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Organisation des Nations Uniespour l'éducation, la science et la culture Conseil exécutif ex
Cent cinquante-neuvième session
159 EX/27PARIS, le 7 avril 2000Original anglais/français
Point 6.10 de l'ordre du jour provisoire
RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL SUR LE FONCTIONNEMENTET LA MISE EN OEUVRE DU PROGRAMME DE PARTICIPATION
ET DE L'AIDE D'URGENCE
RESUME
Le Directeur général soumet le présent document au Conseil exécutifconformément aux décisions 154 EX/7.6, paragraphe 5? et 157 EX/9.3,paragraphes 4, 5 et 8, et dans le cadre de la résolution 30 C/50, partie II,paragraphe 2 (c) (i).
Ce rapport comprend quatre parties :Partie I - Mécanisme de réception, d'approbation et de suivi des demandesprésentées au titre du Programme de participation, selon la priorité donnée parles Etats membres (déc. 157 EX/9.3, par. 8).Partie II - Rapport d'évaluation sur l'efficacité des projets exécutés au titre duProgramme de participation (déc. 154 EX/7.6, par. 5).Partie III - Critères selon lesquels l'aide d'urgence peut être accordée, etincidences de la création d'un article budgétaire distinct (déc. 157 EX/9.3,par. 4).Partie IV - Etat des demandes de contributions au titre du Programme departicipation présentées par des Etats membres et des organisationsinternationales non gouvernementales, et parvenues au Secrétariat à la date du31 mars 2000* (rés. 30 C/50, partie II, par. 2 (c) (i), et déc. 157 EX/9.3,par. 5).Annexe - Liste des demandes présentées au titre du Programme departicipation par des Etats membres et des ONG internationales à la date du31 mars 2000 pour l'exercice 2000-2001.
Décision requise : paragraphe 36.* N.B. La date limite fixée pour la soumission des demandes au titre du Programme de
participation pour le présent exercice et la date fixée pour la soumission de ce documentau Conseil exécutif étaient toutes deux le 31 mars 2000. En conséquence, le présentdocument ne rend pas compte des activités qui seront menées entre le 1er avril et lasession du Conseil exécutif en mai prochain. De ce fait, le document ne répond qu'à lademande formulée à l'alinéa (i) de la résolution. Un addendum, établi à la date du30 avril, sera soumis au Conseil exécutif à sa session de mai ; il présentera lesinformations les plus récentes demandées dans la résolution 30 C/50, partie II,paragraphe 2 (c) (ii) et (iii), et la décision 157 EX/9.3, paragraphe 5.
159 EX/27
Partie I - Mécanisme de réception, d'approbation et de suivi des demandesprésentées au titre du Programme de participation,selon la priorité donnée par les Etats membres
1. A sa 157e session, le Conseil exécutif, par sa décision 9.3, paragraphe 8 :
"Invite (… ) le Directeur général à lui présenter à sa 159e session une propositionrelative à la mise en place d'un nouveau mécanisme d'évaluation et d'approbation desdemandes présenté au titre du Programme de participation qui soit plus simple et plustransparent et attribue aux demandes des Etats membres la priorité que ceux-ci leur ontdonnée".
2. Le diagramme (tableau I) présenté ci-après met en évidence le déroulement de laprocédure interne de traitement des demandes et le suivi de celles-ci après la décision duDirecteur général. La procédure vise à répondre au souci de rapidité et de visibilité et à assurerune répartition équilibrée des fonds du Programme de participation entre les Etats membres etles ONG internationales.
Tableau IDiagramme de la procédure de réception
et d'approbation des demandes au titre du Programme de participation
Etats membres/ONG internationalessoumettent des projets avant le 31 mars 2000
∇
Unité du Programme de participation(BRX/PPE)
procède à l'enregistrement∇
Secteur de programmeprocède à l'évaluation quant au fond
∇
Groupe de travail BRX/PPprépare les dossiers à soumettre au Directeur général, en tenant compte des facteurs suivants : équilibre
géographique et répartition équitable, respect de l'ordre de priorité établi par le pays ou l'ONG internationale,examen des objectifs, vérification de la disponibilité des fonds, prise en compte du plafond budgétaire
∇
Directeur généralprend la décision
∇
Bureau du budgetautorise l'engagement des fonds pour les demandes approuvées
∇
159 EX/27 - page 2
ADG/BRX(BRX/PPE)
4
∇
34
S'il s'agit de contributions financières
Contrôleur financierprocède aux paiements
∇
ADG/BRX(BRX/PPE)
informe l'Etat membre oul'ONG internationale de la dateet des modalités du paiement
Etats membres/ONG internationalesdoivent accuser réception du paiement auprès de PPE
Après l'achèvement du projet :
Suivi
Etats membres/ONG internationalessoumettent des rapports financiers et des rapports d'évaluation
pour les projets approuvés sous forme de contributions financières(pour les conditions, voir résolution 30 C/50, section B (Conditions), paragraphe 13 (a)
BRX/PPEveille à l'introduction des rapports dans le système SISTER :
Rapports financiers
∇
envoyés au Contrôleur financierpour approbation
∇
approbation du Contrôleur financieret enregistrement de sa décision dans SISTER
Rapports d'évaluation
∇
envoyés au secteur du programme qui a initialementévalué le projet
∇
approbation du secteur de programmeet résumé de l'évaluation du secteur introduit dans
SISTER
ADG/BRX(BRX/PPE)
établit un résumé des rapports d'évaluationqui figurera dans une annexe au document C/3
informe l'Etat membre/l'ONG internationale, la délégationpermanente, l'unité hors Siège, de la décision du Directeur
général - par une lettre de l'ADG/BRX
Si l'UNESCO assure l'exécution, donne des instructionsau secteur de programme ou à l'unité hors Siège
Si l'aide approuvée est sous forme de contributionfinancière, PPE prépare le paiement (après avoir vérifiéque les rapports financiers et les rapports d'évaluation
requis au titre de demandes précédentesont bien été fournis)
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Partie II - Rapport d'évaluation sur l'efficacité des projets exécutés au titredu Programme de participation
3. Lors de sa 154e session, le Conseil exécutif, dans la décision 154 EX/7.6 (5) :
"Invite en outre le Directeur général à lui soumettre à sa 159e session un rapportd'évaluation sur l'efficacité des projets exécutés au titre du Programme departicipation."
4. Pour les trois derniers exercices biennaux, la résolution régissant le Programme departicipation comprenait, dans ses conditions, le point suivant :
"L'assistance au titre du Programme de participation sera appliquée uniquement si ledemandeur, lors de l'envoi des demandes écrites au Directeur général, accepte lesconditions suivantes. Le demandeur doit : (...) s'engager à fournir obligatoirement, avecle rapport financier prévu à l'alinéa (a) ci-dessus, un rapport d'évaluation détaillé surles résultats des activités financées et sur leur intérêt pour l'Etat ou les Etats membreset l'UNESCO..." (résolutions 28 C/12, 29 C/51 et 30 C/50).
5. La résolution 30 C/50, au paragraphe A.12 (b), stipule que :
"Les résultats du Programme de participation devront être mieux diffusés en vue de laplanification et de la mise en oeuvre des activités futures de l'Organisation. Lesrapports d'évaluation, soumis après l'achèvement de chaque projet par les Etatsmembres, seront utilisés par le Secrétariat dans ce but. Une évaluation pourraégalement être entreprise au moment de la mise en oeuvre du projet."
6. Comme il a été demandé dans la résolution mentionnée ci-dessus, les Etats membressont invités à soumettre un rapport d'évaluation relatif aux résultats des activités financées autitre du Programme de participation.
7. Le Secrétariat a dans le passé eu des difficultés à obtenir les rapports d'évaluation. Eneffet, une analyse réalisée par l'Unité du Programme de participation (PPE) et portant surl'exercice 1996-1997 indique que la moitié de ces rapports seulement ont été soumis avec lesrapports financiers relatifs aux mêmes projets. Les rapports reçus se sont souvent révélés tropbrefs, lacunaires, dépourvus de jugements qualitatifs, ou encore trop techniques, quand ils nesont pas parvenus en retard. Après avoir analysé les rapports, les secteurs de programme onttous estimé qu'ils devraient être plus complets.
8. Un rapport d'évaluation doit être composé d'une analyse et d'une estimation des résultatset de l'impact du projet. Il doit fournir un exposé factuel du projet et montrer l'intérêt quel'activité présente pour l'Etat membre ou le Membre associé de l'UNESCO. Il doit égalementindiquer toutes les sources des financements dont les Etats membres ont bénéficié pour leprojet. Dans certains cas, les projets se voient accorder un soutien par plusieurs sources definancement : Programme de participation, sources extrabudgétaires et/ou budget ordinairedes secteurs de programme.
9. L'Etat membre qui veut fournir un bon rapport d'évaluation doit dès le départ soumettreun projet définissant clairement ses objectifs et les résultats escomptés. Une telle présentationpermettra au secteur de programme de faire une recommandation appropriée au Directeurgénéral dans les meilleurs délais.
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10. Les principes directeurs pour la présentation d'un rapport d'évaluation qui suivent ont étéformulés récemment et devront être désormais appliqués :
PRINCIPES DIRECTEURS POURLA REDACTION D'UN RAPPORT D'EVALUATION
I. Evaluation soumise par (nom du pays ou de l'ONG internationale)
II. Numéro et intitulé de la demande
III. Evaluation du projet ou de l'activité exécuté(e) :
(a) Finalité, objectifs et résultats escomptés
(b) Bénéfices et principaux résultats obtenus. Des modifications ont-elles étéapportées à/aux l'/objectif(s) initial/aux et quels sont les facteurs qui ontrendu ces modifications nécessaires ?
(c) Quelles ont été les difficultés rencontrées ?
(d) Le projet a-t-il abouti à une visibilité suffisante de l'UNESCO dans l'Etatmembre ?
(e) Le bureau hors Siège de l'UNESCO a-t-il été consulté ? A-t-il aidé àexécuter le projet ?
IV. Le projet a-t-il bénéficié d'autres sources de financement ?
V. Y a-t-il eu ou y aura-t-il un suivi ?
VI. Autres observations
VII. Cachet officiel, signature et date
11. Quand les rapports d'évaluation sont soumis à l'UNESCO, une fois le projet achevé, ilssont transmis au secteur de programme chargé de la recommandation initiale. Les rapportsd'évaluation doivent constituer une source d'information complète et fiable, propre à mieuxservir le Secrétariat et ses Etats membres. Les rapports peuvent également guider l'UNESCOlors de l'élaboration du Projet de programme et de budget.
12. Le nouveau programme SISTER (Système d'information sur les stratégies, les tâches etl'évaluation des résultats) jouera un rôle important dans la procédure que propose l'UNESCOpour le traitement et une meilleure exploitation des rapports d'évaluation. Il programmeraaussi bien les rapports financiers que les rapports d'évaluation dans la base de données duProgramme de participation. Ce nouveau système d'information sera opérationnel début 2002et rendra compte des projets approuvés au cours de l'exercice 2000-2001. En d'autres termes,l'absence soit du rapport financier, soit du rapport d'évaluation pour chaque demandeapprouvée sous la forme de contribution financière à partir de l'exercice 2000-2001 interdirade donner satisfaction aux nouvelles demandes approuvées sous la forme de contributionsfinancières pour l'exercice 2002-2003. Un espace sera réservé dans la base de données duProgramme de participation pour valider par ordre chronologique la réception des deux typesde rapports. On pourra également savoir où les rapports sont ensuite envoyés. Les rapports
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financiers sont envoyés au Contrôleur financier. Les rapports d'évaluation seront envoyés auxsecteurs de programme chargés des recommandations initiales. Avec le programme SISTER,les secteurs seront tenus d'enregistrer la réception des rapports d'évaluation et de rédiger unbref commentaire sur les évaluations fournies par les Etats membres. Ces résumés serviront debase à un rapport que l'Unité du Programme de participation (PPE) rédigera pour ledocument C/3. De premiers éléments figureront dans le document 32 C/3.
13. Cette contribution au rapport C/3 visera à faire plus largement connaître les réalisationsdu Programme de participation. Au cours de la 157e session du Conseil exécutif a été présentéle document 157 EX/40 sur "La visibilité de l'UNESCO dans les Etats membres". Bien qu'iln'ait pas été mentionné dans ce document, le Programme de participation aurait pourtant fortbien pu y être évoqué en tant que facteur important de visibilité de l'UNESCO dans ses Etatsmembres. Le document affirme qu'"il serait illusoire de penser ne faire assurer la visibilité del'UNESCO qu'à travers l'information sur les activités du Secrétariat parisien" et que "dansnotre monde très médiatisé, où seules les "mauvaises nouvelles" font la une des journaux, lavoix de l'UNESCO n'est guère entendue. (...) Comment donc faire passer son messagecomplexe et difficile à un public mondial ? Les réponses ne peuvent être trouvées que dansl'effort commun de l'Organisation elle-même et des Etats membres" (contributions duCameroun et de l'Autriche au document 157 EX/40).
14. Le graphique ci-dessous (tableau II) indique le nombre des demandes approuvées en1996-1997 sous la forme de contributions financières, comparé à ceux des rapports financierset des rapports d'évaluation reçus.
Tableau II
Analyse comparative des rapports d'évaluation et des rapports financiers soumis au terme de l'exécution des
projets pour 1996-1997
0 250 500 750 1000 1250 1500
TOTAL
AFR
APA
ARB
EUR
LAC
Rapports d'évaluation
Rapports financiers
Contributions financières
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Partie III - Critères d'octroi d'une aide d'urgence supposant la créationd'un article budgétaire distinct
15. A sa 157e session, le Conseil exécutif a invité le Directeur général "... à lui proposer à sa159e session les critères selon lesquels l'aide d'urgence peut être accordée en étudiant enparticulier les incidences de la création d'un article budgétaire distinct pour cette activité ...".
16. A sa 30e session, la Conférence générale a adopté la résolution 50 sur le Programme departicipation. Le paragraphe 14 de la partie C de cette résolution, consacré à l'aide d'urgence,dispose que :
"En attendant que le Conseil exécutif se prononce sur cette question à sa 159e session,les conditions et principes ci-après doivent être observés en ce qui concerne l'aided'urgence :
(a) face à une situation d'urgence, le Directeur général prendra l'initiative d'informerl'Etat membre par le canal de la commission nationale, dans la mesure dupossible, qu'il a affecté un certain montant à l'aide immédiate et suggérera, le caséchéant, les formes que cette aide pourrait revêtir (avec des options) ;
(b) la commission nationale ou le gouvernement fera savoir par télégramme la formed'aide choisie ou proposera d'autres formules appropriées ;
(c) dans le cadre de biens ou de services à fournir par l'UNESCO, il n'y aura pasd'appel d'offres international en raison de l'urgence des besoins ;
(d) dans le cas de contributions financières, ni la limite de 26.000 dollars ni celle de35.000 dollars ne s'appliquera ; l'aide d'urgence devra être payée sans tenircompte des rapports financiers en retard ; un rapport financier détaillé, attestantque les fonds alloués ont été employés aux fins approuvées, devra ultérieurementêtre soumis par l'Etat membre et tous les fonds non utilisés pour ledit projetdevront être retournés à l'UNESCO."
Au paragraphe (d) de la partie II de cette même résolution, le Directeur général est invité :
"... à veiller à ce que les pourcentages des fonds du Programme de participationaffectés à l'aide d'urgence ... ne dépassent pas ... 10 % ... du montant alloué auProgramme de participation pour l'exercice considéré."
17. Le présent document traduit la conception que le Directeur général a de l'aide d'urgence.A cet égard, il importe de rappeler que dans l'intervention qu'il a faite lors de la "Réuniond'information et de dialogue avec le Conseil exécutif" le 25 février 2000, le Directeur générala déjà déclaré que l'UNESCO ne devait ni ne pouvait intervenir immédiatement en situationd'urgence.
Stratégie à moyen terme
18. Le principe selon lequel il convient d'apporter une assistance préventive efficace ou desconseils en matière de développement après une catastrophe fait déjà partie du programme del'UNESCO. Dans son chapitre intitulé Contribuer à la prévention des conflits et à laconsolidation de la paix à l'issue des conflits, la Stratégie à moyen terme 1996-2001 (28 C/4approuvé) présente clairement le rôle particulier qui revient à l'UNESCO à cet égard :
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187. A côté de l'action à long terme qu'elle mène en faveur de la paix, l'UNESCO estde plus en plus souvent sollicitée pour contribuer, conjointement avec les organisations,fonds et programmes du système des Nations Unies, à la recherche de solutions dans lestrois domaines d'action évoqués par le Secrétaire général de l'Organisation des NationsUnies dans son Agenda pour la paix : la prévention des conflits, l'assistance d'urgence,et la consolidation de la paix à l'issue des conflits.
188. Il s'agit là de domaines d'action nouveaux pour l'UNESCO, qui est ainsi appeléeà explorer, avec toute la prudence qui s'impose, de nouveaux rôles pour s'acquitter desa mission constitutionnelle spécifique - bâtir la paix dans l'esprit des hommes.
190. S'agissant de l'assistance d'urgence, l'UNESCO s'est fait l'ardent défenseur, aprèsde la communauté internationale, de l'idée que l'assistance humanitaire ne saurait seréduire à la fourniture de nourriture, de médicaments et de couvertures ; qu'il fallaitassocier étroitement la notion de "secours" à celles de "réhabilitation" et de"développement à long terme".
19. Depuis l'exercice 1990-1991, l'UNESCO accorde une aide d'urgence par le biais duProgramme de participation à ses Etats membres en apportant une assistance dans sesdomaines de compétence. Conformément aux résolutions qui régissent le programme depuislors, le Directeur général a pris l'initiative, dans une situation d'urgence, d'informer l'Etatmembre qu'il avait l'intention d'apporter une assistance immédiate. Après avoir effectué toutesles consultations nécessaires, il a arrêté le montant et proposé la forme d'assistance qui luisemblait le mieux convenir. Le tableau ci-après montre l'évolution de l'aide d'urgence dans lecadre du Programme de participation de 1990 à 1999.
Tableau III
Exercice Nombre depays
Nombred'ONG
Nombre dedemandes
approuvées
Montant totalapprouvé endollars E.-U.
1990-1991 31 0 57 1.739.8751992-1993 52 2 72 2.094.093
1994-1995 53 1 67 2.632.170
1996-1997 70 31 160 4.659.840
1998-1999 39 9 65 2.259.500
20. Ce tableau couvre un large éventail de projets qui ont été financés dans le cadre de l'aided'urgence. Les domaines prédominants sont surtout : l'aménagement de zones côtières, lesdispositifs de protection contre les ouragans, les abris contre les inondations, la reconstructiond'écoles après des tremblements de terre, des inondations, des ouragans, des cyclones et aprèsdes phénomènes induits par El Niño, l'aide aux réfugiés et aux personnes déplacées, laconstruction d'écoles préfabriquées, le matériel d'évaluation des risques sismiques, et larestauration de monuments après des guerres civiles.
Les critères d'octroi de l'aide d'urgence
21. En tant qu'institution spécialisée du système des Nations Unies, l'UNESCO est chargéed'apporter une assistance dans ses domaines de compétence, à savoir l'éducation, la science,
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les sciences sociales et humaines, la culture et la communication, en utilisant au mieux sescompétences, ses connaissances et son vaste réseau de ressources intellectuelles. A cet égard,le droit de recevoir une assistance humanitaire et une aide d'urgence, et de l'offrir, est un droitfondamental que doivent pouvoir exercer tous les Etats membres.
22. Jusqu'à une époque récente, on considérait d'ordinaire les crises ou catastrophes commedes interruptions brutales mais temporaires du cours des choses et l'on pensait souvent qu'avecune aide immédiate la situation finirait par être rétablie. Aujourd'hui, il est clair que ce n'estmalheureusement pas le cas puisque des catastrophes brèves peuvent avoir de gravesconséquences à long terme pour la paix et le développement des pays touchés.
23. Toutes les crises n'aboutissent pas à des situations d'urgence et tous les pays ne sont pasaussi vulnérables face au péril. On s'accorde également de plus en plus à reconnaître que cen'est pas un facteur unique qui est à l'origine des grandes situations d'urgence mais unecombinaison de nombreuses tendances, certaines à moyen ou à long terme. Une situationd'urgence peut donc non seulement résulter d'une catastrophe inattendue mais aussi êtrel'aboutissement d'une lente accumulation de facteurs politiques, économiques ouenvironnementaux. La combinaison de ces facteurs avec un événement imprévu telqu'inondation, tremblement de terre ou crise économique peut être terrible. Chez despopulations ou sociétés qui sont déjà vulnérables, même un léger changement de situationpeut entraîner une crise à laquelle elles sont incapables de faire face. Ce n'est qu'après uneétude approfondie de la situation que l'UNESCO peut apporter son aide.
L'approche de l'UNESCO aujourd'hui
24. Quand un Etat membre demande une assistance d'urgence, l'UNESCO le prie de donnerdes renseignements précis sur les dégâts subits, sur ses besoins et objectifs et sur la façon dontil souhaite coopérer avec elle. L'Organisation est ainsi à même de déterminer le meilleurmoyen d'apporter une aide. L'UNESCO ne peut apporter une réponse réelle et efficace que s'ily a préparation et bonne planification. Comment l'UNESCO peut-elle compléter les effortsnationaux au lieu de faire double emploi avec eux ?
25. Après avoir reçu une demande d'aide d'urgence d'un Etat membre, le Secrétariat doitréfléchir soigneusement à la façon dont il peut aider :
(a) à promouvoir et appuyer le renforcement des capacités nationales et del'autonomie de pays dont les structures sociales, les traditions et patrimoineculturels, l'économie et les systèmes politiques sont affaiblis par les situationsd'urgence ;
(b) à veiller à ce que l'aide d'urgence demandée corresponde à son mandat, qu'elle soitnécessaire et apportée en temps voulu et qu'elle n'empiète pas sur les initiativeslocales ;
(c) à coopérer effectivement avec d'autres institutions internationales et ONG à tousles niveaux, compte tenu des ressources humaines, techniques et logistiques ;
(d) à repérer les lacunes dans les accords de coordination et à contribuer audéveloppement de l'action sur place ;
159 EX/27 - page 9
(e) à prévenir ou réduire à chaque fois que c'est possible les effets attendus d'unecatastrophe menaçante, et à réduire à l'avenir la vulnérabilité de la régionconcernée en cas de dangers similaires.
Les missions d'évaluation de l'UNESCO
26. Une catastrophe soudaine crée un besoin immédiat d'informations fiables sur les dégâtset les victimes ainsi que sur l'adéquation de la capacité de réaction du pays aux besoinssuscités par la catastrophe.
27. Le Directeur général peut donc, en consultation avec les Etats membres et les bureauxhors Siège concernés, décider l'envoi d'une mission d'évaluation de l'UNESCO chargée dedéterminer la nature et l'ampleur de la situation d'urgence, les ressources disponibles sur placeet les possibilités de coopération avec les organismes locaux, nationaux ou internationaux etles ONG. Dans certains cas, il peut être possible d'organiser une mission d'évaluation avecd'autres organismes des Nations Unies ou de se joindre à une telle mission, les plans de celle-ci étant alors établis après accord entre les Etats membres et l'UNESCO.
28. Cette mission pourrait être composée d'experts de différents domaines scientifiques,professionnels et techniques provenant du Secrétariat et/ou d'experts extérieurs, choisis enétroite coopération avec la commission nationale et le bureau hors Siège concernés.
29. Une fois achevée, la mission peut formuler, à l'intention du Directeur général, desrecommandations sur les meilleures modalités possibles d'assistance de l'UNESCO et sur lesfacteurs qui pourraient limiter ou, au contraire, renforcer son action. Les interventions del'UNESCO peuvent être relativement modestes mais cette aide doit pouvoir servir decatalyseur de l'action des gouvernements, ainsi que des autres organismes des Nations Unies,des ONG internationales, des autorités nationales, de la société civile et des simplesparticuliers.
30. L'UNESCO présente ensuite aux Etats membres des propositions reflétant le débat quis'est déroulé au cours de la mission d'évaluation, une fois que les besoins ont été clairementidentifiés. Dès que l'Etat membre a donné son accord, l'assistance requise est fournie.
Conditions et principes à respecter dans le cas de l'aide d'urgence : proposition
31. Afin d'assurer une meilleure application de la résolution 30 C/50, il est proposéd'adopter la procédure suivante :
(a) face à une situation d'urgence, un Etat membre définit, le cas échéant, ses besoinset le type d'assistance qu'il demande à l'UNESCO ;
(b) le Directeur général informe l'Etat membre de sa décision, par l'entremise de lacommission nationale ou par les voies habituelles ;
(c) si l'UNESCO est appelée à fournir des biens ou de services, il n'est pas lancéd'appel d'offres international, vu l'urgence des besoins ;
(d) le Secrétariat indique à l'Etat membre l'assistance et les montants fournis ;
(e) un rapport d'évaluation et, le cas échéant, un rapport financier sont présentés parl'Etat membre à l'achèvement du projet.
159 EX/27 - page 10
Une ligne budgétaire distincte
32. Un dernier point a trait aux incidences de la création d'une ligne budgétaire distinctepour l'aide d'urgence. Dans la résolution 30 C/50, partie II (d), le Directeur général est invité àveiller à ce que le pourcentage des fonds du Programme de participation affectés à l'aided'urgence ne dépasse pas 10 % du montant total alloué audit programme. L'on pourrait doncconsidérer que ces 10 % constituent en tant que tels un élément distinct au sein du budget duProgramme de participation. Dans ces conditions, lorsque les demandes normales présentéespar les Etats membres sont approuvées, elles ne peuvent pas être financées par prélèvementsur cette réserve affectée à l'aide d'urgence.
33. Pour plus de transparence dans la procédure de paiement et pour que les demandes depaiement approuvées au titre de l'aide d'urgence puissent être identifiées immédiatement, deuxséries distinctes de numéros d'engagement de dépenses ont été créées. Le numérod'engagement de dépenses est enregistré par le Contrôleur et apparaît dans la base de donnéesinformatique. Il sera par la suite intégré également au système SISTER.
Partie IV - Liste, au 31 mars 2000, des demandes de contributions au titredu Programme de participation parvenues au Secrétariat
34. Résolution 30 C/50, partie II (c) :
"Invite le Directeur général :
(c) à soumettre au Conseil exécutif à chacune de ses sessions un rapport contenantles informations suivantes :
(i) la liste des demandes de contributions au titre du Programme departicipation parvenues au Secrétariat ;
(ii) une liste des projets approuvés au titre du Programme de participation et autitre de l'aide d'urgence, avec l'indication des montants approuvés pour leurfinancement et de tout autre coût et tout autre appui liés à ces projets ;
(iii) en ce qui concerne les organisations internationales non gouvernementales,une liste établie de la même façon que celle qui est prévue à l'alinéa (ii)pour les pays ;"
35. A ce stade, seule l'information visée à l'alinéa (i) est disponible (voir annexe). Un additifau présent document, contenant des données au 30 avril, sera établi à l'intention du Conseilexécutif en mai pour répondre aux alinéas (ii) et (iii).
36. Compte tenu des éléments qui précèdent, le Conseil exécutif voudra peut-être adopterune décision qui se lirait comme suit :
Le Conseil exécutif,
1. Ayant examiné le document 159 EX/27 et les propositions qui y figurent,
2. Prend note avec satisfaction de la procédure concernant la réception, l'approbationet le suivi des demandes au titre du Programme de participation présentéesconformément à la partie III du document susmentionné ;
159 EX/27 - page 11
3. Prie le Directeur général de poursuivre l'action qu'il mène pour mettre en place,dans le cadre du programme SISTER, un système de contrôle et d'analyseapplicable aux rapports d'évaluation présentés pour les projets au titre duProgramme de participation qui sont approuvés sous la forme de contributionsfinancières ;
4. Invite en conséquence le Directeur général à présenter dans le document 32 C/3(Rapport du Directeur général 2000-2001) une liste des rapports d'évaluation pourl'exercice biennal 2000-2001 ;
5. Invite en outre le Directeur général, afin d'assurer une meilleure application duparagraphe 14 de la résolution 30 C/50, partie C, concernant l'aide d'urgence, àsuivre la procédure proposée au paragraphe 31 du document 159 EX/27.
159 EX/27Annexe
ANNEXE
Programme de participation 2000-2001
ETATS MEMBRES : requêtes reçues au 31 mars 2000
Région Pays Nombre de requêtes Date de réception
Europe 1 Allemagne 5 22/02/2000
Andorre 11 31/03/2000
Autriche 11 06/03/2000
Belgique 14 31/03/2000
Canada 7 06/03/2000
Danemark 10 28/03/2000
Finlande 6 23/02/2000
France 10 22/02/2000
Grèce6
7
23/02/2000
30/03/2000
Islande 4 30/03/2000
Israël 15 23/02/2000
Luxembourg 1 23/03/2000
Malte 12 28/03/2000
Monaco3
1
15/03/2000
31/03/2000
Norvège 7 30/03/2000
Pays-Bas 7 29/03/2000
Royaume-Uni1
3
15/03/2000
31/03/2000
Saint-Marin 1 11/01/2000
Suède 5 31/03/2000
Suisse 10 04/02/2000
Turquie 15 30/03/2000
Europe 2 Albanie 10 30/03/2000
Arménie 15 27/03/2000
Azerbaïdjan2
13
07/02/2000
24/03/2000
159 EX/27Annexe - page 2
Région Pays Nombre de requêtes Date de réception
Bélarus 15 17/03/2000
Bosnie-Herzégovine 1 30/03/2000
Bulgarie 15 24/03/2000
Croatie 15 30/03/2000
Estonie 10 23/03/2000
Géorgie 15 24/03/2000
Hongrie 15 31/03/2000
Lettonie 15 29/03/2000
Lituanie 15 30/03/2000
Moldavie 11 30/03/2000
Pologne 6 06/03/2000
République tchèque 15 27/03/2000
Roumanie 15 21/03/2000
Russie 15 30/03/2000
Slovaquie 15 30/03/2000
Ukraine 15 21/03/2000
Yougoslavie 15 30/03/2000
Afrique Afrique du Sud 10 16/02/2000
Angola 12 31/03/2000
Bénin 15 28/03/2000
Botswana
1
9
1
1
11/11/1999
13/03/2000
30/03/2000
31/03/2000
Burkina Faso 15 31/03/2000
Burundi 15 31/03/2000
Cap-Vert 7 29/03/2000
Congo 15 08/03/2000
Djibouti 4 31/03/2000
Erythrée
1
1
6
09/02/2000
18/02/2000
29/03/2000
Ethiopie 8 26/01/2000
159 EX/27Annexe - page 3
Région Pays Nombre de requêtes Date de réception
Gabon 15 23/03/2000
Gambie 10 29/02/2000
Ghana 14 18/01/2000
Guinée 10 27/12/1999
Guinée-Bissau
6
7
15
08/11/2000
11/02/2000
31/03/2000
Guinée équatoriale 10 21/02/2000
Kenya 9 29/02/2000
Lesotho 13 29/03/2000
Libéria 10 20/03/2000
Madagascar 13 08/03/2000
Malawi 15 01/02/2000
Mali 15 29/02/2000
Mozambique9
5
15/11/1999
28/03/2000
Namibie 11 28/03/2000
Niger 11 31/03/2000
Nigéria 15 28/03/2000
Ouganda 15 29/03/2000
République centrafricaine 15 29/02/2000
République démocratiquedu Congo 18 31/03/2000
Rwanda 15 21/02/2000
Sao Tomé-et-Principe 12 28/03/2000
Sénégal 15 21/03/2000
Seychelles 7 22/03/2000
Sierra Leone 15 11/02/2000
Swaziland 29/03/2000
Tanzanie 15 19/01/2000
Tchad 15 31/03/2000
Togo 15 04/01/2000
Zambie 15 28/03/2000
159 EX/27Annexe - page 4
Région Pays Nombre de requêtes Date de réception
Zimbabwe 15 17/12/1999
Etats arabes Algérie 13 29/03/2000
Arabie saoudite 12 21/01/2000
Bahreïn 15 25/01/2000
Egypte 15 08/03/2000
Emirats Arabes Unis 6 03/03/2000
Irak 8 28/01/2000
Jordanie 15 11/02/2000
Koweït 10 27/03/2000
Liban 14 15/03/2000
Libye 15 20/03/2000
Maroc 15 28/03/2000
Mauritanie 15 28/03/2000
Oman 15 04/01/2000
Palestine 15 29/02/2000
Qatar 12 11/01/2000
Soudan 15 10/02/2000
Syrie 15 11/02/2000
Yémen 15 17/02/2000
Amérique latine Antilles néerlandaises 7 25/01/2000
Argentine 15 23/03/2000
Aruba 2 04/01/2000
Bahamas 15 01/02/2000
Barbade 12 08/03/2000
Costa Rica 11 19/01/2000
Cuba 15 10/02/2000
Dominique 5 17/02/2000
Guyana 13 28/03/2000
Nicaragua 15 23/03/2000
Pérou 15 27/03/2000
Sainte-Lucie 6 17/01/2000
Suriname 15 05/01/2000
Trinité et Tobago 14 28/03/2000
159 EX/27Annexe - page 5
Région Pays Nombre de requêtes Date de réception
Uruguay 6 06/03/2000
Venezuela 13 27/03/2000
Asie et Pacifique Australie 15 20/03/2000
Bangladesh 3 23/03/2000
Bhoutan 9 06/03/2000
Cambodge 15 31/03/2000
Chine 7 08/03/2000
Iles Cook 4 25/02/2000
Inde 15 28/03/2000
Indonésie 15 21/03/2000
Iran 15 02/03/2000
Kazakhstan 9 10/03/2000
Kirghizistan1
10
08/03/2000
28/03/2000
Macao 1 03/02/2000
Malaisie 10 20/03/2000
Iles Marshall 10 24/03/2000
Micronésie 15 22/03/2000
Mongolie 11 24/03/2000
Népal 15 17/03/2000
Nioué 4 26/02/2000
Nouvelle-Zélande 6 27/03/2000
Ouzbékistan2
3
28/02/2000
21/03/2000
Pakistan 15 29/03/2000
Palaos 13 29/03/2000
Papouasie-Nouvelle-Guinée17
1
10/03/2000
28/03/2000
Philippines 9 29/03/2000
République de Corée7
4
27/01/2000
21/03/2000
Rép. dém. pop. de Corée 7 14/03/2000
République dém. pop. lao 15 17/12/1999
159 EX/27Annexe - page 6
Région Pays Nombre de requêtes Date de réception
Samoa 7 09/03/2000
Sri Lanka 15 29/03/2000
Tadjikistan10
1
22/02/2000
27/03/2000
Tonga 13 28/03/2000
Turkménistan 5 29/03/2000
Tuvalu 18 28/03/2000
Vanuatu 7 28/03/2000
Viet Nam12
1
09/12/1999
28/03/2000
159 EX/27Annexe - page 7
Organisations internationales non gouvernementales (OING) :requêtes reçues au 31 mars 2000
OING Nombre derequêtes Date de réception
AASSREC 1 10/02/2000
AESAL 1 01/03/2000
AICA 3 15/03/2000
AICL 1 14/03/2000
AICT 1 14/03/2000
AIJD 1 15/03/2000
AMIC 1 31/03/2000
AMPS 1 29/03/2000
CCIVS 3 30/03/2000
CICT 5 30/03/2000
CIM 2 30/03/2000
CIPSH 3 31/03/2000
CISS/ISSC 1 21/03/2000
CRE 2 30/03/2000
CSME/WCT 3 30/03/2000
FIA 1 29/03/2000
FIDH 2 31/03/2000
FIEF 1 30/03/2000
FIFDU 1 30/03/2000
FIM 2 31/03/2000
FMACU 5 31/03/2000
Hope’87 1 14/03/2000
International PEN 1 29/03/2000
IAAS 1 29/03/2000
IAC (ex IRTAC) 1 24/03/2000
IAUP 1 30/03/2000
ICET2
3
28/01/2000
30/03/2000
ICTM 1 17/03/2000
ICW/CIF 1 30/03/2000
159 EX/27Annexe - page 8
OING Nombre derequêtes Date de réception
IFID 1 22/03/2000
IFWEA 1 14/03/2000
IIAS/IISA 3 17/03/2000
INCORVUZ 1 28/03/2000
INSULA 2 31/03/2000
ISI 1 31/03/2000
ITI 1 31/03/2000
Maison de sagesse 3 22/02/2000
OIDEL 1 22/03/2000
OMMS/WOSM2
1
09/03/2000
17/03/2000
Pax Christi 1 29/03/2000
PINA 1 31/03/2000
Reporters sans frontières 2 31/03/2000
WAER 1 01/03/2000
WFDY 2 30/03/2000
WLRA 2 30/03/2000
Organisation des Nations Uniespour l'éducation, la science et la culture Conseil exécutif ex
Cent cinquante-neuvième session
159 EX/27 Add.PARIS, le 15 mai 2000Original anglais/français
Point 6.10 de l'ordre du jour provisoire
RAPPORT DU DIRECTEUR GENERAL SUR LE FONCTIONNEMENTET LA MISE EN OEUVRE DU PROGRAMME DE PARTICIPATION
ET DE L'AIDE D'URGENCE
ADDENDUM
RESUME
Le présent adendum met à jour la liste, présentée dans l'annexe audocument 159 EX/27, des demandes reçues des Etats membres et desMembres associés pour l'exercice 2000-2001. Il donne aussi les sigles etles désignations complètes des organisations internationales nongouvernementales (OING) qui ont présenté des demandes pour cetexercice.
159 EX/27 Add.
Programme de participation 2000-2001
ETATS MEMBRES : requêtes reçues
Région Pays Nombrede requêtes
Datede réception
Europe 1 Allemagne 5 22/02/2000
Andorre 11 31/03/2000
Autriche 11 06/03/2000
Belgique 14 31/03/2000
Canada 7 06/03/2000
Chypre 12 29/03/2000
Danemark 10 28/03/2000
Espagne 14 06/04/2000
Finlande 6 23/02/2000
France 10 22/02/2000
Grèce67
23/02/200030/03/2000
Irlande 4 11/04/2000
Islande 4 30/03/2000
Israël 15 23/02/2000
Italie *19 05/04/2000
Luxembourg 1 23/03/2000
Malte 12 28/03/2000
Monaco 31
15/03/200031/03/2000
Norvège 7 30/03/2000
Pays-Bas 7 29/03/2000
Portugal 15 03/04/2000
Royaume-Uni
1311
15/03/200031/03/200003/04/200004/04/2000
Saint-Marin 13
11/01/200003/04/2000
Suède 5 31/03/2000
Suisse 10 04/02/2000
Turquie 15 30/03/2000
159 EX/27 Add. - page 2
Région Pays Nombrede requêtes
Datede réception
Europe 2 Albanie 10 30/03/2000
Arménie 15 27/03/2000
Azerbaïdjan 213
07/02/200024/03/2000
Bélarus 15 17/03/2000
Bosnie-Herzégovine 1*15
30/03/200003/04/2000
Bulgarie 15 24/03/2000
Croatie 15 30/03/2000
Estonie 10 23/03/2000
ex-République yougoslave deMacédoine 15 03/04/2000
Fédération de Russie 15 30/03/2000
Géorgie 15 24/03/2000
Hongrie 15 31/03/2000
Lettonie 15 29/03/2000
Lituanie 15 30/03/2000
Pologne 6 06/03/2000
République de Moldova 11 30/03/2000
République tchèque 15 27/03/2000
Roumanie 15 21/03/2000
Slovénie 8 04/04/2000
Slovaquie 15 30/03/2000
Ukraine 15 21/03/2000
Yougoslavie 15 30/03/2000
Afrique Afrique du Sud 10 16/02/2000
Angola 12 31/03/2000
Bénin 15 28/03/2000
Botswana
1911
11/11/199913/03/200030/03/200031/03/2000
Burkina Faso 15 31/03/2000
Burundi 15 31/03/2000
Cameroun 14 17/04/2000
159 EX/27 Add. - page 3
Région Pays Nombrede requêtes
Datede réception
Cap-Vert 7 29/03/2000
République centrafricaine 15 29/02/2000
République du Congo 15 08/03/2000
République démocratique du Congo *18 31/03/2000
Côte d’Ivoire 15 21/04/2000
Djibouti 4 31/03/2000
Erythrée116
09/02/200018/02/200029/03/2000
Ethiopie 8 26/01/2000
Gabon 15 23/03/2000
Gambie 10 29/02/2000
Ghana 14 18/01/2000
Guinée 10 27/12/1999
Guinée-Bissau67
15
08/11/200011/02/200031/03/2000
Guinée équatoriale 10 21/02/2000
Kenya 9 29/02/2000
Lesotho 13 29/03/2000
Libéria 10 20/03/2000
Madagascar 13 08/03/2000
Malawi 15 01/02/2000
Mali 15 29/02/2000
Mozambique 95
15/11/199928/03/2000
Namibie 11 28/03/2000
Niger 11 31/03/2000
Nigéria 15 28/03/2000
Ouganda 15 29/03/2000
République-Unie de Tanzanie 15 19/01/2000
Rwanda 15 21/02/2000
Sao Tomé-et-Principe 12 28/03/2000
Sénégal 15 21/03/2000
159 EX/27 Add. - page 4
Région Pays Nombrede requêtes
Datede réception
Seychelles 7 22/03/2000
Sierra Leone 15 11/02/2000
Swaziland 11 29/03/2000
Tchad 15 31/03/2000
Togo 15 04/01/2000
Zambie 15 28/03/2000
Zimbabwe 15 17/12/1999
Etats arabes Algérie 15 29/03/2000
Arabie saoudite 12 21/01/2000
Bahreïn 15 25/01/2000
Egypte 15 08/03/2000
Emirats Arabes Unis 6 03/03/2000
Irak 8 28/01/2000
Jamahiriya arabe libyenne 15 20/03/2000
Jordanie 15 11/02/2000
Koweït 10 27/03/2000
Liban 14 15/03/2000
Maroc 15 28/03/2000
Mauritanie 15 28/03/2000
Oman 15 04/01/2000
Qatar 12 11/01/2000
République arabe syrienne 15 11/02/2000
Soudan 13 10/02/2000
Tunisie 10 31/03/2000
Yémen 15 17/02/2000
(autreterritoire) Palestine 15 05/01/2000
Amériquelatine etCaraïbes
Antigua-et-Barbuda 5 03/04/2000
Antilles néerlandaises 7 25/01/2000
Argentine 15 23/03/2000
Aruba 24
04/01/200017/04/2000
159 EX/27 Add. - page 5
Région Pays Nombrede requêtes
Datede réception
Bahamas 15 01/02/2000
Barbade 12 08/03/2000
Bolivie 15 04/04/2000
Brésil 11 31/03/2000
Chili 8 14/04/2000
Colombie 4 30/03/2000
Costa Rica 11 19/01/2000
Cuba 15 10/02/2000
Dominique 51
17/02/200003/04/2000
El Salvador 8 31/03/2000
Equateur 6 31/03/2000
Grenade 6 31/03/2000
Guatemala 15 30/03/2000
Guyana 13 28/03/2000
Haïti 13 03/04/2000
Honduras 15 31/03/2000
Iles Vierges britanniques 13 04/04/2000
Jamaïque 9 04/04/2000
Mexique 15 07/04/2000
Nicaragua 15 23/03/2000
Panama 6 04/04/2000
Paraguay *20 07/04/2000
Pérou 15 27/03/2000
République dominicaine 15 31/03/2000
Saint-Kitts-et-Nevis 9 03/04/2000
Sainte-Lucie 61
17/01/200008/03/2000
Saint-Vincent-et-les Grenadines 14 31/03/2000
Suriname 15 05/01/2000
Trinité et Tobago 14 28/03/2000
Uruguay 62
06/03/200006/03/2000
Venezuela 13 27/03/2000
159 EX/27 Add. - page 6
Région Pays Nombrede requêtes
Datede réception
Asie etPacifique Australie 15 20/03/2000
Bangladesh 3*18
23/03/200011/04/2000
Bhoutan 9 06/03/2000
Cambodge 15 31/03/2000
Chine 71
08/03/200031/03/2000
Iles Cook 4 25/02/2000
Inde 15 28/03/2000
Indonésie 15 21/03/2000
Iran (République islamique d’) 15 02/03/2000
Kazakhstan 9 10/03/2000
Kirghizistan 110
08/03/200028/03/2000
Kiribati 9 31/03/2000
Macao 1 03/02/2000
Malaisie 10 20/03/2000
Maldives 10 03/04/2000
Iles Marshall 10 24/03/2000
Micronésie (Etats fédérés de) 15 22/03/2000
Mongolie 11 24/03/2000
Myanmar 9 07/04/2000
Nauru 12 31/03/2000
Népal 15 17/03/2000
Nioué 4 26/02/2000
Nouvelle-Zélande 6 27/03/2000
Ouzbékistan 23
28/02/200021/03/2000
Pakistan 15 29/03/2000
Palaos (les) 13 29/03/2000
Papouasie-Nouvelle-Guinée *171
10/03/200028/03/2000
Philippines 9 29/03/2000
159 EX/27 Add. - page 7
Région Pays Nombrede requêtes
Datede réception
République de Corée 74
27/01/200021/03/2000
République démocratique populairede Corée 7 14/03/2000
République démocratique populairelao 15 17/12/1999
Samoa 7 09/03/2000
Sri Lanka 15 29/03/2000
Tadjikistan 101
22/02/200027/03/2000
Thaïlande 15 21/04/2000
Tonga 13 28/03/2000
Turkménistan 5 29/03/2000
Tuvalu *18 28/03/2000
Vanuatu 7 28/03/2000
Viet Nam 121
09/12/199928/03/2000
* 30 C/Res.50, Part I, A.(4) states that "Each Member State may submit 15 requests… ". In consequence,the Secretariat will process only the first 15 requests which have been numbered in order of priorityfrom 1 to 15 by the National Commission. The additional requests will not be registered.
* La résolution 30 C/50, Partie I, A.4, stipule que "chaque Etat membre peut présenter 15 demandes ...". Enconséquence, le Secrétariat ne traitera que les 15 premières demandes, numérotées par ordre de priorité de1 à 15 par la Commission nationale. Les autres demandes ne seront pas enregistrées.
159 EX/27 Add. - page 8
Organisations internationales non gouvernementales (OING) : requêtes reçues
OINGNombre
derequêtes
Datede
réceptionACRONYME TITRE
AASSREC
Association of Asian Social Science ResearchCouncils
Association des conseils asiatiques pour larecherche en sciences sociales
1 10/02/2000
AESAL Académie européenne des sciences, des arts etdes lettres 1 01/03/2000
AICA Association internationale des critiques d’art 3 15/03/2000AICL Association internationale des critiques littéraires 1 14/03/2000AICT * Association internationale des critiques de théâtre 1 14/03/2000AIJD Association internationale des juristes démocrates 1 15/03/2000AIU Association internationale des universités 4 05/04/2000AMIC Asian Media Information and Communication
Centre 1 31/03/2000AMPS Association mondiale de prospective sociale 1 29/03/2000APICE Association panaméricaine des institutions de
crédit éducatif 1 14/03/2000
CCIVS
Co-ordinating Committee for InternationalVoluntary Service
Comité de coordination du service volontaireinternational
3 30/03/2000
CICT Conseil international du cinéma, de la télévision etde la communication audiovisuelle 5 30/03/2000
CID Conseil international de la danse 3 04/04/2000CIM Conseil international de la musique 2 30/03/2000CIPSH Conseil international de la philosophie et
des sciences humaines 3 31/03/2000CIRTEF Conseil international des radios télévisions
d’expression française 2 30/03/2000
CISS/ISSC Conseil international des sciences sociales 14
21/03/200031/03/2000
CRE Association des universités européennes 2 30/03/2000CSME/WCT Confédération syndicale mondiale de
l’enseignement 3 30/03/2000
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OINGNombre
derequêtes
Datede
réceptionACRONYME TITRE
FIA Fédération internationale des acteurs 1 29/03/2000FIAPA Fédération internationale des associations de
personnes âgées 1 31/03/2000FIDH Fédération internationale des ligues des droits
de l’homme 2 31/03/2000FIEF Fédération internationale pour l’économie familiale 1 30/03/2000FIFDU Fédération internationale des femmes diplômées
des universités 1 30/03/2000FIM Fédération internationale des musiciens 2 31/03/2000FMACU Fédération mondiale des associations, centres et
clubs UNESCO 5 31/03/2000Hope’87 Hope 87 1 14/03/2000
International PENInternational PEN
Fédération PEN
1
1
29/03/2000
04/04/2000
IAAS
International association of agricultural students
Association internationale des étudiants enagriculture
1 29/03/2000
IAC (ex-IRTAC) International association for counselling 1 24/03/2000IACEE International association for continuing
engineering education 1 04/04/2000
IAUP
International association of university presidents
Association internationale des recteurs etuniversités
1 30/03/2000
IBFInternational booksellers federation
Fédération internationale des libraires2 03/04/2000
ICET Conseil international de la préparation àl’enseignement 2 28/01/2000
ICET
International Council for engineering andtechnology
Conseil international des sciences de l'ingénieur etde la technologie
3 30/03/2000
ICTMInternational council for traditional music
Conseil international de la musique traditionnelle1 17/03/2000
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OINGNombre
derequêtes
Datede
réceptionACRONYME TITRE
ICW/CIFInternational council of women
Conseil international des femmes1 30/03/2000
IFID
International federation for information anddocumentation
Fédération internationale d'information etde documentation
1 22/03/2000
IFMSA
International federation of medical students’association
Fédération internationale des associationsd'étudiants en médecine
1 12/04/2000
IFWEA
International federation of workers’ educationalassociations
Fédération internationale des associations pourl'éducation des travailleurs
1 14/03/2000
IIAS/IISA**International institute of administrative sciences
Institut international des sciences administratives3 17/03/2000
INCORVUZ Corporation incorvuz 1 28/03/2000
INSULA
International scientific council for islanddevelopment
Conseil scientifique international pour ledéveloppement des îles
2 31/03/2000
ISIInternational statistical institute
Institut international de statistique1 31/03/2000
ITIInternational theatre institute
Institut international du théâtre1 31/03/2000
(pas d’acronyme) Jeunesses musicales internationales 3 10/04/2000(pas d’acronyme) Maison internationale de la poésie 2 03/04/2000(pas d’acronyme) Maison de sagesse 3 22/02/2000MIJARC Mouvement international de la jeunesse agricole et
rurale catholique 1 14/03/2000OIDEL Organisation internationale pour le développement
de la liberté d’enseignement 1 22/03/2000
OMMS/WOSM Organisation mondiale du mouvement scout 21
09/03/200017/03/2000
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OINGNombre
derequêtes
Datede
réceptionACRONYME TITRE
(pas d’acronyme) Pax Christi 1 29/03/2000ICMICA Pax Romana 1 31/03/2000PINA Pacific islands news association 1 31/03/2000(pas d’acronyme) Reporters sans frontières 2 31/03/2000UIE Union internationale des éditeurs 1 31/03/2000
WAERWorld association for educational research
Association mondiale des sciences de l'éducation1 01/03/2000
WFDYWorld federation of democratic youth
Fédération mondiale de la jeunesse démocratique2 30/03/2000
WFSFWorld future studies federation
Fédération mondiale pour les études sur les futurs1 30/03/2000
WLRAWorld leisure and recreation association
Association mondiale du loisir et de la récréation2 30/03/2000
* AICT - At the 30th session of the General Conference (document 30 C/32, Annex III) it was decided that officialrelations be terminated with this INGO and UNESCO. Therefore, the AICT has been informed that it may nolonger receive funding under the Participation Programme and that the request is not receivable.
** IIAS - After presentation of their requests, this NGO was informed that as it maintains relations with UNESCOby affiliation with the CISS it may not submit requests directly but only through the CISS.
* AICT - A la 30e session de la Conférence générale (doc. 30 C/32, annexe III), il a été décidé de mettre fin auxrelations officielles de cette OING avec l'UNESCO. L'AICT a donc été informée qu'elle ne peut plus recevoir defonds au titre du Programme de participation et que la demande n'est pas recevable.
** IISA - Après avoir soumis ses demandes, cette ONG a été informée que comme elle entretient des relations avecl'UNESCO en vertu de son affiliation au CISS, elle n'est pas autorisée à soumettre directement des demandes etdoit passer par l'intermédiaire du CISS.