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Varietes du Cameroun - Magazine gratuit sur la culture, l'actualite du Cameroun.
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Mvog-Betsizoo botanical park:
greener pasture’s wildlife
L’intronisation du chefchez les «Yangbens»
Motombi Mbome Emmanuel: un homme, une fédération,
une vision
Jean Claude PAGAL …Mon rêve, ma carrière
Du chant de ralliementà l’hymne national
N°1
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T 2
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VDC N°10.indd Planche 1 sur 16 - Pages (32, 1)VDC N°10.indd Planche 1 sur 16 - Pages (32, 1) 03/09/2013 19:12:1103/09/2013 19:12:11
SHOPPINGElegensa, Yaoundé: 22 23 90 17
Too chic, Douala: 95 33 19 19
Stella Shopping, Yaoundé:
22 06 46 29
Femme, Douala: 33 18 24 90
Jules de paris, Essos – Yaoundé:
22 10 37 21
Pat shoes, Bertoua: 95 49 66 69
Super Bazar, Yaoundé:
22 22 61 91
HAUTE COUTURE
Dio Ali : 99 56 86 38
Maurice le roi : 77 67 78 75
Christian Moakom: 95 53 30 46
Pascal Donkeng : 74 55 31 73
Imagin : 99 92 85 73
CAVE À VINS
Les orchidees, Yaounde:
22 20 42 72
La cave de Bonapriso, Douala:
33 42 16 42
La cave de Bastos, Yaoundé:
22 20 34 26
La clé des chateaux, Douala:
33 42 16 42
CENTRE DE BEAUTÉET D’ESTHETIQUE
Spectra Beauty, Douala:
33 12 81 18
Paradis du bien être, Yaounde:
99 81 26 58
A corps parfait, Yaoundé:
22 60 03 59
Beauty Line Institut, Douala:
70 75 00 35
LES CONTACTS UTILES DE VARIÉTÉSPrécédés de l’indicatif (+237) si vous êtes hors du Cameroun
HÔTELSKomo Refuge, Sangmelima: 22 28 83 71Xaviera, Yaoundé: 22 30 34 70 / 72 34 84 50SEME- Limbé: 33 33 27 69Chris Hôtel, Efoulam-Ydé: 22 01 08 50Le Montagnar, Bertoua: 75 22 75 22/ 98 44 61 33Le Sahel, Maroua: 22 29 30 11
Jully, Kribi: 33 46 15 62Transcam, Ngaoundéré: 22 25 12 52Le Saré, Bafoussam: 33 44 25 99Le Meridien, Douala: 33 43 50 00
RESTAURANTS
Centre climatique Restaurant,
Dschang 33 45 10 58
Le Noumou, Maroua : 99 45 51 05
Tchop et yamo, Yaoundé :
95 61 24 99
Hôtellerie de la Sanaga, Edéa :
33 46 33 33
Soleil d’epice, Bertoua : 99 71 21 07
Chez Tonton André, Yaoundé-Warda:
22 23 03 51 / 77637418
SECURITÉ
Police: 117/17
Pompier: 118/ 18
Gendarmerie: 13
En cas de problème avec un policier:
1500
En cas d’accident: 19/119
VDC N°10.indd Planche 2 sur 16 - Pages (2, 31)VDC N°10.indd Planche 2 sur 16 - Pages (2, 31) 03/09/2013 19:12:4603/09/2013 19:12:46
30 | JUILLET | VARIÉTÉS DU CAMEROUN30 | JUILLET | VARIÉTÉS DU CAMEROUNréduire les risques séparez les serviettes pour vous
essayer les mains et les torchons pour la vaisselle. Pour
être encore plus prudent vous pouvez porter un tablier!
- Changer vos éponges régulièrement : quand on sait
que c’est l’objet le plus sale d’une maison et que l’on
nettoie tout avec ... la nécessité de les renouveler régu-
lièrement s’impose d’elle-même. Vous pouvez aussi op-
ter pour un système d’éponges différentes en fonction
des tâches : une pour la vaisselle, une pour nettoyer la
table et le plan de travail.
- Nettoyer votre frigo. Certes le froid tue les bactéries
mais il ne fait pas assez froid dans votre frigo pour ça.
C’est donc un nid de microbes qu’il est bon de désin-
fecter au moins une fois par an.
- Respecter les dates limites et les conseils de conser-
vation.
- Ne pas consommer les boissons directement à la
bouteille. C’est le meilleur moyen d’entraîner la prolifé-
ration de bactéries et de gâcher le produit.
- Ne réchauffez pas plus d’une fois vos restes et ne les
gardez pas trop longtemps. Un exemple : des pommes
de terre ne se conservent pas plus de 24H une fois
cuites et refroidies.
- Laver vos aliments avant de les préparer : pensez
surtout aux fruits et aux légumes qui sont en contact
direct avec l’extérieur. Mais vous pouvez aussi avoir le
réfl exe de rincer les couvercles de vos boites de conser-
ve et goulots de cannettes avant de les ouvrir, après
tout le chemin qu’ils ont parcouru on n’est jamais
assez prudent.
- Conserver vos aliments ouverts dans des boites
hermétiques : si possible différentes pour chacun des
ingrédients que vous utilisez, les temps de conservation
des aliments pouvant varier assez sensiblement.
Bonnes vacances
• BEAUTÉ
Soin bio pour des lèvres naturellement belles La saison froide revient. Pas facile de s’y accommoder
pour les parties fragiles de notre corps. Après nos as-
tuces naturelles pour le soin des mains, voici nos petits
remèdes contre les lèvres gercées ou desséchées! Une
jolie bouche est essentielle pour un sourire ravageur,
ainsi lorsque le froid pointe le bout de son nez, il est
important de préserver les lèvres du dessèchement, et
d’un vieillissement prématuré.
Des lèvres douces et protégées naturellement
Nos lèvres ont une peau fi ne et sont dépour-
vues de glandes sébacées, qui produisent le fi lm
lipidique protecteur de la peau. C’est pourquoi il
est important de les hydrater. Si les gerçures et le
dessèchement ne sont pas soignés, ils peuvent se
propager autour des lèvres et persister plusieurs
semaines voire plusieurs mois!
Un peeling pour les lèvres• De jolies lèvres passent par l’exfoliation.
Le matin, brossez vos lèvres avec une brosse
à dents pour enlever les peaux mortes, puis
appliquez un peu de miel bio pour hydrater.
• Pour le peeling des lèvres, vous pouvez
également appliquer du sucre ou du sel sur
vos lèvres avec un peu d’eau, puis frottez en
faisant des petits mouvements circulaires.
• Attention: n’exfoliez pas vos lèvres si cel-
les-ci sont gercées et douloureuses ! Conten-
tez-vous de les chouchouter en les hydratants.
Hydrater les lèvres avec des astuces simples• Hydrater vos lèvres avec du beurre de karité 100%
pur et naturel. Le beurre de karité est reconnu pour ses
propriétés nourrissantes tout en apaisant la douleur
liée aux gerçures.
• Vous pouvez aussi nourrir effi cacement et en dou-
ceur vos lèvres en mélangeant un peu de miel bio à
une noisette de beurre de karité bio.
• Toujours pour une hydratation parfaite, mettez un
peu de miel ajouté à de l’huile d’olive vierge extra. Puis,
laissez agir au moins un quart d’heure.
Quels aliments pour de belles lèvresBuvez de l’eau régulièrement pour vous hydrater et
mangez des aliments riches en acide gras, calcium,
magnésium et l’huile de graine de lin. Par ailleurs,
tandis que la vitamine A des fruits et les légumes lutte
contre la peau sèche, la vitamine B empêche la peau de
craqueler, et la vitamine C lui donne de l’élasticité.
Les trucs en plus: évitez de lécher ou de mâchouiller
vos lèvres par temps sec et froid. Elles se dessécheront
davantage. Evitez également les rouges à lèvres qui ne
possèdent pas de propriétés hydratantes, ou ajoutez-y
un peu de baume protecteur bio par dessus.
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l
le
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emps de conservation
sensiblement.
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laissez agir au
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mangez des a
VARIÉTÉS DU CAMEROUN | JUILLET | 3
SOMMAIRE
CULTURE
SOCIÉTÉ
POSTAL CARD
PEOPLE
DOSSIER
ÉCONOMIE
LE JOURNAL DE L’ATHLÈTE
BEAUTÉ/SANTÉ/FAMILLE
L’intronisation du chef chez les «Yangbens»
Bell devient immortel
Jean Claude PAGAL … Mon rêve, ma carrière
Mvog Betsi zoo botanical park:greener pasture’s wildlife
P. 9
P. 10
P. 15-17
P. 12-13
Golfe de Guinée: les réels enjeux du sommet de Yaoundé
L’élévage du poulet de chair:un investissement sûr
Motombi Mbome Emmanuel:un homme, une fédération , une vision
Notre cuisine, un nid à microbes insoupçonné
HISTOIRE DU CHANT DE RALLIEMENT A L’HYMNE NATIONAL P. 18-19
P. 20-21
P. 22-24
P. 26-27
P. 29-30
VDC N°10.indd Planche 3 sur 16 - Pages (30, 3)VDC N°10.indd Planche 3 sur 16 - Pages (30, 3) 03/09/2013 19:12:4703/09/2013 19:12:47
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VARIÉTÉS DU CAMEROUN | JUILLET | 29
BEAUTÉ/SANTÉ/FAMILLE
• SANTÉ
En général vous vous sentez plus en sécurité en dégus-
tant un bon plat préparé à la maison. Pourtant statis-
tiquement vous avez plus de risques de vous empoisonner
chez vous. La faute à nos habitudes de nettoyage et de
préparation. Voici 10 conseils santé pour éviter une mal-
heureuse intoxication alimentaire à domicile qui vous
conduira illico chez le médecin au risque de gâcher les
vacances de vos touts petits.
Si vous passez en revue vos habitudes de nettoyage et
votre façon de cuisiner vous risquez d’avoir une mauvaise
surprise. Mais cette prise de conscience est nécessaire
pour réduire sensiblement le risque d’empoisonnement
alimentaire que beaucoup d’entre nous font courir à
leur famille et leurs amis. Le danger n’est pas toujours à
chercher du côté des aliments à risque. Certes, les fruits
et autres aliments souvent consommés crus, certaines
viandes tel le porc sont à surveiller et à conserver dans
des conditions rigoureuses, mais la majorité des risques
vient en fait de tout le reste, c’est à dire notre compor-
tement dans la cuisine et notre façon de conserver ou
manger les aliments de notre quotidien. C’est une petite
enquête auprès de quelques ménages qui permet de tirer
la sonnette d’alarme. En effet celle-ci révèle que 80%
des ménages qui se sont soumis à cette enquête ont
au moins une très mauvaise habitude alimentaire. Par
exemple 21% avouent ne pas se laver les mains avant de
préparer à manger, et 29% assument le fait de ramas-
ser de la nourriture tombée au sol pour la consommer
malgré tout. Cela vous choque? Autre fait inquiétant 35%
des personnes interrogées ne regardent pas les dates
de péremption et préfèrent soit sentir la nourriture, soit
juger de sa fraicheur à son aspect. Les risques encourus
ne semblent pas trop élevés, pourtant l’empoisonnement
alimentaire n’est pas anodin et peut avoir de graves com-
plications. Alors pour diminuer les risques au maximum
voici quelques astuces.
10 Conseils nécessaires pour réduire les risquesd’intoxication alimentaire
- Se laver les mains: avant de préparer le repas, et à
chaque fois que cela est nécessaire, donc après toute
interruption de votre préparation. Rien que le fait de
décrocher le téléphone ou ouvrir une porte est un risque
puisque vous entrez en contact avec des objets extrême-
ment sales.
- Désinfecter les surfaces de votre cuisine : l’évier et le
plan de travail, les placards. Tous ces éléments qui sont en
contact avec vos aliments.
- Ne pas mélanger les torchons et les serviettes. Pour
Par Fleur BELLA ASSEN
VDC N°10.indd Planche 4 sur 16 - Pages (4, 29)VDC N°10.indd Planche 4 sur 16 - Pages (4, 29) 03/09/2013 19:12:4903/09/2013 19:12:49
LE COIN DU BRICOLEUR
28 | JUILLET | VARIÉTÉS DU CAMEROUN
Savez-vous vérifi erles caractéristiques de votre PC?
Avoir un ordinateur c’est pas mal, savoir s’en servir c’est
bien, mais connaitre les caractéristiques c’est encore
mieux. Au moment de l’achat de votre ordinateur com-
mencer par vérifi er la vitesse du processeur et la mé-
moire vive, (RAM) puis la capacité du disque dur.
C’est simple et pratique
1- Vérifi er la vitesse du processeur et la mémoire vive(RAM)
Pour vérifi er ces caractéristiques, il suffi t de :
- Cliquer avec le bouton droit de la souris sur poste de
travail
- Utiliser le bouton gauche pour cliquer sur propriété.
2- vérifi er la capacité de son disque dur
- Double cliquer sur poste de travail
- Cliquer avec le bouton droit de la souris sur le disque
dur puis cliquer sur «propriétés».
e son disque ddur
vail
VARIÉTÉS DU CAMEROUN | JUILLET | 5
Le 24 juin dernier, le Cameroun a accueilli à
Yaoundé une rencontre des chefs d’Etat et
de gouvernement de la CEEAC, de la CEDEAO
et de la CGG sur la sûreté et la sécurité mariti-
mes dans le golfe de Guinée. Ce sommet est un
évènement inédit car c’est bien la première fois
qu’un espace de réfl exion et d’échange est offert
aux chercheurs, aux universitaires, aux responsa-
bles militaires, aux responsables des questions de
sécurité maritime venus du monde entier afi n de faire des recomman-
dations et des propositions fortes. Il faut dire que si la communauté
internationale est ainsi pleinement impliquée, c’est que, le phénomène
de piraterie maritime considéré comme marginal dans cette région au
début des années 1990 (une centaine d’attaques par an), représente
aujourd’hui un enjeu majeur en terme de sécurité maritime sans aucune
exagération. En 2012, selon le Bureau international de la sécurité mari-
time, 966 marins ont été victimes de la piraterie avec 206 prises d’otages
qui se sont souvent soldées par la mort des otages. La montée du narco
terrorisme au Sahel, le phénomène du trafi c de drogue, d’enlèvement,
d’actes terroristes de groupes d’individu ou la piraterie constituent une
grande menace à la stabilité et au développement économique des Etats
du golfe de Guinée. Selon Najat Rochdi, coordonnateur du système des
Nations Unies, représentant Résident du PNUD: «au cours du premier
trimestre 2013, le Golfe de Guinée a été le théâtre de 15 attaques de
pirates».
L’union fait la forcePour pratiquer la piraterie dans les eaux internationales, il faut être
arrimé à des réseaux, à des commanditaires, à des receleurs qui ont des
tentacules dans tous les pays situés le long de la côte. Il est question
d’industries criminelles clairement défi nies dans le cadre d’un entrepre-
nariat du crime assez rodé. Tant que les Etats restaient cloisonnés sur
des impératifs de souveraineté plutôt que sur des impératifs de trans-
frontalité, cela contribuait à faire le lit de la criminalité. Je salue donc les
initiateurs de cette conférence internationale.
Bonne lecture
Nganansou Amadou Vamoulké
ÉDITO
DIRECTEUR DE PUBLICATIONNGANANSOU Amadou Vamoulke
CONSEILER A LA REDACTION:Alain-Noël MVOLLO BELLAFélix EBOLE BOLA
REDACTEUR EN CHEF:Fleur BELLA ASSEN
REDACTIONVéronique NGOMAKEMEAbel SALIN.A.VFleur BELLA ASSENLiliane NGO MBOGBAMartial NDZANA NDZIE
COLLABORATIONMichaël DOPASCharlène DJENABIAThierry TAKOUGOUM FONKOUASANAMA NGUILLEMAJOR MENGUEGuy Suffo, Photographe
PUBLICITEJoseph BIANZOUMBE : 96 48 98 78 / 33 77 97 59
PHOTOGRAPHIEAbakar MOUSTAPHABZ Picture
INFOGRAPHIEHenri Joël DJAKDJIN 79 28 18 10
Tirage : 5 000 exemplaires
EDITEUR:COM FIELD: YaoundéTél: + (237) 99 38 87 51/77 20 8130 / 33 77 97 59/ 22 77 68 66E-MAIL: [email protected]
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6 | JUILLET | VARIÉTÉS DU CAMEROUN
ACTU
ARCHIDIOCÈSE DE YAOUNDÉ
MGR Victor Tonye Bakot s’en va, S.E. MGR Jean Mbarga assure la vacance.
Le 29 Juillet dernier MGR Vic-
tor Tonye Bakot a renoncé au
gouvernement pastoral de l’ar-
chidiocèse de Yaoundé. Dans les
paroisses de la ville, les chrétiens
catholiques sont dans l’inquiétude
et les conseillers spirituels ont
du mal à trouver les mots pour
rassurer leurs ouailles. La démis-
sion de l’archevêque métropolitain
intervient exactement 05 mois
après celle du pape Benoît XVI. Le
Saint-Pére François a accepté la
renonciation présentée par MGR
Victor Tonye Bakot, conformément
au canon 401 $ 2. S.E. MGR Jean
Mbarga, évêque d’Ebolowa, a été
désigné administrateur apostoli-
que «ad nutum Sanctae Sedis» de
l’Archidiocèse de Yaoundé (avec
plénitude de pouvoir, Ndlr).
MINJECÉducation civique et
intégration Nationale: Plus de 1500 person-
nalités réunis
Le colloque international sur
l’éducation civique et l’inté-
gration nationale s’est récem-
ment tenu à Yaoundé dans le
cadre de la mise en œuvre de la
feuille de route 2013 du MINJEC,
du 08 au 10 Juin. La rencontre
sur le thème: «Education civique
et intégration nationale, en-
jeux, défi s et perspectives pour
la construction d’un Cameroun
exemplaire» a réuni plus de 1500
personnalités et experts natio-
naux et internationaux au palais
des congrès de Yaoundé pendant
3 jours.
Le colloque de Yaoundé visait
le développement des straté-
gies et des mécanismes devant
affi ner en chaque camerounais
l’esprit civique, patriotique, et la
promotion d’un vivre ensemble
harmonieux. Cette concertation
intervient dans un contexte
international surtout natio-
nal fortement marqué par la
montée de l’incivisme, la cor-
ruption, les dépravations des
mœurs. Les experts nationaux
et internationaux présents au
colloque avaient pour mission
principale d’analyser et d’enrichir
la production du ’’ Document
Référentiel National de l’Educa-
tion Civique et de l’Intégration
Nationale’’ devant aboutir à des
stratégies concrètes susceptibles
de permettre la restauration
dans notre société de l’école
du savoir vivre, du savoir être,
du savoir faire et du savoir
vivre ensemble, afi n d’accélérer
la marche de notre pays vers
l’émergence dans un pays aux
comportements exemplaires.
Après l’étape des colloques l’heu-
re est venue de passer à l’action.
Et à cet effet, le ministre de la
jeunesse s’est dit engagé ainsi
que les ministères partenaires
à redoubler d’efforts au travail
pour contribuer à relever le défi
de l’avènement de la république
exemplaire.
VARIÉTÉS DU CAMEROUN | JUILLET | 27
LE SAVIEZ- VOUS ?
D ’ A T H L É T I S M E
Courir, marcher, lancer et sauter sont des gestes
naturels et, de fait, le concept d’athlétisme re-
monte à des temps immémoriaux.
L’origine du mot athlétisme vient du grec «athlos»,
signifi ant combat. Il s’agit de l’art de dépasser la per-
formance des adversaires en vitesse ou en endurance,
en distance ou en hauteur. Le nombre d’épreuves,
individuelles ou par équipes, a varié avec le temps et
les mentalités. L’athlétisme est l’un des rares sports
universellement pratiqués, que ce soit dans le monde
amateur ou au cours de nombreuses compétitions
de tous niveaux. Les Jeux olympiques sont l’épreuve
internationale la plus prestigieuse. Ils se tiennent
tous les quatre ans depuis 1896 et l’athlétisme en est
la discipline-phare. Depuis 1982, l’association inter-
nationale des fédérations d’athlétisme (IAAF), orga-
nisme chargé de la réglementation de la discipline et
à laquelle la Fédération camerounaise d’athlétisme
est affi liée a assoupli ses règles pour mettre fi n à
l’amateurisme. Les premiers championnats du monde
d’athlétisme ont été organisés en 1983. Ils ont lieu
tous les deux ans depuis 1991.
D’autres épreuves peuvent être disputées lors de
meetings. Elles font l’objet d’un record du monde
mais ne fi gurent pas au programme des Champion-
nats. Il s’agit notamment du 1 000 m, du Mile,
du 2 000 m, de l’Heure, ou des relais 4 x 200 m, 4 x
800 m et 4 x 1 500 m.
F.B.A
Épreuves offi cielles de l’athlétisme donnant lieu à un championnat du monde
Courses Marche Sauts Lancers Épreuves combinées
Sprint Demi-fond Fond Haies Relais
60 m
100 m
200 m
400 m
800 m
1 500 m
3 000 m
5 000 m
10 000 m
Cross-country
Semi-marathon
Marathon
60 m haies
100 m haies
110 m haies
400 m haies
3 000 m steeple
4 × 100 m
4 × 400 m
20 km
50 km
Longueur
Triple saut
Hauteur
Perche
Poids
Disque
Marteau
Javelot
Pentathlon
Heptathlon
Décathlon
VDC N°10.indd Planche 6 sur 16 - Pages (6, 27)VDC N°10.indd Planche 6 sur 16 - Pages (6, 27) 03/09/2013 19:13:2403/09/2013 19:13:24
26 | JUILLET | VARIÉTÉS DU CAMEROUN
LA PERSONNALITÉ DU MOIS
«…Pourriez-vous m’accorder une interview?» Rempla-
cer interview par une quelconque sollicitation dans le
domaine: familial, professionnel, politique, social… sa
réponse sera infaillible: «Je suis à votre entière disposi-
tion». Ces paroles ne sont pas des privilèges liés au mé-
tier de journaliste. Chaque fois qu’il est sollicité, il
trouve du temps. Motombi Mbome Emmanuel
est un homme à plusieurs casquettes: fonction-
naire, président de la fédération camerounaise
d’athlétisme, homme politique et père de fa-
mille (marié et père de quatre adorables en-
fants) avec résidence à Buéa. Il sait
trouver du temps pour chaque cho-
se, il a coutume de dire: «Manager
c’est savoir programmer».
Malgré son emploi de temps
hyper chargé, le Président de
la Fédération Camerounaise
d’Athlétisme nous a accordé
une interview pendant la pause
inaugurale du symposium an-
nuel des leaders de sport orga-
nisé par le ministère des sports
et de l’éducation physique.
VDC: quelle est votre vision pour ce nouveau mandat?M.M.E: Ma vision pour ce mandat
sera de continuer à faire grandir
notre fédération c’est-à-dire, d’assurer
l’encadrement de nos athlètes, de dé-
tecter de nouveaux talents dans toutes
les régions, et donner le plus grand
nombre de médailles à notre pays. Par
ailleurs, depuis le début de l’année, nous
avons participé à deux compétitions hors
du Cameroun où nous avons remporté
quatre médailles d’argents dont deux au
mini-marathon du Gabon et deux au mara-
thon de Malabo. Actuellement, nous avons
déjà organisé cinq meetings club dans le
but de préparer nos athlètes. Bientôt le
Cameroun se distinguera encore plus po-
sitivement dans les compétitions avenir.
VDC: quelles peuvent être les diffi cultés d’une fédération aussi importante que la vôtre?M.M.E: Nous rencontrons les diffi cultés de plusieurs
ordres, nous avons notamment des diffi cultés fi nan-
cières. Organiser un meeting club prend beaucoup
d’argent. Nous espérons que bientôt, le ministère
de tutelle donnera de l’argent pour le fonctionne-
ment des fédérations.
VDC: un mot sur le symposium annuel des leaders de sport qui s’ouvre ce jour
M.M.E: Bonne initiative pour le Minis-
tère des sports et de l’éducation physi-
que. Il sera question de recycler et de
former les dirigeants sur la gestion
des fédérations. Nous sommes prêts à
apprendre pour la bonne marche de
nos fédérations.
VDC: Comment réussissez-vous à concilier votre vie de fonc-tionnaire, de président de fédé-ration et de père de famille? M.M.E: Je suis présent à toutes
les réunions et séminaires orga-
nisés par le ministère, percepteur
de mon état, je m’occupe de tous
les usagers qui sollicitent un ser-
vice. Côté famille, à 42 ans je suis un père
comblé mes trois premiers enfants sont à
l’université et ma dernière fi lle attend les
résultats du GCE.O Level.
VDC: Que faites vous de votre temps libre? M.M.E: j’aime passer du temps avec ma
famille, elle m’apporte beaucoup de cha-
leur. D’autre part, je pratique du tennis de
table et parfois du football.
B.Z
Motombi Mbome Emmanuel: un homme, une fédération, une vision
FEDERARTION
C A M E R O U N A I S E
qu’il est sollicité, il
bome Emmanuel
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résultats d
VDC: Quelibre? M.M.E: j’
famille, e
leur. D’au
table et
VARIÉTÉS DU CAMEROUN | JUILLET | 7
SANTÉViral Hepatitis: over
4 million casesin Cameroon
During activities marking
the Third World Hepatitis
day in Cameroon, the Minis-
ter of Public Health André
Mama Fouda through a press
conference revealed that: « in
Cameroon, 13 per cent of the
population suffers from he-
patitis C and 10 per cent from
hepatitis B, giving a total of
4,500,000 persons». Accor-
ding to the Minister, mobi-
lising for hepatitis control is
a duty for everyone. He used
the occasion to call on all to
wholly and effi ciently raise
population awareness.
Concerning prevention of vi-
ral hepatitis, Minister Mama
Fouda said immunisation is
the pillar of the prevention
against hepatitis B. He used
the opportunity to announce
to the population that Came-
roon is getting to a genera-
tion free of Hepatitis given
the existence of the vaccine
against viral Hepatitis B wich
is contained in a package of
Expanded Programme of Im-
munisation freely offered to
every child below one year.
ÉNERGIEL’exploitation du gaz
de kribi: le projet avance
A la fi n de février 2013, quinze
industries, situées dans la
zone de Bassa, sont déjà alimen-
tées au gaz naturel. Il s’agit de Solicam, Cicam,
SABC, Metafrique, CCC, SCDM
Tropic, BSF, Prometal, Camlait,
Hacc, Fokou, Laminoir, Imperial
Food, Chococam, Plasticam et
Guinness. Le lancement d’une
seconde phase, consacrée à l’ex-
tension du réseau de distribution
par la construction d’un pipeline
de 30 km, est prévu en 2014, afi n
de pouvoir approvisionner plus de
clients, notamment dans la zone
industrielle de Bonabéri.
FIFA V/S FECAFOOTLe Cameroun de nouveau autorisé à participer aux
compétions
Le 04 juillet 2013, environ deux
semaines après la décision de
suspension de la Fédération came-
rounaise de Football (FECAFOOT)
de toutes compétitions de la Fé-
dération internationale de foot-
ball association (FIFFA), Jérôme
Valcke, Secrétaire Générale de la
FIFFA, à travers une lettre rendue
publique le 22 juillet, a annoncé
la levée de ladite suspension. Se-
lon les responsables de l’instance
internationale, «les conditions
fi xées par le Comité d’urgence de
la Fifa pour la levée de la suspen-
sion ont été remplies». La prin-
cipale condition était la mise en
place du Comité de normalisation
qui a été installé récemment au
siège de la FECAFOOT à Tsinga par
le représentant de la FIFFA, Primo
Corvaro. Ce comité présidé par le
Pr. Joseph Owona a pour objectif
de contribuer à la résurrection de
la maison Cameroun-football en
tant que commission électorale.
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8 | JUILLET | VARIÉTÉS DU CAMEROUN
La 4è édition des Journées
d’excellence de la recherche
scientifi que et de l’innovation se
sont déroulée à l’hotel de ville de
Yaoundé. Le thème retenu cette
année pour cet évènement bien-
nal de trois jours était: «la recher-
che scientifi que et technologique
face aux catastrophes naturelles
: défi s et perspectives». A la suite
des thèmes sur la lutte contre la
pauvreté, la participation de la
diaspora au développement, il a
été question, face à l’actualité, de
penser aux catastrophes naturel-
les. Le souvenir des inondations
survenues en 2012 dans les ré-
gions du Nord, de l’Extrême-nord
et du Nord-Ouest étant encore
vivace dans les mémoires. Cette
édition des JERSIC a donc eu pour
objectif de proposer au gouverne-
ment des orientations d’actions en
matière de prévision, de préven-
tion et d’atténuation des consé-
quences désastreuses des catas-
trophes naturelles au Cameroun.
Les décideurs, les chercheurs, les
utilisateurs des fruits de la recher-
che, toutes ces différentes parties
prenantes à la recherche ont été
conviés à réfl échir pendant trois
jours sur des thématiques telles
que la classifi cation des catastro-
phes naturelles, leur planifi cation
infrastructurelle; la sécurité ali-
mentaire, etc. D’après le ministre
de la Recherche Scientifi que et de
l’Innovation (MINRESI), Madeleine
Tchuinté, la problématique autour
de laquelle gravitaient les JERSIC
2013 était celle de «la construc-
tion d’une recherche utile, sou-
cieuse de la demande sociale et
de la qualité de vie des popu-
lations». En marge des activités
intellectuelles, une partie-exhibi-
tion ouverte à l’esplanade de l’hô-
tel de ville de Yaoundé a permis
aux chercheurs de présenter le ré-
sultat de leurs différents travaux.
Les plus méritants ont reçu des
prix dont «Le Lion d’or» qui est le
prix d’excellence du président de
la République, d’une valeur de 20
millions de F.CFA.
JERSIC 2013 Priorité à la prévention des catastrophes
INFRASTRUCTUREDeuxième pont sur le Wouri: la deuxième
phase a démarré
Selon des informations re-
cueillies au ministère des
Travaux publics (Mintp), les deux
prestataires retenus pour l’assis-
tance à la maîtrise d’ouvrage (le
groupement de bureaux d’études
Louis Berger/Scet Tunisie/Inge-
cam) et l’assistance géotechni-
que à la maîtrise d’ouvrage (le
Labogénie), sont déjà mobilisés
sur le terrain après avoir reçu
leur notifi cation le 02 juillet der-
nier. Fritz Ntoné Ntoné, délégué
du gouvernement auprès de la
communauté urbaine de Douala,
a indiqué lors d’une session
ordinaire du conseil que «le son-
dage est en train d’être effectué,
il faudra du temps pour que le
chantier soit physique, donc
visible». Ce projet qui, à terme, va
permettre de décongestionner la
sortie de la capitale économique
en direction des régions du Sud-
Ouest, de l’Ouest et du nord-
Ouest, est évalué à 84,5 milliards
de F. il est cofi nancé par l’Agence
française de développement à
hauteur de 80 milliards de F et
par l’Etat du Cameroun à hauteur
de 4,5 milliards de F.CFA.
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24 | JUILLET | VARIÉTÉS DU CAMEROUN
rité dans l’espace maritime de l’Afrique centrale et de
l’ouest
La mise en place d’un chronogramme des décisions
prises
La protection des populations autochtone
Le fi nancement des actions enclenchées
QUEL POTENTIEL?Le Golfe de Guinée est la région pétrolière la plus
riche du continent. Les ressources halieutiques dont
la production est estimée à 1055000 tonnes par an,
le sous -sol et les bas fond- marins représentent 50
% de la production du pétrole africain et 10 % de la
production mondiale, pour ne citer que ces exemples
là. La forêt s’étend sur une superfi cie de 650 millions
d’hectare et regorge de nombreuses ressources dont
la plus exploitée est le bois. 70 % des échanges de
transits internationaux dans le monde y ont cours.
On observe que 85 % des produits pétroliers sont
destinés à l’exportation vers les puissances occidenta-
les (les USA, la Grande Bretagne, l’Espagne, la France,
le Canada, la Chine, l’Inde, le Brésil, la Malaisie, l’Indo-
nésie). Ainsi, les richesses du Golfe de Guinée servent
au développement du secteur industriel des pays oc-
cidentaux au détriment des pays producteurs qui n’en
tirent qu’un peu d’argent. C’est la raison pour laquelle
la sécurisation de cette zone revêt un caractère vital
pour la communauté internationale matérialisé par la
présence des armées de ces pays dans la région. Les
instruments technologiques de mesure des valeurs de
qualité et de quantité se trouvent entre les mains des
occidentaux qui seuls déterminent le prix du baril de
pétrole. La forte présence des armées de ces supers
prédateurs sur les côtes du golfe de guinée maintient
les pays africains dans la dépendance.
LE PARADOXE DU CONTRASTE ENTRE L’ABONDANCE DES RESSOURCES ET L’EXTRÊME PAUVRETÉ DES POPULA-
TIONS LOCALES
La piraterie maritime refl ète le désordre qui règne
sur terre. Sinon, comment comprendre que les côtes
du Golfe de Guinée soit la proie des pirates de mer
au contraire des côtes des autres régions du monde.
L’instabilité politique et socioéconomique de ces pays
en est la cause principale. Le niveau de vie très faible
des populations, l’augmentation des prix des produits
pétroliers par les pays producteurs. Ces causes réu-
nies donnent naissance à des sentiments de frustra-
tions pas toujours contrôlables.
SOLUTIONS ET RÉSOLUTIONS Au delà de la répression, l’effort de gouvernance des
états tant à l’intérieur des territoires que dans les
espaces maritimes doit être sérieusement envisagé.
Des solutions directes telles que : l’intégration des
populations riveraines, la mise sur pied des politi-
ques de développement des secteurs industriels et le
fi nancement de la recherche technologique ont été
envisagées. Des résolutions fortes, allant dans le sens
de la répression des actes de piraterie maritime dans
cette partie du continent, ont été prises au terme du
sommet de Yaoundé. Notamment:
L’adoption d’un mémorandum d’entente entre la
CEEAC, la CEDEAO, et le CGG sur la sureté et la sécu-
rité dans l’espace maritime de l’Afrique centrale et de
l’ouest
La mise en place d’un chronogramme des décisions
prises;
La protection des populations autochtones;
Le fi nancement des actions enclenchées
Le document sur le code de conduite relatif à la
prévention et à la répression des actes de pirateries,
des vols à mains armées à l’encontre de navire et
d’activités maritimes illicites en Afrique du centre et
de l’ouest.
CULTURE
VARIÉTÉS DU CAMEROUN | JUILLET | 9
Le Rituel d’intronisation du chef chez les YangbenQuand mystère et réalité se mêlent
Nous sommes le troisième jour après le deuil du chef.
C’est une période marquée par une immense concerta-
tion au plus haut sommet de la notabilité. Les notables
«pinenpie Efoun» en langue locale, constitués de plu-
sieurs hommes, s’emploient à désigner le futur chef.
Jusque là, les populations sont au moins sûres d’une
chose, le chef sortira fatalement de la famille royale, la
succession étant héréditaire de tout temps. Les femmes
sont exclues des débats. Elles sont censées se marier,
appartenant ainsi à une autre famille. L’homme étant
le symbole de la puissance, de la notoriété. La date de
l’intronisation est fi xée selon un calendrier traditionnel
de sept jours. Le jour le plus inapproprié pour l’évène-
ment s’appelle «kakaké» selon le calendrier traditionnel
Yangben. Sans délais, le conseil des notables peut ren-
dre sa copie et le chef est dévoilé sous le regard admi-
ratif de ses administrés. A huis-clos, notables et chef
échangent pour la première fois. Le chef reçoit certains
pouvoirs mystiques pendant ce moment de haute
discrétion. Les populations n’ont et n’auront aucune
idée de ce qui s’y passe. Batiabéné Joseph, Patriarche
et Yangben de souche reconnait que dans le temps, le
chef avait par exemple le pouvoir d’empêcher la pluie
de tomber et le don d’ubiquité. Il avait aussi le droit de
vie et de mort sur les membres de sa communauté.
Chasse mouches, sac tissé à base du raphia, poignard
(machette artisanale) en main, le chef est habillé à
l’image d’un guerrier de circonstance. C’est au courant
de ladite cérémonie, que les danses traditionnelles les
plus prisées sont exécutées. C’est le cas de la danse du
Ndjan, une espèce de balafon joué en pleine verticale.
Le Bitoli est également cher au cœur de la tradition
«yangbenne». Ici, grelots, fl utes et autres cloches, sont
mis à contribution pour un rythme fort divertissant
qui ne laisse personne indifférent.
Pour donner plus de cadence à la danse, des chants à
forte coloration de louanges et d’éloges sont entonnés
à l’endroit du chef. Dès lors il peut prendre place sur
un fauteuil traditionnel de majesté et d’autorité supé-
rieure. Le chef bénéfi cie ainsi de la confi ance de ses
notables. Son choix n’est pas un fruit du hasard. Il obéit
au critère noble de charisme du sens du bien commun
et du rassemblement… Aujourd’hui, le niveau d’édu-
cation formelle joue aussi un rôle déterminant dans
le processus de désignation d’un chef. Batiabene par
ailleurs Secrétaire Général de la communauté yangben
à Yaoundé assimile les chefs traditionnels aux «auxi-
liaires d’administration».
GastronomieL’installation du chef est un moment riche en art
culinaire où les mets traditionnels sont dégustés et
consommés avec appétit. L’okok et le taro occupent
une place de choix dans la grille alimentaire des yang-
bens. Le porc-épic, le poulet et bien d’autres plats sont
au menu, le tout arrosé au vin de raphia. Aujourd’hui,
du fait de la modernité, les boissons manufacturées
s’invitent dans la cérémonie d’intronisation. Cette der-
nière tient le temps d’une journée mais les festivités
ont une durée indéterminée.
Il faut dire que les veuves les plus âgées (Atock anol),
n’ont pas droit à la succession, mais elles restent à la
chefferie pour être consultées. Certaines plus jeunes
sont héritées par le nouveau chef, alors que d’autres se
remarient en dehors de la chefferie. Les autres facet-
tes de la tradition du peuple yangben sont : funérailles
(katané), naissances (noubien) etc.
Les yangbens sont originaires de la région du Centre,
département du Mbam et Inoubou, arrondissement de
Bokito, situé sur l’axe Boumnyebell- Bafi a. Ce peuple
accorde beaucoup de crédit à sa tradition.
By Abel Sali
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SOCIÉTÉ
10 | JUILLET | VARIÉTÉS DU CAMEROUN
Après avoir été sacré «Meilleur Gardien
Africain» de tous les temps il y a quelques
années, Joseph-Antoine Bell, «Jojo» pour les
intimes vient de recevoir une nouvelle dis-
tinction. Le mercredi 26 juin 2013, il a été
intronisé au Panthéon de la Gloire du Sport
Africain à Dakar au Sénégal. La cérémonie
qui s’est déroulée au Salon d’Honneur du
Stade Léopold Sédar Senghor, a été prési-
dée par M. Diakhaté, un haut responsable du
ministère des sports sénégalais. Jean Nkoé
Ntonga l’ambassadeur du Cameroun au Sé-
négal était venu soutenir son compatriote.
Des diplomates algérien, ivoirien, burkinabé,
malien et nigérien avaient également tenu à
venir féliciter l’ancien capitaine de l’Olympi-
que de Marseille.
Hormis les diplomates, d’autres personnali-
tés étaient présentes. A l’instar de Raphaël
Agopome, le directeur du Centre Interna-
tional d’Athlétisme de Dakar qui représen-
tait également l’Association Internationale
d’Athlétisme; de Tony Silva, l’ancien gardien
international sénégalais; Mme Bissik, repré-
sentante de la Conférence des Ministres de
la Jeunesse et des Sports de la Francophonie.
Toutes ces personnalités ont apprécié à sa
juste valeur l’honneur fait à un homme qui
s’est toujours battu pour le développement
du sport en Afrique. En acceptant cette dis-
tinction, «Jojo» a dit l’importance qu’il y a à
construire un pont entre les jeunes généra-
tions et leurs aînés.
Après avoir reçu son certifi cat, Joseph-An-
toine Bell a laissé ses empreintes au Stade
Léopold Sédar Senghor où elles ont rejoint
celles du Malien Salif Keita et du Congo-
lais François Mpele, les deux autres anciens
footballeurs à avoir été «immortalisés». En
L’ancien gardien de buts a été intronisé au Panthéon de la Gloire du Sport Africain à Dakar au Sénégal. Il est le
premier camerounais à obtenir cette distinction.
Bell devient immortel
VARIÉTÉS DU CAMEROUN | JUILLET | 23
25 pays, 11
chefs d’Etats,
ainsi que de nom-
breux experts de
haut niveau mu-
tualisent leurs
forces.
La capitale Came-
rounaise Yaoun-
dé a accueilli du
24 au 27 juin
2013 le tout pre-
mier sommet des
chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté
Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEAC), de
la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de
l’Ouest (CEDEAO, de la Commission du Golfe de Guinée
(CGG. Les travaux ont porté sur la sûreté et la sécurité
maritimes dans le Golfe de Guinée.
Pendant trois jours les illustres hôtes devaient
travailler à relever le défi sécuritaire de la région,
analyser les atouts économiques et envisager les
enjeux stratégiques.
Après la conférence Internationale de Yaoundé: Africa
21, tenue les 18 et 19 mai 2010, qui s’était planchée
sur les cinquantenaires des pays africains et les pers-
pectives, le Cameroun, a une fois encore occupé les
devants de la scène internationale.
Pendant trois jours, le monde entier a eu les regards
tournés vers Yaoundé la capitale Camerounaise. La
conférence de Yaoundé qui s’est achevée le 27 juin
2013 a été une initiative camerounaise soutenue par
d’autres pays africains. Cette activité diplomatique
intense à laquelle le Cameroun a souscrit en adoptant
la résolution 2039 du conseil de sécurité des Nations
Unies en 2012. Cette résolution instruisait les Etats
d’ «agir sans tarder, à l’échelle nationale et régio-
nale, avec le concours de la communauté nationale
lorsque cela est possible, sur la base de d’un accord
mutuel, en vue d’élaborer et de mettre en œuvre des
stratégies nationales de sécurité maritime, préve-
nir et réprimer les actes de piraterie et les vols à
main armée en mer, ainsi que poursuivre les auteurs
de ces crimes et punir quiconque en sera reconnu
coupables.» Le Golfe de Guinée représenté dans les
prochaines années, comme la région la plus riche
au monde sur plantant le Golfe d’Aden. C’est donc
l’attrait de cette
richesse annon-
cée qui intéresse
la communauté
internationale
et les appétits
insatiables des
pirates de mer
qui tendent à
transformer le
Golfe de Guinée
en un repaire
de brigands qui
mette en danger les territoires maritimes des pays
riverains, les populations et les économies des Etats.
Tous les espoirs reposent désormais sur la perti-
nence ainsi que l’effi cacité des résolutions issues des
travaux de la conférence de Yaoundé. Au regard de
l’ampleur de la tache, Il apparait que les africains ont
besoin du coup de main d’association de pays amis
et de la communauté internationale.
ÉTAT DES LIEUXIl a été démontré au courant des 3 dernières années
que l’essentiel des actes de pirateries maritimes per-
pétrés l’ont été dans la région du Golfe de Guinée. Si
d’une manière générale, le nombre a baissé, on note
toutefois qu’en Afrique ce nombre est en augmenta-
tion. Selon des sources de BMI, 30 attaques ont été
perpétrées en 2011, 34 signalées entre Janvier-Sep-
tembre 2012, et depuis le mois de Janvier 2013, 31.
L’adoption d’un mémorandum d’entente entre la
CEEAC, la CEDEAO, et le CGG sur la sureté et la sécu-
LE SOMMET DES GRANDS INTÉRÊTS
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22 | JUILLET | VARIÉTÉS DU CAMEROUN
DOSSIER
Le sommet sur la sûreté et la sécurité maritime dans le Golf de Guinée, s’est tenu à Yaoundé du 24 au 27 Juin
2013. A cette occasion, chefs d’Etats et de gouvernement de 25 pays représentant la CEEAC, la CEDEAO, la
CGG, l’OMAOC, l’OMI, l’ONU et tout le gratin politique et diplomatique ainsi des experts nationaux et interna-
tionaux se sont donnés rendez-vous dans la capitale camerounaise. La rencontre dont l’objet était de trouver
une solution radicale et durable aux problèmes de la piraterie dans la partie riche du continent a abouti sur des
résolutions radicales engagent non seulement des pays riverain du Golf de Guinée mais également ceux de l’hin-
terland ainsi que la communauté internationale.
Golfe de guinée:les réels enjeux du sommet de Yaoundé
VARIÉTÉS DU CAMEROUN | JUILLET | 11
rappel, le Panthéon de la Gloire du Sport Africain a été
créé à l’initiative de la société sénégalaise de manage-
ment et d’évènementiel sportif Jappo Sports & Entertain-
ment, initiatrice de la Convention Internationale du Sport
en Afrique (CISA), unique plateforme d’échanges sur le
sport en Afrique. Il s’agit, par cette cérémonie, de rendre
hommage à des acteurs ayant apporté une contribution
décisive au développement du sport sur le continent.
INTERVIEW:LA RÉACTION DU LAURÉAT AU
LENDEMAIN DE SON INTRONISATION
1- Qu’est-ce que ça fait de devenir immortel?L’homme a toujours recherché l’immortalité. A défaut, il
se contente de la longévité. Les religions l’ont bien com-
pris et proposent à leurs fi dèles le chemin de l’immorta-
lité. Tous nos actes visent à immortaliser notre passage
sur terre.
2- Quels changements cette distinction apporte-t-elle?On (je) n’agit pas bien pour la distinction. Il n’y a donc
pas de raison qu’elle change quelque chose. En revanche
elle peut être la preuve que d’autres ont vu et aimé ce
qu’on a fait. Un encouragement, si besoin est, à rester
dans cette voie.
3-Un message pour la jeunesse africaine en général et camerounaise en particulier?Le message est contenu dans les actes et aussi dans la
distinction. Pas besoin de solennité pour transmettre un
message qui arrive.
BELL, UN VISIONNAIRE CHARISMATIQUEUNE DISTINCTION QUI ARRIVE CONTRE TOUTE ATTENTE, ET RELÈVE L’IMAGE DU FOOTBALL CAMEROUNAIS AU MOMENT OÙ LA FECAFOOT TRAVERSE LA PÉRIODE
LA PLUS SOMBRE DE SON HISTOIRE.
Joseph Antoine Bell a joué un rôle des plus signifi catifs
dans la revalorisation du statut du footballeur africain
évoluant dans les championnats européens des années
1980-1990 Celui que certains ont surnommé le Nelson
Mandela du Cameroun a démontré que les africains
pouvaient sans complexe faire respecter leurs droits.
Suivant son exemple, les africains pouvaient désormais
négocier d’égal à égal leurs contrats au même titre que
les occidentaux. L’un des plus gros bénéfi ces du combat
de Jojo est sans conteste le fait que le footballeur le
mieux payé du monde est un africain, en la personne de
Samuel Eto’o Fils, le Camerounais. Comme quoi, le père
n’a pas travaillé en vain, il a déblayé le chemin pour la
progéniture. Sur le plan continental, beaucoup d’autres
joueurs connaissent une carrière bien arrosée, à l’instar
de Didier Grogba, Keita et de nombreux autres dont les
contrats s’élèvent à coup de millions de dollars.
L’autre contribution signifi cative apportée par JAB est
sur le plan de la science du football. L’homme a fait
montre, alors qu’il n’était encore que joueur, d’une
grande capacité de lecture des matchs. Pour un match
de football est une fi gure géométrique qui peut être
analysée et démontrée comme une équation mathéma-
tique.
La justesse de ses analyses n’a jamais failli. Très sol-
licité depuis sa jeunesse, tous les médias sérieux du
monde sont à ses trousses Il est depuis des décennies,
le consultant de RFI, AFRICA24, RTI… lors des grandes
compétitions internationales de football. (Coupe du
Monde, CAN…)
PALMARÈS Vainqueur de la Coupe d’Afrique des nations: 1984 et
1988 (Cameroun)
Vainqueur de la Coupe d’Afrique des clubs champions:
1979 (Union Douala)
Vainqueur de la Coupe d’Afrique des vainqueurs de cou-
pes: 1983 (Al Moqaouloun al-Arab (Arab Contractors)
Champion du Cameroun: 1976 et 1978 (Union Douala)
Champion d’Égypte: 1983 (Al Moqaouloun al-Arab (Arab
Contractors))
Vice-champion de France: 1987 (Olympique Marseille)
et 1990 (Girondins Bordeaux)
Finaliste de la Coupe de France: 1986 et 1987 (Olympi-
que Marseille)
Vainqueur de la Can de Beach Soccer (sélectionneur du
Cameroun): 2006
Champion de Côte d’Ivoire 1981
Meilleur gardien africain de tous les temps 1999
2012 «Vu de ma Cage», son autobiographie.
Depuis 2013, il a été intronisé chef traditionnel de son
Canton.
Mac V
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12 | JUILLET | VARIÉTÉS DU CAMEROUN
PEOPLE
«Je veux qu’on construise des aires de jeux pour les en-
fants, je veux voir construire des stades, je veux qu’on
détecte, qu’on accompagne, qu’on valorise les jeunes
qui ont du potentiel. Je rêve de voir une jeunesse qui tra-
vaille avec passion pour son pays. Une jeunesse qui pe-
tille». Voilà le rêve que nourrit Jean-Claude Pagal.Comme
Martin Luther King, Malcolm X… À chacun son rêve. Loin
de lui l’ambition de devenir Président de la FECAFOOT ou
d’une quelconque fédération sportive. Toujours décon-
tracté mais très sympathique. Ce qu’il devient, ce qu’il
mange, ce qu’il fait est sans importance, pour notre va-
leureux lion, le débat se situe ailleurs. Il est davantage
question d’impulser une nouvelle dynamique à notre
mouvement sportif. Cet homme au caractére bien trem-
pé affi che son sens de l’analyse et de la
grande vision qui l’habite depuis plu-
sieurs années.
Une carrière professionnelle bien méritée Dès le bàs âge, J.C a pratiqué plusieurs sports : le ski,
l’aviron sous d’autres cieux, puis il connaitra une longue
et belle aventure dans le football. Cette enfance et cette
adolescence, passées dans le sport allait inéluctable-
ment faire de lui un sportif professionnel. Après avoir
évolué tour à tour dans des campionnats Français, Bel-
ge, Mexicain, Anglais, Chinois et Malais. Pagal débute
sa carrière en sélection nationale du Cameroun juste
quelques temps avant la coupe du monde en 1990, an-
née qui marque la proues-
se du tout premier pays
africain à avoir atteint
la phase des quart de
fi nale à une coupe
du monde. En 1992, le
Cameroun poursuit son
bonhomme de chemin
avec son équipe fa-
n i o n
à la coupe d’Afrique des nations au séné-
gal et occupe la quatrième marche
du podium. J.C Pagal ne sera pas
appellé quelques mois avant la
compétition à venir défendre
les couleurs du Cameroun au
Mondial en 1994 aux États-
Unis. Même son absence au
mondial de 1998 en France ne
cause pas une véritable en-
torse à sa carrière à son
club Carlisle United
d’Angleterre. JC
décide en 1998 de
rentrer au Came-
roun après avoir
veçu en France
pendant 38 ans. Il rejoint
le championnat camerounais
par le Tiko United en 2008.
Preuve que le championnat
came-
Après la coupe du monde 90, Pagal a disparu de la sélection nationale. Beaucoup le croyait loin des stades, d’autres
se demandent ce qu’il devient. Eh bien il nourrit un grand rêve.
Jean-Claude Pagal… Mon rêve, ma carrière
ire ddese stades, je veux qu on
gne, qqu’on valorise les jeunes
e de voir une jeunesse qui tra-
on pays. Une jeunesse qui pe-
rrit Jean-Claude Pagal.Comme
m X… À chacun son rêve. Loin
r Présideent de la FECAFOOT TT ou
on spsportive. Toujujouoursrs déccon-
que. Ce qqu’u ililil d evientn , ccee qqqqu’il
nss impmporo tance, pour notrtrtre e e va-
itue aillll eurs. Il est davantagegeee
nouvuvelellel dynamique à nootrrrer
mme au caractére bibienen t tremmm--
aalylyses et de la
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sionnelle bien méritéetiqué ppplusieurrss sports : lle e sssskkk ,i,i
, puis il coonnnnaaitrt a une longgueueeeue
otball. Cette enfancnce et cettteteee
le sportrt aalllait ininélé uctable-e-
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oiss et t Malaisis. PaPaggal déébubutetett
ttioonnale ddu Caamemeroroununn j jusssttetet
upe ddu mmononde en 19191 90, anaannn--
prprprooueses-
mimierer payayss ss
rr a attt eieintt
qquauartrt d dee e ee
e ccouououppepepepp
n 199999922,2,,, ll l lle ee
urssuiuiuiuiuiu tttt t sosososon nn
dde e e chchhchchcheeemeememee inninninn
ééqqquqq ipee fafa--
gagal l etet o occc upe la quatrr
du podium. J.C Paga
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par leele Tiko Uniit
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VARIÉTÉS DU CAMEROUN | JUILLET | 21 menté leur consommation de poulet et un consomma-
teur sur six a changé de type de poulets consommés. Ces
derniers consomment désormais les découpes congelés
de poulets importés. Plus de 40 % des restaurateurs ont
augmenté leurs ventes de poulets et un restaurateur sur
six qui vendait des mets à base de poulet de chair local,
déclare vendre maintenant les mêmes mets à base de dé-
coupes congelées de poulets importés à la clientèle. Il est
important de noter que, en ce qui concerne le poulet de
chair, en 2008 et 2009 la production est estimée à 29 mil-
lions de têtes. En 2010, elle est de 33 millions.
COÛT DU POULET SUR LE MARCHÉ Le poulet local, issu des élevages rationalisés locaux ou
villageois collecté dans les villages, est vendu vif et au
«jugé». En effet, un montant forfaitaire est fi xé en fonc-
tion du client qui se présente, mais le prix moyen du pou-
let villageois est de 3532 Fcfa, tandis que celui du poulet
de chair local est en moyenne de 3360 Fcfa. Ces prix rela-
tivement plus élevés que ceux des volailles importées, re-
fl ètent la très grande variabilité dans les poids des poulets
vendus et parfois une hétérogénéité des poulets vendus.
La volaille importée, est quant à elle vendue au kilogram-
me, soit en moyenne 1369 Fcfa/kg de découpe de poulet
alors que celui des découpes de dindons est
de 1345 Fcfa. Les autres types de poulets sont
vendus après pesée et coûtent en moyenne
2847 Fcfa pour le prêt à cuire local et 2358
Fcfa pour l’entier importé. Les prix moyens
sont ceux des poulets présentés au consom-
mateur sur le marché et qui, en fonction de
ses revenus doit choisir un poulet. Les unités
de mesure ne sont peut être pas les mêmes,
mais le consommateur se doit de choisir le
poulet qui correspond à sa bourse. Après une
pesée systématique de quelques poulets, pre-
nant en compte la plumaison et l’éviscération,
le prix moyen du poulet de chair local ramené
au kg est de 1977 Fcfa.
LE POULET DE CHAIR LOCAL:LE CHOIX DES CONSOMMATEURS
Les ménages en premier lieu préfèrent le poulet issu des
élevages rationalisés locaux, achetés vivants au marché
(66 %), le poulet villageois collecté dans les villages et
dans les zones périurbaines (31 %), puis viennent ensuite
et loin derrière, les découpes congelées de poulets impor-
tés (2%) et les poulets entiers issus des élevages rationa-
lisés locaux, prêts à cuire achetés au supermarché. Hors
domiciles, les consommateurs préfèrent à 77 % le poulet
issu des élevages rationalisés locaux, achetés vivants au
marché, 21 % les découpes congelés de poulets importées
et 2 % les poulets villageois collectés dans les villages. La
consommation du poulet se fait principalement frit, rôti
ou braisé avec des différences selon les lieux et les évène-
ments. Lors des manifestions festives diverses, funéraires
ou traditionnelles et/religieuses, tous les types de poulets
présents sur le marché local sont utilisés pour la confec-
tion des repas. Dans les restaurants, prenant en compte
les préférences des consommateurs, les plats de poulets
frits et de poulets braisés sont les plus appréciés. Cepen-
dant, Plus 65 % des consommateurs hors domiciles, igno-
rent le type de poulet qui leur est servi dans les lieux de
restauration qu’ils fréquentent. Les restaurateurs servent
indifféremment le poulet de chair local ou les découpes
importées.
LE NECCESSAIRE POUR DEBUTER L’ELEVAGE DE POULET DE CHAIR
L’élevage de poulet de chair a une rentabilité plus élevée
dans le temps et dans l’espace. De plus il génère un nom-
bre non négligeable d’auto emploi. L’élevage de poulet
peut se faire de façon intensive ou non. Cependant pour
un élevage moyen, il est préférable de commencer avec
une bande de 200 poulets.
Dépenses Estimatives pour une bande de 200 poulets.
RECETTES -Si on élève bien ses poulets et qu’on les vend à un poids moyen
égal à 2,5 kg à 2600 F l’un, (on suppose qu’on a eu 5% de mor-
talité donc 190 poules au moment de la vente) on aura comme
recettes:
2600F x 190 =494 000 F cfa Total 1= 494 000 F cfa
- Vente de la fi ente de poules
1000 F x 12 sacs = 12 000 F cfa Total 2 =12 000 F cfa
Total= Total 1+Total 2 soit: 494 000 F cfa + 12 000F cfa =
506 000 F cfa
On peut gagner environ 80 000 F cfa par bande de 200 poules, sans
oublier que pour les prochaines bandes, vous n’aurez plus à achetez
les mangeoires, les abreuvoirs, ni à aménager le local. Votre bénéfi ce
peut alors avoisiner 120 000 FCFA par bande de 200 poules.
F.B.A
Désignation Prix unitaire (FCFA) Quantité Prix total (FCFA)
Location ou amortissement du batiment 5 000
Aménagement du local + mise des ampou-les de chauffage, copeaux Forfait 15 000
Mangeoires 2 000 10 20 000
Abreuvoirs 2 000 10 20 000
Achat des poussins 455 200 91 000
Alimentation 1 000 200 200 000
Produits vétérinaires 100 200 20 000
Chauffage+eau Forfait 20 000
Frais de transport, commercialisation Forfait 10 000
Main d‛œuvre Forfait 15 000
Imprévus Forfait 10 000
Total 426 000
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20 | JUILLET | VARIÉTÉS DU CAMEROUN
ÉCONOMIE
La productivité des élevages camerounais ne permet pas
de contre balancer l’effet de la démographie. Selon les
normes préconisées par l’Organisation des nations unies
pour l’alimentation (FAO) et l’Organisation mondiale de la
santé (OMS), la quantité de protéines animales nécessaire
pour chaque individu est de 42 kg/hab/an. Or au Came-
roun, le secteur de la viande n’apporte que 34 kg/hab/an,
la consommation de gibier comprise; la volaille y contribue
pour 2,4 kg/hab/an (FAO, 2005; SSEPIA1/MINEPIA2, 2002).
La viande de poulet est la protéine animale la moins chère
sur les marchés locaux. Elle ne souffre d’aucun interdit
alimentaire. Elle est consommée durant de nombreuses
cérémonies festives, funéraires, traditionnelles ou religieu-
ses. La population urbaine camerounaise est en constante
augmentation, elle représente près de la moitié de la popu-
lation du pays (UNDP, 2002). Cette démographie galopante
n’est pas soutenue par une production d’aliments consé-
quente. Les élevages de poulets locaux étant incapables
de couvrir les besoins en viande des consommateurs à un
prix abordable, le gouvernement du Cameroun a autorisé
des importations de poulets dès 1995 (NJONGA, 2005). La
consommation de viande de poulet est alors passée de 1,5
kg/habitant/an en 1992 à 2,4 kg/habitant/an en 2002 (FAO,
2005). Mais la concurrence entre les produits importés et
locaux est telle que neuf élevages locaux sur dix auraient
fermé et plus de 100 000 emplois auraient été perdus entre
1996 et 2003 (NJONGA, 2005).
CONSOMMATION DU POULETL’enquête exploratoire nous a permis de catégoriser cinq
types de poulets sur le marché local à savoir:
• Le poulet de chair issu des élevages rationalisés locaux,
achetés vivants au marché;
• Le poulet villageois collecté dans les villages;
• Le poulet congelé entier issu des élevages rationalisés
locaux, prêt à cuire acheté au supermarché et/ou «pois-
sonnerie»;
• Les découpes congelées de poulets importés (cuisses,
croupions, gésiers, ailerons…);
• Le poulet congelé importé entier.
Plus d’un tiers des ménages ont augmenté leur consom-
mation de poulets du fait de l’introduction des découpes
de poulets dans leurs rations alimentaires. Le changement
du type de poulet correspond à la situation où les consom-
mateurs, qui jadis consommaient le poulet de chair local,
consomment désormais la volaille importée du fait qu’elle
soit moins chère et accessible à toutes les bourses. Hors
domiciles, plus de la moitié des consommateurs ont aug-
LE MARCHÉ DU POULET AU CAMEROUN
A quelques mois des fêtes de fi n d’années, période pendant laquelle la consommation de poulet de chair connaît
une augmentation exponentielle, investir dans l’élevage de poulet semble être une belle opportunité d’affaire.
Dans cet article, trouvez toutes les informations relatives à la réalisation d’un élevage de poulet de chair .
éérérrioioioioodededded ppppeeenene dadaaantntnn llaqaqqueuellllee laa connnonssososommmmmmm atation deded pouulelet ded cchaaaiir cononnanan îtîtt
VARIÉTÉS DU CAMEROUN | JUILLET | 13
rounais à une valeur et produit et davantage de bons
joueurs. L’ex défenseur des lions indomptables pouvait
décider de ne pas poser ses valises dans son pays, comme
l’ont fait certains coéquipiers mais le Cameroun lui rap-
pelle sa mère pour elle, il a un amour inégalable. Désor-
mais la page avec les lions indomptable du Cameroun
est tournée. Néanmoins il n’hésite pas à se rapprocher
de quelques joueurs de la nouvelle génération comme
Jean II Makoun, Stéphane Mbia pour qui il a du respect.
Entre temps, l’ancien sociétaire de AS Saint-
Étienne, trouve l’ambiance tranquille au
Cameroun en ville comme en capagne, il
est bien accueilli et profi te alégrement des
merveilles que la nature nous a grati-
fi ées.
Coupe du monde 1990 avec les lions
Il régnait au sein de l’équipe natio-
nale une harmonie. Loin de dire
que c’était parfait mais il y avait
quelque chose d’extraordinaire.
L’ancien lion compare la team de
1990 à un orchestre avant le concert.
Il était question d’accorder les violons
avec en présence des arrangeurs et un
chef d’orchestre, au moment de jouer
c’était une ambiance totale. Autrefois
ils jouaient pour la même cause, faire
honneur à la nation. C’était une
fi erté pour eux de vêtir le maillot
de l’équipe nationale. J.C. réplique
«ils n’ont rien à faire dans notre
sélection». Après cette presta-
tion intéressante au mondial, il est
établi que C’est malheureusement le
manque d’humilité qui sort le Came-
roun de la compétition. «Même si un
joueur a du talent il faut être vrai et
aimer son pays». À titre d’exemple Pa-
gal cite celui qu’il appelle notre Diégo,
Louis Paul Nfédé: «Chaque fois que je
regardais Nfédé ses yeux brillaient. Il
était vrai et un bon joueur». «Ce n’est
pas à titre posthume que je le dis, si
l’Afrique avait la culture de l’adoration on
ferait de Féfé un grand monument».
Le sport au Cameroun D’après JCP, le sport se porte mal. C’est pourquoi en 2011
il adresse une lettre recommandée au Président de la
République du Cameroun dans laquelle il fait part de sa
vision. «Je n’ai pas encore reçu de réponse. Je me de-
mande s’il a reçue». Pagal reconnait que le Président de
la république prône une dynamique «souvenez-vous de
la politique des grandes ambitions et
des grandes réalisations, des moyens
sont débloqués pour valoriser tous les
secteurs notamment le sport. C’est
dommage que les uns tire à gauche et
d’autres à droite». «Pour avoir un bon ré-
sultat cela se prépare pendant des années». Rien
n’est fait au hasard dans le professionnalisme.
C’est un processus logique qui se construit. Les
acteurs du sport et les sportifs doivent regar-
der dans la même direction. «C’est le minis-
tre des sports qui a dernier mot». Pour sa
part le choix d’un ministre des sports doit
repondre à des critères objectifs: «Être un
professionnel avec un cheminement nor-
male ayant fait du sport sa profession. Il
appelle enfi n à tous ceux qui ont des postes
d e responsabilité de travailler pour le Cameroun
et non pour leurs intérêts personnels, c’est ça faire
preuve de considération pour notre pays».
Si dans un pays comme la Zambie, Kalu Shabwala
l’ancien coéquipier de Pagal à America de Mexico
est ministre des sports pourquoi pas un certain
Jean-Claude Pagal au Cameroun.
interview réalisée par Joseph BIAN ZOUMBE
Quelques années importantes
• 1964 (15 septembre): date de naissance à Yaoundé
• 1982-1989: RC Lens (France)
• 1989-1990: La Roche Vendée Football (France)
• 1990-1993: AS Saint-Étienne (France)
• 1993-1994: FC Martigues (France)
• 1994-1995: Club América (Mexique)
• 1995-1996: FC Seraing (Belgique)
• 1997-1998: Carlisle United (Angleterre)
• 1998: Chendu Blades (Chine)
• 2000: Sliema Wanderers à Malte
• 2008: Tiko United de Buea,
puis crée l’ONG HA (humanité en action)
chcc efefe d d orcrchehesstre
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VARIÉTÉS DU CAMEROUN | JUILLET | 19
O Cameroun, berceau de nos ancêtres.
1er couplet-O Cameroun, berceau de nos ancêtres,-Va debout et jaloux de ta liberté / (Autre fois tu vécus dans la barbarie)-Comme un soleil ton drapeau fier doit être / (Comme un soleil qui commence à paraitre,-Un symbole ardent de foi et d’unité / (peu à peu tu sors de ta sauvagerie).-Que tous tes enfants du nord au sud,-De l’est à l’ouest soient tout amour-Te servir que ce soit leur seul but, -Pour remplir leur devoir toujours.
2ème couplet-Tu es la bombe ou dorment nos pères, -Le jardin que nos ailleux ont cultivé, -Nous travaillons pour te rendre prospère -Un beau jour enfin nous serons arrivés -De l’Afrique soit fidèle enfant, -Et progresse toujours en paix, espérant que tes jeunes enfants -T’aimerons, sans bornes, à jamais
Refrain
• Chère patrie, terre chérie, • Tu es notre seul et vrai bonheur, • Notre joie et notre vie, • A toi l’amour et le grand honneur.
N.A.V
1er
-O-V-C-U-QQ
D
itre,
V
s, é, spère
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18 | JUILLET | VARIÉTÉS DU CAMEROUN
HISTOIRE
DU CHANT DE RALLIEMENTA L’HYMNE NATIONAL
SA COMPOSITION
L’hymne nationale du Cameroun à été composé
en 1928 par les élèves de la première promotion
(1925-1928) de l’école normale des instituteurs de
la mission presbytérienne Américaine de Foulassi située
à quelques Km de Sangmélima dans le Dja et Lobo. De
façon plus spécifi que, la paternité des paroles originales
de notre hymne est attribuée à René Jam Afane décédée
en 1981. La musique de l’Hymne National cependant a été
composée par Samuel Minko Bamba de regretté mémoire.
C’est dans le cadre de la visite du Commissaire Français
Marchand dans cette école, qu’il fut proposé aux élèves
arrivés en fi n de formation pour l’obtention du diplôme
de moniteur indigène, un devoir d’instruction civique au
titre évocateur à savoir: exprimer leur espoir pour l’avenir
du Cameroun. La synthèse des idées donne naissance aux
paroles de l’hymne, puis la musique a sa mélodie.
SON MESSAGE La version originale de notre Hymne Nationale avait
certains avantages: elle disait d’où nous venons
«autre fois…», où nous sommes «un soleil qui com-
mence à paraître», où nous allons «au sortir de la
sauvagerie». Il y’ aura toujours pour chaque citoyen
un aurevoir, pour le passé, un constat pour le pré-
sent du jour et un espoir pour le lendemain meilleur
qu’aujourd’hui. Elle disait des choses simples, visibles.
C’est cette simplicité qui fait la valeur et la grandeur
de ce chef-d’œuvre qu’est l’hymne du Cameroun.
Cette version originale parle de paix «De l’Afrique,
soit fi dèle enfant» «Et progresse toujours en paix»
c’est donc depuis 1928 que les enfants du Cameroun
parlent de paix.
s
c
pa
n
rs de
uéeuée
De
nales
cédée
t été
SON ADOPTION
Ce chant, dont le titre est «Ô Cameroun, berceau de nos ancêtres » a été
adopté offi ciellement par la première Assemblée Législative du Cameroun
(ALCAM) le 05 novembre 1957. Mais son utilisation offi cieuse date de 1948.
VARIÉTÉS DU CAMEROUN | JUILLET | 15
POSTAL CARD
Mvog-Betsi zoo botanical park:
greener pasture’s wildlifeThe touristic attractions of Cameroon do not only confi ne to the forestry zones or the savanna land scapes as
some might more or less think. Even highly developed areas like the capital city Yaoundé is blessed with very fas-
cinating wildlife. In other not to waste time by keeping the shadow of doubt, let us discover the Mvog-Betsi zoo
botanical park, found not far from Yaoundé center town.
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16 | JUILLET | VARIÉTÉS DU CAMEROUN D
Fact sheet
- Location: Yaoundé 6e (Mvogt-Betsi)
- Creation: 1951 by PFEIFFER
- Size: 600 ha
- Facilities: Environmental education center,
bar-restaurant, children’s playground…
- Transportation: Taxis and motorbikes(200F)
- Access fees: Adults: 500F, teenagers: 300 F
- Contacts: (237) 22 32 44 29/
www.mvogbetsizoo.com
Perroquets gris à queue ro
Attraction pour enfants
Wednesday 24th of July, it’s 9 o’clock and the zoo botanical park is already crowded.
Normal, because holidays are in full swing. There is no compartment of the zoo
which does not witness human presence. In their numbers, students have come
from far and near to discover the wonders that the zoo offers. On their part, teena-
gers are accompanied by their family members. Upon arrival, the visitors make no
effort to hear various birds’ species chattering. Among others, there are eagles, wild ducks, ostriches as
well as tailed grey parrots…
There are also reptiles like crocodiles, viper snakes, fresh water turtles and turtles, just to mention these few.
Primates are the most popular animals found in the zoo. It is therefore common to see madrills, green
monkeys, grey jaws mangabeys and many others benefi ting from a release program. The opportunity
is given to them to live in family groups, climb trees, search for food and express other natural needs.
Here the spectacle is unique and nobody is left indifferent.
He who uses to only seeing mammals such as lions, atherures on TV, should ruch to the Mvog-Betsi Zoo
in other to touch the realities of wildlife. It should be said that lions are the main attractions of the zoo
as hundreds of people daily turn out to visit them.
The zoo is not all about animals. It has to do with varied tree species as well. That is why it is called
«zoo botanical park». Here trees like terminalia mentaly (mentaly), spathodea campanulata (Gabon’s
tulip tree) and a lot more experience a booming life. There are also fl ower species like washitona, sica,
acacia armata…
INFRASTRUCTUREShould you go to the Mvogt-Betsi zoo, you won’t suffer from hunger. There is a modern bar-restaurant
ready to welcome a huge number of people and the prizes are accessible. Moreover, there are leisure
centers like the museum which harbours some animal species reconstituted in their natural state. There
is also a souvenir shop, to prime visitors about wildlife conservation, a swimming pool and a children’s
playground. Another good news is that zoo visiting groups, are given a one hour lecture on conserva-
tion, followed by a guided tour around the zoo and a questions and answers session. Paths leading to
the various cages are tarred. These comfort assets and many more will certainly make your visit and
unforgettable one.
Fowambeng Christopher Ndangoh, the conservator of the zoo, is doing his best to keep this habitat
alive despite the diffi culties faced. This includes the running down of some materials and equipments
to host sick and hungry animals. The Cameroon Ministry of Forestry and Wildlife along site the British
Government are working hand and glove to rehabilitate the structure. The zoo is open to wildlife inves-
tors to totally regain its health. Access to the zoo is 500 F for adults and 300 F for teenagers.
A. S.
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The Cameroon Ministry of Forestry and Wildlife along site the British to host sick and hungry animals.
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Access to the zoo is 500 F for adults and 300 F for teenagers.tors to totally regain its health. A
A. S.
DREAMLIKE ZOO BOTANICAL PARK
Dans le jardin du parcUn babouin
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