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11 \ UMÉBO 5 CENTIMES Organe quotidien <le Pélonso Sociale et Religieuse RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25 LE NUMÉRO 5 CENTIMES & »-& i> . J >.-'« -- l*£ DOIT ÊTRE ORIÊ TOUUSUSE NI DANS LA Hte-CAR®NNB Jeudi 4* r Octobre 1914-24° Année - 7,967 FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL BUREAUX A PARIS : 26, RUE FEYDEAÏI pour que rço^ Soldat^ rç'aierçt pa> Froid l'Express s 'adresse aujourd'hui à . ',', u isable charité et à l'ardent patrio- r'me de ses lectrices et de ses lecteurs de t°*is les P atri< ^ 3 sans distinction, lutte engagée au Nord et à l'Est fc.^ra longues Elle sera d'au tan Uplus rude qu'elle Isa poursuivra en hiver - Nos chers combattants auront froid. N'oublions pas qu'il jt a a la frontière, sur une ligne de feu qui -ne réchauffe Ls, plus d ' un million de Français qu'il faut mettre à l'abri des rigueurs hiver- nales ?t des* maladies qui guettent les armées ert campagne. Nous devons donc .envoyer au plus tôt I des vêtement» chauds à nos enfants, à nos frères, à tous ceux que nous-aim«fr>s, i tons eaux que notre pensée, ne quitte L'Express recevra, à partir d'aujour- Id'hui, tous les dons en espèces el en nature qui nous seront adressés. Ces dons seront transmis aux capi- taines d'habillement des régiments qui | se chargent de les faire parvenir gratui- tement, et par les voies les plus rapides, aux soldats de ces régiments en cam- pagne. Si l'on désire que les sous-vêtements (soient remis individuellement à un soi* pat, il n'y a qu'à inscrire très lisiblement îdresse de celui-ci (avec désignation du I régiment et de la compagnie) sur le 'paquet. Dans, le cas contraire, ce sera .l'auto- rité militaire qui se chargera de répartir les dons. Nous n'acceptons que des sous-vête- ments neufs et nous recommandons plus spécialement : Les bas ou chaussettes de laine ; ' Les longs tricots, dits « chandail », à manches et à col ; Les caleçons de laine ; Les « plastrons » ou « chasubles » en molleton ou grosse flanelle, couvrant la poitrine et le dos ; Les ceintures de flanelle ; Les gants mouffles. Nous prions nos lectrices et nos lec- teurs de nous apporter le plus rapide- ment possible leur concours le PjJjBgtafflÉ id ie plus généreux. Nous avons la certitude qu'ils répon- dront avec empressement à notre appel ; car les besoins étant nombreux, il est nécessaire d'agir vite. La répartition et les envois aux divers régiments seront faits par les dames qui voudront bien nous aider dans notre œuvre, que nous plaçons sous l'égide de Jeanne d'Arc. A l'œuvre donc, nous tous Français et Françaises. Aux hommes de fournir de l'argent pour les achats nécessaires, aux Françaises de prêter leurs doigts comme au temps de Bertrand du Guesclin t V. L. » A. 8 heures du soir Je n'avais guère envie d'écrire. ,. i , A , T1 .v . Devant notre camp, au loin, à 24 hiloraç très, on voyait nos canons vomir du feu . piu» loin étalent des incendies ; un rxiuge vermil- lon ornait le ciel ; et, silencieux, avec mes ami rades. J'écoutais et regardais les horreurs de la guerre. , . » Le matin nous avons eu des détails ; ira. Allemands ont été repousses avec des pertes considérables ; nous avons eu quelques mon», mais surtout beaucoup de blessés l^é«B>WW«; Tous paraissaient pleins de courage et sont, prête à marcher do nouveau au combat ».'lm armistice de deux heures a été accorae aux Allemands pour enterrer leurs morts ; puis le combat a continué ; les Allemands ont essayé de nouveau de franchir la Meuse ; on- leur a laissé passer le pont ; deux de leurs régiments d'infanterie sont passes, g«M»Jf cavalerie ; mais sitôt passés notre artillerie a de nouveau mis au carnage ces deux régi- ments. , » Nouvel armistice de deux heures accorde aux Allemands pour enlever leurs morts, puis le combat a continué de 2 heures et demie jusqu'à 7 heures. 4 » Nos batteries de 75 ont fait rage. » Le nombre des morts qu'ils laissent est terrible. » Si ça continue, quoiqu'ils soient nom- breux, ils ne pourront plus tenir contre nous. » ACTES HÉROÏQUES Paris, 30 septembre. Ces jours derniers, deux soldats anglais en- voyés en reconnaissance aux environs de D... se' trouvèrent soudain en présence d'une pa- trouille allemande composée de douze cava- liers et d'un lieutenant. Adroits tireurs, les deux guerriers surpris se retranchèrent derrière un tas de pavés, dé- cidés à lutter jusqu'à leur dernier souffle. Leurs dix premiers coups de feu abattirent l'officier et quatre de ses hommes. Redoutant de subir le même sort, les autres cavaliers prirent la fuite sans tirer un, seul coup de carabine. Une heure plus tard, les deux courageux Anglais ramenaient triomphalement à L... les chevaux des ennemis tués, avec le casque et le sabre du lieutenant allemand. J> furent acclamés et félicités par la popula- tion qui les couvrit de fleurs. LES SCOTS-CREYS Ppsches par ms fus spéciaux DE PARIS ET DE BORDEAUX SOIXANTIÈME JOUR LA SITUATIi Bordeaux, 30 septembre. A notre aile gauche, au nord de la Somme, E'action continus à se développer <le pîi :3 en plus vers le nord ; entre l'Oise et [ l'Aisne l'ennemi a prononcé une vigou- , reuse attaque sur Tracy -le -Mant, au nord- |est de la forêt de l'Aigle j il a été repoussé avec de fortes pertes. Au centre, accalmie sur le front qui i s'étend de Reims à la Meuse ; entre Ar. gomie et Meuse, nous avons légèrement progressé : en Wœvra violents combats ; «os troupes ont avancé sur plusieurs f points, notamment à l'est de Saint-Mihiel. A notre aile droite, Lorraine et Vos- l ses, pa3 de modification, > En Calicio, des tentatives de sorlie de ila garnison de Przemysl ont échoué ; les f'armée3 autrichiennes continuent à battre Nn retraite en désordre, perdant de nom- ! fcreux prisonniers, des canons et du maté- I *"îel. Au sol d'Uzsok, sud de Przemysl, dans [ 'es Carpathes, un détachement russe a dé- fait une brigade hongroise et pénétré en Hongrie. (Communiqué officiel à 3 heu- res.) QUELQUES RÉFLEXIONS ' STRATÉGIQUES Paris, 30 septembre. Il ne semble pas inutile de rappeler un prin- cipe général abstrait qui ne s'applique pas à une affaire particulière, ni à un théâtre dé- fini. Il n'y aurait rien de plus fou, crue de consi- dérer un front de bataille, comme une sorte de plan de poussées uniformes ; il règne au contraire sur cette ligne longue une extrême inégalité. Il y a certains points d'application de la force vive que représente une armée; il y a des points morts ou les bataillons n'agissent que pour contenir et refouler l'ennemi. C'est le premier et le plus antique principe de l'art de la guerre dans les batailles de Fré- déric II. Il est appliqué à ce point qu'une aile est dé- rooée, tandis que sous la protection de trou- pes de couverture toute la force disponible est écoulée vers l'aile engagée. Il n'est presque pas de bataille de Napo- léon ior ou Voa m vole un corps d . ai . mée elh racine sur une extrémité du champ de bataille faire l'office d'un mur, tandis que l'empereur manœuvre par l'autre aile. A Austerlitz, c'est le corps de Davoust nui n a d autre mission que de se défendre à Ray- gern, que dis-je, d'y attirer l'ennemi ; à gram c est le corps de Masséna qui doit tenir on progrès de ces corps n'eût été ni utile, nt désirable. Il n'y aurait donc pas de pire contre-sens à 1 LN . TER ÎM-étation des communiqués, quels qu ils soient, russes, français, ser- bes, que d établir une sorte de balance com- merciale des progrès sur tout le front. <^e système de moyenne arithmétique, qui dans 6 fe°pubîic aUCUIle eSt tr ° P P a<ndu *»a Bataille de l'Aisne NOUS ATTAQUONS DONC NOUS VAINCRONS A l'aile gauche, disent les communiqués, renseignements favorables ; au centre, suc- s incontestables, malgré la fureur des ' ' - q . u . es allemandes ; vers la droite, pro- £ es légers mais effectifs contre l'offensive ~ emie sur les Hauts-de-Meuse. ^°ut cela n'est-il pas rassurant ? Un nous assurait, «s Ail , il y a trois jours, que qu'ils lemands avaient reçu des renforts et , ,. - essayaient de foncer sur le centre de ia ugne française. Aujourd'hui, on nous signale le calme u relatif sur une partie du front. | Que signifie cet apaisement partiel, après I »a tempête universelle, sinon que notre adversaire, fatigué de tant d'assauts in- "'uctueux, se replie sur lui-môme. JjSjj s ;^° us le serrons d'aussi près que pos ^u'eli SUerre de siège a cecl de P artî culier les 9 ne se dénoue qu'à la longue, quand ;n. a ,? P . proche3 de l'assaillant sont assez 1 ai ancees. J. Savoir al^ S0 te rmine toujours, Je crois <taqu e df 1, a l'avantage de celui qui '«ces ' . moins u 'un concours de cïreons- Ph 3 en qu , 1 ' dans I(î c «'w présent, sont d •^s -ure P lm P ° ssibl es ; au contraire, à 8, accum ,3 U V e temp9 P asae ' ^s chances ul UUlent («n nnln fo,,„.._ y Je ent en notre faveur. ^is ^il Rendrai pour aujourd'hui ne> cr ois pas avoir à attendre long •CDP^ ?„ m °Tï? . "M'atew qu n, ~ je ne délil°" ccra la retraite des barbares 1 et qu,il s ont? 6 , définitive des territoires bl abominablement saccagés. enant-ColMiel ROUSSET. HMGO-ÂLLEMARDE LE GÉNÉRAL DE CASTELNAU ET LA MORT DE SES FILS Tr n -«wrf-. M . Toulon, 30 septembre. Un officier blessé qui vient d 'arriver à Tou- lon, a raconté en ces termes comment le s sen tentes, grièvement blessé, le heutenant Gé- t-taau* &f aîné du générTde Caî ton l ^Ji' / ** conaa . lt auprès de son père; le lieu- tenant fut amené vers te camp le Général tnLT*?^ , aV€C son état-major Ton l 'eS- Wessure l?ai S t ^ qUi s'i ™Wèn™c^te K ETAIT Qe la plus extrême gravité A£t °lî w eures après - l€ lieutenant Gérald ren- dait le dernier soupir ; le général se nenVha "'Tdft P^ aV f e de J on «nfagt et rimbralsa Il dit ensuite cette simple phrase Puis le général- se retira, ayant couvert de son mouchoir le visaçe de 'son enfant rous ceux qui assistaient à cette scène et qui entendirent ce serment, eWuvèrent ip ,,rî larmes et l'état-major se remit fsofœuvre LA BATAILLE DE SEDAN Dans une lettre adressée ' à^saT 'mm^ un officier lui donne des détails extrêmement, tn voici le texte : « Bien chère femme, » Je tai écri une petite lettre an-.lel^ i, frontière, dans un village beiei ^fi^ 1 ^ 9 la mes restés un jour et g une a l!it £2£ KSt vite, le matin, il a fallu re D artîr £L% çorps allemands arrivaient stfr nôiLs m^îr» tr „T^, ia °u a tendu un niès-o anv Aiin mands ; l 'artillerie française, 'sur^le soir a SWsirs &iAssa^^s de carnage, des cadavres partout Ma isMO? avaient ireçu des renforts ; aussi nemlant ta nuit ils allèrent à Sedan alors vite nom favoriser la retraite de nos artUleurg et leur permettre de se porter sur la crête du bord en deçà de la Meuse. ' *S A â, Î MM ÎÏ 6S dlU soir 109 Allemands avalent franchi la Meuse ; plus de trois de leurs récl- ments s'apprêtaient à monter à l'assaut de nos crêtes, mais la tactique française a réussi le pont de Sedan n 'avait pas sauté ; le génie français l'avait fait exprès pour faire croire aux Allemands que nous n'avions paa eu le temps de le détruire. » Aussi se sont-ils empressés do gagner du terrain ; ce fut leur perte. Notre artillerie "ointe le pont, lo fait eau ter et, sous la mitraille, les trois régiments sont refoulés sur la Meuse qui, paratt-il, a charié des cadavres toute la nutt » En même temps notre artillerie lourde à dix kilomètre a La r.«ide, prAcp à KO.* puis- aanta projecteurs, brûlait toutes les lorèt», Londres, 30 septembre. Le brigadier Nolan, des Scots-Greys, raconte dans le TVensfern Mail : Nous étions à deux milles en dehors d'un petit village nommé Rebais ; c'était deux jours avant l'avance générale et nous avions été envoyés en reconnaissance ; en arrivant au village, nous tombâmes sur un fort parti d'Al- lemands; pendant que nous nous préparions à l'attaque, un éclaireur vint mous prévenir que toute une division allemande arrivait sur no- tre gauche. » Nous ne pouvions plus nous échapper. » Nous chargeâmes ceux qui étaient le plus près de nous et nous leur en donnâmes pour leur argent ; pendant le corps à corps mon cheval fut tué sous moi ; je fus laissé en arrière avec mon bras droit percé d'une balle dans l'os. » Le maréchal des logis Dodds étant revenu en arrière et m'ayant vu gisant par terre, ms cria : « Viens, Nolan, mon vieux, saute der- rière moi ». » Avec son aide, je réussis à grimper en croupe et à me tenir avec mes jambes ; nous étions en dehors de la f ournaise ; mais ce n'é- tait pas fini. » Trente des nôtres avaient à franchir le village pour rallier sous le feu des Allemands qui tiraient des fenêtres ; cinq seulement réussirent à passer. » Dans notre traversée, à nous, Dodds reçut une balle dans la jambe, et le cheval qui nous portait tous les deux s'abattit ; le résultat fut que, jetés à terre et blessés, nous fûmes immé- diatement entourés par une horde d'Alle- mands qui poussaient des hurlements et se conduisaient comme des sauvages ; nous les vîmes déchirer en lambeaux les effets d'un des nôtres qui avait été tué ; quant à moi, ils ne ma laissèrent que ma chemise et mon pan talon. » Ils me prirent le revolver que j'avais moi- même pris à un officier allemand ; un autre était sur le point de me prendre ma chemise quand quelque ch«e de comique survint. » Je vis arriver l'officier allemand dont j'a- vais pris ie revolver ; il m'interpella : « C'est » vous qui m'avez pris mon revolver î Ren- » dez-le moi immédiatement ! » » Je lui répondis que c'était un de ses hom mes qui l'avait maintenant en sa possession. » Suivez-moi, cria-t-il, et désignez-moi » l'homme, je le ferai fusiller ». » Je le suivis, bien décidé d'ailleurs à ne rien dire : on ne retrouva pas l'homme ; je fus envoyé dans une ambulance et abandonné par les Allemands, lorsqu'une attaque d'une brigade de cavalerie anglaise me délivra. » LE SÉJOUR DES ALLEMANDS A COMPIÈCNE Lo Zepr^elin tenait en droite ligne de la direction de Bruxelles. Arrivé sur Uottignies, exactement au-dfssus du hameau de Mai- senoe, il Jeta trois bombes, puis fit demi- tour et disparut dans la même direction. H n'aivait pas de pirojeoteurs, mais la nuit claire i* .mettait de l'apercevoir. Il évoluait assez bas. Les trois bombes tombèrent dans un champ, à 100 mètres les unes des autres. \A'i trois places marqueraient assez exacte- ment les extrémités d'un triangle. Les projectiles creusèrent dans le sol des trous de 1 mètre 05 de diamètre et d'autant de profondeur. On ramassa des éclats a plus do 4<>0 mètres de là. Les détonations furent entendues à Wuttrelos et à Roubaix, mais si rapprochées les unes des autres que beaucoup do personnes crurent n'en entendre qu'une Seule. 11 n'y eut aucun dégât ; aucun arbre ne ut abattu, aucune vitre brisée. Quel était n.i.j.'otif du dirigeable 7 On pense qu'il aura voulu atteindre un campement français. Deux moules flambaieiiit, en effet, à cette heure-ttà à. 500 mètres environ. Sans doute le dirigeable anra-Ml pris ces flaimines pour les feux d'uo bivouac. LEURS PROCÉDÉS Dans une ferme, un médecin français soi- gnait 150 soldats blessés. La ferme était surmontée du drapeau blanc avec croix rouge. Des Allemands arrvent à quelques centai- nes de mètres de la ferme et ouvrent un feu notnri sur l'hôpital improvisé ; un soldat, que le médecin- major venait de panser, sort de la maison et s'adosse au mur, exactement aiîjdessous du drapeau blanc ; il tombe, mor- U i rient îrappé d'une balle allemande ; l'ins- tant est si critique, que l'on décide d'évacuer la ferme. Le médecin-major sort le premier, brandis sant le drapeau de la Croix-Rouge ; les bles sés viennent ensuite, les uns soutenant les autres ; les Allemands se précipitent alors sur ces hommes sans armes, et, à trente mè- tres, ouvrent le feu contre eux ; le médecin- major tombe, la cuisse traversée ; la plupart des blessés qui le suivent tombent à leur tour ; ils restèrent là, gisant, exposés au feu criminel de l'ennemi ; une heure plus tard environ, des troupes françaises repoussaient les Allemands. Ceux des blessés qui n'avaient pas été ache- vés par la fusillade purent être alors trans- portes derrière les lignes françaises. Il convient d'ajouter que de la blessure d'un de ces hommes !e médecin-major avait retiré une balle explosive. Compiègne, 30 septembre. Voici un certain nombre de faite constatés officiellement et se rapportant au séjour des Allemands à Compiègne : « Pendant les deux dernières journées de l'occupation de Compiègne par les Allemands, on avait garé dans la cour d'honneur du pa- lais trois wagons du train qui contenaient, avait-an dit, les bagages des officiers. » Or, la plupart des officiers étaient logés soit dans les hôtels, soit chez des particuliers, et deux officiers seulement avaient couché à Compiègne du mercredi 9 au samedi 12, un colonel et_un lieutenant-colonel. » La vérité, c'e&t que ces trois wagons ser- vaient uniquement à emmagasiner et à trans- porter les objets précieux volés par les soldats et les sous-officiers dans les maisons de Com- piègne, mises par eux au pillage. » La maison de M. Dorsetti, notamment, située en face du palais, a été, de la cave aux combles, littéralement miee à sac sous les yeux de tout le personnel du palais, au vu et au su des officiers allemands eux-mêmes au- près de qui l 'autorité municipale a porté plainte à plusieurs reprises sans résultat. » On a pu voir, durant ces deux jours, les soldats et les sous-officiers aller et venir do la maison Dorsetti au palais, portant de gros paquets qui étaient aussitôt défaits et d'où l'on tirait des pièces d 'argenterie, des bijoux des bibelots, que les préposés à ce service examinaient minutieusement, montraient à des officiers passant par et, selon leur im- portance ou leur valeur, empacmetaient et ca- chetaient, non sans avoir pris soin, avant de les ranger dans les wagons, de les faire enre- gistrer par un sous-officier installé devant une table auprès des voitures, et au moment ou les Allemands ont quitté le palais ils ont arboré au-dessus de leur chargement le dra- peau de la Croix-Rouge. Même fait a eu lieu pour une grande tapissière que l'on avait vue tout le jour em- plir de bouteilles de Champagne et au 6iège de laquelle a été placé également le drapeau de la Croix-Rouge de Genève. ' » Enfin, on a pu constater à plusieurs repri- ses que nombre d'officiers de troupe portaient le brassard des services sanitaires. » UN ZEPPELIN DANS LA RÉCION DE LILLE Ëtts, 30 septembre. Le Progrès du Nord raconte qu'un /.opuniin est passé, dans la nuit de samedi A dimanche sur Douîgniea. -petite- commune belge voisine de la frontière, à 25 lsilomètrcs de Lille en- viron. Il était une iieure du matin. Dca pay- sans qui sa trouvaient sur la route -aperçurent distinctement la forme de l'aeronat. Il était, dtsen.t-ils, grand comme un arbre, et ils désl- pnent l'un des grands arbres qui bordent le chemin. Ito cnKMidij\Mi* surtout Oie bruit formi- dable <lo ses moteurs. LA BRIGADE ALLEMANDE DES GARÇONS D'HOTEL Paris, 30 septembre. Tous les employés des palace-terminus, hô- tels recommandés, pensions, etc., dont les propriétaires ne redoutaient pas d'accepter les services et qui connaissent admirablement les ressources des pays dans lesquels ils ont tra- vaillé, ont été les premiers parmi les envahis- seurs à mettre les pieds en France. Un des corps de l'armée allemande a même reçu de ses compatriotes le surnom évoeateur de « brigade des garçons d'hôtel ». Aussi ne fautril pas trop s'étonner que dans tes régions ravagées par les vandales, ces hùiels, l'on employait des Allemands de préférence aux Français, aient été particuliè- rement dévastés. LES ALLEMANDS CACHENT LEURS BLESSÉS Pétrograd, 30 septembre. Un voyageur arrivé de Berlin raconté que les transports de blessés ne sont amenés dans la capitale que pendant la nuit ; par contre, ies convois de prisonniers y arrivent en plein Jour et avec beaucoup d'ostentation. Leur venue est toujours signalée d'avance à la presse. LE FORFAIT DE REIMS LA DESTRUCTION DE LA CATHÉDRALE AVAIT ÉTÉ PRÉPARÉE Paris, 30 septembre. Il ne fait aucun doute que les Allemands avaient prémédité la destruction de la cathé- drale. Le dimanche, pendant que les soldats fran- çais défilaient sur la place royale, un habitant de Reims monta dans la tour de gauche de la cathédrale pour mettre le drapeau tricolore à la place du drapeau blanc, qui avait été hissé. Quelle ne fut pas sa stupéfaction en consta- tant qu'au haut de la tour l'ennemi avait accumulé une grande quantité de pétrole, sept gros bidons qui devaient mettre le feu à la cathédrale, dès qu'un obus la toucherait. Pour plus de sûreté, au-dessous, il avait placé des bottes de paille. De fait, quand les Allemands tirèrent sur la basilique, le feu s'y mit aussitôt. destruction de la cathédrale de Reims et celle de la très belle église de Saint-Remy n 'a pas été le seul résultat d'une erreur. Elle a été voulue et préparée avec soin. L'ACADÉMIE BERLINOISE EXCUSE LE CRIME Rome, 30 septembre. En réponse à une lettre de l'Académie des Beaux-Arts de Saint-Luc, l'Académie des Beaux-Arts de Rome, l'Académie royale des Beaux-Arts de Berlin soutient les raisons du quartier général allemand : « Reims, lit-on dans cette réponse, est une ville fortifiée qui se trouve dans la ligne de combat des Français. En réponse, la Société des Beaux-Arts lancé une protestation indignée a contre un crime de lese-civUisatton, qui fait des Aile mands un objet de honte pour l'humatiné ». D'autre part, le président du Cercle d'Arts anversois de Scalden adresse également au président de la République une lettre il souligne qu'un pareil forfait ne trouve son équivalent dans l'histoire u»fo chëz le sinistre fou de l'antiquité qui incendia le temple d'« Ephèse ». LES SUCCÈS RUSSES EN CALICIE Pétrograd, 30 septembre. On lit dans le Messager de VArmée : « La première moitié de la campa-gne de Galicie est terminée. L'ennemi, décimé, a perdu son matériel de guerre, son courage et son espoir dans la vic- toire. » Tout porte à croire que la défense de Przemysl ne sera pas de longue durée. » Nos éléments de poursuite talonnent les Autrichiens sans répit ; ceux-ci se replient rapidement sur Cracovla se concentre le reste des troupes encore valides. » AUSTRO-SERBE LES SERBES PROGRESSENT EN BOSNIE Nisch, 30 septembre (officiel). Les troupes serbes s'avancent rapidement en Bosnie. Après avoir occupé Romania, point très Im- portant dans la montagne dominant Sarajevo, elles ont occupé Han-Pesak. Dans la gare, les Serbes se sont emparés d'un train composé d'une locomotive et de six wagons, dont six pleins de munitions ; elles ont prie également dix cuisines de cam- pagne et des voitures automobiles. Sur le reste du front, on ne signale que des escarmouches sur quelques points. SUR MER LA PRISE DE LISSA Londres, 30 septembre. On confirme officiellement la prise de Lissa, dans la mer Adriatique, par un détachement anglo-français. On confirme également que les bouches de Cattaro sont bombardées par les canons fran- çais. Plusieurs navires autrichiens, croiseurs et sous-marins, seraient cachés à l'intérieur, mais ils ne pourront pas s'échapper. BATEAUX COULÉS PAR UNE MINE Rome, 30 septembre. La Tribuna publie une dépêche d'Anoône disant que deux voiliers de pèche se trou- vaient ce matin, à 6 heures, à 10 kilomètres au-delà de SenigalMa, lorsque l'un d'eux, l'Alfredo, heurta une mine qui le détruisit. Tout l'équipage, comprenant. 9 hommes, pé- rit, à l'exception d'un jeune homme qui fut blessé et transporté à Ancône par un autre voilier, VAlberto-P. Les victimes étaient originaires de Fano, l'accident a causé une profonde stupeur. UISSAHCE RUSS0-ÀLLOUJBE LA BATAILLE DU NIÉMEN Rome, 30 septembre. On mande de Pétrograd que douze corps d'armée allemands attaquent depuie sept jours les po.si-tio.ne russes sur lo Niémen, Les Allemands ont bomb.-irdé sans résultat la ville d'Oswitz, sur l'Oder. Les Russes ont concentré sur le Niémen leurs armées do Wilna et de Grodno, les Alle- mands s'efforçant de couper la ligno de che- min de fer entre Varsovie et Pétrograd. La bataille est acharnée et l'on prévoit qu'elle peut se prolonger pendant plusieurs semaines. On assure que Guillaume II a établi son quartier général & Suwallei. AUSTRO-RU LES RUSSES ENVAHISSENT LA HONGRIE Rome, 30 septembre. (Communiqué de l'ambassade d'Autriche A Romo) : L'ambassade d'Autrlche-Hongrie publie le communiqué suivant : < Les Russes ont pénétré par plusieurs points et en grand nombre dans la région de Unghvar, en Hongrie. » L'état-major général autrichien envole des •'oupes au secours des populations ». L'ACTION ae: EN ROUiOiE LE ROI CAROL VOULAIT MARCHER AVEC L'ALLEMAGNE Paris, 30 septembre. On écrit de Bucarest : « Il paraît que l'Allemagne avait compté sur l'intervention de la Roumanie. » Dès le commencement de la guerre, quand le roi Carol a demandé en conseil des minis- tres la mobilisation générale, M. Costinesco, le ministre des finances, lui aurait dit : « Nous voulons bien, si c'est contre l'Autriche. » » Alors, le roi aurait ajouté : J'ai donné ma parole à l'empereur Guillaume 'et un Hohenzollem tient sa parole. » Le pays ne connaît pas de Hohenzollem; il ne connaît que le roi de Roumanie, qui n'a pas à donner sa parole à qui que ce soit », au- rait répliqué M. Bratiano, le président du con- seil. » C'est alors que le roi a décidé de tenir un conseil de la couronne avec les anciens ministres ; H n'a eu qu'une seule voix, celle d'un ancien président du conseil, M. Carp, de sorte qu'il fut seul à vouloir marcher avec l'Allemagne. » On raconte aussi qu'il aurait fait deman- der le général Averesco, ancien chef d'état- major général, sacrifié par Bratiano et actuel- lement commandant le 1 er corps d'armée. » A la demande du roi de tenter un coup d'Etat et d'arrêter les ministres, le général au- rait répondu : i Sire, la première victime sera Votre Majesté. » » Des officiers supérieurs ont déclaré qu'ils préféreraient déserter chez les Russes plutôt que de marcher avec l'Autriche. » Toujours est-i-1 que l'opinion publique et presque tous les journaux demandent la guer- re contre l'Autriche. » AUTOUR DELA GUERRE ENVOI DE LINGE AUX MILITAIRES MOBILISÉS Bordeaux, 30 septembre (officiel). Pour faciliter l'envoi aux militaires mobi- lisés des lainages pour l'hiver, il a été décidé que les colis postaux qui les renferment seront expédiés avant tous autres colis ot par priorité, puis convoyés spécialement pour en assurer la prompte distribution. Pour profiter de co régime spécial, les expé- diteurs sont invités à faire leui- envoi en se soumettant aux conditions suivantes : Le poids du colis ne dépassera pas deux kilos ; il sera enveloppé d'un emballage sou- ple ; il portera en évidence « effets pour l'hi- ver » et le nom de l'expéditeur. il sera expédié de la façon ordinaire et dirigé sur le dépôt du corps auquel appartient le militaire, conformément au tableau qui sert aux expéditions de ia correspondance. LA RENTRÉE DES TRIBUNAUX BoTdeaux, 30 septembre. Voici la circulaire adressée par M. le garde des sceaux à MM. les premiers présidents des Cours d'appel et procureurs généraux près lesdites Cours : « La rentrée des cours et tribunaux aura lieu, comme d'ordinaire, dans les conditions fixées par le décret du 29 mai 1910, c'est-àdire le 2 octobre prochain. » Mais en ce qui concerne les affaires civi- les, l'activité des cours et tribunaux se trou- vera nécessairement ralentie, en raison de la suspension des délais en matière civile et commerciale, prononcée par le décret du 10 août 1914. » Il est d'ailleurs à prévoir que, parfois, le Jugement de ces affaires se heurtera à des difficultés, peut-être même à des impossibili- tés, tant à cause de l'embarras que des juridic- tions ou tout au moins les tribunaux civils et do commerce pourront éprouver à se cons- tituer, malgré l'application des dispositions de la loi du 5 août 1914, que pir suite de l 'absence des auxiliaires do la justice chargés do représenter les parties. » Il importe cependant que lo cours do la justice no soit pas entièrement arrêté. » Par conséffuent, si des affaires civiles ou commerciales ne peuvent être examinées <( lugœs à fond, toutes mesures provisoires ou conservatoires que commanderont les circons- tances devront être prises en vue de la sau- vegarde des intérêts des parties. » A cet effet, il sera certainement fait un usage plus fréquent qu 'en temps normal d<-s procédures d'urgence prévues par la loi f>'t en particulier do celle du référé. Il est à désirer que les juridictions ac- cueil lent ces procédures avec faveur met- sîôns ZÙle à rcndr<> d0 Vromptes décl- » Dans cet. ordre d 'idées, il convient do hâ- ter 1 examen des affaires d'accident'.du travail et, en attendant ies décisions sur le fond do [ pourvoir h certaines situations spéciales' di- gnes d'intérêt par l'allocation de provisions. » Il va de sof.au surplus, que ces procédures expéditives ne sont pas exclusi»es du juge- ment au fond des affaires civiles ou commer- ciales actuellement pendantes, toutes les fols qu'il sera possible, ni de l'introduction d 'al- faires nouvelles. » ,Les cours d'appel et les tribunaux ayant moins d'affaires civiles à juger, il sera oppor- tun d'utiliser le service des magistrats pré- sents pour accélérer le jugement des affaires correclionnelies et pour liquider l'arriéré qui pourrait exister en cette matière. » C'est dans cette pensée que, sur ma pro- position, a été rendu, dans la forme des rè- glements d'administration publique, un dé- cret en date de ce jour, autorisant 1er rtef»^ - bres civiles des Cours et tribunaux à connaî- tre des affaires correctionnelles. » L'AFFAIRE MESUREUR Bordeaux, 30 septembre. Après enquête du capitaine rapporteur près le premier conseil de. guerre, le dossier de l'affaire du lieutenant André Mesureur a été transmis au général GaUiéni, gouverneur de Paris, qui décidera des suites qu'elle coso> porte. LE MORATORIUM ET LES ASSURANCES Par un décret du 27 septembre, un délai de trente jours francs est accordé peur le paie- ment des sommes dues à raison de tous con- trats d'assurance conclus antérieurement au 4 août. Ce délai part de la publication du décret pour les contrats échus ; et à partir de l'é- chéance, peur les contrats à échoir jusqu'au 31 octobre 1914. Durant cette prorogation : pour les assuran- ces sur la vie, les Compagnies seront obligées do payer 10 pour 100 du capital sans que la paiement exigible puisse dépasser 5.000 fr. Les rentes viagères sont exigibles, mais jus- qu'à concurrence de 1.200 francs. Pour les assurances sur les accidents, les rentes viagères et ali'wations temporaires de- meurent intégralement exigibles. Quant aux assurances contro les accidents de personnes, l'indemnité temporaire sera due jusqu'à concurrence d'un maximum de trois îrancs par jour ; l'indemnité en cas de mort ou d'infirmité permanente sera payable jus- qu'à concurrence de 10 pour 100, avec un maximum de 5.000 francs. Les indemnités pour cause d'incendie seront payables : 20 pour 100 pour les sinistrés ne dépassant pas 50.000 francs, avec un maxi- mum de 5.000 francs ; 10 pour cent pour les sinistrés dont, le montant est supérieur à 50.000 francs, avec un maximum de 10.000 fr. Ces indemnités ne sont exigibles que si les r>- ; -^>es de l'assurance ont été payées par l'as- suré. ^.-es assurés qui n'ont pas acquitté les pri- mes ont un mois de délai pour leur acquit à partir du jour du décret. Les indemnités et les primes non payées portent un intérêt de 3 pour 100. Petites belles de la Guerre 30 septembre. ministre iîe l'intérieur irus^e publie les chiffres de la récolte- <le 191-4 : ils représentent plus de 400 imlM ions de ponds. Le présldeut de la République des Etats-TIniî Tient de désigner un « Jour de Prières » afin ds solliciter du ciel le retour de la paix ; il a choisi, à cet effet, le dimanche 4 octot*re. Le comte de Schwerin, neveu de Guillaume II, fait prisonnier à la hataUle ds la Marne, a t*n-té de s'évader de Belle Jlo-, II a été transféré à la cita- delle de. Port-Louis, 11 est tenu sous bonne garde. On mande Madrid au Diarlo de Barcelone Cfire les membres socialistes du conseil muiicipat ont présenté une proposition demandant (ru'of transporte e.n Espagne des blessés de toutes les nations actueUement en guerre. La proposition a été irenvoyée à une commission'. Le grand écrlvaiitt et reyolutioruiaire russe Maxime Gorki s'est enffa.gé comme volontaire dans l'armée russe et so trouve actuellement sur le Iront en Galicie. mim taires Bordeaux, 30 septembre» Etat-Major générai M. le général de brigado Desvaux est nommé général de division à titre temporaire. Nominations VOJficiel publie une longue liste de nom*' nations, au titre étranger, pour la durée de la guerre, de citoyens italiens qui prennent du service dans l'armée française. Parmi ces nominations, figurent les sui- vantes : Au grade de lieutenant-colonel : Garibaldi Giuseppe, ancien général de brigade, au titr» auxiliaire dans l'armée hellénique, affecte au l or régiment étranger. Chef de bataillon : Orlandini Cardini, an» cien chef de bataillon, au titre auxiliaire ert 1870-71, et Longo Camillvo, ancien chef de ba- taillon au titra auxiliaire dans l'année hellé- nique. Capitaine : Garibnldi Ricciotti, ancien capf* taine, au titre auxiliaire dans l'armée halle* nique. Lieutenant : Garibaldi Santé, ancien lieute-< nant, au titre auxiliaire dans l'armée hellé» nique. Sous-lieutenant : Garibaldi Brino, ancien sous-lieutenant, an titre auxiliaire dans l'ar- mée hellénique. Un certain nombre de médecins de réserva dans l'armée italienne ont également pris du service dans l'armée française et sont nommés au grade de médecin-major de 1" et de classe. Ecoles Nationales d'Arts et Métiers Rordenux, 30 septembre. Liste par ordre de mérite des élèves ayant obtenu en 1914 le brevet d'ingénieur ou la diplôme d'ancien élève : Ecolo tl'Aix Brevet d'ingénieur : 1. Planche, médaSle d'or ; 2. Padrixe, médaille d'argent ; 3. Cotta (M. A.) ; 4. Mille (M, A.) ; 5. Chareyron (M- A.) ; 0. Hubert (M. A.) ; 7. Arohier (M. A.) a 8. Michel (M. A.) ; i). Bourcarel (M. A.) j 11. de Cnrpot (Vf. A.) j 13. Arcizet (M. A.) ; 14. ; 15. Frances (M. A.) : 17. Blanc (M. A.) ; 18. Au- guste Lacroix ; W.Brunol ; 20. Ha/ons. 21. Louis Lacroix ; 22. Ganic ; 23. Ravel 1 M, Bande ; 25. vives ; »o. Roques ; 27. uerce j 28. Duran ; 29. Boger ; 30. Serre ; 31. (ïrenJer } .32. Coursin ; 33. Bichaud ; 24. Ligior ; 35, BruxoHe ; 30. c.ras ; 37. Olivier ; 38. La.;wauso 1 3'J. -Lessier ; 40. Meumelean. 41. RutlliàW ; 42. Durand ; 43. Mardi ; 44„ 10. Hiolifo (M. A.) 12. Estord (M. A.) llelgodère (M. A.) 16, KteMto (M. A.) ; David ; 59. Uranchu ; 00. Messot 61 Meunier ; 03. Marinier ; Kl. Parsematu S M. Ooulrand ; (',,. Pradier ; (50. l -'rcvssinet ronln ; Saur « l ; C9. Boche ; 70. Tu, Anciens élèves ayant précédemment obtenu Je dipiômo : 1. B-Uuzu-t ; 2. DewoM ; 3. Duo WU.ro ; 4. Hadiirnh's ; S. Durand ; li. Lime/. Diplftine d'ancien élève : 1. Bertrand ; 2. l»a> ftc« ; :!. Honhonnno ; 4. Eehallio ; 5. Danzas i *> lUfCard ; 7. OlwUwan ; 8. Dulueuf ; a. Caza> '«M : 10 Kiirfmy , 11. Guipriie ; I.' CenAws J 13. Brille ; 14. Maire ; 15. Serre. ; 10. A.rnianel 17. l 'auly ; 18. Hcyne ; 19. Bounard 20 Oaroli 21. IVxmemanre ; 22. V*d «w ; ï 7',7 C 24. Gnltterd; 25. MeuJds ; 26. Maytifici 27 Caa pest ; 28. Truxille. °» Ecolo (l'Angers «. Uiirillo (M. A.) 6. Leyondro (M. A.) ; 6. Gea! Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

UMÉBO CENTIMES RÉDACTION ET …images.expressdumidi.bibliotheque.toulouse.fr/1914/B...« Bien chère femme, » Je tai écri une petite lettre an-.lel^ ^» i, frontière, dans un

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Page 1: UMÉBO CENTIMES RÉDACTION ET …images.expressdumidi.bibliotheque.toulouse.fr/1914/B...« Bien chère femme, » Je tai écri une petite lettre an-.lel^ ^» i, frontière, dans un

11 \

UMÉBO 5 CENTIMESOrgane quotidien <le Pélonso Sociale et Religieuse

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, Rue Roquelaine, 25LE NUMÉRO 5 CENTIMES

& »-& i> . J > .-'« -- l*£ DOIT ÊTRE ORIÊ N«

TOUUSUSE NI DANS LA Hte-CAR®NNB

Jeudi 4*r Octobre 1914-24° Année - N° 7,967FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL

BUREAUX A PARIS : 26, RUE FEYDEAÏI

pour que rço^ Soldat^rç'aierçt pa> Froid

l'Express s'adresse aujourd'hui à

. ',',u isable charité et à l'ardent patrio-

r'me de ses lectrices et de ses lecteurs

de t°*is les Patri<^ 3 sans distinction,lutte engagée au Nord et à l'Est

fc.^ra longuesElle sera d'au tan Uplus rude qu'elle

Isa poursuivra en hiver - •Nos chers combattants auront froid.

N'oublions pas qu'il jt a a la frontière,

sur une ligne de feu qui -ne réchauffe

Ls, plus d 'un million de Français qu'ilfaut mettre à l'abri des rigueurs hiver-nales ?t des* maladies qui guettent les

armées ert campagne.Nous devons donc .envoyer au plus tôt

I des vêtement» chauds à nos enfants, ànos frères, à tous ceux que nous-aim«fr>s,

i tons eaux que notre pensée, ne quitte

L'Express recevra, à partir d'aujour-

Id'hui, tous les dons en espèces el ennature qui nous seront adressés.

Ces dons seront transmis aux capi-

taines d'habillement des régiments qui| se chargent de les faire parvenir gratui-

tement, et par les voies les plus rapides,aux soldats de ces régiments en cam-

pagne.Si l'on désire que les sous-vêtements

(soient remis individuellement à un soi*

pat, il n'y a qu'à inscrire très lisiblementîdresse de celui-ci (avec désignation du

I régiment et de la compagnie) sur le'paquet.

Dans, le cas contraire, ce sera .l'auto-rité militaire qui se chargera de répartir

les dons.Nous n'acceptons que des sous-vête-

ments neufs et nous recommandons plus

spécialement :

i° Les bas ou chaussettes de laine ;

' 2° Les longs tricots, dits « chandail »,

à manches et à col ;

3° Les caleçons de laine ;4° Les « plastrons » ou « chasubles »

en molleton ou grosse flanelle, couvrant

la poitrine et le dos ;5° Les ceintures de flanelle ;

6° Les gants mouffles.

Nous prions nos lectrices et nos lec-

teurs de nous apporter le plus rapide-

ment possible leur concours le PjJjBgtafflÉ

id ie plus généreux.

Nous avons la certitude qu'ils répon-

dront avec empressement à notre appel ;

car les besoins étant nombreux, il estnécessaire d'agir vite.

La répartition et les envois aux divers

régiments seront faits par les dames quivoudront bien nous aider dans notre

œuvre, que nous plaçons sous l'égide de

Jeanne d'Arc.A l'œuvre donc, nous tous Français et

Françaises. Aux hommes de fournir de

l'argent pour les achats nécessaires, auxFrançaises de prêter leurs doigts comme

au temps de Bertrand du Guesclin t

V. L.

» A. 8 heures du soir Je n'avais guère envie

d'écrire. ,. i , A,T1.v. Devant notre camp, au loin, à 24 hiloraç

très, on voyait nos canons vomir du feu . piu»loin étalent des incendies ; un rxiuge vermil-lon ornait le ciel ; et, silencieux, avec mes

ami rades. J'écoutais et regardais les horreurs

de la guerre. , .» Le matin nous avons eu des détails ; ira.

Allemands ont été repousses avec des pertesconsidérables ; nous avons eu quelques mon»,mais surtout beaucoup de blessés l^é«B>WW«;Tous paraissaient pleins de courage et sont,prête à marcher do nouveau au combat

».'lm armistice de deux heures a été accoraeaux Allemands pour enterrer leurs morts ;puis le combat a continué ; les Allemands ontessayé de nouveau de franchir la Meuse ; on-leur a laissé passer le pont ; deux de leursrégiments d'infanterie sont passes, g«M»Jfcavalerie ; mais sitôt passés notre artilleriea de nouveau mis au carnage ces deux régi-

ments. ,» Nouvel armistice de deux heures accorde

aux Allemands pour enlever leurs morts, puisle combat a continué de 2 heures et demie

jusqu'à 7 heures. 4» Nos batteries de 75 ont fait rage.» Le nombre des morts qu'ils laissent est

terrible.» Si ça continue, quoiqu'ils soient nom-

breux, ils ne pourront plus tenir contrenous. »

ACTES HÉROÏQUES

Paris, 30 septembre.Ces jours derniers, deux soldats anglais en-

voyés en reconnaissance aux environs de D...se' trouvèrent soudain en présence d'une pa-trouille allemande composée de douze cava-liers et d'un lieutenant.

Adroits tireurs, les deux guerriers surprisse retranchèrent derrière un tas de pavés, dé-cidés à lutter jusqu'à leur dernier souffle.

Leurs dix premiers coups de feu abattirentl'officier et quatre de ses hommes.

Redoutant de subir le même sort, les autrescavaliers prirent la fuite sans tirer un, seulcoup de carabine.

Une heure plus tard, les deux courageuxAnglais ramenaient triomphalement à L... leschevaux des ennemis tués, avec le casque etle sabre du lieutenant allemand.

J> furent acclamés et félicités par la popula-tion qui les couvrit de fleurs.

LES SCOTS-CREYS

Ppsches par ms fus spéciauxDE PARIS ET DE BORDEAUX

SOIXANTIÈME JOUR

LA SITUATIiBordeaux, 30 septembre.

1° A notre aile gauche, au nord de la

Somme, E'action continus à se développer

<le pîi:3 en plus vers le nord ; entre l'Oise et

[ l'Aisne l'ennemi a prononcé une vigou-

, reuse attaque sur Tracy -le -Mant, au nord-

|est de la forêt de l'Aigle j il a été repoussé

avec de fortes pertes.

2° Au centre, accalmie sur le front qui

i s'étend de Reims à la Meuse ; entre Ar.

gomie et Meuse, nous avons légèrement

progressé : en Wœvra violents combats ;

«os troupes ont avancé sur plusieurs

f points, notamment à l'est de Saint-Mihiel.

3° A notre aile droite, Lorraine et Vos-

l ses, pa3 de modification,

> 4° En Calicio, des tentatives de sorlie de

ila garnison de Przemysl ont échoué ; les

f'armée3 autrichiennes continuent à battre

Nn retraite en désordre, perdant de nom-

! fcreux prisonniers, des canons et du maté-I *"îel.

Au sol d'Uzsok, sud de Przemysl, dans

[ 'es Carpathes, un détachement russe a dé-

fait une brigade hongroise et pénétré en

Hongrie. — (Communiqué officiel à 3 heu-res.)

QUELQUES RÉFLEXIONS

' STRATÉGIQUES

Paris, 30 septembre.Il ne semble pas inutile de rappeler un prin-

cipe général abstrait qui ne s'applique pas àune affaire particulière, ni à un théâtre dé-fini.

Il n'y aurait rien de plus fou, crue de consi-dérer un front de bataille, comme une sortede plan de poussées uniformes ; il règne aucontraire sur cette ligne longue une extrêmeinégalité.

Il y a certains points d'application de laforce vive que représente une armée; il y a despoints morts ou les bataillons n'agissent quepour contenir et refouler l'ennemi.

C'est là le premier et le plus antique principede l'art de la guerre dans les batailles de Fré-déric II.

Il est appliqué à ce point qu'une aile est dé-rooée, tandis que sous la protection de trou-pes de couverture toute la force disponible estécoulée vers l'aile engagée.

Il n'est presque pas de bataille de Napo-léon ior ou Voa m vole un corps d

.ai

.mée elh

racine sur une extrémité du champ de bataillefaire l'office d'un mur, tandis que l'empereurmanœuvre par l'autre aile.

A Austerlitz, c'est le corps de Davoust nuin a d autre mission que de se défendre à Ray-gern, que dis-je, d'y attirer l'ennemi ; à W»gram c est le corps de Masséna qui doit tenir

on progrès de ces corps n'eût été ni utile, ntdésirable.

Il n'y aurait donc pas de pire contre-sens à1 LN

.TER

ÎM-étation des communiqués,quels qu ils soient, russes, français, où ser-bes, que d établir une sorte de balance com-merciale des progrès sur tout le front.

<^e système de moyenne arithmétique, qui

dans

6

fe°pubîicaUCUIle eSt tr

°P ré

Pa<ndu

*»a Bataille de l'Aisne

NOUS ATTAQUONS

DONC NOUS VAINCRONS

A l'aile gauche, disent les communiqués,

renseignements favorables ; au centre, suc-

s incontestables, malgré la fureur des

' ' - q .u

.es

allemandes ; vers la droite, pro-

£ es légers mais effectifs contre l'offensive

~emie

sur les Hauts-de-Meuse.

^°ut cela n'est-il pas rassurant ?

Un nous assurait,«s Ail

, il y a trois jours, que

qu'ilslemands avaient reçu des renforts et

, ,. - essayaient de foncer sur le centre deia ugne française.

Aujourd'hui, on nous signale le calmeu

relatif sur une partie du front.

| Que signifie cet apaisement partiel, après

I »a tempête universelle, sinon que notre

adversaire, fatigué de tant d'assauts in-

"'uctueux, se replie sur lui-môme.

JjSjj s ;^° us le serrons d'aussi près que pos

^u'eliSUerre de siège a cecl de P artî culier

les 9 ne se dénoue qu'à la longue, quand

l« ;n. a ,?P

.proche3 de l'assaillant sont assez1 aiancees.

J. Savoir al^ S0 te rmine toujours, Je crois

<taque df 1, a l'avantage de celui qui

'«ces ' .moins u 'un concours de cïreons-

Ph 3 enqu

,1' dans I(î c «'w présent, sont d

•^s -ure P lm

P °ssibl

es ; au contraire, à8,

accum ,3UV e temp9 P asae ' ^s chancesul

UUlent («n nnln fo,,„.._

y Jeent en notre faveur.

^is ̂ il Rendrai là pour aujourd'hui

ne> cr

ois pas avoir à attendre long

•CDP^ ?„m°Tï? uô. "M'atew qu

n, ~ je ne

délil°"ccra la retraite des barbares

1 et

qu,ils ont?

6, définitive des territoiresbl

abominablement saccagés.

enant-ColMiel ROUSSET.

HMGO-ÂLLEMARDELE GÉNÉRAL DE CASTELNAU

ET LA MORT DE SES FILS

Trn -«wrf-. M . Toulon, 30 septembre.Un officier blessé qui vient d 'arriver à Tou-

lon, a raconté en ces termes comment le s sententes, grièvement blessé, le heutenant Gé-

t-taau* &f aîné du générTde Caî

ton l̂Ji' / ** conaa.lt auprès de son père; le lieu-

tenant fut amené vers te camp où le Général

tnLT*?^ ,aV€C son état-major Ton l 'eS-Wessure l?ai

St ̂ qUi s'i™Wèn™c^teKETAIT Qe la plus extrême gravité

A£t °lî weures après

- l€ lieutenant Gérald ren-dait le dernier soupir ; le général se nenVha"'Tdft P^aV

f e deJ on «nfagt et rimbralsa

Il dit ensuite cette simple phrase •

Puis le général- se retira, ayant couvert deson mouchoir le visaçe de 'son enfant

rous ceux qui assistaient à cette scène etqui entendirent ce serment, eWuvèrent ip ,,rîlarmes et l'état-major se remit fsof œuvre

LA BATAILLE DE SEDAN

Dans une lettre adressée ' à^saT'mm^unofficier lui donne des détails extrêmement,

tn voici le texte :

« Bien chère femme,» Je tai écri une petite lettre an-.lel^ ^» i,

frontière, dans un village beiei ^fi^1^ 9 la

mes restés un jour et g

une al!it £2£ KStvite, le matin, il a fallu re Dartîr £L%çorps allemands arrivaient stfr nôiLs m^îr»

tr „T^, ia °u a tendu un niès-o anv Aiinmands ; l 'artillerie française, 'sur^le soir a

SWsirs&iAssa^^sde carnage, des cadavres partout Ma isMO?avaient ireçu des renforts ; aussi nemlant tanuit ils allèrent à Sedan alors vite nom

favoriser la retraite de nos artUleurg et leurpermettre de se porter sur la crête du borden deçà de la Meuse. '

*S Aâ, ÎMMÎÏ6S dlU soir 109 Allemands avalentfranchi la Meuse ; plus de trois de leurs récl-ments s'apprêtaient à monter à l'assaut de noscrêtes, mais la tactique française a réussi •le pont de Sedan n 'avait pas sauté ; le géniefrançais l'avait fait exprès pour faire croireaux Allemands que nous n'avions paa eu letemps de le détruire.

» Aussi se sont-ils empressés do gagner duterrain ; ce fut leur perte.

• Notre artillerie "ointe le pont, lo fait eauter et, sous la mitraille, les trois régimentssont refoulés sur la Meuse qui, paratt-il, acharié des cadavres toute la nutt

» En même temps notre artillerie lourde àdix kilomètre a La r.«ide, prAcp à KO.* puis-

aanta projecteurs, brûlait toutes les lorèt»,

Londres, 30 septembre.Le brigadier Nolan, des Scots-Greys, raconte

dans le TVensfern Mail :

Nous étions à deux milles en dehors d'unpetit village nommé Rebais ; c'était deux joursavant l'avance générale et nous avions étéenvoyés en reconnaissance ; en arrivant auvillage, nous tombâmes sur un fort parti d'Al-lemands; pendant que nous nous préparions àl'attaque, un éclaireur vint mous prévenir quetoute une division allemande arrivait sur no-tre gauche.

» Nous ne pouvions plus nous échapper.» Nous chargeâmes ceux qui étaient le plus

près de nous et nous leur en donnâmes pourleur argent ; pendant le corps à corps moncheval fut tué sous moi ; je fus laissé enarrière avec mon bras droit percé d'une balledans l'os.

» Le maréchal des logis Dodds étant revenuen arrière et m'ayant vu gisant par terre, mscria : « Viens, Nolan, mon vieux, saute der-rière moi ».

» Avec son aide, je réussis à grimper encroupe et à me tenir avec mes jambes ; nousétions en dehors de la f ournaise ; mais ce n'é-tait pas fini.

» Trente des nôtres avaient à franchir levillage pour rallier sous le feu des Allemandsqui tiraient des fenêtres ; cinq seulementréussirent à passer.

» Dans notre traversée, à nous, Dodds reçutune balle dans la jambe, et le cheval qui nousportait tous les deux s'abattit ; le résultat futque, jetés à terre et blessés, nous fûmes immé-diatement entourés par une horde d'Alle-mands qui poussaient des hurlements et seconduisaient comme des sauvages ; nous lesvîmes déchirer en lambeaux les effets d'un desnôtres qui avait été tué ; quant à moi, ils nema laissèrent que ma chemise et mon pantalon.

» Ils me prirent le revolver que j'avais moi-même pris à un officier allemand ; un autreétait sur le point de me prendre ma chemisequand quelque ch«e de comique survint.

» Je vis arriver l'officier allemand dont j'a-vais pris ie revolver ; il m'interpella : « C'est» vous qui m'avez pris mon revolver î Ren-» dez-le moi immédiatement ! »

» Je lui répondis que c'était un de ses hommes qui l'avait maintenant en sa possession.

» Suivez-moi, cria-t-il, et désignez-moi» l'homme, je le ferai fusiller ».

» Je le suivis, bien décidé d'ailleurs à nerien dire : on ne retrouva pas l'homme ; je fusenvoyé dans une ambulance et abandonné làpar les Allemands, lorsqu'une attaque d'unebrigade de cavalerie anglaise me délivra. »

LE SÉJOUR DES ALLEMANDS

A COMPIÈCNE

Lo Zepr^elin tenait en droite ligne de ladirection de Bruxelles. Arrivé sur Uottignies,exactement au-dfssus du hameau de Mai-senoe, il Jeta trois bombes, puis fit demi-tour et disparut dans la même direction.

H n'aivait pas de pirojeoteurs, mais la nuitclaire i* .mettait de l'apercevoir. Il évoluaitassez bas. Les trois bombes tombèrent dansun champ, à 100 mètres les unes des autres.\A'i trois places marqueraient assez exacte-ment les extrémités d'un triangle.

Les projectiles creusèrent dans le sol destrous de 1 mètre 05 de diamètre et d'autantde profondeur. On ramassa des éclats a plusdo 4<>0 mètres de là. Les détonations furententendues à Wuttrelos et à Roubaix, mais sirapprochées les unes des autres que beaucoupdo personnes crurent n'en entendre qu'uneSeule. 11 n'y eut aucun dégât ; aucun arbrene ut abattu, aucune vitre brisée. Quel étaitn.i.j.'otif du dirigeable 7 On pense qu'il auravoulu atteindre un campement français. Deuxmoules flambaieiiit, en effet, à cette heure-ttàà. 500 mètres environ. Sans doute le dirigeableanra-Ml pris ces flaimines pour les feux d'uobivouac.

LEURS PROCÉDÉS

Dans une ferme, un médecin français soi-gnait 150 soldats blessés.

La ferme était surmontée du drapeau blancavec croix rouge.

Des Allemands arrvent à quelques centai-nes de mètres de la ferme et ouvrent un feunotnri sur l'hôpital improvisé ; un soldat,que le médecin- major venait de panser, sortde la maison et s'adosse au mur, exactementaiîjdessous du drapeau blanc ; il tombe, mor-U i rient îrappé d'une balle allemande ; l'ins-tant est si critique, que l'on décide d'évacuerla ferme.

Le médecin-major sort le premier, brandissant le drapeau de la Croix-Rouge ; les blessés viennent ensuite, les uns soutenant lesautres ; les Allemands se précipitent alorssur ces hommes sans armes, et, à trente mè-tres, ouvrent le feu contre eux ; le médecin-major tombe, la cuisse traversée ; la plupartdes blessés qui le suivent tombent à leurtour ; ils restèrent là, gisant, exposés au feucriminel de l'ennemi ; une heure plus tardenviron, des troupes françaises repoussaientles Allemands.

Ceux des blessés qui n'avaient pas été ache-vés par la fusillade purent être alors trans-portes derrière les lignes françaises.

Il convient d'ajouter que de la blessure d'unde ces hommes !e médecin-major avait retiréune balle explosive.

Compiègne, 30 septembre.Voici un certain nombre de faite constatés

officiellement et se rapportant au séjour desAllemands à Compiègne :

« Pendant les deux dernières journées del'occupation de Compiègne par les Allemands,on avait garé dans la cour d'honneur du pa-lais trois wagons du train qui contenaient,avait-an dit, les bagages des officiers.

» Or, la plupart des officiers étaient logéssoit dans les hôtels, soit chez des particuliers,et deux officiers seulement avaient couché àCompiègne du mercredi 9 au samedi 12, uncolonel et_un lieutenant-colonel.

» La vérité, c'e&t que ces trois wagons ser-vaient uniquement à emmagasiner et à trans-porter les objets précieux volés par les soldatset les sous-officiers dans les maisons de Com-piègne, mises par eux au pillage.

» La maison de M. Dorsetti, notamment,située en face du palais, a été, de la cave auxcombles, littéralement miee à sac sous lesyeux de tout le personnel du palais, au vu etau su des officiers allemands eux-mêmes au-près de qui l 'autorité municipale a portéplainte à plusieurs reprises sans résultat.

» On a pu voir, durant ces deux jours, lessoldats et les sous-officiers aller et venir dola maison Dorsetti au palais, portant de grospaquets qui étaient aussitôt défaits et d'oùl'on tirait des pièces d 'argenterie, des bijouxdes bibelots, que les préposés à ce serviceexaminaient minutieusement, montraient àdes officiers passant par là et, selon leur im-

portance ou leur valeur, empacmetaient et ca-chetaient, non sans avoir pris soin, avant deles ranger dans les wagons, de les faire enre-gistrer par un sous-officier installé devantune table auprès des voitures, et au momentou les Allemands ont quitté le palais ils ontarboré au-dessus de leur chargement le dra-peau de la Croix-Rouge.

• Même fait a eu lieu pour une grandetapissière que l'on avait vue tout le jour em-plir de bouteilles de Champagne et au 6iège

de laquelle a été placé également le drapeaude la Croix-Rouge de Genève.

' » Enfin, on a pu constater à plusieurs repri-ses que nombre d'officiers de troupe portaientle brassard des services sanitaires. »

UN ZEPPELIN DANS LA RÉCION

DE LILLE

Ëtts, 30 septembre.Le Progrès du Nord raconte qu'un /.opuniin

est passé, dans la nuit de samedi A dimanchesur Douîgniea. -petite- commune belge voisinede la frontière, à 25 lsilomètrcs de Lille en-viron. Il était une iieure du matin. Dca pay-

sans qui sa trouvaient sur la route -aperçurentdistinctement la forme de l'aeronat. Il était,dtsen.t-ils, grand comme un arbre, et ils désl-pnent l'un des grands arbres qui bordent lechemin. Ito cnKMidij\Mi* surtout Oie bruit formi-dable <lo ses moteurs.

LA BRIGADE ALLEMANDE

DES GARÇONS D'HOTEL

Paris, 30 septembre.Tous les employés des palace-terminus, hô-

tels recommandés, pensions, etc., dont lespropriétaires ne redoutaient pas d'accepter lesservices et qui connaissent admirablement lesressources des pays dans lesquels ils ont tra-vaillé, ont été les premiers parmi les envahis-seurs à mettre les pieds en France.

Un des corps de l'armée allemande a mêmereçu de ses compatriotes le surnom évoeateurde « brigade des garçons d'hôtel ».

Aussi ne fautril pas trop s'étonner que danstes régions ravagées par les vandales, ceshùiels, où l'on employait des Allemands depréférence aux Français, aient été particuliè-rement dévastés.

LES ALLEMANDS CACHENT

LEURS BLESSÉS

Pétrograd, 30 septembre.Un voyageur arrivé de Berlin raconté que

les transports de blessés ne sont amenés dansla capitale que pendant la nuit ; par contre,ies convois de prisonniers y arrivent en pleinJour et avec beaucoup d'ostentation.

Leur venue est toujours signalée d'avanceà la presse.

LE FORFAIT DE REIMS

LA DESTRUCTION DE LA CATHÉDRALE

AVAIT ÉTÉ PRÉPARÉE

Paris, 30 septembre.Il ne fait aucun doute que les Allemands

avaient prémédité la destruction de la cathé-drale.

Le dimanche, pendant que les soldats fran-çais défilaient sur la place royale, un habitantde Reims monta dans la tour de gauche dela cathédrale pour mettre le drapeau tricoloreà la place du drapeau blanc, qui avait étéhissé.

Quelle ne fut pas sa stupéfaction en consta-tant qu'au haut de la tour l'ennemi avaitaccumulé une grande quantité de pétrole, septgros bidons qui devaient mettre le feu à lacathédrale, dès qu'un obus la toucherait.

Pour plus de sûreté, au-dessous, il avaitplacé des bottes de paille.

De fait, quand les Allemands tirèrent sur labasilique, le feu s'y mit aussitôt.

Là destruction de la cathédrale de Reims etcelle de la très belle église de Saint-Remy n 'apas été le seul résultat d'une erreur.

Elle a été voulue et préparée avec soin.

L'ACADÉMIE BERLINOISE EXCUSE

LE CRIME

Rome, 30 septembre.En réponse à une lettre de l'Académie des

Beaux-Arts de Saint-Luc, l'Académie desBeaux-Arts de Rome, l'Académie royale desBeaux-Arts de Berlin soutient les raisons duquartier général allemand :

« Reims, lit-on dans cette réponse, est uneville fortifiée qui se trouve dans la ligne decombat des Français. •

En réponse, la Société des Beaux-Artslancé une protestation indignée a contre uncrime de lese-civUisatton, qui fait des Ailemands un objet de honte pour l'humatiné ».

D'autre part, le président du Cercle d'Artsanversois de Scalden adresse également auprésident de la République une lettre où ilsouligne qu'un pareil forfait ne trouve sonéquivalent dans l'histoire u»fo chëz le sinistrefou de l'antiquité qui incendia le templed'« Ephèse ».

LES SUCCÈS RUSSES EN CALICIE

Pétrograd, 30 septembre.

On lit dans le Messager de VArmée :

« La première moitié de la campa-gne deGalicie est terminée.

• L'ennemi, décimé, a perdu son matériel deguerre, son courage et son espoir dans la vic-toire.

» Tout porte à croire que la défense dePrzemysl ne sera pas de longue durée.

» Nos éléments de poursuite talonnent lesAutrichiens sans répit ; ceux-ci se replientrapidement sur Cracovla où se concentre lereste des troupes encore valides. »

AUSTRO-SERBELES SERBES PROGRESSENT EN BOSNIE

Nisch, 30 septembre (officiel).Les troupes serbes s'avancent rapidement

en Bosnie.Après avoir occupé Romania, point très Im-

portant dans la montagne dominant Sarajevo,elles ont occupé Han-Pesak.

Dans la gare, les Serbes se sont emparésd'un train composé d'une locomotive et desix wagons, dont six pleins de munitions ;elles ont prie également dix cuisines de cam-pagne et des voitures automobiles.

Sur le reste du front, on ne signale que desescarmouches sur quelques points.

SUR MERLA PRISE DE LISSA

Londres, 30 septembre.On confirme officiellement la prise de Lissa,

dans la mer Adriatique, par un détachementanglo-français.

On confirme également que les bouches deCattaro sont bombardées par les canons fran-çais.

Plusieurs navires autrichiens, croiseurs etsous-marins, seraient cachés à l'intérieur,mais ils ne pourront pas s'échapper.

BATEAUX COULÉS PAR UNE MINE

Rome, 30 septembre.La Tribuna publie une dépêche d'Anoône

disant que deux voiliers de pèche se trou-vaient ce matin, à 6 heures, à 10 kilomètresau-delà de SenigalMa, lorsque l'un d'eux,l'Alfredo, heurta une mine qui le détruisit.

Tout l'équipage, comprenant. 9 hommes, pé-rit, à l'exception d'un jeune homme qui futblessé et transporté à Ancône par un autrevoilier, VAlberto-P.

Les victimes étaient originaires de Fano, oùl'accident a causé une profonde stupeur.

UISSAHCE

RUSS0-ÀLLOUJBELA BATAILLE DU NIÉMEN

Rome, 30 septembre.On mande de Pétrograd que douze corps

d'armée allemands attaquent depuie septjours les po.si-tio.ne russes sur lo Niémen,

Les Allemands ont bomb.-irdé sans résultatla ville d'Oswitz, sur l'Oder.

Les Russes ont concentré sur le Niémenleurs armées do Wilna et de Grodno, les Alle-mands s'efforçant de couper la ligno de che-min de fer entre Varsovie et Pétrograd.

La bataille est acharnée et l'on prévoitqu'elle peut se prolonger pendant plusieurssemaines.

On assure que Guillaume II a établi sonquartier général & Suwallei.

AUSTRO-RULES RUSSES ENVAHISSENT

LA HONGRIE

Rome, 30 septembre.(Communiqué de l'ambassade d'Autriche A

Romo) :

L'ambassade d'Autrlche-Hongrie publie lecommuniqué suivant :

< Les Russes ont pénétré par plusieurs pointset en grand nombre dans la région deUnghvar, en Hongrie.

» L'état-major général autrichien envole des•'oupes au secours des populations ».

L'ACTION ae:

EN ROUiOiELE ROI CAROL VOULAIT MARCHER

AVEC L'ALLEMAGNE

Paris, 30 septembre.On écrit de Bucarest :

« Il paraît que l'Allemagne avait comptésur l'intervention de la Roumanie.

» Dès le commencement de la guerre, quandle roi Carol a demandé en conseil des minis-tres la mobilisation générale, M. Costinesco,le ministre des finances, lui aurait dit : « Nousvoulons bien, si c'est contre l'Autriche. »

» Alors, le roi aurait ajouté : • J'ai donnéma parole à l'empereur Guillaume 'et unHohenzollem tient sa parole. »

— Le pays ne connaît pas de Hohenzollem;il ne connaît que le roi de Roumanie, qui n'apas à donner sa parole à qui que ce soit », au-rait répliqué M. Bratiano, le président du con-seil.

» C'est alors que le roi a décidé de tenirun conseil de la couronne avec les anciensministres ; H n'a eu qu'une seule voix, celled'un ancien président du conseil, M. Carp, desorte qu'il fut seul à vouloir marcher avecl'Allemagne.

» On raconte aussi qu'il aurait fait deman-der le général Averesco, ancien chef d'état-major général, sacrifié par Bratiano et actuel-lement commandant le 1er corps d'armée.

» A la demande du roi de tenter un coupd'Etat et d'arrêter les ministres, le général au-rait répondu : i Sire, la première victime seraVotre Majesté. »

» Des officiers supérieurs ont déclaré qu'ilspréféreraient déserter chez les Russes plutôtque de marcher avec l'Autriche.

» Toujours est-i-1 que l'opinion publique etpresque tous les journaux demandent la guer-re contre l'Autriche. »

AUTOUR DELA GUERREENVOI DE LINGE

AUX MILITAIRES MOBILISÉS

Bordeaux, 30 septembre (officiel).Pour faciliter l'envoi aux militaires mobi-

lisés des lainages pour l'hiver, il a été décidéque les colis postaux qui les renferment serontexpédiés avant tous autres colis ot par priorité,puis convoyés spécialement pour en assurerla prompte distribution.

Pour profiter de co régime spécial, les expé-diteurs sont invités à faire leui- envoi en sesoumettant aux conditions suivantes :

Le poids du colis ne dépassera pas deuxkilos ; il sera enveloppé d'un emballage sou-ple ; il portera en évidence « effets pour l'hi-ver » et le nom de l'expéditeur.

il sera expédié de la façon ordinaire etdirigé sur le dépôt du corps auquel appartientle militaire, conformément au tableau qui sertaux expéditions de ia correspondance.

LA RENTRÉE DES TRIBUNAUX

BoTdeaux, 30 septembre.Voici la circulaire adressée par M. le garde

des sceaux à MM. les premiers présidents desCours d'appel et procureurs généraux prèslesdites Cours :

« La rentrée des cours et tribunaux auralieu, comme d'ordinaire, dans les conditionsfixées par le décret du 29 mai 1910, c'est-àdirele 2 octobre prochain.

» Mais en ce qui concerne les affaires civi-les, l'activité des cours et tribunaux se trou-vera nécessairement ralentie, en raison de lasuspension des délais en matière civile etcommerciale, prononcée par le décret du 10août 1914.

» Il est d'ailleurs à prévoir que, parfois, leJugement de ces affaires se heurtera à desdifficultés, peut-être même à des impossibili-tés, tant à cause de l'embarras que des juridic-tions ou tout au moins les tribunaux civilset do commerce pourront éprouver à se cons-tituer, malgré l'application des dispositionsde la loi du 5 août 1914, que pir suite del 'absence des auxiliaires do la justice chargésdo représenter les parties.

» Il importe cependant que lo cours do lajustice no soit pas entièrement arrêté.

» Par conséffuent, si des affaires civiles oucommerciales ne peuvent être examinées <(lugœs à fond, toutes mesures provisoires ouconservatoires que commanderont les circons-tances devront être prises en vue de la sau-vegarde des intérêts des parties.

» A cet effet, il sera certainement fait unusage plus fréquent qu 'en temps normal d<-sprocédures d'urgence prévues par la loi f>'ten particulier do celle du référé.

• Il est à désirer que les juridictions ac-cueil lent ces procédures avec faveur met-

sîôns ZÙle à rcndr<> d0

Vromptes décl-

» Dans cet. ordre d 'idées, il convient do hâ-

ter 1 examen des affaires d'accident'.du travailet, en attendant ies décisions sur le fond do

[ pourvoir h certaines situations spéciales' di-

gnes d'intérêt par l'allocation de provisions.» Il va de sof.au surplus, que ces procédures

expéditives ne sont pas exclusi»es du juge-ment au fond des affaires civiles ou commer-ciales actuellement pendantes, toutes les folsqu'il sera possible, ni de l'introduction d 'al-faires nouvelles.

» ,Les cours d'appel et les tribunaux ayantmoins d'affaires civiles à juger, il sera oppor-tun d'utiliser le service des magistrats pré-sents pour accélérer le jugement des affairescorreclionnelies et pour liquider l'arriéré quipourrait exister en cette matière.

» C'est dans cette pensée que, sur ma pro-position, a été rendu, dans la forme des rè-glements d'administration publique, un dé-cret en date de ce jour, autorisant 1er rtef»^ -bres civiles des Cours et tribunaux à connaî-tre des affaires correctionnelles. »

L'AFFAIRE MESUREUR

Bordeaux, 30 septembre.Après enquête du capitaine rapporteur près

le premier conseil de. guerre, le dossier del'affaire du lieutenant André Mesureur a ététransmis au général GaUiéni, gouverneur deParis, qui décidera des suites qu'elle coso>porte.

LE MORATORIUM ET LES ASSURANCES

Par un décret du 27 septembre, un délai detrente jours francs est accordé peur le paie-ment des sommes dues à raison de tous con-trats d'assurance conclus antérieurement au4 août.

Ce délai part de la publication du décretpour les contrats échus ; et à partir de l'é-chéance, peur les contrats à échoir jusqu'au31 octobre 1914.

Durant cette prorogation : pour les assuran-ces sur la vie, les Compagnies seront obligéesdo payer 10 pour 100 du capital sans que lapaiement exigible puisse dépasser 5.000 fr.

Les rentes viagères sont exigibles, mais jus-qu'à concurrence de 1.200 francs.

Pour les assurances sur les accidents, lesrentes viagères et ali'wations temporaires de-meurent intégralement exigibles.

Quant aux assurances contro les accidentsde personnes, l'indemnité temporaire sera duejusqu'à concurrence d'un maximum de troisîrancs par jour ; l'indemnité en cas de mortou d'infirmité permanente sera payable jus-qu'à concurrence de 10 pour 100, avec unmaximum de 5.000 francs.

Les indemnités pour cause d'incendie serontpayables : 20 pour 100 pour les sinistrés nedépassant pas 50.000 francs, avec un maxi-mum de 5.000 francs ; 10 pour cent pour lessinistrés dont, le montant est supérieur à50.000 francs, avec un maximum de 10.000 fr.

Ces indemnités ne sont exigibles que si lesr>-

;-^>es de l'assurance ont été payées par l'as-

suré.^.-es assurés qui n'ont pas acquitté les pri-

mes ont un mois de délai pour leur acquit àpartir du jour du décret.

Les indemnités et les primes non payéesportent un intérêt de 3 pour 100.

Petites belles de la Guerre30 septembre.

— L« ministre iîe l'intérieur irus^e publie leschiffres de la récolte- <le 191-4 : ils représentent plusde 400 imlM ions de ponds.

— Le présldeut de la République des Etats-TIniî

Tient de désigner un « Jour de Prières » afin dssolliciter du ciel le retour de la paix ; il a choisi, àcet effet, le dimanche 4 octot*re.

— Le comte de Schwerin, neveu de Guillaume II,fait prisonnier à la hataUle ds la Marne, a t*n-téde s'évader de BelleJlo-, II a été transféré à la cita-delle de. Port-Louis, où 11 est tenu sous bonnegarde.

— On mande d» Madrid au Diarlo de BarceloneCfire les membres socialistes du conseil muiicipatont présenté une proposition demandant (ru'oftransporte e.n Espagne des blessés de toutes les

nations actueUement en guerre. La proposition aété irenvoyée à une commission'.

— Le grand écrlvaiitt et reyolutioruiaire russeMaxime Gorki s'est enffa.gé comme volontaire dans

l'armée russe et so trouve actuellement sur le Ironten Galicie.

mim tairesBordeaux, 30 septembre»

Etat-Major générai

M. le général de brigado Desvaux est nommégénéral de division à titre temporaire.

Nominations

VOJficiel publie une longue liste de nom*'nations, au titre étranger, pour la durée dela guerre, de citoyens italiens qui prennent duservice dans l'armée française.

Parmi ces nominations, figurent les sui-vantes :

Au grade de lieutenant-colonel : GaribaldiGiuseppe, ancien général de brigade, au titr»auxiliaire dans l'armée hellénique, affecteau lor régiment étranger.

Chef de bataillon : Orlandini Cardini, an»cien chef de bataillon, au titre auxiliaire ert1870-71, et Longo Camillvo, ancien chef de ba-taillon au titra auxiliaire dans l'année hellé-nique.

Capitaine : Garibnldi Ricciotti, ancien capf*taine, au titre auxiliaire dans l'armée halle*nique.

Lieutenant : Garibaldi Santé, ancien lieute-<nant, au titre auxiliaire dans l'armée hellé»nique.

Sous-lieutenant : Garibaldi Brino, anciensous-lieutenant, an titre auxiliaire dans l'ar-mée hellénique.

Un certain nombre de médecins de réservadans l'armée italienne ont également pris duservice dans l'armée française et sont nommésau grade de médecin-major de 1" et de 2«classe.

Ecoles Nationales d'Arts et MétiersRordenux, 30 septembre.

Liste par ordre de mérite des élèves ayantobtenu en 1914 le brevet d'ingénieur ou ladiplôme d'ancien élève :

Ecolo tl'Aix

Brevet d'ingénieur : 1. Planche, médaSled'or ; 2. Padrixe, médaille d'argent ; 3. Cotta(M. A.) ; 4. Mille (M, A.) ; 5. Chareyron (M-A.) ; 0. Hubert (M. A.) ; 7. Arohier (M. A.) a8. Michel (M. A.) ; i). Bourcarel (M. A.) j

11. de Cnrpot (Vf. A.) j13. Arcizet (M. A.) ; 14.

; 15. Frances (M. A.) :17. Blanc (M. A.) ; 18. Au-

guste Lacroix ; W.Brunol ; 20. Ha/ons.21. Louis Lacroix ; 22. Ganic ; 23. Ravel 1

M, Bande ; 25. vives ; »o. Roques ; 27. uerce j28. Duran ; 29. Boger ; 30. Serre ; 31. (ïrenJer }.32. Coursin ; 33. Bichaud ; 24. Ligior ; 35,BruxoHe ; 30. c.ras ; 37. Olivier ; 38. La.;wauso 13'J. -Lessier ; 40. Meumelean.

41. RutlliàW ; 42. Durand ; 43. Mardi ; 44„

10. Hiolifo (M. A.)12. Estord (M. A.)llelgodère (M. A.)16, KteMto (M. A.) ;

David ; 59. Uranchu ; 00. Messot

61 Meunier ; 03. Marinier ; Kl. Parsematu SM. Ooulrand ; (',,. Pradier ; (50. l-'rcvssinet •

ronln ; Saur«l ; C9. Boche ; 70. Tu,

Anciens élèves ayant précédemment obtenuJe dipiômo : 1. B-Uuzu-t ; 2. DewoM ; 3. DuoWU.ro ; 4. Hadiirnh's ; S. Durand ; li. Lime/.

Diplftine d'ancien élève : 1. Bertrand ; 2. l»a>ftc« ; :!. Honhonnno ; 4. Eehallio ; 5. Danzas i*> lUfCard ; 7. OlwUwan ; 8. Dulueuf ; a. Caza>'«M : 10 Kiirfmy , 11. Guipriie ; I.' CenAws J

13. Brille ; 14. Maire ; 15. Serre. ; 10. A.rnianel •17. l 'auly ; 18. Hcyne ; 19. Bounard • 20 Oaroli21. IVxmemanre ; 22. V*d«w ; ï 7',7 C24. Gnltterd; 25. MeuJds ; 26. Maytifici 27 Caapest ; 28. Truxille. • °»

Ecolo (l'Angers

«. Uiirillo (M. A.) • 6. Leyondro (M. A.) ; 6. Gea!

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 2: UMÉBO CENTIMES RÉDACTION ET …images.expressdumidi.bibliotheque.toulouse.fr/1914/B...« Bien chère femme, » Je tai écri une petite lettre an-.lel^ ^» i, frontière, dans un

JEUDI 1" OCTOBRE 1914

lin (M. A.) ; 7. lerat (M. A.) I 8. CaJwur ; 9.

Bekkers ; 10. Mercier ; 11. Feuga : W- » ' •18. Bu vol ; 14. Rlgoud ; 15. Leroy ; 11». :

17. Paul : lu. (in, up ; 10. liobert ; >81. Hebeyrol ; 22. Le Ooft : 23. Mouly ; 84. Mei-nru . 95 Chevalier • 20. Lelcuvre ; 27. Montessc ;2V Thomas 2!) Vastcl ; 30. Pradeun ; 31. Va-re'ille 3 J liglbmc ; 33. lloni'omp lin ; 34. Du-pont' (<;."U "r,j ; 35. Renn ; 30. Lemevel ; 37.I UIHUV ; 88. Brevet; 39. Roumec ; 40. Marguery;41. Boyer ; 42. Martin ; 43. Valette ; 44. Bnne-toau ; 46. Longlâ ; 40. Dupont (Albert-Henri) ;47. Rivière ; 48. Codefroy ; 49. Portai ; 50, To-ch*?-T)Qrt ; 51, Comme.

Ancien» élèves ayant précédemment obtenu

le diplôme : M. Carrié.Diplôme d'ancien élève : 1, Lebras ; 2. Anria-

cotube ; 8. Montousse ; 4. Fouillet ; 5. Jouan-nuis G. Coulommier; 7. Martinot ; 8. Mangaud;3. Yan ; 10. Doumerc ; 11. Alessandrin ; 12.Charron ; 13 t. enfume ; 14. Eecop . 15. Monden;1G. Deville ; 17. Castalns ; 18. Montalile ; 19. Ba"-gnn ; 20. Counx ; 21. Vidaud ; 22. Dupont (Al-bert-René ; 23. Laine ; 24. Guider ; 25. Singher ;

26. Guy ; 27. Gendron ; 28. Portalet ; 29. Ma-thieu.

Ecole de Cluny

Brevet d'ingénieur : 1. Importe (médailled'or) ; 2. La force (médaille d'argent) ; 3.Moïse Frize (m. a.); 4. Chataigner (m. a.); 5.Fulbert (m. a.); 6. Verrier (m. a.); 7. Auflls;8. Passion ; 9. Thévenard ; 10. Chembeyran ;11. Maltrepierre ; 12. Arber ; 13. Simon ; 14.Kavaehul ; 15. Mange ; 16. Terny ; 17. Mu-gnier ; 18. Zinty ; 19. Gaillard ; 20. Georges.

21. Pouillot ; 22. Beaumont ; 23. Longeon ;24 Chambrand ; 25. Lucas ; 26. Cherillat ; 27.Bonhomme ; 28. Desmoulières ; 29. Dautry ;30. Gharon ; 31. Trameron ; 32. Chuchet ; 33.Lefèvre ; 34. Tissot ; 35. Trinquart ; 36. Diard;37. Mau ; 38. Bichard • 39. Leget ; 40. Basset.

41. Puccalier ; 42. Malte verne ; 43. Ternier ;44. Ducou ; 45. Lacoarraye ; 46. Sapin • 47.Bo&i!!,. , 48, Pau'-.rd • 50. Gounaud ; 51. PetitJean-Albert ; 52. Durauthon ; 53. Poutrelle ;54. Fouillant • 55. Pierrenet ; 56. Bavai ; 57.Bierti ; 58. Noury ; 59. Leu ; 60. Bernard.

DiplAme d'ancien élève : 1. Crébat ; 2. Rou-Zier ; 3. Tarlet ; 4. Marqueloux ; 5. Boulet ;6 Guyot ; 7. Bogeaud ; 8. Burdin ; 9. Nonde ;10. Prévos ; 11. Chabanno ; 12. Guilhem ; 13.Brioude ; 14. Banard ; 15. Berthend ; 16. PetitJean 17. Bel ; 18. Fassier ; 19. Cheppelet ; 20.Bebet-Grillet.

21. Merley ; 22. Dubouchet ; 23. Manon ; 24.

Noet ; 25. Perrot ; 26. Cerlin ;27. Plauchot ;28. Blanche ; 29. Bosecre ; 30. Deutre 31. De-capres •; 32. Benoud-Lau.

Elève sorti en 1912 : Bicbaut Marcel.

sports au ^hamp d'honneur

mm

— L'alibé Cêtetin Unisse,, du 10T," de li«ne.

— L'abb* Paul Marchand, du ."19* d'Infanterie.— I-e caporal d'Infanterie RAray Pruvost.— Ix) sergent -M a réel Perdrk'l, tué eu Selne-et-

If&rne.

— Le brigadier Jean nillemann, du 16' eliassour»,

l tué fUi Ik'lgtque, AU» du colonel DUte-mann, qui fut

i'<V.rmm<""l blés.*.l.c caporiv! Kinmanmel do Vaurclx, du 8' d'In-

fanterie, neveu du .«ériAraJ do Vaure.lx.— L'al>l)0 Paul us, du diocèse de Nancy.— L'alkhé L. Rutilant, soldat au 93' d« lijrno.— L'abbe Comte, adjudant des chasseurs alpins.

— L'abbé J. Treus&ler, du diocèse do Quimper.— L'abbé Audoin, du diocèse d'Angers.,— L'abJié Meunier, serirent au 3V d'infanterie.— L'abbé Denis Claudius, caporal au 1" d'Infan-

terie..

— I.'abhé nellamy, serjfé.nt au 120" d'infanterie.— Camille lîolvtn, soldat au 20" bataillon de clias-

seurs, originaire de Lindiry (Yonne), décédé à l'hô-pital (»é Pamiors.

— François Carrère. maréclial des logis au 57*

artillerie, décédé a l'Hôpital de Toulouse 1« 30 sep-tembre. ***

— L© 60 as- lieutenant Guy de Cassagnac, du 144!d'iiiJanifciie, mort le 21 août. Il avait été blessé

la veUle a Saxe, en Lorraine .annexée, d'une balleeu pleine poitrine, alors Qu'il conutuisait ses boui

me* a la charge. Aime de Cassagïiac- mère, ' qui setrouve em ce Moment à Tours, a été prévenue oln-cieilement de la mort glorieuse de son nls.

— ie caipiiaine Pierre Pons, du 19' d'infanterie— Le capitaine itomain Maginard, du 13' bataillon

ds chatseurs.

— Le capitaine Lambert, du 2" d'infanterie.— Le capitaine Gaston Morizot du 22* d'infanterie.— Le lieutenant René Roy, du 28° dragons.— Le lieutenant Albert Saget, du 19' d'infanterie.— lie lieutenant Robert Duflau, tué à Altklrcn.— Le lieutenant Paul Vavasseur, du 17' d'axtil

lerie.

— Le sergent René Jeûné, du 49' d'infanterie ; ilcollaborait au Nouvelliste de Bordeaux.

— Le commandant Marandet, diu 27' d'intanterie— Le capitaine André Rouvillois, du 28* d'arUl

leri*.

— Le capitaine Emile Delfosse, du 127" d'infanterit.

— Le capitaine Henry Paget, du 216* d'infanterie,— Le capitaine Pierrand de Maugouy.

— Le sous-lieutenant Robert Tisné, du 9" d'artil-lerie,

— Le sous-l.leutena.nt Pons, du W d'infanterie.

— Le maréchal des logis Périmond-Ironciiet, du 38'd'artillerie.

— Raymond Keufer, fils du secrétaire de la I*dération du Livre,

— .Mackievitz, secrétaire du préfet de la Seime.— Jean Roque, décédé à Clermont-Ferrand.— Charles Potard, fils du sous-bibliothécavre

d'Avallon, tué au Congo français, au cours d'une es-carmouche avec les troupes allemandes.

— Georges ïoukarme, du 152*.— Théodore Saint-Léger, diu 22*.— Paul Serindat, du 305*.— J.-P. Arquetout, du 250'.— J.-E. Georges, du 321'.

— Julien Levrard, du 12".

— J.-A. Langlois, du 1k', décédés à Rouen.— Pierre Lenormand, du Havre, décédé à Limoges

— Abbé Ballot, caporal au 116" de ligne, décédéEpinal.

— Georges Fourcaud, tué en Alsace.— Le sous-lieutenant Marc Gaubert, du 15' d'in

îanterie.

— françois-Irénée Fahre, de la Sirventié, à Gaillac (Tarn).

— Emile Veaute, de l'Infanterie coloniale, dont la

famille habite Labruguière (Tarn) ; âgé de 32 ans,il a succombé aux suites de ses blessures, à l'hopital d'Eauze (Gers).

— Henri-Auguslin Devant, du 224* d'infanterie,décédé à l'hôpital de Tonneins.

— Marius Devaux, du 2* zouaves, décédé à l'hôpi-tal de Tonneins.

— Ange Menant, soldat au 22" régiment d'infante-rie, originaire de Saint-Seglin (Ille-et-Vilaine), dé-Uécédé à l'hôpital de Pamiers.

— Yves Le Fichant, soldat au VT régiment d'In-fanterie, originaire de Pommei-it-Géandry (Côtes-du-Nord), décédé à l'ilôipital de Pamiers.

•— Le lieutenant Charles Péninou, du 12* d'artUle-

rie, mort au champ d'honneur, à Pexonne (Meur-the), le 23 août 1914.

— Le capitaine Tourné.— Le sous-lleu.tena.nt Gabey, du 14" d'infanterie.

— Le caporal du génie Brouste.— Le caporal Fontan, du 283'.— Le soldat Durct,— Le soldat Dumail.— Le soldat Cation, du S3".— Le soldat Jean-Pierre Labaysse.

— Le capitaine Dat, du 288', frère du juge dépaix de Luz, tué le 8 septembre, à Ippéoourt (Meuse).

— Le capitaine Franc, du 12", tué a la bâtante d»la Marne.

— Le lieutenant Boué, du. 21S1.

— Le lieutenant Ecalle, du 12".— Le soldat Clarens, engagé volontaire au 12",

le plus jeune ûis de il. Clarens, économe du lycéede XariK'S.

— Le lieutenant Henri Fabre, du 12" zouaves, deLimoges, décédé à 'frayes des suites de blessuresremues sur Je enamp de bataille.

— Le soldat Georges Roche, du 78° de ligne, de

Limoges, décodé des suites de ses blessures, a. l'iiô-inial de Brienne-le-Chateau.

— Le sous-lieutenant Mascel Pont, du 50" d'infan

lerie, tombé au cnump d'honueui-, le 23 aodt, aJ\euldiateau.

— Raymond Leygues, commis des services civilsau Congo, tué à l'ennemi, à M Birn (Congo alle-mand), le 23 août 1914, a J'àge de 27 ans. M. R

Leygue est mort glorieusement, au milieu d'un" delâchement traitais, sunpris par un gros de troupes

alJemaiides. il. Leygue était le aïs de il. R. Ley

«ue, sénateur de Ja Haute-Garonne, ancien inairede Toulouse.

— Le sergent Louis Vallleres, de Salles-Curan(.Vveyron).

— Paul linjaliran, de Rodez (Aveyron).

— Le soldat Boularot, de Rodez (Aveyron), décédéA 1 Uûpllal de Dijon.

-• Henri Veyrac, de Laubigne (Aveyron), tombéSlorJeuseinent près de Lunévllle.

— Léon Cornuéjouls, sotdat réserviste au 81" d'in-îanterle grièvement talessé le 23 août, en Locralue,et décédé depuis à l'hôpital.

— Léon Fabre, de Mèzères (Aveyron).

— Le sous-lieutenant Jacques de lU'ngervé, du 137oe ligne, a Fonteiiiay, tué le jour même oU son régi,

nemi * J

'honneux d'eulover un drapeau a l'en-

*?I<Jat Ferdinand Gobin, du 137" d'Infante-rie, aecedé dans une ambulance d'Orléans.

f „7". • soi*lat G'Uillaunic Knosip, 32 ans, du 22" d'intaiwario, décédé a l'Hôtel-Dieu do Nantes.

...r*? i«'utejiant Georges Devallet, du 21" d'artllte ne, tué le lo seple-mlire, à la bataille do la Marne.

~,*.**afl6Wne do vaisseau Georges Blache, tomtié

,', viTTi^ 1c ehAMP de bataille à la tête desfusiliers marins qu'il commandait.

4 ,~ «• lieutenant Charles JBouchut, du 238" d'in-lanterle, élevé à l'école de® Mines de Sa Lnt- EOenne

— Le sergent Prat, du 238" d'Infanterie lr;u>i.oa Meaux.

< soUlat Mathieu Richard, du 940' d'infanterie™ le 92 noût au combat d'IngerslK'lm (Alsace).

-- Le méUeeln-niajor Canel, du 86" de ligne mor-tellement blessé sur le champ de bataille de Bacca-rat, au moment où il Outillait svs .soin-, aux soldaisblessés.

— Hlppolyt© TJtlllière, du 105" d'infanterie, origi-

naire de Sainl -Germain Laprade, décédé à Vichydes suites de blessures reçues dans Vosges.

— Le sapeur Léon Ilospital, du réginu nt île génie• Grenoble.

— Le capitaine de La IV'ga stère, tué ces Jours-ci,flks du général de division décédé.

— rapltalne Louis Marie .loseph Urugniere, du37 u Infanterie.

«."T'^U'ie neneaux, de l'état major de la S*brittade. lué d.-.n*. la Marne .

— Le capitaine Ton/,., <i„ w de ligne, tué en IK-lgl-

rriie, (MbOUt devant ses hommes ou il avtiU faitcoucher.

— Le capitaine Alphonse Lambert, du 9" de lianemort des «mites <le se., hlessures. "

Le (apltalne (la .sioit Moiizot, du i,|K„e

— I,o capitaine Jean Dubois, du l<vv d'inta rie'— Lo capitaine René Sc.hvvah, ilu 74' d'Infanterie.— \At capitaine Baroehe. du 937" d'Infanterie.— Le eonvll .'iiieiu-iiit \, <!<• RulieTcy, tué a l 'ajre de

»1 ans, au comlMi-l île Se /.an,ue.

— Lo sonslieiiUMta.nl Alliert Vaste.l, du 101" d'in-fa merle.

— Le snus lieutenant Louis CWrcl de Uingavanl,du <Vi" de ll,(rne.

L'adjudant Interprèle Pe.^et. détnrlié à la cava-lerie anglaise, tué au eou.rs d'une T'eeon ,iialw ,-fi ,-e.

~ JaWlBW Iteillenif, «tu 18- clMCMèuM » cheval. Htsdu ootonel,

— L'abbé Henry Oaulon. sergent au 13'." de lloné.blessé.. lait prLsonnier, est ia»rt à l'hôpital de F»l-f»erg

GUY DE CASSAGNACAprès avoir rendu à nos chers morts l'hom-

mage quotidien de notre souvenir reconnais-sant et de nos plus ferventes prières, on com-prendra que nous Axions un instant notre pen-sée émue suar la tombe lointaine de notre col-laborateur Guy de Cassagnac.

Nos lecteurs se rappellent le touchant au-revoir que leur adressait Paul et Guy de Cas-sagnac au matin de leur départ pour la fron-tière « La conscience en paix, le corps disposnous partons, disaient-ils, rejoindre nos régi-ments Vainqueurs, nous estimerons que lavictoire ne sera pas chèrement payée si, pourelle, nous donnons notre vie. Vaincus, nous

remercierons la mort. »Il y a quelques jours, un éclat dotons bles-

sait ie frère aîné.Hier soir, un télégramme nous apprenait la

fin glorieuse de Guy.En songeant à la pauvre mère qui ressent si

cruellement, à cette heure, la douleur de tantde mères, notre cœur se serre et l'émotionnous étreint. Mais du champ de bataille, oùva momentanément reposer notre ami, nous

entendons sa voix nous redire, dans sa languesi noble et si pure de croyant, de patriote etd'artiste, les éternelles paroles d'espérance quifurent de tous temps la devise des Cassagnac :Pour Dieu et pour la France I

Et en-- considérant cette vie humaine, fau-chée dans le rayonnement d'une vigoureuseet belle jeunesse, nous nous inclinons devantla grandeur tragique de la Mort qui, en frap-pant — face a l'ennemi un frère d'armes

aimé, nous a parlé une fois encore de victoireet de rédemption.

V. L.

I881EO0»£Carnet ¥oUioUsaii>

1°' OCTOBRE

Saint du jour Saint Rémi, évêque de Reims.Fête à souhaiter : les Saints Anges Gardiens.Lever de la lune : 4 h. 30 soir ; coucher :

2 ïl 54 Tïh&tiTl

Lever du soleil : 5 h. 53 ; coucher : 5 h. 35.

IL Y A QUARANTE-QUATRE ANS1er octobre 1870. — Opérations vers la Loire

Le principe de Vétat-major prussien étantde se ruer sur tout corps français qui s'orga-niserait, avant qu'il eut pu acquérir une soli-dité suffisante, une armée, destinée au géné-ral von der Tann, et formée par la réunion dui" corps d'armée bavarois, de la 22" division

prussienne (von Wittich) et des 2' et 4' divi-sions de cavalerie (von Stolberg et prince Al-bert de Prusse), se jette donc sur les Français,qui se concentrent en avant d'Orléans. L'effec-tif allemand s'élève à 45.000 hommes, dont10.000 cavaliers avec 150 pièces de canon.

Les Français, attaqués de front, pris deflanc par une artillerie supérieure, reculent ;notre 15' corps perd trois canons et un millierde prisonniers ; il est ramené à quelques kilo-

mètres d'Orléans.

A Toulouse

L'ouverture des cours de l'Ecole des beaux-arts et sciences industrielles est fixée au lun-di 17 octobre, la clôture au 29 juillet 1811.

— Les malades indigents sont prévenus queles consultations gratuites de « l'Associationdes Médecins de Toulouse » auront lieu, cha-que semaine, le mardi et le samedi, à 1 heure,dans son local de la rue du Sénéchal, 15. Con-sultants de chaque semaine : MM. les docteurs

Marolli et Barrié, Rességuet et Molinier, La-font-Gqpzy et Fageret, Broquerie et Laforgue,Puntous et Audiguier

légale de continuer le traftemei:' des employés dé-partementaux mohtllsé» à leurs faji?Hlcs. Celte pos-sibilité existe tant que l'Intéressé est vivant.

M. le préfet fait préciser le cas de décès ou de dis-parition de l'employé. Il est entendu qu'une com-mission spéciale, ftxnelilannera u côté de la commis-sion déipartemen,talo )x>ur décider du chiffre de se-cours a accorder.

QUESTIONS DEPARTEMENTALES HT BlIBOETAmE». — TjO Qon-seii, a-bordant son. ordre du Jour, approuve l'abaisse-ment des tarifs de transport sur les chemins do ferdépartemen taux.

M. H. Leygue présente ensuite l'ensemble du toud-get

Le compte du préfet est adopté.

L'examen du budget do 1914 nous apprend <pie la

commission a réalisé des disponibilités pouir 144.000francs cm vue de dépenses extii'aoïxUnalres motivéesipar la guerre,

Une motion,, déjà formulée la vclHo sous formedo pétition et tendant a suipprimer ou tout au moinsà réduire les gratifications ou 6uJyventlons accordéesau ipersonnel déipartemeintaJ est rejetée.

Finalement, l'onsombae du budget est adopté etl'ordire du jour épuisé.

M. Crurvpl, avant que les membre*» de l'Assembléese séparent, exprime «n quelques mots les veauxde chacun pour 1» pueieè» de nos aranos et la conut-nuation do l'union parfaite entre citoyens.

La séance est levée a i heures. La session est

closo.

Ecole Saint-Stanislas!>a rentrée des classes atrra lieu le 0 octobre liro-

chaln,.

Jardins publicsLes jardins •puiblics et squares seront ouverts au

(public, à partir d'aujourd'hui, de 6 heures du ma-tin à 0 heuTes du soir, à l'exception du Jardln-desPlantes et du square Armand-Daiportal, qui serontfermés à 5 heures.

GotiFFieF JrlFtiçtiqttei4M£BJCAlV-COSAfOGJÎ /lPH I

En matinée, à 2 h. 30 et 4 h. 30, et en soirée, à

S il. 45 : le Calvaire, grand drame; (es Actualitésde la semaine.

Pendant Je mois d'octobre, les séances ont lieu

seulement les jeudis et dimanches, en matinée etsoirée, et le samedi, en soirée, au profit des toleSsésde la guerre et des pauvres de Toulouse.

CINEMA-THEATRE LAFAYETTEMatinée de 3 à 6 h. ; soirée a 8 h. 45.

L'Associée, grand film d'art en 3 parties.Mardi et vendredi, changement complet de pro-

gramme,

APOLLOTHEATHE

Aujourd'hui jeudi, deux matinées à 2 et 4 h. ; soiréeà 8 b. 40. Programme de tout premier ordre. Envedette : Prisonniers dans le Harem, drame hindouen 3 parties; la Casbah d'Alger, belle vue de pjedjkair ; la Fille de la Fabrique, drame; Polydor et taBombe, comique, etc.

Prix ordinaire des places. Les bons à demi tarifsont adonis. .Recettes perçues par la Croix-Rouge.

ETAT CIVIL DE TOULOUSE

La Vie Toulousainependant la Guerre

LE DÉPART DE LA LÉGION

Hier, à midi, la foule a fait une chaleureuse ova-

tion sur les boulevards et sur tout le parcours aurégiment des légionnaires, engagés volontaires de

tous les ajays, qui a quitté notre ville, cdairons et

tambours le précédant.Des drapeaux de toutes des nationalités représen-

tées flottaient dans les rangs et le drapeau du ré-giment offert par un groupe de Toulousains domi-

nait les bataillons martiaux et d'une allure vrai-ment impressionnante de ces engagés dont la plu-

part sont de véritables athlètes et vont être de ru-

dies adversaires.

NOS BLESSÉS

Le lieutenant de Gorsse, du 100" d'infanterie, bles-

sé, en congé de convalescence à Lalande. a été

témoin du fait suivant :

Se trouvant dans le tramway de Lalamde-Aucam-

vllle, à 3 heures, et se rendant à Toulouse, un ca-poral blessé du 31" d'infanterie portait un coUs de

raisins à l'hôpital militaire de Saint-Agne. L'em-

ployé d'octroi a exigé le paiement de 30 centimespour l'entrée de ces fruits, quoiorue le caporal lui ait

fait remarquer que c'était pour les blessés qu'il 9

étaient desUnés. Le lieutenant de -Gorsse, témoin dufait, a remboursé le montant de l'entrée de ces

raisins au caporal. »

En prévision de l'hiver, l'hôpital temporairen" 28 serait reconnaissant aux personnes qui pour-

raient disposer de couvertures, de couvre-pieds oud'édredons de vouloir bien dohTwr leur adresse à

l hôpital, qui se chargerait de les faire prendre à

domicile. . vIl y a en. ce momf nt 150 blessés à l'hôpital.

— Un groupe important d'employés municipaux adécidé d'abandonner, pendant ia durée do la guerre,

dans une nroportion de 3 %, une partie de leurs

salaires au profit des fourneaux économiques, de la

caisse des écoles et des blessés.Félicitons-iles de Jeur geste généreux et. souhaitons

qu'il soit suivi par les employés des grandes maisonsde notre ville.

Un joli geste. — Mesdames Capel, Froment,Garrigues, Garros, Laville, Massé et Ramon. blan-

chisseuses au bateau-lavoir du Port-Garaud, ont of-fert de blanchir gracieusement le linse des blessés

français hospitalisés dans les locaux de la Chambre

do Commerce.

COMMUNICATIONS DIVERSES

SYNDICAT DES TRAVAILLEURS MUNICIPAUX.— La commission administrative du Syndicat fait

un pressant appel A tous les membres non mobiliséspour le versement continuel des cotisations destinées

à être réparties aux ccuivres.Les trésoriers de section se tiendront en perma-

nence Aujourd 'hui, 1" octobre, de 5 à 6 h. 30 du soir,

à la Bourse du Travail et à l'économat.

DÉPOUILLES ALLEMANDES

Depuis quelques jour» arrivait, en gare de Tou-louse, sur des wagons découverts dits plateformes,

du matériel pris aux Allemands au cours des der-niers combats.

Ce furent tout d'abord des caissons atrocement dé-foncés par nos obus, puis des voitures, des muni-tions; hier, enfin,, trois canons de campagne pris

aux Prussiens.Ce matériel a élé transporté à l'arsenal d'artillerie.

NAISSANCES DU 29 SEPTEMBRE

Maria Barutel, à Soupe tard.

Marlus Lannes. chemin de Ginestous.Edouard Derrlens, rue Saintt-Antoine-de-Padoue.Léonce Gélis, rue Palaprat, 24.

Louis Abribat, allée Saint-Michel, 6.Pierre Darènes. rue des Gestes, 2.Yvette Ramond, rue de Fleurance, 2.Suzanne Bouquillon, rue de la Colonne, 9.Vincent Cazeaux, rue Saint-Roch.

DÉCÈS DU 30 SEPTEMBRE

Anaïs Rességuier, 66 ans, rue Saint-Michel, 101.

Marie Rouget, veuve Calvet, 87 ans, rue du Cail-lou-Gris, 23.

Joseph Campardon, 76 ans, rue Sainte-Marthe, 25. :Raymonde Lacombe, 69 ans, rue de la Concorde, 22.Claire Astoul, épouse Bose, 52 ans, à la Salade.Camille Collarera, 41 ans, boulevard Armand-Ley-

gue, 1.Antoinette Maneno, veuve Dupont, 77 ans, à L*

fourguette.

Hospices mUitaires : 5.

Couronnes wortnaires Lalnnle, 25, r. Rômnsat

loifiiiiuARIÈGE

PAMIERS. — Société de tir de Pamiers. —Les cours gratuits, théoriques et pratiques d'ensei-gnement du tir à petite et à longue portée commen-ceront très prochainement. Les jeunes conscrits de

Pamiers et des communes voisines pourront sefaire inscrire avant dimanche, i octobre, chez M.

Pouey, président de ia Société, école des filles deLestang.

HAUTE GARONNESAINT-SULPICE-SUR-LEZE. — Erratum. —

La somme que nos vaillantes Enfants de Marie ontrecueillie pour les Weseés, grâce à un don tardif,

s'est élevée à 205 fr. C'était une seconde quête ; la

première, très fructueuse aussi, atvait été faite parMme Marie-Louise Jammet, de la Croix-Rouge. Cul-que suum.

• La première armée aMemande «lui ait étébattue sur le territoire français est oelle duprince héritier, Cette défaite a sauvé Paris, et«*tte importante nouvelle est restée secrètejusqu'à présent.

» Au rnomerit de fera- victoire, les Français

ne s« rendirent pas ooimipto de l'étendue desdomm;iee.s qu'ils avalent infligés à l'ennemi ;eu réalité, ils avaient écrasé la fleur de la.puissance militaire allemande.

i Contrairement à l'Impression générale, lesgrandes batailles livrées autour de l»arifi necommencèrent pas par la défaite du généralvon Khiok. Les mécomptes de cet offleier gé-néral ont eu pour cause directe la retraite del'aile gauolie allernaïuide dans lu, mulit du G au 7septembre. Le principal corps de l'armée dukroniprinz s'est retiré pendant cette nuit à

V) kilomètres en arriére.

UNE CROSSE DÉSILLUSION

POUR LE HEROS DE L0NCWY

» Dans le plan des opérations des ABe-tmeuids, le terrain qui proirnietUiit de reçu M'init-ia gloire la plus grande était réservé au.prince héritier. Dans toute l'AllemaKiie) lo(prince fut acolamé comime le héros de Long-wy ; sa futilie démonstration devant Verdunfut présentée comme une série de glorieuxassauts.

» Dans les bulletins officiels en dit qu'ilavait imfliigé une grave défaite aux Françaisen réalité. If armée française qui lui était op-posée a opéré un muginlfique mouvement deretraite défensive ; ayant en face d'elle des

troupes en nombre supérieur, elle a disputéavec acharnement chaque pouce de terrain, etfinalement elle a pris l'offensive avec le plusgrand succès.

PARIS N'A PAS VU LE HUSSARD DE LA

MORT

» Les Allemands avançaient sur la ligneVerdun-Sainte^Menehould-€hâlons-sur-Marne

leur marche était extrêmement rapide. Quandles uhlans de il'armée de Kluck arrivèrent àChantilly, le corps principal de l'armée dukronprinz était encore à 200 kilomètres enarrière et il reçut l'ordre d'avancer avec toutela vitesse possible. Oai avait réglé la marchede l'armée allemande dans les Chamvps-Bliy-sées, et comme le kronprinz, revêtu sans nuldoute de l'uniforme de son ancien régiment,les hussards de la mort, devait conduire cettemarche historique, il fallait bien que les trou-pes françaises qui s'opposaient a sa venuelussent balayées.

LA BATAILLE SANGLANTE

1> L'aile gauche des Allemands livra bataillele dimanche 6 septembre ; le eomtoat com-mença au lever du jour et continua avec unefureur exoeptioimielile jusqu'à la tombée dela nuit : le feu de l'artillerie surpassa tout cequ'on avait vu jusqu'alors dans l'histoire desguerres ; on a comjpté trente obus tombanten 30 secondes. Je tiens cela de source sûre.

» Pendant cette journée de combat, l'artil-lerie française fit preuve d'une supérioritéindoscutahle ; on ne pourra jamais évaluer,même approximativement, les pertes qu'elle afait subir aux Allemands ; on fixe le total de

ces pertes à des chiffres si élevés que j'hé-

site à les citer.» Il ne faut pas perdre de vue que l'armée

allemande avançait sur une ligne de près de65 kilomètres d'étendue et que le pays situéau nord-est de Sézanne est le plus traîtrequ'il y ait en France ; des kilomètres et deskilomètres de marais bordent îles vallées ;c'est là que l'ennemi avait le plus souffert,stimulé par cette idée qu'il combattait pourl'existence même de Paris. Chaque soldatfrançais en valait trois et contre cette résis-tance désespérée les Allemands ne pouvaientrien ; le 6 septembre, quand la nuit tomba,aucune des deux armées ne pouvait prétendreavoir beaucoup amélioré sa position ; les

Français avaient gagné du terrain à certainsendroits, mais ils avaient reculé sur d'autrespoints.

LE KRONPRINZ DÉPITÉ ET FURIEUX

RECULE MEURTRI

a C'est alors, dans te. nuit du 6 au 7 septem-bre, que se produisit la mystérieuse retraitedes Allemands. La lutte sur cette aile conti-nua toutefois pendant plusieurs jours, maisles Allemands essayaient seulement de sauverd'une destruction complète «ce qui restait deleur armée en partie paralysée.

» Le kronprinz étant en retraite, il ne res-tait plus aux armées de Kluck et de Bulowqu'à exécuter la même manœuvre. »

UNE SUPERBE CHARGE DES TURC0S

Dans l'église, complètement brûlée, une sta-tue de la Vierge et de l'enfant Jésus seule estintacte, ee oui donnerait à penser qu'il y a aumoins un Allemand qui ne s'est ]w.s entière-ment Consacré au culte de Murs, de Vénus et

de Bacebus.M. Hawking termine en disant que la. section

cycliste et les forces mobiles belges ne demeu-raient jamais inaotives, faisant sauter lesponts des sections de chemins de fer, harassantles Allemands à Bruxelles et attaquant leuravant-garde en leur causant des alarmes in-cessantes ; les Allemands les appellent les

rats noirs ». Deux soldats belges ont causéune profonde émotion à leurs compatriotesbruxellois : ils ont tué deux sentinelles, sontensuite ailes prendre une consommation dans

un café populaire, puis ont disparu silen-cieusement .

Ces faits démontrent la détermination hé-roïque de ce peuple dont la pauvreté est ac-

tuellement des plus frappantes. M. Howkings'est occupé de ramener des blessés en Angle-terre, où il a réuni des fonds de secours.

LE BOURGMESTRE DE BRUXELLES

Paris, 1er octobre.On annonce que M. Max, bourgmestre de

Bruxelles, a été relâché par les Allemandsaprès le versement d'une somme de 30 millions.

BOMBARDEMENT DE LIERRE

Amsterdam, 1" octobre.Le Telegraaj apprend que depuis huit jours

les Allemands bombardent Lierre

La population entière s'est enfuie sur An-vers.

On craint que la ville soit maintenant enruines.

RUSSO-ALLEMANDELA MARCHE SUR BERLIN

Rome, 1er octobre.Les Russes se trouvent à 100 kilomètres de

Cracovie.On oroit qu'ils se contenteront d'investir cet-

te ville comme ils l'ont fait pour Przemysl etque le gros de leurs troupes pénétrera en Silésie, ayant Berlin pour objectif.

L'ARMÉE DU GÉNÉRAL RENNENKAMPF

Rome, 1er octobre.Selon un rapport du quartier général russe,

le général Rennenkampf exhorte les officierset les soldats à prendre patience et les consoledes souffrances qu'ils endurent actuellementen leur disant :

« Egayez-vous, nous passerons la Noël à Ber-lin. »

AUSTRO-RUSSELES PERTES AUTRICHIENNES

Londres, 1er octobre.Les défaites écrasantes que les Russes ont

infligées aux Autrichiens sont -attestées par leschiffres suivants :

jusqu'à jeudi dernier les pertes autrichien-nes s'élevaient à 150.000 tués et 200.000 blessés.

Il y avait en outre 200.000 prisonniers 900canons ont été pris.

AUSTRO-SERBELE SERBES REPRENNENT SEMLIN

Belgrade, 1er octobre.Après un combat sanglant, les troupes ser-

bes ont repris Semlin, s'assurant en mêmetemps une offensive ultérieure.

SUR MERLA FERMETURE DES DARDANELLES

Bordeaux, 1« octobre.Nous croyons savoir que d'après des ren-

seignements parvenus aujourd'hui à Bordeaux,

le passage des Dardanelles serait de nouveauouvert à la navigation.

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vélemouiâ d'iilvcr, leur soit facilité.

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irna.le encore l'inaction des .prisonniers allemands. Il

voudrait <|uon. leur fil faire les prestations à la.

place «les liomme» mobilises, M. Ilyerard promet de

donner iule suite a ces V(«1IX.

U.s soiJUTH Moins. — M Au.rlol dépose un voeu

tendant à ce «pie les coatis des soldats décidés dans

les hôpitaux siilrwt, transportes <lans leur ville d'orl-

C.nie M les familles h- df-in M 11 : 1 1 ni ("- vœu <<-l MIOPM.SKCOIIHS Al X IIIUSSfcH KT AUX MMILI.KK. — M. SI I V tII

dé-pose un projet de n'y lemrll l.-i 1 ion de la rmmmtsslort

c.liaripta de donner di*. seeour» .aux familles des 1110-

l>ll.l.sés. 1» C-on.->e.|l adopte.

M Aurlo.l proposo de User à 10 iioo (rancs lo chif-

fre ù> l'allocation a verser tout, de suite h la Croix-

Koiiiïo

I.c Conseil )'erç,ous.sio celle propositlom pour laisser

à la commission sociale le -*>lu de. la lixatlou des

seeoiiTs et île leur reparution.

Une discussion s'engage au sujet <te 1« possibilité

Bordeaux, 30 septembre.

La situation générale est satisfaisante.

Aucune modification sensible du front,

sauf en Wœvre méridionale, où nous avons

occupé Seicheprey et poussé jusque sur

les pentes du Rupt-de-Mad. — (Communi-

qué officiel, à 10 heures du soir).

FRANCO-ALLEMANDELA DÉFENSE DU RHIN

Paris, 1er octobre.

Une Alsacienne, Mme D..., qui avait étésurprise par la déclaration de guerre u. fetrais-

bourg, est arrivée à Paris ; elle s'est échappéela semaine dernière de Strasbourg au prix dedifficultés inouïes ; son voyage jmsqufl, lafrontière est un roman d'aventures.

Kl le dut son salut, r» un déguisement et ala complicité de braves compatriotes qui lacachèrent dans une charrette, sous des bqttesde paille.

Elle a rapporté dés nouvelles fort infères

fiantes. Il paraît que les autorités mil Mai tes

reçurent l'ordre, il y a dix jours, de dégarnirpresque complètement, la garnison de la vîlleet des forts de Strasbourg pour l'envoyer sur

le front de l'Aisne ; par contre, des trainsremplis de Messes w sticeédnfent venant de

France, et ceux-ci déclaraient, que l'on seraitbientôt obligé de battre en retraite, car l'of-fensive française accomplissait des ravagesterrifiants.

Elle ajoute que les Allemands achèvent fébri-lement leurs préparatifs de défense sur leRhin et qu'ils ont renoncé à hisser sur la ca-thédrale lo drapeau qui annonçait au début dela guerre des victoires.

OuiiMit aux populations alsaciennes, ellesattendent, pleines d'espoir, la délivrance,niais se gardent d'échanger leurs impres-sions, car «(Iles sont étroitement surveillé^ etsont, l'objet iUy mesures d'une rigueur impi-toyable.

La Retraite de la Marne

LE KRONPRINZ FOUDRE DE CUERRE

Londres. I" octobre.I^o Dallil Telegraph publie la très intéres-

sante lettre suivante ipie lui adresse son cor-

respondant a la date du iil septembre :

Londres, 1" octobre.L'envoyé du Daily Telegraph donne le récit

de la retraite de l'armée du kronprinz, immé-diatement après la victoire des alliés sur laMarne :

« La nuit du 6 au 7, l'armée, l'état-majoret le kronprinz donnaient tranquillement dansle château de Mondement, près d'Epernay, aumidi de Reims.

» Le dîner servi ce soir-là fut composé d'oies,de poulets et d'autres victuailles, avec d'in-nombrables bouteilles de Champagne, le toutpris sur le pays,

i Le réveil lut moins tranquille,i La division du Maroc eut l'honneur de

monter à l'assaut du château de Mondement.La guerre est une joie pour les turcos. Ils fu-rent décimés par le feu allemand, mais con-tinuèrent à avancer.

» Beaucoup d'entre eux, pour être plus li-bres, jetèrent leur fusil et se ruèrent sur lesAllemands armés seulement de leur baïonnet-te. Rien ne pouvait les arrêter. En combattantobstinément, les Allemands reculèrent ; mais àpeine les Français se furent-ils rendus maîtresdu château qu'ils se trouvèrent sous le feu descanons allemands.

» Sous leur protection, l'infanterie ennemies'avança. La terrible charge, sous le feu descanons, fit reculer les turcos ; mais ils ne vou-laient pas laisser échapper leur proie. S'étantde nouveau formés dans les tranchées, ilss'élancèrent pour une contre-attaque.

» Les troupes françaises de ligne se précipi-tèrent au secours des noirs. Pour la deuxièmefois le château tomba dans leurs mains.

» Il y eut une pause dans la bataille.» Les deux armées étaient littéralement ex

ténuées après leurs efforts.J> Le lendemain matin, sous un feu d'artille-rie superbement réglé, l'infanterie allemandes'avance en rampant vers Mondement en nombre écrasant

» Les Français cèdent pas à pas. Pour latroisième fois, l'ennemi s'empare de cette clédu champ de bataille.

» En suite l'histoire entière se répète denouveau. Les turcos avancent contre le feumeurtrier que le château vomit de toutesparts. Des réserves provenant des régimentsde ligne les suivent. Les Allemands, cette fois

reculent pour tout de bon et le château déMondement est de nouveau entre les mainsde ses légitimes propriétaires.

» Battue de la sorte, au centre, toute la ligne ennemie faiblit. Les Français poussenten avant et, de tous côtés, les Allemands se retirent graduellement et convergent sur laroute de Cliâlons-sur-Marne où ils s'embourbent dans les marais. »

L'ACTION DES PUISSANCESEN ITALIE

INCIDENT AUSTRO-ITALIEN

Rome, 1er octobre.Hier, on le sait, une mine flottante autri-

chienne a fait sauter une barque de pêcheur,tuant huit hommes et en blessant mortelle-ment deux.

Le gouvernement italien a chargé le ducd'Avarna, ambassadeur à Vienne, d'appelerl'attention du gouvernement autrichien surcet incident et de demander des mesures ri-goureuses de protection pour éviter d'autresdésastres.

AUTOUR DE LA GUERRELE CAS DU LIEUTENANT MESUREUR

, ,. Paris, 1" octobre.Le lieutenant André Mesureur comparaîtra

devant le premier conseil de guerre, samediprochain, 3 octobre, à 3 h. 30, sous l'inculpa-tion de désertion devant -nnemi.

Il sera défendu par M« Henri BéraudA l'instruction, le lieutenant André Mesu-

reur a toujours soutenu qu'avant obtenu unepermission de santé de 10 jours, à la suitede la bataille de Dinan, où, d'après le rap-port, il s'était battu avec entrain et courageil s'était cru autorisé à venir à Paris.

L'examen médical pratiqué par MM les docteurs Vallon, Socquet et Collin conclut que lelieutenant se trouvait dans un état de dépres-sion profonde, après les fatigues de cette rudebataille.

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Aidons le Trésor PublicEn créant les bons de la Défense nationale,

le gouvernement fait appel à tous ceux quipar leurs disponibilités peuvent venir en aideà notre Trésorerie. L'argent est le nerf de iaguerre. Le Trésdr offre aux souscripteurs desérieux avantages ; les nouveaux bons rap-portent un intérêt de 5 % payé par avance,soit un intérêt effectif de plus de 5 1/4 % ; undroit de préférence pour les futurs empruntsleur est attaché. Au public de faire son de-voir. L'heure n'est pas aux thésaurisationségoïstes ; l'or qui dort improductif ne sert pas

la patrie. Il faut que nos capitaux lassent frontà l'ennemi.

PENSIONNAT ANGÉLIQUE, dirigé par MlleDeldebat, rue du Sénéchal, 8, Toulouse.

Ouverture des classes le lundi 5 octobre.

L'ARMÉE D'ANVERS SOUS LE COM-

MANDEMENT DU ROI REPOUSSE LES

ALLEMANDS

Londres, 1er octobre.

M. Hawlting, beau-frère du général Botha,qui revient du champ de bataille de Terniondea déclaré, au cours d'une interview, -ue l'ar-mée belge it effectué une sortie d'Anvers snuslo commandement du roi : elle a balayé de-vant elle l'avant-garde allemande, puis s'estheurtée aux principales forces ennemies quise trouvaient devant Termonde. Les neiges lesont repoussées à travers les ruines de l'infor-tunée ville et ont continué vigoureusement lapoursuite.

M. HawUing est profondément impressionnépar la. magnifique bravoure des Belges qui, de-puis le roi jusqu'aux nouvelles recrues, se bat-tent avec ùno suprême énergie. Le roi était sifatigué, après cotte bataille, qu'il s'est endormiprès du chemin où le narrateur causait avecson secrétaire.

Durant ces dernières semaines, dit M. Haw-lung, le roi a été réellement l'âme île la, résis-tance belge ; il est continuellement teste .sur lulieue de combat. Devant Anvers, où son exciu

pie s'éteint à tous, c'est lui qui a, continuelle-ment refusé les offres allemandes. C 'est uw

Rgure romantique comme celle des monar-ques du moyen âge.

M. Hawking, qui a recueilli de nombreuxsouvenirs de la bataille, dit qu'il est complètement faux que Termonde a été incendié p-irles obus. I„a vérilé est. que les Mlemniids ont

renandu du pétrole prévenant île res -rvon-'

spéciaux et ont délibérément, m .js i(, f<,n . '

maisons en prenant grand soin <ien ép&rim#T

quelques unes pour des raisons non «IMAMconnues. ,e

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(, ,eur*'f

TAU. ont la douleur de faire pai •. ,jls vet. connais*. nées de la perte cruellpM J<uflient d'éprouver en la personne •frère, neveu, cousin et allié.

Monsieur Raymond LCommis des Services Civils au

die

tué -, l'ennemi aXI août l'.lH, à l'âge de 27

H ne «est I>as envoyc de

On ne peçôH pas,

MT.iru (Congo alW»»"*

" ieure de ̂

le gérant

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