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thèmes thèmes troisième partiE troisième partiE NEUROSCIENCES & LUMIERE 6 OM OVNI PNL QI GONG RADIESTHÉSIE RADIONIQUE REIKI RÉINCARNATION RELAXATION TÉLÉPATHIE RESPIRATION SHIATSU ET MASSAGE STRESS SUPERLEARNING TANTRISME TÉLÉPATHIE TEMPLIERS THÉORIE DES CORDES TRANSE VOYANCE YOGA Phosphénisme et… Phosphénisme et…

univers energie phosphenique n 6

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thèmesthèmestroisième partiEtroisième partiE

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OOMMOOVVNNIIPPNNLLQQII GGOONNGGRRAADDIIEESSTTHHÉÉSSIIEERRAADDIIOONNIIQQUUEERREEIIKKII

RRÉÉIINNCCAARRNNAATTIIOONNRREELLAAXXAATTIIOONNTTÉÉLLÉÉPPAATTHHIIEE

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TTHHÉÉOORRIIEE DDEESS CCOORRDDEESSTTRRAANNSSEE

VVOOYYAANNCCEEYYOOGGAA

Phosphénisme et…Phosphénisme et…

3e PARTIE

SUITE et FIN.La Lumière, source de connaissance, estla porte ouverte à une aventure intérieurepassionnante.

Daniel STIENNON

Le contenu de ces numéros d'UniversÉnergie Phosphénique 4, 5 et 6 provient àl'origine de pages crées spécialement pourfaciliter le référencement auprès de moteurde recherche comme Google du sitephosphenisme.com. Mais devant l'intérêtsuscité par ces rédactionnels, nous avonsdécidé de les étoffer et de les présenterainsi enrichis dans cette collectiond'Univers Énergie Phosphénique.

Bien qu'il s'agisse de condensés, ceux cipourront permettre aux Phosphénistesd'avoir une autre approche des liens quipourraient exister entre le Phosphénismeet les autres disciplines.

Ces petits dossiers à thème ne sont pasexhaustifs et nous vous invitons àcontribuer à leur développement ainsi qu’àla création d'autres thèmes qui pourraientvous tenir à cœur.

Pour cela n'hésitez pas à prendre contactavec nous via le formulaire "contact" du siteInternet pour nous envoyer vossuggestions ou vos articles.

Numéro

6Numéro

6

EDITOEDITO

Les Editions PHOSPHENISME ont été créées pourdiffuser l'œuvre magistrale et les découvertes du

savoir d'un des plus grands maîtres initié de notre siècle.

Daniel STIENNONUn seul but, une seule mission :

protéger et préserver l'œuvre du Dr LEFEBURE pour les générations futures.

Publication :Éditions PHOSPHÉNISME

Directeur de la publication :STIENNON Daniel

Rédacteur en chef : STIENNON Daniel

Maquette / Imprimerie :Editions PHOSPHENISME30330 LA BASTIDE D’ENGRAS

Marque déposée à l'INPIDistribution : VPC & INTERNETDépôt légal : A parutionImprimé en FranceRCS Paris B 339 614 463N° SIRET : 339 614 463 00034N° ID Intracommunautaire : FR21 339 614 463N° formation continue : 11 75 23430 75

La reproduction totale ou partielle desarticles, images et plus généralement ducontenu publiés dans cette revue“UNIVERS ÉNERGIE PHOSPHÉNIQUE”sans accord écrit des ÉditionsPHOSPHÉNISME, est interditeconformément à la loi du 11 mars 1957 surla propriété littéraire et artistique.

© Tous droits de reproduction interditspour tous pays même en langueétrangère.

L'éditeur n'est pas responsable desannonces publicitaires et desinformations fournies par de tiercespersonnes. Seuls les auteurs engagentleur responsabilité. Tout manuscrit,inséré ou non, n'est pas retourné.

® Marque déposée pour les livres,appareils, les enregistrements audioet la méthode pédagogique.

www.phosphenisMe.coM

PPHHOOSSPPHHEENNIISSMMEEEETT……

OOMMOOVVNNIIPPNNLLQQIIGGOONNGGRRAADDIIEESSTTHHÉÉSSIIEERRAADDIIOONNIIQQUUEERREEIIKKIIRRÉÉIINNCCAARRNNAATTIIOONNRREELLAAXXAATTIIOONNRREESSPPIIRRAATTIIOONNSSHHIIAATTSSUU EETT MMAASSSSAAGGEESSTTRREESSSSSSUUPPEERRLLEEAARRNNIINNGGTTAANNTTRRIISSMMEETTÉÉLLÉÉPPAATTHHIIEETTEEMMPPLLIIEERRSSTTHHÉÉOORRIIEE DDEESS CCOORRDDEESSTTRRAANNSSEEVVOOYYAANNCCEEYYOOGGAA

OOMM,, LLAA VVIIBBRRAATTIIOONNFFOONNDDAAMMEENNTTAALLEE DDEE LLAA VVIIEE

OM

Le mantra OM ou pranava mantra est le premier detous les mantras. Son utilisation est commune àdes traditions variées, bien qu'éloignées dans le

temps et dans l'espace, comme le bouddhisme, lezoroastrianisme ou le druidisme celte. C'est à caused'erreurs de traduction que ce fait a été occulté.

Le mantra OM est une vibration et, toute vibration étantpar essence un rythme, il est intéressant dedévelopper cette notion à la lumière des découvertesd'un médecin français, le Docteur Francis LEFEBURE.En effet, ses découvertes en physiologie cérébralepeuvent révolutionner notre compréhension desmécanismes initiatiques.

Le Dr LEFEBURE a longuement étudié les rapportsentre les rythmes des phosphènes et les ritesreligieux. Les phosphènes sont toutes les sensationslumineuses subjectives, c'est-à-dire celles qui ne sontpas directement causées par la lumière stimulant larétine. Ils correspondent à ce que les ophtalmologuesappellent images de persistance rétinienne ou post-images.

À l'aide des phosphènes, le Dr LEFEBURE a mis enévidence des rythmes cérébraux inconnus jusque-là.En effet, il existe une relation particulière entre lesphosphènes et les rythmes du cerveau, entre lalumière et les rythmes.

Les phosphènes se comportent de manièrerythmique : ils pulsent, vibrent, alternent ou oscillent.Produits par l'action de la lumière sur le cerveau, ilssont l'image du travail rythmique du système nerveux.Ils s'adaptent de façon subjective aux rythmes de lapensée et permettent de les mesurer précisément.

Néanmoins, les phosphènes ont aussi une actionprofonde et mystérieuse sur le système nerveux. Eneffet, si l'on pense en même temps que l'on observeun phosphène, c'est, à l'inverse, la pensée qui vatendre à prendre les rythmes naturels desphosphènes.

Ce sont donc les rythmes des phosphènes qui vontinduire les rythmes des prières, chants, mantras oumusiques sacrées, engendrant dans le corps descourants d'énergie qui s'extériorisent par des danseset des postures.

EEnn rrééssuumméé,, ccee ssoonntt lleess pprriièèrreess aavveecc ffiixxaattiioonn ddeessoouurrcceess lluummiinneeuusseess qquuii ssoonntt àà ll''oorriiggiinnee ddee ttoouuss lleessrriitteess rreelliiggiieeuuxx..

Dans son livre OM et les mantras, le Dr LEFEBURE faitune analyse scientifique pertinente du mantra OM,mettant en évidence de nombreux rapports entre laphysiologie humaine et la sonorité du mantra OM.Le mantra OM n'a pas été développé par hasard, etl'analyse morphologique du mantra OM par le DrLEFEBURE apporte bien des informations sur lesraisons de son développement.

Extrait de OM et les mantras :

AANNAALLYYSSEE MMOORRPPHHOOLLOOGGIIQQUUEE DDUU MMAANNTTRRAA OOMM

Nous étudions ici le pranava mantra, ou premier detous les mantras, dans son orthographe simple O etM. Nous verrons plus loin son deuxième aspect quis'écrit AUM. Notons néanmoins dès maintenant que lalettre A sanscrite et la lettre OU se prononcentensemble comme le phonème [O], de telle sorte que,

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quelle que soit l'orthographe adoptée, il n'y a pas dedoute que la véritable prononciation soit OM. C'estcelle qui nous a été indiquée par notre maîtrezoroastrien, Arthème Galip, et qui nous a étéconfirmée bien des fois par des hindous.

Nous remarquons que la voyelle [O] est obtenue endisposant les lèvres de telle sorte qu'elles revêtentune forme plus proche de celle du cercle que pourn'importe quelle autre voyelle ; mieux encore, enrecourbant légèrement la pointe de la langue vers lehaut, en gonflant légèrement les joues, de telle sorteque la cavité buccale semble se mouler sur unesphère imaginaire.Le seul phonème [M], prononcé à l'état pur, est aucontraire obtenu par le repos complet de tous lesmuscles des organes de la phonation : c'est lebourdonnement bouche fermée, lèvres détendues,voile du palais tombant.

Nous remarquerons que la disposition des lèvres encercle engendre des ondes circulaires dans l'air, c'est-à-dire les plus simples possibles. Tout se passecomme si l'on faisait tomber un cerceauhorizontalement dans l'eau. Ces ondes circulaires, centrées sur le lieu du point dechute, revêtent l'aspect d'une sinusoïde, sur unecoupe verticale passant par ce point ; ce en quoi ellesconstituent des vaguelettes sur l'eau. La formesinusoïdale est la plus simple de l'infinité des formespossibles de vibrations, lesquelles ne sont jamais quedes complexes de sinusoïdes, comme cela sedémontre en physique (par les “Séries de Fourier”).

Déjà, nous commençons à relever les oppositionsentre le phonème [O] et le phonème [M] car au coursde la prononciation de cette dernière, attendu que leslèvres sont fermées et que l'air est repoussé vers lesfosses nasales. Celles-ci constituent la cavitéosseuse la plus irrégulière de l'organisme, à causedes trois cornets, très contournés, qui contribuent àfiltrer l'air durant la respiration. De plus les sinus,principalement maxillaires et frontaux, constituent descaisses de résonance aux formes capricieuses.

Par conséquent, la vibration montant de la cordevocale et suivant ce trajet produira un maximumd'harmoniques, et de notes surnuméraires, par suitede vibrations osseuses venant renforcer les vibrationsaériennes.

On peut se faire une idée de l'importance desvibrations osseuses lors de la prononciation duphonème [M], en posant une main sur la fontanelleantérieure d'un nourrisson qui vagit. Observons queson cri est très proche du phonème [M], ou plusexactement du phonème [N]. Il fait des “Ouinnn” trèsprolongés, en avançant très fortement le voile dupalais, ce qui a pour effet de refouler l'air vers le nezencore plus que le phonème [M].

Lorsque nous étudierons la valeur des phonèmes entant que mantras, nous verrons que l'air projeté ainsi

plus haut fait vibrer davantage le sinus frontal que lesinus maxillaire. Le premier étant plus petit, il rend unson plus aigu et c'est pourquoi le phonème [N] est trèsproche du phonème [M] tout en contenant une plusgrande proportion d'aigus.

Or, lorsque l'on pose la main sur la fontanelle del'enfant qui crie “Ouinnn”, on est étonné de l'intensitédes vibrations que la paume perçoit. Lorsque plus tardla fontanelle est fermée, les vibrations du liquidecéphalo-rachidien sous-jacent n'en sont que plusfortes puisque leur énergie ne peut plus se disperserpar la fontanelle. Elles restent donc emprisonnées,parcourant la surface du cortex. Cette expérience sisimple met bien en évidence combien le chant, d'unefaçon générale, est un stimulant de la surface ducerveau mais aussi combien le choix d'un mantradestiné à être répété à haute voix a d'importance carchaque phonème va engendrer des ondes différentesqui vont parcourir le cortex et de ce fait, pouvoirinfluencer la pensée dans un sens spécifique au sonchoisi.

Nous allons donner à cette notion d'opposition entre lasimplicité du phonème [O], qui est la plus grandepossible dans le domaine vocal, et la complexité duphonème [M], supérieure à celles de toutes les autresvibrations du langage, une base physique etexpérimentale par l'analyse à oscilloscopecathodique.

Le modèle d'oscilloscope le plus connu est latélévision ; celui que nous utilisons est beaucoup plussimple ; l'antenne est remplacée par un micro devantlequel on vocalise les sons à analyser. Ceux-ciengendrent un courant dont les vibrationsapparaissent sur l'écran sous l'aspect d'une courbe.Avec une disposition correcte des électrodes et unréglage correct, la courbe qui apparaît sur l'écran estréellement celle décrite par les molécules d'air dansl'atmosphère.

L'aspect est différent suivant la disposition desélectrodes, de même que des vagues n'auront pas lamême apparence à la télévision selon que la camérasera braquée vers elle, de dessus, du haut d'un avion,ou latéralement.

Or, pour une certaine disposition des électrodes, lephonème [O] se traduit à l'oscillographe cathodiquepar un cercle. On peut contrôler ainsi la perfection deson émission en surveillant la forme de la figure etfaire varier la voix, jusqu'à ce que la forme soit uncercle pratiquement parfait. À ce moment, la voyelleémise est typiquement un [O]. Pour une autredisposition des électrodes, la forme émise est unesinusoïde, c'est-à-dire la courbe de la vague.

Si maintenant, nous analysons à l'oscillographecathodique le phonème [M], c'est-à-dire lebourdonnement bouche fermée, nous obtenons uncarré très précis. Ceci s'apparente avec ce que l'onappelle le “signal carré” en électronique.

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LL''aannaallyyssee ppaarr ll''oosscciilllloossccooppee ccaatthhooddiiqquuee nnoouuss aammèènneeddoonncc àà ttrraadduuiirree ggééoommééttrriiqquueemmeenntt llee ssoonn [[OOMM]] ppaarr uunncceerrccllee ddaannss uunn ccaarrrréé.. Nous avons ainsi uneRESONANCE ANALOGIQUE parfaite entre le son et laforme. Notons que ceci rappelle aussi la structure dumandala.

EExxeerrcciiccee ddee pprraattiiqquuee dduu OOMM

Faites un phosphène, en fixant la lampe phosphéniquependant trente secondes.

Fermez les yeux.Récitez le mantra OM.

Observez l'influence de ce mantra sur les couleurs duphosphène.`

Le phosphène est-il plus lumineux ?

Pour des informations plus précises sur la récitationdu mantra OM, reportez-vous à l'ouvrage du DrLEFEBURE : OM et les mantras, le nom naturel deDieu.

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PPHHOOTTOOGGRRAAPPHHIIEE DDEE PPHHOOSSPPHHÈÈNNEE,,LLUUEEUURR DDIIFFFFUUSSEE OOUU OOVVNNII ??

Ovni

Les OVNIS (objets volants non identifiés) sont lesphénomènes aériens perçus par des témoins ouenregistrés sur différents supports, et qui ne

peuvent être identifiés.

Il est impossible d'affirmer que tous ces phénomènesont une même origine. Il n'y a absolument pas d'unitédans les témoignages car ils proviennent de sourcesdifférentes.

Ces observations inexpliquées peuvent avoir poursource :

• Des erreurs d'interprétation : on identifie à tort unobjet comme un vaisseau extraterrestre. En général,ces objets sont : la planète Vénus, des météores, desnuages lenticulaires, des avions, des ballons-sondes,des lasers de boîte de nuit, etc.• Des illusions d'optique : soleils doubles ouparhélies, mirages de chaleur, etc.• Des hallucinations : le sujet perçoit, de manièrepathologique, une image qui n'existe pas réellement.• Des affabulations : le sujet ment de manièrevolontaire.• Des faux souvenirs : le sujet imagine qu'il a vu unobjet.• Des phénomènes naturels rares : red sprites, bluejets, foudre en boule, etc.• Des images mentales : le sujet a une vision qu'ilinterprète comme un objet volant.• Des visiteurs venus d'une autre planète.

Les deux causes les plus mystérieuses nécessitentdes explications supplémentaires.

11)) DDeess vviissiitteeuurrss vveennuuss dd''uunnee aauuttrree ppllaannèèttee

Bien que romanesque et attrayante, cette théorie estfort peu plausible. Tout d'abord, la théorie de larelativité ne permet pas d'envisager le voyage à desvitesses supérieures à celle de la lumière. Il faudraitdonc des siècles pour voyager à travers le cosmos.Ensuite, il est étonnant que l'on n'ait pas retrouvé lamoindre trace matérielle (objet ou artéfact) laissée pardes voyageurs interstellaires alors que des milliers depersonnes affirment avoir été kidnappées par desextra-terrestres, ou avoir vu des OVNIS atterrir.

La généralisation des téléphones portables équipésd'appareil photos devrait entraîner une recrudescencedes observations d'OVNIS. Or, ce n'est pas le cas.Pour conclure, certains scientifiques comme leprofesseur Meesen ont pris l'initiative d'étudier lesdonnées des radars militaires et civils et de lesrecouper avec les observations d'OVNIS, en particulierdurant les "grandes vagues d'OVNIS" comme celle quieut lieu en Belgique en 1990. Ils n'ont découvertaucune corrélation entre les observations d'OVNIS etles échos non identifiés détectés par les radars.

Aucune de ces explications n'enterre complètement lathéorie de visites extraterrestres, mais il faut avouerqu'elle semble plutôt fantaisiste.

22)) DDeess vviissiioonnss oouu iimmaaggeess mmeennttaalleess

Différentes des hallucinations ou autres phénomènespathologiques, les images mentales ou visions restent

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mystérieuses aux yeux de la science actuelle. Lesdécouvertes en physiologie cérébrale du DocteurFrancis LEFEBURE, médecin et chercheur français,permettent de comprendre ces mécanismes demanière scientifique. Grâce à l'étude des phosphènes,le Docteur LEFEBURE a pu mettre en évidence certainsmécanismes cérébraux responsables de la créationdes images mentales (visions hypnagogiques quisurviennent à l'endormissement, rêves, visionsmystiques). Les phosphènes sont toutes lessensations lumineuses subjectives, c'est-à-dire cellesqui ne sont pas directement causées par la lumièrestimulant la rétine.

Il a entrepris une étude complète du prodige solaire quia eu lieu à Fatima (Portugal) le 13 octobre 1917. Parmiles témoignages, on peut citer la perception par denombreux témoins d'une boule de lumière quitraversait le ciel ou encore la perception de petitesboules de lumière qui tombaient du ciel comme desflocons de neige et disparaissaient au contact du solou dans les mains des personnes qui cherchaient àles attraper.

Le Docteur LEFEBURE estime que ces perceptionssont liées aux rythmes des phosphènes et il expliqueen détail ces phénomènes dans son livre :Phosphénisme, nouvelle explication de l'origine desreligions.

"Le plus grand miracle de l'Église romaine a été leprodige solaire de Fatima qui s'est déroulé devant70 000 personnes. Durant dix minutes, la foule a vu lesoleil présenter des mouvements anormaux. Toutd'abord, il s'est mis à trembler, puis s'est obscurci.Ensuite, il a commencé à se balancer dans le ciel, àtournoyer sur lui-même, ses rayons tournant commeles rayons d'une roue, puis il a paru tomber sur la fouleterrorisée et remonter dans le ciel. Et cela plusieursfois de suite. De nombreuses personnes eurent desvisions pendant ces dix minutes. Il pleuvaitimmédiatement avant. Or, après ce prodige, la boue dusentier et les vêtements furent miraculeusementséchés. Un lieutenant de vaisseau prit unephotographie sur laquelle on constata la présenced'objets qui n'existaient pas physiquement. Unprofesseur de science, qui était à son balcon, dit : “J'aivu, mais je ne me l'explique pas”. Un directeur dejournal antireligieux repartit convaincu et écrivit desarticles enthousiastes.

Or, il suffit de regrouper toutes les caractéristiques desphosphènes pour retrouver le grand miracle deFatima : la foule croit voir des mouvements dans lesoleil parce qu'elle le confond avec son phosphène. Letremblement du soleil, c'est son rythme au sixième deseconde. Son obscurcissement, c'est le phosphènenégatif qui se présente dès le début, au lieu de la fin,à cause de la brutalité du choc lumineux.Les balancements du soleil, c'est le rythme de deuxsecondes du phosphène qui peut souvent sedéclencher sans balancement de tête, car le Mixagesuffit parfois à le provoquer. Sous l'effet d'autresexercices de Mixage, il arrive parfois que le phosphène

se mette soit à tournoyer, soit à donner l'impressionqu'il avance ou qu'il recule.D'ailleurs ces divers mouvements du phosphènesolaire se déclenchent encore plus facilement si, aulieu de regarder le soleil, on regarde un peu à côté, etsi dans les instants qui précèdent, on pratique desbalancements latéraux de la moitié supérieure ducorps, tout en fixant le soleil.

La plus grande partie de la foule a perçu ces rythmesintensément, à cause de leur emballement parrésonance télépathique."

Photographie de phosphène (lueur diffuse ou OVNI ?)

La lueur diffuse, dernière phase du phosphène,présente des propriétés remarquables. Elle peut êtrephotographiée et permet de voir dans l'obscurité lesobjets physiques qui la traversent. Elle a uneimportance capitale dans la production de visions. Lalueur diffuse apparaît comme un nuage blanchâtre auxcontours peu définis. D'après les voyants, c'est dansce nuage qu'apparaissent les visions ou "flashes" devoyance. C'est aussi ce que rapportèrent les enfantsbergers de Fatima. La "Dame" leur est apparue dans unnuage ressemblant à une fumée blanche.

Dans L’initiation de Pietro, le Docteur LEFEBURE fait unrapprochement entre les phénomènes phosphéniqueset les OVNIS.

"De plus en plus nombreuses sont les personnes quicroient que les faits extraordinaires de Fatima doiventêtre attribués aux soucoupes volantes. Il se trouvemême des prêtres pour prétendre que la Sainte-Viergea utilisé une soucoupe volante pour se manifester.Il est tout d’abord à remarquer que la présence desoucoupes volantes à Fatima, soucoupes considéréescomme des vaisseaux extra-terrestres, ne changeraitrien à notre point de vue : que ce soit la Sainte-Vierge,une soucoupe volante ou une force cérébrale humainequi ait été le moteur principal du prodige solaire et desfaits annexes, le point important pour nous est que lelien entre la source originelle du phénomène, et laconscience humaine a été la substance phosphéniqueengendrée par la fixation du soleil.

Mais il faut reconnaître que l’on classe sous le vocablede soucoupe volante des phénomènes très

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disparates, parmi lesquels se trouvent peut-êtreplusieurs phénomènes inconnus de nature différente.Or, nous sommes obligés de reconnaître certainesressemblances entre des descriptions de soucoupesvolantes et ce que nous connaissons de la substancephosphénique.

Par exemple : "Cet objet, qui pouvait avoir de 25 à 30mètres de diamètre, se balançait dans les airs, et touten oscillant venait droit sur nous, dans un silenceabsolu. "Des policiers accourus constatèrent que lachose qui planait à une centaine de mètres au-dessusd’eux se balançait". Plusieurs autres témoins qui nes’étaient pas concertés l’ont vu se diriger vers eux, "entournoyant et voltigeant comme une feuille qui tombedoucement d’un arbre." Enfin, la campagneenvironnante se teinta de rouge vif et les murs blancsde la ferme s'empourprèrent.

On ne peut nier que cette description ressemble fort,en plus petit, à celle du soleil de Fatima : mouvementstourbillonnaires et balancements, lumière colorée ausol.

On peut donc se demander si certains phénomènesclassés comme soucoupes volantes ne sont pas enréalité des nuages de substance phosphénique."

Les explications du Docteur LEFEBURE, appliquéesaux OVNIS, rejoignent celles de certains auteurs

comme Bertrand Méheust qui parle de merveilleuxtechnologique ou comme C.G. Jung qui parle de mythemoderne. En effet, les visions de chariots de feuvolants ou d'anges aux ailes blanches sont autant desymboles du voyage et de la communication entre lesplans. Un point de vue moderne substitue desvaisseaux spatiaux à ce genre d'images, et cesvisions de soucoupes volantes ne sont-elles pas aussides métaphores du voyage entre les plans spirituels,le ciel, et le plan matériel ?

EExxeerrcciiccee aavveecc llaa lluueeuurr ddiiffffuussee

Faites un phosphène en fixant la lampe phosphéniquependant 30 secondes.Mettez un bandeau oculaire.Observez les différentes couleurs du phosphènejusqu'à son extinction.Au bout d'un quart d'heure environ apparaît la lueurdiffuse sous la forme d'un nuage blanchâtre auxcontours mal définis. Concentrez votre attention sur undétail du nuage. Celui-ci va devenir plus net, pluslumineux et il va subir une expansion. Si vous restezconcentré sur un détail de la même région, vous serezprobablement surpris par l'apparition d'une image trèsnette et très brève.Ce nuage, appelé lueur diffuse par le Dr Lefebure, seperçoit très bien les yeux ouverts et il est facilementtransmissible par télépathie…

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Position permettantl’immobilisation de latête pendant la fixationde la plaque.

NNOOUUVVEELLLLEE TTEECCHHNNIIQQUUEEPPOOUURR LLAA DDYYSSLLEEXXIIEE

PNL

La programmation neurolinguistique vient desÉtats-unis. Fondée dans les années 70 par JohnGrinder, professeur de linguistique et Richard

Bandler, étudiant en mathématiques, la PNL offre unensemble de modèles qui permettent de décrirel'activité humaine et d'opérer des changementsdurables et profonds. Ce qui frappe, c'est soncaractère universel : sorte de mode d'emploi ducerveau, elle trouve des applications dans l'entreprise,à l'école, à la maison. Très pragmatique, elle permetaux sportifs de haut niveau d'améliorer leursperformances, aux parents d'éduquer leurs enfants, àl'entreprise de former son personnel à lacommunication, au négoce, à l'excellence.

L'homme agit à partir d'une représentation qu'il se faitdu monde et non à partir de propriétés objectives decelui-ci : "La carte n'est pas le territoire".Cette phrase souvent citée d'Alfred Korzybski renvoieau fait que chacun se fabrique une représentationsubjective du monde qu'il prend pour la réalité. Eneffet, nos cinq sens peuvent emmagasiner desmillions d'informations à la fois alors que,consciemment, nous ne pouvons en traiter que 7 enmême temps. Pour compenser, le cerveau filtre lesmessages sensoriels : Il les élimine, les déforme, oubien il opère une généralisation, ceci étant fonction dela langue qu'on parle, des souvenirs qu'on a, descroyances, des valeurs qu'on a adoptées.

Or, cette représentation interne que nous nous faisonsà un moment donné est responsable de changements

physiologiques, ce qui a une incidence sur notrecomportement. Les modèles proposés par la PNL nouspermettent d'en prendre conscience, de modifier nosreprésentations et les réponses que celles-cidéclenchent. Ils nous rendent aussi lesreprésentations des autres plus compréhensibles.

Le concept clé de la PNL est la modélisation. Grâce àelle, on peut installer un nouveau comportement de lamême manière qu'on installe un nouveau programmesur un ordinateur. La PNL est d'ailleurs née de lamodélisation de thérapeutes hors du commun commeMilton Erickson. Bandler et Grinder ont observé sespratiques ; ils en ont extrait les principes essentielspuis ils ont construit un modèle permettant dereproduire efficacement les comportements observés.

Dans le domaine de l'apprentissage, il suffit d'observerles stratégies adoptées par les élèves brillants et deles modéliser. C'est ainsi que, par exemple, les élèvesqui n'ont pas de problèmes en orthographe ontdécouvert incidemment qu'il valait mieux stocker lesmots comme des images plutôt que comme des sons.Or, les images remémorées se trouvent pour la plupartd'entre nous en haut à gauche. Si le mot a été stockéau bon endroit, on le retrouve facilement le momentvenu.

Or, un médecin français, Francis LEFEBURE, avait déjàapporté des solutions tout à fait originales auproblème de l'apprentissage et notamment à celui dela dysorthographie. Dès 1963, il publiait Le Mixage

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Phosphénique en pédagogie, un ouvrage qui montrel’incidence de la lumière sur les processus mentaux.En fixant assez brièvement une source lumineuse, onobtient un phosphène, c’est-à-dire une sensationlumineuse qui persiste plusieurs minutes.L’apprentissage réalisé en présence de ce phosphènegagne en efficacité. En effet, le phosphène canalisel’attention sur le sujet étudié tout en favorisant lesassociations d'idées. De plus, il stimule toutes lesmémoires. L'orthographe est la traduction visuelle d'unson. Par l'écriture, le mot acquiert une dimensionkinesthésique. Or, la présence du phosphène stimuleces trois canaux sensoriels.

EEXXEERRCCIICCEE :: MMÉÉMMOORRIISSEERR LL''OORRTTHHOOGGRRAAPPHHEE DD''UUNN MMOOTT

Observez le mot dont vous voulez mémoriserl'orthographe.

Faites un phosphène en fixant la lampe phosphéniquependant trente secondes.

Fermez les yeux ou mettez un bandeau oculaire. Projetez le mot ainsi que votre phosphène en haut àgauche pour le stocker dans le visuel remémoré.

Écrivez ce mot plusieurs fois sous phosphène.

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LLEE RROOYYAAUUMMEE DDYYSSLLEEXXIIEEVoici enfin un ouvrage efficace, sérieux et utile pour vaincre la dyslexie :- Avec la description détaillée d’une méthode et de ses techniques, concrétisées pardes exercices directement applicables. - Avec plus de trente ans d’expérience professionnelle, voici une démarchepédagogique de haut niveau qui s’appuie sur des études et des recherches ensciences humaines et en neuro-sciences.

- Les trois niveaux présentés dans ce livre préparent aussi à un solideapprentissage de la lecture et de l’écriture où l’apparition de la dyslexie est exclue :- le premier niveau prépare le terrain… - le second niveau installe l’apprentissage…- le troisième niveau entraîne efficacement à une bonne expression écrite. Un livre pédagogique que je conseille aux enseignants, et aux rééducateurs dulangage. L’auteur : Stéphanie Schulze est la fondatrice de “l’Unité de Recherche et deFormation Neuro-Pédagogique” et la créatrice de la “Pédagogie Relationnelle parl’Image.”

Livre Version PDF, entéléchargement sur le siteInternetwww.phosphenisme.com

PPHHOOSSPPHHÈÈNNEESS,,MMYYOOPPHHÈÈNNEE EETT ÉÉNNEERRGGIIEE IINNTTEERRNNEE

QIGONG

Le Qigong est une gymnastique traditionnellechinoise fort ancienne qui permet de contrôlerl’énergie appelée le Qi ou chi (prononcer tchi). Le

postulat de départ est le suivant : l’énergie de l’universet l’énergie de notre corps interagissent, secombinent. Il est possible de stimuler cette énergie etde la faire circuler au moyen de mouvements, derespirations et de visualisations.Pour les Chinois, toute maladie est avant tout unblocage du chi. La guérison survient quand l’énergiebloquée a été remise en circulation. La stimulation duchi au travers des méridiens, la recherche del’équilibre du yin et du yang sont des principes quel’on retrouve dans la médecine chinoise et dans lesarts martiaux. Certains font du Qigong l’ancêtrecommun aux deux.

Le Qigong médical remonte à des milliers d’annéesavant notre ère. Proscrit en Chine pendant la révolutionculturelle, il redevient accessible au public à la fin desannées 70. En 1979, se déroule à Beijing le premierSéminaire National de Recherche Scientifique sur leQigong, et la même année voit la fondation de l’InstitutNational de Qigong.

Des études menées en Chine, à l’Hôpital Kuangan Mende Beijing, ont montré l’incidence du Qigong sur laguérison du cancer. Sans se substituer à lachimiothérapie, la pratique du Qigong augmenteconsidérablement les chances de guérison et rendcelle-ci beaucoup plus rapide.

Si le Qigong a incontestablement des vertus curatives,ce sont surtout ses effets préventifs qui nousintéressent. En favorisant la circulation de l’énergie, leQigong empêche la formation des blocages et permetdonc le maintien de la santé. On s’accorde à luireconnaître les effets bénéfiques suivants : plus detonus, de souplesse et d’équilibre, un sentiment debien-être et de calme mental, une puissance deconcentration accrue et un développement de laconfiance en soi.

Or, ces effets sont aussi ceux que l’on attribue à lapratique du Phosphénisme. Et lorsque deuxtechniques conduisent à des résultats similaires, leurrencontre crée une synergie supplémentaire. Lapratique du Phosphénisme rend beaucoup plus attentifaux sensations. Elle favorise donc la prise de

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conscience de son corps, ce qui permet de progresserplus rapidement. Par ailleurs, grâce au phosphène, laconcentration sur l’exercice est facilitée et la qualité dela visualisation s’améliore. L’énergie phosphéniquerend la séance beaucoup plus tonique et les résultatsne se font pas attendre. Inversement, la pratique duQigong crée les conditions favorables à la poursuite duPhosphénisme.

Les phosphènes sont toutes les sensationslumineuses qui ne sont pas directement produites parla lumière stimulant la rétine. Les phosphènes peuventêtre produits par de courtes fixations de sourceslumineuses.

CCoommmmeenntt ttrraavvaaiilllleerr llee QQiiggoonngg aavveecc lleess pphhoosspphhèènneessSi vous pratiquez face au soleil, vous pouvez faire desphosphènes en fixant le soleil quelques secondes àtravers un morceau d'étoffe.

Retirez toujours vos lunettes ou verres de contactquand vous pratiquez avec le soleil. Ils pourraient faireun effet de loupe et brûler votre rétine.

Vous pouvez décomposer votre pratique en deuxtemps :

Dans un premier temps, faites l'exercice commed'habitude, avec un phosphène et un bandeau oculaire.Dans un deuxième temps, vous refaites l'exercicementalement en la présence d'un phosphène. De cettemanière, vous travaillerez sur le myophène,l'équivalent du phosphène pour l'activité musculaire.

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AAFFFFIINNEEZZ VVOOTTRREESSEENNSSIIBBIILLIITTÉÉ RRAADDIIEESSTTHHÉÉSSIIQQUUEE

Radiesthésie

La radiesthésie est une faculté que possèdentcertaines personnes d'être sensibles à l'émission(radiations, ondes, pulsations, champs) provenant

de différents corps et objets. Elle concerne égalementtoutes les procédures permettant de détecter desobjets cachés, avec ou sans instruments, que ce soitla baguette, le pendule ou différents appareilsspécialisés. Elle met en œuvre la concentrationmentale, la transformation d'une réaction mentale enréaction physique, et une analyse qui conduit à l’objetde la recherche.

Le mot radiesthésie signifie : sensibilité humaine auxradiations, aux influences qui se dégagent de tout cequi est. C'est une manière particulière de savoir ou depercevoir des choses autrement que par les cinq sens.Vous ne voyez pas un courant d'eau souterrain, ni unepersonne située à des milliers de kilomètres. Laradiesthésie peut vous donner une notion tout à faitexacte d'un courant d'eau souterrain (localisation,dessin du parcours, sens du courant, largeur,profondeur, débit, potabilité…), et situer sur une cartegéographique une personne, même fort éloignée.

La radiesthésie vibratoire, quant à elle, s'intéresseplus particulièrement aux "ondes de formes" et à lagéobiologie dont l'objet est l'étude des courantscosmo-telluriques qui conditionnent le "pouvoir" deslieux. Le terme onde de forme a été créé vers 1930 parEnel Bélizal et Chaumery. Cette dénomination a dû, parla suite, être abandonnée.

La radiesthésie vibratoire s'intéresse aux ondes deformes qui proviennent d'objets ou de graphiques.Selon cette théorie, certains objets ou certainesformes émettent des "ondes" (ou énergies) bénéfiquesou maléfiques.

LLeess ffrrèèrreess SSeerrvvrraannxx eett llaa rraaddiieesstthhééssiiee ::On ne peut aborder la radiesthésie sans parler desfrères Servranx. Jean-Louis-Félix dit Félix, et son frèreGuillaume-Jean, dit Willy, Servranx étaient belges ethabitaient Bruxelles. Willy, l'aîné, de santé fragile,secondait Félix dans tous ses travaux.Les frères Servranx, passionnés par la radiesthésie,lancèrent une revue spécialisée : La Radiesthésie pourTous ou L.R.P.T. La revue, née en janvier 1946, futpubliée jusqu’en octobre 1967. À son actif, desconsultations, des organisations de rencontres, desconférences et de nombreux livres et dossiers :•• Vos débuts en radiesthésie,•• Lecture du caractère au pendule, •• Méthode expresse de magnétisme personnel signéedu pseudonyme Apollonius,•• Initiation à la radiesthésie médicale signée W.Herrinckx, autre pseudonyme, •• La radiesthésie appliquée aux affaires, •• Matérialisations radiesthésiques,•• Initiation à la radiesthésie en 12 leçons,•• Cours pratique de radionique et d'action à distance :deux cours par correspondance très complets,disponibles aujourd’hui sous forme d'album, •• Les dossiers EXDOCIN : EX-périences, DOC-

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umentation et IN-structions sur les sciences nouvellesintéressant les Radiesthésistes : tel est le titre completque F. et W. Servranx avaient donné à cette série dedossiers mensuels, publiés de juin 1957 à septembre1966. Les frères Servranx firent appel auxradiesthésistes les plus connus de Belgique, etd'ailleurs pour constituer des groupes de recherche enradiesthésie. Les dossiers EXDOCIN sont donc leproduit de ces recherches compilées, complétées parles deux frères.

Parmi les sujets abordés : la médecine astrologique, lagraphologie radiesthésique, comment se magnétisersoi-même, applications commerciales de laradiesthésie, la chance et ses techniques, commentfabriquer des remèdes artificiels, comment influencerles gens, la grande pyramide et ses influences, lesclefs de la magie, comment accroître sa sensibilitéradiesthésique, les mots qui guérissent...

Depuis plus de 40 ans, la renommée des Exdocins n'acessé d'augmenter. En effet, ce sont des dossiersclairs, complets, faciles à lire, et qu’on peut mettre enpratique immédiatement. Il va sans dire que lesexercices pratiques ont été expérimentés et dûmentcontrôlés par les frères Servranx. C'est unedocumentation de grande valeur, qui n'a son équivalentque dans les initiations secrètes de certainsgroupements très fermés.

D'une activité débordante, les frères Servranx,célibataires endurcis, consacraient tout leur temps à laradiesthésie. Le plus jeune, Félix, mourut le 30 octobre1966 après une courte maladie. Son frère, alors atteintde paraplégie, lui survécut un an ; il mourut le 13novembre 1967.

LLeess iinnssttrruummeennttss ddee mmeessuurree rraaddiieesstthhééssiiqquueeIl existe plusieurs outils de mesure en radiesthésie. Lerésultat est le même quel que soit celui qui estemployé, le choix d'un pendule ou d'une baguettedépendant de l'affinité entre l'utilisateur et son outil.

Parmi les principaux pendules, on peut citer : lependule égyptien, le pendule de Thoth, le penduleMermet, le pendule universel, le pendule en cristal deroche, le pendule chakras. Il en existe ainsi desdizaines de modèles.La méthode de mesure la plus couramment utilisée estl'échelle ou règle de Bovis. Elle est habituellementgraduée de 0 à 18 000 unités, et le choix de chacuned'elle dépend des informations que l'on veut obtenir.Par définition, on prend la valeur 6 500 comme neutrepour la santé d'un individu lambda. En effet, si votretaux vibratoire est de 8 500, les objets ou lieux setrouvant à des taux vibratoires de 6 500 ou moins nevous conviendront pas.

Comme n'importe quelle échelle, elle donne unereprésentation chiffrée du taux vibratoire. On peut doncconnaître le taux vibratoire d'une pomme, d'une bague,d'un organe, d'une personne, d'une pièce d'unemaison… Il existe également différentes baguettes, de la plussimple que l’on peut réaliser soi-même avec une

branche d’arbuste, à la plus sophistiquée, équipéed’amplificateurs de détection.

Le lobe antenne, ou baguette Hartmann, est encore unautre instrument de mesure très simple d’utilisationpour les débutants. L’antenne de Lécher, quant à elle,est réservée à des utilisateurs plus expérimentés etavertis.

Les applications de la radiesthésie sont sans limites :Radiesthésie médicale, divinatoire, recherche depersonnes, d’objets, orientation professionnelle,affaires… La seule limite connue est celle del’opérateur.

RRaaddiieesstthhééssiiee eett pphhoosspphhéénniissmmee :: TTéémmooiiggnnaaggee dd''uunnrraaddiieesstthhééssiissttee pprrooffeessssiioonnnneell"Pratiquant la radiesthésie depuis de nombreusesannées, j’utilise principalement un pendule de Thoth,ce qui ne m'empêche pas d'utiliser les autresinstruments spécifiques à cette discipline. Avec cetype de pendule, je travaille beaucoup en émission.

J’ai pu remarquer que faire un phosphène lorsquej’utilise mon pendule augmente son efficacité demanière très remarquable. Dès que je le lance enémission, il se met alors à tourner avec une amplitudeet une vitesse beaucoup plus grandes qu’en l’absencede phosphène.

Le rayonnement émis est alors beaucoup plus intenseavec une efficacité ainsi décuplée.La présence du phosphène facilite et accélèreégalement l’établissement du contact avec la cible del’émission.

Le phosphène devient rapidement indispensable etindissociable du pendule pour toute personne désirantun accroissement spectaculaire de ses résultats enradiesthésie à distance.Lors des cours que je donne à des débutants, il y atoujours quelques personnes qui ont du mal à fairetourner le pendule, alors que pour d’autres la rotationne présente aucune difficulté. Pour les aider àsurmonter cette difficulté, j’avais pour habitude deposer les mains sur leurs épaules, et c’était en généralsuffisant pour que le pendule commence à bouger.Maintenant, j’utilise un phosphène.L'élève et moi, nous faisons un phosphène ; je memets derrière lui et je lui projette le phosphène sur lanuque avec la pensée du pendule en rotation. Lependule entre en rotation très rapidement.

À toutes les personnes qui souhaitent se lancer dansla radiesthésie, je conseille la pratique duphosphénisme. C’est un gage de succès et derésultats plus rapides.

Pour les pratiquants expérimentés, le phosphénismeaffinera leur sensibilité et la fiabilité de leurs résultats.Le phosphène est un plus indiscutable, à la pratiqueefficace de la radiesthésie, et ce, quel que soit ledomaine pratiqué."

par : Alain R. (alias Alain69 sur le forum)

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TTEECCHHNNIIQQUUEE RRYYTTHHMMOO--PPHHOOSSPPHHÉÉNNIISSMMEE PPOOUURRAACCCCRROOÎÎTTRREE SSOONN PPOOTTEENNTTIIEELL ÉÉNNEERRGGÉÉTTIIQQUUEE

Radionique

La radionique désigne les actions à distance par lemoyen d'un ou de plusieurs instruments. Née en1949, l'expression vient des États-Unis.

Action à distance se comprend ici dans le sens del'occultisme où, justement et par un curieux paradoxe,la distance elle-même n'entre pas en cause, mais oùl’action s’exerce sur autrui ou sur un objet, quelle quesoit leur position dans l'espace.

Les principes de base demeurent identiques à ceux dela radiesthésie : il s'agit de contrôler les ondes, lesémissions de forme, la puissance volitive, cela dans laplus pure tradition ancestrale basée sur l'analogie. Audébut de la "radionique" (terme qui n'a pas designification propre), il s'agissait surtout dediagnostiquer les maladies, ce qui se faisait à l'aided'un détecteur tactile qui demeure - parfois - plus fiablequ'un pendule. Ainsi, la radionique reste bien lacousine germaine de la radiesthésie. Puis, laradionique est devenue émettrice, pouvant, par là,influencer les plantes, les animaux et, bien entendu,les hommes.

À notre époque, la radionique développe des appareilssophistiqués fonctionnant à l’énergie. Cependant, elleconserve aussi en mémoire le savoir radiesthésique etl'art de manipuler les formes en deux et troisdimensions.

Les instruments utilisés en radionique

L’instrument le plus célèbre et le plus ancien est lapyramide. La connaissance qu’avaient les Égyptiensde cette technique à l’époque des Pharaons ne nous apas encore dévoilé tous ses mystères. Tout le mondea entendu parler de l’effet d’une pyramide sur levieillissement des vins, la conservation des lames derasoir ou la momification d’un morceau de viande.

Ainsi, beaucoup de radiesthésiste se rasent avec lesmêmes lames de rasoir pendant plus d’une année,celles-ci assurant toujours un rasage identique à celuidu premier jour. Après usage, elles sont rangées sousune petite pyramide en carton.

Le dodécaèdre est également utilisé en radionique. Denombreux auteurs ont dessiné des cadrans et desplanches de radionique adaptés à différentessituations, et des appareils ont également été crééspour la radionique par les frères Servranx : l’Audyne, leTélé REC…

Le Docteur Francis LEFEBURE, médecin et chercheurfrançais, a mis au point une méthode dedéveloppement cérébral révolutionnaire : lePhosphénisme. La pratique de cette méthode permetd’augmenter l’énergie personnelle de façonsignificative. Des appareils de mesure radionique ontanalysé l'effet des exercices phosphéniques sur despratiquants, les résultats sont sans appel, la pratiquedu rythmo-Phosphénisme augmente considérablementle potentiel énergétique du sujet.

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LLEE PPHHOOSSPPHHÈÈNNIISSMMEE ::AAMMPPLLIIFFIICCAATTEEUURR DDEE LLAA FFOORRCCEE DDUU RREEIIKKII

Reiki

La pratique du reiki peut se combiner efficacementà celle du Phosphénisme comme le témoignagesuivant le prouve. Le Phosphénisme est une

méthode développée par le Docteur Francis Lefebure,médecin et chercheur français. Cette méthode estbasée sur ses recherches et découvertes enphysiologie cérébrale, effectuées à l'aide del'utilisation systématique des phosphènes. Lesphosphènes sont les toutes les sensationslumineuses subjectives, c'est-à-dire celles qui ne sontpas directement engendrées par la lumière stimulantla rétine. Ils correspondent à ce que lesophtalmologues appellent images de persistancerétinienne ou post-images.Le but du Phosphénisme est de transformer l'énergiede la lumière en énergie mentale. Il semble évidentqu'un surplus d'énergie personnelle améliore lapratique du reiki ou de tout autre type de guérison.

Nous avons choisi de publier le témoignage suivant,écrit par un maître de reiki Usui et Karuna, parce qu'il

présente bien l'intérêt de la combinaison entrePhosphénisme et reiki.

"Lors des soins quand je ferme les yeux, il m'arrive devoir apparaître un point lumineux pas plus gros qu'uneétoile ; je précise que cela ne m'arrivait pas avant depratiquer le Phosphénisme. Je le fais tournermentalement à travers le canal central énergétiquepuis je le fais descendre en terre et rejaillir dansl'espace pour retourner dans le canal énergétique etainsi de suite. La vitesse ne dépend pas de moi. Pourcertaines personnes, c'est plus difficile que pourd'autres, mais en tout cas durant cet exercice, il estclair que la personne est totalement détendue.

Voici quelques témoignages : "j'avais l'impression quej'étais hors de mon corps" ; "j'ai eu l'impression defaire un voyage lointain."

Je précise que je ne fais jamais de suggestion aprèsun soin et que ces témoignages m'ont été donnés

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spontanément. Pour l'un d'entre eux, il s'est produit undéblocage et ses mains se sont mises à chaufferintensément. Après la séance, je lui ai conseillé detester ses mains sur quelqu'un de son entourage. Lasemaine suivante, il est revenu enchanté de sesexpériences. Sa femme s'était pincé le doigt dans uncompas et il avait pu soulager en partie sa douleur.

Depuis que je pratique le Phosphénisme, j'ai puconstater que les soins que je donne sont plusefficaces. C'est comme si les phosphènes amplifiaientla force du reiki. Lorsque je me suis inscrite au stagede Phosphénisme, je recherchais une technique pourma propre évolution et je peux témoigner aujourd'hui

que le Phosphénisme me renforce effectivement, meguide également et me permet aussi, lorsque je fermeles yeux, d'accentuer les effets de mes soins. Jesouhaite que ce témoignage puisse inciter lespraticiens reiki de tous les niveaux à pratiquer lePhosphénisme encore et encore et à ne pas hésiter àmarier ces deux disciplines, car elles se complètentmerveilleusement. C'est en toute humilité que je vouslivre ce témoignage, car cette combinaison s'estimposée toute seule au cours de mes soins, et lepartage des expériences est à mon sens la seulechose qui pourra tous nous faire avancer."

par : G. RIPPE. Maître Reiki

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Projection du phosphène dans lamain.

LLEEFFEEBBUURREE EETT VVAASSCCOO DDEE GGAAMMAA ::UUNNEE EEXXPPÉÉRRIIEENNCCEE DDÉÉCCRRIITTEE

RÉINCARNATION

Dans Expériences initiatiques tome 3, le DrLEFEBURE, médecin et chercheur français, jetteun nouvel éclairage sur la réincarnation,

croyance dans la survie de l'âme après la mort.Cette croyance qui se traduit par la fabrication detombes et les rituels d'enterrement remonte au moinsà l'époque néandertalienne (80 000 ans av JC). D'unemanière ou d'une autre, les rites funéraires ont étépratiqués par toutes les cultures et à toutes lesépoques de l'humanité, attestant l'universalité de lacroyance en l'autre monde.

En Occident, la doctrine de la réincarnation figure chezles druides celtes, chez Pythagore, mais aussi chezPlaton.

Le Livre des Morts Égyptien, les textes Esséniens etKabbalistes de la tradition judaïque, font tousréférence à la réincarnation. C'était également lacroyance des adeptes de la Gnose.

L'un des plus grands penseurs de l’Église primitive,Origène (185-254), pensait que les âmes parcouraientdes mondes très différents et que si l’étape terrestreimpliquait une incarnation, il n’en était pas de mêmedes autres univers.

L'enseignement des Cathares au XIIIe siècle reprenaitcette notion de réincarnation inspirée d'Origène.

Dans la religion islamique, la notion de réincarnationde l'âme n'est pas explicitement enseignée,cependant elle est connue dans les enseignementsésotériques (enseignements secrets).

Par exemple, le grand maître soufi iranien BahramElahi parle de la réincarnation de l'âme dans La Voie dela Perfection. D'après lui, l'homme a 50 000 ans pouratteindre l'illumination et, durant ce délai, il doit suivrele cycle de vies, de morts et de naissances.

Les universités indiennes étudient comme un fait laréincarnation. De jeunes enfants peuvent donner desdétails extrêmement précis sur une incarnationantérieure.

Selon la Baghavad-Gîtâ, "L'âme incarnée rejette lesvieux corps et en revêt de nouveaux, comme unhomme échange un vêtement usé contre un neuf ".

L'âme transmigre donc de vie en vie : "Car certaine lamort pour celui qui est né, et certaine la naissancepour qui est mort ".

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Le mahatma Gandhi, peu avant sa mort, présida unecommission qui étudia le cas précis de réincarnationd'une jeune fille et conclut à la réalité de saréincarnation.

La réincarnation est un des thèmes les plus connus dubouddhisme.

Bien que l'expression "réincarnation" puisse figurerdans quelques traductions, le terme le plus employéest celui de "renaissance". Il y a bien, en effet, unecontinuité - la mort ne signifie pas que leconditionnement cesse. D'une vie à l'autre, lasouffrance perdure tant que l'être n'a pas échappé ausamsâra, le cycle des réincarnations.

Quelle que soit l'interprétation de cette "renaissance",le bouddhisme ne s'y intéresse que dans un seul but,celui de mettre un terme à la souffrance.

À l'époque contemporaine, la conception occidentalede la réincarnation est une évolution de l’idée antiqueet orientale.

À la fin du XIXe siècle, la croyance en la réincarnationest apparue en Occident à la suite de la découverte etde la traduction des livres fondateurs des anciennesreligions orientales. Elle s’est propagée au travers degroupes essentiellement ésotériques, comme lesadeptes de la Théosophie de Madame Blavatsky, oules cercles spirites d'Allan Kardec.Mais il faut attendre le XXe siècle pour voir desscientifiques s'intéresser au sujet.

Dans Expériences initiatiques tome 3, le Dr FrancisLEFEBURE décrit la recherche personnelle qui l'aconduit à envisager qu'il pouvait être la réincarnationde Vasco de Gama. Sous l'influence de techniquesinitiatiques qui lui avaient été enseignées par ArthèmeGalip, un Zoroastrien, il eut une rêverie récurrente aucours de laquelle il se voyait mousse sur un bateau."Quel était le contenu de mes rêveries ? L'une d'ellesétait particulièrement obsédante : j'étais capitaine etune révolte échouait sur la dénonciation d'un mousse.Mais il y avait aussi beaucoup de violence, de sangrépandu en mer. Et toujours cette impression de "déjàvécu" croissant avec les exercices. (…)

Ainsi, consécutive à mon initiation et environ trois ouquatre ans après son début, se glissa insidieusementdans mes idées une sorte de certitude intuitive,discutable par la raison et non par le sentiment, quej'avais été marin dans ma vie antérieure. Lephénomène était étrange, mais nullement gênant dansla vie courante puisqu'il survint dans la période où jepassai le plus d'examens et de concours. Cela paraîtdifférencier les phénomènes initiatiques, mêmeimparfaits, des phénomènes pathologiques aveclesquels, accidentellement, ils peuvent présenterquelques points communs.

Ces rêveries se prolongèrent durant des années, maisen même temps une réaction s'opérait, très nettementopposée sur le plan intellectuel. Je ne discutais pas leprincipe de cette intuition imaginative qui cadrait avecmes conceptions métaphysiques ; je la trouvaisseulement plausible et non certaine ; mais jeconnaissais trop les "Napoléons" qui peuplent lesasiles pour ne pas éviter de glisser sur une pentedangereuse. Il faut pourtant noter que ces dernierscroient être l'entité avec laquelle ils se confondent, cequi est différent, tant psychologiquement quemétaphysiquement, de croire "l'avoir été". Néanmoins,et par prudence, je m'interdisais alors toute lectureayant trait à la marine, cela pour ne pas courir lerisque de me prendre pour un personnage célèbre.Comme il y a toujours eu pour un marin au nomhistorique des milliers de marins demeurés inconnus,la probabilité d'être resté dans l'histoire me paraissaitinfime."

Ce n'est que quatorze ans plus tard, une fois cettenécessaire première phase de doute dépassée, quecette rêverie récurrente le conduisit à étudier la vie deVasco de Gama. Quelle ne fut pas sa stupeur de sereconnaître intimement dans certains épisodes trèsviolents de la vie de ce marin célèbre. Établissant unlien avec son initiation ratée à dix-huit ans, il envisageune relation de type karmique avec les crimes deVasco de Gama. En effet, les exercices enseignés parGalip étaient erronés, créant ainsi un paradoxe entreles effets bénéfiques de l'imposition des mains dumaître et les effets négatifs des enseignements qu'ilprodiguait.Voici ce que le Dr LEFEBURE en dit :

La révolte dénoncée par un mousse

Après qu'elle eut doublé le cap de Bonne-Espérance, ily eut sur la flottille une tentative de révolte organiséepar les officiers ; dénoncée par un mousse, elle avorta.Ce passage me rappela une rêverie identique quis'était réveillée en moi à la suite de mon initiationmanquée et qui, longtemps, m'avait quasimentobsédé ; néanmoins, je considérai cette indicationcomme très vague car de tels incidents se sontcertainement produits souvent et dans tous les temps.(…)

Les crimes aux Indes, abordage et incendie duMerri

Vasco était parti avec le cœur plein de désirs devengeance, les négociants portugais du comptoir qu'ilavait fondé ayant été assassinés entre-temps.

En approchant de la côte des Indes, la flotteportugaise rencontra un vaisseau qui venait de Calicutet se rendait à La Mecque, sans armes, chargé depèlerins et de leurs richesses dont une partie devaitêtre offerte à leur culte. Or, Vasco de Gama n'écoutaque son désir de vengeance. Une agression contredes pèlerins désarmés ne lui parut pas indigne. Iljugea l'acte politiquement opportun, et cela malgrél'avis de tous ses officiers qui voulaient le détourner de

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ce projet. C'est donc bien d'un crime personnel qu'ils'agit ; il fit attaquer le bateau, l'arraisonna, fit jeter àla mer les récalcitrants, puis incendia le navire. LeMerri brûla toute la nuit. Gama fit mettre des chaloupesà l'eau et ceux qui tentaient de gagner la côte à lanage furent transpercés à coups d'épée. La mer étaitrouge de sang ! Gama contempla ce spectacle du hautde sa passerelle. Tous les historiens sont d'accordpour qualifier ce massacre de tache de sang surl'histoire du Portugal. Or, aussi étrange qu'il soitd'affirmer cela, c'est en lisant la description de cecrime que je l'ai reconnu comme étant le mien ; il seproduisit alors en moi comme un déclic. C'estseulement lorsque je connus l'abordage du Merri, lebain de sang qui l'accompagna et son inutile lâchetéque l'idée de ma filiation avec Vasco de Gamas'enracina en moi sur le plan sentimental même si, surle plan intellectuel, je doute et laisse toujours planerun grand point d'interrogation.

À la lecture de l'attaque du Merri d'après l'historienOslen, j'eus une sensation difficilement définissable.Si l'on me permet cette expression, les deux bouts del'éternité se rejoignirent et se renouèrent en moi, ceque j'attendais depuis fort longtemps ; ce fut commesi le cercle de la vie s'était enfin refermé ; j'avais faitle tour du temps.

Je n'éprouvai nulle indignation, nul dégoût pour cecrime, nulle crainte de ses conséquences sur monincarnation présente d'après la doctrine du Karma,mais un sentiment immense de soulagement, dedétente : maintenant, je savais enfin pourquoi tant deluttes, tant d'obstacles dans ma vie, tant de conflitsautour de moi dès mon plus jeune âge, pourquoi tantde souffrances secrètes au cours de monentraînement mystique, pourquoi l'échec de moninitiation à dix-huit ans. C'était un peu comme si j'avaisincisé un abcès de mon être éternel, j'éprouvais unesensation de soulagement, de délivrance. Et c'est aufond ce qui entraîna ma conviction, même si, sur leplan intellectuel, je reconnaissais l'absence totale depreuves. C'est par une sorte de toucher intérieur quej'avais fait cette découverte :

«JE SUIS VASCO DE GAMA ET J'AI PAYÉ MES CRIMESAUX INDES DANS UN DRAME INITIATIQUE.» Cescrimes aux Indes avaient pesé entre Galip et moi,engendrant le malentendu au sujet de l'exerciceoculaire ; cette pensée condensa ma longue gestationde désirs, de prières, de rêveries, de recherches,d'actes et sentiments variés et désormais me suivitquotidiennement et me guida bien souvent."

On pourrait apporter un nouvel éclairage à L'expériencesubjective du Dr LEFEBURE en se référant à l'ouvragede Jean Charon J'ai vécu 15 milliards d'années (AlbinMichel, 1983).Le principe de base de la théorie de la relativitécomplexe de Jean Charon est le suivant ; l'électron,particule élémentaire de la matière, serait constitué de

deux parties imbriquées intimement l'une dans l'autre.La première, physique, appartenant au monde réel quenous connaissons, est bien connue des physiciens.La deuxième, psychique, appartenant à un mondemitoyen du nôtre, reste inconnue de nos physiciens.L'électron vivant dans cet espace possède lespropriétés suivantes :

** La mémoire totale,** La possibilité de raisonner,** La possibilité de communiquer avec les autresélectrons,** La possibilité d'agir.

L'homme, constitué de milliards d'électrons, enpossède un qui est plus élevé spirituellement, c'estson électron MOI, différent des autres. Par rapport à luis'établit une hiérarchie. Il existe l'électron qui gère unecellule (l'ouvrier), celui qui gère plusieurs cellules (lecontremaître), celui encore qui gère une fonctionorganique (le cadre) comme le foie, la rate, etc.

Que se passe-t-il quand nous sommes en liaison avecnotre électron MOI ? Pendant ses moments de liberté,il reçoit nos questions. S'il peut y répondre, il le fait. Sicela concerne une période qu'il n'a pas connue, ilinterroge les mémoires de ses "collègues". Puis iltraduit l'information et nous l'envoie.

A la fin de la vie d'un organisme, ses électrons,libérés, se réassemblent dans de nouvelles structuresqui peuvent associer des électrons provenant desources et d'époques diverses. La réincarnationn'obéit pas au concept simpliste du transfert de l'âmed'un corps dans un autre. Les électrons sont lesgardiens de la mémoire. Chaque électron élémentd'une structure peut conserver la mémoire de cettestructure.

Nous échangeons également des électrons par notrerespiration. Nous en absorbons en inspirant, nous enrejetons en expirant. Supposez qu'un médium soitassis dans une pièce, à proximité d'une momie, celle-ci continue à perdre lentement mais sûrementquelques électrons. On comprend mieux comment cemédium peut obtenir des informations d'un autretemps.

Certaines phrases prennent un nouveau sens. Ainsiquand Jésus dit : "Je suis en vous", quoi de plus vrai.Ceux qui ont vécu autour de Jésus ont capté, par larespiration, des électrons de Jésus. Qui sait, peut-êtreque vous lecteur, vous avez en vous un électron qui aappartenu à Jésus ?

Cette mémoire de l'électron jette un éclairage nouveausur l'expérience du Dr LEFEBURE.

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AALLTTEERRNNOOPPHHOONNIIEE OOUU PPHHOOSSPPHHÈÈNNEEPPAARR CCOONNTTIIGGUUIITTÉÉ DDEE CCOOUULLEEUURRSS..

Relaxation

Depuis les années 60, la recherche médicale adémontré la forte corrélation entre le stress et lasanté physique et émotionnelle. La méditation

fut l'une des premières techniques dont l'influence surle stress a pu être mesurée. Dans les années 70, lestechniques de relaxation sont devenus des best-sellers. En 1975, The Relaxation Response, l'ouvraged’Herbert Benson et de Miriam Klipper de l'universitéde Harvard, a popularisé la pratique de la méditationaux États-Unis.

Cet engouement s'est accentué dans les années 80,comme le souligne notamment un article paru dans leNew York Times en 1986. Le nombre de personnespratiquant la relaxation augmenta fortement. Lamédecine conventionnelle adopta le concept derelaxation et des médecins se mirent à recommanderl'utilisation de techniques de relaxation à leurspatients. Ces dernières font partie intégrante desmédecines douces, et six thérapies douces sur dixsont basées sur la relaxation.

La relaxation peut être utilisée pour les raisonssuivantes, parmi d'autres :

• Contrôle de la colère• Réduction de l'anxiété• Santé cardiaque• Dépression• Santé générale• Maux de tête, migraine• Hypertension• Stimulation du système immunitaire• Insomnie• Réduction de la douleur

• Réduction du stressParmi les différentes techniques, on peut trouver :• Le biofeedback• Les exercices de respiration• L'homéopathie• Le rire et l'humour• La musique• Les massages• La méditation• La prière• La réflexologie• L'autohypnose• Les visualisations• Le yoga

Cela constitue un grand nombre de techniquespotentiellement utilisables, et il peut être difficile des'y retrouver.

Toutefois, il existe une technique simple, bien pluspuissante que toutes celles qui sont énumérées ci-dessus, et bien plus économique pour lutter contre lestress puisqu’une simple ampoule peut faire l’affaire.De plus, cette technique ne demande pas l’interventiond’un praticien. Vous pouvez la pratiquer chez vous àvotre convenance.

Cette technique a été développée par un médecinfrançais, le Docteur Francis Lefebure. En effet, LeDocteur Lefebure a découvert un moyen de mesurerl'action des techniques de relaxation sur le cerveau, etd'évaluer ainsi, de façon objective, la qualité destechniques proposées. C'est en utilisant lesphosphènes de manière systématique que le DocteurLefebure a pu analyser l'impact des techniques de

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relaxation sur le cerveau, et développer une méthodeparticulière.Les phosphènes sont toutes les sensationslumineuses qui ne sont pas directement produites parla lumière stimulant la rétine. Les phosphènes peuventêtre produits par de courtes fixations de sourceslumineuses.

La simple production d'un phosphène est déjàrelaxante, les pêcheurs à la ligne en sont un bonexemple. En effet, ils passent de nombreuses heures àfixer le bouchon des yeux, et donc à faire desphosphènes grâce à la réflexion du soleil ou du ciellumineux sur l'eau. De nombreux pêcheurs indiquentque leur activité leur apporte une relaxation qu'ilsn'arrivent pas à trouver ailleurs. On observera que laseule présence du phosphène favorise le vide mental.Elle est donc reposante.

On sait, depuis 1950, que la lumière a une actionpositive sur la production hormonale. De nos jours, elleest utilisée couramment pour traiter les patientsatteints de dépression chronique. La lumière a uneinfluence majeure sur la production de mélatonine,l'hormone du sommeil.

Au cours de ses recherches, le Docteur Lefebure adécouvert les propriétés pédagogiques desphosphènes, et mis au point la méthode du MixagePhosphénique.Cette technique est très simple à réaliser, car il suffitde penser pendant la présence du phosphène. Ainsi,

en plus des propriétés relaxantes des phosphènes, onpeut joindre l'utile à l'agréable et charger ses penséesen énergie tout en se relaxant. Le MixagePhosphénique a une action efficace sur l'attention, laconcentration, la mémoire, l'esprit d'initiative, lacréativité et l'intelligence (par une augmentation desassociations d'idées).

Grâce aux phosphènes, le Dr Lefebure a mis enévidence certains rythmes cérébraux inconnusjusqu'alors. Ces découvertes sur la rythmicité dufonctionnement cérébral lui ont permis de mettre aupoint un appareil de stimulation cérébrale qui aremporté le Prix du concours Lépine : l'Alternophone.

L'Alternophone peut être utilisé pour la relaxation, maisaussi pour l'activation cérébrale ou le traitement desinsomnies.Basé sur l'audition alternative (un son entendualternativement dans l'oreille droite, puis la gauche),l'Alternophonie est une technique de relaxationsurprenante d'efficacité, apportant un bien-être évidentdès la première séance d'utilisation. Après environ unmois d'utilisation, à raison de quinze à soixanteminutes par jour, cette sensation de bien-être persistemême entre les séances. Certains cas de dépressionou des tendances suicidaires ont pu être corrigés demanière permanente. L'appareil est aussi extrêmementefficace dans le traitement des insomnies. Pour ceuxqui désirent faire un simple essai, le CD Synchrophonieest une manière abordable et efficace de tester laméthode.

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AALLTTEERRNNOOPPHHOONNEE Synchrophone à quartz, portable.Affichage Digital à cristaux liquides,contrôlé par microprocesseur. Appareil à audition alternative, à rythmeet tonalité réglables.

Préparation aux examens, amélioration de la mémoire. Enrichissement du thème deméditation.Permet de pratiquer tous les exercices de pensée rythmée avec un maximum d'efficacitépar l'apport d'une énergie supplémentaire dans la masse cérébrale, facilitant ainsi lesconnexions neurologiques.

Lire le livre du Docteur Lefebure « Épanouissement cérébral par l'audition alternative »

LLAA RREESSPPIIRRAATTIIOONNRRYYTTHHMMÉÉEE

ReSPIRATION

Respirer, c'est vivre ! La respiration est l'une denos fonctions vitales les plus importantes. C'estelle qui oxygène le sang et par conséquent le

cerveau. Or nous pouvons placer notre respirationsous contrôle conscient.

Une respiration ample et détendue apporte de grandsbienfaits au corps et à l'esprit. Elle permet de ralentirle rythme cardiaque, de mieux oxygéner le sang,d'accentuer les échanges cellulaires. Sur le planmental, elle calme l'esprit, rend maître de sesémotions, accentue la concentration.

Le contrôle de la respiration remonte à des millénaires.L'un des huit principes du yoga de Patanjali est lepranayama, du sanscrit prâna "le souffle" et yama"maîtrise". Les exercices de pranayama permettentd'envoyer de plus en plus de prâna dans le cerveaupour s'assurer une maîtrise toujours plus grande dumental.

C'est à la lumière des découvertes en physiologiecérébrale de Francis LEFEBURE, médecin et chercheurfrançais, que nous envisageons les effets de larespiration rythmée. Grâce à l'utilisation systématiquedes phosphènes, Le Dr LEFEBURE a mis au point unprotocole d'exploration du cerveau : la cervoscopie quilui a permis de mesurer précisément l'impact sur lecerveau des exercices de respiration, créant ainsi unyoga scientifiquement amélioré : le Phosphénisme.

Les phosphènes sont toutes les sensationslumineuses subjectives qui ne sont pas directementproduites par la lumière stimulant la rétine. Ils peuventêtre provoqués par de courtes fixations de sourceslumineuses. Le Dr LEFEBURE a montré que le phosphène était unretournement vers l'intérieur du sens de la vue, demême que l'acouphène est un retournement versl'intérieur du sens de l'audition. En fait, à chaque sensphysique correspond un sens intérieur, le tout formantun second système sensoriel : le système phénique.Le mélange de la pensée avec un phène est l'exercicede base du Phosphénisme et constituevraisemblablement le véritable sens du Pratyahara ouretournement de l'activité sensorielle vers l'intérieur. Ilexiste aussi un phène de la respiration, oupneumophène, que l'on stimule en maintenant une"légère soif d'air".

Dans son ouvrage, La respiration rythmique et laconcentration mentale, 1966, le Dr LEFEBURE note quela fonction respiratoire est celle qui nous met encontact avec l'extérieur de façon permanente.D'ailleurs, notre rythme respiratoire se modifie sanscesse en fonction du milieu : lent et régulier pendantnotre sommeil, il s'accélère sous l'effet de nosémotions et, dans certains cas, il peut même s'arrêtercomplètement, sous l'effet d'une mauvaise nouvelle.La deuxième remarque importante, c'est que : "detoutes les fonctions de notre vie végétative, une seule

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obéit à notre volonté, c'est la respiration". Ainsi, lafonction respiratoire établit un lien entre l'extérieur etnotre vie psychique.Insistant sur l'importance du rythme, il a montré que lerythme amplifiait la pensée : "la respiration rythmiqueest l'état physiologique le plus favorable à certainesactivités de la pensée". En synchronisant le rythme dela pensée et celui de la respiration, on obtient untransfert de l'énergie physique en énergie psychique.

En tant que médecin, le Dr LEFEBURE s'est d'abordintéressé aux effets de cette énergie psychique sur lamaladie. Il relate d'ailleurs un cas de guérison desclérose en plaques par cette méthode. Mais très vite,il s'intéresse aux effets initiatiques de la respirationrythmée. Si le phosphène associé à une pensée donneà celle-ci une intensité remarquable, il en est de mêmepour la respiration rythmée qui nourrit la pensée deprâna, lui donnant un éclat, une densité inégalés. La cervoscopie et la synchrophonie ont permis au DrLEFEBURE de découvrir l'importance du rythme dedeux secondes pour l'éveil des facultés supérieures :intellectuelles, morales, psychiques et spirituelles.

EExxeerrcciicceess ddee rreessppiirraattiioonn rryytthhmmééee :: llaa rreessppiirraattiioonn ccaarrrrééee

Réglez votre métronome sur 60, c'est-à-dire unepulsation par seconde.Faites un phosphène.Inspiration sur 4 secondes.Rétention poumons pleins pendant 4 secondes.Expiration sur 4 secondes.Rétention poumons vides pendant 4 secondes. Continuez le cycle ainsi jusqu'à l'extinction duphosphène (trois minutes environ).

Refaites un phosphène et reprenez le cycle au début.Visualisez un point lumineux qui tourne dans vospoumons pendant les phases de rétention.Ce chiffre de 4 secondes n'est donné qu'à titre indicatif,d'autres valeurs pouvant être utilisées. L'important estla régularité précise des phases.

LLaa rreessppiirraattiioonn cciirrccuullaaiirreeSimilaire à la respiration carrée, elle s'en distingue parla disparition des phases de rétention avec un débitvariable lors de l'inspiration et de l'expiration. C'est unesorte de respiration carrée dont les angles auraient étéarrondis.Réglez votre métronome sur 60, c'est-à-dire unepulsation par seconde.Faites un phosphène.Inspirez pendant 4 secondes en commençantdoucement puis en augmentant progressivement ledébit.Continuez à inspirer 4 secondes, mais en réduisantprogressivement le débit jusqu'au point où vousn'inspirez quasiment plus.Expirez 4 secondes en commençant doucement puisen augmentant progressivement le débit.Continuez à expirer 4 secondes, mais en réduisantprogressivement le débit jusqu'au point où vousn'expirez quasiment plus.Durant la respiration, visualisez un point lumineux quitourne. Continuez le cycle ainsi jusqu'à l'extinction duphosphène (trois minutes environ).Refaites un phosphène et reprenez le cycle au début.Le chiffre de 4 secondes n'est donné qu'à titre indicatif.Avec un peu d'entraînement on peut faire 6-8-10-12 etmême bien plus.

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Version livre de collection

LLEE PPNNEEUUMMOOPPHHÈÈNNEE oouu llaa rreessppiirraattiioonn qquuii oouuvvrree lleess ppoorrtteess ddee ll''aauu--ddeellàà,suivi de PHOSPHÉNISME et pensée rythmée.

LLEE MMAASSSSAAGGEE RRYYTTHHMMIIQQUUEE

SHIATSU ET MASSAGE

Les techniques de massage remontent à la plushaute Antiquité ; elles étaient utiliséesessentiellement comme système thérapeutique,

ce qu'atteste Hippocrate, dans des conditionscertainement assez proches de ce qu'elles sontaujourd'hui. En fait, voilà certainement, avec l'usagedes eaux thermales, l'une des méthodes de guérisonles plus universelles.

Il est vrai que les disciplines orientales sont, en esprit,assez différentes des méthodes occidentales, mais,dans leur pratique en tous cas, il s'agit bien de chosessemblables.

Chaque époque a ses modes, son style, mais le fondest le même ; aujourd'hui encore il se crée chaqueannée de nouvelles méthodes et l'on peut constaterque beaucoup de praticiens mélangent allégrement :massage californien, do-in, shiatsu… sans que lespatients ne s'en plaignent ni même ne le remarquent.

Cela étant, il n'existe pas, à notre connaissance, desynthèse philosophique concernant l'art du massageen Occident.

Shiatsu et do-in se réfèrent au tao, à unemétaphysique fondée sur la dialectique du yin et duyang, principes créateurs issus du principe unique semanifestant dans le corps à travers ce que lesacupuncteurs appellent les méridiens, espèces deréseaux énergétiques de deux qualités opposées, dontle déséquilibre engendrerait la maladie.

L'objectif de la thérapeutique, à travers diversesméthodes telles que la pharmacopée ou la stimulation

physique des réseaux énergétiques (aiguillesd'acupuncture, pressions manuelles des massagesshiatsu, etc.) serait d'en rétablir l'équilibre.

LLee mmaassssaaggee pprriimmaall

Le massage est une pratique instinctive chez tous lesmammifères. Le petit homme naît aveugle. Il prendconnaissance du monde par le toucher, puis l'odorat,et enfin par l'ouïe.

Chez les mammifères, beaucoup de mères sontincapables de reconnaître leur petit à la vue : c'estl'odorat qui est le principal lien de reconnaissance.

Mais une part importante de la communication entre lamère et l'enfant se fait par le léchage. Ainsi, lesentiment de ne pas être abandonné est lié, chez lepetit mammifère, à une forme de massage corporel :contact chaud et humide, rythmé, associé à l'odeursécurisante de la mère.

Le massage est donc à la fois un moyen de luttercontre l'angoisse et le stress, et un moyen de rétablirun lien de communication entre individus d'un mêmegroupe.

Les massages présentent le double avantage d'offrir :

•• Une aide extérieure : c'est le masseur qui rythmel'exercice et prend en charge son déroulement, ce quilibère l'esprit du patient.

•• Un stimulus extérieur qui ne mobilise pas lamotricité : le patient est immobile et peut donc porter

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son attention sur ce qui est important, à savoir : lessensations.

Le Phosphénisme, méthode de développementindividuel mise au point par le Docteur LEFEBURE,permet de comprendre le mode de fonctionnement dela plupart des techniques de relaxation et deméditation. C'est à la lumière de ces découvertes quela présente étude se propose d'analyser lestechniques de massage.

Les phosphènes sont toutes les sensationslumineuses subjectives, c'est-à-dire celles qui ne sontpas directement causées par la lumière stimulant larétine.

11 -- EEfffflleeuurreemmeenntt,, pprreessssiioonn oouu ééccrraasseemmeenntt

Un bon massage doit-il consister en un simpleeffleurement de la peau (massage californien), ou aucontraire faut-il malaxer fermement le muscle commedans les massages sportifs, ou encore écrasercarrément les tissus comme dans le shiatsu ?

On trouve tout l'éventail des pressions manuelles dansles différentes techniques utilisées.

Ne devra être retenu ce qui se rapproche le plus duléchage maternel : une pression moyenne à légère ; àmi-chemin entre le massage sportif et l'effleurement.Le terme effleurement appuyé me paraît convenir. Sousla main, le muscle doit sentir une légère compression(essayons d'imaginer la pression de la langue et dumuseau d'un saint-Bernard ou d'une grosse brebis…).

L'effleurement peut être utilisé à titre préparatoire pouréchauffer la peau et relaxer les personnes qui auraientune certaine appréhension. Les pressions fortespourront être utilisées en fin de séance si l'on souhaiteatteindre une grande intensité dans l'expérience, maiscela nécessite une certaine prudence.

Il est probable que, bien menées, les pressions fortesauront un effet anti-stress tout à fait valable. Celasuppose cependant un certain tact de la part dumasseur. On peut noter que les masseurs orientauxn'hésitent pas à littéralement “marcher” sur leurspatients, c'est-à-dire masser… avec les pieds et avectout leur poids. Ceci nous paraît un peu exagéré, maisrenvoie à ce même type de sensation “primale”.

Plus simplement, on pourra essayer des pressionsalternatives avec le plat de la main, plus ou moinsappuyées selon la partie du corps traitée. Dans ce cas,il n'y a pas de mouvement “glissé”, mais des pressionsalternées reproduisant grosso modo les mouvementsdes pattes d'un petit chat. Ceci trouve plutôt sa placedans le cadre de la relaxation préparatoire.

Dans le cadre initiatique, on pourra utiliser en revancheles pressions fortes, par effet de contraste, pouratteindre un état de tension extrême proche de latranse comme couronnement de la séance.Contrairement à ce qu'on pourrait croire, la relaxationn'est pas le meilleur moyen d'arriver à “l'illumination”.

C'est à l’inverse la mobilisation violente de l'énergiemusculaire qui en est la meilleure préparation.

Précisons encore que ce qui est utile est la différenceentre relaxation et tension. Il doit donc y avoir, au coursde la séance, une alternance de périodes de tension etde relaxation. Notez seulement que la relaxation n'estpas un but en soi.

Conclusion : l'essentiel du massage sera constitué depressions moyennes, les effleurements n'étant utilisésque dans la phase préparatoire et, dans certains cas,les compressions seulement en phase finale.

22 -- RRyytthhmmee rraappiiddee oouu lleenntt

Là encore, nous nous laisserons guider par nosprésupposés méthodologiques : le rythme sera celuidu léchage du chien ou du chat. Pour rester enconcordance avec les travaux du Docteur Lefebure,nous dirons, en moyenne, qu'il faut respecter unrythme d'environ une alternance main droite maingauche par seconde.

En fait, on se laissera généralement porter par sonintuition, ce qui n'est pas bien difficile tant est naturelle besoin de masser et d'être massé.

Néanmoins, un point capital est à observer, plusencore que pour les exercices sur les sons rythmés oula danse : il est important de ne pas interrompre lacadence.

Ou plus exactement de ne pas interrompre le contactentre le masseur et son patient. C'est un point qui estrelevé par certains ouvrages et qui sera sûrementpratiqué d'instinct par beaucoup, mais qui ne serapourtant pas évident pour d'autres.

Il n'est pas douteux que, si le masseur interrompt lecontact de sa main avec le corps de son patient, soitpar exemple pour s'enduire les mains, soit pour monterle chauffage, ou plus simplement encore pour passerde la jambe droite à la jambe gauche, cela engendre undésagrément sensible pour le patient.

Cette sensation est inexplicable si l'on ne garde pas àl'esprit que l'agrément du massage tient à laréactivation de sensations enfouies dans nos gènes,selon lesquelles l'abandon de la mère (et donc larupture du contact corporel) est générateur d'angoisse.

Par conséquent, le masseur doit s'efforcer deconserver le “contact” tout au long de la séance. Uneséance de massage est, en quelque sorte, un cheminque l'on parcourt ensemble, du point A jusqu'au pointB ; si le pont est coupé, il sera plus difficile d'arriver aubut. Nous verrons plus loin quel doit être le principe deprogression tout au long de la séance.

33 -- QQuueellss mmoouuvveemmeennttss ??

Les massages classiques utilisent : l'effleurement, lemalaxage, le pincement, le tapotement, les passagesavec le bout des doigts en râteau, etc.

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En fait, si l'on respecte les principes de base énoncésplus haut (rythme et continuité), il appartient à chacund'adapter son style à sa personnalité, à celle de sonpatient, à l'humeur du moment et à l'inspiration...

Mieux vaut se laisser aller plutôt que d'interrompre laséance pour feuilleter un manuel. Cependant, si l'on seréfère à notre théorie de départ assimilant le massageau “léchage”, on s'efforcera, peu ou prou, de trouverune technique qui s'apparente, comme on l'a dit, aucontact du museau et de la langue. Cela dépendra dela forme de main de chacun. D'une façon générale,c'est la technique des massages californiens qui nousparaît la plus proche de ce critère.

L'avantage est que ce mouvement peut être utilisé surtout le corps (membre ou tronc) sans variationsignificative, ce qui permet une meilleure continuité etdonc un meilleur effet “phénique”.

Il s'agit d'un mouvement alternatif, main droite maingauche, sur un rythme d'environ une seconde, appliquéavec la base du pouce (ou une partie de la paume et labase du pouce pour les petites mains) ; le reste de lamain garde le contact, mais la pression s'effectue parl'attache du pouce et la partie de la paume la plusproche du pouce.

La main droite effectue un léger mouvement de pressé-glissé sur environ dix centimètres (en allant depréférence dans le sens des pieds vers la tête). Quandla main droite a fini son mouvement de glissé, la maingauche commence le sien en partant un ou deuxcentimètres plus haut.Pendant ce temps, la main droite revient se placersous la gauche pour reprendre le mouvement sans qu'ily ait de rupture de contact, remonte ainsi le long dumembre, du dos, du ventre, etc., des pieds jusqu'à latête. Lorsqu'on passe de la jambe droite à la jambegauche (c'est-à-dire du haut de la cuisse droite au piedgauche), la main redescend en glissant du bas du dosjusqu'au pied gauche.

Une autre méthode consiste à garder, par exemple, lamain droite sur la cuisse droite et à ne lâcher le contactque lorsque la main gauche s'est posée sur le piedgauche.

Bien sûr, le rythme est ainsi rompu, mais ce n'est pasbien grave dans la mesure où le contact, lui, estmaintenu.

Le patient doit se sentir “pris en main”, au sens propre,et s'impliquer nerveusement dans la lente progressionqui va le faire passer petit à petit de la détente la plustotale à la tension musculaire extrême.

Au demeurant, une ou deux brèves interruptions nesont pas gênantes et le rythme pourra être rapidementrepris, surtout si l'on utilise une source de rythmeexterne : musique, métronome, etc. Ce qu'il faut retenir,c'est que la séance ne doit pas être trop hachée.

SScchhéémmaa ddee pprrooggrreessssiioonn pprrooppoosséé ::

Faites un phosphène avec la lampe phosphénique,puis projetez votre phosphène sur la partie du corpsmassée, ceci aura pour effet d’approfondir les effets dumassage sur le sujet.

Puis,

Premièrement :Sur le ventre : dos, jambe droite, jambe gauche. Côtédroit du dos, puis côté gauche.

Deuxièmement :Sur le dos : jambe droite puis gauche, côté droit dutronc, puis côté gauche.

Passer ensuite debout derrière la tête du patient,masser des deux côtés à la fois par un seulmouvement très léger, des épaules jusqu'au menton (5à 10 fois), puis du menton jusqu'au crâne. Effleurerenfin une seule fois les paupières avec les index.

Cela constitue la session de base, à combinerprogressivement avec une phase préparatoire, puis, aubout d'un certain entraînement, avec une phaseterminale destinée à travailler spécialement lesperceptions de type “initiatique”.

Pour plus d’information voir : réf. : LT03_PDF LEMASSAGE PRIMAL (livre numérique PDF.

Page 27

Livre Version PDF, en téléchargementsur le site Internetwww.phosphenisme.com

LLEESS DDIIFFFFÉÉRREENNTTSS SSTTRREESSSS ::CCOOMMMMEENNTT AAGGÎÎTT LLEE PPHHOOSSPPHHÈÈNNEE ??

STRESS

On ne cesse de nous parler du stress. Saresponsabilité dans la genèse des maladiesn'est plus à démontrer. C'est en quelque sorte le

mal du siècle.

Lors de cette analyse, nous avons à l'esprit l'idée deprésenter une méthode révolutionnaire de gestion dustress développée par le Docteur Francis Lefebure, unmédecin et chercheur français. Ses découvertes enphysiologie cérébrale lui ont permis de mettre au pointdifférentes techniques et appareils particulièrementefficaces dans la gestion du stress. Après unediscussion sur les facteurs fondamentaux dedéveloppement du stress, nous passerons en revueles techniques susceptibles d'y remédier.

On peut distinguer, nous semble-t-il, trois niveaux destress :

- celui qui est lié à l'environnement social - celui qui est lié à l'environnement culturel- celui qui est en relation avec ce que l'on pourraitappeler l'environnement cosmique

11)) LLEE SSTTRREESSSS DDEE SSUURRVVIIEE

Confronté à son milieu naturel, l'animal doit, enpermanence, dépenser de l'énergie, mobiliser toutes

ses ressources pour assurer sa survie : recherche denourriture, lutte contre les prédateurs…

En règle générale, le mammifère est équipé de deuxmécanismes d'adaptation au stress de survie ; lepremier lui permet d'exciter tous ses moyens dedéfense pour mieux faire face à l'agression ous'adapter de façon adéquate aux problèmes posés parle milieu ambiant, le second lui permet, au contraire,en cas de "crash" de s'abandonner sans souffrir à lamort.

aa)) lleess mmééccaanniissmmeess dd''aaddaappttaattiioonn aauu mmiilliieeuu :: llee ssttrreessssddee ssuurrvviiee eett llaa mmoobbiilliissaattiioonn ddeess éénneerrggiieess vviittaalleess..

Chacun a pu expérimenter les réactions réflexes qui seproduisent dans l'organisme lorsque survient uneémotion ou un choc, comme par exemple, lorsqueétant au volant, un piéton surgit devant voussoudainement en traversant la rue, vous obligeant àfreiner en catastrophe : battements de coeuraccélérés, tremblements nerveux.

Ces réactions ont une raison d'être sur le planphysiologique : confronté à un danger, l'organisme meten jeu des réflexes permettant de s'adapter à cettesituation nouvelle ; les glandes endocrines se mettentà sécréter des hormones qui préparent l'organisme àréagir d'urgence :

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-- SSyyssttèèmmee ccaarrddiioo--vvaassccuullaaiirree** Le débit sanguin du cerveau s'accroît pour quel'individu puisse penser et réagir plus vite.** Par contre, la circulation sanguine cutanée diminue(sensation de froid, sueurs froides) pour qu'uneblessure éventuelle n'entraîne qu'un saignementminimum.** La tension augmente pour augmenter la circulation :meilleure oxygénation, élimination de l'acide lactique…** De même, le rythme respiratoire s'accélère pouraugmenter la teneur en oxygène du sang.

-- SSyyssttèèmmee sseennssoorriieell

** Le sens auditif devient plus réceptif (les animauxdressent les oreilles).** les pupilles se dilatent et la rétine devient plussensible à la lumière.

-- SSyyssttèèmmee ddiiggeessttiiff

** La muqueuse gastrique sécrète de l'acide pourtransformer la nourriture en énergie aussi vite quepossible. En outre, sur un plan plus anecdotique, lescheveux se dressent sur la tête pour paraître plusgrand afin d'impressionner l'adversaire.D'une façon générale, le stress vital a donc un effetdynamique sur l'organisme si bien que les gensfatigués trouvent un intérêt à se trouver dans unesituation de stress.Cela équivaut à un stimulant, permettant d'être plusefficace, d'entretenir l'activité à un haut niveau :l'équivalent d'une tasse de café si l'on veut.Cependant, comme tout stimulant, le stress a deseffets secondaires qui ne sont pas négligeables :ulcère d'estomac dû à une hypersécrétion gastrique,épuisement nerveux.

bb)) LLee ssttrreessss LLééttaall

Lorsque l'animal est attaqué par un prédateur, il vientun moment où il abandonne toute défense. Il se metdans un état proche de l'hypnose qui lui permet de nepas souffrir.

Ainsi, l'état de transe généré par le stress produit unétat d'anesthésie, de fuite de l'énergie hors du corpsqui fait que dans certains cas, l'on recherche le stresspour obtenir des états tout à fait paradoxaux (sur cesquestions, cf. DOUNARS la transe techniqued'épanouissement).

Aujourd'hui, le "struggle for life" - concurrencecommerciale exacerbée, lutte pour l'emploi - constitueune transposition du stress de survie même si le plussouvent, y est mêlée une forme de stress social.

22)) LLEE SSTTRREESSSS SSOOCCIIAALL

L'homme étant un animal social trouve un réconfortdans la vie communautaire.Cette sécurité peut s'accompagner d'une formenouvelle de stress.

Tout d'abord, le sentiment d'appartenance au groupeest plus ou moins fort selon les cultures. La crainted'être exclu peut constituer dans certains cas un stressconsidérable.

Dans l'Antiquité, l'une des peines majeures, tout justeinférieure dans l'échelle pénale à la mort, était l'exil. Lebannissement était encore au Moyen ge une sanctionjudiciaire sévère.

À l'époque moderne, si l'on met de côté les travauxforcés qui étaient non seulement une peine decontention mais également une mesure d'exclusion etd'éloignement, il a longtemps existé ce que l'onappelait d'une façon très significative la relégation,peine d'emprisonnement prolongée réservée auxmultirécidivistes.

Nous connaissons encore aujourd'hui la privation dedroits civiques qui constituent en quelque sorte un exilde l'intérieur (privé de droit de vote, l'individu est enquelque sorte privé de son identité de citoyen).

Cependant, il existe à l'époque moderne une formed'exclusion pernicieuse et sommes toute assezparadoxale qui a pour nom, chômage.

Pris en charge économiquement par la collectivité,objet de la sollicitude générale, thème de tous lesdiscours électoraux, le chômeur a néanmoins tendanceà se considérer comme exclu ; il vit souvent cettesituation comme un stress social violent. Il a lesentiment de ne plus faire partie de la communautédans laquelle il vit.C'est que dans une société régie par le principe duprofit et le culte de la productivité, ne pas participeractivement à la grande célébration du productivisme,de la croissance, du progrès est perçu comme unevéritable exclusion (quoique peut-être pas par tous leschômeurs, certains semblant s'adapter fort bien à cestatut…).

Situation paradoxale, disions-nous car le chômeur, endéfinitive, n'est pas véritablement exclu des circuitséconomiques puisque la communauté lui procure dessubsides lui permettant non seulement de mangermais également de disposer, en général, de liquiditéslui permettant tant bien que mal de s'intégrer à lasociété de consommation, d'acheter et de vendre.

Le chômeur n'est ni pris en charge en institutioncomme un indigent, ni rejeté du groupe.On pourrait d'ailleurs croire qu'il est plus intéressantd'être entretenu sans travailler et effectivement,nombre d'individus se satisfont très bien de cet état dechoses, mais pour d'autres, être exclu du circuit de laproduction est vécu comme un véritable drame.Bien que variable selon l'évolution des cycles decroissance économique, le stress d'exclusion socialeest donc toujours d'actualité et suppose une approchespécifique en ce qui concerne d'éventuelles méthodesde traitement.Cependant, le principal stress social reste, sans doute,celui qui est lié à l'établissement des lienshiérarchiques au sein du groupe.

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Selon Henri LABORIT, les frustrations liées auxrelations dominant-dominé engendreraient laproduction de substances chimiques spécifiques quiconstitueraient un des facteurs conditionnant noscomportements sociaux.

La vie sociale, en échange de la sécurité apportée parle groupe (et des services qu'il offre) réclame unesoumission de l'individu à l'ordre établi. Il n'y a pas degroupe sans hiérarchie.

Les rites sociaux, les liens hiérarchiques, organisentstrictement les fonctions de chacun, limitent leslibertés individuelles et brident fortement le jeu desinstincts.

La nourriture, la procréation en particulier sontstrictement réglementées.

Contrairement à ce que l'on a cru longtemps, les lienshiérarchiques ne sont pas tous le produit de rapportsde force.L'âge, l'expérience, l'amabilité même peuvent être descritères - on l'observe notamment chez les singes - desélection des dominants.Quoi qu'il en soit, il découle de l'instauration de cesrelations hiérarchiques deux sortes de stress : • un stress dynamisant (cf. le stress de survie étudiéplus haut) qui pousse le jeune mâle à provoquer levieux dominant pour prendre sa place.• un stress débilitant pour celui qui, résigné, subit sonsort sans pouvoir réagir.

33)) LLEE SSTTRREESSSS MMEETTAAPPHHYYSSIIQQUUEE

De même que l'homme doit trouver sa place dans lasociété, la hiérarchie du groupe, il a besoin de se situerdans le temps et l'espace, face à l'infini qui l'entoure.

Le cadre religieux ou philosophique est le parallèle ducadre social.

À défaut de s'identifier comme l'agent d'un processuscosmique, comme l'élément d'un tout organisé,l'homme se trouve désorienté, et souffre d'unsentiment d'isolement et d'abandon comparable à celuidu banni.

Religion et hiérarchie sociale ont d'ailleurs, dans unelarge mesure, un fondement voisin, la cosmologien'étant en quelque sorte qu'une extension du groupesocial, le dieu étant psychologiquement le substitut duroi et inversement.

L'homme moderne est, dans ces deux domaines, à larecherche de sa juste place.

À cet égard, il faut bien distinguer ce qui séparel'occident et l'orient ou si l'on préfère, les sociétésmodernes et les sociétés traditionnelles.

L'occident a adopté et au cours du temps, plus oumoins adapté la conception chrétienne de l'histoire : le

christianisme, marqué par la vision apocalyptique desjuifs de l'époque des origines, vit dans l'attente d'unévénement à venir : le retour du messie, la fin del'histoire…

Cette attente prophétique est aujourd'hui bien oubliée,mais elle a hanté les esprits suffisamment longtempspour conditionner la conception du monde de sesthéologiens et philosophes (Jean SERVIER : Histoire del'utopie).

L'occidental, de fait, est toujours en quête de quelquechose, en l'attente d'un avenir plus ou moins radieux.

Les utopies qui se sont développées lorsque l'espritreligieux s'est estompé ont substitué à l'eschatologiechrétienne la foi en l'avènement d'une société sansclasse, ou l'espérance du bonheur généralisé par leprogrès technique en se contentant d'adapter plus oumoins la vision chrétienne d'une histoire tendue versun futur idyllique.

L'homme moderne est donc un éternel insatisfaittoujours en quête d'un illusoire progrès, que ce soit auniveau individuel (confort, santé, richesse) qu'au niveausocial (progrès scientifiques, croissance économique,résolution des conflits....).On est en permanence dans la situation du jeune mâlequi voudrait prendre la place du dominant sans yarriver.

Sans porter de jugement sur tel ou tel mode depensée, il faut reconnaître que la conception linéaire del'histoire, héritée de la pensée juive des premierssiècles de notre ère, est liée historiquement à lasituation politique d'un peuple opprimé espérant unelibération politique peu à peu imaginée sur un planmythique, situation en elle-même anxiogène.

Au fond, nos sociétés sont toujours et encore animéespar des millénaristes enfiévrés attendant sans cessel'avènement d'un hypothétique renouveau.

Angoisse de la survenance ou de la non survenance decet événement, culpabilité ressentie du fait que celui-cin'arrive toujours pas, agitation incessante en vued'opérer la transformation voulue par l'histoire, ou defavoriser l'avènement de cette société nouvelle tantattendue.

Cette tension vers un avenir hypothétique donne unsens à l'existence mais en même temps, développeune angoisse d'une sorte particulière.

Cette conception du monde développe le dynamisme etl'activité - jusqu'à la fébrilité - mais s'accompagneégalement d'anxiété et de sens de la culpabilité : celaarrivera-t-il, quand ? Ai-je tout fait pour que cela arrive ?L'on dit que les peuples heureux n'ont pas d'histoire. Entout cas, il est probable que le fait que le christianismese soit développé à une époque d'oppression, derévolte étouffée dans le sang est certainement l'unedes causes qui font que les Chrétiens investissent

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toute leur vie sur l'hypothèse d'un futur radieux, plus oumoins situé d'ailleurs sur un autre plan de l'existence.

Car cette façon de sacrifier le présent à un avenirincertain est relativement original, en rupture avec laplupart des conceptions traditionnelles.

L'étude comparative des religions montre, en effet, queles peuples de l'Antiquité et les sociétés nonoccidentales ont généralement une conceptioncyclique du temps, totalement étranger à la notion deprogrès, de tension vers un idéal.

Certes, les sociétés modernes marquées par uneconception linéaire du temps possèdent chacune desvisions du monde très différentes, mais il n'en restepas moins que cette propension à l'utopie constitue unconditionnement psychologique essentiel dans toutesles sociétés se situant dans cet environnementculturel.

Dès l'instant, en effet, que l'histoire n'est qu'un éternelrecommencement, il devient illusoire de s'angoisser ausujet de buts à atteindre. Il ne s'agit même pas desavoir si l'homme est libre ou pas, si son destin estdéterminé ou pas puisque de toute façon, sa destinéen'est pas susceptible d'influer sur le devenir de lacréation, laquelle reproduit à l'infini les mêmes cycles.

Cela ne veut pas dire qu'évacuer ainsi toute théologieserait le meilleur moyen d'éliminer l'angoisse.

Les attitudes possibles sont, en effet, les suivantes :

- ou l'on accepte cet état de choses et l'on décide devivre dans l'instant, en harmonie avec la nature (ce quisuppose un effort constant, une véritable ascèse :l'épicurisme est une doctrine exigeante sur le plan ducomportement et de l'éthique). - ou l'on considère l'absurde de la situation et l'on estconduit soit au désespoir existentiel et au suicide, soità un effort mental, une tension de tout l'être pouréchapper par l'ascèse au conditionnement del'existence.

C'est le refus du monde des formes, l'absorption detout l'être, (ou tout au moins de la conscience) dans lenon-être.

Plus concrètement, une telle démarche se traduit par lerefus de la procréation, l'isolement social, la méditationpure (sur le vide).

Sur le plan métaphysique, le but est d'échapper auxcycles des réincarnations.

L'espèce de synthèse des idéologies que nous venonsde faire est certainement trop schématique mais notrebut est de rechercher une méthode pratique de gestiondu stress et non de philosopher.

Le résumé qui précède, pour caricatural qu'il puisseparaître, nous semble néanmoins utile pour identifierles différentes formes d'angoisse susceptibles de se

développer selon la culture dans laquelle on évolue etselon la conception du cosmos que l'on adopte ou donton a plus ou moins consciemment hérité.

D'un côté, par conséquent, une humanité à laquelleserait assigné un destin, en voie de réalisation, del'autre, une création finie, parfaite mais dans laquelle,de ce fait, l'homme n'aurait pas un rôle véritablementmoteur à jouer.

Du point de vue anxiogénique - que l'on me pardonnecet affreux néologisme - une histoire en devenir, danslaquelle l'homme joue un rôle central et dont l'évolutionde l'humanité serait en quelque sorte la finalité (lemonde n'aurait été créé que pour permettre àl'humanité d'accomplir son destin) est génératriced'une angoisse liée à la faute ou à l'échec. Elle conduitau surmenage et à l'hyperexcitation : on n'en ferajamais assez pour réussir…

Une histoire cyclique, qui se replie sans cesse sur elle-même, n'impose pas aux individus les mêmesresponsabilités. L'homme n'est plus le centre dumonde. Il n'est qu'un acteur parmi d'autres et il lui suffitpour accomplir son destin de se tenir à sa place, sansvouloir "tout révolutionner".

Le sentiment de l'absurde peut certes envahir un esprittrès affûté, mais, dans l'ensemble, il apparaît bien queles cultures qui ont développé ce mode de pensée ontune attitude relativement sereine face auxcontradictions du monde.

Le suicide y est souvent conçu comme un acte defierté, une manifestation de style plutôt que comme unacte de désespoir. La vie a moins de prix, mais enmême temps, et pour ainsi dire, par voie deconséquence, rater sa vie peut être dommage sur unplan esthétique, mais cela ne gêne en rien la marchedu monde.

Jusqu'à preuve contraire, nous avons donc tendance àconsidérer que le monde moderne est de typeeschatologique et par voie de conséquence,intrinsèquement anxiogène.

44)) LLEESS TTEECCHHNNIIQQUUEESS DDEE GGEESSTTIIOONN DDUU SSTTRREESSSS

Ces techniques sont basées sur l'utilisationsystématique des phosphènes. Les phosphènes sonttoutes les sensations lumineuses subjectives, c'est-à-dire celles qui ne sont pas directement dues à lalumière stimulant la rétine. Ils correspondent à ce queles ophtalmologues appellent images de persistancerétinienne ou post-images. On peut les produire par decourtes fixations de sources lumineuses.

aa)) LLaa rreellaaxxaattiioonnLa simple production d'un phosphène est déjàrelaxante, les pêcheurs à la ligne en sont un bonexemple. En effet, ils passent de nombreuses heures àfixer le bouchon des yeux, et donc à faire desphosphènes grâce à la réflexion du soleil ou du ciel

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lumineux sur l'eau. De nombreux pêcheurs indiquentque cette activité leur apporte une relaxation qu'ilsn'arrivent pas à trouver ailleurs.

On sait depuis 1950 que la lumière a une actionpuissante sur la production hormonale. De nos jours,des médecins utilisent l'action structurante de lalumière sur le système nerveux pour soigner desdépressifs chroniques. De plus, la lumière, maissurtout l'utilisation des phosphènes, a une très grandeaction sur notre propre production de mélatonine.Mais, pourquoi se limiter à la simple utilisation photothérapeutique de la lumière quand on peut bénéficierd'une foule d'autres effets positifs.En effet, le MixagePhosphénique (exercice consistant à mélanger unepensée au phosphène) est un puissant stimulant del'activité intellectuelle. La pratique régulière du MixagePhosphénique améliore l'attention, la concentration, lamémoire, ainsi que l'esprit d'initiative et la créativité.

bb)) LL''aauuddiittiioonn aalltteerrnnaattiivveePrincipe basé sur l'audition d'un son tour à tour dansl'oreille droite et dans l'oreille gauche, l'auditionalternative équilibre les échanges entre leshémisphères cérébraux. Un des effets principaux sur lapersonnalité est de centrer l'individu. Une personnecentrée est moins sensible au stress, et contrôlemieux ses émotions. Ainsi, la pratique del'Alternophone aide à ne plus subir les situations de lavie courante.

cc)) LLee bbaallaanncceemmeenntt llaattéérraall ddee llaa ttêêtteeLes effets de cet exercice sont similaires à ceux del'Alternophone. En fait, c'est une manière différented'arriver au même résultat.

dd)) LLee hhaammaaccTroisième variante du même principe, l'exercice duhamac permet de réguler l'alternance cérébrale d'unemanière simple et ludique. L'exercice peut se pratiquerde la manière suivante :

•• Faites un phosphène• Couché dans un hamac, donnez-vous une bonneimpulsion pour vous balancer. Mieux encore,demandez à une autre personne de vous donner cetteimpulsion.• Focalisez votre attention sur la sensation debalancement.• Vous pouvez visualiser des courants d'énergie quitraversent votre corps durant chaque balancement.• Continuez à vous concentrer de la sorte jusqu'à ceque les balancements deviennent tout petits.• Vous serez surpris par la sensation que vous donnentces petits balancements.• Quand vous l'estimerez nécessaire, redonnez-vousune impulsion et reprenez l'exercice au début.• Vous pouvez aussi refaire un phosphène toutes lescinq minutes environ.

Ce genre d'exercice peut aussi être pratiqué dans unrocking-chair mais, dans ce cas, c'est un balancementantéro-postérieur qui est produit.Ses effets, bien qu'à 80% similaires à ceux dubalancement latéral différent légèrement. Lebalancement antéro-postérieur crée des connectionsdifférentes qui ont tendance à transformer la rêverie enaction concrète.

Sa pratique est plus adaptée à une séance d'exercicedu matin.

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MMIIXXAAGGEE PPHHOOSSPPHHÉÉNNIIQQUUEEEENN CCAASSCCAADDEE..

SUPERLEARNING

Les recherches en psychologie, les découvertessur le fonctionnement du cerveau ontprofondément modifié la façon d’envisager

l’apprentissage. Georgi Lozanov, psychiatre etéducateur bulgare, est le père de la suggestologie,science de la suggestion. Sortant très vite du cadre desa pratique médicale, il s’intéresse aux domaines dusport et de la pédagogie. Mais c’est principalementdans l’apprentissage des langues étrangères qu’il sefait connaître. Utilisant la relaxation, la suggestion, lamusique, il crée un environnement optimal pourl’étudiant et peut se targuer de résultats extrêmementpositifs : temps d’apprentissage divisé par deux outrois, meilleure rétention à long terme, tout cela dansune atmosphère de totale relaxation.

À la fin des années 70, deux Américaines, SheilaOstander et Lynn Schroeder, font découvrir lasuggestopédie outre-atlantique au travers du best-seller Superlearning, qui ouvre des horizonsfascinants. L’idée que l’on peut apprendre bien plusvite et dans des conditions bien meilleures que ce quiest généralement admis fait son chemin. Par la suite,les recherches se multiplient et tout un ensemble dethéories se développent (voir l’excellent article deBruno Hourst, Superlearning, Accelerative learning et"Mieux apprendre ").

Les postulats de base sont les suivants :La suggestion permet non seulement de stimulerl’intelligence et la créativité, mais elle permetégalement de neutraliser les blocages.Tout apprentissage est le produit de processusconscients et inconscients.

Apprendre doit rester un plaisir, ce qui impliquerelaxation et diversité des approches.

Par la suite, les différentes écoles ont mis l’accent surla complémentarité du cerveau gauche et du cerveaudroit, sur la dimension holistique de l’apprentissage,sur la qualité de l’environnement. La PNL a apporté sacontribution en montrant que chaque individufonctionne de façon différente et que l’apprentissagedoit tenir compte de cette diversité.

Or, en 1963, au moment même où Lozanov découvraitla suggestologie, un médecin français, FrancisLefebure, publiait Le Mixage Phosphénique enpédagogie, un ouvrage qui montre l’incidence de lalumière sur les processus mentaux. En fixant assezbrièvement une source lumineuse, on obtient unphosphène, c’est-à-dire une sensation lumineuse quipersiste plusieurs minutes. En soi-même, cetteopération est déjà très relaxante. Et l’apprentissageréalisé en présence de ce phosphène est beaucoupplus performant. En effet, le phosphène canalisel’attention sur le sujet étudié tout en favorisant lesassociations mentales.

EEXXEERRCCIICCEE PPRRAATTIIQQUUEE ::Vous avez un texte à écrire. Pendant la fixation de lalampe phosphénique, vous vous concentrez sur uneimage qui résume votre sujet. Dès que vous éteignezla lampe, les idées commencent à affluer. Choisissezla meilleure et concentrez-vous dessus pendant ladeuxième fixation. En présence du phosphène,d’autres idées vont se présenter, plus nombreusesque les premières et plus riches. Prenez le thème

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dominant pendant la fixation suivante ; de nouvellesidées vont surgir. Il n’y a pas de limite à cet exercice.Votre réflexion ne cessera de s’enrichir.

La technique Superlearning associée au MixagePhosphénique amplifie considérablement celle-ci, de

plus, le Mixage Phosphénique entretient un climatpositif, stimule la créativité, élimine les blocages ; ilrelie conscient et inconscient ; il devient plaisir par larelaxation et la stimulation mentale qu’il procure. Sapratique a des effets sur le sommeil, l’humeur et lasociabilité.

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LLAA GGYYRRAASSCCOOPPIIEE :: CCEENNTTRRIIFFUUGGAATTIIOONN DDEESSFFOORRCCEESS EETT DDEE NNOOSS PPEENNSSÉÉEESS..

Tantrisme

On trouve deux grandes directions dans letantrisme : le tantrisme physique et le tantrismemental.

Seul le tantrisme mental est initiatique, il consiste àtransformer l'énergie sexuelle en énergie mentale.

Différentes techniques traditionnelles permettentd'obtenir ce résultat. Par exemple, les yogis indiensvisualisent une déesse (ou Shakti) qui danse enrotation sur l'un de leurs chacras (les femmes peuventbien sûr utiliser une image masculine). À force de seconcentrer ainsi sur les déesses, ils finissent par leurfaire l'amour dans l'astral lors d'expériencesextatiques nocturnes.

Ce principe de transformation de la pensée érotique enénergie peut aussi être retrouvé chez les nonnes enEurope qui, à force de penser à Jésus-Christ, finissentpar avoir des expériences sexuelles avec son imagedans l'astral. L'exemple le plus connu est celui deSainte Thérèse d'Avila et ses extases fortementérotiques. Une manière efficace de pratiquer ce genre d'exerciceconsiste à mélanger la pensée érotique ou fantasme àun phosphène. Les phosphènes sont toutes lessensations lumineuses subjectives, c'est-à-dire cellesqui ne sont pas directement produites par la lumièrestimulant la rétine. Ils peuvent être produits par decourtes fixations de sources lumineuses.

EExxeerrcciiccee ddee PPhhoosspphhéénniissmmeeImaginez un point lumineux qui tourbillonne entrel'image mentale du fantasme et vous-même. Répétezcet exercice plusieurs jours de suite.Vous ferez l'expérience de l'amour en astral.

Le lien entre énergie sexuelle et énergie spirituelleapparaît clairement dans cette remarque pertinente duDr LEFEBURE :

"Un astronaute qui partirait vers le soleil verrait lalumière de ce dernier, d’abord au-dessus de lui, puisaprès avoir franchi la ligne d’équigravitation entre laterre et le soleil, percevrait sa lumière comme venantau-dessous de lui. De même, au début de l’élévationspirituelle, les forces sexuelles paraissaient être àl’opposé de la lumière spirituelle, mais à partir d’uncertain niveau d’élévation, le mystique s’aperçoit quec’est à partir d’elle (mais en sachant les transmuter àl’aide des exercices rythmo-phosphéniques) qu’ilparvient à la plus grande illumination." Extrait del'ouvrage Du Moulin à Prière à la Dynamo Spirituelle.

Le principe d'utilisation des phosphènes pourtransformer l'énergie de la lumière en énergie mentalea été découvert par un médecin et chercheur français,le Docteur Francis Lefebure.

Grâce aux phosphènes, il a pu mettre au pointdifférents appareils d'activation cérébrale. L'un de cesappareils peut être combiné de manière bénéfiqueavec la pratique du tantrisme : le Gyrascope.

En effet, le tantrisme peut entraîner des dérivessexuelles. La pratique du Gyrascope produit uneépuration de la pensée qui pourra permettre d'éviter cegenre de dérives.

L'effet du Gyrascope sur la pensée peut être comparéà celui d'une centrifugeuse. Pendant la centrifugationdu sang, par exemple, les éléments lourds vont seretrouver poussés en périphérie par la force centrifuge.

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En réaction, les éléments les plus légers (dans le casdu sang : l'eau pure), vont se concentrer autour de l'axecentral de rotation.L'effet sur la pensée est similaire : les pensées lesplus lourdes vont être balayées hors de la conscience

de l'individu, alors que les pensées les plus subtilesvont se concentrer, produisant une véritable épurationde la pensée, gage de santé mentale.

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LLEESS PPHHOOSSPPHHÈÈNNEESS SSOONNTT TTRRÈÈSSTTRRAANNSSMMIISSSSIIBBLLEE PPAARR TTÉÉLLÉÉPPAATTHHIIEE……

TÉLÉPATHIE

Science ou science-fiction, la télépathie fascineet fait couler beaucoup d'encre. Des chercheurs,comme le professeur RHINE, ont accumulé une

foule de statistiques qui n'ont jamais prouvé quoiquece soit. La télépathie reste donc cantonnée à desétudes marginales dans des centres deparapsychologie.

Néanmoins, les découvertes en physiologie cérébraledu Docteur Francis LEFEBURE, médecin et chercheurfrançais, permettent de mieux comprendre cesphénomènes et les mécanismes qui les produisent.Ses découvertes sont fondées sur l'utilisationsystématique des phosphènes. Les phosphènes sonttoutes les sensations lumineuses subjectives, c'est-à-dire celles qui ne sont pas directement provoquées parla lumière frappant la rétine. Les phosphènes mettenten évidence le fonctionnement rythmique du cerveauet l'existence de rythmes cérébraux qui peuvent êtredéveloppés et entretenus par la pratique d'exercicesde pensée rythmée. Le rythme structure la pensée etlui donne une puissance particulière améliorantl'attention, la concentration, la mémoire, le sens del'initiative et la créativité. Mais, au cours de leursrecherches, le Dr LEFEBURE et ses collaborateurs sesont aperçus que les phosphènes et la penséerythmée sont facilement transmissibles par télépathie.

EEXXPPÉÉRRIIEENNCCEE DDEE TTRRAANNSSMMIISSSSIIOONN TTÉÉLLÉÉPPAATTHHIIQQUUEE DDEESSPPHHOOSSPPHHÈÈNNEESS

"La transmissibilité télépathique des phosphènes esttrès grande, sans comparaison possible avec celledes pensées, dans les conditions ordinairesd'expérimentation.

Si l'on fixe un rond rouge sur un mur blanc puis qu'onle retire, on voit apparaître un rond vert, couleur

complémentaire, qui est aussi un phosphène. M.Delay, expérimentant avec des disques de couleursdifférentes successivement fixés par le sujet émetteur,s'est aperçu qu'un sujet proche, ayant les yeuxbandés, percevait un phosphène, non pendant lafixation du disque par le sujet émetteur, mais pendantsa perception de la couleur complémentaire, lephosphène du sujet récepteur ayant la couleur duphosphène du sujet émetteur et non celle du disque.

C'est durant cette expérience qu'il s'est aperçu quecette transmission n'obéit pas aux lois habituellementadmises pour la télépathie. Elle est fonction de ladistance et aussi de la position relative des deuxsujets. Le sujet récepteur reçoit d'autant mieux qu'ilest plus proche de l'émetteur et se trouve face à lui.

On peut provoquer dans les phosphènes des rythmesqui leur sont propres. Par exemple, en éclairant lesyeux avec deux lampes disposées de telle sorte quechaque œil ne voit que l'une d'elles et en éclairantalternativement au rythme de deux secondes.

Si l'éclairage a lieu à ce rythme, les deux phosphènesconsécutifs, au lieu de coexister, alternent non aurythme de l'éclairage, mais à un rythme propre ausujet, en moyenne de huit secondes par côté, pendanttrois minutes.

Ce rythme, d'ailleurs, donne beaucoup derenseignements sur l'état du cerveau et sur l'influenceque des médicaments et des régimes peuvent avoirsur lui.

Mais ce qui nous intéresse ici, c'est qu'au coursd'expériences de télépathie, on a provoqué cettealternance chez un sujet. Un autre sujet, dans unepièce voisine, pourtant non averti du genre de

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phosphène qu'on voulait lui transmettre, percevaitdeux phosphènes alternant au rythme du sujetémetteur, et encore plus nettement que lui (expériencede M. Raoul Violay).

Mais, si l'on ne veut pas se lancer dans desexpériences de cette complexité, on observera que sil'on a un phosphène consécutif à un éclairage, il estassez facile de provoquer un phosphène chez unepersonne proche de vous qui n'a pas fixé l'éclairage.De plus, ayant eu l'attention attirée sur la très grandetransmissibilité télépathique des phosphènes, onremarquera dans la vie courante des cas spontanésqui, d'habitude, passent inaperçus."

EExxttrraaiitt ddee PPhhoosspphhéénniissmmee,, nnoouuvveellllee eexxpplliiccaattiioonn ddeell''oorriiggiinnee ddeess rreelliiggiioonnss..

La télépathie phosphénique ou télépathie initiatique sedéfinit différemment de l'idée habituelle que l'on se faitde la télépathie. Les recherches du Dr LEFEBURE ontprouvé que si l'on développe en soi la penséerythmée, il est aisé de la transmettre à autrui. Partélépathie phosphénique on veut donc dire :"transmission de la pensée rythmée".

La pensée rythmée induite chez autrui va provoquer unmouvement de la pensée qui ne correspondra pasnécessairement au mouvement émis. La perception dece mouvement peut s'effectuer de diverses manières :cela peut être par des images (par exemple, imaged'une descente de ski, d'une montée en ballon, visiond'un balancier de pendule, etc.) ou bien par dessensations cénesthésiques (impression d'être sur unbateau, etc.) ou encore par ces deux formes deperception simultanées.

EEXXPPÉÉRRIIEENNCCEE DDEE TTÉÉLLÉÉPPAATTHHIIEE PPHHOOSSPPHHÉÉNNIIQQUUEE

Pour cette expérience, nous définirons un sujetémetteur et un sujet récepteur. Ils peuvent se placerl'un derrière l'autre (l'émetteur se plaçant derrière), ouface à face. L'émetteur fait un phosphène, le projettesur le récepteur et induit une pensée rythmée sous laforme d'un point lumineux en mouvement. Pourcommencer, on peut animer le point lumineux d'unmouvement latéral de balancier. Le rythme préférentielà utiliser est le rythme de deux secondes : uneseconde pour l'aller, une seconde pour le retour. Onpeut utiliser un métronome pour travailler à un rythmebien précis. La personne qui reçoit ferme les yeux etreste attentive aux sensations et aux images quipeuvent apparaître, en particulier celles de naturerythmique.

La pensée rythmée induite agit en profondeur et vaaider au déblocage de certaines capacités. C'est cequi explique que des personnages possédant une trèshaute spiritualité puissent, par ce genre detechniques, déclencher chez d'autres desphénomènes spirituels élevés. C'est là le véritablesens de l'Initiation : déclencher des énergies qui vontpermettre de réaliser et d'exprimer les facultés verslesquelles tend l'individu.

Les implications de la télépathie phosphénique sonten fait très profondes, car elle crée une relation quiengage les sentiments.Cette forme de télépathie est beaucoup plus riche quele simple envoi de chiffres et de formes. Ce qui entreen jeu est une compréhension plus complète d'unautre individu à travers les sentiments que l'on reçoit,ce qui dépasse de très loin le langage superficiel parlequel nous nous exprimons et qui, souvent, ne nouspermet pas de décrire certaines sensations tant il estlimité.

Il est possible que la télépathie phosphénique soit la"langue commune perdue" mentionnée dans certaineslégendes comme, par exemple, dans la fameusehistoire de la tour de Babel de l'Ancien Testament.

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CCOONNTTEEMMPPLLAATTIIOONN DDEE PPHHOOSSPPHHÈÈNNEESS

TEMPLIERS

Des liens entre les pratiques des Templiers etdes Cathares et le Phosphénisme apparaissentdans certains documents, certaines traditions

ou même dans l'architecture de l'époque. Nous allonsen évoquer plusieurs ici.

Les Cathares priaient en fixant le soleil parce que,disaient-ils, le Christ l'avait enseigné. Leur refuge, lechâteau de Montségur, était bâti comme un templesolaire, ce que l'on peut encore constater. En effet, ausolstice d'été, le 21 juin, le soleil traverse deux finesfentes dans un des murs, pour produire deux rayonsde lumière parallèles que les légendes localesnomment "parallèles de Montségur". Ces deux fentesont l'apparence de meurtrières, mais leuremplacement prouve qu'elles n'ont certainement pasété construites dans ce but. Cette particularité del'architecture du château de Montségur montrel'importance que les Cathares accordaient au soleil.

Mgr Truchemotte, évêque de l'Église gallicane deBordeaux, a publié une photographie de graffiti dudonjon où fut enfermé le chef des templiers, Jacquesde Molay.

Graffiti du donjon de Coudray attribué à Jacques deMolay.

Il peut être interprété comme un templier qui est entrain de contempler un phosphène (Les Cahiers del’étrange, n°4, p.7). Lors de fouilles faites à Jérusalem,les templiers découvrirent un secret qu'ilsconservèrent précieusement et qui a fait coulerbeaucoup d'encre. Se pourrait-il que ce secret soitd'ordre phosphénique ?

Le texte suivant, tiré du site Internet de Jean-ClaudeFlornoy : http://letarot.com Maître-Jacques fait le récitdes troubles sociaux qui furent la conséquence del'élimination de l'ordre du Temple. Un exerciceénergétique (la marche rythmique) y est aussi décrit,et nous l'analyserons à la lumière des découvertes duDr LEFEBURE.

"Le drame de l'exécution des dignitaires du Temple le18 mars 1314 eut deux conséquences que le roi Philippele bel n'avait certainement pas envisagées. Toutd'abord, le Temple était aussi une immense ettentaculaire organisation bancaire et thalassocratique.Son réel trésor était ses comptoirs et ses agentscomptables répartis sur l'ensemble du bassinméditerranéen et dans toutes les villes européennes.Ses lettres de change valaient chèques. Sa marinefaisait le lien et maintenait l'ordre.

La Sérénissime République de Venise reprendra, à sonprofit bien sûr, le flambeau, et, pour deux siècles,l'orgueil d'un roi fera sombrer la France dans lesguerres et la misère. La seconde conséquencecatastrophique fut le départ de pratiquementl'ensemble des professionnels formés par lecompagnonnage vers des horizons variés : Italie,Portugal, Moyen-Orient… Cet après midi-là, lesmaîtres de fraternité présents comprirent que les

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prochains à passer sur les bûchers, ce seraient eux.Alors ils décrétèrent la "Grande Grève desCathédrales". En l'espace de trois semaines, leschantiers en cours furent abandonnés et la presquetotalité des personnels prit les chemins de l'exil. Ceschantiers ne seront repris que beaucoup plus tard,avec de grandes difficultés, par les religieux. Le seulbâtiment construit après 1314 fût la basilique NotreDame de l'Epine (1405/1527), à côté de Châlons-sur-marne, sur des plans datant d'avant. Les plans et l'effetinduit par la forme sont corrects, mais la science desmanipulations énergétiques est absente. Construiresacré, c'est construire en tenant compte des forcessouterraines issues du plus profond de la terre.

Ces forces que depuis les temps les plus anciens onrespectait sous le nom de wouïvre. Un site sacré estun lieu, qui, à l'état naturel, est puissammentgéopathogène. Souvent, c'est un croisement de coursd'eau souterrains qui le rend dangereux pour le vivant.Il fonctionne sous un principe électrique simple.Lorsque vous avez une charge importante dans lesous-sol, l'équilibre micro-électrique de surface se feraen attirant une force équivalente venue de lamagnétosphère. Les forces issues de la terre sontjaillissantes, celles du cosmos sont descendantes.Lorsque vous êtes sur un point géopathogène, vospieds sont à l'équilibre micro-électrique, mais pas votretête. Ces forces vous vident littéralement de vosénergies qui sont aspirées et digérées par la terre. Lesconstructeurs du sacré ont toujours utilisé ces pointspour leurs bâtiments. Plus ils étaient dangereux, plusils les intéressaient car plus la force issue de la terreétait importante. Cette force, les maîtres d'œuvrevoyants en visualisaient l'aura et construisaient autour,à sa mesure.

Celle-ci se décompose en trois couches. La première,la plus près de la terre, est celle qu'ils utilisaient àl'époque mégalithique pour leurs dolmens, ladeuxième, médiane, est celle du peuple du roman, etla troisième, la plus grande, celle du gothique. Avec lapierre, en les utilisant comme des micro-piles, ilsmontaient une cage pour cette aura et faisaient coulerà l'extérieur du bâtiment les forces issues du cosmos,libérant ainsi la wouïvre qui remplissait l'intérieur. Lescryptes sont toujours romanes et sont desmodernisations des dolmens. Les constructeurs dusacré avaient le sentiment d'installer des "machines".Pour eux, leurs œuvres étaient des "athanors" destinésà transmuter les populations. Les évêques de cestemps étaient les enchanteurs de ces machines etdirigeaient d'immenses transes collectives. À Chartresétait pratiquée au solstice d'été la transe de la chenille.

À l'aube les portes étaient ouvertes, et, un par un, à laqueue le leu, la population entrait, rythmant tousensemble des pieds le balancement de la chenille.Boum à gauche, boum à droite, de leurs pas lourds, ilsavançaient lentement vers le labyrinthe, et, après enêtre sortis, ils continuaient le balancement et allaienttranquillement s'entasser sous les voûtes. Toute lajournée, boum, boum, le balancement continuait,s'amplifiant sans cesse, et, le soir venu on fermait lesportes pour que la cathédrale vibre au maximum. Au

signal de l'évêque, tout à coup ces milliers depersonnes s'arrêtaient et en une fraction de seconde,magique d'un silence hallucinant, toute cettepopulation entrait en transe et fusionnait avec le divin.C'est tout ça que Philippe le Bel assassina sur lebûcher des templiers. Il ouvrait toute grande la porte àla dictature des religieux, le temps noir de l'Inquisitioncommençait. L'immanence platonicienne laissait laplace à la transcendance aristotélicienne.

Saint Augustin était vaincu par Saint Thomas d'Aquin.L'être ne pouvait plus fusionner avec le divin sur sespropres forces, il lui fallait la "grâce" divine, que bienévidemment, seuls les prêtres et leurs rituelspouvaient induire. Les Templiers avaient protégé lesfraternités de constructeurs, quelle que fût leurobédience, des religieux et des seigneurs. Leurdisparition les laissait seuls face à leurs impitoyablesennemis. Le sacré désertait l'occident atlantiquechrétien.

Des professionnels de cette qualité sont rares. Partoutoù ils allèrent, ils furent bien accueillis. Venise était larichissime puissance dominante en Méditerranée, ils ytravaillèrent. En Italie du Nord où les comptables duTemple furent à l'origine des grandes familles desbanquiers lombards, ils firent la Renaissance mais ens'y intégrant, ils perdirent leur particularisme et sesécularisèrent. Dans les royaumes d'outre-mer, c'est-à-dire au Moyen-Orient, en Cilicie en particulier, ilsréussirent à conserver leur âme et à maintenir leurculture ancestrale en l'état. La science du "pèlerinagede l'âme", qui était l'ossature de leur spiritualité depuisles temps immémoriaux y survécut et ils réussirent ànous la transmettre grâce au tarot."

On voit que l'exercice décrit sous le nom de "transe dela chenille" consiste à marquer un balancement enfrappant du pied alternativement à droite et à gauche.Les recherches en physiologie cérébrale du DrLEFEBURE vont nous permettre d'éclairer cette pratiqueinsolite. Tout d'abord, toute marche ou dansealternative a pour effet de créer des synchronisationsentre les hémisphères cérébraux par l'utilisationalternée de groupes de muscles opposés. Cettepratique est à rapprocher de l'exercice de balancementlatéral enseigné par le Dr LEFEBURE. Ensuite, le fait defrapper fortement sur le sol avec le pied stimule ce quele Dr LEFEBURE appelle l'ostéophène ou phène despropriétés élastiques du squelette.

La danse répétitive stimule aussi le myophène ouphène lié à l'activité musculaire. Il y a de forteschances pour que le soir, à l'endormissement, lesparticipants aient ressenti ce myophène comme lesouvenir des sensations musculaires liées à la danse.

Cette "transe de la chenille" est un exercicephysiologique destiné à produire des effets bienprécis, même s'il fait partie d'une tradition empiriquequi ne cherche pas à expliquer ce processus demanière scientifique.

Mais il est possible d'améliorer la pratique de cetexercice, à la lumière des découvertes du Dr

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LEFEBURE, et de pratiquer ce genre de marche rythméeen forêt, par exemple.

EExxeerrcciiccee ddee mmaarrcchhee rryytthhmmééee ::

• Réglez le Mantratron sur le rythme d'une seconde oud'un sixième de seconde.

Si vous ne possédez pas le Mantratron, vous pouveztélécharger gratuitement sur le site du Phosphénismedes fichiers audio au format Mp3. Ces fichiers sont laréalisation de Phosphénistes et mis à disposition dans"MON ESPACE".

• Faites un phosphène (ATTENTION ! : si vous travaillezavec le soleil, les fixations ne doivent en aucun cas

dépasser une à deux secondes et doivent absolumentse faire à travers un morceau de tissu, comme unmouchoir, sans lunettes ou verres de contact, souspeine de brûlures graves de la rétine).

• Marchez en suivant le rythme du Mantratron :comptez un pas par seconde. De même, si vousutilisez le rythme d'un sixième de seconde : vouscompterez 1,2,3,4,5,6, 1,2,3,4,5,6, en posant le piedsur chaque 1. (droite, 2,3,4,5,6, gauche, 2,3,4,5,6, etc.)

• Refaites un phosphène chaque fois que c'estnécessaire (environ toutes les quinze minutes, si voustravaillez avec le soleil).

La nuit, vous aurez peut-être la chance de vivre uneexpérience fantastique d'éveil dans le sommeil.

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DDÉÉDDOOUUBBLLEEMMEENNTT EETT PPHHOOSSPPHHÈÈNNIISSMMEE ::LLIIEENN PPRRIIVVIILLÉÉGGIIÉÉ AAVVEECC LLEE CCOOSSMMOOSS :: HHAAUUTT AASSTTRRAALL

Théorie des cordes

Pour se familiariser avec cette théorie sirévolutionnaire, rien ne vaut L'Univers élégant, ledocumentaire scientifique réalisé en 2003 par

l'Américain David Hickman. Celui-ci comprend troisépisodes qui ont été diffusés la même année sur Arte.

Le premier s'intitule Le rêve d'Einstein. On y découvrel'inventeur de la Relativité générale, en quête d'unethéorie unique qui inclurait toutes les lois de l'univers.Persuadé qu'il allait trouver quelque chose d'essentiel,il a consacré toute sa vie à la quête de ce Graalscientifique, gardant jusqu'à la fin un carnet sur lequelinscrire les équations qui confirmeraient la théorie dutout. Pendant ce temps, la mécanique quantique sedéveloppait sans qu'Einstein ne s'y intéressât. Or, cesdeux théories, celle de l'infiniment grand et celle del'infiniment petit s'avéraient parfaitementincompatibles. Ce premier épisode nous montre que sil'inventeur de la relativité s'est retrouvé seul dans saquête, il a légué son rêve, celui de trouver une théoriedu tout.

Le deuxième épisode intitulé La théorie des cordess'inscrit dans cette démarche. L'idée qui la sous-tend,c'est que l'univers entier est constitué d'un mêmeingrédient, des cordes minuscules qui vibrent d'unemultitude de façons différentes, faisant de l'universune formidable symphonie cosmique. Cette théorieréconcilie les deux théories précédentes, celle dumicrocosme et celle du macrocosme.

Quant au troisième épisode, Bienvenue dans la 11edimension, il nous invite à changer radicalement notreconception de l'espace. L'humour de Brian Greene,ses talents de présentateur nous entraînent dans uneexpérience des plus excitantes. Les animations lesplus audacieuses soutiennent notre attention alorsque les concepts étudiés s'éloignent irrémédiablementde notre monde quotidien. Voilà notre univers devenuune tranche de pain ! Les autres tranches sont desunivers parallèles. Et bien sûr, il existe des centainesde pains comme celui-là. De quoi donner le vertige !Surtout lorsque Brian Greene évoque les passerellesqui existent entre ces univers. Et si le Big Bang nemarquait pas le début de l'Univers ?

Formidable épopée de la science, l'histoire de ladécouverte de la théorie des cordes depuis ses débutsjusqu'à l'unification de ses cinq versions différentespar Edward Witten ne peut manquer de vous fasciner,surtout si vous pratiquez le Phosphénisme.

Mais reprenons les présupposés de cette théoriesituée aux confins de la physique. L'univers est composé de "minuscules brins d'énergieen oscillations semblables à des cordes". Si l'ongrossissait l'atome aux dimensions de notre systèmesolaire, ces cordes auraient la taille d'un arbre. Demême que les cordes d'un violoncelle peuvent vibrer àdes fréquences différentes et donner ainsi des notesdifférentes, ce sont les différents modes de vibration

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des cordes qui donnent aux particules leurscaractéristiques particulières, à savoir leur masse etleur charge.

Toute l'élégance de la théorie se trouve là. Mais c'estaussi son talon d'Achille. En effet, peut-on encoreparler de théorie alors qu'il est impossible del'infirmer ? Aucune expérience, aucune observationn'est en mesure de le faire. Les cordes ne sont pasobservables. La "théorie" des cordes relève-t-elle de laphysique ou de la philosophie ?

Pour montrer en quoi cette "théorie" va dans le sens duPhosphénisme, évoquons brièvement celui-ci.

En 1959, Francis LEFEBURE, médecin et chercheurfrançais, eut l'idée de contrôler l'efficacité d'exercicesinitiatiques qui lui avaient été enseignés, au moyendes phosphènes. Les phosphènes sont toutes lessensations lumineuses subjectives, c'est-à-dire cellesqui ne sont pas directement causées par la lumièrestimulant la rétine. C'est ainsi qu'il découvritl'importance du rythme de deux secondes. En effet,lorsqu'on effectue de légers balancements de la tête,c'est ce rythme qui entraîne le phosphène, alors quepour un rythme plus rapide ou plus lent, celui-ci restefixe.

Fort de cette première découverte, il étudia ce qui sepasse avec deux phosphènes et il mit au point lecervoscope pour lequel il fut primé. Ce dernier luipermit de faire des observations nouvelles sur lesrythmes cérébraux.Trois ans plus tard, il eut l'idée de voir ce qui sepasserait si l'on pensait à un sujet précis en présenced'un phosphène. Il découvrit ainsi les bases de ce quiallait devenir sa méthode : le Mixage Phosphénique.Phosphène et pensée agissaient en synergiepermettant le développement de la mémoire, del'intelligence et de la créativité.

Phosphène, rythme et pensée, voilà les ingrédientsfondamentaux de ce qu'il appelle un "yogascientifiquement amélioré".

L'idée que l'univers soit constitué de minusculescordes vibrantes est particulièrement séduisante pourun Phosphéniste pour qui le rythme est un élémentprimordial. Et le fait que ces infimes "ingrédients" quicomposent l'univers puissent entrer en résonance lesuns avec les autres pour jouer une symphoniecosmique le séduit tout particulièrement lui qui chercheà rentrer en résonance avec lui-même et avec ce quil'entoure.

Le Dr LEFEBURE et ceux qui l'ont suivi ont développéune relation très privilégiée avec le cosmos. Le DrLEFEBURE avait en effet pour habitude de méditer endirection de la constellation du Sagittaire pour semettre en relation avec des esprits, des guides, desélectrons d’un niveau très élevé.

Certains Phosphénistes confirmés sont des voyageursinfatigables qui sillonnent le cosmos (l’univers est ennous…).

"(…) une nuit, je me retrouve dans un paysage que jeconnais bien, car c'est un lieu où j'ai passé quelquesmois de mon enfance et toutes mes vacances : enBretagne, dans la ferme de mon cousin. Là, au milieud'un champ se trouve un arbre imposant. Je m'avancevers lui et, doucement, je pénètre à l'intérieur, commesi je voulais faire corps avec lui et avec la nature. Puis,je me sens propulsé à l'extérieur, et je me retrouvedans le ciel. Je m'élève. La terre s'éloigne sous moi etdevient de plus en plus petite. Au-dessus de moi, jeperçois l'immensité du cosmos. Soudain, c'est la chutelibre, à une vitesse vertigineuse. Je viens de passerl'équivalent spirituel de la ligne d'équigravitation, c'est-à-dire la ligne où la gravitation est égale entre la Terreet le Soleil. Je viens d'entrer dans le "haut astral". Jecontinue à voyager, pour me retrouver dans le plancosmique. Là, c'est un spectacle grandiose qui s'offreà moi.Des myriades d'étoiles scintillent au loin (…) jecontemple cet univers cosmique."

Extrait de : Préparation au dédoublement astral ouL'exploration du monde subjectif, Daniel Stiennon.

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LL’’IINNDDUUCCTTIIOONN DDEESS RRYYTTHHMMEESSDDAANNSS LLEE PPHHOOSSPPHHÉÉNNIISSMMEE..

TRANSE

Du latin transire – "traverser", le mot transevéhicule l'idée de seuil, de conduit ou de canal.À partir du Ve siècle, le mot transe est utilisé

pour désigner le passage de vie à trépas, et c'est auXIVe siècle qu'il prend le sens d'état psycho-physiologique particulier. Ensuite, ce mot est de plusen plus utilisé pour signifier le passage par différentsétats de conscience et, de nos jours, il estparticulièrement lié au chamanisme.

Il est aussi intéressant de voir que le mot transe (dansson orthographe anglo-saxonne trance) est très utilisédans le milieu des rave parties, à la fois pour définir unstyle de musique techno particulier et pour représenterles états de conscience engendrés par l'absorption dedrogues psychédéliques combinée à la musique. Bienque basée sur des excès menant à la perdition, laculture des rave parties semble donc constituer unesorte de néo-chamanisme ou résurgence d'un instinctancestral de transcendance.

Les états de transe sont souvent interprétés commedes états d'extase religieuse ; il existe un certainnombre de modes opératoires permettant de lesatteindre, comme la prière, les rites religieux, laméditation, les exercices de respiration, le yoga,certains exercices physiques, le tantrisme, lamusique, la danse ou le jeûne.

Ces différentes techniques sont liées à leurprovenance culturelle et s'inscrivent dans destraditions. Ainsi, les expériences extatiques sontinterprétées dans le contexte de ces cultures ettraditions. Ces interprétations décrivent souvent descontacts avec des formes de vie supranaturelles ouspirituelles, contacts apportant de nouvellesinformations ou révélations. Le chamanisme constitue probablement la plusancienne tradition qui pratique les transes. En effet, le

chamanisme est la première des religions humaines etremonte à l'aube de l'humanité. Les chamans utilisentsystématiquement la musique et plus particulièrementles rythmes pour produire des états de transe.Souvent, des danses accompagnent leurs rituels etparfois, ils utilisent certaines plantes pour contribuer àces états. Mais, ce genre de mécanisme peut êtreretrouvé dans de nombreuses traditions postérieuresqui pratiquent la transe. Les soufis, par exemple,utilisent danses et musiques pour entrer en contactavec le sacré. Les traditions animistes africaines oureligions vaudou produisent aussi des états de transeà l'aide de danses et de musiques. La pratiqueorientale des mantras, elle aussi fait appel à unenotion de rythme, bien plus importante que le sens deces mantras.

L'induction des états de transe suit, semble-t-il, un filconducteur qui se retrouve de manière universelle.

Les découvertes du Dr LEFEBURE permettentd'apporter un éclairage nouveau sur ce phénomène. Lacompréhension physiologique des mécanismesinducteurs des transes a permis de dégager certaineslois et de dépasser l'empirisme parfois dangereux despratiques primitives.C'est grâce à l'utilisation systématique desphosphènes que le Dr LEFEBURE a pu étudier lesmécanismes cérébraux en relation avec les transes.Les phosphènes sont toutes les sensationslumineuses subjectives, c'est-à-dire celles qui ne sontpas directement produites par la lumière stimulant larétine. Ils correspondent à ce que les ophtalmologuesappellent "images de persistance rétinienne" ou "post-images". Les phosphènes sont animés de rythmes quileur sont propres. Donc, toute fixation de sourcelumineuse qui produit un phosphène, induit aussi cesrythmes caractéristiques des phosphènes dans lapensée.

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Dans Phosphénisme : L'explication de l'origine desreligions, le Dr LEFEBURE décrit les rapports entre lalumière et les techniques d'induction de transes, lessecondes étant inspirées par la première.

"L'étude des rythmes des phosphènes présente unegrande importance pour comprendre leurs rapportsavec les rites religieux. Si l'on pense en même tempsque l'on observe un phosphène, la pensée tend àprendre les rythmes naturels des phosphènes, bienque l'on ait, au contraire, l'impression subjective quec'est le phosphène qui s'adapte au rythme de lapensée.

On comprend pourquoi la prière avec fixation du soleila été à l'origine de tous les rites religieux. Le rythme duco-phosphène solaire induit en effet celui de la prière,l'ensemble engendrant dans le corps des courantsd'énergie qui s'extériorisent par des danses et despostures."

C'est donc bien l'induction d'un rythme dans la penséequi provoque les états de transe.

Les techniques basées sur la respiration ou la prièrefont aussi appel aux rythmes. Leur pratique peut êtrelargement améliorée par l'utilisation de rythmesréguliers et répétitifs. Le Dr LEFEBURE a pu mettre aupoint un yoga scientifiquement amélioré : lePhosphénisme. Cet ensemble de techniques faitsystématiquement appel à la fixation de sourceslumineuses et aux rythmes induits dans la pensée.Ses résultats ne sont plus à prouver, mais à découvrir.

EExxeerrcciiccee ddee ppeennssééee rryytthhmmééee

Choisissez une musique répétitive (musiquechamanique traditionnelle, musique gnawa du Maroc,musique ju-ju du Nigeria, techno/trance…)Faites un phosphène en fixant 30 secondes la lampephosphénique.Chantez le rythme mentalement.Accompagnez le rythme d'un léger balancement ducorps.Refaites un phosphène toutes les 5 minutes.À la fin de l'exercice (de 15 à 45 minutes), observezvotre état de conscience.

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LLAA LLUUMMIIÈÈRREE PPOOLLAARRIISSÉÉEE :: PPRRIINNCCIIPPEE EESSSSEENNTTIIEELLAAUU DDÉÉVVEELLOOPPPPEEMMEENNTT DDEESS FFAACCUULLTTÉÉSS DDEE VVOOYYAANNCCEE..

VOYANCE

La voyance est la capacité de percevoir desinformations par clairaudience ou parclairvoyance, c'est-à-dire par des perceptions

visuelles ou sonores subjectives.On parle alors de "flash" de voyance. Ce sontgénéralement des images mentales très brèves dontl'interprétation est évidente plutôt que symbolique.

Il faut séparer voyance et arts divinatoires. Cesderniers consistent en une interprétation intellectuellede signes obtenus par des supports variés (cartes,thème astral, etc.).

Depuis qu'il existe, l'être humain a cherché à connaîtrel'avenir, à déterminer le moment propice pourentreprendre une action, etc. La voyance s'est exercéedans tous les domaines de l'activité humaine.

Parfois, la voyance a été institutionnalisée. C'était lecas dans de nombreuses civilisations de l'Antiquité,par exemple à Delphes, dans la Grèce antique, où lepeuple venait consulter l'Oracle et ses prêtresses, lesPythies, qui obtenaient des visions en fixant un feu.

Les voyants utilisent généralement un support pourproduire des visions : boule de cristal, feu, torches,etc. Ces supports ont la particularité d'être tous enrelation avec la lumière. Là encore, la voyance diffèredes arts divinatoires par la nature des supportsutilisés.

Le Docteur Francis LEFEBURE, médecin et chercheurfrançais, a fait de nombreuses découvertes enphysiologie cérébrale. Celles-ci expliquent lesmécanismes de la voyance. Ses recherches sontbasées sur l'utilisation systématique des phosphènes.Les phosphènes sont toutes les sensationslumineuses subjectives, c'est-à-dire celles qui ne sontpas directement provoquées par la lumière stimulant larétine. On obtient les phosphènes par de courtesfixations de sources lumineuses.

Le Docteur LEFEBURE a défini un certain nombre deparamètres récurrents qui entrent en jeu dans lesphénomènes de voyance. La production dephosphènes à partir de sources lumineuses estsystématique. Dans ce but, les voyants utilisent dessupports variés. En plaçant une chandelle près d'uneboule de cristal, par exemple, ils créent unenvironnement lumineux propice à la voyance.L'utilisation d'un feu, de la lune ou des reflets du soleilsur l'eau produit le même genre d'effets.

La lumière polarisée, c'est-à-dire réfléchie par unesurface, est particulièrement porteuse, comme le DrLEFEBURE l'a prouvé. La lumière de la lune, les refletsdu soleil sur l'eau ou la réflexion d'une chandelle surune boule de cristal entrent dans cette catégorie.

Dans Phosphénisme : ll''eexxpplliiccaattiioonn ddee ll''oorriiggiinnee ddeessrreelliiggiioonnss,, le Docteur LEFEBURE analyse les

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circonstances dans lesquelles des voyants ontdéveloppé leur don.

PPeennttiieerr,, llee ppêêcchheeuurr ddee BBeerrcckk

"C'était un homme que la population de Berck (Pas-de-Calais, France) appelait “le père Pentier”. Sa voyanceétait connue assez loin à la ronde et nous avons puvérifier que cette réputation était méritée. Il parlait peu,mais tout ce qu'il annonçait se réalisait. C'était unpêcheur à la retraite.

Conformément à une coutume de l'époque, il avaittoujours prié en travaillant et il attribuait sa voyance àce qu'il invoquait alors Saint-Côme et Saint-Damien,saints qu'il pensait particulièrement puissants parcequ’issus du christianisme primitif. Mais, à notre avis,et comme dans d'autres cas que nous avons eul'occasion d'étudier, tout voyant qu'il fut, il se trompaitsur la cause de sa voyance. En effet, les deuxsyllabes “Côm” et “Dam” martelaient bien sa litanie :il cultivait par elles la pensée rythmée. Et de plus, ilnous avait dit qu'au début, il n'était voyant que surl'eau.

C'est bien longtemps après que nous avons comprispourquoi : il mélangeait sa litanie à ces deux saintsavec les phosphènes par reflets du soleil sur l'eau, etc'est seulement après une longue maturation de soncerveau par cet exercice que sa clairvoyance pouvaitpersister en l'absence des phosphènes.Citons aussi le cas de Mme Spique, qui a été sujettedepuis l’âge de six ans à de véritables accès devoyance ; alors que, par exemple, elle parle de toutautre chose, elle voit une boule blanche qui se met àtourbillonner, tout en devenant transparente. Àl'intérieur, apparaissent des visions qu'elle décrit.Ainsi, une fois, elle nous a donné de multiples détailssur une personne qui s'avéra être notre père, décédédepuis longtemps et dont nous ne lui avions jamaisparlé. Les précisions étaient saisissantes, car c'estl'essentiel des relations que nous avons eues avec luiqu'elle décrivait.Enfant, elle effrayait son entourage en annonçant desdécès ou des accidents qui se produisaient peuaprès."

Elle nous a raconté qu'elle vivait alors à Alger etqu'entre trois et six ans, elle avait un tel degré derachitisme des membres inférieurs qu'elle en étaitimpotente, ne pouvant absolument pas marcher.Durant cette période, pour la fortifier, on l'amenait surla plage avec une poupée, et comme elle en avait viteassez de cette distraction, elle jouait pendant desheures à regarder le reflet du soleil sur l'eau.Il est à remarquer que cette habitude semble avoir nonseulement développé sa voyance, mais égalementamélioré son caractère car elle est restée d'unegrande générosité.

LLee ppooèèttee MMiinnoouu DDrroouueett

"Les poésies de l'enfant prodige Minou Drouetétonnèrent le monde alors qu'elle n'avait qu'une

douzaine d'années. Elle fut un temps si célèbre que,parfois, lorsqu'elle descendait dans une ville deprovince, la foule s'attroupait comme pour un chefd'état.

Tous ses biographes sont d'accord pour dire que tantqu'elle était dans son orphelinat, elle paraissait plutôtlégèrement retardée. Sa mère adoptive l'emmena dansune maison qui était au bord de l'océan, et au lieu del'envoyer à l'école, la laissa libre de faire ce qu'ellevoulait.Nous avons appris, par sa mère, qu'elle avaitl'habitude d'y regarder le reflet du soleil sur l'eaupendant des heures, tous les jours, en même tempsqu'elle balançait doucement la tête de droite à gauche.Après plusieurs années de ce jeu solitaire, ons'aperçut qu'elle était devenue géniale.

Ce qui s'est passé ici nous paraît évident. En fixant lereflet du soleil sur l'eau, elle a mélangé ses rêveriesd'enfant avec les phosphènes dus à l'agitation de cereflet.

Minou a été guidée par son instinct vers le phosphènedû à la réflexion du soleil sur l'onde mouvante. À sontour, la puissance rythmique, toujours latente dans lephosphène, mais qui n'attend qu'une occasion pour semanifester, a réveillé un autre instinct susceptibleégalement de faire jaillir une intelligence bien plusvive : l'effet stimulant des balancements de tête surles facultés supérieures du cerveau.

Le balancement sur un rythme pendulaire de deuxsecondes est un rythme naturel des phosphènes. LePhosphénisme, par le miroir aquatique, l'a entraînéedans ce rythme, du fait que le mouvement pendulaireet celui de la vague sont de même nature, c'est-à-diresinusoïdaux.

Les expériences d'audition d'un son alternativementpar l'oreille droite et la gauche, grâce à un appareilnommé “Alternophone”, ont montré que cesexcitations alternatives sont très favorables aufonctionnement du cerveau. Elles produisent uneattention plus forte, aiguisent la sensibilité artistique,mais font aussi jaillir la pensée sous une formepolarisée, qui favorise la versification. Comme leMixage Phosphénique, cette audition alternativeaugmente simultanément la qualité et la quantité del'idéation.

L'action du Mixage et celle de l'audition alternativeappartiennent donc à la même catégorie dephénomènes, et c'est pourquoi nous avons isolé dansle cerveau ce que nous appelons sa “fonction rythmo-phosphénique”.

Mais Minou Drouet n'était pas seulement, à cet âge,un poète génial. Sa mère nous a fait savoir queparfois, elle prévoyait avec exactitude une visite ou undécès, et donc qu'elle possédait un don voyance àcette époque. Voici donc un autre cas d'enfant qui adéveloppé cette faculté en utilisant d'instinct le MixagePhosphénique."

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Exercice : ccoonntteemmppllaattiioonn ddeess rreefflleettss dduu ssoolleeiill ssuurr ll''eeaauu

Trouvez une étendue d'eau, un bassin peut suffire.

Placez-vous de façon à voir le reflet du soleil sur l'eau.

Mettez une casquette à visière pour éviter les rayonsdirects du soleil.

Fixez les reflets. Vous verrez apparaître des formestrès variables : flèches, triangles, croix, myriades de

serpent de feu… Ce sont vos rythmes cérébraux quisont activés par la lumière et les rythmes desvaguelettes.

Au bout de trois minutes environ, fermez les yeux etobservez les couleurs.

Après un certain entraînement, vous aurez peut-êtredes visions de paysages ou de personnages.

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DDÉÉVVEELLOOPPPPEEMMEENNTT DDEE LLAA VVOOYYAANNCCEE CCOOUURRSS EETT EEXXEERRCCIICCEESS PPRRAATTIIQQUUEESS eenn 66 CCDD

FFOORRMMAATTIIOONN ÀÀ LLAA VVOOYYAANNCCEE

Qu'est-ce que la voyance et peut-on la développer ? Est-il vrai que certaines personnes ontla capacité de percevoir, au-delà du temps et de l'espace, des événements qui s'avèrentexacts ?

Les enquêtes du Docteur LEFEBURE ont montré que ce phénomène existe bel et bien, maisqu'il est beaucoup plus rare qu'on ne le pense. Les personnes douées de ces facultésaffirment qu'elles se sont développées à leur insu, car elles n'avaient effectué aucunedémarche dans ce sens. À l'inverse, ceux qui cherchent à accroître ces aptitudesn'obtiennent aucun résultat. Cela montre qu'il manque une clé pour comprendre la nature dela voyance et pouvoir l'utiliser.

Cette clé permettrait de poser les bases d'un véritable développement conscient etméthodique des phénomènes de voyance. De plus, il est à remarquer que les personnesdouées de voyance attribuent leurs facultés à tout autre chose qu'à ce qui leur avéritablement permis de les développer. Ne possédant pas les connaissances nécessaires,elles n'ont pas su analyser les circonstances et les conditions de ce développement.

En interrogeant les voyants, le Docteur LEFEBURE s'est aperçu que certains élémentsrevenaient de façon systématique.

Ce cours sur CD audio vous propose une étude qui, partant des expériences de base, al'ambition de vous conduire vers les phénomènes de voyance les plus poussés.

22 leçons et plus de 56 exercices pratiques différents.

LLEE PPHHOOSSPPHHÉÉNNIISSMMEE ::PPRRIINNCCIIPPEE DDUU YYOOGGAA MMEENNTTAALL

YOGA

Du sanskrit yuj (union) qui a donné en français lemot "joug", le yoga est apparu il y a au moins 5000 ans dans le nord-ouest de l'Inde, comme en

témoignent des pièces de monnaie antiquesreprésentant un yogi assis en lotus.

Les Yoga Sutras constituent le manuel de référence duyoga, écrits entre le IIe et le IIIe siècle av JC parPatanjali. Les Yoga Sutras précisent les huit préceptesqui régissent la pratique du yoga :

• Yama (code moral envers autrui)• Niyama (code moral envers soi-même)• Asana (posture)• Pranayama (contrôle de la respiration et donc duprana ou énergie vitale)• Pratyahara (retournement de l'activité sensoriellevers l'intérieur)• Dharana (concentration de l'attention sur un objet)• Dhyana (méditation, contemplation de la vraie naturede la réalité)• Samadhi (libération, état hyper conscientd'illumination)

Le yoga ancien de Patanjali (aussi appelé Raja Yoga)est en opposition avec le yoga plus moderne deSwatmarama (ou Hatha Yoga) datant du XVe siècle denotre ère. Leur opposition est principalement marquéepar le fait que le Hatha Yoga se concentre sur lapurification du corps, celle-ci conduisant à la

purification de l'âme. Dans le cas du Raja Yoga, leprocessus est inversé : c'est le travail mental quiproduit l'énergie qui engendre les postures. On peutdonc dire que le Raja Yoga est un yoga mental, alorsque le Hatha Yoga est un yoga physique.

Nous nous intéresserons donc ici plusparticulièrement au Raja Yoga, qui est la formementale du yoga. Nous étudierons cette forme de yogaà la lumière des découvertes en physiologie cérébraledu Docteur Francis LEFEBURE, un médecin etchercheur français qui, grâce à l'utilisationsystématique des phosphènes, a mis au point unprotocole d'exploration du cerveau : la cervoscopie.Les phosphènes sont toutes les sensationslumineuses subjectives, c'est-à-dire celles qui ne sontpas directement produites par la lumière stimulant larétine. Ils peuvent être provoqués par de courtesfixations de sources lumineuses. La cervoscopie apermis au Dr LEFEBURE de mesurer précisémentl'impact sur le cerveau des exercices de yoga etd'établir ainsi des règles de physiologie cérébraleappliquée à l'initiation, créant un yogascientifiquement amélioré : le Phosphénisme.

Le Dr LEFEBURE a pu prouver que le phosphène est unretournement vers l'intérieur du sens de la vue, demême que l'acouphène est un retournement versl'intérieur du sens de l'audition. En fait, à chaque sensphysique correspond un sens intérieur, le tout formant

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un second système sensoriel : le système phénique.Le mélange de la pensée avec un phène est l'exercicede base du Phosphénisme et, à notre avis, constitue levéritable sens du Pratyahara ou retournement del'activité sensorielle vers l'intérieur. Il existe aussi unphène de la respiration, ou pneumophène, que l'onstimule en maintenant une "légère soif d'air".

EExxeerrcciicceess ddee rreessppiirraattiioonn rryytthhmmééeeLa première grande innovation du Dr LEFEBURE, auniveau des exercices de respiration ou Pranayama, estl'utilisation d'un rythme précis (donné par unmétronome ou une musique).

RReessppiirraattiioonn ddee ttyyppee ccaarrrréé ::Réglez votre métronome sur 60, c'est-à-dire unepulsation par seconde.Faites un phosphène avec la lampe phosphénique.Inspiration sur 8 secondes.Rétention poumons pleins pendant 8 secondes.Expiration sur 8 secondes.Rétention poumons vides pendant 8 secondes. Continuez le cycle ainsi jusqu'à l'extinction duphosphène (trois minutes environ).Refaites un phosphène et reprenez le cycle au début.Vous pouvez visualiser un point lumineux qui tournedans vos poumons pendant les phases de rétention.Ce chiffre de 8 secondes n'est donné qu'à titre indicatif,d'autres valeurs pouvant être utilisées. L'important estla régularité précise des phases.

Sa seconde grande innovation est l'invention de larespiration circulaire ou cyclogène. Similaire à la

respiration carrée, elle s'en distingue par la disparitiondes phases de rétention avec un débit variable lors del'inspiration et de l'expiration. C'est une sorte derespiration carrée dont les angles auraient été arrondis.

RReessppiirraattiioonn cciirrccuullaaiirree ::Réglez votre métronome sur 60, c'est-à-dire unepulsation par seconde.Si vous ne possédez pas de métronome, vous pouveztélécharger gratuitement sur le site du Phosphénismedans "MON ESPACE", un fichier Mp3. Ce fichier réalisépar un pratiquant de Phosphénisme vous donnera lerythme exact.Faites un phosphène.Inspirez pendant 4 secondes en commençantdoucement puis en augmentant progressivement ledébit.Continuez à inspirer 4 secondes, mais en réduisantprogressivement le débit jusqu'au point où vousn'inspirez quasiment plus.Expirez 4 secondes en commençant doucement puisen augmentant progressivement le débit.Continuez à expirer 4 secondes, mais en réduisantprogressivement le débit jusqu'au point où vousn'expirez quasiment plus.Durant la respiration, visualisez un point lumineux quitourne autour de vous ou en vous, et qui suit lesphases de votre respiration.Continuez le cycle ainsi jusqu'à l'extinction duphosphène (trois minutes environ).

Refaites un phosphène et reprenez le cycle au début.Le chiffre de 4 secondes n'est donné qu'à titre indicatif.

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YYOOGGAA DDEE DDEEUUXX SSEECCOONNDDEESS

Manuel pratique des exercicesinitiatiques traditionnels zoroastriensdétaillés dans "L'Initiation de Piétro".Leur pratique régulière est la clé del'éveil des facultés psychiquessupranormales ainsi que desmerveilleux phénomènes dont les étatsd'illumination, les visions prophétiqueset les phénomènes de prémonition etde voyance.Cette technique est leperfectionnement, sur des basesphysiologiques, de méthodesanciennes et empiriques aux résultatsparfois grandioses mais inconstants.En général, dès le début de sesexpériences, le sujet ressentprofondément le contact avec la vraieforce occulte que seule révèle cettetechnique avec rapidité.

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