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Ve Congrès International d’Épidémiologie Adelf-Epiter / Re

uestionnaire anonyme inspiré de l’enquête Sumer 2008 sur l’évaluation desisques professionnels a été remis aux sujets de l’étude après leur consentementclairé et accord préalable du chef d’entreprise.ésultats.– Au total, 70,8 % des sujets étudiés ont un travail posté, 54,16 % sontoumis à un rythme de travail imposé par la cadence automatique des machines,2,5 % des questionnés déclarent être incommodés par les vibrations transmisesar les machines et plus de 95 % se plaignent du bruit.iscussion/conclusion.– Il s’agit d’une semoulerie industrielle qui traite enoyenne 1200 quintaux de blé dur par jour. Elle produit trois types de semoules :

rosse, moyenne, fine. Les risques recensés les plus importants sont :les nuisances sonores : les mesures sonométriques ponctuelles réalisées au

iveau des ateliers sont pour la plupart au-dessus des normes algériennes fixées85 décibels A ;la manutention lourde pour les manutentionnaires ;les poussières fines de blé, avec le risque allergisant respiratoire.

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épercussions du travail de nuit sur la vigilance chez leersonnel médical, CHU de Sidi Bel Abbes, Algérie. Kandouci , K. Rahmani , A.B. Kandouci

UDL Sidi Bel Abbes LRES, université de Sidi Bel Abbes, Algérie

ntroduction.– Le sommeil, situation privée par excellence, ne devrait pasoncerner le monde du travail et donc la santé au travail. Pourtant toute per-urbation du sommeil retentit sur le travail par l’intermédiaire d’une mauvaiseigilance, et inversement, de nombreuses conditions de travail ont un retentisse-ent sur le sommeil. Le but de ce travail est la description des caractéristiques

’une population de médecins qui sont soumis à une organisation de tra-ail incluant une activité de garde nocturne qui nous permettrait d’identifier’éventuels troubles de la vigilance et l’impact des gardes sur le sommeil chezette population.éthodes.– Nous avons procédé à une étude transversale observationnelle auprès

e 103 médecins résidents (en cours de spécialisation) du CHU Sidi Bel Abbesar l’administration d’un auto-questionnaire. Cette étude s’est déroulée durante troisième trimestre 2011.ésultats.– Une fatigue due à une mauvaise récupération et une dette de sommeilarticulièrement marquée le lendemain de la garde a été objectivé chez 78 %es médecins questionnés. Des difficultés de concentration et une somnolenceiurne concernaient 65 %, une irritabilité et une nervosité chez 38 % de cetteopulation. Le repos de sécurité n’était pas appliqué chez 93 % des sujets de’étude.iscussion/conclusion.– La permanence des soins basée sur une organisa-

ion du travail incluant des gardes nocturnes devrait prendre en compte laécessité d’instaurer le repos compensateur en premier lieu, puis complétéar une réflexion plus élargie sur une meilleure organisation des activités deoins.

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uelles nouvelles conditions de travail expliquent’absentéisme et le présentéisme au travail ?. Kitteli a, I. Godin a, E. Clays b, D. Debacquer b, H. Janssens b, A. Casini a

École de santé publique, CR approches sociales de la santé, université Libree Bruxelles, BelgiqueUniversiteit Gent–Volksgezondheid, Belgique

ntroduction.– Depuis quelques années, suite à une évolution de l’environnementnancier, économique et social, diverses nouvelles conditions de travailaractérisent le contexte des travailleurs. Les recherches dans le monde duravail portent dès lors sur le stress occasionné par ces changements etur un ensemble de dimensions suspectées de contribuer au mal-être des

ravailleurs.

éthodes.– L’étude prospective Belstress III (2004–2007) a été réalisée enelgique dans sept entreprises, auprès de 2675 hommes et femmes. Les don-ées sont recueillies principalement par questionnaires. Les quatre variables

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épendantes sont l’absentéisme (enregistré par l’entreprise) résultant en troisndicateurs, absent ou non, absence de plus de trois jours ou moins, longuesbsences (>15 jours) ou non, et le présentéisme. Les variables de contrôle dans lesnalyses de régressions logistiques sont âge, sexe, niveau d’instruction, niveaurofessionnel et stress (mesure par deux modèles KARASEK et SIEGRIST). Lesuit variables indépendantes dont la contribution de prédiction des quatre indi-ateurs sont rythme de travail, horaires flottants, type de contrat, inadéquationiplôme/fonction, insécurité, harcèlement, discrimination et économie globale.ésultats.– Entre trois à cinq des dimensions émergentes sur 8 s’avèrent contri-uer significativement à la prédiction de chaque indicateur. Les OR varientntre 1,07 à 1,98. Chaque dimension émergente est associée à au moins un desndicateurs.iscussion/conclusion.– Outre les variables classiques qui spécifient générale-ent les indicateurs d’absentéisme/présentéisme, il se vérifie que les nouvelles

onditions de travail entraînent également des conséquences néfastes pour laanté et le bien-être des travailleurs.

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tress, cyberaddiction, troubles du sommeil chez lestudiants en Algérie, en France et en Hongrie. Ladner a,b, N. Boussouf c, A. Luckas d, M.-P. Tavolacci a,b, B. Varga e,. Grigioni b,f, P. Déchelotte b,f

Département d’épidémiologie et de santé publique, CHU–Hôpitaux deouen, Rouen, FranceInserm U1073, université de Rouen, Rouen, FranceService d’épidémiologie et de médecine préventive, CHU de Batna, Batna,lgérieFaculté de sciences de la santé, université de Miskolc, Miskolc, HongrieFaculté des sciences économiques, université de Miskolc, Miskolc, HongrieUnité de nutrition, CHU–Hôpitaux de Rouen, Rouen, France

ntroduction.– L’objectif était d’évaluer le stress, les troubles du sommeil et lesisques de cyberaddiction et les troubles du comportement alimentaire (TCA)hez les étudiants.éthodes.– En 2010 et 2011, une enquête transversale a été menée chez les étu-

iants au sein des universités de Batna, Mislkolc et Rouen. Un auto-questionnairenonyme a collecté des informations sur l’âge, le sexe, les consommations’alcool, tabac, cannabis, les troubles du sommeil, le risque de TCA (ques-ionnaire Scoff) et de cyberaddiction (test Orman) et le niveau de stress (scoree Cohen/40).ésultats.– Au total, 1917 étudiants ont été inclus, 345 à Batna, 275 à Miskolct 1287 à Rouen. L’âge moyen était de 21,2 ans (ET = 3,1) à Batna et Rouen,1,6 ans (ET = 4,2) à Miskolc. Le sex-ratio H:F était de 0,20 à Batna, 0,14 àiskolc et 0,60 à Rouen. Le score moyen de stress était 18,9 (ET = 4,1) à Batna,

1,9 (ET = 3,6) à Miskolc et 15,9 (ET = 3,1) à Rouen (p < 10−4). À Batna, 22,9 %es étudiants, 10,5 % à Miskolc et 4,8 % à Rouen présentaient un risque élevée cyberaddiction (p < 1,04). À Batna, 4,3 % des étudiants, 10,1 % à Miskolc et3,5 % à Rouen présentaient des risques de TCA (p < 10−4). À Batna et Rouen,n étudiant sur trois a déclaré des troubles du sommeil dans le mois précédent,1,4 % à Miskolc (p < 10−4).iscussion/conclusion.– Dans les trois villes, au-delà de comportements à

isque, comme le « binge drinking », le tabagisme et la consommation de can-abis, que nous avons aussi mesurés, de nouvelles vulnérabilités sont venues’ajouter. Ces comportements à risque doivent aboutir à la mise œuvre de poli-iques de prévention et d’éducation à la santé adaptées, ainsi qu’une offre deépistage et de soins pour la population étudiante.

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roubles de la mémoire et difficultés de concentration chezes salariés d’île-de-France

. Locher , J. Alcouffe , P. Fau-Prudhomot , P. Manillier , P.-Y. Montéléon ,.-I. Noyé

Association interprofessionnelle des centres médicaux et sociaux de santé auravail (ACMS), Suresnes, France

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142 Ve Congrès International d’Épidémiologie Adelf-Epiter / Re

ntroduction.– Évaluer le retentissement éventuel de la plainte alléguée deémoire ou de concentration au regard des conditions de travail percues.éthodes.– Enquête transversale, en 2011, au cabinet médical pendant une

emaine, au moyen d’un questionnaire anonyme comportant deux échellesisuelles analogiques.ésultats.– L’échantillon (2029 salariés) était constitué de 52 % d’hommes,’âge moyen de 37 ans. Les employés et les cadres étaient les plus nombreux.es salariés travaillaient surtout dans les entreprises de services. Plus des deux

iers alléguaient des difficultés de concentration et plus des trois quarts des trouse mémoire et des oublis. Cela les préoccupait et ils étaient un tiers à estimerue cela retentissait sur leur travail. Les salariés stressés dans la vie profession-elle était 16 %, dans la vie privée 11 %. Nous avons effectué des régressionsogistiques avec comme variable dépendante le retentissement des difficultés deoncentration ou de mémoire sur le travail. L’âge supérieur ou égal à 50 anspparaît protecteur. Les facteurs péjoratifs sont « être stressé dans la vie privé »,e « niveau d’études technique ou supérieur », « estimer avoir trop de tâches en

ême temps », « être insatisfait du travail actuel ».iscussion/conclusion.– Dans cet échantillon, représentatif du secteur privé’île-de-France, la prévalence des troubles allégués de concentration ou deémoire retrouvée dans notre étude est supérieure à celle de la population

énérale. Nous avons retrouvé un lien entre les troubles de la concentrationt l’ambiance de travail bruyante, ce qui semble devoir orienter la préventioners une réduction du bruit.

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u bon usage de la messagerie électronique professionnellehez les salariés en Île-de-France. Manillier , J. Alcouffe , P. Fau-Prudhomot , C. Leroy , V. Mora ,.-L. Sanchez-Bréchot

Association interprofessionnelle des centres médicaux et sociaux de santé auravail (ACMS), Suresnes, France

ntroduction.– Évaluer le volume de courriels recus et envoyés, les délais etoyens utilisés, l’existence d’une formation et de règles d’utilisation de laessagerie électronique, le vécu professionnel et l’état psycho-émotionnel des

tilisateurs.éthodes.– Enquête par questionnaire, appliqué aux utilisateurs réguliers d’uneessagerie électronique professionnelle, au cabinet médical en mars 2011.e questionnaire comportait une évaluation du stress percu au moyen d’unechelle visuelle analogique et de l’état psycho-émotionnel (Hospital Anxietynd Depression scale).ésultats.– L’échantillon (1381 questionnaires exploités) est constitué de 53 %’hommes, âge moyen 40 ans, 61 % de cadres. En moyenne, quotidiennement,4 courriels recus et 26 rédigés. Un quart des utilisateurs jugeaient insuffisantses délais pour agir ou répondre aux courriels. Seuls 18 % avaient bénéficié’une formation à l’utilisation de la messagerie. L’échantillon comprend 13 % destressé ». L’existence d’une symptomatologie anxio-dépressive est retrouvéehez 23 % des utilisateurs.iscussion/conclusion.– Plus que le volume de courriels envoyés ou recus c’est

e manque de temps pour les traiter et les interruptions qu’ils provoquent dans lesctivités programmées, qui semblent les plus préjudiciables. Bien que la mes-agerie ait modifié les relations inter-personnelles dans l’entreprise, l’influencee la position socio-professionnelle persiste dans l’état psycho-émotionnel destilisateurs (agents de maîtrise et employés). La prévention du mal-être des utili-ateurs passe par la formation aux fonctionnalités de l’outil et par une action sur’organisation du travail : effectuer une juste évaluation de la charge de travailfin d’allouer un temps suffisant pour traiter et rédiger les courriels, limiter lesnterruptions intempestives du travail.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2012.06.370

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es accidents de travail dans le bâtiment et les travauxublics (BTP) : analyse du fichier régional de la caisse’assurance

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’Épidémiologie et de Santé Publique 60S (2012) S97–S148

. Taleb a, B. Beghdadli b, O. Ghomari b, A.B. Kandouci b

Service d’épidémiologie et de médecine préventive, université de Sidi Belbbes, AlgérieLaboratoire de recherche en environnement et santé, université de Sidi Belbbes, Algérie

ntroduction.– À partir de l’exploration du fichier régional des accidents de tra-ail (AT) de la caisse des assurances de l’Ouest algérien, les facteurs contributifses AT ont été identifiés au sein des entreprises déclarantes du secteur du BTP.éthodes.– L’objectif était d’évaluer les facteurs contributifs d’accidents de

ravail dans le secteur du BTP. Enquête transversale, les données sont recueilliespartir des données relatives aux entreprises déclarantes d’accidents auprès de

a caisse des assurances, période 2000–2006.ésultats.– L’enquête a concerné 1627 victimes d’accidents déclarés par lesntreprises du BTP. Une analyse des caractéristiques des victimes d’accidentst des éléments matériels ayant encourus à la genèse des accidents a permis deisualiser les anomalies organisationnelles dans les lieux de travail. Les donnéesontrent que les entreprises de moins de 50 salariés sont les plus exposées, et

eprésentent 43 % de l’ensemble des entreprises de la région. L’indice de fré-uence moyen calculé sur toute la période est de 47,4 accidents/1000 salariés eteprésente le double des accidents enregistrés dans le pays. Un index de préven-ion de 1,5 classes met au premier rang le BTP en termes de risque d’accidente travail.iscussion/conclusion.– Différents facteurs augmentent la vulnérabilité des

ntreprises dans le secteur du BTP, l’identification des conditions de travail desalariés en tenant compte des spécificités de ce secteur, doit permettre de déve-opper des programmes d’actions en faveur de ce secteur tant au plan individuelu’au plan collectif.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2012.06.371

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bsentéisme pour douleurs lombaires au sein d’uneohorte de jeunes travailleurs en Belgique. Van Nieuwenhuyse a,b, A. Burdorf c, G. Crombez d, G. Verbeke e,

. Mairiaux f, G. Moens b,g , Belgian Cohort Study on Low Back PainBelCoBack) Study GroupDepartment of Public Health and Surveillance, Scientific Institute of Publicealth, Brussels, BelgiqueKatholieke Universiteit Leuven, Department of Public Health, Section ofccupational, Environmental and Insurance Medicine, Leuven, BelgiqueDepartment of Public Health, Erasmus MC, University Medical Centerotterdam, Rotterdam, Pays-BasDepartment of Psychology, University of Ghent, Ghent, BelgiqueDepartment of Public Health, Biostatistical Centre, Katholieke Universiteiteuven, Leuven, BelgiqueOccupational Health and Health Education Unit, Department of Publicealth, University of Liege, Liège, BelgiqueExternal Service for Prevention and Protection at Work IDEWE, Leuven,elgique

ntroduction.– Cette étude vise à examiner les facteurs de risque liés à’absentéisme pour troubles lombaires parmi des travailleurs jeunes et initia-ement indemnes de douleurs.

éthodes.– L’étude Belgian Cohort Study on Low Back Pain (BelCoBack)ortrait sur 716 jeunes travailleurs des soins de santé ou de la distributionans antécédents ou avec des antécédents minimaux de troubles lombairesans l’année précédant l’étude. L’effet de potentiels facteurs de risques (phy-iques, individuels et psychosociaux) au départ de l’étude, sur l’occurrence’absentéisme pour douleurs lombaires l’année suivante a été évalué au moyen’une régression de Cox avec une période de risque constant.ésultats.– L’année suivante, 42 travailleurs (6,0 %, 95 %CI : 4,1–7,6) ont rap-orté un absentéisme suite à des douleurs lombaires, représentant un total de96 jours, soit 12 % du nombre de jours d’absentéisme de la cohorte pour

outes causes confondues. Le « skill discretion » soit l’éventail des compétencesxploitables dans le travail (RR 6,08 ; 95 %CI : 1,42–26,07) et l’obésité (RR,84 ; 95 %CI : 1,37–8,48) se sont avérés être prédictifs pour l’occurrence de