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basse-goulaine bouaye bouguenais brains carquefou chapelle-sur-erdre (la) couëron indre mauves-sur-loire montagne (la) nantes orvault pellerin (le) rezé saint-aignan- de-grand-lieu saint-herblain saint-jean-de-boiseau saint-léger-les-vignes saint-sébastien-sur-loire sainte-luce-sur-loire sautron sorinières (les) thouaré-sur-loire vertou n° 6 pour tous les solidarités Une ville vraiment où en seront : ? internet, débats, conférences, ateliers… Une démarche pour construire ensemble un nouveau projet pour la métropole. partageons nos idées 9 questions pour l’avenir de la métropole 1 L’éCONOMIE à LA NANTAISE DANS LA MONDIALISATION : QUELLE STRATéGIE ? 2 ENJEUX CLIMATIQUES ET éNERGéTIQUES : JUSQU’Où PRODUIRE ET CONSOMMER LOCALEMENT ? 3 SE FORMER, TRAVAILLER : S’éPANOUIR DEMAIN ? 4 VILLE NATURE, DENSE OU INTENSE ? 5 VILLE ACTIVE ET VILLE à VIVRE ? 6 UNE VILLE VRAIMENT POUR TOUS : Où EN SERONT LES SOLIDARITéS ? 7 VIVRE SA VILLE : EN COLLECTIF OU EN SOLO ? 8 DU QUARTIER AU GRAND OUEST : QUELLES BONNES éCHELLES POUR AGIR ? 9 QUELLE PLACE POUR LES NOUVELLES INITIATIVES, NOUVELLES IDéES, NOUVELLES PRATIQUES ? Retrouvez les autres questions et + d’infos sur www.mavilledemain.fr

Une ville vraiment pour tous : où en seront les solidarités ?

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Une ville vraiment pour tous : où en seront les solidarités ?

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basse-goulaine bouaye bouguenais brains carquefou chapelle-sur-erdre (la) couëron indre mauves-sur-loire montagne (la) nantes orvault pellerin (le) rezé saint-aignan-de-grand-lieu saint-herblain saint-jean-de-boiseau saint-léger-les-vignes saint-sébastien-sur-loire sainte-luce-sur-loire sautron sorinières (les) thouaré-sur-loire vertou

n°6pour tousles solidarités

Une ville vraimentoù en seront:

?

internet, débats,

conférences, ateliers…

Une démarche pour

construire ensemble

un nouveau projet

pour la métropole.

partageons nos idées

9 questions pour l’avenir de la métropole

1 l’écONOmIE à lA NANtAISE dANS lA mONdIAlISAtION : quEllE StRAtégIE ? 2 ENjEux clImAtIquES Et éNERgétIquES : juSqu’Où pROduIRE Et cONSOmmER

lOcAlEmENt ? 3 SE fORmER, tRAVAIllER : S’épANOuIR dEmAIN ? 4 VIllE NAtuRE, dENSE Ou INtENSE ? 5 VIllE ActIVE Et VIllE à VIVRE ? 6 uNE VIllE VRAImENt pOuR tOuS : Où EN SERONt lES SOlIdARItéS ? 7 VIVRE SA VIllE : EN cOllEctIf Ou EN SOlO ? 8 du quARtIER Au gRANd OuESt : quEllES bONNES échEllES pOuR AgIR ?

9 quEllE plAcE pOuR lES NOuVEllES INItIAtIVES, NOuVEllES IdéES, NOuVEllES pRAtIquES ?

Retrouvez les autres questions et + d’infos sur www.mavilledemain.fr

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Pour sept habitants sur dix, l’agglomération nantaise est un territoire solidaire. Au-delà de ce constat,

la crainte d’une progression des situations de précarité a été fortement exprimée dans les contributions. Face

aux différentes formes de précarité et à la nécessité de préserver le lien social, quelles solidarités doit-on

conforter ou (ré)inventer ?

ce que vous nous avez dit Au travers de leurs contributions, les habitants, experts et acteurs s’accordent autour de la solidarité comme étant une valeur centrale et largement partagée dans l’agglomération nantaise. Ainsi, l’en-quête par questionnaire nous révèle que 70 % des habitants jugent notre métro-pole comme une agglomération solidaire, et 64 % que notre territoire se développe plutôt bien sur le plan social. Huma-nisme et solidarité arrivent en tête des valeurs que les personnes interrogées souhaitent absolument voir préser-ver pour l’avenir de l’agglomération. Parallèlement à ce sentiment d’habiter un territoire « privilégié », l’ensemble des acteurs a exprimé un certain nombre de préoccupations par rapport à l’avenir. 48 % évoquent un besoin de protection comme préoccupation essentielle (avenir de la famille, des enfants, pouvoir d’achat, sécurité…), 18 % le fait de se soigner, 11 % d’avoir un travail…

Une ville vraiment pour tous : où en seront les solidarités : ?

Les chiffres-clés de l’agglomération nantaise

Entre autres, la précarisation de certains publics, notamment des jeunes, la peur du déclassement social, ou encore la perspective du vieillissement et de la dépendance transparaissent, sous des

construire ensemble un projet pour la métropole nantaise de demainLancée par les 24 maires de l’agglo-mération, Ma Ville Demain est une démarche qui s’appuie sur une large participation des habitants et acteurs du territoire, pour aboutir fin 2012 à la présentation d’un projet global. Cette démarche a été confiée à l’Agence d’Urbanisme de la Région Nantaise (Auran).Ma Ville Demain permet de donner son sentiment sur l’avenir du territoire, apporter des pistes de réflexions, idées, faire preuve de créativité… Environnement, déplacement, loge-ment, solidarité, économie, etc., face à tous ces enjeux, il faut dès aujourd’hui réfléchir aux caps à suivre pour demain.Pour déterminer les questions que doit se poser la métropole nantaise, une vaste consultation a été menée début 2011. Des questionnaires ont été distribués dans l’agglomération (5 000 réponses), un site internet a recueilli la parole des habitants, le Conseil de Développement a rendu un avis, des entretiens ont été menés avec les acteurs économiques, asso-ciatifs et institutionnels, plus de 5 000 entreprises ont été consultées, des écoles se sont mobilisées, et de nom-breuses réunions ont été organisées avec les habitants des 24 communes, des associations, des agents du ser-vice public, réseaux professionnels etc.Ces contributions ont ensuite été analysées pour aboutir à la définition de 9 grandes questions pour l’avenir de la métropole nantaise.

50 000 étudiants

10 000 associations

64 minutes de déplacement en moyenne par jour

600 000 habitants aujourd’hui, près de 700 000 en 2030

18 % de 60 ans et + en 2010, 25 % en 2030

310 000 emplois

84 000 personnes entrent chaque jour travailler dans l’agglomération

36 000 entreprises

62 % d’espaces naturels et/ou agricoles

32 % de surface urbanisée

6 % de surface à urbaniser

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expressions diverses, dans la majorité des contributions. Les acteurs alertent ainsi sur la nécessité de demeurer vigilant face aux situations de précarité, à la fois celles qui sont déjà identifiées mais aussi celles que l’on pressent pour l’avenir (la préca-rité énergétique par exemple). Dans les années qui viennent, notre agglomération devra veiller à ne pas relâcher son atten-tion, ni son écoute envers ses habitants les plus précaires en leur apportant le soutien nécessaire pour enrayer le cercle vicieux de la précarisation, mais aussi en développant des stratégies de prévention en direction de tous (emploi, logement, santé, accessibilité…).

le contexte localSi la métropole nantaise est une référence aujourd’hui en matière de qualité de vie et de dynamisme, elle l’est également en termes de solidarité. Pourtant, de nombreux indicateurs nous rappellent que notre territoire n’est pas épargné par les situations de précarité. En effet, 14 % des ménages (soit 35 000) vivent sous le seuil de pauvreté dans l’agglomération ; 8 700 ménages vivent dans un logement indigne ; on dénombre, en 2011, 26 100 chômeurs sur notre territoire et 16 % des salariés occupent des emplois précaires. Parallèlement, la question de la solidarité doit se confronter à des changements sociétaux. La population vieillit (60 000 personnes de 60 ans et plus supplémen-taires à l’horizon 2030 dans l’aggloméra-tion) et le niveau de vie auquel ces seniors pourront prétendre reste incertain. Les modes de vie évoluent (un quart des familles sont des familles monoparen-tales), ainsi que les conditions de travail (phénomène des travailleurs pauvres). Pour finir, les risques de rupture (travail, santé, famille) sont perçus par chacun, quelle que soit sa situation.

quelles alternatives pour notre territoire ?Repenser la solidarité impose de s’interro-ger sur l’enjeu qu’elle représente pour la qualité des liens sociaux d’un territoire, et sur la responsabilité des différents acteurs : en effet, qui, des collectivités, des entre-prises, des associations ou encore des citoyens doit contribuer à la solidarité ? Et jusqu’où ? Alors que le système d’État providence est remis en cause, et que de nouveaux risques apparaissent (logement, dépendance…), quelles seront les actions à mener par les collectivités pour garantir des services publics de qualité et solidaires ? Avec quelle marge de manœuvre  ? Plus largement, ces questions interrogent la répartition des richesses.

Comment accompagnera-t-on toutes les situations de précarité et les risques de précarisation (femme ou homme seul, parent isolé, personne handica-pée, personne âgée, personne étran-gère, jeune sans emploi, étudiant, actif au revenu modeste, classes populaires et moyennes…) ? Plus largement, dans quelle mesure, sur un territoire, la justice sociale se concilie-t-elle avec une ambi-tion d’innovation, de création de richesse et d’ouverture au monde ? Doit-on repenser « l’échelle » de la solidarité ? Les 24 communes ne devraient-elles pas mutualiser leurs efforts et ainsi éviter que s’installent des phénomènes de ghettoï-sation dans la métropole ? Enfin, com-ment développer les bonnes pratiques en matière de solidarité et de santé publique, les actions utiles, mettre en relation les besoins et les envies d’agir ?

Comment soutenir les

personnes en difficulté

sans les assister ?

Quelle prévention ?

Quelle protection

sociale demain ?

Y a t-il des fausses bonnes idées de solidarité ?

Tous un peu solidaires ?

un peu tous les jours ?

Les associations resteront-elles assez solides pour répondre aux besoins de solidarité ?

La solidarité est-elle

un investissement

pour l’avenir ?

pistes

de débats…

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Comment éviter le repli

sur soi et lutter contre

l’isolement?

Quelles évolutions

pour le travail social ?

Comment mieux intégrer les plus fragiles dans la vie de la cité ?

Peut-on éradiquer

la pauvreté ?

C’est quoi les

solidarités avec les

autres territoires ?

Quelles solidarités pour 4 générations dans une même ville ?

extraits de contributions

« Je pensais à des “pensions familiales” avec cuisines communes et cours intérieures pour garer son vélo : dedans, on a des étudiants qui vont faire les courses, des seniors qui savent cuisiner, des jeunes actifs et des chômeurs inactifs qui, au lieu de s’ennuyer, aident leurs voisins : faire les courses pour les aînés, regarder des films chez les uns et les autres, potagers et pots de fleur ensemble... de petites structures viables, quoi ! »b, nantes, posté surmavilledemain.fr à l’article « Aîné »

« L’accessibilité doit-elle se limiter aux personnes à mobilité réduite ? Quels repères dans la ville quand on ne voit pas (pas de feux sonores, pas d’annonce des arrêts dans les bus…) ou quand on ne lit pas ? Comment obtenir une information (retard, grève, destination de la ligne…) quand on n’entend pas ? Pourquoi l’accessibilité ne serait-elle que physique ? »Nolwenn, Nantes, posté surmavilledemain.fr à l’article « Accessibilité »

« La solidarité c’est la définition dialectique : est-ce que je peux compter sur quelqu’un (si j’ai perdu mon emploi, je n’ai plus de logement…) et est-ce que je compte pour quelqu’un. Si les deux sont réunis ça fonctionne. »André lebot, responsable du restaurant social Pierre Landais et de l’atelier de dynamisation Alisé

« On voit bien que si les injustices sociales continuent de se creuser de façon inconsidérée, que si une partie de la population continue à se paupériser, les classes moyennes à se faire laminer, le tout accompagné d’un discours identitaire montant les gens les uns contre les autres, on se prépare un monde qui ne va pas être très agréable… » Alain Supiot, directeur de l’Institut d’études avancées

Face aux grandes questions et aux déf is (environnementaux, économiques, sociaux…), dîtes ce qui pourrait arriver de positif sur l’agglomération nantaise à l’horizon 2030 - Extrait questionnaire« Plus de misère et de pauvreté, des gens dans la rue à tous les niveaux (baisse des loyers) »« Assurer la sécurité de toute la population, et, pour cela, faire en sorte de limiter les zones d’exclusion. »

« Sur Nantes, contrairement au Sud, il y a un respect des individus et de l’égalité hommes/femmes. On ressent moins cette spécificité, ce « machisme à la française ». Les enjeux de pouvoir sont différents ce qui explique un attachement plus fort au territoire. Il y a une valeur d’égalité, on ne prend pas en compte les différences des gens . »Sylvie huron, présidente de l’association Les Greeters de Nantes

« La prospective territoriale n’aura de sens que si elle prend en compte l’importance des phénomènes sociaux qui touchent la société contemporaine. Le Conseil a ainsi engagé un programme d’auditions des responsables de grandes associations locales qui œuvrent dans ce domaine. Ces témoins tracent des portraits sociaux parfois inquiétants d’une misère économique mais aussi éducative, affective, médicale. Il faut donc porter intérêt à cette situation de développement de la grande pauvreté et de la précarité. »Conseil de développement de Nantes Métropole

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2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

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14 000

moins de25 ans

25-39 ans

40-59 ans

60-74 ans

plus de 75 ans

Nombre de ménages de Nantes Métropole vivant sous le seuil de pauvreté selon l’âge de la personne de référence (soit moins de 718 euros par personne) Sources : Filocom 2009 - Auran

Le saviez-vous ?

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InformatIon, partIcIpatIon et programme

Auran (Agence d’urbanisme de la région nantaise)2 cours du Champ de Mars / BP 60827 / 44008 Nantes Cedex 1

Tél. 02 40 84 55 66

EN SAVOIR +

Les quatre étapes de Ma Ville Demain 2011 et 2012

Étape 1

Étape 2

Étape 3

Étape 4

La méthodeMa Ville Demain est une démarche pros-pective et participative qui s’appuie sur plusieurs valeurs :

la transparence : l’ensemble des contributions est accessible à tous.

l’accessibilité : tout le monde peut participer (habitants, entreprises, associations, écoles, centres aérés…) à tout moment (internet, débats, conférences, ateliers…) et quel que soit le format proposé (texte, son, image, dessin…).

la rigueur : toutes les contributions sont prises en compte et analysées par l’Auran (sociologues, économistes, urbanistes…) et par des prospectivistes spécialisés.

la restitution : chaque étape de la démarche est restituée (site internet, conférences, documents papiers, presse…).

L’AuranL’Agence d’urbanisme de la région nan-taise (Auran) est une association qui mesure et analyse les évolutions du territoire pour proposer des scénarios d’évolution (aménagement, déplace-ments, démographie, développement économique, environnement, etc.) et des outils d’aide à la décision. Depuis 30 ans, l’Auran constitue un matériau unique d’analyses et de données statistiques sur la métropole nantaise, à disposition des élus, des professionnels et du grand public.

Conception Le Kwalé / Auran - Crédit images : Christian Maillard - Auran

Début 2012/mi 2012 Imaginer les possibles

Analyse et croisement des contributions des débats avec les potentiels de la métropole nantaise, pour identifier les orientations, les développements pos-sibles, les défis envisageables…

Fin 2012 Choisir un cap

Présentation du projet pour la métropole nantaise de 2030.

Hiver 2010/2011 La mise en mouvement

Consultation des habitants et acteurs du territoire à travers des entretiens, ques-tionnaires, internet…, afin de dégager les pistes de réflexion pour l’avenir.

Printemps/fin 2011 Le temps des idées

Débats, conférences, rencontres publiques…, autour des 9 questions pour l’avenir.

Ces pistes de réflexion permettent d’aborder les questions sur le transport, la formation, l’aménagement urbain, la soli-darité, la démographie, la gouvernance, le vieillissement, la citoyenneté, l’emploi, l’environnement, l’international…

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Notes