Avec la rentrée viennent les bonnes résolutions. Celle de com-muniquer sur sa démarche environnementale en fait partie.Plusieurs options s’offrent aux acteurs de la chaîne graphiquepour faire parler d’eux « en vert ».

Communication environnementaleL’association Print Environnement débute l’année scolaire avec la modernisation de son site internet. Après une campagne endirection des acheteurs de documents imprimés, elle impose sanouvelle image par le biais du Web. Son site internet, entière-ment dédié au management environnemental, met l’accent surla stratégie à adopter pour des « achats durables ». Le site offrepar ailleurs la possibilité d’entrer directement en contact avec

des imprimeurs certifiés Print Environnement. Ricoh table poursa part sur une enseigne lumineuse 100 % écologique pourfaire parler de lui. Le fournisseur, qui a installé cette enseigneà Londres au début de l’été, se positionne ainsi comme un précurseur avec cette nouvelle référence mondiale en matièred’affichage publicitaire. Fonctionnant à l’énergie provenant de96 panneaux solaires et de 5 éoliennes individuelles, ce pan-neau placé sur la très fréquentée autoroute M4 qui relie Londresà l’aéroport de Heathrow, met en avant les Managed DocumentServices de Ricoh, une offre stratégique de gouvernance docu-mentaire durable. À noter enfin, le rassemblement autour dunom Scoredit de plusieurs organisations professionnelles etentreprises des secteurs de l’édition et de la communi-

La direction généralede Xerox Franceest dirigée depuisle 1er juillet parJ e a n - P i e r r eBréard, ancien-nement directeurgénéral de XeroxFinancial Services.Depuis 25 ans au seinde Xerox France, Jean-Pierre Bréard a évolué dans lesdomaines de la vente, des finances et du management. Entré chez Xerox en 1987 en tant qu’analyste au contrôlede gestion, il occupe différents postesd’encadrement opérationnel à partir de1990. En 2000, il retrouve le départe-ment finance de l’entreprise en qualitéde contrôleur financier sur différentspérimètres. Depuis le 1er janvier 2008, il occupait le poste de directeur généralde Xerox Financial Services. Jean-PierreBréard, 50 ans, est diplômé de l’Institutsupérieur de gestion.

LE RDVÀ VENIR27-29 septembre 2011VISCOM (PARIS)• Ce salon rassemble tous les acteurs principaux du grand format, que ce soit en impression numérique grand format, enseigne, signalétique, communicationsur textile ou sur écran.www.viscom-paris.com

JEUDI 1ER SEPTEMBRE 2011

SUITE >

Une mise au vertpour la rentrée Par Bakhta Jomni

Jean-Pierre Bréardest nommé à ladirection généralede Xerox France

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R COMMERENTRÉEET ROMANSC’est l’un des grands « classiques »de cette période de l’année: la publication officielle par Livres Hebdo des chiffres de la rentrée littéraire en France. D’ici à fin octobre, ce sont

654 nouveaux romans qui sont attendus dans les librairies, soitune baisse de l’ordre de 6 % parrapport à 2010. Ce sont les titresfrançais qui sont principalementresponsables de cette tendanceavec 435 ouvrages contre 497 en 2010. Le nombre de premiersromans est également en

régression: 74 contre 85. Seulsles romans étrangers affichent des chiffres en hausse: 219 contre204. C’est précisément un romanétranger qui, mi-août, a lancécette rentrée: le « Freedom » de Jonathan Franzen publié aux Éditions de l’Olivier qui fêtent leurs vingt ans d’existence.

En bref

cation imprimée dans le cadre du Grenelle II. Coordonnépar l’Union nationale de l’imprimerie et de la communica-tion (Unic), le groupement a conçu une étiquette environ-nementale à apposer sur les produits imprimés afin desensibiliser les lecteurs aux impacts environnementaux dessupports édités. Les indicateurs retenus sur cette étiquette,parfois agrémentée d’un QR Code, sont les émissions degaz à effet de serre, la consommation de ressources nonrenouvelables et la pollution photochimique.

La formation et l’informationL’association Paper mail, qui rassemble les principauxfabricants d’enveloppes et producteurs de papiers euro-péens, milite en cette rentrée en faveur de l’enveloppeauprès des professionnels et des consommateurs, grâce à une vidéo micro-trottoir, visible sur dailymotion.com. Lavidéo proposée démontre que les idées reçues sur le papierpolluant sont profondément ancrées dans l’esprit desconsommateurs. « On ne compte plus les campagnes d’e-mailing et les messages positionnés au dos des cour-riers, invitant les particuliers à faire un geste éco-citoyenen recourant à la facture électronique », déplore SylvieDeshayes, présidente de l’association Paper mail. « Surl’exemple du Bureau de vérification de la publicité, pour-quoi ne pas créer un Bureau de vérification des messagesenvironnementaux qui examinerait le bien-fondé des cam-pa gnes de communication durable? », propose-t-elle.De son côté, EcoFolio a profité de la disponibilité desvacanciers pour les sensibiliser au tri. Le spécialiste durecyclage a présenté aux ambassadeurs du tri de la Villede Paris les enjeux de la filière papier sur son espace àParis Plages, en partenariat avec le papetier UPM. L’orga-nisme a également bénéficié de la campagne de commu-

nication du quotidien national Le Figaro, interpellant seslecteurs au mois d’août pour les inciter à déposer leurspapiers dans le bac à tri. « Par cette démarche volontaire,Le Figaro témoigne de sa responsabilité environnementaleet promeut un développement durable de la filière papiers.La bonne gestion du biomatériau assurera la pérennité dumédia », a déclaré Géraldine Poivert, directrice généraled’EcoFolio. Les vacanciers ont également été sensibiliséspar le biais du Journal des Plages, un hebdomadaire distri -bué dans 350 stations balnéaires. On pouvait notammenty trouver des jeux, des grilles de mots fléchés ou encorela recette du papier, le tout concocté par EcoFolio.

Lancement de nouveaux produitsAlors que les cartables et autres articles de papeteriesapparaissent en vitrines, Arjowiggins Graphic a choisi demettre en avant un nouveau produit éco-responsable. « Sequoia » est une nouvelle solution pour les applicationsde cartes (à jouer, à collectionner, prépayées, etc.). Lepapier contrecollé est produit à partir de 100 % de fibresFSC. Il est recyclable, biodégradable et compostable selonla norme EN13432. Les performances techniques qui luisont propres sont une longue durée de vie, une haute rigidité, un bon rendu d’impression et une adaptation auxeffets spéciaux (vernis sélectif, paillettes, embossage, etc.)Enfin, le support est disponible en version sécurisée parbande magnétique, conçu pour l’introduction d’une puce et répondant aux normes ISO et GSM standards.La rentrée environnementale ne sourit malheureusementpas à tous. C’est ainsi le cas d’Asian Pulp and Paper épin-glé par Greenpeace pour la présence d’essences tropicalesdans… le papier toilette Cottonsoft qu’il approvisionne enmatière première. Ce coup-ci, le vert est dans le fruit… n

Impression 3D, une imprimerie spécialisée dans la réalisation d’objets en trois dimensions, vient deprendre ses quartiers dans de nouveaux locaux dansle 19e arrondissement de Paris. L'entreprise, quis’adresse principalement à des professionnels, n’a que deux ou trois concurrents en France. Grâce à des fichiers 3D, des traceurs et des têtes HP, cettetechnologie révolutionnaire permet d’imprimer toustypes de figurines en résine ou en polypropylène.Retrouvez notre reportage vidéo sur place sur notresite francegraphique.com. B. J.

Vidéo : imprimer en trois dimensions

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Le Roi Soleil en personne n’aurait sans doutepas renié la démesure de la réalisation, à lahauteur du faste des lieux. En effet, dans lecadre des travaux de restauration des toituresdu corps central du château de Versailles, lacour royale est occupée jusqu’au mois dejuin 2012 par un immense échafaudage recou-vert par la reproduction à l’identique de lafaçade. L’objectif pour Nexans, mécène du château de Versailles depuis 2007, était d’habil-ler cette structure de plus de 1 000 m2, d’un projet qui soit à la fois artistique, monumentalet surprenant, valorisant l’architecture et les jardins. L’objectif est atteint.C’est la société Athem, spécialiste de la com-munication grand format, qui a été chargée de la mise en scène de ce projet et qui a offertla conception de l’œuvre au titre d’un « mécé-nat de compétence ». À cette occasion, l’artiste

Dans la filière graphique, il n’y a pas que lesimprimeurs de labeur qui ménagent l’envi-ronnement. Les acteurs français de l’étiquette se sont regroupés pour réaliser un bilan carbone* à l’échelle de la filière. Ce projet a été mené par l’Union nationale des fabri-cants d’étiquettes adhésives (Unfea) et lasociété My C Sense. En utilisant des donnéessectorielles et en interrogeant ses adhérentspour obtenir des données complémentaires,la fédération est parvenue à une estimationdes émissions totales des fabricants d’éti-quettes adhésives français de 244 000 tonneséquivalent CO2 sur l’année 2009. Le groupe-ment précise qu’un mètre carré d’étiquettesadhésives équivaudrait à un parcours de 2 kilomètres en voiture en termes d’émis-

sions. Toujours selon l’Unfea, l’industrie del’étiquette se situe dans la moyenne desautres secteurs d’activité. En effet, les émis-sions rapportées au chiffre d’affaires (280 géquivalent CO2 par euro) placent l’étiquetteadhésive entre la moyenne des services « à support matériel » (110 g équivalent CO2)

et celle de l’industrie manufacturière (550 géquivalent CO2). Pour Christophe Perrot, ingénieur-conseil et permanent de l’associa-tion, « c’est le résultat de la technicité et de la complexité de l’étiquette adhésive ». Lesadhérents de l’Unfea disposent désormais de données qu’ils pourront communiquer à leurs clients, ainsi que d’un outil pour esti-mer leur propre bilan carbone. De leur côté,les industries graphiques françaises n’ontpas encore procédé à un bilan carbone àl’échelle de leurs autres filières. G. B.* Le bilan carbone est une méthode pour comptabiliser

les émissions de gaz à effet de serre de toute organisation.

Seule une personne ayant suivi la formation dispensée par

l’Agence de développement et de la maîtrise de l’énergie

(Ademe) est en mesure de l’établir.

L’étiquette fait son bilan carbone

Le château de Versailles voit grand plasticien, Pierre Delavie a qui l’on doit bonnombre de réalisations effectuées pour lecompte d’Athem, a réuni en une seule image,les deux faces de Versailles, côté cour et côtéjardin. C’est ainsi que la reproduction de lafaçade s’adosse sur le fond trompeur du parcde Versailles. « Cette architecture agit commeune cloison et ne dévoile rien de ses jardins :des grandes perspectives dessinées par les tilleuls du parc à la nature maîtrisée des bosquets, où les vases, groupes sculptés, statues, œuvres des plus fameux artistes dugrand siècle dialoguent avec les bancs en marbre et en pierre », s’enthousiasment les responsables d’Athem. De son côté Nexans,expert mondial des câbles, se félicite par la voix de son directeur général FrédéricVincent, d’être associé à une œuvre inédite et originale. R. P. ©

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Éditée par ETAI : Antony Parc 2 – 10, place du Général-de- Gaulle –92160 Antony – Tél. : 01 77 92 92 92 – Fax. : 01 77 92 98 20 –www.groupe-etai.com • Directeur de la publication : ChristopheCzajka • Directeur général adjoint pôle presse spécialisée etsalons professionnels : Gilles de Guillebon • Pour joindre vos correspondants, composez le 01 77 92 suivi des deux chiffres entreparenthèses après chaque nom • Rédacteur en chef : GuillaumeBregeras (96 06) ; gbregeras@etai.fr • Rédacteur en chef adjoint :Rodolphe Pailliez (96 05) ; rpailliez@etai.fr • Rédactrice : BakhtaJomni (93 60) ; bjomni@etai.fr • Secrétaire de rédaction : PhilippeAbgrall (96 13) ; pabgrall@etai.fr • Directeur de la publicité :Véronique Durègne de Launaguet (96 59) ; vduregne@etai.fr •Assistante : Martine Fourment (96 56) ; mfourment@etai.fr • Responsable du studio : Thierry Michel (96 30) ; tmichel@etai.fr• Rédacteur graphiste : Julia Grandvullemin • Directeur de la promotion et de la diffusion : Jean-Baptiste Alline ;jballine@infopro.fr • Directrice de la promotion : Marie-SophieLeprince ; msleprince@groupe-etai.fr • Directeur des abonne-ments : Patricia Rosso ; prosso@gisi.fr • Responsable des abonne-ments : Marie-Christine Soyeux (97 99) ; mcsoyeux@groupe-etai.fr•

L’emballage papier-cartonpoursuit sa croissance

EN CHIFFRES• 10,2. C’est, en pourcentage, la progression de la production de papiers d’emballage sur les trois premiers mois de l’année 2011par rapport à la même période en2010.

• 7,5. C’est, en pourcentage, la progression de la production de carton plat sur les trois premiers mois de l’année 2011 par rapport à la même période en 2010.

• 3,8. C’est, en pourcentage, labaisse de la production de papiers pour ondulé sur les trois premiersmois de l’année 2011 par rapport à la même période en 2010.

Dans sa Lettre de conjoncture publiée au moisde mai, le Comité français de l’emballage papiercarton (Cofepac) a dressé l’état des lieux destrois premiers mois de l’année 2011 et présentéles perspectives pour les mois à venir. Le premier trimestre 2011 confirme les tendancesde redressement économique mondial. L’activitéde l’industrie française de l’emballage papier-carton et des matériaux a connu une évolutionéconomique plutôt positive. Si son activité s’estcaractérisée par une progression constante surle premier trimestre, elle est toutefois plus modé-rée qu’au début de l’année 2010. Le contexte à lahausse du coût des matières de base et d’autresintrants (pâte, PCR, énergie, transports, produitschimiques) ont en effet mis en péril l’équilibreéconomique de certains segments de cetteindustrie.Les prévisions économiques indiquent que lareprise mondiale devrait continuer de s’affermiren 2011. Les risques géopolitiques persistentnéanmoins et sont liés, par exemple, aux tensions sur les marchés de l’énergie nées destroubles au Moyen-Orient. Le prix des matièresde base risque fort de rester également sous

tension dans les prochains mois, avec d’éven-tuels ajustements à la hausse. Dans ce contexte, l’activité dans l’industrie de l’emballage et desmatériaux d’emballage papier-carton devraitpoursuivre dans la même voix et voir son volume d’activité progresser dans les prochainsmois. B. J.