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TTroubles roubles SSpécifiques des pécifiques des AApprentissages pprentissages
Nice, le 24 octobre 2012Nice, le 24 octobre 2012
CCentre de entre de RRéférence des éférence des TTroubles des roubles des AApprentissages pprentissages Hôpitaux pédiatriques de Nice CHU – LENVALHôpitaux pédiatriques de Nice CHU – LENVAL
Agnès Szikora/Aynaud - Enseignante Enseignante Maria NESMES - OrthophonisteOrthophoniste
Jérôme Bianchi - NeuropsychologueNeuropsychologue
LA THEORIELA THEORIELe rôle de l’enseignantLe rôle de l’enseignant
Agnès Szikora/Aynaud - EnseignanteEnseignante
En classe
2 catégories d’élèves en difficulté d’apprentissage
Etayer=
Soulager, apporter l’aide nécessaire pour apprendre
Les difficultés se manifestent au niveau de…
• L’attention/concentration (sélectionner, traiter, retenir, structurer et utiliser l’information)
• La mémoire (visuelle, auditive, à court terme, à long terme)
• L’expression (exprimer de façon structurée…)
• La conceptualisation• La coordination• La socialisation (isolement ..)
• L’autonomie (dans l’exécution d’une tâche)
• Du raisonnement (analyser, se questionner, établir des liens)
• De la compréhension des consignes
UNE QUESTION DE SANTE PUBLIQUE
Les troubles des apprentissages concernent 5% des enfants d’une tranche d’âge,1% sont atteints de troubles sévères
Février 2000 : rapport Jean-Charles RINGARD préconise l’adoption de mesures pour améliorer le repérage, le dépistage, et la prise en charge
Mars 2001: Plan d’action interministériel 5 axes
• Prévenir dès la maternelle
• Identifier les enfants porteurs d’un trouble des apprentissages
• Prendre en charge
• Informer, former, rechercher, évaluer
• Assurer le suivi du plan d ’action
Troubles perceptifs
Déficience globale : 2à3%
Troubles spécifiques « DYS. »
DYSPHASIE (1%)
DYSLEXIE (2 à 8%)
DYSPRAXIE
DYSCALCULIE
THADA (3%)
ENFANTS PRECOCES (2%)
CAUSES DES DIFFICULTÉS D’APPRENTISSAGE SCOLAIRE
24% enfants d’une classe d’âge scolaire
Facteurs environnementaux
Excès de pression
Manque de motivation
T.O.C.
Dysharmonie évolutive
Dépression
Troubles du comportement
INSTRUMENTALES PSYCHOLOGIQUES
LA SPIRALE DE L’ECHEC
DÉPRESSION• anxiété de performance• syndrome d’échec• désinvestissement
• Désadaptation• Marginalisation• Dépression sévère
TROUBLES DU COMPORTEMENT
Repli
• DYSPHASIE• DYSLEXIE• DYSPRAXIE• DEFICIT D’ATTENTION
ECHEC SCOLAIRE• Baisse de l’estime de soi• Conflits avec l’environnement
LA MAÎTRISE DU LANGAGE, ÉLÉMENT FONDAMENTAL
o L’épanouissement de la personnalité
o La réussite scolaire
o L’intégration sociale
o L’insertion professionnelle
o Fait partie des 5 éléments qui permettent l’accès à la fonction symbolique (le dessin, le jeu symbolique, l’image mentale, l’imitation différée cad en l’absence de modèle)
o L’épanouissement de la personnalité
o La réussite scolaire
o L’intégration sociale
o L’insertion professionnelle
o Fait partie des 5 éléments qui permettent l’accès à la fonction symbolique (le dessin, le jeu symbolique, l’image mentale, l’imitation différée cad en l’absence de modèle)
LES COMPOSANTES DU LANGAGE
Sémantique/Pragmatique(étude du sens et de l’usage d’un mot ou d’un énoncé
dans un contexte de communication)
Sémantique/Pragmatique(étude du sens et de l’usage d’un mot ou d’un énoncé
dans un contexte de communication)
Syntaxe(ordre des mots)
Syntaxe(ordre des mots)
Lexique et morphologie(dictionnaire mental des mots et de leur formation)
Lexique et morphologie(dictionnaire mental des mots et de leur formation)
Phonologie/Phonétique(Classification des sons perçus et organisés
dans la syllabe et le mot)
Phonologie/Phonétique(Classification des sons perçus et organisés
dans la syllabe et le mot)
L’EVOLUTION DU LANGAGE ECRIT
L’ acquisition du langage écrit est le résultat de l’apprentissage explicite d’un système symbolique arbitraire (L.O. = phénomène naturel.)
Cet apprentissage nécessite un traitement conscient et volontaire des composantes du L.O.
FONCTIONS EXÉCUTIVES NÉCESSAIRES À L’ACQUISITION DU
LANGAGE ÉCRIT
Gnosies visuo-spatiales (analyse « cérébrale » du texte en
terme de graphie)
Perception et stratégie d’exploration visuelle
Perception phonétique (pour le langage dicté)
Mémoire à court terme et mémoire verbale
Capacité d’attention
Praxies constructives (réalisation des graphies)
Gnosies visuo-spatiales (analyse « cérébrale » du texte en
terme de graphie)
Perception et stratégie d’exploration visuelle
Perception phonétique (pour le langage dicté)
Mémoire à court terme et mémoire verbale
Capacité d’attention
Praxies constructives (réalisation des graphies)
Les trois étapes de l’apprentissage de la lecture selon U.Frith
Étape ORTHOGRAPHIQUE
SENS
M,ai,s,on /mezŏ/
Procédure globale
Les mots sont analysés à partir de leur orthographe de façon globale sans recours à l’analyse phonologique. Le mot en tant que tel est immédiatement reconnu. L’évocation du sens est quasi immédiate.
Étape ALPHABETIQUE
L’apprentissage des relations entre l’écrit et l’oral s’établit (correspondance entre les graphèmes et les phonèmes). L’enfant réalise que les mots qu’il entend et qu’il voit sont formés d’unités de plus petite taille.
SENS
M,ai,s,on /m//e//z//ŏ/
Procédure analytique
Étape LOGOGRAPHIQUE
L’enfant devine le mot par la reconnaissance d’indices extérieurs (couleur, forme d’un emballage, logo de marque).
PEPSI = REPSI
DROIT
DROIT
GAUCHE
Témoin
Dyslexique
GAUCHE
Cortex temporal moyenCortex temporal
supérieur
Cortex partiéral inférieur
Le cerveau du dyslexique
Exemple de transmission autosomique dominante avec pénétrance plus marquée chez les garçons
Étude neuropsychologique faite
Dyslexie et génétique
Les deux procédures de lecture « CHÂTEAU »
ANALYSE VISUELLE
(identité, position…)
« CHÂTEAU »
Production orale/ʃato/
lecture par adressage lecture par assemblage
Lexique visuel(Orthographique)
ReconnaissanceGlobale du mot
Système Sémantique(sens du mot)
Château
Système de conversion desgraphèmes en sons
“CH”
“”
“T”
“EAU”
“ʃ ”
“a”
“t” “o”
bol
confortablement
tafemornencoble
Atteinte de la voie d’assemblage
• Faible connaissance des associations lettre/son
• Déficit de l’analyse segmentale de la parole, dans la discrimination phonémique entrave la
compréhension
• Trouble de la perception auditive (surtout les phonèmes dont l’articulation est courte <40
millisecondes : p/b )
• Du fait de ces difficultés, utilisation stratégie par « adressage »:les mots reconnus à partir
d’indices visuels souvent incomplets.
paralexies verbales :bergerie lu berger,écolier lu école
paralexies sémantiques: ruisseau lu rivière …
• La faiblesse du décodage est palliée par une utilisation massive de la voie sémantique.
• Lecture laborieuse des logatomes
(relation graphème/phonème obligatoire)
Atteinte de la voie d’adressage• IIncapacité d’automatiser la lecture à partir de la forme visuelle des mots.
• IIncapacité à récupérer en mémoire la prononciation associée au mot.
• EErreurs de régularisation sur la lecture de mots irréguliers : lettres muettes (doigt, sept ..) ou non respect de l'orthographe dans la prononciation (femme, second,oignon..)
• PPerturbation de l’accès à la signification du texte lu, difficulté à accélérer le rythme de la lecture, à la représentation mentale, au raisonnement inférentiel.
Vincent: dysorthographie essentiellement de surface. Brillant à l’oral. Classe de 5éme:
9 ans, dyslexie-dysorthographie mixte, à prédominance phonologique:
L’anpeureure eu une idé dune estréme vannitée: sont peple devrée oublié toucequi c’était passer avant sont reigne. Lui cerait le pemié emperer. L’histouare comenserait aveque lui.
Un ceaurbeau perchez sur l’entaine d’inbatimen tain dans son bec un souris bresé. Rendu furie (furieux) par cer (cet)oiseau cuile (cruel), des enfen l’ece (lancent) de caiou pour l’oublige a senvolé.
La finalité de la lecture la compréhension donc:
• Acquérir un haut niveau d’automaticité dans l’identification des mots écrits
• Permet d’atteindre un niveau de compréhension écrite égal à celui de la compréhension orale
3 types de problèmes pour l’ élève qui apprend à lire dans une écriture
alphabétique : • Il ne dispose pas de représentations
orthographiques des mots, n’a pas accès aux unités phonologiques
• Degré de transparence des relations graphèmes /phonèmes (varie en fonction des langues)
• L’unité de base d’une écriture alphabétique n’est pas la lettre mais le graphème qui renvoie au phonème, unité de base du système phonologique
Les 3 prédicteurs les plus fiables de l’apprentissage de la lecture:
• Les capacités d’analyse phonémique et le niveau de connaissance des lettres
• Les capacités de mémoire phonologique à court terme
• La dénomination rapide (d’images d’objets, de couleurs accès au lexique oral)
LES CAPACITES D’ANALYSE PHONEMIQUES SONT CRUCIALES
Elles permettent d’accéder au principe de ce type d’écriture (alphabétique)
Extraire de l’information de ce qui est
écrit
Indentification des mots
isolés
Compréhension orale,
Sémantique syntaxique,
Connaissance du monde
La performance de Lecture
Compétences sous-jacentes à la reconnaissance des mots
Le traitement de l’information visuelle
Le traitement de l’information visuelle
Le traitement de l’information auditive
Le traitement de l’information auditive
PerceptionPerception
AttentionAttention
Identification des lettresIdentification des lettres
Discrimination phonémiqueDiscrimination phonémique
Répétition des logatomes ou non motsRépétition des logatomes ou non mots
Conscience phonologiqueConscience phonologique
La conscience phonologique peut être définie comme l’aptitude à percevoir et se représenter la langue orale comme une séquence d’unités ou de segments tels que la rime, la syllabe et le phonème.
Pourquoi l'enfant dyslexique ne peut apprendre à lire ?
• La conversion des graphies en sons : un processus simple en apparence
• La conscience phonologique : le fondement linguistique de la lecture
• L'identification des mots : une finalité = l'orthographe
• l'automatisation : un dénominateur commun
ANGLAIS Très difficile ...à l’écrit40 phonèmes pour 1120 graphèmes
ALLEMAND
Difficile ...
ESPAGNOL
Un peu plus facile ...
ITALIEN
Plus facile... 25 phonèmes pour 33 graphèmes
LES LANGUES
94
92
95
98
34
79
95 98
97
9573
95
71
98
Pourcentage de mots lus par les enfants de 14 pays européens après une année d’apprentissage(d’après Seymour et al., 2003)
Situations…
La locomotive est devant,
en tête,
à droite
Le temps et l’espace
wagon locomotive
Elle peut s’analyser selon 2 dimensions complémentaires :
La lecture : une activité complexe
Décodage/identification des mots
Compréhension = objectif del’activité de lecture
Accès à la forme phonologique (prononciation)A la forme orthographique(écriture)Accès au sens
Dimension non spécifique à la lecturePréexiste à l’apprentissage de la lecture
Ces 2 dimensions doivent être coordonnées pour assurer une lecture courante dans laquelle les mots et leurs significations sont intégrés au fur et à mesure de leur rencontre en une interprétation cohérente du texte en cours de traitement.
Les difficultés de compréhension
• Les enfants qui éprouvent des difficultés à identifier les mots ne peuvent pas en terme de ressources cognitives et attentionnelles, traiter une activité de compréhension
• Les facteurs susceptibles d’influencer l’activité de compréhension sont nombreux :
structure du texte, titre, propositions, inférences, vocabulaire nouveau …
Le rôle des titres
• Recherche de Bachira Tomeh (1996)• Lecture d’un texte structuré ( avec titre et
paragraphes marqués) et même texte non structuré proposé à 2 groupes d’élèves
• QCM proposé après lecture
Augmentation des erreurs en l’absence de structuration du texte
Produire des inférences
• Déduire des informations non explicitement mentionnées dans le texte
• Déduire à partir des connaissances stockées en mémoire à long terme pour construire une représentation personnalisée du texte
• Les inférences sont INDISPENSABLES à la bonne compréhension
« Jacques traversa la route sans regarder de chaque côté. Une voiture arrivant à toute vitesse n’a pas eu le temps de s’arrêter. En se réveillant, Jacques était à l’hôpital. »
Pour comprendre que « la voiture a percuté Jacques » et construire une représentation cohérente de l’information, il est nécessaire de produire des inférences. Un énoncé n’est jamais complet, il ne dit pas tout. Il renferme un grand nombre d’informations implicites. Le simple fait de poser des questions « pourquoi l’action s’est-elle produite? » « comment ? » « que se passe-t-il après » permet de faire produire des inférences
Les anaphores
« Jane avait besoin du crayon de Susan. Elle le lui donna. »
« Jane avait besoin du crayon de Susan. Elle le lui donna. »
Préparer la lecture par des questions ciblées et codes couleurs
Enseigner la compréhension pour prévenir les difficultés …
en entraînant les enfants aux différentes composantes de la compréhension :
• Les anomalies ou incohérences• Les modèles de situation• Les connecteurs• Les déductions• La causalité• Les anaphores• La compréhension d’un récit• La compréhension des consignes
POUR CONCLURE ….Tenir compte des difficultés sans les sacraliser
L’aider à créer des outils de ré-évocation ; lui apprendre à les ranger dans sa tête pour savoir comment le retrouver et s’en servir
au bon moment (en collaboration avec l’orthophoniste)
Proposer des contrats de réussite
L’élève doit apprendre à se cogner à la réalité du monde « non-dys »
Prendre le temps de le regarder, de l’écouter, de comprendre ses stratégies, ce qui sera une aide précieuse pour d’autres élèves en
difficultés qui ne sont pas atteints de troubles spécifiques des apprentissages.
Paradoxe : Les enfants lecteurs précaires lisent moins bien que les enfants lecteurs, ce qui fait augmenter les écarts
Allington (1994) à âge égal:
Fort lecteur lit 1900 mots par semaine/16 pour un faible lecteur
Cunningham (1999)
Les 10% des meilleurs lecteurs (90e centile) lisent en 2 jours le même nombre de mots que les 10% des plus faibles (10e centile) en 1 an
Le rôle de l’OrthophonisteLe rôle de l’OrthophonisteMaria NESMES - OrthophonisteOrthophoniste
Recopier ce texte:
Problème à résoudre en 30 secondes:
• Fa nié mal ade lemaide sain lu iapresque rit troiscons primais deGir émieu pargeourpan dan uijour lécon pri messon van dupart bois tedessinc con bienfo tila che taideb oite?
Ce que n’est pas la dyslexie• Une maladie à la mode.• Quelques confusions et ou inversions de
sons.• Une stratégie des parents pour qu’on
s’occupe de leurs enfants.• Un effet pervers de l’éducation, du milieu
social ou culturel.• La conséquence d’une souffrance affective
ou d’une mauvaise méthode de lecture.NI LES ENSEIGNANTS NI LES PARENTS
NE SONT RESPONSABLES
C’est un trouble structurel =
Une difficulté durable et sévère de l’apprentissage de la lecture chez des enfants:
Normalement intelligents Sans troubles sensoriels ou neurologiques Elevés au sein d’un milieu socio-culturel normalement
stimulant Et normalement scolarisés
Diagnostic porté quand il y a de 18 à 24mois d’écart entre l’âge réel de l’enfant et son niveau de lecture.
Le rôle de l’Orthophoniste• Evaluer le langage oral et le langage
écrit avec des batteries de tests standardisés.
• Définir le type de trouble, sa sévérité et le projet thérapeutique.
• Demander des bilans complémentaires.• Participer aux projets d’aménagement
scolaire, informer les enseignants avec l’accord des parents.
Le bilan orthophonique• Anamnèse.• Niveau de langage oral (expression/compréhension)→
écarter une dysphasie.• Lecture oralisée de texte déterminer âge de lecture• Lecture de mots réguliers (désenchantement) irréguliers
(monsieur) pseudomots (iffarmitave)→ analyse des voies de lecture.
• Compréhension de texte avec et sans limite de temps.• Dictée (mots, non mots, textes)• Conscience phonologique et aptitudes métalinguistiques.• Stratégies visuo attentionnelles. • Autres évaluations si nécessaire.• SYNTHESE avec parents et équipe pluridisciplinaire.• PEC ou non? Orientation vers d’autres professionnels.
La PEC orthophonique
• Projet à partir des résultats observés.• S’appuyer sur les compétences de l’enfant.• Utiliser les méthodes accessibles à l’enfant, trouver
des moyens de facilitation, impliquer les parents et les enseignants.
• C’est une rééducation pour développer ou renforcer les bases indispensables à la maîtrise du langage écrit.
• CE N’EST PAS UNE AIDE AUX DEVOIRS !!!!!!!!
ACTUALITES SUR LES TROUBLES ACTUALITES SUR LES TROUBLES PRAXIQUES :PRAXIQUES :
THEORIE ET PRATIQUETHEORIE ET PRATIQUE Jérôme Bianchi - NeuropsychologueNeuropsychologue
= > Difficultés à la maison : manque d’autonomie
• difficultés d’habillage (lacets, ...)
• maladresse à table (mauvaise tenue des couverts ...)
= > Difficultés scolaires :
• mauvaise tenue du crayon, écriture peu lisible
• difficultés en géométrie, en maths, en sport (non participation, mis à l’écart)
• difficulté d’utilisation des outils scolaires (compas, règle, cahier) ...
= > Difficultés affectives :
• diminution de l’estime de soi
• repli sur soi, crainte
• sentiment d’insécurité, ...
QUELQUES SIGNES D’APPEL
DEROULEMENT DE L’ACTION
VISIONVISION
PERCEPTIONPERCEPTION
Main sur la
poignée
Tourner la poignée
Pousser la porte
Planification et programmationPlanification et programmation
Contraction musculaire, ajustement, correction précision, force …
ExécutionExécution
Tourner + pousser
Geste / actionGeste / action
Tableau d’après Pannetier, E. (2007)Ouvrir une porte …Ouvrir une porte …
VISIONVISION
PERCEPTIONPERCEPTION
Main sur la
poignée
Tourner la poignée
Pousser la porte
Planification et programmationPlanification et programmation
Contraction musculaire, ajustement, correction précision, force …
Pas de rétroactionPas de rétroaction
Tableau d’après Pannetier, E. (2007)
1er problème
2° problème
3° problème
Appuyer + pousserPousser + tournerTourner + tirer
DEROULEMENT DE L’ACTION : DYSPRAXIE
DÉVELOPPEMENT NORMAL DES PRAXIESQUELQUES REPÈRES
Attention : Dyspraxie ≠ simple retard Diagnostic délicat avant 4 ansPraxies matures vers 11-12 ans
Tableau d’après Pannetier, E. (2007)
ACTIVITES 3 ans 4 ans 5 ans 6 ans
S’alimenterSeul avec cuillère ou fourchette
Utilise le couteau
Avec couteau et fourchette ensemble
Tartine
S’habillerEnfile ses pantalons
Fermeture éclair, boutons
S’habille/se déshabille seul, Fait ses boucles
Attache ses chaussures seul
Découper Tient les ciseauxCoupe entre les
lignes
Découpe en suivant les
courbes
Découpe des formes
complexes
Dessiner ou écrire
Prénom
AttraperBallons à deux
mainsBalle avec bras
et corpsBalle avec les
mainsBalle avec une
main
Frapper un ballon avec le
pied
Donne un coup de pied
Coup de pied stable
Fait rouler avec le pied
Coup de pied en courant
Dyspraxie motrice / mélokinétique :
Trouble de la dextérité dans les mouvements rapides, alternatifs ou en série.
Dyspraxie idéatoire :
Trouble de la manipulation d’objets ou d’outils.
Trouble de la succession chronologique des différentes étapes dans la réalisation du geste pour manipuler l’objet. (allumer une allumette)
Dyspraxie d’habillage :
Trouble dans l'orientation des vêtements et/ou dans l'ordre d'enfilage.
Dyspraxie idéomotrice :
Trouble de l’organisation du geste moteur en l’absence de manipulation réelle de l’objet (faire semblant de) lorsque l’enfant doit réaliser des gestes symboliques sur ordre + Déficit dans la réalisation de gestes non significatifs (configurations digitales et manuelles).
DIFFÉRENTS TYPES DE DYSPRAXIESDANS LA PRATIQUE ...
DIFFÉRENTS TYPES DE DYSPRAXIESDANS LA PRATIQUE ...
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Un petit exercice pour se mettre dans le bain ….
LE TROUBLE D’ACQUISITION DE LA COORDINATION (TAC)
Traduction directe du terme introduit par les anglo-saxons dans les années 90
Conférence de consensus international (1994)
Critères diagnostiques définis par le DSM-IV
A. Les performances dans les AVQ nécessitant une bonne coordination motrice sont nettement au-dessous du niveau escompté compte tenu de l’âge chronologique du sujet et de son niveau intellectuel.
B. Interférence significative avec la réussite scolaire ou les activités de vie courante.
C. La perturbation n’est pas due à une affection médicale générale et ne répond pas aux critères de TED.
D. S’il existe un retard mental, les difficultés motrices dépassent celles habituellement associées à celui-ci.
Critères quantitatifs ? (quels seuils ?) Ne distingue pas un simple retard ... On ne parle que de la « coordination motrice » ... (Quels tests ? Quelles composantes ?)
DYSPRAXIE DÉVELOPPEMENTALE VS TAC Différentes conceptions selon les auteurs
Dyspraxie = TAC
Dyspraxie < TAC >
TAC < Dyspraxie >
Dyspraxie ≠ TAC
TAC coordination motrice Mouvement
sous la commande motrice de muscles, pré-câblé génétiquement
Dyspraxie Praxies Geste
ensemble de mouvements permettant la réalisation d’un projet moteur finalisé, avec ou sans signification
TROUBLES PRAXIQUES CHEZ L’ENFANT ≠ DYSPRAXIE DEVELOPPEMENTALE
L’ÉVALUATION
Quand l’envisager ?A partir des différents signes d’appel (maladresse motrice, difficultés dans l’utilisation des outils quotidiens…)
La prise en charge pluridisciplinaire(Médecins, Psychologues spécialisés en Neuropsychologie, Orthophonistes, Ergothérapeutes, Orthoptistes …)
= Essentiel au diagnostic différentielIl est très important de prendre en compte les critères d’exclusion, la co-morbidité et les retentissements éventuels.
L’exemple d’une Dyspraxie Visuo-L’exemple d’une Dyspraxie Visuo-constructive pureconstructive pure
Figure de REY Copie
L’exemple d’une Dyspraxie Visuo-L’exemple d’une Dyspraxie Visuo-constructive pureconstructive pure
Figure de REY Planification
CONCLUSION GENERALE Troubles praxiques chez l’enfant ≠ Dyspraxie développementale
Dyspraxie développementale = trouble primaire et spécifique des praxies, durable.
Evaluation pluridisciplinaire avec suivi longitudinal
Diagnostic différentiel L’étiquette ne change pas la qualité de la PEC !
Mieux identifier la nature des troubles pour mieux prendre en charge
Adaptations pédagogiques : faire au mieux et favoriser les interactions avec la famille
ACTUALITES SUR LE TDA-HACTUALITES SUR LE TDA-H Jérôme Bianchi - NeuropsychologueNeuropsychologue
Pour le TDAH
• Difficultés avant l’école • Difficultés à l’école • Difficultés après l’école• Difficultés au coucher
L’ATTENTION• Les critères du TDAH : DSM IV
• -Inattention • -Hyperactivité / impulsivité
Hyperactivité motriceImpulsivité
Ou MIXTE !
L’attention comporte 5 composantes
• L’attention dirigée • L’attention soutenue • L’attention sélective • L’attention alternée • L’attention divisée Sohlberg et Mateer en 1998
Un petit exemple pour se mettre dans le bain …
Écouter deux choses à la fois !
Compter les coups de fusil et percevoir et retenir le nom de
l’animal …
Les fonctions exécutives ...
Définition : capacités nécessaires pour s’adapter à des situations nouvelles.
Donc ! Il est nécessaire d’établir un plan d’action.
Implique la Mémoire de travail
Nous distinguons :
• L’INHIBITION
• LA MISE A JOUR
• LA FLEXIBILITE MENTALE
• LA PLANIFICATION
Merci de votre attention et Merci de votre attention et de votre participation !de votre participation !