Troubles cardiovasculaires - ohdq.com cardiovasculaires... · Adapté par Martine Plante, HD ... l’angine de poitrine et l’infarctus du ... que le risque de maladie coronarienne

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  • LEXPLORATEUR 21

    Troublescardiovasculaires

    Adapt par Martine Plante, HD

    Description mdicaleLes troubles cardiovasculaires englo-bent une multitude de maladies lies un mauvais fonctionnement du cur ou des vaisseaux sanguins. Certains sont de nature congnitale (malformations du cur); dautres sont des maladies acquises causes par une inflammation de lune des trois tuniques du cur (pricardite, endo-cardite, etc.); dautres encore sont causs par des lsions des vaisseaux (coronarite). Cette fiche se concentre sur les troubles cardiovasculaires les plus courants, quon peut prvenir ou soigner par des moyens naturels et des changements dans le mode de vie, soit : Les troubles coronariens (cest--dire

    lis aux artres coronaires), tels que langine de poitrine et linfarctus du myocarde.

    Lesaccidents vasculaires crbraux. Linsuffisance cardiaque.

    Principaux troubles cardiovascu-lairesAngine de poitrine. Langine provient dun rtrcissement dune ou de plusieurs artres coronaires, les vaisseaux qui am-nent au cur le sang oxygn destin le nourrir. Langine, ou angor (du grec ankh, jtrangle ), donne lieu des crises de douleur la poitrine qui durent en gn-

    ral quelques minutes, et qui se produisent la plupart du temps au cours dun effort.

    Infarctus du myocarde. Appel aussi crise cardiaque , ce problme survient dans plus de 90 % des cas lorsquun caillot sanguin bloque compltement une artre qui apporte le sang oxygn au cur. Ce manque de sang provoque la mort (ou infarctus en terme mdical) dune par-tie du myocarde, le muscle qui assure la fonction contractile du cur. Ainsi, les dommages au coeur que cause linfarc-tus sont permanents et irrversibles. Cette crise, souvent trs douloureuse, peut con-duire au dcs par arrt du cur si lon nagit pas immdiatement pour le remet-tre en marche. En 2001, au Canada, plus de 80 % des victimes dune crise cardia-que qui furent hospitalises ont survcu.

    Accident vasculaire crbral (AVC). Il en existe deux types : Laccident ischmique. Il se dclenche

    la suite de la formation dun caillot sanguin (thrombose) qui interrompt lapport du sang au cerveau. Ce phno-mne est lorigine de 85 % des AVC. Laccident ischmique peut tre de courte dure. On lappelle commun-ment le mini-AVC . Dans ce cas, les symptmes disparaissent en quelques

    minutes ou quelques heures, le temps que le caillot se rsorbe ou se dplace. Cela constitue nanmoins un srieux avertissement.

    Lhmorragie crbrale. Elle rsulte de la rupture dun vaisseau sanguin dans le cerveau, qui prive celui-ci doxygne en plus de dtruire des cellules envi-ronnantes. Ce problme peut dcou-ler dune pression accrue sur des parois artrielles dj endommages par lar-throsclrose.

    LAVC survient presque toujours bruta-lement et cause des lsions crbrales (la mort des cellules nerveuses) en raison dun manque doxygne dans le cerveau. De ceux qui survivent lattaque (envi-ron 75 % des personnes), nombreux sont ceux qui en gardent des squelles, comme une paralysie partielle ou complte dune moiti du corps (hmiplgie), des troubles du langage parl et crit (aphasie) ou des problmes de mmoire. Dans trois cas sur quatre, ce trouble cardiovasculaire frappe des personnes de 65 ans et plus.

    N.B. On peut aussi employer le terme accident crbrovasculaire (ou ACV), mais on tend privilgier accident vas-culaire crbral .

    DossierLE CUR

    Le

    Coeur aucentredenotrevie

  • 22 LEXPLORATEUR

    Insuffisance cardiaque. cause de divers facteurs, le cur peut la longue perdre de son efficacit. Trs souvent cela se produit la suite dun tat dhyperten-sion ayant dur plusieurs annes, et qui aura oblig le cur fournir constam-ment un travail supplmentaire de pom-page. Le coeur tant affaibli, les organes ne reoivent pas tout le sang dont ils ont besoin, et la personne se trouve signifi-cativement handicape : elle sessouffle facilement leffort et ressent une grande fatigue gnrale. Avec les annes, linsuf-fisance cardiaque cause de graves probl-mes de rtention deau.

    Lvolution de lobstruction des artresUne volution pathologique en trois phasesPour quune artre se bouche, trois ph-nomnes doivent se succder. En premier lieu, lartre doit subir une inflammation (dysfonction endothliale). Puis, dans une tentative maladroite du corps de soigner cette affection, il y aura dpt de choles-trol et de calcium (durcissement et rtr-cissement des artres). Finalement, soit que ce dpt augmentera suffisamment pour boucher lartre, soit quun caillot sanguin se formera et obstruera lartre subitement (thrombose ou embolie).

    Athrosclrose et artriosclroseLathrosclrose dsigne lencrassement des artres et la prsence de plaques sur leurs parois internes, ce qui obstrue la cir-culation du sang. Elle est souvent asso-cie au durcissement et lpaississe-ment des artres : lartriosclrose. Selon le cas, lathrosclrose saccompagnera ou pas dun taux de cholestrol lev. Cest le cholestrol associ aux lipopro-tines de faible densit (LDL) qui a ten-dance se dposer sur la paroi des artres et y pntrer. Lathrosclrose amplifie les phnomnes inflammatoires initialement prsents. Elle peut commencer se dve-lopper ds lenfance. Non traite, lathro-sclrose affecte surtout :- les artres coronaires (augmentant le

    risque de troubles coronariens, tels que

    langine de poitrine et linfarctus du myocarde);

    - laorte;- les vaisseaux des membres infrieurs

    (artrite des membres infrieurs);- les artres des reins, de lintestin et

    de lencphale.

    SymptmesPour langine de poitrine Une sensation de pression, de serre-

    ment ou de douleur dans la poitrine qui survient gnralement la suite dun effort. Les motions intenses, le froid et un repas copieux sont dautres facteurs prcipitants.

    Ladouleuroulemalaiseirradieparfoisdu ct gauche du corps, vers lomo-plate, le bras ou la mchoire.

    Uneimpressionpersistantedefaireuneindigestion.

    Langine saccompagne parfois duneforte angoisse lie la sensation de mort imminente.

    Certaines personnes nont aucun dessymptmes prcdents, mais ressentent plutt de lessoufflement ainsi quune grande faiblesse, et transpirent davantage.

    Habituellement, ces symptmes disparais-sent aprs trois cinq minutes de repos.

    N.B. Il arrive que lon confonde une crise dangoisse ou de panique avec une crise dangine de poitrine.

    Pour linfarctus du myocardeSes manifestations ressemblent celles de langine de poitrine, mais elles sont gnralement beaucoup plus intenses et durent plus longtemps. Linfarctus peut aussi provoquer un arrt cardiaque. Pour laccident vasculaire crbralUn AVC peut soudainement causer uneperte de conscience ou une paralysie du corps. Dans les autres cas, lAVC se dtecte par les signes suivants :

    Dossier LE CUR

    Chezleshommes,lerisquedemaladiecardiovasculairecommencesaccrotrepartirde40ans.Chezlesfemmes,celadbuteunpeuplustard,aprslamnopause.

  • LEXPLORATEUR 23

    Des tourdissements, qui provoquentune perte soudaine dquilibre.

    Une sensation soudaine dengourdis-sement ou une faiblesse dune par-tie du corps (au visage, un bras ou une jambe).

    Unedifficultdlocution. Unepertedelavueouunevisiondou-

    ble dans un seul oeil. Un mal de tte subit, inhabituel et

    dune intensit exceptionnelle.

    Pour linsuffisance cardiaqueLes symptmes de linsuffisance cardia-que apparaissent de manire lente et pro-gressive. Unefatiguecroissanteetchronique. Un essoufflement provoqu par des

    efforts de moins en moins importants. Une respiration courte et sifflante,

    mme au repos. Une difficult respirer en position

    couche. Delenflureauxchevilles,puisauxjam-

    bes et finalement labdomen. Ungaindepoidsenraisondelarten-

    tion deau.Personnes risque partir dun certain ge, il est normal que le risque de trouble cardiovasculaire augmente. Disons que cela fait partie du cours normal de la vie humaine. Chez les hommes, on considre que le risque com-mence saccrotre partir de 40 ans. Chez les femmes, cela dbute un peu plus tard, aprs la mnopause. De faon gn-rale, certaines personnes prsentent un risque de trouble cardiovasculaire sup-rieur la moyenne : Lespersonnesquiontdjeuunacci-

    dent cardiovasculaire. Lespersonnesdont lesmembresde la

    famille ont eu tendance souffrir assez tt de troubles cardiovasculaires (pre ou frre avant 55 ans; mre ou soeur avant 65 ans). Selon le cas, il peut sagir dune tendance lexcs de cholestrol, lhypertension, etc.

    Lespersonnesdiabtiques.Lestroublescoronariens sont de deux quatre fois plus frquents parmi les diabtiques que dans la population gnrale, et le

    risque augmente chez les diabtiques dont la glycmie est mal contrle36.

    Lespersonnesquiontreulediagnosticde syndrome X. Le syndrome X, aussi appel syndrome mtabolique, consti-tue un stade prcoce de plusieurs mala-dies graves, comme le diabte de type II et les troubles cardiovasculaires.

    Les personnes atteintes dune maladiechronique des reins.

    Facteurs de risqueHabitudes de vieTabagisme. Maintenant reconnu comme tant la principale cause de mort pr-mature dans les pays industrialiss, le tabagisme est considr comme le plus important facteur de risque cardiovascu-laire. La fume de cigarette contient prs de 4 800 produits chimiques. Ceux-ci affectent le systme cardiovasculaire de plusieurs faons :- en haussant la pression artrielle;- en acclrant la frquence cardiaque;- en diminuant loxygnation;- en causant la formation de plaques

    dathrome et de caillots sanguins;- en rduisant le taux de bon cholestrol;- en dclenchant une crise angineuse.

    Inactivit physique. On sait maintenant que le risque de maladie coronarienne est presque deux fois plus lev chez les sdentaires que chez les actifs1. Leffet pro-tecteur augmente en fonction du degr

    dactivit physique. Les bnfices de lexercice sobservent plusieurs degrs : la tension artrielle, le profil lipidique, le poids, le stress, le rythme cardiaque, etc.

    Mauvaises habitudes alimentaires.Unealimentation riche en certains types de matires grasses, notamment les gras satu-rs et les gras trans, fait augmenter le taux de cholestrol LDL ( mauvais cholest-rol ). Par ailleurs, une alimentation con-tenant trop de gras omga-6 par rapport aux omga-3, contribue aux maladies cardiovasculaires2. Les omga-3 issus de lalimentation (poissons gras, graines de lin, noix de Grenoble, etc.) diminuent le risque darythmie, exercent un effet anti-inflammatoire et prviennent probable-ment la thrombose3. Enfin, des repas trop copieux ou qui contiennent beaucoup de sucres index glycmique lev risquent fort de causer un surplus de poids chez les personnes peu actives.Remarque. eux deux, le manque dac-tivit physique et les mauvaises habitu-des alimentaires entranent peu peu un surplus de poids, pouvant mener jusqu lobsit. Les rserves de gras augmentent le risque de diabte, dhypercholestrol-mie et dhypertension artrielle. Les per-sonnes dont le surplus de poids est prin-cipalement rparti autour de la taille et au haut du corps (forme pomme) sont plus risque de maladie cardiovasculaire et de diabte que celles qui laccumulent autour des hanches (forme poire).

    Profil psychologique. On a associ le type A un risque accru de souffrir de troubles cardiovasculaires. Ce type A pur englobe les caractristiques suivantes : agressivit, impatience, tendance tre toujours press, attitude ambitieuse avec esprit de comptition prononc, temp-rament volcanique, besoin de reconnais-sance et de responsabilits, difficult dlguer ou sortir de son travail, paroles marteles, insensibilit la logique, etc. On estime cependant que ce sont les com-posantes dhostilit et de colre qui aug-mentent les risques dtre victime dune crise cardiaque ou de souffrir dune mala-

    DossierLE CUR

    letabagismeestconsidrcommeleplusimportantfacteurderisquecardiovasculaire.

  • 24 LEXPLORATEUR

    die cardiovasculaire. Le fait dtre press ou davoir lesprit de comptition nest pas nocif en soi. Par ailleurs, rares sont les gens qui sont des types A purs.

    Stress. Il y a un stress qui stimule lesprit et la vitalit. Il y a aussi un stress destruc-teur qui affecte en particulier le systme cardiovasculaire. Ainsi, ce stress :- active le systme nerveux sympathique

    qui, son tour, provoquera un resserre-ment des artres et donc lhypertension;

    - fait travailler le coeur plus vite;- augmente le taux de cholestrol et les

    besoins en acide folique (voir plus loin Taux lev dhomocystine ).

    Facteurs environnementauxPollution atmosphrique. Les preu-ves saccumulent leffet que la pollution de lair, critique dans les grandes villes et les zones industrielles, exerce un effet nocif sur la sant cardiovasculaire, que les experts comparent celui du tabac4. Des tudes dmontrent que lexposition au smog augmente la mortalit chez les per-sonnes haut risque daccident cardia-que, et contribue long terme lappari-tion des maladies cardiovasculaires4-6. Les trs fines particules en suspension dans lair (dont le diamtre est infrieur 2,5 m) pntrent dans les voies respiratoires et engendrent une rponse inflammatoire dans tout lorganisme5. La combustion incomplte des combustibles fossiles par les industries, lincinration des dchets, la circulation automobile et le chauffage domestique sont les principales sources de pollution atmosphrique.

    Fume secondaire. Des tudes pidmio-logiques indiquent que le fait dtre rgu-lirement expos la fume secondaire du tabac augmente le risque de trouble coro-narien, mais seulement lgrement7.

    Marqueurs physiologiquesHypertension artrielle. Aprs plu-sieurs annes, une haute tension artrielle endommage le systme cardiovasculaire. Le risque de troubles cardiovasculaires

    double chaque fois que la pression systoli-que augmente de 20 mmHg et que la pres-sion diastolique augmente de 10 mmHg8.

    Taux lev de cholestrol. Le cholestrol joue un rle crucial et utile dans lorga-nisme. Il faut cependant distinguer deux types de cholestrol :- le HDL (high density lipoproteins), plus

    communment appel bon cholest-rol , qui dcrasse les artres et draine le rsultat de son travail jusquau foie, qui le rusinera.

    - le LDL (low density lipoproteins) ou mauvais cholestrol , qui se dpose par plaques sur les parois des artres et qui, la longue, peut empcher le pas-sage du sang.

    Cest surtout la production excessive de cette deuxime forme de cholestrol qui pose vritablement un problme en matire de risques cardiovasculaires. Reste quun taux trs lev de cholestrol total (LDL et HDL) est aussi viter. Pour viter les troubles cardiovasculaires, il faut donc rechercher simultanment un quilibre satisfaisant entre le LDL et le HDL ainsi quun taux modr de cholestrol total.

    Taux lev de triglycrides. Ces lipides de rserve, que le corps fabrique partir des calories prises en excs dans lalimen-tation (provenant des gras, des protines et des sucres), contribuent aussi lobs-truction des artres sils sont prsents en excs dans le sang.

    Taux lev dhomocystine. On pense que si cet acide amin se retrouve en trop grande concentration dans le sang, les ris-ques de souffrir dathrosclrose augmen-tent. Les tissus utilisent lhomocystine pour fabriquer des protines. On peut faire baisser son taux dhomocystine en sassurant davoir une alimentation qui contient des apports suffisants en vitami-nes B6, B9 (acide folique) et B129.Linflammation, pire que le cholestrol?La moiti des victimes de crises cardia-ques ont des taux de cholestrol normaux. Cette observation a pouss les scientifi-ques chercher dautres facteurs qui acc-

    lreraient la formation de lathrosclrose. Actuellement, une grande attention est porte sur les substances inflammatoires qui circulent dans les vaisseaux sanguins. Les preuves saccumulent leffet quel-les seraient aussi dommageables pour les artres que le mauvais cholestrol (LDL)10. Au dbut de 2005, deux essais cliniques mens sur des personnes aux prises avec des troubles coronariens (trai-tes avec des statines, des mdicaments hypolipmiants) ont rvl que celles qui avaient le plus faible taux de protine C ractive taient les mieux protges contre dautres crises cardiaques11,12 (et ce, peu importe leur taux de cholestrol LDL). La protine C ractive est considre comme un marqueur de linflammation parce quon la retrouve dans le sang la suite dune inflammation. On dcouvre peu peu que les habitudes de vie les plus sou-vent pointes du doigt, tels le manque dexercice physique, une alimentation

    riche en gras animaux et un surpoids, maintiennent le corps dans un tat din-flammation. Actuellement, le traitement des troubles cardiovasculaires ne sattaque pas linflammation, mais cela risque de changer dans les annes qui viennent.

    N.B. Pour le moment, la mesure de la protine C ractive dans le sang ne fait pas partie des tests de routine.

    Dossier LE CUR

    Lexercicebienadaptsescapacitscontri-bueprvenirlesmaladiescardiovasculaires

  • LEXPLORATEUR 25

    PrventionPourquoi prvenir? Parce quil est rellement possible -

    mme en cas dhrdit dfavorable - de rduire son risque de trouble cardio-vasculaire en agissant sur les facteurs de risque numrs prcdemment.

    De plus, en faisant siennes quelquesmesures prventives, on met toutes les chances de son ct de profiter dune meilleure sant durant ses vieux jours.

    Les personnes qui ont dj subi unaccident cardiovasculaire, quil sagisse dune crise dangine de poitrine, dun infarctus du myocarde, ou dun AVC risquent fort de connatre dautres cri-ses, possiblement fatales. Les mesures prventives rduisent le risque de rci-dive court et moyen termes.

    Enfin, pour prvenir linsuffisance car-diaque, le contrle des facteurs de ris-que (surtout de lhypertension) savre trs efficace. Les mesures prventives ont la facult de stopper ou encore de ralentir la progression de cette maladie.

    Mesures de dpistage la maison, surveillez votre poids rgu-lirement laide dun pse-personne.

    Chez le mdecin, divers tests permettent de surveiller lvolution des marqueurs de maladies cardiovasculaires. Si vous tes une personne haut risque, il se peut fort bien que vous ayez un suivi plus serr. Mesuredelatensionartrielle:unefois

    par anne. Profillipidiqueparuneprisedesang,o

    les taux de cholestrol total, de cholest-rol LDL, de cholestrol HDL et de trigly-crides sont mesurs : chaque cinq ans.

    Mesures prventives de baseMieux vaut aborder les changements avec douceur, et y aller par priorit, tape par tape. Votre mdecin vous aidera iden- tifier les mesures prventives les plus importantes pour rduire vos risques.Cesser de fumer. Pour les fumeurs, renoncer au tabac est la mesure la plus importante. Dj, aprs un an dabsti-nence, le risque de trouble coronarien

    (angine de poitrine ou infarctus) est rduit de moiti13. En moyenne, les gros fumeurs qui abandonnent la cigarette prolongent leur esprance de vie de quatre ans. Les personnes qui cessent de fumer en rcol-tent de nombreux autres avantages pour leur sant. Consultez la fiche Tabagisme.

    Perdre un surplus de poids. La sur-charge pondrale est un important fac-teur de risque. Pour savoir si vous avez un poids sant, vous pouvez calculer votre indice de masse corporelle. Lorsque lindice dpasse 25, cest le signal quon devrait perdre du poids. Ce test per-met aussi de se fixer un objectif, car il permet de savoir quel poids nous con-vient en fonction de notre grandeur. La rpartition du poids est aussi un facteur important. Le rapport taille-hanche devrait tre en dessous de 1 chez les hommes, et de 0,8 chez les femmes. On peut facilement mesurer son tour de taille et son tour de hanches laide dun gallon mesurer.

    Demeurer actif. Lexercice bien adapt ses capacits est un moyen extr-mement efficace pour contribuer prve-nir les maladies cardiovasculaires et pr-venir dautres attaques. Kino-Qubec, un organisme gr par le gouvernement du Qubec, recommande aux adultes de pra-tiquer 30 minutes dactivit physique par jour pour conserver la sant.

    Salimenter sainement. Mentionnons simplement ici quelques points impor-tants en matire dalimentation : Consommez de petites quantits de

    beurre, de crme, de fromage, de lait et de viande rouge, des aliments conte-nant des gras saturs.

    vitezlepluspossiblelesalimentsfrits,la margarine, les croustilles (chips), les biscuits, les frites et la malbouffe en gnral. Ceux-ci sont tous riches en gras trans.vitez la friture commemoyen de cuisson; prfrez-lui la cuis-son la vapeur, au four, dans une pole antiadhsive ou lhuile dolive.

    Commesourcedegras,prfrezpluttles huiles vgtales qui contiennent des gras monoinsaturs et polyinsatu-rs, et peu dacides gras saturs. Lhuile dolive, lhuile de tournesol et lhuile de canola en sont de bons exemples.

    Mangez plus daliments riches enomga-3 : le saumon, les sardines, les graines de lin, lhuile de lin et les noix de Grenoble en contiennent des quanti-ts importantes.

    Consommez,chaquejour,beaucoupdelgumes et de fruits frais, en privil- giant la varit. Ceux-ci regorgent de vitamines et de minraux, dont leffet antioxydant prvient la formation de plaques dans les artres.

    Choisissez les bons sucres. vitezle sucre blanc, quon retrouve dans les confiseries, les gteaux achets, les ptisseries, etc. Privilgiez plutt les ptes, le pain, les crales et le riz entiers leur version raffine. Les fibres alimentaires quils contiennent prot-gent le systme cardiovasculaire.

    DossierLE CUR

  • Consommez de lalcool en quantit modre (une deux consommations par jour). Attention : la trs grande majorit des tudes dmontrent que des quantits plus importantes font augmenter le risque de souffrir de trou-bles cardiovasculaires14.

    vitez le caf, car il exerce plusieurs actions nfastes pour le cur. Il peut contribuer lever la tension artrielle. De plus, il force le cur travailler plus fort et lempche de relaxer.

    Grer son stress. On a clairement dmontr que le stress contribue lap-parition des troubles cardiovasculai-res et quil pouvait en acclrer la pro-gression chez les personnes atteintes15. La Fondation des maladies du cur du Canada donne les conseils suivants : - employez des techniques de relaxation

    qui peuvent tre aussi simples que des respirations profondes;

    - prenez des pauses antistress (un bon livre, un film, un peu de jardinage, etc.);

    - vitez de toujours vouloir tre parfait et apprenez dire non;

    - partagez vos proccupations avec vos proches.

    tre vigilant en priode de smog. Rgle gnrale, on recommande aux gens de limiter leurs activits lextrieur, et sur-tout les exercices physiques intenses, durant les jours o la pollution atmos-phrique est trs leve. Si vous tes une personne haut risque cardiovasculaire, mieux vaut demeurer lintrieur, au frais. Si vous devez sortir, buvez beau-coup, marchez tranquillement et prenez des pauses16.

    Autres mesures prventivesLes mesures ci-dessous sadressent aux personnes en sant dont le dsir est de se prmunir contre les troubles cardio-vasculaires.

    Alimentationbbb Huiles de poisson. Dans lensem-ble, les experts estiment que la consom-mation rgulire de poisson (ou de sup-plments dhuiles de poisson) contribue prvenir les maladies cardiovasculaires. Les huiles de poisson sont une source importante dacides gras omga-3. De nombreuses tudes cliniques ont dmon-tr les effets positifs des huiles de poisson sur plusieurs facteurs de risque des mala-dies cardiovasculaires.DosagePour prvenir les maladies cardiovasculai-res, il est recommand de manger de deux trois repas de poisson gras (maquereau, saumon, hareng et autres) par semaine.

    bbb Protines de soya. Au Japon, olon consomme en moyenne 55 g de pro-tines de soya par jour, le nombre de dcs attribuables aux maladies cardiovasculaires en 1998 tait de 201 par tranche de 100 000 chez les hommes et de 99 chez les fem-mes.Par contraste, auxtats-Unis, o lonconsomme moins de 5 g de soya par jour, le nombre de dcs attribuables aux mala-dies cardiovasculaires en 1998 tait deux fois plus lev17. Dans une mta-analyse de 38 tudes cliniques contrles, les auteurs concluent que le remplacement dans lali-mentation des protines animales par des protines de soya amliore de faon sensible toutes les composantes du profil lipidique18.

    DosagePrendre de 20 g 50 g de protines de soya par jour (lait de soya, fves de soya, tofu, etc.).

    hh Ail (Allium sativum). La Commission E, lESCOP et lOrganisation mondiale de la Sant reconnaissent que lail complte efficacement les mesures alimentaires qui sont prises pour lutter contre lhyperlipi-dmie et prvenir les troubles vasculaires lis au vieillissement. Les preuves scienti-fiques dmontrent que lail agit surtout en traitant lhyperlipidmie ainsi que lhyper-tension artrielle.DosageIl est prfrable de consommer de lail non cuit, car la cuisson fait perdre lail une bonne partie de son potentiel dallicine.

    hh Oignon (Allium cepa). La Commission E reconnat lusage de loignon pour pr-venir lathrosclrose. Des tudes in vitro et in vivo indiquent que les substances de loignon exercent des proprits hypolip-miantes et antiplaquettaires. Toutefois, les rsultats chez lhumain demeurent mitigs.DosageConsommer chaque jour 50 g doignon cru, du jus extrait de 50 g doignon cru ou 20 g doignon sch. On peut aussi prendre 5 ml de teinture doignon, trois ou quatre fois par jour.

    Supplmentsbbb Huiles de poisson. On peut consommer les huiles de poisson sous forme de supplments qui contiendront des acides gras omga-3 : EPA (acide eicosapentanoque) et DHA (acide doco-sahexanoque).DosageConsommer 500 mg dEPA/DHA par jour.

    b Policosanol. Le policosanol est un compos extrait de la canne sucre. Plusieurs essais cliniques ont dmontr que le policosanol a une action antipla-quettaire. Au cours dun de ces essais, il a aussi augment la rsistance leffort de sujets souffrant de maladie coronarienne19. Leffet protecteur du policosanol est pro-

    Dossier LE CUR

    26 LEXPLORATEUR

  • LEXPLORATEUR 27

    bablement attribuable au fait quil est effi-cace pour baisser le taux de cholestrol. DosagePrendre de 5 mg 10 mg de policosanol par jour sous forme de comprims, au repas du soir.

    B Acide linolique conjugu. Lacide linolique conjugu (ALC) est un driv de lacide linolique, un acide gras essen-tiel de la chane des omga-6. Les rsul-tats dessais mens sur des animaux et sur des humains indiquent que lALC protge contre les troubles cardiovascu-laires, notamment en prvenant lathro-sclrose20,21. Toutefois, certains des essais mens ce jour ont donn des rsultats mitigs22,23.

    B Vitamines antioxydantes. De nom-breuses tudes pidmiologiques se sont penches sur leffet de la prise de sup-plments de vitamines antioxydantes (principalement les vitamines C et E et le bta-carotne) sur la protection cardiovas-culaire. Les rsultats sont contradictoires9. Un des plus rcents travaux, une mta-analyse ayant port sur neuf tudes pros-pectives et ayant t mene auprs dun total de 293 172 sujets, laisse croire que les supplments de vitamine C ont pour effet de rduire lgrement lincidence des troubles cardiovasculaires, tandis que ce ntait pas le cas pour la vitamine E24. Gnralement, les spcialistes recomman-dent de prendre une combinaison de vita-mines antioxydantes puisquelles ont des mcanismes daction complmentaires.

    Mesures pour prvenir les rcidives daccidents cardiovasculairesAttention. Consulter son mdecin avant de choisir une telle mesure prventive.

    Mdicamentsbbb Acide actylsalicylique (AAS - Aspirine). Les mdecins recomman-dent souvent aux personnes qui ont dj subi un accident cardiovasculaire et cel-les qui sont risque lev de prendre de faibles doses dAAS afin de prvenir la formation de caillots sanguins. Notez

    cependant que ce mdicament de syn-thse peut faire augmenter les risques daccident vasculaire crbral hmorragi-que. Il est prfrable dvaluer les risques avec son mdecin avant dentreprendre un tel traitement.

    Alimentationbbb Huiles de poisson. Les huiles de poisson rduisent le risque de rci-dive de troubles cardiovasculaires. Pour une personne dj aux prises avec une maladie cardiovasculaire, la dose thra-peutique est plus leve que chez une personne en sant.DosageConsommer 900 mg dEPA/DHA par jour, soit en prenant un supplment dhuiles de poisson, soit en mangeant du poisson gras tous les jours ou en combinant les deux apports.

    B Ail (Allium sativum). On recommande souvent aux personnes ayant dj subi un accident cardiovasculaire, ou celles qui sont risque lev, de prendre quotidien-nement de lail. Au cours dun essai clini-que men durant trois ans auprs de 432 sujets ayant dj subi une attaque car-diaque25, les chercheurs ont constat que les sujets traits lail taient moins sus-ceptibles de subir une seconde attaque et que leur taux de survie tait de 50 % plus lev que celui du groupe tmoin. Cependant, la qualit mthodologique de cette tude est faible26.

    SupplmentsB Coenzyme Q10. Les rsultats dessais cliniques et dtudes de cas indiquent que la CoQ10 contribuerait prvenir les rci-dives et la formation de lathrosclrose chez les personnes ayant subi un infarctus du myocarde27-29.Le rgime alimentaire idal existe-t-il?Des scientifiques amricains ont fait un vaste recensement dtudes sur les di-tes populaires afin de dterminer laquelle protge le mieux le cur et les vais-seaux30. Les dites tudies : la dite de lAmerican Heart Association, les di-tes Ornish, Atkins, South Beach, Sugar

    Busters et Zone, la dite mditerranenne et le rgime DASH. Leur conclusion : il ny a pas un seul rgime qui conviendrait tous. La dite du Dr Ornish, par exemple, semble efficace pour diminuer le taux de mauvais cholestrol (LDL). Toutefois, en raison de son fort contenu en sucre (70 % des calories), ce rgime convient moins aux personnes qui ont des probl-mes dhyperglycmie (syndrome X, dia-bte). Daprs leur analyse, il semble que le rgime propos par lAmerican Heart Association (AHA), les rgimes bass sur lindex glycmique des aliments ainsi que le rgime mditerranen soient les plus intressants pour le plus grand nombre de gens.

    Les rsultats dune autre tude amricaine, qui mesurait leffet protecteur de diffren-tes dites sur 160 candidats obses (ou en surpoids) gs de 22 ans 70 ans, indi-quent que le choix dun rgime spcifique importe moins que le fait de sy tenir31. Les chercheurs avaient attribu au hasard une dite chaque participant : Atkins, Ornish, Weight Watchers ou Zone.

    Lanalyse des rsultats, ralise un an aprs le dbut de ltude, indique que lamlioration du bilan de sant (taux de cholestrol, glycmie, tension artrielle, etc.) dpendait de la quantit de poids perdu. La perte de poids, quant elle, tait dtermine par la fidlit la dite, et non par le type de dite. En conclu-sion, les auteurs soulignaient que la dite devrait tre choisie en fonction des prf-rences de la personne, de son style de vie et de son profil de risque cardiovasculaire. Autrement dit, mieux vaut opter pour de bonnes habitudes alimentaires quon aura plaisir conserver longtemps.

    Le rgime mditerranenOn a beaucoup parl du rgime mdi-terranen comme moyen de prvenir les troubles cardiovasculaires. Le rgime mditerranen se caractrise notam-ment par une abondance de lgumes et de fruits frais, lutilisation dhuile dolive comme source de gras, et la consom-

    DossierLE CUR

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    mation de poisson et de vin en quantit modre. Durant les dernires dcen-nies, plusieurs tudes ont observ que les populations mditerranennes profi-taient dune protection contre les maladies cardiovasculaires, le diabte, et mme certains cancers32,33. Les preuves reposent principalement sur des tudes de cohorte ralises en Europe. (Notez que les tudes de cohorte ne permettent pas dtablir un lien de cause effet sr entre unehabitudedevieetunemaladie.)Unesynthse dtudes de cohorte suggre que cette dite parvient rduire le risque de trouble coronarien de 8 % 45 %32. Par ailleurs, en utilisant les donnes provenant de 16 tudes de cohorte (incluant surtout des populations dEurope, mais aussi des tats-Unis et du Japon), des chercheursont remarqu que les personnes dont la dite se collait le plus au rgime mditer-ranen traditionnel taient les mieux pro-

    tges contre les troubles coronariens34. Ces 16 tudes ont port sur un total de 12 763 hommes dge moyen, suivis pendant 25 ans. Notez que ce rgime nest pas ncessairement faible en gras : il contient passablement dhuile dolive, mais trs peu de gras dorigine animale , souligne le Dr Paul Lpine.

    Traitements mdicauxLe traitement dun accident cardiovascu-laire ncessite bien entendu une interven-tion mdicale durgence afin den limiter lesconsquences.Unefoislurgencema-trise, les interventions thrapeutiques auront essentiellement pour but demp-cher la maladie de progresser, et de prve-nir les rcidives.

    Mode de vieLes mdecins insistent de plus en plus sur la ncessit de modifier ses habitudes de vie afin de ralentir ou de stopper la pro-gression de la maladie :- ne pas fumer;- faire de lexercice;- bien salimenter;- perdre du poids;- apprendre relaxer;- exprimer ses motions, etc.

    Les centres de traitement de cardiologie offrent dsormais des services de conseil en matire de nutrition, des programmes dexercice physique, des programmes de soutien pour arrter de fumer, des ate-liers de relaxation, de gestion de stress, de mditation, etc. Ces mesures ont autant une valeur prventive que curative.

    PsychothrapieFaire appel une psychothrapie dans le cadre du traitement des troubles cardio-vasculaires - ou encore mieux, en prven-tion - peut apporter de nombreux bn-fices35. Le stress chronique, lanxit, lisolement social et lagressivit sont tous des facteurs qui, sans que lon sen aper-oive, agissent sur notre systme nerveux et minent notre sant. De plus, pour pal-lier ces problmes, il est courant quon recourt des comportements qui, au lieu de nous aider, aggravent le problme : tabagisme, alcoolisme, alimentation com-pulsive, etc. En outre, les personnes qui, aprs une crise dangine par exemple, sont encourages repenser leur mode de vie (faire de lexercice, arrter de fumer, etc.), ont intrt prendre tous les moyens pos-

    sibles pour y arriver. Cela peut impliquer daller comprendre ce qui se cache sous ces comportements. Dans tous ces cas, la psychothrapie peut jouer un rle de premier plan.

    MdicationIl existe tout un arsenal de mdicaments pour traiter les troubles cardiovasculaires. En voici un petit aperu : Hypolipmiants, pour abaisser le taux

    de cholestrol : statines, chlateurs de lacide biliaire, etc. Il semble que les statines agissent sur deux plans : elles rduisent la production de cholest-rol et baissent le taux de protine C ractive dans le sang (un indice dinflammation)11,12.

    Antiangineux, pour traiter linsuffi-sance coronarienne : btabloquants, inhibiteurs calciques, drivs nitrs, etc.

    Digoxine, pour renforcer les contrac-tions du muscle cardiaque.

    Antiarythmiques : quinidiniques, lido-cane, etc.

    Anticoagulants : warfarine, etc. Antiagrgants plaquettaires : acide ac-

    tylsalicylique (aspirine), flurbiprofne, etc. Antihypertenseurs : btabloquants, diu-

    rtiques, inhibiteurs de lenzyme de conversion de langiotensine, bloqueurs des rcepteurs de langiotensine, etc.

    Un seul mdicament est approuv pourdiminuer le risque de lsions irrversibles au cerveau que peut causer un accident vascu-laire crbral (AVC). Il sagit dun activateur du plasminogne tissulaire, une protine du sang qui aide dissoudre les caillots de sang rapidement, en une heure ou deux. Pour tre efficace, il doit tre inject par voie intravei-neuse dans les trois heures qui suivent lAVC, ce qui limite beaucoup son usage.

    ChirurgieLes principales interventions chirurgicales pour traiter les troubles coronariens sont les suivantes : Angioplastie. Cette intervention con-

    siste insrer un cathter muni dun ballonnet gonflable pour dboucher une artre bloque.

    Dossier LE CUR

    Lestresschronique,lanxit,lisolementsocialetlagressivitsonttousdesfacteursquiagissentsurnotresystmenerveuxetminentnotresant.

  • LEXPLORATEUR 29

    Pontage coronarien. Le chirurgien greffe un vaisseau sanguin, quil a pr-lev sur une jambe ou sur la poitrine de faon crer un nouveau passage pour le sang afin de contourner un blocage dans une artre coronaire.

    Revascularisation au laser. Dans cette nouvelle forme dintervention, on a recours au laser pour dboucher les obstructions graves des artres coro-nariennes lorsque les techniques men-tionnes ci-dessus ne donnent pas de rsultat.

    Endartriectomie de la carotide.Unechirurgie qui consiste enlever la partie de la paroi de lartre endommage par lathrosclrose. Elle est pratique depuis une quarantaine dannes et est desti-ne prvenir la rcurrence des AVC.

    N.B. Il ne faudrait pas voir dans la chi-rurgie une solution miracle qui rgle tous les problmes. Beaucoup de gens ont ten-dance croire quun pontage, par exem-ple, suffit les mettre hors de danger et leur permet de reprendre leur ancien mode de vie : tabagisme, alimentation riche en graisse et en glucides, vie stres-sante, etc. Ce nest absolument pas le cas.

    Approches considrerv Massothrapie. Les massages offrent une aide extrmement prcieuse pour

    parvenir relcher les tensions nerveu-ses et soulager les douleurs musculaires qui accompagnent souvent les troubles coronariens et les accidents vasculaires crbraux63.

    v Rflexologie. La rflexologie repose sur le massage ou la stimulation de zones et de points rflexes situs sur les pieds, les mains et les oreilles, qui correspon-dent des organes ou des fonctions orga-niques. Il sagit dune technique dont les effets sont la fois stimulants (nergti-quement) et relaxants. Daprs certains experts, la rflexologie a sa place dans le cadre du traitement des troubles cardio-vasculaires, puisquelle parvient chez cer-taines personnes rduire la douleur phy-sique qui les accompagne souvent63.

    v Techniques de relaxation. Elles con-tribuent vacuer le stress et les tensions ngatives, qui non seulement nuisent au rtablissement, mais contribuent aussi aux troubles cardiovasculaires63. Plusieurs techniques ont fait leurs preuves : le trai-ning autogne, la mthode Jacobson, la rponse de relaxation, etc. LAmerican Heart Association suggre de se rserver 15 20 minutes par jour pour se dtendre. On peut sasseoir conforta-blement, respirer profondment et imagi-ner des scnes paisibles. Avec laccord de

    son mdecin, on peut aussi entreprendre une classe de yoga ou de mditation.

    Lopinion de notre mdecinLarrt du tabagisme et la modification des habitudes de vie sont des moyens trs efficaces pour rduire le risque de mala-die cardiovasculaire. Pour tous ceux qui le souhaitent et qui sen croient capables, il sagit de la premire chose faire.

    Dr Paul Lpine, M.D., D.O.

    Recherche et rdaction : Pierre Lefranois et Marie-Michle Mantha, M.Sc.Rvision mdicale : Dr Paul Lpine, M.D., D.O.Fiche mise jour le : 14 fvrier 2005

    rfrencesNote : les liens hypertextes menant vers dautres sites ne sont pas mis jour de faon continue. Il est possible quun lien devienne introuvable. Veuillez alors utili-ser les outils de recherche pour retrouver linformation dsire.

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    DossierLE CUR

    Degr de certitude Symbole associ

    recherches cliniques

    Efficacit certaine bbb

    Efficacit probable bb

    Efficacit possible b

    Efficacit incertaine B

    Probablement inefficace .

    recherches cliniques inexistantes ou inaccessibles

    Usage reconnu hh

    Usage traditionnel h

    Approches considrer v

    Avec ou sans recherches cliniques Approches non recommandes X

    Critres de classification utiliss sur PasseportSant.net

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    Dossier LE CUR

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