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Université Rennes 2Master Langues, cultures étrangères et
régionales Spécialité Les Amériques, 2ème année
2011-2012
« Identifier, évaluer et surveiller les ressources sur le web :
outils et méthodologies »
Alexandre SerresURFIST
Octobre 2011
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
2
URFIST : Unité Régionale de Formation à l’Information
Scientifique et Technique
Trois missions : Formation : thématiques de l’IST, recherche
d’information... Veille : sur les outils, les usages de l’information
Recherche : sur les cultures de l’information Publics : bibliothécaires, enseignants, doctorants et Master Services :
des stages de formation gratuits des supports en ligne : Formadoct (en partenariat avec les
SCD) des ressources
Un site : http://www.sites.univ-rennes2.fr/urfist/ Un réseau de 7 URFIST
Au service de la communauté universitaire et des professionnels de l’information
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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PLAN
1/ Introduction : contextes, enjeux, défis de l’évaluation de l’information
2/ Complexité de l’évaluation 3/ Méthodologie d’identification
des ressources et d’évaluation de la crédibilité
4/ Outils et méthodologies pour une veille personnelle
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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1.1 Contextes Trois contextes imbriqués :
Sociotechnique : La « grande numérisation »
Les brouillages du document numérique La confusion des sources sur Internet Les changements du web social
Informationnel : La crise du modèle de la validation
Sociopolitique : La crise de confiance générale
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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1.1 Enjeux : la question de (la) confiance
Enjeu majeur sur le web : quelle confiance accorder aux ressources ?
Nouvelles modalités de la confiance avec le web 2.0 : Importance du jugement des internautes Rôle de la statistique Confusion popularité/autorité
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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1.2 Défis : les info-pollutions
Information comme nouvel environnement et nouvelle pollution : notion « d’info-pollution »
Différents types de pollutions informationnelles : La surabondance La contamination La désinformation, les rumeurs La médiocrité L’invasion publicitaire
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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1.2 Défis : les info-pollutions. La surabondance
Les enjeux : « les travailleurs du savoir passent 15 à 35% de leur
temps à la recherche d'information 40% des travailleurs n'arrivent pas à trouver
l'information dont ils ont besoin sur l'intranet de leur organisation
seulement la moitié de ceux qui recherchent de l'information sur le web parviennent à leurs fins » (enquête IDC 2007)
Quels remèdes ? Remèdes techniques, du côté des outils de recherche :
mode d’interrogation avancée Utilisation des outils « web 2.0 » : « pages perso », fils RSS… Importance de l’analyse et de la définition des besoins Nouveaux apprentissages :
Gestion de l’information Gestion du courrier
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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1.2 Défis : les info-pollutions. La manipulation
Image : la « marée noire » Prolifération des informations indésirables sur
Internet (révisionnisme, pornographie, sectes…)
Effets : problème de la « contamination » des informations « saines »
Voir liens vers sectes, sites pornos. Nouvelles formes de manipulation sur les blogs :
«l’astroturfing », ou “usurpation de représentativité"
Risques : Problèmes de sécurité de l’internet :
explosion des escroqueries, du spam, de la délinquance...
Dangers de manipulation : par les sectes, les sites révisionnistes, les sites “complotistes”...
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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1.2 Défis : les info-pollutions. La manipulation
Petit exercice d’identification : qui se trouve derrière ces sites ? http://www.ccdhbretagne.org/FR/ http://www.martinlutherking.org/
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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1.2 Défis : les info-pollutions. La manipulation
Quels remèdes ? Rôle-clé de l’identification des sites :
Savoir reconnaître un site révisionniste, sectaire, etc.
Outils politiques, juridiques : Signalement de sites dangereux :
Internet-Signalement.gouv.fr Identification des hoax, des virus.. :
HoaxBuster Quelques remèdes « socio-techniques » :
outils de filtrage Voir Web Of Trust
Importance de l’esprit critique, de la culture générale, de la culture du doute…
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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1.2 Défis : les info-pollutions.
La désinformation
« DESINFORMATION : Utilisation de techniques de l’information, notamment de l’information de masse, pour induire en erreur, cacher ou travestir les faits. [Norme AFNOR XP X 50-053] »
« La désinformation est un processus, utilisable à tous les niveaux dans toutes les sphères de la communication, et qui consiste à présenter :
une information fausse comme vraie, une partie d'information vraie comme une totalité
indépendante et vraie pour elle-même, une partie d'information fausse comme une totalité
indépendante et vraie pour elle-même, une information vraie comme fausse. »
(source TechnoScience.net)
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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1.2 Défis : les info-pollutions. La désinformation
Image : “l’intoxication alimentaire” Ancienneté du problème de la fiabilité
Quelles nouveautés avec Internet ? changement d’échelle confusion des sources enjeux de la guerre de l’information
Effets : méfiance, erreurs, manipulation... Remèdes : rôle-clé de l’évaluation
de l’information Limites des « solutions techniques »
et des recettes
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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1.2 Défis : les info-pollutions. La médiocrité de l’information
Image : la “malbouffe” Problème de l’information de mauvaise
qualité, non fiable, mal structurée, mal identifiée, etc.
Quelles nouveautés avec Internet ? Phénomène de la redondance Simplification des messages Hétérogénéité, indifférenciation des
sources Effacement de la source, de l’auteur Ravages du plagiat
Effets : conformisme, relativisme généralisé, baisse des exigences...
Remèdes : formation universitaire, travail sur les sources, évaluation de l’information...
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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1.2 Défis : les info-pollutions. L’invasion publicitaire
Image : les panneaux publicitaires aux entrées de villes Invasion des sites par la publicité, spamming,
spamdexing… Ampleur du phénomène :
Cf liens sponsorisés sur les moteurs Voir la vente de noms de domaines : ex. des
“parkings de noms de domaines” de Sedo Effets :
Problème de reconnaissance de l’information « utile » ; problèmes du positionnement payant...
Problème du marketing personnalisé Quels remèdes ?
Identification des sites, de la publicité ; choix des outils
Remèdes techniques contre le spamming… Formation critique sur l’économie de la recherche
d’information
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1.2 Identifier les liens commerciaux
97 % du CA (5,7 Mrds de $, fin 08)
Liens « naturels » Liens commerciaux
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1.3 Enjeux : du côté des pratiques informationnelles des étudiants
Confiance trop grande dans les résultats des moteurs de recherche
Méconnaissance ou confusion des critères d’évaluation Facilité d’utilisation d’un site considérée comme
critère de crédibilité Difficultés à évaluer l’information Négligences dans le référencement Pratiques de plagiat
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1.3 Contextes et enjeux de l’évaluation de l’information
En résumé, l’évaluation de l’information est une opération à la fois : Beaucoup plus cruciale qu’avant
internet Beaucoup plus importante dans les
études universitaires Plus difficile Encore sacrifiée et méconnue
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2/ Complexités de l’évaluation de l’information
Ne pas occulter la complexité de l’évaluation de l’information : Pas de « recettes » :
Mais utilité des grilles d’évaluation Pas d’outils-miracles :
Mais utilisation nécessaire des outils Démarche de questionnement :
Nombreuses connaissances nécessaires : Numériques, informationnelles, disciplinaires…
Quatre notions essentielles Apprendre à distinguer
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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2/ Complexités de l’évaluation de l’information
Double distinction à opérer : Entre les objets de l’évaluation :
Qu’est-ce qu’on évalue dans une ressource ? Source, auteur, information, organisation de
l’information, facilité d’usage, présentation… ? Entre les critères de l’évaluation :
Selon quels critères on évalue ? Critères de crédibilité, d’autorité, de qualité, de
pertinence, d’usage ?
Imbrication des objets et des critères >> mais double confusion assez fréquente
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2.1 Les objets de l’évaluation de l’information
La structuration : du document, du site..
Cohérence, qualité, présentation, facilité de repérage…
L’usage : Lisibilité,
graphisme, « utilisabilité » du site…
Confusion fréquente des objets à évaluer :
Par ex. entre fiabilité de source et facilité d’accès
Au moins quatre ensembles d’objets à évaluer :
La source, l’auteur…
Fiabilité, crédibilité, réputation, etc.
> connaissance des circuits de l ’édition...
L’information : Qualité de
l’information, validité, fiabilité…
> connaissances disciplinaires
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2.1 Complexités… : quatre notions à distinguer
Des « allants-de-soi » peu explicités : « Évaluer la qualité et la pertinence de
l'information », compétence D4.3 du nouveau B2i Adultes
Mais qu’est-ce que la qualité de l’information ? La crédibilité ? L’autorité d’une ressource ? La pertinence ? Importance de bien distinguer ces
notions, qui ne se recouvrent pas
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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2.2 Quatre notions à distinguer : la crédibilité
Crédibilité = « Caractère, qualité rendant quelque chose susceptible d'être cru ou digne de confiance »
Synonyme de fiabilité Rôle-clé de la confiance Relations avec autres notions :
Crédibilité comme première condition de l’autorité
La crédibilité n’est pas la véracité, ni la vérité ; Crédibilité liée à la qualité de l’information mais
pas de recouvrement Crédibilité très différente de pertinence
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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2.2 Quatre notions à distinguer : la crédibilité
Deux typologies de la crédibilité : selon les objets de crédibilité :
Source, auteur, support, document selon les types de crédibilités :
(Fogg et Tseng, 1999)
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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2.2 Quatre notions à distinguer : les objets de la crédibilité
Quatre objets de crédibilité à mesurer : Crédibilité de la source :
Réputation, sérieux, notoriété, fiabilité de l’éditeur, de l’organisation, du média, de l’hébergeur du site…
Première crédibilité à évaluer, car conditionne largement les autres ;
Crédibilité de l’auteur : Degré de confiance dans un auteur, lié à son
expertise, sa notoriété ; Crédibilité essentielle sur internet, avec l’auto-
publication : Ex. des blogs
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2.2 Quatre notions à distinguer :
la crédibilité Crédibilité du support :
Image de sérieux, de fiabilité… du support, du média, du type de document… :
Ex. : crédibilité plus forte d’une revue scientifique, par rapport à une revue de vulgarisation, ou un blog…
Type de crédibilité difficile à mesurer sur internet Crédibilité du document :
Image de sérieux et de fiabilité de la ressource elle-même
Liée à la présentation, à la structuration, au type d’expression, au type d’information…
Mais différent de la fiabilité de l’information
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2.2 Quatre notions à distinguer : 4 types de crédibilités
Typologie de Fogg et Tseng : Crédibilité présumée :
Stéréotypes, représentations, hypothèses… Crédibilité réputée :
Affiliation d’un auteur, réputation d’une institution…
Crédibilité de surface, d’apparence : Présentation (d’une ressource, d’une personne…)
Crédibilité d’expérience : Expérience antérieure, usage…
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2.3 Quatre notions à distinguer : “l’autorité cognitive” Selon Patrick Wilson : « une relation d’influence
de pensée, impliquant au minimum deux personnes, l’une accordant à l’autre sa confiance parce qu’elle maîtrise un domaine spécifique de compétences »
Diversité des autorités cognitives : Personnes, livres, organisations, outils…
Autorité cognitive fondée sur la crédibilité, la réputation, l’expertise
Mais dépasse la crédibilité : Notion d’influence choisie, de reconnaissance
d’une expertise Idée de connaissance de « seconde main »
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2.4 Quatre notions à distinguer : la qualité de l’information Ensemble de critères, liés aux caractéristiques
formelles du contenu d’une ressource Qualité évidemment liée à la crédibilité et à
l’autorité, mais à distinguer également : Une ressource crédible peut être de plus ou moins bonne
qualité Une ressource peut être de bonne qualité, sans avoir une
grande crédibilité de réputation Qualité de l’information varie selon le domaine :
Information juridique, économique… Sur la qualité de l’information médicale, voir le Netscoring
Quelques critères « universels », communs à tous les domaines
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2.4 Quatre notions à distinguer : la qualité de l’information
Une information identifiée, « sourcée » : Problème de l’anonymat sur internet
Une information fiable : notion de contrat de confiance ; distinction
fiabilité/vérité Une information précise, exacte, complète
: Importance de l’exactitude
Une information apportant du nouveau : définition théorique de l’information fléau de la redondance sur Internet
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2.4 Quatre notions à distinguer : la qualité de l’information
Une information fraîche, actualisée Une information accessible :
problème de la localisation, de l’accessibilité des sites
Une information ayant un impact, un effet: notion d ’information « utile »
Une information bien structurée, bien organisée, bien rédigée
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2.5 Quatre notions à distinguer : la pertinence « Qualité de ce qui est adapté
exactement à l'objet dont il s'agit. » Notion complexe, nombreux modèles,
nombreuses théories Au fondement de la recherche
documentaire : "Degré de corrélation entre une
question et la réponse apportée » approche précise mais réductrice de la
pertinence Nécessité d’élargir la notion
Différentes catégories de pertinences
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2.5 Quatre notions à distinguer : la pertinence Dans l’évaluation de l’information,
pertinence = adéquation d’une ressource à : un besoin précis :
De quel type d’information ai-je besoin ? un contexte précis :
Dans quel but se fait la recherche d’information ? un usage précis :
Pour quel type d’usage ? Usage facilité ou non ? un individu précis :
Quel rapport avec le niveau, le degré de connaissance du sujet, les représentations, les opinions… ?
Impossibilité de formaliser l’évaluation de la pertinence
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2.6 Complexités… : quatre notions à distinguer
Bien distinguer les combinaisons entre les notions. Une ressource peut être :
crédible, de qualité, mais non pertinente : Ex. d’une thèse en Licence
peu crédible, mais de qualité et pertinente : Ex. d’un site personnel inconnu, mais de qualité et pertinent
crédible, mais de mauvaise qualité et non pertinente: Ex. d’un article de revue de mauvaise qualité
non crédible et de mauvaise qualité mais pertinente Ex. d’un site sectaire pour un dossier sur les secte
Pas de superposition entre ces trois ensembles de critères
Primauté de la pertinence sur tous les autres
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3/ Méthodologie : 6 principes pour une démarche d’évaluation de l’information
Savoir (se) questionner : identifier l'objet de la recherche Bien définir ses besoins d’information bien cerner le sujet traduire concepts en mots-clés
Bien utiliser les outils de recherche : Mode avancé Utiliser les opérateurs de filtrage
Bien identifier les ressources trouvées : Bien décoder les URL Identifier les sources, les auteurs, les documents
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3/ Méthodologie : 6 principes pour une démarche d’évaluation de l’information
Evaluer la pertinence de la ressource : Par rapport aux besoins, au contexte, au
niveau Evaluer la crédibilité et l’autorité :
De la source Du support De l’auteur Du contenu
Evaluer la qualité de l’information : Fiabilité, exactitude… recouper, critiquer, comparer...
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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3.1 Méthodologie : se questionner, identifier les sources
Importance du questionnement, de la définition des besoins
Phase exploratoire : Du sujet :
Bien explorer son sujet, le délimiter, le questionner Utiliser les méthodes de questionnement : 3QOCP, schéma
heuristique, etc. Identifier les concepts
De l'objet de la recherche : Identifier :
Les types de documents : articles, livres, thèses, rapports… ? les types d’informations : textes, images, données, graphiques… ? Les genres : témoignages, essais, réflexions, analyses… ?
Du réseau sémantique : Traduire concepts en mots-clés
Utiliser encyclopédies, dictionnaires, recherches exploratoires Identifier des sources de référence :
Ex. du site Observatoire des Amériques
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3.1 Méthodologie : bien utiliser les outils de recherche
Diversifier les outils Utiliser le mode avancé et les
opérateurs de filtrage Utiliser les dispositifs d’affinement
des résultats Rebondir Exemples sur les sujets de
recherche
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3.1 Méthodologie : bien utiliser les outils de recherche
TP : « 1/ Utilisation avancée des outils
de recherche »
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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3.2 Méthodologie : bien identifier les résultats
Identifier : Le site web :
Savoir décoder les URL Identifier le nom, le statut de l’organisation,
de l’hébergeur... L’auteur de la ressource :
Nom, statut, coordonnées... La nature du document :
Vulgarisation, opinion, recherche… Type de document : rapport, article,
ouvrage…
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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Savoir décoder les résultats de Google
Type de documents
Date du document
Nationalité du site
Origine, type de site
Type de ressource
Taille du document
Nombre de citations
Nom de l’auteur
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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3.2 Méthodologie : bien identifier les résultats
TP : « 2.1 Décodage des résultats de
Google »
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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3.3 Méthodologie : juger de la pertinence des ressources
La ressource trouvée correspond-elle : Au sujet ?
Est-elle pertinente sur le sujet ? Est-elle crédible ? A mes besoins ?
Par rapport au type d’informations demandées A la tâche demandée ?
La ressource peut-elle être utile pour un dossier, une note de lecture, un mémoire… ?
A mon niveau ? A mes connaissances ?
Document trop spécialisé ? A une certaine facilité d’usage ?
Ressource plus ou moins compliquée à utiliser ?
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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3.3 Méthodologie : juger de la pertinence des ressources
Pour des recherches universitaires, primauté des critères de crédibilité, d’autorité et de qualité, qui font partie de la pertinence Voir l’importance de la crédibilité de la
source Sauf pour les documents « contre-
exemples » Pour des recherches « pratiques »,
primauté des critères d’usage
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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3.4 Méthodologie : évaluer la crédibilité
Crédibilité de la source : Quel est le sérieux de l’éditeur, de l’organisation, du
média, de l’hébergeur du site… ? Quelle réputation, quelle notoriété ?
Faire des recherches sur la source Crédibilité de l’auteur :
Quelle expertise, quelles autres publications ? Quelle notoriété, quelles recommandations, quel
réseau ? Quelles intentions ? Pourquoi publie-t-il ?
Partager ses connaissances, se promouvoir, vendre, défendre un point de vue, divertir... ?
Utiliser les moteurs de recherche de personnes, Google...
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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3.4 Méthodologie : évaluer la crédibilité
Crédibilité du document : La nature du document est-elle précisée, visible ?
(article, communication de congrès…) L’auteur est-il clairement indiqué ? Le document comporte-t-il des références,
indique-t-il ses sources ? Le document est-il bien structuré, cohérent,
clair ? Est-il bien rédigé ? (quelle qualité d’expression ?) Est-il clairement daté ? (date de création, de mise
à jour…)
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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3.4 Méthodologie : évaluer l’autorité de l’auteur
Observer la notoriété, l’influence : Pour les chercheurs :
le nombre de publications, les titres… Le nombre et l’origine des citations
Ex. sur Google Scholar, ou avec Publish Or Perish
Pour les auteurs de blogs, de ressources : le nombre de liens, de citations
Ex. sur Wikio
Mais rester critique face aux indicateurs de popularité !
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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3.4 Méthodologie : évaluer la crédibilité
TP : « 3/ Evaluation de la crédibilité
d’une source »
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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3.4 Méthodologie : évaluer la qualité de l’information
Point le plus complexe de l’évaluation de l’information
Pas de recette mais une démarche de questionnement Chercher à évaluer :
La fiabilité : Une information fiable = sûre, digne de confiance
L’exactitude : Information confirmée par d’autres sources ?
La fraîcheur : Importance de la date, selon le domaine de l’information
La précision, la complétude : Données détaillées ?
L’objectivité, le sérieux : Argumentation ou affirmation ?
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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3.5 Evaluer l’information, c’est : Apprendre à se questionner et à
interroger Apprendre à discerner, à distinguer
: entre les notions mises en œuvre :
Crédibilité, pertinence… entre les critères entre les composantes d’une ressource :
source, contenu, présentation, usage Développer son esprit critique Apprendre… à prendre son temps
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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4/ Outils et méthodologies pour une veille personnelle
Connaître et utiliser : Les alertes La syndication de contenus, les
fils RSS Les pages personnalisables Les plateformes de partage de
signets
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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4.1 Faire de la veille : les alertes
Qu’est-ce qu’une alerte ? Répétition automatique d’une requête à chaque mise
à jour d’une source d'information (base de données, catalogue, revue, moteur de recherche…).
Résultats adressés périodiquement à l’utilisateur par messagerie ou sous forme de flux RSS.
DSI (diffusion sélective de l’information) : alerte mise en place par un service documentaire pour un ou plusieurs usagers.
A quoi sert une alerte ? À surveiller : l'évolution d'un thème les travaux d'un auteur ou d'une institution
sans avoir à réinterroger une source d’information.
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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4.1 Faire de la veille : les alertes
Comment mettre en place une alerte ? Ouvrir un compte, définir un profil Définir la source : revue, site… définir la requête : mots-clés.. Définir la périodicité des alertes Définir le mode de transmission : mel, fils RSS
Exemples : Sur les bases de données : voir
Services d’alertes dans les bases de données Sur Google : Alertes Google
Pour approfondir : Guide Formadoct : Les services d’alerte
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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4.2 Faire de la veille : La syndication de contenus
● Syndication de contenus : possibilité de publier automatiquement sur un site web des informations issues d'un autre site web
● Un fil RSS = un fichier texte au format XML (eXtended Markup Language)
● RSS peut signifier : Really Simple Syndication Rich Site Summary RDF (Resource Description
Framework) Site Summary (plus rare)
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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4.2 Faire de la veille : La syndication de contenus
● Comment reconnaître les fils RSS ? Logos sur les sites, ou bien RSS, ou ATOM
Quels outils ?
Agrégateurs de fils RSS● Plusieurs types d'agrégateurs :
Agrégateurs en ligne : MetaRSS, « pages perso »
Agrégateurs en local : FeedReader ; voir liste sur RSS et podcasts ;
Agrégateurs intégrés :
● Au navigateur : exemple sur Firefox● Au logiciel de messagerie : Thunderbird
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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4.2 Faire de la veille : La syndication de contenus
Omniprésence des fils RSS Plusieurs fonctions des fils RSS :
Suivre l’actualité d’un site : réception de toutes les nouveautés
Se tenir informé : Sur l’actualité : tous les journaux proposent des fils
RSS Sur un domaine : suivi de blogs et de sites spécialisés
Outil de veille et de surveillance, technique du push
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
5656
4.3 Faire de la veille : Les pages personnalisables
Définition : Pages web, personnalisables, privées/publiques
Possibilité de gérer et d’organiser soi-même ses flux Pages web organisées en onglets et boîtes Fournies gratuitement Différentes des « pages perso » des hébergeurs
(Orange, Free…) Quelques acteurs :
Netvibes PagesFlakes Webwag Igoogle
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
5757
4.3 Faire de la veille : Les pages personnalisables
Fonctions : Pour la gestion et la recherche d’information, la veille Choix personnel des sources : sites web, blogs, fils RSS … Divers services : calendrier, agenda … Bureau virtuel personnel : concentration de ses
applications personnelles en un seul lieu Possibilités de portails publics de flux RSS :
Portail Netvibes de Ville de Brest Portail de l’Urfist de Rennes
Pour approfondir : Guide Formadoct : Les agrégateurs de flux…
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
58
4.4 Faire de la veille : gérer ses signets en ligne
Page d’accueil de Diigo
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
59
4.4 Faire de la veille : gérer ses signets en ligne Définition :
Adresse d’une ressource internet mémorisée pour un accès ultérieur
Une page web pour son contenu La page web d’entrée sur un site
+ 2 autres types de signets : Signet dynamique : flux de syndication (marque page
dynamique) Signet scripté (bookmarklet)
Ce qui constitue un signet : Un nom qui identifie le signet = par défaut, le titre
de la page (balise Title) Peut être modifié
Une adresse web = url de la page mémorisée
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
60
4.4 Faire de la veille : gérer ses signets en ligne
Principes : Externalisation de ses bookmarks Indexation libre par tags Classement des signets par catégories et par
tags Indication du nombre de signalements d'un
même signet Création de réseaux de partage :
« social bookmarking » Exemple sur Diigo :
Recherche sur évaluation de l’information
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
61
4.4 Faire de la veille : gérer ses signets en ligne
Les fonctions de base :
Mémorisation et stockage des signets
Organisation par catégories (arborescence)
Gestion de la liste des signets
Mise en édition d’un signet pour le modifier, le déplacer, le renommer, le supprimer
Import / Export
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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4.4 Faire de la veille : gérer ses signets en ligne
Avantages : Accessibilité :
Accéder de partout à ses signets
Simplicité : de collecte et de gestion
Plus-value documentaire :
Indexation par tags Classement
personnalisé
Plus-value sociale :
Capitalisation du réseau
Réseaux de confiance Travail collaboratif Folksonomies
Partage et veille collaborative :
Exemple des Groupes sur Diigo
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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4.4 Faire de la veille : gérer ses signets en ligne
Intérêt pour les étudiants : Garder les traces de ses navigations Repérer des sources fiables Gérer ses bibliographies Faire de la veille Se familiariser avec les outils 2.0
Pour approfondir : Guide Formadoct : Les plateformes de partage
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
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5. Gérer ses signets dans le navigateur avec Zotero
Zotero
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
65
5. Gérer ses signets dans le navigateur avec Zotero
Principales fonctionnalités de Zotero Récupération de signets de pages web
et de références bibliographiques Références multiples / Référence par référence
Liste de sites compatibles > voir sur la page http://www.zotero.org/translators
Création d’éléments zotero à partir de pages web (avec métadonnées), lien au fichier web, capture web
Intégration dans les « collections » de la bibliothèque personnelle
A. Serres, URFIST Rennes, 2011
66
5. Gérer ses signets dans le navigateur avec Zotero
Saisie manuelle des données Description du signet
Gestion de la base personnelle Modification, tri, recherche dans la base Rercherche de mots clés dans le texte intégral des
pages capturées et dans les PDF attachés Ajout de notes de lecture, ajout de tags (marqueurs) Export de la bibliothèque de signets Lien de deux signets
+ fonctionnalités liées davantage à l’édition de références
Formatage, export, lien avec traitement de texte …
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5. Gérer ses signets dans le navigateur avec Zotero
Bibliothèque et ses
collections
Liste des signets / références
Un signet / une référence
Panneau des tags / marqueurs
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Créer un nouvel élément à partir de la page courante = à partir de la page ouverte dans le navigateur en utilisant les métadonnées du site; une capture d’écran est liée au site
Enregistrer le lien vers la page courante = juste le lien vers le site sans donnée bibliographique
Capturer la page courante = ajouter une capture d’écran (page du site enregistrée sur l’ordinateur personnel)
Possibilité d’ajouter une note liée à la référence bibliographique (Onglet Notes)
Possibilité de joindre un ou plusieurs fichiers à l’élément (Onglet Fichiers joints)
Possibilité d’apposer des tags sur une référence (Onglet Marqueurs)
Possibilité de faire un lien entre deux éléments (Onglet Connexe)
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Import de pages web
Création d’un élément à partir de la page web courante
Capture d’écran Lien vers page
courante
Choisir la collection adéquate
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5. Gérer ses signets dans le navigateur avec Zotero Annoter ses collections de signets
Ajouter un tag
Afficher les tags et rechercher
par tag
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5. Gérer ses signets dans le navigateur avec Zotero
Créer une note indépendante
Créer une note liée à un signet
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5. Gérer ses signets dans le navigateur avec Zotero
Nouvelles fonctions collaboratives : Zotero 2.0 (version 2.0b7.2)
Transition vers des fonctionnalités en ligne
Synchronisation de la bibliothèque / serveur Zotero
Sauvegarde et consultation en ligne via le site web et compte utilisateur zotero
Synchronisation des documents attachés avec un serveur WebDav
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Création de groupes privés ou publics / interaction avec les bibliothèques propres à des groupes définis
Réseaux de personnes
Suivi de bibliothèques publiques par flux RSS Ex : http://www.zotero.org/groups/non-
collaborative_research/items
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Contacts et activités sur le web
Personnels : Adresse mel :
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URFIST de Rennes : Site web Portail Netvibes Sur SlideShare Sur Twitter Sur LibraryThing
Réseau des URFIST : Blog UrfistInfo