction, les principes sur lesquels elles sont fondées, les problèmes posés etc.

- Le modèle "Architecture" (fig. 1.4) convient bien quand il s'agit de décrire le fonctionnement interne d'un appareil. On pourrait aussi s'en servir pour éclater le bloc "capteur" du schéma précédent :

Périphd'entrée 1

Périphd'entrée N

:::

Processeur

- Types- Nombre- Rôle

- Modèle- Architecture- Fréquence

Périphde sortie 1

Périphde sortie M


Stockage

- Type- Taille- Fonctionnement

:::

fig. 1.4 Un plan "Architecture"

Ici aussi, l'auteur commence par explique en gros la structure générale de l'appareil. Dans les chapitres suivants, il développe chacun des blocs soit en commençant par le processeur puis en parlant des périphériques, soit l'inverse, soit en suivant la "ligne des signaux" décrite au point précédent. Pour chaque bloc, il explique la fonction, les principes physiques, les caractéristiques techniques, etc.

Pour faire un plan, on utilisera avantageusement un outil de "mind mapping" (fr.:cartes conceptuelles ou cartes heuristiques) tel que FreePlane ou VisiMap () (1).

Ceci étant posé, voyons maintenant de quoi est fait le mémoire…

1 Une recherche Internet avec les mots clés "Mind Mapping" fournit liens vers des dizaines de références de

logiciels, souvent gratuits.

Structure d'un travail de fin détudes 2 - Au début du document…

H. Schyns 2.1

2. Au début du document…

2.1. Page de couverture

La page de couverture a un format et une structure officielle, imposée par l'école. Elle sera cartonnée (min 120 gr, de préférence 160 gr) et peut être en couleur pastel. Elle est souvent protégée par une couverture en plastique transparent.

Elle se divise en trois zones :

- le bloc "Ecole" Centré, en haut de la page :

Ville de Liège Ecole de Commerce et d'Informatique

Enseignement de promotion sociale Rue Hazinelle 2 – 4000 Liège

Matricule : 6.188.038 04 / 221 37 86

- la zone de Titre Centrée, en grand caractères gras S'il y a un sous-titre, il est dans une police plus petite

L'informatique dans le monde musical Les formats audio et les logiciels de mixage

Eviter absolument les titres kilométriques :

Les nouvelles normes TVA appliquées aux sociétés européennes de transports intra-

et extra- communautaires Ce titre pourrait facilement être résumé et, éventuellement complété par un

sous-titre.

Eviter également mes polices "exotiques", "créatives" ou peu lisibles :

Composition musicale Assistee PAR ordinateur

Application au Hard Rock Metal

- Bloc "Auteur" Dans le coin inférieur droit de la page, cadré à droite. Tous les éléments ainsi que la formulation doivent être respectés


H. Schyns 2.2

Travail de fin d'études présenté par Estelle Memieux

en vue de l'obtention du titre de Technicien en informatique

Année académique 20xx – 20yy

La page de couverture n'est pas numérotée.

2.2. Page blanche

Cette page a deux fonctions :

- elle protège le corps du mémoire des mauvais traitements subis par la couverture

- elle permet au lecteur de noter ses réflexions et questions

Cette page n'est pas numérotée.

2.3. Page de copie de couverture

Une copie à l'identique de la page de couverture mais sur papier ordinaire.

Cette page est facultative.

2.4. Remerciements

Il est habituel de remercier les personnes qui ont aidé à la réalisation du mémoire (ou qui sont supposées avoir aidé) :

- les professeurs - la direction de l'école - les contacts extérieurs - les relecteurs - le support de la famille et des amis - etc…

Il faut rester sobre, sans familiarité ni emphase :

Remerciements

Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué à la réalisation de ce mémoire.

Je pense en particulier à mes professeurs MM Albert et Bernard qui m'ont guidé avec patience tout au long de ce travail ainsi que la Direction de l'Ecole pour ses directives et conseils.

Je remercie également pour son chaleureux accueil M Christophe de la société Machin s.a. qui m'a apporté des informations de première main.

Enfin, un tout grand merci à Mme Denise qui a bien voulu relire ce travail afin d'en extraire minutieusement toutes les erreurs d'orthographe et de grammaire ainsi qu'à ma famille et ma compagne qui m'ont supporté pendant cette année difficile.

Ce bloc se place généralement dans le quart inférieur droit de la page, cadré à droite mais ce n'est pas obligatoire.


H. Schyns 2.3

2.5. Table des matières

On distingue la table des matières, qui comprend les numéros des pages, d'un sommaire, qui ne les comprend pas.

La table des matières est terriblement importante !

C'est elle que le lecteur consulte en premier lieu car elle reprend le plan du travail.

La table des matières est générée automatiquement par le traitement de texte si on a respecté quelques règles lors de la rédaction.

Il est conseillé d'adopter une numérotation hiérarchisée des chapitres plutôt qu'une numérotation qui mélange les chiffres romains ou arabes et des lettres majuscules et minuscules :

Chapitre 1 1.1 premier sous-titre 1.1 1.1.1 premier paragraphe 1.1 1.1.2 deuxième paragraphe 1.4 1.2 second sous-titre 1.6 1.2.1 premier paragraphe 1.6 1.2.2 deuxième paragraphe 1.9 1.2.3 troisième paragraphe 1.12 Chapitre 2 2.1 premier sous-titre 2.1 2.1.1 premier paragraphe 2.1 2.1.2 deuxième paragraphe 2.3 2.2 second sous-titre 2.5 etc

De temps à autres en cours de rédaction, il est conseillé de mettre à jour la table des matières afin de vérifier si le plan est cohérent. Par exemple, un niveau hiérarchique ne se justifie que si au moins deux éléments seront présents à ce niveau.

Chapitre 1 1.1 premier sous-titre 1.1 1.1.1 premier paragraphe 1.1 1.2 second sous-titre 1.6 1.2.1 premier paragraphe 1.6 1.2.2 deuxième paragraphe 1.9

Dans l'exemple ci-dessus, la subdivision 1.1.1 n'a pas de raison d'être.

Il ne faut pas utiliser plus de trois niveaux de titre (1 – 1.1 – 1.1.1). Si un quatrième niveau est nécessaire alors il convient

- soit de "remonter" le niveau 2 dont il dépend vers un niveau 1, ce qui revient à créer un nouveau chapitre;

- soit créer des listes à puces ou tirets.

Notons que, dans ce dernier cas, toutes les puces d'un même niveau doivent être semblables. Inutile de "faire joli" en changeant de puces à chaque liste, ça perturbe inutilement le lecteur.


H. Schyns 2.4

Dans le même ordre d'idées, il est recommandé de recommencer la numérotation des pages, des figures et des tableaux à chaque chapitre et en incluant le numéro du chapitre.

Ceci permet, d'insérer une feuille supplémentaire, voire de réécrire tout un chapitre à la dernière minute sans devoir régénérer et réimprimer tout le document.

Structure d'un travail de fin détudes 3 - Le corps du document

H. Schyns 3.1

3. Le corps du document

3.1. Introduction

L'introduction tient sur une seule page.

Elle explique les circonstances qui ont amené l'auteur à s'intéresser au sujet qui fait l'objet du travail. Elle s'écrit donc à la première personne du singulier.

On entend souvent dire que l'introduction du travail de fin d'études doit poser une question et que le reste du travail doit y répondre. Cette formulation un peu excessive perturbe beaucoup d'étudiants. De quelle question s'agit-il ?

En réalité, c'est très simple : il suffit de reprendre le titre du mémoire et de le faire précéder de l'expression "Comment fonctionne…" ou "Comment utilise-t-on…"

Il est de bon ton de faire figurer une telle question dans l'introduction. Par exemple :

Chaque jour, nous entendons de la musique diffusée par la radio ou par les haut-parleurs des grandes surfaces. C'est un phénomène tellement banal que nous n'y prêtons guère d'attention.

Pourtant, cette musique doit bien être composée par quelqu'un. Comment écrit-on de la musique aujourd'hui ? L'auteur utilise-t-il toujours un papier et un plume comme Chopin où fait-il appel à des technologies avancées. Quelle est la place de l'ordinateur dans le monde de la composition musicale ? C'est la question que je me suis posée et qui est à l'origine de ce mémoire…

Dans le cas d'un travail de maintenance informatique, les trois questions essentielles à se poser sont :

- comment fonctionne la technologie actuelle ? - comment tombe-t-elle en panne ? - comment la répare-t-on ?

On ajoute généralement une question préalable :

- comment faisait-on avant ?

La suite reprend la structure du travail de fin d'études en indiquant ce qu'on va étudier, démontrer, expliquer :

Dans le premier chapitre, nous balayerons rapidement les techniques utilisées jadis.

Dans le chapitre suivant nous expliquerons les principes généraux qui sous-tendent la technologie actuelle…

Dans le troisième chapitre, nous examinerons en détail le fonctionnement d'un appareil typique…

Enfin, nous verrons les problèmes posés par l'utilisation et la maintenance de cet appareil…

Il va sans dire que l'introduction est plus facile à écrire une fois que le travail est terminé. C'est paradoxal, mais c'est comme ça : laissez l'introduction pour la fin !

Cette page sera numérotée.


H. Schyns 3.2

3.2. Le premier chapitre

Ainsi qu'il a été dit dans l'introduction, le plan "ligne de temps" (fig. 1.2) s'applique à presque tous les domaines.

Le premier chapitre contiendra donc généralement un historique du sujet. Cet historique doit tenir en une ou deux pages. Il se poursuit avec la description sommaire de la situation actuelle et, éventuellement, l'énoncé des problèmes qui ont amené cette solution ou l'énoncé de ceux posés par la situation actuelle.

Toutes les pages des chapitres sont numérotées.

3.3. Les chapitres suivants

3.3.1. Suivre une logique

Lorsqu'on prépare un voyage ou qu'on décrit un chemin à un interlocuteur, on commence par montrer les grandes directions sur une carte à grande échelle de manière à situer le cadre général. C'est seulement par la suite qu'on "zoome" sur les zones plus délicates.

De même, il est recommandé de commencer par donner au lecteur une vue d'ensemble du système ou du problème étudié, sans trop rentrer dans les détails. Ceci est particulièrement vrai dans le cas de sujets techniques.

On montrera par exemple un schéma bloc semblables à ceux présentés aux fig. 1.3 et fig. 1.4 en expliquant les grandes lignes de leur interaction.

On passe ensuite du général au particulier en décrivant plus en détail chacun des composants du système et son fonctionnement. Pour simplifier la lecture, on crée autant de chapitres qu'il y a d'éléments (ou de catégories d'éléments) à traiter. Chaque chapitre expose les bases théoriques nécessaires à sa compréhension.

Il est important de suivre un cheminement logique : tout concept, tout sigle doit avoir été défini avant d'être utilisé.

Si les bases théoriques sont trop longues, elles risquent de lasser le lecteur. Il est alors plus commode de les répartir tout au long du travail, chaque fois que la nécessité d'un rappel de physique se fait sentir.

3.3.2. Les descriptions

Chaque graphique, chaque image, doit être numéroté et référencé dans le texte. De même, il ne suffit pas de coller un schéma et de laisser le lecteur se débrouiller pour comprendre ce qu'il signifie. Chaque schéma doit être décrit dans le texte. Voyez-ce qui a été fait dans ce document au sujet des schémas de l'introduction (fig. 1.2 à fig. 1.4).

3.3.3. Les règles d'écriture

Doit on parler à la première personne dans un mémoire?

D'habitude, dans le texte, on évite de parler à la première personne du singulier. Les formes passives et impersonnelles sont généralement préférées :

"J'ai remarqué que le processeur surchauffait quand je branchais le périphérique".


H. Schyns 3.3

devient :

"Les tests ont montré que le processeur surchauffe quand on branche le périphérique".

ou

"Brancher le périphérique provoque la surchauffe du processeur".

Autre exemple classique :

"J'ai commencé par une recherche bibliographique et ensuite j'ai réalisé mes propres test"

devient :

"La première étape de ce travail a été la recherche bibliographique. La seconde étape a été la réalisation d'une série de tests".

Dans les cas incontournables, on utilise la première personne du pluriel (pluriel de modestie)

"J'ai réalisé mes propres tests".

devient :

"Nous avons réalisé nos propres test"

Par contre, lors de l'exposé oral, la première personne du singulier est admise à condition d'être utilisée avec modération.

3.4. Dernier chapitre

Le dernier chapitre est généralement consacré aux perspectives d'avenir, aux évolutions futures, aux dernières nouveautés apparues depuis le début de la recherche.

3.5. Conclusion

La conclusion tient en une seule page.

Elle reprend certains éléments de l'introduction, récapitule le cheminement du travail.

On attend aussi de la conclusion qu'elle donne une appréciation personnelle sur le travail accompli. Ici, le "je" est apprécié :

- ai-je trouvé ce travail intéressant (on suppose que oui) - qu'ai-je appris en réalisant ce travail - au niveau de mes connaissances générales, - sur une manière de travailler, - sur l'intégration et l'utilisation de ce que j'ai vu dans les cours (c'est pour

cela que le mémoire s'appelle aussi "épreuve intégrée") - ai-je pu prendre ou développer des contacts professionnels - que vais-je faire à présent ? Ce travail m'a-t-il ouvert (ou au contraire, fermé) des

idées de carrière ?

Structure d'un travail de fin détudes 4 - A la fin du document…

H. Schyns 4.1

4. A la fin du document…

4.1. Glossaire ou lexique

Souvent, on définit les termes techniques et les abréviations par une note de bas de page au fur et à mesure qu'il apparaissent dans le texte.

Néanmoins, toutes ces définitions sont reprises et éventuellement détaillées dans un lexique ou glossaire.

4.2. Bibliographie ou sources

La bibliographie est souvent négligée alors qu'elle est un aspect essentiel de la recherche.

Le principe est simple : toute source d'information utilisée dans la réalisation du mémoire doit être répertoriée.

- les ouvrages (lus, consultés ou simplement intéressants) - les pages web - les contacts pris

Il existe des règles d'écriture des références

4.2.1. Livres et ouvrages imprimés

On note :

- le titre - l'auteur - l'éditeur et l'années d'édition - le numéro ISBN (livre) ou ISSN (revue)

On peut aussi choisir de citer l'auteur avant le titre.

- Advanced engineering mathematics Kreyszig, Erwin John Wiley & Sons, Inc. 8th edition ISBN 0-471-33328-X

Il n'est pas rare qu'un étudiant ait accès à des documents internes d'une entreprise, documents qu'il peut consulter sur place mais dont il ne peut pas faire de copie. Dans ce cas, on écrira le nom de la société et le département et une mention standard :

- Banque FORTING Département Informatique Divers documents internes non destinés à la publication

4.2.2. Sites web

Les informations sont de plus en plus souvent trouvées sur Internet. Hélas, beaucoup d'étudiants confondent domaine, URL et références.


H. Schyns 4.2

Une page Internet a toujours un titre !

On note :

- le titre de la page - son auteur - la société ou l'organisme qui a édité la page web - le domaine (www.etc.com) - l'URL du document

- Cours en Théorie des Graphes Didier Maquin Ecole Nationale Supérieure d'Electricité et de Mécanique (ENSEM – Nancy) cours.ensem.inpl-nancy.fr http://cours.ensem.inpl-nancy.fr/cours-dm/graphes/graphe.html

ou

- Elimination de Gauss-Jordan et pages connexes Ouvrage collectif Wikipedia fr.wikipedia.org http://fr.wikipedia.org/wiki/Élimination_de_Gauss-Jordan

Dans le cas des sites Internet généraux (tels Wikipédia), on peut se contenter d'une référence sur une page principale et ajouter "et pages connexes" qui signifie qu'on a aussi consulté les pages référencées dans cette page. De même, quand l'auteur est inconnu on peut noter "anonyme" ou "ouvrage collectif"

4.2.3. Contacts personnels

Les contacts personnels pris avec des spécialistes, sont grandement appréciés du jury, il serait dommage d'oublier de les mentionner (1).

On note :

- la société - le département - le nom et prénom de la personne - son grade

- Solvay s.a. Laboratoire central – cellule "polymères techniques" M. Albert Résinat Ingénieur en chef

1 Il est de bon ton d'offrir un exemplaire du mémoire aux contacts qui ont apporté une aide significative à sa

réalisation. Ca fait toujours bonne impression…


H. Schyns 4.3

4.3. Page de séparation

Cette page de séparation, souvent une page de couleur, permet de séparer le corps du travail des annexes.

4.4. Annexes

Les annexes sont facultatives.

On y place tout ce qui demanderait trop de développement dans le texte

- le listing d'un programme - un développement mathématique - une page de catalogue - etc.

Un sujet qui peut être placé en annexe est la méthodologie suivie pour réaliser le travail de fin d'études.

Ce point n'est pas à négliger, surtout si on a accompli des choses dont on est particulièrement fier (cocorico!). Par exemple :

- accès personnel à des documents non publiés, - visite de lieux normalement non ouverts au public, - rencontre de professionnels, - contacts à l'étranger.

Le chapitre méthodologie décrit comment on s'y est pris pour arriver à ce résultat :

- courrier, mail ou fax de prise de contact - courrier, mail ou fax de réponse et de prise de rendez-vous - petit compte-rendu de visite

4.5. Page blanche

Cette page a les mêmes fonctions que celle placée au début du document.


4.6. Dernière page de couverture

La dernière page de couverture est du même type que la première. Elle est souvent suivie par une couverture en plastique transparent.

Depuis quelques années, l'école demande que les étudiants collent sur cette page (1) une enveloppe avec un CD-ROM contenant :

- un exemplaire du travail au format PDF, de manière à pouvoir imprimer en urgence des copies supplémentaires du travail si nécessaire,

- un exemplaire du travail au format DOC ou autre, de manière à ce que les professeurs puissent éventuellement récupérer certains passages pour les inclure dans leurs cours (en mentionnant la source, bien entendu).

1 Uniquement pour l'exemplaire destiné au secrétariat.


H. Schyns 4.4

4.7. La reliure

Il n'y a pas de règles concernant la nature de la reliure mais il est bon de penser à quelques détails :

- Les reliures collées sont très professionnelles mais elles rendent impossible les changements de dernière minute.

- les spirales sont bon marché et permettent de retirer des feuilles mais plus difficilement d'en ajouter

- les cornières par simple serrage sont les plus pratiques.

Structure d'un travail de fin détudes 5 - Quelques réflexions

H. Schyns 5.1

5. Quelques réflexions

5.1. Le principe de l'entonnoir

Une préoccupation majeure de l'étudiant est de savoir si son mémoire contiendra le "bon" nombre de pages.

En général, on considère qu'un mémoire doit tenir dans 30 à 50 pages, sans tenir compte des annexes (fig. 5.1 (1) ).

fig. 5.1 Le principe de l'entonnoir

Il est toujours possible de régler le nombre de pages en cours de travail.

Si le nombre de page semble trop petit (2), c'est que le travail ne rentre pas assez dans les détails ou qu'il se focalise sur un seul aspect. Remède : faire des comparaisons avec des appareils ou systèmes similaires, étudier à fond un des points particuliers du fonctionnement.

Si le nombre de page semble trop grand (3), c'est que le travail rentre trop dans les détails ou se disperse sur trop d'éléments annexes. Remède : limiter les comparaisons avec des appareils ou systèmes similaires, étudier seulement un appareil en particulier, résumer les aspects théoriques.

5.2. Le temps nécessaire

Rédiger un mémoire est une entreprise de longue haleine qu'il convient de bien planifier.

La phase de rédaction proprement dite ne commence réellement que quand toute la phase de recherche et de compréhension du sujet est terminée et que le plan est établi.

Cette phase exige que l'on possède bien la matière. Ce point est atteint lorsqu'on n'a plus besoin de consulter ses notes à tout propos et qu'on est capable d'expliquer le sujet à n'importe qui de manière impromptue.

Selon mon expérience personnelle, à partir de ce moment et sachant ce que je veux écrire…


H. Schyns 5.2

- mon rythme de rédaction est de l'ordre de une et quatre pages par heure. - à cela, il faut ajouter environ une heure pour chaque graphique : choisir,

modifier, éventuellement redessiner… Or, il y a environ un graphique par page. - la vérification orthographique et grammaticale du texte final prend facilement une

heure

Quand on croit que tout est fini, il faut encore compter :

- environ deux heures pour la vérification de l'homogénéité du document : sauts de pages, styles, numérotation des chapitres, numérotation des pages, contenu des en-têtes et pieds de page.

Au total, la rédaction proprement dite – et elle seule - d'un document de 30 pages avec un graphique à chaque page prend facilement 30 à 60 heures. A raison de 2 heures par jour – car il y a d'autres choses à faire - il me faudra donc entre 15 et 30 jours de travail.

Bon courage.

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H. Schyns

Novembre 2010

Structure d'un travail de fin détudes Sommaire

H. Schyns S.1

Sommaire

1. INTRODUCTION

2. AU DEBUT DU DOCUMENT…

2.1. Page de couverture 2.2. Page blanche 2.3. Page de copie de couverture 2.4. Remerciements 2.5. Table des matières

3. LE CORPS DU DOCUMENT

3.1. Introduction 3.2. Le premier chapitre 3.3. Les chapitres suivants

3.3.1. Suivre une logique 3.3.2. Les descriptions 3.3.3. Les règles d'écriture

3.4. Dernier chapitre 3.5. Conclusion

4. A LA FIN DU DOCUMENT…

4.1. Glossaire ou lexique 4.2. Bibliographie ou sources

4.2.1. Livres et ouvrages imprimés 4.2.2. Sites web 4.2.3. Contacts personnels

4.3. Page de séparation 4.4. Annexes 4.5. Page blanche 4.6. Dernière page de couverture 4.7. La reliure

5. QUELQUES REFLEXIONS

5.1. Le principe de l'entonnoir 5.2. Le temps nécessaire


H. Schyns 1.1

1. Introduction

Bloc "Ecole"TitreBloc "Auteur"

Page de couverture (carton)

Page blanchePage de couverture (papier)Remerciements

Table des matièresIntroduction

Position du problèmeHistoriqueEtat de la question

Chapitre I

Points techniquesChapitre 2...NConclusionGlossaire

SociétéGrade

Nom

Contacts personnels

URLDomaine

TitreAuteur

Sites web

EditeurTitre

Auteur

Ouvrages

Bibliographie

Page de séparation

CR visite

courriersfax

emails

Méthodologie

Annexes

Page blanche

PDF

DOC CD-Rom

Page de couverture

StructureTFE

fig. 1.1Structure d'un travail de fin d'études (lecture dans le sens horlogique)

Avant d'entrer dans le vif du sujet, il est bon de faire un plan de ce que l'on veut étudier dans le cadre du travail de fin d'études.

La notion de "plan" a le don de plonger les étudiants dans la plus profonde perplexité : Qu'est-ce qu'un plan ? Que veut-on de moi ?

Un plan est simplement la liste ordonnée de tous les sujets (ou sous-sujets) que l'on souhaite développer dans le travail.

Le plan évolue au fil du temps. Il est modifié en cours de recherche et en cours de rédaction. Il n'acquiert sa forme définitive que lorsque le document final est imprimé.

Le plan doit suivre une certaine logique qui facilite le travail du lecteur.

Pour fixer les idées, voici quelques exemples de plans. Il y a évidemment beaucoup d'autres possibilités. Les schémas qui suivent peuvent bien entendu être combinés.

- La "Ligne de temps" (fig. 1.2) est un modèle classique, présent dans presque tous les travaux :

HistoriqueSituationactuelle

Perspec-tives

d'avenir

fig. 1.2 Un plan "Ligne de temps"


H. Schyns 1.2

Dans un premier chapitre, l'auteur commence par fixer le cadre historique du problème ou de la technique. Dans les chapitres suivants, il développe les différents aspects de la situation actuelle. Enfin, un dernier chapitre expose les perspectives d'avenir.

- La "Ligne des signaux" (fig. 1.3) est un modèle qui convient bien pour décrire le fonctionnement d'un système qui implique une transmission. Il permet d'éclater le bloc "situation actuelle" du schéma précédent :

Capteur Codage


- Conversion A/D- Type de codage

Trans-mission

- Type de transmission- Structure d'un paquet- Causes d'erreurs

Décodage

- Conversion D/A- Traitement du signal décodé

Restitution


fig. 1.3 Un plan "Ligne des signaux "

Dans un premier chapitre, l'auteur explique brièvement la structure générale de la chaîne de transmission qui part du capteur pour aboutir à la restitution (ou à la commande). Dans les chapitres suivants, il développe chacune des étapes, leur fonction, les principes sur lesquels elles sont fondées, les problèmes posés etc.

- Le modèle "Architecture" (fig. 1.4) convient bien quand il s'agit de décrire le fonctionnement interne d'un appareil. On pourrait aussi s'en servir pour éclater le bloc "capteur" du schéma précédent :

Périphd'entrée 1

Périphd'entrée N

:::

Processeur


- Modèle- Architecture- Fréquence

Périphde sortie 1

Périphde sortie M


Stockage

- Type- Taille- Fonctionnement

:::

fig. 1.4 Un plan "Architecture"

Ici aussi, l'auteur commence par explique en gros la structure générale de l'appareil. Dans les chapitres suivants, il développe chacun des blocs soit en commençant par le processeur puis en parlant des périphériques, soit l'inverse, soit en suivant la "ligne des signaux" décrite au point précédent. Pour chaque bloc, il explique la fonction, les principes physiques, les caractéristiques techniques, etc.

Pour faire un plan, on utilisera avantageusement un outil de "mind mapping" (fr.:cartes conceptuelles ou cartes heuristiques) tel que FreePlane ou VisiMap () (1).

Ceci étant posé, voyons maintenant de quoi est fait le mémoire…

1 Une recherche Internet avec les mots clés "Mind Mapping" fournit liens vers des dizaines de références de

logiciels, souvent gratuits.


H. Schyns 2.1

2. Au début du document…

2.1. Page de couverture

La page de couverture a un format et une structure officielle, imposée par l'école. Elle sera cartonnée (min 120 gr, de préférence 160 gr) et peut être en couleur pastel. Elle est souvent protégée par une couverture en plastique transparent.

Elle se divise en trois zones :

- le bloc "Ecole" Centré, en haut de la page :

Ville de Liège Ecole de Commerce et d'Informatique

Enseignement de promotion sociale Rue Hazinelle 2 – 4000 Liège

Matricule : 6.188.038 04 / 221 37 86

- la zone de Titre Centrée, en grand caractères gras S'il y a un sous-titre, il est dans une police plus petite

L'informatique dans le monde musical Les formats audio et les logiciels de mixage

Eviter absolument les titres kilométriques :

Les nouvelles normes TVA appliquées aux sociétés européennes de transports intra-

et extra- communautaires Ce titre pourrait facilement être résumé et, éventuellement complété par un

sous-titre.

Eviter également mes polices "exotiques", "créatives" ou peu lisibles :

Composition musicale Assistee PAR ordinateur

Application au Hard Rock Metal

- Bloc "Auteur" Dans le coin inférieur droit de la page, cadré à droite. Tous les éléments ainsi que la formulation doivent être respectés


H. Schyns 2.2

Travail de fin d'études présenté par Estelle Memieux

en vue de l'obtention du titre de Technicien en informatique

Année académique 20xx – 20yy

La page de couverture n'est pas numérotée.

2.2. Page blanche

Cette page a deux fonctions :

- elle protège le corps du mémoire des mauvais traitements subis par la couverture

- elle permet au lecteur de noter ses réflexions et questions


2.3. Page de copie de couverture

Une copie à l'identique de la page de couverture mais sur papier ordinaire.

Cette page est facultative.

2.4. Remerciements

Il est habituel de remercier les personnes qui ont aidé à la réalisation du mémoire (ou qui sont supposées avoir aidé) :

- les professeurs - la direction de l'école - les contacts extérieurs - les relecteurs - le support de la famille et des amis - etc…

Il faut rester sobre, sans familiarité ni emphase :

Remerciements

Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué à la réalisation de ce mémoire.

Je pense en particulier à mes professeurs MM Albert et Bernard qui m'ont guidé avec patience tout au long de ce travail ainsi que la Direction de l'Ecole pour ses directives et conseils.

Je remercie également pour son chaleureux accueil M Christophe de la société Machin s.a. qui m'a apporté des informations de première main.

Enfin, un tout grand merci à Mme Denise qui a bien voulu relire ce travail afin d'en extraire minutieusement toutes les erreurs d'orthographe et de grammaire ainsi qu'à ma famille et ma compagne qui m'ont supporté pendant cette année difficile.

Ce bloc se place généralement dans le quart inférieur droit de la page, cadré à droite mais ce n'est pas obligatoire.


H. Schyns 2.3

2.5. Table des matières

On distingue la table des matières, qui comprend les numéros des pages, d'un sommaire, qui ne les comprend pas.

La table des matières est terriblement importante !

C'est elle que le lecteur consulte en premier lieu car elle reprend le plan du travail.

La table des matières est générée automatiquement par le traitement de texte si on a respecté quelques règles lors de la rédaction.

Il est conseillé d'adopter une numérotation hiérarchisée des chapitres plutôt qu'une numérotation qui mélange les chiffres romains ou arabes et des lettres majuscules et minuscules :

Chapitre 1 1.1 premier sous-titre 1.1 1.1.1 premier paragraphe 1.1 1.1.2 deuxième paragraphe 1.4 1.2 second sous-titre 1.6 1.2.1 premier paragraphe 1.6 1.2.2 deuxième paragraphe 1.9 1.2.3 troisième paragraphe 1.12 Chapitre 2 2.1 premier sous-titre 2.1 2.1.1 premier paragraphe 2.1 2.1.2 deuxième paragraphe 2.3 2.2 second sous-titre 2.5 etc

De temps à autres en cours de rédaction, il est conseillé de mettre à jour la table des matières afin de vérifier si le plan est cohérent. Par exemple, un niveau hiérarchique ne se justifie que si au moins deux éléments seront présents à ce niveau.

Chapitre 1 1.1 premier sous-titre 1.1 1.1.1 premier paragraphe 1.1 1.2 second sous-titre 1.6 1.2.1 premier paragraphe 1.6 1.2.2 deuxième paragraphe 1.9

Dans l'exemple ci-dessus, la subdivision 1.1.1 n'a pas de raison d'être.

Il ne faut pas utiliser plus de trois niveaux de titre (1 – 1.1 – 1.1.1). Si un quatrième niveau est nécessaire alors il convient

- soit de "remonter" le niveau 2 dont il dépend vers un niveau 1, ce qui revient à créer un nouveau chapitre;

- soit créer des listes à puces ou tirets.

Notons que, dans ce dernier cas, toutes les puces d'un même niveau doivent être semblables. Inutile de "faire joli" en changeant de puces à chaque liste, ça perturbe inutilement le lecteur.


H. Schyns 2.4

Dans le même ordre d'idées, il est recommandé de recommencer la numérotation des pages, des figures et des tableaux à chaque chapitre et en incluant le numéro du chapitre.

Ceci permet, d'insérer une feuille supplémentaire, voire de réécrire tout un chapitre à la dernière minute sans devoir régénérer et réimprimer tout le document.


H. Schyns 3.1

3. Le corps du document

3.1. Introduction

L'introduction tient sur une seule page.

Elle explique les circonstances qui ont amené l'auteur à s'intéresser au sujet qui fait l'objet du travail. Elle s'écrit donc à la première personne du singulier.

On entend souvent dire que l'introduction du travail de fin d'études doit poser une question et que le reste du travail doit y répondre. Cette formulation un peu excessive perturbe beaucoup d'étudiants. De quelle question s'agit-il ?

En réalité, c'est très simple : il suffit de reprendre le titre du mémoire et de le faire précéder de l'expression "Comment fonctionne…" ou "Comment utilise-t-on…"

Il est de bon ton de faire figurer une telle question dans l'introduction. Par exemple :

Chaque jour, nous entendons de la musique diffusée par la radio ou par les haut-parleurs des grandes surfaces. C'est un phénomène tellement banal que nous n'y prêtons guère d'attention.

Pourtant, cette musique doit bien être composée par quelqu'un. Comment écrit-on de la musique aujourd'hui ? L'auteur utilise-t-il toujours un papier et un plume comme Chopin où fait-il appel à des technologies avancées. Quelle est la place de l'ordinateur dans le monde de la composition musicale ? C'est la question que je me suis posée et qui est à l'origine de ce mémoire…

Dans le cas d'un travail de maintenance informatique, les trois questions essentielles à se poser sont :

- comment fonctionne la technologie actuelle ? - comment tombe-t-elle en panne ? - comment la répare-t-on ?

On ajoute généralement une question préalable :

- comment faisait-on avant ?

La suite reprend la structure du travail de fin d'études en indiquant ce qu'on va étudier, démontrer, expliquer :

Dans le premier chapitre, nous balayerons rapidement les techniques utilisées jadis.

Dans le chapitre suivant nous expliquerons les principes généraux qui sous-tendent la technologie actuelle…

Dans le troisième chapitre, nous examinerons en détail le fonctionnement d'un appareil typique…

Enfin, nous verrons les problèmes posés par l'utilisation et la maintenance de cet appareil…

Il va sans dire que l'introduction est plus facile à écrire une fois que le travail est terminé. C'est paradoxal, mais c'est comme ça : laissez l'introduction pour la fin !

Cette page sera numérotée.


H. Schyns 3.2

3.2. Le premier chapitre

Ainsi qu'il a été dit dans l'introduction, le plan "ligne de temps" (fig. 1.2) s'applique à presque tous les domaines.

Le premier chapitre contiendra donc généralement un historique du sujet. Cet historique doit tenir en une ou deux pages. Il se poursuit avec la description sommaire de la situation actuelle et, éventuellement, l'énoncé des problèmes qui ont amené cette solution ou l'énoncé de ceux posés par la situation actuelle.

Toutes les pages des chapitres sont numérotées.

3.3. Les chapitres suivants

3.3.1. Suivre une logique

Lorsqu'on prépare un voyage ou qu'on décrit un chemin à un interlocuteur, on commence par montrer les grandes directions sur une carte à grande échelle de manière à situer le cadre général. C'est seulement par la suite qu'on "zoome" sur les zones plus délicates.

De même, il est recommandé de commencer par donner au lecteur une vue d'ensemble du système ou du problème étudié, sans trop rentrer dans les détails. Ceci est particulièrement vrai dans le cas de sujets techniques.

On montrera par exemple un schéma bloc semblables à ceux présentés aux fig. 1.3 et fig. 1.4 en expliquant les grandes lignes de leur interaction.

On passe ensuite du général au particulier en décrivant plus en détail chacun des composants du système et son fonctionnement. Pour simplifier la lecture, on crée autant de chapitres qu'il y a d'éléments (ou de catégories d'éléments) à traiter. Chaque chapitre expose les bases théoriques nécessaires à sa compréhension.

Il est important de suivre un cheminement logique : tout concept, tout sigle doit avoir été défini avant d'être utilisé.

Si les bases théoriques sont trop longues, elles risquent de lasser le lecteur. Il est alors plus commode de les répartir tout au long du travail, chaque fois que la nécessité d'un rappel de physique se fait sentir.

3.3.2. Les descriptions

Chaque graphique, chaque image, doit être numéroté et référencé dans le texte. De même, il ne suffit pas de coller un schéma et de laisser le lecteur se débrouiller pour comprendre ce qu'il signifie. Chaque schéma doit être décrit dans le texte. Voyez-ce qui a été fait dans ce document au sujet des schémas de l'introduction (fig. 1.2 à fig. 1.4).

3.3.3. Les règles d'écriture

Doit on parler à la première personne dans un mémoire?

D'habitude, dans le texte, on évite de parler à la première personne du singulier. Les formes passives et impersonnelles sont généralement préférées :

"J'ai remarqué que le processeur surchauffait quand je branchais le périphérique".


H. Schyns 3.3

devient :

"Les tests ont montré que le processeur surchauffe quand on branche le périphérique".

ou

"Brancher le périphérique provoque la surchauffe du processeur".

Autre exemple classique :

"J'ai commencé par une recherche bibliographique et ensuite j'ai réalisé mes propres test"

devient :

"La première étape de ce travail a été la recherche bibliographique. La seconde étape a été la réalisation d'une série de tests".

Dans les cas incontournables, on utilise la première personne du pluriel (pluriel de modestie)

"J'ai réalisé mes propres tests".

devient :

"Nous avons réalisé nos propres test"

Par contre, lors de l'exposé oral, la première personne du singulier est admise à condition d'être utilisée avec modération.

3.4. Dernier chapitre

Le dernier chapitre est généralement consacré aux perspectives d'avenir, aux évolutions futures, aux dernières nouveautés apparues depuis le début de la recherche.

3.5. Conclusion

La conclusion tient en une seule page.

Elle reprend certains éléments de l'introduction, récapitule le cheminement du travail.

On attend aussi de la conclusion qu'elle donne une appréciation personnelle sur le travail accompli. Ici, le "je" est apprécié :

- ai-je trouvé ce travail intéressant (on suppose que oui) - qu'ai-je appris en réalisant ce travail - au niveau de mes connaissances générales, - sur une manière de travailler, - sur l'intégration et l'utilisation de ce que j'ai vu dans les cours (c'est pour

cela que le mémoire s'appelle aussi "épreuve intégrée") - ai-je pu prendre ou développer des contacts professionnels - que vais-je faire à présent ? Ce travail m'a-t-il ouvert (ou au contraire, fermé) des

idées de carrière ?


H. Schyns 4.1

4. A la fin du document…

4.1. Glossaire ou lexique

Souvent, on définit les termes techniques et les abréviations par une note de bas de page au fur et à mesure qu'il apparaissent dans le texte.

Néanmoins, toutes ces définitions sont reprises et éventuellement détaillées dans un lexique ou glossaire.

4.2. Bibliographie ou sources

La bibliographie est souvent négligée alors qu'elle est un aspect essentiel de la recherche.

Le principe est simple : toute source d'information utilisée dans la réalisation du mémoire doit être répertoriée.

- les ouvrages (lus, consultés ou simplement intéressants) - les pages web - les contacts pris

Il existe des règles d'écriture des références

4.2.1. Livres et ouvrages imprimés

On note :

- le titre - l'auteur - l'éditeur et l'années d'édition - le numéro ISBN (livre) ou ISSN (revue)

On peut aussi choisir de citer l'auteur avant le titre.

- Advanced engineering mathematics Kreyszig, Erwin John Wiley & Sons, Inc. 8th edition ISBN 0-471-33328-X

Il n'est pas rare qu'un étudiant ait accès à des documents internes d'une entreprise, documents qu'il peut consulter sur place mais dont il ne peut pas faire de copie. Dans ce cas, on écrira le nom de la société et le département et une mention standard :

- Banque FORTING Département Informatique Divers documents internes non destinés à la publication

4.2.2. Sites web

Les informations sont de plus en plus souvent trouvées sur Internet. Hélas, beaucoup d'étudiants confondent domaine, URL et références.


H. Schyns 4.2

Une page Internet a toujours un titre !

On note :

- le titre de la page - son auteur - la société ou l'organisme qui a édité la page web - le domaine (www.etc.com) - l'URL du document

- Cours en Théorie des Graphes Didier Maquin Ecole Nationale Supérieure d'Electricité et de Mécanique (ENSEM – Nancy) cours.ensem.inpl-nancy.fr http://cours.ensem.inpl-nancy.fr/cours-dm/graphes/graphe.html

ou

- Elimination de Gauss-Jordan et pages connexes Ouvrage collectif Wikipedia fr.wikipedia.org http://fr.wikipedia.org/wiki/Élimination_de_Gauss-Jordan

Dans le cas des sites Internet généraux (tels Wikipédia), on peut se contenter d'une référence sur une page principale et ajouter "et pages connexes" qui signifie qu'on a aussi consulté les pages référencées dans cette page. De même, quand l'auteur est inconnu on peut noter "anonyme" ou "ouvrage collectif"

4.2.3. Contacts personnels

Les contacts personnels pris avec des spécialistes, sont grandement appréciés du jury, il serait dommage d'oublier de les mentionner (1).

On note :

- la société - le département - le nom et prénom de la personne - son grade

- Solvay s.a. Laboratoire central – cellule "polymères techniques" M. Albert Résinat Ingénieur en chef

1 Il est de bon ton d'offrir un exemplaire du mémoire aux contacts qui ont apporté une aide significative à sa

réalisation. Ca fait toujours bonne impression…


H. Schyns 4.3

4.3. Page de séparation

Cette page de séparation, souvent une page de couleur, permet de séparer le corps du travail des annexes.

4.4. Annexes

Les annexes sont facultatives.

On y place tout ce qui demanderait trop de développement dans le texte

- le listing d'un programme - un développement mathématique - une page de catalogue - etc.

Un sujet qui peut être placé en annexe est la méthodologie suivie pour réaliser le travail de fin d'études.

Ce point n'est pas à négliger, surtout si on a accompli des choses dont on est particulièrement fier (cocorico!). Par exemple :

- accès personnel à des documents non publiés, - visite de lieux normalement non ouverts au public, - rencontre de professionnels, - contacts à l'étranger.

Le chapitre méthodologie décrit comment on s'y est pris pour arriver à ce résultat :

- courrier, mail ou fax de prise de contact - courrier, mail ou fax de réponse et de prise de rendez-vous - petit compte-rendu de visite

4.5. Page blanche

Cette page a les mêmes fonctions que celle placée au début du document.


4.6. Dernière page de couverture

La dernière page de couverture est du même type que la première. Elle est souvent suivie par une couverture en plastique transparent.

Depuis quelques années, l'école demande que les étudiants collent sur cette page (1) une enveloppe avec un CD-ROM contenant :

- un exemplaire du travail au format PDF, de manière à pouvoir imprimer en urgence des copies supplémentaires du travail si nécessaire,

- un exemplaire du travail au format DOC ou autre, de manière à ce que les professeurs puissent éventuellement récupérer certains passages pour les inclure dans leurs cours (en mentionnant la source, bien entendu).

1 Uniquement pour l'exemplaire destiné au secrétariat.


H. Schyns 4.4

4.7. La reliure

Il n'y a pas de règles concernant la nature de la reliure mais il est bon de penser à quelques détails :

- Les reliures collées sont très professionnelles mais elles rendent impossible les changements de dernière minute.

- les spirales sont bon marché et permettent de retirer des feuilles mais plus difficilement d'en ajouter

- les cornières par simple serrage sont les plus pratiques.


H. Schyns 5.1

5. Quelques réflexions

5.1. Le principe de l'entonnoir

Une préoccupation majeure de l'étudiant est de savoir si son mémoire contiendra le "bon" nombre de pages.

En général, on considère qu'un mémoire doit tenir dans 30 à 50 pages, sans tenir compte des annexes (fig. 5.1 (1) ).

fig. 5.1 Le principe de l'entonnoir

Il est toujours possible de régler le nombre de pages en cours de travail.

Si le nombre de page semble trop petit (2), c'est que le travail ne rentre pas assez dans les détails ou qu'il se focalise sur un seul aspect. Remède : faire des comparaisons avec des appareils ou systèmes similaires, étudier à fond un des points particuliers du fonctionnement.

Si le nombre de page semble trop grand (3), c'est que le travail rentre trop dans les détails ou se disperse sur trop d'éléments annexes. Remède : limiter les comparaisons avec des appareils ou systèmes similaires, étudier seulement un appareil en particulier, résumer les aspects théoriques.

5.2. Le temps nécessaire

Rédiger un mémoire est une entreprise de longue haleine qu'il convient de bien planifier.

La phase de rédaction proprement dite ne commence réellement que quand toute la phase de recherche et de compréhension du sujet est terminée et que le plan est établi.

Cette phase exige que l'on possède bien la matière. Ce point est atteint lorsqu'on n'a plus besoin de consulter ses notes à tout propos et qu'on est capable d'expliquer le sujet à n'importe qui de manière impromptue.

Selon mon expérience personnelle, à partir de ce moment et sachant ce que je veux écrire…


H. Schyns 5.2

- mon rythme de rédaction est de l'ordre de une et quatre pages par heure. - à cela, il faut ajouter environ une heure pour chaque graphique : choisir,

modifier, éventuellement redessiner… Or, il y a environ un graphique par page. - la vérification orthographique et grammaticale du texte final prend facilement une

heure

Quand on croit que tout est fini, il faut encore compter :

- environ deux heures pour la vérification de l'homogénéité du document : sauts de pages, styles, numérotation des chapitres, numérotation des pages, contenu des en-têtes et pieds de page.

Au total, la rédaction proprement dite – et elle seule - d'un document de 30 pages avec un graphique à chaque page prend facilement 30 à 60 heures. A raison de 2 heures par jour – car il y a d'autres choses à faire - il me faudra donc entre 15 et 30 jours de travail.

Bon courage.

Documents

Travail de fin d'études - Structure du travail · 2010-12-03 · Travail de fin d'études présenté par Estelle Memieux en vue de l'obtention du titre de Technicien en informatique