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UE 2.11 Semestres 1, 3 et 5

UE 2.11 Semestres 1, 3 et 5 · pour administrer le bon médicament, à la bonne dose, sur la bonne voie, au bon moment, au bon patient. L’objectif de cet ouvrage est de réunir

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UE 2.11 Semestres 1, 3 et 5

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RÉUSSIR TOUTE

LA PHARMACOLOGIE

ET THÉRAPEUTIQUES

en 75 fiches de révision

et 75 entraînements

Coordonné par Florence Bourdon et Karen Waton

F. Bourdon, M. Debailleul,A. Leleux, C. Levenbruck, E. Matusik,

E. Musy, L.H. Préta, K. WatonContributions : C. Gueritte, S. Rubéo-Lisa

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Création de la maquette, mise en pages : CB DefretinCouverture : Primo & Primo

ISBN : 978-2-311-66082-1

Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur, ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (loi du 11 mars 1957, alinéa 1er de l’article 40). Cette représentation ou reproduction par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.

© Éditions Vuibert – Juillet 2019 – 5, allée de la 2e DB – 75015 ParisSite internet : www.vuibert.fr

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IIILes auteurs

Florence Bourdon, ancienne interne en pharmacie hospitalière et pharmacien assistant du CHU de Lille, est actuellement pharmacien à la PUI du Centre Hospitalier Victor Provo de Roubaix.Elle a un Doctorat en chimie analytique dont les travaux de recherche portent sur les développements et le contrôle qualité des préparations.

Marie Debailleul est interne en pharmacie hospitalière au CHU de Lille. 

Agathe Leleux est interne en 7e semestre de pharmacie hospitalière au CHU de Lille. Elle a réalisé son internat à l’académie de Lille (Inter-région Nord Ouest) avec une spécialisation en pharmacie clinique en gériatrie et pédiatrie.

Chloé Levenbruck est interne en pharmacie hospitalière au CHU de Lille.

Elodie Matusik est interne en 8e semestre de pharmacie hospitalière. Elle a réalisé son internat à l’académie de Lille (Inter-région Nord Ouest) avec une spécialisation en pharmacie clinique en infectiologie et en réanimation.

Elodie Musy, ancienne interne en pharmacie hospitalière de l’Inter-région Nord Ouest, est actuellement pharmacien assistant du CHU de Lille, spécialisée en pharmacie clinique et pharmacovigilance.

Laure-Hélène Préta est interne en pharmacie hospitalière au CHU de Lille.

Karen Waton, ancienne interne en pharmacie hospitalière du CHU de Poitiers et pharmacien assistant du CHU de Lille, est actuellement pharmacien assistant au CH de Belley.

L’éditeur remercie Claudie Gueritte et Sophie Rubéo-Lisa pour leurs contri-butions :

● Claudie Gueritte est cadre de santé formateur à l’IFSI du Groupe Hospi-talier Carnelle Portes de l’Oise.

● Sophie Rubéo-Lisa est cadre de santé formateur à l’IFSI Louis-Mourier à Colombes.

Les auteurs

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IV Réussir toute la pharmacologie

ADP : Adénosine diphosphateAE : AntiépileptiqueAINS : Anti-inflammatoire non stéroïdienAMM : Autorisation de mise sur le marchéAMPc : Adénosine monophosphate cycliqueAOD : Anticoagulant oral directAOMI : Artériopathie oblitérante des membres

inférieursARAII (ou ARA2) : Antagoniste des récepteurs

de l’angiotensine IIASI : Activité sympathomimétique intrinsèqueATIII : Antithrombine IIIATP : Adénosine triphosphateAVC : Accident vasculaire cérébralAVK : Antivitamine KBAV : Bloc auriculo-ventriculaireBHE : Barrière hématoencéphaliqueBCG : Bacille Calmette et GuerinBLSE : Bêtalactamase à spectre élargiBPCO : Bronchopneumopathie obstructiveCBNPC : Cancer bronchique non à petite

celluleCI : Contre-indicationCMI : Concentration minimale inhibitriceCMV : CytomégalovirusCOX : Cyclo-oxygénaseCp : CompriméCYP : CytochromeECG : ÉlectrocardiogrammeEGF : Epidermal gross factorEP : Embolie pulmonaireES : Embolie systémiqueESPT : État de stress post-traumatiqueEVA : Echelle visuelle analogiqueFQ : FluoroquinoloneFQAP : Fluoroquinolone antipneumococciqueGél : GéluleGP : GlycoprotéineG6PD : Glucose 6-phosphate déshydrogénaseHBPM : Héparine de bas poids moléculaireHNF : Héparine non fractionnéeHS : HypersensibilitéHSV : Herpès simplex virusHTA : Hypertension artérielleHEA : HydroxyethylamidonIDM : Infarctus du myocardeIEC : Inhibiteur de l’enzyme de conversionIH : Insuffisance hépatiqueIM : Intramusculaire

IMAO : Inhibiteur de monoamine oxydaseInj : injectableINR : International normalized ratioIPP : Inhibiteur de pompe à protonsIR : Insuffisance rénaleIV : Intraveineuse IVD : Intraveineux directLAL : Leucémie aiguë lymphoblastiqueLCR : Liquide céphalo-rachidienLH : Lymphome hodgkinienLLC : Leucémie lymphoïde chroniqueLMC : Leucémie myéloïde chroniqueLNH : Lymphome non hodgkinienLP : Libération prolongéeNFS : Numération formule sanguineOAP : Œdème aigu pulmonaireOMS : Organisation mondiale de la santéORL : Oto-rhino-laryngologiquePE : Précaution d’emploiPA : Pression artériellePdre : PoudrePEV : Pouvoir d’expansion volémiqueP-gp : P-glycoprotéinePO : Per osPomm : PommadePoudre sol buv : Poudre pour solution buvablePSE : Pousse seringue électriqueRGO : Reflux gastro-œsophagienSAMS : Staphylococcus aureus métisensibleSARM : Staphylococcus aureus métirésistantSC : Sous-cutanéeSCA : Syndrome coronarien aiguSol buv : Solution buvableSMN : Syndrome malin des neuroleptiquesSNC : Système nerveux centralSRAA : Système rénine angiotensine-

aldostéroneSuppo : SuppositoireSusp : SuspensionTCA : Temps de céphaline activéeTCC : Thérapie cognitive et comportementale TEV : Thromboembolique veineuxTIH : Thrombose induite par l’héparineTOC : Troubles obsessionnels compulsifsTP : Taux de prothrombineTVP : Thrombose veineuse profondeTXA2 : Thromboxane A2VIH : Virus de l’immunodéficience humaineVZV : Virus du zona et de la varicelle

Liste des abréviations

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VAvant-propos

Connaître les informations essentielles de chaque médicament est indispen-sable pour assurer la sécurisation de son administration. L’IDE en a besoin pour administrer le bon médicament, à la bonne dose, sur la bonne voie, au bon moment, au bon patient.

L’objectif de cet ouvrage est de réunir les notions essentielles de la pharma-cologie et de la réglementation du médicament. Sa présentation sous forme de fiches vous permettra de réviser facilement les connaissances nécessaires à la validation de vos semestres 1, 3 et 5.

Les entraînements corrigés, à la fois sous forme de QCM et de QROC, vous permettront de vérifier vos connaissances et de vous préparer à chaque épreuve.

Les auteurs

Avant-propos

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Réussir toute la pharmacologieVI

◗ Semestre 1

Fiche 1 Médicament . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

Fiche 2 Formes pharmaceutiques et voies d’administration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

Fiche 3 Pharmacocinétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

Fiche 4 Pharmacodynamie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Fiche 5 Concentration/ dilution/ débit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

◗ Semestre 3

Fiche 6 Antibiotiques : généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

Fiche 7 Bêtalactamines. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Fiche 8 Macrolides et apparentés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

Fiche 9 Aminosides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

Fiche 10 Cyclines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

Fiche 11 Fluoroquinolones . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

Fiche 12 Glycopeptides et sulfamides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

Fiche 13 Antituberculeux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

Fiche 14 Antiparasitaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

Fiche 15 Antifongiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

Fiche 16 Antiviraux (hors antirétroviraux) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

Fiche 17 Vaccination . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

Fiche 18 Immunothérapie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54

Fiche 19 Antiseptiques locaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57

Fiche 20 Psychotropes : généralités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

Fiche 21 Hypnotiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

Fiche 22 Anxiolytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64

Fiche 23 Neuroleptiques ou antipsychotiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67

Fiche 24 Antidépresseurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71

Fiche 25 Psychostimulants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74

Sommaire

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VIISommaire

Fiche 26 Normothymiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76

Fiche 27 Antiépileptiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79

Fiche 28 Antiparkinsoniens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83

Fiche 29 Antiagrégants plaquettaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86

Fiche 30 Anticoagulants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88

Fiche 31 Thrombolytiques ou fibrinolytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94

Fiche 32 Diurétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96

Fiche 33 Bêtabloquants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98

Fiche 34 Inhibiteurs calciques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .101

Fiche 35 Inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .103

Fiche 36 Antagoniste au récepteur à l’angiotensine II (sartans) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .106

Fiche 37 Antiarythmiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .109

Fiche 38 Vasodilatateurs anti hypertenseurs et antiangoreux (dérivés nitrés) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .112

Fiche 39 Solutés de remplissage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .115

Fiche 40 Catécholamines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .118

Fiche 41 Anti-inflammatoires non stéroïdiens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .122

Fiche 42 Anti- inflammatoires stéroïdiens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .126

Fiche 43 Antalgiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .129

Fiche 44 Anesthésiques généraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .133

Fiche 45 Curarisants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .136

Fiche 46 Anesthésiques locaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .138

Fiche 47 Principes de la chimiothérapie anticancéreuse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .140

Fiche 48 Antimétabolites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .144

Fiche 49 Inhibiteurs de topoisomérases . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .147

Fiche 50 Stabilisateurs et poisons du fuseau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .149

Fiche 51 Alkylants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .152

Fiche 52 Intercalants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .155

Fiche 53 Agents scindants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .158

Fiche 54 Thérapies ciblées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .160

Fiche 55 Hormonothérapie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .165

Fiche 56 Antiémétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .169

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Réussir toute la pharmacologieVIII

Fiche 57 Médicaments du reflux gastro-œsophagien et des ulcères gastro-intestinaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .172

Fiche 58 Antidiabétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .175

Fiche 59 Normolipémiants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .181

Fiche 60 Médicaments et pédiatrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .183

Fiche 61 Médicaments et personnes âgées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .184

Fiche 62 Iatrogénie médicamenteuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .185

Fiche 63 Toxicologie et intoxications médicamenteuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .187

Fiche 64 Pharmacodépendance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .189

◗ Semestre 5

Fiche 65 Prescription médicale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .193

Fiche 66 Circuit du médicament dans les établissements de santé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .196

Fiche 67 Circuit du médicament : les responsabilités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .198

Fiche 68 Responsabilité infirmière : priorité à la sécurisation de l’administration médicamenteuse . . . . . . . . . . . . . . . .201

Fiche 69 Produits stupéfiants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 204

Fiche 70 Réglementation des médicaments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .207

Fiche 71 Essais cliniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208

Fiche 72 Autorisation de mise sur le marché (AMM) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209

Fiche 73 Classification des médicaments selon l’article L. 5132-1 du Code de la santé publique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .211

Fiche 74 Une réglementation spécifique pour une prescription infirmière limitée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .214

Fiche 75 Effets indésirables des chimiothérapies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .216

◗ Entraînements

Énoncés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .222

Corrigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .235

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Semestre 1

Fiche 1 Médicament . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3Fiche 2 Formes pharmaceutiques et voies d’administration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4Fiche 3 Pharmacocinétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7Fiche 4 Pharmacodynamie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9Fiche 5 Concentration/ dilution/ débit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

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Fiche

3Fiche 1 – Médicament

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Médicament

1 Définition Selon l’Article L. 5111-1 du Code de santé publique : « On entend par médicament toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales, ainsi que toute substance ou composition pouvant être utilisée chez l’homme ou l’animal ou pouvant leur être administrée en vue d’établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques en exerçant une action pharmacologique, immunologique ou métabolique ».

2 Dénominations ● Pour pouvoir classifier les milliers de médicaments existants, il est établi

une classification par dénominations :◊ la dénomination chimique correspondant à la structure chimique du

médicament, rarement utilisée dans l’usage commun de la pharmaco-logie ;

◊ la dénomination commerciale = la spécialité (la spécialité est la propriété d’un laboratoire pharmaceutique). Elle est suivie d’un ® ou * pour monter qu’il s’agit d’un nom déposé ;

◊ la Dénomination commune internationale (DCI) correspond au nom scientifique de la substance active. Elle a été créée par l’OMS pour utiliser un langage commun aux patients et aux soignants, quel que soit le pays.

● Exemples :◊ spécialité : Aspégic®/DCI : acide acétylsalicylique ;◊ spécialité : Lexomil®/DCI : bromazépam ;◊ spécialité : Lasilix®/DCI : furosémide.

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Fiche

4 Semestre 1

1 RappelToute préparation médicamenteuse associe :

● un produit ou une substance active responsable de l’action pharmaco-logique du médicament ;

● un excipient qui permet la préparation, la conservation et l’utilisation du produit actif. L’excipient est inerte, il n’exerce donc aucune action sur l’organisme.

2 Formes pharmaceutiques = formes galéniques ● Elles correspondent aux différentes présentations de la substance active

adaptée au patient. ● C’est la prescription médicale qui spécifie la forme galénique. ● Les formes galéniques les plus utilisées sont les comprimés/gélules pour

la voie orale notamment (voir tableau page suivante). 

3 Voies d’administration ● Circuit du médicament dans l’organisme pour aller jusqu’à la circulation

sanguine ou pour agir localement. ● Le choix de la voie d’administration tient compte de la pharmacocinétique

du médicament, c’est-à-dire de l’absorption, de la distribution, du métabo-lisme et de l’élimination du produit actif. La voie dépend également des possibilités d’administration et de la commodité des différentes formes pharmaceutiques en fonction de l’état du patient.

● Les principales voies d’administration sont :

Voie orale Voie la plus couramment utilisée, le médicament est pris par la bouche.

Voie parentérale (= injectable)

Le médicament est introduit directement au niveau des tissus ou du sang à l’aide d’une seringue et d’une aiguille.

Voie percutanée Le médicament est directement appliqué sur l’épiderme, il agit par résorption au niveau des capillaires du derme.

Voie respiratoire Le médicament est administré sous formes gazeuses ou volatiles directement dans les voies respiratoires.

Formes pharmaceutiques et voies d’administration

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5Fiche 2 – Formes pharmaceutiques et voies d’administration

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14 Synthèse

Voies d’administration

Formes galéniques Avantages/ précautions

Voie orale

� Solide : comprimés, gélules, poudres, etc. � Liquide : ampoules buvables, sirops, gouttes, etc. � Entérale par sonde nasogastrique.

Le médicament est dégradé dans le tube digestif et ne franchit pas la muqueuse intestinale.

Voie parentérale :IV/ID/SC/IM

Préparations injectables : solutés, suspensions, émulsions.

� Action rapide voire immédiate car l’arrivée du médicament se fait directement dans la voie sanguine (IV). � Permet l’utilisation de substance active normalement dégradée par l’estomac ou le système digestif. � Voie accessible si le patient ne peut avaler. � Nécessite des conditions de préparation et d’administration dans les règles d’hygiène et d’asepsie.

Voie percutanée

� Crèmes. � Patchs transdermiques.

� Meilleure acceptation du traitement par le patient du fait de sa facilité d’appli-cation. � Pas de dégradation digestive, ni de trans-formation hépatique. � Peu d’effets secondaires. � Hygiène cutanée indispensable.

Voie respiratoire

� Inhalations. � Aérosols nébulisateurs. � Aspirations par aérosols doseurs, etc.

Nécessite une éducation du patient au regard de la technicité de certaines utilisations d’aérosols.

Voie ophtalmique Collyres, pommades, etc.

Attention, souvent la conservation de ces formes galéniques est très courte.

Voie transmuqueuse :rectale, vaginale,ORL

� Suppositoires/ lavements. � Ovules/crèmes. � Collutoires/sprays, etc.

� La voie rectale est une voie très utilisée en pédiatrie. � L’action peut être locale mais la subs-tance active peut également passer dans la circulation générale.

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6 Semestre 1

5 Posologie ● Pour pouvoir administrer un médicament dans les règles de sécurité, il faut

connaître la notion de posologie ou dosage des médicaments. ● La posologie est l’étude du dosage auquel doit être administré les médica-

ments. Elle est soumise à la prescription médicale et dépend de plusieurs paramètres :◊ la nature du produit actif ;◊ l’état de santé du patient ;◊ le poids, l’âge et le sexe du patient ;◊ la voie d’administration.

● La posologie détermine ainsi une dose minimale et maximale à respecter pour être efficace : on parle de dosage par prise ou par 24 h.

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Fiche

7Fiche 3 – Pharmacocinétique

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1 DéfinitionÉtude de la manière dont un médicament se comporte après son introduction dans l’organisme.

2 Quatre étapes

A pour Absorption/Résorption= passage d’un médicament dans la circulation générale. Elle dépend du mode d’administration : l’absorption est plus rapide par voie intravei-neuse que par voie orale.

D pour Distribution= atteinte par le médicament de son lieu d’action ou de l’organe cible dans lequel le médicament va se stocker.

M pour Métabolisme= ensemble des transformations chimiques qui dénaturent le produit actif, ce qui entraîne une baisse du taux du médicament circulant.L’ensemble des transformations peut avoir 2 conséquences :

● l’inactivation qui permet l’élimination de nombreux produits en les rendant solubles dans l’eau ;

● l’activation qui conduit à la fabrication d’un métabolite beaucoup plus actif que celui du départ.

E pour Élimination= excrétion du produit actif de l’organisme par les voies rénales et biliaires essentiellement.

Pharmacocinétique

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8 Semestre 1

3 Notions de demi-vie et clairance

◗ La demi-vie ● Temps nécessaire pour éliminer la moitié d’une dose de médicament.  ● Plus la demi-vie est élevée, plus l’élimination est lente et plus la substance

active s’accumule dans l’organisme.

◗ La clairance ● Rapport entre le débit d’élimination d’une substance chimique par un

organe et la concentration de cette substance dans le sang.  ● Elle reflète ainsi le fonctionnement de l’organe.

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Fiche

9Fiche 4 – Pharmacodynamie

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1 Définition ● Elle permet de comprendre les mécanismes d’action des médicaments

sur l’organisme.  ● Elle nécessite donc l’analyse et la compréhension des mécanismes physiopa-

thologiques des différentes pathologies et surtout de prévenir les effets indésirables et/ou toxiques.

2 Mécanismes d’action/notion de récepteur

● De multiples médicaments agissent sur les cellules de l’organe qu’il a pour cible par l’intermédiaire de récepteurs cellulaires. Ils sont stimulés ou inhibés par des substances endogènes (= neuromédiateurs ou neurotransmetteurs).

● Mécanismes d’action les plus récurrents :

Mécanismes d’action Exemples

Action substitutive : le médicament remplace une substance nécessaire à l’organisme.

Défaut de synthèse d’insuline chez les diabétiques d’où l’injection d’insuline.

Action sur certains processus métaboliques et/ou physiologiques.

Les antimitotiques dans le traitement de certains cancers, agissant ainsi sur la synthèse cellulaire.

Action par reproduction (mimétique) ou antagonisme (lytique) des effets d’une substance naturelle.

� Pour les médicaments par reproduction mimé-tique : les hormones de synthèse (ex : l'insuline). � Pour les antagonistes :

� les AVK (antivitamine K, anticoagulants) qui altèrent la synthèse des facteurs de coagulation ; � les antidotes qui par définition sont des subs-

tances qui s'opposent aux effets d'un médicament (ex : Fluimicil : antidote du paracétamol).

Action agoniste : le médicament se fixe sur des récepteurs spécifiques en y exerçant un effet stimulant ou mimétique.

� ACUPAN : agoniste mimétique de la morphine.

� FENTANYL : agoniste stimulant de la morphine.

Action antagoniste : neutralisation totale ou partielle de l’action d’un médicament en se fixant sur des récepteurs spécifiques.

� ATROPINE : antagoniste de l’acétylcholine.

� NARCAN : antagoniste de la morphine.

Pharmacodynamie

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10 Semestre 1

3 Iatrogénie médicamenteuseLes effets pharmacologiques peuvent être bénéfiques pour le patient mais aussi nocifs, entraînant des symptômes non souhaités ou déclenchant des maladies.

4 Pharmacovigilance ● Ensemble des techniques d’identification, d’évaluation et de prévention

du risque d’effets indésirables des médicaments mis sur le marché après obtention de l’AMM (Autorisation de mise sur le marché) délivrée par l’ANSM (Agence nationale de la sécurité du médicament).

● L’infirmier dans son rôle de surveillance des traitements doit donc évaluer l’efficacité du traitement mais aussi dépister les effets secondaires = pharmaco vigilance. 

● Il doit surveiller et déclarer tout effet indésirable grave ou inattendu dû à un médicament. Cette déclaration peut aboutir, dans certains cas, à une restriction de prescription ou de commercialisation.

● L’apparition des effets secondaires peut avoir plusieurs causes :◊ une erreur dans la prise des médicaments : surdosage ;◊ une hypersensibilité au médicament ;◊ l’interaction médicamenteuse entre deux médicaments.

● Exemples non exhaustifs de signes précoces évoquant un effet indésirable d’un médicament :

Effets indésirables Signes

Allergie Éruptions cutanées, urticaire, œdème de Quincke, hypotension artérielle, etc.

Troubles digestifs Nausées/vomissement, diarrhées, etc.

Troubles métaboliques Hypo/hyperkaliémie, hyperglycémie, etc.

Hépatotoxicité Asthénie, fièvre, ictère, urines foncées, selles décolorées, etc.

Troubles hématologiques Hématome, épistaxis, gingivorragie.Pâleur, hypotension artérielle, anémie.

Déshydratation Cernes péri-oculaires, augmentation du pli cutané, sécheresse des muqueuses, etc.

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Fiche

11Fiche 5 – Concentration/ dilution/ débit

Se

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1 Concentration

● Rapport entre la masse d’un corps dissous et le volume d’un liquide utilisé comme solvant (ou la teneur en produit actif d’une solution ou d’un médicament).

● Elle s’exprime en pourcentage (%) puisque c’est une quantité ramenée à un nombre exprimé par rapport à 100.

● Exemple : un produit concentré à 10 % signifie qu’il contient 10 g de produit actif pour 100 g de solution. Comme 1 Kg = 1 L d’eau = 1 000 mL, nous avons : 10 g de produit actif pour 100 mL ou 1 g de produit actif pour 10 mL.

● L’infirmier(ère) aura principalement à convertir des pourcentages chaque fois qu’il/elle ajoutera des électrolytes dans une perfusion. En effet, le médecin prescrit les électrolytes en gramme or les hôpitaux disposent d’ampoules en mL. L’infirmier(ère) doit donc convertir les grammes en mL, en fonction de la concentration du produit (%).

2 Dilution ● Adjonction de liquide (solvant, eau PPI, sérum physiologique, etc.) dans

un produit. Elle est nécessaire lors de la reconstitution d’un médicament présenté sous forme de lyophilisat (poudre).

● Lorsque le médecin prescrit des injections, il donne 3 informations :◊ la dose de chaque injection (souvent en mg) ;◊ le nombre de prises sur 24 h ;◊ la voie d’abord.

● Il est donc nécessaire de réaliser des dilutions pour respecter la prescription médicale.

Concentration/ dilution/ débit

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12 Semestre 1

3 Débit ● Rapport entre le volume d’un produit et le temps qui lui est imparti

pour s’écouler :

Débit = quantité/temps

● Il s’exprime, dans les cas des perfusions intraveineuses sous-cutanées en :◊ gouttes/minute si on utilise une tubulure standard ;◊ mL/heure si on utilise une seringue autopulsée.

Type de perfuseur Nombre de gouttes par mL

Solutés aqueux passés avec un transfuseur / tubulure classique.

1 mL = 20 gouttes (XX gouttes) en chiffres romain)1.

Sang et dérivés passés avec un transfuseur.

1 mL = 15 gouttes (XV gouttes).

L’IDE est responsable du calcul du débit du produit qu’il/elle administre.

Conseils pour réussir les calculs professionnels✔1. Recopier les variables et données fausses.2. Être attentif à la question posée.3. Répondre au problème posé dans sa totalité.4. Ne pas faire d’erreur de raisonnement.5. Bien organiser ses données.6. Établir des correspondances.7. Ne pas se tromper dans les opérations arithmétiques.8. Ne pas oublier l’unité.9. Être vigilant en recopiant le calcul.10. Vérifier la cohérence du résultat obtenu.

1. En pharmacologie, on utilise à la fois les chiffres romains et les chiffres arabes.

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Semestre 3

Fiche 6 Antibiotiques : généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15Fiche 7 Bêtalactamines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18Fiche 8 Macrolides et apparentés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23Fiche 9 Aminosides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

Fiche 10 Cyclines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29Fiche 11 Fluoroquinolones . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32Fiche 12 Glycopeptides et sulfamides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35Fiche 13 Antituberculeux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39Fiche 14 Antiparasitaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42Fiche 15 Antifongiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45Fiche 16 Antiviraux (hors antirétroviraux) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48Fiche 17 Vaccination . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51Fiche 18 Immunothérapie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54Fiche 19 Antiseptiques locaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57Fiche 20 Psychotropes : généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60Fiche 21 Hypnotiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62Fiche 22 Anxiolytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64

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Fiche 23 Neuroleptiques ou antipsychotiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67Fiche 24 Antidépresseurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71Fiche 25 Psychostimulants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74Fiche 26 Normothymiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76Fiche 27 Antiépileptiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79Fiche 28 Antiparkinsoniens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83Fiche 29 Antiagrégants plaquettaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86Fiche 30 Anticoagulants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88Fiche 31 Thrombolytiques ou fibrinolytiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94Fiche 32 Diurétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96Fiche 33 Bêtabloquants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98Fiche 34 Inhibiteurs calciques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .101Fiche 35 Inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .103Fiche 36 Antagoniste au récepteur à l’angiotensine II (sartans) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .106Fiche 37 Antiarythmiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .109Fiche 38 Vasodilatateurs anti hypertenseurs et anti- angoreux (dérivés nitrés) . . . . . . . . . . . . . . . 112Fiche 39 Solutés de remplissage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .115Fiche 40 Catécholamines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .118Fiche 41 Anti-inflammatoires non stéroïdiens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .122Fiche 42 Anti- inflammatoires stéroïdiens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .126Fiche 43 Antalgiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .129Fiche 44 Anesthésiques généraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .133Fiche 45 Curarisants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .136Fiche 46 Anesthésiques locaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .138Fiche 47 Principes de la chimiothérapie anticancéreuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .140Fiche 48 Antimétabolites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .144Fiche 49 Inhibiteurs de topoisomérases . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .147Fiche 50 Stabilisateurs et poisons du fuseau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .149Fiche 51 Alkylants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .152Fiche 52 Intercalants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .155Fiche 53 Agents scindants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .158Fiche 54 Thérapies ciblées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .160Fiche 55 Hormonothérapie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .165Fiche 56 Antiémétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .169Fiche 57 Médicaments du reflux gastro-œsophagien et des ulcères gastro-intestinaux . . .172Fiche 58 Antidiabétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .175Fiche 59 Normolipémiants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .181Fiche 60 Médicaments et pédiatrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .183Fiche 61 Médicaments et personnes âgées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .184Fiche 62 Iatrogénie médicamenteuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .185Fiche 63 Toxicologie et intoxications médicamenteuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .187Fiche 64 Pharmacodépendance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .189

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Fiche

15Fiche 6 – Antibiotiques : généralités

Sem

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Antibiotiques : généralités

Les antibiotiques sont destinés à inhiber ou à ralentir la croissance des bactéries. Il en existe différents types : les bêtalactamines, les macrolides et apparentés, les aminosides, les cyclines, les glycopeptides et sulfamides et les antituberculeux.

1 Caractéristiques des antibiotiques

◗ Notion d’activité antibactérienne et de spectre d’action ● L’activité bactérienne est caractérisée par la CMI (Concentration minimale

inhibitrice de la croissance bactérienne in vitro). Ainsi, les souches bacté-riennes peuvent être définies comme :

Sensible CMI < concentration plasmatique de l’antibiotique obtenue avec les posologies usuelles d’antibiotique.

Intermédiaire Concentration critique inférieure < CMI < concentration plasmatique de l’antibiotique obtenue avec des fortes posologies d’antibiotique.

Résistante CMI > concentration plasmatique de l’antibiotique obtenue avec les posologies d’antibiotique.

● Cette activité est déterminée par la réalisation d’un antibiogramme sur chaque souche isolée. C’est pourquoi, dès que la situation le permet, un prélèvement doit être effectué avant de commencer l’antibiothérapie.

● Le spectre d’action est l’ensemble des bactéries sur lesquelles l’antibio-tique est communément actif et dépend de la sensibilité des bactéries :◊ il est dit large si l’antibiotique agit sur un grand nombre d’espèces (ex :

fluoroquinolones) ;◊ il est dit étroit s’il agit sur un faible nombre d’espèces (ex : glycopep-

tides et gram+).

◗ Notion de résistance bactérienne ● Il existe 2 types de résistances :

◊ naturelle : certaines souches sont naturellement résistantes à certains antibiotiques (Glycopeptide et gram -) ;

◊ acquise : certaines souches, naturellement sensibles, ont acquis des mécanismes de résistance à certains antibiotiques.

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16 Semestre 3

● Elles peuvent être chromosomiques (naturelles ou acquises par mutation d’un gène sur le chromosome bactérien) ou extrachromosomiques (portées par un plasmide transmissible entre bactéries).

● Les mécanismes peuvent être la sécrétion d’une enzyme qui inactive l’antibiotique (bétalactamase), la modification de la cible de l’antibio-tique, la diminution de la perméabilité membranaire de la bactérie ou l’augmentation des mécanismes d’efflux.

◗ Notion de bactéricideUn antibiotique est dit bactéricide s’il tue les bactéries et bactériostatique s’il arrête la croissance bactérienne (empêche la prolifération bactérienne qui permet l’action de la défense de l’hôte). Dans les infections graves, un antibiotique bactéricide doit être utilisé.

◗ Antibiotique concentration-dépendant ou temps-dépendant ● L’activité est temps-dépendante quand elle dépend de la durée d’expo-

sition des bactéries à l’antibiotique : il faut un temps de contact prolongé entre l’inoculum bactérien et une concentration efficace d’antibiotique (ex : bêtalactamines).

● L’activité est concentration-dépendante quand elle dépend de la concentration de l’antibiotique : elle nécessite des pics de concentrations élevées et efficaces (ex : aminosides).

● En général, les antibiotiques temps-dépendants nécessitent des doses unitaires moins importantes mais plus fréquentes par rapport aux antibio-tiques concentration-dépendants.

● Une dose de charge peut être nécessaire pour atteindre rapidement la concentration efficace pour les médicaments à demi-vie prolongée ou les antibiotiques temps-dépendants.

2 Prescription des antibiotiquesL’antibiothérapie doit être limitée aux infections bactériennes documentées ou probables. Elle peut être :

● probabiliste : l’origine bactérienne est cliniquement suspectée dans l’attente d’une confirmation bactériologique par la réalisation d’un prélèvement ;

● curative : l’origine bactérienne est connue ; ● prophylactique : elle prévient une infection dans une situation à risque

(ex : en préopératoire).

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17Fiche 6 – Antibiotiques : généralités

Sem

estr

e 3

◗ Choix de l’antibiotique ● Il dépend de :

◊ la bactérie (elle doit faire partie du spectre d’action de l’antibiotique) ;◊ du foyer infectieux (l’antibiotique doit diffuser en quantité suffisance

au niveau du site de l’infection) ;◊ du patient (la tolérance du patient à l’antibiotique doit être connue) ;◊ du coût écologique (il faut choisir l’antibiotique dont le spectre est

le plus étroit possible pour éviter de sélectionner des bactéries résis-tantes).

● Parfois, il est nécessaire d’associer plusieurs antibiotiques afin d’obtenir une bactéricide accrue ou d’élargir le spectre d’action mais cette association doit être réservée à des situations bien définies. Dès que l’antibiogramme est connu, il est nécessaire de modifier l’antibiothérapie afin qu’elle soit la plus étroite possible.

◗ Voie d’administration ● La voie IV est la voie de référence pour les infections sévères car elle permet

d’obtenir rapidement des concentrations élevées. ● La voie orale doit être privilégiée en première intention si l’infection est

peu sévère ou en relais si l’évolution est favorable. ● Tous les antibiotiques ne peuvent pas être administrés par voie IM et

nécessitent de vérifier l’absence de traitement anticoagulant et de troubles de l’hémostase.

● La voie SC peut être utilisée pour certains antibiotiques mais expose à des risques de sur ou sous-dosage.

◗ Évaluation de l’efficacité du traitementLes critères d’évaluation sont : l’amélioration clinique (disparition de la fièvre et des signes cliniques), la négativation des prélèvements bactériologiques, la normalisation de la biologie (diminution de la CRP), la disparition des anomalies en imagerie clinique si réalisée.

◗ Durée de traitementElle dépend des recommandations selon la sévérité, le site et l’antibiotique sélectionné. L’arrêt de l’antibiothérapie ne doit pas être progressif.

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Fiche

18 Semestre 3

1 IntroductionLes bêtalactamines sont des antibiotiques bactéricides, temps-dépen-dants, qui inhibent la synthèse du peptidoglycane de la paroi bactérienne. Elles ont un index thérapeutique large et ont une structure commune : le noyau bêtalactame.

Pénicillines Céphalosporines Carbapénèmes

2 Pénicillines

◗ Pénicillines G et V

Classes médica-

menteusesDCI

Spécialités et formes

pharmaceutiques

Spectre utile

IndicationsAdmini-stration

Pénicilline G

� Benzyl pénicilline

� Benzathine benzyl pénicilline (forme retard)

� PENICILLINE G IV, IM � EXTENCILLINE IM

Cocci Gram + : Treponema pallidum, streptocoque

Syphilis, érysipèle, rhumatisme articulaire aigu

Voie IV ou IM, injection unique pourla forme retard

Pénicilline V

Phénoxy-méthylpénicilline

ORACILLINE cp, susp buv

Angine, érysipèle et rhumatisme articulaire aigu, notamment en prophylaxie

Voie orale

Bêtalactamines

7

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19Fiche 7 – Bêtalactamines

Sem

estr

e 3

◗ Pénicillines A et M

Classes médica-

menteusesDCI

Spécialités et formes

pharmaceutiquesSpectre utile Inidcations

Adminis-tration

Pénicilline M

� Oxacilline � Cloxa cilline

� BRISTOPEN IV � ORBENINE IV, cp

Staphylococcus aureus méti-S

Infections à Staphylococcus aureus méti-S (ex : bactériémie, endocardite, infection ostéo-articulaire)

Voie IV

Pénicilline A

� Amoxi cilline

� Ampi cilline

� CLAMOXYL IV, cp, sachet, susp buv � AMPICILLINE IV, IM

Streptocoque (notamment pneumocoque), Listeria, entérocoques, certaines entérobactéries

Infections urinaires, ORL, broncho-pulmonaires, endocardite, érysipèle

Voie orale, IV ou IM selon les molécules

Les Staphylococcus aureus résistants aux pénicillines M sont dits « méti-R ».

◗ Uréido et carboxypénicillines

Classes médica-

menteusesDCI

Spécialités et formes

pharmaceutiquesSpectre utile Indications

Adminis-tration

Uréido-pénicilline

Pipéracilline PIPERACILLINE IV Gram + et élargissement du spectre vers les bacilles à Gram − y compris Pseudomonas aeruginosa

Réservés aux infections hospitalières sévères

Voie IV

Carboxy-pénicilline

� Ticarcilline � Témo cilline

� TICARPEN IV � NEGABAN IV

◗ Pénicillines + inhibiteursÉlargissement du spectre aux germes producteurs de bêtalactamases :

● amoxicilline + acide clavulanique (AUGMENTIN) : incompatible avec le glucose 5 %. Au-delà de 1 g, une perfusion de 30 min est nécessaire (pas d’IVD) ;

● ticarcilline + acide clavulanique (CLAVENTIN) ; ● pipéracilline + tazobactam (TAZOCILLINE).

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20 Semestre 3

3 Céphalosporines

Classes médica-

menteusesDCI

Spécialités et formes

pharmaceutiques

Spectre utile

IndicationsVoies

d’administra-tions

C1G1

Céfazoline CEFAZOLINE IV Strepto-coques, Staphylococ-cus aureus méti-S, certains bacilles à Gram -

Antibiopro-phylaxie chirurgicale, infections à Staphylococcus aureus méti-S (bactériémie, endocardite, infection ostéoarticulaire)

Voie IV

C2G

� Céfuroxime

� Céfaman-dole

� ZINNAT IV, IM, cp, sachet, susp buv � CEFAMANDOLE IV

Spectre équivalent à celui des C1G avec davantage de bacilles à Gram -

Antibio-prophylaxie chirurgicale, infections ORL en cas d’allergie aux pénicillines, exacerbations de BPCO

Voie oraleou IV selonles molécules

C3G orales

� Cefpodoxime

� Céfixime

� Céfotiam

� ORELOX cp, susp buv � OROKEN cp, sol buv � TEXODIL cp

Activité supérieure sur les bacilles à Gram − par rapport aux C2G : enté-robactéries résistantes.

Ceftazidime : activité sur Pseudomo-nas aerugi-nosa

� Infections ORL � Infections urinaires

Voie orale

C3G injectables

� Ceftriaxone

� Ceftazidime � Cefotaxine

� ROCEPHINE IV, SC, IM � FORTUM IV, IM � CLAFORAN IV, IM

Infections méningites, broncho- pulmonaires, urinaires, digestives, etc.

� Voie IV � Voie IM

Ceftriaxone : ne pas mélanger au calcium, utilisable par voie SC

1. « C1G » = céphalosporine de 1re génération

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21Fiche 7 – Bêtalactamines

Sem

estr

e 3

Classes médica-

menteusesDCI

Spécialités et formes

pharmaceutiques

Spectre utile

IndicationsVoies

d’administra-tions

C4G

Céfépime AXEPIM IV Spectre élargi vers les bacilles à Gram − avec mécanismes de résistance

Réservé aux infections sévères hospitalières

Voie IV

C5G

� Ceftaroline � Ceftobiprole

� ZINFORO IV � MABELIO IV

Staphy-lococcus aureus méti-R, nombreux bacilles à Gram − dont Pseudo-monas aeruginosa.

4 Céphalosporines + inhibiteurs ● Ceftazidime + avibactam (ZAVICEFTA IV). ● Ceftolozane + tazobactam (ZERBAXA IV).

5 Carbapénèmes et monobactams

Classes médicamen-

teusesDCI

Spécialités et formes pharma- ceutiques

Spectre utile IndicationsVoies

d’adminis-trations

Carbapénèmes

� Méropénème

� Imipénème/cilastatine

� Ertapénème

� MERONEM IV

� TIENAM IV

� INVANZ IV

Spectre très large : cocci à Gram +, bacilles à Gram − notamment Pseudomonas aeruginosa sauf pour l’ertapénème

Infections sévères multirésistantes

Voie IV ou IM selon les molécules

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22 Semestre 3

Classes médicamen-

teusesDCI

Spécialités et formes pharma- ceutiques

Spectre utile IndicationsVoies

d’adminis-tration

Monobactam

Aztréonam AZACTAM IV, IM Bacilles à Gram − notamment Pseudomonas aeruginosa

Infections sévères à bacilles à Gram − chez les patients allergiques aux autres bêtalactamines

6 Effets indésirables ● Hypersensibilité : éruption maculopapuleuse, urticaire, œdème de Quincke,

choc anaphylactique ; réactions cutanées majorées en cas d’administration concomitante avec l’allopurinol.

● Diarrhée, notamment avec l’amoxicilline/acide clavulanique ; colites pseudo-membraneuses.

● Neurotoxicité à forte dose : convulsions, retard de réveil, confusion. ● Effets indésirables rénaux et hématologiques (rares). ● Pénicilline G : réaction d’Herxheimer (syphilis) : fièvre, sueurs, frissons,

palpitations, myalgies. ● Pipéracilline et ticarcilline : hypokaliémie. ● Pénicilline A : cristalluries en cas de fortes doses. ● Risque de sélection de mutants résistants.

7 Surveillance infirmière ● Surveillance de l’efficacité après 48-72 h : disparition des signes cliniques de

l’infection, apyrexie, normalisation des paramètres biologiques infectieux (polynucléaires neutrophiles) et inflammatoires (CRP).

● Rechercher systématiquement avant toute administration une allergie aux bêtalactamines : 5 à 10 % des allergies aux pénicillines sont croisées avec les céphalosporines.

● En cas de forte dose, surveillance neurologique.

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Fiche

23Fiche 8 – Macrolides et apparentés

Sem

estr

e 3

1 Introduction Les macrolides et les apparentés (lincosamides, synergistines et ketolides) inhibent la synthèse protéique bactérienne par fixation à la sous-unité 50S du ribosome bactérien.

2 Propriétés ● Les macrolides ont une action bactériostatique, les apparentés ont une

action bactéricide. ● Ils ont une bonne diffusion tissulaire et intracellulaire. Leur spectre est

étroit :

Les macrolides

Gram + (streptocoques) et bactéries intracellulaires (Legionella, Chlamydiae, mycoplasmes), toxoplasma gondii (spiramycine, clarythromycine, azithromycine). Il existe des résistances acquises importantes aux staphylocoques, pneumocoques et entérocoques.

Les lincosamidesGram + (staphylocoques, streptocoques), bactéries anaérobies (Bacteroides), toxoplasma gondii (toxoplasmose). Naturellement résistants aux entérocoques.

Les synergistines Gram + (staphylocoques y compris les SARM, strepto coques, entérocoques).

Les ketolides Spectre proche des macrolides mais efficacité conservée sur les pneumocoques.

Macrolides et apparentés

8

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24 Semestre 3

3 Principaux médicaments

Classes médicamenteuses

DCISpécialités et formes

pharmaceutiques

Macrolides vrais

Azithromycine ZITHROMAX VO

Clarithromycine ZECLAR PO, IV

Erythromycine � ERYTHROCINE PO, IV � EGERY PO � ERY PO, susp buv

Josamycine JOSACINE PO

Midécamycine MOSIL PO

Roxithromycine RULID PO

Spiramycine ROVAMYCINE PO, IV

Apparentés

Lincosamides Clindamycine DALACINE PO, IV, IM

Synergistines Pristinamycine PYOSTACINE PO

Ketolides Télithromycine KETEX PO

4 Indications ● Macrolides : infections ORL, pulmonaires, stomatologiques, cutanées,

génitales, toxoplasmose de l’imunocompétent (spiramycine). ● Lincosamides (clindamycine) : infections ORL, pulmonaires, stomatologiques,

cutanées, génitales, osseuses, articulaires, intra-abdominales, septicémies, prophylaxie de l’endocardite en cas d’allergie aux bêtalactamines

● Synergistines (pristinamycine) : infections ORL, pulmonaires, cutanées, prophylaxie de l’endocardite en cas d’allergie aux bêtalactamines.

● Ketolides (télitromycine) : infections ORL, pulmonaires ● Quelques cas particuliers :

◊ érythromycine et clindamycine topique : traitement de l’acné ;◊ clarithromycine : infection à H. pylori en trithérapie avec l’amoxicilline et

un inhibiteur de pompe à protons.

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25Fiche 8 – Macrolides et apparentés

Sem

estr

e 3

5 Effets indésirables ● Troubles gastro-intestinaux : nausées, vomissements, diarrhées, douleurs

abdominales. ● Neurologiques : insomnies, céphalées, somnolences. ● Réactions allergiques notamment cutanées : éruptions cutanées, urti-

caires, démangeaisons. ● Hépatobiliaires : augmentation des enzymes hépatiques (ASAT/ALAT). ● Sanguin : troubles de la numération de formule sanguine (lincosamides). ● Allongement de l’espace QT (troubles du rythme cardiaque) surtout

avec érythromycine. ● Troubles transitoires de l’audition, réversibles à l’arrêt du traitement

(macrolides).

6 Précautions d’emploi ● Les antibiotiques ne doivent pas être arrêtés avant la date de fin de

prescription au risque de potentialiser une reprise de l’infection ou une augmentation des résistances bactériennes.

● Les prélèvements bactériologiques doivent être réalisés si possible avant la première prise.

● En cas d’insuffisance hépatique, il est recommandé de surveiller les tran-saminases.

7 Interactions ● Les macrolides sont des inhibiteurs enzymatiques du CYP 3A4 induisant

de nombreuses interactions médicamenteuses. ● Les principales interactions se font avec :

◊ les dérivés de l’ergot de seigle : contre-indiqués en raison du risque de nécroses des extrémités (sauf spiramycine) ;

◊ les médicaments à risque de torsade de pointes : allongement de l’espace QT ;

◊ la colchicine : augmentation des effets indésirables de la colchicine ;◊ les AVK : surveillance accrue de l’INR.

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75 fiches de révision répartiespar semestre, avec :• les notions essentielles sur le médicament

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