TRR IIVVAALLISS - Internet des Services de l'Etat de … · implantation regionale 3 rue des tisserands cs 96838 betton 35768 saint gregoire cedex tel : 02.99.23.84.84 ... resume

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TTRRIIVVAALLIISS 31, rue de l’Atlantique

BP 605 85015 LA ROCHE SUR YON cedex

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IIVV -- RREESSUUMMEE NNOONN TTEECCHHNNIIQQUUEE DDEE LL’’EETTUUDDEE DDEE DDAANNGGEERRSS

IMPLANTATION REGIONALE 3 rue des tisserands CS 96838 BETTON

35768 SAINT GREGOIRE CEDEX

Tel : 02.99.23.84.84 Fax : 02.99.23.84.70

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AGENCE Agence Pays de la Loire

Pôle d’activité Intercommunal du Landreau

85130 LA VERRIE

Tel : 02.51.61.49.57 Fax : 02.51.61.70.06

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SIEGE SOCIAL 51, av. de l’Architecte Cordonnier

BP 247 59019 LILLE CEDEX

Tél : 03.20.42.76.42 Fax : 03.20.40.20.26

IMPLANTATION REGIONALE Agence de RENNES Av. de la Croix Verte

35653 LE RHEU CEDEX

Tél : 02.99.14.85.31 Fax : 02.99.14.97.79

Apave Nord-Ouest / Réf doc : 14260730DDAE

Ind Etabli par Date Objet de la révision

Florence PLATIER Ing.Ch.Aff. Env.

A 10/10/2014 1ère diffusion

B 20/10/2014 compléments

C 31/10/2014 compléments

TTRRIIVVAALLIISS Création d’un centre de tri et d’un centre de transfert de déchets ménagers et assimilés sur le site des ajoncs

DDeemmaannddee dd’’aauuttoorriissaattiioonn dd’’eexxppllooiitteerr uunnee IICCPPEE

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SOMMAIRE

RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE DE DANGERS ............................................................... 3

1 - DESCRIPTION SYNTHETIQUE DE L’ETABLISSEMENT ET DE SON ENVIRONNEMENT....................................... 3 1.1 - DESCRIPTION DE L’ENVIRONNEMENT ............................................................................................................. 3 1.2 - PROXIMITES DANGEREUSES ........................................................................................................................ 4

2 - IDENTIFICATION ET CARACTERISATION DES POTENTIELS DE DANGER EXTERNES AU SITE ......................... 5 2.1 - POTENTIELS DE DANGER LIES A L’ENVIRONNEMENT NATUREL ................................................................................. 5 2.2 - POTENTIELS DE DANGER LIES AUX ACTIVITES EXTERIEURES AU PROJET ..................................................................... 5 2.3 - CONCLUSION SUR LES POTENTIELS DE DANGER LIES A L’ENVIRONNEMENT EXTERIEUR .................................................... 6

3 - IDENTIFICATION ET CARACTERISATION DES POTENTIELS DE DANGER INTERNES AU SITE .......................... 7 4 - MESURES DE PREVENTION ....................................................................................................................... 9

4.1 - ORGANISATION GENERALE DE LA SECURITE ..................................................................................................... 9 4.2 - ORGANISATION GENERALE ....................................................................................................................... 11 4.3 - BATIMENT CENTRE DE TRI ....................................................................................................................... 11 4.4 - QUAI DE TRANSFERT .............................................................................................................................. 11 4.5 - INSTALLATIONS ELECTRIQUES ................................................................................................................... 12 4.6 - MAINTENANCE ..................................................................................................................................... 12 4.7 - PROTECTION CONTRE LA FOUDRE ............................................................................................................... 12

5 - MOYENS DE LUTTE CONTRE L’INCENDIE ET DEVERSEMENT ACCIDENTEL .................................................. 13 5.1 - ORGANISATION DE LA LUTTE CONTRE L’INCENDIE ............................................................................................ 13 5.2 - ESTIMATION DES BESOINS EN EAU .............................................................................................................. 13 5.3 - ESTIMATION DES BESOINS DE CONFINEMENT ................................................................................................. 13 5.4 - DISPOSITIFS D’INTERVENTION INTERNE ....................................................................................................... 13 5.5 - MOYENS EXTERNES ............................................................................................................................... 15

6 - ANALYSE DES RISQUES .......................................................................................................................... 16 7 - CARACTERISATION (INTENSITE, PROBABILITE, CINETIQUE) ET CLASSEMENT DES PHENOMENES DANGEREUX ............................................................................................................................................... 17

7.1 - ECHELLES D’EVALUATION DE L’INTENSITE DES EFFETS DE PHENOMENES DANGEREUX ................................................... 17 7.2 - EVALUATION DE L’INTENSITE DES PHENOMENES DANGEREUX ............................................................................... 17 7.3 - EVALUATION DE LA PROBABILITE D’OCCURRENCE DES PHENOMENES DANGEREUX ....................................................... 21 7.4 - EVALUATION DE LA CINETIQUE DES ACCIDENTS MAJEURS POTENTIELS .................................................................... 21 7.5 - EVALUATION DE LA GRAVITE DES CONSEQUENCES HUMAINES D’UN ACCIDENT A L’EXTERIEUR DU SITE ............................... 21 7.6 - DEMONSTRATION DE LA MAITRISE DES RISQUES ............................................................................................. 21

8 - CONCLUSION DE L’ETUDE DES DANGERS ................................................................................................ 22




Résumé non technique de l’Etude de dangers

1 - DESCRIPTION SYNTHETIQUE DE L’ETABLISSEMENT ET DE SON ENVIRONNEMENT

1.1 - DESCRIPTION DE L’ENVIRONNEMENT

Environnement naturel :

Le contexte naturel du projet est le suivant :

projet s’insérant dans l’extension d’une zone d’activités existante (ZA des Ajoncs) au Sud-

Ouest du centre de la Ferrière et au Nord-Est de la Roche sur Yon ;

zone bocagère avec altitude du site comprise entre 85 et 89 m ;

sous-sol constitué d’un substrat limoneux comprenant cailloutis résiduels de quartz et des

altérites ;

absence de captage exploité pour la production d’eau potable dans le secteur du projet ;

climat relativement doux toute l’année avec une pluviométrie moyenne assez régulière

toute l’année ;

bassin versant du ruisseau de la Poirière. Les eaux pluviales collectées sur la zone des

Ajoncs rejoignent un bassin de régulation situé au Sud-Est de la zone, le rejet du bassin

s’effectue dans un fossé canalisé pour la traversée de la route RD160 ;

zone d’implantation du projet en Zone Naturelle d’Intérêt Faunistique et Floristique de type

2 (grande étendue) « zone de bois et bocage à l’est de la Roche sur Yon », Zones NATURA 2000 à plusieurs dizaines de kilomètres du projet vers l’ouest ;

valeur écologique du site limitée en raison de la proximité de la zone d’activités des Ajoncs

et de la vocation agricole des parcelles concernées par le projet.

Populations et activités humaines :

Le centre de transfert et de tri de TRIVALIS occupera la parcelle n°86 du cadastre communal de

la FERRIERE (section YB). La superficie du terrain concerné par le projet est de 71 672 m².

Voisinage du projet : Localisé en zone AUe « zone réservée pour l’implantation de

constructions à caractère industriel, artisanal, commercial et de bureaux », le voisinage du

projet de site est donc constitué de sites d’activités industrielles, artisanales ou

commerciales ainsi que de prairies, de l’aérodrome de la Roche sur Yon..

Urbanisme : Au niveau du PLU, le site est localisé en zone dite « AUe » réservée pour

l’implantation de constructions à caractère industriel, artisanal, commercial et de bureaux

(avec servitudes aéronautiques).

Communes avoisinantes : La ville de LA FERRIERE représente une population de 4892

habitants (donnée 2011) pour une surface de 47,17 km² (soit une densité de population de

104 hab./km²). Le projet sera situé à plus de 4,5 km de l’agglomération de LA FERRIERE.

Les communes limitrophes à la zone d’implantation du projet sont les suivantes : La Roche-sur-Yon, Dompierre-sur-Yon, La Chaize-le –Vicomte.

Habitations voisines : L’environnement du projet est constitué de terrains agricoles avec

présence d’exploitations agricoles associées à des habitations, d’établissements industriels et artisanaux. Dans le rayon des 100 m correspondant au 10ème du rayon d’affichage, on ne

compte aucune habitation. Les riverains les plus proches sont à une distance de 300 m.

Etablissements industriels : Le projet se situe au sein de la zone d’extension Est de la zone

d’activités des Ajoncs. Au voisinage immédiat du projet (rayon des 100 m), seule

l’extrémité de la société SEPRO Robotique est incluse ainsi que l’extrémité des parcelles de

l’aérodrome. Sur la ZA des Ajoncs Est, une installation de récupération de ferraille est en




cours de construction. Elle se situerait à 100 m au Sud-ouest du projet de TRIVALIS. Une entreprise de menuiserie est également en cours de mise en œuvre. Au sein de la ZA des

Ajoncs, les entreprises relevant de l’autorisation au titre de la législation sur les installations

classées pour la protection de l’environnement sont situées sur la commune de La Roche sur Yon : Atlantic Industrie, Vendée Enrobés, Fagor Brandt, Socopa, SOFRICA. Aucune

installation relevant du régime SEVESO n’est recensée à proximité.

Etablissements recevant du public : Aucun ERP recevant du public n’est présent à proximité

du projet. L’aérodrome de la Roche sur Yon, dont les locaux sont à plus de 500 m est

susceptible d’accueillir du public.

Activités de tourisme et de loisirs : L’aérodrome constitue le seul attrait touristique ou de

loisirs dans les environs du projet. Il comprend une piste de 1550 mètres bitumée et une piste de 900 mètres en herbe. 20 000 mouvements sont enregistrés chaque année sur

l'aérodrome des Ajoncs, soit en moyenne 55 mouvements par jour.

Voies de communication : Le projet de centre de transfert et de tri se situe dans une

extension de la zone d’activités des Ajoncs Est. Cette zone d’activités est accessible depuis

la RD 160 reliant La Roche sur Yon à La Ferrière, via un rond point. Au sein de cette extension de la zone d’activités, les voiries d’accès ont été créées depuis le rond point situé

sur la RD 160. Le trafic moyen journalier sur la RD 160 au droit de la zone d’activités des

Ajoncs est de 9 513 véhicules/jour en moyenne sur les années 2009 à 2013, dont 821 poids lourds.

1.2 - PROXIMITES DANGEREUSES

Etablissements industriels :

Le projet sera implanté à distance de tout établissement industriel.

Voies routières :

Le projet sera desservi par les voies de déserte de la zone d’activités, la route départementale RD160 étant localisée à plus de 300 m au sud de la zone d’emprise du projet).

Voies ferrées :

Le territoire communal de La Ferrière n’est pas traversé par une voie ferrée.

Voies fluviales :

Il n’existe aucune voie fluviale à proximité du projet.

Voies aériennes :

Le projet est localisé à proximité de l’aérodrome de la Roche sur Yon.

Ligne EDF :

Le projet sera éloigné de toute ligne à haute tension.

Canalisation enterrée :

Le projet sera desservi par le gaz naturel (pour les besoins de la chaufferie – chauffage des

locaux). Le réseau de distribution de gaz naturel (GRT gaz) est localisé au sud de la RD160 et dessert ainsi la zone d’activités des Ajoncs. Il n’y a pas ailleurs présence d’autre réseau de

distribution de matières dangereuses.




2 - IDENTIFICATION ET CARACTERISATION DES POTENTIELS DE DANGER

EXTERNES AU SITE

2.1 - POTENTIELS DE DANGER LIES A L’ENVIRONNEMENT NATUREL

Foudre :

La densité d’arcs dans ce secteur (Da) est de 0,73 arcs par km² et par an. La densité d’arcs

moyenne en France est 1,84 arcs/km²/an, LA FERRIERE se situe, donc, dans une région où l’occurrence de ce risque est plus de 2 fois inférieure à la moyenne française. Une analyse du

risque foudre sera réalisée pour analyser le risque lié à un impact foudre et les mesures de

protection à envisager. L’impact foudre est donc retenu comme cause d’accident potentiel.

Inondation :

Le projet est éloigné de tout cours d’eau, et se trouve en dehors de toute zone concernée par le risque inondation. Une inondation d’origine externe pourrait résulter de précipitations

importantes associées à un défaut d’écoulement des eaux de ruissellement. L’inondation n’est

donc pas retenue comme cause d’accident potentiel.

Sismicité :

L’intensité maximale ressentie historiquement sur la commune (due à des épicentres de séismes

lointains) est de 4,5 sur l’échelle de MSK soit au maximum une secousse forte, réveil des dormeurs, parfois légères fissures dans les plâtres. En référence à l’arrêté du 4 octobre 2010

modifié, le projet fait partie de la catégorie dite « à risque normal » et n’appelle pas à des mesures particulières. Le séisme n’est pas retenu comme cause d’accident potentiel.

Retrait gonflement des sols argileux :

Le site est localisé en secteur d’aléa faible par rapport au risque de retrait et gonflement des

argiles dans le sol. Le retrait/ gonflement d’argile n’est pas retenu comme cause d’accident potentiel.

Phénomènes climatiques :

Les phénomènes climatiques ne seront pas retenus comme cause d’accident potentiel.

2.2 - POTENTIELS DE DANGER LIES AUX ACTIVITES EXTERIEURES AU PROJET

Voisinage :

Le projet sera implanté à distance de tout établissement industriel. La propagation d’un

incident au niveau de l’environnement extérieur n’est donc pas retenue comme cause d’accident potentiel sur le site.

Circulation terrestre et aérienne :

Voies routières : L’accès au site s’effectue par la route RD160 puis voies de desserte de la

zone d’activités des Ajoncs. Le projet sera situé à distance de la RD160. L’accident de

circulation routière n’est pas retenu comme cause d’accident potentiel.

Voies aériennes : Le projet sera implanté non loin de l’aérodrome de La Roche-sur-Yon,

mais toutefois à plus de 200 m de la piste principale. Le site est concerné par une servitude

aéronautique de dégagement avec une hauteur maximale des bâtiments. La chute d’un aéronef sera donc retenue comme cause d’accident potentiel.

Potentiels d’origine diverses :

Actes de malveillance : Des actes de malveillance peuvent potentiellement intervenir sur le

site. Le projet de site sera complètement clôturé, l’accès contrôlé et le portail d’accès sera




fermé hors des phases d’activités. L’acte de malveillance ne sera donc pas retenu comme cause d’accident potentiel.

Phase de travaux par des sociétés extérieures : L’intervention de sociétés extérieures

s’effectuera dans le cadre de travaux importants (soumis, selon besoin, à la rédaction d’un

plan de prévention, de permis de feu, …) ou de suivi de certaines installations techniques (contrats de maintenance avec sociétés spécialisées). Les interventions de sociétés

extérieures seront donc retenues comme cause d’accident potentiel.

2.3 - CONCLUSION SUR LES POTENTIELS DE DANGER LIES A L’ENVIRONNEMENT

EXTERIEUR

Les potentiels de danger externes à l’établissement retenus sont ainsi les suivants :

impact foudre,

chute d’un aéronef du fait de la proximité de l’aérodrome.

Sont, par ailleurs, retenus, les potentiels de danger pouvant résulter des phases de travaux par des sociétés extérieures.




3 - IDENTIFICATION ET CARACTERISATION DES POTENTIELS DE DANGER

INTERNES AU SITE

Du fait des caractéristiques des produits et des déchets présents ainsi que procédés mettant en œuvre

ces déchets et produits, le tableau suivant précise les potentiels de dangers présents.

ACTIVITE POTENTIELS DE DANGER

Tri

Zone de stockage des DND (déchets non dangereux)– stockage de matières combustibles

Chaine de tri – présence de matières combustibles

Mise en balles – présence de matières combustibles + huile hydraulique

Stockage des balles – stockage de matières combustibles

Quai de transfert Zone de transfert – stockage de matières combustibles

Groupe hydraulique – huile hydraulique

Plateforme caissons + remorques Stockage d’emballages et multimatériaux – stockage de matières combustibles

Stockages pour utilités

Stockage GNR (gazole non routier)– stockage liquide inflammable

Stockage FOD (fuel domestique) – groupe électrogène/ groupe motopompe – stockage liquide inflammable

Engins de manutention thermiques Distribution de GNR (gazole non routier) – présence liquide inflammable

Utilités et services supports

Installation de combustion – présence gaz inflammable

Compresseurs d’air

Transformateur électrique – huile diélectrique

Groupe électrogène – présence FOD (fuel domestique)

Groupe moto-pompe – présence FOD (fuel domestique)

Atelier maintenance

La figure suivante représente la localisation schématique des potentiels de dangers.




Figure 1 : localisation des potentiels de dangers sur le site

Réception des déchets

Process tri et mise en balles

Stockage balles

Quai de

transfert

Plateforme caissons

Stockage et

distribution GNR

Chaufferie gaz

Atelier maintenance

Groupe

électrogène

Compresseurs d’air

Transformateur

Groupe motopompe




4 - MESURES DE PREVENTION

En relation avec les caractéristiques des matières présentes, des dangers présentés par les installations

techniques et les activités de l’établissement, diverses mesures de prévention sont envisagées dans le

cadre de l’aménagement du site.

L’organisation des secteurs d’activités ainsi que des zones de stockage permettront d’assurer une bonne

circulation dans chaque zone.

4.1 - ORGANISATION GENERALE DE LA SECURITE

Sécurité générale :

Surveillance : La surveillance sera assurée par le personnel qui sera présent pendant les

heures d’ouverture du site (du lundi au samedi inclus, tout au long de l'année sans interruption avec plage d’horaires d’accueil des déchets entre 7 h et 22 h).

Liaisons avec l’extérieur : Les adresses et les numéros de téléphone des secours publics et

de la sécurité civile seront affichés près du téléphone. A l’extérieur du site, les numéros des centres de secours appropriés seront indiqués sur le panneau réglementaire présent à

l’entrée, ce qui permettra de prendre contact directement avec les personnes compétentes en cas de danger constaté en dehors des horaires d’ouverture. Un système d’interphones

permettra au personnel situé en salle de commande, de contrôler les entrées, la circulation

sur le site et les opérations de pesage.

Réglementation des accès : Pour éviter les intrusions de personnes, le site sera clôturé et

fermé par des portails (entrée principale au sud, entrée secondaire au nord), interdisant

l’accès au public. La clôture mise en place sur 2 m de hauteur empêchera les circulations humaines ou animales de part et d'autre de cette limite. Elle jouera également un rôle de

piège à résidus volants, qui seront récupérés par une collecte régulière. Des végétaux

seront associés à la clôture dans le cadre de l’aménagement paysager du site. Les véhicules devront effectuer une double pesée entrée/sortie sur le pont bascule qui sera

situé à l’entrée du site avant l’accès aux installations. Le panneau réglementaire apposé à l’entrée du site indiquera les jours et les heures d’ouverture. Des panneaux interdisant

l’accès aux personnes non autorisées seront placés aux endroits bien visibles. Les bâtiments et les aires de stockage de matières combustibles seront facilement accessibles

aux pompiers et contournables sur au moins deux angles par des engins de secours.

Intervenants extérieurs : L’ensemble des intervenants extérieurs, dont l’activité pourrait

présenter un/des risques pour l’environnement, recevra annuellement une copie de la politique environnement/sécurité de l’exploitant du site, ainsi qu’une copie des numéros

d’urgence et des procédures de conduite à mener en cas de situation d’urgence. Un plan de prévention et de sécurité sera prévu par le Code du travail. Dans tous les cas, le

règlement général intérieur du site et les consignes de sécurité seront affichés dans le

poste de contrôle de l’entrée. Les personnes intérimaires amenées à intervenir sur le site seront accueillies avec une présentation et un rappel des consignes de sécurité. Le port des

Equipements de Protection Individuel (EPI) sera obligatoire.

Formation du personnel :

Les opérateurs seront formés à leur poste de travail et seront de plus informés périodiquement et

de façon exhaustive, sur les risques auxquels ils seront exposés, sur les précautions qu'ils devront prendre en conséquence et sur les moyens mis à leur disposition.

Consignes d’exploitation :

Des consignes et procédure d’exploitation seront mises en place pour :

le contrôle des matières entrantes ;

l’assurance de l’absence de fermentation anaérobie ;

le fonctionnement des installations de tri ;




le fonctionnement des installations de mise en balles ;

la tenue à jour d’un registre de sortie des produits.

Consignes de sécurité :

Les procédures et consignes en vigueur sur le site seront :

les consignes générales de sécurité ;

le plan de prévention pour les entreprises extérieures intervenant sur le site ;

le permis de feu ;

le permis de travaux.

Hygiène et sécurité du personnel : Une notice relative à la conformité de l’installation avec

les prescriptions législatives et réglementaires relatives à l’hygiène et à la sécurité du

personnel est présentée dans ce présent dossier de demande d’autorisation d’exploiter. Le

salarié recevra une sensibilisation et une formation adaptée à son poste de travail, à l’environnement et à la sécurité. Le personnel et les conducteurs de véhicules (bennes de

collecte) amenés à circuler sur le site seront soumis aux consignes de sécurité qui seront définies dans le "règlement intérieur" et dans le "règlement de sécurité et d'incendie" qui

seront remis à toute personne devant faire partie, même à titre temporaire, du personnel d'exploitation. Un plan de circulation sera établi. Des signalisations seront prévues (sens

interdit, sens obligatoire, stationnement interdit, stop, cédez le passage…). Des "exercices

de sécurité incendie" seront effectués à intervalles réguliers afin de familiariser le personnel aux consignes et manœuvres d'intervention et les pompiers à la configuration du site.

Signalétique de sécurité : Des dispositifs permanents de signalisation de sécurité,

conformes à la réglementation, seront mis en place chaque fois qu’un risque ne peut être évité par la mise en œuvre d’une protection collective. Ils se présenteront sous la forme de

pictogrammes, de signaux lumineux, etc.

Prévention des sources d’ignition :

La principale mesure de prévention des sources d’ignition est la vérification annuelle des installations électriques incluant la vérification des liaisons équipotentielles.

De plus, des consignes seront appliquées sur le site afin d’éviter l’apport de source d’inflammation ou la propagation aux matières combustibles voisines ou aux espaces verts

voisins sur site et hors site :

pour les travaux par point chaud ;

l’interdiction de fumer sera imposée sur tout le site, des zones fumeurs seront prévues ;

le brûlage de matières et de déchets sera interdit ;

les déchets seront contrôlés en entrée (pas de déchets incandescents) ;

les espaces verts du site seront entretenus régulièrement afin d’éviter une propagation

d’un incendie sur le site vers les espaces boisés hors site.

Circulation et procédure d’évacuation :

Les voiries de desserte seront équipées de signalisations normalisées afin d'assurer la circulation

des véhicules, en respectant les conditions de sécurité. Les règles de circulation seront celles du Code de la Route.




4.2 - ORGANISATION GENERALE

Le centre de tri et de transfert se composera de 3 bâtiments :

Bâtiment n°1 : centre de tri,

Bâtiment n°2 : quai de transfert,

Bâtiment n°3 : bureaux.

Les distances séparatives entre chaque bâtiment permettent de maîtriser la propagation d’un incendie d’une zone vers une autre. Ces bâtiments seront accessibles aux engins de secours, en cas d’intervention

éventuelle sur l’ensemble de leurs façades par voie carrossable. Les bâtiments présenteront des hauteurs conformes aux exigences du PLU du fait de la proximité de l’aérodrome.

4.3 - BATIMENT CENTRE DE TRI

Le bâtiment de tri comportera 2 zones d’activités :

Zone de réception des déchets,

Zone de tri et de stockage des balles,

Séparée par un mur REI 120 d’une hauteur de 13 m avec portes de communication REI 120,

trappe REI 120,

Les infrastructures générales de ce bâtiment seront les suivantes :

Sol béton,

Murs extérieurs : bardage métallique simple peau,

Ossature béton BA,

Charpente bois lamellé collé,

Couverture bac acier avec étanchéité multicouches, écran de cantonnement en bardage

métallique, lanterneaux de désenfumage (2% de la surface de couverture/ canton) + éclairage zénithal (6% de la surface de la couverture),

Mur séparatif REI 120 entre le centre de tri et locaux techniques/ locaux sociaux (d’une

hauteur de 10,2 m), portes REI 60 entre locaux sociaux et centre de tri), portes REI 60 entre

locaux techniques et centre de tri (pas de porte entre atelier et centre de tri – zone process),

Présence d’une passerelle de communication entre locaux sociaux (à l’étage) et bâtiment

administratif.

Le stockage des déchets dans la zone de réception s’effectuera en alvéoles. La hauteur maximale de stockage dans les alvéoles est de 5 m.

Dans la zone d’activités tri/ mise en balles/ stockage de balles, l’entreposage des déchets s’effectuera au

maximum sur une hauteur de 4 balles (soit 4,4 m environ).

4.4 - QUAI DE TRANSFERT

Les infrastructures générales de ce bâtiment seront les suivantes :

Sol béton,

Murs intermédiaires de soutènement entre les zones (+ 89 m) et (+ 85 m) et latéraux entre

bâtiment et voiries : béton banché type PREMUR,

Autres murs : bardage métallique simple peau

Ossature béton armé,

Charpente bois lamellé collé, couverture bac acier avec étanchéité multicouches, lanterneaux

de désenfumage (2% de la surface de la couverture).




4.5 - INSTALLATIONS ELECTRIQUES

Les installations électriques seront du type "sécurité" et conformes aux normes NFC 23 514 et NFC 23

520. En outre, elles seront conformes à la réglementation des installations électriques relatives à la législation des Installations Classées et susceptibles de présenter des risques d'incendie et d'explosion

(Arrêté Ministériel du 31 Mars 1980).

Une vérification annuelle de l’installation électrique sera réalisée par un organisme qualifié. Elle fera

l'objet d'un compte-rendu conservé à la disposition de l'Inspection du travail et de l’inspection des

installations classées.

Les zones à risque d’explosion seront déterminées dans le cadre de l’aménagement du site.

L’adéquation des matériels, par rapport aux zones à risque d’explosion, sera effectuée, selon la réglementation applicable.

4.6 - MAINTENANCE

La maintenance sera assurée par le responsable de maintenance ou au besoin par des entreprises

spécialisées. Un service de maintenance sera présent sur le site comprenant 2 agents de maintenance et 1 responsable (présence d’un atelier de maintenance sur site).

La maintenance comprend l'ensemble des opérations nécessaires au bon fonctionnement des installations (réglage, maintenance préventive, maintenance curative, changement des équipements défectueux) et

les opérations de remplacement de parties importantes des installations.

4.7 - PROTECTION CONTRE LA FOUDRE

Le site étant classé ICPE une ARF (analyse du Risque Foudre) a été réalisée (par application de l’arrêté du 4 octobre 2010).

Une installation de protection contre la foudre sera mise en place en adéquation avec les

conclusions de l’ARF et après réalisation d’une étude technique.

Pour protéger contre les effets indirects de la foudre les liaisons équipotentielles et mise à la terre des

ouvrages et bâtiments seront réalisées.




5 - MOYENS DE LUTTE CONTRE L’INCENDIE ET DEVERSEMENT ACCIDENTEL

Les bâtiments seront dotés de dégagements pour permettre une évacuation rapide du personnel en cas

de sinistre. Ces issues de secours seront signalées et surmontées d'un éclairage de sécurité. L'accès à ces

dégagements sera en permanence dégagé.

Les consignes de sécurité seront affichées dans les locaux et portées à la connaissance du personnel.

Sur l'ensemble du site, l'interdiction de fumer sera de rigueur.

5.1 - ORGANISATION DE LA LUTTE CONTRE L’INCENDIE

Une organisation sera mise en place (plans d’évacuation, consignes d’intervention, …).

5.2 - ESTIMATION DES BESOINS EN EAU

Une première estimation des besoins en eau a été effectuée sur la base du document D9 « Défense

extérieure contre l’incendie » - INESC/FFSA/CNPP. Le dimensionnement des besoins en eau est basé sur

l’extinction d’un feu limité à la surface maximale non recoupée.

Le débit requis est ainsi de 402 m3/h, soit pour 2 heures d’autonomie 804 m3/h.

Les moyens en eau disponibles sont :

1 poteau incendie de 60 m3/h,

1 réserve d’eau incendie présente au niveau de la zone d’activités de 420 m3.

Ils seront complétés par la mise en place d’une réserve d’eau incendie de 270 m3 sur site.

5.3 - ESTIMATION DES BESOINS DE CONFINEMENT

Le dimensionnement du volume de rétention des eaux d'extinction incendie a été effectué avec le

document technique APSAD D9A.

Le confinement s’effectuera par bâtiment :

Centre de tri :

Besoin de rétention : 1770 m3,

Rétention d'eau au sein du centre de tri : sur une hauteur de 16 cm dans tout le

bâtiment. A cela s'ajoute la fosse d'alimentation de la presse d'un volume de 296 m3,

soit un volume de rétention de 1910 m3 (ce calcul ne prend pas en compte les volumes de rétention des rampes d’accès et de la fosse primaire de réception, ni l’emprise du

matériel de process),

Quai de transfert :

Besoin de rétention : 120 m3,

Rétention d'eau au sein du quai de transfert se fera au niveau de la partie basse en

pente. Le volume de rétention est de 130 m3.

Le stockage des eaux d’extinction incendie a été conçu par rétention des eaux intégrée aux bâtiments

pour les locaux industriels, de sorte à ne pas créer de bassin spécifique pour cette fonction. Les eaux d'extinction du bâtiment administratif seront collectées par les avaloirs des voiries juxtaposées et le

volume d'extinction sera repris par le bassin au Sud-Est du site (vanne de confinement).

5.4 - DISPOSITIFS D’INTERVENTION INTERNE

Les dispositifs de détection et d’intervention feront l’objet de réception pour confirmer leur conformité aux référentiels retenus.

Des contrôles réguliers de bon fonctionnement seront réalisés sur les appareils de lutte contre l'incendie mis en place sur le site.




Détection incendie :

L’installation respectera (en termes de positionnement des détecteurs, limites des circuits de détection, ...) la norme NFS 61-970 de Février 2013, et la règle R7 de l’APSAD.

Le système de détection incendie de catégorie A et d'équipement d'alarme de type 1 sera couplé

à l'installation d'extinction par mousse bas foisonnement dans certains secteurs.

Plusieurs types de détection sont prévus :

Zone de production (alvéoles) : détection multiponctuelle + détecteur de flamme,

Zone de production (autre que les alvéoles) : détection multiponctuelle,

Locaux Techniques : détection ponctuelle,

Zone bureau (locaux à risques) : détection ponctuelle,

Zone bureau (locaux communs) : pas de détection,

Bâtiment transfert ordures ménagères : détection ponctuelle.

Extincteurs :

Les extincteurs seront conformes aux normes NF EN 3-1 à 6, NF S 61-900, NF S 61-918, XP S 61-919, NF S 61-920, NF S 61-922 et NF EN 1866. Les installations d'extincteurs respecteront la

règle APSAD R4. Les extincteurs seront adaptés suivant les risques présents.

RIA :

Les installations de robinets incendie armés seront conformes aux normes NF S 61-115, NF S 61-

201, NF S 62-201 et NF EN 671-1. Les installations respecteront la règle APSAD R5.

Réserves d’eau pour sprinklage et RIA :

Des installations seront communes aux installations de robinets incendie armés et aux installations de sprinklage et canons. L'autonomie de l'installation est prévue pour la zone la plus

défavorisée. La réserve d'eau sera constituée de 3 réservoirs de 322 m3 soit une réserve

totale de 966 m3 d'eau.

Sprinklers et canons :

Pour la protection des zones de stockage, une étude particulière a été réalisée car les risques

concernent des déchets qui sont ni inertes ni dangereux mais dont la concentration de déchets en un même lieu constitue un risque potentiel d’incendie. En effet la source de chaleur peut

provenir de l’échauffement du produit stocké entraînant une auto-inflammation du combustible si la présence d’oxygène est suffisante.

La technologie retenue est une installation d’extinction automatique par pulvérisation d’eau dopée, il s’agit d’eau mélangée à un additif permettant d’obtenir une mousse dite bas

foisonnement. La pulvérisation de l'eau dopée sera effectuée par des têtes sprinklers et par des

canons.

Les installations de sprinklers seront conformes aux normes NF EN 12845, NF EN 12259-1, NF EN

12259-12 et NF S 62-211. Les installations respecteront la règle APSAD R1.

Réserve d’eau incendie :

1 réserve d’eau incendie complémentaire d’un volume de 270 m3 sera implantée dans la zone

Nord du site. La réserve d’eau sera enterrée et fera l’objet d’une alimentation par le réseau d’eau

de ville. En aucun cas, cette réserve d’eau aura une utilité autre que la défense incendie.

Absorbants :

Sur les zones d’emploi ou de stockage de produits liquides polluants, seront présents des

absorbants permettant de capter les déversements accidentels éventuels.




5.5 - MOYENS EXTERNES

Poteaux incendie :

1 poteau incendie est installé par les services de l’agglomération à l’entrée SUD du site d’un débit

de 60 m3/h.

Réserve d’eau incendie :

1 réserve d’eau incendie est existante sur la zone d’activités, au sud du site, réserve d’eau d’une

capacité de 420 m3.

Centre de secours et délais :

Les installations du site seront facilement accessibles aux pompiers et entièrement contournables

par des engins de secours. En cas de situation accidentelle, c’est le centre de secours de LA

ROCHE SUR YON qui interviendrait en 1er appel.




6 - ANALYSE DES RISQUES

Compte-tenu des éléments collectés et en référence aux guides de l’état de l’art des différentes

professions et textes réglementaires, la liste des phénomènes dangereux, liés à la nature des produits

stockés, à leur mise en œuvre ainsi qu’aux procédés et installations techniques du site, est présentée dans le tableau suivant :

Installation Phénomène dangereux Effets potentiels à l’extérieur du site

Pont-bascule Incendie Flux thermiques : non

Bâtiment de tri Incendie Flux thermiques : A vérifier – évaluation des distances des zones de flux thermique en cas d’incendie sur alvéole, sur zone de réception des déchets, sur zone de stockage des balles, sur zone tri/ mise en balles/ stockage des déchets

Pollution des eaux et des sols : Non – bassins de rétention

au sein du bâtiment

Pollution atmosphérique : Non

Quai de transfert Incendie Flux thermiques : A vérifier – évaluation des distances des zones de flux thermique en cas d’incendie sur quai de transfert

Pollution des eaux et des sols : Non – bassin de rétention au sein du bâtiment


Déversement accidentel Non

Stationnement conteneur déchets ménagers

Incendie Flux thermiques : non

Pollution des eaux et des sols : Non – bassin de confinement


Atelier de maintenance

Incendie Non

Chaufferie Explosion Non

Incendie Non

Groupe électrogène Incendie Non


Production d’air comprimé

Explosion mécanique Non


Alimentation électrique

Incendie Non


Distribution GNR Déversement accidentel Non

Incendie Non

Groupe motopompe Déversement accidentel Non




7 - CARACTERISATION (INTENSITE, PROBABILITE, CINETIQUE) ET

CLASSEMENT DES PHENOMENES DANGEREUX

7.1 - ECHELLES D’EVALUATION DE L’INTENSITE DES EFFETS DE PHENOMENES

DANGEREUX

L’arrêté du 29 septembre 2005, relatif à l'évaluation et à la prise en compte de la probabilité

d'occurrence, de la cinétique, de l'intensité des effets et de la gravité des conséquences des accidents potentiels dans les études de dangers des installations classées soumises à autorisation, définit des

valeurs de référence pour l’évaluation de la gravité des conséquences d’accidents potentiels.

Seuils des effets thermiques

Seuil (kW/m2)

Effets sur les structures et effets sur l’homme

3 Seuil des effets irréversibles délimitant la « zone des dangers significatifs pour la vie

humaine SEI »

5 Seuil des destructions de vitres significatives

- Seuil des effets létaux délimitant la « zone des dangers graves pour la vie humaine SEL »

8 Seuil des effets dominos correspondant au seuil des dégâts graves sur les structures

Seuil des effets létaux significatifs délimitant la « zone des dangers très graves pour la vie humaine SELS »

16 Seuil d’exposition prolongée des structures et correspondant au seuil des dégâts très graves sur les

structures, hors structures béton

20 Seuil de tenue au béton pendant plusieurs heures et correspondant au seuil des dégâts très graves

sur les structures béton

200 Seuil de ruine du béton en quelques dizaines de minutes

7.2 - EVALUATION DE L’INTENSITE DES PHENOMENES DANGEREUX

Les scénarios dont les zones d’effets sont susceptibles d’atteindre les limites de propriété et qui font donc l’objet d’une étude approfondie sont :

incendie généralisé sur la zone de réception des déchets du bâtiment de tri ;

incendie généralisé de la zone process/ mise en balles/ stockage balles ;

Incendie généralisé quai de transfert.

L’évaluation de l’intensité des phénomènes dangereux retenus (incendie) a été effectuée sur la base de la

détermination des zones d’effets thermiques.




Incendie généralisé sur la zone de réception des déchets du bâtiment de tri :

Il est pris comme hypothèse un incendie généralisé de la zone de réception des déchets1, qui se cantonne à cette zone du fait de la présence d’un mur REI 120, mur séparatif avec zone process/

stockage des balles.

L’évaluation des distances d’effets thermiques sur les personnes montre qu’il n’y a pas de zone

d’effets qui sortent des limites de propriété du site (emprise du site TRIVALIS), toutefois la zone des effets irréversibles sort des limites définies par la clôture (si nous tenons compte de

l’extension future potentielle du bâtiment).

L’incendie généralisé de la zone de réception des déchets ne présente pas de risque d’effets

domino vis-à-vis des bâtiments avoisinants (du fait du mur séparatif avec zone de tri).

Incendie généralisé de la zone process/ mise en balles/ stockage des balles :

Pour évaluer les effets d’un incendie généralisé de la partie du bâtiment « tri » concernée, nous

prenons comme hypothèse un incendie généralisé de cette zone « tri et stockage des déchets »,

qui se cantonne à cette zone du fait de la présence d’un mur REI 120, mur séparatif avec la zone de réception des déchets, avec les locaux techniques et locaux sociaux.

1 Hypothèse : emprise future du bâtiment en cas d’extension




L’évaluation des distances d’effets thermiques sur les personnes montre qu’il n’y a pas de zone

d’effets qui sortent des limites de propriété du site.

L’incendie généralisé de la zone de tri/ stockage des balles ne présente pas de risque d’effets domino vis-à-vis des bâtiments avoisinants (du fait du mur séparatif avec zone de réception des

déchets et locaux techniques + locaux sociaux).

A noter que la zone des effets dominos (8 kW/m²) englobe le SAS de chargement en balles des

camions.

La réserve d’eau incendie (enterrée) est présente partiellement dans les zones des effets létaux

(5 et 8 kW/m²), l’accès au branchement de la réserve d’eau incendie s’effectuera par le Nord et

le plus à l’ouest possible de façon à être positionné en dehors des zones des effets thermiques.

Incendie généralisé quai de transfert :

Le projet consiste en un bâtiment de transfert gravitaire fermé constitué de 3 postes de

déchargement – chargement, 4 postes après extension.

La surface du bâtiment de transfert sera de 441 m² (566 m² après extension). Il sera

implanté à 18,5 m de la limite de propriété la plus proche (15 m avec prise en compte de

l’extension), de 93 m du bâtiment centre de tri, de 50 m du bâtiment administratif.




L’évaluation des distances d’effets thermiques sur les personnes montre qu’il n’y a pas de zone d’effets qui sortent des limites de propriété du site (hors la zone des effets irréversibles avec prise en

compte de l’extension, celle-ci sortant de quelques mètres des limites de propriété).

L’incendie généralisé de quai de transfert ne présente pas de risque d’effets domino vis-à-vis des

bâtiments avoisinants.




7.3 - EVALUATION DE LA PROBABILITE D’OCCURRENCE DES PHENOMENES DANGEREUX

La probabilité d'occurrence des phénomènes dangereux susceptibles d'impacter les populations est renseignée ci-dessous :

Phénomènes dangereux Classe de

probabilité

Incendie généralisé sur bâtiment de tri (zone de réception ou zone de tri)

D

Incendie généralisé sur quai de transfert C

7.4 - EVALUATION DE LA CINETIQUE DES ACCIDENTS MAJEURS POTENTIELS

La caractérisation de la cinétique de déroulement d’un accident entend la prise en compte :

de la cinétique d’apparition et d’évolution du phénomène dangereux d’une part ;

de la cinétique d’atteinte des personnes, puis de la durée d’exposition au niveau d’intensité des

effets correspondants, en lien direct avec les conditions d’exposition et notamment de leur

possibilité de fuite ou de protection.

Pour caractériser la cinétique d’apparition et d’évolution des phénomènes dangereux étudiés, nous

retenons le scénario dont la cinétique est la plus rapide.

7.5 - EVALUATION DE LA GRAVITE DES CONSEQUENCES HUMAINES D’UN ACCIDENT

A L’EXTERIEUR DU SITE

Les effets des phénomènes dangereux relatifs au bâtiment de tri ne sortent pas des limites de propriété,

hormis la zone des effets irréversibles sortant des limites de la clôture projetée du site (dans le cas d’un incendie généralisé de la zone de réception des déchets, zone de réception des déchets après extension).

Les effets du phénomène dangereux relatif au quai de transfert sortent des limites de propriété (zone des

effets irréversibles).

Une estimation, du nombre de personnes potentiellement exposées, a été menée afin de conclure sur le

niveau de gravité associé. Cette estimation est basée sur la méthode proposée par la fiche n°1 de la circulaire du 10 mai 2010.

Phénomène Dangereux Commentaire Niveau de

gravité

Incendie bâtiment de tri (zone de réception des déchets) (Phénomène dangereux n°2)

Pas de zone d’effets létaux à l’extérieur des limites de propriété modéré

Incendie quai de transfert (Phénomène dangereux n°6)

Pas de zone d’effets létaux à l’extérieur des limites de propriété modéré

7.6 - DEMONSTRATION DE LA MAITRISE DES RISQUES

La grille de maitrise des risques conclut à :

Aucun scénario classé en zzzooonnneee rrrooouuugggeee ;

Aucun scénario classé en zzoonnee oorraannggee :

Aucun scénario classé en zzzooonnneee jjjaaauuunnneee ;

les démarches préventives envisagées permettent de garantir que le risque résiduel est

acceptable.




8 - CONCLUSION DE L’ETUDE DES DANGERS

L’analyse conjointe des caractéristiques des installations techniques du projet et du retour d’expériences

sur les installations de collecte, de tri et de transfert de déchets ménagers a mis en évidence que la

réception, transfert et stockage (même de courte durée) présentaient des potentiels de dangers associés au phénomène dangereux suivant : incendie de déchets dont les conséquences sont des effets

thermiques.

Toutefois, l’évaluation conjointe des distances d’effets, de l’environnement du site et des probabilités des

scénarios étudiés montre que le risque résiduel est acceptable.

Documents

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