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full circle magazine n° 66 1 Full Circle LE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX NUMÉRO 66 - Octobre 2012 Full Circle Magazine n'est affilié en aucune manière à Canonical Ltd. C C R R I I T T I I Q Q U U E E S S D D E E : : LABO LINUX : Pivos XIOS DSMedia Play NEXUS 7 ET PEPPERMINT THREE

tutoriel - des réinstallations indolores

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Page 1: tutoriel - des réinstallations indolores

full circle magazine n° 66 1 sommaire ^

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

NUMÉRO 66 - Octobre 2012

Full Circle Magazine n'est affilié en aucune manière à Canonical Ltd.

CCRRIITTIIQQUUEESS DDEE ::

LABO LINUX :Pivos XIOS

DSMedia Play

NEXUS 7 ET PEPPERMINT THREE

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Les articles contenus dans ce magazine sont publiés sous la licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license. Cela signifieque vous pouvez adapter, copier, distribuer et transmettre les articles mais uniquement sous les conditions suivantes : vous devez citer le nom del'auteur d'une certaine manière (au moins un nom, une adresse e-mail ou une URL) et le nom du magazine (« Full Circle Magazine ») ainsi que l'URL

www.fullcirclemagazine.org (sans pour autant suggérer qu'ils approuvent votre utilisation de l'œuvre). Si vous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vousdevez distribuer la création qui en résulte sous la même licence ou une similaire.

Full Circle Magazine est entièrement indépendant de Canonical, le sponsor des projets Ubuntu. Vous ne devez en aucun cas présumer que les avis et lesopinions exprimés ici aient reçus l'approbation de Canonical.

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Desréinstallations indolores p.11

LibreOffice - Partie 19 p.08

Apprendre le LaTeX p.06

Kdenlive - Partie 3 p.18

Tutoriels Opinions

Q&R p.52

Jeux Ubuntu p.57

Femmes d'Ubuntu p.54

Command & Conquer p.04

Inkscape - Partie 6 p.20

Rubriques

Labo Linux p.30

Critique p.43

Développement Web p.23

Qu'est-ce... p.40

Mon histoire p.38

Courriers p.49

Jeux Ubuntu - Actus p.56

Demandezaupetitnouveau p.27

Fermeture des fenêtres p.34

Graphismes Dév. Web

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ÉÉDDIITTOORRIIAALL

Bienvenue dans ce nouveau numéro du Full Circle!

Quelques changements ce mois-ci. Tout d'abord, Greg a dû prendre un mois de congé,donc pas de Python ce mois-ci, mais il sera de retour dans le prochain numéro. J'ai crééune nouvelle colonne « Qu'est-ce que …» où, après avoir reçu quelques courriels à cesujet, j'ai expliqué (de mon mieux) ce qu'est l'UEFI, ce qu'il fait et d'où il vient. Merci de

participer, vous aussi, pour nous dire « Qu'est-ce que [complétez le blanc] ». Détails en page 40. Parailleurs, souhaitons la bienvenue à Pensador Louco qui réalise la bande dessinée Tuxidermy toutparticulièrement pour le FCM. La première se trouve en page 51.

LibreOffice se poursuit avec une brève explication de son composant Base (base de données).Nous avons aussi un court tutoriel sur l'utilisation de LaTeX et un long article sur la restauration devotre système - en utilisant soit une sauvegarde soit une réinstallation. Si vous envisagez d'acheterun lecteur multimédia pour votre piaule, vous voudrez peut-être jeter un œil à l'article du LaboLinux de Charles de ce mois-ci où il explique le lecteur Pivos XIOS DS. D'une taille moitié moinsgrande que celle d'un boîtier de DVD, il est vraiment petit ! En parlant de matériel, j'ai inclus unecritique de ma tablette Google Nexus 7 et Art a analysé Peppermint Three (OS) qui semble trèsintéressant. Oh, et si vous avez déjà eu le problème d'un PC qui ne démarre pas sur unpériphérique USB (moi, j'en ai eu pas mal), alors vous aurez envie de lire les Trucs et Astuces deGord sur l'utilisation du gestionnaire de démarrage Plop (dans la rubrique Q&R).

Amicalement et restons en contact !Ronnie

[email protected]

Ce magazine a été créé avec :

Le Podcast Full CircleTous les mois, chaque épisode couvretoutes les dernières informationsconcernant Ubuntu, les opinions, lescritiques, les interviews et les retoursd'utilisateurs. Le Side-Pod est une nou-veauté, c'est un court podcast supplé-mentaire (irrégulier) en marge dupodcast principal. On y parle detechnologie en général et de chosesqui ne concernent pas uniquementUbuntu et qui n'ont pas leur placedans le podcast principal.

Vos animateurs :• Les Pounder• Tony Hughes• Jon Chamberlain• Oliver Clark

http://fullcirclemagazine.org

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Ce mois-ci, au lieu de mes ha-bituelles divagations sur laligne de commande, j'ai décidéde partager avec vous deux

logiciels très utiles que j'ai commencéà utiliser : Wunderlist, qui est multi-plateforme, et AirDroid, qui est uneapplication Android. Pour ceux qui sedemandent si cet article est à lire, jevous laisse décider. Mais pour vousépargner la lecture de l'article en entier,je vais vous expliquer que Wunderlistest une application de liste de tâchesqui permet la synchronisation entreles systèmes d'exploitation les plus cou-rants, et AirDroid est une interfaceweb pour la gestion de votre appareilAndroid. Ceci est particulièrement utilepour les tablettes comme l'Asus Trans-former (TF101), qui ne marche pasbien avec Linux car il utilise MTP. Sivous n'avez besoin ni de l'un, ni del'autre, n'hésitez pas à passer à l'ar-ticle suivant.

Au cours des derniers mois, j'aicherché une méthode pour gérer meslistes de tâches lors de mes dépla-cements. Mon système habituel deDropbox, un fichier texte, et con-ky/GeekTool (sous OS X) est léger, maisn'offre pas la possibilité de rappels

efficaces (sans codage supplémentaire),à moins de les planifier à l'avance etde mettre en favori ou télécharger surmon téléphone les fichiers indispo-nibles pour moi sans accès à Internet.Par ailleurs, tout le monde ne veutpas devoir rassembler les morceauxd'un système comme celui-ci.

C'est là que Wunderlist entre enjeu. Il s'agit d'un programme dispo-nible pour tout OS, de iOS et Androidà Linux et Windows. Il vous oblige àouvrir un compte gratuit et, après,vous pouvez synchroniser vos listesentre tous les systèmes auxquels vousêtes connecté. Il propose égalementune connexion par le Web, de sorteque vous pouvez récupérer les listes àpartir d'ordinateurs en dehors devotre circuit habituel (bibliothèque,espace public, travail, ordinateur em-prunté, etc.) Mes lecteurs astucieuxpeuvent vouloir souliger que Drop-box permet un accès similaire auxfichiers, cependant, j'ai constaté desproblèmes de mise en forme abon-dants lorsque vous utilisez des édi-teurs de texte de Windows ou d'OS X,en raison de leur utilisation de for-mats différents pour les caractèresnon imprimables.

Le menu principal vous emmènedans une zone appelée « Inbox [Boîtede réception] » : c'est là que toutesvos tâches sont répertoriées. D'autresoptions sont : Aujourd'hui, En retard,Important, Fait, Demain, 7 prochainsjours, À faire un jour, Sans dated'échéance. Vous pouvez configurerdes notifications pour les tâches impor-tantes et y renoncer pour celles

moins importantes (ou sensibles aufacteur temps). La seule fonctionna-lité que je voudrais voir développéeest la capacité de voir ses tâches pouraujourd'hui sur l'écran de verrouillagedes appareils mobiles et, éventuel-lement, des vues allégées ou minimi-sées, ou des widgets, pour les PCnormaux. Toutefois, si ça ne vous posepas problème de déverrouiller votre

CCOOMMMMAANNDD && CCOONNQQUUEERRÉcrit par Lucas Westermann

WWuunnddeerrlliisstt eett AAiirrDDrrooiidd

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Lucas a appris tout ce qu'ilsait en endommageant réguliè-rement son système et en n'ayantalors plus d'autre choix que detrouver un moyen de le répa-rer. Vous pouvez lui écrire à :[email protected].

téléphone pour vérifier le widget, oud'ouvrir le programme sur votre PCou ordinateur portable (ou de le lais-ser ouvert en permanence), vous trou-verez que c'est un excellent petitoutil pour mieux organiser votre vie(ou travail).

Une alternative à Wunderlist est,bien sûr, Remember The Milk. L'avan-tage de Remember The Milk est lapléthore de logiciels tiers et lignes decommande, compatibles. Cela étantdit, je trouve l'interface sur Wunder-list un peu plus sympa. Si, après unessai continu des deux solutions, jeme décide pour l'un ou pour l'autre, jeferai une note dans Command &Conquer. Si quelqu'un a une préfé-rence (ou une autre option que je n'aipas nommée), n'hésitez pas à m'en-voyer un e-mail à ce sujet ; voir leparagraphe de conclusion pour monadresse.

L'autre logiciel dont je veux vousparler aujourd'hui est AirDroid. Il s'agitd'une interface web pour Android,qui permet de gérer tous les fichierset applications multimédia sur unappareil. Pour ceux d'entre vous quiont eu une mini-crise cardiaque à l'idéeque toutes ces informations soientdisponibles sur un réseau, détendez-vous, au moins un peu. AirDroid néces-site qu'un code QR [code-barre carré]

soit scanné ou que le mot de passe del'appareil soit entré à l'écran de con-nexion. Maintenant, cela ne veut pasdire que je voudrais utiliser le pro-gramme dans un réseau accessible aupublic, mais pour un usage domes-tique, à condition que votre réseau soitcrypté ou protégé par mot de passe, ildevrait être aussi sûr que tout ce quevous faites en ligne. Bien entendu, lestaux de transfert dépendent du réseauque vous utilisez à chaque extrémitéde la ligne (envoi/réception), mais se-ront généralement plus lents que l'USB.Cela étant dit, j'ai été capable de met-tre un film de 4 Go sur ma tablette viaun réseau banal 802.11g en environ 5à 15 minutes, selon que mon appareil

source soit connecté via Ethernet ousans fil.

Si vous ne parvenez pas à con-necter votre tablette à Linux, ou quele compromis entre la sécurité et lafacilité (pas de câble) en vaille la peinepour vous, je vous recommande vive-ment de tester AirDroid. Toutefois, sivous êtes pointilleux sur la sécurité(ou avez des solutions de rechange),je vous suggérerais d'utiliser quelquechose d'autre. Comme toujours, si vousvoulez les meilleures vitesses de trans-fert, l'utilisation d'une option filairevous servira mieux. Enfin, je doissouligner que quitter l'application (ettuer le serveur) se fait en appuyant

sur le bouton de retour dans la fe-nêtre principale. J'ai eu besoin d'uneminute, au moins, pour le comprendre.

Comme toujours, j'espère quevous avez trouvé mes opinions utileset que je vous ai présenté quelquesnouvelles alternatives/solutions (dontpeut-être vous aviez désespérémentbesoin). Si vous avez des commen-taires, des questions ou des sugges-tions, n'hésitez pas à m'envoyer un e-mail à [email protected]. Si vousdécidez de le faire, merci d'inclureFCM ou C&C dans la ligne d'objet, desorte que je ne l'ignore pas.

COMMAND & CONQUER

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Victor Moisey

AApppprreennddrree llee LLaaTTeeXX

Fans de Python, ne passez pas enmode « kernel panic ». Greg sera deretour le mois prochain.

LaTeX est un système de pré-paration de documents pourune typographie de haute qua-lité.

Bien qu'il soit principalement uti-lisé dans les domaines techniques ouscientifiques, il est adapté à presquen'importe quelle forme de publication.

Ce court article va vous guider de-puis l’installation du programme jus-qu'à la production d'un document com-posé.

Le but est d'aider ceux qui neconnaissent pas LaTeX à faire les pre-miers pas sur ce chemin captivant. Lesvieux routards ne sont pas suscep-tibles d'apprendre quelque chose denouveau ici.

Tout d'abord, vous devez trouverun moyen de traiter vos documents.

Je recommanderais un éditeur.

Commencez par installer LaTeXila.

J'utilise Synaptic, mais la LogithèqueUbuntu devrait suffire. Les utilisateurspurs et durs d'Ubuntu peuvent pré-férer la ligne de commande, en uti-lisant apt-get.

Si vous ne savez pas comment ins-taller des programmes sous Ubuntu,demandez de l'aide à un connaisseur,ou faites des recherches sur Internet.

J'ai choisi LaTeXila simplement parcequ'il m'est très familier et contienttout ce dont vous avez besoin poursuivre cet article. Il y a aussi, notam-ment, Lyx, Winefish LaTeX Editor,Texmaker. Restons avec LaTeXila pourl'instant.

Maintenant que LaTeXila est ins-tallé,ouvrez-leetprocédezcommesuit :

File, New, Article, Ok.

Vous devriez voir ceci dans la fe-nêtre d'édition :

\documentclass[a4paper,11pt]{article}\usepackage[T1]{fontenc}\usepackage[utf8]{inputenc}\usepackage{lmodern}

\title{}\author{}

\begin{document}

\maketitle\tableofcontents

\begin{abstract}\end{abstract}

\section{}

\end{document}

LaTeXila initialise le nouvel articleen incluant les instructions de basenécessaires pour la composition/miseen page. Maintenant, vous pouvezajouter du texte.

Placez le curseur entre les acco-lades de la ligne de titre et donnez untitre au document. Par exemple : « \ti-tle{Learning \LaTeX\@} » sans les guil-lemets. Ne pas oublier l'espace entrele « g » de « Learning » et le backslashà côté de « LaTeX » ; ne pas oubliernon plus le « @ ».

Tapez le nom de l'auteur. Parexemple : « \author{Tex Ryter} », sansles guillemets.

Tapez quelques mots entre « \be-gin{abstract} » et « \end{abstract} », telsque : « Une merveilleuse façon d'écrirede bons documents de qualité. » En-core une fois, en laissant de côté lesguillemets.

« \section{} » est l'endroit où voustapez le titre de la première sectionde votre document. « \section{Premiè-re étape pour apprendre \LaTeX\@} ».

Puis, entre \section{} et \end{do-

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TUTORIEL - APPRENDRE LE LATEXcument}, collons du texte. Utilisez Lo-rem Ipsum. C'est tout simplement unfaux texte utilisé par l'industrie del'impression et de la typographie. Voirhttp://www.lipsum.com/ pour plus dedétails. Voici un petit échantillon :« Lorem ipsum dolor sit amet, consec-tetur adipiscing elit. Vestibulum iderat sodales sem laoreet euismod. »Vous pouvez utiliser le texte que vousvoulez, mais assurez-vous qu'il n'estcomposé que de lettres, de chiffres etde signes de ponctuation tels que desvirgules et des points. Coller environcinq paragraphes.

Maintenant, vous allez traiter votredocument. D'abord enregistrez-le. Uti-lisez un nom de fichier sans espaces,suivi de l'extension tex (filename.tex).

Ensuite, appuyez sur F7. Le docu-ment doit être traité rapidement avecdes détails apparaissant au bas del'écran,commeillustréci-dessusàdroite.

Les avertissements sont là justepour que vous sachiez que vous de-vez compiler à nouveau. LaTeX abesoin de deux passes pour traiter latable des matières (Table Of Con-tents - TOC).

Qu'est-il arrivé à LaTeXila ? Disonssimplement que tout cela fait partiedu système LaTeX et LaTeXila est une

interface homme-machine.

Appuyez encore sur F7 et vousdevriez voir quelque chose commel'image ci-dessous.

Une compilation réussie.

Maintenant, vous voulez voir votredocument dans toute sa splendeur.Appuyez sur F8. Le lecteur de docu-ment doit s'ouvrir, montrant le titre,l'auteur, la date, le résumé, la section1 et le texte, ce qui couvre environdeux pages.

Vous remarquerez que le texte estdisposé comme si un composeur avaitfait le travail. C'est l'essence même deLaTeX. Vous vous concentrez sur votreécriture, LaTeX fait la composition.

Ce n'est qu'un petit début de ceque pourrait être une relation de tra-vail exceptionnelle entre vous et LaTeX.Mis à part les trucs sur le caoutchouc,il y a beaucoup d'informations surLaTeX dans les articles disponibles surInternet. Comme a dit un jour uncollègue : « Si je n'arrive pas à faire

marcher quelque chose dans LaTeX,je “Google” le problème. »

Soyez patient, persévérez et faitesde LaTeX votre ami.

Plus d'informations :

http://www.latex-project.org/intro.html

http://en.wikipedia.org/wiki/LaTeX

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Elmer Perry

LLiibbrreeOOffffiiccee PP..1199 :: BBaassee

Beaucoup de gens collection-nent des choses comme lescartes de sport, les livres,les bandes dessinées ou les

papillons. Parfois, il est utile d'inven-torier ces collections et vous créezdonc un catalogue. Vous décidez quellescaractéristiques s'appliquent aux élé-ments que vous souhaitez suivre, vousconstatez que certains éléments ontcertaines de ces caractéristiques encommun et vous créez un systèmepour identifier chaque élément demanière unique. Enfin, vous commen-cez à construire votre catalogue. Onpeut considérer qu'une base de don-nées est comme un catalogue d'articlessimilaires. Vous avez quelque chose àsuivre ; quelle meilleure façon de lesuivre qu'avec votre ordinateur ?

Base est le module de base dedonnées pour LibreOffice. Base n'estpas un moteur de base de données,mais une interface de présentationpour interagir avec les bases de don-nées. Par défaut, Base utilise le mo-teur de base de données HSQL, quiest un moteur Open Source, mais vouspouvez vous connecter à d'autres mo-teurs comme MySQL ou Oracle. Vouspouvez même utiliser un tableur com-

me socle de base de données, commenous l'avons fait dans la partie 7 de cettesérie(voir lenuméro52duFullCircle).

Lors de la création d'une base dedonnées, vous obtiendrez de meil-leurs résultats en vous asseyant et enprenant le temps de concevoir votrebase de données et son compor-tement. Vous cartographiez les carac-téristiques que vous souhaitez suivre,déterminez les relations en communet créez un moyen unique d'identifierchacun des éléments de la collection.Prendre le temps de la concevoir vouspermettra d'économiser du temps etdes efforts plus tard, lorsque vous

commencerez à créer des rapports etdes recherches pour votre base dedonnées.

Ce que fait une base dedonnées

Avant d'entrer dans la conceptionconcrète d'une base de données, nousallons parler de ses parties consti-tuantes. Le plus petit élément d'unebase de données est le champ. Pensezà un champ comme une caracté-ristique unique de l'objet que nousdéfinissons dans la base de données.Un ensemble de champs est un enre-

gistrement. Un enregistrement définittoutes les caractéristiques d'un objetunique dans notre collection. Nouscréons des tables pour stocker lesenregistrements. Les tables définissentles champs pour chaque enregistrementet contiennent la donnée pour cha-que champ dans les enregistrements.

Pensez à une table de base dedonnées comme une feuille de calculde Calc. En haut, vous avez des co-lonnes. Les colonnes sont les champs.Sur le côté, vous avez les lignes. Leslignes sont les enregistrements. Lafeuille de calcul entière, contenanttoutes les données, est la table.

Concevoir notre basede données exemple

Dans cette série d'articles sur Base,nous allons utiliser une base dedonnées que j'ai créée pour le suivi dema bibliothèque. J'ai voulu cette basede données assez simple, mais conte-nant beaucoup d'éléments pour mon-trer la nature et les aspects des basesde données relationnelles, principale-ment la partie relationnelle. Dans cetarticle, nous allons suivre les étapes

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TUTORIEL - LIBREOFFICE P. 19de mon travail pour la planification dela création de la base de données. Noussuivrons les étapes que j'ai men-tionnées.

Quelles caractéristiques inclure ?

Lorsque j'ai commencé à concevoirma base de données Livres, je savaisque je ne voulais pas une grosse chosecompliquée avec des informations queje n'utiliserais jamais. Je savais quej'avais besoin des trucs de base commetitre et auteur. Cependant, j'ai décidéd'y inclure aussi l'année de publica-tion. Avec toutes les différentes fa-çons de « lire » les livres aujourd'hui,j'ai décidé que j'avais également be-soin de suivre les différents types demédias. Ainsi, en fin de compte, j'aidécidé de retenir ces caractéristiques :

• Titre.• Auteur.• Année de publication.• Type de support.• Relations.

Ce sont les relations qui mettentdu « relationnel » dans les bases dedonnées relationnelles. La premièrefois que nous examinons notre listede caractéristiques, nous pourrionspenser que nous avons besoin toutsimplement d'une table avec quatrechamps. Cependant, nous aurions desennuis quand nous avons un livre quia plus d'un auteur, ou que nouspossédons un livre dans plus d'unformat. Nous pourrions nous conten-ter d'auteurs multiples dans un seulchamp, mais ceci rendrait la recher-che de livres d'un même auteur diffi-cile. Nous pourrions créer des champsmultiples pour plusieurs auteurs, maiscombien voulez-vous en créer ? S'ils'agit d'une anthologie, le livre pourraitavoir de nombreux auteurs. La mêmechose est vraie pour les types demédias.

La réponse est la relation. Les rela-tions nous aident à relier les donnéesdans des tables différentes les unes

des autres. Il y a trois relations diffé-rentes définies pour les bases de don-nées relationnelles. Un à un : Pour cha-que caractéristique individuelle, vousavez une seule caractéristique corres-pondante. À titre d'exemple, pour cha-que personne, vous pouvez avoir unseul conjoint. Un à plusieurs : Pourchaque caractéristique individuelle,vous avez de nombreuses caracté-ristiques correspondantes. Dans notrecas, pour chaque livre, vous pouvezavoir plusieurs auteurs. Plusieurs à plu-sieurs : Pour de nombreuses caractéris-tiques, vous avez de nombreusescaractéristiques correspondantes. Àtitre d'exemple, dans une école, vousavez beaucoup d'étudiants qui ontbeaucoup de professeurs différents.

Pour notre base de données, nousavons deux relations Un à plusieurs.Pour chaque livre individuel, nous pou-vons avoir plusieurs auteurs et, pourchaque livre individuel, nous pouvonsavoir plusieurs types de supports. Nous

allons prendre en considération cesrelations quand nous commenceronsà dessiner notre base de données.

Cartographie de la basede données

C'est une bonne idée de poservotre base de données sur papier, ouen utilisant un logiciel de diagramme,avant de commencer à travailler dansBase. J'ai utilisé le programme OpenSource Dia, car il a un module UnifiedModeling Langage (UML) conçu juste-ment pour la programmation de dia-grammes. Dia est disponible dans lesdépôts Ubuntu. Vous n'avez pas be-soin de savoir beaucoup de chosessur UML pour dessiner une base dedonnées. Dans cette section, je vaisvous guider tout au long du processus.

La table principale de notre basede données est la table Livres. Noussavons que nous devons avoir les

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Elmer Perry a commencé à travailler etprogrammer sur Apple IIE, puis il y aajouté de l'Amiga, pas mal de DOS et deWindows, une pincée d'Unix, et ungrand bol de Linux et Ubuntu.

TUTORIEL - LIBREOFFICE P. 19champs Titre et Date de publication,mais nous avons aussi besoin d'unchamp unique pour identifier chaqueenregistrement. Puisque deux livrespourraient avoir le même titre, nousallons créer un champ auto-générénommé LivreID.

Pour la table des auteurs, nousavons besoin d'un champ pour le nomde l'auteur (Nom) et un champunique généré automatique-ment (AuteurID). Deux champspour la table médias, aussi :MédiaID et Type.

Maintenantquenousavonsnos trois tables, nous avonsbesoin de les relier ensem-ble. La liaison est effectuéepar ce qui est connu sous lenom de clés étrangères. Une cléétrangère est un champ utilisé pourcréer une relation avec un enregis-trement dans une autre table. Étantdonné que nos deux relations sont Unà plusieurs, nous ne pouvons passimplement coller un champ dans latable Livres pour référencer les au-teurs et les types de médias. Nousallons utiliser des tables intermé-diaires pour relier les auteurs et lestypes de médias ensemble. Ces tablesintermédiaires contiendront les clésétrangères pour que les ID puissentcréer le lien.

Nous aurons besoin de deux tablesintermédiaires. Nous allons les nom-mer LivresAuteurs et LivresMédias.LivresAuteurs aura deux champs nom-més LivreID et AuteurID, qui relienten retour les champs ID dans lestables Livres et Auteurs. Nous faisonsla même chose avec la table Li-vresMédias. Deux champs nommé Li-vreID et MédiaID, pointant vers les ID

dans Livres et les Médias.

J'ai créé un diagrammeUML montrant les relationsentre nos cinq tables. Cha-que case contient une ta-ble. Le nom de la tableapparaît dans la partie su-périeure de la case. En des-sous, nous énumérons tous

les champs de la table et leurs types.Nous discuterons des types dans laprochaine partie de ce tutoriel. Leslignes entre les cases signalent lesrelations d'une table à l'autre. La no-tation 1..1 montre que le champ a unerelation Un pour un avec le champ del'autre table. La notation 1..n montreque le champ a une relation Un àplusieurs avec le champ de l'autretable. Par exemple, LivreID dans latable Livres est relié à LivreID dans latable LivresAuteurs. Dans la table Livres,la notation est 1..n pour LivreID, cequi signifie qu'un livre peut faireréférence à plus d'un enregistrement

de la table LivreAuteurs. Pour Li-vresAuteurs, LivreID a une notationde 1..1, ce qui signifie que cela faitréférence à un enregistrement spéci-fique dans Livres.

Grâce à notre travail de concep-tion, nous pouvons facilement créernotre base de données sans avoir àfaire beaucoup de changements. Nousconnaissons les tables dont nousavons besoin et comment elles serelient les unes aux autres. Même sivous avez l'impression que cela re-présente beaucoup de travail, le fairenous permet, en fin de compte, d'éco-nomiser beaucoup de temps, parceque nous avons effectivement penséà la façon dont nous construironsnotre base de données et commentelle va fonctionner.

La prochaine fois, nous construi-rons nos tables et créerons desrelations dans Base de LibreOffice.En raison de notre conception, leprocessus sera rapide et facile.

Le Podcast Ubuntu couvre toutesles dernières nouvelles et les pro-blèmes auxquels sont confrontésles utilisateurs de Linux Ubuntu etles fans du logiciel libre en général.La séance s'adresse aussi bien aunouvel utilisateur qu'au plus anciencodeur. Nos discussions portent surle développement d'Ubuntu, maisne sont pas trop techniques. Nousavons la chance d'avoir quelquessupers invités, qui viennent nousparler directement des derniers déve-loppements passionnants sur lesquelsils travaillent, de telle façon quenous pouvons tous comprendre !Nous parlons aussi de la commu-nauté Ubuntu et de son actualité.

Le podcast est présenté par desmembres de la communauté UbuntuLinux du Royaume-Uni. Il est cou-vert par le Code de ConduiteUbuntu et est donc adapté à tous.

L'émission est diffusée en direct unmardi soir sur deux (heure anglaise)et est disponible au télécharge-ment le jour suivant.

podcast.ubuntu-uk.org

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par David Remelts DDeess rrééiinnssttaallllaattiioonnss iinnddoolloorreess

Dans cet article, je veux ex-pliquer comment, avec unpeu de préparation et deplanification, vous pouvez

faire des réinstallations de votre sys-tème entier, de manière fiable et sansdouleur, tout en conservant vos ré-glages, données et applications sans au-cune perte.

Par le passé, j'ai eu des problèmeslorsque j'ai fait des mises à niveau in

situ… il est probable que quelque chose atoujours été cassé pendant le processuset, de toute façon, j'ai fini par devoir faireune réinstallation complète. En outre,j'aime l'idée que tout est nouveau, fraiset propre. Avec une installation nouvelle,le disque dur est totalement nettoyé etc'est comme s'il avait été défragmenté.Et puis, cela me donne l'occasion de fairele ménage en éliminant les applicationsdont je n'ai plus l'utilité. C'est pourquoij'ai décidé d'abandonner des mises à niveauin situ et faire une réinstallation dès ledépart. Dans ce but, j'ai développé unprocessus qui me permet de le faire presquesansdouleur.

Il est évident que je n'ai pas créé lesméthodes et les processus que j'utiliseici. Ce que notre communauté – et, encore

une fois, nous en faisons partie – a deformidable est qu'il y a tant d'individusextrêmement talentueux et intelligentsqui veulent bien partager leur expertiseavec des gens du peuple comme nous. Ilnous suffit de cerner nos besoins, recher-cher les solutions disponibles, sélection-ner les solutions qui répondent à nosexigences, les adapter à notre situation,le cas échéant, puis les implémenter. Biensûr, cela implique du travail, mais le vraitravail a déjà été fait par les individustalentueux et intelligents déjà mentionnéset ils nous donnent, à nous, la possibilitéde bénéficier de ce travail.

Une nouvelle version de *buntu sorttous les six mois et vous êtes alors obligéde choisir ce qu'il convient de faire. Toutd'abord, avez-vous vraiment envie de met-tre à niveau vers cette version ? Vousavez peut-être fignolé la version actuelleet elle correspond presque totalement àvos désirs, tout se passe très bien et vousn'avez donc peut-être pas besoin de lanouvelle version. Cependant, à moins quevotre système ne soit une machine surlaquelle tourne une seule applicationencore et toujours et qu'elle n'ait pasbesoin de mises à jour, vous savez trèsbien que rester avec une vieille versionn'est pas une option viable. Vous pouvez

éventuellement sauter une ou deux misesà niveau, mais, à la longue vous serezobligé d'en faire une.

Par ailleurs, la nouvelle version peutproposer des corrections et des amélio-rations que vous attendez avec impa-tience, ce qui fait que vous voulez sansaucun doute mettre votre système àniveau. Si vous décidez, en effet, de faireune mise à niveau, vous vous trouvez faceà une autre décision : faites-vous une miseà niveau in situ ou une nouvelle instal-lation ? Lorsque vous comparez les avan-tages et les inconvénients de ces deuxoptions, vous arrivez à quelque chosecomme ceci :

Avantages d'une mise à niveau :•simpleetrapide(sitoutsepassebien) ;• les fichiers et les dossiers person-

nels existants sont préservés ;• les programmes et les paramètres exis-

tants sont préservés.

Inconvénients d'une mise à niveau :• cela peut se passer mal ;• de vieilles applis obsolètes sont repor-

tées à l'infini (volumineux).

Avantagesd'unenouvelleinstallation:• tout est comme il faut, frais et

propre ;

• vous n'installez que les applis sou-haitées ;

• évite les problèmes éventuels d'unemise à niveau.

Inconvénients d'une nouvelle installa-tion:• toutes les applis et toutes les donnéespersonnelles doivent être réinstallées/res-taurées ;• cela prend beaucoup plus de temps.

Comme indiqué ci-dessus, j'ai déjà dé-cidé de toujours opter pour une nouvelleinstallation et, s'ils sont honnêtes enverseux-mêmes, je pense que la plupart desgens préféreraient sans conteste une nou-velle installation. Mais alors, vous mettezle live CD et sélectionnez l'option Sup-primer Ubuntu 11.10 et faire une réins-tallation, vous voyez alors un avertisse-ment des plus inquiétants vous disant :Ceci supprimera tout Ubuntu 11.10 : vosprogrammes, documents, photos, musiqueet autres fichiers et votre cerveau hurleNON !!!, je ne veux pas supprimer tousmes trucs !

Bien. Comment passer outre cet obs-tacle mental ? La réponse est, bien en-tendu, des sauvegardes fiables et une mé-thode sûre et régulière pour récupérer

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TUTORIEL - DES RÉINSTALLATIONS INDOLOREStous vos trucs (applications, données etparamètres) et pour restaurer votre sys-tème comme il était avant la réinstallation.

SAUVEGARDES

Le premier élément clé du processusest une sauvegarde fiable. Je n'ai pasl'intention d'écrire un tutoriel sur com-ment faire des sauvegardes fiables ; unerecherche sur le Net vous donnera denombreuses méthodes et stratégies pource faire. C'est à vous de décider ce quifonctionne le mieux pour vous et ce quivous met le plus à l'aise.

Cependant, si vous cherchez un bonprocessus de sauvegarde, j'aimerais vousdiriger vers cet excellent article de MikeRubel : http://www.mikerubel.org/compu-ters/rsync_snapshots/

L'article de Mike Rubel présente uneméthode de sauvegarde avec rsync quigarde de multiples copies de la sauve-garde afin de vous permettre de remon-ter dans trois ou quatre (ou plus) versions ;je ne vais pas décrire la méthodologie deMike en long et en large ; vous devezvraiment lire, et même étudier, son articleavant d'appréhender à fond son contenu.

Cela étant dit, permettez-moi de vousen donner un bref aperçu. Rsync est unutilitaire très efficace *nix ; il garde syn-

chronisés des fichiers dans un emplace-ment destinataire avec les fichiers dansun emplacement source. Comme c'est lecas de ce type d'utilitaire, il a des tonnesd'options et de paramètres. Pour ce quinous concerne, il suffit de dire qu'il a lacapacité de préserver toutes les pro-priétés du fichier (horodatage, proprié-taire, groupe, permissions, etc.). Si unfichier source est modifié, il sera syn-chronisé à la destination ; si un fichiersource est supprimé, il sera supprimé dela destination. Et, bien entendu, si unnouveau fichier source est créé, il serasynchronisé à la destination. Toutefois, siun fichier source est pareil au fichierdestination, il n'y aura pas de synchro-nisation, car ils sont déjà synchronisés.Une fois le « rsync » initial fait, tous les«  syncs » qui suivent ne sont qu'incré-mentaux, ce qui veut dire que vouspouvez alors « rsync » votre système defichiers entier en quelques minutes.

Et maintenant pour le véritable mé-rite de la méthode de Mike Ruble : safaçon de faire des copies multiples de lasauvegarde sans utiliser des tonnes d'es-pace disque. Avant d'approfondir cetteidée cependant, nous avons besoin d'unebrève explication d'un lien matériel versun fichier. Supposons que vous ayez unfichier, fichier1, dans un répertoire rep1,le nom du fichier n'est pas le fichiermême : fichier1 est un lien matériel versun emplacement sur votre disque dur où

le véritable fichier est stocké. En utilisantvotre gestionnaire de fichiers avec uneinterface graphique, si vous sélectionnezfichier1 et faites un ctrl-c (copier), puis unctrl-v (coller) dans un autre répertoire,rep2, et lui donnez le même nom,fichier1, alors ce que vous venez de faire,c'est de dire au gestionnaire de fichiersd'aller à l'emplacement disque indiquépar fichier1, de copier cette information,de la dupliquer dans un nouvel empla-cement et d'utiliser un nouveau nom,rep2/fichier1 comme lien vers ce nouvelemplacement.

Si, cependant, vous utilisez la ligne decommande :

cp ­al dir1/file1 dir2/file1

cette commande demande au sys-tème de créer un nouveau nom defichier, rep2,Fichier1, et de faire en sortequ'il pointe vers le même emplacementdisque que rep1/fichier1. Alors qu'il sem-ble y avoir deux fichiers maintenant, enréalité, il n'y a que deux noms de fichiersqui, tous les deux, pointent vers la mêmeinformation sur le disque. Et c'est commecela que le script de Mike Rubel crée demultiples copies de la sauvegarde sansutiliser des tonnes d'espace disque.

Par exemple : disons que notre desti-nation principale s'appelle dest-1 et nousvenons de faire un rsync de notre sys-

tème de fichiers local en entier vers dest-1. Maintenant, dest-1 est une répliqueidentique à notre système de fichierslocal actuel. La prochaine fois que nousferons un rsync, le script exécutera d'abordla commande :

cp ­al dest­1 dest­2

Par conséquent, dest-2 (la « sauve-garde » de dest-1) aura des liens maté-riels vers les mêmes emplacements disqueque dest-1. Apparemment nous avonsmaintenant deux copies entières de lasauvegarde sans utiliser plus d'espacedisque que l'original. Ceci non seulementgagne beaucoup d'espace disque, maisest beaucoup plus rapide aussi. À cestade, les fichiers en dest-1 et ceux endest-2 sont identique. Vous pouvez accé-der à un fichier dans ou l'un ou l'autre desemplacements et vous accéderez enréalité au même fichier car les noms dufichier dans les deux emplacements nesont que des liens/pointeurs vers lemême fichier. Toutes les modificationsque vous ferez à un fichier dans unemplacement apparaîtront quand vousouvrirez le même fichier dans l'autreemplacement.

Vous pouvez vous demander ce quiarrive quand la prochaine synchroni-sation avec rsync rencontre un fichiersource qui a été modifié ou supprimé. Sinous modifions fichier1 sur notre sys-

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TUTORIEL - DES RÉINSTALLATIONS INDOLOREStème, puis faisons un rsync de cesmodifications vers dest-1, ces modifica-tions apparaîtront aussi dans le fichier(via le lien matériel) qui est dans dest-2,non ? Ne vous inquiétez pas. Rsync sup-primera le lien du fichier dest-1 avant del'écraser ou de supprimer celui-ci. Main-tenant, l'emplacement dest-2 contienttoujours un lien/pointeur vers le fichieroriginal et dest-1 contient un lien/poin-teur vers le nouveau fichier.

Cela soulève un autre point au sujetdu système de Mike Rubel qui est diffé-rent de ce que la plupart des gens pen-sent traditionnellement des sauvegardesentières et incrémentales et peut paraî-tre, de prime abord, quelque peu contre-intuitif. Traditionnellement, vous feriezune sauvegarde hebdomadaire complèteet des sauvegardes incrémentales quoti-diennes. Si vous aviez besoin de faire unerestauration, vous auriez besoin de res-taurer d'abord la dernière sauvegardecomplète, puis de restaurer chaque sau-vegarde incrémentale de façon séquen-tielle, afin de vous assurer que tous lesfichiers soient restaurés à leur version laplus récente. Ce n'est pas le cas avec lesystème de Mike Rubel. Là vous faitestoujours, toujours, toujours votre rsync àdest-1. Dest-1 est toujours la sauvegardecomplète et est toujours à jour. Plus derestaurations incrémentales ! Dest-2, dest-3, dest-4, etc., contiendront des liens/poin-teurs à tout fichier avant soit sa mo-

dification, soit sa suppression et, en plus,ils contiendront toujours aussi des liens/poin-teurs vers les fichiers qui n'ont pas étémodifiés ou supprimés. Ainsi, fondamen-talement, dest-2, dest-3, dest-4, etc., sontchacun une photo complète du systèmede fichiers entier au moment de leurcréation. C'est très chouette et, une foisque vous aurez compris le concept, celasemblera tout à fait logique.

LES APPLICATIONS

Comme déjà mentionné, le deuxièmeingrédient capital est une méthode sûreet uniforme pour la restauration detoutes vos applis et vos paramètres.

Sans conteste, l'une des chosesmerveilleuses dans *buntu est le systèmede gestion des paquets pour l'installationdes applis. Je sais, je sais ; *buntu n'estpas la seule distrib. Linux qui utilise ungestionnaire de paquets, mais celam'enthousiasme d'autant plus quand jepense à l'environnement dont je me suiséchappé il y a plusieurs années. Ouais,vous savez de quoi il s'agit, celui avec desréglages de registre, des bibliothèquesde liens dynamiques (DLL) qui envahis-sent les territoires les unes des autres,des plantages et redémarrages fréquentset où un système de gestion de paquetset un dépôt officiel des paquets sont desconcepts parfaitement inconnus. Bien

sûr, il y a des puristes Linux qui veulentabsolument compiler toutes leurs applisà partir du code source, mais le ges-tionnaire de paquets a rendu la vie dansle pays de *buntu, simple, rapide et facilepour nous autres.

La plupart des gens, sinon la presquetotalité, sont contents d'utiliser tout sim-plement les outils avec interface gra-phique pour installer leurs applis (la Lo-githèque ou Synaptic), mais la véritablepuissance et la flexibilité se trouventdans la ligne de commande (apt-get).J'avoue que j'utilise moi-même une inter-face graphique pour parcourir les applisou pour en chercher, mais ensuite j'utilisela ligne de commande pour les installer.J'utilise la ligne de commande parce queje veux être certain d'orthographier lenom du paquet correctement, car, lors-qu'un nouveau paquet est installé j'ajoutetout de suite son nom à ma « liste ».Cette liste contient toutes les applis quisont actuellement installées au-delà decelles qui sont comprises dans la distrib.Ce n'est pas qu'une liste, cependant, carc'est dans le format d'une ligne decommande apt-get. Comme vous le savez,peut-être, vous pouvez utiliser la com-mande apt-get pour installer de multiplesapplications d'un seul coup. Voici à quoiressemble ma liste :

sudo apt­get install asunder

apache2 audacity bum calibre

dconf­tools devede dvdrip

easytag filelight fldiff

gconf­editor geany geany­

plugin­macro gftp gimp gnome­

rdp gnucash growisofs

imagemagick imagination

keepassx lame libgtk2.0­dev

libmysql­java libreoffice lsb

mysql­server mysql­workbench

nfs­common ntfsprogs openssh­

server openssh­client pdfedit

php5 phpmyadmin psutils putty

shutter vinagre winff xsane

Parfois, il peut y avoir des problèmesavec cette méthode ; si je change dedistrib. *buntu, je peux constater qu'uneapplication importante me manque parcequ'elle faisait partie de la distrib. de laversion précédente, mais ne paraît plusdans la nouvelle version. Pas de soucis…Je fais tout simplement apt-get installl'appli et je la rajoute à ma liste. Tou-tefois, il arrive, parfois, qu'un paquetn'apparaisse plus dans les dépôts officiels.Dans ce cas, je dois trouver soit une applialternative, soit quelqu'un qui maintientune PPA pour l'appli.

Malgré des problèmes mineurs occa-sionnels, cette méthode récupérera géné-ralement la totalité de vos applications.mais… il faut de la discipline personnellepour maintenir la liste à jour chaque foisque vous ajoutez ou enlevez des appli-cations sur votre ordinateur.

Je dois aussi vous faire remarquer que

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TUTORIEL - DES RÉINSTALLATIONS INDOLORESle fichier où je garde la liste est aussi celuioù je fais des notes sur des cas spéciaux.Par exemple : si j'ai besoin d'installer uneappli à partir d'une PPA, comme men-tionné ci-dessus, j'aurai les lignes decommande dans ce fichier à fin de pou-voir les couper et les coller dans unesession du terminal ultérieure.

UN RACCOURCI

Il est néanmoins possible d'éliminertotalement la nécessité de restaurer vosdonnées et paramètres lorsque vous nefaites qu'une mise à niveau ou un rafraî-chissement de votre système. C'est unÉNORME gain de temps, parce que vosdonnées occupent généralement lamajeure partie de votre espace disque etleur restauration à partir d'une sauve-garde prend beaucoup de temps. Lafaçon de ne pas avoir à les restaurer c'estde ne PAS les supprimer pendant laréinstallation du système. Et la façon dele faire est de partitionner votre disquedur pour que votre répertoire /home soitsur une partition distincte.

Si vous faites une restauration d'ur-gence après une catastrophe ou si vouschangez de disque dur ou d'ordinateur,alors vous devrez, bien entendu, faireune restauration complète (comme expli-qué plus tard).

Lorsqu'ils font une réinstallation etnon pas une mise à niveau in situ, beau-coup de gens demandent à l'installeur*buntu d'utiliser simplement le disquedur en entier pour l'installation. C'est lasolution de facilité qui a l'avantage de nepas vous obliger à décider comment vousvoudrez partitionner votre disque dur oula taille de chaque partition, etc. Si vouschoisissez trop d'espace pour une par-tition, il y aura de l'espace inutilisé, doncgaspillé, qui pourrait servir dans uneautre partition. Par ailleurs, si vous nechoisissez pas assez d'espace pour unepartition, surtout pour la partition racine,l'espace commencera éventuellement àvous manquer et le système pourrait seplanter complètement.

Pour définir un point de départ pourla taille des partitions, utilisez un ana-lyseur d'espace disque comme Filelightpour voir la quantité d'espace utilisée parvotre répertoire /home actuel. Utilisez lacommande df pour voir combien d'es-pace vous utilisez en tout. La différenceentre les deux équivaut à combiend'espace tout le reste utilise. Ajoutez-yune marge confortable et utilisez cecicomme taille de la partition racine. Vousaurez également besoin d'une partitionswap de la taille de la quantité de RAMphysique présente dans l'ordinateur.Utilisez le reste pour votre partition/home.

En voici une illustration qui devrait

aider. Il faut savoir que j'utilise VirtualBoxsur mon portable pour me permettre defaire une capture d'écran de quelques-unes des étapes. Il ne faut pas prendre lataille des partitions pour des recom-mandations. Je me sers d'un disque vir-tuel de 16 Go qui est plutôt petit et je l'aitout simplement divisé en trois partitionspour les besoins de cette illustration.

Sélectionnez l'option « Somethingelse » (Autre chose) à la demande dutype d'installation souhaité. Cela vouspermettra de créer des partitions dis-tinctes pour la racine, le swap et votredossier /home.

Si, actuellement, tout est sur uneseule partition, alors c'est à l'écransuivant que vous ajouterez vos partitions.

Surlignez le dispositif /dev/sda et cli-quez sur « Add » (Ajouter)… À l'écransuivant spécifiez le type de système defichiers et sélectionnez / comme le pointde montage pour la partition racine.Ajoutez une deuxième partition pour leswap. Puis ajoutez une autre partition etchoisissez /home pour le point de mon-tage.

Maintenant votre écran InstallationType ressemble à celui montré en bas àgauche de la page suivante.

Puisqu'il s'agissait d'un disque à une

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TUTORIEL - DES RÉINSTALLATIONS INDOLORES

seule partition que nous divisons en troispartitions, la partition / et la partition/home seront formatées, comme indiquépar les cases cochées.

Poursuivez l'installation. Étant donnéque c'est la première fois que vous di-visez votre disque en plusieurs partitions,

vous allez devoir restaurer votre parti-tion /home complètement, car elle vientd'être formatée.

Mais à l'avenir, quand vous arriverez àcette étape, votre écran Installation Typeressemblera à celui ci-dessous à droite.

Il a trouvé toutes les partitions crééesprécédemment, mais l'installeur ne saitpas ce que vous voulez en faire jusqu'à ceque vous lui donniez des instructionsprécises.

Sélectionnez la partition que vousavez paramétrée au départ comme lapartition / (racine), /dev/sda1 dans moncas, et cliquez sur « change »… Ici vous

aurez à lui dire, à nouveau, le type desystème de fichiers à mettre sur la par-tition et le point de montage. Aussi, ilfaut vous assurer que la case « format »soit cochée.

Ensuite, sélectionnez la partition quevous avez paramétrée au départ commela partition /home. Précisez le type desystème de fichiers et le point de mon-tage, mais ASSUREZ-VOUS QUE LA CASE« FORMAT » NE SOIT PAS COCHÉE.

Poursuivez la réinstallation. Parce que,cette fois-ci, nous n'avons PAS formaté lapartition /home, toutes nos données etles paramètres de nos applications res-tent intactes, ce qui nous donne la

plupart des avantages d'une mise à ni-veau in situ puisque nous n'étions pasobligés de faire une restauration de/home à partir d'une sauvegarde.

LE PROCESSUS

OK, supposons que vous ayez reli-gieusement fait des sauvegardes, gardévotre « liste » à jour et que le momentsoit venu de réinstaller votre système,que ce soit une mise à niveau vers unenouvelle version ou une nouvelle distrib.,ou une restauration d'urgence ou quevous vouliez tout simplement rafraîchirvotre système. Voici le processus :

Notez le nom de votre ordinateur –

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full circle magazine n° 66 16 sommaire ^

TUTORIEL - DES RÉINSTALLATIONS INDOLORESen général, vous voudrez que le nouveausystème ait le même nom que l'ancien.Cependant, une modification du nom del'ordinateur ne devrait pas poser deproblème. D'habitude il suffit d'ouvrir unterminal et le nom de l'ordinateur ap-paraîtra à l'invite de commande. Le mienressemble à l'image ci-contre à droite.

Bon, le nom de mon ordinateur estLubuntu-D620. Comme vous pouvez levoir, mon Dell D620 tourne sous Lu-buntu. Le D620 est loin d'être à la pointede la technologie et je cherchais quelquechose de plus « léger » que Ubuntu. J'aiopté pour Lubuntu… pour le moment.

Si vous avez l'habitude d'utiliser uneconnexion réseau sans-fil, vous pourriezvouloir utiliser à la place une connexionréseau câblée pour l'installation. Dans moncas, notamment, le sans-fil se casse tou-jours quand je fais une réinstallationparce que les pilotes Broadcom ne sontpas inclus dans la distrib. Vous aurez sansdoute une connexion réseau avant la finde votre installation, alors ne tentez pasle diable, branchez le câble maintenant.

Insérez le live CD, redémarrez à partirdu CD et sélectionnez l'option « Some-thing else » décrite ci-dessus soit pourconfigurer vos partitions, soit pour for-mater uniquement la partition root enlaissant la partition /home telle quelle.C'est ici qu'il faudra donner le nom de

votre ordinateur et votre nom d'utili-sateur. Il faut impérativement utiliser lemême nom d'utilisateur qu'il y avait dansl'ancien système pour que l'installationutilise le répertoire /home existant aulieu de créer un nouveau répertoire per-sonnel dans /home et pour garder lespermissions afférentes à vos données in-tactes aussi. Laissez-la s'exécuter et redé-marrez quand l'installation sera terminée.

Après avoir redémarré, lancez le ges-tionnaire de mises à jour pour récupérertoutes les mises à jour et les patchespour votre nouvelle installation.

Si nécessaire, restaurez votre réper-toire personnel à partir de la sauvegarde.Vous aurez besoin de faire cela uni-quement si vous avez changé de disquedur ou d'ordinateur ou si vous faites unerestauration d'urgence. S'il s'agit simple-ment d'une réinstallation du systèmed'exploitation et si le disque est parti-tionné comme expliqué ci-dessus, alorstoutes vos données et les paramètres de

vos applications se trouvent toujours dansvotre partition /home - NUL BESOIN derestaurer quoi que ce soit. Dans un cascomme dans l'autre, que vous restauriezvotre répertoire home ou utilisiez la par-tition /home existante, votre répertoirehome contiendra tous les fichiers cachéscontenant les paramètres de configu-ration pour toutes vos applis. Dans moncas, il y a quelques autres fichiers aussique je restaure en dehors de mon ré-pertoire home : /var/www (pour mes sitesweb locaux) et /lib/firmware/b43 (pourma carte sans fil). J'ai un autre scriptrsync que je lance pour restaurer tous cestrucs en une fois.

À ce stade, j'aime redémarrer à nou-veau pour m'assurer que mon nom d'uti-lisateur utilise tous les paramètres sys-tème que j'avais définis auparavant.

Lancez votre commande sudo apt-get install pour réinstaller toutes vosapplis. C'est le moment de revoir votreliste pour supprimer toutes les applis que

vous ne voulez plus. Puisque tous lesparamètres des applications (des fichierscachés) sont déjà dans votre répertoire/home, l'installeur des paquets trouveraces paramètres et les utilisera. Dans laplupart des cas, l'appli réinstallée seraconfigurée exactement comme avant. Sivous décidez effectivement d'éliminerdes applis de votre liste, les fichiersconfiguration de leurs paramètres setrouveront toujours dans votre réper-toire home. Ne vous en inquiétez pas ; ilsne prennent pas beaucoup de place et,plus tard, si vous décidez de récupérercette application à nouveau, vous pouvezl'obtenir en lançant sudo apt-get installet les paramètres s'y trouveront toujours.

En général, à ce stade, je redémarreune nouvelle fois. Le système devrait main-tenant être complètement opérationnelet devrait vous procurer presque lesmêmes sensations qu'avant, mais il vousfaudra le fignoler un peu, le cas échéant.Par exemple, je dois toujours réinstallermon imprimante moi-même puisqu'au-cun paquet officiel de mes pilotesd'imprimante, une Epson Artisan 730n'existe dans les dépôts. J'ai un paquet.deb dans mon dossier des Téléchar-gements ; ainsi, il me suffit de l'installer,puis d'aller dans CUPS et ajouter l'im-primante. J'utilise aussi MySql et doismoi-même importer toutes mes bases dedonnées à partir de mes sauvegardes. Cesont ces genres de trucs qu'il faut

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TUTORIEL - DES RÉINSTALLATIONS INDOLORESsurveiller dans vos notes dans le fichieroù votre « liste » se trouve.

MISES EN GARDE

Aucun processus n'est infaillible ;avant de vous lancer dans celui-ci, il fautabsolument tout tester et en profon-deur. Les disques dur étant actuellementabordables, avoir un disque de rab àportée de main pour le tester, ne repré-senterait pas un gros investissement. Ilsuffit d'enlever le disque de votre sys-tème et d'insérer un disque de rechange.Si les choses ne vont pas comme ellesdevraient, vous n'aurez point mis votresystème en péril.

Ou alors vous pourriez installerVirtualBox puis créer une machine vir-tuelle pour tester le processus. Certes, cen'est pas aussi rapide parce que lesentrées-sorties d'une machine virtuellene sont pas aussi efficaces, mais, pourdes tests, l'avantage est que vous serez àmême de rapidement corriger une erreursi vous faites des captures d'écran de lamachine virtuelle lors des étapes cri-tiques du processus.

CONCLUSION

Dans cet article, mon objectif était dedémontrer qu'il est possible d'avoir lesavantages perçus d'une mise à jour in situ

et les avantages réels d'une réinstal-lation. Une fois que vous vous serezfamiliarisé avec le processus entier etque vous serez confiant dans vos capa-cités à le faire, vous pourrez vivre l'espriten paix, sachant que si votre ordinateurest perdu, volé ou endommagé, vouspouvez vous remettre facilement et rapi-dement de n'importe quelle catastrophe.

J'espère que cet article vous inciteraà réfléchir à votre prochaine mise àniveau (planification, préparation) afinque vous ayez les outils et l'expertise àportée de main quand le besoin s'en ferasentir.

SSUUDDOOKKUU 1166xx1166

Les solutions sont sur l'avant-dernière page.

Les numéros de 1 à 9 et les lettres A à F sont à pourvoir dansle réseau 16×16 de sorte que chaque rangée, chaque colonneet chaque boîte 4×4 contienne de 1 à 9 et de A à F.

Jeux aimablement fournis par The Puzzle Club, qui en possèdeles droits d'auteur - www.thepuzzleclub.com

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Ronnie Tucker

LLee mmoonnttaaggee vviiddééoo aavveecc KKddeennlliivvee -- PPaarrttiiee 33

Ce mois-ci nous allons parlerde l'ajout d'une introductionet du générique de fin à vosvidéos.

Si vous faites un clic droit dans lazone où les clips sont stockés, vousverrez l'option « Add Title Clip » (ajou-ter un clip titre).

Si vous cliquez dessus, une nouvellefenêtre s'affichera (à droite) avec untitre vierge prêt à être édité.

En haut à gauche de la fenêtre(sous le menu) il y a des icônes qui vous

permettent de bouger des éléments,ajouter du texte et ainsi de suite. Au-dessous de cela, se trouvent des op-tions pour choisir/changer les proprié-tés de la police. Le long du côté droit, ily a des options pour changer la durée(de ce titre), puis des options de rota-tion/alignement. Enfin, il y a deux ongletspour modifier l'arrière-plan ou animerdes éléments.

Pour le moment, nous allons fairedes choses simples – je vais ajouter uneimage, puis du texte – en utilisant lesboutons en haut à gauche de la fe-nêtre (voir ci-dessous à droite) et un

arrière-plan noir avec l'onglet « Back-ground » et le curseur opacité. Je laissela « Duration » (durée) à 00:05:00 (cinqsecondes) et je clique sur OK.

Le clip titre que je viens de créerfigure sur la liste dans la zone destockage de mes clips (voir ci-dessus),prêt à être placé dans ma vidéo :

Vous ne pouvez pas agir sur un cliptitre exactement comme vous agiriezsur n'importe quel autre clip et leseffets/transitions ne sont pas permis.Mais, comme vous pouvez voir en-dessous du clip titre dans la piste« Vidéo 1 », il y a une case « Composite ».Cliquez sur celle-ci pour éditer lespropriétés du comportement du cliptitre. D'abord, superposez une vidéo et

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full circle magazine n° 66 19 sommaire ^

Ronnie est le fondateur et le rédacteuren chef du Full Circle, un membre offi-ciel d'Ubuntu et, à ses moments perdus,un artiste que vous pouvez admirer ici :http://ronnietucker.co.uk

TUTORIEL - KDENLIVE P. 3le clip titre. Je choisis une superpo-sition de deux secondes.

Il y a beaucoup d'options dans lemenu déroulant « Type » mais il suffitde changer l'option « with track » (avecla piste) en « Vidéo 2 » (pour ce qui meconcerne). C'est le moment de dé-placer la petite flèche noire pointantvers le haut le long de la lignehorizontale jusqu'à l'endroit où vousvoulez que le fondu démarre (uneentrée de trois secondes avec unedurée de deux secondes). Cliquez sur

le bouton « Add keyframe » (ajouterimage-clé) et laissez les réglages telsquels. (Voir image en bas à gauche)

Maintenant glissez le pointeurjusqu'à la fin de la ligne et créez uneautre image-clé. Cette fois-ci, réglez lecurseur d'opacité de l'image-clé à zéro :

Et voilà ! La disparition progressivedu clip titre démarre à trois secondeset dure deux secondes.

Si vous voulez que je parle de quel-que chose en particulier dans le cadrede cette série, veuillez m'envoyer unmail à : [email protected] mois prochain, nous examineronsquelques utilisations avancées pourdes effets.

MMOOTTSS CCOODDÉÉSS

Les solutions sont sur l'avant-dernière page.

Chaque numéro dans la grille des mots de code est un « code » pourune lettre de l'alphabet. À la fin, vous devriez avoir une lettre diffé-rente dans chaque case numérotée et un mot en anglais dans chacunedes cases horizontales et verticales sur la grille de mot de code.

Jeux aimablement fournis par The Puzzle Club, qui enpossède les droits d'auteur - www.thepuzzleclub.com

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Mark Crutch IInnkkssccaappee -- PPaarrttiiee 66

Dans ce numéro, je vais vousprésenter la plus puissantedes primitives de dessind'Inkscape : les chemins. Je

dis bien vous les « présenter » car leschemins peuvent être créés, utilisés etmanipulés de multiples façons et nous yretournerons maintes et maintes fois aufil du temps.

Mais, ce mois-ci, nous resterons dans lasimplicité et commenceronsavec l'outil Ligne (MAJ+F6 ou« b »).

Sélectionnez l'outil, cliquez une fois surle canevas, puis bougez le curseur versune autre partie du canevas avant dedouble-cliquer pour terminer votre che-min.

Vous venez de créer le type de che-min le plus simple qui existe : une lignedroite. Essayez d'ajouter une couleur etune épaisseur à votre ligne avec ledialogue Remplissage et contour ou lesoutils dans la barre d'état dont nousavons parlé précédemment. Maintenant,choisissez l'outil Sélection (rappelez-vousqu'il suffit d'appuyer sur la barre d'es-pace comme raccourci) et assurez-vousde pouvoir le redimensionner, le fairepivoter et le rogner comme vous vous yattendriez. Double-cliquez sur la ligne

pour aller en mode édition et vous remar-querez quelque chose d'un peu inha-bituel : alors qu'un double-clic sur unrectangle, une ellipse ou une étoile vousprésentera l'outil approprié, un double-

clic sur un chemin vousprésente à la place l'outil desNœuds (à gauche).

Vous allez vous familiariser avec l'outildes Nœuds assez rapidement, mais, à cestade, contentez-vous de sélectionnerl'outil Ligne à nouveau. Cette fois-ci, cli-quez sur plusieurs endroits du canevasavant de terminer par un double-clic.Vous venez de créer un chemin fait demultiples segments de ligne. Il y a defortes chances que votre chemin soit«  ouvert », c'est-à-dire que les deuxbouts soient séparés. Si vous dessinezun autre chemin à multiples segments,mais double-cliquez sur le point de dé-part, vous créerez un chemin « fermé ».

La différence entre les deux devient évi-dente quand vous ajoutez un remplis-

sage – et cela devrait vous rappelerl'effet que nous avons obtenu en créantdes arcs au début de cette séried'articles.

Comme vous pouvez le voir, si vousappliquez un remplissage à un cheminouvert, cela sera dessiné comme s'il yavait une ligne droite qui ferme lechemin. Cela peut parfois être utile,mais ça ne fonctionne que s'il n'y aqu'une cassure dans le chemin – dèsque vous en introduisez une autre (nousverrons comment le faire le mois pro-chain), le remplissage disparaît complè-tement.

Retournons à l'outil Nœud en dou-ble-cliquant sur l'un des chemins ou enappuyant sur la touche F2 ou « n ». Leclic double changera d'outil et choisiravotre chemin ; si vous avez choisi de lefaire au moyen du clavier, il se peut quevous soyez obligé de cliquer sur lechemin pour être certain qu'il estsélectionné. Vous devez voir une petitepoignée en forme de losange qui marquechaque transition entre les segments deligne. Les poignées s'appellent desnœuds et, comme vous pourriez l'ima-giner, nous nous servirons de l'outilNœud pour les manipuler.

Essayez de déplacer un des nœuds

avec la souris. Maintenant appuyez surMAJ tout en cliquant sur plusieurs nœudspour les sélectionner - ils deviennent

jaunes lorsqu'ils sontsélectionnés – et lesdéplacer tous en-semble. Voulez-vousdéplacer les nœudsau bout d'un seg-ment ? Il suffit decliquer sur la lignequi les relie. Ap-

puyez sur MAJ pendant que vous lefaites pour ajouter les deux nœuds àune sélection existante. Vous pouvezaussi appuyer sur « ! » (MAJ-1 sur monclavier) pour inverser la sélection, cequi peut être particulièrement utilequand vous traitez des chemins trèscompliqués. Enfin, essayez de déplacerune boîte de sélection « élastique » pardessus quelques-uns de vos nœuds encliquant sur le canevas et, en conti-nuant d'appuyer sur le bouton de lasouris, vous dessinerez un rectanglecouvrant quelques-uns des nœuds. Lâ-chez le bouton de la souris et lesnœuds à l'intérieur de la boîte serontsélectionnés (ou ajoutés à votre sélec-tion si vous avez également appuyé surMAJ).

Bien sûr, vous pouvez en faire plusavec les nœuds que les déplacer. Sé-

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full circle magazine n° 66 21 sommaire ^

TUTORIEL - INKSCAPE P. 6lectionnez-en quelques-uns, puis acti-vez le bouton « Afficher les poignéesde transformation pour les nœuds

sélectionnés » (à gauche) surla barre de contrôle desoutils. Vous verrez les poi-

gnées déplacer/redimensionner, quevous connaissez déjà, autour de vosnœuds ; cliquez sur l'un des nœudssélectionnés et vous verrez les poi-gnées d'inclinaison et de rotation à laplace. Celles-ci fonctionnent de la mêmemanière que les poignées obtenuesavec l'outil Sélection, mais les trans-formations s'appliquent aux nœudssélectionnés et non pas à l'objet entier.

Pensez à l'article du mois précédentoù vous avez édité des dégradés direc-tement sur le canevas. Ajouter une

nouvelle fin de dégradé était aussisimple que faire un double clic sur laligne où vous vouliez que cela appa-raisse. Ajouter un nouveau nœud à unchemin est similaire : il suffit de double-cliquer sur le chemin. Si vous voulezque ce soit exactement à la moitié d'unsegment, alors sélectionnez les nœudsaux deux bouts (souvenez-vous, un clic

sur le segment lui-même suffit), et ap-puyez sur la touche INSER ou cliquezsur le bouton sur la barre des contrôlesd'outils. Le nouveau nœud s'ajouteraautomatiquement à votre sélection, cequi fait que vous pouvez continuer àappuyer sur INSER ou cliquer sur le

bouton, à gauche, pour ajouterplusieurs nœuds à un segmentde ligne.

Ajoutons un peu plus de courbes.Déplacez le milieu de l'un de vos seg-ments de ligne pour le transformerrapidement en une « courbe de Bézier ».Les nœuds à chaque bout de votrecourbe devraient être reliés à des poi-gnées circulaires par une mince ligne.Des courbes approximatives peuventêtre tout simplement créées à partird'un segment de ligne droite, mais vouspouvez les ajuster en bougeant ces poi-gnées circulaires.

Si vous décidez que vous voudreztransformer votre courbe de Bézier enligne droite à nouveau, il faut d'abordsélectionner le nœud à chaque bout, puis

appuyer sur MAJ-L ou utiliser le boutonsur la barre des contrôlesd'outil (à gauche). Il y a unbouton juste à côté (ou MAJ-

U) qui convertit une ligne droite encourbe, mais, la plupart du temps, il estplus utile de déplacer le segment deligne jusqu'à ce qu'il ait à peu près laforme que vous voulez, puis de l'ajusteravec les poignées Bézier.

Les petits nœuds en forme de lo-sange avec lesquels nous nous sommesamusés jusqu'à présent ne sont qu'unedes quatre sortes de nœuds que l'onpeut utiliser dans les chemins. Ces nœudspermettent aux segments du cheminde chaque côté de s'étendre dansn'importe quelle direction, ce qui vouspermet de créer des coins dans voschemins. Parfois, cependant, des coinsà angles aigus (appelés nœuds durs) nesont point ce que vous voulez et, pources occasions, donc, il existe trois au-tres sortes de nœuds : doux, autodouxet symétrique.

Vous pouvez faire défiler ces di-verses sortes de nœuds en CTRL-cli-quant sur un nœud ou vous pouvezchanger pour la sorte que vous voulezen sélectionnant le(s) nœud(s), puis enutilisant les boutons sur la barre decontrôle des outils :

Voici un bref résumé des quatresortes de nœuds :Dur - permet aux segments de ligne

de converger en un angle.Doux - garantit que le dégradé resteconstant d'un segment à l'autre.Symétrique - Comme Doux, mais ga-rantit aussi que les deux poignées ontla même longueur.Autodoux - Bougez ce nœud, ou sesvoisins, et la ligne restera à doux. Sivous ajustez les poignées de ce nœud,cependant, il redeviendra un simple nœuddoux.

Bien entendu, la meilleure façon decomprendre les différences entre cesquatre sortes de nœuds est tout sim-plement de dessiner une ligne avec plu-sieurs nœuds et de jouer avec.

Dessiner une série de segments àpartir de zéro en utilisant l'outil Lignen'est qu'une façon de créer un chemin,mais Inkscape en possède plusieurs.Une des approches les plus courantesest de convertir un autre objet en che-min. Cela vous permet de transformerfacilement en chemin dont les nœudspeuvent être bougés et modifiés li-brement, un rectangle, une ellipse ouun polygone. L'inconvénient de cetteliberté est que l'objet perd son identitéoriginale - vous ne pourrez pas vousservir de l'outil Rectangle pour mo-difier le rayon du coin une fois qu'il auraété converti en chemin, ni de l'outilÉtoile pour ajuster le nombre de côtésde votre polygone. Vous ne pourrezpas non plus convertir le chemin ànouveau en l'objet original, même si

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Mark travaille sur Linux depuis 1994 etutilise Inkscape pour créer deux bandesdessinées sur le web : « The Greys » et«  Monsters, Inked » qu'on peut voirtoutes les deux sur :http://www.peppertop.com/

TUTORIEL - INKSCAPE P. 6vous n'avez fait aucune modificationaux nœuds : la conversion est stric-tement une affaire à sens unique.

En tenant compte de ces mises engarde, dessinons quelques objets etconvertissons-les en chemins. Pour com-mencer, il suffit de créer quelquesformes en suivant les instructions don-nées auparavant dans cette série. Uneellipse, un rectangle, un rectangle arron-di et une étoile, par exemple. Puissélectionnez chaque objet et utilisez lacommande Chemin > Objet en cheminen haut du menu (ou CTRL-MAJ-C sivous préférez). Double-cliquez sur cha-que chemin afin de voir où Inkscape acréé des nœuds dur et où il a fait desnœuds doux.

Essayez de manipuler ces chemins :bougez quelques nœuds, transformez-les de dur à doux et vice-versa, dé-placez les segments de ligne et ajustezles poignées Bézier. Ajoutez quelquesnœuds avec un double clic ou ensélectionnant un segment et en ap-

puyant sur INSER. Bien entendu, vouspouvez aussi supprimer des nœuds enles sélectionnant et en appuyant sur

SUPPR (ou en cliquant sur lebouton, voir à gauche, dans labarre de contrôle d'outils), mais

il y a un petit hic à cela : Inkscape feratout ce qu'il pourra pour préserver laforme originale du chemin, malgré lefait qu'il y a moins de nœuds. Si vous

voulez qu'il supprime lenœud sans essayer depréserver la forme, ilfaut appuyer sur CTRL-SUPPR. La différence de-vient évidente quand vousvoulez enlever un seulangle d'un rectangle (voirci-contre).

Si vous allez trop loin dans l'éditiondes nœuds (ou n'importe quoi d'autredans Inkscape), vous pouvez toujoursutiliser le menu Édition > Annuler(CRTL-Z) pour annuler les modifications.Inkscape garde un historique de tousles changements que vous faites encours de session et vous pouvez doncannuler plusieurs fois de suite si vousvoulez. Si vous voulez vraiment voyagerdans le temps, regardez Édition > His-torique des annulations.

Dans l'ensemble, Inkscape est plu-tôt stable, mais il plantera occasion-nellement. D'après mon expérience,cela a tendance à arriver lorsque vouséditez des chemins et, habituellement,quand vous essayez d'utiliser la fonc-tion Annuler. Heureusement, il fait sonpossible pour sauvegarder votre travail

vers un fichier de sauvegarde. Si Ink-scape affiche un message pour vousdire qu'il a planté, il vous montrehabituellement le chemin et le nom dufichier de sauvegarde. En règle géné-rale, le fichier se trouvera dans lemême répertoire que votre dessin – oudans votre dossier personnel si vousn'avez pas encore sauvegardé le dessin– et aura un nom basé sur le nom devotre fichier suivi d'une chaîne repré-sentant la date et l'heure numériques.La plupart du temps vous pouvez toutsimplement ouvrir le fichier de sauve-garde, l'enregistrer sous un autre nomet continuer à travailler comme si derien n'était. Comme c'est le cas pourtout fichier informatique, cependant,cela vaut le coup de faire des sauve-gardes régulières – d'habitude, je com-mence chacune de mes sessions Inkscapeen utilisant Fichier > Enregistrer sous…pour créer une copie de mon imagesous un nom légèrement différent afinde ne jamais perdre trop de travailsuite à un plantage d'Inkscape.

Maintenant que vous savez con-vertir les formes d'Inkscape en che-mins, le moment est venu de donner àvotre bonhomme de neige une appa-rence un peu moins superbe. Conver-tissez-en la tête et le corps elliptiques,puis ajoutez quelque nœuds et bougez-les un peu pour produire les bosses etles imperfections d'un bonhomme deneige typique. Vous pouvez aussi ajou-ter du caractère à son nez carotte en

dessinant des coupures et des marqueset en le rendant un peu bizarre ici et là.L'horizon devra onduler un peu pourfaire penser à la neige poudreuse em-portée par un petit vent. Bien qu'il soitpossible de créer des bras qui res-semblent un peu plus à des brindilles etd'écraser le chapeau, je vais laisser celade côté maintenant et les traiter lemois prochain quand je parlerai dequelques méthodes pour créer et mani-puler des chemins complexes rapide-ment et facilement.

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Michael R. Youngblood DDéévveellooppppeemmeenntt WWeebb -- CCRRUUDD PPaarrttiiee 22

Le mois dernier, nous avonsbien commencé notre appli-cation en CRUD. C'est exprèsque nous ne sommes pas

entrés dans les détails. J'aime vraimentl'enseignement par l'exemple et toutela partie 1 commencera à prendre toutson sens maintenant que nous com-mençons à entrer dans la partie Java-Script/jQuery et CSS.

Je vous suggère fortement d'ap-prendre autant que vous pouvez deJavaScript. Il s'agit d'un langage trèspuissant et je vous garantis que vousne pouvez pas vous en sortir en tantque développeur web sans l'avoir trèsbien compris. Je vais vous montrer ceque je peux, mais l'apprentissage de celangage ne dépend pas que de moi.

Tout ce que nous faisons dans desprogrammes traite des données. Lesdifférents types de données ont desdéclarations différentes. Par exemple :42 est un nombre, « réponse à la vie »est une chaîne de caractères, et VRAIest un booléen. Ces types de donnéesseront habituellement rencontrés dansce qu'on appelle des variables. Vouspouvez penser à des variables commedans vos anciens cours de mathéma-

tiques pré-algébriques. x = 42, y = 13,trouvez z (x + y = z).

var reponse = 42;

La déclaration des variables est uneidée assez simple. La ligne précédentemontre un exemple de déclaration dela variable « reponse » et une initiali-sation à la valeur 42. Le mot-clé « var »indique à JavaScript (JS) qu'il s'agitd'une déclaration de variable et quele mot suivant est le nom de la va-riable que nous déclarons. Le signed'égalité « = » est ici très important.Vous devriez lire la phrase suivantequelques centaines de fois jusqu'à cequ'elle soit imprimée dans votre tête.Le signe égal seul '=' est un opérateurd'initialisation. Tout ce qui se trouve àdroite de l'opérateur '=' est maintenantstocké dans la variable déclarée à sagauche. Le dernier caractère de cetteligne, et de loin l'une des choses lesplus importantes à apprendre, est lepoint-virgule « ; ». Le point-virgule estun identificateur pour indiquer à JSque c'est la fin de la ligne. À ce stade,nous avons juste parlé d'un nombre,mais comment faire pour déclarerd'autres choses ?

var reponse = 42;

var connexion = true;

var swVersion = 1.3432

yar typeImage = “jpg”;

var message = “Voici un plus

long texte”;

Maintenant, comme vous pouvezl'imaginer, cela peut être vraimentrépétitif et un peu agaçant. On risqueégalement de faire des fautes defrappe. J'ai volontairement laissé deuxerreurs dans l'exemple ci-dessus et jevous demande de regarder de prèspour les trouver. Notez que chacunede ces lignes se termine par un point-virgule. Chaque ligne est une instruc-tion et par conséquent elle doit êtreterminée. JS nous permet de nettoyernos variables en les déclarant toutes àla fois dans une instruction var, avecune seule fin. Nous allons nettoyer cecode (ci-dessous) et déclarer ces mêmesvariables, puis expliquer ce qui sepasse.

Si vous n'avez pas trouvé les deux

fautes de frappe, il manquait un point-virgule sur la déclaration swVersionet il y avait un yar au lieu de var dansla déclaration typeImage. Le débogagede votre code est très important et,plus tard, vous allez apprécier l'appren-tissage de cette compétence. Commepour l'exemple corrigé, nous commen-çons la déclaration par un var commed'habitude, mais au lieu de la termi-ner sur la première ligne, nous avonsune virgule « , » qui indique à JS qu'il ya encore des déclarations. Lorsque vousutilisez la virgule, vous pouvez (maisce n'est pas obligé) avoir la décla-ration suivante sur une nouvelle ligne.Cependant, vous ne pouvez pas pas-ser à la ligne après autre chose que lavirgule. Par exemple, le code suivantne fonctionnera pas :

var reponse = 42, connexion

= true;

var reponse = 42,

connection = true,

swVersion = 1.3432,

imageType = "jpg",

message = "ceci est une chaîne de caractères

plus longue"

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full circle magazine n° 66 24 sommaire ^

Michael Youngblood est dans l'indus-trie de la création et du développementweb depuis 13 ans. Depuis six ans, il tra-vaille pour une multinationale produc-trice de technologie sans fil et pré-pare actuellement une Licence en sciencedans le domaine du développementmobile.

TUTORIEL - DÉVELOPPEMENT WEBDéclarer des variables de cette

façon fait que JS interprète chaqueligne comme dans le premier exempleoù on n'a déclaré qu'une variable. Parconséquent, il nous permet de mettrele point-virgule sur une nouvelle ligneaussi, pour que nous puissions net-toyer et voir que la déclaration de va-riables a clairement pris fin. Cela nouspermet également de ne pas nousinquiéter de savoir où se trouve lepoint-virgule lors de l'ajout d'autresvariables.

Le sujet suivant que je veuxaborder est comment vérifier que vosvariables sont initialisées. Cela aideraégalement dans le débogage et vouspermettra de vous assurer que votrecode fait ce que vous avez prévu qu'ilfasse. Je vais vous montrer deux façonsde faire cela, mais l'objectif final estd'afficher vos informations afin quevous puissiez « les valider » pendant

que votre programme se déroule.

alert(reponse);

console.log(reponse);

Les deux lignes ci-dessus vous af-fichent des informations. Même si ellesvous donnent l'information de deuxfaçons très différentes, les deux vousla donnent tout de même. Je connaisbeaucoup de développeurs qui préfè-rent la méthode de l'alerte. Cepen-dant, je pense que c'est une meilleurepratique d'utiliser console.log. Ces deuxfonctions sont natives en JS et lesdeux sont des moyens acceptablespour vérifier votre code. Quelle quesoit celle qui fonctionne pour vous,tenez vous-y. Pour la suite, je vaisutiliser console.log et vous montrercomment vous en servir.

La fonction d'alerte fera apparaîtreune boîte de dialogue à votre atten-tion, vous obligeant à appuyer sur

« ok » pour voir la suivante ou conti-nuer avec votre programme. En re-vanche, la fonction console.log exécu-tera votre code, en écrivant ce qu'ellecontient dans une console JS. Laconsole JS peut être trouvée dans laplupart des principaux navigateurs. DansChrome, appuyez simplement sur lebouton clé à molette, cliquez sur Ou-tils, puis cliquez sur la console Java-Script.

La fonction console.log peut pren-dre à peu près n'importe quoi enparamètre et afficher toutes sortesde données de nombreuses façonsdifférentes. Je vous demande d'utili-ser votre script main.js pour ajouterdes variables, et les envoyer à laconsole JS avec console.log. Jouezaussi avec la fonction d'alerte pourvous laisser la liberté de choix. Ainsi,vous allez ajouter des variables àmain.js et ouvrir votre fichier HTML

dans un navigateur, tout en regardantce qui se passe dans la console. Faitesbien vos devoirs ; le mois prochain,nous allons utiliser des variables assezcompliquées dans des comparaisons,des tests et des boucles.

Si vous avez des questions concer-nant les variables, les alertes ou con-sole.log, n'hésitez pas à me les en-voyer via twitter : @aliendev2.

1122..1100 ((QQuuaannttaall QQuueettzzaall)) iiss oouutt!!

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Ronnie Tucker ÉÉccrriirree ppoouurr llee FFuullll CCiirrccllee MMaaggaazziinnee

Lignes directrices

Notre seule règle : tout article doitavoir un quelconque rapport avecUbuntu ou avec l'une de sesdérivées (Kubuntu, Xubuntu, Lu-

buntu, etc.).

Autres règles• Les articles ne sont pas limités en mots,mais il faut savoir que de longs articlespeuvent paraître comme série dans plu-sieurs numéros.

• Pour des conseils, veuillez vous référer auguide officielOfficialFullCircleStyleGuide ici :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

• Utilisez n'importe quel logiciel de traite-ment de texte pour écrire votre article – jerecommande LibreOffice –, mais le plus impor-tant est d'en VÉRIFIER L'ORTHOGRAPHE ETLAGRAMMAIRE !

• Dans l'article veuillez nous faire savoir l'em-placement souhaité pour une image spéci-fique en indiquant le nom de l'image dans unnouveau paragraphe ou en l'intégrant dans ledocument ODT (Open-Office/LibreOffice).

• Les images doivent être en format JPG, de800 pixels de large au maximum et d'un niveaude compression réduit.

• Ne pas utiliser des tableaux ou toute sortede formatage en gras ou italique.

Lorsque vous êtes prêt à présenterl'article, envoyez-le par courriel à :

[email protected].

Si vous écrivez une critique, veuillezsuivre ces lignes directrices :

TraductionsSi vous aimeriez traduire le Full Circle

dans votre langue maternelle, veuillez en-voyer un courriel à [email protected] et soit nous vous mettrons encontact avec une équipe existante, soitnous pourrons vous donner accès au textebrut que vous pourrez traduire. Lorsquevous aurez terminé un PDF, vous pourreztélécharger votre fichier vers le site prin-cipal du Full Circle.

Auteurs francophonesSi votre langue maternelle n'est pas l'an-glais, mais le français, ne vous inquiétezpas. Bien que les articles soient encoretrop longs et difficiles pour nous, l'équipede traduction du FCM-fr vous propose detraduire vos « Questions » ou « Courriers »de la langue de Molière à celle de Shakes-peare et de vous les renvoyer. Libre à vousde la/les faire parvenir à l'adresse mail adhoc du Full Circle en « v.o. ». Si l'idée departiciper à cette nouvelle expériencevous tente, envoyez votre question ouvotre courriel à :

[email protected]

Écrire pour le FCM françaisSi vous souhaitez contribuer au FCM,

mais que vous ne pouvez pas écrire enanglais, faites nous parvenir vos articles,ils seront publiés en français dans l’édi-tion française du FCM. -

CRITIQUES

Jeux/ApplicationsSi vous faites une critique de jeux ou d'applications, veuilleznoter de façon claire :

• le titre du jeu ;• qui l'a créé ;• s'il est en téléchargement gratuit ou payant ;• où l'obtenir (donner l'URL du téléchargement ou du site) ;• s'il est natif sous Linux ou s'il utilise Wine ;• une note sur cinq ;• un résumé avec les bons et les mauvais points.

MatérielSi vous faites une critique du matériel veuillez noter de façon claire :

• constructeur et modèle ;• dans quelle catégorie vous le mettriez ;• les quelques problèmes techniques éventuels que vous auriez ren-contrés à l'utilisation ;• s'il est facile de le faire fonctionner sous Linux ;• si des pilotes Windows ont été nécessaires ;• une note sur cinq ;• un résumé avec les bons et les mauvais points.

Pas besoin d'être un expert pour écrire unarticle ; écrivez au sujet des jeux, desapplications et du matériel que vous utiliseztous les jours.

MIS À JOUR !

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full circle magazine n° 66 26 sommaire ^

https://spideroak.com

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DDEEMMAANNDDEEZZ AAUU PPEETTIITT NNOOUUVVEEAAUUÉcrit par Copil Yáňez

Salut tout le monde ! Bon retourdans Demandez au petit nou-veau !

La question d'aujourd'hui nous vient deJoe P. qui demande :

Q : Comment mettre à jour desprogrammes sous Ubuntu ?

R : Bonne question, Joe !

Toute discussion détaillée de ce sujetcommence, comme il se doit, avec la der-nière scène de Chinatown.

Durant tout le film, Jake Gittes essaiede comprendre le fonctionnement dumonde et ne rencontre que la détresse.Pendant qu'il essaie de replacer ses dé-boires dans leur contexte, son parte-naire, Walsh, prononce l'une des répliquesles plus célèbres dans l'histoire du ci-néma :

«Oublietoutça, Jake, c'estChinatown. »

C'est comme ça aussi que je perçoisles mises à jour de logiciels.

« Oublie tout ça, Copil, c'est de la

gestiondespaquets. »

C'est vrai, ça n'a pas la même énergiedramatique, mais tu vois ce que je veuxdire. Un processus qui devrait être simpleest LITTÉRALEMENT comme essayer deprendre une porte à tambour chaussé deskis. C'est impossible ! Il n'est point com-préhensible, Joe, et tu ne devrais mêmepas essayer de le comprendre. Fais commemoi. Laisse béton, tout simplement, etregarde un épisode de La vie est belle.Fais-moi confiance, tu te sentiras mieux.

Après tout, si cela tetient vraiment à cœur,tu pourrais tout sim-plement graver unenouvelle .iso etréinstaller Ubun-tu chaque foisque tu as besoinde mettre à jourun quelconquejeu de patience.Facile comme bon-jour.

Comme tu veux,Joe, si tu veux être trèsdéfaitiste et dire que ma solu-tion te semble déraisonnable, alors jesuis obligé de te guider à travers ceprocessus affreux pour te permettre dele juger toi-même.

Je t'aurai prévenu, Joe, tu joues avecle feu, tu entres dans l’antichambre de lafolie, tu achètes des préservatifs en pro-mo à Tout pour rien. Ça va pas être jo-jo.

QU'EST-CE QU'UNPAQUET ?

Commençons par quelques définitions.Pour une raison défiant toute logique,

Ubuntu a choisi d'appeler les pro-grammes des paquets. C'est

la cabale maléfique der-rière Linux qui veut

tout renommer.Après tout, cesgens-là ont-ils l'ha-bitude d'appelerleurs oreilles des« yeux qui enten-dent » ? Eh bien, ilsne devraient pas.

Ah ! Je viens defaire des recherches et

il s'avère que Linux parlede paquets parce que, quand

tu veux installer un programme,tu auras le plus souvent besoin d'un tasde fichiers et d'autres programmes pourpouvoir l'exécuter.

Alors pourquoi ces fichiers-là ne sont-

ils pas inclus dans une installation typed'Ubuntu ? Parce que, si tous les pro-grammes et les fichiers nécessaires àl'exécution de TOUS les logiciels (mêmedes trucs dont tu ne te serviras jamais)devaient être inclus, Ubuntu serait aussiballonné que ma tante Gertrude aprèsune soirée burrito à son club de canasta.

Au lieu de cela, les programmes Linuxviennent dans des paquets contenanttous les trucs dont tu auras besoin pourles faire fonctionner. Si les kits deguillotine fonctionnaient ainsi, tu auraisdroit à un coupe-file gratuit pour les Ur-gences. Et, si l'on y réfléchit, je doisavouer que c'est plutôt intelligent. Uneanomalie sans doute. Ne t'inquiète pasJoe, je te promets que le reste de cetarticle sera totalement incompréhensible.

L'AJOUT DE PAQUETSAVEC LA LOGITHÈQUEUBUNTU

Bon, examinons l'ajout d'un paquet(après, on poursuivra avec sa mise à jour).D'abord, il faut trouver la LogithèqueUbuntu. Sous Ubuntu 12.04, tu peux taperLogiciels dans le champ du Dash.

Tape le nom ou la description de ce quetu recherches (par exemple, « éditeur de

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full circle magazine n° 66 28 sommaire ^

texte ») dans le champ de recherches enhaut à droite. Sélectionne le logiciel quite convient parmi les résultats et cliquesur INSTALLER. Une fois que tu aurasfourni ton mot de passe root, le pro-gramme s'installera.

Ahhh, il doit y avoir quelque chose quicloche dans ma façon de faire, car c'étaitvraiment facile. Et, sans que je fassequelque chose de particulier, il a mêmetéléchargé tous les trucs en plus dontj'avais besoin pour exécuter le pro-gramme.

Bon, c'est ici qu'on arrête de s'amu-ser, parce que garder ce truc à jour estcomme porter des lentilles de contact enpapier de verre (ce que je faisais jusqu'àl'amélioration de la complémentaire santéde mon employeur).

LA MISE À JOUR DESPAQUETS AVEC LEGESTIONNAIRE DEMISES À JOUR

En fait, les paquets ajoutés à partir dela Logithèque sont mis à jour avec leGestionnaire de mises à jour.

Ce Gestionnaire vous avertit lorsqu'ily a des mises à jour pour les paquetsinstallés sur votre machine. Pour appli-quer les modifications, tu cliques sur lebouton INSTALLER LES MISES À JOUR. Jesuis quoi, moi ? Un neurochirurgien ?

À nouveau, il doit y avoir une étapemanquante, puisque ce n'était pas sidifficile que cela.

Eh bien, à partir de maintenant, c'estsuper dur, car c'est le moment d'essayerde faire ces trucs avec la ligne decommande. Cache les enfants et lesvieillards, la maison sera bientôt pleinede gore.

ÉTAPE 1 : MISE À JOUR DEL'INDEX DES PAQUETS

Écoute ceci. Avant de commencer àinstaller des programmes, Linux suggère

de mettre à jour quelque chose qui s'ap-pelle l'Index des paquets. C'est quoi, cetruc ?!

Nous savons ce que c'est qu'un pa-quet. Mais l'Index des paquets est sansdoute un recueil de folie à la puissancemille. C'est ça, non ?

Attends. Non, je viens de vérifier etc'est tout simplement un index. De pa-quets. Au temps pour moi.

DEMANDEZ AU PETIT NOUVEAU

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full circle magazine n° 66 29 sommaire ^

Ainsi, l'Index des paquets liste tousles paquets disponibles ? Dit comme ça,j'avoue que c'est logique de le mettre àjour de temps en temps pour avoir uneliste des paquets actualisée.

Bien, voici ce que tu tapes :

sudo apt­get update

Sudo te donne l'accès à root, apt-getest la commande qui installe/met à jourdes paquets et update dit à l'outil apt-get de mettre à jour l'Index des paquets.

Maintenant que nous avons une listeactualisée des programmes disponibles,nous allons jouer de malchance. Le mo-ment est venu d'installer un paquet.

ÉTAPE 2 :L'INSTALLATION D'UNPAQUET

Supposons que tu veuilles installer unprogramme appelé Nomduprogramme(original, n'est-ce pas ?). Regarde ce ra-goût affreux de commandes rances :

sudo apt­get install

Nomduprogramme

Attends… je pensais que c'était telle-ment compliqué, tu sais ?

ÉTAPE 3 : MISE À JOURDU PAQUET

La seule chose qu'il te reste à fairemaintenant, c'est de mettre à jour leprogramme que tu viens d'installer. Laisseà Linux le soin de nous donner environ 10milliards de façons de le faire. J'en aichoisi une au hasard et tu ne croiras pas àquel point c'est compliqué. Prépare unmouchoir au cas où tes yeux com-mencent à saigner :

sudo apt­get install

Nomduprogramme

Ça, c'est la commande en ligne pourl'INSTALLATION d'un paquet ! Tu croisque je suis idiot, Ubuntu ?!

Ah-hah, j'ai compris. Exécuter cettecommande alors que le programme estdéjà installé fait que Linux met le paquetà jour vers la version la plus récente.Même moi, je dois avouer que ça c'estvachement chouette !

Non, NON ! CONCENTRE-TOI ! Cen'est PAS facile. Il ne faut pas te laisserdistraire par les manières brillantes etl'attitude charmante de Linux. Il te tuerapendant que tu dors !

Voici un problème hypothétiquequ'Ubuntu ne saura pas faire semblantde résoudre. Disons que tu as installé unpaquet il y a pas mal de temps. Mais tu as

oublié son nom. Tout ce dont tu tesouviens est que tu voulais faire une miseà jour vers la version la plus récente. JENE SAIS PAS, peut-être que quelqu'un t'afracassé la tête avec une batte de base-ball et que tu as attrapé une amnésiesélective ! Coopérez, tous autant quevous êtes !

Dans ce scénario tout à fait vrai-semblable, voici ce qu'il faut taper :

sudo apt­get upgrade

Attends, quoi ? Et tu dis qu'il met àjour TOUS TES PAQUETS, non passeulement celui dont tu ne te souvenaispas ? Oh.

Récapitulons.

Les paquets sont des programmesavec tous les morceaux qu'il faut pour lesfaire fonctionner.

Pour installer/mettre à jour des pa-quets avec la souris :

1. Trouvez et installez les paquetsque vous voulez depuis la LogithèqueUbuntu.

2. Mettez à jour tous les paquets ins-tallés avec le Gestionnaire des mises à jour.

Pour installer/mettre à jour des pa-quets avec la ligne de commande :1. Mettez la liste de paquets à jour :

sudo apt­get update.

2. Installez le programme voulu (ou met-tez-le à jour si c'est déjà installé) :

sudo apt­get install

Nomduprogramme.

3. Installez la version la plus récente detous vos paquets :

sudo apt­get upgrade.

Oh là. Tout ça a l'air plutôt facile ! Mais jecroyais que Linux était DIFFICILE ! Es-tuaussi troublé que moi ?

Oublie ça, Joe, c'est Ubuntu.

Merci à Joe P. pour sa question ! Si vousavez une question simple et voulez une ré-ponse qui ne nécessite pas de diplôme avan-cé,contactez-moià [email protected].

DEMANDEZ AU PETIT NOUVEAU

Copil est un nom aztèque qui signifiegrosso modo « Vous avez besoin de moncœur pour quoi faire ? » Son amour deschaussures pour femmes est racontésur sa chronique au yaconfidential.blog-spot.com. Vous pouvez aussi le voir surTwitter (@ copil).

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full circle magazine n° 66 30 sommaire ^

LLAABBOO LLIINNUUXXÉcrit par Charles McColm

PPiivvooss XXIIOOSS DDSS MMeeddiiaa PPllaayy

Mesurant à peine plus de10×10 cm, le Pivos XIOSDS Media Play embar-que beaucoup de maté-

riel dans une petite boîte basée surAndroid. Le XIOS DS prend en chargeun grand nombre de codecs audio etvidéo, une sortie HDMI, un slotmicroSD qui peut accueillir une cartemicroSD jusqu'à 32 Go et 3 ports USB2.0. Et mieux encore, le coût, télé-commande standard comprise, est d'unpeu plus de 100 $. Malheureusement,le XIOS DS n'est pas aussi convivialqu'il pourrait être, et n'est pas meil-leur qu'un PC dédié exécutant UbuntuXBMC en tant que Media Center. Ce-pendant, pour le prix et les carac-téristiques, le XIOS DS est difficile àbattre.

Le DS XIOS est emballé dans uneboîte de 16×16 cm. Les origines An-droid du XIOS DS sont claires avec ledroïde Android sur le dessus et 3 des4 côtés de la boîte. Fait intéressant,l'un des côtés montre le XIOS DS me-surant 8,38 x 8,38 cm alors qu'en fait,il est un peu plus grand, 10,16 x 10,16cm. A l'intérieur, le XIOS DS est em-ballé confortablement dans une formebien ajustée de mousse de poly-

styrène. En dessous du XIOS DS, il y ala télécommande, un câble HDMI etl'adaptateur secteur. Outre les côtésde la boîte, aussi bien à l'intérieurqu'à l'extérieur, il n'y a pas de docu-mentation papier et ce manque dedocumentation utilisable est l'une desprincipales faiblesses de l'XIOS DS.

Le XIOS DS a un processeur ARMCortex A9, un processeur graphiqueMali-400 capable d'accélération 2D et3D en 1080p, et 512 Mo de RAM DDR2.

Le XIOS DS dispose de 2 Go de mémoireflash NAND embarqués, mais le portmicroSD et les 3 ports USB sur le côtépermettent des espaces de stockagesupplémentaires. Les deux réseaux –filaire (Ethernet 10/100Mb/s) et sansfil (802.11 b/g/n) – sont pris en charge,mais, curieusement, pas activés pardéfaut.

La télécommande livrée avec leXIOS DS et la télécommande à détec-tion de mouvement, en option, res-

semblent toutes les deux à cettesorte de manette à molette, actuelle-ment populaire. La télécommande stan-dard utilise la pile bouton 3 volts aulithium (CR2025) que l'on trouve surles cartes mères. La télécommandeoptionnelle est chargée via un câblemicro-USB. Aussi bien les forums Pivosqu'un certain nombre de vidéos You-tube recommandent d'acheter la télé-commande en option, et je suis d'ac-cord qu'elle est presque nécessaire.L'un des écueils que j'ai rencontrés,c'est le fait que la télécommande four-nie ne suffit pas à contrôler toutes lesoptions du XIOS DS. La télécom-mande optionnelle déplace le curseurlorsque vous déplacez votre bras, unpeu comme la Wii de Nintendo. Con-trairement à la télécommande stan-dard, il n'y a pas de bouton de navi-gation sur la manette, ni de boutonde mise hors tension, ce qui rend lesdeux télécommandes nécessaires. Lefait que l'interface utilisateur Androidest prévue pour être tactile est dou-loureusement évident lorsque vousessayez de naviguer dans l'interfaceen utilisant uniquement la télécom-mande fournie.

J'ai déjà mentionné le manque de

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LABO LINUXdocumentation utilisable. Le XIOS DSest en fait livré avec une documen-tation, qui est en ligne et disponiblesur l'appareil lui-même. Cependant,cette documentation est extrêmementlente à charger et difficile à lire, carelle ne défile pas de façon fluide. Ladocumentation a été si lente à char-ger que j'ai simplement abandonné salecture et essayé d'apprendre partâtonnements. Sur une note positive,Pivos maintient une base de connais-sances et des forums sur le XIOS DS.Les forums Pivos sont activementmaintenus et les informations sur ladernière version du firmware appa-raissent ici en premier. Pivos maintientégalement un système d'aide en ligne

où vous pouvez envoyer des rapportsdeboguesoudesdemandesdesoutien.

Je n'arrivais pas à comprendre l'em-placement de toutes les applicationsjusqu'à ce que j'utilise la télécom-mande à détection de mouvementpour naviguer dans le coin supérieurdroit. Aucun des boutons de la télé-commande standard ne peut être uti-lisé pour lancer les applications jus-qu'à ce qu'elles soient ajoutées auxbureaux virtuels. Mon XIOS DS a étélivré avec Android 2.3 Gingerbread, maisj'ai rapidement trouvé le firmwared'Android 4.0 Ice Cream Sandwich surle site Pivos et je l'ai mis à niveau vial'interface Gingerbread. Le XIOS DS a

deux façons de mettre à niveau/ré-trograder le firmware, l'un à traversl'interface Android (en utilisant la dé-tection de mouvement à distance, cli-quez sur les petits carrés en haut àdroite, puis cliquez sur l'applicationUpgrade), et l'autre par le trou en basdu XIOS DS.

Pour mettre à niveau vers Ice CreamSandwich vous devez télécharger etextraire le firmware sur une cartemicroSD, puis utiliser ou bien l'inter-face Gingerbread ou le bouton sur lebas du boîtier. J'avais deux cartesmicroSD sorties de mon téléphone.

La mise à niveau vers Ice Cream

Sandwich (ICS) a également apportéun groupe d'applications supplémen-taires qui peuvent être ajoutées via lamême interface, mais, selon le forum,il est préférable d'ajouter les applica-tions une à une depuis le magasin deGoogle Play. Au départ, j'ai ajouté lesapplications supplémentaires, mais, enfin de compte, je préfère naviguerparmi moins d'applications.

L'ensemble par défaut des appli-cations fournies avec le firmware IceCream Sandwich comprend : AppIns-taller, pour l'installation de paquetsapks (Android) à partir d'un disque, unnavigateur, un navigateur Web un peusimilaire à Google Chrome, Calcu-

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LABO LINUXlator, une calculatrice qui ressemblepresque à celle de Windows 8,Calendar, basé sur Google Agenda,une horloge, Clock, Downloads, uneapplication Email, un navigateur defichiers, une application galerie dephotos, un programme de messa-gerie peut-être mal nommé, qui n'estbon que pour l'envoi de mails (pasimportant, car il y a déjà une appli-cation pour les courriels), un lecteurvidéo, un lecteur de musique, uneapplication réseau, la boutique GooglePlay, une application de recherches,les contrôles des paramètres et uneapplication de mise à jour.

J'ai testé toutes les applicationsincluses et constaté de petits désa-gréments, comme d'avoir à remplir à

nouveau mes informations de compteGoogle. Cela est compréhensible sil'on considère que le XIOS DS estbasé sur Linux et Linux a toujours plusde choix d'applications. Cependant,c'est là que les autres plateformesexcellent en faisant de petites chosescomme simplifier les applications pardéfaut. Certaines applications ne fonc-tionnaient pas correctement. Le calen-drier inclus a refusé d'afficher leséléments de mon Google Agenda pu-blic. Le courrier électronique et l'agendaplantent tous les deux de temps entemps sans raison apparente. Dansl'application réseau, je ne suis jamaisarrivé à faire afficher autre chose que« Searching… waiting », après avoirattendu 5 minutes. On dirait qu'ilremplit une liste de périphériques. Je

suppose qu'il recherche les points d'ac-cès sans fil, mais le détecteur sans filintégré, accessible via paramètres/sansfil et réseaux, fonctionne beaucoupmieux. D'autres applications, commeGoogle Play Movies, fonctionnent trèsbien. Google Play Musique a joué pres-que tout ce que je voulais.

Les applications et les widgets (àpeu près du même type que vouspourriez voir sur un bureau KDE)peuvent être déposés sur n'importelequel des 4 bureaux virtuels. Naviguerdans l'interface est beaucoup plusfacile avec les icônes sur les bureauxvirtuels, mais vous aurez besoin de latélécommande à détection de mouve-ment pour déplacer les applicationset les widgets sur le bureau. Avec

cette télécommande, cliquez sur le bou-ton applications (les six petits carrés)dans le coin supérieur droit de l'écran.Pour déplacer une application ou unwidget, cliquez sur le widget et main-tenez-le. Tenez-le pendant une secondeet les bureaux virtuels s'afficheront.Lâchez l'icône où vous voulez sur lebureau. Lâcher une application pardessus une autre les empile dans undossier. Les dossiers sont symboliséspar un cercle noir en arrière-plan etun empilement d'icônes. Pour enleverune application, maintenez le boutonOK cliqué tout en passant la sourisau-dessus de l'application et faites-laglisser vers la section « Remove » quiapparaît en haut. Pour enlever uneapplication d'un dossier, ou y accéderdans le dossier, il suffit de cliquer une

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Charles est beau-père, mari, et fan deLinux ; il héberge un projet sans butlucratif de remise à neuf d'ordinateurs.Quand il ne casse pas du matériel oudes serveurs, il anime un blog :http://www.charlesmccolm.com/

LABO LINUXfois sur lui ; il s'ouvre alors et vouspouvez cliquer sur n'importe quelleapplication.

Des applications supplémentairespeuvent être ajoutées à XIOS DS, soitlocalement à partir d'un disque avecun apk, paquet Android, soit via laboutique Google Play incluse. Si vousavez installé les applications apksupplémentaires d'Ice Cream Sandwich,vous aurez également la possibilitéd'en installer à partir de la boutiqueAmazon. Le choix d'applications est,en fait, assez bon, car il y en a uncertain nombre de sympathiques, ainsique de jeux dans la boutique Android.De la partie gratuite de la Play Store,j'ai téléchargé Angry Birds (qui s'estavéré être très amusant pour certainsclients qui sont venus me voir), GoogleCurrents (pour la lecture du magazineFull Circle), un émulateur de terminalet un serveur SSH. Certaines appli-cations familières comme Frozen Bubblese trouvent aussi dans la Play Store.

Chose étonnante, une applicationqui n'y figure pas est XBMC, XBMCMedia Center. De bonnes et de mau-vaises nouvelles circulent à proposd'XBMC sur le Pivos XIOS DS. Labonne nouvelle, c'est qu'il y a à la foisXBMC pour Android et un firmwareLinux personnalisé pour le boîtier. Çasignifie que vous n'avez pas à renon-

cer à vos autres applications Androidpour faire fonctionner XBMC sur leXIOS DS. XBMC fonctionne un peuplus lentement sous Android que surle custom firmware Linux personna-lisé, mais vous ne perdez pas uneseule application. Le custom firmwareLinux XBMC se charge rapidement,prenant seulement environ 15 secon-des pour charger, comparé à environune minute et demie pour Android4.0 Ice Cream Sandwich.

La lecture des vidéos est fluide surles deux systèmes, mais le défilement

entre les vidéos est beaucoup plusfluide avec le noyau custom Linux. Legrand avantage est que vous pouvezessayer le noyau custom Linux XBMCet si vous voulez revenir à Android, ilvous suffit de flasher à nouveaul'appareil par le trou en dessous, lefirmware Ice Cream Sandwich étantsur une carte microSD. XBMC est,dans les deux cas, considéré commeétant en version bêta et c'est la raisonprincipale pour laquelle il n'est pasproposé dans la Play Store. Commeavec beaucoup de logiciels Linux enversion bêta, il fonctionne très bien.

Ce n'est pas tout à fait aussi agréablequ'une solution XBMC comme la solu-tion Linux personnalisée que j'ai dé-crite dans le FCM n° 56, mais il doitêtre l'un des plus petits appareilscompatibles XBMC que j'aie jamais vus.Comme système de divertissement, ilvaut bien le coût. Oui, vous pourriezacheter un Raspberry Pi, mais alorsvous devriez bricoler un peu, arriver àfaire tourner XBMC dessus, acheterune télécommande (ou en fabriquerune), mais avec le XIOS DS Media Playvous avez toutes ces choses, l'ensem-ble des boutiques Google et Amazonen prime. En fin de compte, c'est unebonne petite boîte pour le prix. Il fautun certain temps pour s'y habituer,mais une fois que vous aurez person-nalisé le XIOS DS comme vous voulez,c'est une bonne petite boîte bienagréable.

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FFEERRMMEETTUURREE DDEESS FFEENNÊÊTTRREESS AAssssoocciiaattiioonnss ddee ffiicchhiieerrss ((oouuvvrriirr aavveecc))

Écrit par :Ronnie Tucker (KDE)Jan Mussche (Gnome)Elizabeth Krumbach (XFCE)Mark Boyajian (LXDE)

Habituellement, un doubleclic sur un fichier l'ouvriradans l'application appro-priée. Ainsi, un double clic

sur un document Word chargera l'ap-plication Word qui, à son tour, ou-vrira le document Word choisi. Cecis'appelle « Types de fichiers (S'ouvreavec) ». S'il n'y a pas d'applicationassociée à un fichier, on vous deman-dera quel programme devra êtreassocié à ce type de fichier et si vousvoulez que l'association application-type de fichier devienne permanente

(ou par défaut). Par ailleurs, vous avezla possibilité de faire un clic droit surun fichier et de choisir le programmeavec lequel vous voulez l'ouvrir. Ceciest particulièrement vrai si un fichierpeut être ouvert avec plusieurs appli-cations ; par exemple, un fichier MP3.Cette fois-ci, vous pourriez vouloirl'ouvrir avec une application d'éditionde données audio au lieu de l'écoutercomme vous le feriez normalement.

Kubuntu

Comme sous Windows, quand vousdouble-cliquez sur un fichier et queKubuntu ne le reconnaît pas, une fe-nêtre de dialogue s'affichera pour vousdemander l'application avec laquellevousvoulezessayerdecharger lefichier.

Vous pouvez aussi faire un clic droitsur un fichier et choisir « Ouvrir avec »dans le menu contextuel. Souvent uneapplication s'installera et s'associeraavec un type de fichier. Vous le verrezlorsque vous faites un clic droit sur unfichier et choisissez « Ouvrir avec »suivi de plusieurs options.

Parfois il y a une erreur humaine :vous associez un type de fichier à unemauvaise application. Vous pouvez cor-riger cela dans Paramètres système >Associations de fichiers. C'est ici que

vous pouvez éditer et ajouter des typesde fichiers à la main.

Ces paramètres sont égalementutiles parce que vous pouvez avoir unordre de préférence. Ainsi, par exem-ple, comme vous pouvez le voir dansla capture d'écran, le type de fichier«  jpeg » devrait s'ouvrir avec Gwen-view en premier lieu. Si cela ne fonc-tionne pas, Kubuntu essaiera de lecharger dans GIMP et ainsi de suite .C'est la liste d'options dont j'ai parléprécédemment.

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Gnome Shell

Dans Gnome Shell, quelques appli-cations sont étiquetées par défautpour certaines opérations, comme lenavigateur web, le client mail, etc.Vous pouvez choisir ces programmesdans Activités > Applications > Para-mètres système > Détails > Appli-cations par défaut.

D'autres fichiers, comme un fichiertexte simple, peuvent être attachés àun programme par défaut en faisantun clic droit dessus dans le gestion-naire des fichiers. Un menu s'afficheet montre les options possibles.

Le programme par défaut pour cetype de fichier est gedit. Ainsi, quandvous double-cliquez sur le fichier, geditse lancera et ouvrira le fichier texte.

Si vous voulez ouvrir le fichier avecun programme autre que gedit,choisissez la deuxième option : Ouvriravec une autre application.

Selon le type de fichiers vous verrez

une liste de quelques programmes. Sivous ne trouvez toujours pas le pro-gramme que vous voulez utiliser, sélec-tionnez alors Autre application. Unenouvelle fenêtre s'ouvre avec la listede programmes. Si cette liste-ci n'esttoujours pas suffisante, sélectionnezle bouton en bas de la fenêtre, Mon-trer d'autres applications. À ce stade,tous les programmes installés appa-raissent dans la liste. Si le programmevoulu n'y est pas, il faudra d'abordl'installer.

Une légère variante rend possiblela modification du programme pardéfaut qui ouvrira un type de fichierdéfini. Faites un clic droit sur le fichier,choisissez Propriétés, sélectionnez l'on-glet Ouvrir avec, choisissez le pro-gramme qu'il vous faut et cliquez surle bouton Régler par défaut. Doré-

navant, quand vous ferez un doubleclic sur le fichier, le programme nou-vellement choisi l'ouvrira.

Xubuntu

Tout comme dans beaucoup d'au-tres environnements de bureau, dansXFCE et Xubuntu un sélecteur estdisponible au sein du gestionnaire defichiers et vous permet de sélection-ner une application par type de fichier.

Commencez par ouvrir le gestion-naire de fichiers : menu Souris en hautà gauche > Accessoires > Gestionnairede fichiers. Allez dans le répertoirequi contient les fichiers que vous vou-lez ouvrir.

Un double clic sur un fichier l'ou-vrira avec l'application par défaut. Unseul clic droit affichera un menu quivous permet de l'ouvrir avec l'appli-cation par défaut ou avec d'autresapplications qui peuvent être associéesà ce type de fichier.

Vous pouvez aussi « Ouvrir avec uneautre application », laquelle afficheraune fenêtre « Ouvrir avec » qui vousdonne la possibilité de choisir n'im-porte quelle application pour associa-tion ou une commande personna-lisée. Il y a également une case quevous pouvez cocher « Par défaut pource type de fichier » - pour qu'il s'ensouvienne en tant que votre préfé-rence par défaut. Tout comme avecGnome Shell, vous pouvez régler l'ap-plication avec laquelle vous voulez

FERMETURE DES FENÊTRES

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ouvrir le fichier en ouvrant le dialogue« Propriétés » du fichier et en modi-fiant le paramètre « Ouvrir avec », cequi changera l'application par défautpour le fichier ainsi que pour d'autresfichiers du même type.

Enfin, vous pouvez choisir quelquesapplications par défaut dans le menu

Souris > Paramètres > Gestionnairedes paramètres > Applications préfé-rées. Ce menu vous permet de choisirle navigateur Web, le client Mail, l'ému-lateur de Terminal et le Gestionnairede fichiers par défaut. Lubuntu

Même dans l'environnement mini-maliste de LXDE il y a des possibilitésde contrôler les associations defichiers et le processus est très simi-laire à ceux décrits ci-dessus. Com-mençons par la fenêtre « Applicationspréférées » : dans le menu principal,choisissez Préférences > Applicationspréférées.

Cette fenêtre vous permet de ré-gler les applications système, mais vousn'avez que deux options : le navi-gateur Web et le client Mail. (N.B.J'utilise Lubuntu 11.04 ; votre sys-tème peut être différent.) Les applica-tions par défaut sont, respective-

ment, Chromium et Sylpheed ; toute-fois, s'il y a d'autres applications ins-tallées, vous avez la possibilité de leschoisir dans les listes déroulantes.

Comme c'est le cas pour les autresgestionnaires de fenêtres décrits ci-dessus, un double clic sur un fichierdans LXDE ouvrira ce fichier dansl'application préférée par défaut. Si,néanmoins, vous aimeriez ouvrir cefichier avec une autre application,vous pouvez faire un clic droit dessuset toutes les autres applications com-patibles avec ce type de fichier serontlistées.

Sélectionnez (faites un clic gauchesur) l'application voulue et le fichiers'ouvrira dans cette application.

FERMETURE DES FENÊTRES

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Si l'application avec laquelle vousvoulez ouvrir le fichier n'apparaît pasdans le menu déroulant, vous pouvezchoisir « Ouvrir avec » dans le menupour sélectionner, à partir de la fe-nêtre Choisir une application, n'im-porte quelle application déjà installéesur votre système.

À partir de la fenêtre Choisir uneapplication, vous vous trouvez, pardéfaut, dans l'onglet « Applicationsinstallées » ; à partir de là, vous avez lapossibilité de développer le contenude chaque catégorie afin de les par-courir pour trouver l'application voulue.Vous verrez aussi un onglet « Lignede commande personnalisée » qui vouspermet de créer une commande quilancera l'application que vous voulez,avec toute la puissance du contrôledes options de la ligne de commande.Dans les deux cas, vous pouvez choisirde faire de votre sélection l'applica-

tion/l'action par défaut pour ce typede fichier en cochant la case en bas dela fenêtre. Si vous le faites, votre choixsera enregistré et deviendra l'actionpar défaut chaque fois que vous ouvri-rez un fichier de ce type ; sinon, votrechoix ne sera valide que pour cetteseule fois et quand vous ouvrirez ànouveau un fichier de ce type, il s'ou-vrira avec l'application par défaut déjàparamétrée.

La sélection des « Propriétés » d'unfichier vous donne une option « Ouvriravec … » qui fonctionne de la mêmefaçon que l'option « Ouvrir avec… »dans le menu déroulant du fichier,comme décrit ci-dessus.

FERMETURE DES FENÊTRES

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MMOONN HHIISSTTOOIIRREE

Pas si jeune que ça, je suisitalien et fan d'ordinateurs.J'ai commencé à m'en serviren 1983, quand mon père

m'a offert mon premier : un Sinclair ZXSpectrum 16 Ko. Depuis, j'ai toujoursaimé jouer et/ou travailler avec unemachine d'un type ou d'un autre(Amiga 500, puis PC).

J'ai découvert le monde de l'OpenSource alors que je ne connaissais rienau sujet de systèmes d'exploitationgratuits, tels que *buntu et des trucscomme ça. Travaillant toujours sousWindows (XP), j'ai commencé à uti-liser des logiciels Open Source ; puis,lors de discussions avec des collèguesTI au boulot, ils m'ont parlé d'Ubuntuet d'Open Suse ; après avoir essayé lesdeux, en 2007, j'ai créé ma premièrepartition sur le PC domestique, enchoisissant Ubuntu…

Entretemps, j'ai découvert votrerevue, qui est belle et utile (mêmepour des gens comme moi qui n'ar-rivent pas toujours à gérer le terminalou un langage de programmation).

Depuis, j'ai essayé des variétés dif-férentes du même arbre : Linux Mint,

Lubuntu, MoonOS et d'autres. J'essaietoujours de « fermer la fenêtre »,même si, pour quelques petits trucs,j'ai encore besoin de Windows sur lePC chez moi, pour mon téléphone por-table, pour quelques applications, ouencore pour la photographie. J'essaiemême GIMP avec plus ou moins debonheur et, le mois dernier, j'ai vu unnuméro d'une nouvelle revue en PDFgratuite au sujet de ce logiciel puissant.

En 2012, j'ai démarré ma collabo-ration avec l'équipe italienne du FCM(ils sont tellement dynamiques et vous

le savez déjà : j'ai lu votre article à leursujet et je peux confirmer que ce sontdes gens magnifiques et engagés. Jen'ai que rarement rencontré la mêmeconscience professionnelle dans unenvironnement de travail) et l'histoirecontinue… en attendant la 12.10.

Luca Masini

Tout a commencé au milieudes années 90, avec Linux.Je m'escrimais avec les ver-sions précédentes de Linux

où la ligne de commande était lanorme. Malgré l'existence d'interfacesgraphiques, elles n'étaient pas aussiavancées qu'Ubuntu l'est aujourd'hui,presque 20 ans plus tard. Cela m'afourni l'occasion de me familiariser avecl'interface en ligne de commande.Lorsque j'ai découvert Ubuntu, il estrapidement devenu ma distrib. pré-férée, parce qu'il prenait en charge laplupart de mon matériel. Vers la fin2006, le moment était venu d'acheterun nouvel ordinateur et, pour la pre-mière fois, j'ai opté pour un portable(j'utilisais toujours des ordinateurs debureau). À l'époque, j'étais encorehésitant concernant le matériel prisen charge par Linux, surtout pour cequi concerne le sans-fil. J'ai décidédonc de faire face au problème dansle magasin même et je me suis munidu live CD d'Ubuntu 6.06. Certainsvendeurs n'étaient pas prêts à mepermettre de l'essayer sur leurs ma-chines. D'autres m'ont dit : « Mais cer-tainement, allez-y ! » et d'autres encorene connaissaient point Linux. Mes cri-tères principaux, avant d'acheter unemachine, étaient que le son, le wifi etl'affichage devraient fonctionner avecle live CD. J'en ai trouvé une et j'enétais très content. La première chose

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MON HISTOIREque j'ai faite fut de démarrer sur le CDUbuntu et de reformater le disque dur.

Avance rapide vers 2012, presquesix ans plus tard. Le même portablefonctionne encore, sous Ubuntu 12.04maintenant. J'ai ajouté de la mémoirepour faire 4 Go de RAM et, en disquedur, je suis allé de 120 Go à 500 Go.J'ai acheté un ordinateur plus rapidequi est actuellement mon poste detravail. Il tourne sous Ubuntu dansdiverses variétés et j'ai une partitionavec la version alpha/bêta de test laplus récente qui existe. Le portableest maintenant un serveur de fichierset un serveur SSH que j'utilise à dis-tance. À ce jour, mon portable tournesous Linux depuis presque 6 ans et jeprévois pour lui encore 5 ans de bonset loyaux services.

Ce qui m'a fait choisir Ubuntu c'estla large gamme d'applications et de sys-tèmes disponibles. Je suis aussi heureuxde voir que des nouveaux pro-grammes, applications et utilitairessont livrés en premier lieu avec desscripts basés sur Ubuntu et desfichiers dans ses dépôts ; ainsi, sousUbuntu, nous pouvons toujours êtreles premiers à les essayer. Puisquec'est avec cela que j'ai grandi, j'utiliseencore la ligne de commande (et j'enai encore besoin). Mais l'évolution del'environnement graphique d'Ubuntu a

fait de lui l'un des meilleurs systèmesparmi ceux que je vois aujourd'hui.

Linux nous donne la possibilité dechoisir notre suite bureautique, notreenvironnement graphique et le type desystème d'exploitation que nous voulons.Bien que beaucoup d'utilisateurs préfé-reraient que d'autres fassent ces choix

à leur place, j'aime avoir la liberté dedécider de comment je vais utilisermon ordinateur et mon matériel. Jepréfère passer un peu plus de tempssur mon système et avoir quelquechose de totalement personnalisé, aulieu d'une chose à laquelle il faudraitque je m'adapte, moi. L'ordinateur devraits'adapter à l'utilisateur et non pas le

contraire. Ubuntu m'offre cette liberté.

Jean-Francois Messier

IL EST ARRIVÉ !

Le Podcast FullCircle revient !

C'est peut-être une nouvelleéquipe de podcasters, mais leformat reste le même.

Nous parlerons du Full CircleMagazine, des actus, des cri-tiques et des entretiens.

Voici votre nouvelle équipe :• Les Pounder• Tony Hughes• Jon Chamberlain• Oliver Clark

Ils sont tous membres de Black-pool (UK)http://blackpool.lug.org.uk

Le début de l'épi-sode est disponibledepuis la page d'ac-cueil du FCM.

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QQUU''EESSTT--CCEE QQUUEE......Écrit par Ronnie Tucker

J'espère que ce sera le premier articled'une nouvelle série. Je voudrais utili-ser cet espace pour des articles qui ontun sujet unique et pour en expliquerl'histoire (brièvement et simplement),quelques informations en coulisses etla façon dont les logiciels que nousutilisons interagissent avec le sujet choi-si. Envoyez vos articles à : [email protected]

Voici quelques idées pour contribuerau développement de votre créativité :les newsgroups, les IRC, BitTorrent,les e-mails, le web, les codecs vidéo,le chiffrement PGP, le noyau, les ta-blettes graphiques …

Avant de nous plonger dansce qu'est l'UEFI (Unified Ex-tensible Firmware Interface),prenons un peu de recul et

examinons ce que nous avons à l'heureactuelle.

Lorsque vous allumez votre ordi-nateur, votre BIOS (Basic Input Out-put System) entre en action et faitune vérification rapide de votre maté-riel pour s'assurer que tout ce qui est

nécessaire est branché et en bon étatde fonctionnement. Si quelque choseest erroné, vous entendrez des bipsdu haut-parleur de l'ordinateur. Cesbips, semblables au code morse, vousdisent ce qui ne va pas. Le BIOS a uneinterface utilisateur qui en permet laconfiguration. On le voit habituelle-ment en appuyant sur Suppr, F1, ouquelque chose de similaire.

Une fois que votre BIOS est heu-reux avec votre système, il va com-mencer à charger le système d'ex-ploitation.

Puisque le système du BIOS existe(sous une forme ou une autre) depuisle milieu des années 70, il est certai-nement temps de le remplacer. L'UEFIsera ce remplaçant… eh bien, enquelque sorte.

UEFI

Beaucoup vantent l'UEFIen remplacement, mais enréalité il travaille avec le

BIOS au démarrage de l'ordinateur.L'idée derrière cela est que l'UEFI estun mini-OS qui sera commandé à lasouris (avec une interface graphique)

et aura même sa propre ligne decommande. Être un mini-OS stockéquelque part implique que ce BIOSnouveau look sera multi-langue etpourra éventuellement supprimer lanécessité des vieux bips en morse.Tout cela semble sympa jusqu'ici, alorspourquoi s'indigne-t-on ?

Secure Boot

L'UEFI a une fonctionnalité appelée« Secure Boot » qui désactivera le ma-tériel, les pilotes et les autres chargeursqui n'ont pas de signature numérique.Pensez à une signature numériquecomme étant un certificat délivré parle fabricant pour dire que c'est unmatériel ou un logiciel d'origine. Leprocessus de démarrage est un peucompliqué, mais, de façon simple :quand le « Secure Boot » est activé, ilfaut que le matériel/logiciel montreune sorte de carte d'identité, et si sonID correspond à un ID légitime et connudans une base de données, alors toutira rapidement. Mais c'est là, que sepointent des arguments potentiels.

Dénonciation

Avant de blâmer Microsoft, com-me tout le monde semble le faire,

UUEEFFII

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QU'EST-CE QUE...rappelez-vous que le démarrage sé-curisé fait partie de l'UEFI ; il se trouvetout simplement que Windows 8 vautiliser ce dernier. Le problème estque Microsoft exige que tous les ma-tériels marqués comme étant pourWindows 8 devraient avoir le démar-rage sécurisé activé par défaut. Celasignifie que Linux ne serait pas en me-sure de démarrer, même en doubleamorçage, car il n'aurait pas de certi-ficat valide. Les vendeurs de matérielqui ne sont pas liés à Microsoft aurontla possibilité de modifier l'UEFI et le dé-marrage sécurisé comme ils l'entendent,mais, comme vous pouvez certainementl'imaginer, ils seront rares.

Microsoft a précisé que sur lesmachines X86 (Intel ou AMD) avec lelogo Windows 8, vous serez en me-sure de désactiver le démarrage sécu-risé (c'est-à-dire passer en mode per-sonnalisé), ce qui permettra à Linux dedémarrer. Le problème est que la plu-part des utilisateurs ne voudront pasrendre leur machine Windows 8 flam-bant neuve potentiellement vulnérable.Et ils ont raison.

Certificats

Attendez : et si Linux obtenait unID valide. Eh bien, cela pourrait êtreincompatible avec la Licence GPL

(GNU Public License), à laquelle Linuxse conforme. Le certificat valide devrarester un secret bien gardé qui po-serait des problèmes lors de la publi-cation du code source, car cela révé-lerait l'unique signature numériquede cette distrib. Au début, on pensaitla même chose pour GRUB 2 (le char-geur de démarrage Ubuntu), maiscela a été résolu et Ubuntu 12.10 etplus continueront d'utiliser GRUB 2.

Une autre voie est la suivante : àdéfaut de pouvoir les battre, rejoi-gnez-les. Fedora a forgé une allianceavec Microsoft et payé les $99 (77€)pour obtenir une clé de démarragesécurisée.

Résumé

• L'UEFI n'est pas Microsoft.• Les machines ayant le logo Win-

dows 8 doivent avoir le démarragesécurisé activé.

• Les utilisateurs peuvent, s'ils ledésirent, désactiver le démarrage sé-curisé.

• Désactiver le démarrage sécurisérend Windows 8 vulnérable.

• Les clés de démarrage sécurisédoivent être conservées en toute sé-curité.

• L'UEFI ne remplace pas le BIOS,mais il travaille avec.

Oh, et je dois dire qu'il y a uneautre entreprise qui oblige le démar-rage sécurisé sur les machines pré-chargées de leur système d'exploita-tion. Canonical. Oh, l'ironie…

Resté vulnérable

Au moment où j'écris ces lignes (fin septembre 2012), les consultantsde sécurité italiens ITSEC ont trouvé un moyen de vaincre la politiqued'application du Kernel Patch Protection and Driver Signature de Win-dows 8 en remplaçant le chargeur d'amorçage (bootloader) Windows 8.Ils soutiennent que l'UEFI est tout aussi vulnérable aux attaques que levieux système du BIOS.

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full circle magazine n° 66 43 sommaire ^

CCRRIITTIIQQUUEEÉcrit par Ronnie Tucker

Après un long voyage de trop,utilisant les transports encommun, j'ai décidé quej'avais besoin d'un appareil

de poche pour me divertir. Oui, je pour-rais écouter un appareil audio tout enregardant fixement par la fenêtre.Oui, je pourrais consulter mes mailstoutes les cinq minutes sur mon télé-phone portable. Oui, en théorie, jepourrais lire des livres sur mon télé-phone portable, mais avec un écran4”, ce n'est pas la plus agréable destâches.

J'avais besoin d'une tablette. Unetablette de poche.

D'abord, j'ai regardé un Kindle.Écran noir et blanc, que du texte, et ilfaut l'acheter sur Amazon. Il y a aussicette chose, Kindle Fire. Idem.

Il doit y avoir quelque chose demieux.

C'est là que le Nexus 7 entre enscène. Fabriqué par ASUS et utilisantAndroid 4.1 (Jelly Bean) de Google, ila un écran tactile de sept pouces(tout en couleurs), 8 ou 16 Go destockage, et est livré (dans la plupartdes cas) avec 15 £ (un peu plus de18€) de crédit sur Google Play.

Il doit sûrement y avoir un côténégatif ! Eh bien, j'ai un reproche mi-neur : il n'utilise que le wifi, il n'y a au-cune option 3G pour vous connecterpartout et n'importe où. Vivre là où jesuis au Royaume-Uni signifie que jesuis habituellement sans 3G ni wifi, etje survis assez bien. Qu'arrive l'iné-vitable apocalypse des zombies, je penseque je serai l'un des survivants. Mais,au cas où vous auriez un téléphonemobile Android, alors, dans la plupart

des cas (pas tous !), vous devriez êtreen mesure de faire de votre télé-phone un hotspot wifi. Ça s'appelle lepartage de connexion (tethering). Jel'ai fait quelques fois avec mon Nexus7 et il fonctionne très bien.

Des trucs gratuits !

Une fois connecté au Nexus 7, vousrecevrez un e-mail de Google vousinformant que votre compte GooglePlay a un crédit de 15 £ (ou 18+ €). Lafaçon dont cela fonctionne est quevous passez par le processus habitueld'achat d'applis (tout à fait simple etindolore) et, à la dernière étape, vousverrez un menu vous permettant dechoisir entre votre carte de créditenregistrée ou votre crédit GooglePlay.

La boutique Google Play est l'en-droit à partir duquel vous obtenez tousvos logiciels. Le premier écran vousprésentera des suggestions, mais aussitrois options : « Applis », « Vidéos » et« Livres ». Choisissez l'une d'elles etvous aurez d'autres suggestions. Glis-ser vers la gauche vous donnera uneliste de catégories à parcourir. Glisservers la droite vous donnera une liste

des « Meilleures Ventes », « Top desGratuits », « Top Cumulé », « Meilleuresventes de nouveautés », « Top des nou-veautés gratuites » et « Tendances ».Tout élément que vous choisirez propo-sera également d'autres applis baséessur ce choix et la liste d'autres applis(le cas échéant) réalisées par le mêmeauteur. Vous pouvez, bien sûr, recher-cher des titres. Appuyer sur la flèchevers le bas à côté de la case de re-

GGooooggllee NNeexxuuss 77

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full circle magazine n° 66 44 sommaire ^

CRITIQUEcherche, listera toutes les applis ac-tuellement installées. En choisir unevous donnera sa description normale,ainsi que la possibilité de la désins-taller. C'est aussi là que les mises àjour sont répertoriées.

Dans l'ensemble, la boutique GooglePlay est très bien conçue et très facileà utiliser et il ne devrait donc y avoiraucun problème réel d'installation oude suppression d'applis.

Le meilleur des deuxmondes

En parlant d'applis, je peux lire nonseulement des livres de Google Playsur la tablette, mais je peux aussi ins-taller l'appli Kindle d'Amazon et y liredes livres Kindle aussi. Le meilleur desdeux mondes ! Dans les deux appli-cations, Kindle et Google Play, vouspouvez télécharger des livres sur l'ap-pareil, de sorte que vous pouvez lirevos livres même déconnecté. Googlea utilement inclus un widget (une pe-tite appli que vous pouvez faire glis-ser sur le bureau et qui peut êtreconsidérée comme un raccourci) quipermet d'afficher vos livres Play direc-tement sur votre bureau ! Un widgetpeut être téléchargé à partir de laboutique Play qui permet aussi d'affi-cher sur le bureau des liens vers vos

livres Kindle. Voici mon bureau actuelavec « MY BOOKS » (Google Play) etun lien vers l'édition Kindle du « TheComplete Sherlock Holmes » :

Installer Adobe Reader à partir deGoogle Play vous permettra de lire etd'annoter des fichiers PDF. Cepen-dant le texte peut varier entre les PDF.Certains utilisent de grandes margeset de petites polices, mais la plupartdes livres PDF doit être facilementlisible sans zoom ni défilement, quel-que chose que je déteste.

Si le RSS est plus votre truc, alorsvous pouvez utiliser Google Currents(qui est pré-installé). Très pratiquepour lire le FCM en déplacement.

L'autonomie de la batterie sur leNexus 7 est excellente. Avec un peude lecture, et pas de wifi, j'ai tenutrois jours sans recharger. Évidem-ment allumer le wifi et/ou effectuerdes tâches plus intensives videra labatterie plus rapidement.

Audio/Vidéo

Si vous avez un accès wifi et avezbesoin d'un peu de divertissement,vous pourriez installer l'une des appli-cations de radio ou même Netflix. Lesfilms en HD sont lus sans perte sur leNexus, même avec ma connexion In-ternet plutôt lente. Google Music estinclus (mais appelé Google Play - cequi m'a rendu un peu perplexe) etfonctionne très bien en montrant lacouverture de vos albums sous formede belles grandes icônes.

Android n'utilise plus l'ancienne mé-thode de « USB Storage » pour en-voyer ou recevoir des fichiers, ce qui aété un problème pour Linux dans lepassé. Heureusement, cela sembles'améliorer, mais ce que je fais est soitd'utiliser une application comme « WiFiFile Explorer (WFE) », « ES File Explo-rer (ESFE) », ou « AirDroid » pour dépla-cer des fichiers dans les deux sens.Avec WFE, vous pouvez connectersans fil votre PC et Nexus avec votrenavigateur comme contrôleur. Vousdémarrez l'appli WFE et elle se con-nectera à votre réseau wifi et vousdonnera une adresse telle quehttp://192.168.0.23:8000. Pour en savoirplus sur AirDroid, voir l'article Com-mand & Conquer de ce mois-ci.

Tapez cette adresse dans votre

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full circle magazine n° 66 45 sommaire ^

CRITIQUE

navigateur et vous serez en mesured'accéder à votre Nexus pour envoyerou recevoir des fichiers.

ESFE est similaire, mais vous vousconnectez directement à l'ordinateurpour envoyer ou recevoir des fichiersà partir de répertoires partagés. Toutcela semble compliqué juste pourremuer des fichiers dans les deuxsens, mais c'est beaucoup plus rapideque de brancher un câble ou autre.

La tête dans les nuages

Ubuntu One fonctionne élégam-

ment avec le Nexus 7. J'ai simplementinstallé ubuntuone-control-panel-qt(j'utilise KDE) qui m'a donné un dossierdans /home appelé « Ubuntu One » ettout ce que j'y ai déposé s'affichaitdans le nuage sur le site Ubuntu Oneet dans l'appli Android Ubuntu One.Ajouter un fichier à partir du Nexus 7a été aussi simple que d'appuyer surle bouton « + » dans le coin supérieurdroit de l'écran, sélectionner le typede fichier à envoyer, puis sélectionnerle fichier lui-même. Après quelquessecondes, le fichier était dans le nuage.DropBox fonctionne parfaitement etde la même manière qu'Ubuntu One.DropBox s'est révélé utile pour cettecritique. J'ai pris mes captures d'écrandu Nexus (maintenir les touches inter-rupteur et baisse du volume), et les aienvoyés à mon compte DropBox. Lors

de la rédaction de cet article dansGoogle Docs, j'ai simplement ajoutéles images à partir de mon dossierDropBox. Sans câble !

Souriez !

Pour un appareil photo, le Nexus 7a une caméra frontale qui est derésolution assez faible, mais c'est plusque suffisant pour la reconnaissancefaciale dans Android 4.1 (une fonctionde déverrouillage sympa) et pour unusage sur les vidéo-conférences deGoogle+.

Je n'ai pas essayé beaucoup dejeux sur le Nexus, mais Minecraft s'exé-cutait avec une parfaite fluidité, demême que Broken Sword (remake An-droid du vieux classique PC), et PinballHD m'a semblé très impressionnant

et, à nouveau, très fluide. Pas de pro-blèmes ou de ralentissements du tout.

Un nouvel ajout dans la boîte àmalices Android est Google Now.Avec cette application, vous pouvezfaire des recherches textuelles ouvocales et, sur la base de cesrecherches, il construira au fil dutemps une série de « cartes » qu'il vaafficher. Ces cartes vous donneronttout ce dont vous avez besoin commedes conseils de trafic, la météo, etmême les horaires des transportspublics. En fait, Google essaie deprédire vos recherches avant mêmeque vous ne les fassiez !

Au prix de 199 £ (323 $ ou 245 €)le Nexus 7 est une excellente affaire.Il est rapide, possède un écran vraimentsympa et trèsréactif et Android4.1 est fluide etvelouté (commeGoogle ne cessede le dire). Il tientparfaitementdans la paume dela main, il n'estpas trop lourd et,plus important en-core,seglissedanslapochedemaveste!

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full circle magazine n° 66 46 sommaire ^

CCRRIITTIIQQUUEEÉcrit par Art Schreckengost

Peppermint Three (le nombreest toujours en toutes let-tres) est sorti il y a 6 moisenviron – les One et Two s'uti-

lisent depuis presque dix-huit mois –et a réussi à rester dans le Top 50 deDistrowatch. J'ai donc décidé d'es-sayer la version 64-bit.

À un peu plus de 550 Mo (la ver-sion 32-bit est un tout petit peu pluslégère), c'est un système d'exploita-tion qui peut encore se mettre sur unCD ou une petite clé USB – ce qui estquelque peu inhabituel étant donnéque Lubuntu, son ancêtre, fait pres-que 150 Mo de plus. Les spécifica-tions de base et recommandées com-prennent 192 Mo de RAM (512 Morecommandés), un processeur Intel x86(les forums utilisateurs précisent queles « chipsets » AMD ne posent aucunproblème, mais le site Web men-tionne Intel spécifiquement) et 2 God'espace disque (4 Go recommandés).Il faut garder à l'esprit que beaucoupdes programmes inclus nécessitentune connexion internet active.

Bien que basé sur Lubuntu 12.04,Peppermint est, en réalité, un ramas-sis de pièces prises dans le bac Linux.Il a en fait le bureau LXDE, la struc-ture des menus et la Logithèque deLubuntu, et il emprunte le Gestion-

naire de misesà jour de Mint,des morceauxdu code sous-jacent de De-bian Wheezy etSid et, enfin,quelques mor-ceaux venantde la perspec-tive d'ingénie-rie du Chrome-book.

Chromebook ?Oui, la réponsede Google auxutilisateurs detablettes quivoudraient unordinateur àla place. Puis-qu'il utilise lesystème d'exploitation de Chrome, quiest limité, ses créateurs ont fait ensorte que le navigateur Chrome deGoogle remplisse deux rôles, dontcelui de bureau. Tous les programmessont basés dans le Nuage, ce qui faitque, sans une connexion à internet,vous n'avez qu'un presse-papier quivaut entre 300 et 500 $.

La légèreté a des avantages : Pep-permint s'installe très rapidement, enun peu moins de 15 minutes. Enoutre, ma version avait des mises àjour d'un peu plus de 60 Mo (con-trairement à ce que j'ai annoncé dansma critique précédente où OpenAr-tist avait des mises à jour de presque10 fois la taille de celles de Pep-permint.)

Un autre avantage est que lamoyenne des temps de démarrage, ycompris BIOS, POST et le mot depasse obligatoire est de moins de 30secondes.

Une partie de cette vitesse estdue au fait qu'il soit basé sur LXDE,mais l'autre partie de l'équation ré-vèle ce que ce système d'exploitationne possède pas. Les chercheurs destrass et paillettes feraient mieux de

PPeeppppeerrmmiinntt TThhrreeee

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full circle magazine n° 66 47 sommaire ^

CRITIQUEregarder ailleurs, car il n'y a qu'unsimple panneau en bas avec les in-dicateurs habituels et un bureaublanc et rouge, comme les bonbons àla menthe.

Et c'est tout ; pas d'icônes sur lebureau, juste quelques autres fondsd'écran auxquels vous pouvez accéderen faisant un clic droit sur le bureau.Cependant, aussi dépouillé que celapuisse paraître, ce n'est pas pire quele Lubuntu de base et, en fait, donnel'impression d'être mieux conçu etplus incisif. Souvenez-vous que LXDEétait conçu pour fonctionner rapi-dement dans des ordinateurs de plusfaible puissance et c'est le cas ici.

Un clic sur le bouton du menu prin-cipal (un bonbon à la menthe rougeet blanc) affichera un mélange plutôtéclectique de programmes, mais cesont les substituts qui pourraient dé-router certains. LibreOffice et Abi-word n'apparaissent nulle part ; à laplace, il y a Google Web office, aliasGWoffice. Firefox est remplacé parGoogle Chromium, Gmail assume lesfonctions d'un client mail, Guayadequese substitue aux lecteurs de musiquehabituels et Gnome-MPlayer est làpour lire des médias que Guayadequene veut pas, ou ne peut pas, lire. Toutcomme Wine, les jeux sont inexistants.

Les programmes, notamment Drop-box (bon ajout), Ice, un navigateurpersonnalisé dont je parlerai en plus

grand détail plus tard, Transmission,Google Reader et Google Calendar.Ceux qui voudront ajouter d'autres pro-grammes trouveront la Logithèque etle Gestionnaire de paquets Synaptic.

Les spécialistes du traitementd'images vont se délecter. Il y a troisapplications web sur mesure crééesexprès pour le manipulateur, doncnous tous – Editor de Pixlr, Express dePixlr et pixlr-o-matic. Sans vouloirrentrer dans trop de détails, disonsque ces trois devraient suffire pourtoutes les transformations d'imageque vous voudrez faire. Bien qu'il soitdifficile d'en faire une descriptiondétaillée ici, je me contenterai de direqu'elles sont toutes bien conçues etpeuvent concurrencer presque tout cequi est proposé par les gestionnairesde logiciels.

À ce stade, vous devez avoir com-pris que certains de ces programmessont sans aucun doute orientés versle Nuage, surtout les suites bureau-

tique et de traitement de l'image.Comme je l'ai déjà précisé, Pepper-mint s'est inspiré du Chromebook,sans aller aussi loin que la conceptionde celui-ci. Le Chrome OS utilisé pources portables est presque exclusive-ment basé dans le Nuage et, sansconnexion internet ou par téléphoneportable, vous aurez de sérieux pro-blèmes. En revanche, les développeursde Peppermint ont choisi une con-ception hybride – certains des pro-grammes sont basés dans le Nuage,mais les utilisateurs ont la possibilitéd'installer sur leur disque dur tous lesprogrammes standards qu'ils veulent.

Cependant, l'approche de Pepper-mint est extrêmement différente decelle de Chrome OS. Chrome OS uti-lise, bien évidemment, le navigateurGoogle Chrome. Celui-ci agit commeportail pour les programmes inclus(tel Google Docs) et, aussi, commebureau. Si pour une raison quelcon-que, vous « estropiez » Chrome, alors

l'ordinateur se trouvera « estropié »aussi.

C'est Ice qui rend Peppermint uni-que. Ice est un SSB (un « site specificbrowser ») qui agit comme inter-médiaire ou canal pour certains pro-grammes. Sans être trop technique àson sujet, Ice fonctionne en se gref-fant sur le navigateur Chromium. Si,par exemple, vous ouvrez GWoffice(alias Google Docs), Ice s'ouvre dansune fenêtre distincte. Vous êtes enligne à Google Docs, mais ce que vousvoyez se trouve dans une autre fe-nêtre, celle de Chromium. Si vous véri-fiez votre gestionnaire de program-mes, vous ne remarquerez aucuneentrée pour Ice, mais vous verrez demultiples entrées pour Chromium,comme si Chromium était déjà ouvert.

Qu'est-ce qui se passe si vous fer-mez Chromium pendant qu'Ice fonc-tionne ? Rien et Ice continuera son tra-vail puisqu'il peut utiliser Chromiummême quand celui-ci est fermé. Théo-riquement, même si Chromium seplante ou gèle, Ice ne sentirait pasd'effets négatifs (je n'ai jamais eu l'occa-sion de le tester, puisque Chromiumn'a pas coopéré et a refusé de seplanter).

Mais c'est ici que cela devient trèstechnique. Bien que Ice puisse fonc-tionner indépendamment de Chromium,il en dépend et vous ne pouvez doncpas désinstaller Chromium. Allez-y,

Page 48: tutoriel - des réinstallations indolores

full circle magazine n° 66 48 sommaire ^

CRITIQUEinstallez Firefox, Midori, Konquerorou n'importe quel autre navigateur,mais Chromium doit rester présentou vos programmes en ligne risquentde ne pas fonctionner.

Vous pouvez avoir l'impressionque tout cela est un peu problé-matique, mais ça ne l'est pas et toutfonctionne étonnamment bien du mo-ment que vous avez une solide con-nexion à internet.

Ceci est devenu évident lorsquej'ai testé le mode live à la biblio-thèque de mon quartier, un endroittristement célèbre pour son signalwifi médiocre qui ralentit énormé-ment si plus de vingt utilisateursd'ordinateurs se pointent. Déjà han-dicapé parce que j'avais lancé Pep-permint sur un lecteur optique, lefaible signal wifi a fini par rendre laplupart des programmes dans le Nuageinstables et impossibles à utiliser.

C'est exactement ce qui est arrivéavec un Chromebook que j'ai testépour un copain il y a quelque mois.Cette personne s'est greffée sur unfaible signal wifi et ne comprenait paspourquoi son ordi ne fonctionnait pas.

Heureusement, une porte de sor-tie existe pour Peppermint. Alors queles Chromebooks sont souvent livrésavec des petits disques flash et unsystème d'exploitation qui rend l'ajout

de programmes une véritable corvée,Peppermint peut être installé surpresque tous les ordinateurs et a lacapacité d'ajouter n'importe quel pro-gramme actuellement disponibledans la Logithèque ou par le Ges-tionnaire de paquets Synaptic.

Comme on pouvait s'y attendre,les performances de Peppermint sontexcellentes. En général, la RAM (avec4 Go) s'utilisait peu, à environ 10 %, etn'allait au-delà des 15 % que très rare-ment, alors que l'utilisation de monprocesseur à double cœur restait endessous de 10 %. Ce n'est pas ce quis'appelle surchargé. Des programmeslents à s'ouvrir comme Gimp etLibreOffice se mettent au garde-à-vous rapidement et ceux basés sur leWeb sont tout aussi rapides (à con-dition que votre connexion soit bonne).C'est l'argument principal de vente deLXDE et Lubuntu.

La vraie (et choquante) différencese trouvait dans la durée de vie de labatterie. Avec Ubuntu 12.04 et Unity,j'avais une moyenne de 2,5 à 3 heuressur mon portable, mais la moyennede Peppermint frôlait les 4 heures.C'est une amélioration considérablequi ne se repousse pas facilement.

Il y a eu cependant un échec.Guayadeque (le lecteur de musique) atout simplement refusé de fonction-ner en me disant sans cesse qu'il

manquait les pilotes mp3 nécessaires.Toutefois, ni Gnome-MPlayer ni d'au-tres lecteurs de musique que j'ai es-sayés ne rencontraient un tel problème.Quels que soient mes ajouts ou mesfignolages, il refusait de fonctionneret, finalement, j'ai dû le désinstaller.Le truc bizarre, c'est que ce pro-gramme a une des meilleures notesdans la Logithèque pour la catégorieaudio et il est possible que ce ne soitqu'un caprice.

Peppermint s'est avéré très stablelors d'un usage général, avec un seulplantage du système attribuable, jepense, au Gestionnaire de mises àjour de Mint, car la mise à jour était àmoitié faite lorsqu'il a gelé en m'em-pêchant d'utiliser ma machine (maistout fut restauré après un redé-marrage). Ceci m'est arrivé sous Mintet sous d'autres variétés d'Ubuntu quise servaient du Gestionnaire de misesà jour et je ne vais donc pas attribuerle blâme aux développeurs de Pep-permint.

Tout compte fait, j'estime quePeppermint est une bonne intro-duction à des variétés de systèmesd'exploitation basées sur Ubuntu, pourles débutants et surtout pour desutilisateurs qui décident d'abandon-ner des tablettes limitées ou quiavaient des expériences précédentesdans le Nuage qui laissaient à désirer.Cependant, les utilisateurs plus expé-

rimentés peuvent le trouver un peuléger (bien que commencer à zéro etajouter ce que vous voulez ne soit pastoujours mauvais – Ubuntu a gagné savie en faisant cela).

Comme note finale, je donneraitrois et demi sur cinq à PeppermintThree.

En tant que système installé, c'estgénial, mais en mode live ou dans desrégions où la connectivité au Net estproblématique, les programmes basésdans le Nuage peuvent devenir invi-vables.

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full circle magazine n° 66 49 sommaire ^

CCOOUURRRRIIEERRSSTous les mois, nous aimons publier quelques courriels que nous recevons. Si vous vouleznous envoyer une lettre, une plainte ou des compliments, veuillez les envoyer, en anglais, à :[email protected]. NOTE : certaines lettres peuvent être modifiées parmanque de place.

Zorin OS

J'utilise Linuxdepuis long-temps;enfait,ma première

distribution Linux étaitYggdrasil. Puis Redhatest arrivé.

Malheureusement, je ne peux pasutiliser Linux au travail, car les appli-cations avec lesquelles je travaille(Pro/E, Creo) ne sont disponibles quesur la plate-forme Windows. J'ai uti-lisé Ubuntu à la maison, mais en suisdevenu insatisfait lorsqu'ils ont intro-duit Unity.

J'ai donc commencé à chercherdes alternatives. En voici une très inté-ressante qui pourrait sans doute fairele sujet d'un article dans votre maga-zine, Zorin OS : http://zorin-os.com/

John Bijnens

Certaines personnes...

Je me sens tellement triste.Avant-hier, j'ai enlevé la versionpré-installée d'Ubuntu de l'or-dinateur portable Dell d'un

ami et y ai installé Windows 7 Ulti-mate. Il y a quelques mois, quand j'aiacheté mon ordinateur portable Dell,à ma grande surprise, il est égale-ment arrivé avec Ubuntu 10.04 pré-chargé. Mais il n'y avait pas de logoofficiel d'Ubuntu. Quand j'ai vu l'ordi-nateur portable de mon ami avec lelogo Ubuntu à côté de celui d'Intel, j'aiété abasourdi. Mais le plus triste, c'estque je ne pouvais pas persuader cetami d'utiliser Ubuntu. Il ne voudra toutsimplement pas en faire l'essai.

Uttam

Office Base

C'est ma toute dernière ten-tative de faire faire quelquechose au sujet de Base deLibreOffice avant d'effacer

complètement Ubuntu de ma machineen double amorçage.

Pendant des années, j'avais utiliséun célèbre logiciel financier sur ma ma-chine Windows sans aucun problème.Il m'a aussi donné tous les rapports fi-nanciers dont j'avais besoin.

Puis j'ai chargé Ubuntu sur la mêmemachine en utilisant la méthode àdouble amorçage (après avoir écoutétout le battage médiatique sur Ubun-tu). Je me suis alors mis à Gnucash, ensauvegardant les données sur une basede données mysql à partir de laquellej'utilisais LibreOffice Base pour pro-duire les rapports désirés. Tout fonc-tionnait bien jusqu'à l'arrivée de la12.04. Tout d'un coup, on ne peut plusproduire aucun rapport dans Base.S'il vous plaît, jetez un œil àhttps://bugs.launchpad.net/ubuntu/+source/libreoffice/+bug/992232, pouravoir une meilleure idée du problème.Un des derniers commentaires con-cernant ce message est sûrement trèsvalable : « À quoi bon une base dedonnées qui ne peut pas produire desrapports ? »

Ma question : que puis-je faire ? Idéa-lement un coup de pied au derrièrede quelqu'un, comme apparemmentpersonne ne fait rien pour résoudre

le problème. D'autres conseils serontégalement appréciés.

Cela n'est certainement une publi-cité ni pour LibreOffice ni pour Ubuntu.

Jose

Gord remarque : un correctifa étépublié pour ce rapport de bogue en

juin, mais je ne sais pas si ça va ré-

soudreleproblèmespécifiquedeJose.

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full circle magazine n° 66 50 sommaire ^

COURRIERS

Encore des bugs

La diatribe concernant les rap-ports de bogues (pour Evolu-tion dans son cas) est assezproche de la vérité au sujet

des rapports de bogues en général.Je pense que le simple fait qu'unprogramme utilise Bugzilla ne signifiepas que Bugzilla soit une dénomi-nation générique unique – il est propreà un programme donné. Les rapportsde bogues plus ou moins automa-tiques qui surviennent de temps entemps sont encore plus trompeurs.

Je suppose que les développeursveulent vraiment des commentaires,mais les outils qu'ils proposent sont« moins qu'intuitifs » ! En effet, ils sem-blent conçus pour les développeurs etpas pour les utilisateurs.

Un article générique sur la façonde signaler un bogue aurait un grandsuccès : ah si seulement j'étais assezcalé pour l'écrire !

Dave Rowell

Ronnie dit : Est-ce qu'il y a ici un

développeur, ou un petitmalin, quivou-

drait nous enseigner, à nous les utili-

sateurs, comment utiliser les sites de

rapport de bogue et les outils tels que

Bugzilla?

Virus

Àpropos de sécurité, les problè-mes d'attaques des virus, Mal-ware et Spyware sont « sansprécédent ». Cependant, com-

me j’accède toujours à des machinesWindows avec une clé USB, j'ai installéClamAV sur mes machines Linux parprécaution.

Je lance ClamAV régulièrement etj'ai récemment eu une détection devirus lors d'un scan de ma machine, pasd'une clé USB. J'en conclus que Linuxest sensible aux attaques. La contami-nation est venue d'une autre source.

Pouvez-vous donner aux lecteursdu FCM un peu plus d'informations surce problème de sécurité ?

Allan Hambidge

Je viens juste de lire le FCM 64,et je suis inquiet ! L'article con-cernant le cheval de Troie surLinux a attiré mon attention,

et la question la plus présente à monesprit est la suivante : comment puis-je vérifier si mon ordinateur a été in-fecté et comment puis-je m'en débar-rasser ? Dans le monde Windows (uti-lisé pour la dernière fois il y a 6 ans),

j'ai eu un antivirus, mais je n'en aijamais ressenti le besoin sur Linux.Est-ce que ça vient de changer ? Quelssont les meilleurs programmes anti-virus pour Ubuntu ? Un article sur cecipourrait être utile.

Chris Burmajster

Ronnie dit : Des gourous des anti-virus voudraient-ils ici nous donnerune

info rapide surla façon deprotégernos

machinesdes virus indigènes, mais aussi

surcommentgardersécuriséun ordina-

teurendoubleamorçage?

Gord ajoute :VoirleQ&RduFCM64.

J'ai montré comment vérifier une par-

tition Windows, mais une petite simpli-

fication de la procédure pourrait véri-

fiervotresystèmeUbuntu.

Aide Kdenlive

Je suis un lecteur intermittentdu FCM qui a apprécié votrearticle du numéro 65 sur lamodification des clips dans

Kdenlive. J'utilise Kdenlive à la maisonet au travail.

Le côté manuel du repositionne-ment des clips m'a toujours dérangé.

Disons que j'ai rassemblé en une vidéode 3 minutes 7 à 10 clips et audio, puisdécidé que l'un des clips du milieu doitêtre retiré. Découper le clip à l'aidedes ciseaux n'est pas fatigant. Maisj'ai maintenant un espace vide dansma présentation et tous les autres clipsdoivent être déplacés manuellementpour fermer cette ouverture.

La fermeture de cet espace estassez simple sur une seule piste vidéo,mais peut être une « douleur royaledans le cul » si l'on utilise plusieurspistes vidéo et audio. Supprimer unephoto du milieu d'un diaporama, oùchaque photo dure 3-4 secondes, estextrêmement ardu.

Y a-t-il un utilitaire que je pourraisne pas connaître et qui pourrait rendrece processus plus simple ? Est-ce qued'autres auraient le même problème ?

Jeff Boulden

Ronnie dit : C'est une bonne ques-tion. Je ne pense pas qu'il y ait un

moyen de réorganiser automatique-

mentdesclipsaprèsunedécoupe, mais

je ne suis pas un expert. Est-ce qu'un

expert de Kdenlive a une solution pour

cela?

Page 51: tutoriel - des réinstallations indolores

full circle magazine n° 66 51 sommaire ^

Page 52: tutoriel - des réinstallations indolores

full circle magazine n° 66 52 sommaire ^

QQ&&RRCompilé par Gord Campbell

Si vous avez des questions sur Ubuntu, envoyez-les en anglais à :[email protected], et Gord y répondra dans un prochainnuméro. Donnez le maximum de détails sur votre problème.

Q Je ferme mon ordinateur por-tableet ilsemetenveille. Si jele laisse pendant assez long-temps, quand je l'ouvre, il

sort de sa veille comme il faut, maisj'arrive à voir le bureau juste assezpour aller au bouton Déconnecter, medéconnecter et me reconnecter. Alors,tout est bien à nouveau. Xubuntu12.04, carte graphique Radeon.

R(Merci à brainwash sur les

Forums Ubuntu.) Naviguezjusqu'au Gestionnaire desparamètres > Économiseur

d'écran > Avancé > « Fading and Colour-maps » (Estompement et Tables decouleurs) et décochez « Fade to Blackwhen Blanking » (Passer au noir quandmis en veille) ou une formulationsimilaire sous Xubuntu.

Q Comment empêcher monécran de devenir noir aprèsavoir été inactif pendantquelque minutes ?

RLancez Paramètres sys-

tème, « Brightness and lock »(Luminosité et verrouillage).Réglez « Turn off screen »

(Éteindre l'écran) à « never » (jamais).

Q Après une déconnexion, lesystème passe à un termi-nal en plein écran et restecomme cela. La seule solu-

tion est d'éteindre la machine avecl'interrupteur.

RVous pourriez essayer l'unede ces commandes :

sudo poweroff

sudo shutdown now

Q J'ai installé Ubuntu commeseul système d'exploitationsur mon ordinateur, utili-sant le disque dur entier.

Maintenant, j'ai appris que je dois exé-cuter un programme sous Windowset il ne fonctionne pas dans WINE. J'aiun DVD Windows. Que pourrai-jefaire de plus facile ?

REn supposant que vous

ayez un ordinateur assezmoderne et suffisammentpuissant, le plus facile serait

d'installer VirtualBox, puis d'installerWindows à l'intérieur de VirtualBox.Voir le numéro 49 du magazine FullCircle. Une recherche sur Google trou-vera plusieurs tutoriels, y compris celui-ci : http://www.wikihow.com/Install-Windows-XP-on-Ubuntu-with-VirtualBox

Q J'ai essayé de faire dé-marrer le nouveau Sigil àpartir du terminal et j'ai eu« illegal instruction error »

(message d'erreur instruction illégale).Mon ordinateur est basé sur un pro-cesseur AMD Duron.

RLe Duron est un proces-

seur à 32 bit, avec uneprise en charge de MMX,3DNow et SSE. (Chacun est

un ensemble d'instructions que leprocesseur sait exécuter, en plus dece qu'un Intel 486 standard peutexécuter.) J'ai bien l'impression queSigil nécessite d'autres instructionsqui ne sont pas implémentées dans

les processeurs plus anciens. La seulesolution serait d'obtenir le code sourceet de le compiler avec les optionsappropriées à votre processeur.

Q J'essaie d'ouvrir 2 gvim enmême temps, mais la 12.04refuse de le faire. Quand jeclique sur l'icône du lan-

ceur, tout ce qu'il fait est de mettrevers l'avant la première fenêtre déjàouverte.

R(Merci à David D. sur les

Forums Ubuntu.) Appuyezsur la touche MAJ tout encliquant sur l'icône.

Q Sous Ubuntu 10.04, je meservais de l'utilitaire dans lemenu Places (emplacements)pour me connecter via SSH

à mon compte shell sur un serveur àdistance. Cela me permettait de trans-férer des fichiers d'un ordinateur àl'autre en toute simplicité, étant don-né que l'outil faisait les trucs SFTP,etc. automatiquement. Existe-t-il unéquivalent sous la 12.04 ?

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full circle magazine n° 66 53 sommaire ^

Q & R

R(Merci à cryptotheslow surles Forums Ubuntu.) Sousla 12.04, Nautilus (le ges-tionnaire de fichiers par dé-

faut) a une entrée « Connect to Ser-veur… » (Se connecter au serveur…)dans le menu Fichier qui propose l'op-tion d'utiliser SSH pour se connecter àun serveur à distance.

Q Je suis nouvel utilisateurd'Ubuntu et je veux ins-taller NS2.33 (Network Simu-lateur) sous Ubuntu 10.04.

RChangez pour Ubuntu 12.04ou l'une de ses variantes etNS2.35 sera disponible dansla Logithèque. Ubuntu 10.04

sera terminé dans moins d'un an etn'est donc pas une bonne façon decommencer avec Ubuntu.

Astuces et techniquesImpossible de démarrer sur USB ?

Mais, c'est possible ! Étantdonné la nouvelle que lessorties futures d'Ubuntune tiendront pas sur un

CD, des gens s'inquiètent au sujet d'or-dinateurs plus anciens ne comportant

qu'un lecteur de CD et refusant dedémarrer sur USB – alors même quedes ports USB existent.

La solution est le gestionnaire dedémarrage Plop :

http://www.plop.at/en/bootmanagers.html

Téléchargez le fichier .zip, puis ex-trayez-le vers un emplacement connu,comme Téléchargements. L'un des fi-chiers dans le dossier plop, appelépeut-être plpbt-5.0.14, est une toutepetite ISO, moins d'un Mo. Insérez unCD vierge dans votre graveur de CDet appuyez sur « Cancel » (Annuler)quand Ubuntu vous demandera ce quevous voulez faire. Exécutez Braseroou K3b ou tout autre programme quevous utilisez pour graver des CDR.Sélectionnez « Burn image » (graver uneimage). Naviguez jusqu'à l'ISO et sélec-tionnez-la. Vous pouvez maintenantgraver. Cela prendra juste un instant,mais la finalisation du CD prendra pluslongtemps.

Réglez votre ordinateur pour qu'ildémarre sur CD et vérifiez que Plopapparaît lors du redémarrage. (Je gardemes ordinateurs paramétrés pour dé-marrer sur CD [et USB] et s'il m'arrivede redémarrer avec un CD amorçable– alors que ce n'est pas ce que je veux– je l'éjecte tout simplement et re-démarre.)

Vous avez maintenant besoin d'unlecteur flash contenant une distrib. Linux.Ubuntu 12.10 et toute sa famille sontsortis récemment. Allez-y, téléchar-gez Ubuntu 12.10 ou Xubuntu 12.10.(Je fais la supposition qu'un ordina-teur plus ancien sera plus heureux avecune des versions légères d'Ubuntu.) SiUnetbootin n'est pas installé, instal-lez-le. Voir le FCM n° 44 pour un moded'emploi d'Unetbootin. Vous aurezbesoin d'un lecteur flash d'au moins1 Go. Là où j'habite les lecteurs flashde 4 Go sont en vente à moins de 5 $.

Enfin, insérerez le CD où Plop estinstallé et le lecteur flash avec « quel-que *buntu », version 12.10. Redémar-rez l'ordinateur. J'ai constaté que jedevais sélectionner HDA dans le menu

Plop et non pas USB. Après l'avoir fait,l'ordinateur a démarré à partir du lec-teur flash et j'ai pu l'essayer ou l'ins-taller, exactement ce que je voulais.

Un grand merci à Roy sur le ForumYahoo d'Ubuntu Linux pour m'avoirindiqué Plop. N'oubliez pas de faire deuxbonnes sauvegardes avant d'installerquoi que ce soit !

Après une longue carrière dans l'indus-trie informatique, y compris une périodecomme rédacteur en chef de Compu-ting Canada et Computer Dealer News,Gord est maintenant plus ou moins à laretraite.

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FFEEMMMMEESS DD''UUBBUUNNTTUUÉcrit par Elizabeth Krumbach

Àl'été 2012, le projet Femmes

d'Ubuntu est passé d'un triode dirigeantes à un quintetavec l'élection de Silvia Bindelli

et Flavia Weisghizzi dans l'équipe.

Nous avons pris le temps de dis-cuter avec Silvia et Flavia de leurexpérience dans Ubuntu et Femmesd'Ubuntu et avons appris certains deleurs objectifs pour faire avancer leprojet Femmes d'Ubuntu.

Silvia Bindelli

J'ai rejoint le projet Femmes d'Ubun-tu en 2007, mais, pendant plusieursmois, j'étais surtout un membre passif.Mon activité a commencé à être plusconcrète en 2010, lorsque j'ai rejointl'équipe LoCo italienne et, en même

temps, Flavia et moi avons créé unesection locale de Femmes d'Ubuntu.Depuis, j'ai rencontré des gens mer-veilleux, à la fois dans l'équipe LoCoitalienne et dans la communauté inter-nationale, tous prêts à aider, à parta-ger, et complètement enthousiastesà propos d'Ubuntu et de leurs con-tributions. C'est pourquoi j'essaie dem'impliquer toujours un peu plus dansla communauté et de contribuer enpartageant mon enthousiasme et enaidant les autres autant que je le peux.

Les objectifs de Silvia :

Publicité : essayer d'améliorer en-core la visibilité du projet sur le webet essayer de promouvoir une bonneimage accueillante pour ce projet. Parexemple, on pourrait donner plus devitalité au site avec une section d'actua-lités, en augmentant le nombre depages qui y font référence.

Activité Loco : encourager les initia-tives telles que le groupe italien Femmesd'Ubuntu : avoir, dans l'équipe LoCo,

des groupes plus ou moins explicitesqui ont pour mission d'impliquer da-vantage les femmes dans la commu-nauté Ubuntu. Une activité qui s'estavérée être très appréciée est l'orga-nisation de séances sur IRC montrantbrièvement chaque activité spécifiquede l'équipe LoCo : ce type de tutorat,fait dans la langue maternelle dupublic, encourage même ceux qui sontun peu plus timides à commencer àcontribuer activement. Par exemple,on pourrait aussi faire des séances surIRC pour partager notre expériencedans UbuntuWomen-it.

PPrrooffiillss ddee ddiirriiggeeaanntteess :: SSiillvviiaa eett FFllaavviiaa

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FEMMES D'UBUNTU

Flavia Weisghizzi

Le premier message que j'ai écritsur le forum Ubuntu-it – c'était en2007 – était à peu près : « Salut, jesuis Flavia, je suis une journaliste de30 ans. » La réponse a été : « Ouah,une extra-terrestre a atterri dans ceforum ! »

Je me sentais très différente desadolescents complètement « geek »qui étaient habitués à traîner sur leforum. J'ai donc demandé ce que jepouvais faire pour la communautéUbuntu-it et où je pourrais rencontrerd'autres femmes qui s'y impliquaient.Quoi qu'il en soit, le temps passant,j'ai participé à notre communauté, enutilisant mes compétences en commu-nication, en traduction et en publicité.

En même temps, je regardais dif-férentes expériences féminines, comme

Linux Chix, et finalement j'ai été pré-sentée à la stimulante liste Femmesd'Ubuntu et à Silvia, et ensemble nousavons donné vie à une branche dédiéeaux femmes italophones.

Mon travail m'a donné l'occasionde devenir membre d'Ubuntu et d'êtreélue comme ancienne membre del'équipe italienne LoCo, mais je saisque je peux faire encore bien plus.

Les objectifs de Flavia :

Publicité : en tant que journaliste,je connais l'importance de laisser destraces et d'avoir des activités et desinitiatives. J'aimerais donc renforcer lesoutils de communication de Femmesd'Ubuntu, tournés vers des objectifscommunautaires internes et externes.

Le mentorat : je tiens à proposermon expérience de conférencière pouraider les gens à développer une meil-leure stratégie de communication pourles entretiens et les conférences.

ASTUCE RAPIDE POUR YOUTUBEpar Sayan Chattopadhyay

Un petit script bash pour télécharger des listes de lecture Youtubeentières, ou des vidéos uniques, et les convertir automatiquement auformat MP3.

youtube­dl ­o '%(stitle)s.%(ext)s' "$1"

for file in *.flv; do `ffmpeg ­i $file ­acodec

libmp3lame ­ac 2 ­ab 128k ­vn ­y $file.mp3`;done

for file in *.mp4; do `ffmpeg ­i $file ­acodec

libmp3lame ­ac 2 ­ab 128k ­vn ­y $file.mp3`;done

rm *.flv

rm *.mp4

ou téléchargez-le ici : http://dl.dropbox.com/u/5299195/yt2mp3.sh

Utilisation :Dans un terminal :

sudo install yt2mp3.sh /usr/local/bin

(pour l'installer la première fois)

Pour l'utiliser, saisir :

yt2mp3.sh “url_de_la_liste_de_lecture/url_de_la_video”

Points à noter :• Installez youtube-dl, ffmpeg et livavcodec-extra.• Exécutez le script à partir d'un nouveau répertoire destiné aux fichiersMP3 de la liste de lecture ou vidéo.

En espérant que cela vous sera utile !

Testé sur Linux Mint, mais devrait fonctionner avec tous les systèmesLinux.

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JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Dougn Redhammer

Obsidian Entertainment, lestudio de développementde jeux, a lancé une pagesur Kickstarter pour leur

prochain projet, appelé simplement«  Project Eternity ». C'est à Obsidianque sont dus des jeux tels que StarWars Knights of the Old Republic 2 et,plus récemment, Fallout New Vegas.Ils aident aussi au développement dujeu Wasteland, qui est financé parKickstarter et qui aura une versionLinux. Obsidian demandait 1,1 millionde dollars, mais il les a déjà dépassés ;s'il atteint 2,2 millions au cours desprochains 28 jours, il y aura une versionLinux du jeu. Personnellement, je suissurpris qu'ils aient besoin de davan-tage d'argent pour la version Linux dujeu que pour la MAC, qui nécessite unfinancement de seulement 1,6 millionde dollars. Il se peut qu'Obsidian n'ait

personne qui connaît le développe-ment de jeux pour Linux.

Vous pouvez en apprendre davan-tage sur la page Kickstarter et sur lenouveau site :www.kickstarter.com/projects/obsidian/project-eternity ethttp://eternity.obsidian.net/

Ensuite… comme nous le sa-vons tous, Valve arrive surLinux. Il a annoncé que dixjeux seront publiés, y com-

pris Heroes and Generals, Dream,McPixel, Kenshi, Routine, Towns, TheBlack Mesa Project, Cry of Fear et Pro-

ject Zomboid. Ce n'est que le début.La plupart de ces jeux nous viennentaussi du nouveau projet Greenlight deSteam. Vous avez aussi la possibilité

de voter pour que des jeux ayant desversions Linux apparaissent sur Steamvia Greenlight.

AACCTTUUSS

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JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Jennifer Roger

Le RPG d'action pour un joueurseul de Runic Games, Torch-light, est un « hack and slash »du type Diablo qui ravive des

sentiments nostalgiques et fera chaudau cœur des amateurs du genre. Sortiau départ pour PC en 2009 et, plus tard,pour la Xbox 360 en 2011, Torchlightest maintenant disponible sous Linuxgrâce au Humble Indie Bundle 6.

L'histoire

Dans le monde de Torchlight, il fauts'aventurer au fond des sombres ca-chots dans un petit village pour révé-ler les événements bizarres dans lesmines en dessous. Sous le village setrouve un minerai magique qui s'ap-pelle Ember et qui produit des effetsextrêmement bizarres sur les citoyensà son contact.

Lors de votre arrivée dans Torch-light, vous faites la connaissance deSyl qui vous demande de l'aider à trou-ver son mentor, Master Alric, qui adisparu il y a peu. Sur le chemin, vousrencontrez des gens qui ont été affec-tés par l'Ember et vous trouvez leschoses dans lesquelles il infuse ses pou-voirs. En progressant dans l'histoire,vous découvrez les secrets derrière

l'Ember, ses pouvoirs et ce qu'il faitréellement.

L'histoire est astucieuse et intéres-sante, mais le rythme est un peu lent,puisque l'intrigue vous est révélée pargros morceaux au cours de votre partie.L'intrigue est assez solide pour vousfournir une raison de jouer, mais il estfacile de vous perdre dans le jeu mêmesansvoussentir impliquédansl'histoire.

Le jeu

Vous pouvez choisir parmi trois

classes de personnages : Destroyer,Alchemist et Vanquisher. Le Destroyerest essentiellement un guerrier quipeut semer la destruction avec desarmes de combat rapproché. Dans sonarsenal, l'Alchemist possède une va-riété de sorts et a la capacité deconvoquer des serviteurs. Le Vanquisherest apparenté à un ranger et se sertd'armes de longue portée pour vain-cre ses ennemis.

Les personnages peuvent être assezpersonnalisés et, au final, chacun finitpar être sur un pied d'égalité avec les

autres. Par exemple, à la longue, le Des-troyer peut récupérer les mêmes sortsde convocation que l'Alchemist. Ils sontnaturellement meilleurs dans leur classedonnée, mais vous avez la possibilitéde créer un personnage polyvalentqui sait se conduire dans toutes lescirconstances. En revanche, cela peutsembler presque inutile, puisque, versla fin du jeu, ils auront tous les mêmessorts et capacités.

Une des fonctionnalités amusantesde Torchlight est la possibilité d'avoirun animal domestique dès le débutdu jeu. Ils sont étonnamment effi-caces et utiles – et ils ne bougerontpas pendant que vous essayez d'ache-ver un ennemi. Ils ont leurs propresattributs avec un large choix d'ar-mures et de sorts parmi lesquelschoisir. Et quelle est la meilleure carac-téristique de ces compagnons à quatrepattes ? Ils ne « meurent » jamais vrai-ment et reviendront vers vous dès qu'ilsaurontrécupérédeleursblessures.

Esthétique et conclusion

Contrairement à la plupart desjeux « hack and slash » où vous devezexplorer des donjons, l'apparence deTorchlight est unique et stylisée

TToorrcchhlliigghhtt

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Jennifer est une étudiante en beaux-arts des environs de Chicago. Vouspouvez la trouver sur Google+ ou lasuivre sur Twitter : missjendie.com.

JEUX UBUNTUcomme dans une BD. Le style artis-tique est intentionnellement moinssombre et davantage fantaisie légèreet, bien que je préfère quelques sale-tés lorsque je joue à explorer desdonjons, les graphismes restent néan-moins époustouflants. La bande sonest bien, mais il n'y a pas beaucoup dedifférences entre les pistes et deslongues sessions peuvent donc deve-nir un peu rébarbatives.

Dernières réflexions

Torchlight est vraiment un jeuléché et on s'amuse beaucoup en yjouant. À la base, c'est un « hack andslash » classique et pourrait ennuyercertains joueurs occasionnels , mais, sivous êtes fan du genre depuis bellelurette, vous n'aurez aucun problèmeà progresser, quelles que soient lesdifficultés, dans le beau monde deTorchlight.

Bien que le Humble Indie Bundlesoit fini, pour 14.99 $, vous pouvezencore récupérer le jeu entier dans laLogithèque Ubuntu.

Bons points : un choix amusantpour les fans des jeux classiques de«  hack and slash », des tonnes demodes de jeu.

Mauvais points : progressionlente dans l'histoire, encore de petitsbogues sur quelques systèmes.

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MMOONN BBUURREEAAUU

Linux Mint 13 Édition Cinnamon 64-bitThème Cinnamon : MintyThème GTK : OMG-Dark

En fait, j'en avais tout simplement assez de l'apparence et dessensations par défaut de mon bureau et j'ai donc décidé de lepersonnaliser de telle façon qu'il me fasse plaisir et que j'aiel'impression que le système d'exploitation soit mien. C'est l'unedes raisons pour lesquelles j'aime utiliser Linux Mint. Je le trouvefacile à utiliser et, pourtant, il me fournit la flexibilité et lapuissance dont j'ai besoin pour le transformer complètement enquelque chose qui m'appartient véritablement.

Devon Day

Voici l'occasion de montrer au monde votre bureau ou votre PC. Envoyez parcourriel vos captures d'écran ou photos à : [email protected] etajoutez-y un bref paragraphe de description en anglais.

Salut ! Je suis indonésien et voici mon bureau. J'utilise Ubuntu 12.04LTS avec l'environnement de bureau Cinnamon. À droite, j'ai mis unautocollant Linux et des Post-it.

Spécifications :Processeur : Intel ®Core i5-2500 CPU @ 3,30GHz x 4.RAM : 1,9 Go.Carte graphique : Intel® Sandybridge Desktop x86/MMX/SSE2.Système d'exploitation 32-bit.

Anugrah Bagus Susilo

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full circle magazine n° 66 60 sommaire ^

MON BUREAU

Mon ordinateur est sous Ubuntu 12.04 LTS 32-bit, mais j'utilise KDE4.8.4 et je l'ai personnalisé pour pouvoir l'utiliser au mieux.

Centré en haut se trouve un panneau, en haut à gauche il y a le widgetLancelot Launcher (lançeur Lancelot) ainsi que le widget RunningApplication (application en cours). En haut à droite se trouve lewidget température du disque dur. Au centre, à gauche, se trouve leHard Disk Size Status (l'état du disque dur) ainsi que le widgetMessagerie instantanée. Au centre à droite est le widget Bubblemonpour la fréquence de l'horloge du processeur et, derrière cela, setrouve une horloge analogique. Il y a aussi un widget Luna avec unwidget Notification. En bas, à gauche se trouve le widget Notificationde dispositif et, en face, il y a le widget Notification de batterie avecle widget Show Widget Desktop (afficher le widget bureau). Tout enbas se trouve mon dock préféré, Docky…

Ils fonctionnent tous bien sur mon Lenovo G550 avec un processeurPentium(R) Dual-Core T4300 @ 2,10 GHz, 2 Go de RAM, un disquedur de 250 Go et pas de carte graphique.

Priyesh Vishwakarma

Je suis un utilisateur d'Ubuntu qui vient de Hongrie. Voici monbureau. Un conky est visible côté droit et un dock AWN, côtégauche. J'ai trouvé ce fond d'écran sur Internet. C'est le thèmesystème par défaut, mais j'utilise compiz et le décorateur defenêtres est emerald. J'aime bien cette présentation et jel'utilise depuis longtemps.

Système :Ubuntu 10.10 (Maverick Meerkat).Intel Pentium 2,8 GHz.1,5 Go RAM, disque dur de 250 Go.Carte graphique ATI Radeon HD 4600.

Conky : http://ubuntu.hu/node/8082?page=1

Nagykéri Ákos

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full circle magazine n° 66 61 sommaire ^

SOLUTIONS DES CASSE-TÊTE

MO

TS

CO

S

Jeux aimablement fournis par The Puzzle Club, qui enpossède les droits d'auteur - www.thepuzzleclub.com

SU

DO

KU

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full circle magazine n° 66 62 sommaire ^

CCOOMMMMEENNTT CCOONNTTRRIIBBUUEERRÉquipe Full Circle

Rédacteur en chef - Ronnie [email protected] - Rob [email protected] - Les Pounder & [email protected]

Nous remercions Canonical, l'équipe Marke-ting d'Ubuntu et les nombreuses équipesde traduction à travers le monde. Sincèresremerciements à Thorsten Wilms pour lenouveau logo Full Circle.

Pour la traduction française :http://fullcirclemag.fr.

Pour nous envoyer vos articles en françaispour l'édition française :[email protected]

FULL CIRCLE A BESOIN DE VOUS !Un magazine n'en est pas un sans articles et Full Circle n'échappe pas à cetterègle. Nous avons besoin de vos opinions, de vos bureaux et de vos histoires.Nous avons aussi besoin de critiques (jeux, applications et matériels), detutoriels (sur K/X/Ubuntu), de tout ce que vous pourriez vouloir communiqueraux autres utilisateurs de *buntu. Envoyez vos articles à :

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Nous sommes constamment à la recherche de nouveaux articles pour le Full Circle. Pour de l'aideet des conseils, veuillez consulter l'Official Full Circle Style Guide :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

Envoyez vos remarques ou vos expériences sous Linux à : [email protected]

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Envoyez vos questions pour la rubrique Q&R à : [email protected]

et les captures d'écran pour « Mon bureau » à : [email protected]

Si vous avez des questions, visitez notre forum : fullcirclemagazine.org

FCM n° 67Dernier délai :dimanche 11 nov. 2012.Date de parution :vendredi 30 nov. 2012.

Format EPUB - Les éditions récentes du Full Circle comportent un lien vers le fichier epub sur la page de téléchargements. Si vous avez desproblèmes, vous pouvez envoyer un courriel à : [email protected]

Google Currents - Installez l'application Google Currents sur vos appareils Android/Apple, recherchez « full circle » (dans l'appli) et vouspourrez ajouter les numéros 55 et plus. Sinon, vous pouvez cliquer sur les liens dans les pages de téléchargement du FCM.

La Logithèque Ubuntu - Vous pouvez obtenir le FCM au moyen de la Logithèque : https://apps.ubuntu.com/cat/. Recherchez « full circle »,choisissez un numéro et cliquez sur le bouton télécharger.

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