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Vacciner les ENFANTS ? Oui! Pourquoi ?

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Vacciner les ENFANTS ?

Oui!

Pourquoi?

F_Brochure_vaccination_OFSP_A5_03-2017_PP-PRINT_BG 27.03.17 10:50 Page1

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2 Vacciner les ENFANTS? Oui! Pourquoi?

Vacciner les ENFANTS? Oui! Pourquoi?

Les vaccinations protĂšgent l’enfant 4+ DiphtĂ©rie, tĂ©tanos, coqueluche et

Haemophilus influenzae 5+ Poliomyélite 7+ Rougeole, oreillons et rubéole 8+ Hépatite B 10+ Papillomavirus humains 11+ Varicelle 12+ Pneumocoques 13+ Méningocoques 14

Vaccination – groupes à risque 15Vacciner – oui ou non? 16Plan de vaccination suisse 2017 18Impressum 19

Contenu

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3Vacciner les ENFANTS? Oui! Pourquoi?

Avez-vous des questionssur les vaccinations?

Ligne Info-vaccins 0844 448 448Pour toute question, adressez-vous Ă  votremĂ©decin ou appelez la ligne Info-vaccins* au0844 448 448.(Consultation gratuite, frais de communica-tions interurbaines en Suisse)*centre de conseil mĂ©dical Medgate, sur mandat de l’OFSP

InternetVous trouverez d’autres informations sur les vaccinations aux adresses www.sevacciner.chet www.infovac.ch.Le site www.mesvaccins.ch vous permet decrĂ©er ou vĂ©rifier votre carnet de vaccinations enligne ainsi que de recevoir une notification (e-mail ou SMS) lorsqu’un vaccin est nĂ©cessaire.Pour faire de mĂȘme depuis votre Smartphone,tĂ©lĂ©chargez l’application myViavac.Sous www.safetravel.ch, vous trouverez desinformations sur les recommandations de vacci-nations aux voyageurs.

Questions

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4 Vacciner les ENFANTS? Oui! Pourquoi?

Les vaccinations protùgent l’enfant

La vaccination est le moyen le plus efficace deprotĂ©ger votre enfant contre diffĂ©rentesmaladies potentiellement graves et leurs com-plications. Le vaccin imite une infection natu-relle, sans les symptĂŽmes de la maladie, afinde provoquer une rĂ©action immunitaire. Cer-tains parents craignent dâ€˜Ă©ventuels effetsindĂ©sirables graves. Or la vaccination n’est recommandĂ©e quelorsque les bĂ©nĂ©fices liĂ©s aux maladies et auxcomplications ainsi Ă©vitĂ©es sont considĂ©rablespar rapport aux risques liĂ©s Ă  la vaccination.Sans oublier que, dans notre pays, des enfantsdĂ©cĂšdent encore des suites d’une maladieinfantile parce qu’ils ne sont pas ou insuffi-samment vaccinĂ©s.

Protéger son enfant etles autres enfants

En faisant vacciner votre enfant, vous contri-buez aussi Ă  enrayer la propagation de mala-dies infectieuses graves. Parmi les rĂ©sultatspositifs enregistrĂ©s, mentionnons l’éradicationde la variole en 1980, ainsi que l’élimination dela poliomyĂ©lite dans de nombreuses rĂ©gions.GrĂące Ă  des campagnes de vaccinations menĂ©esĂ  grande Ă©chelle, cette maladie devrait avoircomplĂštement disparu de la surface du globed’ici quelques annĂ©es. Tant que la maladie n’a pas totalement dispa-ru, le virus continue de circuler. Si la protectionde la population diminue, la maladie risque Ă nouveau de prendre de l’ampleur. Plus il y ad’enfants vaccinĂ©s, plus les maladies devien-nent rares. Les vaccinations ne permettentdonc pas seulement de protĂ©ger votre enfant;elles protĂšgent Ă©galement les personnes qui nepeuvent pas ĂȘtre vaccinĂ©es Ă  cause de leur Ăągeou pour des raisons mĂ©dicales.

Niveaux de recommandationsPour les enfants, le plan de vaccination suisseprévoit plusieurs vaccinations de base. Celles-ciont une importance vitale pour la santé dechaque individu et procurent une protectionindispensable à la population. Elles com -

prennent la vaccination contre la diphtĂ©rie, le tĂ©tanos, la coqueluche, les infections invasivesdues Ă  la bactĂ©rie Haemophilus influenzae detype b, la poliomyĂ©lite, la rougeole, les oreil -lons, la rubĂ©ole, l’hĂ©patite B, la varicelle et lespapillomavirus humains responsables de lamajoritĂ© des cancers du col de l’utĂ©rus.

Les vaccinations contre les pneumocoques etles mĂ©ningocoques du groupe C font partie desvaccinations complĂ©mentaires. Elles sont re-commandĂ©es pour tous les enfants que les pa-rents souhaitent protĂ©ger des infections corres-pondantes, qui sont relativement rares maisparfois mortelles. D’autres vaccinations ne sontrecommandĂ©es qu’aux personnes Ă  risque. Onpeut citer les vaccinations contre la mĂ©ningo -encĂ©phalite verno-estivale, Ă©galement appelĂ©eencĂ©phalite Ă  tiques, la grippe saisonniĂšre, l’hĂ©patite A et la tuberculose (BCG).

EfficacitĂ© des vaccinsLe taux de rĂ©pondeurs aux vaccins n’est jamaisde 100%, mais pour les vaccinations recom-mandĂ©es de base aux enfants, le taux de rĂ©ussi-te est gĂ©nĂ©ralement de plus de 90%. Un enfantpeut donc attraper une maladie contre laquel-le il est vaccinĂ©, mais c’est rare.

CoĂ»t des vaccinationsLe coĂ»t des vaccinations recommandĂ©es de base et complĂ©mentaires est pris en charge parl’assurance obligatoire des soins (sous rĂ©servede la franchise et de la quote-part). La vacci -nation contre les papillomavirus humains estgratuite si elle est effectuĂ©e dans le cadre desprogrammes cantonaux.

VACCINATIONS

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5Vacciner les ENFANTS? Oui! Pourquoi?

Diphtérie, tétanos, coquelucheet Haemophilus influenzae

Les maladies+ DiphtĂ©rieLa diphtĂ©rie est transmise par voie respiratoire.Elle dĂ©bute gĂ©nĂ©ralement par un simple mal degorge. Le nez et la gorge sont obstruĂ©s par desmembranes blanchĂątres, rendant la respirationdifficile et pouvant conduire Ă  une mort parsuffocation («vrai croup»). La diphtĂ©rie estencore prĂ©sente dans de nombreuses rĂ©gionsdu monde, y compris en Europe. Les personnesnon vaccinĂ©es peuvent s’infecter lors devoyages ou par contact avec une personneinfectĂ©e venue en Suisse, et tomber gravementmalades.

+ TĂ©tanosLe tĂ©tanos est provoquĂ© par un germe prĂ©sentdans le sol et le tube digestif de l’ĂȘtre humainet des animaux, pĂ©nĂ©trant dans l’organisme au

contact de blessures (en particulier des plaiesprofondes et des brĂ»lures). Le tĂ©tanos attaquele systĂšme nerveux et provoque des spasmesmusculaires extrĂȘmement douloureux. La para-lysie des muscles respiratoires peut entraĂźner lamort. Le tĂ©tanos nĂ©cessite en gĂ©nĂ©ral des soinsintensifs. Actuellement encore, un quart despersonnes atteintes dĂ©cĂšdent. GrĂące Ă  la vacci-nation de la quasi totalitĂ© de la population et Ă l’excellent effet protecteur du vaccin, les cas detĂ©tanos sont devenus trĂšs rares dans notrepays.

+ CoquelucheLa coqueluche (pertussis) est une maladie trĂšscontagieuse qui se transmet par voie respira -toire. Elle se caractĂ©rise chez l’enfant par desquintes de toux violentes pouvant dĂ©gĂ©nĂ©reren graves crises de suffocation. Les accĂšs detoux peuvent se rĂ©pĂ©ter jusqu’à cinquante foispar jour; ils sont Ă©puisants et angoissants. EngĂ©nĂ©ral, la maladie dure entre trois et quatresemaines, mais la toux peut se prolonger au-delĂ . Il arrive que la coqueluche provoque despneumonies et des convulsions et qu’elle occa-sionne des lĂ©sions irrĂ©versibles du cerveau. Lamaladie est particuliĂšrement grave pour lesnourrissons, qui peuvent en mourir. En Suisse,

DTPa / Hib

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6 Vacciner les ENFANTS? Oui! Pourquoi?

quelques décÚs dus à la coqueluche ont étéenregistrés ces quinze derniÚres années*.

+ MĂ©ningite et Ă©piglottite Ă  Haemophilusinfluenzae

Avant l’introduction de la vaccination, la bactĂ©-rie Haemophilus influenzae de type b (Hib) Ă©taitĂ  l’origine de la plupart des graves infectionsbactĂ©riennes des mĂ©ninges (mĂ©ningites) et desĂ©piglottites chez les nourrissons et les enfantsen bas Ăąge. Les mĂ©ningites peuvent entraĂźnerdes surditĂ©s et des retards psychomoteurs. LesĂ©piglottites sont responsables de troubles res-piratoires graves. Les Hib peuvent aussi provoquer des pneumo-nies, des septicĂ©mies (infection gĂ©nĂ©ralisĂ©e dusang) ainsi que des infections des os, des articu-lations, de la peau et des oreilles (otites). Avantl’introduction de la vaccination, en 1990,quelque 200 enfants par an souffraient d’unedes maladies prĂ©citĂ©es et certains en mou-raient. Depuis, le nombre de cas a baissĂ© de90%. Mais si la couverture vaccinale diminue,ces infections rĂ©apparaĂźtront.

Le vaccinLe vaccin qui protĂšge contre la diphtĂ©rie, letĂ©tanos, la coqueluche, l’Haemophilus influen-zae et la poliomyĂ©lite est gĂ©nĂ©ralement combi-nĂ© en un vaccin quintuple DTPa-Hib-IPV (IPV =poliomyĂ©lite) ou sextuple DTPa-IPV-Hib-HB (HB= hĂ©patite B) administrĂ© dans une mĂȘme injec-tion. Des vaccins mono-, bi-, tri- et quadriva-lents sont Ă©galement disponibles, mais paspour chacune de ces maladies. DĂšs l’ñge de huitans, les doses de rappel contre la diphtĂ©rie et lacoqueluche sont rĂ©duites Ă©tant donnĂ© qu’à par-tir de cet Ăąge-lĂ , des rĂ©actions locales plusfortes peuvent se produire. Les vaccins sont

alors dĂ©signĂ©s par un «d» ou un «p» minuscule.Le vaccin Hib protĂšge contre les mĂ©ningitesoccasionnĂ©es par Haemophilus influenzae, quiconstitue la cause la plus frĂ©quente de mĂ©nin-gites bactĂ©riennes chez les trĂšs jeunes enfants.Il ne protĂšge pas contre les mĂ©ningites dues Ă d’autres bactĂ©ries ou des virus.

Ces vaccins ne contiennent pas de mercure(thiomersal), mais ils contiennent une petitequantitĂ© d’aluminium comme adjuvant.

Effets indĂ©sirables possiblesLes effets indĂ©sirables de ces vaccins combinĂ©ssont presque toujours nĂ©gligeables. L’enfantpeut ĂȘtre lĂ©gĂšrement agitĂ© et prĂ©senter de lafiĂšvre dans les 24 heures qui suivent l’adminis-tration du vaccin. Il est rare qu’un enfant ait desconvulsions aprĂšs avoir Ă©tĂ© vaccinĂ©. Si celadevait se produire, il s’en remet gĂ©nĂ©ralementrapidement et n’en garde aucune sĂ©quelle. DesĂ©tudes approfondies conduites auprĂšs de mil-lions d’enfants vaccinĂ©s ont confirmĂ© que leseffets indĂ©sirables graves dus au vaccin sontextrĂȘmement rares. Elles ont Ă©galement dĂ© -mon trĂ© qu’il n’existe pas de lien de cause Ă effet entre le vaccin Hib et l’apparition d’undiabĂšte ou entre le vaccin Pa et la mort subitedu nourrisson.

Quand faut-il vacciner?Le DTPa-Hib-IPV est injectĂ© en trois doses Ă  l’ñgede 2, 4 et 6 mois. Un rappel est nĂ©cessaire Ă l’ñge de 15 Ă  24 mois pour le DTPa-Hib-IPV etentre 4 et 7 ans pour le DTPa-IPV ou dTpa-IPV.Des rappels dTpa sont recommandĂ©s Ă  l’ñge de11 Ă  15 et 25 ans. Des rappels contre la diphtĂ©-rie et le tĂ©tanos sont recommandĂ©s Ă  l’ñge de45 et 65 ans, puis tous les dix ans.

* Prophylaxie de la coqueluche par la vaccinationdes parentsLe risque pour les nourrissons de contracter lacoqueluche ne peut ĂȘtre diminuĂ© que si lesparents (et des enfants aĂźnĂ©s) sont efficacementvaccinĂ©s. C’est la raison pour laquelle les futursparents devraient faire contrĂŽler leur carnet devaccination et – le cas Ă©chĂ©ant – rattraper les vaccins manquants. Votre mĂ©decin ou votre phar-macien/pharmacienne donne volontiers les ren -seignements nĂ©cessaires.

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7Vacciner les ENFANTS? Oui! Pourquoi?

Poliomyélite

La maladie+ PoliomyĂ©liteLa poliomyĂ©lite (paralysie infantile) se transmetgĂ©nĂ©ralement par contact direct comme parexemple via les mains sales, l’eau ou les ali-ments contaminĂ©s par des matiĂšres fĂ©cales. Lesvirus de la poliomyĂ©lite dĂ©truisent les cellulesdu systĂšme nerveux et provoquent des paraly-sies dans diffĂ©rentes parties du corps. LesconsĂ©quences peuvent ĂȘtre tragiques: en casd’atteinte des muscles respiratoires, le patientdoit bĂ©nĂ©ficier d’une assistance respiratoire. Siles membres infĂ©rieurs sont touchĂ©s, il s’ensuitune faiblesse musculaire, voire une paralysietotale, souvent Ă  vie. La poliomyĂ©lite a disparude Suisse depuis trente ans grĂące Ă  la bonnecouverture vaccinale de la population. En 2002,l’Organisation mondiale de la santĂ© (OMS) adĂ©clarĂ© que la maladie Ă©tait Ă©liminĂ©e d’Europe.Le risque de contamination par le virus restetoutefois prĂ©sent en raison de l’augmentationdes voyages Ă  l’étranger. Des voyageurs non-vaccinĂ©s apparemment bien portants peuventainsi parfaitement importer le virus. En 2013, 5 pays ont recensĂ© ce type d’importation. Il estdonc impĂ©ratif de continuer de vacciner tousles enfants ainsi que les adultes non vaccinĂ©spour les protĂ©ger de tout risque.

Actuellement, 3 pays (Afghanistan, NigĂ©ria etPakistan) connaissent toujours des Ă©pidĂ©miesrĂ©guliĂšres. Ce n’est que lorsque la poliomyĂ©liteaura Ă©tĂ© Ă©radiquĂ©e de la surface de la Terre quela vaccination ne sera plus nĂ©cessaire.

Le vaccinLe vaccin IPV contre la poliomyĂ©lite est gĂ©nĂ©-ralement administrĂ© en combinaison avec lesvaccins DTPa et Hib (vaccin quintuple), en unemĂȘme injection. Il ne contient pas de mercure(thiomersal).

Effets indĂ©sirables possiblesLes effets indĂ©sirables du vaccin combinĂ© DTPa-Hib-IPV sont presque toujours nĂ©gligeables.L’enfant peut ĂȘtre lĂ©gĂšrement agitĂ© et prĂ©sen-ter de la fiĂšvre dans les 24 heures qui suiventl’administration du vaccin. Il est rare qu’unenfant ait des convulsions aprĂšs avoir Ă©tĂ© vacci-nĂ©. Si cela devait se produire, il s’en remet gĂ© -nĂ©ralement rapidement et n’en garde aucunesĂ©quelle. Des Ă©tudes approfondies conduitesauprĂšs de millions d’enfants vaccinĂ©s ontconfirmĂ© que les effets indĂ©sirables graves dusau vaccin sont extrĂȘmement rares.

Quand faut-il vacciner?Trois doses sont nĂ©cessaires pendant la pre -miĂšre annĂ©e de vie. Elles sont administrĂ©es enmĂȘme temps que le vaccin DTPa-Hib. Commepour la vaccination DTPa, la protection doitĂȘtre complĂ©tĂ©e par des rappels Ă  l’ñge de 15 Ă 24 mois et entre 4 et 7 ans. Pour une protectionoptimale, un total de 5 doses est nĂ©cessaire.

IPV

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Rougeole, oreillons et rubéole

Les maladies+ RougeoleJadis, la rougeole Ă©tait une maladie trĂšs rĂ©pan-due. Elle est hautement contagieuse par voierespiratoire. Au dĂ©but, elle fait penser Ă  unsimple refroidissement avec de la fiĂšvre, unmal-ĂȘtre gĂ©nĂ©ral et une toux lancinante, suiviau 4e jour d’une Ă©ruption cutanĂ©e (plaquesrouges). La rougeole est souvent considĂ©rĂ©e, Ă tort, comme une maladie d’enfance bĂ©nigne.Une personne sur 1 000 Ă  2 000 dĂ©veloppe uneinflammation du cerveau (encĂ©phalite) qui lais-se assez souvent des sĂ©quelles irrĂ©versibles(retard mental, paralysies) ou aboutit au dĂ©cĂšs.Une Ă  cinq personnes sur 100 prĂ©sente unepneumonie, qui peut ĂȘtre grave, voire fatale.Les autres complications associĂ©es Ă  la rougeo-le sont des bronchites, des otites moyennes oudes convulsions. Il n’existe pas de traitementspĂ©cifique ni contre la maladie, ni contre sescomplications. La rougeole fragilise transitoire-ment le systĂšme immunitaire et favorise ainsid’autres infections, en particulier bactĂ©riennes.En Europe, comme en Suisse, des enfants dĂ©cĂš-dent encore de la rougeole. Certains pays(p. ex. Finlande, Australie) et mĂȘme un conti-nent (AmĂ©rique du Nord) ont rĂ©ussi Ă  Ă©liminerla rougeole de leur territoire par une couvertu-re vaccinale Ă©levĂ©e. Le but de la Suisse est deparvenir au mĂȘme rĂ©sultat, mais pour cela ilfaut que 95% des petits enfants soient vaccinĂ©sdeux fois et que les personnes non immunes demoins de 50 ans rattrapent cette vaccination.

+ OreillonsLes oreillons sont transmis par voie respiratoireou par contact direct avec la salive d’une per-sonne infectĂ©e. Ils dĂ©butent par des symptĂŽmesnon spĂ©cifiques accompagnĂ©s d’une lĂ©gĂšrefiĂšvre et d’une inflammation unilatĂ©rale oubilatĂ©rale des glandes salivaires, essentielle-ment les parotides, qui peut se propager auxautres glandes salivaires situĂ©es dans la boucheou le pharynx. Si cette maladie est gĂ©nĂ©rale-ment bĂ©nigne, elle peut, occasionnellement,

prĂ©senter de graves complications et provo-quer, par exemple, une surditĂ©. Les oreillonsĂ©taient la cause la plus frĂ©quente de mĂ©ningitevirale chez les moins de quinze ans avant l’in-troduction de la vaccination. L’hospitalisationdu patient est alors souvent nĂ©cessaire. En casd’infection pendant ou aprĂšs la pubertĂ©, lesoreillons entraĂźnent souvent une inflammationdes testicules ou des trompes de Fallope. Detelles inflammations ne rendent cependant quetrĂšs rarement stĂ©rile.

+ RubéoleLa rubéole se transmet par voie respiratoire.Elle se manifeste par une légÚre fiÚvre, uneinflammation des ganglions lymphatiques de lanuque, des douleurs dans les articulations etune éruption cutanée composée de petitestaches rouge clair. Si la rubéole est une maladietrÚs contagieuse, elle est généralement bénigne.

8 Vacciner les ENFANTS? Oui! Pourquoi?

ROR

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9Vacciner les ENFANTS? Oui! Pourquoi?

Toutefois, si une femme enceinte non-immunela contracte, son enfant risque de prĂ©senter degraves malformations. Le risque pour le fƓtusest le plus Ă©levĂ© pendant les quatre premiersmois de grossesse: l’enfant peut naĂźtre sourd,aveugle ou avec des malformations cardiaquesou cĂ©rĂ©brales. GĂ©nĂ©ralement, les femmes en -ceintes contractent la rubĂ©ole au contact d’en-fants eux-mĂȘmes atteints de cette maladie ouau contact de leur conjoint. Pour Ă©viter unepropagation de la maladie, il est trĂšs impor-tant que tous les enfants, les garçons commeles filles, soient vaccinĂ©s.

Grossesse et vaccination contre la rubĂ©oleEn raison des risques, pour l’enfant Ă  naĂźtre,d’une rubĂ©ole contractĂ©e pendant la grossesse,il est essentiel que toute femme en Ăąge de pro-crĂ©er sache si elle a dĂ©jĂ  eu la rubĂ©ole ou si ellea Ă©tĂ© vaccinĂ©e. Supposer que l’on a eu la rubĂ©o-le pendant son enfance ne suffit pas, card’autres maladies infectieuses peuvent facile-ment ĂȘtre confondues avec la rubĂ©ole. ParconsĂ©quent, il est vivement recommandĂ© Ă  lafemme dĂ©sirant un enfant de faire contrĂŽlerson immunitĂ© avant d’ĂȘtre enceinte. La vaccina-tion contre la rubĂ©ole ne doit pas ĂȘtre admi -nistrĂ©e durant la grossesse, mais peut l’ĂȘtreaprĂšs l’accouchement (en prĂ©vention pour uneĂ©ventuelle prochaine grossesse), y compris chezles femmes allaitantes.

Le vaccinLes vaccins contre la rougeole, les oreillons et larubĂ©ole sont gĂ©nĂ©ralement administrĂ©s sous laforme d’une mĂȘme injection combinĂ©e, appe-lĂ©e ROR. Il contient des souches de virus vivantsattĂ©nuĂ©s. Il ne contient ni adjuvant, ni mercure(thiomersal). Le vaccin combinĂ© ROR est recom-mandĂ© mĂȘme si un enfant a dĂ©jĂ  contractĂ©l’une de ces trois maladies. Cela n’entraineaucun risque supplĂ©mentaire. Un vaccin seule-ment contre la rougeole est Ă©galement dispo-nible en Suisse.

Effets indĂ©sirables possiblesGĂ©nĂ©ralement, les enfants se sentent parfaite-ment en forme aprĂšs avoir Ă©tĂ© vaccinĂ©s. Chezenviron 5% des vaccinĂ©s, de la fiĂšvre accompa-gnĂ©e d’une Ă©ruption cutanĂ©e passagĂšre, sur-vient cinq Ă  douze jours aprĂšs la vaccination.Ces symptĂŽmes peuvent persister deux Ă  troisjours. TrĂšs rarement, on peut observer, environ

trois semaines aprĂšs l’injection du vaccin ROR,l’apparition d’une forme attĂ©nuĂ©e des oreil lons(inflammation dans la rĂ©gion des maxillaires).Toutes ces rĂ©actions disparaissent rapidementet aucune d’entre elles n’est contagieuse. DesrĂ©actions graves au vaccin ROR, notamment desconvulsions ou une mĂ©ningite, sont trĂšs rares.Les risques de dĂ©velopper des rĂ©actions de cetype sont bien plus Ă©levĂ©s lors de la maladiequ’aprĂšs la vaccination. Depuis les annĂ©es 1970, le vaccin ROR a Ă©tĂ©administrĂ© Ă  des millions d’enfants en Europeet dans le monde. De grandes Ă©tudes approfon-dies ont Ă©tabli qu’il n’existe pas de relation decause Ă  effet entre le vaccin ROR et l’au tisme oudes maladies inflammatoires intestinales chro-niques.

Quand faut-il vacciner?Le vaccin ROR comprend deux injections. LapremiĂšre est administrĂ©e Ă  l’ñge de 12 mois etla seconde entre 15 et 24 mois. Un intervalle dequatre semaines au moins doit ĂȘtre respectĂ©entre l’administration de la premiĂšre et de ladeuxiĂšme dose. Afin de parvenir au but d’élimination de la rougeole, toute personnenon immune de moins de 50 ans devrait se fairevacciner.

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10 Vacciner les ENFANTS? Oui! Pourquoi?

HĂ©patite B

La maladie+ HĂ©patite BL’hĂ©patite B est provoquĂ©e par un virus quiattaque le foie. Celui-ci se transmet par le sangou lors de rapports sexuels non protĂ©gĂ©s. Lajaunisse en est le symptĂŽme le plus typiquemais, souvent, la maladie passe inaperçue ou semanifeste seulement par des signes trĂšs peucaractĂ©ristiques (maux de ventre, nausĂ©es,vomissements, fatigue etc.). L’hĂ©patite B aiguĂ«est rarement mortelle. La plupart des per-sonnes qui en sont atteintes guĂ©rissent sansgarder de sĂ©quelles. Toutefois, dans 5 Ă  10%des cas, la maladie devient chronique, ce quisignifie que le virus reste prĂ©sent dans l’orga-nisme. Ces personnes, si elles ne sont pas trai-tĂ©es, peuvent transmettre le virus toute leur vieet risquent de dĂ©velopper une cirrhose ou uncancer du foie des annĂ©es, voire plusieursdizaines d’annĂ©es, plus tard. Une mĂšre atteinted’hĂ©patite B peut transmettre la maladie Ă  sonenfant au moment de l’accouchement.Contrairement aux adultes, la plupart des en -fants infectĂ©s Ă  la naissance dĂ©velopperont unehĂ©patite B chronique.

Le vaccinLe vaccin contre l’hĂ©patite B est composĂ© d’uneprotĂ©ine du virus. Deux Ă  quatre doses de vac-cin (selon l’ñge) sont nĂ©cessaires pour une pro-tection optimale. Il ne contient pas de mercure(thiomersal), mais il contient une petite quanti-tĂ© d’aluminium comme adjuvant.

Effets indĂ©sirables possiblesDes rĂ©actions locales au point d’injection sontles effets indĂ©sirables le plus souvent observĂ©s.Elles peuvent ĂȘtre accompagnĂ©es de douleursou d’une lĂ©gĂšre fiĂšvre. Les rĂ©actions allergi -ques sĂ©vĂšres sont trĂšs rares. Des Ă©tudes appro-fondies ont mis en Ă©vidence qu’il n’existe pasde relation de cause Ă  effet entre la vaccina-tion contre l’hĂ©patite B et la sclĂ©rose en pla -ques (SEP).

Quand faut-il vacciner?Le vaccin contre l’hĂ©patite B peut ĂȘtre adminis-trĂ© Ă  tout Ăąge. Il est recommandĂ© en particulier Ă  tous les ado-lescents ĂągĂ©s de 11 Ă  15 ans. Il peut ĂȘtre admi-nistrĂ© aux nourrissons sous forme de vaccin sextuple (DTPa-IPV-Hib-HB). Il est aussi recom-mandĂ© dans les cas suivants:

Naissance:tous les nouveau-nĂ©s dont la mĂšre souffred’une infection chronique par le virus de l’hĂ©-patite B (dĂ©pistage de laboratoire systĂ©matiquependant la grossesse).

Enfants:tous les enfants vivant avec une personne in -fectĂ©e par le virus ou qui proviennent de paysoĂč l’hĂ©patite B est relativement frĂ©quente (bas-sin mĂ©diterranĂ©en, Europe de l’Est, Afrique,Asie, AmĂ©rique du Sud).

Adultes:lorsqu’il existe un risque d’infection (personnelmĂ©dical et paramĂ©dical, relations sexuelles nonprotĂ©gĂ©es, injection de drogues etc.).

HB

Page 11: Vacciner les ENFANTS? - INFOVAC

11Vacciner les ENFANTS? Oui! Pourquoi?

Papillomavirus humains

La maladie+ Papillomavirus humains Les papillomavirus humains (HVP) sont lacause la plus frĂ©quente d’infections sexuelle-ment transmissibles. Plus de 70% des hommeset des femmes sexuellement actifs sont infec-tĂ©s durant leur vie. Le risque d’infection aug-mente au fur et Ă  mesure que le nombre departenaires sexuels augmente et le risque decontagion est maximum entre 16 et 25 ans. Laplupart des infections Ă  HPV ne provoquentaucun symptĂŽme et disparaissent sans traite-ment. Certains types de HPV (comme 16 et 18)peuvent rester des mois voire des annĂ©es dansles cellules infectĂ©es. Les infections dues Ă  cestypes peuvent dĂ©gĂ©nĂ©rer en lĂ©sion prĂ©cancĂ©-reuse ou en cancer (col de l’utĂ©rus, anus,pĂ©nis, vagin, vulve et gorge). Les types de HPV6 et 11 sont responsables de verrues gĂ©nitales.Chaque annĂ©e, en Suisse, plus de 5 000 fem -mes sont confrontĂ©es Ă  un diagnostic de lĂ© sionprĂ©cancĂ©reuse du col de l’utĂ©rus, 240 souf-frent d’un cancer du col de l’utĂ©rus et 90 enmeurent. Le cancer de l’anus est quant Ă  lui diagnostiquĂ© chez environ 180 personnescha que annĂ©e.

Le vaccinLes vaccins protĂšgent contre les types de HPV16 et 18, responsables d’au moins 70% descancers du col de l’utĂ©rus et 80% des cancersanaux. Un des vaccins protĂšge en plus contreles types de HPV 6 et 11, qui causent plus de90% des verrues gĂ©nitales. La vaccination pro-tĂšge Ă  plus de 95% contre les infections par lestypes de HPV contenus dans les vaccins et donccontre les lĂ©sions prĂ©cancĂ©reuses, cancers etverrues qu’ils induisent. La vaccination contreles HPV ne protĂšge pas contre environ 5% desverrues gĂ©nitales et 20% des cancers anauxcausĂ©s par d’autres types de HPV. Elle ne rem-place pas les contrĂŽles gynĂ©cologiques rĂ©gu-liers des femmes, qui restent indispensables.

Effets indĂ©sirables possiblesLa vaccination HPV est en gĂ©nĂ©ral trĂšs bien sup-portĂ©e. Des rĂ©actions locales au point d’injec-tion (rougeur, douleurs, tumĂ©faction) ainsi quedes maux de tĂȘte, une fatigue ou de la fiĂšvrepeuvent survenir, mais sont sans danger et dis-paraissent au bout de 1 Ă  3 jours. Les rĂ©actionsallergiques graves Ă  un composant du vaccinsont trĂšs rares.

Quand faut-il vacciner? La vaccination HPV devrait ĂȘtre terminĂ©e avantle dĂ©but de la vie sexuelle pour ĂȘtre pleine-ment efficace. Elle est donc recommandĂ©e Ă tous les jeunes entre 11 et 14 ans. MĂȘme aprĂšsles premiĂšres relations sexuelles, les adoles-cent(e)s et les jeunes adultes jusqu’à 26 anspeuvent encore bĂ©nĂ©ficier de la protectionofferte par le vaccin. Le nombre de doses devaccin permettant d’obtenir la meilleure pro-tection est diffĂ©rent selon l’ñge auquel dĂ©butela vaccination: 2 doses Ă  6 mois d’intervallesont suffisantes pour filles et garçons ĂągĂ©s de11 Ă  14 ans, alors que 3 doses sont nĂ©cessairesĂ  partir de 15 ans.

HPV

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12 Vacciner les ENFANTS? Oui! Pourquoi?

Varicelle

La maladie+ VaricelleLa varicelle est une maladie trĂšs contagieuse etsouvent bĂ©nigne dans l’enfance. Elle se mani-feste par une poussĂ©e de fiĂšvre et une Ă©ruptioncutanĂ©e provoquant des dĂ©mangeaisons. CettederniĂšre dĂ©bute gĂ©nĂ©ralement au niveau de latĂȘte. Les tĂąches rouges qui se dĂ©veloppent setransforment rapidement en papules, puis envĂ©sicules qui se dessĂšchent et se transformenten petites croĂ»tes.

La plupart des personnes l’attrapent durantl’enfance. Beaucoup plus rarement (dans envi-ron 4% des cas), des adultes sont touchĂ©s; lescomplications (graves infections bactĂ©riennescutanĂ©es, pneumonies, encĂ©phalites et mĂ©nin-gites) sont alors beaucoup plus frĂ©quentes.ContractĂ©e pendant la grossesse, la varicellepeut atteindre gravement le fƓtus ou occa-sionner des sĂ©quelles trĂšs importantes chezl’enfant.

Le vaccinLe vaccin contre la varicelle contient dessouches de virus vivant atténué. Il ne contientni adjuvant, ni mercure (thiomersal). Il est ad -

mi nistrĂ© par injection. Deux doses de vaccinsont administrĂ©es Ă  quatre semaines d’interval-le au moins.

Effets indĂ©sirables possiblesDans la plupart des cas, la vaccination est trĂšsbien tolĂ©rĂ©e. Comme tout mĂ©dicament, le vac-cin peut entraĂźner certains effets indĂ©sirables(rougeurs et douleurs au niveau du point d’in-jection, fiĂšvre ou lĂ©gĂšre Ă©ruption cutanĂ©e simi-laire Ă  celle de la varicelle). De rares cas deconvulsions fĂ©briles ont Ă©tĂ© observĂ©s chez desenfants en bas Ăąge. Les effets indĂ©sirablesgraves comme une pneumonie sont beaucoupplus rares que lors d’une infection naturelle.

Quand faut-il vacciner?

La vaccination est recommandĂ©e Ă  tous lesjeunes entre 11 et 15 ans ainsi qu’à tous lesadultes de moins de 40 ans, et particuliĂšrementles femmes avec dĂ©sir d’enfant (mais pas durantla grossesse), qui n’ont pas contractĂ© la varicel-le. Elle est Ă©galement indiquĂ©e pour toutes lespersonnes Ă  risque de complications, quel quesoit leur Ăąge. La vaccination contre la varicelleconsiste en deux doses et peut ĂȘtre effectuĂ©een mĂȘme temps que celle contre l’hĂ©patite Bet/ou celle contre la diphtĂ©rie et le tĂ©tanos.

VZV

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13Vacciner les ENFANTS? Oui! Pourquoi?

Pneumocoques

La maladie+ Pneumocoques (PCV)Les pneumocoques sont, avec la bactĂ©rie Hae-mophilus influenzae (Hib) et les mĂ©ningoco -ques, la cause principale des mĂ©ningites chezles enfants. Elles peuvent Ă©galement provoquerune septicĂ©mie (infection gĂ©nĂ©ralisĂ©e du sang),une pneumonie ou une otite moyenne. Lesinfections sĂ©vĂšres sont fatales Ă  environ unpatient sur dix ; quant Ă  la mĂ©ningite, elle lais-se Ă  25% des patients des sĂ©quelles durables,telles une paralysie, une tendance aux convul-sions, une surditĂ© ou une dĂ©ficience mentale.Chaque annĂ©e, on enregistre, chez les enfantsde moins de 5 ans, quelque 60 cas d’infectionssĂ©vĂšres (avec une mĂ©ningite ou une septi cĂ© -mie), 1600 pneumonies et 27000 otites moy en -nes, ainsi qu’un Ă  trois dĂ©cĂšs. La vaccinationper met d’éviter 95% des infections sĂ© vĂšres,70% des pneumonies et 50% des otites moyen -nes aiguĂ«s.

Le vaccinLe vaccin conjugué antipneumococcique estadministré par injection. La vaccination estrecommandée aux personnes à risque, quel que

soit leur Ăąge, p. ex. aux enfants souffrant d’unepneumopathie ou d’une cardiopathie chro-nique, aux prĂ©maturĂ©s (semaines de gestationinfĂ©rieures Ă  32, poids de naissances de moinsde 1500g), etc. Elle est Ă©galement conseillĂ©e Ă tous les enfants de moins de 5 ans que leursparents souhaitent protĂ©ger de cette infectionrelativement rare, mais parfois mortelle. Cevaccin ne contient pas de mercure (thiomersal),mais il contient une petite quantitĂ© d’alumi-nium comme adjuvant.

Effets indĂ©sirables possiblesLe vaccin antipneumococcique a Ă©tĂ© administrĂ©Ă  des millions de personnes et a toujours Ă©tĂ©bien tolĂ©rĂ©. On observe parfois une lĂ©gĂšrefiĂšvre, une rougeur, un gonflement ou unedouleur Ă  la pression Ă  l’endroit de l’injection.Ces effets indĂ©sirables sont passagers et dispa-raissent d’eux-mĂȘmes. Une hypersensibilitĂ©aiguĂ« est enregistrĂ©e dans un cas sur 2,5 mil-lions, un risque de trĂšs loin infĂ©rieur Ă  celui decontracter une infection Ă  pneumocoques.

Quand faut-il vacciner?Trois Ă  quatre doses de vaccin sont administrĂ©esĂ  partir de l’ñge de 2 mois. Elles peuvent ĂȘtreadministrĂ©es en mĂȘme temps que les vaccina-tions recommandĂ©es de base, Ă  2, 4 et 12 mois.Les enfants Ă  risque accru de maladie Ă  pneu-mocoques doivent recevoir une dose de plusdurant la premiĂšre annĂ©e de vie. Votre mĂ© decin vous dira si cela concerne votreenfant ou non.

PCV 13

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14 Vacciner les ENFANTS? Oui! Pourquoi?

MĂ©ningocoques

La maladie+ MĂ©ningocoques (MCV)Les mĂ©ningocoques sont des bactĂ©ries qui sepropagent dans de minuscules gouttelettes encas de contact rapprochĂ©. L’infection peut ĂȘtretransmise par une personne non malade hĂ©ber-geant l’agent pathogĂšne dans ses voies respira-toires supĂ©rieures (nez, gorge). Elle peut provoquer des mĂ©ningites et des sep-ticĂ©mies (infection gĂ©nĂ©ralisĂ©e du sang) quipeuvent en traĂźner la mort en quelques heures.Un pa tient sur quatre dĂ©cĂšde des suites de l’in-fection ou reste handicapĂ© Ă  vie (paralysie, sur-ditĂ©, paralysie des membres infĂ©rieurs). Les plustouchĂ©s sont les enfants de moins de cinq ans et les jeunes entre 15 et 19 ans.

Entre 80 et 180 infections sont signalĂ©es cha -que annĂ©e en Suisse. 30 Ă  50% d’entre ellespourraient ĂȘtre Ă©vitĂ©es grĂące Ă  la vaccination(mĂ©ningocoques du groupe C). Dans les pays oĂčcette vaccination a Ă©tĂ© largement administrĂ©e,comme en Grande-Bretagne, en Espagne, auxPays-Bas, on a observĂ© une baisse notable del’incidence des infections Ă  mĂ©ningocoques dugroupe C.

Le vaccinLe vaccin conjuguĂ© contre les mĂ©ningocoquesest un vaccin Ă  injecter. Il ne contient pas demercure (thiomersal), mais il contient une peti-te quantitĂ© d’aluminium comme adjuvant. Il estrecommandĂ© en premier lieu aux enfants Ă risque. Il est Ă©galement conseillĂ© Ă  tous lesenfants que leurs parents souhaitent protĂ©gerde cette infection relativement rare (vaccincontre les mĂ©ningocoques du groupe C, le plusfrĂ©quent des types Ă©vitables par la vaccinationen Suisse), mais parfois mortelle. Ce vaccin neprotĂšge pas des maladies provoquĂ©es par desmĂ©ningocoques d’autres groupes.

Effets indĂ©sirables possiblesLe vaccin contre les mĂ©ningocoques du groupeC a Ă©tĂ© administrĂ© Ă  des millions de personneset a toujours Ă©tĂ© bien tolĂ©rĂ©. AprĂšs la vaccina-tion, on observe parfois une lĂ©gĂšre fiĂšvre, unerougeur, un gonflement ou une douleur Ă  lapression Ă  l’endroit de l’injection. Ces effets indĂ©sirables sont passagers et disparaissentd’eux-mĂȘmes. Une hypersensibilitĂ© aiguĂ« estenregistrĂ©e dans un cas sur 500 000, un risquenettement infĂ©rieur Ă  celui de contracter uneinfection Ă  mĂ©ningocoques.

Quand faut-il vacciner?Une dose de vaccin est administrĂ©e aux enfantsĂ  l’ñge d’un an puis entre 11 et 15 ans. Les vac-cinations de rattrapage peuvent ĂȘtre effec-tuĂ©es jusqu’à l’ñge de 5 ans pour la premiĂšredose et jusqu’à 20 ans pour la deuxiĂšme dose.La vaccination peut avoir lieu en mĂȘme tempsque les autres vaccinations de base, mais le vac-cin doit ĂȘtre injectĂ© Ă  un autre endroit du corps.Les enfants Ă  risque accru de maladie Ă  mĂ©nin-gocoque doivent recevoir des doses supplĂ©-mentaires d’un autre vaccin contre les mĂ©nin-gocoques. Votre mĂ©decin vous dira si celaconcerne votre enfant ou non.

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15Vacciner les ENFANTS? Oui! Pourquoi?

EncĂ©phalite Ă  tique (FSME)L'encĂ©phalite Ă  tiques est une maladie viralequi touche le systĂšme nerveux et qui est trans-mise par les piqĂ»res des tiques infectĂ©es. EnSuisse, les zones endĂ©miques sont concentrĂ©essur le plateau. Il est recommandĂ© aux per-sonnes y vivant ou y sĂ©journant de se faire vac-ciner et de prendre des prĂ©cautions en cas depromenade dans les sous-bois (vĂȘtements longset bien fermĂ©s, rĂ©pulsif sur la peau et leshabits). La vaccination est recommandĂ©e dĂšsl’ñge de 6 ans.

HĂ©patite AL'hĂ©patite A est une maladie virale qui atteintle foie et dont la transmission se fait par inges-tion d'aliments ou de boissons contaminĂ©s,ainsi que par contact Ă©troit avec une personneinfectĂ©e (p. ex. au jardin d’enfant ou Ă  la mai-son). Cette maladie est principalement liĂ©e auxconditions d'hygiĂšne. C'est pour cette raisonque le vaccin contre l'hĂ©patite A est recom-mandĂ© aux voyageurs dans les pays Ă  moyenneet haute endĂ©micitĂ©, mais aussi Ă  certainsgroupes Ă  risques tels que les personnes ayantune maladie chronique du foie, les enfants originaires de pays endĂ©miques et susceptibled'y retourner.

TuberculoseLa tuberculose est transmise par l’inhalation degouttelettes contenant des bactĂ©ries, Ă©miseslorsqu’une personne atteinte d’une tuberculo-se pulmonaire tousse. Actuellement, en Suisse,la vaccination n'est recommandĂ©e que dans descas exceptionnels. Elle peut ĂȘtre envisagĂ©epour les enfants de moins de douze mois qui,en raison d’un Ă©ventuel retour ou sĂ©jour pro-longĂ© dans un pays oĂč cette maladie est frĂ©-quente, seraient alors probablement exposĂ©s Ă un risque infectieux important.

GrippeLa grippe saisonniÚre est une maladie virale,qui survient chaque hiver. Elle est générale-ment sans risque de complication grave pour

les enfants en bonne santĂ©. Elle peut se compli-quer d’otites, de sinusites, de bronchites ou –chez les nourrissons – de convulsions fĂ©briles.Par contre, elle peut entrainer de graves com-plications chez les enfants souffrant de maladiechronique cardiaque, pulmonaire ou rĂ©nale,ayant un dĂ©ficit immunitaire ou nĂ©s prĂ©maturĂ©-ment. Pour ceux-ci, la vaccination contre lagrippe est recommandĂ©e dĂšs l’ñge de 6 mois.Les nourrissons de moins de 6 mois sont Ă©gale-ment Ă  risque de complications, mais ils ne peu-vent pas ĂȘtre vaccinĂ©s contre la grippe. Pour lesprotĂ©ger, il est recommandĂ© Ă  leur entouragede se faire vacciner.

VACCINATION – GROUPES A RISQUE

Vaccination pour les groupes Ă  risque

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16 Vacciner les ENFANTS? Oui! Pourquoi?

Réponses à des questionssouvent posées:

Pourquoi vacciner si tĂŽtaprĂšs la naissance?

L’immunitĂ© naturelle transmise au nourrisson parle biais des anticorps maternels ne persiste quequelques mois, que l’enfant ait Ă©tĂ© allaitĂ© ou pas.Cette protection est par ailleurs trĂšs limitĂ©e faceĂ  certaines maladies. De trĂšs jeunes nourrissonspeuvent ainsi contracter des maladies comme lacoqueluche et des infections graves telles quecelles causĂ©es par la bactĂ©rie Haemophilus in-fluenzae ou les pneumocoques. Les consĂ©quen -ces de ces maladies sont souvent beaucoup plussĂ©rieuses chez les enfants de moins d’un an quechez les enfants plus ĂągĂ©s. Afin de les protĂ©ger, il est donc important de les vacciner le plus tĂŽtpossible. Attendre reviendrait seulement Ă  les ex-poser Ă  des maladies aux sĂ©quelles potentielle-ment graves. Dans le cas du tĂ©tanos, mĂȘme si lerisque de contracter la maladie ne survient pasavant que l’enfant ne commence Ă  ramper ou Ă marcher, pour qu’il soit immun Ă  ce moment-lĂ , ilest important de dĂ©buter la vaccination Ă  2 moiscar 3 doses sont nĂ©cessaires.

Les vaccins ne sollicitent-ils pas démesurément le systÚme immuni -

taire encore immature des nourrissonset des enfants en bas Ăąge?

AprĂšs la naissance, le nouveau-nĂ© commence Ă dĂ©velopper son propre systĂšme immunitaire, cequi lui permettra d’affronter toutes sortes de ma-ladies. Les nourrissons et les enfants en bas Ăągeluttent en permanence contre de multiples vec-teurs de maladie. Leur systĂšme immunitaire esten mesure de combattre simultanĂ©ment plusieurs

microbes. Pour une efficacitĂ© et une sĂ©curitĂ©Ă©gales Ă  celles des vaccins monovalents, les vac-cins combinĂ©s rĂ©duisent le nombre d’injectionsnĂ©cessaires Ă  l’immunisation de base et Ă©vitentainsi de faire souffrir inutilement l’enfant. Lesvaccins n’interviennent que pour une infime partdans l’activitĂ© quotidienne du systĂšme immuni-taire de l’enfant en train de lutter contre diffĂ©-rentes maladies.

N’est-il pas important pour le dĂ©veloppement de l’enfant que celui-ci «fasse naturellement»

une maladie infantile? On ne vaccine que contre un petit nombre de ma -ladies. Par ailleurs, les enfants ont suffisammentl’occasion de rĂ©agir naturellement Ă  diffĂ©rentesmaladies sans leur faire encourir le risque de dĂ©-velopper des complications graves. Aucune Ă©tudene prouve que les enfants qui font naturellementles maladies aient un meilleur dĂ©veloppementque ceux qui en sont protĂ©gĂ©s par le vaccin.

Pourquoi faut-il aussi vacciner les enfants contre des maladies devenues rares?

On a pu observer à maintes reprises que des ma-ladies telles que la poliomyélite et la diphtérie,qui ont disparu chez nous, et des épidémies decoqueluche, de rougeole et de rubéole réappa-raissent lorsque la couverture vaccinale baissait.Avant les vaccinations, on enregistrait en Suissechaque année quelque 3 000 cas de diphtérie,700 cas de poliomyélite, 200 cas de Haemophilusinfluenzae (méningite, épiglottite), 50 décÚs detétanos et plusieurs dizaines de cas de mal -formations congénitales à la suite de rubéolescontractées pendant la grossesse.

Vacciner – oui ou non?GrĂące Ă  une vaccination efficace et Ă  la mise au point de vaccins performants, les maladiesinfantiles Ă  prĂ©vention vaccinale sont devenues plus rares et certaines ont pratiquement dis-paru. En cas de couverture vaccinale insuffisante, ces maladies peuvent cependant rĂ©appa-raĂźtre Ă  tout moment et prĂ©senter un danger pour les enfants com me pour les adultes. La responsabilitĂ© de vacciner les enfants incombe aux pa rents. Il s’agit d’une dĂ©cision per-sonnelle importante. Les vaccinations destinĂ©es Ă  protĂ©ger des maladies infantiles fontaujourd’hui parfois l’objet de dĂ©bats controversĂ©s. Des informations contradictoires sur lebienfondĂ© des vaccinations ont semĂ© le doute dans l’esprit de nombreux parents, qui sedemandent s’ils agissent bien en vaccinant leur enfant.

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Tant que la maladie n’a pas totalement disparu,le virus continue de circuler. Si la protection de lapopulation diminue, la maladie risque à nouveaude prendre de l’ampleur.

Tous les vaccins présentent un risque.Pourquoi faire courir

ce risque Ă  un enfant bien portant?En matiĂšre de vaccins, le risque zĂ©ro n’existe pas.Cependant, les risques liĂ©s aux vaccins sont nette-ment plus faibles que ceux que pourrait prĂ©sen-ter la maladie si elle se dĂ©veloppait naturelle-ment. Des effets indĂ©sirables graves surviennentdans moins d’un cas sur 100 000. Face Ă  des symp-tĂŽmes de maladie (p. ex. fiĂšvre, troubles diges-tifs), il y a lieu de se demander s’ils sont vĂ©ritable-ment liĂ©s Ă  l’administration du vaccin, dĂšs lorsque l’on sait que ces troubles sont frĂ©quents chezles enfants. En Suisse, la mort subite du nourris-son touche chaque annĂ©e environ soixante en-fants dans leur premiĂšre annĂ©e de vie. Il est fortprobable que certains d’entre eux avaient Ă©tĂ©vaccinĂ©s peu de temps avant de dĂ©cĂ©der. Il n’endemeure pas moins que les deux sĂ©quences – lavaccination et la mort – n’ont pas de relation decause Ă  effet et qu’il s’agit d’une tragique coĂŻnci-dence. Des Ă©tudes rĂ©centes montrent qu’il estpossible que les enfants vaccinĂ©s soient moinssouvent victimes du syndrome de la mort subitedu nourrisson que les enfants non vaccinĂ©s. GrĂą-ce aux vaccins, des millions d’enfants ont Ă©tĂ© pro-tĂ©gĂ©s efficacement contre des maladies pouvantavoir des consĂ©quences graves. La production devaccins et l’autorisation de mise sur le marchĂ©sont soumises aux dispositions rigoureuses de laloi sur les produits thĂ©rapeutiques et font l’objetde contrĂŽles permanents de la part de l’Institutsuisse des produits thĂ©rapeutiques, Swissmedic.

Existe-t-il des contre-indications Ă  vacciner?

Vous devez en informer le médecin avant chaquevaccination, si votre enfant:+ ne se sent pas bien,+ est sous médicaments,+ a développé des réactions à la suite

d’une vaccination antĂ©rieure,+ a dĂ©jĂ  prĂ©sentĂ© des rĂ©actions allergiques

sévÚres,+ a un déficit immunitaire, + est séropositif au VIH.

MĂȘme si toutes sortes de propos erronĂ©s circulentĂ  ce sujet, il n’existe que trĂšs peu de cas dans les-

quels une vaccination est contre-indiquée. En casde doute, parlez-en avec votre médecin!

Est-il souhaitable que mon enfant soit vacciné contre

d’autres maladies?Les vaccinations contre l’encĂ©phalite Ă  tiques(FSME), l’hĂ©patite A, la rage, la tuberculose, lagrippe saisonniĂšre et d’autres maladies dites «duvoyageur» ne sont recommandĂ©es que dans descas particuliers. Il existe un vaccin sĂ»r et efficacecontre les diarrhĂ©es Ă  rotavirus, pour lequel il n’ya pas de recommandations. Une vaccination peutĂȘtre envisagĂ©e lors d’un voyage dans un pays malĂ©quipĂ© en infrastructures mĂ©dicales, mais soncoĂ»t est Ă  la charge des parents.

Y a-t-il des recommandations particuliĂšres

pour les enfants allant en crĂšche?Oui, les nourrissons qui frĂ©quentent une structu-re d’accueil collectif (crĂšches, maman de jour avecplusieurs enfants, etc.) devraient avoir reçu aumoins 2 doses de vaccin contre la coqueluche unmois avant l’entrĂ©e dans cette structure. Un schĂ©-ma accĂ©lĂ©rĂ© est donc recommandĂ© pour les nour-rissons qui iront dans une structure d’accueil col-lectif avant l’ñge de 5 mois (2–3–4 mois). Le pro-chain rappel devrait ĂȘtre effectuĂ© entre 12 et 15mois, plutĂŽt qu’entre 15 et 24 mois.

Il est Ă©galement recommandĂ© d’avancer la vac -cination contre la rougeole, les oreillons et la ru-bĂ©ole. La premiĂšre dose devrait ĂȘtre ad ministrĂ©eĂ  9 mois et la seconde entre 12 et 15 mois.

17Vacciner les ENFANTS? Oui! Pourquoi?

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18 Vacciner les ENFANTS? Oui! Pourquoi?

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19Vacciner les ENFANTS? Oui! Pourquoi?

Office fédéral de la santé publique OFSPDivision Maladies transmissibles3003 Berne

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Vacciner les ENFANTS? Oui! Pourquoi?

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Date de publication: Avril 2017Publication Ă©galement disponible en allemand et en italien.

Diffusion:OFCL, Diffusion publications, CH-3003 Bernewww.publicationsfederales.admin.chNuméro de publication OFSP: 2017-OEG-04Numéro de commande: 311.260.fCette brochure est également imprimée dans BabyGuide©

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