A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES

24 Avril 2014 : 99ème anniversaire du génocide arménien de 1915perpétré par le gouvernement Jeune-Turc

99 ans de déni : ça suffit !-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIA

Vendredi 30 mai 2014

Retrouvez les informations sur notre site :http://www.collectifvan.org

Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

et Rubrique News (Revue de Presse) :

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SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture. 1914-1917 : Comment les Juifs ottomans ont échappé au destin des Arméniens [II] Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – « Mordecai Ben-Hillel Hacohen, un chroniqueur important de l’histoire juive en Palestine, a écrit dans son journal le 30 mars 1917 : « Le gouvernement turc a été sali aux yeux de tout le pays en raison de son crime contre les Arméniens, et peut-être que le gouvernement reconsidérera sa position avant de faire la même chose aux Juifs… » En se basant sur un livre du professeur israélien Yair Auron, « Le sionisme et le

génocide arménien : la banalité de l'indifférence », sur celui de Vartkes Yeghiayan, "Pro Armenia", et sur d'autres documents d'archives, Harout Sassounian propose ici la seconde partie d’une analyse revenant sur les circonstances de la déportation des Juifs de l'Empire ottoman durant la Première Guerre mondiale et la façon dont ils ont été pour la plupart épargnés, à l’inverse des Arméniens. Le Collectif VAN vous propose la traduction de l’éditorial du journaliste arméno-américain Harut Sassounian, paru dans The California Courier le 29 mai 2014.

CUD : L'Appel pour Meriam dans Libération Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "Le 15 mai, Meriam Yahia Ibrahim Ishag, 27 ans, a été condamnée à mort par un tribunal de Khartoum au Soudan. Elle était jugée pour apostasie en vertu de la loi islamique soudanaise qui interdit les conversions sous peine de mort. La jeune femme, détenue en prison avec son fils de 20 mois, vient d’accoucher en prison de son deuxième enfant." Des femmes politiques, des artistes et des militantes associatives demandent la libération de Meriam, la jeune soudanaise accusée d'avoir renié l'islam et condamnée à mort. Elle vient d'accoucher en prison. Le Collectif VAN est signataire de cette tribune du Collectif Urgence Darfour, publiée dans Libération.

CRIF : L'Histoire des Juifs en Arménie Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – "Organisé par les associations COL (Communauté On Line présidée par Simon Midal, par ailleurs membre du Comité Directeur du CRIF) et Sassoun (Amitié du peuple arménien avec le peuple juif présidée par Paul Kieusseian) un voyage exceptionnel aura lieu en Arménie du 30 mai au 3 juin 2011. Au cours de ce voyage, des entretiens avec des responsables politiques arméniens sont prévus tout comme une rencontre avec la communauté juive d’Erevan. Jean-Pierre Allali, membre du Bureau Exécutif du CRIF, qui participera à ce voyage dont il nous donnera par la suite une relation, nous propose, en attendant, une petite étude sur le judaïsme arménien à travers l’Histoire." En 2011, Jean-Pierre Allali, membre du Bureau Exécutif du CRIF, avait écrit un article très intéressant sur les relations millénaires entre les peuples juif et arménien. Il avait échappé à notre attention. Le voici donc.

Collectif VAN : l'éphéméride du 30 mai Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "30 mai 1944 -- France : 1 000 hommes et femmes sont déportés du camp de regroupement de Drancy au camp d’extermination d’Auschwitz, où 627 juifs sont immédiatement gazés. 85 hommes et 51 femmes seulement survivent jusqu’à la libération du camp, en 1945".

Arméniens et Turcs : faisons un rêve ensemble Nous, signataires de ce texte, faisons le rêve commun qu’une ère de paix entre Arméniens et Turcs s’ouvre dans le respect de l’histoire et de chacun des peuples. Bien trop longtemps, la culture politique de la République de Turquie a

voulu protéger un crime fondateur en barrant l’accès au passé, empêchant par là même un Etat de droit durable de se construire. Mais personne n’a en son pouvoir d’effacer l’évènement monstrueux qui a eu lieu en 1915, ni ses conséquences. Depuis une dizaine d’années, émergent de forts engagements humains dans bien des domaines : la recherche académique, les manifestations culturelles, les restaurations de monuments, la recherche personnelle des origines, les rassemblements de commémoration dans l’espace public.

Un sportif Turc du nom de Noyan refoulé à l’aéroport de Bakou car son nom avait une consonance arménienne ! Une affaire qui risque de gâcher la lune de miel entre Ankara et Bakou. Arrivé à Bakou pour les championnats d’Europe de bras de fer, un athlète Turc, Zafer Noyan a été refoulé de l’aéroport de Bakou et renvoyé en Turquie, parce que son nom avait des consonances arméniennes !

Dépêche de l'APA [ 30 Mai 2014 13:05 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 30 mai 2014. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Les coprésidents du Groupe de Minsk - les Ambassadeurs Igor Popov (Russie), Jacques Faure (France) et James Warlick (Etats-Unis) se rendront samedi 31 mai en Azerbaïdjan."

La date d’adhésion de l’Arménie à l’Union douanière demeure incertaine Invoquant la nécessité de répondre aux préoccupations de l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan a posé une condition politique de dernière minute à l’adhésion de l’Arménie à l’Union économique eurasienne avec la Russie et le Bélarus qui a été officiellement créé par leurs présidents jeudi.

En Centrafrique, après l'attaque d'une église, une mosquée vandalisée Signe de la montée des tensions, des barricades ont été érigées jeudi dans plusieurs endroits de Bangui. En dehors des soldats français et africains de la Misca qui patrouillent dans les rues de la capitale, fortement armés, aucun véhicule n'y circule. Toute la journée, la ville de Bangui est restée paralysée. Les soldats et policiers africains de la Misca ont dispersé les manifestants à coup de gaz lacrymogène et de tirs de sommation. La situation était plus calme, en fin d'après midi

Des milliers de jeunes contre le FN et le racisme 4 200 milliers de manifestants à Paris selon la police, le double selon les organisateurs. Entre 500 et 1 500 selon les sources à Lyon, Strasbourg, Nantes ou Bordeaux. A l'origine des manifestations, un jeune lycéen marseillais. Son idée a été reprise par les syndicats lycéens et étudiants. Elle s'est ensuite étendue à la France entière.

Qui a commandité l’attentat antisémite de Bruxelles ? Le professionnalisme du tueur qui a abattu ses victimes de sang-froid montre bien que cet acte terroriste a été méticuleusement préparé. Si la piste islamiste semble faire l'unanimité, le quotidien israélien ne tranche pas entre Al-Qaida et

le Hezbollah libanais comme commanditaires du crime.

Union économique eurasiatique: l'Arménie adhérera en juin 2014 L'Arménie a l'intention de rejoindre l'Union économique eurasiatique d'ici le 15 juin, a déclaré jeudi à Astana le président arménien Serge Sargsian. « Je demande de fixer au 15 juin la date limite de la signature de l'accord portant sur l'adhésion de la République arménienne à l'Union économique eurasiatique », a indiqué M.Sargsian lors du sommet du Conseil économique supérieur eurasiatique qui se déroule actuellement dans la capitale kazakhe.

Un soldat arménien blessé au Karabagh Un soldat arménien a été blessé lundi sur la ligne de contact entre le Karabagh et l’Azerbaïdjan dans le sud du territoire (Fizuli). L’Armée de défense de la République du Haut-Karabagh a déclaré qu’Alik Grigoryan (né en 1994) a été touché à la main droite par une balle tirée par les positions azerbaïdjanaises.

Article du journal franco-turc Zaman - 30/05/2014 - 1 Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal anciennement proche du parti au pouvoir (AKP) mais dont le propriétaire, le prédicateur musulman Fetullah Gülen, est désormais en guerre ouverte avec Erdogan. "Les militants qui avaient participé aux manifestations antigouvernementales l'été dernier ont appelé à une manifestation de masse cette fin de semaine pour marquer le premier anniversaire des soulèvements de Gezi."

La tuerie de Bruxelles annonce-t-elle un tournant de l'antisémitisme ? Le crime de Bruxelles indique-t-il que l'antisémitisme est à la hausse en Europe occidentale ? Une appréciation trop sommaire est inacceptable. L'antisémitisme change, dans ses contenus, dans ses acteurs. Dans ses variantes d'extrême droite classiques, il est en régression, ce dont témoignent les efforts de Marine Le Pen pour « dédiaboliser » son parti.

La formule « se souvenir, ne pas oublier » va symboliser le centenaire du génocide arménien Une fleur appelée « se souvenir, ne pas oublier » a été choisie comme le symbole d’une longue chaîne d’événements qui seront consacrées au centenaire du génocide arménien et qui seront marquées en 2015. L’image graphique du symbole a été développée par la compagnie Sharm a déclaré le chef de l’administration présidentielle, Vigen Sargsyan.

Dépêche de l'APA [ 29 Mai 2014 15:53 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 29 mai 2014. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "« La partie arménienne a récemment fait une tentative de commettre un acte de sabotage sur la ligne de contact et a reçu une réponse adéquate » a déclaré aux journalistes le ministre azerbaïdjanais de la défense Zakir Hassanov qui est en visite en Géorgie."

Fusillade à Bruxelles : un hommage sera rendu vendredi aux victimes...

Ce vendredi 30 mai à 11h30, un texte sera lu au sein de l’ensemble des écoles secondaires de la Ville de Bruxelles afin de dénoncer les faits et de rendre hommage aux victimes de la fusillade perpétrée samedi au Musée Juif de Belgique, indique la Ville de Bruxelles mercredi dans un communiqué.

Sarkissian assistera au sommet entre les pays de l’Union douanière Serge Sarkissian assistera à la réunion aujourd’hui avec ses homologues de Russie, du Kazakhstan et de la Biélorussie, mais il est peu probable qu’il signe l’accord prévoyant la création de l’Union économique eurasienne dirigée par la Russie.

Vers la fin de la censure d’internet en Turquie? Deux mois après l’interdiction du site d’échanges de vidéos Youtube, la Cour constitutionnelle a jugé jeudi 29 mai que cette interdiction était une violation du droit à la liberté d’expression. Le site de micro-blogging Twitter avait subi le même sort, mais avait été rouvert plus rapidement en mars dernier. Youtube pourrait être à nouveau accessible dans les heures qui viennent, selon les médias locaux.

INFO COLLECTIF VAN

1914-1917 : Comment les Juifs ottomans ont échappé au destin des Arméniens [II] Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Mordecai Ben-Hillel Hacohen, un chroniqueur important de l’histoire juive en Palestine, a écrit dans son journal le 30 mars 1917 : « Le gouvernement turc a été sali aux yeux de tout le pays en raison de son crime contre les Arméniens, et peut-être que le gouvernement reconsidérera sa position avant de faire la même chose aux Juifs… » En se basant sur un livre du professeur israélien Yair Auron, « Le sionisme et le génocide arménien : la banalité de l'indifférence », sur celui de Vartkes Yeghiayan, "Pro Armenia", et sur d'autres documents d'archives, Harout Sassounian propose ici la seconde partie d’une analyse revenant sur les circonstances de la déportation des Juifs de l'Empire ottoman durant la Première Guerre mondiale et la façon dont ils ont été pour la plupart épargnés, à l’inverse des Arméniens. Le Collectif VAN vous propose la traduction de l’éditorial du journaliste arméno-américain Harut Sassounian, paru dans The California Courier le 29 mai 2014.

La raison pour laquelle les Turcs ont été capables d'exterminer les Arméniens, mais pas les Juifs

Harut Sassounian The California Courier Éditorial du 29 mai 2014 www.TheCaliforniaCourier.com

(Partie II)

Voici la seconde et dernière partie de l’article que j’ai écrit le mois dernier, analysant comment les Jeunes-Turcs ont pu exterminer les Arméniens, mais n’ont pas été en mesure de mener à bien leur plan simultané d’élimination des colons juifs en Palestine.

Le 9 mai 1917, Reuters diffusait l’information suivante émanant du colon Aaron Aaronsohn : « L’ordre a été donné de déporter tous les Juifs de Tel Aviv, y compris les citoyens des Puissances centrales [Allemagne et Autriche-Hongrie] dans les 48 heures. La semaine précédente, 300 Juifs ont été expulsés de Jérusalem. Djemal Pacha a déclaré que leur sort serait celui des Arméniens. Les 8000 déportés de Tel Aviv n’ont pas été autorisés à emporter des provisions et, après leur expulsion, leurs maisons ont été pillées par des bandes de Bédouins. »

Peu de temps après, Oskar Cohen, un socialiste juif membre du Parlement allemand, a demandé au Chancelier d’exhorter le gouvernement turc « à empêcher fermement la récurrence des atrocités en Palestine » à l’encontre des Juifs, semblables à celles commises sur les Arméniens.

Le 8 juin, Aaronsohn a écrit dans son journal : « Le cri que nous avons lancé a été efficace. Les Turcs et les Allemands ont rapidement compris que massacrer les Juifs, comme ils ont massacré les Arméniens, ne resterait pas impuni. Le financement allemand de la guerre pourrait en souffrir à cause des Juifs. Par conséquent, ils ont fait cesser les déportations. »

Palestine, le journal official du mouvement sioniste britannique, a décrit la différence significative entre les capacités de lobbying des Arméniens et des Juifs : « Le gouvernement allemand sait désormais que les Juifs ne peuvent pas être comparés aux Arméniens en terme de puissance mondiale, et que le poids des Juifs en Allemagne est par conséquent différent de celui des Arméniens. »

Mordecai Ben-Hillel Hacohen, un chroniqueur important de l’histoire juive en Palestine, a écrit dans son journal le 30 mars 1917 : « Le gouvernement turc a été sali aux yeux de tout le pays en raison de son crime contre les Arméniens, et peut-être que le gouvernement reconsidérera sa position avant de faire la même chose aux Juifs… »

Moshe Smilansky, un leader des colonies agricoles juives en Palestine, après avoir relaté les terribles massacres des Arméniens, a conclu : « Les témoignages des témoins oculaires ont déclenché la panique dans le public juif. Qui sait quel aurait été notre sort sans Morgenthau, le représentant américain à Constantinople, et la peur de la presse qui est « contrôlée » par les Juifs. »

Yair Auron rapporte dans son livre que pendant la Première Guerre mondiale, Dizengoff, un leader des réfugiés juifs en Palestine, a travaillé en étroite collaboration avec la délégation sioniste à Constantinople, qui était pro-allemande et pro-turque. Selon Dizengoff, les relations avec le consul allemand en Palestine étaient excellentes… Le consul servait d’intermédiaire pour le transfert de fonds à Yishuv [communauté juive], sur les ordres de l’ambassadeur allemand à Constantinople. » Dizengoff a également déclaré que c’étaient les

Allemands qui aidaient et sauvaient la Yishuv. « Le fait que Djemal Pacha soit devenu plus sympathique envers les Juifs est dû à l’Allemagne. » Dizengoff a rappelé les menaces de Djemal et Enver Pacha faites aux Juifs : « Sionistes, prenez garde ! Si vous vous opposez à nous, nous vous ferons ce que nous avons fait aux Arméniens. »

En octobre 1917, lorsque les autorités turques ont découvert le réseau juif d’espionnage Nili, une nouvelle menace a plané sur les colons juifs de Palestine, donnant ainsi une autre excuse aux Turcs pour les opprimer. Ils [les colons juifs] ont craint que ces efforts anti-turcs aboutissent à des contre-mesures plus dures, comme pour les Arméniens. Le gouverneur turc de Jaffa a rencontré les leaders juifs du village de Zichron Yaakov le 4 octobre 1917, et les a avertis que s’ils ne collaboraient pas, il leur ferait ce qu’il avait fait aux Arméniens. Il leur a dit « qu’il avait tué à mains nues plusieurs Arméniens et que ses soldats en avaient tué des milliers. » Chaim Margalit-Kalvarisky, le représentant de l’Association juive de la colonisation de la Galilée avait écrit ce qui suit dans son journal : « J’ai appris d’une source assez fiable que le haut commandement [turc] était très en colère contre la colonie juive, et qu’ils discutaient d’une possible déportation générale de tous les Juifs de Palestine vers les provinces plus lointaines de l’Empire [Anatolie orientale]. » Kalvarisky a consigné les mots sinistres de Djemal Pacha après un échange houleux avec lui : « Que le ciel aide les gens dont les fils sont ces espions maudits. Nous avons donné une leçon aux Arméniens sur ce genre d’agissement et nous n’hésiteront pas à prendre les mêmes mesures dans ce cas-là. »

Après avoir assisté à la brutalité des Turcs envers les Arméniens, accusés d’insubordination et de rébellion, les colons juifs décidèrent d’être complètement soumis et de ne pas défier les autorités turques. Le professeur Auron a observé « qu’il n’y avait pas eu une seule attaque de soldat turc par un colon juif. » Ce qui a finalement sauvé les Juifs c’est l’occupation de la Palestine par les forces britanniques, empêchant ainsi d’autres brutalités et massacres par les autorités turques.

Pour finir, 1,5 million d’Arméniens ont été exterminés, alors que les colons juifs ont subi des pertes relativement faibles.

Pendant les années de guerre, la population juive de la Palestine a diminué, passant de 86.000 à 55.000. En dépit du fait que les Arméniens avaient aussi leurs défenseurs en Europe et aux États-Unis, les colons juifs jouissaient de la double protection des pays les plus puissants des deux côtés de la guerre : les pays occidentaux, y compris les États-Unis, et l’Allemagne, l’alliée militaire de la Turquie. Vahakn Dadrian, dans son livre, L'histoire du génocide arménien, rapporte que Hans Wangenheim, l’ambassadeur d’Allemagne en Turquie, a déclaré à l’ambassadeur américain Henry Morgenthau : « Je vais aider les sionistes ... mais je ne ferai rien pour les Arméniens. »

Si l’Allemagne a sauvé les colons juifs de Palestine, elle a aidé le régime Jeune-Turc à exterminer les Arméniens.

©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 29 mai 2014 – www.collectifvan.org

Lire aussi :

1914-1917 : Comment les Juifs ottomans ont échappé au destin des Arméniens [I] http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=79636

«Banalité de l’indifférence : le sionisme et le génocide arménien » http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=74574

Expulsion des Juifs de Tel Aviv par les Turcs http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=52705

Turquie : les témoins juifs du génocide arménien http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=49781

Génocide arménien : les témoins du réseau NILI http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=49769

URL originale : http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=80648

Lire le texte original dans la rubrique en anglais

CUD : L'Appel pour Meriam dans Libération Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Des femmes politiques, des artistes et des militantes associatives demandent la libération de Meriam, la jeune soudanaise accusée d'avoir renié l'islam et condamnée à mort. Elle vient d'accoucher en prison. Le Collectif VAN est signataire de cette tribune du Collectif Urgence Darfour, publiée dans Libération.

Libération

28 mai 2014 à 16:34

Soudan : il faut sauver Meriam Femmes politiques, artistes et militantes associatives demandent la libération de la jeune soudanaise, accusée d'avoir renié l'islam et condamnée à mort. Elle vient d'accoucher en prison.

Le 15 mai, Meriam Yahia Ibrahim Ishag, 27 ans, a été condamnée à mort par un tribunal de Khartoum au Soudan. Elle était jugée pour apostasie en vertu de la loi islamique soudanaise qui interdit les conversions sous peine de mort. La jeune femme, détenue en prison avec son fils de 20 mois, vient d’accoucher en prison de son deuxième enfant.

Née d’un père musulman absent durant son enfance, Meriam a été élevée par sa mère, chrétienne orthodoxe. «Je suis chrétienne et je n’ai jamais fait acte

d’apostasie», a dit la jeune femme avant que le juge ne prononce la sentence. Le juge Abbas Mohammed Al-Khalifa a déclaré: «Nous vous avons donné trois jours pour abjurer votre foi, mais vous avez insisté pour ne pas revenir vers l’islam, je vous condamne à la peine de mort par pendaison.»

Meriam Yahia Ibrahim Ishag a également été condamnée à 100 coups de fouet pour «adultère», pour s’être mariée à un Sud-Soudanais chrétien. Selon la Charia, en vigueur au Soudan depuis 1983, une musulmane ne peut épouser un homme d’une autre religion. Plusieurs pays, comme la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, les Pays-Bas et la France, ont fermement dénoncé ce verdict.

Le gouvernement soudanais est tenu de respecter les obligations qu’il a acceptées dans le cadre des lois internationales protégeant les droits de l’homme. Pourtant, notre inquiétude pour le sort de Meriam est légitime : le président Omar el Béchir, poursuivi - en vain jusqu’à présent - par la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité et génocide à l’encontre de la population civile de la province soudanaise du Darfour, a montré le peu de cas qu’il faisait des injonctions internationales.

Le Collectif Urgence Darfour, avec le soutien de RBF-France Forum de la mémoire et l’ensemble des signataires de l’appel, demandent au gouvernement soudanais de libérer immédiatement Meriam et d’annuler toutes les charges qui pèsent sur elle.

(1) Premiers signataires de l'appel :

Laurence Abeille, députée - Inès Amar, Union des Etudiants Juifs de France - Fadela Amara, ancienne ministre - Lisa Azuelos, réalisatrice - Katia Bayer, RBF- France Forum de la mémoire – Nora Berra, ancienne ministre- Martine Bernheim, Licra - Jane Birkin, comédienne - Diagne Chanel, Comité Soudan - Huguette Chomski-Magnis, Mouvement pour la Paix et Contre le Terrorisme – Edith Cresson, ancienne Premier ministre - Vanessa David, comédienne - Maria de França, rédactrice en chef de La Règle du Jeu – Marielle de Sarnez, eurodéputée - Cécile de France, comédienne - Simone Dumoulin, Vigilance Soudan - Christiane Féral-Schuhl, bâtonnier de Paris - Brigitte Fossey, comédienne - Caroline Fourest, journaliste-écrivaine – Julie Gayet, actrice - Isabelle Giordano, directrice industrie audio-visuelle - Nicole Guedj, ancienne ministre - Asma Guenifi, Ni putes ni soumises - Elizabeth Guigou, présidente de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale - Nadia Hamour, historienne - Anne Hidalgo, maire de Paris - Latifa Ibn Ziaten, Association Imad pour la Jeunesse et la paix - Dominique-Louise Issermann, cinéaste - Rachel Khan, productrice - Beate Klarsfeld, militante de la mémoire - Nathalie Kosciusko-Morizet, ancien ministre - Corine Lepage, ancienne ministre - Caroline Madsac, Collectif Urgence Darfour – Véronique Massoneau, députée - Laura Mayne (Native), artiste - Jeanne Moreau, comédienne - Audrey Moutot, Collectif Urgence Darfour - Deborah Munzer, réalisatrice – Elena Odier, Centre Simon Wisienthal - Séta Papazian, Collectif Vigilance Arménienne contre le Négationnisme - Valérie Pécresse, ancienne ministre - Monique Pelletier, ancienne ministre – Barbara Pompili, députée - Layla Rahhou, Sos-Racisme - Simone Rodan , American Jewish Committee - Sonia Rolland, comédienne - Meriam Russel, Femen - Karine Silla, réalisatrice - Sylvie Smaniotto, magistrate - Ilana Soskin, Collectif Urgence Darfour - Amanda Sthers, écrivain - Karine Viard, comédienne - Rama Yade,

ancienne ministre.

Par un collectif de personnalités et de militants

Lire aussi :

Soudan : Non à l'exécution de Meriam http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=80635

URL originale : http://www.liberation.fr/debats/2014/05/28/soudan-il-faut-sauver-meriam_1028989

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=80651

CRIF : L'Histoire des Juifs en Arménie Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - En 2011, Jean-Pierre Allali, membre du Bureau Exécutif du CRIF, avait écrit un article très intéressant sur les relations millénaires entre les peuples juif et arménien. Il avait échappé à notre attention. Le voici donc.

CRIF

Publié le 23 Mai 2011

Les juifs d’Arménie

Organisé par les associations COL (Communauté On Line présidée par Simon Midal, par ailleurs membre du Comité Directeur du CRIF) et Sassoun (Amitié du peuple arménien avec le peuple juif présidée par Paul Kieusseian) un voyage exceptionnel aura lieu en Arménie du 30 mai au 3 juin 2011. Au cours de ce voyage, des entretiens avec des responsables politiques arméniens sont prévus tout comme une rencontre avec la communauté juive d’Erevan. Jean-Pierre Allali, membre du Bureau Exécutif du CRIF, qui participera à ce voyage dont il nous donnera par la suite une relation, nous propose, en attendant, une petite étude sur le judaïsme arménien à travers l’Histoire.

Le peuple juif et le peuple arménien ont, par bien des côtés, connu des destinées parallèles. Issue d’une très vieille civilisation indo-européenne, l’Arménie s’est formée, en tant qu’État, autour du lac de Van, aujourd’hui en Turquie, plusieurs siècles avant l’ère chrétienne. Elle a perdu et reconquis son indépendance à travers l’Histoire et, pour ce qui est de la période contemporaine, l’Arménie, indépendante en 1918, a été conquise et intégrée à l’URSS peu après. Il faudra attendre 1991 pour la voir à nouveau disposer librement de son destin. En 1915, près de trente ans avant la Shoah, l’Arménie a été victime d’un génocide qui a fait 1 500 000 victimes. Les Juifs, comme les Arméniens, ont vécu sous l’autorité de l’Assyrie, de Babylone, de la Perse, des Séleucides, de Rome, de Byzance et de l’islam. Selon certains historiens, deux des dynasties royales de l’ancienne Arménie, proclamèrent, en leur temps, leur

appartenance à la maison d’Israël. Cette similitude avec le peuple d’Israël, qui, après trois mille ans d’attente, a recouvré, lui, son indépendance en 1948, amène à se poser la question : y-a-t-il eu et y-a-t-il encore des Juifs en Arménie ? La réponse est positive, mais mérite un développement.

L’histoire des Juifs d’Arménie prend corps il y a quelque 2800 ans avec la déportation des Juifs d’Eretz Israël vers le Kurdistan par le roi assyrien Salmanassar III qui régna de 858 à 824 avant JC. Plus tard lorsque le roi arménien Tigrane II (95-55 avant JC) (1) envahit la Syrie, il ramène avec lui de nombreux captifs juifs. La seconde vague ancienne d’immigration juive en Arménie a lieu quelques siècles après. Là aussi, ce sont des captifs ramenés de guerres livrées en Judée qui forment la population juive nouvellement installée. En 1996, de nombreuses stèles funéraires avec des inscriptions en hébreu et en araméen datant du 13ème siècle, ont été découvertes à Siwnik. En 1999, un évêque, Abraham Mkrtchyan a découvert dans le village d’Eghedis les restes d’un cimetière comportant 64 tombes, la plus ancienne datant de 1266 et la plus récente de 1346.

Dès 1840, il existait, comme souvent en Europe orientale, deux communautés juives en Arménie, les Ashkénazes venus notamment de Pologne et les Séfarades, venus de Perse. Plusieurs centaines de milliers d’âmes au Moyen Âge, les Juifs d’Arménie avaient pratiquement disparu vers 1930. C’est alors que des Juifs d’URSS commencèrent à fuir en direction de l’Arménie. Le phénomène se reproduira dans les années 1970 puis en 1992-1993. Toutefois, souvent, ce n’était qu’un tremplin avant une installation définitive en Israël. En 1980 a été créée l’association culturelle judéo-arménienne Arev et, en 1991, la Communauté Juive d’Arménie co-présidée par Gershon Burstein et Igor Ulanovsky. Il y a aujourd’hui un millier de Juifs en Arménie essentiellement à Erevan, la capitale, à Vanadzor, à Gumri et à Sevan. Toutefois, la plupart des familles sont mixtes, père arménien, mère juive. Le 26 octobre 2006, un monument dédié aux victimes de la Shoah, formé de deux dalles de basalte unies par une flamme de bronze symbolisant la tragédie des Juifs et celle des Arméniens, a été inauguré dans le parc d’Aragast, à Erevan, la capitale du pays. Deux ans plus tard, hélas, il a été profané. Interrogé à l’époque, le rabbin Gershon Burstein avait déclaré : « C’est terrible, car il y a d’excellentes relations entre les Juifs et les Arméniens ».

De nombreux écrivains juifs se sont intéressés à l’Arménie, tel Iossip Mandelstam avec son Voyage en Arménie, écrit dans les années 30 et Vassili Grossman avec La paix soit avec vous. À l’instar de ce qui est dit par certains pour l’Afghanistan, à savoir que l’ensemble de la population de ce pays est d’origine juive, il ne manque pas d’historiens, tels Avraham Galante, pour considérer que les Arméniens des villes de Kemaliye, Darende, Divrik et Anapkir sont tous d’origine juive. Il aurait d’ailleurs existé jusqu’à la première moitié du 20ème siècle, une secte judéo-arménienne, des sortes de marranes, appelés pacradounis. En France, le CRIF entretient d’excellentes relations avec la communauté arménienne, notamment par le biais du CCAF, le Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France.

C’est ainsi, par exemple que chaque année, le 24 avril, une délégation du CRIF participe au cérémonies de commémoration du génocide des Arméniens

Jean-Pierre Allali

(1) Deux rois d’Arménie apparaissent sur l’arbre généalogique de la dynastie juive hérodienne : Tigrane, fils d’Alexandre, petit-fils de Mariamme l’Hasmonéenne, fille d’Hérode le Grand et Tigrane, fils d’Alexandre et neveu du précédent. Voir, à ce sujet, Rome, la Judée et les Juifs de Mireille Hadas-Lebel, Éditions Picard, mai 2009.

http://crif.org/fr/actualites/Les-juifs-d-Armenie24942#.U4bG5S3LlNE.facebook

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=80650

Collectif VAN : l'éphéméride du 30 mai Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304

Ça s’est passé un 30 mai (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 30 mai 1096 -- Les juifs de Cologne (Allemagne) se réfugient dans le château de l’évêque Hermann III et dans les maisons de leurs voisins chrétiens. C’est pourquoi les troupes de la première croisade dirigées par le compte de Leiningen tuent seulement 2 juifs qui n’avaient pas fui. Le quartier juif est pillé puis incendié et tous les rouleaux de la Torah sont détruits.

Skynet : 30 mai, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/18/30-mai-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

30 mai 1541 -- Italie : un autodafé spectaculaire a lieu en Sicile, marquant le point culminant de la persécution des juifs. 19 juifs convertis de force en 1492 ou leurs enfants, sont vraisemblablement brûlés sur le bûcher.Skynet : 30 mai, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/18/30-mai-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

30 mai 1897 -- France : publication du N°727 du périodique « Les Annales politiques et littéraires ». « Il y a en, Europe, un tel courant d’idées pacifiques que l’on voudrait déjà que la paix qui se négocie, en ce moment, à Constantinople, fut signée.Archives Imprescriptiblehttp://www.armenews.com/IMG/Les_annales_30_mai_1897.pdf

30 mai 1915 -- Empire ottoman : le gouvernement turc approuve le "droit temporaire d'expulsion" qui a été déjà mise en œuvre.Par un décret du 30 mai 1915 adopté en Conseil des Ministres, le gouvernement justifie des mesures qui garantiraient la protection des personnes et des biens ainsi que le relogement des déportés, dispositions qui ne seront évidemment jamais appliquées.En réalité, bien que les arrestations arbitraires et les exécutions des hommes arméniens au sein de l’armée ottomane avaient déjà commencé le 30 mai 1915, le gouvernement officialisait à cette date les arrestations, les camps de travail, ainsi que le déplacement et la déportation de la population arménienne en adoptant un décret qui légalisait ce processus.Master 2 Recherche Droit des Relations Economiques Internationales et Communautaires Université Paris X Nanterre

American University of Armenia : This day in Armenian historyhttp://www.aua.am/extens/armhistory/downloads/rptWhathappened_Eng.pdf

Imprescriptible : La responsabilité des Etats pour crime de génocide : le cas de la Turquie et du génocide des Arméniens.http://www.imprescriptible.fr/pedagogie/pedagogie/travaux/sevan_karian.pdf

30 mai 1915 -- Empire ottoman : entre le 10 et le 30 mai, 1200 autres personnes des plus en vue, parmi les Arméniens et les Syriens du vilayet, furent arrêtées. Le 30 mai, 674 d'entre elles furent chargées sur 13 kéléks (radeaux supportés par des outres gonflées) sous le prétexte qu'on voulait les conduire à Mossoul. Le transport était conduit par l'adjudant du vali avec environ 50 gendarmes. La moitié de ceux-ci se placèrent sur les diverses embarcations, tandis que l'autre moitié chevauchait le long du fleuve. Bientôt après le départ, on leur prit tout leur argent, environ 6000 l.t. (110.000 marks) et leurs vêtements. Puis on les jeta tous dans le fleuve. Les gendarmes, sur les deux rives, avaient l'ordre de tuer ceux qui essayaient de se sauver à la nage. Leurs vêtements furent ensuite vendus sur le marché à Diarbékir. Le brigand Omar bey, cité plus haut, prit part, lui aussi, à cette tuerie.

Imprescriptible : Vilayet de Diarbékir

http://www.imprescriptible.fr/documents/lepsius/p1c2sp5.htm 30 et 31 mai 1915 -- Empire ottoman : kaza de Tercan/Mamahatun (vilayet d’Erzerum). Les habitants de quarante et un villages arméniens du kaza, abritant 11 690 personnes, ont été déportés sous la direction du député de Kemah, Halet bey. Les hommes ont été massacrés sur place ou à environ 25 km plus au sud, à Gotır Köprü, par l’escadron de l’O.S. commandé par Gülo aga, qui les a dépouillés, égorgés et jetés dans l’Euphrate. Les autres membres des convois ont été éliminés dans les gorges de Kemah.

*** (Kévorkian, 2006 :371).Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de l’Empire ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916)http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-des-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-1915-1916.pdf

30 mai 1915 -- Empire ottoman : lettres d'un habitant arménien décrivant la déportation des Arméniens de Cilicie ; communiquées par le Comité Américain de Secours aux Arméniens et aux Syriens. Lettre datée du 30 mai 1915 : « Depuis le 1er avril, des convois arrivent de Zeïtoun et des environs et se dirigent vers le Sud, vers les steppes de Mésopotamie. En ne comptant que ceux qui ont traversé notre ville, le nombre des déportés s'élèvent à 6.700. Fournouz, Guében, Alabach et toute la région de Zeïtoun ont été évacués. Des Mouhadjirs Bosniaques remplacent les Arméniens ainsi exilés ».

Imprescriptible : Le livre bleu du gouvernement britannique concernant le traitement des Arméniens dans l’Empire ottoman

http://www.imprescriptible.fr/documents/livre-bleu/d65.htm

30 mai 1915 -- Empire ottoman/Diarbékir. Rechid est sans doute l’un des plus grands criminels de l’histoire du génocide arménien. Ce médecin d’origine circassienne porte à lui seul la responsabilité de la planification des massacres dans cette province et même au-delà : le dimanche 30 mai, à l’aube, un détachement de tchété, commandé par Chevki bey Yassi Zadé, fait sortir les prisonniers et les entasse sur des chariots. Lorsque ceux-ci sont bondés, le reste des détenus est traîné, liés deux à deux, derrière les voitures, dans la grand-rue de Diarbékir. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915

Imprescriptible : Planification du génocide

http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/l1-p2-ch1

30 mai 1916 -- Archives du Ministère des Affaires Etrangères d’Allemagne A.A. Botschaft Konstantinopl 172 n° 384- Le Consul allemand de Damas Loytved Herdegg, Rapport du 30 mai 1916. Ce rapport concerne une conversation confidentielle avec Hüseyin Kâzım Kadri, Ministre du Commerce, de l’Agriculture et des Travaux Publics pendant la période de l’Armistice (1920-21) au cours de laquelle ce dernier est décrit comme s’étant « rendu compte que le gouvernement turc n’est pas sérieux au sujet des déportations, mais il a réellement pour objectif une extermination systématique » (systematisch ausrotten) des déportés arméniens. L’échange avait débuté par Kadri au cours d’un banquet donné par Cemal Paşa sous les ordres duquel Kadri servait alors d’officier de relocalisation, donc impliqué dans l’installation des déportés arméniens.

Genocide: A Critical Bibliographic Review, Vol. 2 (Israel W. Charny, ed.)London: Mansell Publishing; New York: Facts On File,

Imprescriptible : Aveux des ex-Officiels civils et militaireshttp://www.imprescriptible.fr/dadrian/corpus/aveux

30 mai 1916 -- Empire ottoman : on signale 60.000 déportés arméniens dispersés entre le district de Hedjaz en Arabie centrale et d'Alep en Syrie du Nord.Chronology of the Armenian Genocide -- 1916 (January-June)http://www.armenian-genocide.org/1916-1.html

30 mai 1921 -- Les pourparlers de Robert de Quai à Ankara, terminés par la signature du cessez-le-feu du 30 mai au 19 juin qui a été beaucoup plus favorable au gouvernement d'Ankara qu'à la France. "... Le fait même, a écrit Kémal, que les Français, négligeant le gouvernement de Stamboul, entrent en pourparlers et concluent avec nous des accords au sujet de n'importe quelle question, cela a été pour nous en ces temps-là une grande conquête politique... Ces pourparlers m'ont fait l'impression que les Français sont prêts à évacuer le vilayet d'Adana".ADIC : Les relations franco-turques et la Cilicie en 1919-1921http://www.globalarmenianheritage-adic.fr/fr/6histoire/a_d/20_cilicie_france.htm

30 mai 1926 -- Le Traité d’amitié et de bon voisinage signé à Angora entre la Syrie sous mandat français et la Turquie, le 30 mai 1926, allait apporter une solution radicale à la polémique liée à la présence des Grecs-orthodoxes d’origine syrienne en Cilicie. Le gouvernement d’Angora, après entente avec les autorités mandataires françaises, avait laissé aux Grecs-orthodoxes d’origine syrienne de Cilicie la faculté d’opter soit pour la nationalité turque, soit pour la nationalité syro-libanaise de leur pays d’origine.© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915Imprescriptible : Le sort des minorités de Cilicie et de ses environs sous le régime kémaliste dans les années 1920

http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p2c

30 mai 1938 -- 500 juifs de Vienne (Autriche) sont déportés au camp de concentration de Dachau.Skynet : 30 mai, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/18/30-mai-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

30 mai 1941 -- Serbie : série de mesures. Une définition du Juif fut établie, on ordonna le retrait des Juifs de la fonction publique et des professions libérales, on soumit les Juifs au port de l'étoile jaune et au travail forcé et l'on commença à recenser les bien juifs. Cette dernière mesure conduisit à l'aryanisation des entreprises juives. Sur le total des fonds ainsi obtenus, l'Allemagne nazie en retint 60% à titre de dommages de guerre, le reste allant au gouvernement Nedić.

Wikipédia : Histoire des Juifs en Serbie

http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Juifs_en_Serbie

30 mai 1942 -- Pologne : la première déportation vers le ghetto de Cracovie a lieu entre le 30 mai et le 8 juin 1942, sous la responsabilité du SS-Hauptsturmführer Wilhelm Kunde et de l’Obersturmfürer Otto von Mallotke. Les critères de sélection sont laissés à l’entière appréciation des SS.BS Encyclopédie : Le ghetto de Cracoviehttp://www.encyclopedie.bseditions.fr/article_complet.php?pArticleId=67&articleLib=Le+ghetto+de+Cracovie

30 mai 1943 -- 1 100 juifs sont tués par les SS et la police ukrainienne sous commandement allemand à Borislav (Ukraine).Skynet : 30 mai, ce jour-là, n’oubliez pashttp://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/18/30-mai-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

30 mai 1944 -- France : 1 000 hommes et femmes sont déportés du camp de regroupement de Drancy au camp d’extermination d’Auschwitz, où 627 juifs sont immédiatement gazés. 85 hommes et 51 femmes seulement survivent jusqu’à la libération du camp, en 1945.Skynet : 30 mai, ce jour-là, n’oubliez pas

http://souvenez-vous6000000.skynetblogs.be/archive/2011/05/18/30-mai-ce-jour-la-n-oubliez-pas.html

30 mai 1953 -- Sans consulter les Arméniens, l'URSS renonce aux revendications sur les territoires (Ouest) arméniens occupés par la Turquie. American University of Armenia : This day in Armenian historyhttp://www.aua.am/extens/armhistory/downloads/rptWhathappened_Eng.pdf

Du 7 au 30 mai 1994 -- Rwanda. Entre les 7 et 30 mai 1994, alors qu’il se trouvait à une réunion à la résidence de l’évêque Samuel Musabyimana, Tharcisse Renzaho a accepté de fournir des fusils à Musabyimana. Renzaho a ensuite fourni plusieurs fusils kalachnikov qui ont été livrés par le Major Nyirahakizimana. Lesdits fusils ont été distribués à des miliciens qui les ont utilisés pour tuer des Tutsis.

TRIBUNAL PÉNAL INTERNATIONAL POUR LE RWANDA - Hague Justice http://www.haguejusticeportal.net/Docs/Court%20Documents/ICTR/Renzaho_Indictment_FR.pdf

30 mai 1994 -- Rwanda : le doyen des détenus du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) est l'ex-petit commerçant Yussuf Munyakazi, accusé notamment d'avoir tué des Tutsis qui s'étaient réfugiés dans des églises pendant le génocide de 1994. L'accusé était tellement zélé dans les massacres qu'il est parti en renforts le 30 mai 1994 sur les hauteurs de Bisesero, dans la préfecture de Kibuye, où les Tutsis opposaient une résistance aux assaillants. Agence Hirondellehttp://fr.hirondellenews.com/content/view/13785/26/

Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=54586

Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au

quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour

éventuellement y réagir de manière appropriée.

GENOCIDE ARMENIEN

Arméniens et Turcs : faisons un rêve ensemble Libération

29 mai 2014 à 18:06

Nous, signataires de ce texte, faisons le rêve commun qu’une ère de paix entre Arméniens et Turcs s’ouvre dans le respect de l’histoire et de chacun des peuples.

Bien trop longtemps, la culture politique de la République de Turquie a voulu protéger un crime fondateur en barrant l’accès au passé, empêchant par là même un Etat de droit durable de se construire. Mais personne n’a en son pouvoir d’effacer l’évènement monstrueux qui a eu lieu en 1915, ni ses conséquences. Depuis une dizaine d’années, émergent de forts engagements humains dans bien des domaines : la recherche académique, les manifestations culturelles, les restaurations de monuments, la recherche personnelle des origines, les rassemblements de commémoration dans l’espace public. Un travail de mémoire sérieux, sincère et constant est possible, afin de réparer une partie de ce qui a été détruit, aider ceux qui ont subi un tort immense, leur reconnaître un droit particulier. Les fils de la mémoire et de la vie ont commencé à se renouer. Notre volonté prolonge ces initiatives et suppose que l’Etat turc non seulement ne les gêne pas, mais y prenne sa part.

Cent ans après, les Arméniens de la diaspora sont irrités d’être contraints à répéter un débat factice sur l’Histoire. Ils sont tenaillés par l’envie de voir les terres de leurs origines, de les montrer à leurs enfants. La Turquie d’aujourd’hui ne les en empêche pas. Mais seule une parole de vérité des autorités de l’Etat les aidera à panser les plaies de leur mémoire. Seule une parole forte d’invitation leur permettra de créer de nouveaux liens avec les villes et les villages dont ils ne peuvent entendre les noms sans être bouleversés. Et « l’eau creusera de nouveau son sillon », comme le disait Hrant Dink.

Nous faisons donc un rêve, ensemble. La mémoire de la Turquie, à travers ses récits et ses lieux, honore les morts arméniens en admettant qu’ils ont été victimes d’un génocide, et en désignant les hommes et les idées qui en ont été la cause. Ses livres d’histoire et ses noms de rue louent les Justes qui ont sauvé des Arméniens plutôt que les dirigeants et les exécutants de leur annihilation. Elle rend à l’Eglise et aux fondations arméniennes les monuments dont celles-ci étaient propriétaires. Les Turcs et les Arméniens s’enorgueillissent de ce patrimoine commun.

Dans notre rêve il y a aussi une citoyenneté pleine et entière dans la république laïque de Turquie : les non-musulmans peuvent accéder aux fonctions publiques, les procès de leurs assassins vont jusqu’au bout, les discours de haine sont bannis par la loi. Enfin, Arméniens et Turcs ont trouvé les moyens, chacun à leur façon, d’accueillir les Arméniens musulmans qui veulent vivre ces deux identités.

Nous faisons le rêve ensemble que ce sillon coulera jusque dans la jeune Arménie indépendante, qui abrite aujourd’hui une grande part de la vie arménienne. Plutôt que de l’étrangler par un blocus, le gouvernement turc entend les demandes venues de sa région limitrophe, ouvre sa frontière, aide au désenclavement de cette Arménie. Il accorde aux Arméniens un accès privilégié à un de ses ports de la Mer noire, proche de l’Arménie, Trabzon ou Samsun. Et à un autre port en Cilicie, sur la Méditerranée, Mersin ou Ayas, qui, au-delà de facilités économiques, devient un foyer de rayonnement du patrimoine médiéval et d’une nouvelle vie multiculturelle.

Enfin pour symboliser cette nouvelle ère, nous faisons le rêve que les deux pays partagent la montagne de l’Ararat spirituellement. Le mont Ararat se transforme en grand parc naturel, inscrit au patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO, et ouvert comme une sorte de zone franche que Turcs et Arméniens mettent ensemble en valeur. Ce lieu des origines de l’Humanité devient un phare de la paix.

Pour commencer à réaliser ce rêve commun, les signataires de ce texte s’engagent à aider les Arméniens de par le monde qui souhaitent se recueillir sur les chemins de l’exode. Dès 2015, ils iront ensemble sur les terres de leurs aïeux pour retrouver leur mémoire et les traces de leur histoire.

Samim Akgönül, Cengiz Aktar, Gorune Aprikian, Ariane Ascaride, Sibel Asna, Serge Avedikian, Ali Bayramoglu, Marie-Aude Baronian, Rosine Boyadjian, Anaïd Donabedian, Denis Donikian, Claire Giudicenti, Nilüfer Göle, Robert Guédiguian, Defne Gürsoy, Ahmet İnsel, Ali Kazancıgil, Jacques Kebadian, Ferhat Kentel, Raymond Kevorkian, Michel Marian, Gerard Malkassian, Umit Metin, Aravni Pamokdjian, Manoug Pamokdjian, Isabelle Ouzounian, Armand Sarian, Betül Tanbay, Gérard Torikian, Serra Yılmaz.

http://www.liberation.fr/monde/2014/05/29/armeniens-et-turcs-faisons-un-reve-ensemble_1029719

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=80675

La formule « se souvenir, ne pas oublier » va symboliser le centenaire du génocide arménien Slogan officiel du centenaire du génocide arménien "Je me souviens et je réclame"

Nota CVAN : Armenews semble ici mal traduire le slogan en arménien qui est le suivant :"Hichoum em yev banhantchoum", ce qui signifie :"Je me souviens et je réclame" (ou "je revendique, je demande"). Tous les articles de la presse arménienne anglophone reprennent le vrai slogan "I remember and I demand".

NAM

Une fleur appelée « se souvenir, ne pas oublier » a été choisie comme le symbole d’une longue chaîne d’événements qui seront consacrées au centenaire du génocide arménien et qui seront marquées en 2015. L’image graphique du symbole a été développée par la compagnie Sharm a déclaré le chef de l’administration présidentielle, Vigen Sargsyan.

Selon lui, le logo a été choisi parmi des dizaines de propositions soumises à un concours par un groupe de travail créé par la Commission d’Etat pour la coordination des événements dédiés au 100e anniversaire du génocide arménien. Il a dit que la formule a la même signification dans toutes les langues - se souvenir, ne pas oublier.

Il a dit que le symbole représente les 12 dalles de pierre du mémorial de Tsitsernakaberd à Erevan tandis que les cinq pétales représentent les cinq parties du monde où les Arméniens ont trouvé refuge après le génocide créant la vaste diaspora arménienne.

Il a dit que la devise des manifestations consacrées au centenaire du génocide arménien sera « Nous nous souvenons et nous revendiquons... »

« Il s’agit d’une devise personnalisée, visant à faire de chacun de nous un acteur rappelant l’histoire de sa famille et de la tragédie expérimentée, et transmettre nos revendications dans ce contexte dans le monde » a-t-il dit.

vendredi 30 mai 2014, Stéphane ©armenews.com

Lire aussi :

Forget-me-not symbol of Armenian Genocide centennial http://www.tert.am/en/news/2014/05/27/genocide24/

Slogan and logo (Forget-Me-Not Flower) have been selected for the Centennial of the Armenian Genocide http://hayernaysor.am/en/%D5%A8%D5%B6%D5%BF%D6%80%D5%BE%D5%A5%D5%AC-%D5%A5%D5%B6-%D5%B0%D5%A1%D5%B5%D5%B8%D6%81-%D6%81%D5%A5%D5%B2%D5%A1%D5%BD%D5%BA%D5%A1%D5%B6%D5%B8%D6%82%D5%A9%D5%B5%D5%A1%D5%B6-100-%D6%80%D5%A4-%D5%BF/

URL originale : http://www.armenews.com/article.php3?id_article=100290

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=80658

CONFLIT DU HAUT-KARABAKH

Un soldat arménien blessé au Karabagh NAM

Un soldat arménien a été blessé lundi sur la ligne de contact entre le Karabagh et l’Azerbaïdjan dans le sud du territoire (Fizuli).

L’Armée de défense de la République du Haut-Karabagh a déclaré qu’Alik Grigoryan (né en 1994) a été touché à la main droite par une balle tirée par les positions azerbaïdjanaises.

Une enquête est en cours pour établir les détails de l’incident.

La semaine dernière, un soldat arménien a été mortellement blessé par les forces azéries près de la ligne de contact dans le sud du Karabagh. Le Sergent Artur Ohanjanyan, 20 ans , a reçu à titre posthume la médaille de bravoure.

vendredi 30 mai 2014, Stéphane ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=100237

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=80657

Dépêche de l'APA [ 30 Mai 2014 13:05 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 30 mai 2014. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

APA

Les coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE arrivent demain en Azerbaïdjan

[ 30 Mai 2014 13:05 ]

Bakou. Anakhanim Hidoyatova – APA. Les coprésidents du Groupe de Minsk - les Ambassadeurs Igor Popov (Russie), Jacques Faure (France) et James Warlick (Etats-Unis) se rendront samedi 31 mai en Azerbaïdjan.

L’ambassade des Etats-Unis en Azerbaïdjan a confié à l’APA que les médiateurs se réuniront avec le président Ilham Aliyev et d'autres fonctionnaires. Les réunions porteront sur le processus de règlement du conflit du Haut-Karabakh.

http://fr.apa.az/news/22318

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=80674

Dépêche de l'APA [ 29 Mai 2014 15:53 ] - Agence de Presse d'Azerbaïdjan Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agence de presse azérie) daté du 29 mai 2014. Les articles de ce site (écrits généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

APA

Le ministre azerbaïdjanais de la défense : « L’Azerbaïdjan est capable de libérer ses territoires occupés »

[ 29 Mai 2014 15:53 ]

Tbilissi. Nizami Mammadzadeh – APA. « La partie arménienne a récemment fait une tentative de commettre un acte de sabotage sur la ligne de contact et a reçu une réponse adéquate » a déclaré aux journalistes le ministre azerbaïdjanais de la défense Zakir Hassanov qui est en visite en Géorgie.

Il a ajouté qu’ils recevront chaque fois une réponse adéquate si les provocations continuent.

Le ministre a également indiqué que l'Arménie a occupé 20% du territoire de l'Azerbaïdjan: « Les Arméniens doivent retourner inconditionnellement nos terres occupées sur la base de 4 résolutions de l'ONU. Malheureusement, l'invasion continue. Par conséquent, l'Azerbaïdjan est obligé de renforcer ses forces armées. Actuellement, les forces armées de l'Azerbaïdjan ont été fournies avec les armes et équipements les plus modernes. Aujourd'hui, l'Azerbaïdjan est capable de libérer ses territoires occupés. Cependant, le gouvernement

azerbaïdjanais est en faveur de la résolution pacifique de cette question » a-t-il conclu.

http://fr.apa.az/news/22314

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=80660

ARMENIE

Union économique eurasiatique: l'Arménie adhérera en juin 2014 La Voix de la Russie

29.05.2014, 13:39

L'Arménie a l'intention de rejoindre l'Union économique eurasiatique d'ici le 15 juin, a déclaré jeudi à Astana le président arménien Serge Sargsian.

« Je demande de fixer au 15 juin la date limite de la signature de l'accord portant sur l'adhésion de la République arménienne à l'Union économique eurasiatique », a indiqué M.Sargsian lors du sommet du Conseil économique supérieur eurasiatique qui se déroule actuellement dans la capitale kazakhe.

Pour sa part, le président kirghiz Almazbek Atambaïev a annoncé que son pays pourrait également adhérer à l'Union eurasiatique avant la fin de l'année en cours.

L'Union économique eurasiatique de la Russie, de la Biélorussie et du Kazakhstan, dont la mise en place devrait être officialisée jeudi, sera une forme plus avancée d'intégration de ces trois pays, qui possèdent déjà un territoire douanier commun (Union douanière).

Fin janvier, la Russie a proposé à l'Union européenne d'étudier la possibilité de créer une zone de libre-échange entre l'UE et la future Union économique eurasiatique.

RIA Novosti

http://french.ruvr.ru/news/2014_05_29/Union-economique-eurasiatique-lArmenie-adherera-en-juin-2014-3530/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=80671

Sarkissian assistera au sommet entre les pays de l’Union douanière

NAM

Serge Sarkissian assistera à la réunion aujourd’hui avec ses homologues de Russie, du Kazakhstan et de la Biélorussie, mais il est peu probable qu’il signe l’accord prévoyant la création de l’Union économique eurasienne dirigée par la Russie.

La nouvelle alliance va remplacer et d’approfondir l’Union douanière existante. L’adhésion de l’Arménie à l’Union douanière devait être paraphée le mois dernier mais cela a trainé pour des raisons encore floues.

Le bureau de Sarkissian a annoncé hier que le chef arménien se rendra bel et bien dans la capitale du Kazakhstan, Astana, pour prendre part au sommet. Sans donner plus de détails.

S’adressant aux journalistes, le ministre des Affaires étrangères, Edouard Nalbandian, a déclaré que Sarkissian n’a pas l’intention de signer de documents à Astana. “ Si quelque chose devait y être signé, nous l’aurions annoncé “, a t-il dit.

Sarkissian a sauté le dernier sommet de l’Union douanière qui a eu lieu à Minsk le 29 avril. Les raisons de cette absence sont également inconnues.

La vice- ministre de l’Economie Karine Minassian a déclaré dimanche que le sommet d’Astana devrait faire la lumière sur la date de l’adhésion de l’Arménie au bloc dirigé par la Russie.

jeudi 29 mai 2014, Claire ©armenews.com

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http://www.armenews.com/article.php3?id_article=100309

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=80655

La date d’adhésion de l’Arménie à l’Union douanière demeure incertaine NAM

Invoquant la nécessité de répondre aux préoccupations de l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan a posé une condition politique de dernière minute à l’adhésion de l’Arménie à l’Union économique eurasienne avec la Russie et le Bélarus qui a été officiellement créé par leurs présidents jeudi.

Les trois dirigeants se sont déclarés prêts à signer un traité d’adhésion avec Erevan le mois prochain lors de la prochaine réunion dans la capitale kazakhe d’Astana à laquelle le président Sarkissian assistera également. Mais le

président Nursultan Nazarbayev du Kazakhstan a déclaré que le document doit indiquer clairement que l’Arménie adhère à l’Union dirigée par la Russie avec ses frontières internationalement reconnues “ de sorte que nous n’ayons pas de problème avec nos amis en Azerbaïdjan ».

« C’est ainsi que vous avez rejoint l’Organisation mondiale du commerce “, a dit M. Nazarbaïev à Sarkissian . « Il existe un précédent. Parlons-en en juin ».

« Nous - tous les présidents - avons reçu une lettre du président de l’Azerbaïdjan indiquant que l’Arménie avait rejoint l’OMC, à la condition que les dispositions [ de l’OMC ] soient étendues à l’Arménie dans le cadre de ses frontières internationalement reconnues par l’Organisation des Nations Unies. Ceci doit être discuté. Nous n’allons pas prendre des décisions d’aujourd’hui » , a déclaré M. Nazarbaïev dans un discours retransmis en direct par la télévision russe.

Sarkissian ne s’est pas opposée à la demande du leader kazakh. Elle vise essentiellement à faire en sorte que le Haut-Karabagh sous contrôle arménien soit exclue de la nouvelle union.

En théorie, cela signifie que l’Arménie devra mettre en place des postes de douane à la frontière avec le territoire contesté et appliquer les droits de douane unifiés de l’Union aux produits importés du Karabakh. Les dirigeants arméniens ont à plusieurs reprises exclu une telle possibilité. Le Premier ministre Hovik Abrahamian a insisté récemment, et notamment le 16 mai sur le fait que l’Arménie et le Karabakh resteraient un « territoire économique unique » dans tous les cas.

Sarkissian n’avait pas mentionné cette question sensible alors qu’il prenait la parole au sommet d’Astana avant les remarques de Nazarbayev. Au lieu de cela, il a exhorté la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan à signer le traité d’adhésion avec l’Arménie avant le 15 juin. Selon lui, il n’y a que « deux ou trois » questions non résolues liées au commerce dans les négociations en cours d’Erevan avec les trois États membres. Un accord peut être atteint « dans deux ou trois jours », a ajouté le leader arménien .

Nazarbaïev , Vladimir Poutine et Alexandre Loukachenko en Biélorussie ont opté pour une autre date : le 1er juillet. « Ce document doit être approuvé et signé très prochainement », a déclaré M. Poutine à la presse après le sommet. « La partie arménienne voudrait le faire le plus tôt en juin. Dans l’ensemble , nous sommes d’accord ».

« Nous espérons que peu de temps après le lancement de l’Union, l’Arménie en sera membre à part entière », a ajouté M. Poutine .

Sarkissian n’a pas parlé aux journalistes à Astana. Le sommet a viu Poutine, Nazarbaïev et Loukachenko signer un traité devant transformer l’Union douanière des trois ex-Union soviétique États en une union économique eurasienne plus soudée .

S’exprimant à l’issue de la cérémonie de cette signature, M. Nazarbaïev a déclaré que les allégations selon lesquelles le nouveau bloc est censé recréer l’Union soviétique ne sont pas vraies. Il a insisté sur le fait qu’il s’agit d’une

structure purement économique qui va jouer un rôle clé dans le développement économique du monde.

vendredi 30 mai 2014, Ara ©armenews.com

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http://www.armenews.com/article.php3?id_article=100327

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TURQUIE

Vers la fin de la censure d’internet en Turquie ? RFI

Publié le 30-05-2014

Deux mois après l’interdiction du site d’échanges de vidéos Youtube, la Cour constitutionnelle a jugé jeudi 29 mai que cette interdiction était une violation du droit à la liberté d’expression. Le site de micro-blogging Twitter avait subi le même sort, mais avait été rouvert plus rapidement en mars dernier. Youtube pourrait être à nouveau accessible dans les heures qui viennent, selon les médias locaux.

Avec notre correspondant à Istanbul, Jérôme Bastion

Comme pour le site Twitter, c’est la Cour constitutionnelle qui a eu le dernier mot; elle avait été saisie début avril par deux professeurs d’université selon qui cette fermeture d’autorité, sans aucune décision de justice, contrevenait au principe inscrit dans la Constitution de liberté d’expression.

Le gouvernement, qui avait saisi la direction des communications fin mars pour bloquer Youtube, estimait lui que la diffusion de conversations de hauts responsables concernant une opération militaire en Syrie menaçait la sécurité de l’Etat. Alors que plusieurs tribunaux locaux avaient déjà rendu, en vain, des arrêts contre le blocage de Youtube, cette décision risque de contrarier une nouvelle fois le Premier ministre Erdogan et son gouvernement, qui n’avaient pas hésité à clamer qu’ils n’avaient aucun respect pour l’avis de la plus haute juridiction du pays, mais qu’ils étaient bien forcés de l’appliquer.

Autrement dit, et tant que la très liberticide loi sur le contrôle d’internet restera en vigueur, la toile turque restera en liberté conditionnelle. Surtout si la contestation au Premier ministre reste ce qu’elle est, et si celui-ci continue de se considérer victime d’un complot, ce qui, d’après ses dernières déclarations, semble toujours être le cas.

http://www.rfi.fr/europe/20140530-vers-fin-censure-internet-turquie/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=80653

Article du journal franco-turc Zaman - 30/05/2014 - 1 Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal anciennement proche du parti au pouvoir (AKP) mais dont le propriétaire, le prédicateur musulman Fetullah Gülen, est désormais en guerre ouverte avec Erdogan.

Zaman France

jeu, 29/05/2014 - 11:10

Des appels à manifester pour marquer l'anniversaire de Gezi

Les militants qui avaient participé aux manifestations antigouvernementales l'été dernier ont appelé à une manifestation de masse cette fin de semaine pour marquer le premier anniversaire des soulèvements de Gezi. Taksim Solidarity, groupe qui réunit plusieurs syndicats, partis de l'opposition et groupes de la société civile, a en effet déclaré qu'il descendrait de nouveau dans les rues ce 31 mai.

«Nous serons dans les rues avec des millions de personnes, des dizaines de langues différentes, de multiples voix et toutes nos couleurs», annonçait Taksim Solidarity dans un communiqué.

Des mesures de sécurité seront en place

«Nous savons ce qu'a vécu la Turquie en juin dernier. Notre ville, notre pays et notre peuple ont traversé une bien triste période. Nous ne voulons pas que de tels incidents se reproduisent (...) Il en va de notre responsabilité de maintenir la paix et la sécurité», a déclaré le gouverneur d'Istanbul, Hüseyin Avni Mutlu.

Ce dernier a ajouté que les forces de sécurité empêcheraient les petits groupes marginaux d'agir de façon illégale. Le parc Gezi ne devrait pas être fermé ce jour-là, sauf si la sécurité doit être rétablie, a précisé Mutlu. Mücella Yapici, porte-parole de Taksim Solidarity, a déclaré que son groupe n'avait pas abandonné ses revendications. Il demande notamment l'abandon des accusations à l'encontre des personnes impliquées dans les manifestations.

http://www.zamanfrance.fr/article/appels-a-manifester-marquer-lanniversaire-gezi-9837.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=80661

TURQUIE/AZERBAIDJAN

Un sportif Turc du nom de Noyan refoulé à l’aéroport de Bakou car son nom avait une consonance arménienne ! NAM

Une affaire qui risque de gâcher la lune de miel entre Ankara et Bakou. Arrivé à Bakou pour les championnats d’Europe de bras de fer, un athlète Turc, Zafer Noyan a été refoulé de l’aéroport de Bakou et renvoyé en Turquie, parce que son nom avait des consonances arméniennes !

Zafer Noyan (24 ans) a été refoulé dès son arrivée en Azerbaïdjan par les douaniers Azéris sous prétexte qu’il étai Arménien...Pourtant le sportif Turc insista que son nom n’était pas arménien et qu’il n’était pas Arménien. Rien n’y fit.

Il fut remis dans un avion pour retourner à Istanbul. La presse et les médias turcs se sont saisis de cette affaire qui fait scandale et démontre parfaitement l’esprit peu démocratique de l’Azerbaïdjan à travers ses fonctionnaires aux ordres d’Aliev.

Krikor Amirzayan

vendredi 30 mai 2014, Krikor Amirzayan ©armenews.com

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=100332

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=80676

CENTRAFRIQUE

En Centrafrique, après l'attaque d'une église, une mosquée vandalisée Le Monde

28.05.2014 à 22h40 • Mis à jour le 30.05.2014 à 11h03

Par Cyril Bensimon

La dépouille de l’abbé Paul-Emile Nzalé repose sur une table de carrelage froid. Ce n’est pas la première fois qu’un religieux est tué en République centrafricaine, mais à Bangui les répercussions de cette mort, et d’une dizaine d’autres depuis dimanche, laissent craindre une nouvelle vague de violences.

Une mosquée du quartier de Lakouanga a également été vandalisée par des manifestants en colère. Ces derniers s'en prennent notamment au contingent burundais de la Misca qu'ils accusent de ne pas les protéger. Des coups de feu se sont par ailleurs faits entendre dans plusieurs quartiers de la capitale.

Signe de la montée des tensions, des barricades ont été érigées jeudi dans plusieurs endroits de Bangui. En dehors des soldats français et africains de la Misca qui patrouillent dans les rues de la capitale, fortement armés, aucun véhicule n'y circule. Toute la journée, la ville de Bangui est restée paralysée. Les soldats et policiers africains de la Misca ont dispersé les manifestants à coup de gaz lacrymogène et de tirs de sommation. La situation était plus calme, en fin d'après midi.

Joint par le Monde, le premier ministre André Nzapayéké appelle les populations au calme et « à ne pas se faire manipuler par les politiciens qui veulent déstabiliser le processus de transition ». Selon lui, les violences de ces derniers jours sont le fait d'un « complot bien programmé pour écourter la transition ». André Nzapayéké ne cite pas de nom mais selon lui, son cabinet et celui de la présidente Samba-Panza ont été infiltrés par des politiciens proches de certaines factions de la Séléka et des anti-balaka qui refusent de déposer les armes.

Le premier ministre demande une application stricte des résolutions des Nations unies pour que « plus personne ne déambule armé dans les rues ». La présidente est revenue à Bangui, écourtant un voyage à Brazzaville.

RAID MEURTRIER DANS UNE ÉGLISE

Mercredi, aux environs de 15 heures, des assaillants venus du quartier PK5 ont lancé une attaque sur l’église Notre-Dame de Fatima, dans le quartier du même nom. On n’ose imaginer les cris de terreur lorsque « les groupes de musulmans de la rue Poussière » ont pénétré dans la concession où s’abritent, chaque nuit, des centaines de familles.

« On a entendu toutes les tonalités d’armes pendant plus d’une heure. Les gens étaient réfugiés derrière l’église et dans les bureaux… Heureusement que les anti-balaka sont venus pour nous protéger. Sinon il y aurait eu beaucoup plus de morts », raconte le père Gabriele Perobelli.

Le missionnaire italien dit avoir compté 11 morts après le raid. Au moins trois autres sont morts dans des hôpitaux. Six cas, dont certains graves selon le CICR, étaient soignés mercredi soir au bloc de l’hôpital communautaire de Bangui. Un nombre indéterminé d’autres victimes auraient également été transportées dans un autre centre de santé de la ville.

« Regardez celui-là, une balle perdue a frotté sa tête ! Une balle reçue il faudrait plutôt dire », s’exclame Geordanne Sokambi en désignant un adolescent aussi hébété que chanceux. Elle et son frère Michel viennent de déposer leur voisin touché d’une balle à la jambe gauche. Sur les bancs de l’hôpital communautaire, ils racontent que « les musulmans sont venus nombreux. En véhicule, d’autres à pied. Ils ont jeté des grenades, tiré à l’intérieur de l’église ».

RAPTS ET RANÇONS

Les rumeurs les plus inquiétantes circulaient mercredi soir. Plusieurs survivants assurent qu’une quarantaine de personnes ont été enlevées par les assaillants. Ali, un ancien boulanger du PK5 reconverti en milicien, confirme à sa manière. « On a attrapé des gens qui ne parlaient ni sango [la langue nationale], ni français. Ce doit être des mercenaires congolais car ils ne parlent que le lingala », prétend-il.

Le rapt contre rançon, dans le meilleur des cas, est devenu l’une des armes de la guérilla qui se poursuit dans quelques parties de Bangui. Cet homme qui dit avoir participé au raid estime qu’il ne s’agissait que d’une riposte après que des miliciens anti-balaka ont attaqué plus tôt dans l’après-midi son quartier.

« Hier [mardi], ils nous ont encore attaqué jusqu’à minuit et aujourd’hui ils sont venus en trois colonnes. La tuerie de Notre-Dame de Fatima, ça ne nous concerne pas, mais les anti-balaka nous attaquent depuis là-bas», ajoute Ousmane Aboubacar, qui se présente comme le porte-parole des musulmans centrafricains.

« PASSER À L'OFFENSIVE »

Ces violences interviennent alors que les tensions autour du derniers bastion de la communauté islamique de la capitale se sont encore ravivées depuis dimanche.

Ce jour-là, trois jeunes musulmans ont été lynchés et mutilés alors qu’ils se rendaient à un match de football de « la réconciliation ». D’autres auraient été enlevés par un groupe d’anti-balaka. Depuis, attaques et contre-attaques se succèdent autours du PK5.

De bonne source, dans ce réduit où sont confinés les derniers musulmans de Bangui, le mot d’ordre qu’il fallait « passer à l’offensive » a été transmis. Avant de subir de nouvelles vagues qui viendront encore les écumer.

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/05/28/centrafrique-dix-personnes-tuees-dans-des-violences-a-bangui_4428328_3212.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=80672

ANTISEMITISME

La tuerie de Bruxelles annonce-t-elle un tournant de l'antisémitisme ? Le Monde

28.05.2014 à 09h12

Par Michel Wieviorka (sociologue)

Point de vue. A quelles sources idéologiques le ou les auteurs de la tuerie de

Bruxelles ont-ils pu s'abreuver ? Une première hypothèse renvoie à l'extrême droite, à condition d'ajouter immédiatement qu'il est peu vraisemblable, si cette piste est la bonne, qu'il faille incriminer un groupe belge, ne serait-ce que légèrement structuré.

De tels groupes existent, certes, mais toute l'expérience des dernières années en Europe occidentale éloigne de cette idée. En France, par exemple, on a soupçonné un groupuscule d'extrême droite, la FANE, au moment de l'attentat de la synagogue de la rue Copernic, en 1980, avant de comprendre longtemps après que la violence venait d'une organisation terroriste proche-orientale. De même, en 1990, le Front national a été accusé d'avoir commis la profanation de tombes du cimetière juif de Carpentras (Vaucluse), jusqu'au jour, en 1996, où l'on apprit l'identité des coupables, quatre jeunes néonazis étrangers au FN ayant agi de leur propre chef.

En revanche, l'espace idéologique est ouvert aujourd'hui pour des « loups solitaires » s'inspirant d'un antisémitisme d'extrême droite et agissant isolément, ou presque. L'antisémitisme en Europe, depuis une vingtaine d'années, se rencontre au sein de populations issues de l'immigration récente. Les orientations idéologiques sont ici relativement diversifiées. Il peut s'agir de références à la politique israélienne envers les Palestiniens, ou d'une modalité du « choc des civilisations » dont parlait le politologue américain Samuel Huntington, entre l'islam et l'Occident dont Israël serait la pointe avancée en terre musulmane.

UN ANTISIONISME RADICAL ET SANS LIMITES

Les deux thématiques ne sont pas contradictoires, et relèvent d'un antisionisme radical et sans limites. Mais, si cette piste ne doit pas être écartée, il faut noter qu'il n'y a ici aucune revendication et que le crime semble avoir été méticuleusement organisé.

Le terrorisme venu d'ailleurs, et tout d'abord du Proche-Orient, a pu dans le passé agir de cette façon organisée et froide. Cette hypothèse ne doit pas être rejetée. Récemment, des accusations ont imputé aux juifs la responsabilité de la traite négrière, et leur ont reproché simultanément de prétendre au monopole de la souffrance historique, et de refuser qu'on parle d'autres crimes collectifs. Des migrants venus d'Afrique subsaharienne, et leurs enfants, mais aussi des Antillais, sont sensibles à ces accusations, malgré les prises de position claires et sans ambiguïté des meilleurs historiens noirs américains.

Cette thématique n'a jamais jusqu'ici été aussi aiguë que d'autres, ni aussi violemment développée pour qu'on puisse penser qu'elle anime des acteurs criminels. De même, il ne faudrait pas incriminer ces jeunes qui n'étaient pas spécialement prédisposés à haïr les juifs et qui glissent vers l'antisémitisme.

L'affaire Dieudonné a récemment fait apparaître l'existence de cette population : les juifs ne veulent-ils pas criminaliser tout ce qui touche à la Shoah, de façon à ce qu'on ne puisse en parler que de façon convenue, sans la moindre place pour l'« humour » ? De là à passer à l'acte, la distance me semble considérable.

Ainsi, deux hypothèses principales surnagent-elles : celle d'un ou deux criminels

isolés portés par une idéologie d'extrême droite, ou bien par l'islamisme radical. Une troisième hypothèse renvoie à l'idée d'un acte davantage organisé, mais venu d'ailleurs que de Belgique, et peut-être même d'Europe.

L'ANTISÉMITISME CHANGE

Le crime de Bruxelles indique-t-il que l'antisémitisme est à la hausse en Europe occidentale ? Une appréciation trop sommaire est inacceptable. L'antisémitisme change, dans ses contenus, dans ses acteurs. Dans ses variantes d'extrême droite classiques, il est en régression, ce dont témoignent les efforts de Marine Le Pen pour « dédiaboliser » son parti.

L'antijudaïsme qui a longtemps nourri l'antisémitisme, faisant des juifs un peuple « déicide », est en déclin depuis le concile Vatican II. Les préjugés antisémites disparaissent dans certains secteurs de la population, ils en animent d'autres, notamment dans des milieux issus de l'immigration récente.

Enfin, si les juifs aujourd'hui, en Europe occidentale, ne sont ni ségrégués ni discriminés, la violence antisémite appelle réflexion. Le double passage à tabac survenu à Créteil (Val-de-Marne) le 24 mai doit nous y inviter. Même si la politique israélienne, depuis les tonitruantes déclarations d'Ariel Sharon exhortant en 2004 les juifs à quitter la France du fait d'un « antisémitisme déchaîné », fait du phénomène un élément de propagande sioniste qui peut être contesté.

Avec le « gang des barbares », puis Mohamed Merah, des crimes antisémites particulièrement horribles ont atteint des juifs. Les auteurs ont agi en « gang » crapuleux dans un cas, seul ou presque dans l'autre. Mais le passage à l'acte de la part d'acteurs isolés ne nous dit rien sur l'ampleur des pulsions violentes qui taraudent la société. Le psychologisme insistant sur la personnalité des auteurs ne suffit pas, car, à l'évidence, ils sont portés par des affects qui traversent le corps social ; et le sociologisme qui fait d'eux l'expression de ces affects est insuffisant, car il ne dit pas pourquoi ces personnes ont agi, et pas d'autres.

Nous ne savons pas si des actes isolés aujourd'hui annoncent un déchaînement de la haine violente à venir, ou s'ils demeureront des faits exceptionnels. L'antisémitisme est d'autant plus terrifiant qu'il est intégré. Aujourd'hui, deux raisons supplémentaires renforcent l'inquiétude.

La première tient à l'existence, avec Internet, les blogs, les réseaux sociaux, d'un espace entre sphère privée et médias classiques autorisant le déferlement sans frontières de la haine, sans perte de temps, avec des possibilités infinies d'interconnexions. La seconde raison, confirmée par l'actualité, est l'implantation dans les institutions de forces qui, telles le FN ou Aube dorée, haussent l'antisémitisme au niveau politique.

http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/05/27/la-tuerie-de-bruxelles-annonce-t-elle-un-tournant-de-l-antisemitisme_4427246_3232.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=80656

Fusillade à Bruxelles : un hommage sera rendu vendredi aux victimes... LaCapitale.be

Publié le Mercredi 28 Mai 2014 à 13h13

Ce vendredi 30 mai à 11h30, un texte sera lu au sein de l’ensemble des écoles secondaires de la Ville de Bruxelles afin de dénoncer les faits et de rendre hommage aux victimes de la fusillade perpétrée samedi au Musée Juif de Belgique, indique la Ville de Bruxelles mercredi dans un communiqué.

Le collège des Bourgmestre et Échevins de la Ville sera présent lors de la lecture du texte au Lycée Dachsbeck, à proximité du Sablon. Ce texte d’hommage mettra l’accent sur l’atrocité des faits, tout en rappelant leur totale opposition avec les normes et les valeurs portées par la Ville.

«De tout temps, notre ville a porté des valeurs de tolérance, de paix, de liberté des Hommes, aujourd’hui secouées par cet acte atroce. Rappeler à tous l’importance de ce combat à Bruxelles, comme dans le monde, est essentiel», précise le bourgmestre Yvan Mayeur.

Cet hommage aux victimes se déroulera dans l’ensemble des écoles secondaires de la Ville. L’enseignement jouant «un rôle primordial dans la construction d’une société démocratique, équitable, solidaire, respectueuse de tous, et les nombreux projets menés au sein des écoles pour lutter contre le racisme et l’antisémitisme nous amènent naturellement à réagir contre l’innommable», ajoute l’échevine de l’instruction publique, Faouzia Hariche.

La Ville de Bruxelles a également placé un registre de condoléances à l’Hôtel de Ville. Il est accessible tous les jours, de 8h30 à 17h30, aux personnes qui souhaitent exprimer leur marque de soutien aux victimes ainsi qu’à leurs proches.

http://www.lacapitale.be/1017370/article/2014-05-28/fusillade-a-bruxelles-un-hommage-sera-rendu-vendredi-aux-victimes-dans-les-ecole

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=80654

Qui a commandité l’attentat antisémite de Bruxelles ?Courrier International

28 mai 2014

The Jerusalem Post, le quotidien anglophone de Jérusalem, ne se limite pas à la seule piste d'Al-Qaida.

The Jerusalem Post

Alors que la police belge, aidée par les services secrets israéliens, continue ses investigations sur les raisons de l' attaque le 24 mai contre le Musée juif de Bruxelles, The Jerusalem Post évoque plusieurs pistes possibles.

Le professionnalisme du tueur qui a abattu ses victimes de sang-froid montre bien que cet acte terroriste a été méticuleusement préparé. Si la piste islamiste semble faire l'unanimité, le quotidien israélien ne tranche pas entre Al-Qaida et le Hezbollah libanais comme commanditaires du crime.

Certains indices comme la probable existence d'une caméra miniature accrochée à la chemise du meurtrier font penser à l'attentat de Mohamed Merah à Toulouse (mars 2012) attribué à Al-Qaida.

D'un autre côté, le Hezbollah libanais a été accusé depuis 2008 de plusieurs attentats antijuifs et anti-israéliens dans le monde, aussi bien à New Delhi (février 2012) qu’à Burgas en Bulgarie (juillet 2012). Et tous les attentats attribués au Hezbollah ont dû préalablement être approuvés par Téhéran. Or le climat de tension actuel entre Israël et l'Iran peut accréditer cette thèse.

La piste du tueur psychopathe qui tue de sang-froid n'est pas non plus totalement à exclure. Aux Etats-Unis, plusieurs tueries n'avaient pas de motif précis.

Par contre, The Jerusalem Post s'élève contre la thèse d'un attentat politique contre les deux touristes israéliens qui, à un moment de leurs vies, ont travaillé dans des services gouvernementaux. Cela ne fait pas d'eux des agents du Mossad, conclut le quotidien.

http://www.courrierinternational.com/article/2014/05/28/qui-a-commandite-l-attentat-antisemite-de-bruxelles

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=80670

FRANCE

Des milliers de jeunes contre le FN et le racisme Franceinter.fr

Jeudi 29 Mai à 18H09

Plusieurs milliers de jeunes ont manifesté jeudi en France contre les scores élevés du Front national, arrivé dimanche en tête aux élections européennes avec près de 25% des voix.

4 200 milliers de manifestants à Paris selon la police, le double selon les organisateurs. Entre 500 et 1 500 selon les sources à Lyon, Strasbourg, Nantes ou Bordeaux. A l'origine des manifestations, un jeune lycéen marseillais. Son idée a été reprise par les syndicats lycéens et étudiants. Elle s'est ensuite étendue à la France entière.

Le reportage à Marseille de Laurent Gauriat : "A bas le Front national et F comme fasciste et N comme Nazi."

A Strasbourg, le cortège s'est symboliquement arrêté sur le parvis du parlement européenne où un grand drapeau a été brandi par les manifestants.

*************** Non au F-Haine

Dimanche, le Front national a obtenu 24 sièges au Parlement européen avec 24,85% des voix dans ces élections marquées par un taux d'abstention de 57,57%. Pour les analystes politiques, la présidente du FN Marine Le Pen, dont le parti ne cesse de gagner du terrain, a de fortes chances d'être au second tour du scrutin présidentiel de 2017. La question est plutôt de savoir qui sera alors son adversaire.

Pour l'UNEF et l'UNL (Union nationale lycéenne), "le vote de dimanche dernier n'est pas à l'image de la jeunesse". "Dans leurs engagements, leurs mobilisations et leurs combats, les jeunes portent des valeurs d'égalité, de solidarité et d'ouverture sur le monde qui sont à l'opposé de celle de l'extrême droite et du Front National", écrivaient les deux syndicats dans leur appel à manifester.

Par France Inter | 29 Mai 2014 à 18:09

http://www.franceinter.fr/depeche-des-milliers-de-jeunes-contre-le-fn-et-le-racisme

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=80659

RUBRIQUE EN ANGLAIS

Why Turks were Able to Exterminate Armenians, but not Jews By Harut Sassounianwww.TheCaliforniaCourier.com (Part II) This is the second and final part of a column I wrote last month, analyzing why the Young Turks were able to exterminate the Armenians, but could not carry out their simultaneous plan to eliminate the Jewish settlers of Palestine. On May 9, 1917, Reuters disseminated the following news report by settler Aaron Aaronsohn: “an order was given to deport all Jews from Tel Aviv, including citizens of the Central Powers [Germany and Austria-Hungary], within 48 hours. A week before, 300 Jews were expelled from Jerusalem. Jamal Pasha declared that their fate would be that of the Armenians. The 8,000 deportees from Tel

Aviv were not allowed to take any provisions with them, and after the expulsion their houses were looted by Bedouin mobs.” Shortly thereafter, Oskar Cohen, a Jewish socialist member of the German Parliament, asked the Chancellor to press the Turkish government “to vigorously prevent the recurrence in Palestine of atrocities" against Jews similar to the ones committed against the Armenians. On June 8, Aaronsohn wrote in his diary: “The cry we raised was effective. The Turks and the Germans were quick to realize that one cannot get away with slaughtering the Jews like the Armenians. German financing of the war might have suffered because of the Jews. Therefore they ceased the new deportations.” Palestine, the official journal of the British Zionist movement, described the significant difference between the lobbying capabilities of Jews and Armenians: “The German government knows that the Jews do not compare to the Armenians in terms of their world power, and that the weight of the Jews in Germany is therefore different from that of the Armenians.”   Mordecai Ben-Hillel Hacohen, a prominent chronicler of Jewish history in Palestine, wrote in his diary of March 30, 1917: “the Turkish government has been stained in the eyes of the whole country because of its crime against the Armenians, and perhaps the government will reconsider its thoughts of doing thus to the Jews as well….”  Moshe Smilansky, a leader of the Jewish agricultural settlements in Palestine, after relating reports of the terrible massacres of Armenians, concluded: “The testimony of the eye witnesses aroused fear and panic in the Jewish audience. Who knows what would have been our fate were it not for Morgenthau, the American representative in Constantinople, and the fear of the world press which is ‘controlled’ by the Jews.” Yair Auron reported in his book that Meir Dizengoff, a leader of the Jewish refugees in Palestine throughout World War I, “worked in close cooperation with the Zionist delegation in Constantinople, which was pro-German and pro-Turkish. According to Dizengoff, there were also excellent relations with the German consul in Palestine…. The consul served as a conduit for transferring funds to the Yishuv [Jewish community], on orders from the German Ambassador in Constantinople.” Dizengoff also stated that the Germans were the ones who assisted and saved the Yishuv. “The fact that Jamal Pasha became more sympathetic to the Jews was due to Germany.” Dizengoff recalled Jamal and Enver Pashas’ threats to the Jews: “Zionists beware! If you oppose us, we will do to you what we have done to the Armenians.” In October 1917, when the Turkish authorities uncovered the Jewish Nili spy ring, a new threat loomed over the Jewish settlers in Palestine, giving yet another excuse for the Turks to oppress them. They feared that such anti-Turkish efforts would result in harsh counter-measures as practiced against Armenians. The Turkish Governor of Haifa met with Jewish leaders of the village of Zichron Yaakov on October 4, 1917, and threatened that unless they cooperated with his demands, he would do to them what he did to Armenians. He told them that he

“barehandedly killed several Armenians, and his soldiers killed thousands of them.” Chaim Margalit-Kalvarisky, the representative of the Jewish Colonization Association in Galilee, wrote the following note in his diary: “I received word from a fairly dependable source that the [Turkish] high command was very angry at the Jewish settlement, and they were consulting about the possibility of a general deportation of all the Jews of Palestine to the furthest provinces of the Empire [Eastern Anatolia].” Kalvarisky recorded Jamal Pasha’s ominous words after a heated exchange with him: “Heaven help the people whose sons are those cursed spies. We taught the Armenian people a lesson about such deeds, and we will not hesitate to take the same steps in this case.” Having witnessed the brutality of the Turks against Armenians who were accused of insubordination and rebellion, the Jewish settlers decided to be completely submissive and not challenge the Turkish authorities. Prof. Auron observed that “there was not a single attack by a Jewish settler on a Turkish soldier.” What ultimately saved the Jews was the occupation of Palestine by the British forces, precluding further brutalities and massacres by the Turkish authorities. At the end, 1.5 million Armenians were wiped out, whereas the Jewish settlers of Palestine suffered relatively minor losses. During the war years, the Jewish population of Palestine was reduced from 86,000 to 55,000. Despite the fact that Armenians had also their advocates in Europe and the United States, the Jewish settlers enjoyed the double protection of powerful countries on both sides of the war: the Western countries, including the United States, and Germany, Turkey’s military ally. Vahakn Dadrian, in his book, “The History of the Armenian Genocide,” relates that Hans Wangenheim, the German Ambassador to Turkey, told US Ambassador Henry Morgenthau: “I will help the Zionists… but I shall do nothing for the Armenians.” 

While Germany saved the Jewish settlers of Palestine, it assisted the Young Turk regime to exterminate the Armenians.

Forget-me-not symbol of Armenian Genocide centennial16:39 • 27.05.14

The forget-me-not will be the symbol of the centennial of the Armenian Genocide in Ottoman Empire.

The slogan of the centennial is “I remember and demand,” Vigen Sargsyan, Chief of the Armenian Presidential Staff, told reporters following the 4th meeting of the state commission for the 100th anniversary of the Armenian Genocide.

The state commission held a contest, and the symbol offered by the Sharm holding won.

“The forget-me-not has the same meaning in many languages. This is the reason why it has been chosen. The 12 pillars of the Memorial to Armenian

Genocide victims (Tsisternakaberd) will be vividly depicted on the symbol, which will actively be used in the events marking the 100th anniversary of the Armenian Genocide.”

The black is a symbol of genocide, the violet is the symbol of the present and future, and the five petals mean the five continents where Armenian Genocide survivors settled down and founded Armenian communities.

As regards the slogan “I remember and demand,” Mr Sargsyan said that its aim is that each person remembers his or her family’s history and the people’s tragedy.

“We must present this demand to the entire world,” he said.

http://www.tert.am/en/news/2014/05/27/genocide24/

Slogan and logo (Forget-Me-Not Flower) have been selected for the Centennial of the Armenian Genocide27/05/2014

The slogan “I Remember and Demand” and the logo (Forget-Me-Not Flower) have been selected as the slogan and logo for all Armenians ahead of the Centennial of the Armenian Genocide. This is what Chief of Staff of the RA President, coordinator of events dedicated to the 100th anniversary of the Armenian Genocide Vigen Sargsyan said during a press conference. “The slogan is specially emphasized and individualized so that every time we say the words, we remember the stories of our families and the tragedy that we Armenians experienced and present the demand that we see in this context to the whole world,” Vigen Sargsyan said in an interview with “ArmenPress”.

Vigen Sargsyan informed that the task force established by the State Commission in charge of Coordinating the Events Dedicated to the 100th Anniversary of the Armenian Genocide has held a contest in two stages and has also selected the symbol for the year 2015.

“The task force received dozens of works, but it approved the Forget-Me-Not Flower presented by Sharm Company. It has the same meaning in all languages, that is, to not forget. The scene of the 12 pillars of the Tsitsernakaberd Armenian Genocide Memorial is graphically portrayed in the middle of the flower,” Vigen Sargsyan mentioned, adding that it will be used throughout the year 2015.

The official said the colors represent the past, the tragedy and the present and future. “The five petals of the flower represent the five continents on which the Armenians settled, creating Armenian communities and forming the Armenian Diaspora,” Vigen Sargsyan informed.

According to Sargsyan, the Commission is working on a great program. “We’ll be witnessing exhibitions commemorating the victims of the Armenian Genocide and paying tribute to them at the largest and most famous squares, the mother temples and best exhibition halls in different capitals around the world for the revival of the idea that our ancestors laid at the core of the nation’s renaissance,” the Chief of Staff of the RA President added.

Vigen Sargsyan called the journalists’ attention to the fact that in 2015, the Mother See of Holy Etchmiadzin will be classifying the victims of the Armenian Genocide as saints and will be performing the ceremony of the Blessing of Muron. “These events will be among the special events in 2015,” Vigen Sargsyan added.

The heads of the State Commission in charge of Coordinating the Events Dedicated to the 100th Anniversary of the Armenian Genocide and the regional committees established in Diaspora Armenian communities, experts from different Armenian government agencies and clergymen are participating in a broad discussion moderated by the RA President.

http://hayernaysor.am/en/%D5%A8%D5%B6%D5%BF%D6%80%D5%BE%D5%A5%D5%AC-%D5%A5%D5%B6-%D5%B0%D5%A1%D5%B5%D5%B8%D6%81-%D6%81%D5%A5%D5%B2%D5%A1%D5%BD%D5%BA%D5%A1%D5%B6%D5%B8%D6%82%D5%A9%D5%B5%D5%A1%D5%B6-100-%D6%80%D5%A4-%D5%BF/

DOSSIERS PERMANENTS

Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN

Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006.

http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105

Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)

Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)

La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).

"Dossier Zarakolu" mis à jour sur le site du Collectif VAN

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Retrouvez sur le site du

Collectif VAN toutes les informations sur le Dossier Ragip Zarakolu, éditeur, journaliste, militant des droits de l'homme en Turquie, arrêté à Istanbul le vendredi 28 octobre 2011 avec la sociologue Busra Ersanli, inculpé comme elle le mardi 1er novembre 2011 d'«appartenance à un groupe terroriste armé» et actuellement incarcéré dans la prison de haute sécurité de Metris. La Turquie détient le record du nombre de journalistes emprisonnés : près de 60. «Aucun pour leurs écrits, tous pour des dossiers de terrorisme», se justifie Egemen Bagis, le ministre des affaires européennes ! Le Collectif VAN vous invite expressément à signer les pétitions internationales de soutien aux intellectuels turcs et kurdes détenus arbitrairement en Turquie.

Trouvez le Dossier Ragip Zarakolu en cliquant ici

http://www.collectifvan.org/article.php?r=9&id=58378

Revue de Presse des dépêches AFP

Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725

SITES INTERESSANTS

Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

AGENDARASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS

Agenda - UGAB-Paris : La Turquie et les 100 ans du génocide arménienAgenda - UGAB-Paris : La Turquie et les 100 ans du génocide arménien - www.collectifvan.org - Conférence-débat mercredi 4 juin 2014 à 20h, dans les locaux parisiens de l'UGAB (75017), « La Turquie et le Centenaire du Génocide des Arméniens » avec la participation de Benjamin Abtan, président de l’EGAM, mouvement anti-raciste européen, Levent Sensever, dirigeant à DurDe et Nicolas Tavitian, UGAB Europe. Pour la deuxième fois, le 24 avril dernier, une délégation européenne commémorait le génocide des Arméniens à Istanbul, en Turquie. Que s’y est-il passé et que se passe-t-il actuellement en Turquie ?

L'UGAB Paris/IDF organise une conférence-débat intitulée

« La Turquie et le Centenaire du Génocide des Arméniens »

avec la participation de Benjamin Abtan, président de l’EGAM, mouvement anti-raciste européen, Levent Sensever, dirigeant à DurDe et Nicolas Tavitian, UGAB Europe.

Mercredi 4 juin 2014 à 20H00

au Centre Culturel Alex Manoogian de l'UGAB 118 rue de Courcelles, Paris 17e

Quelles perspectives pour la reconnaissance du génocide des Arméniens par la Turquie à la veille du Centenaire?

Pour la deuxième fois, le 24 avril dernier, une délégation européenne commémorait le génocide des Arméniens à Istanbul, en Turquie. Depuis 5 ans déjà, on commémore le génocide des Arméniens dans plusieurs villes de Turquie.

La délégation EGAM-UGAB Europe, présente à Istanbul, s’inscrivait dans le cadre du mouvement européen contre le racisme; elle était présente à l’invitation des organisateurs de la commémoration de Taksim, le mouvement DurDe (« Dis stop au racisme»).

Que s’est-il passé le 24 avril à Istanbul et que se passe-t-il actuellement en Turquie ? Comment interpréter cette évolution et comment y contribuer au mieux ? Quelles sont les forces en présence ?

Les organisateurs de la délégation présente à Istanbul le 24 avril partageront leur expérience et les nombreux échanges qu’ils ont eus à Istanbul. Ils ouvriront un débat sur les suites à donner à leur initiative et plus généralement sur les différentes manières de contribuer aux transformations que l’on peut espérer en Turquie.

Renseignements et inscription obligatoire : paris@ugabfrance.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=80610

Agenda - Londres : Conférence sur le nettoyage ethnique en Turquie (1919-1922) Agenda - Londres : Conférence sur le nettoyage ethnique en Turquie (1919-1922) - www.collectifvan.org - Le Programme des Etudes arméniennes est heureux d'annoncer son prochain événement. Son invité est le professeur Raymond Kévorkian qui donnera une conférence intitulée « Turquie 1919-1922: derniers efforts pour nettoyer la population non turque ». Cet événement aura lieu le lundi 2 juin 2014, à 18h30, Salle 116, SOAS (Université de Londres), en collaboration avec l’Institut Gomidas dirigé par Ara Sarafian.

Programme of Armenian Studies and Gomidas Institute in collaboration with

SOAS Armenian Society

Turkey 1919 – 1922 Final efforts to cleanse the non-Turkish population

With Prof Raymond Kévorkian

Chaired by Mr Ara Sarafian

Part Of Towards 2015: A Series Of Lectures On The Armenian Genocide

The fall of the Ottoman Empire in 1918 promised a reversal in the fortunes of the Armenians. While the victorious allied powers mulled over the future of the Empire, thousands of survivors of the Armenian Genocide began returning to their homes. The Allies never occupied most of Ottoman Turkey (only Constantinople and certain strategic points), so many elements of the discredited Committee of Union and Progress, various conservative forces and others could be galvanised and organised into a new resistance movement. Between 1919 and 1922, such a movement, led by Mustafa Kemal Ataturk, was successful in challenging the allied powers, leading to the creation of the Turkish Republic. The advance of the Kemalist forces led, once more, to the persecution of many Armenians and other non-Muslim minorities. During this period, the Kemalist forces implemented an overall strategy that aimed at the removal of Armenians and other non-Muslims in areas under their control. This strategy complemented the genocidal policies of 1915. In his talk, Dr. Kevorkian, one of the foremost specialist of the Armenian Genocide will discuss the fate of Armenians in Turkey between 1919 and 1922. His talk will be based on a range of records, including new archival materials.

Kévorkian graduated from the University of Paris VIII: Vincennes–Saint-Denis, where he teaches and serves as Research Director at the Institut Français de Géopolitique. He is the former director of the AGBU Nubarian Library, Paris, the editor of Revue d’histoire arménienne contemporaine, and the author of many books, including The Armenian Genocide: A Complete History (2011). He is a member of the Société de Géographie and a board member of International Association for Armenian Studies.

ROOM 116, SOAS (UNIVERSITY OF LONDON) RUSSELL SQUARE, LONDON WC1H 0XG 6.30PM, MONDAY 2 JUNE

Established in 2012, the Programme of Armenian Studies organises academic courses and promotees Armenian Studies in academic circles. It is supported by the Calouste Gulbenkian Foundation.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=80628

Agenda - Paris - Péniche Anako : Exposition Diaspo'Arts

Agenda - Paris - Péniche Anako : Exposition Diaspo'Arts et projection-débat - www.collectifvan.org - L'association Diaspo'Arts enchaîne les expositions. Après celle en cours à Issy (à l'Eglise Évangélique Arménienne jusqu'au 15 juin), voici la prochaine qui se profile très rapidement : vernissage de la nouvelle exposition de Diaspo'Arts le mardi 3 juin 2014 à 19h sur la Péniche Anako; suivie d'un concert de Jazz à 20h30. L'exposition restera en place jusqu'au 19 juin.

Diaspo'Arts - Escale à Paris du 3 au 19 juin

Vernissage de la nouvelle exposition de Diaspo'Arts le mardi 3 juin 2014 à 19h sur la Péniche Anako; suivie d'un concert de Jazz à 20h30.

Exposition

entrée libre

Avec la participation de plusieurs artistes arméniens (ou amis) de la diaspora:

Christine Agopian Hratch Aintablian Hratch Arbach Vatché Demirdjian Dibasar Marcaram Haïrabedian Marc Hatzakordzian Maral Kerovpyan Florent Kolandjian Laurent Nissou Alexis Pazoumian Chantal Picault Sharis Jean-François Valentin

Dessin d’affiche de Marcaram.

L’expo est ouverte pendant les activités de la péniche et sur rendez-vous.

Péniche Anako Bassin de la Villette face au 61, quai de la Seine 75019 PARIS Métro Riquet, Stalingrad ou Jaurès

Vous voulez soutenir la Péniche Anako ? Devenez membre de l'Association : http://penicheanako.org/complements/docs/BulletinAdhAnako2013-2014.pdf

http://penicheanako.org/agenda/2014-06-03-diaspo-arts-escale-a-paris

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=80667

Agenda - Projection-débat : "Les Incendiaires de la mémoire" de Chantal Picault Agenda - Projection-débat : "Les Incendiaires de la mémoire" de Chantal Picault - www.collectifvan.org - Ce documentaire de Chantal Picault, qui décortique la négation des génocides arménien, juif et tutsi, sera projeté le 10 juin 2014 sur la Péniche Anako Le mot "génocide" est un terme employé pour la première fois par le juriste américain d'origine polonaise Raphaël Lemkin en 1943. Chantal Picault a voulu s'intéresser à une autre composante de ce crime: son déni, que Henry Rousso qualifiera en 1987 du terme de "négationnisme". A l'origine, ce terme faisait référence à la négation de la Shoah, et en particulier le fait de nier l'existence des chambres à gaz. Par extension, ce terme a été utilisé pour les génocides des Arméniens et des Tutsi. Ce film documentaire montre, de façon implacable, que "génocide" et "négationnisme" sont les deux faces d'une même médaille, le génocide dès son commencement porte en lui les germes du négationnisme...

Les Incendiaires de la mémoire de Chantal Picault

le mardi 10 juin 2014 à 20h00

Projection-débat Libre participation

2014 – LES INCENDIAIRES DE LA MÉMOIRE (54 mn)

"Le mot “génocide” est un terme employé pour la première fois par le juriste américain d’origine polonaise Raphaël Lemkin en 1943. J’ai voulu m’intéresser à une autre composante de ce crime : son déni, que Henry Rousso qualifiera en 1987 du terme “négationnisme ". Dans son terme exact, il faisait référence à la négation de la Shoah, en particulier le fait de nier l’existence des chambres à gaz. Par extension, ce terme a été utilisé pour les génocides des Arméniens et des Tutsi. Je veux montrer dans ce documentaire que “génocide” et “négationnisme” sont les deux faces d’une même pièce, le génocide dès son commencement porte les germes du négationnisme."

Chantal Picault

Production : ARAPROD CNC – Diffuseur “Toute l’histoire” “Télévision Suissse Romande”

Péniche Anako

Bassin de la Villette face au 61, quai de la Seine 75019 PARIS Métro Riquet, Stalingrad ou Jaurès

Vous voulez soutenir la Péniche Anako ? Devenez membre de l'Association : http://penicheanako.org/complements/docs/BulletinAdhAnako2013-2014.pdf

http://penicheanako.org/agenda/2014-06-10-les-incendiaires-de-la-memoire-de-chantal-picault

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=80668

Agenda - Luxembourg : Exposition "Les Hommes debout" Agenda - Luxembourg : Exposition "Les Hommes debout" - www.collectifvan.org - Bruce Clarke, artiste dont le Collectif VAN a exposé les oeuvres "Les Hommes Debout" sur le Parvis de Notre-Dame de Paris, continue à exposer ses Hommes Debout, en cette année qui commémore le 20e anniversaire du génocide des Tutsi au Rwanda. Prochaine étape, dans l'Abbaye de Neumünster au Luxembourg, du 22 mai au 15 juin 2014.

Exposition du 22 mai au 15 juin

Les Hommes debout - Bruce Clarke

Inauguration le 22 mai 2014 Rencontre avec Bruce Clarke à 18h Vernissage à 19h

Exposition des oeuvres originales, des reproductions en grand format et des photos documentant le projet.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=80339

Agenda - Paris : Derniers jours de l’exposition de portraits du génocide des Tutsi Agenda - Paris : Derniers jours de l’exposition de portraits du génocide des Tutsi - www.collectifvan.org - Derniers jours de l’exposition de Francine Mayran au Cercle Bernard Lazare à Paris : « Après la Shoah, on avait dit ‘Plus jamais ça’ et pourtant ! ». L’exposition, encore

ouverte au public jusqu'au 30 mai 2014 du lundi au vendredi de 10h à 13h, met en scène plus de 30 portraits peints à l'huile sur terre rouge, symboles du génocide des Tutsi à plusieurs voix, exprimant dignité, résilience, transmission, héroïsme..., des visages de victimes assassinées, de rescapés pour les ressusciter, pour s'opposer à l'oubli, pour questionner l'indifférence et pour réveiller les consciences. Une exposition pour ressentir les drames des victimes de tous les génocides, les traces de la barbarie humaine. Mais aussi des portraits de «Justes» rappellent la capacité de tout individu à refuser la passivité face à un génocide.

Paris au Cercle Bernard Lazare (10 rue Saint Claude, Paris 3. Métro St Sébastien Froissart)

L'exposition est encore ouverte au public jusqu'au 30 mai 2014 du lundi au vendredi de 10h à 13h.

"APRES LA SHOAH, ON AVAIT DIT PLUS JAMAIS CELA... ET POURTANT !"

Plus de 30 portraits peints à l'huile sur terre rouge, symboles du génocide des Tutsi à plusieurs voix exprimant dignité, résilience, transmission, héroïsme... des visages de victimes assassinées, de rescapés pour les ressusciter, pour s'opposer à l'oubli, pour questionner l'indifférence et pour réveiller les consciences. Une exposition pour ressentir les drames des victimes de tous les génocides, les traces de la barbarie humaine. Mais aussi des portraits de «Justes» rappellent la capacité de tout individu à refuser la passivité face à un génocide.

Comme Alain et Dafroza Gauthier, les chercheurs de génocidaire, encore appelés "les Klarsfeld" du Rwanda. Découvrez d'autres portraits sur le site : PORTRAITS MÉMOIRE DU GÉNOCIDE DES TUTSI AU RWANDA

Quelques photos de l'exposition du 26 avril au Conseil de l'Europe, pour la 20ème commémoration du génocide. Pour plus de photos cliquez sur ce lien : photos de l'exposition.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=80541

Agenda - Septèmes : Mi Nor Syndicate joue pour les chantiers solidaires en Arménie Agenda - Septèmes : Mi Nor Syndicate joue pour les chantiers solidaires en Arménie - www.collectifvan.org - Une soirée est organisée par l'Association Culturelle des Français d'Origine Arménienne de Septèmes le samedi 31 mai prochain. Cette manifestation sera composée d'un concert de Mi Nor Syndicate, groupe de jeunes et talentueux musiciens arméniens, et d’un défilé de mode avec les créations de Naïra Sargsyan. L’objectif de cet événement est de faciliter le départ d'un groupe de 10 jeunes Septèmois en Arménie au

mois d'août 2014, afin d'y effectuer un chantier solidaire au sein de l'orphelinat de Gavar.

Mi Nor Syndicate, qui a participé à de nombreux festivals tels que le festival " Babelmed", proposera de la musique traditionnelle, mais aussi des morceaux de musiques aux tonalités de jazz en y intégrant des instruments typiquement arméniens.

Pour la deuxième partie, Naïra Sargsyan, créatrice de mode née à Erevan et vivant à Marseille, présentera quelques-unes de ses créations autour d'un défilé de mannequins.

Cette manifestation a pour objectif la poursuite du partenariat de l’ACFOA Septèmes avec l'orphelinat de Gavar (Arménie) et notamment le départ d'un groupe de 10 jeunes Septèmois en Arménie au mois d'août 2014, afin d'effectuer un chantier solidaire au sein de l'orphelinat.

Samedi 31 mai 2014 à 20h30 Espace Jean Ferrat 89, Avenue du 8 mai 1945 13240 Septèmes-les-Vallons

Réservations : 06 12 87 45 13 Nicolas MARGOSSIAN Président de l'ACFOA Septèmes

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=80540

Agenda - "Les Arméniens islamisés de Turquie" : rencontre avec Laurence RitterAgenda - "Les Arméniens islamisés de Turquie" : rencontre avec Laurence Ritter - www.collectifvan.org - Dans le cadre de ses programmes culturels, l'UGAB Lyon vous invite à une rencontre avec Laurence Ritter, auteur des "Restes de l'épée", le vendredi 06 juin à 19H30.

vendredi 6 juin à 19:30 - 22:30

Centre Culturel Alex Manoogian 12 Rue Emile Zola 69002, Lyon

Une séance dédicace suivra la rencontre.

Entrée Libre Réservations obligatoires :

lyon@ugabfrance.org

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A propos de l'auteur :

Née en France en 1971, Laurence RITTER est diplômée de l'Institut d'Etudes Politiques de Grenoble, et a obtenu son doctorat de sociologie à l'EHESS à Paris en juin 2005. Depuis ses débuts dans le journalisme en 1966, elle a tenu divers postes, dans la presse et à la télévision en France. Son dernier emploi en France etait celui de reporter pour I Télévision/Canal Plus. Elle s'est rendue en Arménie en 2002 dans la cadre de ses travaux de recherche, centrés sur les relatiosn entre l'Arménie et la Diaspora. A Erevan, elle a travaillé comme journaliste pour Les Nouvelles d'Arménie et RFI (Radio France Internationale), et a également donné des cours de journalisme.

"Les Restes de l'épée", curieuse expression. C'est ainsi que l'on désigne de façon péjorative, en Turquie, les Arméniens, femmes et enfants enlevés et islamisés, qui ont échappé au génocide de 1915. Si l'entreprise d'extermination s'avéra d'une sinistre efficacité — le bilan approche 1,5 million de victimes sur une population évaluée à environ 2 millions d'individus — une catégorie de survivants dont le nombre est difficile à évaluer a réussi à rester sur ses territoires ancestraux, dans l'actuel est de la Turquie, au prix de sa conversion à l'islam.

Qui sont ces survivants ? Pour la plupart des femmes enlevées par les tribus kurdes et qui ont été islamisées (les Arméniens sont chrétiens), de jeunes enfants des deux sexes, des Arméniens qui se sont convertis en famille à l'islam, enfin, de rares Arméniens restés chrétiens qui se sont cachés ou qui ont été sauvés par des tribus kurdes et des Turcs secourables. Très souvent, ces Arméniens islamisés ou cachés se sont mariés entre eux. Durant des décennies, abandonnés de tous, dans des contrées lointaines où ils étaient souvent coupés du monde, ils ont observé la règle élémentaire de survie : le silence. Près d'un siècle plus tard, les descendants de ces survivants commencent à peine à desserrer l'étau du secret.

Le récent processus de démocratisation et d'ouverture de la Turquie qui sort d'une longue période de régime autoritaire, a eu plusieurs effets. Si l'État continue à nier farouchement l'existence du génocide, la société civile, elle, ose enfin en parler malgré les risques auxquels elle s'expose. C'est dans ce contexte que des citoyens turcs qui ont longtemps ignoré leurs origines arméniennes en raison du fameux silence des grands-mères, finissent par l'apprendre et osent le révéler comme Fetiyé Çetin dans son célèbre ouvrage : Le livre de ma grand-mère. Le phénomène des Arméniens cachés et convertis de Turquie est un tabou tout juste brisé. Ils seraient des centaines de milliers, voire des millions. Ni Turcs, ni Arméniens modèles, ils sont rejetés. Hrant Dink, leur Martin Luther King a été assassiné le 19 janvier 2007, devant le siège de son journal Agas, en plein centre d'Istanbul.

https://www.facebook.com/events/1510281995861622/?fref=ts

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=80255

Agenda - 20ème Commémoration du Génocide perpétré contre les Tutsi Agenda - 20ème Commémoration du Génocide perpétré contre les Tutsi - www.collectifvan.org - Paris, le 7 avril 2014 - A l'occasion de la 20e commémoration du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda en 1994, l'Ambassade de la République du Rwanda en France vous invite à l'exposition qu'elle organise en partenariat avec l'UNESCO, Ibuka-France et la Délégation Permanente des États Unis à l'UNESCO. L'exposition des œuvres de Bruce Clarke et de Taylor Krauss aura lieu du 7 au 11 avril 2014 dans la salle des Pas perdus de l'UNESCO, entrée au 125 avenue Suffren 75007 Paris. Différentes autres activités sont organisées en France à l’occasion de cet anniversaire (Paris, Lyon, Toulouse, Strasbourg, Chalette, Bordeaux, Nantes, Rennes, Rouen, Quimper, Lille), ainsi qu'en Espagne et en Italie. Le lundi 7 avril, Ibuka France organisera un Rassemblement sur le Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris de 15h à 17h, suivi d'une Veillée commémorative au siège de Médecins du Monde à 20 heures. Le Collectif VAN, partenaire de ces commémorations, exposera - lors de "9e Journée de sensibilisation aux génocides et à leur négation" - 5 œuvres de Bruce Clark dédiées au génocide des Tutsi, le dimanche 27 avril 2014, de 10h à 20h, sur le Parvis de Notre-Dame de Paris.

Ibuka France

Ibuka France vous invite aux cérémonies des 20èmes commémorations en France du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994.

En France, le lancement des activités de la 20e commémoration a eu lieu le 26 mai 2013 par un colloque sur le thème : « Le génocide des Tutsi au Rwanda. 1993 : Que savait-on un an avant le génocide ? »

Cet événement a été l’occasion de mobiliser toute la société civile, la communauté des chercheurs et le monde associatif autour de ces activités.

Aussi ce programme de 2014 est organisé en partenariat avec les institutions et associations diverses.

« Oublier, c’est disparaître »

Commémoration organisée avec le partenariat des associations :

• Médecins du Monde • CRF • SOS Racisme • Mémorial de la Shoah • Urgence Darfour • Centre Simon Wiesenthal • Etudes sans Frontières • CPCR • Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France • Comité de Défense de la Cause Arménienne • UEJF • Fondation pour la Mémoire de la Shoah • F.R.A. NorSeround, Collectif VAN

• Survie • Aircrige • l’Ambassade du Rwanda en France, etc « Mémoire, Reconstruction et Vie »

Le Programme

Paris

• 7 avril : - De 15 à 17h : Rassemblement sur le Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris - À 20h00: une veillée commémorative au siège de Médecins du Monde

• 11 avril : Commémoration avec Appui Rwanda/Mairie d’Ivry /Ibuka France à Ivry sur Seine

• À partir du 11 avril au 5 octobre 2014 : en partenariat avec le Mémorial de la Shoah : Exposition : «Rwanda, 1994 : le génocide des Tutsi « : une exposition reconstituant l’ambiance commémorative au Rwanda (armes, papiers d’identité, vêtements de victimes).

• Du 18 Mai au 5 Juin 2014 : cycle des films documentaires et fiction sur le génocide des Tutsi : Quelques exemples : « Some times in April » ; « Tuez-les tous »; « Shooting Dogs»; « Kigali, images contre un massacre »

• Dimanche 25 mai 2014 : Colloque international sur le thème « 1994 : le génocide des Tutsi au Rwanda. Les grands témoins »

• Dimanche 1er juin 2014 : Colloque international sur le thème « 1994 : Le génocide des Tutsi au Rwanda. La parole des rescapés »

TÉLÉCHARGER :  Le programme complet des commémorations

http://www.collectifvan.org/pdf/08-07-15-26-03-14.pdf

http://www.ibuka-france.org/images/stories/Programme2014_Ibuka-FranceVF.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=79301

Agenda - Escale à Issy : Exposition-vente au profit des Arméniens de SyrieAgenda - Escale à Issy : Exposition-vente au profit des Arméniens de Syrie - www.collectifvan.org - Le collectif d’artistes contemporains arméniens Diaspo’Arts organise une exposition-vente humanitaire au profit des Arméniens de Syrie. Vernissage le samedi 17 mai à 11h30 en présence des 10 artistes, et exposition du 27 avril au 15 juin 2014 à

l’Église évangélique arménienne d'Issy-Les-Moulineaux.

Le collectif d’artistes contemporains arméniens Diaspo’Arts organise une exposition-vente humanitaire au profit des Arméniens de Syrie.

Vernissage le samedi 17 mai à 11h30 en présence des 10 artistes : Vatché Demirdjian, Dibasar, Marc Hatzakordzian, Florent Kolandjian, Sharis, Hratch Arbach, Christine Agopian, Laurent Nissou, Marcaram Haïrabedian et Hratch Aintablian.

Exposition du 27 avril au 15 juin 2014

A l’Église évangélique arménienne d'Issy-Les-Moulineaux, 28 avenue Bourgain, 55 avenue Victor Cresson, 92130 Issy-Les-Moulineaux.

Visite guidée sur rendez-vous avec les artistes et ouvert les dimanches, de 12h à 18h. Entrée libre.

Contact : 01 47 36 02 50 / 06 62 39 09 36

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=80175

Agenda - 70 ans après. Commémorations de la déportation des Juifs de FranceAgenda - 70 ans après. Commémorations de la déportation des Juifs de France - www.collectifvan.org - Dimanche 13 avril 2014 - Cérémonie à la mémoire des déportés juifs de France. En 1944, 15 000 Juifs sont déportés de France en 14 convois, dont deux au départ de Lyon et de Toulouse. 70 ans après, des cérémonies sont organisées pour rappeler le départ de chaque convoi et honorer la mémoire des déportés.

70 ans après. Commémorations de la déportation des Juifs de France

Dim. 13 avril 2014 - Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi 71 - En 1944, 15 000 Juifs sont déportés de France en 14 convois, dont deux au départ de Lyon et de Toulouse. Un convoi, le 73, a été dirigé vers la Lituanie et l’Estonie. 70 ans après, des cérémonies sont organisées pour rappeler le départ de chaque convoi et honorer la mémoire des déportés.

Convoi par convoi, ces cérémonies sont marquées par la lecture des noms de tous les déportés, à partir du Mémorial de la déportation des Juifs de France établi par Serge Klarsfeld.

Avril

Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°71

Dimanche 13 avril 2014, 12 h - Mémorial de la Shoah, Paris

Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°72 Mardi 29 avril 2014, 12 h - Mémorial de la Shoah, Paris

Mai

Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°73 Jeudi 15 mai 2014, 12 h - Mémorial de la Shoah, Paris

Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°74 Mardi 20 mai 2014, 12 h - Mémorial de la Shoah, Paris

Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°75 Vendredi 30 mai 2014, 12 h - Mémorial de la Shoah, Paris

Juin

Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°76 Lundi 30 juin 2014, 12 h - Mémorial de la Shoah, Paris

Juillet

Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°80 Femmes et enfants de prisonniers de guerre déportés à Bergen-Belsen Mercredi 23 juillet 2014 - Mémorial de la Shoah, Paris

Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°81 Mercredi 30 juillet 2014, Toulouse

Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°77 Jeudi 31 juillet 2014, 12 h - Mémorial de la Shoah, Paris

Août

Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°78 Lundi 11 août 2014 - Lyon

Cérémonie à la mémoire des déportés du convoi n°79 Dimanche 17 août 2014 - Drancy

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Commémoration du soulèvement du ghetto de Varsovie Jeu. 24 avril 2014

Yom HaShoah Dim. 27 et lun. 28 avril 2014

Organisation des cérémonies

Cérémonies organisées par l’ Association des Fils et Filles de Déportés Juifs de France, en partenariat avec le Mémorial de la Shoah.

Sauf exceptions, elles se tiennent au Mémorial de la Shoah 17, rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris

Inscriptions à la lecture des noms des déportés Tél. : 01 53 01 17 18 Email : mathias.orjekh@memorialdelashoah.org

La Fondation pour la Mémoire de la Shoah soutient cette série de commémorations.

http://www.fondationshoah.org/FMS/spip.php?article1759

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=79645

Agenda - Génocide des Tutsi : Cycle au Mémorial de la ShoahAgenda - Génocide des Tutsi : Cycle au Mémorial de la Shoah - www.collectifvan.org - Paris - Depuis le 11 avril et jusqu'au dimanche 1er juin 2014, le Mémorial de la Shoah consacre - dans le cadre de la vingtième commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda - plusieurs manifestations à ce génocide perpétré en 1994, événement majeur de la fin du XXe siècle. Depuis plus 10 ans, le Mémorial de la Shoah s'engage dans l’enseignement de l’histoire des trois génocides du XXe siècle : le génocide arménien, la Shoah et le génocide des Tutsi.

Publié le 16 avril 2014

Rwanda 1994 : le génocide des Tutsi

Exposition DOSSIER

du 11 avril au 5 octobre 2014 Dans le cadre de la vingtième commémoration 1994-2014

Entre le 7 avril et la mi-juillet 1994, environ un million de personnes sont mortes assassinées au Rwanda : en moins de trois mois, les trois quarts de la population tutsi ont péri au cours du dernier génocide du XXe siècle.

Comment un crime d’une telle ampleur a-t-il été rendu possible ? Vingt ans après la catastrophe, le Mémorial de la Shoah, engagé depuis plusieurs années dans la connaissance de la Shoah et des autres génocides du XXe siècle, propose une exposition qui se veut lieu d’histoire et de mémoire. Envisager l'histoire et la mémoire du génocide des Tutsi implique une confrontation avec la réalité humaine et matérielle des massacres.

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Autour de l'exposition : Rwanda 1994, le génocide des Tutsi

Depuis plus 10 ans, le Mémorial de la Shoah s'engage dans l’enseignement de l’histoire des trois génocides du XXe siècle. En 2014, dans le cadre de la vingtième commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda, le Mémorial de la Shoah consacre plusieurs manifestations à cet événement majeur de la fin du XXe siècle.

------------ projection - dimanche 18 mai 2014 > 11h

Tuez-les tous ! Rwanda, histoire d’un génocide « sans importance » de Raphaël Glucksmann et David Hazan

[France, documentaire, 97 mn, Dum Dum Films, 2004]

Avril 1994, le Rwanda bascule dans l’horreur. Pendant trois mois, l’armée hutu, aidée de miliciens et de civils, massacre près d'un million de Tutsi. 10 ans après, à travers les interviews d’acteurs-clés de cette tragédie, les témoignages de rescapés, et une mise en perspective historique, ce documentaire d’investigation s’interroge sur l’échec de la Communauté internationale à préserver la paix.

En présence de Raphaël Glucksmann et David Hazan, réalisateurs, et Michel Hazanavicius, producteur (sous réserve).

> Entrée libre sur réservation

------------ projection - dimanche 18 mai 2014 > 14h

Kigali, des images contre un massacre de Jean-Christophe Klotz

[France, documentaire, 94 mn, Sophie Dulac Distribution, 2006]

Kigali, capitale du Rwanda, est livrée en mai 1994 aux milices extrémistes hutu ainsi qu’à l’armée rwandaise. L’auteur, à l’époque reportercameraman, est atteint d’une balle à la hanche lors de l’attaque d’une paroisse où se trouve une centaine de réfugiés. Dix ans après, il retourne sur les lieux pour retrouver la trace des éventuels survivants et de ses éphémères « compagnons de route ». Ce film propose une réflexion sur le traitement à la fois médiatique et politique de ces événements.

En présence de Jean-Christophe Klotz, réalisateur, Marcel Kabanda, historien, président d’Ibuka-France, et Yves Ternon, docteur en histoire à l’université Paris 4.

> Entrée libre sur réservation

------------ projection - dimanche 18 mai 2014 > 17h30

Quelques jours en avril (Sometimes in April) de Raoul Peck

[États-Unis, France, fiction, 140 mn, Velvet Film, 2005]

À travers le destin de deux frères aux choix opposés, Honoré Butera, animateur à la Radio Télévision Libre des Mille Collines, et Augustin Muganza, engagé dans l’armée rwandaise et marié à une Tutsi, le drame est évoqué dans sa réalité quotidienne et sa complexité. Entre passé et présent, ce film révèle les attitudes et les circonstances qui ont conduit le pays sur la voie de l’intolérance, la violence et l’assassinat de masse.

En présence de Raoul Peck, réalisateur.

> Entrée libre sur réservation

------------ projection - jeudi 22 mai 2014 > 18h30

7 jours à Kigali de Mehdi Ba et Jérémy Frey

[France, documentaire, 52 mn, Ladybirds Films, 2014, avec la participation de France Télévisions]

Mercredi 6 avril 1994, un peu avant 20h30, le Falcon 50 du président Juvénal Habyarimana est abattu par un missile alors qu’il entame sa descente sur l’aéroport de Kigali. Aussitôt, la capitale rwandaise s’embrase, l’extermination des Tutsi du Rwanda débute. Ils sont agriculteur, professeur, humanitaire, diplomate, journaliste, militaire, milicien… Ils sont rwandais, belges, français, suisses, sénégalais… Chacun se trouve à Kigali ce mercredi 6 avril 1994, un peu avant 20h30.

En présence des réalisateurs Mehdi Ba et Jérémy Frey.

> Entrée libre sur réservation

------------ projection - jeudi 22 mai 2014 > 20h

Homeland de Jacqueline Kalimunda

[France, documentaire, 90 mn, Émile Furieux Productions / Simba Productions, 2006, vostf]

Homeland est le voyage d’une femme qui interroge sa terre, son peuple et l’histoire à travers deux générations, pour tenter de saisir le génocide, la notion de différence ethnique et la récurrence de la violence. Enrichi de nombreuses archives inédites, ce documentaire donne une place centrale aux témoignages.

En présence de Jacqueline Kalimunda, réalisatrice.

> Entrée libre sur réservation

------------ projection - jeudi 5 juin 2014 > 18h30

Rwanda, un cri d’un silence inouï d’Anne Lainé

[France, documentaire, 52 mn, Palindromes & Little Bear Productions, 2003]

Ce documentaire fait entendre un cri qui n'eut comme écho que le silence inouï de la communauté internationale. Réalisé 9 ans après le génocide des Tutsi, il témoigne de la difficile reconstruction psychique des survivants. Il donne à entendre la voix de rescapés, de médecins psychiatres et de membres d’associations d’entraide. Ces témoignages, hésitants et pudiques, entrecoupés de longs silences, en disent plus long sur le génocide du Rwanda que de grands discours ou des flots d’images atroces.

En présence d’Anne Lainé, réalisatrice, Marie-Odile Godard, maître de conférences, université d’Amiens, et Solange Icyitegetse, rescapée et intervenante dans le film (sous réserve).

> Entrée libre sur réservation

------------ projection - jeudi 5 juin 2014 > 20h

Mon voisin, mon tueur d’Anne Aghion

[France, États-Unis, documentaire, 90 mn, Gacaca Productions, 2008]

Après le génocide des Tutsi, le gouvernement met en place en 2001 des Gacaca, tribunaux populaires en plein air destinés à favoriser une réconciliation. D’un côté, des dizaines de milliers de tueurs sont incités à avouer leurs crimes pour pouvoir retourner vivre chez eux, de l’autre, leurs anciens voisins tutsi, survivants traumatisés, sont invités à leur pardonner. Anne Aghion a filmé pendant dix ans la communauté d’un petit bourg rural, et tracé l’impact de ces Gacaca sur les survivants et les criminels.

En présence d’Anne Aghion, réalisatrice (sous réserve), Nadia Ben Rachid, monteuse du film, et Hélène Dumas, docteur en histoire, EHESS.

Animée par Valérie Nivelon, journaliste, La Marche du Monde RFI, et Marcel Kabanda, historien, président d'Ibuka- France.

> Entrée libre sur réservation

------------ colloque - dimanche 25 mai 2014 > 9h

Rwanda : avril 1994. Les grands témoins

> Entrée libre sur réservation

------------

témoignages - dimanche 1er juin 2014 > 9h30

La parole des rescapés

La parole des rescapés, sur le douloureux chemin de la mise en récit de la mémoire, fait le lien entre la quête du savoir, l'hommage aux victimes et au courage des survivants.

Introduction

Alain Ngirinshuti, rescapé, vice-président d’Ibuka-France.

Entretiens

Leiny Munyakazi, rescapée, Delphine Gapundu, rescapée.

Animés par Régine Waintrater, psychanalyste et thérapeute.

------------ suivis de la projection de

Itangaza L’art de se reconstruire de Michèle Muller

[France, documentaire, 35 mn, Giraf Prod, Rwanda avenir, 2013]

En 1994, le génocide perpétré contre les Tutsi a fait près d’un million de morts au Rwanda. 125 veuves rescapées et leurs enfants vivent dans un lotissement groupé, dans un quartier excentré de la capitale. Pour les accompagner dans un processus de reconstruction de soi, l’ONG Rwanda avenir a créé la Maison de quartier. Itangaza qui signifie en kinyarwanda «le miracle, l’émerveillement », retrace les étapes de ce parcours.

En présence de Michèle Muller, réalisatrice.

> Entrée libre sur réservation

------------ témoignages - dimanche 1er juin 2014 > 14h30

La parole des rescapés

La parole des rescapés, sur le douloureux chemin de la mise en récit de la mémoire, fait le lien entre la quête du savoir, l'hommage aux victimes et au courage des survivants.

------------ Entretiens

Pierre Claver Kayitare, rescapé, Yvonne Mutimura-Galinier, rescapée.

Animés par Nathalie Zajde, maître de conférences, université Paris 8 - Centre Georges Devereux.

------------ Entretiens

Élise Rida Musomandera, rescapée, auteur de Le Livre d'Élise. Vingt ans après le génocide contre les Tutsi au Rwanda, une rescapée témoigne, (éd. Les Belles Lettres), 2014, Jeanne Allaire, rescapée.

Animés par Amélie Schafer, psychothérapeute.

> Entrée libre sur réservation

http://www.memorialdelashoah.org/index.php/fr/programme-des-activites/expositions/rwanda-1994-le-genocide-des-tutsi

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=79784

Agenda - Paris : « Le murmure des ruines » du Karabagh au cinéma Agenda - Paris : « Le murmure des ruines » du Karabagh au cinéma - www.collectifvan.org

Cinéma

A ne pas rater le merveilleux film Le murmure des ruines (docu-fiction sur le Karabagh, 1h.30) de Liliane de Kermadec, qui sera de nouveau projeté les samedis 5 avril, 3 mai, 7 juin à midi, en la présence de la réalisatrice, au cinéma St-André-des-Arts, 30 rue St-André-des-Arts, 75006 Paris.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=79521

Agenda - Altinoglu joue Komitas et "Légende d'Arménie" à l'Opéra Comique Agenda - Altinoglu joue Komitas et "Légende d'Arménie" à l'Opéra Comique - www.collectifvan.org - Les 4 et 5 juin, à l'Opéra Comique de Paris, vous pouvez écouter ces deux concerts. Le premier est un récital dédié à la mélodie, avec Nora Gubisch (Mezzo-Soprano), pour nous inviter à découvrir, entre autres, les compositeurs comme Komitas mais également Luciano Berio qui a aussi composé un chant arménien. Le deuxième, est aussi consacré, en grande partie, à la musique et aux compositeurs arméniens.

Deux concerts différents:

Les 4 et 5 juin, à l'Opéra Comique de Paris, avec Alain Altinoglu.

Le premier est un récital dédié à la mélodie, avec Nora Gubisch (Mezzo-Soprano), pour nous inviter à découvrir, entre autres, les compositeurs comme Komitas mais également Luciano Berio qui a aussi composé un chant arménien.

Avec la participation de:

Gérard Caussé, alto Raphael Perraud, violoncelle Raphael Severe, clarinette Iris Torossian, harpe Bastien Pelat, flute Camille Baslé, percussions

********** Le deuxième, intitulé "Légende d'Arménie", est aussi consacré, en grande partie, à la musique et aux compositeurs arméniens. Le point d'orgue de ce concert sera l'oratorio de Garbis Aprikian, "Naissance de David de Sassoun", avec les choeurs et l'orchestre de Gulbenkian.

Avec la participation de:

Naira Abrahamyan, soprano Stella Grigorian, mezzo Mikael Babajanyan, baryton

http://www.opera-comique.com/fr/saisons/saison-2013-2014/juin/nora-gubisch-alain-altinoglu

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=80203

Agenda - Tournée "Yété Tour" avec Vahé Berberian Agenda - Tournée "Yété Tour" avec Vahé Berberian - www.collectifvan.org - L’APCAF présente son second événement : "YETE TOUR" de et avec Vahé Berberian. Une tournée de 7 One Man Shows en arménien en France et en Angleterre du 16 au 30 mai 2014.

Tournée "Yété Tour" avec Vahé Berberian

du 16 au 30 mai 2014

Un événement "CONSTRUIRE ENSEMBLE" au profit de la construction - en cours - du nouveau groupe scolaire franco-arménien Kévork H. Arabian d'Alfortville, extension de l’Ecole Saint Mesrop actuelle. https://www.facebook.com/APCAFnorgertaran

Informations / Réservations : yetetour@apcaf.fr

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=80221

Agenda - LICRA : Journées des Justes à Dieulefit Agenda - LICRA : Journées des Justes à Dieulefit - www.collectifvan.org - Journées des Justes à Dieulefit, les 8 et 9 juin 2014. Une initiative des Commissions Culture et Education et de la Licra-Drôme : Face au sentiment d’impuissance qui nous est renvoyé comme une justification au laisser faire ou au ne rien faire, l’idée est de comprendre ce que furent ces femmes et ces hommes qui, à Dieulefit, protégèrent de la barbarie nazie tous ceux qui venaient y chercher asile. Trois tables rondes aborderont la question sous un angle historique, philosophique et spirituel.

Licra

Journées des Justes à Dieulefit, les 8 et 9 juin 2014

Une initiative des Commissions Culture et Education et de la Licra-Drôme

Si être juste ce n’est pas être un saint... "Qu’est-ce qu’être juste ? Qu’est-ce qu’être un Juste ?"

Face au sentiment d’impuissance qui nous est renvoyé comme une justification au laisser faire ou au ne rien faire, l’idée est de comprendre ce que furent ces femmes et ces hommes qui, à Dieulefit, protégèrent de la barbarie nazie tous ceux qui venaient y chercher asile. Trois tables rondes aborderont la question sous un angle historique, philosophique et spirituel. Des visites (Musée du protestantisme dauphinois de Poët Laval, Chemin des Artistes réfugiés autour de l’Ecole de Beauvallon), des ateliers pédagogiques et un spectacle de musique et de théâtre viendront compléter cette programmation.

Rendez-vous les 8 et 9 juin prochains à La Halle de Dieulefit. Journées ouvertes à tous ceux qui veulent transmettre cette culture de la résistance.

http://www.licra.org/fr/journ%C3%A9es-des-justes-%C3%A0-dieulefit-8-et-9-juin-2014

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=80228

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TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : mediateurinfo@france2.fr

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : com@france3.fr mediateurinfo@france3.fr

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/

Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : communication@arte-tv.com

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr

iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50

Internet : www.lci.fr

Quelques émissions TV :

France2 :

Relations.france2

Participez

"On n'est pas couché" Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couché Participez au débat sur le Forum.

Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum.

Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.

Quelques émissions Radio :

Europe 1 www.europe1.fr Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.fr En semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin "Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission.

France Inter www.radiofrance.fr

Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité.

Là-bas si j'y suis En semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : labassijysuis@radiofrance.com.

RMC www.rmcinfo.fr

BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : aafc@free.fr

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Collectif VAN[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]

BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: contact@collectifvan.org

http://www.collectifvan.org

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0